EXELLENCE SVTEEHB - 4ème

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AVANT-PROPOS

Le présent manuel de Sciences de la Vie et de la Terre, Education à l’Environnement,


Hygiène et Biotechnologie (SVTEEHB) est produit pour contribuer davantage à l’implantation de
la réforme curriculaire entreprise au Cameroun depuis l’année 2014. Il s’agit cette fois-ci
d’adapter les enseignements des Sciences de la Vie et de la Terre (SVT) jadis dispensés selon une
pédagogie par objectifs aux thèmes de formation retenus et qui permettent un enseignement basé
sur une pédagogie par les compétences. Il est donc question de poursuivre l’approfondissement
des enseignements dans les modules à dominante SVT dans le but de faire acquérir aux apprenants
des savoirs dont ils ont besoin pour pouvoir développer des compétences appropriées à leur
environnement.

Chaque séance d’enseignement/apprentissage est ainsi présentée aux apprenants de manière


vivante et dynamique à travers différentes notions, et dans l’intention d’atteindre l’objectif
pédagogique formulé au départ pour ce qui est de l’apprentissage des ressources.
Les Séances d’enseignement/apprentissage dérivent des Séquences d’enseignement
/apprentissage qui découlent elles-mêmes des Catégories d’actions, lesquelles résultent des
exemples de situations. C’est donc à travers des situations de vie réelles ou réalistes des
apprenants que sont développées les activités d’enseignement/apprentissage contenues dans le
présent ouvrage. L’ensemble des Exemples de Situations au sein d’un Module constitue une
Famille de Situations. Les modules de formation restent ceux entamés dans les classes
antérieures.

LES AUTEURS
PRESENTATION DE LA DEMARCHE PEDAGOGIQUE ET
STRUCTURATION DU MANUEL

La démarche pédagogique du présent manuel, qui tient elle-meme


compte de la présentation de l’ouvrage, s’illustre de la manière suivante et requiert la
vigilance de l’utilisateur quant à la pertinence des activités à mener : en effet, le manuel
propose des situations de vie qui constituent des situations – problèmes et à partir
desquelles s’articulent toutes les activités pedagogiques qui traitent de l’exemple de
situation considéré. La situation - problème présentée dans le manuel peut ne pas etre
adéquate à l’environnement de tous les apprenants, aussi l’utilisateur doit-il etre capable
d’adapter les enseignements à son contexte en se donnant des situations -
problèmes vraissemblables et réalistes pour les apprenants avant de se soumettre
à la démarche pédagogique que le présent ouvrage expose.
ENTREE
ENTREE PAR UNMODULE
PAR UN MODULE:
CE
CE QUE
QUE JE
JE SAIS
SAIS DEJA
DEJA DU
DU MODULE
MODULE
ème
(Programme 5 )
(Programme niveau III MINEDUB)

Rappel des acquis antérieurs

MES CONNAISSANCES M’AMENENT A ME


POSER DES QUESTIONS :
JE M’INTERROGE ET JE DECOUVRE :
Situation de vie contextualisée et
dégagement du problème
scientifique.

MES QUESTIONS ME CONDUISENT A UNE


SITUATION DE VIE A RESOUDRE :
JE REFLECHIS ET JE CHERCHE LES SOLUTIONS
POSSIBLES AU PROBLEME SOULEVE PAR MA
SITUATION DE VIE
Mobilisation et soumission des acquis
antérieurs à épreuve

JE TROUVE LA SOLUTION ADEQUATE A MA


SITUATION - PROBLEME

Construction de la solution à ma situation


de vie par acquisition des savoirs

L’ESSENTIEL A RETENIR Enoncé de la notion construite

J’ESSAYE D’APPLIQUER CE QUE J’AI


J’ESSAYE D’APPLIQUER CE QUE J’AI
RETENU POUR M’ASSURER QUE MA
RETENU POUR
SOLUTION A LA M’ASSURER QUE MA
SITUATION – PROBLEME
SOLUTION A LA SITUATION
EST EFFICACE ET DURABLEDE VIE
EST EFFICACE ET DURABLE : Apprentissage de l’intégration.
JE M’EXERCE
JE M’ENTRAINE

Evaluation de l’intégration.

JE PEUX
JERESOUDRE D’AUTRES
PEUX RESOUDRE SITUATIONS
D’AUTRES REMEDIATION
SITUATIONS DE VIE SIMILAIRESMON
PROBLEMES SIMILAIRES SI SI MON
PRESENTATION
ENVIRONNEMENTDU CHANGE.
MANUEL
CHANGE : DES SVTEEHB – CLASSE DE QUATRIEME ESG
JEJE
CONFIRME
VERIFIE
Evaluation de la compétence
Le présent manuel couvre entièrement l’ensemble des trois (03) modules au
programme. On y trouve les sept (07) Familles de Situations inscrites au programme officiel. Le
tableau synoptique suivant récapitule pour la classe de quatrième (4ème) les nombres d’Exemples
de Situations, de Catégories d’Actions, de Séquences d’enseignement/apprentissage et de Séances
d’enseignement/apprentissage, conformément aux quotas horaires définis par le Programme
officiel.
Exemples de Catégories Séances d’E/A
Séquences d’E/A
situations d’actions
12 12 18 50
E/A = Enseignement/Apprentissage

L’utilisateur trouvera également dans ce manuel et pour ce niveau les nombres de


Familles de Situations, d’Exemples de Situations, de Catégories d’Actions, de Séquences et de
Séances d’E/A pour chacun des trois (03) modules comme l’indique le tableau suivant :

Familles de Exemples de Catégories Séquences Séances


Modules d’E/A
situations situations d’actions d’E/A
Module I 02 02 02 06 10

Module II 03 05 05 07 20

Module III 02 05 05 05 20

Totaux 07 12 12 18 50

Des Activités d’Intégration sont directement associées aux Modules correspondants, que ce
soit pour l’apprentissage de l’intégration ou pour l’évaluation de l’intégration.
L’entrée dans un domaine de connaissances et d’enseignements/apprentissages correspond à
l’entrée dans un Module. La progression proprement dite se présente ainsi qu’il suit :
 Ce que je sais déjà du module : Le titre du Module doit susciter chez
les apprenants une investigation qui devra aboutir à l’émergence des connaissances des apprenants
relatives au Module en question. Il s’agit en fait de l’ensemble des acquis des niveaux antérieurs
se rapportant au Module.
 Je m’interroge et je découvre : Les acquis antérieurs doivent permettre
aux apprenants de se poser d’autres questions sous la conduite guidée de l’enseignant.
 Je réfléchis et je cherche les solutions possibles au problème

soulevé par ma situation de vie : Ramenant son interrogation et sa découverte à


son environnement, l’apprenant fait face à une situation de vie dont il doit envisager la résolution.
 Je trouve la solution appropriée à ma situation -

problème : Alors l’apprenant mobilise ses acquis et les éprouve au cours d’un brainstorming
ou un remue-méninge.
 L’essentiel à retenir : Ensuite l’apprenant mobilise les connaissances acquises
pour construire la solution adéquate à sa situation - problème. C’est l’apprentissage de
l’intégration.
 Je m’exerce : Une fois l’apprentissage de l’intégration terminé, l’apprenant
apprend à construire seul la solution à sa situation - problème. Ceci correspond à l’intégration.
 Je confirme : Dès lors que l’apprenant sait intégrer, il doit être soumis à une
autre situation - problème équivalente à celle d’entrée dans l’exemple de situation traité : c’est le
développement de la compétence qui, s’il n’est pas satisfaisant, exige une Remédiation.
Le présent ouvrage s’efforce également de respecter la planification des
enseignements/apprentissages telle que définie par le Ministère des Enseignements Secondaires du
Cameroun.
MODULE I

LE MONDE VIVANT
Le maintien en vie des organismes animaux et végétaux
dépend uniquement de la disposition de l’énergie.
Cette énergie provient des aliments que ces organismes consomment.
Sans alimentation, tout être vivant, y compris l’Homme, meurt.
L’Homme est – il assuré de son maintien en vie dans son environnement?
Comment tous les autres êtres vivants, aussi diversifiés soient-ils, parviennent-
ils à se maintenir en vie ?

 Ce que je sais déjà du module :

 L’alimentation de l’homme est liée à sa production des


ressources d’origine animale par la pratique de
l’élevage, et à sa production des ressources d’origine
végétale par la pratique de l’agriculture.
 La pratique de l’élevage est entièrement liée à la qualité
des sols car la nutrition des animaux à élever dépend de
la quantité de ressources végétales disponible.
 Les animaux se livrent à la concurrence pour leur survie.

 Je m’interroge :
 Si les animaux ont besoin de nourriture d’origine végétale pour proliférer, comment
les végétaux se nourrissent-ils également pour proliférer ?
 Qu’est-ce qui, dans les aliments, est indispensable pour la croissance, le
développement et la reproduction des êtres vivants ?
 Quels critères permettent aux êtres vivants de choisir leurs aliments ?
 Comment identifier les aliments consommés par les animaux ?
 La diversité du Monde Vivant ne constitue-t- elle pas un problème pour la survie ?
 Je découvre :
 Les végétaux se nourrissent à partir des éléments qu’ils prélèvent du sol et de leurs
milieux ;
 Les éléments nécessaires à la croissance et au développement se trouvent dans les
aliments ;
 L’organisation des appareils buccal et digestif des animaux permet à ceux-ci de
choisir leurs aliments ou de les transformer avant de les consommer.
 Chaque être vivant contribue d’une façon ou une autre au maintien et à l’équilibre
de la vie.

FAMILLE DE SITUATIONS N° 1

COUVERTURE DES BESOINS ALIMENTAIRES DE L’HOMME

 Quels sont Les besoins alimentaires de l’homme ?


 Que doit faire l’homme pour améliorer sa production alimentaire ?
 Quel est le devenir des éléments nécessaires à la croissance et au développement de tout être
vivant ?
EXEMPLE DE SITUATION

INSUFFISANCE DE LA PRODUCTION ALIMENTAIRE

Compétence s à faire développer :


 Concevoir et réaliser un protocole expérimental ;
 Réaliser un élevage aux fins d’effectuer des mesures sur le vivant ;
 Mesurer les paramètres de croissance ;
 Choisir une semence, un type d’engrais ;
 Transformer un produit alimentaire.

Situation problème envisageable :

La localité de Manéwang est caractérisée par son sol très fertile, ses
eaux riches en poissons Tilapia, Carpe et Silure, son climat propice au
développement de la vie. Sa population essentiellement paysanne a vieillie
et beaucoup de ses habitants sont morts. La localité a pourtant bénéficié de
l’implantation des services publics, ce qui a entrainé une arrivée massive
d’employés de l’Etat qui ne parviennent pas à trouver de quoi nourrir leurs
familles à Manéwang. Le manioc et la banane-plantain qui sont les
principales denrées alimentaires sont très rares. La viande de bœuf coute
énormément chère et les pécheurs de poissons sont morts.

 Je réfléchis et je cherche les solutions possibles au problème


soulevé par ma situation de vie :
 Quel est le problème lié à une ressource d’origine animale que cette situation de vie
soulève ?
 Quelle (s) peut (vent) être la (les) cause (s) de ce (s) problème(s) ?
 Quel est le problème lié à une ressource d’origine végétale que cette situation de vie
soulève ?
 Quelle (s) peut (vent) être la (les) cause (s) de ce (s) problème(s) ?
 Quelles solutions appropriées préconiser pour résoudre les problèmes sus évoqués ?

 Je trouve la solution appropriée à ma situation -problème :


 Accroitre les productions alimentaires à Manéwang par le développement de la
pisciculture des Tilapia, Carpe et Silure ;
 Accroitre les productions du manioc et du bananier-plantain par la culture de ces
plantes.

CATEGORIE D’ACTION

AMELIORATION DE LA PRODUCTION ALIMENTAIRE

SEQUENCE D’E/A N° 1

LES BESOINS NUTRITIFS DES ETRES VIVANTS

SEANCE D’E/A N° 01

LES BESOINS NUTRITIFS DES VEGETAUX

Les végétaux, comme les autres êtres vivants, se nourrissent.


Quels sont les besoins nutritifs des végétaux ?
 OPO:
 Identifier un besoin nutritif d’une plante de son environnement ;
 Concevoir et réaliser une culture expérimentale de son environnement.

ACTIVITE N° 1: Les photographies suivantes (document 1) sont celles d’un même bananier-
plantain, végétal chlorophyllien filmé à différents moments après le semis.

28 jours 49 jours 73 jours 97 jours 201 jours


Une autre expérience a été faite en plantant des semences de tomate (végétal
chlorophyllien) en pots remplis d’un milieu de culture qui n’est pas un sol et qu’on appelle milieu
synthétique. On peut prendre le milieu de KNOP (qui contient les éléments nutritifs minéraux K,
N, O, et P), le milieu de SACHS (qui contient les éléments nutritifs minéraux S, Cl, Mg,…), le milieu
de Murashig et Skoog, etc. on observe la croissance et le développement des plantes pendant 16
jours comme on peut le voir sur le graphe suivant (document 2) :

Document 2

On a également réalisé la même expérience en modifiant à chaque fois le milieu synthétique


utilisé et le milieu. Les résultats obtenus sont portés dans le document 2 suivant :

Document 3A : Conditions expérimentales, résultats, interprétations et conclusions


Jeunes plantules en présence
Jeunes plantules en présence de Jeunes plantules en présence d’eau, de lumière mais sans
sels minéraux et lumière, mais sans d’eau, sels minéraux mais sans sels minéraux.
eau. lumière.

Document 3B : Aspects des plantules en fonction des conditions expérimentales

Dans une troisième série d’expériences, l’on a placé deux plantules d’un même végétal
chlorophyllien dans les conditions telles que de l’eau, les sels minéraux et de la lumière sont
présents. L’on a pris soin de placer la première plantule dans une enceinte où l’on a déposé une
assiette contenant un produit qui débarrasse l’air de son dioxyde de carbone (CO2) en
l’absorbant (Document 4A). Le produit utilisé est de la potasse. La deuxième plantule a été
placée à l’air libre (Document 4B). Après deux jours, l’on a obtenu les résultats suivants
(document 4A et 4B) :

Potasse

Document 4A Document 4B

Guide d’exploitation : Observer soigneusement les images des différents documents et


proposer les réponses aux questions suivantes :

Relever les changements observables sur les photographies du document 1 du jour 0 au


jour 16.
Dire comment évoluent les plantules par rapport à leur taille, leur grosseur et leur
production.
Donner un titre au document 2.
Comparer l’évolution des cultures du document 1 et celle du document 2 du point de
vue des paramètres considérés.
Dire comment on peut se rendre compte qu’un végétal grandit en l’observant au fil des
jours.
Se servir des documents 3A et 3B pour décrire les différentes expériences et donner le
résultat de chacune d’elles.
Tirer une conclusion de l’analyse des expériences des documents 4A et 4B.
Dire de quoi a besoin un végétal chlorophyllien pour grandir.
ACTIVITE N° 2: Tous les végétaux ne sont pas capables d’utiliser la lumière, de l’eau, de la
matière minérale pour se nourrir ou pour se développer. C’est le cas des champignons dont
certains constituent d’excellentes sources de protéines et de vitamines pour l’homme. Les
champignons sont donc des végétaux non chlorophylliens. Comment procèdent – ils pour se
nourrir et se développer ?
Voici des images de champignons recensés dans divers environnements de notre planète.

Champignon saprophyte Champignon parasite Champignon symbiote

Guide d’exploitation : Observer rigoureusement les photographies ci-dessus :

Identifier et nommer les supports des champignons des figures 1, 2 et 3.


Quel constat général faire ?
Qu’est ce qui peut expliquer le choix de tels supports ?
Que peut donc apporter les supports identifiés à leurs hôtes ?
Déterminer alors pour chaque champignon ses besoins nutritifs en tenant compte de
l’apport de son hôte.
 L’essentiel à retenir :
Les végétaux chlorophylliens grandissent de jour en jour jusqu’à atteindre leur
développement optimal. Ils produisent donc de la matière. Cette matière, qui constitue les organes
du végétal, s’appelle matière organique végétale. Elle est produite à la lumière à partir de la
matière minérale et de l’eau uniquement. Les végétaux sont pour cela des producteurs primaires.
La matière minérale est constituée des sels minéraux prélevés dans le sol par les racines ainsi que
de l’eau, et du gaz carbonique (CO2) capté dans l’air par les feuilles. Lumière, eau, sels minéraux
et gaz carbonique constituent les besoins nutritifs des végétaux chlorophylliens.
Le développement d’une plante verte se fait par l’augmentation de sa taille et de sa
grosseur. On parle de croissance en longueur et de croissance en épaisseur respectivement.
Les végétaux non chlorophylliens comme les champignons sont tributaires d’organismes
morts ou d’organismes vivants : ce sont des Hétérotrophes. Généralement considérés comme les
« fruits » d’une plante souterraine qui n’a ni feuille, ni tige, ni racine, les champignons naissent
des structures filamenteuses appelées mycélium. Ils ont donc besoin de trouver auprès de leurs
hôtes non seulement de l’eau, des éléments minéraux, mais également une substance carbonée
organique. Ils le font par trois modalités :
- Le saprophytisme : Le champignon saprophyte vit dans de la matière organique
morte. Il dégrade ainsi les molécules organiques de l’organisme mort pour récupérer l’énergie
libérée et restituer aux végétaux chlorophylliens les sels minéraux dont ils ont besoin. Le
saprophyte est un décomposeur.
- La symbiose : Les champignons peuvent être impliqués dans des associations
mutualistes à bénéfices réciproques avec d'autres êtres vivants, au point que l'un ne peut vivre sans
l'autre. C'est la symbiose. Ainsi, les lichens sont des associations de champignons et d'algues
vertes ou de cyanobactéries. Le champignon fournit à l'algue protection, eau et sels minéraux et,
en retour, celle-ci l'approvisionne en glucides, produits de la photosynthèse.
- Le parasitisme : Certains champignons (tels que ceux qui vivent dans les feuilles de
certaines plantes) se nourrissent de la matière vivante de leur hôte. Ils vivent donc aux dépens
d'autres êtres vivants et leur causent des préjudices qui peuvent même coûter à leur hôte la mort:
ce sont des parasites.

SEANCE D’E/A N° 02

LES BESOINS NUTRITIFS DES ANIMAUX

Les animaux aussi ont besoin de se nourrir pour produire la matière organique qui permet
leur croissance. De quoi se nourrissent – ils ?
 OPO:
 Identifier un besoin alimentaire d’un animal de son environnement ;
 Déterminer le régime alimentaire d’un animal de son environnement.

ACTIVITE N° 1: Il est facile d’observer des animaux de notre environnement entrain de se nourrir
pour comprendre de quoi est faite son alimentation et déterminer son régime alimentaire.

Guide d’exploitation :
Après avoir identifié de quoi chacun des animaux ci – dessus se nourrit, proposer son
régime alimentaire.
Les organisations des appareils buccaux ci – dessous permettent – elles aussi de
déterminer les régimes alimentaires des animaux ciblés de votre environnement ?
Caractéristiques :

ACTIVITE N° 2: D’autres animaux tels que les Rapaces dont le hibou qui est un animal nocturne,
sont difficilement observables entrain de se nourrir. Comment procéder pour déterminer leur
régime alimentaire ?
Le hibou rejette les déchets de ses aliments par la bouche. Ces déchets sont appelés
pelotes de rejection. L’exploitation des pelotes de rejection permet de connaitre de quoi se
nourrit un hibou.

Pelote de rejection d’un hibou Pelote de rejection d’un Exploitation d’une pelote de rejection d’un hibou
rapace pour en connaitre le contenu

Guide d’exploitation :
L’examen d’une pelote de rejection de hibou montre la présence d’os, de poils, de
graisses. Ces indices vous permettent – ils de trouver le régime alimentaire du hibou ?

 L’essentiel à retenir :
Les végétaux, par ce que producteurs primaires constituent la première source de
nourriture pour tous les animaux et les champignons. Les animaux et les champignons sont
ainsi appelés hétérotrophes par rapport aux végétaux qui sont des Autotrophes. On désigne
par l’expression régime alimentaire tout type de ressources alimentaires propres à un animal.
Le premier régime est donc celui fait uniquement d’aliments d’origine végétale. Les animaux
adaptés exclusivement à un tel régime sont des Herbivores ou végétariens ou encore des
Phytophages. Ceux des végétariens qui ne se nourrissent que des graines sont des granivores
alors que ceux qui se nourrissent de fruits sont des fructivores. Les xylophages sont des
végétariens qui se nourrissent seulement de bois. D’autres animaux sont exclusivement des
consommateurs d’animaux. Ce sont des carnivores ou zoophages. Les suceurs de sang
d’animaux sont des hématophages. D’autres animaux encore ont un régime alimentaire
constitué d’aliments d’origine végétale et d’aliments d’origine animale : ce sont des
Omnivores. Les détritivores constituent le groupe d’omnivores qui se nourrissent
exclusivement de débris animaux et végétaux.
Plusieurs critères permettent de déterminer le régime alimentaire d’un animal :
 L’identification de sa nourriture ;
 Sa denture ou l’organisation de son appareil buccal;
 L’organisation de son appareil digestif ;
 L’examen de ses déchets de la digestion.

 Je m’exerce :
COMMENT DETERMINER LES BESOINS NUTRITIFS D’UN VEGETAL CHLOROPHYLLIEN ?
 BESOINS EN EAU D’UNE PLANTE CHLOROPHYLLIENNE.
Observation : Dans les déserts, les plantes ne poussent que dans les endroits où il y a de l’eau
(oasis). Pour quoi cela ?
Hypothèses : ces plantes sont- elles aquatiques ? L’eau constitue- t- elle un besoin pour toute
plante ?

Expérimentations :
1) Placer deux jeunes plantes identiques de votre environnement dans deux récipients. L’un
contient un sol totalement séché et l’autre le même sol imbibé d’eau. Relever le résultat
quelques heures après.
2) Récolter deux tronçons de l’ « arbre de la paix ». placer l’un dans un pot vide et l’autre
dans un pot contenant de l’eau. Relever le résultat trois jours après.
Résultats : les plantes des milieux sans eau ont flétries ; celles des milieux contenant de l’eau ont
survécues.
Interprétation et conclusion : toute plante a besoin d’eau, qu’elle soit aquatique ou non.

 BESOINS EN SELS MINERAUX D’UNE PLANTE CHLOROPHYLLIENNE.


Observation : Les plantules de tomates placées dans un récipient ne contenant que de l’eau
flétrissent à court terme et meurent, alors que dans un liquide synthétique elles se développent
normalement.
Hypothèses : comme le liquide synthétique contient également les sels minéraux, ceux-ci
constituent-ils avec de l’eau des besoins de la plante ?
Expérimentations :
Placer deux jeunes plantes identiques de votre environnement dans deux récipients. L’un
contient du sable bien lavé à l’eau distillée et imbibé d’eau déminéralisée, et l’autre le même
sable tel qu’il est prélevé dans la nature et imbibé d’eau déminéralisée. Relever le résultat
quelques jours après.
Résultats : les plantes du récipient contenant du sable non lavé ont une croissance élevée par
rapport à celles de l’autre récipient.
Interprétation et conclusion : l’eau et les sels minéraux constituent les besoins nutritifs d’une
plante.
Schéma – bilan :
COMMENT DETERMINER LES REGIMES ALIMENTAIRES DE CERTAINS ANIMAUX A PARTIR DE
LEURS APPAREILS DIGESTIFS ?
Observation : Dans la nature, certains animaux invertébrés comme le lombric (Lombricus
terrestris) et l’escargot (Achatina achatina), certains animaux vertébrés tels que le gecko
(Hemidactylus mabuia), le poisson « Kan-nga » (Heterotis niloticus) et le crapaud (Bufo
regularis) ont une alimentation discrète. Comment faire pour déterminer leurs régimes
alimentaires ?
Hypothèses : Ces animaux existent, donc ils se nourrissent. L’examen de leurs appareils
digestifs ainsi que des déchets de leurs digestions va permettre de connaitre de quoi ils se
nourrissent. On peut également consulter les éleveurs de ces animaux.
Expérimentations : Exploiter le tableau suivant renseignant sur les animaux cités, la
description de leurs appareils digestifs et les informations fournies par les éleveurs pour
déterminer les différents régimes alimentaires.

Escargot Lombric Kan-nga Crapaud Gecko

Morphologie

Appareils
digestifs

Caractéristiques
Déchets

Provenderies

Conclusions

SEQUENCE D’E/A N° 2

L’ORIGINE DE LA MATIERE DES ETRES VIVANTS

Les végétaux, qu’ils soient chlorophylliens ou non parviennent à élaborer leurs


matières indispensables à leur croissance et à leur développement. Il en est de même pour les
animaux.
Comment ces matières élaborées assurent-elles le développement de ces êtres
vivants ?
 O PO:
 Mesurer les paramètres de croissance d’un animal et d’un végétal de son
environnement.

ACTIVITES N° 1: PRODUCTION DE LA MATIERE ANIMALE ET PARAMETRES DE CROISSANCE DES


ANIMAUX
Tout animal connait une variation de taille et de volume de la formation de l’œuf jus qu’à la
naissance. Cette variation qui se traduit par une augmentation de taille et de volume se poursuit
après la naissance jusqu’à atteindre un optimum. Elle a pour conséquence l’augmentation de la
masse corporelle de l’animal.
En observant les photographies (document 5A et document 5B) suivantes du développement
d’un œuf humain et du développement d’un nouveau-né humain au cours du temps, on constate
bien une augmentation de taille et de volume qui expliquent une augmentation de la masse
corporelle.
ACTIVITES N° 2: PRODUCTION DE LA MATIERE VEGETALE ET PARAMETRES DE CROISSANCE DES
VEGETAUX
Tout végétal connait une variation de taille et de volume au cours de la germination.
Cette variation se traduit par une augmentation de taille et de volume et se poursuit pendant le
développement du végétal dont la masse totale croit progressivement.
En observant les images (document 6A et document 6B) suivantes du développement d’une
graine au cours de la germination et du développement d’une plantule au cours du temps, on
constate bien une augmentation de taille et de volume, donc une augmentation de masse.
Guide d’exploitation :
 Rappeler l’organisation anatomique d’un être vivant.
 Montrer que l’unité du vivant est la cellule.
 Montrer que la cellule est construite à partir de la matière organique.
 Montrer que la cellule réalise par un processus particulier la croissance en longueur et la
croissance en épaisseur des organes d’un être vivant assurant ainsi le développement de ce
dernier.

 L’essentiel à retenir :
Les productions animale et végétale sont à l’origine du développement des êtres vivants
animaux et végétaux respectivement. Elles sont mises en évidence par trois paramètres à savoir la
taille, le volume et la masse. Ces trois paramètres constituent les paramètres de croissance des êtres
vivants. On peut les mesurer au cours du temps car ils varient en fonction de la quantité de matière
produite par l’être vivant considéré.
La croissance en longueur d’un végétal est le résultat d’une activité dont le siège est la zone
apicale (apex ou extrémité) des racines et des bourgeons de l’axe feuillé. Ces zones sont appelées
méristèmes et coiffes. Elles sont constituées de cellules végétales embryonnaires qui en se
multipliant par des mitoses ou en grossissant augmentent ainsi la taille de la plante. Ce processus
porte le nom d’auxèse. Il est gouverné par une substance produite par le végétal et qui s’appelle
auxine. La croissance en épaisseur d’une plante ou augmentation du diamètre du tronc se fait suivant
les mêmes modalités que la croissance en longueur. Son siège est dans le tronc, au niveau d’une
partie de l’écorce appelée cambium. Le processus porte le nom de mérèse.
La croissance en longueur d’un animal, qui se traduit par son augmentation de taille est
matérialisable par l’augmentation de la taille d’un os. En effet, les os de jeunes animaux portent en-
dessous de chacun des cartilages de conjugaison des deux épiphyses une lame blanche qui est le
cartilage de croissance. Le cartilage de croissance est absent dans les os de vieux animaux. C’est donc
le cartilage de croissance qui assure la croissance en longueur de l’os par multiplication des cellules
qu’il contient. La croissance en épaisseur s’effectue au niveau de la diaphyse par formation d’os
compact sous le périoste. C’est donc le périoste qui est le siège de la croissance en épaisseur de l’os
car il génère l’os compact à sa surface interne.
La masse d’un être vivant, qui augmente pendant la période de croissance, est le résultat de
la croissance en longueur et de la croissance en épaisseur. Elle traduit la production et l’accumulation
de matières par les êtres vivants.

SEQUENCE D’E/A N° 3

DES PRATIQUES AU SERVICE DE L’ALIMENTATION HUMAINE

 O PO:
 Réaliser la culture d’une plante alimentaire de son environnement ;
 Réaliser l’élevage d’un animal alimentaire de son environnement..

ACTIVITES N° 1 : Connaissant comment se fait la croissance en longueur et la croissance en


épaisseur des êtres vivants animaux et végétaux, l’on peut de façon artisanale réaliser une culture
d’une plante de son milieu ou alors réaliser un élevage courant de son environnement.
Les photographies suivantes résument les étapes de tels procédés :
Guide d’exploitation :
 Identifier à partir des photographies la culture pratiquée.
 Relever les différentes tapes de cette culture.
 Nommer ce mode de reproduction.
 Relever la spécificité de ce procédé.
 Dire pour quoi l’on a lavé le bulbe avant ensemencement.
 Nommer quelques variétés d’aliments à base de ce produit vivrier.

Guide d’exploitation :
 Identifier à partir des photographies ci-dessus l’élevage pratiqué.
 Relever les différentes tapes de cet élevage.
 L’élevage dont il est question ici peut être associé à un autre élevage comme on le voit
sur les images. Quel est l’intérêt de cette association ?
 Donner un avantage de la pratique de la pisciculture qui est alors lié au mode de nutrition
des poissons.
 Nommer quelques techniques de conservation des poissons.

 L’essentiel à retenir :
Pour que l’homme ne manque jamais de quoi se nourrir, il est impératif qu’il s’intéresse à la
pratique de l’agriculture et de l’élevage des produits de son environnement. Il devrait au préalable
identifier ces produits végétaux et animaux, leurs modes de vie, les périodes favorables à la
pratique de ces activités ainsi que les facteurs qui constituent leurs menaces.
La culture du bananier-plantain nécessite un traitement par les fongicides et les insecticides des
bulbes de rejetons que l’on peut morceler pour avoir plusieurs plants de bananiers-plantains.
La pisciculture exige l’utilisation d’au moins deux étangs dont l’un pour la production des alevins
par reproduction croisée des géniteurs choisis et l’autre pour le développement des poissons. La
source d’eau doit être renouvelée pour ne pas asphyxier les poissons. C’est pourquoi il faut drainer
de l’eau d’un cours d’eau. En associant la porcherie à l’élevage des poissons, l’on facilite ainsi la
nutrition des poissons par les déchets de la porcherie car les poissons sont omnivores.

SEQUENCE D’E/A N° 4

LA TRANSFORMATION DES PRODUITS AGRICOLES

 O PO:
 Décrire une technique de transformation d’un produit agricole de son environnement ;
 Réaliser expérimentalement cette transformation.

ACTIVITE : En revenant à la situation-problème de la localité de Manéwang, on peut produire le


manioc et le transformer pour en disposer sous d’autres formes à n’importe quelle saison. Les
images suivantes illustrent une technique de transformation du manioc.

A B C D

E F G H

I J K L
SEQUENCE D’E/A N° 5

LA TRANSFORMATION DES PRODUITS D’ELEVAGE

 O PO:
 Décrire une technique de transformation d’un produit d’élevage de son environnement ;
 Réaliser expérimentalement cette transformation.

ACTIVITES :

FAMILLE DE SITUATIONS N° 2

GESTION DURABLE DE SA BIODIVERSITE

 Quels sont Les besoins alimentaires de l’homme ?


 Que doit faire l’homme pour améliorer sa production alimentaire ?
 Quel est le devenir des éléments nécessaires à la croissance et au développement de tout etre
vivant ?
EXEMPLE DE SITUATIONS

RUPTURE DES EQUILIBRES ECOLOGIQUES

Compétence s à faire développer :


 Sensibiliser sur la nécessité de préserver sa biodiversité ;
 Pratiquer le reboisement ;
 Développer des écogestes.
Situation problème envisageable :

La rivière « Petit Poppo » très poissonneuse et riche en grenouilles a


servi pendant trois ans de lieu de dépôt d’ordures de toutes sortes dans la
Commune Rurale de Nkuha’a. Les grands arbres qui faisaient la fierté de
cette Commune ont été abattus pour la fabrique des planches, des lattes,
des chevrons et du bois de chauffage. Aujourd’hui la localité de Nkuha’a
est menacée par la longue sècheresse, la disparition de la rivière « Petit
Poppo » et surtout la famine. Les chefs de villages de Nkuha’a pensent
que ce sont leurs ancêtres très fâchés qui manifestent ainsi leur colère. Ces
chefs entendent faire des sacrifices pour résoudre le problème de Nkuha’a.

 Je réfléchis et je cherche les solutions possibles :


 Quel (s) est (sont) le (s) problème (s) que la situation de vie ci-dessus soulève (nt) ?
 Quelles peuvent être les causes de ces problèmes ?
 D’après vous, la solution préconisée par les chefs de villages est-elle une réponse
efficace et durable aux problèmes relevés ?
 Quelles solutions appropriées préconiser pour résoudre les problèmes sus évoqués ?

 Je trouve la solution appropriée à ma situation - problème :


 Bien gérer les déchets produits par l’homme pour préserver la vie aquatique ;
 Bien gérer la foret pour préserver le climat.

CATEGORIE D’ACTIONS

PROTECTION DE LA BIODIVERSITE

SEQUENCE D’E/A

LA BIODIVERSITE

 O PO:
 Identifier et nommer quelques aires de localisations de la biodiversité ;
 Identifier et nommer les sources d’appauvrissement de la biodiversité ;
 Relever les moyens et les pratiques à développer pour freiner l’appauvrissement de la
biodiversité.

ACTIVITES :
MODULE II : EDUCATION A LA SANTE

Pour assurer sa pérennité, l’espèce humaine


a besoin d’énergie. Cette énergie provient des
aliments que nous consommons mais ces
aliments, parfois souillés par les microbes, sont
à l’origine des maladies graves, souvent
mortelles.

Cette énergie nous permet d’effectuer des


mouvements divers, grâce aux organes de
l’appareil moteur. Un accident de l’appareil
moteur et un dysfonctionnement du système
nerveux provoquent parfois des infirmités ou
des paralysies souvent irréversibles.

L’énergie libérée par les aliments intervient


aussi dans les fonctions de reproduction. Un
comportement sexuel irresponsable entraine la
propagation des infections sexuellement
transmissibles comme le Sida, devenu un
problème majeur de santé publique.

 Ce que je sais déjà du module :


 Les aliments que nous consommons sont d’origine animale et végétale ; pour éviter les maladies
nutritionnelles et les intoxications alimentaires, notre alimentation doit être équilibrée et les aliments, bien
conservés ;
 Les rapports sexuels non protégés entre adolescents peuvent non seulement entrainer des grossesses
précoces mais aussi des IST comme la syphilis, la gonococcie, le chlamydia, l’hépatite virale.

 Je m’interroge
 Quels sont les gestes de premier secours à poser en cas d’accidents de l’appareil moteur ?
 Comment lutter contre le décapage de la peau ?
 Quelles sont les mesures d’hygiène à respecter pour éviter les maladies du péril fécal et les IST?
 Comment lutter contre la fatigue nerveuse et la consommation des produits nocifs au système
nerveux ?
 Je découvre
 L’homme veut améliorer sa santé de l’appareil moteur et de la sensibilité, sa santé de reproduction
et de l’alimentation pour assurer sa pérennité sur terre.

FAMILLE DE SITUATIONS N°1 :

AMELIORATION DE LA SANTE DE L’APPAREIL MOTEUR ET DE LA SENSIBILITE

 Quels sont les différents organes qui interviennent dans la réalisation d’un mouvement ?
 Quels sont les différents accidents de ces organes ?
 Quel est la structure et le rôle de la peau ? En quoi le décapage est-il dangereux pour la peau ?
 Quelle est l’organisation du système nerveux chez l’homme ? quels sont les signes de la fatigue
nerveuse ? En quoi la toxicomanie est-elle néfaste pour le système nerveux ?

EXEMPLE DE SITUATION N°1 :

ACCIDENTS CORPORELS

Compétence à faire développer : Choisir et utiliser le matériel lors de la pratique du


secourisme.

Situation Problème envisageable :

Lors d’un match de football organisé dans un lycée de la place, trois joueurs se heurtent à des problèmes
graves :
- BOUBA ne s’est pas échauffé avant le match ; il se plaint d’une douleur aigüe et intense au niveau
du muscle antérieur de la cuisse ;
- MANFOUO reçoit un coup de pied à la jambe droite ; le tibia se casse et un morceau apparait à
l’extérieur
- AYOLO reçoit aussi un coup de pied mais au genou gauche ; les os se déboitent rendant cette
articulation très douloureuse.
Les trois joueurs ne pouvant plus marcher, ils ont été transportés d’urgence à l’hôpital le plus
proche.

 Je réfléchis et je cherche les solutions possibles :


 Quels sont les problèmes que pose la situation décrite dans le texte ?
 Quelles sont les causes de ces situations ?
 Relever les organes touchés par ces accidents.
 Nommer les différents accidents présentés par le texte.
 Proposer un geste de premier secours à poser en cas de ces problèmes.

 Je trouve la solution appropriée à ma situation de vie :


 Les problèmes posés par le texte sont les accidents des muscles, des os et des articulations.
 L’accident du muscle est dû à un manque d’échauffement suivi d’un effort intense ; celui des os est
dû à un coup de pied à la jambe et l’accident de l’articulation du genou est dû à un coup de pied au
genou.
 Les organes touchés sont les os, les muscles et les articulations.
 L’accident du muscle antérieur de la cuisse est le claquage ; celui de l’os (tibia) est la fracture et
celui de l’articulation du genou est la luxation.
 En cas de claquage, de luxation et de fracture, il faut immobiliser le membre et transporter
d’urgence le blessé à l’hôpital.

CATEGORIE D’ACTION :

PRATIQUE DU SECOURISME ET PREVENTION DES ACCIDENTS

SEQUENCE D’E/A N° 1:

LES ORGANES DE L’APPAREIL MOTEUR

Les trois organes de l’appareil moteur

SEANCE D’E/A N°1 :

LES OS : STRUCTURE ET ROLES

OPO : Décrire la structure d’un os et dégager ses différents rôles

STRUCTURE D’UN OS : LE FEMUR

OPOI N°1 : identifier et nommer les parties d’un os

Activité 1
Document 1

La figure ci-contre montre que le fémur est


constitué de deux parties : une partie allongée
appelée diaphyse et deux extrémités renflées
appelées épiphyses. L’observation des épiphyses
montre à leur surface des trous nourriciers, orifices
à travers lesquels les vaisseaux sanguins et les nerfs
pénètrent dans l’os. Le sang en provenance de ces
vaisseaux sanguins contient les nutriments
nécessaires au fonctionnement des os.

Document 1 : fémur de la chèvre


Une coupe longitudinale d’un os long comme le fémur
(document 2) révèle sa structure :

- La diaphyse est constituée, au niveau de sa


paroi, de l’os compact recouvert par une membrane
fibreuse : le périoste qui permet la croissance en
largeur de l’os ; au niveau de la lumière, on observe un
canal rempli de moelle jaune ;
- Les épiphyses sont constituées de l’extérieur
vers l’intérieur du cartilage articulaire, de lamelles
entrecroisées qui forment l’os spongieux. Ce dernier
est formé de cavités remplies de moelle rouge, lieu de
formation des cellules sanguine

Entre la diaphyse et l’épiphyse se trouve le


cartilage de conjugaison qui assure la croissance
en longueur de l’os.
Document 2 : Coupe longitudinale d’un os long

L’observation du tissu osseux compact au microscope


(document 3) montre qu’il est formé de cellules
osseuses ou ostéocytes qui élaborent des lamelles de
collagène calcifiées, serrées les unes contre les autres,
formant la matrice extracellulaire.

Document 3 : Une cellule osseuse


vue au microscope
Pour en savoir plus
Le squelette est l’ensemble des os de l’organisme. Il compte 208 os que l’on peut classer en quatre groupes
selon leur forme : les os longs (fémur, tibia, péroné, humérus, radius, cubitus, clavicule), les os courts
(carpes, métacarpes, phalanges, tarses, métatarses), les os plats (os du crâne, côtes, omoplate) et les os
irréguliers (vertèbres, os du bassin, ...).
Les analyses ont montré que l’os compact frais renferme une substance organique : l’osséine (30 %); 45
% de sels minéraux (phosphates de calcium, carbonates, fluorure de calcium...), 25 % d’eau.
Les sels minéraux constituent le facteur de rigidité de l’os.

L’ossification est la formation du tissu osseux. Elle commence avant la naissance, au cours de la
vie fœtale, et se poursuit après la naissance.

La croissance en longueur est se fait à partir du cartilage de conjugaison ou d’accroissement. Elle


est limitée dans le temps et se termine entre 18 et 25 ans. La croissance en épaisseur est due à l’activité du
périoste. Elle se poursuit durant toute la vie et permet le remplacement des cellules osseuses usées et la
réparation des cassures d’os.
Piste d’exploitation

Exploiter les documents ci-dessus pour répondre aux questions suivantes :

1- Nommer les deux parties d’un os long


2- Décrire la constitution de chaque partie
3- A quoi sert le périoste ? Le cartilage de conjugaison ? Les trous nourriciers ?
4- Quelle est la constitution du tissu osseux compact vue au microscope ?

L’essentiel à retenir

Un os long est formé de trois parties : une partie allongée appelée diaphyse et deux extrémités
renflées ou épiphyses.
La coupe longitudinale d’un os long humain montre les parties suivantes :
 une partie allongée appelée diaphyse : elle est formée d’une cavité contenant la moelle jaune et
dont la paroi est constituée par l’os compact recouvert par le périoste.
 deux extrémités renflées : les épiphyses recouvertes par le cartilage articulaire. Elles renferment
l’os spongieux. Ce dernier est constitué de lamelles entrecroisées formant des cavités remplies de
moelle rouge. C’est le lieu de naissance des cellules sanguines.

L’observation minutieuse de l’os montre au niveau des épiphyses des trous nourriciers par où pénètrent
les vaisseaux sanguins et les nerfs.
L’observation microscopique montre que l’os compact et le cartilage sont formés de cellules. Malgré leur
aspect, les os et les cartilages sont donc des organes vivants.

ROLES DES OS
OPOI N°2 : relever les différentes fonctions des os

Activité 4

Document 1 : les os du crâne


Document 2 : coupe transversale
Le crâne protège un organe
d’une vertèbre. Les vertèbres
très délicat : le cerveau
protègent la moelle épinière

En plus de donner à notre corps sa forme extérieure, les os remplissent plusieurs fonctions importantes :
 soutien : les os constituent une structure rigide qui sert de support à notre corps et d’ancrage à tous
les organes mous. Par exemple les os des membres inférieurs agissent comme des piliers qui
portent notre tronc lorsque nous nous tenons debout.
 Protection : l’encéphale est étroitement recouvert par les os du crâne ; les vertèbres entourent la
moelle épinière et la cage thoracique protège les organes vitaux du thorax ;
 Mouvement : les muscles squelettiques qui sont reliés aux os par des tendons, agissent sur des os
comme des leviers pour déplacer le corps et ses parties. C’est ainsi que nous pouvons marcher,
saisir un objet ou respirer.
 Stockage des minéraux : les os constituent un réservoir des minéraux dont les plus importants
sont le calcium et le phosphore. Au besoin, ces minéraux seront libérés dans la circulation sanguine
sous forme d’ions et distribués dans toutes les parties de l’organisme.

Piste d’exploitation
Exploiter les documents ci-dessus pour répondre aux questions suivantes :
1- Quel est le rôle du crâne ? des vertèbres ?
2- Relever les autres rôles des os

L’essentiel à retenir

Les os jouent plusieurs rôles :


 Ils donnent la forme extérieure du corps ;
 Ils constituent la charpente de l’organisme : ils servent de support à notre corps et d’organes
d’attache des organes internes ;
 Ils permettent des mouvements divers grâce aux muscles auxquels ils sont reliés ;
 Ils constituent un réservoir des sels minéraux tels que le calcium et le phosphore ;
 Ils protègent les organes mous de l’organisme tels que l’encéphale, la moelle épinières, le cœur, les
poumons, ...

SEANCE D’E/A N°2 : LES MUSCLES ET LES ARTICULATIONS : STRUCTURE ET ROLES

OPO : décrire la structure des muscles et dégager ses différents rôles

I- LES MUSCLES
1- STRUCTURE DES MUSCLES
OPOI N°1 : Déterminer les éléments constitutifs d’un muscle

Activité 1 : Les différents types de muscles

Document 2 : Muscle strié cardiaque

Le muscle cardiaque est formé de cellules : les


myocytes cardiaques dont chacun a un noyau
Document 1 : muscles striés squelettiques ou muscles unique. Ces cellules sont reliées les uns aux
rouges autres par des jonctions communicantes e leurs
Document 3 : muscles lisses ou muscles blancs
On trouve les muscles lisses dans la peau, les appareils digestif, urinaire, génital et circulatoire. Ils sont
formés de cellules en forme de fuseau, de petite taille et à noyau unique. Ces cellules, reliées les une aux
autres par des gaps jonctions, ne possèdent pas de stries transverses et leur contraction est involontaire.

Activité 2 : structure d’un muscle squelettique

Une observation macroscopique montre que


chaque muscle squelettique est un organe
bien délimité par une enveloppe appelée
épimysium. Il est formé d’une partie renflée
ou ventre et deux extrémités appelées
tendons.

Une coupe transversale montre qu’il est


formé de centaines, voire de milliers de
cellules ou fibres musculaires groupées en
faisceaux. La membrane entourant chaque
faisceau est appelée périmysium et celle
Figure 1 : Structure d’un muscle en fuseau entourant chaque fibre est l’endomysium.

Le muscle est également constitué de


vaisseaux sanguins (qui
approvisionnent les muscles en
nutriments et en oxygène) et des
nerfs (qui déclenchent la contraction
du muscle).

Figure 2
Figure 3 : une fibre musculaire
observée au microscope

Au microscope, une fibre


musculaire est formée d’une
membrane appelée sarcolemme,
d’un cytoplasme ou sarcoplasme et
de plusieurs noyaux. Le
sarcoplasme est constitué des
mitochondries, du réticulum
sarcoplasmique qui contient du
calcium, du glycogène (source
d’énergie au muscle), de la
myoglobine (pigment qui donne la
couleur rouge des muscles
squelettiques) et des myofibrilles.
Chaque myofibrille est constituée
d’une succession d’unités
contractiles : les sarcomères.

Un sarcomère est constituée de


myofilaments fins d’actine et de
myofilaments épais de myosine.

Piste d’exploitation

A partir des documents ci-dessus, répondre aux questions suivantes :

1- Relever les différents types de muscles


2- Décrire la structure d’un muscle en coupe transversale
3- Décrire la structure microscopique d’un muscle
4- A quoi servent les vaisseaux sanguins, les nerfs et la myoglobine dans les muscles ?

Je retiens la notion construite

On distingue deux types de muscles : les muscles striés et les muscles lisses. Les muscles striés sont
formés de deux types : les muscles squelettiques, rattachés aux os par les tendons et le muscle cardiaque.

Un muscle squelettique est formé de trois parties : une partie renflée ou ventre et deux extrémités blancs ou
tendons. Une coupe transversale du muscle au niveau du ventre montre, de l’extérieur ver l’intérieur, les
parties suivantes :

 Une enveloppe conjonctive ;


 Des faisceaux de fibres musculaires ;
 Des vaisseaux sanguins ;
 Des nerfs.

L’observation microscopique montre que chaque faisceau est formé de plusieurs fibres musculaires. Une
fibre musculaire est un syncytium c'est-à-dire une cellule géante à plusieurs noyaux. Son cytoplasme
comprend deux parties :
 une partie homogène appelée sarcoplasme, renfermant de nombreux organites (mitochondrie,
réticulum sarcoplasmique, ...) ;
 une autre, striée dans les deux sens, formée de faisceaux de myofibrilles. Ces dernières sont
formées d’unités contractiles ou sarcomères, formées de deux types de myofilaments : les
myofilaments fins d’actine et les myofilaments épais de myosine qui interviennent dans la
contraction musculaire.
2- ROLES DES MUSCLES
OPOI N°2 : déterminer les différentes fonctions des muscles.

Activité 3
Presque tous les mouvements du corps humain sont dus aux contractions musculaires. Les muscles
squelettiques assurent la locomotion et la manipulation, et ils nous permettent de réagir rapidement aux
événements qui surviennent dans notre environnement. Par exemple grâce à leur rapidité et leur puissance,
ils permettent de retirer brusquement notre bras lorsqu’on touche par inadvertance un objet très chaud.
La circulation du sang est due aux battements réguliers du muscle cardiaque et à la contraction des muscles
lisses de la paroi des vaisseaux sanguins, ce qui maintient une pression sanguine normale. C’est également
la contraction des muscles lisses qui assure la progression des substances dans les organes ou le long des
conduits des systèmes digestif, urinaire, génital (urines, aliments, sperme, fœtus).
Les muscles squelettiques se contractent en permanence pour contrer les effets de la gravité, ce qui permet
le maintien de la posture. Lors de leur fonctionnement, les muscles dégagent de la chaleur, laquelle permet
le maintenir stable la température corporelle.
Les muscles squelettiques assurent la stabilité des articulations qui sont peu renforcées ou dont les surfaces
articulaires ne sont pas complémentaires comme l’articulation de l’épaule et du genou.

A partir du texte ci-dessus, répondre aux questions suivantes :


1- Quels sont les rôles des muscles squelettiques ?
2- Relever les rôles du muscle cardiaque et des muscles lisses
3- Expliquer l’intervention des muscles dans le maintien de la température corporelle

Je retiens la notion construite


les muscles jouent plusieurs rôles dans l’organisme :
 Les contractions des muscles squelettiques permettent les mouvements du corps ;
 Les contractions des muscles lisses et du muscle cardiaque permettent la progression des
substances le long des conduits naturels du corps (sang, urine, ...) ;
 Ils dégagent de la chaleur indispensable au maintien de la température corporelle ;
 Ils permettent le maintien de la posture ;
 Ils assurent la stabilité des articulations.

II- LES ARTICULATIONS


1- STRUCTURE DES ARTICULATIONS
OPOI N°1 :

- Identifier les différents types d’articulations


- déterminer les éléments constitutifs d’une articulation

Activité 1 : les différents types d’articulations

Dans l’organisme, les os sont reliés les uns aux autres au niveau des zones particulières : les articulations.
Les documents ci-dessous présentent les différents types d’articulations observées dans notre corps,
classées selon les mouvements permis par l’articulation.
Document 1 : Articulation mobile de la hanche Document 2 : Articulation semi-mobile entre les
vertèbres

Document 3 : Articulation fixe des os du crâne

Activité 2 : Structure d’une articulation

Document 1 : Radiographie de l’articulation du


genou Document 2 : Articulation du coude
Document 3 : Schéma d’interprétation de l’articulation Document 4 : Schéma d’interprétation de l’articulation
du genou du coude

Les documents 3 et 4 présentent les


schémas d’interprétation des
articulations du genou et du coude.
Prenons par exemple le document 4 :
la tête de l’humérus s’emboite
parfaitement dans une cavité creusée
dans l’épiphyse de l’ulna ; les deux
têtes osseuses sont recouvertes du
cartilage articulaire très lisse qui limite
les frottements. Les trois os sont
maintenus en contact par des
ligaments. On trouve aussi entre les
épiphyses des os un liquide qui joue le
Document 5 : Schéma général d’une articulation mobile rôle de lubrifiant : le liquide synovial
ou synovie contenue dans une poche
délimitée par la membrane synoviale.
Piste d’exploitation

A l’aide des documents ci-dessus, répondre aux questions suivantes :

1- Relever les différents types d’articulations.


2- Identifier, à partie du document 5, les éléments constitutifs d’une articulation.
3- Relever le rôle de chaque élément.

Je retiens la notion construite

On distingue trois types d’articulations :

 Les articulations fixes ;


 Les articulations mobiles ;
 Les articulations semi-mobiles.

Une coupe longitudinale d’une articulation mobile montre :

 L’épiphyse de l’un des os qui s’emboite parfaitement dans celle de l’autre ;


 Les ligaments qui maintiennent les os en contact étroit ;
 Le cartilage articulaire qui tapisse les deux têtes osseuses réduisant les frottements ;
 Le liquide synovial renfermé dans une poche délimitée par la membrane synoviale qui joue le rôle
de lubrifiant.

JE M’EXERCE

Exercice 1 :

1- Définir les mots et expressions suivants : articulation, périoste, cartilage articulaire, fibres
musculaires, moelle rouge osseuse.
2- Quels sont les organes de l’appareil moteur ?
3- Citer les différents types de muscles ?
4- Décrire la structure d’un muscle squelettique.
5- Donner deux rôles des muscles.

Exercice 2

1- Citer les différents types d’os.


2- Décrire la structure d’un os long.
3- Enumérer trois rôles des os.

Exercice 3

1- Citer les différents types d’articulation.


2- Décrire la structure d’une articulation comme celle du genou.
3- Donner un rôle des articulations.

Exercice 4

Chaque série de propositions comporte une seule réponse juste. Relever le numéro de la question
suivi de la lettre correspondant à la réponse exacte.

1- Lesquels des muscles ci-dessous sont des muscles striés ;


a) Les muscles squelettiques et les muscles lisses ;
b) Le muscle cardiaque et les muscles lisses ;
c) Les muscles squelettiques et le muscle cardiaque ;
d) Aucune réponse n’est juste.
2- L’unité anatomique d’un muscle est :
a) La fibre musculaire ;
b) La myofibrille ;
c) Un faisceau de fibres musculaires ;
d) Le nerf.
3- Les protéines contractiles des muscles sont :
a) La myoglobine et l’actine ;
b) L’actine et la myosine ;
c) L’hémoglobine et la myoglobine ;
d) La myosine et la myoglobine.
4- La structure lisse qui limite les frottements dans une articulation est :
a) Le tendon ;
b) Le liquide synovial ;
c) Le ligament ;
d) Le cartilage articulaire.
5- La croissance de l’os en longueur est assurée par :
a) Le cartilage articulaire ;
b) Le cartilage de conjugaison ;
c) Le périoste ;
d) La moelle jaune.
6- Dans un muscle, les vaisseaux sanguins :
a) Apportent les nutriments nécessaires au fonctionnement du muscle ;
b) Sont impliqués dans la contraction musculaire ;
c) Ne servent à rien dans le muscle ;
d) Toutes les réponses sont fausses.
7- Dans la réalisation d’un mouvement, le muscle est un organe :
a) Passif ;
b) Actif ;
c) Passif et actif ;
d) Neutre.
8- La structure ci-dessous constitue la charpente de l’organisme. Il s’agit :
a) Des muscles ;
b) Des articulations ;
c) Du squelette ;
d) De la peau.
9- Après une fracture, si un morceau de l’os traverse les muscles et la peau puis apparait à l’extérieur,
on parle de :
a) Fracture multiple ;
b) Fracture fermée ;
c) Fracture ouverte ;
d) Fracture incomplète.
10- Les articulations qui permettent des mouvements rapides et de grande amplitude sont des
articulations :
a) Fixes ;
b) Semi-mobiles ;
c) Mobiles ;
d) Toutes les réponses sont justes.

SEQUENCE D’E/A N° 2 : SECOURISME ET ACCIDENTS DE L’APPAREIL


MOTEUR

Radiographies d’une fracture du radius (en bas) ; d’une fracture et d’une luxation (en haut).

SEANCE D’E/A N° 3 : ACCIDENTS DES OS ET SECOURISME

OPO : Appliquer les premiers soins du secourisme en cas d’accident des os

1- LES DIFFERENTS ACCIDENTS DES OS

OPOI : Identifier les différents accidents des os

Activité 1 : les fractures


Les accidents des os sont très souvent les accidents les plus graves touchant les appareils moteurs,
nécessitant parfois plusieurs mois pour la guérison. Une fracture est causée par un choc violent sur un os.
Les documents ci-dessous nous présentent quelques types de fractures.

Document 3 : Fracture fermée et


Document 1 : fracture des os de la incomplète. Ici, la fracture ne
jambe droite d’un joueur. Document 2 : Radiographie d’une touche pas tout le diamètre de
fracture fermé et complète. Tout le l’os.
diamètre de l’os est affecté par la
fracture.

Document 5 :
radiographie d’une
fracture multiple du
tibia et du péroné. Ces
os se sont cassés à
plusieurs endroits.

Document 6 : Fracture
ouverte. Un bout de l’os
déchire les muscles et la peau
et apparait à l’extérieur.

Activité 2 : Les déformations osseuses


Document 4 : rachitisme

Le rachitisme est une maladie nutritionnelle due à une


carence en vitamine D dans l’alimentation. Les
personnes qui en souffrent présentent généralement
des déformations en « X » ou en cerceau des membres
Document 3 : Colonne vertébrale d’un individu
inférieurs, déformations qui sont irréversibles.
présentant la lordose. Ici, la région lombaire est
anormalement courbée vers l’avant.

Piste d’exploitation :

1- Définir fracture
2- Relever les différents types de fractures à partir des documents de l’activité 1.
3- Quelle est la conduite à tenir en cas de fracture fermée ? De fracture ouverte ?
4- Relever les différents types de déformations à partir de l’activité 2 ;
5- Quelles sont les causes possibles de ces déformations ?
6- Que faut-il faire pour éviter ces déformations ?

Je retiens la notion construite

On distingue deux types d’accidents des os : les fractures et les déformations.


Une fracture est la cassure d’un os. On distingue deux grands types des fractures : les fractures
incomplètes lorsque tout le diamètre de l’os n’est pas affecté par la fracture ; dans le cas contraire, on parle
de fractures complètes. Dans ce dernier cas, trois sous types sont à distinguer :

 Les fractures fermées dont les morceaux des os restent à l’intérieur du membre ;
 Les fractures multiples où l’os se casse à plusieurs endroits ;
 Les fractures ouvertes où un morceau de l’os traverse les muscles et la peau et apparait à
l’extérieur.

Les déformations des os sont : la lordose, la scoliose, la cyphose. Elles sont causées par une mauvaise
station debout ou assise.

1- CONDUITE A TENIR EN CAS DE FRACTURE

OPOI : déterminer la conduite à tenir en face d’une fracture

Activité 3

En cas d’accident de l’appareil moteur, il faut appliquer les règles de base du secourisme.
Les objectifs du secourisme sont multiples : protéger le blessé d’une source de danger ; alerter les secours
spécialisés ; effectuer les premiers soins permettant de soulager la douleur et l’anxiété, et d’empêcher
l’aggravation de l’état de la victime, dans l’attente d’une prise en charge médicale plus appropriée. Dans les
cas extrêmes, ces premiers soins peuvent sauver la vie de la personne secourue.

Les documents ci-dessous montrent la conduite à tenir en cas de fracture.

Figure 1 : Immobilisation du membre inférieur


gauche d’une personne victime d’une fracture Figure 2 : déplacement vers l’hôpital
du tibia.

Piste d’exploitation

1- Décrire le processus mis en évidence dans chaque document.


2- Définir alors secourisme.

Je retiens la notion construite

Le secourisme est l’ensemble des gestes et techniques mis en œuvre en cas d’urgence par une personne
formée à l’endroit d’un malade ou d’un accidenté, avant l’arrivée des personnes spécialisées.

En cas de fracture ouverte, il faut :


 Le lavage à l’eau potable (en cas de contamination) ;
 Immobiliser les articulations autour de la fracture (avec le membre controlatéral si la fracture est au
membre inférieur) ;
 Emballer la plaie ouverte ;
 Donner des antalgiques pour soulager la douleur ;
 Déplacer le blessé vers un poste médical avancée ou une structure sanitaire proche.

En cas de fracture fermée, il faut une traction axiale, une immobilisation comme décrit plus haut, donner
des antalgiques, déplacer le malade dans un centre de santé.

En cas de fracture multiple sur le même os, il faut une immobilisation, des antalgiques, déplacement vers
l’hôpital (ce déplacement doit être fait par des personnes bien entrainées car risque de lésions secondaires
notamment vasculaire et nerveuse, par mobilisation des fragments osseuses).

Pour en savoir plus

Si une personne a effectué une chute de plusieurs mètres de hauteur ou a été percuté par une voiture, une
fracture de la colonne vertébrale est à craindre. Dans ce cas, vous ne devez pas déplacer le blessé au risque
de lésions de la moelle épinière qui peuvent provoquer une paralysie définitive. Seules les personnes
formées et disposant d’un matériel adéquat peuvent déplacer le malade.

En cas de fracture des os du crâne, le blessé doit être transporté d’urgence, par ambulance, dans un centre
de santé.

SEANCE D’E/A N°4 : ACCIDENTS DES MUSCLES ET DES ARTICULATIONS ET


SECOURISME

OPO : Appliquer les premiers soins du secourisme en cas d’accident des muscles et des articulations.

1- ACCIDENTS DES MUSCLES ET SECOURISME

OPOI : identifier les accidents des muscles et la conduite à tenir en cas de chaque accident musculaire

Activité 1

Document 2 : une joueuse victime du claquage

Document 1 : une personne victime


des crampes

Activité 2 : conduite à tenir


 Les crampes : elles se produisent généralement lors des exercices physiques, se caractérisant par
des contractions involontaires et douloureuses des muscles. Les crampes rendent tout mouvement
impossible. En cas de crampes, il faut un repos strict, pas d’apports glucidiques pendant la crise de
crampe au risque d’aggraver la situation.
 L’élongation : elle se produit au cours d’un effort intense. Une vive douleur se fait sentir car la
limite d’élasticité des fibres musculaires a été dépassée. Il n’ya pas lésion du muscle et les
mouvements restent possibles mais sont douloureux. Une prise des antalgiques, l’immobilisation
du membre affecté et un repos de quelques jours sont nécessaires pour la guérison.
 Le claquage : il survient aussi lors d’un effort physique intense, lorsque l’échauffement avant
l’effort a été insuffisant. Le blessé ressent une douleur intense et aiguë, rendant tout mouvement
impossible. Un hématome apparait, ce qui prouve qu’il ya rupture des fibres musculaires. Après
une prise des antalgiques et une immobilisation du membre affecté, le malade doit être conduit à
l’hôpital pour une consultation médicale après quoi un repos d’une quinzaine de jours est
indispensable.
 Les déchirures musculaires : il s’agit ici d’un claquage plus important. La rupture touche un
grand nombre de fibres musculaires. La douleur est brutale et très vive, ce qui rend tout
mouvement impossible. La conduite à tenir est la même qu’en cas de claquage mais il faut un repos
prolongé et les soins sont nécessaires.

Pour en savoir plus

Il existe d’autres accidents des muscles : les tendinites (inflammation des tendons) ; les courbatures qui
sont de simples douleurs musculaires sans conséquences graves ; la fatigue musculaire qui est due à une
accumulation de déchets, l’acide lactique dans le muscle, ceci lors d’un exercice physique excessive.

Piste d’exploitation

1- Relever les différents accidents des muscles


2- Quelle est la conduite à tenir lors de chaque accident ?

Je retiens la notion construite

On distingue plusieurs accidents des muscles :

 Les crampes : ce sont des contractions involontaires et douloureuses des muscles ;


 L’élongation : c’est l’étirement des fibres musculaires accompagné de douleurs vives ;
 Le claquage : c’est la rupture des fibres musculaires entrainant des douleurs aiguës et intenses ;
 Les déchirures musculaires : c’est un claquage important occasionnée par la rupture d’un nombre
élevé de fibres musculaires.
Ces accidents musculaires exigent un repos stricte, une immobilisation du membre affecté et
parfois une consultation médicale si possible.

2-ACCIDENTS DES ARTICULATIONS ET SECOURISME

OPOI : identifier les accidents des articulations et la conduite à tenir face à chaque accident des
articulations

Activité 4

Les articulations sont des zones de contact entre deux ou plusieurs os. La réalisation d’un mouvement
nécessite un bon fonctionnement des articulations. Un accident des articulations rend ces mouvements
impossibles. Les documents ci-dessous présentent quelques accidents des articulations.

Document 2 : Lésions dues à une entorse

Document 1 : Déboitement

A la suite d’un choc violent, on observe parfois les accident


présentés par les photographies 1, 2 et 3.

L’articulation devient très douloureuse et le sujet devient


incapable de marcher.
Document 3 : radiographie du déboitement de
la tête du fémur (à gauche du document) Quelle est la conduite à tenir en cas de ces accidents ?
Activité 5 : conduite à tenir en cas d’accident des articulations

Document 2 : Application du froid suite à une


Document 1 : immobilisation du bras d’une entorse
personne victime d’un déboitement

Les accidents des articulations tels que les


déboitements et l’entorse sont souvent très graves.
Face à cette situation, il faut donner des antalgiques
au blessé (pour soulager la douleur), appliquer le
froid, immobiliser le membre touché par des attelles
ou par les vêtements, laisser l’articulation dans la
position où elle se trouve, transporter le blessé vers
Document 3 : transport d’un blessé à l’aide un poste médical avancé ou vers l’hôpital.
d’un brancard vers un poste médical avancé.

Piste d’exploitation

1- Définir articulation
2- Relever les accidents des articulations
3- Décrire chaque type d’accident des articulations
4- Quelle est la conduite à tenir en cas de déboitement ? en cas d’entorse ?

L’essentiel à retenir

Les différents accidents des articulations sont :


 La luxation ou déboitement : c’est la perte totale de la congruence des surfaces articulaires ;
 La foulure : c’est u
 L’entorse : c’est la déchirure des ligaments d’une articulation.

La conduite à tenir est la suivante :


En cas de déboitement, il faut :
 Laisser les os dans la position où ils se trouvent ;
 Immobiliser l’articulation à l’aide des attelles ou des vêtements ;
 Appliquer le froid à l’aide de la glace où d’un liquide très froid
 Evacuer le blessé dans un centre de santé.

En cas de luxation, il faut :


 Immobiliser l’articulation à l’aide des attelles ou des vêtements ;
 Appliquer le froid à l’aide de la glace où d’un liquide très froid
 Evacuer le blessé dans un centre de santé.

JE M’EXERCE

Exercice 1

1- Définir les mots et expression suivants : fracture, entorse, luxation, claquage, cyphose, secourisme,
fracture ouverte, scoliose.
2- Citer les accidents des muscles.
3- Quelle différence y a-t-il entre scoliose, lordose et cyphose ?
4- Citer les différents types de fractures.
5- Enumérer les accidents des articulations.
6- Que faut-il faire en cas de crampes ? de déboitement ?
7- Quelle est la conduite à tenir en cas de fracture ouverte ?

Exercice 2

Répondre par vrai ou faux

1- Le claquage est un accident des articulations.


2- La scoliose est une exagération de la courbure dorsale de la colonne vertébrale.
3- Les fractures ouvertes, les fractures multiples et la lordose sont des déformations des os.
4- En cas de déboitement, on immobilise le membre et on donne les antalgiques au blessé.
5- On doit immédiatement pratiquer le massage après une déchirure musculaire.

Exercice 3

Chaque série de propositions comporte une seule réponse exacte. Choisir la lettre correspondant à la
réponse juste.

1- Concernant le secourisme :
a) c’est l’ensemble des gestes et techniques utilisés pour soigner une malade à l’hôpital ;
b) c’est un geste posé par une personne formée à l’endroit d’un malade ou d’un accidenté, avant
l’arrivée des personnes spécialisées ;
c) il consiste à soigner un blessé après un accident ;
d) est un test utilisé pour savoir si un blessé a une fracture ouverte ou pas.
2- L’élongation est un accident :
a) Des os ;
b) Des muscles ;
c) Des articulations ;
d) Des os et des muscles.
3- La déchirure des ligaments d’une articulation est appelée :
a) Déboitement ;
b) Entorse ;
c) Foulure ;
d) Synovite.
4- Lorsqu’on est victime d’une entorse, on peut recevoir comme geste de premier secours :
a) Une application immédiate du froid et une immobilisation du membre affecté ;
b) Le massage à l’eau froide ;
c) Une transfusion sanguine ;
d) Toutes les réponses sont justes.
5- Les gestes du secourisme :
a) Se réalisent en cas d’urgence ;
b) Provoquent généralement la mort des blessés ;
c) Se posent plus tard à l’hôpital ;
d) Peuvent être posés par n’importe quelle personne sur les lieux de l’accident.
6- Une déviation latérale de la colonne vertébrale est :
a) La cyphose ;
b) La lordose ;
c) La scoliose ;
d) Le rachitisme.
7- Un individu est victime d’une fracture complète et fermée du tibia. Pour connaitre l’emplacement
de la fracture, le médecin procède par :
a) Massage ;
b) Radiographie du membre ;
c) Un examen de sang ;
d) Un examen d’urine.
8- Après un choc violent au niveau de l’épaule, on observe une perte totale de la congruence des
surfaces articulaires des l’humérus et de la clavicule. Il s’agit de :
a) La foulure ;
b) La luxation ;
c) L’entorse ;
d) La tendinite.
9- Les accidents des muscles sont :
a) Les fractures, les déformations et la déchirure musculaire ;
b) Le claquage, les crampes et l’élongation ;
c) Les crampes, l’entorse et la foulure ;
d) La tendinite, la luxation et la lordose.
10- Lequel n’est pas une technique du secourisme :
a) L’application du froid en cas d’entorse ;
b) Le massage cardiaque en cas d’arrêt cardiaque ;
c) Porter le blessé au dos, la jambe qui a subit une fracture étant pendante ;
d) L’administration des antalgiques pour soulager la douleur.

SEQUENCE D’E/A N°3 : HYGIENE PREVENTIVE


SEANCE D’E/A N° 5 : IMPORTANCE DE L’ALIMENTATION ET DES EXERCICES
PHYSIQUES DANS LE FONCTIONNEMENT DE L’APPAREIL MOTEUR

OPO : Déterminer le rôle des aliments et du sport sur l’appareil moteur.

1- IMPORTANDE DE L’ALIMENTATION

OPOI : Choisir et consommer les aliments appropriés au fonctionnement des muscles, des articulations et
des os

Activité 1

Pour son bon fonctionnement, il faut que notre alimentation fournisse tous les nutriments nécessaires à
l’appareil moteur. Pour se faire, cette alimentation doit être saine, équilibrée et variée.
A : Le lait, riche en calcium, B : Le poisson, riche en C : La viande de bœuf, riche en
Vitamine A, B, C, D, E. calcium, en vitamines A, B, D calcium, fer et vitamine B

D : L’orange contient le E : La tomate mûre, riche en F : la papaye contient le calcium,


calcium, les vitamines A, B, C. vitamines A, B, C les vitamines A, B, C.

Activité 2
Le tableau ci-dessous récapitule les différentes fonctions des aliments sur l’appareil moteur.
Aliments Rôles dans l’appareil moteur Sources

Le calcium permet la minéralisation et la solidification des On le trouve dans le lait, la


dents et des os. Il intervient également dans la plupart des fruits, poisson frais,
contraction du muscle et la transmission de l'influx feuilles de manioc et de macabo.
nerveux. Environ 90% du calcium de l’organisme
est stocké dans les os.

Le phosphore Il se combine avec le calcium dans les os et les Lait, fromage, produits laitiers,
dents contribuant ainsi à leur solidification. viandes, volaille, poisson.

Le magnésium Permet la relaxation des fibres musculaires, Il est présent dans les grains
augmente le rendement musculaire en permettant entiers et les légumes à feuille
élévation de la production d’énergie, une verte.
augmentation des réserves énergétiques et de la
constitution d’actine, intervient dans la croissance
et la minéralisation osseuse, assure une intégrité des
articulations

La vitamine D est indispensable à la formation des os, à la fixation Jaune d'œuf, le foie, le thon, le
du calcium et à l'absorption du phosphore. Elle beurre, la margarine et le lait.
protège aussi les dents et les os du manque de Cependant, la source principale
calcium en assurant une utilisation efficace de cette de vitamine D pour l’homme est
substance. Elle Il est indispensable à la croissance. l’exposition au soleil car
Un déficit en vitamine D provoque le rachitisme l’organisme la fabrique au niveau
chez l’enfant et l’ostéoporose chez l’adulte. de la peau, à partir du cholestérol
sous l’influence des rayons
ultraviolets

La vitamine A est indispensables à une croissance normale Foie, jaune d’œuf, lait, carottes,
beure, épinard, tomates.

La vitamine C joue un rôle primordial dans la formation des os et Citron, orange, pamplemousse.
des dents. Améliore l’absorption du calcium.

Les acides sont indispensables au bon fonctionnement des On trouve les protides dans la
aminés muscles. En effet, une alimentation riche en viande, la volaille, le poisson, les
protides apporte les acides aminés dont les muscles œufs, le haricot, le soja, ...
ont besoin pour leurs synthèses protéiques.

Piste d’exploitation

1- Citer les aliments qui interviennent dans le fonctionnement de l’appareil moteur.


2- Relever deux rôles de chacun d’eux.
3- Dans quels aliments peut-on trouver le calcium et le phosphore ?

L’essentiel à retenir

La réalisation des mouvements, qui est permanente, nécessite l’intervention des muscles, des os et des
articulations. Ces organes utilisent en permanence les nutriments issus de la digestion qui sont de plusieurs
types :

Les sels minéraux dont les principaux sont :

 Le calcium : il permet la minéralisation et la solidification des dents et des os. Il intervient


également dans la contraction du muscle ;
 Le phosphore : Il se combine avec le calcium dans les os et les dents contribuant ainsi à
leur solidification ;
 Le magnésium : il intervient dans la relaxation des fibres musculaires, dans la croissance et
la minéralisation osseuse et assure une intégrité des articulations.

Les vitamines indispensables à l’appareil moteur sont :

 La vitamine A, indispensable à une croissance normale ;


 La vitamine C, joue un rôle primordial dans la formation des os et des dents, améliore l’absorption
du calcium ;
 La vitamine D : est indispensable à la formation des os en permettant une meilleure fixation du
calcium et une absorption du phosphore.

Les acides aminés sont utilisés par les os, les muscles pour la synthèse de leurs protéines.

2- IMPORTANCE DES EXERCICES PHYSIQUES OU DU SPORT

OPOI : Pratiquer le sport et les exercices physiques

Activité 2
Le surpoids ou l’obésité peuvent provoquer l’usure des cartilages articulaires. Cette usure peut évoluer vers
l’arthrose, affection douloureuse des articulations. L’éviction ou la lutte contre l’obésité et le surpoids
permettent donc un bon fonctionnement des articulations.

Activité 2

Document 1 : le marathon Document 2 : les joueurs de football

Document 3 : une course de 200m. Document 4 : la natation

Lors d’une activité physique modérée et variée, le cartilage peut s’adapter à l’augmentation mécanique de
la charge et être à l'origine d'un renforcement du cartilage qui prévient l’apparition d'arthrose.
Le sport permet un développement des muscles qui s’hypertrophient, deviennent plus gros et plus fort. Un
muscle qui ne travaille pas s’atrophie et devient faible. Un bon fonctionnement des muscles permet un
développement harmonieux de notre corps.
Le massage est efficace pour la décontraction des muscles. Il permettrait par exemple de diminuer tensions
et contractures après un effort soutenu. En redonnant de la souplesse aux muscles et aux tendons,
l’amplitude articulaire augmenterait, la fonction s’améliorerait et les douleurs diminueraient.
Le sport permet aussi d’éviter le surpoids et l’obésité, ce qui permet un bon fonctionnement des
articulations. Les 30 minutes quotidiennes de marche rapide préconisées chez l’adulte peuvent être
adaptées aux enfants, en leur demandant de promener le chien, de prendre systématiquement l’escalier
plutôt que l’ascenseur, et d’utiliser la marche, la bicyclette, les rollers ou la trottinette plutôt que les moyens
de transports motorisés pour se déplacer ; tout ceci permet d’éviter l’obésité ou le surpoids.

La pratique d’activités physiques permet aux enfants et aux adolescents de développer leurs capacités
motrices (qualités de force, de vitesse, d’agilité, d’endurance, de résistance). Elle contribue, ainsi, a leur
bon développement physique, moteur et psychique.
Chez l’enfant, la pratique régulière d’activités physiques – surtout celles où l’on doit supporter son propre
poids – favorise le développement optimal des tissus osseux et musculaires. Elle augmente la fixation du
calcium sur l’os et permet de constituer un capital osseux élevé.
Les activités physiques qui induisent des contraintes mécaniques développent la force de résistance (la
musculation) sont dites en charge quand elles soutiennent le poids corporel (marche, course, saut,
danse, patin a roulettes ...). Ces activités sont particulièrement recommandées à partir de l’adolescence.
Le jardinage, qui exige beaucoup d’efforts physiques (creuser, pousser, tirer...) est aussi un très bon
exercice pour préserver la qualité des os. Il permet, en outre, de s’exposer au soleil, ce qui favorise la
production de la vitamine D, nécessaire à l’absorption du calcium.
Attention ! Cependant, jusqu’à la fin de la croissance, il convient de ne pas trop faire de musculation ,
afin de ne pas trop solliciter les cartilages osseux, encore fragiles, sur lesquels sont insérés les tendons des
muscles.

Piste d’exploitation

1- Citer les types de sport présentés par les documents ci-dessus.


2- Donner le rôle de ces exercices physiques sur les muscles.
3- Quelle est l’importance d’un sport modéré sur les articulations ?
4- Relever les bienfaits du massage pour les muscles.

L’essentiel à retenir

Le sport a plusieurs bienfaits sur l’appareil moteur. Il permet :

 d’éviter le surpoids et l’obésité, ce qui permet un bon fonctionnement des articulations ;


 Le renforcement du cartilage qui prévient l’apparition d'arthrose ;
 un développement des muscles qui s’hypertrophient, deviennent plus gros et plus fort.

Le massage est aussi important pour l’appareil moteur : il est efficace pour la relaxation des muscles, la
diminution des douleurs dues aux courbatures et permet une bonne récupération après un effort.
JE M’EXERCE
Exercice 1

Chaque série de propositions comporte une seule réponse exacte. Choisir la lettre correspondant à la
réponse juste.

1- Le surpoids ou l’obésité provoque l’usure :


a) Des os ;
b) Des muscles ;
c) Des articulations ;
d) Des fibres musculaires.
2- Pour un bon fonctionnement de l’appareil moteur, il faut une alimentation :
a) Riche en glucide et en lipides ;
b) Pauvre en vitamines ;
c) Uniquement constituée de protides ;
d) Variée et équilibrée.
3- Pour éviter l’arthrose (usure du cartilage articulaire), il faut :
a) Pratiquer des exercices physiques modérés ;
b) Avoir une alimentation très riche en lipides et glucides ;
c) Une alimentation équilibrée même si on est obèse ;
d) Pratiquer le massage des muscles.
4- Un bon fonctionnement des muscles exige :
a) Un sport régulier et une alimentation équilibrée ;
b) Une alimentation pauvre en vitamines ;
c) Une sédentarité ;
d) Une alimentation pauvre en protides.
5- La vitamine qui aide à la fixation du calcium par les os est :
a) La vitamine A ;
b) La vitamine B ;
c) La vitamine C ;
d) La vitamine D.
6- C’est un élément qui intervient dans la minéralisation et la solidification des os :
a) Le fer ;
b) Le calcium ;
c) La vitamine A ;
d) La vitamine C.
7- Le massage permet le bon fonctionnement des ;
a) Os ;
b) articulations ;
c) Muscles ;
d) Cartilages articulaires.
8- La vitamine D se forme dans la peau à partir :
a) Du sang ;
b) Du cholestérol ;
c) De l’épiderme ;
d) Des glandes sudoripares.

Exercice 2 :

Compléter les phrases suivantes par les mots qui conviennent :


1- Le ............................. est un élément indispensable à la minéralisation des os. La ............................
est une vitamine de croissance. Le massage permet la relaxation des ............................. La
................................. permet une meilleure utilisation du calcium et du phosphore.
2- Pour un bon fonctionnement de l’appareil........................., il faut que notre alimentation
soit......................, variée et ............................
3- La principale source de la vitamine D pour l’homme est l’exposition au ........................... Cette
vitamine se forme dans la ............................ à partir du ............................. sous l’action des
rayons........................... du soleil.

Exercice 3 :

Répondre aux questions suivantes :

1- Quelles sont les vitamines indispensables au fonctionnement de l’appareil moteur.


2- Citer les sels minéraux qui interviennent dans la minéralisation des os.
3- Quel rôle joue le calcium dans les os ? Dans quels aliments peut-on le trouver ?
4- Donner l’importance du massage pour les muscles.
5- Quel est l’effet du surpoids sur les articulations ?

SEANCE D’E/A N° 6 : ACTIVITES D’INTEGRATION

Exercice 1

Le document 1 ci-dessous montre une articulation de votre corps : celle du coude.

Document 1
1- a) Qu’est– ce – qu’une articulation ?
b) De quel type d’articulation s’agit-il ?
c) Annoter en vous servant des chiffres.
d) Donner le rôle des éléments c, d et g.
e) Est-elle l’articulation d’un enfant ou d’un adulte ? Justifiez votre réponse.
2- Pendant une épreuve physique, on a assiste à la déchirure de l’élément d.
a) Nommer cet accident.
b) Quel est la conduite à tenir face à cet accident.
e) Citer un autre accident qui peut affecter cette partie du corps.

Exercice 2
FOKA est venu en vacance de Yaoundé à Boudjoumboura. Au cours du voyage, il a été victime d’un
accident. Après immobilisation de son membre inférieur gauche touché, il a été transporté à l’hôpital.
Après un examen radiologique, on a observé une fracture complète du tibia. Après l’ajustement des os, le
médecin a immobilisé son membre dans le plâtre. Au bout d’un mois, le plâtre est enlevé et FOKA peut
amorcer sa convalescence pour une guérison finale.
1- Relever l’organe de l’appareil moteur touché par cet accident.
2- Le médecin a conseillé à FOKA de manger équilibré sans toutefois lui prescrire un médicament
spécifique pendant et après la pose du plâtre. Expliquer les bienfaits que l’accidenté va tirer des
conseils donnés par le médecin à votre petite sœur.
3- Comment se fait la soudure de l’os ?
4- Citer quatre substances nécessaires à la croissance de l’os
5- Qu’est-ce qui est responsable de la croissance en longueur de l’os ?
6- La fracture chez un enfant guérit plus vite que celle d’un adulte. Proposer une explication simple
du processus.

Exercice 3

Les documents 2 et 3 suivant présentent les coupes de deux organes de l’appareil moteur.
Document 3
Document 2

1- Donner un titre à chaque document.


2- Annoter chaque document à l’aide des lettres qui y sont portées.
3- Quel est le rôle de l’élément e du document 2 et les éléments a, b, c et f du document 2 ?
4- Donner deux rôles de chaque organe.
5- Citer deux accidents pouvant affecter chaque organe.
6- Lors des exercices phtisiques, il y a rupture de l’élément f du document 2 et une cassure de
l’organe du document 3.
a) Nommer ces accidents.
b) Donner la conduite à tenir lorsqu’on est confronté à ces deux situations.
7- Citer quatre substances nécessaires au fonctionnement de ces deux organes.
8- Quels est l’intérêt du sport et du massage pour l’organe du document 2 ?

Exercice 4

Lors d’une épreuve sportive de handball, une joueuse se fait une déchirure des ligaments de la cheville
droite. Cet accident est très douloureux et cette fille devient incapable de marcher.

1- Localiser la cheville dans l’organisme.


2- Quel est le rôle des ligaments dans une articulation ?
3- Comment appelle-t-on cet accident articulaire ?
4- Quels sont les gestes de premiers secours que vous pouvez apporter à cette fille ?
5- Définir alors le terme secourisme.

EXEMPLE DE SITUATION N°2 : DECAPAGE DE LA PEAU

Compétences à faire développer :


 Entretien de la peau par des douches et des bains réguliers ;
 Choix des aliments qui permettent d’entretenir la peau ;
 Choix dans l’utilisation des produits de toilette et d’hygiène corporelle.

Document 1 : Images d’une même Document 2 : Contraste entre la face et la


personne un an avant (à gauche) et main d’une femme. Qu’elle différence
actuellement (à droite). Quel changement observez-vous ?
pouvez-vous relever ?

Situation Problème envisageable :

Nina est une fille de la ville de Yossa avec son « teint noir » naturel. Elle entretient régulièrement sa
peau par des produits de beauté qui la rendent très belle. Mais Nina, pense qu’elle n’est pas belle avec cette
peau noire. Depuis un mois, elle utilise des produits de beauté qui ont rendu sa peau très blanche. Au début,
elle était satisfaite de son « nouveau look » mais très vite, elle a déchanté : d’énormes boutons apparaissent
sur son visage ; la cicatrisation de ses blessures devient difficile.

 Je réfléchis et je cherche les solutions possibles :


 Quelle est le problème que pose la situation décrite dans le texte ?
 Quelle est les conséquences de ce problème ?
 Proposer des solutions à envisager pour lutter contre ce problème.
 Je trouve la solution appropriée à ma situation de vie :
 Le problème que pose le texte est le décapage de la peau.
 Les conséquences de ce problème sont multiples : les maladies diverses comme l’acné, une
cicatrisation difficile des plaies, une hyperpigmentation de la peau après le décapage.
 Pour lutter contre ce problème, il faut choisir les produits de toilette appropriés pour sa peau,
consulter un dermatologue pour acquérir les conseils sur l’entretien de la peau, interdire la
commercialisation des produits décapants.

CATEGORIE D’ACTION : LUTTE CONTRE LE DECAPAGE DE LA PEAU

SEQUENCE D’E/A N° 4 : LA PEAU

Une maladie due à un manque d’hygiène de la peau : la gale sarcoptique humaine.

SEANCE D’E/A N° 7 : STRUCTURE ET ROLES DE LA PEAU

OPO : décrire la structure et les fonctions de la peau

La peau, organe protecteur recouvrant la surface externe du corps, constituant une barrière protectrice efficace vis-à-
vis de nombreux agents physiques, chimiques, bactériens ou viraux. C’est l’organe le plus lourd de l’organisme (4
kilogrammes) qui recouvre entièrement le corps et dont la superficie chez un adulte est comprise entre 1,5 et 2 m2.

1- STRUCTURE DE LA PEAU

OPOI : identifier les différentes parties de la peau


Activité1 : structure de la peau

Document 1 : Structure de la peau

La peau a une épaisseur qui varie entre 1,5 et 4 mm et plus. L’observation du document ci-dessus montre que la peau est
formée de trois parties : l’épiderme, le derme et l’hypoderme.
L’épiderme, qui est la couche externe, comporte plusieurs assises de cellules, dont la plus externe est composée de
cellules mortes, dépourvues de noyau qui se détachent constamment de la surface. Ces cellules sont remplacées au fur et
à mesure par de nouvelles cellules à partir de la couche cellulaire basale ou couche vivante. L’épiderme produit les
ongles. Certaines cellules de l’épiderme, les mélanocytes, produisent un pigment appelé mélanine qui nous protège des
rayons ultraviolets du soleil.
Le derme, couche interne de la peau, est composé d'un réseau de collagène, de fibres élastiques, de vaisseaux sanguins,
de nerfs. C’est dans le derme que se trouve la base des follicules pileux (qui produit le poil), des glandes sudoripares
(qui produisent la sueur et s’ouvrant à l’extérieur par les pores), les glandes sébacées, qui ressemblent à des sacs,
sécrètent le sébum qui lubrifie et assouplit la peau et les poils.

L’hypoderme, couche profonde de la peau en contact avec les muscles. Elle est essentiellement constituée de cellules
adipeuses qui stockent la graisse.

Piste d’exploitation

1- Relever les trois grandes parties de la peau.


2- Quelles sont les éléments constitutifs de chaque partie ?
3- Quels sont les rôles des vaisseaux sanguins, des nerfs et des glandes sudoripares dans la peau ?

L’essentiel à retenir

Une coupe transversale de la peau montre qu’elle est essentiellement formée de deux parties :

 une partie superficielle, l’épiderme : c’est un tissu épithélial formé de deux couches de cellules
dont la plus externe constituée de cellules mortes, appelée couche cornée, s’exfolie (ou se desquame)
régulièrement. La couche la plus interne, appelée couche basale, est la couche vivante où les cellules se
divisent abondamment, renouvelant ainsi les cellules mortes.
L’épiderme produit les ongles.

 Une partie intermédiaire, le derme qui est un tissu conjonctif riche en capillaires sanguins et en
terminaisons nerveuses reliées aux corpuscules sensibles. Le derme produit les glandes sudoripares, les
glandes sébacées et les poils.
 Une partie plus profonde, l’hypoderme, est un tissu adipeux riche en graisses et qui recouvre tous
les muscles.

2- FONCTIONS DE LA PEAU

OPOI : Relever les différentes fonctions de la peau

Activité 2 : Fonctions de la peau

Document 1 : Lors de la transpiration, la peau élimine la Document 2 : Les cellules de la couche cornée de l’épiderme
sueur qui est un déchet de l’organisme : c’est le rôle sont toutes jointives, assurant une continuité parfaite de la
excréteur de la peau peau qui nous protège de microbes divers. De plus la peau
contient des macrophages, cellules qui capturent et digèrent
les microbes dans la peau.
La peau joue plusieurs rôles :

 Rôle protecteur : La peau protège tous les organes qu’elle recouvre contre les agressions
microbiennes, contre les chocs et les frottements ;
 Rôle excréteur : La peau élimine les déchets sous forme de sueur par les glandes sudoripares ;
 Rôle respiratoire : Ce rôle est peu important chez l’homme mais marqué chez les animaux à
respiration cutanée comme les amphibiens ou batraciens (crapauds, grenouille, …) ;
 rôle d’absorption : La peau est capable d’absorber les médicaments (huiles, pommades, …) ;
 Rôle sécréteur : La peau fabrique la vitamine D à partir du cholestérol contenu dans le tissu
adipeux lorsqu’elle est exposée aux rayons ultraviolets du soleil ;
 Rôle de régulateur thermique : la peau lutte contre le chaud en sécrétant la sueur et contre le
froid en produisant la graisse et les poils. La température du corps humain peut être ainsi maintenue
constante (37 °C) malgré les variations de la température externe : on dit pour cela que l’homme est un
homéotherme ou endotherme ou animal à sang chaud (≠ poïkilotherme ou hétérotherme ou ectotherme qui
est un animal à température interne variable) ;
 Rôle sensoriel : La peau est à l’origine de plusieurs types de sensations grâce à ses multiples
terminaisons nerveuses : sensibilité au contact et à la pression, sensibilité thermique, sensibilité
douloureuse.

Piste d’exploitation

1- Décrire la réaction de chaque individu des documents 1, 2 et 3.


2- Dégager à partir de ces descriptions les fonctions de la peau
3- Relever les autres fonctions de la peau
4- Quelles sont les différentes sensations de la peau ?

L’essentiel à retenir

La peau joue plusieurs rôles : rôles protecteur, excréteur ou épurateur, sensoriel, sécréteur, respiratoire,
d’absorption et de rôle de régulateur thermique.

SEANCE D’E/A N° 8 : MALADIES LIEES AU DECAPAGE ET HYGIENE DE LA PEAU

OPO :
 Proposer des règles d’hygiène de la peau ;
 Enumérer les maladies liées au décapage de la peau.

1- MALADIES LIEES AU DECAPAGE DE LA PEAU

OPOI : identifier les maladies liées au décapage de la peau

Activité 1

L’étude des maladies de la peau et de ses annexes constitue la dermatologie. Les dermatites sont des
inflammations plus ou moins diffuses de la peau et qui peuvent atteindre aussi bien le derme que
l’épiderme. Elles résultent souvent de l'exposition à des substances toxiques ou à une irritation (poisons
végétaux ou animaux, produits chimiques ou encore rayons ultraviolets). Les documents ci-dessous
présentent quelques maladies de la peau liées au décapage.
1- L’acné
C’est une inflammation des follicules pilo-sébacés qui
sont de petits sacs appendus à la base des poils.
Elle se traduit par la présence de points noirs, de
papules, de pustules, de kystes remplis de sébum et/ou
de pus, voire de lésions profondes infectées. L’acné
débute souvent à la puberté, période pendant laquelle
les hormones sexuelles masculines stimulent fortement
les glandes sébacées. Celles-ci sécrètent en excès le
sébum qui ne peut plus s’éliminer normalement et
entraine la formation d’une petite boule appelée
comédon. Ces derniers sont dégradés par les bactéries
(Propionibacterium acnes), ce qui entraine
l’apparition des nodules surtout au niveau du visage.
L’acné s’améliore plus vite si l’on associe au
traitement une bonne hygiène de vie.
Il est également recommandé de laver la peau chaque
Document 1 : L’acné jour avec un savon doux et de bien la rincer.
L’expulsion manuelle des points noirs et la
manipulation des boutons sans désinfection sont
absolument déconseillées.
Les cosmétiques contenant des huiles favorisant la
formation de comédons sont contre-indiqués, de même
que certains produits agressifs pour la peau ou
l’exposition au soleil.

2- Les cancers de la peau


On distingue essentiellement 2 types de cancer : le
carcinome (qui se développe à partir des cellules des
couches basale et cornée de l’épiderme ou des annexes de
la peau) et le mélanome (qui se développe à partir des
mélanocytes, cellules productrices de mélanine).
LE CARCINOME
Les carcinomes cutanés sont les plus fréquents
des cancers humains de l’adulte, et sont aussi les plus
fréquents des cancers de la peau.
La grande responsable est la trop forte exposition
aux rayons du soleil. Ensuite, l’irritation de la peau par
des produits chimiques ou par des brulures constitue un
facteur à risque. Depuis quelques années, il est apparu
que certaines infections virales (Human Papilloma Virus)
pouvaient aussi être à l’origine de certains cancers de la Document 2 : cancer de la peau (mélanome)
peau et des muqueuses, en particulier au niveau des
muqueuses génitales. Il est à noter que le tabac est un
facteur favorisant l’apparition de carcinome de la lèvre.
Le mélanome est le plus grave des cancers de la peau car les métastases peuvent atteindre les poumons,
le foie et le cerveau. Le traitement consiste en une intervention chirurgicale qui enlève la lésion (exérèse) et
une zone de peau saine tout autour appelée marge de sécurité. Il est bien naturellement contre-indiqué de
s’exposer pendant longtemps au soleil et éviter les produits décapant.
3- Les brûlures

Une brûlure est une détérioration des tissus de la peau occasionnée par une
chaleur intense, le courant électrique, les rayonnements ionisants ou certains
produits chimiques.

Selon leur gravité, les brulures sont classées en trois catégories :


Document 3 : brulures
 Les brûlures du 1er degré : ici, seule l’épiderme est touchée ; les
superficielle de la peau due à symptômes sont les suivants : rougeur localisée, enflure et douleur ;
un produit de décapage  Les brûlures du 2nd degré qui endommagent l’épiderme et la
couche superficielle du derme ; les brûlures du premier et du
second degré sont appelées brûlures superficielles ;
 Les brûlures du 3e degré ou brulures profondes qui détruisent
toute l’épaisseur de la peau ; la région brûlée prend une coloration
grisâtre, rouge cerise ou noire. Les terminaisons nerveuses étant
détruites, la région brûlée n’est donc pas douloureuse.
Les brûlures provoquent l’apparition des escarres (peaux brûlées).

En cas de brûlure, il faut donner de l’eau et d’aliments riches en protéines


au brulé, enduire la zone brûlée d’antibiotiques pour éviter les infections. En
cas de brûlure profonde, on procède par une greffe de la peau

4- L’eczéma
 Définition et manifestations
L’eczéma est une inflammation non contagieuse de la
peau qui s’accompagne de rougeurs, de fines vésicules et
de démangeaisons. Il peut débuter très tôt dans la vie et
s’observe même chez les nourrissons: on l’appelle alors
dermatite atopique.
Parmi toutes les maladies de la peau, l’eczéma est la plus
fréquente. Elle atteint le visage de façon symétrique,
avec une prédominance sur les joues et le menton, mais
aussi les plis de flexion.
Les lésions peuvent prendre 3 formes qui vont co-exister
du fait de l’évolution de la maladie alternant poussées et
rémissions.
Document 4 : eczéma au niveau du pli du coude
Les poussées commencent le plus souvent par une simple rougeur de la peau qui démange. La
démangeaison est parfois difficile à reconnaître chez le tout petit mais elle est souvent à l’origine de
troubles du sommeil. L’apparition de petites surélévations nombreuses et palpables, responsables d’une
rugosité de la peau, complète le tableau.
Une phase suintante peut faire suite à cette rougeur. Les surélévations se transforment en vésicules, toutes
petites bulles de liquide qui se rompent et libèrent un liquide translucide à la surface de la peau : c’est le
suintement.
Une phase croûteuse survient ensuite au cours de laquelle des croûtes se forment sur les vésicules rompues.
 Causes : L’eczéma peut être dû aux allergènes mais aussi par le contact avec des irritants
comme le savon, les détergents, les tissus rêches, certains aliments, la chaleur, la sueur, la sécheresse de
l’air ambiant…
 Prévention et traitement : Actuellement, il n’existe aucun traitement définitif. Par conséquent, les
traitements visent essentiellement à réduire l’inflammation, à atténuer l’inconfort engendré et à prévenir les
récurrences par une prise en charge au long cours. Découvrir les irritants ou les allergènes qui provoquent
les poussées, pour ensuite les éviter, permet, bien entendu, de diminuer les symptômes.

Piste d’exploitation

1- Relever les différentes maladies de la peau.


2- Dégager la cause de chaque maladie.
3- Relever les manifestations de chaque maladie
4- Citer les différents types de brûlures et leurs caractéristiques.
5- Comment lutter contre chaque maladie ?

L’essentiel à retenir

Les maladies liées au décapage de la peau sont nombreuses : l’acné, le cancer de la peau, l’eczéma, les
brulures, les mycoses.

2- HYGIENE DE LA PEAU

2-1- Rôle de l’alimentation

OPOI : Proposer une alimentation appropriée pour l’entretien de la peau

Activité 1

Les phanères (cheveux, ongles) et la peau ont une fonction de protection contre les agressions extérieures. Ils sont
nourris par le sang qui, grâce à l'alimentation, va apporter tous les nutriments nécessaires à leur développement et à
leur entretien. Pour cela il est indispensable d'adopter une alimentation saine et équilibrée. Les documents ci-
dessous présentent quelques éléments nécessaires au bon fonctionnement de la peau.
A : l’œuf, riche en vitamine B : l’avocat contient la vitamine C : Aliment riche en vitamines B,
A, B3, B12, D. B6 calcium et protides.

E : le citron contient la
vitamine C F : les carottes, riches en
D : le poulet, riche en
vitamines A
protéines

Document 2 : Le tableau ci-dessous récapitule les différents rôles et les sources des vitamines indispensables
pour la peau.

Vitamines Rôles et sources

La vitamine A, Elle accélère la production de mélanine responsable de la coloration de la peau, protègent


ou rétinol l’épiderme des agressions extérieures et aident la peau à mieux résister aux rayons ultraviolets du
soleil. Ses sources : foie, jaune d’œuf, lait, carottes, beure, épinard, tomates.

La vitamine B1 Elle contient du soufre, indispensable à la synthèse du collagène et de la kératine. céréales


(thiamine) complètes, légumes secs (lentilles), fruits secs (noisettes, noix …), légumes (pomme de terre, chou, asperge
….)
La vitamine B2 Elle renforce le tissu cutané, a une action sur la chute des cheveux et aide à éviter les cheveux gras.
(riboflavine) ses meilleures sources : produits céréaliers à graines entières, volaille, mollusques, légumes verts feuillus,
œufs, noix
La vitamine B3 participe à la synthèse de la kératine. De plus, elle sert d’«écran » à l'épiderme contre la lumière et
(PP ou niacine) joue un rôle dans son hydratation. Une peau anormalement sèche peut être le signe d'une carence
en vitamine B3. Ses meilleures sources : poisson (thon, morue, saumon, …), viande et volaille (foie,
poulet, escalope de veau, …), arachides.
La vitamine B5 Elle prévient les troubles des phanères et est nécessaire au bon état de la peau et des muqueuses.
(acide Elle est essentielle à la croissance et à la résistance de l'épiderme, grâce à ses propriétés
pantothénique) cicatrisantes.
Ses meilleures sources : viande, produits céréaliers à graines entières, saumon et morue, œufs durs, abats,
graines de tournesol, champignons.

La vitamine B6 Elle participe directement à la synthèse de la kératine. Elle permet de lutter contre la desquamation
(pyridoxine) du cuir chevelu (pellicules), la chute des cheveux et l’hyperséborrhée. La vitamine B6 est, aussi
recommandée aux personnes ayant la peau grasse, car elle régule l'excès de sébum. Ses meilleures
sources : dinde et poulet, poisson (morue, saumon), foie, graines de sésame et de tournesol
La vitamine B8 Elle participe à réguler l'activité des glandes sébacées en diminuant la sécrétion de sébum (action
(biotine) antiséborrhéique). La biotine, en association avec la vitamine B5, aide ainsi à freiner la chute des
cheveux et à renforcer la résistance des ongles qui perdent leur aspect cassant. Ses meilleures
sources : foie et abats, poisson, soja et autres légumineuses, chou-fleur, jaune d’œuf, noix

La vitamine B9 Elle participe au renouvellement rapide des cellules cutanées et des muqueuses. Ses meilleures
(folate ou acide sources : légumes (épinard, asperge, laitue romaine, betterave, chou de Bruxelles …), graines de lin et de
tournesol, légumineuses et graines de soja.
folique)

La vitamine C, intervient dans le processus de cicatrisation, participe à la régulation de l’activité des


ou acide mélanocytes. Elle améliore le grain de la peau, donne un teint lumineux et atténue le teint gris des
ascorbique fumeurs et des grands stressés. Ses sources sont les agrumes (orange, citron, pamplemousse,
mandarine).

La vitamine E Elle protège la peau et le cuir chevelu du dessèchement, en rendant positive l’action des acides gras
essentiels. Ses meilleures sources : amandes, graines de tournesol, noisettes, arachides, produits
céréaliers à graines entières, avocat.

Document 3 : Rôles des sels minéraux et de l’eau


Aliments minéraux Rôles

le zinc Il favorise la cicatrisation, il permet de réduire l’acné en maitrisant la sécrétion de sébum,


mais aussi il interviendrait contre la bactérie responsable et limiterait également la réaction
inflammatoire. Ses meilleures sources : huîtres de germe de blé, foie de veau, graines de sésame

Le silicium Il sert de liant entre les acides aminés formant les protéines, c’est-à-dire qu’il participe à la
cohésion des molécules de collagène, de kératine, d’élastine .... Il est donc très important
pour la peau, les cheveux et les ongles.

Le cuivre Il est indispensable à la synthèse du collagène et de la mélanine et à la santé de la peau.


Ses meilleures sources : foie, huîtres, chocolat noir, noix.

Le sélénium Le sélénium, protège la peau des effets nocifs du soleil, ralentit le vieillissement cutané. Il
renforce l’action des vitamines A, C, E et du zinc. La plupart des adultes en sont carencés et
particulièrement les fumeurs. Ses meilleures sources : viande, fruits de mer, légumes.
L’eau L’apport hydrique est aussi une des armes essentielles pour avoir une belle peau. Il est donc
important de consommer de l’eau tout au long de la journée.

Document 4 : Rôles des lipides et protides


 Les acides gras polyinsaturés (oméga-3 et oméga-6) sont indispensables à la croissance et à la solidité des
ongles. Ils participent aussi à l’hydratation de la peau (acide gamma-linolénique). Une carence en acides gras
essentiels induit un cuir chevelu trop sec, des cheveux cassants et affinés. Les oméga-3 font partie intégrante des
membranes cellulaires : ils conditionnent donc la bonne santé des tissus, et en particulier du tissu le plus visible : la
peau.
 Rôles des protéines : Les cellules de la peau se desquament (se détachent) et se renouvellent
régulièrement. Or les membranes de nos cellules sont riches en protéines. La perte des protéines lors de
cette desquamation sera donc compensée par un apport suffisant de protéines par l’alimentation.

Piste d’exploitation
1- Relever les vitamines indispensables au fonctionnement de la peau. Indiquer leurs rôles.
2- Dans quels aliments trouve-t-on chaque vitamine ?
3- Quel est le rôle des protéines pour la peau ?
4- Dans quels aliments trouve-t-on les protéines ?

L’essentiel à retenir
Pour son bon fonctionnement, la peau a besoin des vitamines (A, C, du groupe B et E), les acides
gras polyinsaturés et des protides, l’eau et certains sels minéraux (zinc, cuivre, silicium et
sélénium). Il faut donc avoir une alimentation saine, variée et équilibrée.

2-2- Hygiène corporelle

Activité 2

Document 3 : une personne prenant


son bain

Document 1 : enfants portant des


habits trop sales.
Document 2 : Peau
attaquée par la gale

Document 4 : Lavage des habits.


Document 5 : Repassage des habits Document 6 : Chemises
propres et repassées.

Certaines personnes peuvent faires plusieurs jours sans se laver. D’autres portent les mêmes habits ou la
même paire de chaussure des jours durant. Le document 1 ci-dessus illustre parfaitement ces constatations.
Ces mauvaises conditions d’hygiène sont à l’origine de plusieurs maladies de la peau telles que les mycoses
(teigne, dartre, mycoses qui attaquent l’espace entre les orteils), la gale (document 2 et 3), etc.

Pourtant cette situation peut être évitée. Les documents 3, 4, 5 et 6 présentent quelques règles d’hygiène à
respecter pour une bonne santé de la peau.

Piste d’exploitation

1- Citer trois maladies dues à une mauvaise hygiène de la peau.


2- Quelle est la première règle d’hygiène de la peau ?
3- Citer à partir des documents ci-dessus les autres mesures d’hygiène à respecter pour un bon
fonctionnement de la peau.

L’essentiel à retenir

La peau nous protège des microbes qui sont répandus dans notre environnement. Un mauvais
fonctionnement de la barrière cutanée provoque l’installation des maladies diverses dans l’organisme. La
peau doit donc être bien entretenue par les mesures d’hygiène ci-dessous :

 se laver au moins une fois par jour avec de l’eau et du savon ;


 laver et repasser les habits ;
 porter des habits propres et les changer régulièrement ;
 laver les chaussures, les traiter par des poudres antifongiques ;
 porter et changer régulièrement des chaussures propres ;
 éviter d’utiliser les produits de beauté qui décapent la peau favorisant l’installation de certaines
maladies.

JE M’EXERCE
Exercice 1

Définir les mots et expressions suivants : derme, couche cornée, glandes sudoripares, glandes sébacées,
sébum, mélanocytes, acné, brulure.

Exercice 2

Répondre aux questions suivantes :

1- Citer les trois parties de la peau.


2- Quelle sont les différentes couches de l’épiderme ? quel est le rôle de chacune d’elle ?
3- A quoi servent les vaisseaux sanguins et les terminaisons nerveuses dans la peau ?
4- Citer les structures annexes de la peau en donnant leurs rôles.
5- Citer les différents rôles de la peau.
6- a) Définir décapage.
b) Enumérer les maladies liées au décapage de la peau.
c) Quels sont les règles d’hygiène à respecter pour une bonne hygiène de la peau ?
d) Citer les aliments nécessaires au bon fonctionnement de la peau et donner leur rôle.
Exercice 3

Chaque série de propositions comporte une seule réponse exacte. Choisir la lettre correspondant à la
réponse juste.

1- La partie de la peau en contact avec les muscles est :


a) L’épiderme ;
b) Le derme ;
c) L’hypoderme ;
d) Le mésoderme.
2- La couche cornée fait partie de :
a) L’épiderme ;
b) Le derme ;
c) L’hypoderme ;
d) Le mésoderme.
3- Les glandes qui produisent la sueur sont :
a) Les glandes salivaires ;
b) Les glandes sudoripares ;
c) Les glandes sébacées ;
d) Les glandes lacrymales.
4- Une piqure effectuée sur la peau provoque une douleur : on dit que la peau joue un rôle :
a) Protecteur ;
b) Sensoriel ;
c) Régulateur ;
d) Sécréteur ;
5- Le rôle épurateur de la peau est assuré par :
a) Les glandes sudoripares ;
b) Les glandes sébacées ;
c) Les poils ;
d) Les ongles.
6- La maladie de la peau due à une dégradation du sébum par les bactéries suivie de l’apparition de
nodules sur le visage est :
a) Le cancer de la peau ;
b) Une brulure ;
c) L’acné ;
d) Une escarre.
7- L’élément indispensable à la synthèse du collagène et de la mélanine est :
a) Le zinc ;
b) le sélénium ;
c) le magnésium ;
d) le cuivre.
8- Lequel des éléments ci-dessous permet la cicatrisation des plaies ?
a) Le magnésium ;
b) L’eau ;
c) Le calcium ;
d) Le zinc.
9- Les glandes sudoripares sont localisées dans :
a) L’hypoderme ;
b) L’épiderme ;
c) Le derme ;
d) Le derme et l’hypoderme.
10- Le sébum, produit par les glandes sébacées sert à :
a) Eliminer la sueur ;
b) Assouplir les poils ;
c) La sensibilité de la peau ;
d) La nutrition de la peau.

Exercice 4

Compléter les phrases suivantes par les mots ou expressions qui conviennent :

1- Les trois parties de la peau sont l’........................., le .............................. et l’...........................


l’épiderme est constitué de deux parties : une couche de cellules mortes qui se desquament
appelées....................................... et d’une couche de cellules qui se divisent constamment appelée
....................................
2- Dans le derme, on trouve les........................................ qui jouent un rôle épurateur en produisant la
........................ Ces glandes s’ouvrent à l’extérieur par les ..................... On y trouve aussi les
glandes ........................ qui produisent le sébum. Les terminaisons nerveuses confèrent un rôle
...........................
3- Les vaisseaux sanguins ont un rôle ........................... pour la peau car ils apportent les nutriments
nécessaires pour son fonctionnement.
4- L’hypoderme est située au-dessous du ...................... et est riche cellules qui stockent la grasse
appelées ......................... L’hypoderme repose sur les muscles.

EXEMPLE DE SITUATION N° 3 : TROUBLE DE L’EQUILIBRE ET DU FONCTIONNEMENT DU


SYSTEME NERVEUX

Compétences à faire développer :


 Organiser son travail ;
 Identifier des drogues et d’autres produits nocifs au système nerveux.

Situation Problème envisageable :

Esso est élève en classe de troisième dans un lycée de la place. Il lit ses leçons tous les soirs mais à
l’approche des examens de fin d’année, il apprend ses leçons pendant la majeure partie de la nuit, réduisant
son sommeil à trois heures par jour. Esso se plaint des céphalées, d’une fatigue générale et d’une
somnolence diurne pendant les heures de cours.
Mani, un jeune garçon de la classe de quatrième dans le même établissement, fume depuis six mois.
Depuis quelques temps, il se plaint des pertes de mémoire, d’un manque d’appétit, d’une diminution du
goût et de l’odorat.

 Je réfléchis et je cherche les solutions possibles :


 Quels sont les problèmes que posés dans le texte ?
 Quelle est les conséquences de chacun de ces problèmes ?
 Proposer des solutions à envisager pour lutter contre ces deux situations.

 Je trouve la solution appropriée à ma situation de vie :


 Les problèmes que pose le texte sont la fatigue nerveuse et le tabagisme.
 Les conséquences
conséquences de la fatigue nerveuse sont multiples : des céphalées, une fatigue générale et une
somnolence diurne pendant les heures de cours. Celles du tabagisme sont : des pertes de mémoire,
un manque d’appétit, une diminution du goût et de l’odorat.
 Pour lutter contre la fatigue nerveuse, il faut dormir suffisamment, organiser son travail. Pour lutter
contre le tabagisme, il faut interdire la commercialisation du tabac, éviter la mauvaise compagnie,
interdire la consommation et la commercialisation du tabac en mimilieu
lieu scolaire.

CATEGORIE D’ACTION : LUTTE CONTRE LA FATIGUE NERVEUSE ET LA CONSOMMATION


DES SUBSTANCES NOCIVES AU SYSTEME NERVEUX

SEQUENCE D’E/A N° 4 : LE SYSTEME NERVEUX

a) L’encéphale, un organe clé du système nerveux ; b) un fumeur de tabac

SEANCE D’E/A N° 9 : ORGANISATION SOMMAIRE DU SYSTEME NERVEUX

OPO : décrire l’organisation du système nerveux

L’homme perçoit quotidiennement un certain nombre de facteurs (physiques ou chimiques) de son


environnement auxquels il réagit de manière appropriée. C’est le système nerveux qui perçoit ces
modifications du milieu et coordonne les différents mouvements et même la plupart des fonctions de
l’organisme. Chez tous les individus, le système nerveux est battis sur le même plan et est divisé
divisé en deux
parties : le système nerveux central et le système nerveux périphérique.

I- LE SYSTEME NERVEUX CENTRAL OU CENTRES NERVEUX

OPOI : identifier les différentes parties des centres nerveux


Activité 1 : organisation macroscopique

Les schémas ci-dessous montrent les différents centres nerveux.

Document 2 : encéphale (vue ventrale)


Document 1 : encéphale (vue dorsale)

Document 3 : coupe longitudinale de l’encéphale


Document 4 : Axe cérébro-spinal (en
violet sur le document)

Le système nerveux central comprend deux parties : l’encéphale et la moelle épinière.

L’encéphale est protégé non seulement par les os du crâne, mais aussi par un système de trois membranes
appelées méninges. Ces dernières contiennent le liquide céphalo-rachidien qui allège la masse de
l’encéphale et lui assure une suspension hydraulique le protégeant des chocs.

Une coupe longitudinale de l’encéphale montre qu’il est formé de deux types de substances : une
substance grise externe ou écorce cérébrale et une substance blanche interne. Une étude minutieuse de
cette coupe montre que l’encéphale est constitué de plusieurs centres nerveux : le cerveau, les tubercules
quadrijumaux, le complexe hypothalamo-hypophysaire, le cervelet et le bulbe rachidien. L’encéphale
Pour en savoir plus

Le cerveau est l’organe du système nerveux qui commande les mouvements volontaires. Ainsi, tous les
muscles du corps sont reliés aux différentes régions du cortex moteur.

Les lésions du cortex moteur d’un hémisphère cérébral suite par exemple à un accident vasculaire cérébral
entraîne une paralysie des muscles situés du coté opposé du corps : c’est l’hémiplégie.

Par contre, les lésions plus étendues du cortex cérébral, touchant les deux hémisphères peuvent avoir des
conséquences plus graves, telle que la paralysie de tous les quatre membres : c’est la tétraplégie.

Chez une victime d’hémiplégie ou de tétraplégie, on pratique généralement la kinésithérapie qui améliore
parfois la motricité et permet à certaines victimes de recouvrer une locomotion quasi normale.

Document 5 : Emplacement de la moelle


épinière

La moelle épinière est protégée par la colonne vertébrale mais aussi par les méninges. C’est un centre
nerveux unique qui contrôle les mouvements involontaires.

Contrairement à ce qu’on observe dans l’encéphale, une coupe de la moelle épinière montre une
substance grise interne et une substance blanche externe. L’encéphale et la moelle épinière constituent
l’axe cérébro-spinal.
Activité 2 : organisan microscopique

Pour en savoir plus

On observe souvent la paralysie des membres inférieurs chez certaines victimes d’accidents de la
circulation routière. Elle peut être due à une section ou des lésions importantes au niveau de la moelle
lombo-sacrée car les nerfs qui commandent les muscles des membres inférieurs partent de cette zone de la
moelle.

Activité 2 : Observation microscopique

Les échantillons de substance grise et de


substance blanche, prélevés dans les centres
nerveux (encéphales et moelle épinière) et
observés au microscope permet d’obtenir les
photographies ci-contre.
Document 1 : Observation microscopique des substances grise
et blanche. Quelle différence structurale observez-vous ?
Au microscope, la substance grise est constituée de plusieurs corps cellulaires ou soma alors que la
substance grise est constituée d’un réseau de fibres nerveuses. L’ensemble corps cellulaire et fibre
nerveuse constitue une cellule nerveuse ou neurone (document 3). Les neurones constituent l’unité
anatomique et physiologique du système nerveux. Un neurone peut entrer en contact avec plusieurs autres
neurones au niveau des zones particulières appelées synapses. Ce sont les neurones qui génèrent et
conduisent le message nerveux ou influx nerveux qui régule le fonctionnement des différents organes.
Document 2

Piste d’exploitation

1- Relever à partir des documents de l’activité 1, les deux centres nerveux


2- Où sont logés ces centres nerveux ? Nommer les enveloppes protectrices des centres nerveux.
3- Relever les différents centres nerveux de l’encéphale
4- Comparer les positions relatives de la substance blanche et de la substance grise dans l’encéphale
et dans la moelle épinière.
5- De quoi est formée la substance grise ? la substance blanche ?
6- Nommer alors l’unité fonctionnelle des centres nerveux et définir synapse.
7- Quel est le rôle des neurones ?

L’essentiel à retenir

Le système nerveux central est constitué de deux parties : l’encéphale et la moelle épinière.
L’encéphale est logé dans la boite crânienne et est formé des centres suivants : le cerveau, les
tubercules quadrijumeaux, le complexe hypothalamo-hypophysaire, le cervelet et le bulbe rachidien. Le
cerveau contrôle les mouvements volontaires.

La moelle épinière est logée dans les vertèbres. C’est un centre nerveux unique qui contrôle les
mouvements involontaires.
L’encéphale et la moelle épinière forment l’axe cérébro-spinal.

Une coupe transversale de la moelle épinière montre une substance grise interne et une substance
blanche externe. Une coupe longitudinale de l’encéphale montre des positions inverses : la substance grise
y est externe alors que la substance blanche est interne.

Une analyse microscopique montre que la substance grise est formée des corps cellulaires ou
péricaryons et la substance blanche est formée des fibres nerveuses. Un corps cellulaire et une fibre
nerveuse sont en continuité et forment ensemble une cellule spécialisée : c’est la cellule nerveuse ou
neurone.

II- LE SYSTEME NERVEUX PERIPHERIQUE

OPOI : identifier les constituants du système nerveux périphérique

Activité 3

Le système nerveux régule le


fonctionnement des différents
organes au moyen des signaux ou
messages, véhiculés par les nerfs.
Les documents ci-dessous présentent
les types de nerfs.
Douze paires de nerfs se rattachent à
différents niveau de l’encéphale : ce
sont des nerfs crâniens (comme les
nerfs optiques, olfactifs, auditifs,
lingual, ...) qui transmettent les
informations venant des organes de
sens à l’encéphale. D’autres (Trente-
une paires) se rattachent à la moelle
épinière : ce sont des nerfs
rachidiens à l’exemple du nerf
sciatique.

Document 2 : les nerfs crâniens. Relever le nombre de paires de


nerfs crâniens.

Le document 3 montre la coupe transversale


d’un nerf. Quels en sont les différentes parties ?

Certains nerfs véhiculent les informations


sensorielles vers la moelle épinière ce sont des
nerfs sensitifs ; d’autres conduisent des
informations motrices de la moelle épinière vers
les organes effecteurs (muscles, glandes) : ce sont
des nerfs moteurs.
Document 3 : Structure d’un nerf
Piste d’exploitation

1- De quoi est formé le système nerveux périphérique ?


2- Relever les deux grands types de nerfs. Donner trois exemples pour chaque type.
3- Quel est le rôle des nerfs ?
4- Relever à partir du document 2 les éléments constitutifs d’un nerf.
5- A quoi servent les vaisseaux sanguins dans les nerfs ?

L’essentiel à retenir

Le système nerveux périphérique est constitué des ganglions et des nerfs. On distingue deux types de
nerfs :

 Les nerfs crâniens qui se rattachent à l’encéphale ; on en distingue 12 paires comme les nerfs
optiques, olfactifs, auditifs, lingual, vague, ...
 Les nerfs rachidiens qui se rattachent à la moelle épinière et sont au nombre de 31 paires.

Ce sont les nerfs qui assurent la propagation du message nerveux dans l’organisme. Les nerfs qui
véhiculent les informations des organes de sens vers la moelle épinière sont des nerfs sensitifs. Ceux qui
conduisent des informations motrices de la moelle épinière vers les organes effecteurs (muscles, glandes) :
ce sont des nerfs moteurs.

SEANCE D’E/A N° 10 : LA FATIGUE NERVEUSE (CAUSES, EFFETS SUR LE SYSTEME


NERVEUX ET MOYENS DE LUTTE)

OPO : - Respecter les heures de sommeil


- Organiser le travail

I- CAUSES ET CONSEQUENCES DE LA FATIGUE NERVEUSE

OPOI : déterminer les causes et les conséquences de la fatigue nerveuse

Activité 1

Voici une conversation entre ESOKA et MBALLA, deux élèves de la classe de quatrième au lycée de
NYON :

ESOKA : MBALLA réveilles toi ! Le professeur de SVTEEHB arrive.

MBALLA : Mon frère ça ne va pas. Je suis très fatigué ! Je ne sais pas ce qui m’arrive.

ESOKA : es-tu malades ?

MBALLA : non. C’est juste la fatigue.

ESOKA : tu ne dors pas souvent en classe ! Mais depuis qu’on a annoncé la date des évaluations de la
troisième séquence, tu dors en classe tous les jours. Qu’est-ce qui ne vas pas vraiment ?

MBALLA : j’apprends mes leçons maintenant jusqu’à une heure du matin avant de dormir pour me
réveiller à 5h. Je bois souvent le nescafé pour ne pas dormir très tôt. Mais depuis quelques temps, j’ai des
pertes de mémoires, je n’arrive même plus à lire normalement et j’ai aussi des maux de tête régulièrement.

ESOKA : il faut organiser ton travail si non, tu risque d’être victime du surmenage et des troubles nerveux
graves. Il faut aussi dormir suffisamment et tu n’auras plus ces problèmes. C’est ce que je fais pour ne pas
Piste d’exploitation

1- De quoi parle-t-on dans le texte ?


2- Nommer l’individu qui présente les signes de la fatigue nerveuse
3- Relever les causes de la fatigue nerveuse
4- Relever les conséquences de la fatigue nerveuse
5- Comment lutter ou éviter ce phénomène ?

L’essentiel à retenir

Les causes de la fatigue nerveuse sont : l’inquiétude ; les bruits de la vie moderne (klaxons, moteurs, …) ;
l’excès d’excitants (café, thé, …) ; un travail intellectuel prolongé ; la monotonie d’un travail cérébral trop
intense ; l’insuffisance de sommeil ; une mauvaise alimentation ; les émotions fortes.

Les conséquences sont nombreuses : la sensation de lassitude générale ; les rapports tendues avec
l’entourage car le sujet devient irritable, excité et instable ; les efforts intellectuels pénibles ; la mémoire
défaillante ; l’altération du sommeil. On note aussi une perturbation des organes et des fonctions vitales :
réflexes lents, peu adaptés avec tremblements des membres ; troubles digestifs ; manque d’appétit ;
hypertension artérielle ; troubles cardiaques.

Pour lutter contre la fatigue nerveuse, il faut :

 discipliner sa vie (s’abstenir de consommer des excitants, de la drogue, de l’alcool, …) ;


 pratiquer du sport régulièrement. La pratique régulière d’un sport (marche active, course, sports
collectifs, par exemples) permet de perfectionner la commande du système nerveux avec pour
résultante :
o la diminution de la fatigue nerveuse ;
o l’acquisition d’une rapidité dans l’exécution des mouvements ;
o le développement de certaines facultés du cerveau, comme la confiance et la volonté ;
 dormir suffisamment et régulièrement (8 heures de sommeil chez l’homme, 9 heures chez la
femme, 15 heures chez les enfants de 3 à 5 ans, 13 heures chez les enfants de 5 à 7 ans, 12 heures
chez les enfants de 7 à 14 ans, 10 heures chez les adolescents de 15 à 18 ans) ;
 s’alimenter sainement : notre système nerveux a besoin de vitamines (B, PP, etc.) pour optimiser
son rendement. Ces vitamines ne peuvent être fournies en quantité suffisante, et avec facilité, que
par l’alimentation.

SEANCE 11 : LES TOXICOMANIES ET LES MOYENS DE LUTTE


OPO : sensibiliser et informer son entourage sur les conséquences de la toxicomanie

La toxicomanie est un état grave de dépendance physique ou psychique, caractérisée par une recherche
compulsive de drogue. La dépendance physique apparaît lorsque la drogue a produit des modifications
physiologiques dans l’organisme, mises en évidence par le syndrome de sevrage. Pour certaines drogues,
on constate également le développement d’une tolérance (nécessité d’une augmentation des doses pour
produire le même effet). Le syndrome de sevrage est caractérisé par des nausées, des diarrhées et des
douleurs. La dépendance psychique, ou accoutumance, est présente quand la recherche de drogue est
récurrente et forte, même en l’absence des symptômes physiques du syndrome de sevrage.

I- LES EFFETS DES DROGUES SUR LE SYSTEME NERVEUX

OPOI : décrire les effets des drogues sur le système nerveux

Activité 1

Les drogues sont des substances chimiques, médicamenteuses ou non, dont la consommation exagérée et
fréquente est capable d'induire une dépendance. Elles sont généralement produites par les plantes dont
certaines sont présentées par les documents ci-dessous. Les drogues sont classées en plusieurs catégories
suivant leurs effets sur le système nerveux :

Certaines drogues excitent le système nerveux : ce sont par exemple la


cocaïne, les amphétamines et l’ecstasy.
La cocaïne est une drogue antifatigue extraite des feuilles d’un arbuste Sud-
américain : le Coca. Elle est consommée le plus souvent par voie nasale, mais
certains toxicomanes l'utilisent par voie intraveineuse. Elles ont cependant des
effets graves sur la santé : perte de contrôle des actes de la vie courante,
augmentation de la tension artérielle et un collapsus respiratoire. La mort subite
ou l’infarctus du myocarde peut survenir en cas d’overdose.
L’ecstasy procure une forte sensation de bien-être et renforce l’énergie de ses
Document 1 : Le Coca, dont les
utilisateurs. Cependant, elle entraîne une perte de contrôle progressive, une
feuilles produisent la cocaïne déshydratation et à long terme des pertes de mémoire et de poids. L’ecstasy est
une drogue particulièrement dangereuse car peut provoquer la mort même à des
doses moyennes
Les amphétamines augmentent la vigilance, améliorent l’humeur, diminuent la sensation de fatigue et le
besoin de sommeil. Elles provoquent cependant la schizophrénie (perte de contact avec la réalité et une
dissociation de la personnalité) ou la paranoïa (psychose caractérisée par un délire de persécution, de
grandeur ou de jalousie).

Les drogues opiacées comprennent l’opium et


ses dérivés (héroïne, morphine) extrait des
capsules du pavot. Le principal effet des drogues
opiacées est une sensation de bien-être une
diminution importante des sensations
douloureuses, l'euphorie, une réduction de
l’anxiété. Cependant, le syndrome de manque
comporte des mouvements involontaires des
membres, une anxiété, des insomnies, des nausées,
des sueurs, des crampes, des vomissements, de la
diarrhée et de la fièvre. L’overdose se manifeste
par un œdème pulmonaire, une détresse
respiratoire et un coma. Document 2 : Le pavot, dont on extrait l’opium
D’autres drogues hallucinogènes comme
la mescaline, extraite du Peyotl,
provoquent des hallucinations, des
troubles de la perception et de la pensée,
des accès de panique et de délire. Les
effets indésirables majeurs de ces drogues
sont les automutilations et les suicides. Le
traitement des overdoses nécessite une
Document 3 : le Peyotl, dont on extrait la mescaline
hospitalisation dans un service de
réanimation.

Le cannabis, extrait du chanvre indien, a pour sous produits : la


marijuana (feuilles et fleurs) et le haschisch (résine sécrétée par
les inflorescences). Ces produits ne produisent habituellement pas
de dépendance psychologique, sauf s'ils sont absorbés
quotidiennement à fortes doses. Ils induisent des troubles de la
vigilance, modifie la perception du temps et la paranoïa.

Document 4 : le chanvre indien


utilisé pour produire le cannabis

D’autres encore comme les barbituriques sont des sédatifs c'est-à-dire qui atténuent l’anxiété et induisent
le sommeil. Un sevrage brutal se traduit par des symptômes tels que tremblements, insomnie, anxiété et
parfois, convulsions et délire pouvant entraîner la mort. Le sevrage aux barbituriques doit être progressif.

Piste d’exploitation
1- Qu’est-ce que la toxicomanie ?
2- Associer chaque drogue à la plante qui la produit.
3- Relever les effets de chaque drogue sur le système nerveux.
4- Pourquoi la plupart des toxicomanes ne peuvent plus se passer des drogues ?
5- Comment éviter d’être toxicomane ?
6- Comment peut-on aider un toxicomane à sortir de cette situation ?

L’essentiel à retenir
La toxicomanie est un état grave de dépendance physique ou psychique, caractérisée par une recherche
compulsive de drogue.
Les drogues sont des substances chimiques dont la consommation exagérée et fréquente peut provoquer
une dépendance. Leurs effets sur le système nerveux sont nombreux. Ainsi :
 La cocaïne, extraite d’un arbuste Sud-américain : le Coca, provoque une action antifatigue et une
perte de contrôle des actes de la vie courante ;
 L’ecstasy entraîne une perte de contrôle progressive, une déshydratation et à long terme des pertes
de mémoire et de poids ;
 Les amphétamines provoquent la schizophrénie (perte de contact avec la réalité et une
dissociation de la personnalité) ou la paranoïa (psychose caractérisée par un délire de persécution,
de grandeur ou de jalousie) ;
 Les drogues opiacées comprennent l’opium et ses dérivés (héroïne, morphine) extrait des
capsules du pavot. Le syndrome de manque comporte des mouvements involontaires des
membres, une anxiété, des insomnies, des nausées, des sueurs, des crampes, des vomissements, de
la diarrhée et de la fièvre. En cas d’overdose le sujet peut avoir un œdème pulmonaire, une
détresse respiratoire et le coma.
 Le cannabis, extrait du chanvre indien, peut induire des troubles de la vigilance, modifie la
perception du temps et la paranoïa.
 les barbituriques peuvent provoquer les tremblements, l’insomnie, l’anxiété et parfois,
convulsions et délire pouvant entraîner la mort.
Pour lutter contre les drogues, il faut : interdire la vente, la culture et la commercialisation de ces
substances, aider les toxicomanes à faire une cure de désintoxication, dénoncer et sanctionner les
trafiquants, détruire les cultures.

II- EFFETS DU TABAC SUR LE SYSTEME NERVEUX

OPOI : Déterminer les effets du tabac sur le système nerveux

Activité 2

Le tabac (Nicotiana tabacum), est une plante herbacée cultivée pour ses feuilles riches en nicotine et
utilisées pour fumer. C’est une plante de soleil qui peut atteindre 1 à 3 m de haut et donne de dix à vingt
larges feuilles pouvant atteindre 80 cm de long sur 40 cm de large, disposées en alternance sur une tige
centrale. Sa croissance exige beaucoup d’eau.

Document 2 : Culture du tabac


Document 1 : Plant de tabac

Le tabagisme est l’intoxication chronique par le tabac. Les


feuilles séchées des plants de tabac sont fumées en pipe ou en
cigare, mais majoritairement sous forme de cigarettes.

Chez les jeunes, le tabac est d’abord consommer pour imiter


un ami fumeur ou un parent. Mais très vite, la dépendance au
tabac s’installe et le sujet ne peut plus s’en passer. C’est la
A voir
nicotine qui crée cette dépendance.
Document 3 : Feuilles séchées du
tabac

Le tabac est une matière première utilisée en industrie pour la


fabrication des cigarettes et cigares, qui sont les produits les plus
consommés issus du tabac. Les fumeurs signalent que le tabac a
des effets relaxants et produit des réactions d’éveil. La
combustion du tabac dégage une fumée toxique composée de
Cependant, les substances actives du tabac ont des
conséquences graves sur la santé. Outre le fait qu’il
provoque le cancer des poumons, des bronches et une
hypertension artérielle, le tabac agit aussi sur le système
nerveux. C’est ainsi que les fumeurs se plaignent très
souvent des pertes de mémoire, un manque d’appétit, une
baisse de l’acuité visuelle, une somnolence, des maux de
tête, une diminution du goût et de l’odorat.
Document 5 : Un fumeur de cigarette

Piste d’exploitation

1- Nommer la plante du document 1. Relever les caractéristiques de cette plante.


2- Quelles sont les raisons avancées par les jeunes pour justifier la consommation du tabac ?
3- Relever les conséquences du tabac sur le système nerveux.
4- Qu’est-ce que le tabagisme ?
5- Proposer quatre moyens permettant de réduire la consommation du tabac dans nos villes et
campagnes.
6- Comment lutter contre ce phénomène en milieu scolaire ?

L’essentiel à retenir

Le tabac est une plante riche en nicotine dont la consommation a des effets relaxants et stimule
l’éveil. La consommation abusive du tabac est le tabagisme.

Fumer entraîne pourtant les dysfonctionnements de beaucoup d’appareils du corps humain,


notamment le système nerveux. Les signes de ce dysfonctionnement sont, entre autres :

 les tremblements ;
 l’irritabilité et la nervosité ;
 la perte de la mémoire ;
 la diminution fréquente de l’acuité visuelle, du goût et de l’odorat ;
 Le sevrage rapide du tabac augmente l’irritabilité, l’appétit et peut entraîner une somnolence et des
maux de tête.
Pour réduire les effets du tabac, il faut :

 Interdire de fumer en public ;


 Sensibiliser les populations sur les conséquences du tabac sur la santé ;
 Interdire la vente et la consommation du tabac en milieu scolaire ;
 Traduire les élèves fumeurs au conseil de discipline ;
 Eviter de gouter tous les produits issus du tabac.

III- EFFETS DE L’ALCOOL SUR LE SYSTEME NERVEUX

OPOI : Déterminer les effets de l’alcool sur le système nerveux

Activité 3

Les alcools sont des composés chimiques utilisés à la fois comme désinfectants et dans différents types de
boissons. On distingue par exemple le méthanol, l’éthanol, le propanol, le butanol, ... mais le type qui a des
effets sur la santé humaine et plus particulièrement sur le système nerveux est l’éthanol. Il est contenu dans
les boissons alcoolisées dont certaines figurent dans les documents ci-dessous.

Document 2 : quelques boissons alcoolisées

La plupart des boissons alcoolisées (bières, vins, whisky) contiennent de l’éthanol à des proportions
variables. L'éthanol est une molécule qui diffuse facilement au travers des membranes cellulaires. C'est un
inhibiteur du système nerveux central qui diminue l'activité des neurones. Lorsque les cellules sont
exposées de façon chronique à l'éthanol, les fonctions métaboliques sont fortement perturbées. L’éthanol
est totalement et rapidement absorbé par le tube digestif. Il passe dans le sang quelques minutes après
l’ingestion.

Document 3 : Personnes alcooliques


L’alcoolisme est la consommation abusive, exagérée et chronique des boissons alcoolisées. Il se caractérise
par une dépendance psychologique et physique à l'alcool, ce qui provoque fréquemment des lésions qui
peuvent être graves.
La dépendance à l’éthanol peut provoquer un oubli total ou partiel des événements survenus lors de son
ingestion. Chez l'alcoolique chronique, on observe couramment un déficit en thiamine (vitamine B1), des
carences alimentaires en protéines, des troubles cognitifs et d'amnésie, des évanouissements, des
hallucinations et de très forts tremblements.

Une consommation même modérée d'alcool par la femme enceinte peut provoquer de graves lésions
physiques ou mentales chez l'enfant, la lésion la plus grave étant le syndrome d'alcoolisme fœtal.

Piste d’exploitation

1- Qu’est-ce que l’alcoolisme ?


2- Nommer l’alcool contenu dans les boissons alcoolisées.
3- Relever les effets de l’alcool sur le système nerveux.
4- Expliquer pourquoi un alcoolique ne peut se passer de l’alcool ?

L’essentiel à retenir

Les alcools sont des composés chimiques utilisés à la fois comme désinfectants et dans différents types de
boissons. L’alcool trouvé dans les boissons alcoolisées est l’éthanol. La consommation abusive, exagérée
et chronique des boissons alcoolisées est l’alcoolisme.

Les effets de l’alcool sur le système nerveux sont multiples :

 un oubli total ou partiel des événements survenus lors de son ingestion ;


 des troubles cognitifs et d'amnésie ;
 des évanouissements ;
 des hallucinations ;
 de très forts tremblements ;
 réduit considérablement les performances intellectuelles (affaiblissement de la volonté, de
l’intelligence) ;
 diminution de la coordination des mouvements (la marche titubante et hésitante, diminution des
réflexes, troubles de la sensibilité) ;
 difficulté d’élocution ;
 lésions physiques ou mentales chez le fœtus lors de la grossesse lorsque la mère consomme de
l’alcool.

Activité 2 : Prévention et traitement de l’alcoolisme

S’il est vrai que les sociétés brassicoles emploient beaucoup de


personnes, il est tout aussi vrai que les effets de l’alcool dans
l’organisme et dans la société sont devenus un problème majeur
de santé. Il convient donc de lutter contre l’alcoolisme.

Des thérapies de groupes sont organisées dans plusieurs


quartiers où chaque alcoolique vient poser son problème et les
autres lui donnent la stratégie pour sortir de ce problème.
Piste d’exploitation

1- Citer cinq conséquences de l’alcool dans la société.


2- Comment lutter contre les effets de l’alcool dans l’organisme et dans la société ?
3- Comment aider les alcooliques à recouvrer la santé et à sortir de cette situation ?
4- Proposer des mesures pour lutter contre l’alcoolisme en milieu scolaire.

L’essentiel à retenir

L’alcool a beaucoup d’effets néfastes sur la société : accidents mortels de la circulation ; naissance
des enfants tarés ; diminution de la productivité, dislocation des familles ; délits ; crimes …

Pou lutter contre les effets de l’alcool dans l’organisme et dans la société, il faut :

 Sensibiliser les populations sur les effets de l’alcool ;


 Réduire sa production et la consommation ;
 Interdire la consommation par les plus jeunes ;
 Interdire l’ouverture des débits de boissons aux heures très tardives ;
 Réduire le taux d’alcool dans les boissons alcoolisées ;
 Participer aux séances de thérapie de groupe, faire une cure de désintoxication et consulter un
psychiatre pour les alcooliques.

Pour lutter contre l’alcool en milieu scolaire, il faut :

 Interdire la vente et la consommation des boissons alcoolisées dans l’enceinte des établissements ;
 Traduire les élèves consommateurs au conseil de discipline ;
 Sensibiliser les élèves sur les conséquences de l’alcool.

JE M’EXERCE
Exercice 1

Définir les mots et expressions suivants : neurone, nerfs, centres nerveux, influx nerveux, synapse.

Exercice 2

Chaque série de propositions comporte une ou plusieurs réponses justes. Relever le numéro de la
question suivi de la lettre correspondant à la réponse exacte.

1- L’unité anatomique et physiologique du système nerveux est :


a) L’encéphale ;
b) La moelle épinière ;
c) Le bulbe rachidien ;
d) Le neurone.
2- Les deux centres nerveux sont :
a) Les nerfs et l’encéphale ;
b) Les nerfs et la moelle épinière ;
c) L’encéphale et la moelle épinière ;
d) Les nerfs et les neurones.
3- La partie de l’encéphale directement en contact avec la moelle épinière est :
a) Le cervelet ;
b) Le bulbe rachidien ;
c) Le cerveau ;
d) L’hypothalamus.
4- Le cerveau comprend :
a) Un hémisphère cérébral ;
b) Deux hémisphères cérébraux ;
c) Deux hémisphères cérébelleux ;
d) Un hémisphère cérébral et un hémisphère cérébelleux.
5- L’encéphale est logé dans :
a) La boite crânienne ;
b) La colonne vertébrale ;
c) La peau ;
d) Les nerfs.
6- Les enveloppes protectrices des centres nerveux sont :
a) Le crâne ;
b) La colonne vertébrale ;
c) Les méninges ;
d) Les ganglions.
7- Le système nerveux périphérique est constitué :
a) Des nerfs ;
b) De la moelle épinière ;
c) De l’encéphale ;
d) Des méninges.
8- Les nerfs qui se rattachent à lé moelle épinière sont des nerfs ;
a) Crâniens ;
b) Rachidiens ;
c) Spinaux ;
d) Crâniens et rachidiens.
9- Au niveau de l’encéphale, la substance grise :
a) Est interne ;
b) Est externe ;
c) N’existe pas ;
d) Constitue le cortex cérébral.
10- Dans la substance blanche, on trouve :
a) Les corps cellulaires ;
b) Les neurones ;
c) Les fibres nerveuses ;
d) Les nerfs.
11- Un nerf est dit moteur lorsqu’il est constitué :
a) D’un peu plus de fibres motrices que de fibres sensitives ;
b) De neurones qui conduisent l’influx nerveux d’un muscle vers l’axe cérébro-spinal ;
c) De nombreuses fibres sensitives ;
d) De neurones qui conduisent l’influx nerveux de l’axe cérébro-spinal vers un muscle.
12- Au niveau de la moelle épinière, la substance blanche est :
a) Interne ;
b) Externe ;
c) N’existe pas ;
d) Toutes les réponses sont justes.
13- Les nerfs conduisent un message nerveux de nature électrique appelé :
a) Système nerveux ;
b) Cordon nerveux ;
c) Récepteur sensoriel ;
d) Influx nerveux.
14- En plus des neurones, il existe dans le système nerveux des cellules appelées :
a) Cellules sanguines ;
b) Cellules nerveuses ;
c) Cellules hépatiques ;
d) Cellules gliales.
15- La fatigue nerveuse peut être due à :
a) Un excès de sommeil ;
b) Un travail intellectuel intense et prolongé ;
c) Un manque de sommeil ;
d) La consommation des substances psychotropes (drogues).
16- La drogue qui peut provoquer la paranoïa est :
a) La cocaïne ;
b) L’amphétamine ;
c) Le curare ;
d) L’opium.
17- La drogue qui provoque des troubles de la perception et de la pensée, des accès de panique et de
délire est :
a) La mescaline ;
b) L’alcool ;
c) Le tabac ;
d) La nicotine.
18- Le tabac est produit ^par une plante appelée :
a) Coca ;
b) Chanvre indien ;
c) Pavot ;
d) Nicotiana tabacum.
19- La substance contenue dans certaines boissons et qui a des effets sur le système nerveux est :
a) La nicotine ;
b) Le goudron ;
c) L’ecstasy ;
d) L’alcool.
20- La recherche compulsive de la drogue est :
a) L’alcoolisme ;
b) Le tabagisme ;
c) La toxicomanie ;
d) La dépendance.

Exercice 3
Compléter les phrases suivantes :

1- Le système nerveux de l’homme comporte un .................. constitué de l’encéphale et de la


..................... ; un système nerveux périphérique constitué des..................... l’on distingue alors 12
paires de ..................... rattachés à l’...................... et 31 paires de ........................ rattachés à
la............................
2- L’ensemble de l’organisme n’est pas sensible aux variations d’origine externe ; seuls certains
organes appelés .............................. perçoivent les sensations. Par exemple la peau est l’organe du
............................. et l’œil est l’organe de la ....................... Grâce aux récepteurs
............................... qu’ils possèdent, ces organes reçoivent des stimuli de nature diverse. Ainsi, les
oreilles sont stimulés par les ..................... alors que les yeux le sont par la lumière.
3- Le fonctionnement du système nerveux peut être perturbé par certaines substances telles que les
drogues, l’......................... et le ............................. Une personne qui consomme fréquemment ces
substances et qui ne peut plus s’en passer est un ................................

SEANCE D’E/A N° 12 : ACTIVITES D’INTEGRATION


Exercice 1

La coupe ci-dessous a été réalisée sur un organe sensoriel de notre organisme.

1- Nommer cet organe.


2- Reproduire et annoter ce document.
3- Quels sont les rôles des éléments 7 et 13.
4- Donner cinq rôles de cet organe.
5- Cet organe est celui d’un individu de race noire. Suite à
l’application des certains produits de beauté sur cet
organe, il est devenu très clair. Malheureusement,
quelques temps après, l’élément 7 ne fonctionne plus
bien : les bactéries s’y multiplient et dégrade l’excès de
sébum, ce qui provoque l’apparition de nodules sur le
visage.
a) Nommer ce phénomène dont parle le texte.
b) De quelle maladie s’agit-il ? Citez-en deux autres.
c) Quels conseils pouvez-vous donner à cette personne
pour qu’elle sorte de cette triste situation ?
d) Proposer des substances alimentaires nécessaires au
bon fonctionnement de la peau.
Exercice 2 :

Le document 2 ci-dessous est une coupe d’un organe qui commande les mouvements volontaires. Il
appartient à un grand système de l’organisme.

Document 2

1- De quel organe s’agit-il ?


2- De quel système parle-t-on dans le texte ci-dessus ?
3- Donner les deux grandes divisions de ce système. A quelle partie appartient l’organe du document
2?
4- Annoter ce document à l’aide des chiffres qui y sont portés.
5- Certaines substances agissent sur cet organe et modifient son fonctionnement.
a) Nommer ces substances.
b) Donner les effets d’une de ces substances sur cet organe.
c) Comment lutter contre la consommation ou les effets de ces substances ?

Exercice 3

Une coupe des centres nerveux montre qu’ils sont formés d’une substance grise et d’une substance blanche.
Une observation microscopique de ces deux substances a permis d’observer la structure du document 3 ci-
dessous.
Document 3

1- Nommer les centres nerveux évoqués dans le texte.


2- Donner un titre à ce document.
3- A l’aide des lettres, annoter ce document.
4- Donner les positions des deux substances dont parle le texte.
5- Dans quelle substance trouve-t-on la partie j ? les parties k et l ?
6- Quel est le rôle de la partie h ?

Exercice 4

Soit le schéma du document 4 ci-dessous.

1- Donner un titre à ce document.


2- Annoter ce document à l’aide des lettres.
3- A quelle partie du système nerveux appartient cet
élément ?
4- Quel est le rôle de cet élément ?
5- Donner le rôle de l’élément b.

Document 4

Exercice 5 :

Observer le document 5 ci-dessous et répondre aux questions suivantes :

1- Que fait cet individu ?


2- Nommer la substance qu’il est entrain de fumer.
3- Quelles sont les raisons avancées par les fumeurs pour justifier cette consommation ?
4- Quels sont les effets de cette substance sur le système nerveux ?
5- Définir alors le terme tabagisme.
6- Proposer trois moyens de lutte contre ce phénomène.
Document 5

Exercice 6 :

Yola est élève en classe de 4e au lycée de Yen. Il apprend tous les jours jusqu’à 21h avant de dormir
jusqu’à 5h. mais depuis qu’elle a décider de devenir la première de la classe à la 3e séquence, elle a réduit
la durée de son sommeil : elle dort désormais
désormais de 23h à 3h du matin. Son père affirme qu’elle consomme
même les nescafés pour ne pas avoir le sommeil. Quelques jours plus tard, Yola se des maux de tête, d’une
fatigue générale ; elle dort de plus en plus en classe pendant les heures de cours. La situation
situation est devenue
inquiétante.

1- Quel est le problème soulevé dans le texte ?


2- Quelle est la cause de cette situation ?
3- Relever trois conséquences de ce problème.
4- Proposer deux moyens de lutte contre ce problème.

FAMILLE DE SITUATIONS N°2 : AMELIORAT


AMELIORATION
ION DE LA SANTE DE LA NUTRITION

 Quelles sont les origines des aliments que nous consommons ?


 Quelles sont les différents groupes d’aliments d’après leurs rôles ?
 Ces aliments sont-ils
sont ils utilisés tels quels par l’organisme ? Que deviennent-ils
deviennent ils alors une fois
consommés ?
 Quel risque court un individu s’il consomme des aliments souillés ?

EXEMPLE DE SITUATION : PREVALENCE DES MALADIES DU PERIL FECAL

 Compétences à faire développer : Pratiquer des règles d’hygiène alimentaire afin d’éviter les
maladies du péril fécal.

 Situation Problème envisageable :


Les élites intérieures et extérieures d’un village organisent une pour primer les meilleurs élèves et étudiants
de ce village. Après la cérémonie, un repas a été servi à tous les villageois. Certains étaient très fiers de
consommer certaines crudités pour la première fois. Trois jours plus tard, beaucoup de villageois se
plaignent des douleurs abdominales, des diarrhées fréquentes parfois glaireuses et sanguinolentes, une
déshydratation, Fièvre élevée, céphalées, diarrhée caractéristique, bourdonnement des oreilles, état de
stupeur, vomissements, crampes musculaires, paralysie des membres, grippe, diarrhée fébrile. Des tests
réalisés dans un hôpital de la place avec les selles et le sang de 250 villageois montrent que :

 40% sont positifs à l’amibiase ;


 30% sont positifs à l’ascaridiose ;
 60% sont positifs au choléra ;
 10% sont positifs à la poliomyélite
 Et 20% à la typhoïde.

La situation est très préoccupante.

 Je réfléchis et je cherche les solutions possibles :


 Quelle situation est évoquée dans le texte ci-dessus ?
 Quelle est la cause de cette situation ?
 Quelles solutions peut-on envisager pour résoudre ou éviter ce problème.

 Je trouve la solution appropriée à ma situation de vie :


 Adopter des attitudes pour éviter les maladies du péril fécal.

CATEGORIE D’ACTION : LUTTE CONTRE LES MALADIES DU PERIL FECAL

SEQUENCE D’E/A N° 1: LA DIGESTION

Le gros intestin, une partie du tube digestif.


SEANCE D’E/A N°13 : ORGANISATION DE L’APPAREIL DIGESTIF

OPO : Décrire la structure de l’appareil digestif

Activités

Parmi les appareils qui interviennent dans les fonctions de nutrition, on distingue l’appareil digestif. Nous
savons qu’un système digestif en bonne santé est essentiel pour le maintien de la vie parce que c’est lui qui,
à partir des aliments bruts, fabrique des matières premières qui serviront à la construction ou l’édification
de l’organisme, mais aussi à la production de l’énergie dont nous avons besoin. Cette fabrication de
matières premières exige des organes particuliers dont le fonctionnement est harmonieux, organes dont
l’ensemble constitue l’appareil digestif.

Document 2 : Emplacement et organisation de l’appareil digestif


L’appareil digestif occupe la majeure partie de la cavité abdominale. Les organes de l’appareil digestif
sont divisés en deux parties : les organes du tube digestif et les organes digestifs annexes.

Le tube digestif, encore appelé canal alimentaire, est long d’environ 9 mètres et parcourt l’ensemble de
l’organisme. Il est formé des organes suivants qui sont en continuité : la bouche, pharynx, l’œsophage,
l’estomac, l’intestin grêle, le gros intestin et se termine par l’anus. Il est chargé de digérer les aliments,
c'est-à-dire de les fragmenter ou les transformer en très petites molécules facilement utilisables par
l’organisme.

Les organes annexes comprennent : les dents et la langue qui se trouvent dans la bouche ; les glandes
digestives qui sont les glandes salivaires (qui produisent la salive), le foie (qui produit la bile) et le
pancréas (qui produit le suc pancréatique riche en enzymes). Les produits des ces glandes sont déversés
dans le tube digestif à travers les conduits ou canaux où ils interviennent dans la digestion des aliments.

Piste d’exploitation

1- Nommer l’appareil présenté par les documents 1 et 2.


2- Quels sont les deux grandes parties de cet appareil ?
3- Citer les organes du tube digestif.
4- Relever les organes annexes de l’appareil digestif.
5- Citer les produits des glandes digestives.
6- A quoi sert le tube digestif ?

L’essentiel à retenir

L’appareil digestif est constitué de deux parties : le tube digestif et les organes annexes.
Le tube digestif est constitué des organes suivant : la bouche, pharynx, l’œsophage, l’estomac, l’intestin
grêle, le gros intestin et se termine par l’anus.
Les organes digestifs annexes sont : les dents et la langue qui se trouvent dans la bouche ; les glandes
digestives qui sont les glandes salivaires, le foie et le pancréas qui produisent respectivement la salive, la
bile et le suc pancréatique. Ces produits sont déversés dans le tube digestif par des canaux.
Le tube digestif est le siège de la dégradation des aliments en petites molécules, matières premières
utilisables par l’organisme.
SEANCE D’E/A N°14 : ROLE DE L’APPAREIL DIGESTIF

OPOI : expliquer les différentes étapes de la digestion

Les aliments que nous consommons sont indispensables au fonctionnement de nos organes et permettent
ainsi le maintien de la vie. Cependant, ces aliments (morceaux de manioc ou de viande, grains de maïs, de
riz) que nous mettons dans la bouche ne sont pas transportés sous cette forme jusqu’à nos organes. Ils
doivent subir au préalable un ensemble de transformations mécaniques et chimiques dans le tube digestif,
transformations appelées digestion.

I- LA DIGESTION MECANIQUE

OPOI : décrire l’action des organes intervenant dans la digestion mécanique.

Activité 1 : rôle des dents et de la langue

La digestion mécanique est assurée par les dents, l’estomac et l’intestin grêle. Les documents ci-dessous
montrent le fonctionnement des ces organes.

Document 2 : les différents types de dents

Document 1 : disposition des dents dans la


cavité buccale
Le document 1 montre la disposition normale des dents
dans la bouche. Le processus de formation des dents est la
dentition. La denture est le nombre de dents d’un
individu. D’après le document 2, on distingue trois sortes
de dents : les incisives qui coupent les aliments, les
canines qui les déchirent, les prémolaires et les molaires
qui les broient.
Lorsqu’on introduit un aliment dans la bouche, il est broyé par les dents : c’est la mastication. Grâce à
cette mastication et les mouvements de la langue, les aliments sont transformés en une pâte appelée bol
alimentaire qui s’engage dans le pharynx, puis dans l’œsophage où il progresse vers l’estomac sous
l’action des contractions péristaltiques de l’œsophage. Ces contractions de l’œsophage sont si puissantes
que le bol alimentaire arrive dans l’estomac même si nous nous tenons la tête en bas.

Activité 2 : Rôle de l’estomac

Lorsque le bol alimentaire arrive dans


l’estomac, les contractions puissantes de
la paroi stomacale le brassent et
l’imprègnent de suc gastrique. On obtient
ensuite une bouillie blanchâtre appelée
chyme.. Le chyme s’engage dans l’intestin
dont il est séparé de l’estomac par le
pylore.

Document 5 : schéma de l’estomac montrant ses contractions

Les contractions rythmiques (péristaltisme) de


la paroi de l’intestin segmentent le chyme et
font avancer dans l’intestin, ce qui permet sa
digestion par les enzymes intestinales.

Lorsque les enzymes interviennent, on parle


plutôt de digestion chimique.
Piste d’exploitation

1- Quels sont les organes qui interviennent dans la digestion mécanique ?


2- Citer et donner le rôle des différentes sortes de dents.
3- Expliquer le rôle de chaque organe dans la digestion mécanique.
4- Comment appelle-t-on le produit de la digestion buccale ? de la digestion gastrique ?

L’essentiel à retenir

Les organes qui interviennent dans la digestion mécanique sont : les dents et la langue, l’estomac et
l’intestin grêle.

Un aliment introduit dans la bouche est broyé par les dents : c’est la mastication. Grâce à cette mastication
et les mouvements de la langue, les aliments sont transformés en une pâte appelée bol alimentaire qui
s’engage dans le pharynx, puis dans l’œsophage où il progresse vers l’estomac.

Dans l’estomac, les contractions puissantes de la paroi stomacale brassent les aliments et les imprègnent de
suc gastrique. On obtient alors le chyme stomacal qui passe dans l’intestin grêle.

Dans l’intestin, les contractions rythmiques (péristaltisme) de la paroi de l’intestin segmentent le chyme en
petits fragments et font avancer ce chyme dans l’intestin.

Cette digestion mécanique a pour but de fragmenter les aliments en très petits fragments, ce qui augmente
la surface de contact avec les enzymes qui accélèrent alors leur digestion.

II- LA DIGESTION CHIMIQUE

OPOI : Expliquer le mode d’action des enzymes sur les aliments consommés

Activité 1 : Expérience (digestion in vitro de l’amidon cuit par la salive)

Le tableau ci-dessous récapitule plusieurs expériences sur la digestion in vitro de l’amidon cuit par la
salive. Cette digestion in vitro a lieu hors de l’organisme, dans les tubes à essai. Au cours de cette
digestion, le substrat utilisé (l’amidon cuit) est d’abord mâché avant son utilisation.

Contenu du tube au Tests réalisés au début Tests réalisés 2à minutes


début de de l’expérience plus tard
l’expérience Interprétation
Avec l’eau Avec la Avec l’eau Avec la
iodée liqueur de iodée liqueur de
Fehling à Fehling à
chaud chaud

Tube A : amidon Coloration Pas de Coloration Précipité L’amidon cuit est


cuit + salive fraiche bleue précipité jaunâtre rouge brique transformé en un
sucre réducteur : le
maltose
Tube B : amidon cuit Coloration Pas de Coloration Pas de L’amidon n’est pas
bleue précipité bleue précipité transformé par
manque de salive

Tube C : amidon Coloration Pas de Coloration Pas de La salive bouillie ne


cuit + salive bouillie bleue précipité bleue précipité permet pas la
transformation de
l’amidon cuit

Tube D : amidon cru Coloration Pas de Coloration Pas de La salive fraiche ne


+ salive fraiche bleue précipité bleue précipité permet pas la
transformation de
l’amidon cru

Conclusion : la salive contient une substance chimique : l’amylase salivaire qui est une enzyme ou
biocatalyseur, c'est-à-dire une substance qui accélère une réaction chimique dans un organisme vivant.
Cette transformation des grosses molécules d’amidon en molécules plus petites de maltose au moyen de
l’amylase salivaire est une transformation chimique.

Les enzymes ont en général les caractéristiques suivantes :

- Action à faible dose ;


- Elles se retrouvent intactes à la fin de lé réaction ;
- Elles sont détruites à la chaleur ; elles ont donc un maximum d’efficacité à 37°C ;
- Elles n’agissent que dans des conditions de PH bien définies ;
- Elles ne catalysent qu’un seul type de réaction chimique et un seul type de substrat.

Lorsqu’on mâche l’amidon, on obtient de petits fragments, ce qui augmente la surface de contact avec
l’enzyme et la digestion chimique se trouve accélérée.

Activité 2 : Etapes de la digestion chimique

Le produit de la digestion buccale est le bol alimentaire. Dès qu’il arrive dans l’estomac, la pepsine
contenue dans le suc gastrique, amorce la digestion des protides en polypeptides. A la fin de la digestion
gastrique, on obtient une pâte appelée chyme qui passe dans l’intestin grêle.

C’est dans l’intestin grêle que s »effectue l’essentiel de la digestion. Le chyme subit l’action de deux sucs
digestifs : le suc pancréatique et le suc intestinal. La bile produite par le foie, se déverse aussi dans
l’intestin au même niveau que le suc pancréatique ; il rend le milieu favorable à l’action du suc
pancréatique en neutralisant l’acidité du chyme et favorise l’émulsion des lipides, c'est-à-dire leur division
en petites gouttelettes facilement digérables par le suc pancréatique.

Le tableau ci-dessous récapitule les différentes étapes de la digestion chimique.

Organe sécréteur Suc digestif et pH Enzyme Rôle de l’enzyme


Bouche Salive (7 = neutre) Amylase Transforme l’amidon cuit en maltose.
Glandes de la Suc gastrique (1 = Protéase (pepsine) Transforme les protéines en polypeptides.
paroi de l’estomac acide)
Pancréas Suc pancréatique Amylase Transforme l’amidon cuit ou cru en maltose.
(8 = basique) Protéase (trypsine) Transforme les protéines et les polypeptides en
polypeptides de taille plus ou moins petite.
Lipase Transforme les lipides émulsionnés par la bile en acides
gras et glycérol.
Cellules de la Suc intestinal (8) Protéase Transforme les protéines et les polypeptides en
paroi de l’intestin polypeptides de taille plus ou moins petite.
grêle Peptidase Transforme les polypeptides en acides aminés.
Maltase Simplifie le maltose en glucose.
Saccharase Simplifie le saccharose en glucose et en fructose.
Lactase Simplifie le lactose en galactose et en glucose.
lipase Simplifie les lipides en acides gras et glycérol.

La digestion s’achève donc dans l’intestin grêle. Tous les aliments consommés à l’exception de la
cellulose des fibres végétales, sont transformés en une bouillie blanchâtre appelée chyle. Le chyle est
constitué :

- de fibres de cellulose ;
- de molécules incomplètement digérés ;
- de molécules simples solubles dans l’eau et utilisables par l’organisme appelés nutriments. Ce
sont : le glucose, les acides aminés, les acides gras, le glycérol, les vitamines, l’eau et les sels
minéraux.
La digestion est donc une simplification des aliments en vue d’obtenir des petites molécules solubles
capables de passer dans le milieu intérieur.

Il est à noter que certaines substances ne subissent aucune transformation au cours de leur passage dans le
tube digestif. Ce sont les vitamines, l’eau et les sels minéraux.

Piste d’exploitation

1- Relever les organes où se déroule la digestion chimique.


2- Citer les différents sucs digestifs et les enzymes qu’ils contiennent.
3- Relever le rôle de chaque enzyme dans la digestion
4- Comment appelle-ton le produit de la digestion gastrique ? de la digestion intestinale ?
5- Que contient le chyle ? Nommer les aliments qui ne subissent aucune digestion.
6- Définir alors digestion.

L’essentiel à retenir

La digestion chimique est celle qui se fait sous l’action des substances chimiques : les enzymes. Elle a lieu
dans la bouche, l’estomac et l’intestin grêle où les macromolécules sont transformées en petites molécules
appelées nutriments. Ainsi :

 Les glucides sont transformés en glucose, en fructose et en galactose ;


 Les protides sont transformés en acides aminés ;
 Les lipides sont hydrolysés en acides gras et en glycérol.

L’eau, les sels minéraux et les vitamines ne subissent aucune transformation lors de la digestion.

II- IMPORTANCE DE LA DIGESTION

OPOI : Déterminer le devenir et le rôle des nutriments issus de la digestion

1- L’absorption intestinale
Activité 1

Les nutriments contenus dans


le chyle passent dans le milieu intérieur
(sang et lymphe) : c’est l’absorption
absorption
intestinale En effet, l’intestin grêle
intestinale.
présente intérieurement de nombreux
replis lamelleux recouverts de
villosités. L’ensemble de replis et
villosités.
villosités représente une grande surface
de contact (environ 200 m2) entre le
chyle et le sang ou la lymphe. De plus
l’intestin grêle est richement
Document 1 : vue interne de l’intestin grêle et villosités intestinales vascularisé et les parois de l’intestin et
des capillaires sanguins sont assez
minces. Toutes ces caractéristiques
permettent le passage des nutriments
nutrimen du
milieu extérieur au milieu intérieur à
travers les villosités intestinales.

Il existe donc deux voies d’absorption des


nutriments :
- la voie sanguine empruntée par l’eau l’eau, les
minéraux,, les sucres simples et les acides
sels minéraux
aminés ;
- la voie chylifère ou lymphatique empruntée
par les lipides (acides gras et glycérol).
L’absorption est à peu près terminée lorsque le
contenu de l’intestin grêle arrive dans le gros intestin.
Le gros intestin est le siège :
- d’une importante absorption d’eau et
d’ions ; ainsi, le résidu devient de plus en plus solide
et forme la matière fécale ;
- de transformations chimiques d’une partie
de la cellulose par les bactéries non pathogènes de la
flore intestinale qui donnent le glucose qui est
absorbé ;
- de putréfaction
putréfaction des protides qui donnent
des produits nauséabonds.
Les bactéries de la flore intestinale sont en partie
rejetées chaque fois qu’il y a émission des selles.
2- L’assimilation.
Activité 2

Les nutriments absorbés sont véhiculés par le sang jusqu’aux cellules qui les utilisent : c’est
l’assimilation. L’assimilation est donc l’utilisation des nutriments par les cellules de l’organisme. Les
nutriments constituent la matière première nécessaire à la fabrication de la matière vivante nouvelle ; la
source d’énergie pour les organes ; des réserves (ainsi, le glucose peut être stocké dans le foie et les
muscles sous forme de glycogène ; les acides gras et le glycérol dans le tissu adipeux sous forme de
graisses).

Pour en savoir plus : Hygiène de l’appareil digestif.

Pour avoir une bonne digestion, il faut :

- se brosser les dents au réveil pour enlever le tartre et après chaque repas afin d’éliminer les débris
alimentaires car la bouche est un milieu favorable au développement des microbes ;
- consommer les aliments riches en calcium et en phosphore indispensables à la minéralisation des
dents ;
- éviter de casser les objets durs (noix, les noisettes), d’ouvrir les boîtes des conserves et les
bouteilles avec les dents ;
- éviter les abus des aliments sucrés (pâtisserie, sucre, jus sucrés) qui provoquent la carie dentaire ;
- bien mâcher les aliments avant de les avaler pour faciliter le travail digestif ;
- boire peu d’eau pendant les repas, car une trop grande quantité d’eau dilue les sucs digestifs les
rendant moins efficaces. Cette eau doit être potable.
- éviter de manger crus trop de fruits et de légumes qui provoquent une fermentation au niveau de
l’intestin. Pour cela, on peut les cuire légèrement car une longue cuisson détruit les vitamines ;
- favoriser l’évacuation des déchets de la digestion en allant régulièrement à la selle, en consommant
les aliments riches en cellulose ou aliments de lest (qui s’opposent à la constipation), et en faisant
des exercices de gymnastique abdominale.

La carie dentaire est une maladie due à une déminéralisation des parties dures de la dent (ivoire et
émail). On parle d’une carie de premier degré si l’émail seul est attaqué. Quand l’ivoire est touché, la
dent devient sensible au froid et au chaud : c’est la carie de deuxième degré. Lorsque la pulpe est atteinte,
la douleur s’accentue car le nerf est irrité : c’est la carie de troisième degré qui peut évoluer et causer un
abcès grave si la dent n’est pas soignée.

Piste d’exploitation

1- Quelles sont les deux voies d’absorption des nutriments ?


2- Relever les nutriments qui empruntent chaque voie.
3- Citer les caractéristiques de l’intestin qui permettent cette absorption.
4- Définir alors absorption intestinale.
5- A quoi servent les nutriments absorbés ?
6- Déterminer le rôle du gros intestin. Que deviennent les aliments non digérés et transformés dans le
gros intestin ?

L’essentiel à retenir

L’absorption intestinale est le passage des nutriments du chyle au milieu intérieur (sang et lymphe).
Il existe donc deux voies d’absorption des nutriments :

- la voie sanguine empruntée par l’eau, les sels minéraux, les sucres simples (glucose, fructose,
galactose), les acides aminés et les vitamines hydrosolubles;
- la voie chylifère ou lymphatique empruntée par les lipides (acides gras et glycérol) et les
vitamines liposolubles.
L’assimilation est l’utilisation des nutriments par les cellules de l’organisme. Les nutriments constituent :

- la matière première nécessaire à la fabrication de la matière vivante nouvelle ;


- la source d’énergie pour les organes ;
- des réserves (glycogène dans le foie et les muscles ; graisses dans le tissu adipeux).

Les aliments non digérés s’accumulent dans le gros intestin où ils se transforment en matières fécales. Ces
dernières seront enfin éliminées ou rejetées hors de l’organisme à travers l’anus.

JE M’EXERCE
Exercice 1

Définir les mots et expressions suivants :

Digestion, enzyme, absorption intestinale, suc digestif, mastication, déglutition, péristaltisme, villosités
intestinales, assimilation, nutriment, défécation.

Exercice 2

Répondre aux questions suivantes :

1- Quels sont les deux grands types de digestion ?


2- Nommer les organes où se déroule la digestion mécanique.
3- Citer et donner le rôle des différents types de dents.
4- Nommer le produit obtenu après la digestion buccale, stomacale et intestinale.
5- Ecrire la formule dentaire d’un adulte.
6- Donner les caractéristiques d’une enzyme.
7- Quel est le rôle de la bile dans la digestion.
8- Dans un tableau, citer les nutriments en donnant leurs voies d’absorption.
9- Quel peut être le devenir des nutriments dans l’organisme.
10- Citer les enzymes qu’on trouve dans la bouche, l’estomac, et l’intestin grêle.

Exercice 3

Chaque série de propositions comporte une ou plusieurs réponses justes. Relever le numéro de la
question suivi de la (les) lettre (s) correspondant à la (les) réponse juste.

1- La denture de lait n’a pas :


a) d’incisive ;
b) de canine ;
c) de prémolaire ;
d) de molaire.
2- Les aliments qui ne subissent aucune transformation chimique au cours de la digestion sont :
a) les glucides ;
b) les protides ;
c) les lipides ;
d) les sels minéraux.
3- L’amylase salivaire transforme l’amidon cuit en maltose dans :
a) la bouche ;
b) estomac ;
c) intestin ;
d) pancréas.
4- Les appareils ci-dessous assurent les mêmes fonctions biologique sauf un lequel :
a) appareil musculaire ;
b) appareil digestif ;
c) appareil excréteur ;
d) appareil circulatoire.
5- La digestion des protides commence dans :
a) la bouche ;
b) le gros intestin ;
c) le pancréas ;
d) l’estomac ;
e) l’intestin grêle.
6-Le produit de la digestion dans l’intestin grêle est appelé :
a) chyle ;
b) chyme ;
c) bol alimentaire ;
d) toutes les réponses sont justes.
7- Concernant la bile :
a) C’est un suc digestif ;
b) C’est une enzyme digestive ;
c) Hydrolyse les protides et les glucides ;
d) Aucune réponse n’est juste.
8- La maltase hydrolyse le maltose en :
a) Saccharose ;
b) Fructose ;
c) Lactose ;
d) Glucose.
9- Les enzymes possèdent les caractéristiques suivantes :
a) Elles n’agissent qu’à faible température ;
b) Elles agissent à température corporelle ;
c) Une enzyme peut agir dans des conditions de PH différentes ;
d) Elles agissent à faible dose.
10- La trypsine agit sur les :
a) Protides ;
b) Glucides ;
c) Lipides ;
d) Sels minéraux.
11- Les nutriments qui empruntent la voie sanguine sont :
a) L’eau ;
b) Les acides gras ;
c) Le glycérol ;
d) Les acides aminés.
12- Les aliments non digérés se transforment en fèces dans le gros intestin puis éliminés
par :
a) La bouche ;
b) l’urètre ;
c) l’anus ;
d) le foie.
13- La mastication est assurée par :
a) Les intestins ;
b) L’estomac ;
c) Les dents ;
d) L’œsophage.
14- Lors de la digestion, les lipides sont hydrolysés par une enzyme appelée :
a) amylase salivaire ;
b) lipase ;
c) protéase ;
d) saccharase.
15- L’hydrolyse des protides donne les :
a) Acides aminés ;
b) Acides gras ;
c) Glucose ;
d) Vitamines.
16- La bile :
a) Est produite par le foie ;
b) Est une substance contenue dans le suc gastrique ;
c) Emulsionne les lipides et favorise leur digestion ;
d) Est libérée au niveau du duodénum.
17- Les organes annexes du tube digestif sont :
a) Le foie, le pancréas et l’intestin grêle ;
b) Le foie, l’estomac et le gros intestin ;
c) Les dents, le foie, le pancréas et les glandes salivaires.
18- La pepsine est une enzyme du suc gastrique qui agit en milieu :
a) Basique ;
b) Acide ;
c) Neutre ;
d) Acide et basique.
19- L’absorption intestinale se fait à travers :
a) La bouche ;
b) L’œsophage ;
c) La langue ;
d) Les villosités intestinales.
20- Les nutriments sont :
a) Hydrolysables ;
b) Obtenus dans l’estomac ;
c) Les molécules simples issues de la digestion des aliments ;
d) Les matières premières utilisées pour la production d’énergie, la construction et le
fonctionnement de l’organisme.
21- L’amylase salivaire contenue dans la salive agit sur :
a) L’amidon cuit ;
b) L’amidon cru ;
c) Les protides ;
d) Les lipides.

Exercice 4 : Répondre par vraie ou faux


1)-L’amylase salivaire bouillie agit sur l’amidon cuit :……………………………………..
2)-La bille est un suc digestif :………………………………………………………………
3)-le chyme stomacal est le contenu de l’intestin grêle après la digestion :……………….
4)-L’écorché est l’ensemble des muscles d’un être vivant :………………………………..
5)-Les vitamines liposolubles passe par la voie sanguine :…………………………………

Exercice 5 :
Donner le résultat de l’hydrolyse des corps suivants :
-Saccharose :………………………………………………………
-Lipide :……………………………………………………………
-Protide :……………………………………………………………
-Cellulose :………………………………………………………….
- Amidon : ..............................................................
- Maltose : ............................................................

Exercice 6
Identifiez et associez par couple les enzymes par rapport aux sucs digestifs qui les renferment.
Sucs digestifs Enzymes

1 -Suc salivaire a) trypsine


2- Suc gastrique b) présure
3- Suc pancréatique c) maltase
4- Suc intestinal d) amylase salivaire

Exercice 7
Compléter les phases suivantes en relevant sur votre feuille la lettre la lettre suivie de la réponse
exacte

1-Les deux ouvertures du tube digestif sont la bouche et l’……(a)……… ce dernier permet l’expulsion
des……(b)……hors du tube digestif 0.5x2=1pt
2- L’eau iodée donne une coloration bleue en présence de ……(c)……..0.5pt

3-La digestion chimique est la …(d)………des grosses molécules (amidon, protéines, lipides, etc.) par les
……(e)………en petites molécules (glucose, acides aminés, acides gras… etc.), encore
appelés………(f)…………., capables de passer dans le sang à travers les .……(h)…………..0,5x4=2pts

4 - La digestion s’achève dans l’intestin ou s’effectue l’…… (i)…… des nutriments au niveau des
………… (j)………… (0.5pt)

SEQUENCE D’E/A N° 2: QUELQUES MALADIES DU PERIL FECAL


SEANCE D’E/A N°15 : LE CHOLERA ET LA POLIOMYELITE

OPO : Pratiquer les règles d’hygiène se rapportant à l’appareil digestif et à la digestion

I- LE CHOLERA
OPOI : Déterminer les causes, modes de transmission et les moyens de lutte contre le choléra

1- Causes et mode de transmission

Activités 1

Le choléra est une maladie infectieuse et


épidémique redoutable dont l’agent
pathogène est une bactérie appelée vibrion
cholérique (Vibrio cholerae). Ce microbe a
été découvert en 1883 par le médecin
allemand Robert Koch. Le document 2 ci-
contre présente les vibrions cholériques (en
rose sur la photographie).

Document 2 : Le vibrion cholérique observé au


microscope électronique à balayage

Le choléra se manifeste par des diarrhées


fréquentes, des pertes importantes d’eau
(déshydratation) et de sels minéraux. On observe
en outre des vomissements, une soif intense, des
crampes musculaires et parfois même une
insuffisance circulatoire aiguë. Le décès peut
survenir en quelques heures si aucun traitement
n’est appliqué.
Document 1 : Une victime du choléra Un examen des selles du malade permet de
dépister la maladie.

La transmission se fait par contact direct avec le


malade, ou indirectement par la nourriture et
surtout par l’eau de boisson contaminée par des
bactéries provenant des selles de malades. Les
mouches peuvent aussi être vectrices de cette
maladie.
2- Lutte contre le choléra

Activité 2 : Prévention

Les documents ci-dessous présentent deux moyens préventifs contre le choléra.

Document 2 : Utilisation des latrines


Document 1 : Lavage des mains

Activité 3 : Traitement

Le traitement du choléra consiste principalement


en une réhydratation par administration orale ou
intraveineuse de liquides et de sels minéraux pour
compenser les pertes dues aux diarrhées et aux
vomissements.

La prise de la tétracycline permet aussi de traiter


cette maladie.

Document 1 : Hydratation du malade


Pour en savoir plus

Le choléra sévit dans plusieurs régions du globe. La carte ci-dessous illustre les principales zones où on
observe fréquemment les épidémies de choléra.

Document 1 : Aire de répartition de l’amibiase dans le monde. L’aire du cercle est


proportionnelle au nombre de cas observé dans une région donnée. Que constatez-vous ?

II- LA POLIOMYELITE
OPOI : Déterminer les causes, modes de transmission et les moyens de lutte contre la poliomyélite

1- Causes et mode de transmission

Activités 1
La poliomyélite est une maladie virale et
infectieuse dont les conséquences sont graves.
Elle attaque très souvent des enfants de cinq à dix
ans. Elle est provoquée par un virus appelé
Poliovirus (en rose sur la photographie ci-contre).

La contamination se fait par voie digestive lors de


la consommation des aliments et des boissons
souillés. Les symptômes de la maladie sont :
fatigue, maux de tête, fièvre, vomissements, Document 1 : Le Poliovirus, agent de la
constipation, raideur du cou, ou plus rarement, poliomyélite. Ici, observation au
diarrhées et douleurs des extrémités. Ensuite, le microscope électronique à balayage.
germe envahit le système nerveux central où il
détruit les cellules nerveuses ou neurones, ce qui
provoque les complications comme les paralysies
irréversibles des membres.
2- Prévention et traitement

2-Lutte contre la poliomyélite

Activité 2

Il n’existe aucun médicament contre le poliovirus. Le seul


traitement qui existe est symptomatique, c'est-à-dire qui
consiste à pratiquer la kinésithérapie afin d’éviter l’atrophie
musculaire.

Le seul moyen efficace reste la prévention. Elle consiste en


une administration par voie orale d’un vaccin appelé vaccin
poliomyélitique oral trivalent, qui confère une immunité
définitive.

Document 2 : La vaccination, seul moyen


efficace contre la poliomyélite

Piste d’exploitation

1- Quels sont les germes responsables du choléra et de la poliomyélite ? A quels groupes de microbes
appartiennent chacun d’eux ?
2- Comment se transmettent-ils ?
3- Comment se fait le dépistage du choléra ?
4- Comment se manifeste chaque maladie ?
5- Proposer des mesures préventives pour lutter contre chaque maladie.

L’essentiel à retenir

 Le choléra est une maladie due à une bactérie appelée Vibrion cholérique. Il se transmet par voie
directe par ingestion des aliments et des boissons souillés par les fèces du malade. Le dépistage se fait par
un examen des selles. Pour prévenir cette maladie, il faut :
 Se laver les mains avant et après chaque repas et à la sortie des toilettes ;
 Construire et utiliser les latrines ;
 Une bonne hygiène alimentaire ;
 Lutter contre les mouches ;
 Prendre le vaccin anticholérique.
Le traitement du choléra se fait par réhydratation du malade à l’aide d’une solution saline pour compenser
les pertes d’eau par les selles ; prendre la tétracycline.
 La poliomyélite est une maladie grave car elle provoque la paralysie des membres. Elle est due à
un virus appelé Poliovirus. La transmission se fait par ingestion des aliments et de l’eau de boisson
souillés.
La prévention consiste à respecter les règles d’hygiènes individuelles et collectives, se vacciner. Le
traitement consiste en un repos musculaire.

SEANCE D’E/A N°16 : LA TYPHOÏDE ET L’AMIBIASE

OPO : Pratiquer les règles d’hygiène se rapportant à l’appareil digestif et à la digestion

I- LA TYPHOÏDE
OPOI : Déterminer les causes, modes de transmission et les moyens de lutte contre la typhoïde
1- Causes et mode de transmission

Activités 1
La typhoïde est une maladie infectieuse dont les
premiers symptômes sont : des frissons, suivis d'une
forte fièvre, céphalées, diarrhée caractéristique,
bourdonnement des oreilles, état de stupeur, toux et
vomissements. Les complications sont : une
pneumonie, des perforations et des hémorragies
intestinales et même la mort.
La typhoïde est due à une bactérie appelée bacille
typhique ou salmonelle (Salmonella typhi). Il se
transmet par l’eau, le lait et les aliments souillés par
les selles des malades ou des porteurs sains, c'est-à- Document 2 : Le bacille typhique (en
dire des personnes qui hébergent le germe sans rose), agent de la typhoïde
manifester la maladie.
2- Lutte contre la typhoïde
Le dépistage de la maladie se fait par examen de sang
ou des selles du malade.

2-Lutte contre la typhoïde

Activité 2

Les mesures prophylactiques visent à analyser la qualité de l’eau de boisson, Isoler le malade, désinfecter
les objets, prendre le vaccin anti-typhoïde ; avoir une bonne hygiène alimentaire, pasteuriser le lait, dépister
les porteurs sains et les soigner.

Le traitement consiste à prendre des antibiotiques. Le premier antibiotique utilisé pour soigner la typhoïde,
la chloromycétine ou chloramphénicol, a été découvert chez une moisissure vers les années 1940.
D’autres comme la typhomycine sont aussi utilisés. Pour les porteurs sains, on peut utiliser l'ampicilline.

II- L’AMIBIASE OU DYSENTERIE AMIBIENNE


OPOI : Déterminer les causes, modes de transmission et les moyens de lutte contre l’amibiase.

Activité 1 : Cause et mode de transmission


L’amibiase est une maladie infectieuse très répandue dans les régions tropicales où les conditions
d’hygiène sont déplorables. Elle atteint toutes les classes d’âge, principalement chez les jeunes et les
individus mal nourris. Elle se manifeste par : coliques, diarrhée avec selles glaireuses et
sanguinolentes, déshydratation, perforation et occlusion intestinales, hépatosplénomegalie, atteinte des
poumons et de l’encéphale en cas de complication.
Cette maladie est due à un protozoaire, l’amibe dysentérique
ou Entamœba histolytica. Dans la nature, l’amibe existe sous
3 formes différentes :
- la forme histolytica, parasite, vit dans des selles et la paroi du
gros intestin où elle se nourrit d’hématies d’om son nom
d’amibe hématophage ;
- la forme minuta, saprophyte, vit dans la cavité du gros
intestin ; elle a la même forme que l’amibe hématophage ;
- la forme kystique ; forme de résistance et de dissémination ;
Document 2 : Amibe dysentérique, agent
elle a une paroi épaisse et résistante. C’est cette forme qui est
de l’amibiase (ici, amibe vue au
éliminée par les selles.
microscope)
Le germe se transmet par voie orale à partie de l’eau et des
aliments (crudités) souillés.
Activité 2 : Lutte contre l’amibiase

Document 2 : Latrines bien propres


Documents 1 : Lavage des mains

La prévention individuelle consiste à respecter les règles d’hygiène élémentaires : filtration et ébullition de
l’eau de boisson, propreté des mains (avant et après chaque repas, à la sortie des toilettes), nettoyage des
crudités (fruits et légumes). Sur le plan collectif, il faut épurer les eaux de boisson, aménager et utiliser les
latrines, dépister les malades et les soigner, lutter contre les mouches (qui sont souvent vecteurs de la
maladie), interdire l’usage agricole des selles humains.

Le traitement se fait à l'aide de médicaments amœbicides souvent très efficaces tels que le Métronidazole
(flagyl) et le Bermarsal. Ce traitement doit se faire sous contrôle médical.

Piste d’exploitation

1- Quels sont les germes responsables de la typhoïde et de l’amibiase ? A quels groupes de microbes
appartiennent chacun d’eux ?
2- Comment se transmettent-ils ?
3- Comment se fait le dépistage de ces maladies ?
4- Comment se manifeste chaque maladie ?
5- Proposer des mesures préventives pour lutter contre chaque maladie.
6- Comment traiter ces maladies.

L’essentiel à retenir

 L’amibiase est une maladie due à un protozoaire appelé amibe dysentérique ou Entamœba
histolytica. Il se transmet par voie directe par ingestion de l’eau et les crudités souillées par des kystes
d’amibe. Le dépistage se fait par un examen des selles qui révèle la présence des kystes d’amibe. Pour
prévenir cette maladie, il faut :
Prophylaxie individuelle : respect des règles d’hygiène élémentaires (se laver les mains, filtrer l’eau de
boisson, laver les crudités avant consommation).

Prophylaxie collective :
 dépister et soigner les porteurs sains ;
 protéger les aliments des mouches ;
 construire et utiliser les toilettes ;
 interdire l’usage agricole des selles comme engrais.
 Lutter contre les mouches ;

Le traitement se fait par administration du métronidazole ou flagyl.

 La typhoïde est une maladie provoquée par une bactérie appelée bacille typhique ou salmonelle.
La transmission se fait par ingestion des aliments, du lait et de l’eau de boisson souillés par les selles des
malades et des porteurs sains.
La prévention consiste à désinfecter les objets ; prendre le vaccin anti-typhoïde ; avoir une bonne hygiène
alimentaire.

Le traitement consiste à prendre des antibiotiques (Chloromycétine, Typhomycine,


Chloramphénicol).

JE M’EXERCE

Exercice 1

Répondre aux questions suivantes :

1- Définir les mots et expressions suivants :


2- Maladie du péril fécal, prévention, maladie contagieuse, antibiotiques, microbe pathogène.
3- Citer quatre maladies du péril fécal.
4- A quel groupe de microbe appartient le vibrion cholérique ? L’amibe dysentérique ?
5- Comment prévenir le choléra ?
6- Quelle différence y a-t-il entre maladie épidémique et maladie endémique ?
7- Citer les différentes formes d’amibes.
8- Comment se transmettent les maladies du péril fécal ?
9- Quels sont les moyens de lutte prophylactique ou préventive contre les maladies du péril fécal ?
Exercice 2 :

Chaque série de propositions comporte une seule réponse juste. Repérer-la.

1- Chasser l’intrus dans la liste ci-dessous :


a) Amibe dysentérique ;
b) Bacille de Koch ;
c) Poliovirus ;
d) Salmonelle ;
e) Vibrion cholérique.
2- Le germe responsable de la typhoïde est :
a) Le vibrion cholérique ;
b) Le poliovirus ;
c) Le virus de l’hépatite ;
d) L’amibe.
3- Les salmonelles ou bacilles typhiques appartiennent au groupe des :
a) Protozoaires ;
b) Métazoaires ;
c) Virus ;
d) Bactéries.
4- L’amibe dysentérique se transmet par :
a) Voie sexuelle ;
b) Voies sanguine ;
c) L’ingestion d’eau et des aliments souillées ;
d) Voie aérienne.
5- Pour prévenir la poliomyélite, il faut :
a) Prendre le sérum anti-poliomyélite ;
b) Prendre le vaccin anti-poliomyélite ;
c) Prendre les antibiotiques ;
d) Faire une transfusion de sang.
6- Un malade présente les symptômes suivants : diarrhées persistantes, selles avec la glaire et du
sang. Il souffre de :
a) La typhoïde ;
b) La poliomyélite ;
c) Du choléra ;
d) L’amibiase.
7- Une maladie est dite du péril fécal lorsque l’agent pathogène est :
a) Contenu dans le sang ;
b) Contenu dans le cerveau ;
c) Eliminé par les selles ;
d) Un virus.
SEANCE 17 : ACTIVITES D’INTEGRATION

Exercice 1

L’amylase et la trypsine sont deux enzymes digestives contenues dans le suc pancréatique qui agissent à
PH voisin de 8. On fait agir chaque enzyme sur l’amidon cuit et sur un protide dans les conditions résumées
par le tableau ci-après.

NB : la température ambiante est de 38°C.

Tubes et conditions Tube A Tube B Tube C Tube D


Résultats Amylase + Amylase + Protide Trypsine + Trypsine + Protide
Amidon cuit Amidon cuit (albumine)

Début de 100% amidon 100% protide 100% amidon 100% protide


l’expérience

Fin de l’expérience 100% glucose 100% protide 100% amidon 100% acides
aminés

1- Donner l’action de l’amylase sur l’amidon


2- Donner l’action de la trypsine sur l’albumine.
3- Expliquer les résultats dans les tubes B et C.
4- a) Comparer les résultats obtenus en faisant agir respectivement ces deux enzymes sur les
différents aliments.
b) Quelle est la caractéristique des enzymes mise en évidence ici ?
c) Relever deux autres caractéristiques des enzymes évoquées dans cette expérience.

Exercice 2 :

Le schéma ci-dessous montre un appareil de votre corps

1. De quel appareil s’agit-il ?


2. Annoter en vous servant des numéros.
3. Que contient l’élément 10 ? quel est son
rôle ?
4. Quels sont les suc digestifs produits par les
organes 1, 4 et 6 ?
5. Citer les enzymes contenues dans chaque suc
(un tableau est indiqué).
6. Quel est le rôle de l’élément 11 ?

Exercice 3 :
Les élèves de la classe de 4ème désirent mettre en évidence la transformation d’un aliment dans la bouche.
Pour cela un morceau du pain est bien mastiqué par leur camarade et mélangé avec la salive dans la
bouche. Ils obtiennent une pâte qui est repartie dans deux tubes à essai A et B.
1- Comment appel-on cette pâte obtenu ?
2- Dans le contenu du tube A, ils mettent de l’eau iodée
a) Que doit- on observer ?
b) Tirer une conclusion.
3- Dans le contenu du tube B, ils mettent la liqueur de Fehling puis ils chauffent.
a) Que doit-on observer ?
b) Tirer une conclusion.
4- Tirer une conclusion générale quant au rôle de la salive.
5- Comment appel-t-on la transformation des aliments dans l’appareil ci- dessus (exercice 1) ?
6- S’il continuait cette transformation, quel serait les produits obtenu à la fin de la digestion dans
l’intestin grêle ?

Exercice 4
On réalise l’expérience ci-dessous sur l’albumine de l’œuf :
Dans deux tubes à essai A et B, on verse la même quantité d’albumine d’œuf. On ajoute ensuite du suc
gastrique dans le tube A. Les deux tubes étant maintenus à 37°C.
A la fin de l’expérience, le test de Biuret donne une coloration violette dans le tube A, mais pas dans le
tube B.
1- Décrire le résultat observé. 1 pt
2- Pourquoi réalise-t-on cette expérience à 37°C ?
3- Que se passerait-il si cette expérience était réalisée à 60°C ? Justifier.
4- Quel est l’organe de l’appareil digestif qui sécrète le suc gastrique ?
5- Nommer l’enzyme contenue dans le suc gastrique qui permet la transformation observée dans le tube A.

Exercice 5
Un individu consomme un repas dans lequel on met en évidence de l’amidon, de la cellulose et deux
protéines qui sont l’albumine et la caséine. Certaines substances de la liste du tableau ci-dessous ne se
trouvent pas dans le repas avant sa consommation. La composition du repas est évaluée au fur et à mesure
qu’il progresse dans le tube digestif.

Substance Intestin grêle Gros intestin

Bouche Estomac Duodénum + Iléon


Jéjunum

Acides aminés 0 ++ ++++++ + 0

Acides gras 0 0 +++++ + Traces

Amidon ++++ ++++ ++ + Traces

Cellulose +++++ +++++ +++++ +++++ +++++

Glucose 0 0 ++++ + 0

Huile ++++ ++++ ++ + Traces

Maltose 0 0 +++ ++ 0

Protéines +++++ +++ ++ + traces

NB : Le nombre de croix représente la quantité approximative de la substance désignée

1- L’amidon de ce repas est-il cuit ou cru ? Justifier.


2- Quelle est la substance du repas présente jusqu’au bout du tube digestif ? Pourquoi n’est-elle pas
transformée ?
3-a) relever deux substances présentes dans la bouche et qui se retrouvent à l’état de traces dans le gros
intestin.
b) Expliquer pourquoi.
4-a) comment appelle-t-on les molécules simples obtenues dans l’intestin grêle ? Citer-les.
b) Pourquoi ces produits, abondants dans le duodénum et le jéjunum, se raréfient dans l’iléon ?
c) Faire correspondre chaque nutriment à la voie d’absorption qu’il emprunte.

Exercice 6
L’organisme humain est permanemment victime d’agressions extérieures qui causent des
dommages à son fonctionnement ; les agressions microbiennes par exemple. KOCH écrivait en 1893 :
« j’ai réussit à trouver le vibrion dans le réservoir où s’alimentaient en eau potable, toutes les personnes
qui vivaient aux alentours et parmi lesquels s’était déclarés des cas de choléra ». Le choléra sévit dans un
grand nombre de pays en voie de développement, comme le Cameroun, depuis de nombreuses années. Le
malade non traité meurt rapidement des suites de déshydratation poussée. Le patient perd 5 à 6 litres d’eau
par jour par l’émission des selles abondantes...

1- Nommer l’agent pathogène du choléra.


2- Expliquer la nécessité de freiner les pertes d’eau par les selles très liquides.
3- Proposer le traitement simple qu’il faut donner au malade avant de se rendre au centre de santé.
4- Le choléra fait partie des maladies dites du « péril fécal ». expliquer l’expression : maladie du péril
fécal.
5- Citer deux mesures préventives pour éviter cette redoutable maladie.

Exercice 7
Deux enfants malades présentent les symptômes suivants :
 Enfant A : Fièvre élevée, céphalées, diarrhée caractéristique, bourdonnement des oreilles, état de
stupeur.

 Enfant B : Destruction des cellules nerveuses de la corne antérieure de la moelle épinière ;


paralysie des membres, grippe, diarrhée fébrile.
1- De quelle maladie souffre chaque enfant ?
2- Nommer l’agent pathogène de chaque maladie.
3- Comment ont-ils contracté ces maladies ?
4- Comment qualifie-t-on ces deux maladies dont les germes sont éliminés par les selles ? En citer
d’autres.
5- Proposer des mesures préventives pour lutter contre ces maladies.
FAMILLE DE SITUATIONS N°3 : AMELIORATION DE LA SANTE DE LA REPRODUCTION

 Quelles sont les principales IST qui sévissent dans nos villes et campagnes ?
 Quelles en sont les causes et les conséquences ?
 Comment éviter ces maladies pour maintenir notre santé ?

EXEMPLE DE SITUATION : PREVALENCE DES IST ET DU VIH/SIDA

 Compétences à faire développer :


 Pratiquer des règles d’hygiène ;
 Rechercher son statut sérologique ;
 Rechercher les soins médicaux en cas de maladies.

 Situation Problème envisageable :


Le Ministère de la Santé Publique en partenariat avec le Ministère des Enseignements
Secondaires organise généralement des campagnes de dépistage du VIH/Sida et autres IST afin
d’endiguer la progression de ces maladies dans notre société. 200 habitants d’un quartier sont
soumis aux examens sérologiques et à ceux des prélèvements vaginaux et urétraux. Les résultats
obtenus sont les suivants :
 3,5% de personnes positifs au VIH ;
 5% personnes positifs à l’herpès ;
 10% personnes positifs à la Candidose ;
 2% personnes positifs à la trichomonase ;
 et 2% personnes positifs aux verrues vaginales.
D’autre part, les échantillons de sang positifs au VIH le sont également à la candidose et à l’herpès.
En outre, le taux de prévalence est plus élevé chez les femmes que chez les garçons. La situation très
inquiétante.

 Je réfléchis et je cherche les solutions possibles :


 Quelle situation est évoquée dans le texte ci-dessus ?
 Quelle est la cause de cette situation ?
 Quelles solutions peut-on envisager pour résoudre ou éviter ce problème.

 Je trouve la solution appropriée à ma situation de vie :


 Adopter des attitudes pour éviter le VIH/Sida et les autres IST.

CATEGORIE D’ACTION : LUTTE CONTRE LES IST ET LE VIH/SIDA

SEQUENCE D’E/A N° 1: LES INFECTIONS SEXUELLEMENT TRANSMISSIBLES


B

SEANCE D’E/A N°18 : HERPES GENITAL, TRICHOMONASE, CANDIDOSE, VERRUES


VAGINALES

OPO : Pratiquer les règles d’hygiène de la santé de la reproduction

1- CAUSES ET CONSEQUENCES

OPOI : Déterminer les causes et les conséquences de quelques IST

Activités 1
1- L’herpès génital
L’herpès est une maladie infectieuse virale, contagieuse, se traduisant
essentiellement par une éruption locale, soit buccale, soit génitale.
La forme génitale est causée par un virus appelé Herpes simplex de
type 2. Il se transmet lors des rapports sexuels avec un sujet infecté.

La maladie se manifeste par des lésions douloureuses sur les organes


génitaux, une démangeaison légère, suivie par le développement de
grappes de vésicules qui éclatent, puis forment une croûte et
Document 1 : Herpès simplex de type finalement sèchent.
2, agent de l’herpès génital. Les complications sont l’accouchement par césarienne et des
malformations du fœtus.

2- La trichomonase
La trichomonase est une maladie
due à un protozoaire flagellé appelé
Trichomonas vaginalis. Il se
transmet en général par contact
sexuel avec un sujet infecté. Chez les
femmes, la maladie se manifeste par
des brûlures, coït douloureux, des
démangeaisons, des écoulements
verdâtres, abondants et nauséabonds
du vagin ; chez les hommes, on peut
retrouver le germe dans la prostate ;
chez les deux sexes, il peut irriter Document 2 : Trichomonas vaginalis, agent de la
l'urètre et la vessie. Trichomonase
3- La candidose
La candidose est une mycose provoquée par un
champignon microscopique appelé Candida
albicans.
Cette maladie se manifeste par des plaques
blanchâtres observées sur la muqueuse buccale
et au niveau de la langue, dans l'œsophage, le
tractus gastro-intestinal, au niveau de la vulve et
du vagin. Les candidoses cutanées se présentent
sous la forme de lésions rougeâtres plus ou
moins humides donnant lieu à des
démangeaisons (prurit). Elles peuvent atteindre Document 3 : Candida albicans, agent de la candidose. A
aussi le cuir chevelu, les ongles ou encore les gauche, observation au microscope électronique à
dents.
transmission ; à droite, observation au microscope optique.
Les complications sont multiples. On peut avoir
une méningite à Candida albicans chez les
personnes présentant une déficience du système
immunitaire.
Le diagnostic repose sur l’observation des
lésions et l’identification de l’espèce de
champignon en cause.

4- Les verrues vaginales


Les condylomes, encore appelés
“crêtes de coq” ou verrues génitales,
sont des lésions bénignes au niveau
des parties génitales et de l’anus,
dues au virus HPV (Human Papilloma
Virus).
C’est une maladie vénérienne qui se
transmet donc sexuellement et touche
indifféremment l’homme et la femme,
Document 4 : verrues vaginales principalement au début de la vie
sexuelle.
Les complications sont les cancers du
pénis, du vagin et du col de l’utérus.
Piste d’exploitation

1- Relever les IST présentées par les documents ci-dessus.


2- Quel est l’agent pathogène de chaque maladie ?
3- Comment se transmettent ces germes ?
4- Relever les conséquences de chaque maladie.

L’essentiel à retenir
L’herpès génital, la candidose, la trichomonase et les verrues vaginales se contractent lors des rapports
sexuels non protégés avec un sujet infecté. Les causes et les conséquences de ces IST sont résumées dans
le tableau ci-dessous.

Maladies Causes (germes) Conséquences

Herpès génital Herpes simplex 2 l’accouchement par césarienne et


des malformations du fœtus.

Candidose Candida albicans Méningite à Candida chez les


immunodéprimés.

Trichomonase Trichomonas vaginalis

Verrues vaginales Papillomavirus cancers du pénis, du vagin et du col


de l’utérus

2-PREVENTION ET TRAITEMENT

OPOI : Déterminer les moyens de lutte contre les IST

Activité2

Le tableau ci-dessous récapitule les différents moyens de lutte préventive et curative contre les IST
précédemment étudiées.

Maladies Traitement Prévention

Il n’existe pas de traitement définitif de


l’herpès, les médicaments antiviraux
Herpès administrés par voie locale et orale
(Acyclovir) permettent de diminuer
l’intensité et la durée de la poussée ainsi que
les douleurs.
 Avoirs une bonne
Le traitement de la maladie se fait par hygiène des organes
administration orale de métronidazole. génitaux ;
Trichomonase En général, le traitement doit s'appliquer  L’abstinence sexuelle ;
aux deux partenaires sexuels.  Utilisation des
préservatifs lors des
Le traitement se fait par des pommades rapports sexuels ;
antifongiques à base de nystatine (formes  Dépister les malades et
Candidose cutanées) ou l’amphotéricine B (forme les soigner.
œsophagienne).

-cautérisation à la neige carbonique ;

Verrues -traitement aux rayons X ;


vaginales - électrocoagulation ;

- cryochirurgie ;

-Application de l’interféron alpha.

Piste d’exploitation

1- Relever les mesures préventives contre ces maladies.


2- Donner un mode de traitement de chaque maladie.

L’essentiel à retenir

Pour prévenir ces maladies, il faut :

 Avoirs une bonne hygiène des organes génitaux ;


 L’abstinence sexuelle ;
 Utilisation des préservatifs lors des rapports sexuels ;
 Dépister les malades et les soigner.

Le traitement se fait par les antifongiques (candidose), les antiviraux (Herpès génital), les antibiotiques
(trichomonase). Le traitement des verrues peut se faire par cryochirurgie, par les rayons X ou par
application d’interféron alpha.

JE M’EXERCE

Exercice 1

Répondre aux questions suivantes :

1- Que signifie le sigle IST ?


2- Citer cinq IST.
3- Nommer les agents pathogènes de l’herpès génital, de la candidose, de la trichomonase et des
verrues vaginales.
4- A quels groupes de microbes appartient chaque germe ?
5- Comment se transmettent ces germes ?
6- Donner les conséquences de l’herpès génital et des verrues vaginales.
7- Donner les symptômes de la trichomonase et de la candidose.
8- Comment prévenir ces maladies ?

Exercice 2

Chaque série de propositions comporte une seule réponse exacte. Repérer-la.

1- L’agent pathogène de l’herpès génital est :


a) Le papillomavirus ;
b) Le candida albicans ;
c) Le trichomonas vaginalis ;
d) L’Herpès simplex 2.
2- Candida alicans est :
a) Un protozoaire ;
b) Un virus ;
c) Un champignon microscopique ;
d) Une bactérie.
3- L’IST qui peu être soignée par le métronidazole est :
a) La candidose ;
b) L’herpès génital ;
c) La trichomonase ;
d) Aucune réponse n’est juste.
4- Un sujet présente les symptômes suivants : brûlures, coït douloureux, des démangeaisons, des
écoulements verdâtres, abondants et nauséabonds du vagin. Il souffre de :
a) La candidose ;
b) L’herpès génital ;
c) La trichomonase ;
d) Verrues vaginales ;
e) syphilis.
5- Pour prévenir la candidose :
a) Il faut avoir une alimentation équilibrée ;
b) Dormir sous une moustiquaire imprégnée d’insecticide ;
c) Avoir une bonne hygiène des organes génitaux ;
d) Eviter de consommer les crudités souillées.

SEQUENCE D’E/A N° 1: LE VIH/SIDA


Le Virus de l’Immunodéficience Acquise (VIH), vu au microscope électronique à transmission.

SEANCE D’E/A N°19 : DEFINITION, CAUSE ET SYMPTOMES

OPO :
 Amener les apprenants à se faire dépister ou se soigner avec son ou ses partenaires ;
 Rechercher son statut sérologique et socialiser la vie avec les personnes vivant avec le VIH.

LE GERME ET SA TRANSMISSION

OPOIN° 1 : identifier le germe et les modes de transmission du Sida

Activité 1

Le SIDA (Syndrome de l’Immunodéficience


Acquise) est une maladie grave découverte en
1981 aux Etats-Unis. Il est jusqu’alors
considéré à tort par certains comme une
malédiction ou une maladie de la honte.
Le germe a été isolé en 1983 par l’équipe du
savant français Luc Montagnier (photographie
ci-contre).
Document 1 : Luc Montagnier, auteur de
la découverte du VIH de type 1.
Il s’agit d’un virus appelé VIH (Virus de
l’Immunodéficience Humaine). On en
distingue deux types :
 le VIH de type I, représentant plus de
90% de l’infection, découvert en 1983 et qui
sévit dans le monde entier ;
 le VIH de type II, découvert en 1986
et représentant 5% de l’infection, se retrouve
en Afrique de l’Ouest.
Le Sida touche actuellement le monde entier,
raison pour laquelle on parle de la pandémie
du SIDA.

Document 2 : structure du VIH, observé au microscope


électronique

Activité 2 : Les voies de transmission du VIH

Document 1 : Un
rapport sexuel Document 2 : Injection Document 3 : Une mère
d’un médicament séropositive entrain d’allaiter
son bébé

Document 4 : Coiffure Document 5 : Le Tatouage

La voie sexuelle est la plus fréquente. Tous les types de rapports sont contaminants (génitaux, anaux,
buccaux).
La voie sanguine comprend : les transfusions sanguines et ses dérivés, les injections, le piercing et les
tatouages, les objets tranchants souillés (lames, ciseaux, aiguilles, tondeuses).

Pour en savoir plus


La sueur, la salive, l’urine et les selles ne sont pas contaminants, le virus y étant présent en trop faibles
quantités. Le VIH ne peut par ailleurs pas survivre longtemps en dehors de l’organisme. Les contacts de la
vie quotidienne, le partage des verres et couverts, les postillons, les poignées de porte, le linge, les
téléphones publics ou les sièges de toilette sont sans risque. Les animaux domestiques ne transmettent pas
le sida, pas plus que les piqûres de moustiques.

Le document ci-dessous (données de l’ONUSIDA, 2010) présente la répartition mondiale du nombre de


personnes nouvellement infectées par le VIH.

La prévalence de la maladie au Cameroun est de 3,9%. Les autres données figurent dans les documents
ci-après.
Piste d’exploitation

A l’aide des documents 1a et 1b, répondre aux questions suivantes :

1- Que signifie le sigle SIDA


2- Nommer le germe responsable du Sida. En quelle année a-t-il été isolé ? Par qui ?
3- Relever les différentes voies de transmission du VIH

L’essentiel à retenir

Le SIDA (syndrome de l’Immunodéficience Acquise) est une maladie due à un virus appelé VIH (virus de
l’Immunodéficience humaine). Ce virus se transmet principalement par trois voies :

 Voie sexuelle : lors des rapports sexuels non protégés avec un partenaire infecté ;
 Voie sanguine : lors des transfusions de sang contaminé ; lors des piqûres ou injections avec des
seringues usagées ; par des objets tranchants usagés (ciseaux, lames de rasoir, ...) ;
 De la mère à son enfant lors de la grossesse, de l’accouchement et de l’allaitement.

SYMPTOMES, EVOLUTION ET DEPISTAGE DE LA MALADIE

OPOI N° 2 : Décrire l’évolution et le dépistage de la maladie

Activité 2 : Symptômes et évolution de la maladie

Document 1 : Un père nourrit son enfant atteint du Sida

Le SIDA évolue principalement en trois phases :


 La primo-infection : elle suit la contamination. Le sujet infecté ne
sait pas qu’il a le virus : c’est un porteur sain. Son organisme synthétise des
anticorps spécifiques contre le VIH : on dit qu’il est séropositif. Cette phase
passe le plus souvent inaperçue.
 La phase asymptomatique : elle peut durer de sept à dix ans et est
caractérisée par l’absence de symptômes. Le VIH provoque la destruction
progressive des cellules qui coordonnent les défenses de l’organisme : les
lymphocytes T4. Pendant que le taux de lymphocytes T4 diminue, celui du
virus dans le sang augmente. On assiste alors à un affaiblissement progressif
du système de défense de l’organisme.
 La phase symptomatique ou phase Sida déclaré : elle correspond à
l’apparition des premiers symptômes, notamment un amaigrissement. Le
système immunitaire, très affaibli, n’est plus capable de remplir sa fonction
de défense de l’organisme, ce qui favorise l’installation d’infections
opportunistes telles que la tuberculose, le paludisme, le cancer de la peau, la
pneumonie, la candidose, ... C’est l’ensemble de ces maladies qui conduisent
au décès du malade.
Activité 3 : Dépistage de la maladie
Document 3 : dépistage gratuit du SIDA

Le dépistage est l’ensemble des techniques biologiques


qui permettent de détecter un microbe ou leurs
marqueurs. Dans le cas du Sida, le dépistage peut se
faire de trois manières :

• Le test ELISA (enzyme linkage immuno sorben assay) qui Met en évidence les anticorps anti-VIH
dans le sérum ;
•La PCR (polymerization chain reaction ou en français, Réaction de polymérisation en chaîne), met
en évidence le génome viral ;
•Le Western Blott qui met en évidence les protéines virales.
Tout le monde doit donc volontairement faire son test de dépistage car le dépistage permet d’éviter les
complications et le diagnostic précoce permet une meilleure prise en charge.

Piste d’exploitation

A l’aide des documents 2a et 2b ci-dessus, répondre aux questions suivantes :

1- En combien de phase le SIDA évolue-t-il ? Relever ces phases.


2- Décrire chaque phase.
3- Qu’est-ce qu’une maladie opportuniste ?
4- Relever les techniques de dépistage de cette maladie ?
5- Quand dit-on qu’un individu est un porteur sain ? un séropositif ?

L’essentiel à retenir

La maladie évolue en trois phases :

 La primo-infection : Après la contamination, le sujet infecté ne sait pas qu’il porte le virus : c’est
un porteur sain. Trois mois plus tard, le sujet produit des anticorps pour lutter contre le virus : c’est
un séropositif ;
 La phase asymptomatique : Par la suite, le virus entraine la destruction progressive des cellules
qui sont au centre des défenses de l’organisme : les lymphocytes T4, ce qui provoque
l’affaiblissement de l’organisme ;
 La phase symptomatique ou phase Sida déclaré : le système de défense de l’organisme devient
incapable de faire face aux agressions extérieures (microbes). Des maladies opportunistes
s’installent alors et entrainent la mort du malade.
Le dépistage se fait généralement par un examen de sang. Un séropositif est un individu dont le sang
contient des anticorps anti-VIH. Au cas contraire, il est séronégatif.

LUTTE CONTRE LE Sida

OPOI : Dégager les moyens de lutte contre le Sida

Activité 3

Document 1 : prévention
Document 1a : Campagne de sensibilisation contre Document 1b : Une séance de causerie
le Sida (ici, le symbole de la lutte contre le Sida) éducative

Document 1d : démonstration de
l’utilisation du préservatif masculin
Document 1c : A gauche : préservatif féminin ; à droites,
démonstration de son l’utilisation

Le seul moyen efficace de la lutte contre le sida reste la prévention, puisqu’il n’existe pour l’instant
aucun vaccin ni traitement capable d’éliminer le virus et de guérir la maladie. Différentes méthodes
préventives existent : usage du préservatif avec tout partenaire de sérologie inconnue ou séropositif ;
utilisation d’aiguilles stériles à usage unique ; contrôle des produits biologiques (sang, cellules, etc.) pour
toute intervention médicale ; traitement par antirétroviraux des femmes séropositives enceintes pour éviter
la contamination des fœtus ; non-allaitement de leur enfant par les femmes séropositives ; désinfection et
stérilisation systématique du matériel médical après chaque utilisation, arrêt des drogues injectables,
décontamination du matériel après chaque soin ( personnel médical, institut de beauté…), développement
du matériel à usage unique ; strict respect des règles d’hygiène.

Document 2 : Traitement
Pour l’instant, il n’existe aucun traitement efficace contre le Sida. Cependant, les traitements contre le sida
visent à lutter contre les maladies opportunistes, à promouvoir une bonne hygiène alimentaire et un soutien
psychologique au malade et surtout par la prise des médicaments antirétroviraux sous forme de
combinaisons (trithérapie ou multithérapie). Ce traitement antirétroviral vise à freiner la multiplication du
VIH et non à guérir la maladie.

Pour en savoir plus

La Journée mondiale du sida, initiée par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et organisée depuis
1996 par l’ONUSIDA, a lieu chaque année le 1er décembre depuis 1988. Il s’agit pour nous qui faisons
partie de la communauté éducatives, de participer aux campagnes de sensibilisation et de dépistage, afin de
barrer la route à la pandémie du Sida dans nos établissement scolaires et même dans nos quartiers.

Piste d’exploitation

A l’aide des documents ci-dessus, répondre aux questions ci-dessous :

1- Pourquoi dit-on que la prévention reste le meilleur moyen de lutte contre le Sida ?
2- Quand a lieu la journée mondiale du Sida ? A quoi sert cette journée
3- Relever les différents moyens de prévention contre le VIH/Sida
4- En quoi consiste le traitement du Sida ? est-il vraiment efficace ?

L’essentiel à retenir

La lutte contre le sida passe par la prévention et le traitement.

La prévention consiste à :

 L’abstinence ;
 La fidélité à un seul partenaire ;
 usage du préservatif lors des rapports sexuels avec tout partenaire de sérologie inconnue ou
séropositif ;
 utilisation d’aiguilles stériles à usage unique pour les toxicomanes par voie veineuse ;
 contrôle des produits biologiques (sang, cellules, etc.) pour toute intervention médicale ;
 traitement par antirétroviraux des femmes séropositives enceintes ; non-allaitement de leur enfant
par les femmes séropositives ;
 désinfection et stérilisation systématique du matériel médical après chaque utilisation ;
 développement du matériel à usage unique ;
 adopter des comportements responsable visant à éviter la contamination ;
 sensibiliser et éduquer les populations ;
 pratiquer le dépistage volontaire du VIH/Sida.

Le traitement se fait par des médicaments appelés antirétroviraux qui freinent la multiplication du virus
mais ne guérit pas la maladie.

JE M’EXERCE

Exercice 1 :

Répondre aux questions suivantes :

1- Que signifient les sigles SIDA, VIH ?


2- A quel groupe de microbe appartient le VIH ?
3- Citer les deux types de VIH. Qui a découvert le type 1 ? En quelle année ?
4- Définir maladie opportuniste, séropositif, porteur sain.
5- Quels sont les voies de transmission du VIH ?
6- Décrire les différentes phases d’évolution du Sida.
7- Comment se fait le dépistage du VIH ?
8- Donner les moyens préventifs de lutte contre le Sida.

Exercice 2 :

1- Le VIH est :
a) Un virus ;
b) Un protozoaire ;
c) Un champignon ;
d) Un métazoaire.
2- Les maladies qui attaquent un individu dont les décences immunitaires sont affaiblies sont des
maladies :
a) Infectieuses ;
b) Inoculables ;
c) Contagieuses ;
d) Epidémiques ;
e) Opportunistes.
3- La voie de transmission la plus courante dans le cas du Sida est :
a) La voie sanguine ;
b) La voie sexuelle ;
c) La voie transplacentaire ;
d) La voie buccale.
4- L’une des méthodes suivantes est utilisée dans la prévention contre le Sida :
a) La consommation d’antibiotiques ;
b) Une alimentation équilibrée ;
c) L’utilisation du préservatif ;
d) La prise des antirétroviraux.
5- Les antirétroviraux :
a) Soignent définitivement le Sida ;
b) Provoquent l’installation des maladies opportunistes ;
c) N’ont aucun effet sur la santé d’une personne infectée par le VIH ;
d) Freinent considérablement la multiplication du VIH.

SEANCE 20 : ACTIVITES D’INTEGRATION

Exercice 1

Recopier et compléter le tableau ci-dessous.

Maladies Germes Modes de transmission Prévention

Herpès génital

Candidose

Verrues vaginales

Trichomonase

Sida

Exercice 2

Votre sœur est toxicomane. Un jour, sous l’effet de la cocaïne qu’elle a l’habitude de consommer, elle a
utilisé une seringue déjà usitée pour se faire injecter la drogue par intraveineuse. Lors d’une campagne de
dépistage du VIH organisée au quartier, elle s’est fait dépister. Malheureusement, elle est séropositive. Elle
est désormais déprimée et dit qu’elle veut se suicider.

1- De quelle maladie parle-t-on dans le texte ?


2- Comment votre sœur é-t-elle pu contracter la maladie ?
3- Nommer l’agent pathogène de cette maladie.
4- Qu’est-ce qu’un séropositif ?
5- Proposer des conseils que vous pouvez prodiguer à votre sœur pour l’aider à surmonter cette
situation.

Exercice 3

Voici les situations de FANJO et KANI, tous les deux malades et élèves en classe de 4edans un lycée de
la place.
 FANJO présente des brûlures, des démangeaisons, des
écoulements verdâtres, abondants et nauséabonds du vagin ;
l’examen de ses sécrétions vaginales révèle la présence du
microbe ci-contre.
1- De quelle maladie souffre-t-elle ?
2- Nommer son agent pathogène.
3- Comment se transmet-il ?
4- Citer les moyens de prévention contre cette maladie.
5- Comment traiter cette maladie ?

 KANI présente des plaques blanchâtres sur la muqueuse buccale et au niveau de la langue, dans l'œsophage,
le tractus gastro-intestinal, au niveau de la vulve et du vagin, des lésions rougeâtres plus ou moins humides
prurigineuses. Le dépistage permet d’observer les microorganismes suivants :

1- De quelle maladie souffre-t-il ?


2- Quel est le germe de cette maladie ? Comment se
transmet-il ?
3- Comment prévenir cette maladie ?
MODULE III:
L’EDUCATION A L’ENVIRONNEMENT ET AU DEVELOPPEMENT DURABLE
La terre est une planète active. A sa surface, de nombreuses manifestations comme les
séismes et les volcans en témoignent. Ces phénomènes géologiquesqui se produisent
chaque année dans le monde peuvent avoir desconséquences humaines,
économiques et environnementalesgraves.
Ce que je sais déjà du module:
1- Uneressource naturelleest une substance, un organisme ou un objet présent dans
lanatureet qui fait l'objet d'une utilisation pour satisfaire les besoins (énergies,
alimentation, agrément, etc.) des humains, animaux ou végétaux.

2- La surexploitation des ressources naturelles qui peut être à l’origine de l’épuisement


desdites ressources, de la destruction des habitats et de la pollution,constitue un danger
de plus en plus menaçant pour la qualité de l'eau, du sol et de l'air.
3- Les volcans émettent avant, pendant et après leurs éruptions de grandes quantités de
gaz et d’autres composés susceptibles de pollueret de modifier l’environnement.

4-Les séismesoutremblements de terre peuvent provoquer de nombreux dégâts


(humains et matériels) et modifier les paysages.

Je m’interroge:
- Quelles conséquencespeut avoir la surexploitation des ressources naturelles sur
l’environnement?
- Quelles sont les risques d’origine naturelle qui peuvent nuire à l’Homme et modifier son
environnement?
- Que faut-il faire pour préserver les ressources naturelles pour les générations futures?
Je découvre:
Les risques d’origine naturelle à l’instar des inondations, des cyclones, des éboulements
de terrain, des séismes et du volcanisme sont de plus en plus récurrents dans le monde.
Face à ces risques, la gestion durable des ressources naturelles devient une nécessité
pour tous.
Famille de situation N°1
Récurrence des risques d’origine naturelle
Exemple de situation N°1: Les risques sismiques
Compétences à faire développer:
-Recenser les différents phénomènes qui caractérisent un séisme.
-Localiser les séismes à l’échelle mondiale
-Recenser et organiser les informations pour apprécier les aléas sismiques et prévenir
les risques pour les populations
-Identifier les signes précurseurs
-Reconstituer l’histoire sismique d’une région
-Choisir un site pour les constructions
-Participer aux exercices de simulation des tremblements de terre
-Appliquer les consignes de sécurité
-Développerles gestes d’alerte
-Développer les réflexes salvateurs
Situation problème envisageable
Un matin, à Bakingili,un village du Sud-ouest du Cameroun, les populations ont été
surprises par un tremblement de terre. Certains habitants ont évoqué un phénomène
d’origine mystique alors que d’autres ont parlé d’un risque naturel similaire à celui qui
s’est produit à Monatélé en 2005. Ce phénomène inattendu dont l’origine se trouve dans
les profondeurs de la terre s’est traduit par des vibrations du sol a provoqué la
modification du paysage de ce village et l’effondrement de quelques bâtiments et des
ponts. Heureusement, ce séisme n’a fait aucune victime contrairement à celui qui s’est
produit à Haiti en 2010 et qui a fait entre 250 000 et 300 000 morts, plus de 300 000
blessés et plus de un million de sans-abri.
Je réfléchis et je cherche les solutions possibles
Pistes d’exploitation
- Déterminer le phénomène évoqué par le texte.
- Ce phénomène est-il d’origine mystique ou naturelle? Justifier votre réponse.
- Donner les conséquences de ce phénomène.
- Que faut-il faire pour réduire les conséquences de ce phénomène?
Catégorie d’action N°1: Réduction des catastrophes liées aux risques sismiques
Séquence d’E/A 1: Les séismes
Séance 1: Manifestations et origine des séismes
OPO: l’élève sera capable dedécrire les manifestations d’un séisme et de donner
l’origine des séismes

1.1. Manifestations des séismes


OPOI N°1: l’élève sera capable dedécrire les manifestations des séismes.
Activité 1
Lire attentivement les textes 1, 2 et 3, observer les images puis répondre aux questions.
Texte n°1
Le samedi 19 mars 2005, les populations des localités de Monatélé, Yaoundé et Douala
ont ressenti en mi-journée des secousses du sol qui ont duré quelques secondes. Ces
secousses n’ont causé aucun dégât significatif à part quelques fissures sur les
constructions et une pression psychologique.
Texte n°2
Le violent séisme intervenu dimanche 26 décembre, à proximité de Sumatra, et les
tsunamis qu’il a déclenchés ont fait des milliers de victimes et ravagé les côtes de Sri
Lanka, de l’Inde, du sud de la Thaïlande et du nord de la Malaisie. Des vagues de 2 à 10
mètres de hauteur ont tout emporté sur leur passage dans le Nord-Est de l’Océan Indien.
Le bilan en pertes humaines est catastrophique; selon le bilan officiel du 26 juin 2005, il y
aurait eu au moins 222 046 morts et disparus. Plus d’un million de personnes sont sans
abris. C’est le séisme le plus violent depuis celui qui a eu lieu au Chili en 1960, sa
magnitude est de 9 sur l’échelle de RICHTER.
Texte 3
Le 12 janvier 2010 vers 16h50 la terre a tremblé pendant 48 secondes à Port-au-Prince,
la capitale d’Haïti, l’un des pays les plus pauvres du monde. Un témoin raconte au
microphone d’une grande radio:" «moi, j’étais dans la rue quand ça s’est passé, j’étais
dans une voiture et je rentrais chez moi. On a senti une énorme secousse, la voiture a
failli chavirer et puis après elle s’est arrêtée nette. Tous les gens qui étaient à l’intérieur
ont eu un gros choc. On a vu tout ce qui était tombé: les murs, les maisons, les fissures,
il y a beaucoup d’accidents de voiture, beaucoup de personnes sont mortes écrasées,
mais on ne sait pas combien au juste, une de mes nièces est blessée car la maison lui
est tombée dessus. Il n’y a plus de moyens de communication et je ne peux pas appeler
ma famille. Je pense qu’il y a eu une grosse secousse et douze autres moins
importantes....».
Pistes d
d’exploitation
loitation
1- Qu’est
Qu’est-ce
ce qu’un séisme?
2- Comment se manifeste un séisme à la surface de la terre?
3- En quoi un tremblement de terre est
est-ilil dangereux pour les populations humaines ?

1.2.Origine
rigine des séismes
OPOII N°2: l’élève sera capable dedonner
de onner l’origine des séismes
séismes.
Activité 2
Pour comprendre l’origine d’un séisme on exerce des contraintes sur une plaque de
polystyrènecomme le montre le document suivant. A partir de ce document, répondre
aux questions.
A

Pistes d’exploitation
1- A quoi correspond la ligne colorée en noir sur les plaques A, B et C?

2- Déterminer l’image qui montre la plaque de polystyrène


a- très déformée;

b- fracturée;

c- légèrement déformée.

3- Expliquer pourquoi la plaque a été déformée,puis fracturée.


4- Imaginons que cette plaque représente le socle sur lequel repose des constructions
humaines. Que se passerait-il si l’évènement observé en D se produit?
5- Si on considère que la plaque de polystyrène représente les roches situées en
profondeur de la terre, déterminer alors l’origine des séismes.

Activité 3:
A partir du document suivant, répondre aux questions.
Pistes d’exploitation
1- Définir les mots: foyer, onde sismique et épicentre.
2- Déterminer le nombre d’ondes sismiques que vous observez.
3- Donner la direction de ces ondes sismiques.
4- Proposer un titre à cette image.

L’essentiel à retenir
Un séisme ou tremblement de terre est un phénomène qui se manifeste par une série de
secousses du sol, brutale et de courte durée. Les séismes peuvent modifier les
paysages par les dégâts occasionnés (destructions des infrastructures, pertes humaines,
raz de marées ou tsunamis,…), mais aussi par la présence d’un élément géologique
majeur: une faille c'est-à-dire une fracture dans le sol, séparant 2 grands blocs
rocheux.Le tremblement de terre provient de la rupture de roches en profondeur dans un
endroit appelé foyer ou hypocentre. Cette cassure et ce déplacement de roches partant
du foyer, créent des ondes sismiques. Ces ondes sontdes vibrations provenant d'un
séisme et qui se propagent dans toutes les directions et font trembler la surface
lorsqu’elles l’atteignent. Les secousses sismiques sont ressenties à la surface de la terre
dans un endroit appelé épicentre, endroit où l’intensité du séisme est la plus
importante.Les ondes sismiques sont fortement amorties avec la distance mais restent
enregistrables.L’appareil qui permet leur enregistrement est un sismographe.

Séance 2: Méthodes d’évaluation des séismes


OPO: l’élève sera capable de citer les différentes méthodes d’évaluation des séismes.
Activité 1
Le document ci-dessous présente deux échelles couramment utilisées pour mesurer les
dégâts d’un séisme.

Pistes d’exploitation
A partir de ce document:
1- Identifier les deux échelles utilisées et déterminer le paramètre sismique mesuré dans
chaque cas.
2- Déterminer les effets caractéristiques d’un séisme:
a- d’intensité VII
b- de magnitude 6
3- Sur combien de degrés est défini chacune des échelles?
Activité 2:
Les sismographes les plus sensibles peuvent enregistrer des mouvements du sol dont
l’amplitude ne dépasse pas le cent millième de millimètre. Un sismographe (image ci-
contre) est constitué d’un socle solidaire du sol, sur lequel est fixé un cylindre
enregistreur et un pendule qui du fait de sa très grande masse est pratiquement
immobile. Lors d’une secousse, le socle est brutalement déplacé par les mouvements du
sol et le stylet attaché au pendule inerte inscrit les vibrations sur un cylindre enregistreur
tournant. L’enregistrement obtenu est appelé sismogramme. Les sismographes
modernes fonctionnent différement: le déplacement est converti en courant électrique.
Les signaux ainsi produits sont transmis et enregistrés dans des stations de surveillance.

D
C

Pistes d’exploitation
Après lecture du document ci-dessus,
1- Donner un titre au schéma qui accompagne ce texte et annoter le.
2- Lors d’un séisme, relever les parties de ce dispositif qui:
a- restent immobiles
b- sont en mouvements
3- Expliquer en une phrase comment le sismographe enregistre les mouvements.
4- Définir sismogramme.

L’essentiel à retenir
Pour mesurer l'ampleur d'un séisme, on utilise deux approches très différentes: l'une
prend en compte les effets (intensité), l'autre la cause (puissance ou magnitude).Les
séismes sont classés sur différentes échelles comme celle de Mercali ou celle
Richter.L'échelle de Mercalli est une échelle de mesure des effets locaux d'un séisme
que l'on peut traduire par intensité du séisme. Elle est définie sur 12 degrés. Cette
échelle de Mercalli a été modifiée en 1964 par Medvedev-Sponheuer-Karnik pour être
appelé "Echelle MSK", puis par l’European Macroseismic Scale (échelle EMS), qui est
actuellement utilisée en Europe.
L'échelle de Richter quant à lui est une échelle sismiquede référence instaurée en 1935
qui évalue l'énergiedégagée aufoyer des séismes par la valeur de lamagnitude.La
magnitude mesure l’énergie libérée par un séisme et permet d'évaluer sa puissance.
Plus un séisme libère de l'énergie, plus sa magnitude est élevée.La magnitude prend en
compte l'amplitude maximale de la secousse sismique enregistrée par un sismographe et
la distance à l'épicentre. La magnitude est définie sur une échelle de neuf degré.

Séance 3: Localisation et prévision des séismes à l’échelle mondiale


OPO: l’élève sera capable de localisersur une carte les zones sismiques à l’échelle
mondiale et de déterminer les mesures de prévision des séismes.
3.1. Localisation des séismes à l’échelle mondiale
OPOI N°1: l’élève sera capable de localiser sur une carte les zones sismiques à l’échelle
mondiale

Activité 1
Observer attentivementles documents A et B suivants et répondre aux questions.

A
B

Légende:
Pistes d’exploitation
1- Sur le document A, que représentent pour vous:
a- les zones présentant des petits points?
b- les zones ne présentant pas de petits points?
2- Citer en justifiant votre réponse:
a- deux continents où l’activité sismique est intense
b- deux continents où l’activité sismique est moins intense
2- Releverà partir du document B trois dorsales océaniques, deux chaînes de
montagnes et trois fosses océaniques.
3- En exploitant les documentsA et B, que pouvez-vous dire quant à la localisation
des séismes dans le monde?

3.2. Prévision des séismes: surveillance des zones à risques


OPOI N°2: l’élève sera capable d’identifier les signes précurseurs des séismes
Activité 2
Peu de temps avant une secousse, des indices pouvant être enregistrés se
manifestent. Parmi ces indices, on peut noter une diminution de la résistivité des
roches, des lueurs étranges dans le ciel, des parasites radioélectriques, une
augmentation de la circulation des eaux souterraines,une augmentation de la
radioactivité due au radon qu’elles transportent (la quantité de radon augmente dans
les zones de contraintes), une variation du niveau des puits et des sources, une
activité microsismique un peu plus importante que les vibrations habituelles (bruit de
fond), des légères déformations de la surface du sol et une inquiétude des animaux
peu avant la secousse. La prévision des séismes peut se faire par la méthode de
VAN (Panayotis Varotsos, Kessar Alexopoulos et Kostas Nomicos) qui repose sur la
mesure des impulsions électriques qui se propagent dans le sol ou en observant le
«comportement des animaux».

Pistes d’exploitation
A partir du texte ci-dessus,
1- Relever deux méthodes de prévision des séismes.
2- Donner un nom aux indices qui se peuvent se manifester peu de temps avant un
séisme.
3- Relever tous les signes annonciateurs des séismes évoqués dans le texte.

L’essentiel à retenir
La répartition des séismesà la surface du globe n'est pas due au hasard. Il existe de
vastes zones sans séisme et d'autres où la sismicité est importante. L'étude
historique des séismes a permis de dresser une carte mondiale des zones à risques.
Cette répartition suit les limitesdes plaques tectoniques. Les séismes sont
particulièrement fréquents dans certaines zones du globe terrestre notamment près
des fosses océaniques, le long des axes des dorsalesocéaniques et dans les
chaînes de montagnes.
La prévision des tremblements de terre se réalise à long terme en s’appuyant sur la
connaissance de l’aléa. A court terme, on parle de prédiction lorsqu’on cherche à
prévoir le jour, le lieu et lamagnituded’un futur séisme. Il est important de noter
qu’aucune méthode ne permet aujourd’hui de prédire avec certitude un séisme. La
prévention reste donc la meilleure façon de minimiser les effets catastrophiques des
séismes.
La prédiction des séismes est basée sur l’identification de signes précurseurs qui se
manifestent avant la crise sismique. Parmi ces signes précurseurs, on peut citer:
- l’augmentation de lamicrosismicité;
- la modification des propriétés physiques des roches par l’ouverture de
microfissures liées aux fortes contraintes qu’elles subissent;
- l’augmentation de la teneur en radon (gaz radioactif) des eaux souterraines proches
d’une faille active;
- les mouvements du sol enregistrés en raison des déformations précédant un
séisme;
- le comportement anormal des animaux.
Ces signes précurseurs sont difficiles à analyser et de surcroît il ne se manifeste
pasde manière systématique avant un séisme, ce qui rend la prédiction impossible.
La prévision des séismes est basée sur l’évaluation de l’aléa à partir des sismicités
historique et instrumentale, qui permettent de localiser les failles susceptibles de
déclencher des séismes.L’aléa sismique est la probabilité, pour un site, d’être
exposé à une secousse sismique de caractéristiques données au cours
d’une période de temps donnée.Unecartographie de l’aléapeut être établie à
l’échelle régionale à partir de:
- la localisation des failles actives;
- la définition des zonessismotectoniques;
- l’évaluation de l’atténuation de l’énergie dissipée en fonction de la distance de
l’épicentre, de lamagnitudeet des caractéristiques physiques des roches.
Les risques sismiques au Cameroun sont mis en évidence par les nombreux
tremblements de terre enregistrés au cours du XXe siècle. C’est le cas, entre autres,
des séismes de 1903 à Grand Batanga, de 1911 à Lolodorf, de 1913 à Akonolinga,
de 1945 à Ouesso, de 1969 à Yoko, de 1983 à Magba, de 1987 à Tibati et à Kribi, de
Ketté, Taparé, de Garoua Boulay et de 2005 à Monatélé. À ces séismes
essentiellement d’origine tectonique, il faut ajouter ceux, très nombreux, liés à
l’activité volcano-tectonique du Mont Cameroun tels que les séismes de 1868, de
1909, de 1922, de 1946, de 1985, de 1989, de 1990, de 1999 et de 2000.

Séance 4: Protection et consignes simples de sécurité


OPO: l’élève sera capable d’énumérer quelques mesures à prendre et de relever
quelques consignes avant, pendant et après un séisme.

4.1. Protection des personnes et des biens


OPOI: l’élève sera capable d’énumérer quelques mesures à prendre avant, pendant
et après un séisme pour protéger les personnes et les biens.
Activité 1
Observer attentivement les images suivantes etrépondre aux questions.
Pistes d’exploitation
1-Citer deux mesures préventives à prendre avant un séisme pour protéger les
personnes.
2- Que doit-on faire en urgence selon vous pour sauver le maximum de personnes
après un séisme?
3- Déterminer la meilleure mesure à prendre en cas d’alerte sismique dans une
région.

4.2.Consignes simples à respecter avant, pendant et après un séisme


OPOI: l’élève sera capable de relever quelques consignes à respecter avant,
pendant et après un séisme.
Activité 2
Le document ci-contre présente quelques mesuresà respecter par les populations
qui vivent dans des zones sismiques.
Pistes d
d’exploitation
loitation
A partir de ce document, répondre aux questions suivantes:
1- Déterminer la norme adaptée la construction des édifices.
2- Relever quelques gestes simples à adopter:
a- Aux premières secousses sismiques
b- Lorsqu’après un séisme on se trouve à proximité d’un bâtiment endommagé.
L’essentiel à retenir
Le séisme est un risque majeur contre lequel l’homme ne peut que se protéger de
manière passive. On ne peut pas empêcher la survenue d’un séisme, mais on peut
en revanche tenter de le prévenir et prendre des dispositions pour minimiser ses
conséquences. La prévention de ce risque naturel s’articule autour de trois pôles:
- la connaissance du risque sismique régional à travers l’étude des séismes passés,
l’étude des séismes en temps réel et les enquêtes macrosismiques(collecte des
données concernant la perception des séismes par la population et les désordres
éventuels sur les bâtiments et infrastructures);
- les constructions parasismiques permettant d’éviter ou de limiter les écroulements
d’immeubles, qui sont la cause principale de mortalité lors des séismes;
- l’éducation des populations des zones à risque sismique permet de réduire
considérablement le nombre de victime lorsque survient un séisme.
En cas d’alerte sismique dans une zone, l’évacuation des populations est le
moyen de prévention le plus efficace. Lorsqu’un séisme se produit, les secours
doivent être bien organisés pour sauver le maximum de personnes.
Leséismeest un risque où il n’y a pas d’alerte possible car personne ne sait quand et
où aura lieu le prochainséisme. Un certain nombre de consignes à suivre «avant,
pendant et après ce risque sismique» sont définies.
Avant le séisme: Il est important des’informer sur le risque sismique dans sa région
et de participer aux exercices de simulations de tremblements de terre.

Pendant le séisme: Il ne faut pas se précipiter dehors, il faut s’abriter sous une table
ou un bureau, se couvrir la tête avec des coussins ou des journaux pour vous
protéger des chutes d’objets et rester calme pendant toute la durée des secousses
qui ne durent généralement pas plus d’une minute.Il faut également fermer les
éventuelles sources d’incendies comme le gaz et les compteurs électriques et suivre
les informations données par des dépliants ou autres supports d’information.Si l’on
est en train de conduire, il faut s’arrêter immédiatement et se garer.

Après le séisme: Il faut s’informer, écouter et suivre les consignes données par la
radio et les autorités, informerles autorités de tout danger observé, apporter une
première aideaux voisins, penser aux personnes âgées et handicapées, se mettre à
la dispositiondes secours, ne pas téléphonersauf en cas d’urgence absolue et
évaluerles dégâts, les points dangereux et s’en éloigner.

Exemple de situation N°2: Les risques volcaniques

Compétences à faire développer:


-Saisir et organiser des informations relativesaux séances de causeries éducatives;
-Identifierles roches volcaniques;
-Observerles lames minces des roches volcaniques;
-Reconstituerl’histoire d’un volcan;
- Relever quelques technique de protection et de prévention;
-Développer des gestes d’alerte;
-Développer des réflexes salvateurs.
Situation problème envisageable
Les volcans fascinent et inquiètent. Face à leur puissance destructrice, le seul
moyen de se défendre est encore de prévoir le jour de leur réveil. Pour cela, les
scientifiques épient sans cesse les moindres mouvements des plus dangereux dans
le monde.Le souvenir des éruptions les plus meurtrières à l’instar de celles des
volcans Krakatau en 1883 (Indonésie, 36 500 victimes), de la montagne Pelée en
1902 (Martinique, 29 000 victimes) et du Nevado del Ruiz en 1985 (Colombie, 24 000
victimes).Outre les pertes en vies humaines, les éruptions volcaniques peuvent
entraîner des dégâts matériels importants. En sachant que rien n’est jamais gagné,
l’éruption du mont Cameroun en 1999, rappelle, s’il en était besoin que notre pays
est aussi concerné par ce phénomène naturel.
Je réfléchis et je cherche les solutions possibles
Pistes d’exploitation
- Déterminer le phénomène évoqué par le texte?
- Donner les conséquences de ce phénomène?
- Que faut-il faire pour réduire ces conséquences?
Catégorie d’action N°1:Réduction des catastrophes liées aux risques volcaniques
Séquence d’E/A 2: Les phénomènes volcaniques
Séance 1: Les différentes phases d’une éruption volcanique
OPO: l’élève sera capable de connaître les différentes phases d’une éruption
volcanique
Activité 1
Le schéma ci-dessous représente la structure d'un volcan.

Le magma prend naissance dans la partie


supérieure du manteau: "zone de fusion". a
Le magma utilise des fissures pour monter à c
la surface. Il lui arrive parfois de séjourner en
profondeur. Ces zones de stockage sont
d
appelées chambres magmatiques.
Pendant sa montée, le magma traverse la
croûte avant de jaillir en surface. Un cratère
volcanique peut être considéré comme la e
continuité d’une cheminée. Le cône
volcanique se forme par l’empilement
successif de couches (projections et
coulées de lave).
f

Pistes d’exploitation
1- Exploiter le texte suivant et annoter ce schéma avec les mots qui conviennent.
2- Définir le mot volcan

Activité 2
Lire attentivement les textes A et B et répondre aux questions.
A- l'éruption du Vésuve En 1906
Au début d'avril 1906, le panache de vapeur qui sortait constamment du
cratères'accrut; en même temps, des secousses sismiques, des grondements
souterrains, de petites explosions qui firent sauter le bord du cratère constituèrent la
phase préliminaire. La phase majeure débuta le 6 avril par une très violente
explosion qui ébranla toute la contrée: une colonne de vapeurs de 500 mètres
d'épaisseur s'éleva à plusieurs milliers de mètres, s'étalant en forme de pin parasol.
Dans la nuit du 7 au 8, une nouvelle explosion très violente projeta sur le nord-est
une masse énorme de matériaux solides qui recouvrit Ottaiano et San Giuseppe.
Une crevasse s'ouvrit dans le flanc sud-est et un torrent de lave se dirigea vers
Boscotrecase, ravageant le village.Le 9, le vent ayant tourné, Naples reçut une pluie
de cendres qui atteignit jusqu'à 1,25 m d'épaisseur. La végétation fut anéantie pour
plusieurs années dans un large périmètre. Le nuage de cendres diminua nettement à
partir du 20 avril. Les explosions furent plus espacées, moins fortes. Le volcan entra
en phase de rémission à la fin du mois.
B- l'éruption du Mauna Loa (Iles Hawm) en 1949
C'est un bon exemple d'une éruption très différente de celle du Vésuve, avec des
laves très fluides et des produits de projection relativement moins abondants. La
durée fut de 147 jours, et là encore la différence vaut d'être notée. Les signes
prémonitoires furent des secousses sismiques dont une violente avec hypocentre à 8
km de profondeur et épicentre à 3 km du volcan. Immédiatement avant l'éruption, on
observa des déformations de la surface du cratère à paroi verticale ou caldeira.La
première phase débuta par une violente explosion et dura 48 heures : à 10 km du
cratère, il tomba encore 5 cm de cendres. Une fissure de 5 km de long s'ouvrit,
donnant naissance à un rideau de feu ou fontaine de lave (A Hawaï, au Kilauea, une
fontaine de lave monta à une hauteur de 500 m en 1959. Les laves furent projetées à
1 600 m d'altitude au volcan japonais Oshima en 1986.). On appelle fissural ce genre
d'éruption par opposition aux éruptions centrées.La deuxième phase dura presque
un mois, du 6 janvier au 5 février. La grande fissure se ferma partiellement et
l'émission de laves se localisa en quelques points le long de la fissure : il se forma là
de petits cônes de cendres et de scories. L'activité au cours de cette phase fut
partiellement ralentie. Les 2/3 du matériel émis, soit environ 39 millions de m3,
étaient sortis dans la première journée.La troisième phase fut caractérisée par une
activité réduite avec pourtant deux nouveaux cônes dont l'un a des pentes de 35°,
cuirassées de basalte.
Pistes d’exploitation
1- Définir: éruption volcanique.
2- Déterminer le nombre de phases d’une éruption volcanique.
3- Relever les faits qui caractérisent chacune des phases de l’éruption volcanique.
4- Relever deux différences majeures entre l'éruption du Vésuve et celle du Mauna
Loa.
L’essentiel à retenir
Le volcanisme est le phénomène qui permet aux matériaux liquides du sous-sol
(magma) d'entrer en contact avec la surface du globe terrestre. Il se produit en
général au niveau d'un appareil appelé volcan. Le volcan est un édifice formé par
l’accumulation de coulées de laves et de projections expulsées par les éruptions
volcaniques successives.Un volcan comporte, en général, un cône volcaniqueformé
par l'accumulation de matières éjectées par le cratère (point de sortie de la
cheminée).
L’éruption volcanique correspond à une période d'activité d'unvolcanpendant laquelle
il émet divers matériaux, comme de lalave, desgazou des cendres. Elle se divise en
3 phases:

- La phase prémonitoire caractérisée par les tremblements de terre, les grondements


souterrains, le réchauffement du sol etl’affolement des bêtes sur le sol;

- La phase paroxysmale qui peut s'effectuer avec ou sans explosion et qui se


manifeste par l'exposition des produits liquides (laves), solides (bombes volcaniques)
ou des produits gazeux;

- La phase post-volcanique pendant laquelle se produit quelques tremblements de


terre mais en général elle est plus tranquille, les gaz, les fumerolles, les sources
thermales (eau chaude) peuvent durer plusieurs semaines.

Séance 2: Les différents types de dynamisme volcanique


OPO: l’élève sera capable de reconnaître et de comparer les différents types de
dynamisme volcanique.
Activité
A- Le document ci-contre présente deux grands types de dynamisme volcanique.
Eruption effusive Eruption explosive
Pistes d’exploitation
Observer ce document et répondre aux questions.
1- Déterminer les deux dynamismes éruptifs.
2- Expliquer la sortie du magma hors du volcan dans chaque cas.
3- Comparer les laves produite dans chaque cas.
4- Comparer la quantité de projections solides et de gaz émis par chaque
dynamisme volcanique.

B- Les photographies suivantes montrent différents types d’éruptions volcaniques


observées à travers le monde.
Phréato-magmatique ou surtseyem

Pistes d’exploitation
Observer attentivement ces images et répondre aux questions suivantes.
1- Enumérer les dynamismes éruptifs observés sur ces documents.
2- Identifier les dynamismes volcaniques de types:
a- Explosifs
b- Effusifs
3- Relever les caractéristiques de chaque dynamisme volcanique présenté dans ce
document.

L’essentiel à retenir
Les principales différences entre volcans viennent de la puissance de leur éruption,
ou de leur explosivité. On distingue ainsi les deux grands types de dynamismes
éruptifs: l'effusif et l'explosif.
Les éruptions volcaniques de type explosif sont les plus violentes; elles éjectent
des matériaux solides. En fonction de l’explosivité, on distingue:
- le type Vulcanien: il s’agit d’un dynamisme éruptif dans lequel du magma
visqueux, en remontant à la surface, forme une sorte de bouchon. Sous la pression
énorme des gaz, ce bouchon finit par céder et s'ensuit une forte explosion projetant
cendres et tephra à plusieurs kilomètres (jusqu'à 25km). L'explosion est tellement
puissante qu'elle fissure les flancs du volcan. Les coulées de lave sont extrêmement
rares dans ce type de dynamisme, dont le nom provient du volcan Sicilien Vulcano.
Exemple: le vulcano;
- le type Peléen:dans ce dynamisme, la lave très pâteuse ne s'écoule pas et forme
un dôme de lave en forme d'aiguille en se solidifiant. Sous la pression du magma,
celui-ci peut exploser et créer des nuées ardentes ou projeter des débris jusqu'à
30km. Son nom provient de la meurtrière Montagne Pelée (Martinique) qui fit 28000
morts dans son éruption de 1902. Exemples: Montagne Pelée, Soufrière de
Montserrat, Soufrière de Guadeloupe;
- le type Plinien : la lave extrêmement pâteuse forme un bouchon dans la cheminée,
qui empêche les gaz de se libérer. De lourdes roches sont alors projetés à de
grandes distances pendant l'explosion, des gaz jaillissent et créent un panache
éruptif de plus de 50km de haut qui détruit tout quand il retombe sous son propre
poids. Son nom provient de l'auteur de la première éruption de ce type, à savoir la
terrible explosion du Vésuve en 79: Pline le Jeune. Exemples: principalement les
volcans de la Ceinture de Feu : Merapi, Krakatoa (Indonésie), Pinatubo (Philippines),
mais aussi le Mont Saint Helens (USA) ou le Mont Augustine (Alaska, USA).
Les éruptions volcaniques de type effusifsont plus calmes, ces éruptions
n'éjectent pratiquement que des laves fluides et lentes. En fonction de l’effusivité, on
distingue:
- le type Hawaïen: c’est un dynamisme dans lequel la lave très fluide approchant les
1100°C jaillit du cratère comme une fontaine vers le ciel (jusqu'à 100m d'altitude), et
forme des coulées de laves en retombant sur les flancs du volcan. Ce dynamisme
n'est généralement pas dangereux, sauf quand la lave a le temps de refroidir dans
l'air et de se transformer en bombe qui vient percuter violemment les flancs du
volcan. Les pentes sont généralement très douces. Le nom vient bien évidement de
l'archipel américain d'Hawaï. Exemples : Mauna Kea, Mauna Loa (Hawaï), Erta Ale
(Ethiopie) ou Nyiragongo (Congo);
- le type Strombolien: dans ce dynamisme, la lave visqueuse et dense est projetée
sous la pression intense des gaz par explosion. Des fontaines de lave sont
également produites, mais elles contiennent plus de matériaux solides (cendres,
lapilli, bombes...). La lave refroidit rapidement près du sommet, c'est pourquoi les
flancs sont très abrupts. Le nom vient du volcan Sicilien Stromboli. Exemples:
Stromboli, Etna,Mont Cameroun;
- le type phréato-magmatique ou surtseyem:ces éruptions qui ont lieu en
présence d'eau surviennent pour leur part au fond des mers et des océans, mais
aussi sous des zones lacustres ou de la glace. Lors des éruptions sous-marines, la
lave s'écoule en formant des coussins (l'eau refroidit la lave en surface qui se
craquelle sans cesse). Si la pression le permet, l'eau peut également se transformer
en vapeur d'eau et remonter à la surface pour former un panache.Exemples:
Surtsey, Ambrym, le Mont Saint-Loup à Cap d'Agde.
Quelques définitions
Bombe volcanique: matériaux de tailles variables résultant de l’éjection de
lambeaux de lave au cours d’une éruption volcanique.
Cendres: Très fines particules minérales émises par les volcans explosifs sous
formes de nuages.
Cratère: cavité généralement arrondie située au sommet du cône volcanique, à
l’extrémité de la cheminée.
Dôme de lave : accumulation de lave visqueuse au sommet d'un volcan, à
l'extrémité de la cheminée.
Effusif: qualifie une matière en fusion qui s'écoule à l'air libre.
Explosif: se dit d'un volcan qui peut exploser, c'est-à-dire qui peut en partie se
détruire, brusquement et violemment.
Lave: roche en fusion (entre 700 et 1200°C) qui sort du cratère d'un volcan au
moment d'une éruption.
Magma: matière minérale fluide ou visqueuse (de 700 à 1200°C), contenant des gaz
dissous et provenant de la fusion de roches en profondeur.
Nuée ardente: mélange de fragments de lave solidifiée et de gaz brûlants (≃700°C)
émis par un volcan explosifs, dévalant les pentes du volcan à plusieurs centaines de
km/h.
Scories: fragment de lave solidifiée résultant des projections d’un volcan.
Téphras: matériaux (matières solides et liquides, entraînées par les gaz) émis par
les volcans, à l’exception des laves, ils proviennent de différents types d’éruption
explosive.

Séance 3: Du magma aux roches et les types de risques volcaniques


OPO: l’élève sera capable d’expliquer le processus qui conduit à la formation des
roches volcaniques et de relever les différents risques volcaniques.

3.1.Du magma aux roches volcaniques


OPOI: l’élève sera capable d’expliquer le processus qui conduit à la formation des
roches volcaniques.
volcaniques
Activité 1
Observer les images suivantes et répondre aux questions.

Lame mince de b asalte


basalte Basalte (dense)
Lame mince de l’andésite Andésite (peu dense)

Basalte Andésite

Roche issue d’une


éruption

Observation à l’œil nu ou à la loupe

Couleur

Présence des cristaux


(grains arrondis ou en
baguettes)?

Densité

Observation au microscope

Présence des cristaux


(grains arrondis ou en
baguettes)?

Si oui, la taille des


cristaux est-elle
semblable ?

Présence de verre (partie


d’une roche sans cristal)?

Annoter le schéma d’une


roche volcanique vue au 1

microscopeen utilisant les


mots: petit cristal, gros 2
cristal et verre.
3
Pistes d’exploitation
1-Identifier la roche volcanique obtenue à l’issue du refroidissement d’une lave fluide
et celle qui provient d’une lave visqueuse.
2- Compléter le tableau suivant.
3- La formation des cristaux ou du verre dans une roche volcanique est fonction de la
vitesse de refroidissement du magma. Ce refroidissement peut se faire à trois
niveaux.
a- Relever ces différents niveaux.
b- Comparer les vitesses de refroidissement du magma à chacun de ces niveaux.
c- Donner la nature des substances formées à chaque niveau.

Refroidissement 3

Formation du…….

Refroidissement 2
Formation de…....

Refroidissement 1 Formation de……

3.2. Les types de risques volcaniques


OPOI: l’élève sera capable de relever les différents risques volcaniques.
Activité 2
Le document ci
ci-dessous
dessous présente quelques risques volcaniques.

Notion construite
Pistes d’exploitation
Observer ce document et répondre aux questions.
1- Relever les différents risques volcaniques
2- Enumérer les conséquences liées aux risques volcaniques sur le plan:
a. Humain
b. Economique
c. Environnemental

L’essentiel à retenir
Une roche volcanique (ou magmatique) est une roche issue du refroidissement d’un
magma. En se refroidissant les laves fluides donnent des roches sombres comme
les basaltes alors que les laves visqueuses donnent des roches claires comme les
andésites. A l’œil nu, ces roches apparaissent tellement différentes: le basalte est
une roche foncée et dense alors que l'andésite est une roche claire et peu
dense.Elles contiennent toutes des cristaux qui diffèrent par leur couleur et leur
composition chimique. L’observation au microscope d’une lame mince de ces roches
volcaniques permet demontrer qu’elles ont une structure commune.Le basalte et
l'andésite contiennent toutes deux du verre, des grands cristaux de pyroxène et des
microlites de feldspath.La seule différence est la présence, dans le basalte, de
cristaux d’olivine.
En général, toutes les roches volcaniques ont la même structure semi-cristalline.
Elles sont constituées:
- de phénocristaux (gros cristaux) visibles à l’œil nu;
- de microcristaux visibles au microscope ou microlites;
- d’une pâte non cristallisée ou le verre.
La structure des roches volcanique résulte d’unrefroidissement du magma à vitesses
différentes:
- le refroidissement lent du magma dans la chambre magmatique fait apparaître de
gros cristaux ou phénocristaux dans le magma;
- le refroidissement rapide du magma lors de la remontée dans la cheminée fait
apparaître de petits cristaux ou microlites dans le magma contenant de gros cristaux;
- le refroidissement très rapide du magma en surface est à l’origine de la formation
d’une pâte non cristallisée ou verre autour des gros et des petits cristaux.
La structure de la roche volcanique conserve donc la trace de ses conditions de
refroidissement.
En raison de la diversité des phénomènes liés au volcanisme, les conséquences
d’une activité volcanique peuvent être nombreuses, aussi bien pour la vie humaine
que pour les biens ou l’environnement.

Conséquences humaines
Pour l’homme les principales menaces sont les nuées ardentes et les tsunamis
notamment parce qu’ils peuvent toucher des populations situées sur un littoral loin
d’un volcan.Dans une moindre mesure, les glissements de terrain, les émanations de
gaz toxiques et les coulées de laves sont également dangereux pour l’homme.
Conséquences économiques
Les dégâts matériels peuvent être très importants. Les coulées de lave ou de boues
peuvent recouvrir des villes ou des infrastructures de transport. Les cendres peuvent
se déposer sur plusieurs mètres d’épaisseur et causer, de par leur poids,
l’effondrement des toitures. Enfin, les tsunamis en déferlant avec une amplitude
gigantesque sur des côtes éloignées peuvent créer des dégâts à plusieurs kilomètres
du littoral.
Conséquences environnementales
Si les conséquences d’une éruption sont désastreuses à court terme pour
l’environnement (destruction de la faune et de la flore), elles peuvent se révéler
bénéfiques à long terme. En effet, les éruptions amènent à la surface de la terre une
grande quantité de minéraux favorables au développement de la flore et les sols
volcaniques sont donc très fertiles.

Séance 4:La prévention volcanique


OPO: l’élève sera capable de connaître les moyens de prévention volcanique
4.1 La surveillance de l’activité volcanique
OPOI N°1: l’élève sera capable d’énumérer les moyens de surveillance de l’activité
volcanique.
Activité 1
Le document ci-contre présente quelques faits marquants qui accompagnent une
éruption volcanique ainsi que les moyens de prévision de ce phénomène géologique.
Pistes d’exploitation
1- Relever les effets associés aux mouvements du magma
2- Citer les signes précurseurs d’une éruption volcanique
3- Enumérer les moyens de prévision:
a- à court terme;
b- à long terme.
4- Donner le rôle de la surveillance satellitaire.
5- Déterminer l’appareil utilisé:
a- pour mesurer la température des fumerolles.
b- pour étudier la sismicité.
5- Comment peut-on reconstituer l’histoire des éruptions d’un volcan?

4.2 Mesures de protection contre des éruptions effusives et explosives


OPOI N°2: l’élève sera capable de déterminer les moyens de protection contre des éruptions
effusives et explosives.
Activité 2
Les images suivantes montrent quelques mesures à prendre en cas de risques volcaniques.
C D

E
Pistes d’exploitation
1- A partir du document A, que doit-on faire en cas d’éruption explosive?
2- Identifier sur le document B, la précaution à prendre.
3- Pour limiter les effets dévastateurs de l’élément observé sur le document C, les populations
peuvent prendre des dispositions comme le montre le document D.
a- identifier l’élément observé sur le document C.
b- déterminer la disposition prise sur le document D.
4- A quoi correspond le document E? Et donner son rôle.

L’essentiel à retenir
La surveillance d’un volcan fait appel à quelques principes simples, basés sur les phénomènes
qui accompagnent la montée du magma. Les contraintes importantes que celle-ci engendre dans
les roches entraînent leur rupture, d'où des séismes, des déformations de l'édifice (variations de
la géométrie du volcan), et des variations du champ magnétique terrestre. De plus, les gaz
s'échappent du magma au cours de sa montée et le précèdent à la surface. Connaître les
valeurs de ces différents paramètres pendant le temps de repos d'un volcan est donc à la base
de toute surveillance. Ainsi, différents techniques permettent une surveillance rigoureuse du
volcan:
- la reconstitution historique des éruptions du volcan qui permet de le dater et d'en reconstituer la
phénoménologie;
- la détection de petites secousses sismiques appelés «tremors» par des sismographes;
- le suivi des variations de la géométrie du volcan par des inclinomètres;
- la mesure des variations du champ magnétique terrestre à la surface de l'édifice volcanique à
l’aide des magnétomètres;
- la surveillance par satellites qui permet les prises d’images à distance et le suivi régulier du
volcan, donc le dressage des cartes de risques volcaniques;
- la mesure de la température et l’analyse de la composition chimique des fumerolles, et des
eaux des sources qui jaillissent sur les flancs du volcan.
Par ailleurs, on observe aussi un changement de comportement des animaux à l'approche d'une
éruption grâce à leur sensibilité aux phénomènes naturels.
Pour se protéger contre les éruptions volcaniques, les mesures à prendre doivent s’articuler
autour de:
- l’aménagement du territoire (pas de construction dans les vallées pour diminuer le risque des
lahars et des coulées de lave);
- la réduction des effets des mécanismes éruptifs (blocage plus ou moins efficace des coulées
de lave, drainage des lacs de cratère pour limiter les dégâts liés aux gaz);
- la mise en place de cartes de risques.
Mais, la prévention est inefficace face aux éruptions explosives; la seule solution efficace reste
l’évacuation des populations.

Evaluation des ressources (séismes et phénomènes volcaniques)

Exercice 1
A- Choisir la ou les propositions exactes
1- On appelle aussi un tremblement de terre :
a- un séisme b- un tsunami c- un volcan.
2- La puissance d'un tremblement de terre se mesure avec l'échelle de :
a- Beaufort b- Richter c- Pompier
3- Lorsque le magma est très visqueux:
a- Il ne se produit jamais de nuées ardentes
b- La lave peut ne pas couler et former un dôme
c- La lave ne refroidit pas
d- Le magma ne contient pas de gaz.
4- Le risque sismique est:
a- l'éventualité qu'un volcan dangereux provoque des dégâts humains ou matériels,
b-l'éventualité qu'un séisme dangereux survienne et provoque des dégâts humains ou matériels,
c- l'éventualité qu'un séisme de faible magnitude survienne et ne provoque pas de dégâts
humains ou matériels,
d- l'éventualité qu'un camion fasse vibrer une habitation.
5- La structure microlitique des roches est due à un refroidissement:
a- rapide du magma. b- lent du magma.
c- dans le réservoir magmatique du magma d- toutes ces réponses sont fausses
6- Les reflexes qui sauvent pendant le tremblement de terre sont:
a- S'abriter sous un meuble solide b-Sortir absolument du bâtiment
c- Rester dans le véhicule d- Appeler les secours.
7- Les risques sismiques peuvent être limités par :
a- des constructions aux normes parasismiques
b-des constructions ne tenant pas compte du plan d'aménagement du territoire
c- l’enregistrement continu des ondes sismiques
d- l'éducation des populations (exercice de simulation d'alerte sismique…).
8- Le magma est de
a- la matière minérale solide. b- est de la matière vivante en fusion.
c- la matière minérale en fusion. d- la matière vivante solide
9- La prévision à court terme d’un séisme est:
a- rendue possible par l'observation des changements de comportement des animaux,
b-rendue possible par la mesure de la concentration de radon dans les eaux souterraines,
c- rendue possible grâce à l'étude des mouvements au niveau des failles par GPS,
d- impossible actuellement.
10- L’arrivée en surface du magma peut donner naissance:
a- à un dôme de lave. b- à la chéminée
c- à des coulées de lave. d- à un réservoir magmatique.
B- Répondre par vrai ou faux
a- Les ondes sismiques se propagent dans toutes les directions de l’espace à partir de
l’épicentre.
b- Les ondes sismiques peuvent être enregistrées à plusieurs milliers de kilomètres de
l’épicentre.
c- La rupture des roches commence au niveau de l’épicentre.
d- Un séisme fait toujours de gros dégâts matériels et des victimes.
C- Associez chaque mot à sa définition
A. Catastrophe naturelle 1- ensemble des mesures permettant de prévoir un
phénomène géologique
B. Risque géologique 2. phénomène naturel mettant l’humain et ses
constructions en danger

C. Prévision 3. ensemble des mesures lilimitant


mitant les dégâts
humains dus à une catastrophe naturelle

D. Prévention 4. probabilité qu’une catast


catastrophe
rophe naturelle se
produise
roduise et cause des dégâts humains ou matériels

D-- Compléter les phrases avec les mots suivants (qui peuvent être employés plusieurs
fois): explosifs, lave, éruptions, effusifs, projection
Ill existe deux types d' ...........1..................
........... ................. volcaniques :
les volcans............
volcans............2................
................ contiennent un magma fluide. Ce magma, en sortant ducratère,
forme une coulée de ..................3............
.................. ............ très fluide;
- les
les volcans .............
.............4
4.................
................. contiennent un magma visqueux qui emprisonne les gaz. Ce
magma remonte à la surface par des fissures mais en surface la ..................5...........
.................. ...........ne
ne peutpas
s'écouler. Ainsi, la pression augmente et lorsque cette dernière est trop importante il seproduit
une violente
violente explosion avec .................
.................6........... de produits volcaniques (roches,scories,
fumées...).
Exercice 2
1- Définir les termes suivants : Séisme,
Séisme Faille
Faille, Foyer..
2- Rappeler le nom des deux échelles vues en cours, préciser sur quoi elles sont basées et
indiquer en justifiant votre réponse, laquelle est la plus fiable.
3- Indiquer les grandes zones sismiques présentes à la surface de la Terre.

Exercice 3

A-- Observer
ver le document ci-dessous
ci dessous et répondre aux questions

1- Indiquer le séisme le plus fort et justifier votre choix.


2- Indique le séisme le plus long et justifier votre choix.
B-- Observer le document suivant et répondre aux questions
1- Donner un titre à ce document
2- Décrire les effets en surface du séisme en A et du séisme en B.
3- Définir intensité et magnitude
4- Comparer la magnitude et l’intensité des deux séismes!
5- Préciser quel autre facteur que la magnitude est responsabl
responsablee de l’intensité du séisme
C-- Légender le document suivant en utilisant les mots : faille, épicentre, forces
forces de
compression, hypocentre, ondes sismiques

Exercice 4
A-- Les volcans des zones à risque volcanique sont surveillés par de nombreux appareils, dont
les inclinomètres, les distancemètres et les altimètres.
A partir du document ci-dessus:
1- Donner le rôle de chaque appareil
2- Expliquer les variations de la pente, de la hauteur et de la distance entre les point A et B:
a- avant l’éruption;
b- après l’éruption.

B- Voici un dessein simplifié d’une phénomène géologique.

1- Donner un titre à ce dessein


2- Mettre des légendes au dessein.
3- Dire de quel type de volcanisme il s’agit en justifiant votre réponse.
C- Voici le dessein interprétatif d’une lame mince de roche (le basalte) prélevée sur les parois
d’un volcan.
1- Compléter les légendes manquantes
2- Qu’es ce qui permet de dire qu’il s’agit de la lame mince d’une roche volcanique?
3- Que pouvez-vous dire quant à la vitesse de refroidissement de la lave ayant donné naissance
à cette roche?
4- Si la lave avait refroidit très vite, quelle différence aurait-ont observé dans la roche? Justifier
votre réponse.
5- Déterminer le lieu où le refroidissement très rapide de la lave peut-il se produire ainsi que la
catégorie de roche qu’on aurait obtenue.
Exercice 5
Texte 1: le séisme de Bam (26 décembre 2003)
Vendredi 26 décembre 2003, à 1h38, un séisme de magnitude 6,6 a détruit Bam, ancienne cité
de la Route de la Soie, située en Iran. « …Un bruit d’abord sourd, puis fracassant, puis une
violente secousse qui détruisit tout et dura à peine quelques secondes». En Iran, qui fait partie
des pays les plus menacés par les tremblements de terre, la pauvreté est une circonstance
aggravante: les bâtiments inadaptés à cette région de forte sismicité se sont révélés meurtriers,
plus de 20 000 personnes ont trouvé la mort.

Texte 2: le séisme de Bretagne (30 septembre 2002)


Lundi 30 septembre, 8h44: « j’étais en train d’ouvrir ma voiture», raconte un témoin de Plouay.
«Le sol tremblait fortement sous mes pieds et les ardoises des maisons alentours claquaient.
Mes voisins sont sortis. Ils croyaient que leur maison allait s’effondrer. Finalement, c’est surtout
le bruit qui les a effrayés… ». A Lanester, un autre témoin entend « les pièces de vaisselle
trembler et tinter les unes contre les autres dans le placard de cuisine». Il éprouve « une
sensation de balancement » et parle de «coup de tonnerre». « Pour l’instant je n’ai pu remarquer
que des fissures sur les murs extérieurs de ma maison» constate un villageois de Trémorel.
Outre le tremblement des objets, et les fissures dans les murs, quelques cheminées sont
tombées et quelques vitres se sont brisées. La magnitude mesurée était de 5,4 sur l’échelle de
Richter.
A partir des textes 1 et 2, compléter le tableau suivant
Séisme 1 Séisme 2
Manifestations

Effets

Magnitude

Activités intégratrices
Exercice 1
Compléter le tableau suivant ci-dessous avec les raisons pour lesquelles il faut suivre chaque
consigne.
Consignes en cas de séisme Raisons

Se mettre à l’abri dans un édifice résistant

Ecouter la radio

Rassembler les affaires indispensables

Evacuer seulement si l’ordre a été donné

Exercice 2:
Pour comprendre la structure des roches volcaniques, vous faites fondre du soufre dans un
creuset. Ensuite, vous le faites refroidir de 3 façons:
1- refroidissement sur la glace pilée;
2- refroidissement à température ambiante;
3- refroidissement dans un bain-marie à 40°C.
A partir de cette expérience:
1- Identifier le paramètre qui est à l’origine de la différence de structure entre les roches
volcaniques.
2- Comparer les différentes vitesses de refroidissement du soufre fondu.
3- Déterminer les structures n°1, n°2 et n°3 formées à l’issue de cette expérience.
4- Expliquer pourquoi on dit que la structure de la roche volcanique conserve la trace de ses
conditions de refroidissement.
Exercice 3
Pour t’aider à comprendre l’origine du séisme on utilise un modèlequi consiste à provoquer la
cassure d’un objet rigide (qui représente les roches) afin de voir si cela produit une onde. On
modélise la contrainte par un serre-joint serrant une latte de polystyrène.

1- Proposer un titre au document ci-dessus


2- Identifier l’objet rigide qui représente la roche dans ce document
3- Donner le rôle du serre-joint utilisé
4- En vous inspirant de ce document, donner l’origine du séisme.
Exercice 4
Pour modéliser une éruption volcanique en utilisant la maquette suivante:
a- préparer une purée de pomme de terre très liquide et une purée pâteuse (épaisse);
b- verser en même temps l’une des purées dans un côté du tube en U et de l’eau de l’autre côté
(puis réaliser la même expérience avec l’autre purée);
c- déposer dans l’eau un comprimé effervescent et boucher ce côté du tube.
-

A partir de cette expérience,


1- Identifier le rôle du comprimer effervescent.
2- Décrire les résultats de la manipulation pour chaque type de purée.
3- Etablir une relation entre les résultats obtenus et les 2 types d’éruptions volcaniques.

Exercice 5
Associer chaque pictogramme à une consigne de sécurité de la liste suivante.
Exemple de situation N°3: Les risques en zones montagneuses ou liés aux mouvements de
terrains (glissements de terrains, éboulements …)
Compétences à faire développer:
- Drainer les eaux.
- Reboiser les versants
- Choisir les sites pour les constructions
- Choisir les matériaux de construction
- Eviter les zones à risques pour les constructions
Situation problème envisageable
Dans la nuit du dimanche à lundi 20 juillet 2003, en l’espace de quelques heures, une série de
glissements de terrain et de coulées boueuses catastrophiques est survenu dans le massif des
Bamboutos.A la suite des fortes pluies, un flanc de la montagne s'est détaché, emportant tout sur
son passage, faisant 21 morts, des centaines de sans-abris, des milliers de personnes à
déplacer et des dégâts matériels importants.
Je réfléchis et je cherche les solutions possibles
- Déterminer le(s) problème(s) posé(s) par cette situation problème.
- Identifier la cause de ces problèmes.
- Enumérer les conséquences.
- Que faut-il faire pour réduire les risques liés à ce(s) problèmes.
Catégorie d’action N°3: Réduction des dégâts causés par les risques en zones montagneuses
Séquence d’E/A 3: Les accidents en zonesmontagneuses ou liés auxmouvements de
terrain
Séance 1: Les causes des risques liés aux mouvements de terrains: les déformations souples
OPO: L’élève sera capable d’identifier les différentes déformations souples et de donner leurs
causes.

Activité 1
Pistes d’exploitation
Observer le document ci-dessus et déterminer le type de déformation subie par l’écorce
terrestre.

Activité 2
A- Le document ci-dessous présente les contraintes qui peuvent être à l’origine des plis ainsi que
les différents éléments qui permettent de les décrire.

Pistes d’exploitation
A partir de ce document,
1- Définir: contrainte, contrainte en compression, contrainte en cisaillement, pli.
2- Citer et définir chacun des éléments permettant de décrire un pli.

B- Suivant le plan axial, on distingue plusieurs types de plis tels que présentés ci-dessous
Pli déversé Pli couché

Pli faille

Pistes d’exploitation
Observer les et définir chaque type de pli.

L’essentiel à retenir
On appelle contrainte une force appliquée sur une surface donnée. Un pli est une déformation
souple des couches terrains sous forme d'ondulations.Il résulte de contraintes en compression
(qui a tendance à comprimer la roche) ou de cisaillement (glissement et translation d'une masse
rocheuse sur une autre) qui agissent durant un laps de temps important sur les couches de
terrain.
Les principaux éléments qui permettent de décrire une structure plissée sont les suivantes:
- On appelle charnière d'un pli sa région de courbure maximale;
- Les parties situées entre les charnières forment les flancs du pli;
- La ligne passant par les points de la charnière définie l'axe du pli;
- Le plan imaginaire qui comprend l'axe du pli et qui divise le pli en deux parties symétriques est
appelé : plan axial.
Suivant le plan axial, on distingue plusieurs types de plis:
- Le pli droit dont le plan axial forme l'angle de 90° avec l'horizontal. Les deux flancs ont le même
pendage.
- Le pli déjeté ou oblique avec un plan axial oblique. Les deux flancs ont des inclinaisons
différentes (on a donc 2 pendages différents).
- Le pli déversé dans lequel un flanc repose sur l'autre. Le flanc qui est au-dessus est appelé
flanc anormal et celui qui est en-dessous est appelé flanc inverse.
- Le pli couché qui a un plan axial se confond avec l'horizontal.
Dans certains cas le flanc inverse peut être fortement étiré jusqu'à la rupture des couches, on
obtient ainsi un pli faille.
Quelques définitions
Le pendage correspond à l’angle d'inclinaison des couches par rapport à l'horizontal.
La crête est le point le plus élevé d'un anticlinal.
L’anticlinal est la partie bombéeou convexe du pli
Le synclinal est la partie creuseou concave du pli.

Séance 2: Les causes des risques liés aux mouvements de terrains: les déformations cassantes
OPO: L’élève sera capable d’identifier les différentes déformations cassantes et de donner leurs
causes.
Activité 1

A B
Pistes d’exploitation
Observer le document A et B puis, déterminer le type de déformation subie par l’écorce terrestre
dans chaque cas.
Activité 2

Observer attentivement les images suivantes et répondre aux questions.


Faille à rejet oblique

Pistes d’exploitation
d loitation
1- Définir: Faille, plan de faille, compartiment, miroir de faille et diaclase.
2- Relever les différents types de failles présentés et donner leurs caractéristiques respectives.

L’essentiel à retenir
La déformation cassante implique une modific
modification
ation de la forme de l’objet considéré et de façon
cassante c’est
c’est-à-dire
dire avec une rupture. Une faille est une cassure de terrain avec déplacement
relatif des parties séparées.Les deux parties séparées par la faille sont appelées compartiments.
La surface e
engendrée
ngendrée par la faille est le plan de faille. La surface du plan de faille est souvent
polie par le mouvement et constitue un miroir de faille. Ce dernier est marqué par des stries de
friction qui indiquent la direction et le sens du glissement. Le bloc si
situé
tué au-dessus
au dessus du plan de
faille est appelé le toit et celui situé en-dessous
en dessous est appelé le mur. Le déplacement relatif des
deux blocs est appelé rejet.
Selon l'orientation du rejet (déplacement relatif des blocs), on distingue trois grandes classes de
failles
failles : faille conforme, faille décrochante,
Dans les failles conformes, le rejet de la faille est dans le même sens que le pendage des
couches, suivant la ligne de pente. Elles sont subdivisées en deux types :
- Les failles normales dans lesquelles le toit glisse vers le bas par rapport au mur et qui résultent
de contraintes horizontales en tension. Les contraintes de tension lorsqu'elles sont appliquées à
la croûte terrestre peuvent engendrer une série de failles normales, où deux failles normales
adjacentes ont des directions de pendages opposées. Dans ce cas, les blocs affaissés sont
appelés "grabens" ou "fossé d'effondrement" et les blocs surélevés sont appelés "horsts". Cette
structuration est souvent observée dans les zones de rifts (région où lacroûte terrestres’amincit);
- Les failles inverses dans lesquelles le toit glisse vers le haut par rapport au mur. Ces failles
résultent de contraintes horizontales en compression.
Au niveau des failles décrochantes, le rejet de la faille est horizontal et parallèle à la direction de
la faille. Il y a glissement horizontal des blocs et la faille est verticale. Les failles décrochantes
sont dues à des contraintes de cisaillement. Selon le sens du déplacement, on distingue deux
types :
- le décrochement dextre si pour un observateur placé sur l'un des blocs, l'autre se déplace vers
la droite ;
- le décrochement sénestre si pour un observateur placé sur l'un des blocs, l'autre se déplace
vers la gauche.
Dans la faille dite à rejet oblique, le rejet de la faille est incliné obliquement sur le plan de faille.
Ce type de faille est donc une combinaison d'un mouvement conforme et décrochant.
On appelle diaclase une fracture de la rochesans que les parties disjointes ne s’éloignent ou ne
se décalent l’une de l’autre. Les diaclases se forment en réponse à des contraintes de tension
(extensive) appliquées à des roches de comportement fragile.

Séance 3: Les causes des risques liés aux mouvements de terrains: les actions de l’eau et de
l’homme
OPO: L’élève sera capable déterminerles risques de mouvements de terrain liés aux actions de
l’eau et de l’homme.
3.1. L’action mécanique et chimique de l’eau

OPOIN°1:L’élève sera capable déterminer les actions mécaniques et chimiques de l’eau qui
sont à l’origine des mouvements de terrain.

Activité 1

Les images suivantes montrent comment l’eau peut être à l’origine des mouvements de terrains.

A
B C D

Pistes d’exploitation
Observer ces images et répondre aux questions.
1- Expliquer comment l’eau a fait pour se frayer un chemin sur le document A.
2- Les documents B, C et D ci-contre présente l’influence de l’eausur l’altération du sol.
a- Relever les deux modes d’altération
b- En quoi consiste chacune d’elle?
3.2. L’action de l’homme

OPOIN°2:L’élève sera capable déterminer les actions de l’homme susceptible de provoquer les
mouvements de terrain.
Activité 2
Les documents ci-contre présentent quelques causes de mouvements de terrains liés à l’activité
humaine.
Pistes d’exploitation
Observer ces documents et déterminer ces causes.
L’essentiel à retenir
L'eau est l’un des principaux agents de glissements de terrain. Elle agit à travers son action
mécanique et/ou action chimique.L'action mécanique de l'eau se traduit lorsque l’eau en
mouvement atteint une vitesse suffisante pour soulever et transporter des particules meubles ou
pour arracher des fragments du sol ou de la roche en place. L'action chimique de l'eau quant à
elle est liée au fait que l’eau est un excellent solvant. En effet, elle permet la dissolution
d’éléments chimiques présents dans les roches et leur évacuation par drainage dans les sols ou
encore leur précipitation. Ces deux processus sont complémentaires (l’altération mécanique
fragmente la roche et facilite l’altération chimique).
Au niveau de la montagne, l'altération provoquée par l’eau est à l’origine des discontinuités et
des fissures dans les blocs rocheux. A travers ces dernières, l'eau s'y infiltre. L'eau étant le
principal facteur du glissement de terrain, en s'infiltrant dans la roche, elle va remplacer l'air
présent initialement et sera plus lourde. Ainsi, à partir d'une certaine quantité et d'une certaine
force exercée, il y aura la rupture de la fissure. C'est cette rupture qui va déclencher le
glissement de terrain.
Les mouvements de terrain peuvent aussi être engendrés par les activités humaines. Différents
cas de figure sont possibles, parmi eux :
- le surpâturage et la déforestation extrême, les sols n’étant plus retenus par les racines des
arbres, l’ensemble du versant est déstabilisé.
- la mauvaise gestion de l’eau, l’eau peut s’accumuler dans les terrains jusqu’à provoquer une
avalanche de boue, rapide, destructrice et incontrôlable.
- l’imperméabilisation du sol par les constructions, les aires de stationnement et les routes, en
particulier dans les zones de fort développement urbain et touristique empêchent l’infiltration de
l’eau dans le sol et intensifie le ruissellement.
- faiblesse des fondations des bâtiments;
- présence de conduites et canalisations enterrées;
- laconstruction d’une infrastructure routière, le déblaiement de la base d’un versant pour la
construction d’une route peut déstabiliser toute la partie supérieure, et provoquer des chutes de
blocs et des glissements de terrain.

Séance 4: Les techniques de prévention et de protection des accidents liés aux


mouvements de terrain
OPO: L’élève sera capable déterminer lestechniques de prévention et de protection liés aux
mouvements de terrain.
Activité
A- La prévention des mouvements de terrains se fait à travers les mesures illustrées ci-dessous.
A

B C

D E

F
Pistes d’exploitation
A partir de l’observation des images y relatives,
1- Donner un titre à chacune des images A, B et C.
2- L’emplacement de certaines maisons présenté par sur l’image C est-il approprié pour éviter
les risques liés aux mouvements de terrain? Justifier votre réponse.
3- Relever les mesures de protection contre les risques liés aux mouvements de terrain (images
D, E et F).

L’essentiel à retenir
Si l’action de l’homme peut provoquer des glissements de terrain, elle peut aussi assurer la
sécurité des hommes et de leurs biens. Afin de réduire les effets et d’éviter des dommages liés
aux mouvements de terrain, des techniques de prévention et de protection sont mises sur
pieds.
Parmi les techniques de prévention, on notera: la maîtrise de l’urbanisation, l’adaptation des
constructions aux risques, la surveillance des zones à risque et l’information des populations.
Quant aux techniques de protection, on peut citer :
- le drainagequi limite les infiltrations d'eau,
- la construction de murs de soutènementau pied des zones potentielles de mouvements de
terrain permet de limiter les dégâts et atténuer la force de la coulée ainsi que son
développement,
- la reprise des fondations des bâtiments,
- la construction des ouvrages d’arrêts,
- lutte contre la dessiccation des sols,
- la végétalisation des versants (solution la plus naturelle) qui permet de réduire la quantité de
matériaux mobiles, et donc l'intensité aux mouvements de terrain.
Evaluation des ressources

Activités intégratrices
Famille de situation N°2
Gestion durable des ressources naturelles
Exemple de situation N°1: Utilisation abusives des énergies fossiles
Compétences à faire développer:
- Identifier les énergies fossiles ;
- Identifier les dérivés pétroliers non biodégradables (emballages plastiques
-Identifier les populations des zones à risques ;
- Contribuer à la lutte contre le gaspillage de l’énergie et contre l’épuisement des ressources
- Contribuer à la lutte contre le réchauffement climatique ;
- Contribuer à la gestion des ressources énergétiques fossiles
- Développer les gestes citoyens relatifs à l’utilisation des énergies fossiles
Situation problèmeenvisageable
Les énergies fossiles à l’instar du pétrole sont toujours très utilisées aujourd'hui dans le monde.
Cet engouement pour ce type d’énergie peut poser deux problèmes majeurs. Le premier est que
leurs raretés vont créer des tensions géopolitiques dans le monde (exemple : affrontements
armés en 1994, puis en 1996 entre le Cameroun et le Nigeria pour le contrôle de la péninsule de
Bakassi). Le second problème est que les émissions de CO2, qu'elles engendrent, sont élevées
et contribuent fortement au réchauffement climatique.
Je réfléchis et je cherche les solutions possibles
- Déterminer le phénomène évoqué par le texte?
- Enumérer les conséquences liées à l’utilisation abusive des énergies fossiles?
- Donner un exemple de tensions géopolitiques liées à l’exploitation des énergies fossiles.
- Que faut-il faire pour réduire l’utilisation abusive des énergies fossiles?
Catégorie d’action N°1: Réduction de l’utilisation abusive des énergies fossiles
Séquence d’E/A 1: Les ressources énergétiques
Séance 1: Quelques exemples d’énergies fossiles et origine du pétrole:
OPO: L’élève sera capable d’énumérer quelques exemples d’énergies fossiles et de donner
l’origine du pétrole.

1.1.Quelques exemples d’énergies fossiles


OPOI 1:L’élève sera capable d’énumérer quelques exemples d’énergies fossiles

Activité 1
Le document suivant présente trois ressources énergétiques fossiles.
Pistes d’exploitation
Observer et identifier ces différentes ressources.

1.2 Origine du pétrole


OPOI 2:L’élève sera capable de donner l’origine du pétrole
Activité 2
Le document ci-contre illustre l’origine du pétrole.

Pistes d’exploitation
Observer et répondre aux questions.
1- A partir de quelle matière se forme le pétrole?
2- Déterminer les deux principaux facteurs de la transformation de cette matière en pétrole?
3- Citer les différentes étapes de la formation du pétrole.

L’essentiel à retenir
On appelle énergie fossile, l’énergie issue des roches formées par la fossilisation de végétaux
enfouis, et stockées dans le sous-sol durant plusieurs millions d'années. Les différentes
ressources énergétiques fossiles sont:
- le pétrole ou or noir est une huile minérale résultant d'un mélange d'hydrocarbureset de divers
composés organiques.
- le gaz naturel est uncombustiblefossile constitué d'un mélange d'hydrocarburesgazeux, dont le
méthane (CH4) est l'un des principaux composants.
- le charbon est uneroche combustible, riche encarboneet decouleurnoirequi est extraite des
mines.
Ces ressources énergétiques fossiles appartiennent à la classe des énergies non renouvelables.
La formation du pétrole se fait par la transformation lente de matièreorganique, souvent végétale,
qui se dépose sur le fond des océans. Cette formation se fait suivant la succession de trois
phases:
- la phase d'accumulation de matière organiquedans les profondeurs lors de la sédimentation;
- la phase de maturation en hydrocarbures, moment où la matière se transforme peu à peu
enkérogène (substance organique naturelle pouvant être exploitée pour produire des
carburantsfossiles),sous l'effet de la pression des autres couches qui s'accumulent et d'une
augmentation de température. Par la suite, le kérogène subit à haute température une
décomposition thermique, appelée pyrolyse, qui expulse les hydrocarbures.
- la phase de migration et piégeage, sous la pression croissante,une partie des hydrocarbures
migre vers la surface de la terre, où elle s’oxyde ou subit une biodégradation. L’autre partie migre
jusqu’à rester piégée dans une roche poreuse et perméable, source d’un futur gisement de
pétrole, si le piège est fermé.

Séance 2: Exploitation et utilisationdu pétrole


OPO: L’élève sera capable de sensibiliser les populations sur l’exploitation et l’utilisation du
pétrole

Activité

Les documents ci-dessous présentent l’exploitation et l’utilisation du pétrole.


Pistes d’exploitation
1- Citer les deux premières étapes de l’exploitation du pétrole.
2- Comment est acheminé le pétrole brut extrait vers les raffineries?
3- Déterminer les autres étapes de l’exploitation du pétrole acheminé dans les raffineries.
4- Enumérer les moyens de distribution du pétrole raffiné.
5- Définir les termes exploration et raffinage.

6- Citer les différents usages du pétrole par les populations.

L’essentiel à retenir
L’exploitation du pétrole se subdivise en deux étapes :
- l’exploration et la production qui se font en amont;
- le raffinage et la distribution en aval.
L’explorationconsiste à rechercher des gisements par les techniques de forages. La production et
plus précisément l’extraction du pétrole nécessite des techniques telles que le maillage du
réservoir par des puits multiples, le maintien de la pression du réservoir par injection d’eau et/ou
de gaz, la séparation pétrole/gaz en surface et l’expédition vers les marchés.
Le raffinage consiste en premier lieu à distiller le pétrole afin de séparer les hydrocarbures
suivant leur densité. Les zones de production sont le plus souvent éloignées des zones de
consommation. Pour acheminer le pétrole d’une zone à l’autre, deux modes de transports
principaux sont utilisés : l’oléoduc (ou pipeline) et le pétrolier par voie maritime.
Si près de 59% du pétrole mondial est consommé par le secteur des transports (fret routier,
véhicules, navires, avions), il est également destiné à d’autres usages telles que:
- la fabrication des produits comme la plupart des matières plastiques, des solvants, des
cosmétiques, des textiles (nylons, polyesters, etc.), des détergents, des caoutchoucs, des
adhésifs et même des médicaments;
- La production des GPL ou Gaz de Pétrole Liquéfié (butane, propane) qui sont utilisés en
bouteilles pour la cuisson des aliments ou le chauffage domestique.Le fioul, qui est également
issu du raffinage du pétrole, est encore beaucoup utilisé pour le chauffage;
- la production d’électricité par les centrales thermiques à fioul;
- la production de bitume utilisé dans le secteur des travaux publics;
- la production de nombreux engrais et pesticides utilisés dans les secteurs del’agricultureet de
la pêche.

Séance 3: Les énergies fossiles et le développement durable: les problèmes liés à l’utilisation du
pétrole
OPO: L’élève sera capable de déterminer les problèmes liés à l’utilisation du pétrole
3.1. La pollution atmosphérique et le réchauffement climatique
OPOI 1: L’élève sera capable d’éradiquer les formes d’utilisation du pétrole qui dégagent des gaz
à effet de serre.
Activité 1

Pistes d’exploitation
A partir du document ci-dessus,
1- Identifier les différentes sources de production de gaz à effet de serre liées à l’utilisation du
pétrole.
2- Citer les différents gaz à effet de serre produits par la combustion du pétrole.
3- Quelle est la conséquence de la surproduction de ces gaz à effet de serre sur le climat?
3.2 L’épuisement des énergies fossiles
OPOI 2: L’élève sera capable de limiter le gaspillage du pétrole
Activité 2
Le document suivant présente deux courbes montrant l’évolution de deux paramètres importants
concernant l’énergie.

Pistes d’exploitation
1- Identifier ces deux paramètres
2- Décrire l’évolution chaque paramètre au fil du temps.
3- Comment expliquez-vous la forteaccélération du besoin en énergie au niveau mondial?
4- Donner une explication à la chute de la courbe de production d’énergie fossile.
5- Donner une alternative pour palier à ce problème.

L’essentiel à retenir
La combustion du pétrole et du charbon sont à l’origine de la production de polluants
atmosphériques: oxydes d’azote, soufre,carbone, hydrocarbures mal brûlés, plomb, suies et
métaux lourds. La production de pétrole génère aussi des gaz à effet de serre (dioxyde de
carbone, méthane, chlorofluorocarbones) qui sont responsable du réchauffement climatique.A
long terme, les océans augmenteront de volume, les plaines côtières fortement peuplées
seraient menacées, des surfaces agricoles disparaîtraient et produiraient moins de nourriture
pour l’homme.
Depuis le XIXème siècle, la consommation mondiale d’énergie ne cesse d’augmenter. On
remarque que depuis 1950, le besoin en énergie s’est accéléré fortement. Ce phénomène
d’augmentation est dû à l’accroissement de la population mondiale, l’industrialisation et à
l’évolution du train de vie des individus. Les sources d’énergies fossiles constituent des stocks
dans lesquels on puise pour assurer nos activités. Comme ils ne se renouvellent pas, ils
s’épuisent progressivement.

Séance 4: Les énergies fossiles et le développement durable: les alternatives écologiques à


l’exploitation et à l’utilisation des énergies fossiles
OPO: L’élève sera capable d’utiliser les énergies renouvelables
Activité

Les images ci-contre présentent quelques sources d’énergies renouvelables.

A B

C D

Document: Gaz à
effet de serre
Pistes d’exploitation
1- Identifier ces différentes sources d’énergies renouvelables (images A, B, C, D et E).

2- Le documentci-dessus montre la production de gaz à effet de serre en fonction de la source


d’énergie utilisée. Pourquoi selon vous est-il important de se tourner vers les sources d’énergies
renouvelables de nos jours?

L’essentiel à retenir
L’approvisionnement énergétique de notre planète repose à près de 81% sur les énergies
fossiles (pétrole, gaz, charbon). Puisqueces ressources d’énergie fossile s’épuisent, le
développement des énergies renouvelables constitue un levier important pour préserver nos
ressources. Une énergie renouvelable ne s’épuise pas et sa consommation ne diminue pas sa
ressource à l’échelle humaine. Les différentes énergies renouvelables sont:
- l’éolien qui exploite la force du vent pour produire de l’énergie;
- le solaire (photovoltaïques et thermique) qui représente la plus grande source d’énergie bien
qu’intermittente (jour et nuit), elle est convertie en luminosité dans l’habitat mais aussi en chaleur
ou en électricité;
- l’hydraulique(barrage et énergie marine) qui est l’énergie de l’eau se déplaçant d’un point haut
vers un point bas pour produire de l’électricité;
- la biomasse constituée des cultures, des résidus de forêt, de l’agriculture et de l’élevage est
également utilisée pour produire de l’énergie;
- la géothermie est la chaleur de la terre qui se trouve stockée dans certaines parties du sous-
sol.

Exemple de situation N°2: Epuisement des ressources minières

Compétences à faire développer:


- Contribuer à la gestion durable des ressources minières
- Pratiquer des éco-gestes responsables
Situation problème envisageable
Les ressources minières correspondent auxrichesses minéralesqui se présentent sous la forme
degisements miniers. Elles font partie des ressources naturelles.Les ressources minières sont
indispensables à notre système économique et à la croissance.Nos voitures, nos machines, nos
infrastructures, nos bâtiments, nos ordinateurs, nos tablettes et nos téléphones omniprésents
dans nos vies quotidiennes, ont besoin de fer, de nickel, de manganèse, de cuivre, d'aluminium,
de plomb, etc... Pourtant, ces ressources minières font partie de ces ressources naturelles non
renouvelables et donc appelées à s’épuiser.
Je réfléchis et je cherche les solutions possibles
Pistes d’exploitation
- Relever quelques ressources minières et donner leurs importances dans notre quotidien.
- Donner la conséquenced’une surexploitation des ressources minières. Justifier votre réponse.
- Que faut-il faire pour lutte contre l’épuisement des ressources minières?
Catégorie d’actionN°2:Lutte contre l’épuisement des ressources minières
Séquenced’E/A 2: Les ressources minières
Séance 1: Des exemplesde ressources minièreset leur localisation sur la carte du Cameroun
OPO: L’élève sera capable derelever et localiser les ressources minières du Cameroun

Activité

Observer attentivement le document ci-dessous et répondre aux questions.


Pistes
d’exploitat
ion
1- Donner
un titre à
ce
document
.
2-
Compléter
le tableau
suivant en
relevant
pour
chaque
cas deux
exemples
de
ressource
s
minières.
R L R
é o es
gi c so
o al ur
n it ce
s é s
s mi
ni
èr
es
L’essentiel à retenir
Le Cameroun dispose d’un potentiel minier assez riche et diversifié dont l’exploitation pourrait
apporter un coup de fouet à l’économie.Parmi les ressources minières du Cameroun nous
pouvons citer:
- le cobalt et le nickel de Lomié;
- la bauxite de Mini Martap, Ngaoundalet Fongo Tongo;
- le fer de Mbalam, de Mamelles près de Kribi et de Nkout (Djoum);
- le diamant présent à Ketté, dans la série du Dja (Mobilong) et dans les localités de
Boubara, Lom, Boumbe 2, Betare Oya, Yokadouma et Gari Gombo;
- l’or décelé dans les séries de Yokadouma, du Lom, de Mbéré et le sillon de Mayo Rey;
- l’uranium à Poli et Lolodorf;
- le rutile d’Akonolinga;
- le calcaire de Mintom, de Figuil, du Mungo, de Kompina, de Logbadjeck, de Bogongoet de
Mundemba;
- le marbre de Biou-Bidzar près de Figuil.
Il y a aussi l’étain (Mayo Darlé), le disthène (rivière Nyba à l’Est d’Edéa, Nanga Eboko, Otélé et
Akonolinga), l’argile (Yaoundé-Etoug Ebe 2, le long de la Sanaga, Nanga-Eboko, Région de
Douala/Edéa, Ngodi, Koungue, Dizangue et Mbanga) etla pouzzolane (localité de Djoungo entre
Douala et Nkongsamba, zones volcaniques du Sud-Ouest, de l’Ouest et du Nord-Ouest). Le
Cameroun dispose également des minerais tels que le sable (Sanaga, Obala, Akonolinga, Wouri,
Bénoué, Manoka etc.), les syénites (Ebondja et l’axe Akongo–Lolodorf), les pierres(Yaoundé,
Adamaoua), les saumures (golfe de Mamfe et bassins côtiers) et lesaphir(région de l’Adamaoua).

Séance 2: Importance des ressources minières dans la vie de l’homme


OPO: L’élève sera capable de donner l’importance des ressources minières dans la vie de
l’homme

Activité

A. Observer les images a et b puis répondre aux questions


a b

Pistes d’exploitation
1- Identifier les différents objets présentés dans chaque cas.
2- Citer les ressources minières pouvant être utilisées pour fabriquer les objets présentés
respectivement en a et en b.

B. Les documents suivants présentent quelques ressources minières ainsi que leur utilisation.
Observer ces documents et répondre aux questions.

Source d’énergie fissile: Uranium


Pistes d’exploitation
1- Classer les ressources minières en fonction de leur utilisation
2- Relever les différentes ressources minières présentées ci-dessus et compléter le document
suivant en donnant:
a- en A, des exemples de ressources minières appartenant à chacune des classes présentées;
b- en B, leurs utilisations par l’homme.

Minéraux Minerais Minéraux non métalliques


énergétiques métalliques

Matériaux de Minérauxind
construction ustriels
L’essentiel à retenir
Les ressources minières jouent plusieurs rôles dans la vie de l’homme. En fonction de leurs
utilisations, elles peuventêtre classées en:
- Minerais métalliques
o Métaux de base sont des métaux communs utilisés dans le
secteurindustriel,dans laconstruction ainsi que dansl’électronique. Exemple le
fer (acier, fonte),l’aluminium, lezinc, lecuivreet le plomb.
o Minerais ferreux utilisés dans la fabrication de l’acier (chrome, cobalt, fer,
molybdène, nickel, manganèse, tungstène);
o Métaux précieux sont largement utilisés dans la joaillerie et l’art. Ils sont
également utilisés dans les industries automobileet chimique,
enélectricité,enélectroniqueainsi que dans lesecteur médical (or, argent,
bauxite, platine, le rhodiumetle palladium);
o Métaux de haute technologie (Gallium, Lithium, Niobium, Platine, Diamant,
Tantale, Terres rares, Titane).
- Sources d’énergie (Uranium);
- Matériaux de construction (Sables, graviers, argiles);
- Minéraux industriels (Silice, kaolin, gypse, talc, potasse, phosphate, silimanite);
- Pierres précieuses (diamant, émeraude, opale, rubis, saphir);
- Pierres fines (Agate, améthyste, béryl, grenat, jade, lapis-lazuli, malachite, topaze,
tourmaline, turquoise, zircon).

Quelques exemples d’applications


Le fer est la matière première de l'industrie sidérurgique pour la production de l'acier nécessaire
à l'industrieautomobile, à l'aéronautique, aux bâtiments et travaux publics, aux biens
d'équipement, etc.
La bauxite est le minerai de base de la fabrication de l'aluminium. L'aluminium est utilisé dans
l'automobile, l'aéronautique, les biens de consommationet les bâtiments et travaux publics.
Le cuivre est utilisé dans la construction est essentiel dans les industries électrique et
électronique.
Le zinc entre dans les alliages industriels résistant à la corrosion, en particulier dans
l'automobile.
Le plomb sert à la construction des batteries et accumulateurs pour automobiles.
L'étain sert pour les alliages avec l'acier mais aussi en alliage dans la soudure, l'électronique,
l'industrie du verre.
Le nickel entre dans la composition de l'acier inoxydable pour l'industrie d'équipement et des
biens de consommation, mais aussi d'alliages utilisés dans le spatial et l'armement.
La platine est utilisée en joaillerie (art qui consiste à mettre en valeur des pierres précieuses,
des pierres fines, des perles ou des minéraux divers en tirant parti de leur éclat, de leur couleur
et de leur forme)de même que dans les industries électroniques et électriques
L’argent est utilisé entre autres dans les secteurs de la bijouterie, l’argenterie, la photographie,
la fabrication des pièces et médailles, l’électricité, l’électronique, les brasures etla soudure.
Le cobaltest employé dans lescarbures cémentés, la céramique et la chimie.
Le diamant entre dans la fabrication de certains outils et équipements dits «au diamant»: les
trépans, les segments pour lames circulaires, les meules, etc. Il est également utilisé dans
l’industrie de l’automobile. Il existe de nombreuses possibilités d’utilisation du diamant dans les
industries de haute technologie. Il entre dans la fabrication:
 de fenêtres optiques de nouvelle génération pour les lasers de puissance et pour la
transmission des rayonnements synchrotrons;
 de détecteurs pour les rayonnements ultraviolets ou ionisants;
 de puits de chaleur pour refroidir les composantes électroniques.
L’or est utilisé dans les bijouteries et joaillerie, dans les industries électronique, monnaies et
médailles, dans la fabrication des prothèses dentaires.
L'uranium est crucial pour production électrique nucléaire.
L’argileest utilisée en poterie pour la réalisation d’objets variés,elle intervient aussi dans la
fabrication des tuiles, des briques, des porcelaines et des faïences.
Lapouzzolane est une roche d'origine volcanique utilisée en jardinerie, soit comme roche
décorative, soit comme substrat de culture mélangé à d'autres ingrédients. Elle est aussi à la
base de la fabrication de certains ciments et permet de fabriquer des parpaings.
Le mercure est à l'origine de la fabrication de certains colorants (cinabreet vermillon), il permet
de purifier l’or et intervient dans la fabrication des baromètres et thermomètres.

Séance 3: Gestion des ressources et respect de l’environnement


OPO: L’élève sera capablede réduire l’épuisement des ressources minières
Activité 1

Pistes d’exploitation
Observer attentivement le document ci-dessus et répondre aux questions suivantes:
1- Comparer les quantités des produits a, b et c.
2- Déterminer les procédés ayant permis l’obtention des produits b et c.
3-Donner l’avantage des procédés ayant permis l’obtention des produits b.

Activité 2
Les documents suivants présentent quelques conséquences de l’exploitation des ressources
minières.

A B

C D
E

Pistes d’exploitation
Observer attentivement ces documents et identifier les différentes conséquences présentées en
A, B, C, D et E.
Activité 3

Les documents ci-dessous présentent quelques actions à mettre en œuvre pour une exploitation
minière respectueuse de l'environnement.

B C

D E

F
Pistes d’exploitation
A partir de ces images, déterminer la ou les action(s)à prendreou entreprises:
1- vis-à-vis des résidus miniers produits en A;
2- au niveau du document B;
3- concernant les animaux des documents C, D et E;
4- au sujet des eaux usées issues de l’exploitation minière (document F).
L’essentiel à retenir
Les ressources minérales constituent un des éléments clés du développement de l’humanité.
Qu’il s’agisse des ressources énergétiques, des métaux, des matériaux de construction, des
minéraux industriels ou des pierres précieuses, ce sont des éléments essentiels au bien-être des
hommes. Pourtant, on se heurte d’un côté à la limitation des capacités extractives (gisement,
accès…) et de l’autre aux impacts environnementaux.Pourtant, compte tenu des connaissances
scientifiques, une gestion durable est possible, pour autant qu’une organisation appropriée se
mette en place impliquant les parties prenantes tant au niveau local que global.Les cinq règles
d’or pour maximiser la croissance économique tout en limitant la pression sur les ressources sont
les suivantes:
- Economiser c'est-à-dire exploiter les solutions existantes pour économiser les ressources
partout où c’est possible;
- Recycler c’est renforcer le recyclage des matériaux et la réutilisation des composants de
produits;
- Remplacer les principales ressources consommées par d’autres plus efficaces et qui ont moins
d’impacts environnementaux au cours de leur cycle de vie (élimination du mercure);
- Réduire ou dématérialiser notre réponse aux besoins par de nouveaux modèles d’entreprise ou
par des biens et services consommant moins de ressources (réduction du poids des véhicules,
téléchargement légal de chansons et de films sur Internet plutôt que l’achat d’un objet solide tel
que le CD ou le DVD);
- Valoriser revient à trouver des moyens pour prendre en compte la vraie valeur des ressources
naturelles dans leurs décisions et ainsi permettre une meilleure gestion de ces ressources
(décideurs politiques)
L’exploitation minière n’est pas sans conséquence sur l’environnement physique, biologique et
humain.
Les problèmes liés à cette exploitation minière peuvent être:
- pollution des sols, des eaux et de l’atmosphérique;
- dégradation du couvert végétal et de la diversité biologique;
- perte des champs agricoles et dégradation du pâturage;
- paupérisation des populations ayant perdu leur support de production (terre);
- déscolarisation des enfants au profit de l’orpaillage (recherche et exploitation artisanale de l'or
dans les rivières);
- conflits sociaux entre mineurs et sociétés minières industrielles d’une part et d’autre part entre
mineurs et populations riveraines,
- risques pour la santé publique.
Une exploitation respectueuse de l'environnement nécessite:
- la maîtrise du stockage des stériles ou résidusminiers(matériaux restant après extraction des
minerais des roches exploitées);
- la gestion des écoulements d’eau;
- l’utilisation durable des ressources;
- la protection de la biodiversité;
- la réhabilitation des sites, notamment par des techniques de revégétalisation.
Evaluation des ressources

Activités intégratrices

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