EXELLENCE SVTEEHB - 4ème
EXELLENCE SVTEEHB - 4ème
EXELLENCE SVTEEHB - 4ème
LES AUTEURS
PRESENTATION DE LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE ET
STRUCTURATION DU MANUEL
Evaluation de l’intégration.
JE PEUX
JERESOUDRE D’AUTRES
PEUX RESOUDRE SITUATIONS
D’AUTRES REMEDIATION
SITUATIONS DE VIE SIMILAIRESMON
PROBLEMES SIMILAIRES SI SI MON
PRESENTATION
ENVIRONNEMENTDU CHANGE.
MANUEL
CHANGE : DES SVTEEHB – CLASSE DE QUATRIEME ESG
JEJE
CONFIRME
VERIFIE
Evaluation de la compétence
Le présent manuel couvre entièrement l’ensemble des trois (03) modules au
programme. On y trouve les sept (07) Familles de Situations inscrites au programme officiel. Le
tableau synoptique suivant récapitule pour la classe de quatrième (4ème) les nombres d’Exemples
de Situations, de Catégories d’Actions, de Séquences d’enseignement/apprentissage et de Séances
d’enseignement/apprentissage, conformément aux quotas horaires définis par le Programme
officiel.
Exemples de Catégories Séances d’E/A
Séquences d’E/A
situations d’actions
12 12 18 50
E/A = Enseignement/Apprentissage
Module II 03 05 05 07 20
Module III 02 05 05 05 20
Totaux 07 12 12 18 50
Des Activités d’Intégration sont directement associées aux Modules correspondants, que ce
soit pour l’apprentissage de l’intégration ou pour l’évaluation de l’intégration.
L’entrée dans un domaine de connaissances et d’enseignements/apprentissages correspond à
l’entrée dans un Module. La progression proprement dite se présente ainsi qu’il suit :
Ce que je sais déjà du module : Le titre du Module doit susciter chez
les apprenants une investigation qui devra aboutir à l’émergence des connaissances des apprenants
relatives au Module en question. Il s’agit en fait de l’ensemble des acquis des niveaux antérieurs
se rapportant au Module.
Je m’interroge et je découvre : Les acquis antérieurs doivent permettre
aux apprenants de se poser d’autres questions sous la conduite guidée de l’enseignant.
Je réfléchis et je cherche les solutions possibles au problème
problème : Alors l’apprenant mobilise ses acquis et les éprouve au cours d’un brainstorming
ou un remue-méninge.
L’essentiel à retenir : Ensuite l’apprenant mobilise les connaissances acquises
pour construire la solution adéquate à sa situation - problème. C’est l’apprentissage de
l’intégration.
Je m’exerce : Une fois l’apprentissage de l’intégration terminé, l’apprenant
apprend à construire seul la solution à sa situation - problème. Ceci correspond à l’intégration.
Je confirme : Dès lors que l’apprenant sait intégrer, il doit être soumis à une
autre situation - problème équivalente à celle d’entrée dans l’exemple de situation traité : c’est le
développement de la compétence qui, s’il n’est pas satisfaisant, exige une Remédiation.
Le présent ouvrage s’efforce également de respecter la planification des
enseignements/apprentissages telle que définie par le Ministère des Enseignements Secondaires du
Cameroun.
MODULE I
LE MONDE VIVANT
Le maintien en vie des organismes animaux et végétaux
dépend uniquement de la disposition de l’énergie.
Cette énergie provient des aliments que ces organismes consomment.
Sans alimentation, tout être vivant, y compris l’Homme, meurt.
L’Homme est – il assuré de son maintien en vie dans son environnement?
Comment tous les autres êtres vivants, aussi diversifiés soient-ils, parviennent-
ils à se maintenir en vie ?
Je m’interroge :
Si les animaux ont besoin de nourriture d’origine végétale pour proliférer, comment
les végétaux se nourrissent-ils également pour proliférer ?
Qu’est-ce qui, dans les aliments, est indispensable pour la croissance, le
développement et la reproduction des êtres vivants ?
Quels critères permettent aux êtres vivants de choisir leurs aliments ?
Comment identifier les aliments consommés par les animaux ?
La diversité du Monde Vivant ne constitue-t- elle pas un problème pour la survie ?
Je découvre :
Les végétaux se nourrissent à partir des éléments qu’ils prélèvent du sol et de leurs
milieux ;
Les éléments nécessaires à la croissance et au développement se trouvent dans les
aliments ;
L’organisation des appareils buccal et digestif des animaux permet à ceux-ci de
choisir leurs aliments ou de les transformer avant de les consommer.
Chaque être vivant contribue d’une façon ou une autre au maintien et à l’équilibre
de la vie.
FAMILLE DE SITUATIONS N° 1
La localité de Manéwang est caractérisée par son sol très fertile, ses
eaux riches en poissons Tilapia, Carpe et Silure, son climat propice au
développement de la vie. Sa population essentiellement paysanne a vieillie
et beaucoup de ses habitants sont morts. La localité a pourtant bénéficié de
l’implantation des services publics, ce qui a entrainé une arrivée massive
d’employés de l’Etat qui ne parviennent pas à trouver de quoi nourrir leurs
familles à Manéwang. Le manioc et la banane-plantain qui sont les
principales denrées alimentaires sont très rares. La viande de bœuf coute
énormément chère et les pécheurs de poissons sont morts.
CATEGORIE D’ACTION
SEQUENCE D’E/A N° 1
SEANCE D’E/A N° 01
ACTIVITE N° 1: Les photographies suivantes (document 1) sont celles d’un même bananier-
plantain, végétal chlorophyllien filmé à différents moments après le semis.
Document 2
Dans une troisième série d’expériences, l’on a placé deux plantules d’un même végétal
chlorophyllien dans les conditions telles que de l’eau, les sels minéraux et de la lumière sont
présents. L’on a pris soin de placer la première plantule dans une enceinte où l’on a déposé une
assiette contenant un produit qui débarrasse l’air de son dioxyde de carbone (CO2) en
l’absorbant (Document 4A). Le produit utilisé est de la potasse. La deuxième plantule a été
placée à l’air libre (Document 4B). Après deux jours, l’on a obtenu les résultats suivants
(document 4A et 4B) :
Potasse
Document 4A Document 4B
SEANCE D’E/A N° 02
Les animaux aussi ont besoin de se nourrir pour produire la matière organique qui permet
leur croissance. De quoi se nourrissent – ils ?
OPO:
Identifier un besoin alimentaire d’un animal de son environnement ;
Déterminer le régime alimentaire d’un animal de son environnement.
ACTIVITE N° 1: Il est facile d’observer des animaux de notre environnement entrain de se nourrir
pour comprendre de quoi est faite son alimentation et déterminer son régime alimentaire.
Guide d’exploitation :
Après avoir identifié de quoi chacun des animaux ci – dessus se nourrit, proposer son
régime alimentaire.
Les organisations des appareils buccaux ci – dessous permettent – elles aussi de
déterminer les régimes alimentaires des animaux ciblés de votre environnement ?
Caractéristiques :
ACTIVITE N° 2: D’autres animaux tels que les Rapaces dont le hibou qui est un animal nocturne,
sont difficilement observables entrain de se nourrir. Comment procéder pour déterminer leur
régime alimentaire ?
Le hibou rejette les déchets de ses aliments par la bouche. Ces déchets sont appelés
pelotes de rejection. L’exploitation des pelotes de rejection permet de connaitre de quoi se
nourrit un hibou.
Pelote de rejection d’un hibou Pelote de rejection d’un Exploitation d’une pelote de rejection d’un hibou
rapace pour en connaitre le contenu
Guide d’exploitation :
L’examen d’une pelote de rejection de hibou montre la présence d’os, de poils, de
graisses. Ces indices vous permettent – ils de trouver le régime alimentaire du hibou ?
L’essentiel à retenir :
Les végétaux, par ce que producteurs primaires constituent la première source de
nourriture pour tous les animaux et les champignons. Les animaux et les champignons sont
ainsi appelés hétérotrophes par rapport aux végétaux qui sont des Autotrophes. On désigne
par l’expression régime alimentaire tout type de ressources alimentaires propres à un animal.
Le premier régime est donc celui fait uniquement d’aliments d’origine végétale. Les animaux
adaptés exclusivement à un tel régime sont des Herbivores ou végétariens ou encore des
Phytophages. Ceux des végétariens qui ne se nourrissent que des graines sont des granivores
alors que ceux qui se nourrissent de fruits sont des fructivores. Les xylophages sont des
végétariens qui se nourrissent seulement de bois. D’autres animaux sont exclusivement des
consommateurs d’animaux. Ce sont des carnivores ou zoophages. Les suceurs de sang
d’animaux sont des hématophages. D’autres animaux encore ont un régime alimentaire
constitué d’aliments d’origine végétale et d’aliments d’origine animale : ce sont des
Omnivores. Les détritivores constituent le groupe d’omnivores qui se nourrissent
exclusivement de débris animaux et végétaux.
Plusieurs critères permettent de déterminer le régime alimentaire d’un animal :
L’identification de sa nourriture ;
Sa denture ou l’organisation de son appareil buccal;
L’organisation de son appareil digestif ;
L’examen de ses déchets de la digestion.
Je m’exerce :
COMMENT DETERMINER LES BESOINS NUTRITIFS D’UN VEGETAL CHLOROPHYLLIEN ?
BESOINS EN EAU D’UNE PLANTE CHLOROPHYLLIENNE.
Observation : Dans les déserts, les plantes ne poussent que dans les endroits où il y a de l’eau
(oasis). Pour quoi cela ?
Hypothèses : ces plantes sont- elles aquatiques ? L’eau constitue- t- elle un besoin pour toute
plante ?
Expérimentations :
1) Placer deux jeunes plantes identiques de votre environnement dans deux récipients. L’un
contient un sol totalement séché et l’autre le même sol imbibé d’eau. Relever le résultat
quelques heures après.
2) Récolter deux tronçons de l’ « arbre de la paix ». placer l’un dans un pot vide et l’autre
dans un pot contenant de l’eau. Relever le résultat trois jours après.
Résultats : les plantes des milieux sans eau ont flétries ; celles des milieux contenant de l’eau ont
survécues.
Interprétation et conclusion : toute plante a besoin d’eau, qu’elle soit aquatique ou non.
Morphologie
Appareils
digestifs
Caractéristiques
Déchets
Provenderies
Conclusions
SEQUENCE D’E/A N° 2
L’essentiel à retenir :
Les productions animale et végétale sont à l’origine du développement des êtres vivants
animaux et végétaux respectivement. Elles sont mises en évidence par trois paramètres à savoir la
taille, le volume et la masse. Ces trois paramètres constituent les paramètres de croissance des êtres
vivants. On peut les mesurer au cours du temps car ils varient en fonction de la quantité de matière
produite par l’être vivant considéré.
La croissance en longueur d’un végétal est le résultat d’une activité dont le siège est la zone
apicale (apex ou extrémité) des racines et des bourgeons de l’axe feuillé. Ces zones sont appelées
méristèmes et coiffes. Elles sont constituées de cellules végétales embryonnaires qui en se
multipliant par des mitoses ou en grossissant augmentent ainsi la taille de la plante. Ce processus
porte le nom d’auxèse. Il est gouverné par une substance produite par le végétal et qui s’appelle
auxine. La croissance en épaisseur d’une plante ou augmentation du diamètre du tronc se fait suivant
les mêmes modalités que la croissance en longueur. Son siège est dans le tronc, au niveau d’une
partie de l’écorce appelée cambium. Le processus porte le nom de mérèse.
La croissance en longueur d’un animal, qui se traduit par son augmentation de taille est
matérialisable par l’augmentation de la taille d’un os. En effet, les os de jeunes animaux portent en-
dessous de chacun des cartilages de conjugaison des deux épiphyses une lame blanche qui est le
cartilage de croissance. Le cartilage de croissance est absent dans les os de vieux animaux. C’est donc
le cartilage de croissance qui assure la croissance en longueur de l’os par multiplication des cellules
qu’il contient. La croissance en épaisseur s’effectue au niveau de la diaphyse par formation d’os
compact sous le périoste. C’est donc le périoste qui est le siège de la croissance en épaisseur de l’os
car il génère l’os compact à sa surface interne.
La masse d’un être vivant, qui augmente pendant la période de croissance, est le résultat de
la croissance en longueur et de la croissance en épaisseur. Elle traduit la production et l’accumulation
de matières par les êtres vivants.
SEQUENCE D’E/A N° 3
O PO:
Réaliser la culture d’une plante alimentaire de son environnement ;
Réaliser l’élevage d’un animal alimentaire de son environnement..
Guide d’exploitation :
Identifier à partir des photographies ci-dessus l’élevage pratiqué.
Relever les différentes tapes de cet élevage.
L’élevage dont il est question ici peut être associé à un autre élevage comme on le voit
sur les images. Quel est l’intérêt de cette association ?
Donner un avantage de la pratique de la pisciculture qui est alors lié au mode de nutrition
des poissons.
Nommer quelques techniques de conservation des poissons.
L’essentiel à retenir :
Pour que l’homme ne manque jamais de quoi se nourrir, il est impératif qu’il s’intéresse à la
pratique de l’agriculture et de l’élevage des produits de son environnement. Il devrait au préalable
identifier ces produits végétaux et animaux, leurs modes de vie, les périodes favorables à la
pratique de ces activités ainsi que les facteurs qui constituent leurs menaces.
La culture du bananier-plantain nécessite un traitement par les fongicides et les insecticides des
bulbes de rejetons que l’on peut morceler pour avoir plusieurs plants de bananiers-plantains.
La pisciculture exige l’utilisation d’au moins deux étangs dont l’un pour la production des alevins
par reproduction croisée des géniteurs choisis et l’autre pour le développement des poissons. La
source d’eau doit être renouvelée pour ne pas asphyxier les poissons. C’est pourquoi il faut drainer
de l’eau d’un cours d’eau. En associant la porcherie à l’élevage des poissons, l’on facilite ainsi la
nutrition des poissons par les déchets de la porcherie car les poissons sont omnivores.
SEQUENCE D’E/A N° 4
O PO:
Décrire une technique de transformation d’un produit agricole de son environnement ;
Réaliser expérimentalement cette transformation.
A B C D
E F G H
I J K L
SEQUENCE D’E/A N° 5
O PO:
Décrire une technique de transformation d’un produit d’élevage de son environnement ;
Réaliser expérimentalement cette transformation.
ACTIVITES :
FAMILLE DE SITUATIONS N° 2
CATEGORIE D’ACTIONS
PROTECTION DE LA BIODIVERSITE
SEQUENCE D’E/A
LA BIODIVERSITE
O PO:
Identifier et nommer quelques aires de localisations de la biodiversité ;
Identifier et nommer les sources d’appauvrissement de la biodiversité ;
Relever les moyens et les pratiques à développer pour freiner l’appauvrissement de la
biodiversité.
ACTIVITES :
MODULE II : EDUCATION A LA SANTE
Je m’interroge
Quels sont les gestes de premier secours à poser en cas d’accidents de l’appareil moteur ?
Comment lutter contre le décapage de la peau ?
Quelles sont les mesures d’hygiène à respecter pour éviter les maladies du péril fécal et les IST?
Comment lutter contre la fatigue nerveuse et la consommation des produits nocifs au système
nerveux ?
Je découvre
L’homme veut améliorer sa santé de l’appareil moteur et de la sensibilité, sa santé de reproduction
et de l’alimentation pour assurer sa pérennité sur terre.
Quels sont les différents organes qui interviennent dans la réalisation d’un mouvement ?
Quels sont les différents accidents de ces organes ?
Quel est la structure et le rôle de la peau ? En quoi le décapage est-il dangereux pour la peau ?
Quelle est l’organisation du système nerveux chez l’homme ? quels sont les signes de la fatigue
nerveuse ? En quoi la toxicomanie est-elle néfaste pour le système nerveux ?
ACCIDENTS CORPORELS
Lors d’un match de football organisé dans un lycée de la place, trois joueurs se heurtent à des problèmes
graves :
- BOUBA ne s’est pas échauffé avant le match ; il se plaint d’une douleur aigüe et intense au niveau
du muscle antérieur de la cuisse ;
- MANFOUO reçoit un coup de pied à la jambe droite ; le tibia se casse et un morceau apparait à
l’extérieur
- AYOLO reçoit aussi un coup de pied mais au genou gauche ; les os se déboitent rendant cette
articulation très douloureuse.
Les trois joueurs ne pouvant plus marcher, ils ont été transportés d’urgence à l’hôpital le plus
proche.
CATEGORIE D’ACTION :
SEQUENCE D’E/A N° 1:
Activité 1
Document 1
L’ossification est la formation du tissu osseux. Elle commence avant la naissance, au cours de la
vie fœtale, et se poursuit après la naissance.
L’essentiel à retenir
Un os long est formé de trois parties : une partie allongée appelée diaphyse et deux extrémités
renflées ou épiphyses.
La coupe longitudinale d’un os long humain montre les parties suivantes :
une partie allongée appelée diaphyse : elle est formée d’une cavité contenant la moelle jaune et
dont la paroi est constituée par l’os compact recouvert par le périoste.
deux extrémités renflées : les épiphyses recouvertes par le cartilage articulaire. Elles renferment
l’os spongieux. Ce dernier est constitué de lamelles entrecroisées formant des cavités remplies de
moelle rouge. C’est le lieu de naissance des cellules sanguines.
L’observation minutieuse de l’os montre au niveau des épiphyses des trous nourriciers par où pénètrent
les vaisseaux sanguins et les nerfs.
L’observation microscopique montre que l’os compact et le cartilage sont formés de cellules. Malgré leur
aspect, les os et les cartilages sont donc des organes vivants.
ROLES DES OS
OPOI N°2 : relever les différentes fonctions des os
Activité 4
En plus de donner à notre corps sa forme extérieure, les os remplissent plusieurs fonctions importantes :
soutien : les os constituent une structure rigide qui sert de support à notre corps et d’ancrage à tous
les organes mous. Par exemple les os des membres inférieurs agissent comme des piliers qui
portent notre tronc lorsque nous nous tenons debout.
Protection : l’encéphale est étroitement recouvert par les os du crâne ; les vertèbres entourent la
moelle épinière et la cage thoracique protège les organes vitaux du thorax ;
Mouvement : les muscles squelettiques qui sont reliés aux os par des tendons, agissent sur des os
comme des leviers pour déplacer le corps et ses parties. C’est ainsi que nous pouvons marcher,
saisir un objet ou respirer.
Stockage des minéraux : les os constituent un réservoir des minéraux dont les plus importants
sont le calcium et le phosphore. Au besoin, ces minéraux seront libérés dans la circulation sanguine
sous forme d’ions et distribués dans toutes les parties de l’organisme.
Piste d’exploitation
Exploiter les documents ci-dessus pour répondre aux questions suivantes :
1- Quel est le rôle du crâne ? des vertèbres ?
2- Relever les autres rôles des os
L’essentiel à retenir
I- LES MUSCLES
1- STRUCTURE DES MUSCLES
OPOI N°1 : Déterminer les éléments constitutifs d’un muscle
Figure 2
Figure 3 : une fibre musculaire
observée au microscope
Piste d’exploitation
On distingue deux types de muscles : les muscles striés et les muscles lisses. Les muscles striés sont
formés de deux types : les muscles squelettiques, rattachés aux os par les tendons et le muscle cardiaque.
Un muscle squelettique est formé de trois parties : une partie renflée ou ventre et deux extrémités blancs ou
tendons. Une coupe transversale du muscle au niveau du ventre montre, de l’extérieur ver l’intérieur, les
parties suivantes :
L’observation microscopique montre que chaque faisceau est formé de plusieurs fibres musculaires. Une
fibre musculaire est un syncytium c'est-à-dire une cellule géante à plusieurs noyaux. Son cytoplasme
comprend deux parties :
une partie homogène appelée sarcoplasme, renfermant de nombreux organites (mitochondrie,
réticulum sarcoplasmique, ...) ;
une autre, striée dans les deux sens, formée de faisceaux de myofibrilles. Ces dernières sont
formées d’unités contractiles ou sarcomères, formées de deux types de myofilaments : les
myofilaments fins d’actine et les myofilaments épais de myosine qui interviennent dans la
contraction musculaire.
2- ROLES DES MUSCLES
OPOI N°2 : déterminer les différentes fonctions des muscles.
Activité 3
Presque tous les mouvements du corps humain sont dus aux contractions musculaires. Les muscles
squelettiques assurent la locomotion et la manipulation, et ils nous permettent de réagir rapidement aux
événements qui surviennent dans notre environnement. Par exemple grâce à leur rapidité et leur puissance,
ils permettent de retirer brusquement notre bras lorsqu’on touche par inadvertance un objet très chaud.
La circulation du sang est due aux battements réguliers du muscle cardiaque et à la contraction des muscles
lisses de la paroi des vaisseaux sanguins, ce qui maintient une pression sanguine normale. C’est également
la contraction des muscles lisses qui assure la progression des substances dans les organes ou le long des
conduits des systèmes digestif, urinaire, génital (urines, aliments, sperme, fœtus).
Les muscles squelettiques se contractent en permanence pour contrer les effets de la gravité, ce qui permet
le maintien de la posture. Lors de leur fonctionnement, les muscles dégagent de la chaleur, laquelle permet
le maintenir stable la température corporelle.
Les muscles squelettiques assurent la stabilité des articulations qui sont peu renforcées ou dont les surfaces
articulaires ne sont pas complémentaires comme l’articulation de l’épaule et du genou.
Dans l’organisme, les os sont reliés les uns aux autres au niveau des zones particulières : les articulations.
Les documents ci-dessous présentent les différents types d’articulations observées dans notre corps,
classées selon les mouvements permis par l’articulation.
Document 1 : Articulation mobile de la hanche Document 2 : Articulation semi-mobile entre les
vertèbres
JE M’EXERCE
Exercice 1 :
1- Définir les mots et expressions suivants : articulation, périoste, cartilage articulaire, fibres
musculaires, moelle rouge osseuse.
2- Quels sont les organes de l’appareil moteur ?
3- Citer les différents types de muscles ?
4- Décrire la structure d’un muscle squelettique.
5- Donner deux rôles des muscles.
Exercice 2
Exercice 3
Exercice 4
Chaque série de propositions comporte une seule réponse juste. Relever le numéro de la question
suivi de la lettre correspondant à la réponse exacte.
Radiographies d’une fracture du radius (en bas) ; d’une fracture et d’une luxation (en haut).
Document 5 :
radiographie d’une
fracture multiple du
tibia et du péroné. Ces
os se sont cassés à
plusieurs endroits.
Document 6 : Fracture
ouverte. Un bout de l’os
déchire les muscles et la peau
et apparait à l’extérieur.
Piste d’exploitation :
1- Définir fracture
2- Relever les différents types de fractures à partir des documents de l’activité 1.
3- Quelle est la conduite à tenir en cas de fracture fermée ? De fracture ouverte ?
4- Relever les différents types de déformations à partir de l’activité 2 ;
5- Quelles sont les causes possibles de ces déformations ?
6- Que faut-il faire pour éviter ces déformations ?
Les fractures fermées dont les morceaux des os restent à l’intérieur du membre ;
Les fractures multiples où l’os se casse à plusieurs endroits ;
Les fractures ouvertes où un morceau de l’os traverse les muscles et la peau et apparait à
l’extérieur.
Les déformations des os sont : la lordose, la scoliose, la cyphose. Elles sont causées par une mauvaise
station debout ou assise.
Activité 3
En cas d’accident de l’appareil moteur, il faut appliquer les règles de base du secourisme.
Les objectifs du secourisme sont multiples : protéger le blessé d’une source de danger ; alerter les secours
spécialisés ; effectuer les premiers soins permettant de soulager la douleur et l’anxiété, et d’empêcher
l’aggravation de l’état de la victime, dans l’attente d’une prise en charge médicale plus appropriée. Dans les
cas extrêmes, ces premiers soins peuvent sauver la vie de la personne secourue.
Piste d’exploitation
Le secourisme est l’ensemble des gestes et techniques mis en œuvre en cas d’urgence par une personne
formée à l’endroit d’un malade ou d’un accidenté, avant l’arrivée des personnes spécialisées.
En cas de fracture fermée, il faut une traction axiale, une immobilisation comme décrit plus haut, donner
des antalgiques, déplacer le malade dans un centre de santé.
En cas de fracture multiple sur le même os, il faut une immobilisation, des antalgiques, déplacement vers
l’hôpital (ce déplacement doit être fait par des personnes bien entrainées car risque de lésions secondaires
notamment vasculaire et nerveuse, par mobilisation des fragments osseuses).
Si une personne a effectué une chute de plusieurs mètres de hauteur ou a été percuté par une voiture, une
fracture de la colonne vertébrale est à craindre. Dans ce cas, vous ne devez pas déplacer le blessé au risque
de lésions de la moelle épinière qui peuvent provoquer une paralysie définitive. Seules les personnes
formées et disposant d’un matériel adéquat peuvent déplacer le malade.
En cas de fracture des os du crâne, le blessé doit être transporté d’urgence, par ambulance, dans un centre
de santé.
OPO : Appliquer les premiers soins du secourisme en cas d’accident des muscles et des articulations.
OPOI : identifier les accidents des muscles et la conduite à tenir en cas de chaque accident musculaire
Activité 1
Il existe d’autres accidents des muscles : les tendinites (inflammation des tendons) ; les courbatures qui
sont de simples douleurs musculaires sans conséquences graves ; la fatigue musculaire qui est due à une
accumulation de déchets, l’acide lactique dans le muscle, ceci lors d’un exercice physique excessive.
Piste d’exploitation
OPOI : identifier les accidents des articulations et la conduite à tenir face à chaque accident des
articulations
Activité 4
Les articulations sont des zones de contact entre deux ou plusieurs os. La réalisation d’un mouvement
nécessite un bon fonctionnement des articulations. Un accident des articulations rend ces mouvements
impossibles. Les documents ci-dessous présentent quelques accidents des articulations.
Document 1 : Déboitement
Piste d’exploitation
1- Définir articulation
2- Relever les accidents des articulations
3- Décrire chaque type d’accident des articulations
4- Quelle est la conduite à tenir en cas de déboitement ? en cas d’entorse ?
L’essentiel à retenir
JE M’EXERCE
Exercice 1
1- Définir les mots et expression suivants : fracture, entorse, luxation, claquage, cyphose, secourisme,
fracture ouverte, scoliose.
2- Citer les accidents des muscles.
3- Quelle différence y a-t-il entre scoliose, lordose et cyphose ?
4- Citer les différents types de fractures.
5- Enumérer les accidents des articulations.
6- Que faut-il faire en cas de crampes ? de déboitement ?
7- Quelle est la conduite à tenir en cas de fracture ouverte ?
Exercice 2
Exercice 3
Chaque série de propositions comporte une seule réponse exacte. Choisir la lettre correspondant à la
réponse juste.
1- Concernant le secourisme :
a) c’est l’ensemble des gestes et techniques utilisés pour soigner une malade à l’hôpital ;
b) c’est un geste posé par une personne formée à l’endroit d’un malade ou d’un accidenté, avant
l’arrivée des personnes spécialisées ;
c) il consiste à soigner un blessé après un accident ;
d) est un test utilisé pour savoir si un blessé a une fracture ouverte ou pas.
2- L’élongation est un accident :
a) Des os ;
b) Des muscles ;
c) Des articulations ;
d) Des os et des muscles.
3- La déchirure des ligaments d’une articulation est appelée :
a) Déboitement ;
b) Entorse ;
c) Foulure ;
d) Synovite.
4- Lorsqu’on est victime d’une entorse, on peut recevoir comme geste de premier secours :
a) Une application immédiate du froid et une immobilisation du membre affecté ;
b) Le massage à l’eau froide ;
c) Une transfusion sanguine ;
d) Toutes les réponses sont justes.
5- Les gestes du secourisme :
a) Se réalisent en cas d’urgence ;
b) Provoquent généralement la mort des blessés ;
c) Se posent plus tard à l’hôpital ;
d) Peuvent être posés par n’importe quelle personne sur les lieux de l’accident.
6- Une déviation latérale de la colonne vertébrale est :
a) La cyphose ;
b) La lordose ;
c) La scoliose ;
d) Le rachitisme.
7- Un individu est victime d’une fracture complète et fermée du tibia. Pour connaitre l’emplacement
de la fracture, le médecin procède par :
a) Massage ;
b) Radiographie du membre ;
c) Un examen de sang ;
d) Un examen d’urine.
8- Après un choc violent au niveau de l’épaule, on observe une perte totale de la congruence des
surfaces articulaires des l’humérus et de la clavicule. Il s’agit de :
a) La foulure ;
b) La luxation ;
c) L’entorse ;
d) La tendinite.
9- Les accidents des muscles sont :
a) Les fractures, les déformations et la déchirure musculaire ;
b) Le claquage, les crampes et l’élongation ;
c) Les crampes, l’entorse et la foulure ;
d) La tendinite, la luxation et la lordose.
10- Lequel n’est pas une technique du secourisme :
a) L’application du froid en cas d’entorse ;
b) Le massage cardiaque en cas d’arrêt cardiaque ;
c) Porter le blessé au dos, la jambe qui a subit une fracture étant pendante ;
d) L’administration des antalgiques pour soulager la douleur.
1- IMPORTANDE DE L’ALIMENTATION
OPOI : Choisir et consommer les aliments appropriés au fonctionnement des muscles, des articulations et
des os
Activité 1
Pour son bon fonctionnement, il faut que notre alimentation fournisse tous les nutriments nécessaires à
l’appareil moteur. Pour se faire, cette alimentation doit être saine, équilibrée et variée.
A : Le lait, riche en calcium, B : Le poisson, riche en C : La viande de bœuf, riche en
Vitamine A, B, C, D, E. calcium, en vitamines A, B, D calcium, fer et vitamine B
Activité 2
Le tableau ci-dessous récapitule les différentes fonctions des aliments sur l’appareil moteur.
Aliments Rôles dans l’appareil moteur Sources
Le phosphore Il se combine avec le calcium dans les os et les Lait, fromage, produits laitiers,
dents contribuant ainsi à leur solidification. viandes, volaille, poisson.
Le magnésium Permet la relaxation des fibres musculaires, Il est présent dans les grains
augmente le rendement musculaire en permettant entiers et les légumes à feuille
élévation de la production d’énergie, une verte.
augmentation des réserves énergétiques et de la
constitution d’actine, intervient dans la croissance
et la minéralisation osseuse, assure une intégrité des
articulations
La vitamine D est indispensable à la formation des os, à la fixation Jaune d'œuf, le foie, le thon, le
du calcium et à l'absorption du phosphore. Elle beurre, la margarine et le lait.
protège aussi les dents et les os du manque de Cependant, la source principale
calcium en assurant une utilisation efficace de cette de vitamine D pour l’homme est
substance. Elle Il est indispensable à la croissance. l’exposition au soleil car
Un déficit en vitamine D provoque le rachitisme l’organisme la fabrique au niveau
chez l’enfant et l’ostéoporose chez l’adulte. de la peau, à partir du cholestérol
sous l’influence des rayons
ultraviolets
La vitamine A est indispensables à une croissance normale Foie, jaune d’œuf, lait, carottes,
beure, épinard, tomates.
La vitamine C joue un rôle primordial dans la formation des os et Citron, orange, pamplemousse.
des dents. Améliore l’absorption du calcium.
Les acides sont indispensables au bon fonctionnement des On trouve les protides dans la
aminés muscles. En effet, une alimentation riche en viande, la volaille, le poisson, les
protides apporte les acides aminés dont les muscles œufs, le haricot, le soja, ...
ont besoin pour leurs synthèses protéiques.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
La réalisation des mouvements, qui est permanente, nécessite l’intervention des muscles, des os et des
articulations. Ces organes utilisent en permanence les nutriments issus de la digestion qui sont de plusieurs
types :
Les acides aminés sont utilisés par les os, les muscles pour la synthèse de leurs protéines.
Activité 2
Le surpoids ou l’obésité peuvent provoquer l’usure des cartilages articulaires. Cette usure peut évoluer vers
l’arthrose, affection douloureuse des articulations. L’éviction ou la lutte contre l’obésité et le surpoids
permettent donc un bon fonctionnement des articulations.
Activité 2
Lors d’une activité physique modérée et variée, le cartilage peut s’adapter à l’augmentation mécanique de
la charge et être à l'origine d'un renforcement du cartilage qui prévient l’apparition d'arthrose.
Le sport permet un développement des muscles qui s’hypertrophient, deviennent plus gros et plus fort. Un
muscle qui ne travaille pas s’atrophie et devient faible. Un bon fonctionnement des muscles permet un
développement harmonieux de notre corps.
Le massage est efficace pour la décontraction des muscles. Il permettrait par exemple de diminuer tensions
et contractures après un effort soutenu. En redonnant de la souplesse aux muscles et aux tendons,
l’amplitude articulaire augmenterait, la fonction s’améliorerait et les douleurs diminueraient.
Le sport permet aussi d’éviter le surpoids et l’obésité, ce qui permet un bon fonctionnement des
articulations. Les 30 minutes quotidiennes de marche rapide préconisées chez l’adulte peuvent être
adaptées aux enfants, en leur demandant de promener le chien, de prendre systématiquement l’escalier
plutôt que l’ascenseur, et d’utiliser la marche, la bicyclette, les rollers ou la trottinette plutôt que les moyens
de transports motorisés pour se déplacer ; tout ceci permet d’éviter l’obésité ou le surpoids.
La pratique d’activités physiques permet aux enfants et aux adolescents de développer leurs capacités
motrices (qualités de force, de vitesse, d’agilité, d’endurance, de résistance). Elle contribue, ainsi, a leur
bon développement physique, moteur et psychique.
Chez l’enfant, la pratique régulière d’activités physiques – surtout celles où l’on doit supporter son propre
poids – favorise le développement optimal des tissus osseux et musculaires. Elle augmente la fixation du
calcium sur l’os et permet de constituer un capital osseux élevé.
Les activités physiques qui induisent des contraintes mécaniques développent la force de résistance (la
musculation) sont dites en charge quand elles soutiennent le poids corporel (marche, course, saut,
danse, patin a roulettes ...). Ces activités sont particulièrement recommandées à partir de l’adolescence.
Le jardinage, qui exige beaucoup d’efforts physiques (creuser, pousser, tirer...) est aussi un très bon
exercice pour préserver la qualité des os. Il permet, en outre, de s’exposer au soleil, ce qui favorise la
production de la vitamine D, nécessaire à l’absorption du calcium.
Attention ! Cependant, jusqu’à la fin de la croissance, il convient de ne pas trop faire de musculation ,
afin de ne pas trop solliciter les cartilages osseux, encore fragiles, sur lesquels sont insérés les tendons des
muscles.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
Le massage est aussi important pour l’appareil moteur : il est efficace pour la relaxation des muscles, la
diminution des douleurs dues aux courbatures et permet une bonne récupération après un effort.
JE M’EXERCE
Exercice 1
Chaque série de propositions comporte une seule réponse exacte. Choisir la lettre correspondant à la
réponse juste.
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Exercice 1
Document 1
1- a) Qu’est– ce – qu’une articulation ?
b) De quel type d’articulation s’agit-il ?
c) Annoter en vous servant des chiffres.
d) Donner le rôle des éléments c, d et g.
e) Est-elle l’articulation d’un enfant ou d’un adulte ? Justifiez votre réponse.
2- Pendant une épreuve physique, on a assiste à la déchirure de l’élément d.
a) Nommer cet accident.
b) Quel est la conduite à tenir face à cet accident.
e) Citer un autre accident qui peut affecter cette partie du corps.
Exercice 2
FOKA est venu en vacance de Yaoundé à Boudjoumboura. Au cours du voyage, il a été victime d’un
accident. Après immobilisation de son membre inférieur gauche touché, il a été transporté à l’hôpital.
Après un examen radiologique, on a observé une fracture complète du tibia. Après l’ajustement des os, le
médecin a immobilisé son membre dans le plâtre. Au bout d’un mois, le plâtre est enlevé et FOKA peut
amorcer sa convalescence pour une guérison finale.
1- Relever l’organe de l’appareil moteur touché par cet accident.
2- Le médecin a conseillé à FOKA de manger équilibré sans toutefois lui prescrire un médicament
spécifique pendant et après la pose du plâtre. Expliquer les bienfaits que l’accidenté va tirer des
conseils donnés par le médecin à votre petite sœur.
3- Comment se fait la soudure de l’os ?
4- Citer quatre substances nécessaires à la croissance de l’os
5- Qu’est-ce qui est responsable de la croissance en longueur de l’os ?
6- La fracture chez un enfant guérit plus vite que celle d’un adulte. Proposer une explication simple
du processus.
Exercice 3
Les documents 2 et 3 suivant présentent les coupes de deux organes de l’appareil moteur.
Document 3
Document 2
Exercice 4
Lors d’une épreuve sportive de handball, une joueuse se fait une déchirure des ligaments de la cheville
droite. Cet accident est très douloureux et cette fille devient incapable de marcher.
Nina est une fille de la ville de Yossa avec son « teint noir » naturel. Elle entretient régulièrement sa
peau par des produits de beauté qui la rendent très belle. Mais Nina, pense qu’elle n’est pas belle avec cette
peau noire. Depuis un mois, elle utilise des produits de beauté qui ont rendu sa peau très blanche. Au début,
elle était satisfaite de son « nouveau look » mais très vite, elle a déchanté : d’énormes boutons apparaissent
sur son visage ; la cicatrisation de ses blessures devient difficile.
La peau, organe protecteur recouvrant la surface externe du corps, constituant une barrière protectrice efficace vis-à-
vis de nombreux agents physiques, chimiques, bactériens ou viraux. C’est l’organe le plus lourd de l’organisme (4
kilogrammes) qui recouvre entièrement le corps et dont la superficie chez un adulte est comprise entre 1,5 et 2 m2.
1- STRUCTURE DE LA PEAU
La peau a une épaisseur qui varie entre 1,5 et 4 mm et plus. L’observation du document ci-dessus montre que la peau est
formée de trois parties : l’épiderme, le derme et l’hypoderme.
L’épiderme, qui est la couche externe, comporte plusieurs assises de cellules, dont la plus externe est composée de
cellules mortes, dépourvues de noyau qui se détachent constamment de la surface. Ces cellules sont remplacées au fur et
à mesure par de nouvelles cellules à partir de la couche cellulaire basale ou couche vivante. L’épiderme produit les
ongles. Certaines cellules de l’épiderme, les mélanocytes, produisent un pigment appelé mélanine qui nous protège des
rayons ultraviolets du soleil.
Le derme, couche interne de la peau, est composé d'un réseau de collagène, de fibres élastiques, de vaisseaux sanguins,
de nerfs. C’est dans le derme que se trouve la base des follicules pileux (qui produit le poil), des glandes sudoripares
(qui produisent la sueur et s’ouvrant à l’extérieur par les pores), les glandes sébacées, qui ressemblent à des sacs,
sécrètent le sébum qui lubrifie et assouplit la peau et les poils.
L’hypoderme, couche profonde de la peau en contact avec les muscles. Elle est essentiellement constituée de cellules
adipeuses qui stockent la graisse.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
Une coupe transversale de la peau montre qu’elle est essentiellement formée de deux parties :
une partie superficielle, l’épiderme : c’est un tissu épithélial formé de deux couches de cellules
dont la plus externe constituée de cellules mortes, appelée couche cornée, s’exfolie (ou se desquame)
régulièrement. La couche la plus interne, appelée couche basale, est la couche vivante où les cellules se
divisent abondamment, renouvelant ainsi les cellules mortes.
L’épiderme produit les ongles.
Une partie intermédiaire, le derme qui est un tissu conjonctif riche en capillaires sanguins et en
terminaisons nerveuses reliées aux corpuscules sensibles. Le derme produit les glandes sudoripares, les
glandes sébacées et les poils.
Une partie plus profonde, l’hypoderme, est un tissu adipeux riche en graisses et qui recouvre tous
les muscles.
2- FONCTIONS DE LA PEAU
Document 1 : Lors de la transpiration, la peau élimine la Document 2 : Les cellules de la couche cornée de l’épiderme
sueur qui est un déchet de l’organisme : c’est le rôle sont toutes jointives, assurant une continuité parfaite de la
excréteur de la peau peau qui nous protège de microbes divers. De plus la peau
contient des macrophages, cellules qui capturent et digèrent
les microbes dans la peau.
La peau joue plusieurs rôles :
Rôle protecteur : La peau protège tous les organes qu’elle recouvre contre les agressions
microbiennes, contre les chocs et les frottements ;
Rôle excréteur : La peau élimine les déchets sous forme de sueur par les glandes sudoripares ;
Rôle respiratoire : Ce rôle est peu important chez l’homme mais marqué chez les animaux à
respiration cutanée comme les amphibiens ou batraciens (crapauds, grenouille, …) ;
rôle d’absorption : La peau est capable d’absorber les médicaments (huiles, pommades, …) ;
Rôle sécréteur : La peau fabrique la vitamine D à partir du cholestérol contenu dans le tissu
adipeux lorsqu’elle est exposée aux rayons ultraviolets du soleil ;
Rôle de régulateur thermique : la peau lutte contre le chaud en sécrétant la sueur et contre le
froid en produisant la graisse et les poils. La température du corps humain peut être ainsi maintenue
constante (37 °C) malgré les variations de la température externe : on dit pour cela que l’homme est un
homéotherme ou endotherme ou animal à sang chaud (≠ poïkilotherme ou hétérotherme ou ectotherme qui
est un animal à température interne variable) ;
Rôle sensoriel : La peau est à l’origine de plusieurs types de sensations grâce à ses multiples
terminaisons nerveuses : sensibilité au contact et à la pression, sensibilité thermique, sensibilité
douloureuse.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
La peau joue plusieurs rôles : rôles protecteur, excréteur ou épurateur, sensoriel, sécréteur, respiratoire,
d’absorption et de rôle de régulateur thermique.
OPO :
Proposer des règles d’hygiène de la peau ;
Enumérer les maladies liées au décapage de la peau.
Activité 1
L’étude des maladies de la peau et de ses annexes constitue la dermatologie. Les dermatites sont des
inflammations plus ou moins diffuses de la peau et qui peuvent atteindre aussi bien le derme que
l’épiderme. Elles résultent souvent de l'exposition à des substances toxiques ou à une irritation (poisons
végétaux ou animaux, produits chimiques ou encore rayons ultraviolets). Les documents ci-dessous
présentent quelques maladies de la peau liées au décapage.
1- L’acné
C’est une inflammation des follicules pilo-sébacés qui
sont de petits sacs appendus à la base des poils.
Elle se traduit par la présence de points noirs, de
papules, de pustules, de kystes remplis de sébum et/ou
de pus, voire de lésions profondes infectées. L’acné
débute souvent à la puberté, période pendant laquelle
les hormones sexuelles masculines stimulent fortement
les glandes sébacées. Celles-ci sécrètent en excès le
sébum qui ne peut plus s’éliminer normalement et
entraine la formation d’une petite boule appelée
comédon. Ces derniers sont dégradés par les bactéries
(Propionibacterium acnes), ce qui entraine
l’apparition des nodules surtout au niveau du visage.
L’acné s’améliore plus vite si l’on associe au
traitement une bonne hygiène de vie.
Il est également recommandé de laver la peau chaque
Document 1 : L’acné jour avec un savon doux et de bien la rincer.
L’expulsion manuelle des points noirs et la
manipulation des boutons sans désinfection sont
absolument déconseillées.
Les cosmétiques contenant des huiles favorisant la
formation de comédons sont contre-indiqués, de même
que certains produits agressifs pour la peau ou
l’exposition au soleil.
Une brûlure est une détérioration des tissus de la peau occasionnée par une
chaleur intense, le courant électrique, les rayonnements ionisants ou certains
produits chimiques.
4- L’eczéma
Définition et manifestations
L’eczéma est une inflammation non contagieuse de la
peau qui s’accompagne de rougeurs, de fines vésicules et
de démangeaisons. Il peut débuter très tôt dans la vie et
s’observe même chez les nourrissons: on l’appelle alors
dermatite atopique.
Parmi toutes les maladies de la peau, l’eczéma est la plus
fréquente. Elle atteint le visage de façon symétrique,
avec une prédominance sur les joues et le menton, mais
aussi les plis de flexion.
Les lésions peuvent prendre 3 formes qui vont co-exister
du fait de l’évolution de la maladie alternant poussées et
rémissions.
Document 4 : eczéma au niveau du pli du coude
Les poussées commencent le plus souvent par une simple rougeur de la peau qui démange. La
démangeaison est parfois difficile à reconnaître chez le tout petit mais elle est souvent à l’origine de
troubles du sommeil. L’apparition de petites surélévations nombreuses et palpables, responsables d’une
rugosité de la peau, complète le tableau.
Une phase suintante peut faire suite à cette rougeur. Les surélévations se transforment en vésicules, toutes
petites bulles de liquide qui se rompent et libèrent un liquide translucide à la surface de la peau : c’est le
suintement.
Une phase croûteuse survient ensuite au cours de laquelle des croûtes se forment sur les vésicules rompues.
Causes : L’eczéma peut être dû aux allergènes mais aussi par le contact avec des irritants
comme le savon, les détergents, les tissus rêches, certains aliments, la chaleur, la sueur, la sécheresse de
l’air ambiant…
Prévention et traitement : Actuellement, il n’existe aucun traitement définitif. Par conséquent, les
traitements visent essentiellement à réduire l’inflammation, à atténuer l’inconfort engendré et à prévenir les
récurrences par une prise en charge au long cours. Découvrir les irritants ou les allergènes qui provoquent
les poussées, pour ensuite les éviter, permet, bien entendu, de diminuer les symptômes.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
Les maladies liées au décapage de la peau sont nombreuses : l’acné, le cancer de la peau, l’eczéma, les
brulures, les mycoses.
2- HYGIENE DE LA PEAU
Activité 1
Les phanères (cheveux, ongles) et la peau ont une fonction de protection contre les agressions extérieures. Ils sont
nourris par le sang qui, grâce à l'alimentation, va apporter tous les nutriments nécessaires à leur développement et à
leur entretien. Pour cela il est indispensable d'adopter une alimentation saine et équilibrée. Les documents ci-
dessous présentent quelques éléments nécessaires au bon fonctionnement de la peau.
A : l’œuf, riche en vitamine B : l’avocat contient la vitamine C : Aliment riche en vitamines B,
A, B3, B12, D. B6 calcium et protides.
E : le citron contient la
vitamine C F : les carottes, riches en
D : le poulet, riche en
vitamines A
protéines
Document 2 : Le tableau ci-dessous récapitule les différents rôles et les sources des vitamines indispensables
pour la peau.
La vitamine B6 Elle participe directement à la synthèse de la kératine. Elle permet de lutter contre la desquamation
(pyridoxine) du cuir chevelu (pellicules), la chute des cheveux et l’hyperséborrhée. La vitamine B6 est, aussi
recommandée aux personnes ayant la peau grasse, car elle régule l'excès de sébum. Ses meilleures
sources : dinde et poulet, poisson (morue, saumon), foie, graines de sésame et de tournesol
La vitamine B8 Elle participe à réguler l'activité des glandes sébacées en diminuant la sécrétion de sébum (action
(biotine) antiséborrhéique). La biotine, en association avec la vitamine B5, aide ainsi à freiner la chute des
cheveux et à renforcer la résistance des ongles qui perdent leur aspect cassant. Ses meilleures
sources : foie et abats, poisson, soja et autres légumineuses, chou-fleur, jaune d’œuf, noix
La vitamine B9 Elle participe au renouvellement rapide des cellules cutanées et des muqueuses. Ses meilleures
(folate ou acide sources : légumes (épinard, asperge, laitue romaine, betterave, chou de Bruxelles …), graines de lin et de
tournesol, légumineuses et graines de soja.
folique)
La vitamine E Elle protège la peau et le cuir chevelu du dessèchement, en rendant positive l’action des acides gras
essentiels. Ses meilleures sources : amandes, graines de tournesol, noisettes, arachides, produits
céréaliers à graines entières, avocat.
Le silicium Il sert de liant entre les acides aminés formant les protéines, c’est-à-dire qu’il participe à la
cohésion des molécules de collagène, de kératine, d’élastine .... Il est donc très important
pour la peau, les cheveux et les ongles.
Le sélénium Le sélénium, protège la peau des effets nocifs du soleil, ralentit le vieillissement cutané. Il
renforce l’action des vitamines A, C, E et du zinc. La plupart des adultes en sont carencés et
particulièrement les fumeurs. Ses meilleures sources : viande, fruits de mer, légumes.
L’eau L’apport hydrique est aussi une des armes essentielles pour avoir une belle peau. Il est donc
important de consommer de l’eau tout au long de la journée.
Piste d’exploitation
1- Relever les vitamines indispensables au fonctionnement de la peau. Indiquer leurs rôles.
2- Dans quels aliments trouve-t-on chaque vitamine ?
3- Quel est le rôle des protéines pour la peau ?
4- Dans quels aliments trouve-t-on les protéines ?
L’essentiel à retenir
Pour son bon fonctionnement, la peau a besoin des vitamines (A, C, du groupe B et E), les acides
gras polyinsaturés et des protides, l’eau et certains sels minéraux (zinc, cuivre, silicium et
sélénium). Il faut donc avoir une alimentation saine, variée et équilibrée.
Activité 2
Certaines personnes peuvent faires plusieurs jours sans se laver. D’autres portent les mêmes habits ou la
même paire de chaussure des jours durant. Le document 1 ci-dessus illustre parfaitement ces constatations.
Ces mauvaises conditions d’hygiène sont à l’origine de plusieurs maladies de la peau telles que les mycoses
(teigne, dartre, mycoses qui attaquent l’espace entre les orteils), la gale (document 2 et 3), etc.
Pourtant cette situation peut être évitée. Les documents 3, 4, 5 et 6 présentent quelques règles d’hygiène à
respecter pour une bonne santé de la peau.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
La peau nous protège des microbes qui sont répandus dans notre environnement. Un mauvais
fonctionnement de la barrière cutanée provoque l’installation des maladies diverses dans l’organisme. La
peau doit donc être bien entretenue par les mesures d’hygiène ci-dessous :
JE M’EXERCE
Exercice 1
Définir les mots et expressions suivants : derme, couche cornée, glandes sudoripares, glandes sébacées,
sébum, mélanocytes, acné, brulure.
Exercice 2
Chaque série de propositions comporte une seule réponse exacte. Choisir la lettre correspondant à la
réponse juste.
Exercice 4
Compléter les phrases suivantes par les mots ou expressions qui conviennent :
Esso est élève en classe de troisième dans un lycée de la place. Il lit ses leçons tous les soirs mais à
l’approche des examens de fin d’année, il apprend ses leçons pendant la majeure partie de la nuit, réduisant
son sommeil à trois heures par jour. Esso se plaint des céphalées, d’une fatigue générale et d’une
somnolence diurne pendant les heures de cours.
Mani, un jeune garçon de la classe de quatrième dans le même établissement, fume depuis six mois.
Depuis quelques temps, il se plaint des pertes de mémoire, d’un manque d’appétit, d’une diminution du
goût et de l’odorat.
L’encéphale est protégé non seulement par les os du crâne, mais aussi par un système de trois membranes
appelées méninges. Ces dernières contiennent le liquide céphalo-rachidien qui allège la masse de
l’encéphale et lui assure une suspension hydraulique le protégeant des chocs.
Une coupe longitudinale de l’encéphale montre qu’il est formé de deux types de substances : une
substance grise externe ou écorce cérébrale et une substance blanche interne. Une étude minutieuse de
cette coupe montre que l’encéphale est constitué de plusieurs centres nerveux : le cerveau, les tubercules
quadrijumaux, le complexe hypothalamo-hypophysaire, le cervelet et le bulbe rachidien. L’encéphale
Pour en savoir plus
Le cerveau est l’organe du système nerveux qui commande les mouvements volontaires. Ainsi, tous les
muscles du corps sont reliés aux différentes régions du cortex moteur.
Les lésions du cortex moteur d’un hémisphère cérébral suite par exemple à un accident vasculaire cérébral
entraîne une paralysie des muscles situés du coté opposé du corps : c’est l’hémiplégie.
Par contre, les lésions plus étendues du cortex cérébral, touchant les deux hémisphères peuvent avoir des
conséquences plus graves, telle que la paralysie de tous les quatre membres : c’est la tétraplégie.
Chez une victime d’hémiplégie ou de tétraplégie, on pratique généralement la kinésithérapie qui améliore
parfois la motricité et permet à certaines victimes de recouvrer une locomotion quasi normale.
La moelle épinière est protégée par la colonne vertébrale mais aussi par les méninges. C’est un centre
nerveux unique qui contrôle les mouvements involontaires.
Contrairement à ce qu’on observe dans l’encéphale, une coupe de la moelle épinière montre une
substance grise interne et une substance blanche externe. L’encéphale et la moelle épinière constituent
l’axe cérébro-spinal.
Activité 2 : organisan microscopique
On observe souvent la paralysie des membres inférieurs chez certaines victimes d’accidents de la
circulation routière. Elle peut être due à une section ou des lésions importantes au niveau de la moelle
lombo-sacrée car les nerfs qui commandent les muscles des membres inférieurs partent de cette zone de la
moelle.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
Le système nerveux central est constitué de deux parties : l’encéphale et la moelle épinière.
L’encéphale est logé dans la boite crânienne et est formé des centres suivants : le cerveau, les
tubercules quadrijumeaux, le complexe hypothalamo-hypophysaire, le cervelet et le bulbe rachidien. Le
cerveau contrôle les mouvements volontaires.
La moelle épinière est logée dans les vertèbres. C’est un centre nerveux unique qui contrôle les
mouvements involontaires.
L’encéphale et la moelle épinière forment l’axe cérébro-spinal.
Une coupe transversale de la moelle épinière montre une substance grise interne et une substance
blanche externe. Une coupe longitudinale de l’encéphale montre des positions inverses : la substance grise
y est externe alors que la substance blanche est interne.
Une analyse microscopique montre que la substance grise est formée des corps cellulaires ou
péricaryons et la substance blanche est formée des fibres nerveuses. Un corps cellulaire et une fibre
nerveuse sont en continuité et forment ensemble une cellule spécialisée : c’est la cellule nerveuse ou
neurone.
Activité 3
L’essentiel à retenir
Le système nerveux périphérique est constitué des ganglions et des nerfs. On distingue deux types de
nerfs :
Les nerfs crâniens qui se rattachent à l’encéphale ; on en distingue 12 paires comme les nerfs
optiques, olfactifs, auditifs, lingual, vague, ...
Les nerfs rachidiens qui se rattachent à la moelle épinière et sont au nombre de 31 paires.
Ce sont les nerfs qui assurent la propagation du message nerveux dans l’organisme. Les nerfs qui
véhiculent les informations des organes de sens vers la moelle épinière sont des nerfs sensitifs. Ceux qui
conduisent des informations motrices de la moelle épinière vers les organes effecteurs (muscles, glandes) :
ce sont des nerfs moteurs.
Activité 1
Voici une conversation entre ESOKA et MBALLA, deux élèves de la classe de quatrième au lycée de
NYON :
MBALLA : Mon frère ça ne va pas. Je suis très fatigué ! Je ne sais pas ce qui m’arrive.
ESOKA : tu ne dors pas souvent en classe ! Mais depuis qu’on a annoncé la date des évaluations de la
troisième séquence, tu dors en classe tous les jours. Qu’est-ce qui ne vas pas vraiment ?
MBALLA : j’apprends mes leçons maintenant jusqu’à une heure du matin avant de dormir pour me
réveiller à 5h. Je bois souvent le nescafé pour ne pas dormir très tôt. Mais depuis quelques temps, j’ai des
pertes de mémoires, je n’arrive même plus à lire normalement et j’ai aussi des maux de tête régulièrement.
ESOKA : il faut organiser ton travail si non, tu risque d’être victime du surmenage et des troubles nerveux
graves. Il faut aussi dormir suffisamment et tu n’auras plus ces problèmes. C’est ce que je fais pour ne pas
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
Les causes de la fatigue nerveuse sont : l’inquiétude ; les bruits de la vie moderne (klaxons, moteurs, …) ;
l’excès d’excitants (café, thé, …) ; un travail intellectuel prolongé ; la monotonie d’un travail cérébral trop
intense ; l’insuffisance de sommeil ; une mauvaise alimentation ; les émotions fortes.
Les conséquences sont nombreuses : la sensation de lassitude générale ; les rapports tendues avec
l’entourage car le sujet devient irritable, excité et instable ; les efforts intellectuels pénibles ; la mémoire
défaillante ; l’altération du sommeil. On note aussi une perturbation des organes et des fonctions vitales :
réflexes lents, peu adaptés avec tremblements des membres ; troubles digestifs ; manque d’appétit ;
hypertension artérielle ; troubles cardiaques.
La toxicomanie est un état grave de dépendance physique ou psychique, caractérisée par une recherche
compulsive de drogue. La dépendance physique apparaît lorsque la drogue a produit des modifications
physiologiques dans l’organisme, mises en évidence par le syndrome de sevrage. Pour certaines drogues,
on constate également le développement d’une tolérance (nécessité d’une augmentation des doses pour
produire le même effet). Le syndrome de sevrage est caractérisé par des nausées, des diarrhées et des
douleurs. La dépendance psychique, ou accoutumance, est présente quand la recherche de drogue est
récurrente et forte, même en l’absence des symptômes physiques du syndrome de sevrage.
Activité 1
Les drogues sont des substances chimiques, médicamenteuses ou non, dont la consommation exagérée et
fréquente est capable d'induire une dépendance. Elles sont généralement produites par les plantes dont
certaines sont présentées par les documents ci-dessous. Les drogues sont classées en plusieurs catégories
suivant leurs effets sur le système nerveux :
D’autres encore comme les barbituriques sont des sédatifs c'est-à-dire qui atténuent l’anxiété et induisent
le sommeil. Un sevrage brutal se traduit par des symptômes tels que tremblements, insomnie, anxiété et
parfois, convulsions et délire pouvant entraîner la mort. Le sevrage aux barbituriques doit être progressif.
Piste d’exploitation
1- Qu’est-ce que la toxicomanie ?
2- Associer chaque drogue à la plante qui la produit.
3- Relever les effets de chaque drogue sur le système nerveux.
4- Pourquoi la plupart des toxicomanes ne peuvent plus se passer des drogues ?
5- Comment éviter d’être toxicomane ?
6- Comment peut-on aider un toxicomane à sortir de cette situation ?
L’essentiel à retenir
La toxicomanie est un état grave de dépendance physique ou psychique, caractérisée par une recherche
compulsive de drogue.
Les drogues sont des substances chimiques dont la consommation exagérée et fréquente peut provoquer
une dépendance. Leurs effets sur le système nerveux sont nombreux. Ainsi :
La cocaïne, extraite d’un arbuste Sud-américain : le Coca, provoque une action antifatigue et une
perte de contrôle des actes de la vie courante ;
L’ecstasy entraîne une perte de contrôle progressive, une déshydratation et à long terme des pertes
de mémoire et de poids ;
Les amphétamines provoquent la schizophrénie (perte de contact avec la réalité et une
dissociation de la personnalité) ou la paranoïa (psychose caractérisée par un délire de persécution,
de grandeur ou de jalousie) ;
Les drogues opiacées comprennent l’opium et ses dérivés (héroïne, morphine) extrait des
capsules du pavot. Le syndrome de manque comporte des mouvements involontaires des
membres, une anxiété, des insomnies, des nausées, des sueurs, des crampes, des vomissements, de
la diarrhée et de la fièvre. En cas d’overdose le sujet peut avoir un œdème pulmonaire, une
détresse respiratoire et le coma.
Le cannabis, extrait du chanvre indien, peut induire des troubles de la vigilance, modifie la
perception du temps et la paranoïa.
les barbituriques peuvent provoquer les tremblements, l’insomnie, l’anxiété et parfois,
convulsions et délire pouvant entraîner la mort.
Pour lutter contre les drogues, il faut : interdire la vente, la culture et la commercialisation de ces
substances, aider les toxicomanes à faire une cure de désintoxication, dénoncer et sanctionner les
trafiquants, détruire les cultures.
Activité 2
Le tabac (Nicotiana tabacum), est une plante herbacée cultivée pour ses feuilles riches en nicotine et
utilisées pour fumer. C’est une plante de soleil qui peut atteindre 1 à 3 m de haut et donne de dix à vingt
larges feuilles pouvant atteindre 80 cm de long sur 40 cm de large, disposées en alternance sur une tige
centrale. Sa croissance exige beaucoup d’eau.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
Le tabac est une plante riche en nicotine dont la consommation a des effets relaxants et stimule
l’éveil. La consommation abusive du tabac est le tabagisme.
les tremblements ;
l’irritabilité et la nervosité ;
la perte de la mémoire ;
la diminution fréquente de l’acuité visuelle, du goût et de l’odorat ;
Le sevrage rapide du tabac augmente l’irritabilité, l’appétit et peut entraîner une somnolence et des
maux de tête.
Pour réduire les effets du tabac, il faut :
Activité 3
Les alcools sont des composés chimiques utilisés à la fois comme désinfectants et dans différents types de
boissons. On distingue par exemple le méthanol, l’éthanol, le propanol, le butanol, ... mais le type qui a des
effets sur la santé humaine et plus particulièrement sur le système nerveux est l’éthanol. Il est contenu dans
les boissons alcoolisées dont certaines figurent dans les documents ci-dessous.
La plupart des boissons alcoolisées (bières, vins, whisky) contiennent de l’éthanol à des proportions
variables. L'éthanol est une molécule qui diffuse facilement au travers des membranes cellulaires. C'est un
inhibiteur du système nerveux central qui diminue l'activité des neurones. Lorsque les cellules sont
exposées de façon chronique à l'éthanol, les fonctions métaboliques sont fortement perturbées. L’éthanol
est totalement et rapidement absorbé par le tube digestif. Il passe dans le sang quelques minutes après
l’ingestion.
Une consommation même modérée d'alcool par la femme enceinte peut provoquer de graves lésions
physiques ou mentales chez l'enfant, la lésion la plus grave étant le syndrome d'alcoolisme fœtal.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
Les alcools sont des composés chimiques utilisés à la fois comme désinfectants et dans différents types de
boissons. L’alcool trouvé dans les boissons alcoolisées est l’éthanol. La consommation abusive, exagérée
et chronique des boissons alcoolisées est l’alcoolisme.
L’essentiel à retenir
L’alcool a beaucoup d’effets néfastes sur la société : accidents mortels de la circulation ; naissance
des enfants tarés ; diminution de la productivité, dislocation des familles ; délits ; crimes …
Pou lutter contre les effets de l’alcool dans l’organisme et dans la société, il faut :
Interdire la vente et la consommation des boissons alcoolisées dans l’enceinte des établissements ;
Traduire les élèves consommateurs au conseil de discipline ;
Sensibiliser les élèves sur les conséquences de l’alcool.
JE M’EXERCE
Exercice 1
Définir les mots et expressions suivants : neurone, nerfs, centres nerveux, influx nerveux, synapse.
Exercice 2
Chaque série de propositions comporte une ou plusieurs réponses justes. Relever le numéro de la
question suivi de la lettre correspondant à la réponse exacte.
Exercice 3
Compléter les phrases suivantes :
Le document 2 ci-dessous est une coupe d’un organe qui commande les mouvements volontaires. Il
appartient à un grand système de l’organisme.
Document 2
Exercice 3
Une coupe des centres nerveux montre qu’ils sont formés d’une substance grise et d’une substance blanche.
Une observation microscopique de ces deux substances a permis d’observer la structure du document 3 ci-
dessous.
Document 3
Exercice 4
Document 4
Exercice 5 :
Exercice 6 :
Yola est élève en classe de 4e au lycée de Yen. Il apprend tous les jours jusqu’à 21h avant de dormir
jusqu’à 5h. mais depuis qu’elle a décider de devenir la première de la classe à la 3e séquence, elle a réduit
la durée de son sommeil : elle dort désormais
désormais de 23h à 3h du matin. Son père affirme qu’elle consomme
même les nescafés pour ne pas avoir le sommeil. Quelques jours plus tard, Yola se des maux de tête, d’une
fatigue générale ; elle dort de plus en plus en classe pendant les heures de cours. La situation
situation est devenue
inquiétante.
Compétences à faire développer : Pratiquer des règles d’hygiène alimentaire afin d’éviter les
maladies du péril fécal.
Activités
Parmi les appareils qui interviennent dans les fonctions de nutrition, on distingue l’appareil digestif. Nous
savons qu’un système digestif en bonne santé est essentiel pour le maintien de la vie parce que c’est lui qui,
à partir des aliments bruts, fabrique des matières premières qui serviront à la construction ou l’édification
de l’organisme, mais aussi à la production de l’énergie dont nous avons besoin. Cette fabrication de
matières premières exige des organes particuliers dont le fonctionnement est harmonieux, organes dont
l’ensemble constitue l’appareil digestif.
Le tube digestif, encore appelé canal alimentaire, est long d’environ 9 mètres et parcourt l’ensemble de
l’organisme. Il est formé des organes suivants qui sont en continuité : la bouche, pharynx, l’œsophage,
l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et se termine par l’anus. Il est chargé de digérer les aliments,
c'est-à-dire de les fragmenter ou les transformer en très petites molécules facilement utilisables par
l’organisme.
Les organes annexes comprennent : les dents et la langue qui se trouvent dans la bouche ; les glandes
digestives qui sont les glandes salivaires (qui produisent la salive), le foie (qui produit la bile) et le
pancréas (qui produit le suc pancréatique riche en enzymes). Les produits des ces glandes sont déversés
dans le tube digestif à travers les conduits ou canaux où ils interviennent dans la digestion des aliments.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
L’appareil digestif est constitué de deux parties : le tube digestif et les organes annexes.
Le tube digestif est constitué des organes suivant : la bouche, pharynx, l’œsophage, l’estomac, l’intestin
grêle, le gros intestin et se termine par l’anus.
Les organes digestifs annexes sont : les dents et la langue qui se trouvent dans la bouche ; les glandes
digestives qui sont les glandes salivaires, le foie et le pancréas qui produisent respectivement la salive, la
bile et le suc pancréatique. Ces produits sont déversés dans le tube digestif par des canaux.
Le tube digestif est le siège de la dégradation des aliments en petites molécules, matières premières
utilisables par l’organisme.
SEANCE D’E/A N°14 : ROLE DE L’APPAREIL DIGESTIF
Les aliments que nous consommons sont indispensables au fonctionnement de nos organes et permettent
ainsi le maintien de la vie. Cependant, ces aliments (morceaux de manioc ou de viande, grains de maïs, de
riz) que nous mettons dans la bouche ne sont pas transportés sous cette forme jusqu’à nos organes. Ils
doivent subir au préalable un ensemble de transformations mécaniques et chimiques dans le tube digestif,
transformations appelées digestion.
I- LA DIGESTION MECANIQUE
La digestion mécanique est assurée par les dents, l’estomac et l’intestin grêle. Les documents ci-dessous
montrent le fonctionnement des ces organes.
L’essentiel à retenir
Les organes qui interviennent dans la digestion mécanique sont : les dents et la langue, l’estomac et
l’intestin grêle.
Un aliment introduit dans la bouche est broyé par les dents : c’est la mastication. Grâce à cette mastication
et les mouvements de la langue, les aliments sont transformés en une pâte appelée bol alimentaire qui
s’engage dans le pharynx, puis dans l’œsophage où il progresse vers l’estomac.
Dans l’estomac, les contractions puissantes de la paroi stomacale brassent les aliments et les imprègnent de
suc gastrique. On obtient alors le chyme stomacal qui passe dans l’intestin grêle.
Dans l’intestin, les contractions rythmiques (péristaltisme) de la paroi de l’intestin segmentent le chyme en
petits fragments et font avancer ce chyme dans l’intestin.
Cette digestion mécanique a pour but de fragmenter les aliments en très petits fragments, ce qui augmente
la surface de contact avec les enzymes qui accélèrent alors leur digestion.
OPOI : Expliquer le mode d’action des enzymes sur les aliments consommés
Le tableau ci-dessous récapitule plusieurs expériences sur la digestion in vitro de l’amidon cuit par la
salive. Cette digestion in vitro a lieu hors de l’organisme, dans les tubes à essai. Au cours de cette
digestion, le substrat utilisé (l’amidon cuit) est d’abord mâché avant son utilisation.
Conclusion : la salive contient une substance chimique : l’amylase salivaire qui est une enzyme ou
biocatalyseur, c'est-à-dire une substance qui accélère une réaction chimique dans un organisme vivant.
Cette transformation des grosses molécules d’amidon en molécules plus petites de maltose au moyen de
l’amylase salivaire est une transformation chimique.
Lorsqu’on mâche l’amidon, on obtient de petits fragments, ce qui augmente la surface de contact avec
l’enzyme et la digestion chimique se trouve accélérée.
Le produit de la digestion buccale est le bol alimentaire. Dès qu’il arrive dans l’estomac, la pepsine
contenue dans le suc gastrique, amorce la digestion des protides en polypeptides. A la fin de la digestion
gastrique, on obtient une pâte appelée chyme qui passe dans l’intestin grêle.
C’est dans l’intestin grêle que s »effectue l’essentiel de la digestion. Le chyme subit l’action de deux sucs
digestifs : le suc pancréatique et le suc intestinal. La bile produite par le foie, se déverse aussi dans
l’intestin au même niveau que le suc pancréatique ; il rend le milieu favorable à l’action du suc
pancréatique en neutralisant l’acidité du chyme et favorise l’émulsion des lipides, c'est-à-dire leur division
en petites gouttelettes facilement digérables par le suc pancréatique.
La digestion s’achève donc dans l’intestin grêle. Tous les aliments consommés à l’exception de la
cellulose des fibres végétales, sont transformés en une bouillie blanchâtre appelée chyle. Le chyle est
constitué :
- de fibres de cellulose ;
- de molécules incomplètement digérés ;
- de molécules simples solubles dans l’eau et utilisables par l’organisme appelés nutriments. Ce
sont : le glucose, les acides aminés, les acides gras, le glycérol, les vitamines, l’eau et les sels
minéraux.
La digestion est donc une simplification des aliments en vue d’obtenir des petites molécules solubles
capables de passer dans le milieu intérieur.
Il est à noter que certaines substances ne subissent aucune transformation au cours de leur passage dans le
tube digestif. Ce sont les vitamines, l’eau et les sels minéraux.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
La digestion chimique est celle qui se fait sous l’action des substances chimiques : les enzymes. Elle a lieu
dans la bouche, l’estomac et l’intestin grêle où les macromolécules sont transformées en petites molécules
appelées nutriments. Ainsi :
L’eau, les sels minéraux et les vitamines ne subissent aucune transformation lors de la digestion.
1- L’absorption intestinale
Activité 1
Les nutriments absorbés sont véhiculés par le sang jusqu’aux cellules qui les utilisent : c’est
l’assimilation. L’assimilation est donc l’utilisation des nutriments par les cellules de l’organisme. Les
nutriments constituent la matière première nécessaire à la fabrication de la matière vivante nouvelle ; la
source d’énergie pour les organes ; des réserves (ainsi, le glucose peut être stocké dans le foie et les
muscles sous forme de glycogène ; les acides gras et le glycérol dans le tissu adipeux sous forme de
graisses).
- se brosser les dents au réveil pour enlever le tartre et après chaque repas afin d’éliminer les débris
alimentaires car la bouche est un milieu favorable au développement des microbes ;
- consommer les aliments riches en calcium et en phosphore indispensables à la minéralisation des
dents ;
- éviter de casser les objets durs (noix, les noisettes), d’ouvrir les boîtes des conserves et les
bouteilles avec les dents ;
- éviter les abus des aliments sucrés (pâtisserie, sucre, jus sucrés) qui provoquent la carie dentaire ;
- bien mâcher les aliments avant de les avaler pour faciliter le travail digestif ;
- boire peu d’eau pendant les repas, car une trop grande quantité d’eau dilue les sucs digestifs les
rendant moins efficaces. Cette eau doit être potable.
- éviter de manger crus trop de fruits et de légumes qui provoquent une fermentation au niveau de
l’intestin. Pour cela, on peut les cuire légèrement car une longue cuisson détruit les vitamines ;
- favoriser l’évacuation des déchets de la digestion en allant régulièrement à la selle, en consommant
les aliments riches en cellulose ou aliments de lest (qui s’opposent à la constipation), et en faisant
des exercices de gymnastique abdominale.
La carie dentaire est une maladie due à une déminéralisation des parties dures de la dent (ivoire et
émail). On parle d’une carie de premier degré si l’émail seul est attaqué. Quand l’ivoire est touché, la
dent devient sensible au froid et au chaud : c’est la carie de deuxième degré. Lorsque la pulpe est atteinte,
la douleur s’accentue car le nerf est irrité : c’est la carie de troisième degré qui peut évoluer et causer un
abcès grave si la dent n’est pas soignée.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
L’absorption intestinale est le passage des nutriments du chyle au milieu intérieur (sang et lymphe).
Il existe donc deux voies d’absorption des nutriments :
- la voie sanguine empruntée par l’eau, les sels minéraux, les sucres simples (glucose, fructose,
galactose), les acides aminés et les vitamines hydrosolubles;
- la voie chylifère ou lymphatique empruntée par les lipides (acides gras et glycérol) et les
vitamines liposolubles.
L’assimilation est l’utilisation des nutriments par les cellules de l’organisme. Les nutriments constituent :
Les aliments non digérés s’accumulent dans le gros intestin où ils se transforment en matières fécales. Ces
dernières seront enfin éliminées ou rejetées hors de l’organisme à travers l’anus.
JE M’EXERCE
Exercice 1
Digestion, enzyme, absorption intestinale, suc digestif, mastication, déglutition, péristaltisme, villosités
intestinales, assimilation, nutriment, défécation.
Exercice 2
Exercice 3
Chaque série de propositions comporte une ou plusieurs réponses justes. Relever le numéro de la
question suivi de la (les) lettre (s) correspondant à la (les) réponse juste.
Exercice 5 :
Donner le résultat de l’hydrolyse des corps suivants :
-Saccharose :………………………………………………………
-Lipide :……………………………………………………………
-Protide :……………………………………………………………
-Cellulose :………………………………………………………….
- Amidon : ..............................................................
- Maltose : ............................................................
Exercice 6
Identifiez et associez par couple les enzymes par rapport aux sucs digestifs qui les renferment.
Sucs digestifs Enzymes
Exercice 7
Compléter les phases suivantes en relevant sur votre feuille la lettre la lettre suivie de la réponse
exacte
1-Les deux ouvertures du tube digestif sont la bouche et l’……(a)……… ce dernier permet l’expulsion
des……(b)……hors du tube digestif 0.5x2=1pt
2- L’eau iodée donne une coloration bleue en présence de ……(c)……..0.5pt
3-La digestion chimique est la …(d)………des grosses molécules (amidon, protéines, lipides, etc.) par les
……(e)………en petites molécules (glucose, acides aminés, acides gras… etc.), encore
appelés………(f)…………., capables de passer dans le sang à travers les .……(h)…………..0,5x4=2pts
4 - La digestion s’achève dans l’intestin ou s’effectue l’…… (i)…… des nutriments au niveau des
………… (j)………… (0.5pt)
I- LE CHOLERA
OPOI : Déterminer les causes, modes de transmission et les moyens de lutte contre le choléra
Activités 1
Activité 2 : Prévention
Activité 3 : Traitement
Le choléra sévit dans plusieurs régions du globe. La carte ci-dessous illustre les principales zones où on
observe fréquemment les épidémies de choléra.
II- LA POLIOMYELITE
OPOI : Déterminer les causes, modes de transmission et les moyens de lutte contre la poliomyélite
Activités 1
La poliomyélite est une maladie virale et
infectieuse dont les conséquences sont graves.
Elle attaque très souvent des enfants de cinq à dix
ans. Elle est provoquée par un virus appelé
Poliovirus (en rose sur la photographie ci-contre).
Activité 2
Piste d’exploitation
1- Quels sont les germes responsables du choléra et de la poliomyélite ? A quels groupes de microbes
appartiennent chacun d’eux ?
2- Comment se transmettent-ils ?
3- Comment se fait le dépistage du choléra ?
4- Comment se manifeste chaque maladie ?
5- Proposer des mesures préventives pour lutter contre chaque maladie.
L’essentiel à retenir
Le choléra est une maladie due à une bactérie appelée Vibrion cholérique. Il se transmet par voie
directe par ingestion des aliments et des boissons souillés par les fèces du malade. Le dépistage se fait par
un examen des selles. Pour prévenir cette maladie, il faut :
Se laver les mains avant et après chaque repas et à la sortie des toilettes ;
Construire et utiliser les latrines ;
Une bonne hygiène alimentaire ;
Lutter contre les mouches ;
Prendre le vaccin anticholérique.
Le traitement du choléra se fait par réhydratation du malade à l’aide d’une solution saline pour compenser
les pertes d’eau par les selles ; prendre la tétracycline.
La poliomyélite est une maladie grave car elle provoque la paralysie des membres. Elle est due à
un virus appelé Poliovirus. La transmission se fait par ingestion des aliments et de l’eau de boisson
souillés.
La prévention consiste à respecter les règles d’hygiènes individuelles et collectives, se vacciner. Le
traitement consiste en un repos musculaire.
I- LA TYPHOÏDE
OPOI : Déterminer les causes, modes de transmission et les moyens de lutte contre la typhoïde
1- Causes et mode de transmission
Activités 1
La typhoïde est une maladie infectieuse dont les
premiers symptômes sont : des frissons, suivis d'une
forte fièvre, céphalées, diarrhée caractéristique,
bourdonnement des oreilles, état de stupeur, toux et
vomissements. Les complications sont : une
pneumonie, des perforations et des hémorragies
intestinales et même la mort.
La typhoïde est due à une bactérie appelée bacille
typhique ou salmonelle (Salmonella typhi). Il se
transmet par l’eau, le lait et les aliments souillés par
les selles des malades ou des porteurs sains, c'est-à- Document 2 : Le bacille typhique (en
dire des personnes qui hébergent le germe sans rose), agent de la typhoïde
manifester la maladie.
2- Lutte contre la typhoïde
Le dépistage de la maladie se fait par examen de sang
ou des selles du malade.
Activité 2
Les mesures prophylactiques visent à analyser la qualité de l’eau de boisson, Isoler le malade, désinfecter
les objets, prendre le vaccin anti-typhoïde ; avoir une bonne hygiène alimentaire, pasteuriser le lait, dépister
les porteurs sains et les soigner.
Le traitement consiste à prendre des antibiotiques. Le premier antibiotique utilisé pour soigner la typhoïde,
la chloromycétine ou chloramphénicol, a été découvert chez une moisissure vers les années 1940.
D’autres comme la typhomycine sont aussi utilisés. Pour les porteurs sains, on peut utiliser l'ampicilline.
La prévention individuelle consiste à respecter les règles d’hygiène élémentaires : filtration et ébullition de
l’eau de boisson, propreté des mains (avant et après chaque repas, à la sortie des toilettes), nettoyage des
crudités (fruits et légumes). Sur le plan collectif, il faut épurer les eaux de boisson, aménager et utiliser les
latrines, dépister les malades et les soigner, lutter contre les mouches (qui sont souvent vecteurs de la
maladie), interdire l’usage agricole des selles humains.
Le traitement se fait à l'aide de médicaments amœbicides souvent très efficaces tels que le Métronidazole
(flagyl) et le Bermarsal. Ce traitement doit se faire sous contrôle médical.
Piste d’exploitation
1- Quels sont les germes responsables de la typhoïde et de l’amibiase ? A quels groupes de microbes
appartiennent chacun d’eux ?
2- Comment se transmettent-ils ?
3- Comment se fait le dépistage de ces maladies ?
4- Comment se manifeste chaque maladie ?
5- Proposer des mesures préventives pour lutter contre chaque maladie.
6- Comment traiter ces maladies.
L’essentiel à retenir
L’amibiase est une maladie due à un protozoaire appelé amibe dysentérique ou Entamœba
histolytica. Il se transmet par voie directe par ingestion de l’eau et les crudités souillées par des kystes
d’amibe. Le dépistage se fait par un examen des selles qui révèle la présence des kystes d’amibe. Pour
prévenir cette maladie, il faut :
Prophylaxie individuelle : respect des règles d’hygiène élémentaires (se laver les mains, filtrer l’eau de
boisson, laver les crudités avant consommation).
Prophylaxie collective :
dépister et soigner les porteurs sains ;
protéger les aliments des mouches ;
construire et utiliser les toilettes ;
interdire l’usage agricole des selles comme engrais.
Lutter contre les mouches ;
La typhoïde est une maladie provoquée par une bactérie appelée bacille typhique ou salmonelle.
La transmission se fait par ingestion des aliments, du lait et de l’eau de boisson souillés par les selles des
malades et des porteurs sains.
La prévention consiste à désinfecter les objets ; prendre le vaccin anti-typhoïde ; avoir une bonne hygiène
alimentaire.
JE M’EXERCE
Exercice 1
Exercice 1
L’amylase et la trypsine sont deux enzymes digestives contenues dans le suc pancréatique qui agissent à
PH voisin de 8. On fait agir chaque enzyme sur l’amidon cuit et sur un protide dans les conditions résumées
par le tableau ci-après.
Fin de l’expérience 100% glucose 100% protide 100% amidon 100% acides
aminés
Exercice 2 :
Exercice 3 :
Les élèves de la classe de 4ème désirent mettre en évidence la transformation d’un aliment dans la bouche.
Pour cela un morceau du pain est bien mastiqué par leur camarade et mélangé avec la salive dans la
bouche. Ils obtiennent une pâte qui est repartie dans deux tubes à essai A et B.
1- Comment appel-on cette pâte obtenu ?
2- Dans le contenu du tube A, ils mettent de l’eau iodée
a) Que doit- on observer ?
b) Tirer une conclusion.
3- Dans le contenu du tube B, ils mettent la liqueur de Fehling puis ils chauffent.
a) Que doit-on observer ?
b) Tirer une conclusion.
4- Tirer une conclusion générale quant au rôle de la salive.
5- Comment appel-t-on la transformation des aliments dans l’appareil ci- dessus (exercice 1) ?
6- S’il continuait cette transformation, quel serait les produits obtenu à la fin de la digestion dans
l’intestin grêle ?
Exercice 4
On réalise l’expérience ci-dessous sur l’albumine de l’œuf :
Dans deux tubes à essai A et B, on verse la même quantité d’albumine d’œuf. On ajoute ensuite du suc
gastrique dans le tube A. Les deux tubes étant maintenus à 37°C.
A la fin de l’expérience, le test de Biuret donne une coloration violette dans le tube A, mais pas dans le
tube B.
1- Décrire le résultat observé. 1 pt
2- Pourquoi réalise-t-on cette expérience à 37°C ?
3- Que se passerait-il si cette expérience était réalisée à 60°C ? Justifier.
4- Quel est l’organe de l’appareil digestif qui sécrète le suc gastrique ?
5- Nommer l’enzyme contenue dans le suc gastrique qui permet la transformation observée dans le tube A.
Exercice 5
Un individu consomme un repas dans lequel on met en évidence de l’amidon, de la cellulose et deux
protéines qui sont l’albumine et la caséine. Certaines substances de la liste du tableau ci-dessous ne se
trouvent pas dans le repas avant sa consommation. La composition du repas est évaluée au fur et à mesure
qu’il progresse dans le tube digestif.
Glucose 0 0 ++++ + 0
Maltose 0 0 +++ ++ 0
Exercice 6
L’organisme humain est permanemment victime d’agressions extérieures qui causent des
dommages à son fonctionnement ; les agressions microbiennes par exemple. KOCH écrivait en 1893 :
« j’ai réussit à trouver le vibrion dans le réservoir où s’alimentaient en eau potable, toutes les personnes
qui vivaient aux alentours et parmi lesquels s’était déclarés des cas de choléra ». Le choléra sévit dans un
grand nombre de pays en voie de développement, comme le Cameroun, depuis de nombreuses années. Le
malade non traité meurt rapidement des suites de déshydratation poussée. Le patient perd 5 à 6 litres d’eau
par jour par l’émission des selles abondantes...
Exercice 7
Deux enfants malades présentent les symptômes suivants :
Enfant A : Fièvre élevée, céphalées, diarrhée caractéristique, bourdonnement des oreilles, état de
stupeur.
Quelles sont les principales IST qui sévissent dans nos villes et campagnes ?
Quelles en sont les causes et les conséquences ?
Comment éviter ces maladies pour maintenir notre santé ?
1- CAUSES ET CONSEQUENCES
Activités 1
1- L’herpès génital
L’herpès est une maladie infectieuse virale, contagieuse, se traduisant
essentiellement par une éruption locale, soit buccale, soit génitale.
La forme génitale est causée par un virus appelé Herpes simplex de
type 2. Il se transmet lors des rapports sexuels avec un sujet infecté.
2- La trichomonase
La trichomonase est une maladie
due à un protozoaire flagellé appelé
Trichomonas vaginalis. Il se
transmet en général par contact
sexuel avec un sujet infecté. Chez les
femmes, la maladie se manifeste par
des brûlures, coït douloureux, des
démangeaisons, des écoulements
verdâtres, abondants et nauséabonds
du vagin ; chez les hommes, on peut
retrouver le germe dans la prostate ;
chez les deux sexes, il peut irriter Document 2 : Trichomonas vaginalis, agent de la
l'urètre et la vessie. Trichomonase
3- La candidose
La candidose est une mycose provoquée par un
champignon microscopique appelé Candida
albicans.
Cette maladie se manifeste par des plaques
blanchâtres observées sur la muqueuse buccale
et au niveau de la langue, dans l'œsophage, le
tractus gastro-intestinal, au niveau de la vulve et
du vagin. Les candidoses cutanées se présentent
sous la forme de lésions rougeâtres plus ou
moins humides donnant lieu à des
démangeaisons (prurit). Elles peuvent atteindre Document 3 : Candida albicans, agent de la candidose. A
aussi le cuir chevelu, les ongles ou encore les gauche, observation au microscope électronique à
dents.
transmission ; à droite, observation au microscope optique.
Les complications sont multiples. On peut avoir
une méningite à Candida albicans chez les
personnes présentant une déficience du système
immunitaire.
Le diagnostic repose sur l’observation des
lésions et l’identification de l’espèce de
champignon en cause.
L’essentiel à retenir
L’herpès génital, la candidose, la trichomonase et les verrues vaginales se contractent lors des rapports
sexuels non protégés avec un sujet infecté. Les causes et les conséquences de ces IST sont résumées dans
le tableau ci-dessous.
2-PREVENTION ET TRAITEMENT
Activité2
Le tableau ci-dessous récapitule les différents moyens de lutte préventive et curative contre les IST
précédemment étudiées.
- cryochirurgie ;
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
Le traitement se fait par les antifongiques (candidose), les antiviraux (Herpès génital), les antibiotiques
(trichomonase). Le traitement des verrues peut se faire par cryochirurgie, par les rayons X ou par
application d’interféron alpha.
JE M’EXERCE
Exercice 1
Exercice 2
OPO :
Amener les apprenants à se faire dépister ou se soigner avec son ou ses partenaires ;
Rechercher son statut sérologique et socialiser la vie avec les personnes vivant avec le VIH.
LE GERME ET SA TRANSMISSION
Activité 1
Document 1 : Un
rapport sexuel Document 2 : Injection Document 3 : Une mère
d’un médicament séropositive entrain d’allaiter
son bébé
La voie sexuelle est la plus fréquente. Tous les types de rapports sont contaminants (génitaux, anaux,
buccaux).
La voie sanguine comprend : les transfusions sanguines et ses dérivés, les injections, le piercing et les
tatouages, les objets tranchants souillés (lames, ciseaux, aiguilles, tondeuses).
La prévalence de la maladie au Cameroun est de 3,9%. Les autres données figurent dans les documents
ci-après.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
Le SIDA (syndrome de l’Immunodéficience Acquise) est une maladie due à un virus appelé VIH (virus de
l’Immunodéficience humaine). Ce virus se transmet principalement par trois voies :
Voie sexuelle : lors des rapports sexuels non protégés avec un partenaire infecté ;
Voie sanguine : lors des transfusions de sang contaminé ; lors des piqûres ou injections avec des
seringues usagées ; par des objets tranchants usagés (ciseaux, lames de rasoir, ...) ;
De la mère à son enfant lors de la grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement.
• Le test ELISA (enzyme linkage immuno sorben assay) qui Met en évidence les anticorps anti-VIH
dans le sérum ;
•La PCR (polymerization chain reaction ou en français, Réaction de polymérisation en chaîne), met
en évidence le génome viral ;
•Le Western Blott qui met en évidence les protéines virales.
Tout le monde doit donc volontairement faire son test de dépistage car le dépistage permet d’éviter les
complications et le diagnostic précoce permet une meilleure prise en charge.
Piste d’exploitation
L’essentiel à retenir
La primo-infection : Après la contamination, le sujet infecté ne sait pas qu’il porte le virus : c’est
un porteur sain. Trois mois plus tard, le sujet produit des anticorps pour lutter contre le virus : c’est
un séropositif ;
La phase asymptomatique : Par la suite, le virus entraine la destruction progressive des cellules
qui sont au centre des défenses de l’organisme : les lymphocytes T4, ce qui provoque
l’affaiblissement de l’organisme ;
La phase symptomatique ou phase Sida déclaré : le système de défense de l’organisme devient
incapable de faire face aux agressions extérieures (microbes). Des maladies opportunistes
s’installent alors et entrainent la mort du malade.
Le dépistage se fait généralement par un examen de sang. Un séropositif est un individu dont le sang
contient des anticorps anti-VIH. Au cas contraire, il est séronégatif.
Activité 3
Document 1 : prévention
Document 1a : Campagne de sensibilisation contre Document 1b : Une séance de causerie
le Sida (ici, le symbole de la lutte contre le Sida) éducative
Document 1d : démonstration de
l’utilisation du préservatif masculin
Document 1c : A gauche : préservatif féminin ; à droites,
démonstration de son l’utilisation
Le seul moyen efficace de la lutte contre le sida reste la prévention, puisqu’il n’existe pour l’instant
aucun vaccin ni traitement capable d’éliminer le virus et de guérir la maladie. Différentes méthodes
préventives existent : usage du préservatif avec tout partenaire de sérologie inconnue ou séropositif ;
utilisation d’aiguilles stériles à usage unique ; contrôle des produits biologiques (sang, cellules, etc.) pour
toute intervention médicale ; traitement par antirétroviraux des femmes séropositives enceintes pour éviter
la contamination des fœtus ; non-allaitement de leur enfant par les femmes séropositives ; désinfection et
stérilisation systématique du matériel médical après chaque utilisation, arrêt des drogues injectables,
décontamination du matériel après chaque soin ( personnel médical, institut de beauté…), développement
du matériel à usage unique ; strict respect des règles d’hygiène.
Document 2 : Traitement
Pour l’instant, il n’existe aucun traitement efficace contre le Sida. Cependant, les traitements contre le sida
visent à lutter contre les maladies opportunistes, à promouvoir une bonne hygiène alimentaire et un soutien
psychologique au malade et surtout par la prise des médicaments antirétroviraux sous forme de
combinaisons (trithérapie ou multithérapie). Ce traitement antirétroviral vise à freiner la multiplication du
VIH et non à guérir la maladie.
La Journée mondiale du sida, initiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et organisée depuis
1996 par l’ONUSIDA, a lieu chaque année le 1er décembre depuis 1988. Il s’agit pour nous qui faisons
partie de la communauté éducatives, de participer aux campagnes de sensibilisation et de dépistage, afin de
barrer la route à la pandémie du Sida dans nos établissement scolaires et même dans nos quartiers.
Piste d’exploitation
1- Pourquoi dit-on que la prévention reste le meilleur moyen de lutte contre le Sida ?
2- Quand a lieu la journée mondiale du Sida ? A quoi sert cette journée
3- Relever les différents moyens de prévention contre le VIH/Sida
4- En quoi consiste le traitement du Sida ? est-il vraiment efficace ?
L’essentiel à retenir
La prévention consiste à :
L’abstinence ;
La fidélité à un seul partenaire ;
usage du préservatif lors des rapports sexuels avec tout partenaire de sérologie inconnue ou
séropositif ;
utilisation d’aiguilles stériles à usage unique pour les toxicomanes par voie veineuse ;
contrôle des produits biologiques (sang, cellules, etc.) pour toute intervention médicale ;
traitement par antirétroviraux des femmes séropositives enceintes ; non-allaitement de leur enfant
par les femmes séropositives ;
désinfection et stérilisation systématique du matériel médical après chaque utilisation ;
développement du matériel à usage unique ;
adopter des comportements responsable visant à éviter la contamination ;
sensibiliser et éduquer les populations ;
pratiquer le dépistage volontaire du VIH/Sida.
Le traitement se fait par des médicaments appelés antirétroviraux qui freinent la multiplication du virus
mais ne guérit pas la maladie.
JE M’EXERCE
Exercice 1 :
Exercice 2 :
1- Le VIH est :
a) Un virus ;
b) Un protozoaire ;
c) Un champignon ;
d) Un métazoaire.
2- Les maladies qui attaquent un individu dont les décences immunitaires sont affaiblies sont des
maladies :
a) Infectieuses ;
b) Inoculables ;
c) Contagieuses ;
d) Epidémiques ;
e) Opportunistes.
3- La voie de transmission la plus courante dans le cas du Sida est :
a) La voie sanguine ;
b) La voie sexuelle ;
c) La voie transplacentaire ;
d) La voie buccale.
4- L’une des méthodes suivantes est utilisée dans la prévention contre le Sida :
a) La consommation d’antibiotiques ;
b) Une alimentation équilibrée ;
c) L’utilisation du préservatif ;
d) La prise des antirétroviraux.
5- Les antirétroviraux :
a) Soignent définitivement le Sida ;
b) Provoquent l’installation des maladies opportunistes ;
c) N’ont aucun effet sur la santé d’une personne infectée par le VIH ;
d) Freinent considérablement la multiplication du VIH.
Exercice 1
Herpès génital
Candidose
Verrues vaginales
Trichomonase
Sida
Exercice 2
Votre sœur est toxicomane. Un jour, sous l’effet de la cocaïne qu’elle a l’habitude de consommer, elle a
utilisé une seringue déjà usitée pour se faire injecter la drogue par intraveineuse. Lors d’une campagne de
dépistage du VIH organisée au quartier, elle s’est fait dépister. Malheureusement, elle est séropositive. Elle
est désormais déprimée et dit qu’elle veut se suicider.
Exercice 3
Voici les situations de FANJO et KANI, tous les deux malades et élèves en classe de 4edans un lycée de
la place.
FANJO présente des brûlures, des démangeaisons, des
écoulements verdâtres, abondants et nauséabonds du vagin ;
l’examen de ses sécrétions vaginales révèle la présence du
microbe ci-contre.
1- De quelle maladie souffre-t-elle ?
2- Nommer son agent pathogène.
3- Comment se transmet-il ?
4- Citer les moyens de prévention contre cette maladie.
5- Comment traiter cette maladie ?
KANI présente des plaques blanchâtres sur la muqueuse buccale et au niveau de la langue, dans l'œsophage,
le tractus gastro-intestinal, au niveau de la vulve et du vagin, des lésions rougeâtres plus ou moins humides
prurigineuses. Le dépistage permet d’observer les microorganismes suivants :
Je m’interroge:
- Quelles conséquencespeut avoir la surexploitation des ressources naturelles sur
l’environnement?
- Quelles sont les risques d’origine naturelle qui peuvent nuire à l’Homme et modifier son
environnement?
- Que faut-il faire pour préserver les ressources naturelles pour les générations futures?
Je découvre:
Les risques d’origine naturelle à l’instar des inondations, des cyclones, des éboulements
de terrain, des séismes et du volcanisme sont de plus en plus récurrents dans le monde.
Face à ces risques, la gestion durable des ressources naturelles devient une nécessité
pour tous.
Famille de situation N°1
Récurrence des risques d’origine naturelle
Exemple de situation N°1: Les risques sismiques
Compétences à faire développer:
-Recenser les différents phénomènes qui caractérisent un séisme.
-Localiser les séismes à l’échelle mondiale
-Recenser et organiser les informations pour apprécier les aléas sismiques et prévenir
les risques pour les populations
-Identifier les signes précurseurs
-Reconstituer l’histoire sismique d’une région
-Choisir un site pour les constructions
-Participer aux exercices de simulation des tremblements de terre
-Appliquer les consignes de sécurité
-Développerles gestes d’alerte
-Développer les réflexes salvateurs
Situation problème envisageable
Un matin, à Bakingili,un village du Sud-ouest du Cameroun, les populations ont été
surprises par un tremblement de terre. Certains habitants ont évoqué un phénomène
d’origine mystique alors que d’autres ont parlé d’un risque naturel similaire à celui qui
s’est produit à Monatélé en 2005. Ce phénomène inattendu dont l’origine se trouve dans
les profondeurs de la terre s’est traduit par des vibrations du sol a provoqué la
modification du paysage de ce village et l’effondrement de quelques bâtiments et des
ponts. Heureusement, ce séisme n’a fait aucune victime contrairement à celui qui s’est
produit à Haiti en 2010 et qui a fait entre 250 000 et 300 000 morts, plus de 300 000
blessés et plus de un million de sans-abri.
Je réfléchis et je cherche les solutions possibles
Pistes d’exploitation
- Déterminer le phénomène évoqué par le texte.
- Ce phénomène est-il d’origine mystique ou naturelle? Justifier votre réponse.
- Donner les conséquences de ce phénomène.
- Que faut-il faire pour réduire les conséquences de ce phénomène?
Catégorie d’action N°1: Réduction des catastrophes liées aux risques sismiques
Séquence d’E/A 1: Les séismes
Séance 1: Manifestations et origine des séismes
OPO: l’élève sera capable dedécrire les manifestations d’un séisme et de donner
l’origine des séismes
1.2.Origine
rigine des séismes
OPOII N°2: l’élève sera capable dedonner
de onner l’origine des séismes
séismes.
Activité 2
Pour comprendre l’origine d’un séisme on exerce des contraintes sur une plaque de
polystyrènecomme le montre le document suivant. A partir de ce document, répondre
aux questions.
A
Pistes d’exploitation
1- A quoi correspond la ligne colorée en noir sur les plaques A, B et C?
b- fracturée;
c- légèrement déformée.
Activité 3:
A partir du document suivant, répondre aux questions.
Pistes d’exploitation
1- Définir les mots: foyer, onde sismique et épicentre.
2- Déterminer le nombre d’ondes sismiques que vous observez.
3- Donner la direction de ces ondes sismiques.
4- Proposer un titre à cette image.
L’essentiel à retenir
Un séisme ou tremblement de terre est un phénomène qui se manifeste par une série de
secousses du sol, brutale et de courte durée. Les séismes peuvent modifier les
paysages par les dégâts occasionnés (destructions des infrastructures, pertes humaines,
raz de marées ou tsunamis,…), mais aussi par la présence d’un élément géologique
majeur: une faille c'est-à-dire une fracture dans le sol, séparant 2 grands blocs
rocheux.Le tremblement de terre provient de la rupture de roches en profondeur dans un
endroit appelé foyer ou hypocentre. Cette cassure et ce déplacement de roches partant
du foyer, créent des ondes sismiques. Ces ondes sontdes vibrations provenant d'un
séisme et qui se propagent dans toutes les directions et font trembler la surface
lorsqu’elles l’atteignent. Les secousses sismiques sont ressenties à la surface de la terre
dans un endroit appelé épicentre, endroit où l’intensité du séisme est la plus
importante.Les ondes sismiques sont fortement amorties avec la distance mais restent
enregistrables.L’appareil qui permet leur enregistrement est un sismographe.
Pistes d’exploitation
A partir de ce document:
1- Identifier les deux échelles utilisées et déterminer le paramètre sismique mesuré dans
chaque cas.
2- Déterminer les effets caractéristiques d’un séisme:
a- d’intensité VII
b- de magnitude 6
3- Sur combien de degrés est défini chacune des échelles?
Activité 2:
Les sismographes les plus sensibles peuvent enregistrer des mouvements du sol dont
l’amplitude ne dépasse pas le cent millième de millimètre. Un sismographe (image ci-
contre) est constitué d’un socle solidaire du sol, sur lequel est fixé un cylindre
enregistreur et un pendule qui du fait de sa très grande masse est pratiquement
immobile. Lors d’une secousse, le socle est brutalement déplacé par les mouvements du
sol et le stylet attaché au pendule inerte inscrit les vibrations sur un cylindre enregistreur
tournant. L’enregistrement obtenu est appelé sismogramme. Les sismographes
modernes fonctionnent différement: le déplacement est converti en courant électrique.
Les signaux ainsi produits sont transmis et enregistrés dans des stations de surveillance.
D
C
Pistes d’exploitation
Après lecture du document ci-dessus,
1- Donner un titre au schéma qui accompagne ce texte et annoter le.
2- Lors d’un séisme, relever les parties de ce dispositif qui:
a- restent immobiles
b- sont en mouvements
3- Expliquer en une phrase comment le sismographe enregistre les mouvements.
4- Définir sismogramme.
L’essentiel à retenir
Pour mesurer l'ampleur d'un séisme, on utilise deux approches très différentes: l'une
prend en compte les effets (intensité), l'autre la cause (puissance ou magnitude).Les
séismes sont classés sur différentes échelles comme celle de Mercali ou celle
Richter.L'échelle de Mercalli est une échelle de mesure des effets locaux d'un séisme
que l'on peut traduire par intensité du séisme. Elle est définie sur 12 degrés. Cette
échelle de Mercalli a été modifiée en 1964 par Medvedev-Sponheuer-Karnik pour être
appelé "Echelle MSK", puis par l’European Macroseismic Scale (échelle EMS), qui est
actuellement utilisée en Europe.
L'échelle de Richter quant à lui est une échelle sismiquede référence instaurée en 1935
qui évalue l'énergiedégagée aufoyer des séismes par la valeur de lamagnitude.La
magnitude mesure l’énergie libérée par un séisme et permet d'évaluer sa puissance.
Plus un séisme libère de l'énergie, plus sa magnitude est élevée.La magnitude prend en
compte l'amplitude maximale de la secousse sismique enregistrée par un sismographe et
la distance à l'épicentre. La magnitude est définie sur une échelle de neuf degré.
Activité 1
Observer attentivementles documents A et B suivants et répondre aux questions.
A
B
Légende:
Pistes d’exploitation
1- Sur le document A, que représentent pour vous:
a- les zones présentant des petits points?
b- les zones ne présentant pas de petits points?
2- Citer en justifiant votre réponse:
a- deux continents où l’activité sismique est intense
b- deux continents où l’activité sismique est moins intense
2- Releverà partir du document B trois dorsales océaniques, deux chaînes de
montagnes et trois fosses océaniques.
3- En exploitant les documentsA et B, que pouvez-vous dire quant à la localisation
des séismes dans le monde?
Pistes d’exploitation
A partir du texte ci-dessus,
1- Relever deux méthodes de prévision des séismes.
2- Donner un nom aux indices qui se peuvent se manifester peu de temps avant un
séisme.
3- Relever tous les signes annonciateurs des séismes évoqués dans le texte.
L’essentiel à retenir
La répartition des séismesà la surface du globe n'est pas due au hasard. Il existe de
vastes zones sans séisme et d'autres où la sismicité est importante. L'étude
historique des séismes a permis de dresser une carte mondiale des zones à risques.
Cette répartition suit les limitesdes plaques tectoniques. Les séismes sont
particulièrement fréquents dans certaines zones du globe terrestre notamment près
des fosses océaniques, le long des axes des dorsalesocéaniques et dans les
chaînes de montagnes.
La prévision des tremblements de terre se réalise à long terme en s’appuyant sur la
connaissance de l’aléa. A court terme, on parle de prédiction lorsqu’on cherche à
prévoir le jour, le lieu et lamagnituded’un futur séisme. Il est important de noter
qu’aucune méthode ne permet aujourd’hui de prédire avec certitude un séisme. La
prévention reste donc la meilleure façon de minimiser les effets catastrophiques des
séismes.
La prédiction des séismes est basée sur l’identification de signes précurseurs qui se
manifestent avant la crise sismique. Parmi ces signes précurseurs, on peut citer:
- l’augmentation de lamicrosismicité;
- la modification des propriétés physiques des roches par l’ouverture de
microfissures liées aux fortes contraintes qu’elles subissent;
- l’augmentation de la teneur en radon (gaz radioactif) des eaux souterraines proches
d’une faille active;
- les mouvements du sol enregistrés en raison des déformations précédant un
séisme;
- le comportement anormal des animaux.
Ces signes précurseurs sont difficiles à analyser et de surcroît il ne se manifeste
pasde manière systématique avant un séisme, ce qui rend la prédiction impossible.
La prévision des séismes est basée sur l’évaluation de l’aléa à partir des sismicités
historique et instrumentale, qui permettent de localiser les failles susceptibles de
déclencher des séismes.L’aléa sismique est la probabilité, pour un site, d’être
exposé à une secousse sismique de caractéristiques données au cours
d’une période de temps donnée.Unecartographie de l’aléapeut être établie à
l’échelle régionale à partir de:
- la localisation des failles actives;
- la définition des zonessismotectoniques;
- l’évaluation de l’atténuation de l’énergie dissipée en fonction de la distance de
l’épicentre, de lamagnitudeet des caractéristiques physiques des roches.
Les risques sismiques au Cameroun sont mis en évidence par les nombreux
tremblements de terre enregistrés au cours du XXe siècle. C’est le cas, entre autres,
des séismes de 1903 à Grand Batanga, de 1911 à Lolodorf, de 1913 à Akonolinga,
de 1945 à Ouesso, de 1969 à Yoko, de 1983 à Magba, de 1987 à Tibati et à Kribi, de
Ketté, Taparé, de Garoua Boulay et de 2005 à Monatélé. À ces séismes
essentiellement d’origine tectonique, il faut ajouter ceux, très nombreux, liés à
l’activité volcano-tectonique du Mont Cameroun tels que les séismes de 1868, de
1909, de 1922, de 1946, de 1985, de 1989, de 1990, de 1999 et de 2000.
Pendant le séisme: Il ne faut pas se précipiter dehors, il faut s’abriter sous une table
ou un bureau, se couvrir la tête avec des coussins ou des journaux pour vous
protéger des chutes d’objets et rester calme pendant toute la durée des secousses
qui ne durent généralement pas plus d’une minute.Il faut également fermer les
éventuelles sources d’incendies comme le gaz et les compteurs électriques et suivre
les informations données par des dépliants ou autres supports d’information.Si l’on
est en train de conduire, il faut s’arrêter immédiatement et se garer.
Après le séisme: Il faut s’informer, écouter et suivre les consignes données par la
radio et les autorités, informerles autorités de tout danger observé, apporter une
première aideaux voisins, penser aux personnes âgées et handicapées, se mettre à
la dispositiondes secours, ne pas téléphonersauf en cas d’urgence absolue et
évaluerles dégâts, les points dangereux et s’en éloigner.
Pistes d’exploitation
1- Exploiter le texte suivant et annoter ce schéma avec les mots qui conviennent.
2- Définir le mot volcan
Activité 2
Lire attentivement les textes A et B et répondre aux questions.
A- l'éruption du Vésuve En 1906
Au début d'avril 1906, le panache de vapeur qui sortait constamment du
cratères'accrut; en même temps, des secousses sismiques, des grondements
souterrains, de petites explosions qui firent sauter le bord du cratère constituèrent la
phase préliminaire. La phase majeure débuta le 6 avril par une très violente
explosion qui ébranla toute la contrée: une colonne de vapeurs de 500 mètres
d'épaisseur s'éleva à plusieurs milliers de mètres, s'étalant en forme de pin parasol.
Dans la nuit du 7 au 8, une nouvelle explosion très violente projeta sur le nord-est
une masse énorme de matériaux solides qui recouvrit Ottaiano et San Giuseppe.
Une crevasse s'ouvrit dans le flanc sud-est et un torrent de lave se dirigea vers
Boscotrecase, ravageant le village.Le 9, le vent ayant tourné, Naples reçut une pluie
de cendres qui atteignit jusqu'à 1,25 m d'épaisseur. La végétation fut anéantie pour
plusieurs années dans un large périmètre. Le nuage de cendres diminua nettement à
partir du 20 avril. Les explosions furent plus espacées, moins fortes. Le volcan entra
en phase de rémission à la fin du mois.
B- l'éruption du Mauna Loa (Iles Hawm) en 1949
C'est un bon exemple d'une éruption très différente de celle du Vésuve, avec des
laves très fluides et des produits de projection relativement moins abondants. La
durée fut de 147 jours, et là encore la différence vaut d'être notée. Les signes
prémonitoires furent des secousses sismiques dont une violente avec hypocentre à 8
km de profondeur et épicentre à 3 km du volcan. Immédiatement avant l'éruption, on
observa des déformations de la surface du cratère à paroi verticale ou caldeira.La
première phase débuta par une violente explosion et dura 48 heures : à 10 km du
cratère, il tomba encore 5 cm de cendres. Une fissure de 5 km de long s'ouvrit,
donnant naissance à un rideau de feu ou fontaine de lave (A Hawaï, au Kilauea, une
fontaine de lave monta à une hauteur de 500 m en 1959. Les laves furent projetées à
1 600 m d'altitude au volcan japonais Oshima en 1986.). On appelle fissural ce genre
d'éruption par opposition aux éruptions centrées.La deuxième phase dura presque
un mois, du 6 janvier au 5 février. La grande fissure se ferma partiellement et
l'émission de laves se localisa en quelques points le long de la fissure : il se forma là
de petits cônes de cendres et de scories. L'activité au cours de cette phase fut
partiellement ralentie. Les 2/3 du matériel émis, soit environ 39 millions de m3,
étaient sortis dans la première journée.La troisième phase fut caractérisée par une
activité réduite avec pourtant deux nouveaux cônes dont l'un a des pentes de 35°,
cuirassées de basalte.
Pistes d’exploitation
1- Définir: éruption volcanique.
2- Déterminer le nombre de phases d’une éruption volcanique.
3- Relever les faits qui caractérisent chacune des phases de l’éruption volcanique.
4- Relever deux différences majeures entre l'éruption du Vésuve et celle du Mauna
Loa.
L’essentiel à retenir
Le volcanisme est le phénomène qui permet aux matériaux liquides du sous-sol
(magma) d'entrer en contact avec la surface du globe terrestre. Il se produit en
général au niveau d'un appareil appelé volcan. Le volcan est un édifice formé par
l’accumulation de coulées de laves et de projections expulsées par les éruptions
volcaniques successives.Un volcan comporte, en général, un cône volcaniqueformé
par l'accumulation de matières éjectées par le cratère (point de sortie de la
cheminée).
L’éruption volcanique correspond à une période d'activité d'unvolcanpendant laquelle
il émet divers matériaux, comme de lalave, desgazou des cendres. Elle se divise en
3 phases:
Pistes d’exploitation
Observer attentivement ces images et répondre aux questions suivantes.
1- Enumérer les dynamismes éruptifs observés sur ces documents.
2- Identifier les dynamismes volcaniques de types:
a- Explosifs
b- Effusifs
3- Relever les caractéristiques de chaque dynamisme volcanique présenté dans ce
document.
L’essentiel à retenir
Les principales différences entre volcans viennent de la puissance de leur éruption,
ou de leur explosivité. On distingue ainsi les deux grands types de dynamismes
éruptifs: l'effusif et l'explosif.
Les éruptions volcaniques de type explosif sont les plus violentes; elles éjectent
des matériaux solides. En fonction de l’explosivité, on distingue:
- le type Vulcanien: il s’agit d’un dynamisme éruptif dans lequel du magma
visqueux, en remontant à la surface, forme une sorte de bouchon. Sous la pression
énorme des gaz, ce bouchon finit par céder et s'ensuit une forte explosion projetant
cendres et tephra à plusieurs kilomètres (jusqu'à 25km). L'explosion est tellement
puissante qu'elle fissure les flancs du volcan. Les coulées de lave sont extrêmement
rares dans ce type de dynamisme, dont le nom provient du volcan Sicilien Vulcano.
Exemple: le vulcano;
- le type Peléen:dans ce dynamisme, la lave très pâteuse ne s'écoule pas et forme
un dôme de lave en forme d'aiguille en se solidifiant. Sous la pression du magma,
celui-ci peut exploser et créer des nuées ardentes ou projeter des débris jusqu'à
30km. Son nom provient de la meurtrière Montagne Pelée (Martinique) qui fit 28000
morts dans son éruption de 1902. Exemples: Montagne Pelée, Soufrière de
Montserrat, Soufrière de Guadeloupe;
- le type Plinien : la lave extrêmement pâteuse forme un bouchon dans la cheminée,
qui empêche les gaz de se libérer. De lourdes roches sont alors projetés à de
grandes distances pendant l'explosion, des gaz jaillissent et créent un panache
éruptif de plus de 50km de haut qui détruit tout quand il retombe sous son propre
poids. Son nom provient de l'auteur de la première éruption de ce type, à savoir la
terrible explosion du Vésuve en 79: Pline le Jeune. Exemples: principalement les
volcans de la Ceinture de Feu : Merapi, Krakatoa (Indonésie), Pinatubo (Philippines),
mais aussi le Mont Saint Helens (USA) ou le Mont Augustine (Alaska, USA).
Les éruptions volcaniques de type effusifsont plus calmes, ces éruptions
n'éjectent pratiquement que des laves fluides et lentes. En fonction de l’effusivité, on
distingue:
- le type Hawaïen: c’est un dynamisme dans lequel la lave très fluide approchant les
1100°C jaillit du cratère comme une fontaine vers le ciel (jusqu'à 100m d'altitude), et
forme des coulées de laves en retombant sur les flancs du volcan. Ce dynamisme
n'est généralement pas dangereux, sauf quand la lave a le temps de refroidir dans
l'air et de se transformer en bombe qui vient percuter violemment les flancs du
volcan. Les pentes sont généralement très douces. Le nom vient bien évidement de
l'archipel américain d'Hawaï. Exemples : Mauna Kea, Mauna Loa (Hawaï), Erta Ale
(Ethiopie) ou Nyiragongo (Congo);
- le type Strombolien: dans ce dynamisme, la lave visqueuse et dense est projetée
sous la pression intense des gaz par explosion. Des fontaines de lave sont
également produites, mais elles contiennent plus de matériaux solides (cendres,
lapilli, bombes...). La lave refroidit rapidement près du sommet, c'est pourquoi les
flancs sont très abrupts. Le nom vient du volcan Sicilien Stromboli. Exemples:
Stromboli, Etna,Mont Cameroun;
- le type phréato-magmatique ou surtseyem:ces éruptions qui ont lieu en
présence d'eau surviennent pour leur part au fond des mers et des océans, mais
aussi sous des zones lacustres ou de la glace. Lors des éruptions sous-marines, la
lave s'écoule en formant des coussins (l'eau refroidit la lave en surface qui se
craquelle sans cesse). Si la pression le permet, l'eau peut également se transformer
en vapeur d'eau et remonter à la surface pour former un panache.Exemples:
Surtsey, Ambrym, le Mont Saint-Loup à Cap d'Agde.
Quelques définitions
Bombe volcanique: matériaux de tailles variables résultant de l’éjection de
lambeaux de lave au cours d’une éruption volcanique.
Cendres: Très fines particules minérales émises par les volcans explosifs sous
formes de nuages.
Cratère: cavité généralement arrondie située au sommet du cône volcanique, à
l’extrémité de la cheminée.
Dôme de lave : accumulation de lave visqueuse au sommet d'un volcan, à
l'extrémité de la cheminée.
Effusif: qualifie une matière en fusion qui s'écoule à l'air libre.
Explosif: se dit d'un volcan qui peut exploser, c'est-à-dire qui peut en partie se
détruire, brusquement et violemment.
Lave: roche en fusion (entre 700 et 1200°C) qui sort du cratère d'un volcan au
moment d'une éruption.
Magma: matière minérale fluide ou visqueuse (de 700 à 1200°C), contenant des gaz
dissous et provenant de la fusion de roches en profondeur.
Nuée ardente: mélange de fragments de lave solidifiée et de gaz brûlants (≃700°C)
émis par un volcan explosifs, dévalant les pentes du volcan à plusieurs centaines de
km/h.
Scories: fragment de lave solidifiée résultant des projections d’un volcan.
Téphras: matériaux (matières solides et liquides, entraînées par les gaz) émis par
les volcans, à l’exception des laves, ils proviennent de différents types d’éruption
explosive.
Basalte Andésite
Couleur
Densité
Observation au microscope
Refroidissement 3
Formation du…….
Refroidissement 2
Formation de…....
Notion construite
Pistes d’exploitation
Observer ce document et répondre aux questions.
1- Relever les différents risques volcaniques
2- Enumérer les conséquences liées aux risques volcaniques sur le plan:
a. Humain
b. Economique
c. Environnemental
L’essentiel à retenir
Une roche volcanique (ou magmatique) est une roche issue du refroidissement d’un
magma. En se refroidissant les laves fluides donnent des roches sombres comme
les basaltes alors que les laves visqueuses donnent des roches claires comme les
andésites. A l’œil nu, ces roches apparaissent tellement différentes: le basalte est
une roche foncée et dense alors que l'andésite est une roche claire et peu
dense.Elles contiennent toutes des cristaux qui diffèrent par leur couleur et leur
composition chimique. L’observation au microscope d’une lame mince de ces roches
volcaniques permet demontrer qu’elles ont une structure commune.Le basalte et
l'andésite contiennent toutes deux du verre, des grands cristaux de pyroxène et des
microlites de feldspath.La seule différence est la présence, dans le basalte, de
cristaux d’olivine.
En général, toutes les roches volcaniques ont la même structure semi-cristalline.
Elles sont constituées:
- de phénocristaux (gros cristaux) visibles à l’œil nu;
- de microcristaux visibles au microscope ou microlites;
- d’une pâte non cristallisée ou le verre.
La structure des roches volcanique résulte d’unrefroidissement du magma à vitesses
différentes:
- le refroidissement lent du magma dans la chambre magmatique fait apparaître de
gros cristaux ou phénocristaux dans le magma;
- le refroidissement rapide du magma lors de la remontée dans la cheminée fait
apparaître de petits cristaux ou microlites dans le magma contenant de gros cristaux;
- le refroidissement très rapide du magma en surface est à l’origine de la formation
d’une pâte non cristallisée ou verre autour des gros et des petits cristaux.
La structure de la roche volcanique conserve donc la trace de ses conditions de
refroidissement.
En raison de la diversité des phénomènes liés au volcanisme, les conséquences
d’une activité volcanique peuvent être nombreuses, aussi bien pour la vie humaine
que pour les biens ou l’environnement.
Conséquences humaines
Pour l’homme les principales menaces sont les nuées ardentes et les tsunamis
notamment parce qu’ils peuvent toucher des populations situées sur un littoral loin
d’un volcan.Dans une moindre mesure, les glissements de terrain, les émanations de
gaz toxiques et les coulées de laves sont également dangereux pour l’homme.
Conséquences économiques
Les dégâts matériels peuvent être très importants. Les coulées de lave ou de boues
peuvent recouvrir des villes ou des infrastructures de transport. Les cendres peuvent
se déposer sur plusieurs mètres d’épaisseur et causer, de par leur poids,
l’effondrement des toitures. Enfin, les tsunamis en déferlant avec une amplitude
gigantesque sur des côtes éloignées peuvent créer des dégâts à plusieurs kilomètres
du littoral.
Conséquences environnementales
Si les conséquences d’une éruption sont désastreuses à court terme pour
l’environnement (destruction de la faune et de la flore), elles peuvent se révéler
bénéfiques à long terme. En effet, les éruptions amènent à la surface de la terre une
grande quantité de minéraux favorables au développement de la flore et les sols
volcaniques sont donc très fertiles.
E
Pistes d’exploitation
1- A partir du document A, que doit-on faire en cas d’éruption explosive?
2- Identifier sur le document B, la précaution à prendre.
3- Pour limiter les effets dévastateurs de l’élément observé sur le document C, les populations
peuvent prendre des dispositions comme le montre le document D.
a- identifier l’élément observé sur le document C.
b- déterminer la disposition prise sur le document D.
4- A quoi correspond le document E? Et donner son rôle.
L’essentiel à retenir
La surveillance d’un volcan fait appel à quelques principes simples, basés sur les phénomènes
qui accompagnent la montée du magma. Les contraintes importantes que celle-ci engendre dans
les roches entraînent leur rupture, d'où des séismes, des déformations de l'édifice (variations de
la géométrie du volcan), et des variations du champ magnétique terrestre. De plus, les gaz
s'échappent du magma au cours de sa montée et le précèdent à la surface. Connaître les
valeurs de ces différents paramètres pendant le temps de repos d'un volcan est donc à la base
de toute surveillance. Ainsi, différents techniques permettent une surveillance rigoureuse du
volcan:
- la reconstitution historique des éruptions du volcan qui permet de le dater et d'en reconstituer la
phénoménologie;
- la détection de petites secousses sismiques appelés «tremors» par des sismographes;
- le suivi des variations de la géométrie du volcan par des inclinomètres;
- la mesure des variations du champ magnétique terrestre à la surface de l'édifice volcanique à
l’aide des magnétomètres;
- la surveillance par satellites qui permet les prises d’images à distance et le suivi régulier du
volcan, donc le dressage des cartes de risques volcaniques;
- la mesure de la température et l’analyse de la composition chimique des fumerolles, et des
eaux des sources qui jaillissent sur les flancs du volcan.
Par ailleurs, on observe aussi un changement de comportement des animaux à l'approche d'une
éruption grâce à leur sensibilité aux phénomènes naturels.
Pour se protéger contre les éruptions volcaniques, les mesures à prendre doivent s’articuler
autour de:
- l’aménagement du territoire (pas de construction dans les vallées pour diminuer le risque des
lahars et des coulées de lave);
- la réduction des effets des mécanismes éruptifs (blocage plus ou moins efficace des coulées
de lave, drainage des lacs de cratère pour limiter les dégâts liés aux gaz);
- la mise en place de cartes de risques.
Mais, la prévention est inefficace face aux éruptions explosives; la seule solution efficace reste
l’évacuation des populations.
Exercice 1
A- Choisir la ou les propositions exactes
1- On appelle aussi un tremblement de terre :
a- un séisme b- un tsunami c- un volcan.
2- La puissance d'un tremblement de terre se mesure avec l'échelle de :
a- Beaufort b- Richter c- Pompier
3- Lorsque le magma est très visqueux:
a- Il ne se produit jamais de nuées ardentes
b- La lave peut ne pas couler et former un dôme
c- La lave ne refroidit pas
d- Le magma ne contient pas de gaz.
4- Le risque sismique est:
a- l'éventualité qu'un volcan dangereux provoque des dégâts humains ou matériels,
b-l'éventualité qu'un séisme dangereux survienne et provoque des dégâts humains ou matériels,
c- l'éventualité qu'un séisme de faible magnitude survienne et ne provoque pas de dégâts
humains ou matériels,
d- l'éventualité qu'un camion fasse vibrer une habitation.
5- La structure microlitique des roches est due à un refroidissement:
a- rapide du magma. b- lent du magma.
c- dans le réservoir magmatique du magma d- toutes ces réponses sont fausses
6- Les reflexes qui sauvent pendant le tremblement de terre sont:
a- S'abriter sous un meuble solide b-Sortir absolument du bâtiment
c- Rester dans le véhicule d- Appeler les secours.
7- Les risques sismiques peuvent être limités par :
a- des constructions aux normes parasismiques
b-des constructions ne tenant pas compte du plan d'aménagement du territoire
c- l’enregistrement continu des ondes sismiques
d- l'éducation des populations (exercice de simulation d'alerte sismique…).
8- Le magma est de
a- la matière minérale solide. b- est de la matière vivante en fusion.
c- la matière minérale en fusion. d- la matière vivante solide
9- La prévision à court terme d’un séisme est:
a- rendue possible par l'observation des changements de comportement des animaux,
b-rendue possible par la mesure de la concentration de radon dans les eaux souterraines,
c- rendue possible grâce à l'étude des mouvements au niveau des failles par GPS,
d- impossible actuellement.
10- L’arrivée en surface du magma peut donner naissance:
a- à un dôme de lave. b- à la chéminée
c- à des coulées de lave. d- à un réservoir magmatique.
B- Répondre par vrai ou faux
a- Les ondes sismiques se propagent dans toutes les directions de l’espace à partir de
l’épicentre.
b- Les ondes sismiques peuvent être enregistrées à plusieurs milliers de kilomètres de
l’épicentre.
c- La rupture des roches commence au niveau de l’épicentre.
d- Un séisme fait toujours de gros dégâts matériels et des victimes.
C- Associez chaque mot à sa définition
A. Catastrophe naturelle 1- ensemble des mesures permettant de prévoir un
phénomène géologique
B. Risque géologique 2. phénomène naturel mettant l’humain et ses
constructions en danger
D-- Compléter les phrases avec les mots suivants (qui peuvent être employés plusieurs
fois): explosifs, lave, éruptions, effusifs, projection
Ill existe deux types d' ...........1..................
........... ................. volcaniques :
les volcans............
volcans............2................
................ contiennent un magma fluide. Ce magma, en sortant ducratère,
forme une coulée de ..................3............
.................. ............ très fluide;
- les
les volcans .............
.............4
4.................
................. contiennent un magma visqueux qui emprisonne les gaz. Ce
magma remonte à la surface par des fissures mais en surface la ..................5...........
.................. ...........ne
ne peutpas
s'écouler. Ainsi, la pression augmente et lorsque cette dernière est trop importante il seproduit
une violente
violente explosion avec .................
.................6........... de produits volcaniques (roches,scories,
fumées...).
Exercice 2
1- Définir les termes suivants : Séisme,
Séisme Faille
Faille, Foyer..
2- Rappeler le nom des deux échelles vues en cours, préciser sur quoi elles sont basées et
indiquer en justifiant votre réponse, laquelle est la plus fiable.
3- Indiquer les grandes zones sismiques présentes à la surface de la Terre.
Exercice 3
A-- Observer
ver le document ci-dessous
ci dessous et répondre aux questions
Exercice 4
A-- Les volcans des zones à risque volcanique sont surveillés par de nombreux appareils, dont
les inclinomètres, les distancemètres et les altimètres.
A partir du document ci-dessus:
1- Donner le rôle de chaque appareil
2- Expliquer les variations de la pente, de la hauteur et de la distance entre les point A et B:
a- avant l’éruption;
b- après l’éruption.
Effets
Magnitude
Activités intégratrices
Exercice 1
Compléter le tableau suivant ci-dessous avec les raisons pour lesquelles il faut suivre chaque
consigne.
Consignes en cas de séisme Raisons
Ecouter la radio
Exercice 2:
Pour comprendre la structure des roches volcaniques, vous faites fondre du soufre dans un
creuset. Ensuite, vous le faites refroidir de 3 façons:
1- refroidissement sur la glace pilée;
2- refroidissement à température ambiante;
3- refroidissement dans un bain-marie à 40°C.
A partir de cette expérience:
1- Identifier le paramètre qui est à l’origine de la différence de structure entre les roches
volcaniques.
2- Comparer les différentes vitesses de refroidissement du soufre fondu.
3- Déterminer les structures n°1, n°2 et n°3 formées à l’issue de cette expérience.
4- Expliquer pourquoi on dit que la structure de la roche volcanique conserve la trace de ses
conditions de refroidissement.
Exercice 3
Pour t’aider à comprendre l’origine du séisme on utilise un modèlequi consiste à provoquer la
cassure d’un objet rigide (qui représente les roches) afin de voir si cela produit une onde. On
modélise la contrainte par un serre-joint serrant une latte de polystyrène.
Exercice 5
Associer chaque pictogramme à une consigne de sécurité de la liste suivante.
Exemple de situation N°3: Les risques en zones montagneuses ou liés aux mouvements de
terrains (glissements de terrains, éboulements …)
Compétences à faire développer:
- Drainer les eaux.
- Reboiser les versants
- Choisir les sites pour les constructions
- Choisir les matériaux de construction
- Eviter les zones à risques pour les constructions
Situation problème envisageable
Dans la nuit du dimanche à lundi 20 juillet 2003, en l’espace de quelques heures, une série de
glissements de terrain et de coulées boueuses catastrophiques est survenu dans le massif des
Bamboutos.A la suite des fortes pluies, un flanc de la montagne s'est détaché, emportant tout sur
son passage, faisant 21 morts, des centaines de sans-abris, des milliers de personnes à
déplacer et des dégâts matériels importants.
Je réfléchis et je cherche les solutions possibles
- Déterminer le(s) problème(s) posé(s) par cette situation problème.
- Identifier la cause de ces problèmes.
- Enumérer les conséquences.
- Que faut-il faire pour réduire les risques liés à ce(s) problèmes.
Catégorie d’action N°3: Réduction des dégâts causés par les risques en zones montagneuses
Séquence d’E/A 3: Les accidents en zonesmontagneuses ou liés auxmouvements de
terrain
Séance 1: Les causes des risques liés aux mouvements de terrains: les déformations souples
OPO: L’élève sera capable d’identifier les différentes déformations souples et de donner leurs
causes.
Activité 1
Pistes d’exploitation
Observer le document ci-dessus et déterminer le type de déformation subie par l’écorce
terrestre.
Activité 2
A- Le document ci-dessous présente les contraintes qui peuvent être à l’origine des plis ainsi que
les différents éléments qui permettent de les décrire.
Pistes d’exploitation
A partir de ce document,
1- Définir: contrainte, contrainte en compression, contrainte en cisaillement, pli.
2- Citer et définir chacun des éléments permettant de décrire un pli.
B- Suivant le plan axial, on distingue plusieurs types de plis tels que présentés ci-dessous
Pli déversé Pli couché
Pli faille
Pistes d’exploitation
Observer les et définir chaque type de pli.
L’essentiel à retenir
On appelle contrainte une force appliquée sur une surface donnée. Un pli est une déformation
souple des couches terrains sous forme d'ondulations.Il résulte de contraintes en compression
(qui a tendance à comprimer la roche) ou de cisaillement (glissement et translation d'une masse
rocheuse sur une autre) qui agissent durant un laps de temps important sur les couches de
terrain.
Les principaux éléments qui permettent de décrire une structure plissée sont les suivantes:
- On appelle charnière d'un pli sa région de courbure maximale;
- Les parties situées entre les charnières forment les flancs du pli;
- La ligne passant par les points de la charnière définie l'axe du pli;
- Le plan imaginaire qui comprend l'axe du pli et qui divise le pli en deux parties symétriques est
appelé : plan axial.
Suivant le plan axial, on distingue plusieurs types de plis:
- Le pli droit dont le plan axial forme l'angle de 90° avec l'horizontal. Les deux flancs ont le même
pendage.
- Le pli déjeté ou oblique avec un plan axial oblique. Les deux flancs ont des inclinaisons
différentes (on a donc 2 pendages différents).
- Le pli déversé dans lequel un flanc repose sur l'autre. Le flanc qui est au-dessus est appelé
flanc anormal et celui qui est en-dessous est appelé flanc inverse.
- Le pli couché qui a un plan axial se confond avec l'horizontal.
Dans certains cas le flanc inverse peut être fortement étiré jusqu'à la rupture des couches, on
obtient ainsi un pli faille.
Quelques définitions
Le pendage correspond à l’angle d'inclinaison des couches par rapport à l'horizontal.
La crête est le point le plus élevé d'un anticlinal.
L’anticlinal est la partie bombéeou convexe du pli
Le synclinal est la partie creuseou concave du pli.
Séance 2: Les causes des risques liés aux mouvements de terrains: les déformations cassantes
OPO: L’élève sera capable d’identifier les différentes déformations cassantes et de donner leurs
causes.
Activité 1
A B
Pistes d’exploitation
Observer le document A et B puis, déterminer le type de déformation subie par l’écorce terrestre
dans chaque cas.
Activité 2
Pistes d’exploitation
d loitation
1- Définir: Faille, plan de faille, compartiment, miroir de faille et diaclase.
2- Relever les différents types de failles présentés et donner leurs caractéristiques respectives.
L’essentiel à retenir
La déformation cassante implique une modific
modification
ation de la forme de l’objet considéré et de façon
cassante c’est
c’est-à-dire
dire avec une rupture. Une faille est une cassure de terrain avec déplacement
relatif des parties séparées.Les deux parties séparées par la faille sont appelées compartiments.
La surface e
engendrée
ngendrée par la faille est le plan de faille. La surface du plan de faille est souvent
polie par le mouvement et constitue un miroir de faille. Ce dernier est marqué par des stries de
friction qui indiquent la direction et le sens du glissement. Le bloc si
situé
tué au-dessus
au dessus du plan de
faille est appelé le toit et celui situé en-dessous
en dessous est appelé le mur. Le déplacement relatif des
deux blocs est appelé rejet.
Selon l'orientation du rejet (déplacement relatif des blocs), on distingue trois grandes classes de
failles
failles : faille conforme, faille décrochante,
Dans les failles conformes, le rejet de la faille est dans le même sens que le pendage des
couches, suivant la ligne de pente. Elles sont subdivisées en deux types :
- Les failles normales dans lesquelles le toit glisse vers le bas par rapport au mur et qui résultent
de contraintes horizontales en tension. Les contraintes de tension lorsqu'elles sont appliquées à
la croûte terrestre peuvent engendrer une série de failles normales, où deux failles normales
adjacentes ont des directions de pendages opposées. Dans ce cas, les blocs affaissés sont
appelés "grabens" ou "fossé d'effondrement" et les blocs surélevés sont appelés "horsts". Cette
structuration est souvent observée dans les zones de rifts (région où lacroûte terrestres’amincit);
- Les failles inverses dans lesquelles le toit glisse vers le haut par rapport au mur. Ces failles
résultent de contraintes horizontales en compression.
Au niveau des failles décrochantes, le rejet de la faille est horizontal et parallèle à la direction de
la faille. Il y a glissement horizontal des blocs et la faille est verticale. Les failles décrochantes
sont dues à des contraintes de cisaillement. Selon le sens du déplacement, on distingue deux
types :
- le décrochement dextre si pour un observateur placé sur l'un des blocs, l'autre se déplace vers
la droite ;
- le décrochement sénestre si pour un observateur placé sur l'un des blocs, l'autre se déplace
vers la gauche.
Dans la faille dite à rejet oblique, le rejet de la faille est incliné obliquement sur le plan de faille.
Ce type de faille est donc une combinaison d'un mouvement conforme et décrochant.
On appelle diaclase une fracture de la rochesans que les parties disjointes ne s’éloignent ou ne
se décalent l’une de l’autre. Les diaclases se forment en réponse à des contraintes de tension
(extensive) appliquées à des roches de comportement fragile.
Séance 3: Les causes des risques liés aux mouvements de terrains: les actions de l’eau et de
l’homme
OPO: L’élève sera capable déterminerles risques de mouvements de terrain liés aux actions de
l’eau et de l’homme.
3.1. L’action mécanique et chimique de l’eau
OPOIN°1:L’élève sera capable déterminer les actions mécaniques et chimiques de l’eau qui
sont à l’origine des mouvements de terrain.
Activité 1
Les images suivantes montrent comment l’eau peut être à l’origine des mouvements de terrains.
A
B C D
Pistes d’exploitation
Observer ces images et répondre aux questions.
1- Expliquer comment l’eau a fait pour se frayer un chemin sur le document A.
2- Les documents B, C et D ci-contre présente l’influence de l’eausur l’altération du sol.
a- Relever les deux modes d’altération
b- En quoi consiste chacune d’elle?
3.2. L’action de l’homme
OPOIN°2:L’élève sera capable déterminer les actions de l’homme susceptible de provoquer les
mouvements de terrain.
Activité 2
Les documents ci-contre présentent quelques causes de mouvements de terrains liés à l’activité
humaine.
Pistes d’exploitation
Observer ces documents et déterminer ces causes.
L’essentiel à retenir
L'eau est l’un des principaux agents de glissements de terrain. Elle agit à travers son action
mécanique et/ou action chimique.L'action mécanique de l'eau se traduit lorsque l’eau en
mouvement atteint une vitesse suffisante pour soulever et transporter des particules meubles ou
pour arracher des fragments du sol ou de la roche en place. L'action chimique de l'eau quant à
elle est liée au fait que l’eau est un excellent solvant. En effet, elle permet la dissolution
d’éléments chimiques présents dans les roches et leur évacuation par drainage dans les sols ou
encore leur précipitation. Ces deux processus sont complémentaires (l’altération mécanique
fragmente la roche et facilite l’altération chimique).
Au niveau de la montagne, l'altération provoquée par l’eau est à l’origine des discontinuités et
des fissures dans les blocs rocheux. A travers ces dernières, l'eau s'y infiltre. L'eau étant le
principal facteur du glissement de terrain, en s'infiltrant dans la roche, elle va remplacer l'air
présent initialement et sera plus lourde. Ainsi, à partir d'une certaine quantité et d'une certaine
force exercée, il y aura la rupture de la fissure. C'est cette rupture qui va déclencher le
glissement de terrain.
Les mouvements de terrain peuvent aussi être engendrés par les activités humaines. Différents
cas de figure sont possibles, parmi eux :
- le surpâturage et la déforestation extrême, les sols n’étant plus retenus par les racines des
arbres, l’ensemble du versant est déstabilisé.
- la mauvaise gestion de l’eau, l’eau peut s’accumuler dans les terrains jusqu’à provoquer une
avalanche de boue, rapide, destructrice et incontrôlable.
- l’imperméabilisation du sol par les constructions, les aires de stationnement et les routes, en
particulier dans les zones de fort développement urbain et touristique empêchent l’infiltration de
l’eau dans le sol et intensifie le ruissellement.
- faiblesse des fondations des bâtiments;
- présence de conduites et canalisations enterrées;
- laconstruction d’une infrastructure routière, le déblaiement de la base d’un versant pour la
construction d’une route peut déstabiliser toute la partie supérieure, et provoquer des chutes de
blocs et des glissements de terrain.
B C
D E
F
Pistes d’exploitation
A partir de l’observation des images y relatives,
1- Donner un titre à chacune des images A, B et C.
2- L’emplacement de certaines maisons présenté par sur l’image C est-il approprié pour éviter
les risques liés aux mouvements de terrain? Justifier votre réponse.
3- Relever les mesures de protection contre les risques liés aux mouvements de terrain (images
D, E et F).
L’essentiel à retenir
Si l’action de l’homme peut provoquer des glissements de terrain, elle peut aussi assurer la
sécurité des hommes et de leurs biens. Afin de réduire les effets et d’éviter des dommages liés
aux mouvements de terrain, des techniques de prévention et de protection sont mises sur
pieds.
Parmi les techniques de prévention, on notera: la maîtrise de l’urbanisation, l’adaptation des
constructions aux risques, la surveillance des zones à risque et l’information des populations.
Quant aux techniques de protection, on peut citer :
- le drainagequi limite les infiltrations d'eau,
- la construction de murs de soutènementau pied des zones potentielles de mouvements de
terrain permet de limiter les dégâts et atténuer la force de la coulée ainsi que son
développement,
- la reprise des fondations des bâtiments,
- la construction des ouvrages d’arrêts,
- lutte contre la dessiccation des sols,
- la végétalisation des versants (solution la plus naturelle) qui permet de réduire la quantité de
matériaux mobiles, et donc l'intensité aux mouvements de terrain.
Evaluation des ressources
Activités intégratrices
Famille de situation N°2
Gestion durable des ressources naturelles
Exemple de situation N°1: Utilisation abusives des énergies fossiles
Compétences à faire développer:
- Identifier les énergies fossiles ;
- Identifier les dérivés pétroliers non biodégradables (emballages plastiques
-Identifier les populations des zones à risques ;
- Contribuer à la lutte contre le gaspillage de l’énergie et contre l’épuisement des ressources
- Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique ;
- Contribuer à la gestion des ressources énergétiques fossiles
- Développer les gestes citoyens relatifs à l’utilisation des énergies fossiles
Situation problèmeenvisageable
Les énergies fossiles à l’instar du pétrole sont toujours très utilisées aujourd'hui dans le monde.
Cet engouement pour ce type d’énergie peut poser deux problèmes majeurs. Le premier est que
leurs raretés vont créer des tensions géopolitiques dans le monde (exemple : affrontements
armés en 1994, puis en 1996 entre le Cameroun et le Nigeria pour le contrôle de la péninsule de
Bakassi). Le second problème est que les émissions de CO2, qu'elles engendrent, sont élevées
et contribuent fortement au réchauffement climatique.
Je réfléchis et je cherche les solutions possibles
- Déterminer le phénomène évoqué par le texte?
- Enumérer les conséquences liées à l’utilisation abusive des énergies fossiles?
- Donner un exemple de tensions géopolitiques liées à l’exploitation des énergies fossiles.
- Que faut-il faire pour réduire l’utilisation abusive des énergies fossiles?
Catégorie d’action N°1: Réduction de l’utilisation abusive des énergies fossiles
Séquence d’E/A 1: Les ressources énergétiques
Séance 1: Quelques exemples d’énergies fossiles et origine du pétrole:
OPO: L’élève sera capable d’énumérer quelques exemples d’énergies fossiles et de donner
l’origine du pétrole.
Activité 1
Le document suivant présente trois ressources énergétiques fossiles.
Pistes d’exploitation
Observer et identifier ces différentes ressources.
Pistes d’exploitation
Observer et répondre aux questions.
1- A partir de quelle matière se forme le pétrole?
2- Déterminer les deux principaux facteurs de la transformation de cette matière en pétrole?
3- Citer les différentes étapes de la formation du pétrole.
L’essentiel à retenir
On appelle énergie fossile, l’énergie issue des roches formées par la fossilisation de végétaux
enfouis, et stockées dans le sous-sol durant plusieurs millions d'années. Les différentes
ressources énergétiques fossiles sont:
- le pétrole ou or noir est une huile minérale résultant d'un mélange d'hydrocarbureset de divers
composés organiques.
- le gaz naturel est uncombustiblefossile constitué d'un mélange d'hydrocarburesgazeux, dont le
méthane (CH4) est l'un des principaux composants.
- le charbon est uneroche combustible, riche encarboneet decouleurnoirequi est extraite des
mines.
Ces ressources énergétiques fossiles appartiennent à la classe des énergies non renouvelables.
La formation du pétrole se fait par la transformation lente de matièreorganique, souvent végétale,
qui se dépose sur le fond des océans. Cette formation se fait suivant la succession de trois
phases:
- la phase d'accumulation de matière organiquedans les profondeurs lors de la sédimentation;
- la phase de maturation en hydrocarbures, moment où la matière se transforme peu à peu
enkérogène (substance organique naturelle pouvant être exploitée pour produire des
carburantsfossiles),sous l'effet de la pression des autres couches qui s'accumulent et d'une
augmentation de température. Par la suite, le kérogène subit à haute température une
décomposition thermique, appelée pyrolyse, qui expulse les hydrocarbures.
- la phase de migration et piégeage, sous la pression croissante,une partie des hydrocarbures
migre vers la surface de la terre, où elle s’oxyde ou subit une biodégradation. L’autre partie migre
jusqu’à rester piégée dans une roche poreuse et perméable, source d’un futur gisement de
pétrole, si le piège est fermé.
Activité
L’essentiel à retenir
L’exploitation du pétrole se subdivise en deux étapes :
- l’exploration et la production qui se font en amont;
- le raffinage et la distribution en aval.
L’explorationconsiste à rechercher des gisements par les techniques de forages. La production et
plus précisément l’extraction du pétrole nécessite des techniques telles que le maillage du
réservoir par des puits multiples, le maintien de la pression du réservoir par injection d’eau et/ou
de gaz, la séparation pétrole/gaz en surface et l’expédition vers les marchés.
Le raffinage consiste en premier lieu à distiller le pétrole afin de séparer les hydrocarbures
suivant leur densité. Les zones de production sont le plus souvent éloignées des zones de
consommation. Pour acheminer le pétrole d’une zone à l’autre, deux modes de transports
principaux sont utilisés : l’oléoduc (ou pipeline) et le pétrolier par voie maritime.
Si près de 59% du pétrole mondial est consommé par le secteur des transports (fret routier,
véhicules, navires, avions), il est également destiné à d’autres usages telles que:
- la fabrication des produits comme la plupart des matières plastiques, des solvants, des
cosmétiques, des textiles (nylons, polyesters, etc.), des détergents, des caoutchoucs, des
adhésifs et même des médicaments;
- La production des GPL ou Gaz de Pétrole Liquéfié (butane, propane) qui sont utilisés en
bouteilles pour la cuisson des aliments ou le chauffage domestique.Le fioul, qui est également
issu du raffinage du pétrole, est encore beaucoup utilisé pour le chauffage;
- la production d’électricité par les centrales thermiques à fioul;
- la production de bitume utilisé dans le secteur des travaux publics;
- la production de nombreux engrais et pesticides utilisés dans les secteurs del’agricultureet de
la pêche.
Séance 3: Les énergies fossiles et le développement durable: les problèmes liés à l’utilisation du
pétrole
OPO: L’élève sera capable de déterminer les problèmes liés à l’utilisation du pétrole
3.1. La pollution atmosphérique et le réchauffement climatique
OPOI 1: L’élève sera capable d’éradiquer les formes d’utilisation du pétrole qui dégagent des gaz
à effet de serre.
Activité 1
Pistes d’exploitation
A partir du document ci-dessus,
1- Identifier les différentes sources de production de gaz à effet de serre liées à l’utilisation du
pétrole.
2- Citer les différents gaz à effet de serre produits par la combustion du pétrole.
3- Quelle est la conséquence de la surproduction de ces gaz à effet de serre sur le climat?
3.2 L’épuisement des énergies fossiles
OPOI 2: L’élève sera capable de limiter le gaspillage du pétrole
Activité 2
Le document suivant présente deux courbes montrant l’évolution de deux paramètres importants
concernant l’énergie.
Pistes d’exploitation
1- Identifier ces deux paramètres
2- Décrire l’évolution chaque paramètre au fil du temps.
3- Comment expliquez-vous la forteaccélération du besoin en énergie au niveau mondial?
4- Donner une explication à la chute de la courbe de production d’énergie fossile.
5- Donner une alternative pour palier à ce problème.
L’essentiel à retenir
La combustion du pétrole et du charbon sont à l’origine de la production de polluants
atmosphériques: oxydes d’azote, soufre,carbone, hydrocarbures mal brûlés, plomb, suies et
métaux lourds. La production de pétrole génère aussi des gaz à effet de serre (dioxyde de
carbone, méthane, chlorofluorocarbones) qui sont responsable du réchauffement climatique.A
long terme, les océans augmenteront de volume, les plaines côtières fortement peuplées
seraient menacées, des surfaces agricoles disparaîtraient et produiraient moins de nourriture
pour l’homme.
Depuis le XIXème siècle, la consommation mondiale d’énergie ne cesse d’augmenter. On
remarque que depuis 1950, le besoin en énergie s’est accéléré fortement. Ce phénomène
d’augmentation est dû à l’accroissement de la population mondiale, l’industrialisation et à
l’évolution du train de vie des individus. Les sources d’énergies fossiles constituent des stocks
dans lesquels on puise pour assurer nos activités. Comme ils ne se renouvellent pas, ils
s’épuisent progressivement.
A B
C D
Document: Gaz à
effet de serre
Pistes d’exploitation
1- Identifier ces différentes sources d’énergies renouvelables (images A, B, C, D et E).
L’essentiel à retenir
L’approvisionnement énergétique de notre planète repose à près de 81% sur les énergies
fossiles (pétrole, gaz, charbon). Puisqueces ressources d’énergie fossile s’épuisent, le
développement des énergies renouvelables constitue un levier important pour préserver nos
ressources. Une énergie renouvelable ne s’épuise pas et sa consommation ne diminue pas sa
ressource à l’échelle humaine. Les différentes énergies renouvelables sont:
- l’éolien qui exploite la force du vent pour produire de l’énergie;
- le solaire (photovoltaïques et thermique) qui représente la plus grande source d’énergie bien
qu’intermittente (jour et nuit), elle est convertie en luminosité dans l’habitat mais aussi en chaleur
ou en électricité;
- l’hydraulique(barrage et énergie marine) qui est l’énergie de l’eau se déplaçant d’un point haut
vers un point bas pour produire de l’électricité;
- la biomasse constituée des cultures, des résidus de forêt, de l’agriculture et de l’élevage est
également utilisée pour produire de l’énergie;
- la géothermie est la chaleur de la terre qui se trouve stockée dans certaines parties du sous-
sol.
Activité
Activité
Pistes d’exploitation
1- Identifier les différents objets présentés dans chaque cas.
2- Citer les ressources minières pouvant être utilisées pour fabriquer les objets présentés
respectivement en a et en b.
B. Les documents suivants présentent quelques ressources minières ainsi que leur utilisation.
Observer ces documents et répondre aux questions.
Matériaux de Minérauxind
construction ustriels
L’essentiel à retenir
Les ressources minières jouent plusieurs rôles dans la vie de l’homme. En fonction de leurs
utilisations, elles peuventêtre classées en:
- Minerais métalliques
o Métaux de base sont des métaux communs utilisés dans le
secteurindustriel,dans laconstruction ainsi que dansl’électronique. Exemple le
fer (acier, fonte),l’aluminium, lezinc, lecuivreet le plomb.
o Minerais ferreux utilisés dans la fabrication de l’acier (chrome, cobalt, fer,
molybdène, nickel, manganèse, tungstène);
o Métaux précieux sont largement utilisés dans la joaillerie et l’art. Ils sont
également utilisés dans les industries automobileet chimique,
enélectricité,enélectroniqueainsi que dans lesecteur médical (or, argent,
bauxite, platine, le rhodiumetle palladium);
o Métaux de haute technologie (Gallium, Lithium, Niobium, Platine, Diamant,
Tantale, Terres rares, Titane).
- Sources d’énergie (Uranium);
- Matériaux de construction (Sables, graviers, argiles);
- Minéraux industriels (Silice, kaolin, gypse, talc, potasse, phosphate, silimanite);
- Pierres précieuses (diamant, émeraude, opale, rubis, saphir);
- Pierres fines (Agate, améthyste, béryl, grenat, jade, lapis-lazuli, malachite, topaze,
tourmaline, turquoise, zircon).
Pistes d’exploitation
Observer attentivement le document ci-dessus et répondre aux questions suivantes:
1- Comparer les quantités des produits a, b et c.
2- Déterminer les procédés ayant permis l’obtention des produits b et c.
3-Donner l’avantage des procédés ayant permis l’obtention des produits b.
Activité 2
Les documents suivants présentent quelques conséquences de l’exploitation des ressources
minières.
A B
C D
E
Pistes d’exploitation
Observer attentivement ces documents et identifier les différentes conséquences présentées en
A, B, C, D et E.
Activité 3
Les documents ci-dessous présentent quelques actions à mettre en œuvre pour une exploitation
minière respectueuse de l'environnement.
B C
D E
F
Pistes d’exploitation
A partir de ces images, déterminer la ou les action(s)à prendreou entreprises:
1- vis-à-vis des résidus miniers produits en A;
2- au niveau du document B;
3- concernant les animaux des documents C, D et E;
4- au sujet des eaux usées issues de l’exploitation minière (document F).
L’essentiel à retenir
Les ressources minérales constituent un des éléments clés du développement de l’humanité.
Qu’il s’agisse des ressources énergétiques, des métaux, des matériaux de construction, des
minéraux industriels ou des pierres précieuses, ce sont des éléments essentiels au bien-être des
hommes. Pourtant, on se heurte d’un côté à la limitation des capacités extractives (gisement,
accès…) et de l’autre aux impacts environnementaux.Pourtant, compte tenu des connaissances
scientifiques, une gestion durable est possible, pour autant qu’une organisation appropriée se
mette en place impliquant les parties prenantes tant au niveau local que global.Les cinq règles
d’or pour maximiser la croissance économique tout en limitant la pression sur les ressources sont
les suivantes:
- Economiser c'est-à-dire exploiter les solutions existantes pour économiser les ressources
partout où c’est possible;
- Recycler c’est renforcer le recyclage des matériaux et la réutilisation des composants de
produits;
- Remplacer les principales ressources consommées par d’autres plus efficaces et qui ont moins
d’impacts environnementaux au cours de leur cycle de vie (élimination du mercure);
- Réduire ou dématérialiser notre réponse aux besoins par de nouveaux modèles d’entreprise ou
par des biens et services consommant moins de ressources (réduction du poids des véhicules,
téléchargement légal de chansons et de films sur Internet plutôt que l’achat d’un objet solide tel
que le CD ou le DVD);
- Valoriser revient à trouver des moyens pour prendre en compte la vraie valeur des ressources
naturelles dans leurs décisions et ainsi permettre une meilleure gestion de ces ressources
(décideurs politiques)
L’exploitation minière n’est pas sans conséquence sur l’environnement physique, biologique et
humain.
Les problèmes liés à cette exploitation minière peuvent être:
- pollution des sols, des eaux et de l’atmosphérique;
- dégradation du couvert végétal et de la diversité biologique;
- perte des champs agricoles et dégradation du pâturage;
- paupérisation des populations ayant perdu leur support de production (terre);
- déscolarisation des enfants au profit de l’orpaillage (recherche et exploitation artisanale de l'or
dans les rivières);
- conflits sociaux entre mineurs et sociétés minières industrielles d’une part et d’autre part entre
mineurs et populations riveraines,
- risques pour la santé publique.
Une exploitation respectueuse de l'environnement nécessite:
- la maîtrise du stockage des stériles ou résidusminiers(matériaux restant après extraction des
minerais des roches exploitées);
- la gestion des écoulements d’eau;
- l’utilisation durable des ressources;
- la protection de la biodiversité;
- la réhabilitation des sites, notamment par des techniques de revégétalisation.
Evaluation des ressources
Activités intégratrices