Histoire Des Jacobins de 1789 À Ce Jour
Histoire Des Jacobins de 1789 À Ce Jour
Histoire Des Jacobins de 1789 À Ce Jour
littp://www.arcli ive.org/details/liistoiredesjacobOOIombuoft
•^ /iêJ/^ ^i^i^'<t^ (St/^
HISTOIRE
DES JACOBINS,
DEPUIS 1789 JUSQU'A CE JOUR.
^ ^
•^••f^.Tj i>V.-,V-i .
".^gfc^^ >t
DE L imprimerie DE J. SMITH.
HISTOIRE
DES JACOBINS,
DEPUIS 1789 JUSQU'A CE JOUR,
ou
ÉTAT DE L'EUROPE
EN NOVEMBRE 1820;
nV7&
eaue
n Regardez ea haut et levez la tète, parce gue
t la chute est proche. »
S7.?. 2 3
PARIS,
LIBRAIRIE DE GIDE FILS,
lirE SAlNT-MARC-rEYDEAXJ, N. "^
20.
1820.
i ^.
PREFACE.
est proche. »
rance.
<{laive.
abrutissement.
CHAPITRE PREMIER.
Considérations générales
l'incendie et la guillotine.
( »3)
Les frères de 1790 marchaient à la puis-
sance par degrés ; ils avançdent , comme
ceux d'aujourd'hui, avec des souliers de
feutre. Ils prennent d'abord le titre modeste
d'amis de la constitution ; l'année suivante
ils paraissent sous la dénomination de club
breton ; dès 1792, ils se changent en société
des cordeliers , et enfin ils affectent le sobri-
quet de jacobins. Les illuminés jacobins
s'empressent d'établir une charte constitu-
tionnelle; ils correspondent avec des sociétés
affiliées dans tout l'empire français , dirigent
les mouvemens populaires, et travaillent au
grand œuvre de la régénération. On com-
mence par envoyer vingt mille hommes fra-
terniser avec le souverain, on le détrône en-
suite. Ce n'est pas tout; les nouveaux adeptes
ont besoin du baptême de sans" , on éo-orore
les prisonniers le 2 septembre.
Les illmninés jacobins sont les maîtres ; la
génération est livrée au bourreau la flamme -,
tilutionnellement.
Nations séduites , familles désespérées
irez-vous trouver ces faux amis, ces per-
fides flatteurs qui vous auront entraînées
dans l'abîme? Vous leur demanderez du
pain ; ils vous diront : /allez clans les autres
CHAPITRE IL
Définition des mots.
CHAPITRE III.
Diderot et d'Alembertdirigeaientlagrande
entreprise de l'Encyclopédie. Le premier,
dont la devise était :
CHAPITRE IV.
« prit humain. »
Les jésuites d'un côté et les illuminés de
l'autre, prétendaient à gouverner l'Etat. Les
uns voulaient un système ultramontain avec
la dynastie, et les autres une nouvelle dy-
nastie avec une charte à l'anglaise, en atten-
dant mieux.
Ces deux factions furieuses ne se donnaien t
nipaixni trêve. Déjà elles avaient consommé
ime foule de crimes secrets ou publics,
depuis ceux qui avaient anéanti si rapide-
ment la nombreuse postérité de Louis XIV
jusqu'à l'attentat de Damien. Elles avaient
«décidé de périr plutôt que de succomber.
Le parti du dauphin n'était plus connu que
sous le nom de parti des bigots ; le prince
était craintif et vertueux , la secte l'avait en-
tièrement dépopularisé : l'assassinat de 1767
devait changer la dynastie ; la fortune en
décida autrement. Cependant le secret ne
fut pas tellement gardé qu'il n'en transpirât
( ^6)
quelque chose. Seize membres cîu parlement,
exilés jusqu'après rexécution de Damien
ne furent pas muets; il y eut de la rumeur;
la secte elle-même jeta un cri d'alarme. « J'ai
CHAPITRE V.
CHAPITRE VI.
Assassinat de Pinet.
CHAPITRE VIL
Société de la Constitution , ou Club breton.
— Caveau de l'avenue de Saint-Cloud,
— Concdiahules de Passy.
V^E club, dans l'origine, se tenait alternati-
CHAPITRE Vlir.
Club Saînt-Roch.
populace.
Le club Saint-Roch n'eut qu'un moment
d'existence; il se forma de tous les gobe-
mouches accueillis d'abord par la sociélé-
mère de la constitution et chassés ensuite
CHAPITRE IX.
4
( 5o )
CHAPITRE X.
CHAPITRE XI
Club des £Tirages.
V-4E club siégeait, en 1792, dans l'enceinte du
Palais-Royal ; c'était une affiliation de la 50-
fù«« \«^ X'V^ VM %V« \/l^ V%%l/%« %t/« %«'% V\/« V%/«\V« V^l \/%« VM \'«« V*1&
CHAPITRE XII.
u Tuez ,
pillez , et nous partagerons. » La
société des cordeliers était si dégoûtante de
crimes, si déhontée, si odieuse, qu'elle fit
la répudièrent.
CHAPITRE XIII.
Club des Jacobins.
o menacent
national et coiffés du bonnet rouiJre
de la lanterne les députés qui montrent quel-
que courage on ; une municipa-
voit s'élever
lité factieuse et usurpatrice toute composée ,
CHAPITRE XV.
Massacres du 2 septembre. — Particula-
rités sur ces massacres.
CHAPITRE XVI.
CHAPITRE XVIÏ.
Régime des Municipes.
CHAPITRE XVIII.
6
( 82 )
traitent.
Enfin, Diderot, dont la tête est l'image du
chaos, a l'enthousiasme de la pythonisse ;
la journée du
20 juin et de celle du lo août, soupçonné
du vol du Garde-Meuble , avec ses formes
colossales et sa voix de Stentor, fut un des
jacobins les plus utiles à la secte. C'est lui
qui disait : « Point de trêve entre nous et
les lâches qui ont voulu sauver le tjran
(Louis XVI) î Si les despotes mettent notre
liberté en danger, nous les surpasserons en
audace ', nous dévasterons le sol français
avant qu'ils puissent le parcourir, et les
riches, les vils égoïstes , seront les premiers
la proie de la fureur populaire. " Escamoté
par le frère et ami Robespierre , qui ne le
valait pas , Danton porta sa tête sur l'écha-
faud qu'il avait dressé pour tant d'autres.
Marat, le plus ridicule de tous les hommes,
s'il n'eût pas été le plus féroce, semblait,
par son extérieur hideux, marqué par la
des prisons.
Nous ne parlerons pas de tous les initiés/
de tous les monstres à face humaine, que les
illuminés avaient envoyés dans la convention
pour parvenir à leurs fins. Le lecteur ne doit
point s'attendre que nous mettions ce hideux
tableau sous ses yeux ; nous avons seulement
esquissé quelques traits de leur vie et de
leur caractère. Voilà les hommes qui ont
inoculé la doctrine la plus épouvantable au
monde , et dont l'esprit s'élève , se perpétue
avec les générations au milieu de la popula-
tion européenne.
Les jacobins! nous les avons trop elFacés
de notre mémoire ; nous ne songeons pas
assez à ce qu'ils étaient, en 1793, à cette
( 92 )
CHAPITRE XIX.
Votes des Jacobins dans le procès de
Louis XVI,
son application :
il vote la mort.
ses pareils ;
je vote pour la détention , c'est-à-dire
les fers.
vote la mort.
heures.
je vote la mort.
7
( 98 )
Tallien. — La mort.
Chènier. — La mort.
Barras. — La mort.
Maure. — Quand un roi aurait mille vies, elles ne
suffiraient pas pour expier ses forfaits; je vote la
mort.
galères).
la mort.
je vote la mort.
mort.
CHAPITRE XX.
Débats nocturnes après la condamnation
du Roi,
CHAPITRE XXI.
Horrible proposition de Legendre (i).
CHAPITRE XXII.
( ) Le jacohin Chalier
I missionnaire envoyé à ,
CHAPITRE XXIIL
Autre proposition de D rouet.
8
(
i"i)
Les orateurs sont : un huissier, un cocher
de fiacre , trois laquais , un barbouilleur
d'enseignes, un perruquier, et le bouffon
Trial. . . . Ex uno disce onvies.
( "3)
<\%'% %%''« liVX W« W%Wt \ \V1/Vt WkVl'V %V« \Vi« %%% v%t \vt vv« %v% \\ «
CHAPITRE XXIV.
Convention secrétissime. — Bataillon
de tjvannicides
CHAPITRE XXV.
Familles littéraires sous T influence de la
secte.
TABLEAU GÉNÉALOGIQUE
Des familles de littérateurs sophistei depuis 1 760
jusqu'à ce jour (1).
«/WiVW^/l/Vl/^W
*'
ri.''* ÉPOQUE. Voltaire.
D'Alembert.
**
Diderot. 1
I Famille so- Frédéric , roi de
phiste Prusse.** Travaux dM encyclopc-
** ilistes, cci'its anti-relii^ifux
succédaut Helve'tius.
destiuctioa des jpsuiles, scan-
à Fre'ret.** dales.
1780. *'
Spinosa , Boulanger.
Hobbes, Lame'tiie.**
**
Bayle, Dargens.
*
IVaninij etc. Deprades
Marmontel.** ^,
La Harpe.**
Condorcet.
**
Lebrun
i
Del'Jsle-de Sales**
**
Loiiret.
** Bélisaire, contes; romans
Mercier.
2.* ÉrOQUE. philosop!iir(ue3 et anti-mo-
I Court - de - Gébe- raux.— Système de la nature .
lin.
** \ —Monde priniitit.— Plans et
** rêveries des économistes. —
2.^ famille
Champfort. — Utopies répul)Iicaines. —
**
Sophiste.
Beaumarchais,
**
— Histoire des deux Indes.
Turgot. —
Idées municipes. Métaphy-
** ique constitutionnelle.
Necker.
Maury.**
Dupont-de-Ne-
mours. **
**
Bailly.
**
Raynal,
n
l')Y>ifu^,
( >24 )
**
Cliénier.
Voluey.** Journaux incendiaires,
** |[>i<'tes de théâtre, dialogues a
Gingucné.
Tissot.
J'iisage du peuple. Coules
ridicules, inventions gros—
—
MiUln.** siires, liJ)elIes scandaleux,
odes et chansons patrioli(|ues.
Gara t.
C**
a ira.
Depuis 1789 jusqu'en 1801,
on compte C37 pièces nou-
velles dans l'esprit de
Fllns. la
* secte. Les principales sont
Laya. Le Réveil d'Epiménlde
:
ÉPOQUE.
Ficvée. parFlins. Marins à Min—
François de-Neuf-' tnrnes par Arnault. Jean
—
,
'
De Pradt (l'abbé).
Etienne.
Benjamin-Cons-
tant.
De Jouy. Brochures lil)éral«'S. — Ho-
Aignan. mélies pour
et contre. —
Histoires soi-disant impar-
[^4.*^ ÉPOQUE.
Lacretelle aîné. tiales. —
Odes à la déniago—
De V....t. , à la rcpuhlitpie, à l'cm-
Lemercier, pereur, au roi, (aux Parga-
1801 niotcs. — Ue la métapbysi<|ac
à Laiijuiuais. onslilulionnelle; de louidcs
4.^ famille
1820. Dupin. dissertations anti-monarchi-
sophiste.
iBory -St. -Vincent. tpies. —
Des lettres , des es-
quisses des tragédie.'* de
,
Se'gur.
circunslances, des articles
Azaïs. de journaux , des conipen-
Dauuou. alions et du galimatias.
Degerando.
Delrieu.
Jar.
*=
Millcvo'yc.
CHAPITRE XXVI.
Proconsulats.
LYON.
CoUot-d'Herbols, Fouclw , Méaulic , Albitte ,
BORDEAUX.
jCalH^n » Isabeau , Beaudot , Chaudron-Rousseau.
9
( i5o )
(i) Il faut bien croire que tout l'or n'a pas été à la
rendu compte.
(i3i )
ARRAS.—CAMBRAI.
Joseph Lebon. —Duquesnoy.
L'illuminé CoUot égorgeait par système ;
sacrés arisrocrates ,
f...ez-înoi le camp II...
Nous ne prétendons pas rapporter jusque
dans les plus petits détails les faits et gestes
ORANGE.— BEDOUIN.
Maignet.
cjiiis , comtes ,
procureurs , montent tous
SUR MADAME ; dans peu de jours , soixante
c^iBTOis^ïE.v^^ y passerojit (i). :»
TOULON.— MARSEILLE.
Barras, Fréron , Ricordj Robespierre jeunt
Salicetti.
Le révolutionnaire B , retenu en
Otage par les Toulonnais , meurt d'une indi-
VENDEE.
Carrier, Lequinio , Fra9icastcl , Bourbotte, Bô
Ganiier de Saintes , Choudieu.
J
( >45)
Lequinio défend de faire aucun prison-
nier ce même Lequinio
: n'ayant pas de ,
L'organisation et la légitimation de la
compagnie Marat sont trop curieuses pour
ne pas rapporter ici son titre institulif.
quelle philanthropie î
(
'5o)
La seule commission militaire ne suit pas
avec un zèle assez aveugle l'impulsion qu'on
lui donne j de braves militaires ne peuvent
se résoudre à se faire assassins ; ils ne font
pas fusiller les Vendéens, qui se rendent
Yolontairement. Carrier s'indigne de celte
pusillanimité ; il donne lui-même l'ordre de
faire tuer tous les prisonniers sans distinc-
J
( >5i )
CHAPITRE XXVII.
Mécanisme des insurrections.
y étaient parvenus.
Quand on découvrit la conspiration des
poudres à Londres , ils n'en étaient qu'à
leur coup d'essai. Dès-lors ils ont tout per-
fectionné. Si on remonte aux premières in-
surrections pour les subsistances en 1789,
on verra qu'ils avaient fait exporter les
grains: si on parcourt la chronologie des
émeutes jusqu'en prairial an l\. , on verra
qu'il n'y a pas un seul mouvement populaire
qu'on puisse regarder comme l'efFet du ha-
sard, et que tout y est le résultat d'une
profonde théorie. C'est toujours par la ter-
reur qu'ils cherchent à dominer le peuple
( '54)
et à opprimer les assemblées délibérantes^
Un jour c'est une armée de brigands qui
pille les campagnes, le lendemain ce sont les
CHAPITRE XXVIII.
Moyens anarchiques.
CHAPITRE XXIX.
Éloquence des jacobins.
à
( '6' )
i
( '65)
lions d'hommes parla guerre Dans les
crimes.
" Les hommes de lettres, renommés par
leur influence sur l'opinion , en ont eu dans
les affaires publiques. Les plus ambitieux
se sont coalisés contre le clergé , sous le
nom d' encyclopédistes ; mais cette secte
est toujours restée au-dessous <^e5 vrais prin-
cipes (i). Ses coryphées déclamaient contre
le despotisme , et ils étaient pensionnés par
les despotes .; ils faisaient des livres contre
philosophie pratique ,
qui réduit l'égoïsme
€71 système. »
CHAPITRE XXX.
Analyse de la correspondance des frères.
Vesoul , le ...
Autre à Robespierre.
Autre écrit.
-
Autre.
Autre,
G. à Daubtgnj (i).
Couthon à Saint-Just.
Dartlié à Lebas ( i )
Cambray 3o , floréal nu 2.
Buissart à CoUot-d'Herbols.
«*
Nous mourrons de faim au
milieu de l'abondance Je crois qu'il
[Robespierre à Compère.
CoUot-(VHcrbois à Robespierre.
Commune-Affranchie 3 frimaire an _,
2,
Lapone à Couthon.
Commune- AfTiancliie , i5 germinal an 2.
du bruit
fait , il faudrait aller plus douce-
ment, je te le dis en confidence Ils
forcent les serrures et pillent sous les jeux
du peuple ; ce n'est pas cela : un nommé
Castaing, que tu connais , s'est installé dans
la maison d'un millionnaire séquestré , il
y
fait des orgies avec des filles ; il faudrait le
rappeler à l'ordre , sans quoi // i>a gâter nos
Le Havre 2 1 septembre.
,
tf.
P S. Je vous prie , mon bon ami de ,
Le même au même.
Saint-Malo , i.er octobre I793.
Bordeaux 25 , prairial an 2.
22 germinal an 2,
Autre liste.
Paris ; tres-docUe.
Lebon. Homme intelligent.
Legendre. — Dangereux^
Carnot. — A conserver et à surveiller.
Cambon. Rêveur, financier; à éloigner.
Merlin de Thionviîle. — Pillard, sans caractère,
Rewbel. — 3on pour les missions , avide.
Pache. — Inepte.
Santerre," A éloigner.
Sieyès. -A surveiller, poltron, fin et rusé.
Louvet. — Dangereux.
lumiiiisme ,
qui , maître absolu d'un vaste
empire , fait jouer la hache pour en sapper
toutes les bases, et, comme un nouveau Sam-
son, reste enseveli sous les ruines ? Les me-
neurs sont dans une révolution perpétuelle
contre eux-mêmes, et ne cherchent seule-
ment pas à s'établir d'une manière durable.
Leur gouvernement le plus étrange et le ,
à fuir de l'Alsace.
i H)7 )
CHAPITRE XXXI.
Tribunaux et comités révolutionnaires.
CHAPITRE XXXII.
Comités de surveillance y espionnage , spo-
liations , sacrilèges , hommes à quarante
sous par four.
i4
( 210 )
J
( 2U )
14/.
( 212 ;
COMMUNE DE PARIS.
%/%i%%/Wt/l/VV%V
BEPARTEMEAT DE POLICE.
QUALITES
NOMS. KOTES.
DOMICILE.
à entretenir le fnntiiisnn
contre-réi olulionnai re.
QUALITES
NOMS. et NOTES.
DOMi Ci le.
Belbomme, com-
me suspect.
Vt%\%%VVt%%\%«/\%VM/VVVV%VV\i%/%%^/VVVV\'%/V\V'VVVVM/%/\WliVVkV
CHAPITRE XXXIIL
Maocimes du gouvernement de la secte y
copiées dans ses archives.
Malsherbes.
Les maximes que nous allons citer sont
nisme.
devant la tjrannie.
de C homme.
( ^21 )
papiers de Babœuf.
(2) Ibid.
(3) Ibid.
(4) Ibid.
( '22'2
)
(2) Rabaud-Saint-itienne,
( 225 )
CHAPITRE XXXiy.
Code des jacobins.
'
(0 "Voyez l'histoire des *5bcieVe'5 5ecrè^es^chap. HI,
pag. 29.
i5
( 226 )
CODE (i).
PREMIÈRE PARTIE.
PREAMBULE.
écrits de Weisshaupt.
i5*
.( 228 )
2. Divisions, — Grades.
« D'après ces lois , la secte est divisée en
deux grandes classes , ayant chacune leurs
sous-divisions et leurs graduations propor-
tionnées aux progrès des adeptes.
Novice.
Préparation aux niystè- Minerval
res, 4 grades
^" "" mineur.
Illuminé
Illuminé mcrjeiir.
^ , . ,. /Les trois premiers e;rades
, .
ou I Régens ou princes.
sacerdoce. (Prêtres
Mystères. ./ 2 grades
même. »
7. Candidats indociles.
ww^vvwww
DEUXIEME PARTIE.
QUATRIÈME. GÉOGRAPHIE.
CINQUIÈME. CALENDRIER.
SIXIÈME. — IIYÉROGLYPHES.
«c Le novice n'écrira jamais le nom de son
ordre ; ce nom trop vénérable ne peut être
exposé aux jeux des profanes ; il donnera
aux chiffres la valeur des lettres que l'ordre
leur assigne , en attendant qu'il soit initié à
la clef du chiffre réservé aux adeptes (2).
a
12 8765A321m
b
1110
d
9
e f g h i k 1
nopqrstuvxyz
13 Ih 15 16 17 18 19 20 21 22 23 2A
Cette clef, pour la correspondance vulgaire, a été
(î39)
SEPTIÈME. — TRAVAUX DU NOVICE.
de notre ordre ,
que vous faites si facilenienf
ces promesses?
19. — Etes-vous résolu à suivre très-exac-
tement nos lois?
20. —
Vous engagez-vous à une OBÉISSANCE
ABSOLUE, sans RÉSERVE? et savez -vous la
FORCE DE CET ENGAGEMENT (l)?
21. — N'y a-t-il point de crainte qu'on
puisse vous détourner d'entrer parmi nous ?
22. — Voulez -vous, si on a besoin de
propager l'ordre , l'assister de vos conseils ,
TROISIÈME PARTIE.
ti«.v«iV%vv«.«'\t;
Bibliothèque,
Travaux académiques.
ces livres?
( =49)
des progrès qu'il a faits. C'est par les tra-
<;)UATRIEME PARTIi:.
CINQUIEME PARTIE.
Objet de ce grade.
Questions préliminaires.
Confession du candidat.
Réception.
à présent?
2. « Pour changer l'ordre présent des cho-
ses, ne voudriez-vous pas, si vous le pouviez,
chans (i)?
5. cf S'il vous était permis de clioisir , dans
quelle contrée voudriez-vous être né plutôt
que dans votre patrie?
vécu?
5. « Avec la liberté du choix ,
quel état et
quelle science préféreriez-vous ?
G. «Eu lait d'histoire, quel est votre auteur
favori ?
7. « Ne croyez-vous pas de votre devoir de
favoriser vos frères dans les emplois et di-
gnités dont vous pourrez disposer, afin que
l'ordre ait occasion d'introduire partout des
sujets dévoués a Vdluniinisme (1) ?
« La réponse de l'initié est rédigée par
écrit ; elle doit exprimer la plus grande aver-
sion pour l'ordre actuel des choses , et le
DÉSIR d'une RÉVOLUTION QUI CHANGE LA FAClI
DE l'univers. Alors l'initiant lui dit :
Caire pendre.
( 256 )
SIXIEME PARTIE.
%^/«)V«/%%/l/Vt.«/«/
Préliminaires du grade.
17
( 258 )
Cérémonie de réception.
Serment de Cinitié.
Discours de Ciniiiant.
SEPTIEME PARTIE.
k/»\lt/%iVV«/%V%V
MINÉ (l).
Questions préliminaires
aveugles.
secrètes (i) ?
<f Si les réponses du candidat ne sont
point satisfaisantes , il ne sera point admis ;
Initiation de l'épopte.
du sacerdoce.
M Le prosélyte est en face; le hiérophante
lui dit :
choisis.
Irte au couteau.
( 268 )
formel.
(i) C'est ce même bonnet qui a tenu si long-temps
lu place de la couronne des rois en France, et que
nous avons vu arboré sur tous nos édifices.
HUITIÈME PARTIE.
«iV%%WVt,V iXX
Inauguration.
promis.
L* initiant : Combien d'autres l'ont promis
ques et périls !
18*
( ^^76 )
wv^vtt^^v^v
Cérémonial. — Serinent.
« Ici tout est dévoilé. Le vœu est d'anéau-
tir, en fait de religion, jusqu'à l'idée de Dieu,
et, en fait de gouvernement, jusqu'au dernier
vestige à'autorité de lois et de société. Ce
redoutable secret, révélé à l'adepte , a cessé
d'être pour lui un hiéroglj'piie ténébreux ;
portans (i).
flammes rouo^esetclecouleuvresmenacanles;
trois lampes sépulcrales jettent de temps
en temps une mourante lueur dans cette
redoutable enceinte. Les débris des morts
soutenus par des crêpes funèbres, un mon-
ceau de squelettes, forment dans le milieu
une espèce d'autel: à côté s'élèvent des livres;
les uns renferment des menaces contre les
parjures , les autres l'histoire funeste des
vengeances de l'esprit invisible et des invo-
cations infernales.
Secret du mage.
Secret de Cliomme-roi.
CHAPITRE XXXV.
Guillotine perfectionnée.
de la commune, Ghaumette ,
jacobin très-li-
béral et protecteur des arts, avait trouvé le
moyen de perfectionner la mécanique; il écri-
vait à la convention que d'honnêtes artistes
s'occupaient avec un rare dévouement à
confectionner des guillotines à trente col-
liers pour faire tomber trente têtes à la fois.
Il en monter sur quatre roues pour suivre
fit
/^l-» VV» ^iV» (\V1 */V* VV» VV»!*** vv% vv%vv» X-V» ^*« VV» %-»/» w» \%<» w^
CHAPITRE XXXVI.
JSojades et mariages républicains,
Signé Foucault.
CHAPITRE XXXYII.
Plaisanteries des jacobins.
CHAPITRE XXXVIII.
Echelle de mortalité.
2,000,000, ci •
2,000,000.
Par la famine, 8 ou 900,000 âmes
pour lé moins; posons seulement. .. 700,000.
CHAPITRE XXXIX.
Tableau synoptique des progrès du
jacobinisme.
PREMIER TABLEAU.
^<VVt/\^j«/«i\iV%V
"«
l Droits do l'homme.
Individuels.
\ Egalité.
ÎMétaphysiqueconstilulion
I
Les pouvoirs nelle.
Force publique.
Publics.
." conspiration Royauté.
]
viduels.
{Citoyens actifs.
I Individuel
Klecleiirsauraarcd'argent
Les pouvoirs.^
{Constitution de 1791.
I Publics.
l^ Hoyauté constitutionnelle
2.<-conspiration {InsLruct. publique, souict
I
DEUXIÈME TABLEAU.
ailes. \
Rabaud-.St.-
Etiunne.
Kolaud.
IVuichct.
Guadet.
Héraidl-Sé-
chelles.
Robespierre.
Isnard. Premier
Lavicomterie résultat.
Uarliaroiix.
Camus. Constitu-
liarrèr.-. lion
LouvPt. de 1791.
Lanjuinais. Chute
Barnave. de la mo-
Lasource. uurcliie.
lîuzol.
Girondins,
monaictiis- Rœderer.
Garât.
constitti—
Diipont-de-
tiuunels. Nemoiirs.
Alev.Lametli
Régnant -de—
Saint-Jean—
^ d'Angcly.
Produit.
( 5o5 )
/
( 3o5 )
CHAPITRE XL.
20*
( 3o8 )
CHAPITRE XLI.
y tombent empêtrés.
Grâce au système de bascule du directoire
et aux adeptes qui sont dans son sein , la
secte est alternativement rebelle et domina-
trice ; le sang ne coule plus sur les places
CHAPITRE XLII.
CHAPITRE XLIIÏ.
moyens
Quels plus grands ressorts de puissance
peut-il y avoir que les richesses et les em-
plois? Eh bien ! iis ont tout cela , et il faut
si l'on n'est pas corrompu , avoir soin de le
paraître pour prétendre à quelque chose.
Solliciteurs profanes ,
prenez-y garde î Le
luxe recouvre le poignard : aux formes
acerbes a succédé un langage mielleux et
poli ; mais ne citez pas une belle action , une
conduite honorable , vous seriez perdus.
Vingt brigands parcourent les bois pour
dévaliser les voyageurs ; s'ils sont bien vêtus,
doux et prévenans, vous les prenez pour
d'honnêtes gens, vous leur accordez de la
( 5i6 )
CHAPITRE XLIV.
-£"^«2^ présent du jacobinisme en Allemagne y
ALLEMAGNE.
PRUSSE , SAXE , BAVIiiRE , SOUABE , LES «EUX
r.lVES DU RHIN.
LES PAYS-BAS.
Comme au temps de Vandernoot, c'est
toujours à Gand que réside le grand conseil
de la secte pour les Pays-Bas. Le gouverne-
ment belge a fait fermer dernièrement toutes
les loges de francs-maçons , parce qu'il s'y
L'ANGLETERRE.
On se souvient encore à Londres de là
mission de Zwack, le Gaton de la secte et
rélève de Weissliaùpt; il j fut envoyé, il
y
a trente ans, sous les auspices d'un grand
prince pour prêcher la propagande. Depuis
lors, les loges de maçons illuminés s'y sont
multipliées sous toutes les dénominations;
elles sont assez généralement peuplées de
protestans apostats dans le genre de Thomas
Payne et du docteur Priée. Les B...e ,
LA SUÈDE.
L'ombre de Gustave, assassiné il j a trente
ans par les frères de l'observance Philalète,
a vu s'étendre les sociétés et les affiliations ;
LA RUSSIE.
C'est peut-être aujourd'hui le pays de l'u-
nivers où il y a le plus d'illuminés. Ils ont
des sociétés secrètes en Courlande , en Li-
( 526 )
LA POLOGNE.
La secte attache une grande importance
à cette contrée. Si elle pouvait la régénérer
L'AUTRICHE.
LA FRANGE.
Que dirions-nous delà France qui ne soit
«UHiui ? L'assassinat d'un prince du sang ^ la
( ^29 )
L'ESPAGNE.
La secte règne et triomphe dans la pé-
ninsule : les Riego et les Quiroga ont pré-
cipité une révolution qui était déjà faile
moralement. Les jacobins ont employé en
Espagne ce que dans Vargot on nomme
la chaîne; un seul anneau met tous les autres
en mouvement ; des insurrections sponta-
nées éclatent sur divers points à la fois.
LE PORTUGAL.
réi^lée (i);
àes essences à mettre en coupe
les bandes armées qui
désolent la haute et
mettre à mort.
LA SUISSE.
Les montagnes de l'Helvétie ne sont point
perdues pour les jacobins il y a des sociétés
;
CONSTANTINOPLE ET L'ORIENT.
C'est surtout dans ces contrées que le
clioix des missionnaires exige de la secte le
AMÉRIQUE.
Porté comme la peste sur les ailes des vents,
l'illuminisme est allé révolutionner l'Amé-
rique espagnole. Il avait préludé aux Antilles
par l'afFranchissementdes noirs. Les sociétés
minervales des Etats-Unis servent aujour-
d'hui d'intermédiaires entre les loDfes d'Ano-le-
terre et les insurgés de l'Amérique méridio-
nale. Elles y font aussipasser des soldats, des
armes et des munitions : plus de quarante
millions sont employés annuellement pour ea-
tretenir ce foyer d'incendie. Les sociétés se-
crètes de Buenos-Ayres, de Lima, de Quito,
de Santa-Fé, etc., sont connues sous le nom
d'architectes écossais; les frères ont pour
devise : dissimulation et courage. C'est là
où s'est formé le noyau de Y indépendance.
Lorsqu'ils veulent insurger une colonie ou
une province, les adeptes architectes voya-
22
( 358 )
FIN.
^
TABLE
DES CHAPITRES.
Préface- Pag. %
I. Considérations générales. 11
française. 33
Libraiy
DO NOT
REMOVE
THE
GARD
FROM
THIS
POCKET
:.
/ • .•illiy.:: • ',:-:..'•%:
'
, V'-' - :,/,,
'
.
'^Wf '
TV'.-
"''-' ^ '
'
.
'
',
. '" '^,.
)
•': •• -_•'"•• .
../ : • '.y --^;'f^'-''/^/;''W'///î//;-.. •\-'/\-, V ••''•'•.•. r////'//////:-///f/v^^^
.^'^;s^,-#Jï^^'^ -^v^-
:^x; .^•*"^^:. >»^v'.!.v, .M>^; ^^>:. ,bwa:, .#^^î^,. .^^'^ .xwn^v. yw^JK'. >*JA^^- >vv: ,
:H::^';i!'H!!!l'^Mi|iililH^l;;il|il||j!*:iii|^