Lesson 1 FR
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la CPI et que
fait-elle?
■ se familiarisent avec les activités de la CPI et d’autres tribunaux qui traitent les crimes qui
touchent la communauté internationale
Donnez une courte définition de chaque concept et présentez brièvement à la classe les
termes qui figurent sur votre liste.
Le 17 juillet 1998, une conférence réunissant 160 États a adopté un traité, appelé le Statut de Rome de
la Cour pénale internationale, qui a été à l’origine de la création de la Cour. Le traité est entré en vigueur
le 1er juillet 2002. Le Statut de Rome énonce, entre autres, les crimes relevant de la compétence de la
CPI, le règlement de procédure et les mécanismes régissant la coopération des États avec la CPI. Les
pays qui ont accepté ces règles sont appelés des États parties. Plus de 120 pays sont des États parties
au Statut de Rome, de sorte que toutes les régions sont représentées : Afrique, Asie-pacifique, Europe
orientale, Amérique latine et Caraïbes, ainsi qu’Europe occidentale et Amérique du Nord.
La CPI ne se substitue pas aux tribunaux nationaux. Conformément au Statut de Rome, il incombe
à chaque État d’exercer sa compétence pénale à l’encontre des personnes responsables de crimes
internationaux. La CPI intervient uniquement lorsqu’un État n’a pas la volonté ou est dans l’incapacité
de mener véritablement à bien l’enquête et de poursuivre les auteurs.
La CPI est composée de quatre organes : la Présidence, les Chambres, le Bureau du Procureur
et le Greffe. La Présidence est chargée d’administrer la Cour et de la représenter à l’extérieur.
Les Chambres (préliminaire, de première instance et d’appel) comptent 18 juges qui exercent les
fonctions judiciaires de la Cour : ils résolvent toutes les questions soulevées avant le début de la
phase du procès et se prononcent sur la recevabilité des situations et des affaires devant la Cour
; ils veillent à ce que les procès soient conduits de façon équitable et avec diligence, dans le plein
respect des droits de l’accusé et en ayant pleinement égard à la nécessité d’assurer la protection des
victimes et des témoins ; ils peuvent confirmer, annuler ou modifier une décision ou même ordonner
la tenue d’un nouveau procès. Le Bureau du Procureur analyse les informations relatives aux
situations ou aux crimes allégués qui relèvent de la compétence de la CPI, décide s’il y a lieu d’ouvrir
une enquête et plaide les affaires devant les différentes Chambres de la Cour. Le Greffe fournit un
appui administratif et opérationnel à la Cour et est responsable des activités concernant la défense,
les victimes, la communication et les questions de sécurité.
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Principales informations :
■■ le traité fondateur de la Cour (le Statut de Rome)
■■ le nombre et la répartition régionale des États parties au Statut de Rome (plus de 120 pays de
toutes les régions)
■■ les crimes relevant de la compétence de la CPI (crime de génocide, crimes contre l’humanité,
crimes de guerre et crime d’agression)
Les tribunaux de Nuremberg et de Tokyo ont été créés à la suite de la Seconde guerre mondiale. En
1948, lorsque la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide a été adoptée,
l’Assemblée générale des Nations Unies a reconnu la nécessité de disposer d’un tribunal permanent
pour traiter le genre d’atrocités qui venaient juste d’être perpétrées.
L’idée d’un système de justice pénale internationale a refait surface après la fin de la guerre froide.
Cependant, alors que les négociations relatives au Statut de la CPI étaient en cours au sein de
l’ONU, le monde était témoin de la commission de crimes odieux sur le territoire de l’ex Yougoslavie
et au Rwanda. En réponse à ces atrocités, le Conseil de sécurité des Nations Unies a créé un tribunal
ad hoc pour chacune de ces situations.
Ces évènements ont très certainement eu une incidence significative sur la décision de convoquer la
conférence qui a créé la CPI à Rome au cours de l’été 1998.
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