Environmental and Social Impact Assessment Kinshasa Multisector Development and Urban Resilience Project P171141
Environmental and Social Impact Assessment Kinshasa Multisector Development and Urban Resilience Project P171141
Environmental and Social Impact Assessment Kinshasa Multisector Development and Urban Resilience Project P171141
CELLULE INFRASTRUCTURES
Cellule Infrastructures
Public Disclosure Authorized
RAPPORT FINAL
Version actualisée selon le CES
Juillet 2020
TABLE DES MATIERES
3
9.2.1.3. Mesures opérationnelles spécifiques en phase exploitation ................................................... 224
9.2.2. Plan hygiene sante securité............................................................................................................... 230
9.2.3. Plan de renforcement des capacités ET formation .................................................................. 234
9.2.3.1. formation des acteurs du chantier .............................................................................. 234
9.2.3.2. INFORMATIONS des populations ........................................................................... 234
9.2.4 Le mécanisme de gestion des plaintes........................................................................................... 238
9.2.4.1 Types de plaintes et conflits à traiter .......................................................................... 239
9.2.4.2 Vue générale ............................................................................................................... 240
9.2.4.2.1. Réception des plaintes .......................................................................................................................... 241
9.2.4.2.2. Enregistrement des plaintes ............................................................................................................... 242
9.2.4.2.3. Traitement des plaintes en première instance au niveau du quartier ............................ 243
9.2.4.2.4. Traitement des plaintes en seconde instance par le Comité communal de gestion des
plaintes............................................................................................................................................................................. 243
9.2.4.2.5. Traitement des plaintes en dernière instance ou recours judiciaire................................ 243
9.2.4.2.6. Suivi et conclusion................................................................................................................................... 244
9.2.5. PLAN DE SURVEILLANCE ET DE SUIVI ........................................................................................ 248
9.2.5.1. Surveillance/contrôle environnemental ..................................................................... 248
9.2.5.1.1. Principes de la surveillance/contrôle environnemental ....................................................... 248
9.2.5.1.2.Mise en œuvre de la surveillance environnementale ............................................................... 249
9.2.5.2. Suivi/Monitoring environnemental ........................................................................... 253
9.2.5.2.1. Principes de Suivi/Monitoring environnemental ..................................................................... 253
9.2.5.2.2. Cadre de suivi environnemental ....................................................................................................... 253
9.2.6. Mise en œuvre de la gestion environnementale et sociale................................................... 256
9.2.6.1. Organisation administrative ...................................................................................... 256
9.2.6.2. Phasage de la gestion environnementale et sociale ................................................... 257
9.2.6.2.1. Phase d’ingénierie et de planification ............................................................................................ 257
9.2.6.2.2. Phase travaux ............................................................................................................................................ 257
9.2.6.3. Évaluation des coûts estimatifs des mesures environnementales et sociales ............ 260
10 CONCLUSION .......................................................................................................................... 262
11 BIBLIOGRAPHIE...................................................................................................................... 263
12 ANNEXES.................................................................................................................................. 264
Annexe 1 : Termes de Référence de mise à jour de l’étude d’impact environnemental et social
(EIES) du Projet d’aménagement des espaces publics dans la commune de Ndjili dans le cadre du
projet Kin Elenda dans la ville de Kinshasa ..................................................................................................... 265
Annexe 2 : Procès-verbaux des rencontres institutionnelles ....................................................................... 283
Annexe 3 : Listes des sites à protéger dans le cadre du projet ................................................................... 286
Annexe 4 : Illustrations du voisinage des sites................................................................................................ 287
Annexe 5 : Liste des acteurs rencontrées .......................................................................................................... 289
Annexe 6 : Plans et schémas de construction des places publiques et espace communal ................. 294
Annexe 7 : Mesures à intégrer dans le DAO ................................................................................................... 301
4
Liste des tableaux
5
Liste des figures
6
LISTE DES ACCRONYMES ET ABREVIATIONS
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SNEL : Société Nationale d’Électricité
SNVBG : Stratégie Nationale de lutte contre les Violences Basées sur le Genre
SO2 : Dioxyde de Soufre
SONA : Société Nationale d’Assurance
SP/PDU : Secrétariat Permanent du Projet de Développement Urbain
VBG : Violence Basée sur le Genre
VIH/SIDA : Virus de l'Immunodéficience Humaine/ Syndrome de l'Immunodéficience
Acquise
8
RESUME EXECUTIF
Contexte et justification
9
1.2.c. Gestion des déchets solides
1.2.d. Energie
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la Composante 2 : Infrastructures résilientes, il est
prévu l’aménagement de la place de la Maison Communale de Ndjili et de la place Sainte-Thérèse
dans la Commune de Ndjili.
Le Projet KIN-ELENDA avait été classé dans la « catégorie A » au sens des anciennes politiques de
sauvegardes environnementales et sociales de la Banque mondiale et une EIES avait été préparée pour
le sous-projet « Aménagement des espaces publics et infrastructures de proximité », conformément
auxdites politiques de sauvegarde. Mais avec la mise en vigueur du nouveau cadre environnemental et
social (CES) de la Banque mondiale depuis le 1er octobre 2018, et la disponibilité de l’Avant-Projet
Détaillé (APD) relatif à ce sous-projet, la mise à jour de cette EIES a été jugée nécessaire dans la
poursuite de la préparation dudit projet afin de se conformer aux exigences des normes
environnementales et sociales du nouveau CES.
Le Projet a été classé en catégorie de projet à Risque substantiel sur le plan environnemental et à
risque élevé du point de vue social au sens du Nouveau Cadre Environnemental et Social (CES) de la
Banque mondiale. Quant au sous-projet « Aménagement des espaces publics et infrastructures de
proximité », il a été classé en catégorie de projet à Risque modéré sur le plan environnemental et social
au sens du nouveau CES.
Objectifs de l’EIES
L’objectif de cette étude d’impact environnemental et social (EIES) est de déterminer et mesurer la
nature et le niveau des risque et effets environnementaux et sociaux, y compris les risques VBG, EAS
et HS, susceptibles d’être générés par les travaux d’aménagement de la place de la Maison
10
Communale et la place Sainte-Thérèse dans la Commune de N’Djili, d’évaluer et proposer des
mesures de suppression, d’atténuation et de compensation des effets négatifs et de bonification des
impacts positifs, des indicateurs de suivi et de surveillance appropriés, ainsi que des dispositions
institutionnelles à mettre en place pour la mise en œuvre desdites mesures.
Sur le plan juridique, cette EIES s’attèle principalement au respect de la Constitution de la RDC,
adoptée en février 2006, telle que modifiée ce jour par la loi n° 11/002 du 20 janvier 2011 portant
révision de certains articles de la Constitution du 18 février 2006, spécialement en son article 93,
stipule en son article 53 que « Toute personne a droit à un environnement sain et propice à son
épanouissement intégral. Elle a le devoir de le défendre. L’État veille à la protection de
l’environnement et à la santé des populations » et des exigences de la législation nationale en matière
d’évaluation environnementale et sociale, du travail, des violences basées sur le genre, exploitation,
abus et harcèlement sexuels etc. (Loi n°11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux
relatifs à la protection de l’environnement et Décret n°14/019 du 02 août 2014 fixant les règles de
fonctionnement des mécanismes procéduraux de protection de l’environnement, La loi n° 015-2002 du
16 octobre 2002 portant code du travail modifiée par la loi n° 16/010 du 15 juillet 2016, La loi 06/018
modifiant et complétant le décret du 30 juin 1940 portant Code Pénal Congolais et la loi 06/019
modifiant et complétant le décret du 06 août 1959 portant Code de Procédure Pénale Congolais).
Le cadre légal est complété par les Conventions internationales ratifiées ou signées par l’État
congolais qui font d’office partie intégrante de l’arsenal juridique du pays.
La présente EIES est également soumise aux exigences du nouveau Cadre Environnemental et Social
de la Banque mondiale, entré en vigueur le 1 octobre 2018. Au vu de l’évaluation environnementale et
sociale préliminaire faite, le niveau de risque de ce sous projet a été jugé modéré sur le plan
environnemental et social, et huit des dix Normes environnementales et Sociales (NES) ont été jugées
pertinentes pour ce sous projet. Il s’agit de :
Pour les aspects VBG, le sous projet sera mis en œuvre conformément à la Note de Bonnes Pratiques
pour lutter contre les violences sexistes dans le cadre du financement de projets d’investissement
comportant de grands travaux de génie civil (septembre 2018) de la Banque Mondiale.
Une comparaison entre le Cadre environnemental et Social de la RDC avec les Normes
Environnementales et Sociales de la Banque mondiale jugées pertinentes au projet a été faite et des
recommandations ont été formulées dans la mise en œuvre du Projet.
Du point de vue institutionnel, plusieurs ministères et organismes sont concernés pour la mise
en œuvre de ce sous projet dont notamment : (i) Ministère des Infrastructures et travaux
publics à travers la Cellule Infrastructures (CI) disposant en son sein d’une Unité
Environnementale et Sociale (UES-CI) ; (ii) Ministère de l'Urbanisme et Habitat ; (iii)
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L’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE), qui est la structure du Ministère de
l'Environnement et `Développement Durable (MEDD), assure la conduite et la coordination
du processus d’évaluation environnementale et sociale ; (iv) Ministère de l’Emploi, Travail et
Prévoyance Sociale ; (v) Ministère de la Santé publique; (vi) (vii) Hôtel de Ville de Kinshasa,
Commune de N’Djili, ONG locales y compris celles spécialisées en VBG ; etc.
Données de base
Le climat est de type tropical chaud et humide. Les précipitations sont courantes toute l’année
avec une moyenne annuelle de 1587,8 mm. Elles sont réparties irrégulièrement dans l’année,
avec deux principales périodes, une pluvieuse (Octobre à Mai) et une sèche (Juin à
Septembre).
Sur le plan géomorphologique, le site du sous projet se trouve dans une zone de la plaine,
appelée « l’entre N’Djili–N’Sele ». C’est la zone des inondations et du dépôt des matériaux
arrachés aux collines.
Au droit des sites, les sols sont essentiellement sableux, constituées de sables fins très mal
classés avec de gros grains et des débris de « grès polymorphe ».
Le sous-sol du secteur d’étude est composé de trois principales aquifères dont la nappe
superficielle des alluvions du quaternaire non confinée (nappes libres) ; le système schisto-
gréseux essentiellement constitué de schistes argileux, de grés et d’arkoses du précambrien
supérieur et les aquifères des roches cristallines et cristallophylliennes du précambrien moyen
et inférieur. La nappe superficielle au droit des sites est la nappe alluviale du quaternaire
située à une profondeur comprise entre 4 et 6 m. Mais, la zone d’étude n’est concernée par
aucun périmètre de protection de captage publique d’alimentation en eau potable. Par aileurs,
le cours d’eau le plus proche des sites d’étude est la rivière N’djili située à 800 m à l’Ouest.
Du point de vue de la végétation, elle est constituée d’une strate herbacée à Sida alba et d’une
strate arborée aux essences fruitières (Mangifera indica (manguier), Persea americana
(avocatier), Elaeis guinensis (palmier) ou ombrager (Terminalia mantaly ou badamier de
Madagascar) et Cassia seamea (casse du Siam) sur le site de la Place Communale. Sur le site
de la Place Sainte Thérèse, la végétation est quasi absente. Quant à la faune, les sites du sous
projet étant situés dans un milieu fortement urbanisé, seuls quelques oiseaux ont été aperçus
(corbeau, moineaux, pics bœufs et tisserins).
Sur le plan socio-économique, la Commune de N’Djili compte 641 178 habitants dont
131 998 Hommes, 178 432 Femmes, 122 297 Garçons, 208 451 Filles. La Commune a une
densité de 106.721 Hab/km2. Elle se caractérise par la prédominance des activités du secteur
primaire avec comme levier le maraichage et la pêche. Cette commune est en effet identifiée
comme source d’approvisionnement du marché de Kinshasa en produits maraichers.
L’absence de restaurant communal et de la logistique bureautique attire les populations qui
développement temporairement des activités de vente de repas, de boissons et les activités de
12
photocopies (en moyenne on compte environ 40 places d’affaires) sur la place de la Maison
Communale. Le site de la place Sainte-Thérèse est occupé par des aires de sport, à savoir :
trois (3) terrains de football et un espace de basket-ball. En dehors des activités sportives, cet
espace est utilisé par les populations riveraines pour leur déplacement, pour les jeux
populaires et comme espace de récréation (pour les écoles limitrophes).
Description du Projet
Tandis que l’aménagement de la place Sainte Thérèse prévoit : (i) la réappropriation des
terrains spoliés sur la partie Est du site ; (ii) l’aménagement des espaces de jeux Nzango,
espace Ping-Pong ; (iii) la pose des bancs rectangulaires et circulaires, (iv) la mise en place
des poubelles métalliques fixes ; (v) l’aménagement des mobiliers de jeux d’enfants et
sportifs ; (vi) le revêtement spécifique ; (vii) l’aménagement de terrains omnisports et piste
d’athlétisme ; (viii) la construction des murets et délimitation ; (ix) l’éclairage public (x) la
plantation d’espèces variées d’arbres (principalement fruitiers) et d’arbustes, d’origine locale.
Par ailleurs, il y aura la création de plusieurs équipements liés aux fonctions sportives : (i) 2
pavillons vestiaires et sanitaires publics (répartis sur les côtés ouest et est du site), accessibles
aux PMR et par genre ; (ii) 1 buvette avec sanitaires publics et salle polyvalente ouverte sur la
place évènementielle ; (iii) 1 équipement sportif polyvalent avec tribunes, locaux
administratifs, espaces de stockage, infirmerie, salle intérieure pour des sports tels que la
danse ou les arts martiaux, 4 vestiaires (2H + 2 F et accessibles PMR), 2 vestiaires pour les
arbitres/entraineurs, 2 salles de formation, 1 billetterie, un local sécurité et un espace extérieur
polyvalent
13
Deux alternatives ont été considérées dans le cadre de la présente EIES notamment : (i)
Alternative « ne rien faire » ; (ii) Alternative “réaliser le projet”.
En somme, au regard des difficultés posées par la situation liée au manque d’infrastructures
dans la Commune de N’djili, à l’exigence de l’amélioration du cadre de vie et de la création
d’emplois, l’alternative de réaliser les deux projets est retenue et les impacts seront analysés
dans la présente EIES et proposer des mesures d’atténuation.
En phase d’exploitation :
- Disponibilité des infrastructures de qualité pour la commune ;
- Amélioration des déplacements ;
- Amélioration du paysage communal et du cadre de vie ;
- Réorganisation des points de ventes et sécurisation des sites ;
- Amélioration de l’assainissement ;
- Limitation des occupations spontanées et anarchiques de la place Sainte.
- Amélioration des espaces de détentes et de loisirs ;
- Accroissement de la sécurité grâce à l’éclairage public
En phase de travaux :
- Modification de la structure et de la composition du sol
- Déversements accidentels des produits chimiques utilisés pour l’entretien des
bâtiments ;
- Déversement et infiltration des déchets liquides et produits dangereux
- Risque de contamination des eaux de surface et des eaux souterraines
- Perturbation des systèmes de drainage naturel des eaux
- Modification temporaire de paysage ;
- Déversements accidentels de carburants et d’huiles lors de la recharge des cuves
devant alimenter les groupes électrogènes ;
- Interruption ou déplacement de certains réseaux (électrique et eau potable) ;
- Chutes d’arbres ou de branches sur le réseau électrique ;
- Risque de dégradation de la santé, la sécurité et l’hygiène des travailleurs et de la
population riveraine ;
- Risque des conflits sociaux :
- Risque d’employer les enfants sur le chantier ;
- Risque de propagation du VIH/SIDA :
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- Risques d’exacerber les Violences Basées sur le Genre : Exploitation et Abus Sexuels
(dont les rapports sexuels monnayés), harcèlement sexuel, viols, mariages précoces,
grossesses non désirées dans la zone d’intervention du projet suite au brassage des
populations et à l’afflux de la main d’œuvre allochtone ;
- Risque de contamination de la COVID-19 ;
- Le confinement des populations dû au COVID19 risque d’augmenter la perte des revenus
pour l’économie pour les riverains de secteur de l’économie formelle et informelle ;
- Risque d’augmentation de taux des VBG, abus et exploitation sexuels due au COVID-19
- La crise de COVID-19 menace gravement le risque d’engagement des femmes dans les
activités économiques, en particulier dans les secteurs informels, et peuvent accroître les
écarts entre les sexes dans les moyens de subsistance ;
- Risque d’augmentation de la pauvreté de la population riveraine due au COVID-19
- Accidents de travail et maladies professionnelles liées à la manipulation d’engins ;
- Collision, dérapage, heurt, coincement, écrasement, ou chute de charge, heurt,
renversement lors des opérations, inhalation de poussière ; nuisance sonore,
vibration et luminosité.
En phase d’exploitation :
Mesures d’atténuation
- doter les ouvriers des EPI (casque, lunettes, tenue de travail, chaussure de sécurité,
etc.) y compris les travailleurs des sous-traitants et des fournisseurs ou prestataires
des services
- clôturer les chantiers lors des travaux y compris les chantiers des installations
associées au projet ;
- assurer une bonne gestion des déchets (tri, stockage, évacuation) ;
- interdiction d’employer les enfants sur les chantiers ;
- signer le contrat des travailleurs sur le chantier y compris ceux des sous-traitants et
des fournisseurs des services et les faire viser à l’ONEM ;
- appliquer le SMIG pour le paiement des travailleurs sur le chantier y compris les
prestataires et fournisseurs des services ;
- prendre en compte la problématique des VBG lors de l’élaboration des clauses
contractuelles ;
- mettre en place un Plan de Gestion de la Main d’œuvre (PGMO) ;
- mettre en place un Plan de Mobilisation de Partie Prenante (PMPP) ;
- Mettre en place un PEES ;
- organisation des formations, dans les différents secteurs en faveur des parties
prenantes, en pool sur les VBG/EAS/HS (y compris le code de bonne conduite, le
règlement intérieur, la gestion des cas, le MGP, etc.) ;
- la disponibilité d’un mécanisme de gestion des plaintes doté de canaux multiples
pour porter plainte. Il doit prévoir des procédures particulières pour la VBG,
notamment le signalement confidentiel des cas de VBG et leur documentation sûre
et éthique. La présence d’un spécialiste des questions environnementales et
sociales dans l’équipe chargé de la supervision du projet avec des compétences
spécifiques dans le domaine de la VBG pour superviser les questions y relatives
(comme encadrer la signature de codes de conduite, vérifier qu’un mécanisme de
15
gestion des plaintes de VBG est en place et fonctionne, renvoyer certains cas, au
besoin)
- mettre à jour la cartographie, en tant que de besoin ;
- Sensibiliser les travailleurs et les populations riveraines sur la lutte contre la
COVID19 ;
- Port obligatoire des masques médicalisés ou tout autres masque fabriqués
localement ;
- Avant de mettre un masque, se laver les mains avec une solution hydro alcoolique
ou à l'eau et au savon
- Appliquer le masque de façon à recouvrir le nez et la bouche et veillez à l'ajuster
au mieux sur votre visage
- Lorsque l'on porte un masque, éviter de le toucher ; chaque fois que l'on touche un
masque usagé, se laver les mains à l'aide d'une solution hydro alcoolique ou à l'eau
et au savon
- Lorsqu'il s'humidifie, le remplacer par un nouveau masque et ne pas réutiliser des
masques à usage unique
- Pour retirer le masque : l'enlever par derrière (ne pas toucher le devant du masque)
; le jeter immédiatement dans une poubelle fermée ; se laver les mains avec une
solution hydro alcoolique ou à l'eau et au savon
- Le masque est à usage unique et n'est en aucun cas lavable ou réutilisable.
- Le masque doit être par ailleurs adapté à la taille du visage et doit être bien
positionné (le côté rembourré de la barrette nasale doit être placé sur la bosse du
nez pour bien protéger le nez)
- faire signer aux travailleurs sur les chantiers y compris ceux des sous-traitants et
des fournisseurs des services un Code de bonne conduite ;
- elaborer et faire signer un Règlement d’ordre Intérieur ;
- affilier tous les travailleurs à la CNSS y compris ceux des sous-traitants et
fournisseurs des services.
Consultation du public
16
Les recommandations formulées par les autorités locales et les populations de N’djili sont :
- éviter de fermer les axes qui permettent aux riverains d’accéder à leurs habitations ;
- prendre les dispositions utiles pour ne pas limiter les possibilités de mouvement des
populations du quartier ;
- sécuriser le site de la maison communale en procédant à une clôture intégrale ;
- respecter les normes de construction des terrains de Foot-ball de la place Sainte-
Thérèse tenant compte de la position du soleil, etc. ;
- déguerpir tous les bars qui occupent la place Sainte-Thérèse ;
- aménager une piste d’athlétisme à la place Sainte-Thérèse ;
- tenir compte de la canalisation des eaux pluviales dans les aménagements qui seront
faits ;
- veiller à ce que les équipements d’éclairage public ne soient pas vandalisés ;
- tenir compte des autres types de sports qui existent dans la commune (les arts
martiaux, le basket, etc.) ;
- remettre à la population, notamment aux jeunes, un exemplaire des rapports des
rapports pour que les jeunes de la commune puissent en faire la large diffusion.
La consultation du public a également pris en compte les avis des services techniques qui se
résument en ces points :
- la libération de l’espace Sainte-Thérèse ;
- la prise en charge des eaux de pluies ;
- la prise en compte des ouvrages existants dans les emprises des travaux ;
- la capacité des acteurs à accompagner le projet.
Le coût estimatif de la mise en œuvre du PGES est de 194 056,5 USD. Ce montant est financé
entièrement par le projet pour la mise en œuvre du PGES.
Couts Coûts
N° Activités Unités unitaires Quantité totaux
en USD en USD
1 Mesures sociales
17
Information, Education. Communication
et sensibilisation du personnel de chantier
1.1. chantier 20 000 2 40 000
et des populations sur les IST/VIH-SIDA,
VGB et les maladies hydriques, etc.
Inclus
Doter des EPI aux travailleurs sur les
dans le
1.2 chantiers y compris ceux des installations EPI - -
coût du
associées et prestataires des services
projet
Prévoir un dispositif de drainage des eaux
et de prétraitement en interne avant
1.3 dispositif 25 000 2 50 000
déversement dans le réseau du pôle urbain
Fonctionnement du Mécanisme de
1.4. MGP 20 000 1 20 000
Gestion des Plaintes (MGP)
Indemnisations des pertes de biens et de perte
1.5 temporaire des sources de revenus sur les sites PM 1 PM
de la place communale et Sainte Thérèse
110
Sous-total 1
000
2 Mesures environnementales
Inclus
dans le
2.1. Reboisement des sites Site - 2
cout du
projet
Sous-total 2 000
3 Mesures de surveillance et suivi, évaluation
Suivi environnemental et social (ACE) /
3.1 Mois 1 500 4 6 000
local et la VPK et la Commune
Sous-total 3 6 000
4 Renforcement des capacités
Sensibilisation des populations riveraines
Séance
sur les mesures de sécurité sur les
4.1 par 500 20 10 000
chantiers (avant et pendant la mise en
trimestre
œuvre du projet)
Formation
Formation des travailleurs et des riverains
4.2. par 500 12 6 000
sur la VBG
trimestre
Une
formation
avant le
4.3. Formation initiale des travailleurs 1000 4 4 000
lancement
des
travaux
Sous-total 4 20 000
5 Prévention des VBG/EAS et prise en charge des survivantes
Service d’une ONG spécialisée pour assurer la
prévention des VBG/EAS et la prise en charge
5.1 58056,5 1 58 056,5
des survivantes (avant et pendant la mise en
œuvre du projet)
Sous-total 5 58 056,5
18
TOTAL GÉNÉRAL (Sous-total 1+2+3+4+5) 194 0565
Conclusion
Avant le démarrage du projet, la présente ÉIES a été élaborée en vue de dresser le meilleur
état des lieux environnemental et social possible des sites de projet conformément à la
législation nationale et nouveau Cadre Environnemental et Social de la Banque mondiale.
Grâce à cet état des lieux comparé à la nature et aux différentes phases du projet, l’ÉIES a
permis de déceler les impacts potentiels positifs et négatifs qui pourraient découler des
activités du projet et d’en proposer les mesures de bonification pour les impacts positifs et
celles d’atténuation et/ou de compensation pour les impacts négatifs. Dans le cadre de cette
étude, un budget estimatif a été aussi proposé en vue de soutenir la mise en œuvre des
mesures d’atténuation des impacts négatifs.
19
EXECUTIVE SUMMARY
The Government of the Democratic Republic of Congo (DRC) has received financial support
from the International Development Association (IDA) of the World Bank Group to prepare
and implement the Kinshasa Multisectoral Development and Urban Resilience Project (KIN-
ELENDA). The objective of the KIN-ELENDA project in its 1st phase is to improve the
living conditions and socio-economic opportunities of the targeted poor and vulnerable
neighbourhoods through selected investments and to strengthen the urban planning and
management capacities of the city of Kinshasa. The KIN-ELENDA Project is based on the
concept of "inclusive and resilient cities" from a spatial, economic and social perspective and
resilience to hazards. It will finance structuring infrastructure at the city level and local
investments at the neighbourhood level, also addressing the challenge of underemployment
and social cohesion, as well as capacity building in urban management. Project investments
will be concentrated primarily at the level of the eastern and western catchment areas of the
N'djili River, with institutional strengthening interventions mainly at the provincial level.
The KIN-ELENDA Project aims to bring about a gradual transformation of the urban
environment through a series of integrated interventions to improve the living conditions of
the population in the areas on either side of the N'djili River. The project's ambition very
quickly comes up against the complexity of the environment in which the investments are
envisaged, which will require lengthy technical studies and appropriate measures for the
resettlement of the affected populations (in particular those who have fled), and the very short
preparation time for the project. It will therefore be necessary to envisage programmatic
implementation by favouring local investments with low complexity and by minimising the
risks and negative environmental and social impacts, particularly in terms of population
displacement.
The development objective of the project is to strengthen urban management capacity and
improve access to infrastructure, services, skills and socio-economic opportunities for the
inhabitants of the targeted neighbourhoods of Kinshasa.
The KIN-ELENDA project has the following four Components :
1. Component 1: Resilient infrastructure and services
20
1.2.b. Sanitation
1.2.c. Solid waste management
1.2.d. Energy
The KIN-ELENDA Project had been classified in "Category A" under the former World
Bank's environmental and social safeguard policies and an ESIA had been prepared for the
sub-project "Development of public spaces and proximity infrastructures", in accordance with
the said safeguard policies. However, with the implementation of the World Bank's new
Environmental and Social Framework (ESF) as of October 1, 2018, and the availability of the
Detailed Preliminary Project Design (DPP) for this sub-project, the update of this ESIA was
deemed necessary in the further preparation of this project in order to comply with the
requirements of the environmental and social standards of the new ESF.
The Project has been classified as a Substantial Environmental Risk and High Social Risk
project under the World Bank's New Environmental and Social Framework (ESF). The sub-
project "Development of Public Spaces and Neighborhood Infrastructure" was classified as a
moderate environmental and social risk project under the new ESC.
21
Objectives of the ESIA
The objective of this Environmental and Social Impact Assessment (ESIA) is to determine
and measure the nature and level of environmental and social risks and effects, including
GBV, EAS and HS risks, likely to be generated by the development work on the Maison
Communale square and Sainte-Thérèse square in the N'Djili Commune, assess and propose
measures for the removal, mitigation and compensation of negative impacts and the
enhancement of positive impacts, appropriate monitoring and surveillance indicators, as well
as institutional arrangements to be put in place for the implementation of these measures.
From a legal standpoint, this ESIA focuses mainly on compliance with the Constitution of the
DRC, adopted in February 2006, as amended today by Law No. 11/002 of 20 January 2011
revising certain articles of the Constitution of 18 February 2006, especially Article 93, which
stipulates in Article 53 that "Everyone has the right to a healthy environment conducive to his
or her full development. It is his or her duty to defend it. The State shall ensure the protection
of the environment and the health of the population" and the requirements of national
legislation on environmental and social assessment, labour, sexual and gender-based violence,
etc., are also taken into account. (Law No. 11/009 of 9 July 2011 on the fundamental
principles of environmental protection and Decree No. 14/019 of 2 August 2014 establishing
the rules for the operation of procedural mechanisms for environmental protection, Act No.
015-2002 of 16 October 2002 on the Labour Code as amended by Act N°. 16/010 of 15 July
2016, Act No. 06/018 amending and supplementing the Decree of 30 June 1940 on the
Congolese Criminal Code and Act No. 06/019 amending and supplementing the Decree of 6
August 1959 on the Congolese Code of Criminal Procedure).
This ESIA is also subject to the requirements of the World Bank's new Environmental and
Social Framework, which entered into force on 1 October 2018. Based on the preliminary
environmental and social assessment carried out, the level of risk for this sub-project was
deemed moderate in environmental and social terms, and eight of the ten Environmental and
Social Standards (ESNs) were deemed relevant to this sub-project. These were :
- ESS N°1 (Environmental and Social Assessment and Risk Management and
Environmental and Social Impacts ;
- ESS N° 2 (Labour and Workers' Conditions) ;
- ESS N°3 (Rational use of resources and pollution prevention and management);
- ESS N° 4 (Health and safety of the population) ;
- ESS N° 5 (Land Acquisition, Land Use Restrictions and Involuntary Resettlement);
22
- ESS N° 6 (Conservation of Biodiversity and Sustainable Management of Biological
Natural Resources) ;
- ESS N° 8 (Cultural Heritage), and the
- ESS N° 10 (Dissemination of Information and Mobilization of Stakeholders).
For the GBV aspects, the sub-project will be implemented in accordance with the World
Bank's Good Practices Note for Ending Gender-Based Violence in the Framework of
Financing Investment Projects Involving Major Civil Works (September 2018).
A comparison of the DRC Environmental and Social Framework with the World Bank
Environmental and Social Standards deemed relevant to the project has been made and
recommendations have been made for the implementation of the Project.
From the institutional point of view, several ministries and organizations are concerned for
the implementation of this sub-project, including in particular : (i) Ministry of Infrastructure
and Public Works through the Infrastructure Unit (CI) with an Environmental and Social Unit
(UES-CI); (ii) Ministry of Urbanism and Housing; (iii) The Congolese Environment Agency
(ACE), which is the structure of the Ministry of Environment and Sustainable Development
(MEDD), ensures the conduct and coordination of the environmental and social assessment
process; (iv) Ministry of Employment, Labour and Social Security; (v) Ministry of Public
Health; (vi) (vii) Kinshasa City Hall, N'Djili Commune, local NGOs including those
specialized in GBV; etc.
Basic data
The climate is tropical, hot and humid. Rainfall is common all year round with an annual
average of 1587.8 mm. They are distributed irregularly throughout the year, with two main
periods, a rainy (October to May) and a dry (June to September).
Geomorphologically, the sub-project site is located in an area of the plain known as the "Entre
N'Djili-N'Sele". This is the area of floods and the deposit of materials torn from the hills.
At the sites, the soils are essentially sandy, consisting of very poorly graded fine sands with
coarse grains and debris of "polymorphic sandstone".
The subsoil in the study area is composed of three main aquifers, including the unconfined
Quaternary alluvial surface water table (unconfined aquifers) ; the schisto-sandstone system
consisting mainly of Upper Precambrian shales, sandstones and arkoses ; and the aquifers of
23
Middle and Lower Precambrian crystalline and crystallophyllitic rocks. The surface water
table at the sites is the Quaternary alluvial water table at a depth of between 4 and 6 metres.
However, the study area is not affected by any protective perimeter of public drinking water
supply. The closest watercourse to the study sites is the N'djili River, 800 m to the west.
From the vegetation point of view, it is made up of a herbaceous stratum with Sida alba and a
stratum planted with fruit species (Mangifera indica (mango tree), Persea americana (avocado
tree), Elaeis guinensis (palm tree) or shade (Terminalia mantaly or Madagascar badamier) and
Cassia seamea (Siam cassia) on the site of the Communal Square. On the site of the Place
Sainte Thérèse, the vegetation is almost absent. As for the fauna, as the sub-project sites are
located in a highly urbanized environment, only a few birds have been seen (raven, sparrows,
woodpeckers and weavers).
On the socio-economic level, the Commune of N'Djili has 641,178 inhabitants, including
131,998 men, 178,432 women, 122,297 boys and 208,451 girls. The Commune has a
population density of 106,721 inhabitants per square kilometre. It is characterized by the
predominance of activities in the primary sector with market gardening and fishing as a lever.
This commune is in fact identified as a source of supply for the Kinshasa market in market
gardening products. The absence of a communal restaurant and office logistics attracts the
population, which is temporarily developing activities for the sale of meals, drinks and
photocopying (on average there are about 40 business places) on the Communal House
square. The site of the Place Sainte-Thérèse is occupied by sports areas, namely : three (3)
football fields and a basketball court. Apart from sports activities, this space is used by the
local population for their movement, for popular games and as a recreation area (for
neighbouring schools).
The development of the communal square consists of : (i) the enhancement of the communal
house by marking the entrance + creation of a peripheral fence for the plot of land of the MC;
(ii) the creation of roads and pavements for the facilitation and comfort of pedestrian access;
(iii) the use of local materials (concrete paving stones / wrought iron fence) with a high
intensity of local MO ; (iv) the creation of differentiated zones to enhance the attractiveness
of the public space; (v) the clearing of the façade of the multipurpose hall and enhancement of
the entrance; (vi) the installation of new public lighting + street furniture; (vii) the installation
of a waste collection area; (viii) the installation of a drainage network. In addition, the
following facilities will be installed: (i) the creation of a sheltered commercial area with: (ii)
stalls for the establishment of small shops; (ii) a public sanitary area (M + F + PMR); (iii) a
caretaker's room; (iv) a technical room.
While the development of Place Sainte Thérèse provides for : (i) re-appropriation of the
looted land in the eastern part of the site; (ii) development of the Nzango and Ping-Pong play
areas; (iii) installation of rectangular and circular benches; (iv) installation of fixed metal
bins; (v) development of children's and sports equipment; (vi) specific surfacing; (vii)
24
development of sports grounds and athletics track; (viii) construction of low walls and
demarcation; (ix) public lighting; (x) planting of various species of trees (mainly fruit trees)
and shrubs of local origin.
In addition, there will be the creation of several facilities related to sports functions: (i) two
changing rooms and public toilets (on the west and east sides of the site), accessible to PRMs
and by gender; (ii) a refreshment bar with public toilets and a multipurpose hall open to the
events square; (iii) 1 multi-purpose sports facility with stands, administrative premises,
storage areas, infirmary, indoor hall for sports such as dance or martial arts, 4 changing rooms
(2 hours + 2 hours and accessible to PRMs), 2 changing rooms for referees/trainers, 2 training
rooms, 1 ticket office, a security area and a multi-purpose outdoor area.
Analysis of alternatives
The analysis assessed the capacity of the alternatives to mitigate the environmental and social
effects of the project. For this project, the sites have already been selected and the technical
options already defined for the types of infrastructure to be built. Therefore, the only
alternatives that can be analysed are those of doing the project or not doing it.
Two alternatives have been considered in the framework of this ESIA in particular: (i)
Alternative "do nothing"; (ii) Alternative "carry out the project".
In short, in view of the difficulties posed by the situation related to the lack of infrastructure
in the Commune of N'djili, the requirement to improve the living environment and the
creation of jobs, the alternative of carrying out the two projects is retained and the impacts
will be analyzed in this ESIA and mitigation measures will be proposed.
In exploitation phase :
25
- Reorganization of the points of sale and securing of the sites ;
- Improvement of sanitation ;
- Limitation of spontaneous and anarchic occupation of the Place Sainte.
- Improvement of relaxation and leisure areas ;
- Increasing security thanks to public lighting.
Mitigation measures
- provide workers with PPE (helmet, glasses, work clothes, safety shoes, etc.), including
workers of subcontractors and suppliers or service providers
- to fence off the construction sites during the work, including the construction sites of
the installations associated with the project;
- ensure good waste management (sorting, storage, evacuation) ;
- prohibition to employ children on the building sites ;
- Sign the contract of the workers on the construction site including those of
subcontractors and service providers and have them endorsed by the NEO ;
26
- Apply the SMIG for the payment of workers on the construction site, including
service providers and suppliers ;
- Take into account the issue of GBV when drafting contract clauses ;
- Put in place a Workforce Management Plan (WMP) ;
- Raise awareness among workers and local populations on the fight against VIDOC19 ;
- Mandatory wearing of medical masks or any other locally manufactured masks;
- Before putting on a mask, wash your hands with a hydro-alcoholic solution or soap
and water.
- Apply the mask to cover the nose and mouth and make sure it fits your face as well as
possible.
- When wearing a mask, avoid touching it; every time you touch a used mask, wash
your hands with an alcohol solution or soap and water.
- When it gets wet, replace it with a new mask and do not reuse single-use masks.
- To remove the mask: remove it from behind (do not touch the front of the mask);
dispose of it immediately in a closed container; wash your hands with an alcohol-
based hand sanitizer or soap and water.
- The mask is single-use and is in no way washable or reusable.
- The mask must also be adapted to the size of the face and must be well positioned (the
padded side of the nasal bar must be placed on the hump of the nose to protect the
nose);
- Set up a stakeholder mobilization plan (PMPP) ;
- Implement a SEPP ;
- Organize training, in the different sectors for stakeholders, in a pool on GBV/SEA/HS
(including the code of conduct, rules of procedure, case management, PPM, etc.) ;
Analysis of alternatives
In the construction phase :
- Modification of the structure and composition of the soil
- Accidental spills of building maintenance chemicals ;
- Spills and seepage of liquid wastes and hazardous products
- Risk of contamination of surface and ground water
- disruption of natural water drainage systems
- temporary landscape modification ;
- accidental spills of fuel and oil during the recharging of the tanks that supply the
generators;
- Interruption or displacement of certain networks (electricity and drinking water) ;
- Falling trees or branches on the electricity network ;
- Risk of damage to the health, safety and hygiene of workers and the local population ;
- Risk of social conflicts :
- Risk of employing children on the construction site ;
- Risk of the spread of HIV/AIDS :
- Risks of exacerbating Gender-Based Violence : Sexual exploitation and abuse
(including coerced sex), sexual harassment, rape, early marriage, unwanted
27
pregnancies in the project's intervention zone due to the mixing of populations and the
influx of foreign workers ;
- Accidents at work and occupational diseases related to the handling of machinery ;
- Collision, skidding, impact, jamming, crushing, or falling loads, impact, overturning
during operations, inhalation of dust ; Noise, vibration and light pollution.
These environmental and social impacts and risks are analyzed and mitigation measures are
proposed for a better integration of the project in its environment.
Public consultation
The public consultation in the framework of this environmental and social impact study of the
Project was carried out from 20 to 25 May 2018 and was an opportunity to involve grassroots
stakeholders to identify the challenges of the project in relation to the natural and human
environments and to define an operational framework that ensures the foundations of its
viability and sustainability.
The fears and concerns of the social actors of the commune of N'djili are summarized in these
points :
- concerns in relation to the development options;
- concern about the risks of conflicts with the current occupants of St. Theresa's Square;
- the liberation of the village hall;
- the operation of St. Theresa's Square and the involvement of the authorities;
- stormwater management on St. Theresa's Square;
- the development of the communal house of N'djili.
The recommendations made by the local authorities and the people of N'djili are as follows:
28
- Avoid closing the roads that allow residents to access their homes ;
- to take the necessary measures not to limit the possibilities of movement of the
population of the district;
- secure the site of the communal house by proceeding to a complete fence;
- respect the construction standards for the football pitches on the Place Sainte-Thérèse,
taking into account the position of the sun, etc. ;
- remove all the bars from St. Theresa's Square;
- build an athletics track in St. Theresa's Square;
- take into account the channeling of rainwater in the arrangements that will be made;
- ensure that public lighting equipment is not vandalized;
- take into account the other types of sports that exist in the commune (martial arts,
basketball, etc.);
- provide the population, especially young people, with a copy of the reports so that the
young people of the commune can widely disseminate them.
The public consultation also took into account the opinions of the technical services, which
can be summarised as follows :
- to leave the Place Sainte-Thérèse its public character by making it modern for present
and future generations;
- ensure that the people to be moved do not return to the right-of-way;
- to be careful about the financing of these stars who may have presidential ambitions
tomorrow. We must therefore be able to distinguish between the financing of Bismak
and that of the World Bank ;
- to avoid duplication of activities. Because if we play in two fields side by side, there
could be problems;
- provide accurate technical information on the project as soon as possible to enable the
technical services to better situate themselves;
- invite the consultants to be accompanied in the field by environmental officers;
- take account of the erosion at St. Theresa's Square.
The estimated cost of implementing the ESMP is US$194 056,5This amount is fully funded by
the project for the implementation of the ESMP.
29
N°
Total
Unit costs
Activities Units Quantity costs in
in USD
USD
1 Social measures
Information, Education.
Communication and sensitization of
construction
1.1. site personnel and populations on 20 000 2 40 000
site
STI/HIV/AIDS, GBV and waterborne
diseases, etc.
Provide PPE to workers on Included
construction sites, including those of in the cost
1.2 EPI - -
associated facilities and service of the
providers. project
Provide an internal water drainage and
pre-treatment system before
1.3 dispositif 25 000 2 50 000
discharging into the network of the
urban centre.
Operation of the Complaint
1.4. MGP 20 000 1 20 000
Management Mechanism (CMP)
Sub-total 1 110 000
2 Environmental measures
Included
in the cost
2.1. Reforestation of sites Site - 2
of the
project
Sub-total 2 000
3 Monitoring measures and follow-up, evaluation
Environmental and social monitoring
3.1 (ACE) / local and the VPK and the Month 1 500 4 6 000
Commune
Sub-total 3 6 000
4 Capacity-building
Training of workers and local
residents on safety measures on Session by
4.1 500 20 10 000
construction sites (before and during quarter
project implementation).
Training of workers and local Training by
4.2. 500 12 6 000
residents on GBV trimester
Training
before
4.2 Initial training of workers 1000 4 4 000
starting
work
Sub-total 4 20 000
30
5 Preventing GBV/ASR and caring for survivors
Service provided by a specialized
NGO to ensure GBV/SEA prevention
5.1 58 056,5 1 58 056,5
and care for survivors (before and
during project implementation)
Sub-total 5 58 056,5
TOTAL GÉNÉRAL (Sous-total 1+2+3+4+5) 194 056,5
Conclusion
The Environmental and Social Impact Assessment highlighted the positive impact of the
project, which will benefit all the residents of the N'Djili Commune and the city-province of
Kinshasa and will lead to improvements in the living conditions of the population.
As soon as this ESIA is approved, the KIN-ELENDA project will launch the start-up works
of its project for the development of public squares in the Commune of N'Djili. These works,
which will last a maximum of 12 months, are of capital interest for the improvement of the
living conditions of the populations living in the N'Djili and Kinshasa Commune.
Prior to the start of the project, this ESIA was prepared in order to establish the best possible
environmental and social inventory of the project sites in accordance with national legislation
and the new World Bank Environmental and Social Framework. Through this inventory
compared to the nature and phases of the project, the ESIA identified the potential positive
and negative impacts that could result from the project activities and proposed measures to
enhance positive impacts and mitigate and/or compensate negative impacts. As part of this
study, an estimated budget was also proposed to support the implementation of negative
impact mitigation measures.
31
1. INTRODUCTION
I.1 Contexte et justification
1.2.a. Eau
1.2.b. Assainissement
1.2.c. Gestion des déchets solides
32
1.2.d. Energie
33
- identifier et évaluer les impacts environnementaux et sociaux (à la lumière des neuf
NES pertinentes au projet) susceptibles d'être générés ou induits par les activités
découlant d’aménagement des deux places publiques (Maison communale et place
Sainte Thérèse dans la Commune de N’djili) ;
- Identifier et évaluer les risques potentiels, y compris les risques de VBG/EAS/HS, les
risques sécuritaires, risques de perte de biodiversité ;
- proposer des mesures réalistes et réalisables, ciblant clairement les responsabilités
institutionnelles de mise en œuvre, afin d’atténuer et/ou de bonifier ces impacts
potentiels ;
- proposer des mesures de prévention contre les maladies, les risques professionnels, les
pollutions et les émissions liés à ces travaux dans les sites concernés par les travaux ;
- Proposer un mécanisme de gestion des plaintes adaptées à la réalité de terrain et
sensibles aux VBG;
- Proposer un plan de santé, sécurité au travail en tenant compte du guide
environnemental, santé et sécurité du groupe de la Banque mondiale et de bonnes
pratiques internationales ;
- Proposer les mesures adéquates de la gestion des risques sécuritaires pendant la mise
en œuvre des travaux ; ainsi que les mesures de gestion des VBG/EAS/HS ;
- Proposer un résumé des mesures et actions clés à insérer dans le Plan d’engagement
environnemental et social (PEES), ainsi que les délais correspondants pour que le
projet réponde aux exigences des Normes Environnementales et Sociales (NES),
- Proposer les clauses environnementales et sociales à insérer dans les Dossier d’Appel
D’Offre (DAO) ;
- Elaborer un Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) et d’évaluer les
coûts estimatifs y afférent.
Le projet KIN-ELENDA est soumis aux exigences du nouveau CES de la Banque mondiale,
entré en vigueur le 1 octobre 2018. L’évaluation des risques et impacts environnementaux et
sociaux du projet ont permis de le classer comme projet à risque substantiel du point de vue
environnemental et élevé du point de vue social. Ainsi, huit sur les dix Normes
environnementales et Sociales (NES) ont été jugées pertinentes pour ce projet. Il s’agit de :
L’étude d’impact environnemental et social a pour but d’évaluer les effets négatifs et positifs
du projet sur les composantes environnementales et sociales durant ses différentes phases
(Préparatoire, travaux, exploitation et voire fermeture). La méthodologie adoptée dans le
cadre de cette étude a consisté en l’exploitation de la documentation existante ; la consultation
du public (structures, personnes-ressources et des populations concernées) ; la collecte des
données de terrain et enfin à l’analyse et le traitement des données recueillies. Pour atteindre
les résultats de la mission, le consultant a développé une démarche participative qui a intégré
l’ensemble des acteurs concernés par la mise en œuvre du projet.
La consultation du public constitue l’étape durant laquelle les populations riveraines, les
autorités locales et administratives ainsi que les acteurs techniques se prononcent sur les
aménagements prévus dans les sites de la maison communale et la place Sainte-Thérèse. La
consultation du publique, dans son approche :
35
- fournit aux différentes catégories d’acteurs les informations claires et pertinentes du
projet ;
- fait le point sur les procédures de mise en conformité à adopter ;
- identifie les contraintes possibles liées à la mise en œuvre du projet d’aménagement ;
- aboutit à la préconisation de mesures concrètes à prendre en compte dans le Système
de Gestion Environnementale et Sociale.
Dans le cadre de cette mission, une première rencontre foraine a été organisée à la Commune
de N’Djili le 23 mai 2018 en présence des chefs de quartiers concernés par le projet et de
toutes les forces vives de ladite Commune (chef de division environnement, chef de suivi à
SNEL, Chef Division de tourisme, ingénieur REGIDESO, DIRCAB du Ministre provincial de
Tourisme, Chef de Division de planification, conseil Ministère du plan, CB études,
Bourgmestre de N’Djili, curé Doyen de la paroisse Sainte-Thérèse, président de l’ Association
nationale des écoles privées agréées (ASSONEPA), chargé des projets CLD Q-9, chef adjoint
Q-8, chef Q-5, secrétaire Q-11, chef de service TP, président CCD, président CLJ, président
SYNLAV ONGD ASBL, etc. (voir liste des personnes rencontrées en annexes). En même
temps, les services techniques de la ville de Kinshasa ont été consultés au format d’une
rencontre collective (cfr. Liste des personnes rencontres).
L’équipe a effectué, du 07 au 24 Mai 2018, des missions de terrain pour observer et décrire
l’état actuel de l’environnement, collecter les données de terrain et repérer les zones sensibles
dans le bassin versant de la N’Djili concerné. Ces observations et investigations de terrain
conjuguées avec l’exploitation de l’imagerie satellitaire de la zone du projet ont permis de
faire une caractérisation biophysique et socio-économique de la zone.
36
élaborer un cahier des clauses environnementales et sociales spécifique au projet.
Sommaire ;
Liste des acronymes ;
Résumé analytique (en français, en anglais et en lingala) ;
Contexte et justification du projet ;
Description du projet ;
Données de base ;
Risques et effets environnementaux et sociaux ;
Mesures d’atténuation ;
Analyse des solutions de rechange
Plan de gestion environnemental et social (mesures d’atténuation des impacts, mesures
de renforcement des capacités, mesures de suivi et de surveillance, mise en œuvre de
PGES)
Budget estimatif de la mise en œuvre des mesures environnementales et sociales ;
Conclusion ;
Références bibliographiques
Annexes
37
2. CADRE JURIDIQUE ET INSTITUTIONNEL
Le présent chapitre décrit le cadre politique, juridique, et institutionnel du projet KIN-
ELENDA dans lequel s’inscrit l’évaluation environnementale et sociale, y compris les
questions énoncées au paragraphe 26 de la NES n°1. Il Compare le cadre environnemental et
social de l’Emprunteur avec les NES et fait ressortir les différences entre les deux. Enfin,
Énonce et évalue les dispositions environnementales et sociales de toutes les entités
participant au financement du projet.
38
Tableau 1: Les politiques et programme en rapport avec le projet
40
2.2 Cadre juridique
Le cadre législatif et règlementaire congolais sont marqués par une multitude de textes
environnementaux et sociaux, très anciens pour la plupart. La Constitution de la RDC,
adoptée en février 2006, stipule en son article 53 que « Toute personne a droit à un
environnement sain et propice à son épanouissement intégral. Elle a le devoir de le défendre.
L’État veille à la protection de l’environnement et à la santé des populations ». Nous
présentons ci-après une liste des textes qui encadre les EIES.
Elle vise à favoriser la gestion durable des ressources naturelles, à prévenir les risques, à
lutter contre les formes de pollutions et nuisances, et à améliorer la qualité de la vie des
populations dans le respect de l’équilibre écologique. En son article 21, elle stipule que
« Tout projet de développement, d’infrastructures ou d’exploitation de toute activité
industrielle, commerciale, agricole, forestière, minière, de télécommunication ou autre
susceptible d’avoir un impact sur l’environnement est assujetti à une étude d’impact
environnemental et social préalable, assortie de son plan de gestion, dûment approuvés. ».
Cette loi a fait l’objet d’un décret d’application n° 14/019 du 02 aout 2014 fixant les règles de
fonctionnement des mécanismes procéduraux de la protection de l’environnement,
notamment s’agissant des EIES. Dans le cadre du Projet, les dispositions relatives à cette loi
devront être rigoureusement respectées.
Il constitue le nouveau texte qui encadre toute la procédure de réalisation d’une Étude
d’Impact Environnemental et Social (ÉIES) de manière à s’assurer qu’un projet respecte les
normes existantes en matière d’environnement. Le texte ne mentionne aucune
catégorisation des EIES. Il précise que l’EIES devra être effectuée par le promoteur et sous
sa seule responsabilité. Les termes de référence seront établis par l’administration de tutelle
du secteur d’activité concerné en liaison avec le promoteur du projet, sur la base de directives
générales et sectorielles qui seront alors élaborées par l’Agence Congolaise de
l’Environnement (ACE). La présente EIES est un élément de conformité à ce décret. Le
projet devra suivre toute la procédure telle que décrite ci-dessous.
Le Code forestier traite du défrichement et des problèmes d’érosion. En ses articles 45 et 48,
il interdit « tous actes de déboisement des zones exposées au risque d’érosion et
d’inondation ; tout déboisement sur une distance de 50 mètres de part et d’autre des cours
d’eau et dans un rayon de 100 mètres autour de leurs sources ». En outre le code précise en
ses articles 46, 52 et 53 que : « tout introduction de matière végétale mort ou vivant est
soumis à autorisation ; tout déboisement doit être compensé par un reboisement équivalent
en qualité et en superficie au couvert forestier initial (…) et exige l’obtention d’un permis de
déboisement pour une superficie supérieure à 2 ha ». Dans le cadre du Projet, le
déboisement, ne concernera que six pieds d’arbres (deux manguiers, un avocatier, un palmier,
un cassia et un terminalia).
Cette loi stipule en son article 7 que « Sous réserve des dérogations établies par la loi, les
ressources en eau et les écosystèmes aquatiques naturels font partie du domaine public. » ;
quant à leur protection, il est interdit, tout rejet des déchets, substances, organismes ou
espèces biologiques exotiques envahissantes susceptibles de polluer, d’altérer ou de dégrader
la qualité des eaux de surface ou souterraine, tant continentales que maritimes, de nuire à
leurs ressources biologiques et aux écosystèmes côtiers et de mettre en danger la santé (article
19). Et plus spécifiquement aux eaux continentales, il est interdit sauf dérogation d’empêcher
le libre écoulement des eaux de surface et des eaux souterraines ni en changer le cours (article
20). Le projet est tenu de se conformer à ces exigences.
Protection de l’Energie
Loi n°14/011 du 17 juin 2014 relative au secteur de l'électricité. L'électricité est l'un des
facteurs majeurs et irréversibles qui conditionnent le développement économique, social,
technologique et culturel de toutes les nations, de tous les peuples, de toutes les communautés
ou de tout individu pris isolément.
Loi n°004/2002 du 21 février 2002 portant Codes investissements. Le Code oblige tout
investisseur de remplir les règlements nationaux couvrant la protection de l’environnement, la
conservation de la nature et l’emploi. Le cadre législatif sur les questions de l’environnement
touche à la Loi n° 011/2002 du code forestier à partir du 29 août 2002, et à l’ordonnance-loi
n° 69-041 du 22 août 1969 dans le respect de la conservation de la nature.
Ce texte relatif au patrimoine culturel prévoit que les découvertes de vestiges immobiliers ou
d’objets pouvant intéresser l’art, l’histoire ou l’archéologie, qu’elles soient faites au cours des
fouilles ou qu’elles soient fortuites, doivent être déclarées immédiatement par l’inventeur ou
le propriétaire à l’administrateur du territoire ou au premier bourgmestre, qui en avise le
ministre de la culture (article 40). Le ministre peut, par arrêté, prescrire toutes mesures utiles
à la conservation des vestiges ou objets découverts. Lors des travaux, il est possible de
découvrir de façon fortuite des vestiges culturels. Dans ces cas, le projet devra se conformer
aux exigences de l’ordonnance-loi n°71-016.
Ce texte vise, entre autres, à protéger la santé et la sécurité des travailleurs, à assurer un
service médical, à garantir un salaire minimum et à réglementer les conditions de travail. On
notera aussi (i) l’Ordonnance n° 74/098 du 06 juin 1974 relative à la protection de la main
d’œuvre nationale contre la concurrence étrangère et (ii) l’Arrêté départemental 78/004 bis du
3 janvier 1978 portant institution des comités d’hygiène et de sécurité dans les entreprises. Le
projet devra veiller à faire respecter le Code du travail dans l’utilisation du personnel lors des
travaux ; particulièrement en ce qui concerne le travail des enfants.
La Loi 73 – 021 du 20 juillet 1973 porte sur le régime général des biens, régime
foncier et immobilier et régime des suretés.
Cette loi liste les acteurs susceptibles d’être expropriés pour cause d’utilité publique et décrit
les procédures d’expropriation. En son art.4, elle prévoit que c’est le président de la
République qui peut ordonner l’expropriation par zones, de biens destinés à servir l’exécution
de ces travaux ou à être mis en vente ou concédés au profit de l’État.
Ce texte traite des mesures générales d’assainissement (gestion des déchets solides, des eaux
usées, déchets hospitaliers, industriels,) et des mesures de protection de l’environnement
(EIES, audit, lutte contre les pollutions et nuisances, etc.
Cette loi répertorie les différents types de violences sexuelles et les peines prévues
contreleurs auteurs des faits. A cette loi il faudra associer la loi portant protection de l’enfant
ainsi que celle contre la stigmatisation et la discrimination de personnes vivantes avec le VIH
de la RDC qui comprennent certaines dispositions sur les violences basées sur le genre.
La Note de Bonnes Pratiques pour lutter contre les violences sexistes dans le
cadre du financement de projets d’investissement comportant de grands travaux
de génie civil (septembre 2018)
Cette Note de bonnes pratiques a été préparée pour aider les équipes de projet à définir une
approche permettant de déterminer les risques de violence sexiste, en particulier
d’exploitation et de sévices sexuels ainsi que de harcèlement sexuel, que peuvent présenter
des opérations de financement de projets d’investissement (FPI) comportant des marchés de
grands travaux de génie civil, et de conseiller en conséquence les Emprunteurs sur la
meilleure façon de gérer ces risques. La Note s’appuie sur l’expérience de la Banque
mondiale et sur les bonnes pratiques en usage dans ce secteur au niveau international, y
compris celles d’autres partenaires de développement. Si elle est destinée principalement à
l’usage des équipes de projet de la Banque mondiale, elle a également pour objectif de
contribuer à la constitution d’une base de connaissances grandissante sur le sujet.
Directives de l’OMS/OCDE
Les Directives de l’Organisation mondiale de la santé (OMS 1999) relatives au bruit dans
l’environnement (Eds B. Berglund, T. Lindvall, D.H. Schwela. Genève : OMS) fournissent la
recommandation générique suivante concernant l’apparition d’effets du bruit sur la santé.
- Pour protéger la majorité des personnes contre les fortes nuisances sonores diurnes, le
niveau de pression acoustique sur les balcons, terrasses et espaces de vie extérieurs ne
devrait pas dépasser 55 dB LAeq pour un bruit de fond continu.
- Pour protéger la majorité des personnes contre des nuisances diurnes modérées, le
niveau de pression acoustique extérieur ne devrait pas dépasser 50 dB LAeq.
- La nuit, les niveaux de pression acoustique au droit des façades extérieures des
espaces de vie ne devraient pas dépasser 45 dB LAeq et 60 dB LAMax, pour que les
personnes puissent dormir les fenêtres ouvertes Ces valeurs ont été obtenues en
supposant que la réduction du bruit de l’extérieur vers l’intérieur avec les fenêtres en
partie ouvertes s’élève à 15 dB.
Les directives générales EHS générales de la SFI distinguent deux catégories principales de
récepteurs, à savoir les récepteurs résidentiels et les récepteurs industriels, mais elles ne sont
pas spécifiques à une source particulière. Les directives relatives aux niveaux sonores pour
ces récepteurs sont résumés dans le Tableau 2 ci-dessous. Elles font référence au bruit
provenant des installations et aux sources de bruit stationnaires et elles sont habituellement
utilisées comme normes pour la de conception des installations industrielles. Bien qu’elles
fournissent des recommandations générales sur les effets du bruit, la SFI a indiqué qu’elles
n’étaient pas directement applicables aux sources de bruit mobiles ou liées au transport. Les
mesures doivent être relevées aux récepteurs du bruit situés en dehors du périmètre de la
propriété du projet.
Par ailleurs, tel qu’énoncé dans la NES 10 (Mobilisation des parties prenantes et
information), le projet KIN-ELENDA va mettre en place un Plan de Mobilisation des Parties
Prenantes et Informations et continuera à collaborer avec les acteurs concernés pendant toute
la durée de vie du projet et leur fournira des informations d’une manière adaptée à la nature
de leurs intérêts et aux risques et effets environnementaux et sociaux potentiels du projet. Le
plan de mobilisation prendra en compte les différents défis à la participation active et libre
que certains groupes (ex. femme, filles etc.) peuvent éprouver dans la communauté et
organisera pour eux des rencontres spécifiques en groupes ségrégués par sexe avec un
facilitateur du même sexe.
La NES n°2 s’applique aux travailleurs du projet qui sont des travailleurs à temps plein, à
temps partiel, temporaires, saisonniers et migrants (travailleurs directs), travailleurs
contractuels, aux personnes employées ou recrutées par les fournisseurs principaux, les
membres de la communauté ou recrutés pour travailler sur le Projet (travailleurs
communautaire).
NES 4 (Santé et sécurité des populations) : elle reconnaît que les activités, le matériel et les
infrastructures du projet peuvent augmenter leur exposition aux risques et effets néfastes
associés au projet. En outre, celles qui subissent déjà l’impact du changement climatique
peuvent connaître une accélération ou une intensification de ceux-ci à cause du projet.
NES 8 (Patrimoine culturel) : elle reconnaît que le patrimoine culturel permet d’assurer la
continuité entre le passé, le présent et l’avenir de façon tangible ou intangible. Les individus
s’identifient à leur patrimoine culturel comme étant le reflet et l’expression de leurs valeurs,
croyances, savoirs et traditions en constante évolution. Par ses nombreux aspects, le
patrimoine culturel est important en ce qu’il est une source de précieuses informations
scientifiques et historiques, un atout économique et social pour le développement, et une
partie intégrante de l’identité et de la pratique culturelles d’un peuple. La NES no 8 énonce
des mesures destinées à protéger le patrimoine culturel tout au long du cycle de vie du projet.
En plus de ces huit normes le projet applique la politiques opérationnelle PO/PB 7.50
« Projet sur les cours d’eaux internationaux » qui n’a pas été modifiés avec le nouveau
CES: L’objectif de cette politique est de faire en sorte que les projets financés par la Banque
affectant les cours d’eaux internationaux ne puissent pas affecter : (i) les relations entre la
Banque et ses emprunteurs et entre Etats (membres ou non de la Banque) ; et (ii) les cours
d’eaux internationaux soient utilisés et protégés de façon efficace. La politique s’applique
aux types de projets ci-après : (a) projets hydroélectriques, d’irrigation, de lutte contre
l’inondation, de navigation, de drainage, d’évacuation des eaux, du domaine industriel et
autres impliquant l’utilisation ou la pollution potentielle de cours d’eaux internationaux ; et
(b) études détaillées et de conception de projets sous le point (a) ci-haut, y compris celles qui
sont effectuées par la Banque en qualité d’agence d’exécution ou en qualité autre. Cette
politique a été déclenchée parce que le projet financera des études détaillées et des
investissements de lutte contre les inondations sur le bassin versant de la N’djili, un affluent
du fleuve Congo, pouvant impacter les sources d’eaux internationales.
Diffusion : Le projet devra envoyer une notification aux états riverains avec toutes les
informations sur le projet y compris celles sur les études d’impact des activités du projet sur
ce bassin versant. Le destinataire de la notification dans ce sera la Commission Internationale
du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS).
Tableau 3. Comparaison entre le Cadre environnemental et Social de la RDC avec les NES de la Banque mondiale
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
Classification des risques environnementaux et
sociaux, y compris les risques VBG/EAS/HS
Dans le CES, la Banque mondiale classe les
projets dans quatre (04) catégories :
Politique env. et - Risque élevé, La législation congolaise ne mentionne pas cette La loi nationale ne satisfait pas
sociale définie - Risque important, classification des projets suivant le niveau de cette disposition du Cadre
dans le CES - Risque modéré, et risque. Environnemental et Social.
- Risque faible.
Cette classification qui se fera sur la base de
plusieurs paramètres liés au projet, sera examinée
régulièrement par la Banque même durant la mise
en œuvre du projet et pourrait évoluer.
Évaluation environnementale et sociale
La Loi N°11/009 du 09 juillet 2011 portant
La NES n°1, dont la principale exigence constitue principes fondamentaux relatifs à la protection de
l’Évaluation Environnementale du projet proposé, l’environnement, et le décret n° 14/019 du 02 août
est applicable à tous les projets appuyés par la 2014 fixant les règles de fonctionnement des
Banque mondiale par le biais du Financement La loi nationale satisfait cette
mécanismes procéduraux de la protection de
dédié aux projets d’investissement. Elle s’applique l’environnement déterminent les règles et
exigence de la NES n°1.
également à toutes les installations associées procédures applicables aux études relatives à
NES n°1
(c’est-à-dire qui ne sont pas financés par le projet l’impact environnemental pour tout projet
mais qui en sont liées de diverses manières tel que susceptible de porter atteinte à l’environnement
précisé dans le CES).
Projets soumis à l’évaluation environnementale et La Loi N°11/009 du 09 juillet 2011 portant La loi nationale satisfait cette
sociale principes fondamentaux relatifs à la protection de disposition de la NES n°1.
l’environnement, et le décret n° 14/019 du 02 août
La NES n°1 dispose que les Emprunteurs 2014 fixant les règles de fonctionnement des
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
effectueront l’évaluation environnementale et mécanismes procéduraux de la protection de
sociale des projets proposés au financement de la l’environnement ne donne aucune catégorie
Banque mondiale et que cette évaluation environnementale. La Loi N°11/009 du 09 juillet
environnementale et sociale sera proportionnelle 2011 indique seulement qu’un décret délibéré en
aux risques et aux impacts du projet. conseil des ministres détermine les différentes
catégories de projets ou d’activités soumises à
l’étude d’impact environnemental et social, son
contenu, ...
Plan d’engagement environnemental et social
(PEES)
La NES n°1 dispose que l’Emprunteur devra
préparer et mettre en œuvre un PEES qui définira
les mesures et actions nécessaires pour que le
projet soit conforme aux NES. Le PEES prendra La loi nationale ne satisfait pas
en compte les conclusions de l’évaluation Non mentionné dans la législation cette exigence de la NES n°1.
environnementale et sociale et sera un résumé
précis des mesures concrètes et des actions
nécessaires pour éviter, minimiser, réduire ou
autrement atténuer les risques et impacts
environnementaux et sociaux potentiels, y compris
les risques VBG/EAS/HS du projet.
Conditions de travail et d’emploi
La Loi n°15/2002 du 16 octobre 2002 portant La loi nationale satisfait
La NES n°2 dispose que des informations et des Code du Travail constitue le texte de base partiellement cette exigence de la
documents clairs et compréhensibles devront être régissant les conditions de travail et d’emploi en NES n°2. Néanmoins un Procédure
NES n°2 communiqués aux travailleurs du projet sur leurs RDC et elle a été publiée au Journal Officiel après de Gestion de la Main d’Œuvre
conditions d’emploi ; informations et documents son adoption (numéro spécial du 25 octobre suivant les exigences de la NES
qui décriront leurs droits en vertu de la législation 2002). n°2 sera produit.
nationale du travail (qui comprendront les
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
conventions collectives applicables).
Non-discrimination et égalité des chances
L’une des innovations les plus importantes de la
La NES n°2 dispose que l’Emprunteur fondera la Loi n°15/2002 du 16 octobre 2002 portant Code
relation de travail sur le principe de l’égalité des du Travail est le renforcement des mesures
La loi nationale satisfait cette
chances et de traitement, et ne prendra aucune exigence de la NES n°2.
antidiscriminatoires à l’égard des femmes et des
mesure discriminatoire concernant un aspect personnes avec handicap.
quelconque de la relation de travail…
La législation nationale ne mentionne pas ce
mécanisme de gestion des plaintes pour les
Mécanisme de gestion des plaintes travailleurs mais la Loi n°15/2002 du 16 octobre La loi nationale prend en compte
La NES n°2 dispose qu’un mécanisme de gestion 2002 portant Code du Travail, en son article 62, implicitement cette exigence de la
des plaintes sera mis à la disposition de tous les Chapitre VI, Section I, dispose que : … Ne NES n°2 et donc la satisfait
travailleurs employés directement et de tous les constitue pas de motifs valables de licenciement partiellement. Il sera nécessaire
travailleurs contractuels (et de leurs organisations, notamment … le fait d’avoir déposé une plainte donc de prendre en compte le
le cas échéant) pour faire valoir leurs ou participé à des procédures engagées contre un mécanisme de gestion des plaintes
préoccupations concernant le lieu de travail. employeur en raison de violations alléguées de la pour les travailleurs.
législation, ou présenté un recours devant les
autorités administratives compétentes, …
Santé et sécurité au travail (SST) L’une des innovations les plus importantes de la
Loi n°15/2002 du 16 octobre 2002 portant Code
La NES n°2 dispose que toutes les parties qui du Travail est la mise en place des structures
emploient ou engagent des travailleurs dans le appropriées en matière de santé et sécurité au
cadre du projet élaboreront et mettront en œuvre travail afin d’assurer une protection optimale du La loi nationale satisfait cette
des procédures pour créer et maintenir un travailleur contre les nuisances. exigence de la NES n°2.
environnement de travail sûr, notamment en
assurant que les lieux de travail, les machines, La Loi n° 16/010 du 15 juillet 2016 modifiant et
l’équipement et les processus sous leur contrôle complétant la Loi n° 015-2002 portant Code du
sont sûrs et sans risque pour la santé, … Travail. Celui-ci vise, entre autres, à protéger la
santé et la sécurité des travailleurs, à assurer un
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
service médical, à garantir un salaire minimum et
à réglementer les conditions de travail. On notera
aussi (i) l’Ordonnance n° 74/098 du 06 juin 1974
relative à la protection de la main-d’œuvre
nationale contre la concurrence étrangère et (ii)
l’Arrêté départemental 78/004 bis du 3 janvier
1978 portant institution des comités d’hygiène et
de sécurité dans les entreprises. Le projet devra
veiller à faire respecter le Code du travail dans
l’utilisation du personnel lors des travaux ;
La Loi No. 15/2002 du 16 octobre 2002 porte sur
le Code du Travail. Celui-ci vise, entre autres, à
protéger la santé et la sécurité des travailleurs, à
assurer un service médical, à garantir un salaire
minimum et à réglementer les conditions de
travail. On notera aussi (i) l’Ordonnance n°
74/098 du 06 juin 1974 relative à la protection de
la main d’œuvre nationale contre la concurrence
étrangère et (ii) l’Arrêté départemental 78/004 bis
du 3 janvier 1978 portant institution des comités
d’hygiène et de sécurité dans les entreprises. Le
projet devra veiller à faire respecter le Code du
travail dans l’utilisation du personnel lors des
travaux ;
La loi n°2017-01 du 08 février 2017 : cette loi
fixe les règles applicables à la sous-traitance entre
personnes physiques ou morales de droit privé.
Elle vise à promouvoir les petites et moyennes
entreprises à capitaux, à protéger la main-d’œuvre
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
nationale ;
Le Décret n°18/17 du 22 mai 2018 portant
fixation du Salaire Minimum Interprofessionnel
Garanti, des allocations familiales minima et de la
contre-valeur du logement
Décret n°18/019 portant mesures d’application de
la loi 17-001 du 08 février 2017 fixant les règles
applicables à la sous-traitance dans le secteur
privé
Utilisation efficiente des ressources, prévention et
gestion de la pollution
La NES n°3 dispose que l’Emprunteur mettra en La Loi N°11/009 du 09 juillet 2011 portant
œuvre des mesures réalistes sur le plan technique principes fondamentaux relatifs à la protection de
et financier pour améliorer l’efficacité de la l’environnement, traite dans son chapitre 5 de la
consommation d’énergie, d’eau, de matières conservation et la gestion durables des ressources La loi nationale satisfait ces
NES n°3 premières ainsi que des autres ressources. Il naturelles. Elle traite aussi dans son chapitre 6 de exigences de la NES n°3.
évitera le rejet de polluants ou, si cela n’est pas la prévention et de la lutte contre les pollutions et
faisable, limitera et contrôlera l’intensité ou le nuisances. Ces éléments sont pris en compte dans
débit massique de leur rejet à l’aide des niveaux et l’évaluation environnementale et sociale du projet.
des mesures de performance en vigueur dans la
législation nationale ou dans les référentiels
techniques des NES.
Santé et sécurité des communautés Les dispositions de la Loi N°11/009 du 09 juillet La loi nationale satisfait ces
La NES n°4 dispose que l’Emprunteur devra 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la exigences de la NES n°4 mais avec
évaluer les risques et impacts du projet sur la santé protection de l’environnement, relatives à un besoin de renforcement des
NES n°4
et la sécurité des communautés affectées tout au l’évaluation environnementale et sociale prennent dispositions relatives au personnel
long du cycle de vie du projet, y compris celles qui en compte la santé et la sécurité des chargé de la sécurité. Une analyse
peuvent être vulnérables en raison de leur situation communautés. des risques de VSBG a déterminé
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
particulière. L’Emprunteur identifiera les risques que le niveau de risque de violence
et impacts et proposera des mesures d’atténuation liée au genre de ce projet est faible.
conformément à la hiérarchisation de l’atténuation. Cependant un nombre de mesures
La NES n°4 dispose aussi que si l’Emprunteur de sensibilisation, de prévention et
emploie, directement ou dans le cadre d’un contrat d’atténuation des risques de la
de services, des agents pour assurer la sécurité de VBG seront mises en place par le
son personnel et de ses biens, il évaluera les projet.
risques posés par ses dispositifs de sécurité aux
personnes à l’intérieur et à l’extérieur du site du
projet. -L’évaluation sociale du projet devra
inclure l’appréciation de la situation sociale et des
risques sous-jacents de violence basée sur le genre,
en s’aidant de l’outil d’évaluation des risques de
violence basée sur le genre et en s’en tenant aux
considérations d’ordre sécuritaire et éthique liées à
la collecte de données sur la violence basée sur le
genre.
-Recenser les acteurs de la prévention et de
l’intervention contre la violence basée sur le genre,
exploitation, abuse et harcèlement sexuels dans les
communautés des zones d’intervention du Projet
KIN-ELENDA. C’est-à-dire inclure la
cartographie des interventions et intervenants de la
violence basée sur le genre dans ces instruments.
(Les différents services disponibles dans les
différents sites d’exécution des travaux)
Classification de l’éligibilité
NES n°5
La NES n°5 dispose que les personnes affectées Les personnes éligibles à une compensation sont La Loi nationale ne satisfait pas
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
peuvent être classées en catégories de personnes : les propriétaires d’un immeuble ; les titulaires de totalement aux exigences de la
a) Qui ont des droits légaux formels sur les terres droits réels immobiliers et fonciers ; les titulaires NES n°5. Dans la mise en œuvre
ou biens ; des droits de créance ayant pour objet du CPR, toutes personnes affectées
b) Qui n’ont pas de droits légaux formels sur les l’acquisition ou la jouissance d’un immeuble ; les identifiées sur les différents sites
terres ou les biens, mais ont une revendication titulaires de droits des communautés locales sur des sous-projets seront prises en
sur les terres ou les biens, qui est reconnue par les terres domaniales (article premier Loi n° 77- compte dans le processus de
le droit national ou susceptible de l’être ; ou 001 du 22 février 1977) déplacement involontaire.
c) Qui n’ont aucun droit légal ou revendication
susceptible d’être reconnu sur les terres ou
bien qu’elles occupent ou utilisent.
Date limite d’éligibilité La NES n°5 de la Banque
La NES n°5 stipule que parallèlement au Mondiale et la législation
recensement, l’Emprunteur fixera une date limite congolaise se rejoignent en ce qui
d’éligibilité. Les informations relatives à la date concerne les personnes qui peuvent
limite seront bien documentées et diffusées dans être déplacées. Il faut simplement
La date limite d’éligibilité est la date de préciser que le droit congolais est
toute la zone du projet… L’Emprunteur n’est pas
l’ouverture de l’enquête publique
tenu d’indemniser ni d’aider les personnes qui plus restrictif dans la mesure où il
empiètent sur la zone du projet après la date limite met l’accent en particulier sur les
d’éligibilité, à condition que la date limite ait détenteurs de droits formels, ce qui
clairement été établie et rendue publique. n’est pas le cas dans la NES n°5.
Compensation en espèces ou en nature Normalement en argent (articles 11 ; 17 alinéa 2
La NES n°5 privilégie l’indemnisation en nature loi n° 77-001). Mais, n’interdit pas le paiement en
dans le cadre de déplacement physique des nature. Concordance partielle
personnes affectées classées dans les catégories a)
et b) citées ci-dessus et précise dans quels cas le
règlement de l’indemnisation en espèces pour la
perte de biens et des autres actifs peut convenir.
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
Assistance à la réinstallation des personnes Non mentionné dans la législation
déplacées
La NES n°5 dispose que les personnes affectées
par le projet doivent bénéficier en plus de Différence fondamentale
l’indemnité de déménagement d’une assistance
pendant la réinstallation et d’un suivi après la
réinstallation
Évaluations des compensations Remplacer à base des barèmes selon la localité Différence importante mais en
pour les terres accord sur la pratique
La NES n°5 dispose que l’évaluation de tout bien Remplacer à base de barème selon matériaux de
se fait au coût de remplacement qui tient compte construction pour les structures
de la valeur au prix du marché actuel
Mécanisme de gestion des plaintes
La NES n°5 dispose que le plan de réinstallation Deux modalités différentes sur le
décrit les procédures abordables et accessibles plan des principes mais dans la
Négociation à travers les structures étatiques pour réalité les mécanismes de
pour un règlement par un tiers des différends s’entendre sur le montant de l’indemnisation. résolution de conflit rejoignent
découlant du déplacement ou de la réinstallation ; Dans le cas contraire, la phase judiciaire est mise ceux exigés par la Banque
ces mécanismes de gestions des plaintes devront en œuvre.
tenir compte de la disponibilité de recours Mondiale
judiciaire de la communauté et des mécanismes
traditionnels de gestion des conflits.
Groupes vulnérables La législation congolaise n’a pas prévu de
La NES n°5 dispose qu’une attention particulière dispositions spéciales concernant les groupes
La loi nationale satisfait cette
sera portée aux questions de genre, aux besoins vulnérables. Mais, les articles 12 et 13 de la
exigence de la NES n°5.
des populations pauvres et des groupes Constitution interdisent toute forme de
vulnérables. discrimination.
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
Participation communautaire
La NES n°5 dispose que l’Emprunteur interagira La décision de procéder à l’expropriation est
avec les communautés affectées… Les processus portée à la connaissance des personnes
de décisions relatifs à la réinstallation et à la expropriées par la publication au journal officiel
restauration des moyens de subsistance devront et par lettre recommandée avec accusé de
inclure des options et des alternatives que les réception ou en mains propres. Concernant les
personnes affectées pourront choisir. L’accès à droits collectifs de jouissance, la population est en
La loi nationale satisfait cette
l’information pertinente et la participation outre informée par une communication faite aux
exigence de la NES n°5.
significative des personnes et des communautés représentants qualifiés des communautés locales
affectées se poursuivront pendant l’examen des intéressées par le commissaire de zone ou par son
solutions alternatives à la conception du projet, délégué (articles 7 à 9 loi n° 77-001 du 22 février
puis tout au long de la planification, de la mise en 1977).
œuvre, du suivi et de l’évaluation du processus
d’indemnisation et du processus de réinstallation.
Suivi et évaluation Différence importante
La NES n°5 rend obligatoire le suivi et Non mentionné dans la législation
l’évaluation du déplacement et de la réinstallation
Évaluation environnementale et sociale La Loi N°11/009 du 09 juillet 2011 portant
La NES n°6 dispose que l’évaluation principes fondamentaux relatifs à la protection de
environnementale et sociale, telle qu’énoncée dans l’environnement, et le décret n° 14/019 du 02 août
la NES n°1, examinera les impacts directs, 2014 fixant les règles de fonctionnement des
indirects et cumulatifs du projet sur les habitats et mécanismes procéduraux de la protection de La loi nationale satisfait cette
NES n°6 la biodiversité qu’ils abritent. Cette évaluation l’environnement et mettent un accent particulier exigence de la NES n°6.
devra tenir compte des menaces pertinentes sur la concernant les habitats naturels. Aussi, il est
biodiversité, par exemple la perte, la dégradation stipulé en son article 32 que l’Etat, la province et
et la fragmentation d’habitats, les espèces l’entité territoriale décentralisée assurent, dans les
exotiques envahissantes, la surexploitation, les limites de leurs compétences respectives, la
changements hydrologiques, la charge en conservation et la gestion durable de la diversité
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
nutriments, la pollution, les prises accidentelles, biologique.
ainsi que les impacts prévus du changement
climatique …
L’Emprunteur veillera à ce que l’expertise
compétente en matière de biodiversité soit utilisée
pour mener l’évaluation environnementale et
sociale et la vérification de l’effectivité et la
faisabilité des mesures d’atténuation. Lorsque des
risques importants et des impacts négatifs sur la
biodiversité ont été identifiés, l’Emprunteur
préparera et mettra en œuvre un Plan de gestion de
la biodiversité.
La Loi 011-2002 du 29 août 2002 portant Code
Conservation de la biodiversité et des habitats Forestier qui traite du défrichement et des
La NES n°6 exige une approche de gestion des problèmes d’érosion. Le code précise : « tout
risques différenciée en matière d’habitat en déboisement doit être compensé par un
fonction de leur sensibilité et de leur valeur. Elle reboisement équivalent en qualité et en superficie
traite de tous les habitats, classés en « habitats au couvert forestier initial (…) et exige
modifiés », « habitats naturels » et « habitats l’obtention d’un permis de déboisement pour une
critiques », ainsi que les « aires protégées par la loi superficie supérieure à 2 ha ». La loi nationale satisfait
et les aires reconnues par la communauté La loi n° 14/003 du 11 février 2014 relative à la partiellement cette exigence de la
internationale et régionale pour leur valeur en conservation de la nature fixe les règles relatives à NES n°6.
matière de biodiversité », qui peuvent englober la conservation de la diversité biologique, à
l’habitat de l’une ou l’autre de ces catégories … l’utilisation durable de ses éléments constitutifs
Dans les aires d’habitats critiques, l’Emprunteur ainsi qu’à l’accès et au partage juste et équitable
ne mettra en œuvre aucune activité du projet qui des avantages découlant de l’exploitation des
aurait des impacts négatifs potentiels à moins qu’il ressources biologiques et génétiques. Elle
ne puisse démonter tout ce qui suit … concourt à assurer notamment la conservation des
écosystèmes et des habitats naturels, la protection
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
des espèces de faune et de flore sauvages ainsi
que le développement durable dans les aires
protégées.
La NES n°8 reconnaît que le patrimoine culturel L’Ordonnance-loi n°71-016 du 15 mars 1971 La loi nationale satisfait cette
permet d’assurer la continuité entre le passé, le relative à la protection des biens culturels prévoit disposition de la NES 8, mais
présent et l’avenir de façon tangible ou intangible. que les découvertes de vestiges immobiliers ou pour être en conformité avec
Les individus s’identifient à leur patrimoine d’objets pouvant intéresser l’art, l’histoire ou cette politique, des dispositions
NES n°8 culturel comme étant le reflet et l’expression de l’archéologie, qu’elles soient faites au cours des sont prises dans le CGES pour
leurs valeurs, croyances, savoirs et traditions en fouilles ou qu’elles soient fortuites, doivent être protéger les sites culturels et les
constante évolution. Par ses nombreux aspects, le déclarées immédiatement par l’inventeur ou le éventuelles découvertes
patrimoine culturel est important en ce qu’il est propriétaire à l’administrateur du territoire ou au archéologiques, voire Annexe 3
une source de précieuses informations premier bourgmestre, qui en avise le ministre de sur les clauses
scientifiques et historiques, un atout économique la culture. environnementales et sociales à
et social pour le développement, et une partie insérer dans les DAO et les
intégrante de l’identité et de la pratique culturelles marchés de travaux.
d’un peuple. La NES no 8 énonce des mesures
destinées à protéger le patrimoine culturel tout au
long du cycle de vie du projet.
Consultation des parties prenantes La Loi N°11/009 du 09 juillet 2011 en son Article La législation nationale ne précise
24 dispose que « Tout projet ou toute activité pas les types de projets soumis à
La NES n°10 stipule que les Emprunteurs
susceptible d’avoir un impact sur l’environnement enquête publique. Un plan
consulteront les parties prenantes tout au long du
est assujetti à une enquête publique préalable. d’engagement des parties prenantes
cycle de vie du projet, en commençant leur
L’enquête publique a pour objet : sera produit pour le projet et
NES n°10 mobilisation le plus tôt possible pendant le
modifie au fur et mesure selon
processus d’élaboration du projet et dans des a) d’informer le public en général et la population
l’évolution du projet et ces besoins
délais qui permettent des consultations locale en particulier sur le projet ou l’activité ;
en communications.
significations avec les parties prenantes sur la b) de recueillir les informations sur la nature et
conception du projet. La nature, la portée et la l’étendue des droits que pourraient détenir des
fréquence de la consultation des parties prenantes tiers sur la zone affectée par le projet ou
Disposition du
CES ou NES
applicables au Exigences des NES Dispositions nationales pertinentes Observations / recommandations
Projet KIN-
ELENDA
seront proportionnelles à la nature et l’ampleur du l’activité ;
projet et à ses risques et impacts potentiels. c) collecter les appréciations, suggestions et
L’Emprunteur élaborera et mettra en œuvre un contre-propositions, afin de permettre à l’autorité
Plan de Participation des Parties Prenantes (P3P) compétente de disposer de tous les éléments
proportionnel à la nature et à la portée du projet et nécessaires à sa décision.
aux risques et impacts potentiels. Un décret délibéré en conseil des ministres fixe de
Consultations spécifiques animée par une femme déroulement et de sanction de l’enquête publique.
seront faites avec femmes des communautés
riveraines dans le but de connaitre leurs
préoccupations sécuritaires et sanitaire
Le décret n° 14/019 du 02 août 2014 fixant les
Diffusion d’information
règles de fonctionnement des mécanismes
La NES n°10 dispose que l’Emprunteur diffusera procéduraux de la protection de l’environnement La loi nationale satisfait cette
les informations sur le projet pour permettre aux détermine la procédure de l'enquête publique exigence de la NES n°10.
parties prenantes de comprendre ses risques et environnementale et la diffusion de l’infirmation
impacts, ainsi que ses opportunités potentielles.
62
Domaine Contenu/objectifs
Intitulé du texte
d’application
catégories prescrites de bénéficiaires. (article 4)
Vise à promouvoir l'égalité de chances et de
Convention N° 111 concernant la
Discrimination traitement en matière d'emploi et de profession,
discrimination (emploi profession)
au travail afin d'éliminer toute discrimination en cette
de 1958 ratifiée le 20/06/2001
matière.
les États signataires s’engagent à prendre des
mesures particulières pour protéger l’enfant
Violences contre toutes les formes d’exploitation sexuelle
Convention relative aux droits de
Basées sur le et de violence sexuelle. Tous les États membres
l’enfant,
Genre de l’Organisation des Nations Unies, à
l’exception des États-Unis, sont partis à la
Convention.
La Cellule Infrastructures
Le Fonds national de solidarité contre le Covid-19 (FNSCC) a été créé par l’Ordonnance n°
20/018 du 6 avril 2020. Il a pour principale mission de de rechercher et collecter des moyens
financiers destinés à servir sous forme d’aide, assistance ou soutien aux personnes physiques
ou morales, personnels médicaux soignants, services médicaux ou hospitaliers.
Il vise également d’appuyer les entreprises et autres structures exerçant une activité
économique qui seraient particulièrement touchés par les conséquences économiques,
financières et sociales de la propagation du COVID-19 et des mesures prises pour en limiter
la propagation.
Par ailleurs, Le Fonds est chargé de centraliser toutes les donations financières nécessaires à
la riposte contre la pandémie de COVID-19 », précise l’ordonnance présidentielle.
Cette structure temporaire est créée pour la durée de l’Etat d’urgence sanitaire proclamée par
l’ordonnance présidentielle N°20/014 du 24 mars 2020. Sa durée d’intervention sera
prolongée automatiquement en cas de prolongation de l’Etat d’urgence sanitaire et à durée
équivalente.
L’ordonnance présidentielle précise qu’à l’issue de la durée du Fonds, l’ensemble de son actif
net sera transféré à la gestion du Gouvernement dans le respect des attributions des Ministères
et structures en charge de la riposte contre le COVID-19. »
Il est chargé également de soutenir financièrement les agents de santé et des communautés
locales pour qu’ils aient accès partout aux dernières informations scientifiques pour pouvoir
se protéger, prévenir l’infection, endiguer sa propagation et dispense des soins à ceux qui ont
besoins de manière à réduire l’impact du COVID-19 sur les femmes, les enfants et les
vulnérables.
Sur base de l’Ordonnance n°17/025 mars du 10 juillet 2017 fixant les attributions des
ministères en RDC, le Ministère des Affaires Sociales a pour attributions :
- Organisation, administration et gestion des centres d’actions sociales tels que les
centres de promotion sociale, les orphelinats, les homes et les auspices de vieillards,
les centres d’apprentissage professionnel pour les personnes vivant avec handicap ;
- Assistance sociale aux populations nécessiteuses ;
- Tutelle et reclassement des enfants en situation particulièrement difficile ;
- Collaboration à l’élaboration des projets pilotes de lutte contre la pauvreté ;
- Protection et insertion sociale des groupes vulnérables ;
- Collaboration à l’organisation de l’enseignement spécial au profit des enfants vivant
avec handicap ;
- Organisation de l’éducation non formelle en collaboration avec les ministères ayant en
charge l’enseignement primaire et secondaire, professionnel ainsi que la jeunesse et
les sports.
Il a pour missions :
- Appuyer l’action sociale et humanitaire du Gouvernement dans le cadre de la politique
sociale et humanitaire telle que définie par le Ministère des Affaires Sociales, Action
Humanitaire et Solidarité Nationale ;
- Jouer le rôle d’interface pour l’appui aux structures de prise en charge du Ministère
des Affaires Sociales, Action Humanitaire et Solidarité Nationale et des partenaires et
intervenants sociaux et humanitaires ;
- Organiser la plate-forme de l’aide sociale et humanitaire ;
- Prendre en charge des opérations de lancement des projets de relèvement social ;
- Mobiliser des fonds nécessaires à la réalisation des actions à caractère social et
humanitaire ;
- Gérer la caisse de solidarité nationale ;
- Participer aux actions de promotion sociale ;
- Octroyer de l’aide sous forme de dons en matériels ou en espèce et des prêts gardant
un caractère exceptionnel ;
- Servir de banque sociale de proximité pour la promotion et la protection des personnes
nécessiteuses et défavorisées ;
- Emettre des avis techniques sur les projets à caractère social et humanitaire ;
- Servir d’organe consultatif pour les questions relatives aux facilités administratives,
fiscales et douanières au profit des partenaires et intervenants sociaux et humanitaires ;
- Tenir la gestion de l’Observatoire de la Vulnérabilité Sociale et de la banque de
données des partenaires et des intervenants dans le domaine social et humanitaire.
L’ACE est une structure technique du Ministère en charge de l'Environnement, créée par le
décret N° 14/030 du 18 novembre 2014 fixant les Statuts d’un Établissement Public dénommé
Agence Congolaise de l’Environnement, en sigle « ACE », et chargée de la conduite et de la
coordination du processus d’évaluation environnementale et sociale en RDC. Les principales
tâches de l’ACE consistent à :
(i) Procéder à la validation des Études d'Impact Environnemental et Social (EIES), des
Diagnostics d'Impact Environnemental et Social (DIES), des Plans de Gestion
Environnementale et Sociale (PGES) et des Plans de Mise en Conformité
Environnementale et Sociale (PMCES) ;
(ii) Effectuer le suivi administratif et technique des projets en cours d'exécution (analyse
des rapports de terrain, inspection et audit environnemental).
L’Agence est assistée par les Responsables d’Environnement (RE), qui se retrouvent au sein
des Entités et Ministères.
Cette agence est chargée d’étudier, d’analyser et évaluer toutes les questions qui lui sont
soumises par le président de la République en rapport avec la transition écologique et le
développement durable. Elle devra aussi établir les indicateurs nationaux de performance de
développement durable pour mesurer l’avancement de la transition écologique.
Commission Urbaine
des Autorisation de
bâtir (CUAV) :
autorisation de bâtir
5 Ministère Division Urbaine des Gestions des terres Capacités inexistence Mise à niveau des
Provincial des Affaires Foncières Rendre disponible les (recourt à l'expertise équipes de terrain
affaires terres aux populations du Ministère
Foncières, pour lotissement ou pour Provincial de
Agriculture et les besoins agricoles l'Environnement)
Développement
Durable
La Communes de N’Djili
Mission de contrôle
La Mission de Contrôle qui sera recruté par la CI se chargera de suivre et de contrôler la mise
en œuvre du projet sur le plan technique et environnemental. Il veillera à l'application des
clauses environnementales contenues dans le Dossier d’Appel d’Offres (DAO), ainsi que le
suivi de certaines mesures de prévention des VBG/EAS/HS développer par le Plan d’Action,
parmi autres, la participation de travailleurs à la formation VBG et la signature du code de
bonne conduite.
Elle aura en charge l'exécution physique des travaux d’aménagement des places publiques.
Elle devra mettre en œuvre les obligations environnementales et sociales contenues dans le
contrat.
En ce qui concerne la lutte contre les VBG/EAS/HS, l’entreprise favorisera un environnement
de travail où celles-là ne seront pas acceptées, et seront sanctionnées.
Les Sociétés concessionnaires de réseaux
Les limites notées dans les programmes de l’État et des municipalités ont favorisé
l’émergence d’un secteur associatif au niveau communal. Celui-ci s’est en outre accompagné
d’un dynamisme de la société civile sur les questions de bonne gouvernance et de gestion
environnementale et sociale. Il existe plusieurs formes d’organisations sociales, regroupant
des femmes et/ou des jeunes, des associations de développement urbain, et qui contribuent à
l’amélioration du cadre et des conditions de vie des populations en milieu urbain (ONGD
(AGS, ASBL, ACDC), organisations socioprofessionnelles (CDD, CLJ, CBI/DVAS), etc.).
Ces Organisations locales peuvent être d’un grand soutien au projet dans les domaines de la
mobilisation sociale et de la sensibilisation des populations. Il sied de mentionner que les
ONG locales spécialisées en VBG seront mises en contribution pour accompagner le projet
après avoir réalisé l’étude de la cartographie des services de VBG dans la ville de Kinshasa et
particulièrement dans la Commune de N’Djili.
L’ACE dispose des compétences humaines requises dans le domaine des Évaluations et
Études d’Impacts sur l’Environnement, pour mener à bien sa mission. Toutefois, ses capacités
matérielles et financières sont relativement réduites pour lui permettre d’assurer correctement
l’accomplissement de sa mission, notamment concernant la validation des TDR, la validation
des rapports d’EIES ; le suivi des PGES. Dans ces domaines, l’Agence devrait être appuyée
par le projet. Il faut préciser l’ACE reçoit des ressources conséquentes des projets pour leur
supervision.
À l’Office des Voiries et drainage, il existe une Division Environnement logée au sein de la
Direction des Études, Normalisation et Environnement. Au niveau provincial, l’OVD dispose
d’antennes locales. L’OVD souffre également de capacités pour bien gérer les aspects
environnementaux et sociaux dans la surveillance des projets de voiries. Dans le cadre du
projet, l’OVD devra être renforcé en capacité.
Les Communes disposent de l’expertise des services techniques rattachés, dont les services
urbains de l’environnement. Cependant, ces services connaissent des difficultés de
fonctionnement (capacités limitées, faiblesse des moyens matériels et logistiques, non
motivation des agents, etc.) qui constituent un handicap dans l’accomplissement de leur
mission. On note aussi la présence des Services d’hygiène et assainissement dans les villes,
chargés entre autres de collecter et évacuer des déchets et ordures ménager, d’assurer la
surveillance de la qualité de l’eau potable (traitement, distribution, etc.). Pour les besoins du
projet, les services techniques des communes devraient recevoir un renforcement des
capacités sur le suivi environnemental et social des activités qui se déroulent sur leur territoire
Recommandations pour le renforcement des capacités des acteurs impliqués dans la mise
en œuvre des travaux d’aménagement des places publiques
Pour atteindre le résultat escompté, l’EIES suggère de renforcer les mesures d’appui
institutionnel notamment par (i) la responsabilisation des deux Spécialistes en Sauvegardes
Environnementales et développement social en phase de préparation du Projet KIN-
ELENDA ; (ii) le recrutement d’un Spécialiste en VBG, d’un environnementaliste et d’un
expert en développement social de la Mission de contrôle ainsi que de l’entreprise qui seront
recrutées en phase de mise en œuvre du projet.
Le renforcement des capacités portera aussi sur la formation du nouveau cadre
environnemental, social et sur la Violence Basée sur le Genre, l’Exploitation et l’Abus
Sexuel, ainsi que le Harcèlement Sexuel (VBG/EAS/HS) des autres acteurs impliqués et la
sensibilisation des populations dans la VPK et dans la commune de N’Djili. Ces actions
d’appui technique, de formation et de sensibilisation visent à rendre opérationnelle la stratégie
de gestion environnementale du Projet KIN-ELENDA et de protéger l’environnement urbain,
la santé et la sécurité des populations bénéficiaires.
3. DESCRIPTION DU PROJET
Ce chapitre décrit de manière concise le sous projet d’aménagement des places de la Maison
Communale et Sainte Thérèse. Il Comprend une carte suffisamment détaillée, indiquant
l’emplacement du projet et la zone susceptible de subir l’impact direct, indirect et cumulatif
de ce sous projet.
3.1.1. Aménagements
3.1.2. Équipements
Remarque : une attention particulière a été apportée sur l’accessibilité des différentes zones
par les personnes à mobilité réduite au sein du nouvel espace public proposé.
77
8.1.1. Travaux d’aménagements paysagers
Travaux préparatoires
Travaux de terrassements
Les terrassements seront exécutés sur toute l'emprise de la chaussée, des trottoirs et des zones
de construction des équipements. Ils comprennent notamment :
78
- les déblaiements jusqu’à la surface d’assise du corps de la chaussée ou du trottoir. Les
surfaces d’assise de la chaussée et du trottoir seront respectivement situés à -64 cm et -
31 cm du revêtement fini. La composition des revêtements en pavés est détaillée dans
- Zone de circulation et trottoir ;
- le curage éventuel des terres de mauvaise qualité et le remblaiement des fouilles par
un matériau de qualité ;
- Le réglage et le compactage des surfaces de terrassement suivant les pentes et
dimensions des plans ;
- l'enlèvement, le transport et la mise en dépôt des sols et matériaux excédentaires ou
impropres ;
- le drainage sommaire mais suffisant, des zones terrassées pendant la durée des
travaux ;
- le cas échéant, l'aménagement d'une plate-forme pour l'aire de réception des éléments
préfabriqués.
Drainage de la parcelle
- Filet d’eau composé de bordures préfabriqués en béton de type T2 et CS2, qui sont
illustrés ci-après ;
- Caniveau à ciel ouvert, de largeur et de profondeur variables en fonction des
conditions topographiques ;
- Caniveau avec dalles de couverture ajourées ;
- Collecteur (buse enterrée).
Les caniveaux à ciel ouvert, dont la largeur minimale est de 60 cm et la profondeur de 70 cm,
seront positionnés devant la zone commerciale et autour du Parquet de Grande Instance pour
récolter les eaux de pluie provenant des filets d’eau.
Les eaux usées, provenant des toilettes, seront évacuées vers une fosse septique de 5 m³ située
sous la zone piétonne. La fosse septique sera composée de trois compartiments :
Les eaux grises des lavabos et de la douche seront directement évacuées vers un puits perdu,
d’un volume de 5 m³ qui sera lui aussi situé sous la zone piétonne. Le trop plein du puits
perdu sera raccordé au caniveau de la rue.
Les travaux de revêtement de la chaussée seront réalisés en pavés de béton de type TRIEF
c’est-à-dire sinusoïdaux, autobloquants et avec épaulement d’épaisseur 11 cm. La surface de
la chaussée est de 4.918 m².
Pour les trottoirs, le revêtement sera réalisé en pavés de béton de 8 cm d’épaisseur de type
TRIEF ou autre. La surface totale de la zone piétonne est de 6025 m².
Mobilier
La place de la Maison Communale est également destinée à être une zone de pause et de
repos pour les usagers qui attendent de passer par l’un des services communaux ou toute autre
fonction disponible sur la place (Parquet, centre de santé, écoles, …).
Pour ce faire, deux types de bancs en béton sont disposés sur la place de manière à créer un
espace public convivial et confortable :
- Des bancs rectangulaires : hauteur d’assise de 50 cm (voir détails de l’aménagement
paysager) ; sans dossier (l = 50 cm et L = 300 cm) ; répartis le long du bâtiment
commercial et de la buvette ainsi que dans l’enceinte de la Maison Communale.
- Des bancs circulaires placés autour de certains arbres existants et projetés : ces
derniers permettent de profiter directement d’un espace ombragé naturel et ce, grâce à
la plantation d’un arbre au centre du banc circulaire. Ce dernier est composé de
modules avec et sans dossier (voir détails de l’aménagement paysager).
Afin de sensibiliser les usagers à la propreté au sein de l’espace public, des poubelles fixes et
métalliques peuvent être réparties sur l’ensemble de la place et particulièrement à proximité
des lieux sensibles tels que la buvette, la zone d’attente de la Maison Communale, etc. Ces
poubelles présenteront l’avantage d’être facilement vidée par le service d’entretien.
Plantations projetées
Les espaces ombragés et les plantations sont les poumons des zones urbaines denses et
étouffées telles que N’Djili. Il est dès lors fondamental de replanter et ce, avec des essences
locales et adaptées au climat de Kinshasa et plus particulièrement, aux espaces publics.
Alimentation électrique
Il a été envisagé d’alimenter les bâtiments de la place communale à partir du réseau électrique
de la ville (SNEL) et à partir d’une source d’énergie renouvelable (Panneaux solaires).
- La Maison Communale ;
- Les sanitaires ;
- Les locaux commerciaux ;
- La buvette.
Réseau SNEL
La place de la Maison communale dispose d’une cabine MT du réseau SNEL à 350 m. Pour
alimenter les bâtiments de la place de la Maison communale, il sera installé un câble MT
jusqu’à la place publique, qui reliera un transformateur sur poteau électrique.
Panneaux solaires
Les panneaux solaires devront être installés sur le pan de toiture exposé le plus possible vers
le Sud et ne pas être masqués durant la course du soleil pour optimiser le rendement
énergétique.
Le pan de toiture le plus approprié est le versant sud de la maison communale (au cas ou une
nouvelle maison communale sera construite). Il est possible d’installer plus de 400 m² de
panneaux, correspondant à 40 kWc, pour des panneaux standards, dans le cas d’un
ensoleillement optimal.
L’installation des panneaux solaires sur la couverture des locaux commerciaux est
envisageable en ajoutant une structure métallique permettant d’orienter les panneaux vers le
Sud. Ajouté à l’incidence financière, cela a une conséquence sur l’architecture de la
couverture de la zone commerciale alors que les panneaux s’intègreront plus facilement sur la
couverture d’une nouvelle Maison Communale.
Eclairage extérieur
Tel que présenté dans le rapport APS, l’éclairage de la place de la Maison communale sera
assuré par des poteaux solaires. Le nombre de poteaux solaires prévu pour éclairer la place de
la maison communale est de 32. Les poteaux solaires seront répartis le long des voiries
d’accès, autour de la zone commerciale et autour du parking central. Il n’est pas prévu de
poteaux solaires au niveau de la rue Maréchal.
Le poteau sera ancré sur un massive en béton armé, dimensionné par l’entrepreneur.
Ouvrage architectural
Buvette – pavillon commercial :
Tel que présenté précédemment, un équipement commercial est intégré sur la place de la
Maison Communal afin d’y accueillir divers services liés à son fonctionnement
(photocopieuse, télécommunication, etc.).
Elles supportent une toiture de type « panneau sandwich isolé », avec une couverture
supérieure métallique nervurée et une couverture inférieure en acier plane. Cette toiture isolée
permet d’éviter le rayonnement direct engendré par les tôles métalliques.
Au niveau des finitions, les rives et les chêneaux seront conformes à la spécificité des
panneaux sandwichs. Des chaines d’eau (6) sont réparties de part et d’autre de la pente de
toiture (2%) et permette de récolter les eaux tout en les redirigeant vers des regards en béton
encrés dans le revêtement de l’espace public. Ces dernières seront stockées dans une citerne
d’eau de pluie afin d’alimenter le réseau sanitaire (hors eau potable) ainsi que l’arrosage au
sein de la place.
Les volumes sous la toiture métallique sont en maçonnerie et structure béton. Ces derniers
accueillent les fonctions commerciales, les sanitaires publics et la buvette de la place de la
Maison Communale.
La maçonnerie (épaisseur 20 cm) est enduite et peinte afin d’avoir un aspect lisse. Un
soubassement en pierre naturelle est prévu (ht 50 cm) sur toute la périphérie des boxes,
permettant ainsi de marquer l’assise du bâtiment.
Enfin, les ouvertures pour les commerces sont composées de persiennes métalliques
ouvrantes ou rabattables selon le type.
Au niveau plus spécifique de la buvette, l’espace « cuisine et préparation » est composé d’un
circuit propre et d’un circuit sale. Des réserves et espaces de rangement sont intégrés pour
optimiser l’espace intérieur et enfin, un local poubelle est prévu également avec un accès
direct sur l’espace extérieur.
La toiture des boxes est une dalle béton (épaisseur 20 cm) et ne nécessite pas de finition
extérieure particulière au vu du fait que cette dernière se trouve sous la toiture métallique.
8.2.1. Aménagement
8.2.2. Équipements
Remarque : une attention particulière a été apportée sur le genre au sein de l’aménagement
de l’espace public ainsi que sur l’accessibilité des différentes zones par les personnes à
mobilité réduite.
88
8.2.3. Travaux d’aménagements paysagers
Travaux préparatoires
Travaux de terrassements
- Les terrassements seront exécutés sur toute l'emprise de la place Sainte-Thérèse, soit
une surface de 53.000 m², et ceci en raison de la substitution totale du revêtement
existant. La place Sainte-Thérèse est constituée de sable, de gravats et de déchets. Les
travaux comprennent notamment :
- les déblaiements jusqu’à la surface d’assise du corps de la chaussée, du trottoir et des
revêtements sportifs. Les surfaces d’assise de la chaussée et de la zone piétonne seront
respectivement situées à -64 cm et -31 cm du revêtement fini. La composition des
revêtements en pavés est détaillée dans le paragraphe
- Zone piétonne et de circulation. La composition des sols des équipements sportifs est
détaillée dans le paragraphe
- Revêtement sportif ;
- le curage éventuel des terres de mauvaise qualité et le remblaiement des fouilles par
un matériau de qualité ;
89
- le réglage et le compactage des surfaces de terrassement suivant les pentes et
dimensions des plans ;
- l'enlèvement, le transport et la mise en dépôt des sols et matériaux excédentaires ou
impropres ;
- le drainage sommaire mais suffisant, des zones terrassées pendant la durée des
travaux ; et
- le cas échéant, l'aménagement d'une plate-forme pour l'aire de réception des éléments
préfabriqués.
Drainage de la parcelle
Les conditions topographiques du terrain actuel seront conservées pour que les eaux pluviales
s’écoulent librement vers le caniveau de l’avenue Mama Mobutu. La pente générale du terrain
s’oriente de la station-service Sainte-Thérèse (Sud-Est) vers le boulevard Luemba (Nord-
Ouest).
Le projet prévoit la construction d’une nouvelle rue entre l’avenue Mama Mobutu et
l’enceinte de la place Sainte-Thérèse. Elle reliera l’avenue Mama Mobutu aux rues Kimpese 1
et Bangala.
Les travaux de réhabilitation de la rue Kimpese 1 et la construction de la nouvelle rue entre
l’avenue Mama Mobutu et la rue Kimpese intégreront la construction d’un caniveau pour les
eaux de pluie.
Les eaux usées, provenant des toilettes, seront évacuées vers des fosses septiques de 10 m³ ou
de 20 m³ suivant le nombre d’usagers par bâtiment. Les blocs « vestiaires-sanitaires » et la
buvette auront des fosses septiques individuelles de 10 m³. Le bâtiment principal (Tribune et
vestiaires) disposera d’une fosse septique de 20 m³.
Les eaux grises des lavabos et de la douche seront directement évacuées vers un puits perdu,
d’un volume de 5 m³ pour les blocs « vestiaires-sanitaires » et la buvette. Pour le bâtiment
principal, le volume de la fosse septique sera de 10m³. Cf. plan d’assainissement et de
drainage.
Zones piétonne et de circulation
Pour la nouvelle rue et le parking, le revêtement sera réalisé en pavés de béton d’épaisseur 11
cm. La surface totale de la chaussée est de 2.820 m².
Certaines zones pourront aussi être composées de pavés plastiques (épaisseur min. 8 cm).
Sur la place Sainte-Thérèse, les pavés plastiques pourront être placés pour mettre en évidence
l’espace Nzango, l’espace ping-pong ou encore l’espace musculation. Ces espaces
représentent respectivement 910m², 150m² et 450 m².
Un jeu sur les coloris et sur les formes pourra également être proposé afin d’y apporter des
nuances. Un panneau expliquant l’origine Kinoise de ce matériau pourra être placé à
proximité afin de sensibiliser la population et les usagers au recyclage et à la transformation
des déchets plastiques.
Signalisation
La signalisation présente au sein de la place Sainte-Thérèse devra faire l’objet d’une étude
spécifique et complémentaire.
L’idée est ici de mettre en place une signalétique sportive au sein de la place afin d’indiquer
quel type de jeu est ciblé selon la zone, comment utiliser le mobilier spécifique (exemple :
l’espace musculation, le parcours vita, la piste d’athlétisme, etc.)
Il s’agit également de mettre en place une communication visant à sensibiliser les usagers sur
les techniques durables mises en place telles que la récupération d’eau de pluie, l’éclairage
solaire, les plantations d’arbres fruitiers pour combiner ombrage et production, des zones de
drainage naturel avec des plantations adéquates, etc.
Mobilier
Dans les 2 cas, ces derniers peuvent être construits à l’aide d’un béton coulé sur place. Ce
choix de matériaux à l’avantage de résister aux intempéries et au climat de Kinshasa, tout en
permettant un entretien aisé au sein de l’espace public. Ce type de mobilier est également
durable au sein de l’espace public.
Le banc est de type banc posé, il est de structure monolithique pleine composée d’un corps de
forme parallélépipédique. Les arêtes et coins parfaitement arrondies avec un rayon de
courbure identique sur toute l’assise.
Le banc peut présenter le logo du client sur les deux faces coté pieds sur la totalité de la
largeur en option.
Le banc est posé sur le sol directement et se stabilise par son propre poids, il est possible de le
fixer en utilisant des tiges d’ancrage à visser sur le dessous du banc et à intégrer dans des
trous préétablis au sol de diamètre 35 à 40 mm préremplies de mortier colle.
Afin de sensibiliser les usagers à la propreté au sein de l’espace public, des poubelles fixes et
métalliques peuvent être réparties sur l’ensemble de l’espace public et particulièrement à
proximité des lieux sensibles tels que la buvette et les zones de repos. Ces poubelles
présenteront l’avantage d’être facilement vidée par le service d’entretien.
L’objectif est ici de faire appel au savoir-faire local afin de fabriquer des mobiliers de jeux
pour enfant. Ces derniers pourront prendre la forme d’animaux pour apporter un caractère
ludique à l’ensemble et en faire un univers particulier.
Une série de prescriptions techniques devront être respectées. La surface des équipements des
aires de jeux devront être finie de façon à éviter que les enfants ne s’y blessent.
Ainsi :
- Les bois ne peuvent pas présenter d’échardes susceptibles de causer des blessures.
- Les fibres de verre ne peuvent pas dépasser.
- Il ne peut y avoir de clous ou câbles métalliques saillants, éléments pointus, arêtes
vives, etc.
- Les parties saillantes des boulons doivent être protégées avec des cache-boulons ou
similaires.
- Les écrous et têtes de boulons (dépassant de moins de 8 mm) doivent être exempts de
bavure.
- Toutes les soudures doivent être ébarbées de façon à être lisses.
- Les coins, bords et parties saillantes sans protection ou chanfrein ne peuvent dépasser
de plus de 8 mm. Les coins, bords et parties saillantes qui dépassent de plus de 8 mm
doivent :
- Soit être protégés par une autre surface ne se situant pas à plus de 25 mm de la partie
la plus saillante ;
- Ou bien être chanfreinés avec un rayon minimum de 3 mm.
Tout toboggan doit disposer d’une zone de départ. Pour les toboggans combinés à d’autres
équipements, ce peut être une plate-forme.
La zone de départ est longue de minimum 350 mm.
L’inclinaison de la zone de départ est comprise entre 0 et 5°, vers le bas, dans le sens de la
longueur du toboggan, mesurée au niveau de l’axe de la zone de départ.
Si la zone de départ est plus longue que 400 mm, elle est considérée comme une plateforme.
Si la zone de départ est une plate-forme, l’écartement entre les balustrades doit être égal à la
largeur de la zone de départ.
Si la hauteur de chute libre de la zone de départ est supérieure à 1000 mm, les protections
latérales de la zone de départ doivent se trouver dans le prolongement de celles de la zone de
glissade.
Pour les toboggans combinés, les protections latérales de la zone de départ doivent avoir une
hauteur d’au moins 500 mm en un point.
Pour les toboggans à chevalet dont la hauteur de chute de la zone de départ est supérieure à
1000 mm, les protections latérales de la zone de départ doivent avoir une hauteur de 700 mm
en un point au moins.
Les zones de départ et de glissade doivent être pourvues de protections latérales. Ces
protections ne doivent pas s’écarter de la verticale, vers l’extérieur, de plus de 30°.
La partie supérieure des protections latérales doit − soit être arrondie (vers l’extérieur) avec
un rayon de courbure de minimum 3mm − soit être protégée afin d’éviter tout risque de
blessure pour l’utilisateur.
Jeux à ressort (enveloppe en forme d’animal également)
Caractéristiques générales :
- Conforme à la norme EN 1176
- Fourni avec tabouret d’encrage en acier galvanisé, à sceller dans un plot en béton
- Poignées et reposes pieds en polyéthylène haute densité avec profil antidérapant ou en
bois
- Figurine en polyéthylène haute densité ou en bois ép. 19 mm avec siège ép. 19 mm
- Ressort hélicoïdal de diam. 170 mm, tube section 18 mm, hauteur 360 mm, finition
peinture
- Équipés de cache-écrous
- Résistance aux UV
Une toile d’araignée géante est tendue à partir du sol via deux mâts obliques.
- Tranche d’âge : 5 – 12 ans
- Linéaire des cordes : 288 m
- Diamètre des cordes : 288 m
- Maille : 25 -60 cm
- Hauteur : 3m
- Emprise au sol : 14 x 7 m
- Volume béton fondation : 5,9 m³
Structure portante :
- Deux mâts galvanisés à chaud 3.5 m
- Deux têtes
- Deux pieds de mâts sécurisés
- Huit éclisses d’ancres avec tendeurs
Fondations :
- Deux fondations des mâts 80 x 80 x 70 cm
- Quatre blocs d’encrage 100 x 100 x 70 cm
- Quatre blocs d’encrage 100 x 80 x 70 cm
Le mobilier du parcours Vita devra être solidement ancré afin d’éviter tout vandalisme ou vol.
L’ensemble devra toujours respecter les normes EN 16630.
Globalement, les stations sont les suivantes, réparties entre le parcours vita et la zone
musculation :
Un mobilier fixe comprenant table de ping-pong et baby-foot est également prévu au sein de
la place Sainte-Thérèse. Ces espaces de loisirs se retrouvent déjà dans la situation existante.
Une zone spécifiquement dédiée ne pourra que renforcer ce type d’usage et animer ainsi la
place et l’espace public.
Le plateau en stratifié compact gris anthracite offre un rebond digne des tables de
compétition. Le filet anti vandalisme est réalisé en aluminium brossé avec une découpe qui
symbolise le centre de la table. La structure robuste en acier galvanisé soutien le plateau en
stratifié compact et permet de fixer l’ensemble au sol. Ce mobilier permet d’apporter une
alternative aux tables en béton impraticables.
Pour le Baby-foot :
Les enfants comme les adultes peuvent s’adonner à de longues parties. Le baby-foot aura une
hauteur de 86 cm afin que les personnes à mobilité réduite puissent également prendre place
au jeu.
Les poignées sont longues et en aluminium, et les barres traversantes sont d’un diamètre de
16mm en inox renforcé.
Les barres traversantes sont équipées de tampons en caoutchouc « mou » pour plus de
sécurité.
Côté terrain de jeu, les joueurs pourront profiter d’une surface en Granito-Ciment, ce qui
permet de pouvoir contrôler la balle facilement.
Les joueurs en fonte d’aluminium sont fixés par un système de bloque vis indévissable sans
avoir de matériel spécifique.
Enfin, le babi ne pourra jamais basculer ou être facilement déplacé. Cela peut être doublement
assuré via un ancrage supplémentaire au sol.
Terrains de football
Au sein du projet, nous proposons que les terrains de football soient en gazon synthétique
plutôt qu’en gazon naturel et ce pour plusieurs raisons présentées ci-après.
Un gazon naturel ne peut garder son esthétique et sa résilience s’il est utilisé plus de trois ou
quatre fois par semaine ou par période de sécheresse. Cette problématique est couplée à un
besoin grandissant de terrains durables et qui peuvent accueillir de multiples équipes et
activités. De plus, les coûts élevés inhérents à l’entretien d’un gazon naturel, sportif ou
paysager, ainsi que la nécessité d’économiser nos ressources en eau ont convaincu un nombre
sans cesse grandissant d’écoles, de parcs et de municipalités de se tourner vers le gazon
synthétique pour répondre à leurs besoins.
Un revêtement synthétique est aussi proposé pour les terrains omnisports et la piste
d’athlétisme au vu de l’usage intensif envisagé.
Le revêtement des terrains omnisports est composé d’un système de pavé sur place poreux,
composé d’une base de liant de polyuréthane installé par machine et de granulats de
caoutchouc SBR. La surface est finie par plusieurs applications de pulvérisation de
polyuréthane pigmenté et de granules d’EPDM solides à 100%.
Ce type de revêtement permet un usage intensif du terrain tout en permettant un entretien
facile et accessible.
Le confort des futurs utilisateurs est également un aspect fondamental pour une exploitation
optimale des différents sports. Ce revêtement présente l’avantage d’absorber les chocs et de
résister au climat local.
Le revêtement des terrains est poreux, permettant de contribuer à l’évacuation naturelle des
eaux. Toutefois et par mesure de précaution, un caniveau à grille est placé en périphérie du
terrain omnisport pour récolter les eaux de ruissellement.
Deux zones de jeux seront créées au cœur de la place Sainte-Thérèse pour proposer une zone
de loisirs et de détente pour les enfants. Ce type d’espace est un manque réel au sein du
quartier, voire même de la commune.
Au niveau du revêtement, les deux zones (petits de 3 à 6 ans et grands de 6 à 12) seront
composées de sable de rivière, disponible localement.
Le sable (type sable de rivière) est depuis longtemps utilisé comme revêtement des aires de
jeux : facile à installer, peu coûteux et excellent amortissant.
Pour éviter le durcissement lié à son utilisation, le sable pourra être de granulométries
différentes : 0,2 mm à 2 mm. Son épaisseur ne devra pas être inférieure à 30 cm (pour une
chute maximale de 3 m de hauteur).
Muret et délimitations
Pour la place Sainte-Thérèse, une délimitation de l’espace public est indispensable pour lutter
contre les actes de malveillance. L’espace clairement définit subira moins de pression de la
part du foncier et aura plus de chance d’être respecté. Il ne s’agit pas ici d’isoler la place et
d’en créer une privatisation, mais plutôt de marquer une différenciation au niveau de l’espace
public.
Il sera ainsi réalisé un muret périphérique d’une hauteur de 1,10 m en claustra béton. Le
claustra béton à l’avantage d’être à la base d’une haute intensité de main d’œuvre locale pour
la production et de proposer un design aéré et durable.
Certaines zones seront fermées ou mise en évidence via un système spécifique (voir détails de
l’aménagement paysager), à travers :
- Une grille ouvrante marquant les espaces d’entrées, avec un design de grille en fer
forgé spécifique (dimension voir détail de l’aménagement paysager).
- Un mur plein pouvant accueillir une fresque urbaine à la suite d’un concours d’artiste
organisé localement. Ces murs se retrouve au dos des tribunes du terrain de football
d’entrainement (ht : 220 cm).
Une œuvre d’art sera érigée dans la perspective de la place évènementielle. Cette dernière fera
l’objet d’un concours d’artiste organisé localement et ce, afin que la population puisse
participer à la conception de leur place sportive.
Les matériaux, dimensions et autres caractéristiques seront laissées au choix du MOA et de
l’artiste choisi via le concours.
Plantations projetées
Les espaces ombragés et les plantations sont les poumons des zones urbaines denses et
étouffées telles que N’Djili. Il est dès lors fondamental de replanter et ce, avec des essences
locales et adaptées au climat de Kinshasa et plus particulièrement, aux espaces publics.
Pour ce faire, la liste ci-après reprend le type d’essences selon les usages et présentent sur la
place Sainte-Thérèse :
Arbres fruitiers
Arbres ornementaux
- Lagestromia speciosa
- Flamboyant (delux regia)
- Cassia javanica
Massif arbustifs
- Cordia
- Ceasalpinia (petit flamboyant)
- Acalypha wilkisiana
- Codiaeum variegatum
- Hibiscus
- Gardenia jasminoides
- Ixora
Espèce de drainage
- Dypsis lutescens
- Dypsis madagascariensis
- Roytonia
- Cococ nucifera
Le plan de plantation (voir dossier de plans) reprend l’emplacement précis des essences et
types de plante présentés ci-avant.
Les plantations permettent également une meilleure perméabilité du sol, critère non
négligeable dans des espaces publics de plus en plus imperméables. Une zone de drainage
naturelle spécifique est d’ailleurs prévue à cet effet.
Cependant, une attention particulière devra être apportée à l’arrosage de certains espaces. La
citerne d’eau de pluie enterrée et liée à la buvette et à l’équipement sportif-tribune est idéal
pour entretenir et arroser sans utiliser l’eau provenant de la REGIDESO (voir point 7.2.1.9
Réseau d’eau).
Réseau d’eau
L’eau de la pluie des toitures des vestiaires et de la tribune (surface couverte 1700m 2) sera
récupérée dans une cuve de 10m3 pour les exploiter dans l’irrigation et les sanitaires au niveau
de cette parcelle. Cette eau sera pompée grâce à une station de surpression composée d’une
pompe et un ballon hydrophore dont les caractéristiques sont mentionnées ci-dessous.
Le calcul ci-dessus a donné un ballon hydrophore de 250 litres de volume pour une pompe de
surface de Q=4m3/h, HMT=26m avec 4min de temps entre deux démarrage successifs.
1
P
( 1 )
2 Q q
3 3
Q .T P0
Avec : Qm Et U 0 m 0
3 Q q
2 2
4 P
1
( 1 ) 1
P0
Les équipements hydrauliques sont les suivants :
Aspiration :
Refoulement :
Le linéaire du réseau d’alimentation en eau de ville et en eau de la pluie est indiqué dans le
tableau suivant :
Tableau 8 : Linéaire du réseau d’alimentation en eau
Diamètre extérieur Longueurs (m)
(mm) Eau de ville Eau de pluie Total
DE25 PEHD 100 150 250
DE32 PEHD 350 400 750
DE40 PEHD 130 250 380
DE50 PEHD 70 30 100
Les croquis des nœuds ainsi que le plan de branchement particulier sont joint au présent
rapport APD.
Les équipements de la station de surpression seront alimentés par l’énergie électrique
distribuée dans les locaux commerciaux. Un départ spécifique du tableau divisionnaire sera
dédié à la station de surpression.
Alimentation électrique
Les bâtiments de la place seront alimentés à partir du réseau électrique de la ville (SNEL) et à
partir d’une source d’énergie renouvelable (Panneaux solaires).
Les bâtiments à alimenter sont :
Réseau SNEL
La place Sainte-Thérèse dispose d’une cabine MT du réseau SNEL à 330 m. Pour alimenter
les bâtiments de la place de la Maison communale, il sera installé un câble MT jusqu’à la
place publique, qui alimentera un poste MT/BT extérieur avec enveloppe.
Le réseau électrique collectif (SNEL) permettra d’alimenter les éclairages des différents
stades et les quatre bâtiments en cas d’un manque d’énergie solaire.
Panneaux solaires
Les panneaux solaires devront être installés sur le pan de toiture exposé le plus possible vers
le Sud et ne pas être masqués durant la course du soleil pour optimiser le rendement
énergétique.
Le versant Sud de la couverture de la buvette sera aussi utilisé pour installer des panneaux
solaires. La surface du pan de toiture utilisable est de 120 m², correspondant à 12 kWc de
puissance solaire.
Les équipements seront installés dans un local dédié et accessible par le personnel
agréé. Le local positionné dans le bâtiment « tribunes-vestiaires ».
Eclairage extérieur
Tel que présenté dans le rapport APS, l’éclairage de la place Sainte-Thérèse sera assuré par
des poteaux solaires. Le nombre de poteaux solaires prévu pour éclairer la place Sainte-
Thérèse est de 32. Les poteaux solaires seront répartis suivant le plan d’aménagement avec un
espacement d’environ 25 m entre chaque poteau.
Le poteau sera ancré sur un massive en béton armé, dimensionné par l’entrepreneur.
L’éclairage des terrains de sport sera assuré par le réseau électrique collectif (SNEL) en raison
de la quantité d’énergie électrique très importante. Cela nécessitera les équipements suivants :
Equipements Qté
Terrains de football (compétition) - 250
Lux
- Poteaux de 15 m 6
- Projecteur LED 890 W 30
Terrains de football (entrainement) - 250
Lux
- Poteaux de 15 m 6
- Projecteur LED 890 W 30
Terrains omnisports - 200 Lux
- Poteaux de 12 m 8
- Projecteur LED 400 W 24
Comme expliqué précédemment, une buvette et un espace polyvalent pour les jeunes sera
construit au niveau de l’entrée sud du site. Cet équipement permettra d’animer la place
évènementielle.
Un système de double toiture est mis en place au sein de l’architecture afin de permettre un
ombrage naturel des locaux, évitant par la même occasion les surchauffes liées à un
ensoleillement prolongé.
De persiennes métalliques (moustiquaires intégrées pour les persiennes fixes) sont placées
selon différentes formes et dimensions sur les pourtours des blocs afin d’optimiser une
ventilation continue et naturelle.
Elles supportent une toiture de type « panneau sandwich isolé », avec une couverture
supérieure métallique nervurée et une couverture inférieure en acier plane. Cette toiture isolée
permet d’éviter le rayonnement engendré par les tôles métalliques.
Au niveau des finitions, les rives et les chêneaux seront conformes à la spécificité des
panneaux sandwichs. Des chaines d’eau (6) sont réparties de part et d’autre de la pente de
toiture (2%) et permette de récolter les eaux tout en les redirigeant vers des regards en béton
encrés dans le revêtement de l’espace public. Ces dernières seront stockées dans une citerne
d’eau de pluie afin d’alimenter le réseau sanitaire (hors eau potable) ainsi que l’arrosage au
sein de la place.
Volumes inférieurs –buvette, sanitaires publics et espace polyvalent :
Enfin, les ouvertures sont composées de persiennes métalliques ouvrantes ou rabattables selon
le type, avec ou sans châssis aluminium thermolaqué selon le cas.
Au niveau plus spécifique de la buvette, l’espace « cuisine et préparation » est composé d’un
circuit propre et d’un circuit sale. Des réserves et espaces de rangement sont intégrés pour
optimiser l’espace intérieur et enfin, un local poubelle est prévu également avec un accès
direct sur l’espace extérieur.
La toiture des boxes est une dalle béton (épaisseur 20 cm) et ne nécessite pas de finition
extérieure particulière au vu du fait que cette dernière se trouve sous la toiture métallique.
Le pavillon abritant la partie vestiaire et sanitaires publics est placé à proximité de chaque
terrain omnisports et sont donc au nombre de 2.
Les vestiaires sont conçus par genre (homme et femme), avec également une attention
particulière pour l’accessibilité des personnes à mobilité réduite et aux serrures à l'intérieur.
Pour ce faire, chaque vestiaire possède son espace douche et WC PMR.
L’ensemble du bâtiment repose sur une dalle de 15 cm en béton armé, elle-même soutenue
par un système de longrines et de semelles en béton armé également.
La structure est la par la suite enduite et peinte afin d’avoir un aspect lisse et continu, avec un
soubassement en pierre naturelle d’une hauteur de 50 cm.
Enfin, la structure de toiture est composée de fermes triangulées en bois, croisées au centre du
bâtiment afin de donner une toiture à 4 pans.
Matérialité de la toiture :
La toiture est composée de bacs autoportants métalliques nervurés. Les descentes d’eau sont
assurées par 4 chaines d’eau disposées à chaque coin et ramenant les eaux de pluies dans des
collecteurs en béton (regard) de dimension 40 x 40 cm.
Ouvertures et aération :
Les portes sont pleines et métalliques. Toutefois, une ventilation permanente est assurée par
un système de persiennes métalliques avec moustiquaire et disposé en bandeau sur tout le
pourtour du bâtiment.
Espaces intérieurs :
Les vestiaires possèdent toutes les commodités d’usages, à savoir : une zone de rangement
(casiers), une zone de change avec banc et une zone de douches communes.
Le programme, décrit ci-avant dans le présent rapport, permet d’offrir aux sportifs et aux
usagers de la place un pôle sportif.
Structure de l’ouvrage
A l’image des autres bâtiments, le même mode constructif est utilisé, à savoir :
Une structure principale en béton armé, avec colonnes, poutres et poutres de chainage. Le
remplissage se fait à l’aide d’une maçonnerie de 20 cm d’épaisseur.
L’ensemble du bâtiment repose sur des semelles isolées en béton armé et reliées par des
longrines. Le plancher du rendez-de-chaussée et de la tribune sera une dalle en béton armé de
15 cm. Les gradins seront réalisés en béton armé d’épaisseur 15 cm avec système de renfort,
et fixés sur des poutres crémaillère.
Les élévations en maçonnerie seront enduites et peintes afin d’avoir un aspect lisse et continu.
Pour conserver l’architecture des autres bâtiments, il sera réalisé un soubassement en pierre
naturelle d’une hauteur de 50 cm.
La spécificité du bâtiment réside dans le fait qu’il s’agit d’un bâtiment ayant un gabarit R+1.
Les tribunes, en béton armé également, sont placées à l’étage afin de disposer d’une vue
d’ensemble sur le terrain de football en contre-bas.
Les escaliers (X3) sont en structure béton également et font 2,5 m de large afin de pouvoir
répondre à un passage n’important de personnes lors de match ou d’événement.
La structure de la toiture est composée de colonnes IPE 300 et de poutres IPE assemblées par
boulonnage et/ou soudées entre elles. Les IPE principales sont des IPE 330 et permettent de
soutenir des IPE 80, sur lesquelles se fixent les panneaux sandwich autoportants et isolés.
Couverture de la tribune :
La toiture sera composée de panneaux sandwich autoportants isolés, avec une finition
supérieure en tôle d’aluminium nervurée et une finition intérieure en acier plane.
La toiture, en forme de « V » récoltera les eaux pluviales avec un chéneau central duquel
partent des descentes d’eau en PVC fixées le long des colonnes IPE. Une réservation dans la
maçonnerie sera à intégrer afin d’y encastrer les DEP. Les eaux pluviales seront ensuite
collectées par une conduite de diamètre 800 mm et acheminées un réservoir d’eau de pluie.
Ouvrages métalliques :
Des grilles d’entrée marque les passages principaux. Ces dernières seront en fer forgé et
seront du même design que les grilles d’entrée de la place Sainte-Thérèse.
Des garde-corps, également en fer forgé, seront placés le long des tribunes et reprendront le
même design que les grilles. Ils seront d’une hauteur de 110 cm avec une lisse d’une
épaisseur minimale de 5 cm.
Enfin, les rampes des escaliers seront en aluminium thermolaqué et présente une main-
courante placée à 75 et 100 cm.
Ouvertures et aération :
Les portes seront de type métallique. Une ventilation permanente sera assurée par un système
de persiennes métalliques avec moustiquaire et disposé en bandeau sur tout le pourtour du
bâtiment (voir façades dans le dossier de plan).
Un système de persiennes fixes est également placé devant les baies vitrées afin de protéger
les locaux d’un ensoleillement prolongé et pouvant entrainer des surchauffes.
Espaces intérieurs :
Les vestiaires possèderont toutes les commodités d’usages, à savoir : une zone de rangement
(casiers), une zone de change avec banc et une zone de douches communes.
Un faux-plafond résistant à l’humidité est également placé dans les locaux humides.
Les autres espaces intérieurs sont enduits et peints.
Abris sportif
Des abris sportifs seront placés au bord du terrain de football principal. L’acier utilisé sera un
acier galvanisé, résistant aux intempéries et agressions extérieures.
Les fondations seront en béton armé, de dimensions 80 x 80 x 40 cm pour les colonnes IPE
140 et de 25 x 25 x 50 cm pour les colonnes obliques de dimensions 8 x 8 cm.
Les colonnes et poutrelles IPE 140 ainsi que les colonnes obliques seront soudées entre elles
afin d’assurer leur stabilité et leur encastrement.
Des cadres en fer forgé (cadre extérieur 5 x 5 cm) de dimensions 2 x 2 m sont à placer au
milieu des poutrelles IPE 140 à l’aide d’une fixation en U soudée à la poutrelle. La toiture est
en tôle métallique fixée aux IPE.
Les modules de l’abri sont de 2 m de longueur, à placer conformément au plan
d’aménagement extérieur.
Une attention particulière à la finition de l’ouvrage sera apportée afin qu’il n’y ait aucune
partie tranchante ou blessante.
Le site de la place communale de N’djili est situé dans le quartier sept (7) ou quartier oriental,
il occupe une superficie d’environ 1,4 ha, sa topographie est plane avec une faible déclinaison
d’Ouest en Est qui draine les eaux pluviales du site à l’intérieur du quartier, une digue de
pneus a été mis en place sur l’axe du drain afin de contrecarrer le phénomène d’érosion.
L’emprise de la commune est limitée :
Au Nord, par le site de la poste, le site du centre de santé casi N’djili et de l’école
primaire Casi ex O.R.T N’djili, un domaine privé servant de stationnement de
véhicules et l’église tabernacle de Dieu;
Au Sud par le lycée Sainte-Germaine et le collège des apôtres ;
A l’Est par les habitations et une agence de l’assurance SONAS;
A l’Ouest par le boulevard Luemba.
Le site de l’espace Sainte Thérèse se trouve dans la commune de N’djili, il est localisé dans la
partie nord des quartiers 5 et 6 (Kivu et Kasai) au sud de l’avenue Mama Mobutu. Il occupe
un espace d’environ 5 ha et sa topographie plane présente une légère pente de direction sud-
est à Nord-ouest. Il est limité :
Au Nord par l’avenue maman Mobutu et le quartier sept (7) ou quartier oriental ;
A l’Est par le quartier quatre (4) ou quartier Katanga ;
Au Sud par le quartier cinq (5) ou quartier Kivu et ;
A l’Ouest par le quartier six ou quartier Kaisai.
Carte 1 : Localisation des sites du projet (Place communale et Sainte Thérèse) dans la Commune de N’Djili
113
4. DONNEES DE BASE
Le présent chapitre décrit en détail les données qui serviront de base à la prise de décisions
sur l’emplacement, la conception et l’exploitation du projet, ou sur les mesures d’atténuation
correspondantes. Cette section devrait inclure une discussion sur le degré de précision, la
fiabilité et les sources des données ainsi que des informations sur les dates d’identification, de
planification et de mise en œuvre du projet. Il définit et estime la portée et la qualité des
données disponibles, les lacunes essentielles en matière de données et les incertitudes liées
aux prévisions. Il détermine l’envergure de la zone à étudier, sur la base des informations
disponibles, et décrit les conditions physiques, biologiques et socioéconomiques pertinentes, y
compris tout changement escompté avant le démarrage du projet. Il Prend en compte les
activités de développement en cours et envisagées dans la zone du projet, mais qui ne sont pas
directement liées au projet.
- la zone d’étude restreinte se confond à l’emprise du projet, c’est la zone dans laquelle
le projet est techniquement réalisable (occupations, végétation, captage, etc.), il s’agit
notamment de la Place Sainte Thérèse (environ 4ha) son accès et la liaison avec les
espaces environnants et de la Place de la Maison Communale (environ 1,7 ha, y
compris le Parquet), leur accès et la liaison avec les espaces environnants ;
la zone d’étude élargie (zones environnantes et autres) qui prend en compte tout le
territoire perturbé pendant la réalisation des travaux : zones d’emprunt de matériaux
(carrière de sables et emprunt latéritique), zones soumises à la poussière ou au bruit. Elle
est généralement confondue à limite administrative du territoire concerné par le projet ou
aux entités géographiques cohérentes du milieu (analyse socio-économique, hydrographie,
hydrologie, etc.).
Autres activités des sous-projets de dévelopement dans la zone d’influence
du Projet d’aménagement des places publiques
Zone d’étude restreinte
Trois projets futurs connus sont identifiés dans identifiés dans la zone d’étude restreinte du
projet d’aménagement des places publiques. Il s’agit : (i) du projet de réhabilitation et de
modernisation des avenues Lwemba et Me Croquet ; (ii) projet de construction de la Maison
communale de N’Djili et enfin (iii) le Projet d’encadrement des jeunes à la place Sainte
Thèrese par la Fondation BISMAK. Il sied signaler que les deux premiers projets seront
financés par l’IDA dans le cadre du Projet KIN ELENDA.
114
Sept sous-projets de développement pourront se réaliser dans la zone d’études élargie des
sous projet d’aménagement des places publiques. Il s’agit des sous-projets suivants :
Il sied de signaler que six sur sept projets énumérés ci-haut seront financés dans le cadre du
Projet KIN ELENDA et un seul projet sur sept sera financé dans le cadre du Projet PEMU par
la Banque mondiale.
115
Tableau 11: liste des quartiers de la commune de N’djili
Q-1 Makasi
Q-2 Bilombe
Q-3 Equateur
Q-4 Katanga
Q-5 Kivu
Q-6 Kasaï
Q-7 Oriental
Q-8 Ubangui
Q-9 Mongola
Q-10 Tshuapa
Q-11 Goma
Q-12 Bandundu
Q-13 Ingo
La Société Civile
Il existe un grand nombre d’organisations religieuses telles que des églises. Les églises
semblent être l’organisation la plus fiable au sein de la population. Dans les 13 districts de la
commune, l’église est le point central. Les principales églises sont Catholiques, Protestantes
116
et « Kimbanguistes ». Ces églises sont exploitées et gérées par des organismes publics, tel
qu’écoles et cliniques de santé.
Par ailleurs, ces structures vont aussi participer à informer, éduquer et conscientiser les
populations urbaines sur les aspects environnementaux et sociaux liés à la mise en œuvre du
projet, mais aussi au suivi de la mise en œuvre des mesures de sauvegarde environnementale
et sociale dont les VBG.
Associations
Il existe divers types d’associations dans la commune de N’djili, comme par exemple les
Clubs des Jeunes. Au niveau du quartier, chaque rue est dirigée par un chef de rue qui a la
responsabilité/charge de disséminer l’information du chef de quartier avec les habitants le
long de la rue.
Le site de la place communale de N’djili est situé dans le quartier sept (7) ou quartier oriental
qui est limité au Nord par le quartier Q-1, à l’ouest par le quartier Q-8, au sud par les quartiers
Q-5, Q-6 et Q-4, à l’est par les quartiers Q-3 et Q-2.
Le site occupe une superficie d’environ 1,4 ha, sa topographie est plane avec une faible
déclinaison d’Ouest en Est qui draine les eaux pluviales du site à l’intérieur du quartier, une
digue de pneus a été mise en place sur l’axe du drain afin de contrecarrer le phénomène
d’érosion. L’emprise de la place communale est limitée :
Au Nord, par le site de la poste, le site du centre de santé Casi N’djili et de l’école
primaire Casi ex O.R.T N’djili, un domaine privé servant de stationnement de
véhicules et l’église tabernacle de Dieu ;
Au Sud par le lycée Sainte-Germaine et le collège des apôtres ;
A l’Est par les habitations et une agence de l’assurance SONA;
A l’Ouest par le boulevard Luemba.
La principale voie d’accès à la place communale est le boulevard Luemba. D’autres voies de
liaison au nombre de trois (3) se trouvent dans les parties Est et Sud-Est :
117
La première voie est une route en terre de direction Ouest-Est située entre le parquet et
la salle polyvalente de la commune, elle a une largeur de 8m et une longueur de 370 m
et est bordée de part et d’autre par des points de vente. Elle ne présente aucune
canalisation de drainage d’eau pluviale.
La seconde voie est située entre le parquet et un bâtiment du collège des apôtres, elle
est en terre et sa largeur est de 6m avec une longueur de 200 m. Elle est bordée de
part et d’autre par des concessions et ne présente aucune canalisation de drainage
d’eau pluviale.
118
4.2.2 Localisation de la place Sainte – Thérèse
Le site de l’espace Sainte Thérèse appartient à la commune de N’djili et est situé dans la
partie nord des quartiers Q-5 et Q-6 (Kivu et Kasaï) au sud de l’avenue Mama Mobutu. Ces
deux quartiers (Q-5 et Q-6) sont limités au Nord par le quartier Q-7, à l’ouest le quartier Q-9,
au sud par les quartiers Q-10 et Q-13 et à l’est par le quartier Q-4.
Au Nord par l’avenue maman Mobutu et le quartier sept (7) ou quartier oriental ;
A l’Est par le quartier quatre (4) ou quartier Katanga ;
Au Sud par le quartier cinq (5) ou quartier Kivu et ;
A l’Ouest par le quartier six ou quartier Kaisai.
Il existe plusieurs autres voies de liaison avec les différents quartiers limitrophes :
Une première ruelle en terre d’environ 5 m de large et 300 m de long qui dessert le
quartier six, elle est encadrée par de concessions avec quelques points vente, et présente
un réseau électrique de basse tension ;
Une seconde ruelle de 5 m de large et de 120 m de long qui dessert les quartiers cinq et
six, elle est encadrée de part et d’autre par des concessions et on note la présence de
quelques étables ;
119
Photo 6 : voie de liaison 2 (avenue Lemfu)
La cinquième voie de liaison avec la place sainte Thérèse est une route très large
d’environ 18 m et plus de 500m de long qui pénètre dans le quartier Kiwu, elle se
caractérise par la présence d’une station de bus clandestins ;
La sixième voie de liaison d’une largeur de 8m dessert également le quartier Kiwu, elle
est enserrée d’habitations avec quelques points de vente ;
120
Photo 10: Voie de liaison 6 (avenue
Ngumba)
Le site communal est occupé par le bâtiment principal de la commune, il abrite les différents
services de la commune et le poste de commissariat de la commune. Le site abrite également
deux bâtiments annexes (l’ONG ASBL et les services du genre et famille). Deux containers se
trouvent dans le site, l’un pour la croix rouge et l’autre pour la bibliothèque communale.
Le bâtiment principal de la commune date de l’époque coloniale (1953) et n’a jamais été
réhabilité. Il est dans un état vétuste et se caractérise par fissures sur certains murs ; un
plafond plus ou moins délabré et tacheté par des suintements des eaux pluviales dont les
marques sont visibles sur les murs (humidité).
121
Photo 12: points de vente devant la salle polyvalente Photo 13: espace réservé à la croix rouge
(CAGES, Mai 2018)
L’espace communal est très prisé pour le déplacement des populations et surtout par les
écoliers et les collégiens qui l’envahissent durant les heures de récréation et de descente.
122
Figure 9: Sites sensibles au voisinage de la place communale de N’Djili
123
4.3.2 Occupation de la place Sainte-Thérèse
Le site est occupé par des aires de sport, à savoir : trois (3) terrains de football et un espace de
basket-ball. En dehors des activités sportives, cet espace est utilisé par les populations
riveraines pour leur déplacement, pour les jeux populaires et comme espace de récréation
(pour écoles limitrophes). Pendant la saison des pluies le site draine les eaux pluviales vers le
Nord-Ouest. Pour lutter contre l’érosion les populations ont dressé des digues de sable ou de
pneus entrainant une stagnation temporaire des eaux sur le site. Tout autour de ce site, se sont
développées diverses formes d’activités comme le commerce dominé par les points de vente
de boissons ; deux établissements scolaires privés ; un centre hospitalier (la Samaritaine) ;
deux églises et des habitations. Ci-dessous le tableau 10 présentant les sites sensibles de
l’environnement immédiat de la place Sainte-Thérèse.
124
Figure 10 : Quelques sites sensibles autour de l’espace de la place Sainte-Thérèse dans la Commune de N’Djili
125
4.3.4 Les Enjeux territoriaux
Urbanisation de la Commune de N’djili dans le contexte de la ville de Kinshasa
La commune de N’djili fait partie des cités satellites créés dans le cadre de l’extension de la
ville de Kinshasa dans le Plan de 1950. Le Plan régional de 1967 emboita le pas du plan de
1950 avec pour objectif d’agrandir vers l’Est les cités satellites, basé sur l’émergence d’un
centre et des pôles de relais, la réalisation d'équipements, d'infrastructures et des
superstructures nécessaires au bon fonctionnement de la cité notamment la réalisation d'un
réseau de voiries primaires, l'intégration dans le tissu urbain des secteurs d'activités, etc.
Mais la croissance tentaculaire, anarchique et chaotique de Kinshasa n'a pas permis la mise en
place des mécanismes de développement durable et rend impossible la planification et une
gestion urbaine cohérente et rationnelle (L. K MUTEBA, 2002).
126
existe à peine des établissements destinés à la santé dans d’autres quartiers, exception
faite pour les quartiers 2,6 et 7 situés à proximité du centre de la commune ;
- Zones de loisir, elles sont faiblement représentées, il n’existe presque pas de parcs
publics équipés et aménagés dans la commune de N’djili. Les terres publiques et
espaces verts inoccupés sont utilisés à des fins récréatives. La superficie inoccupée
par personne est faible et avoisine 0.56 mètre carré ;
- Présence de zone agricole et d’espace maraicher, la plupart des terres agricoles sont
située dans les Quartiers 8, 9 et 13 situés aux abords de la Rivière N'djili. Les terres
agricoles des autres quartiers régressent et les routes sont utilisées à des fins de
culture ;
- Voies de transport, dans la commune de N’djili, les routes occupent 11% de la
superficie totale de la commune.
Le climat est de type tropical chaud et humide. Il est caractérisé par une saison des pluies de 8
(huit) mois et une saison sèche de 4 (quatre) mois. La période des pluies débute à la fin du
mois de Septembre et se termine à la fin du mois de Mai et la saison sèche couvre le reste de
l’année.
Les vents sont importants et réguliers dans l’année, avec une vitesse moyenne qui oscille
entre 1,1 m/s (4 Km/H) et 1,4 m/s (5 Km/H), leur direction normale observée à la girouette de
la station de N'Djili est Sud-Sud-Ouest vers le Nord-Nord-Est.
Les précipitations sont courantes toute l’année avec une moyenne annuelle de 1587,8 mm.
Elles sont réparties irrégulièrement dans l’année, avec deux principales périodes, une
pluvieuse (Octobre à Mai) et une sèche (Juin à Septembre).
La température moyenne annuelle est de 25°C. Le mois le plus chaud est le mois de Mars
avec une moyenne de 26,1°C et le mois le plus frais est le mois de Juillet avec une moyenne
de 22,5°C. L’ensoleillement quotidien moyen est très fort de 10h.
L’humidité relative est élevée dans la zone avec une moyenne annuelle de 78,8 %. Elle est
corrélée à l’évapotranspiration et à la régularité avec laquelle soufflent l’alizé et la mousson
atlantique très humides dans cette partie du monde (N. Moukolo, 2000).
La qualité de l’air dans la zone est caractérisée par des niveaux de pollution très faibles. Les
principales sources de pollution sont les véhicules (gaz d’échappement, bruits de moteurs et
soulèvement de poussière), les feux de bois (fumée), les activités agricoles sur brulis et les
activités socioéconomiques (garages, menuiseries) génératrices de bruit (nuisance sonore).
4.4.2. Géomorphologie
127
N’Djili–N’Sele » située à l’Est. Elle compte 18 communes planifiées jouissant à
l'époque de toutes les infrastructures indispensables. Avec le temps, la plupart des
infrastructures se sont dégradées, les caniveaux se sont bouchés ou ont été détruits
créant une situation d’insalubrité généralisée.
Zone des collines : elle surplombe la plaine de Kinshasa au sud, au sud – ouest et à
l’ouest. On y trouve de nombreuses collines dont certaines atteignent 600 m d’altitude
: Pic Meuse (710 m), Mont Ngafula (630 m), Mont Amba (417 m), Djelo Binza (520
m) ...Ces zones présentent des pentes de 8 à 12% mais dépassent parfois 20% par
endroit (Flouriot, 1975). Les pentes de 9 à 13 % constituent la limite d’infiltration des
eaux et le début du ruissellement. La pente constitue une contrainte majeure à
l’urbanisation (Pain, 1984),).
Le site du projet se trouve dans la commune de N’djili qui est située dans la zone de la plaine.
4.4.3. Géologie
Le bassin versant de la rivière N'Djili est inclus dans le contexte géologique de la région de
Kinshasa qui peut être scindé, dans son ensemble, en deux domaines :
4.4.4. Pédologie
La zone du projet est essentiellement constituée de sols sableux qui se caractérisent par une
texture hétérogène (fine, plus ou moins argileuse, moyenne et grossière). Au niveau de la
plaine, on trouve les sols essentiellement sableux, constituées de sables fins très mal classés
avec de gros grains et des débris du « grès polymorphe ». Ainsi que les formations à flots
colluvio-alluviales prédominent, ce sont des sols jeunes peu évolués ou rego-sols :
La zone du projet est essentiellement constituée de sols sableux qui se caractérisent par une
texture hétérogène (fine, plus ou moins argileuse, moyenne et grossière). Ces sols sableux
peuvent atteindre une profondeur de 25 m et repose sur des grés polymorphes ne dépassant
pas 2 m.
Au droit des sites, les sols sont essentiellement sableux, constituées de sables fins très mal
classés avec de gros grains et des débris de « grès polymorphe ».
128
4.4.5. Les eaux souterraines
Le sous-sol du secteur d’étude est composé de trois principales aquifères dont la nappe
superficielle des alluvions du quaternaire non confinée (nappes libres) ; le système schisto-
gréseux essentiellement constitué de schistes argileux, de grés et d’arkoses du précambrien
supérieur et les aquifères des roches cristallines et cristallophylliennes du précambrien moyen
et inférieur.
Les écoulements d’eaux souterraines sont orientés du Sud-Est vers le Nord-Ouest dans le
secteur d’étude.
La zone d’étude n’est concernée par aucun périmètre de protection de captage publique
d’alimentation en eau potable.
La nappe superficielle au droit des sites est la nappe alluviale du quaternaire située à une
profondeur comprise entre 4 et 6 m.
La N'Djili est un affluent du fleuve Congo qui prend sa source dans les collines situées au Sud
de la province du Bas-Congo, puis traverse la ville de Kinshasa pour se jeter au Nord dans le
fleuve Congo. Elle est alimentée par un grand nombre des rivières secondaires d'importances
variables dont la Ntsanga.
Le cours d’eau le plus proche des sites d’étude est la rivière N’djili située à 800 m à l’Ouest.
129
Figure 11 : Hydrographie de la zone du projet
130
4.5. Cadre biologique
4.5.1 Flore
La province de Kinshasa est colonisée par différents types de végétations : forêt, savane,
galerie et végétation aquatique. Dans la commune de N’djili, la végétation est calquée suivant
le relief. Ainsi au niveau de la plaine sont colonisées par la savane et la forêt à Papyrus, tandis
que le long des cours d’eau se rencontre les forêts galeries.
Sur le site de la Place Sainte Thérèse, la végétation est quasi absente. Dans son voisinage
immédiat, on trouve des espèces d’arbres ombragers comme Cassia siamea, Hura crepitens,
fucus bubu, Acacia cyanophilla, acacia longifolia, persea americana, Gmelina arborea,
Terminalia mentali et le Terminalia catappa.et fruitiers comme Mangifera indica et persea
america
131
Sur le site de la Place Communale la végétation est constituée d’une strate herbacée à sida
alba et d’une strate arborée aux essences fruitières (Mangifera indica (manguier), Persea
americana (avocatier), Elaeis guinensis (palmier) ou ombrager (Terminalia mantaly ou
badamier de Madagascar) et Cassia seamea (casse du Siam).
4.5.2 La faune
Les sites du projet étant situés dans un milieu fortement urbanisé, seuls quelques oiseaux ont
été aperçus (corbeau, moineaux, pics bœufs et tisserins).
La qualité de l’air : le facteur le plus influent dans modification de la qualité de l’air dans la
commune de N’djili est le trafic routier avec les émanations des gaz d’échappement. A cela
s’ajoute les odeurs émanant de quelques dépôts d’ordures sauvages qui jouxtent généralement
certaines voies de transport.
132
En ce qui concerne les rejets atmosphériques liés à la circulation automobile, les émissions de
polluants peuvent se traduire par :
des effets directs sur les infrastructures situées au voisinage des voies de circulation et
sur les usagers, en l’absence de facteurs de dispersion ;
des effets indirects à des échelles plus vastes faisant notamment intervenir des
phénomènes de transport, de réactions des différents polluants entre eux (polluants
secondaires de type ozone) et des effets cumulatifs à l’échelle d’une agglomération.
133
Tableau 14: Caractérisation socio-économique de la Commune de N’Djili
VOLETS DESCRIPTION
4° 15 et 4° 30 de latitude Sud, et 15° 20 et 15° 30 de longitude Est.
Elle est entièrement située dans la partie occidentale. Elle est limitée au Nord par le Boulevard
Situation géographique Lumumba, à l’Est par la rivière Nsanga, au Sud par l’avenue du Président Mobutu et la rue Kumbi
jusqu’à la rivière N’Djili et à l’Ouest par la rivière N’Djili qui la sépare des communes de Kisenso et
Matete.
La Commune de N’Djili est une commune de la ville Province de Kinshasa.
Treize quartiers consiste la commune de N’Djili, Makassi (Quartier 1) ; Bilombe (Quartier 2) ;
Subdivision administrative de la
Equateur (Quartier 3) ; Katanga (Quartier 4) ; Kivu (Quartier 5) ; Kassaï (Quartier 6) ; Oriental
Commune de N’djili
(Quartier 7) ; Ubangui (Quartier 8) ; Mongala (Quartier 9) ; Tshuapa (Quartier 10) ; Goma (Quartier
11) ; Bandoundou (Quartier 12) ; Inga (Quartier 13).
La Commune de N’Djili compte 641 178 habitants dont 131 998 Hommes, 178 432 Femmes,
Populations 122 297 Garçons, 208 451 Filles. Source : Rapport annuel de la Commune de N’Djili, exercice 2017.
pour une densité de 106.721 Hab/km2.
D’après les statistiques contenues dans le tableau synoptique de la population de la commune de
N’djili, celle-ci est occupée par des populations pour la plupart en provenance du Kongo Central, de
Les tribus rencontrées
Kwilu, du Maniema et de l’Equateur. Cela explique d’ailleurs le fait que plusieurs langues sont
utilisées dans cette commue
La langue la plus parlée dans la commune est le lingala suivi du français qui est la langue officielle.
La Langue parlée dans la Commune de
Toutefois, d’autres langues dites « maternelles » se parlent plus en famille et selon les affinités entre
N’djili
les personnes, il s’agit du kikongo, Tshiluba et du swahili.
Superficie : 11.40 Km2
Sur le plan économique, la commune de N’Djili se caractérise par la prédominance des activités du
secteur primaire avec comme levier le maraichage et la pêche. Cette commune est en effet identifiée
comme source d’approvisionnement du marché de Kinshasa en produits maraichers.
Activité principale de la population Les ateliers de réparation des véhicules constituent le deuxième secteur industriel dont on fait une
riveraine occupation spécifique à N’djili, vu que toute la ville province de Kinshasa reconnaît le talent et le
dynamisme de ces activités. Il s’avère également important de noter que les industries locales du
bois, en particulier la fabrication des cercueils constituent la caractéristique spéciale de la commune
de N’djili. Dernièrement, le secteur tertiaire de la commune de N’djili influence également les autres
134
VOLETS DESCRIPTION
communes de Kinshasa étant donné que les ateliers de réparation des véhicules, de débosselage, de
soudure et de peinture occupant le premier rang parmi les industries locales potentielles de la
commune de N’djili. Le développement du petit commerce le long des artères de la commune prend
de plus en plus d’ampleur et se caractérise par la présence des étals devant les concessions. On y
vend les produits de première nécessité et des produits alimentaires. On a vu naitre aussi quelques
restaurant de fortune appelées communément « MALEWA » pour nourrir les travailleurs des
différents services offerts. La majorité des vendeurs des produits alimentaires et des restaurants de
fortunes sont les femmes et les jeunes filles.
Il faut dire en dernier ressort que l’activité de fabrication de briques devient une activité émergente
selon les discours des acteurs rencontrés. Cela s’explique par la recrudescence des érosions qui se
traduisent par un transfert de sable fin vers le point bas. Ces endroits sont ainsi des sites de
fabrication de briques très convoitées. Ce sable est aussi mis en vente sous forme de sac pour être
utilisé comme digue de protection contre les érosions.
Structure sociale Plusieurs structures : foyer (1), orphelinats (8), home des vieillards (1).
Infrastructures de transport (description et
3, Boulevard Lumumba, Boulevard Kimbuta et la boucle de Ndjili reliant le Q1, le Q8 et la place
état)
sainte Thérèse ; Sur les trois (2) deux dernières sont très vétustes, délabrées et impraticables.
À Kinshasa comme partout en RDC, toutes les terres appartiennent à l’État et le terme « terrains
publics » fait référence aux terres du domaine foncier public qui sont des espaces affectées à un
usage et/ou à un service public, par opposition au domaine foncier privé, qui est constitué de toutes
les autres terres non affectées à un usage ou à un service public. Les terres du domaine public ne
Régime foncier (problèmes foncier et
peuvent faire l’objet de transaction.
démarche de résolution des conflits)
La commune étant non urbanisée, l’empiètement et les délimitations sont des conflits les plus
récurrents, la convocation de deux parties concernées et l’élaboration de PV de conciliation, si non le
Parquet.
135
VOLETS DESCRIPTION
Selon les informations fournies dans le rapport de présentation de la commune de N’Djili, exercice
2017, la commune compte 2 hôpitaux et centres de santé publics. Les centres de santé privés sont au
Santé et (taux d’accès, les maladies les
total 133 sur tout le territoire communal. Le même rapport indique que les maladies ci-dessous sont
plus courantes)
les plus courantes : paludisme, diarrhée simple, la fièvre typhoïde, le VIH/SIDA, la tension artérielle,
le paludisme chez la femme enceinte, la méningite, rougeole, gastro entérite 70%
85% raccordé à la REGIDESO, d’autres recourent aux sources d’eaux aménagées ainsi aux puits
d’eaux aménagés ou non.
Eau potable (les principales sources La majeure partie de la population n’a pas accès à l’eau potable à domicile. Il existe plutôt des
d’approvisionnement en eau et le taux bornes fontaines dans les quartiers et les populations (les jeunes et les femmes adultes) ont
d’accès à l’eau potable) l’obligation d’assurer l’approvisionnement du ménage en eau potable et domestique. D’ailleurs, le
constat a montré que c’est surtout dans les écoles privées et dans les églises que sont situées les
bornes fontaines. Ailleurs où les bornes ne sont pas très accessibles (comme à aux quartiers 12 et 13,
les ménages sont obligés de rendre vers les ruisseaux pour puiser de l’eau.
En République Démocratique du Congo, il existe : les écoles de l’Etat non conventionnées ; les
écoles conventionnées par réseau et les écoles privées agréées. Concernant le cycle primaire, il existe
dans la commune de N’Djili :
12 écoles de l’Etat avec un effectif global de 8. 020 élèves ;
40 écoles conventionnées par réseau d’un effectif de de 11.840 élèves, et
Accès l’éducation
64 écoles privées agréées avec 13.550 élèves.
Concernant les écoles secondaires, il existe :
11 écoles secondaires d’Etat de 11.964 élèves ;
29 écoles conventionnées de 16.320 élèves ;
50 écoles privées agréées de 17.460 élèves.
Assainissement (eaux usées) et système Aucune disposition arrêtée par le gouvernement provincial ni par la mairie pour la gestion des eaux
de déchet des déchets solides usées d’une part et des déchets solides d’autre part.
Même si sur le plan juridique, la place Sainte-Thérèse n’est pas classée dans le patrimoine historique
de la RDC, il est établi que c’est un site qui accueille différentes activités économiques, sociales,
Patrimoine culturel (sites historiques et
culturelles, religieuses, rituelles, politiques. En effet, toutes les grandes manifestations de la
culturels)
commune de N’Djili prennent place sur ce site. C’est sa position de centre par rapport aux quartiers
de la commune ainsi que son étendue qui lui confèrent cette attractivité, de sorte que cette revêt une
136
VOLETS DESCRIPTION
dimension symbolique importante pour les populations de N’Djili et de Kinshasa en général
137
VOLETS DESCRIPTION
responsabilité/charge de disséminer l’information du chef de quartier avec les habitants le long de la
rue.
138
4.8. Analyse de la sensibilité du milieu
L’évaluation de la sensibilité du milieu prend en compte ses différents éléments qui sont
susceptibles d’être influencés directement ou indirectement par le projet. L’analyse se fera par
thème et l’évaluation du degré de sensibilité ou niveau d’enjeux découlera de la compatibilité
entre le projet et son milieu d’intégration. Cette compatibilité résulte de la confrontation des
données sur les caractéristiques de la zone avec celles du projet. Ainsi, l’analyse va aboutir à
la nature de l’enjeu qui est soit positif ou négatif et à son degré de sensibilité (fort, moyen,
moyen à faible ou faible). Le Tableau 17 ci-dessous présente l’analyse de sensibilité du milieu
récepteur de la zone du Projet.
139
Tableau 15 : Analyse de la sensibilité du milieu
140
Caracteristiques de la zone du projet Évaluation Compatibilité avec le projet
Thèmes
enjeux
absence ou faible taux de couverture des ouvrages sites (mettre en place des connexions). Les eaux
d’assainissement des eaux usées et pluviales. usées seront prises en charge via des fosses
septiques étanches et vidangeables.
Vu le caractère urbain de la zone du projet, la Le niveau d’interférence entre le projet et la
richesse biologique est très limitée aux plantes biodiversité est quasi nul, cependant le
Biodiversité utiles au citoyen dans son cadre de vie. P développement des espaces verts par le projet
pourrait tenir compte de l’aspect de la richesse
floristique.
Sites culturels et Aucun site culturel reconnu n’a été constaté sur Aucun site culturel ne sera empiété ni perturbé
p
patrimoniaux les sites par le projet
La commune de N’djili où se trouvent les sites du Les activités du projet pourraient entrainer le
projet est une zone urbaine caractérisée par une déplacement de certaines occupations (place de
Occupation et usage du
forte concentration des habitats, tous les secteurs vente) notamment dans le site de la place
sol/ activités socio- P
d’activités s’y rencontre notamment le petit communale, mais dans l’ensemble le projet
économiques
commerce qui se développe dans les artères de la constitue, pour ces commerces, une importante
commune et autour des sites du projet. source de clientèle.
P N
Moyen à
Positif Négatif Fort Moyen Faible
faible
141
5. RISQUES ET EFFETS ENVIRONNEMENTAUX ET SOCIAUX
Les risques et effets environnementaux et sociaux du projet sont identifiés sur la base de ses
équipements et de ses activités et de leurs interactions avec les composantes
environnementales et sociales du milieu. Les équipements et les activités prévus peuvent être
considérés comme des sources de changements d’une ou de plusieurs composantes
environnementales et sociales sensibles.
Les éléments du projet liés aux phases de préparation de construction et d'exploitation sont
tous pris en considération. Le tableau 18 suivant présente les activités sources d’impacts :
142
Phases Activités sources d’impacts
Signalisation
Pose des bancs en béton architectonique à la place
communale
Plantation des arbres fruitiers et ornementaux à la place
communale et Sainte Thérèse ;
Construction des buvettes et pavillon commercial
Aménagement Plate-forme à la place Sainte Thérèse
Transport et circulation associés aux déplacements de la
main-d’œuvre, de la machinerie et des matériaux de
construction et des équipements ;
Travaux de construction de mobilier de jeux d’enfants,
mobilier sportif, terrain sportif et espace des jeux, terrains
omnisport et piste d’athlétisme à la place Sainte Thérèse
Construction espace Nzango (910m2) et espace ping-pong
(450m2)
Recrutement de la main d’œuvre.
Travaux d'entretien des infrastructures et éventuellement de
réfection des équipements au cours de leur cycle de vie
(place communal, de mobilier de jeux d’enfants, mobilier
sportif, terrain sportif et espace des jeux, terrains omnisport
et piste d’athlétisme à la place Sainte Thérèse ;
Exploitation
Exploitation d’une nouvelle rue et parking (pavée en béton
d’une surface 2 820 m2 à la place Sainte Thérèse)
Recrutement de la main d’œuvre en période d’exploitation;
Achats de biens et services;
Exploitation des nouvelles infrastructures
milieux Composantes
- qualité des sols
- qualité de l’air et bruit ambiant
Physique - qualité des eaux de surface et souterraine
- qualité des eaux souterraines
- paysages
- flore
Biologique - faune
- infrastructures
- hygiène, santé
- sécurité
Humains - occupation du territoire
- activités économiques
- mobilité des populations
- structures sanitaires, scolaires et religieuses
143
Lorsque l’ensemble des risques et effets potentiels du projet sur une composante
environnementale ou sociale donnée a été identifiés, l’importance des modifications
prévisibles de cette composante est évaluée suivant le schéma du processus d’évaluation des
risques et effets environnementaux ci-après :
La confrontation des activités sources d’impacts avec les composantes du milieu affectées
permet d’établir les interrelations entre ces activités et les composantes environnementales
sociales afin de dégager les principaux risques et impacts environnementaux et sociaux.
L’évaluation des risques et impacts environnementaux et sociaux est basée sur les critères
suivants :
Tableau 17: Matrice d’évaluation des impacts
144
Forte Locale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Moyenne
Ponctuelle Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Majeure
Régionale Moyenne Moyenne
Courte Moyenne
Longue Moyenne
Moyenne Locale Moyenne Moyenne
Courte Mineure à négligeable
Longue Moyenne
Ponctuelle Moyenne Moyenne
Courte Mineure à négligeable
Longue Moyenne
Régionale Moyenne Moyenne
Courte Mineure à négligeable
Longue Moyenne
Faible Moyenne Mineure à négligeable
Locale Courte Mineure à négligeable
Longue Mineure à négligeable
Moyenne Mineure à négligeable
Ponctuelle Courte Mineure à négligeable
Les critères utilisés pour cette évaluation sont : la nature de l’interaction, l’intensité ou
l’ampleur de l’impact, l’étendue ou la portée de l’impact, a durée de l’impact, comme
expliqué ci-après.
L’étendue donne une idée de la portée spatiale de l’impact ; on distingue trois classes
(ponctuelle, locale et régionale) ;
145
Faible : quand l’impact ne modifie pas de manière perceptible l’intégrité, la
qualité et l’utilisation de l’élément affecté.
L’identification des risques a été basée sur le retour d’expérience (accidents et maladies
professionnelles dans les domaines similaires). Pour l’évaluation des risques un système de
notation a été adopté ; cette cotation est faite dans le but de définir les risques importants et
prioriser les actions de prévention.
Les critères qui ont été pris en compte dans cette évaluation sont : la Probabilité de
l’évènement où la fréquence et ou la durée d’exposition sont prises en compte dans
l’estimation de la probabilité et la gravité de l’accident ou l’incident. Dans le tableau qui suit,
nous avons la grille d’estimation des niveaux de probabilité et de gravité.
Le risque est évalué par la formule : R (risque) = G (gravité) × P (probabilité), une "matrice
de criticité" est établie et permet de voir les risques acceptables et les risques non acceptables
mais également la priorisation des actions qui vont de 1 à 3. Dans le tableau ci-dessous, nous
avons la matrice de criticité
P1 P2 P3 P4
41 42 43 44
G4
146
31 32 33 34
G3
21 22 23 24
G2
G1 11 12 13 14
Les sources d’impacts potentiels se définissent comme l’ensemble des activités prévues dans
le cadre du projet d’aménagement des deux espaces publics de la commune de N’djili que
sont la place communale et la place Sainte-Thérèse. Les récepteurs d’impacts (ou
composantes du milieu) susceptibles d’être affectés par le projet correspondent aux éléments
147
sensibles de la zone d’étude, c’est-à-dire ceux susceptibles d’être modifiés de façon
significative par les activités (ou sources d’impacts) liées au projet.
Les travaux se traduiront, sur le terrain, par l’exécution d’un certain nombre d’actions
(préparation, installation et travaux de génie civil et de voirie).
Pour l’identification des impacts du projet sur l’environnement, les deux (02) périodes
suivantes ont été distinguées :
Les composantes du milieu, susceptibles d’être affectées par le projet, sont les milieux
physiques (sols, air, eau), biologiques (végétation, habitats fauniques, etc.) et humains
(activités économiques, santé publique, emploi, patrimoine culturel et archéologique, qualité
de vie des populations).
Les principales sources d’impacts et les récepteurs d’impacts les plus significatifs sont
consignés dans le tableau suivant.
148
Tableau 22 : Les principales sources et récepteurs d’impacts/risques du projet
Activités économiques
Eaux de surface et
Ambiance sonore
Santé et sécurité
Qualité de l’air
Foncier urbain
Mammifères
PHASES
souterraines
Récepteurs d’impacts
Paysage
Emploi
Sol
Sources d’impacts
Délimitation et la signalisation des chantiers (protection des zones des travaux) O O O O N O O P P N O O O
Évacuation des véhicules abandonnés au niveau de la place Communale (±50 véhicules
O O O O P O O P P N O O O
abandonnés) ;
Déplacement des réseaux d’eau (REGIDESO) et électricité (SNEL) O O O N O O O N P N O O O
Inventaire des biens et déplacement des occupants ; O O O O O O O O P P O O O
Délocalisation des activités qui se trouvent sur la place Maison communale et Sainte Thérèse O O O O O O O O O N O O O
PREPARATION DES SITES
Démolition des infrastructures existantes et le béton sur les sites (±1000 m3 de remblai) N N O N N O O N P P O O P
Coupe des végétaux (arbres fruitiers et ornementaux) dans les emprises des travaux O O O N N O O N P N O O O
Déblayage et remblayage N O O N N O O N P O O O O
Excavation du sol dans les zones des travaux N N O N O O O N P N O O N
3
Stockage des hydrocarbures (16 000 m ) pour les deux sites des places publiques O O N N O O O N P O O O O
Création d’emplois (250 emplois à 500 dont ± 150 emplois pour les femmes) pour les deux
O O O O O O O P P P O O O
sites des places publiques
DES TRAVAUX
149
Travaux de revêtement de revêtement de pavé de béton de type TRIEF O O O N P O O O P P O O O
Recrutement de la main d’œuvre locale (250 à 500 emplois) pour les deux places publiques N O O O O N O N O P O O O
Travaux de l’espace Nzango (910m²) à la place Sainte Thérèse O O O O O O O N P P O O O
Travaux de l’espace ping-pong (150m²) ou encore l’espace musculation (450 m²) O O O O O O O N P P O O O
Travaux de la piste d’athlétisme à la place Sainte Thérèse O O O O O O O N P P O O O
Travaux de pose des équipements et mobiliers O O O O O O O P P P O O O
Travaux de revêtement des terrains de football à la place Sainte Thérèse O O O O O O O O P P O O O
Terrains omnisports et piste d’athlétisme à la place Sainte Thérèse N O O O O O O N P P O O O
3
Stockage des hydrocarbures (16 000 m ) O O O N O O O N P P O O O
Travaux de construction des buvettes et espace polyvalent N O O N O O O N P P O O P
Travaux de construction du muret et délimitation N O O N O O O O N P O O O
Travaux s’Œuvre d’Art – Monument aux sports à la place Sainte Thérèse O O O O O O O O P P P O O
Travaux d’aliment d’eau potable par la REGIDESO ; O O O N O O O P P P O P P
Travaux d’alimentation en électricité par la SNEL (éclairage public) P O O N O O O N P P O P P
Travaux de plantation d’arbres fruitiers et ornementaux P O O O P P O N P P O P P
Repli chantier O O O O P O O O N O O O O
Fonctionnement de la place Maison Communale et Sainte Thérèse O O O O P O O P P P O O O
DES OUVRAGES
EXPLOITATION
Légende :
N = Impact négatif
P = Impact positif
O = Impact nul ou négligeable
150
De façon générale, on distingue deux types d’impacts : les impacts positifs qui peuvent être
bonifiés et les impacts négatifs qui nécessitent des mesures d’atténuation.
Les investissements prévus prennent en compte les achats de matériaux de construction et des
équipements à installer ainsi que les opérations d’aménagement du site, de construction des
bâtiments et d’installation des équipements. Ainsi, le démarrage du projet demeure une
opportunité d’affaires pour les entreprises du BTP, les fournisseurs et prestataires des
services, de contrôle technique, d’import-export et les bureaux d’ingénierie conseil
(géotechnique, évaluation environnementale etc.). Au cas où les matériaux de construction
sont achetés sur place, ceux-ci seront des marchés importants pour les PME locales.
Les travaux d’aménagement du site nécessitent un besoin en personnel (±250 à 500 ouvriers)
au niveau des places publiques. Cela représente une opportunité d’emploi pour les jeunes
désœuvrés de la commune de N’djili en particulier et de Kinshasa en général.
151
bonification filles – mères et sans emplois
Privilégier les techniciens locaux en cas d’égale compétence
mettre en œuvre un programme IEC afin de prévenir les risques
sociaux ;
formation et encadrement des jeunes ouvriers lors des travaux
Caractère Positif fort
résiduel
Pour la réhabilitation des infrastructures, certains matériaux de construction ainsi que des
équipements techniques peuvent être importés. Les droits de douane et les taxes
d’importations seront des sources d’entrées de devises pour la régie financière de la RDC.
La Commune disposera des infrastructures de qualité avec une plus grande capacité d’accueil
et une bonne sécurisation de ses emprises. La jeunesse aura les aires de jeux, un centre de
formation sportif et de perfectionnement au niveau local ; les espaces de jeu seront améliorés ;
des aménagements paysagers seront développés et la création de nouvelles voiries. La
commune produira une diversité de sportifs de haute facture pouvant défendre valablement la
commune et la patrie.
152
Amélioration des conditions de travail, d’accueil et d’exercices sportifs à la place
Sainte Thérèse
Les travailleurs auront plus d’espace de travail, de mobilité et davantage de logistique, ce qui
constitue d’excellentes conditions de travail. Les capacités d’accueil seront accrues, ce qui
permettra à la commune d’organiser de grandes rencontres. Les sportifs auront des espaces de
bonne qualité, des espaces de loisirs et de sport appropriables par la gent féminine seront
aménagés ; la mobilité sera améliorée avec la création de nouvelles voies. Le confort
d’accueil sera amélioré avec la création d’une place évènementielle abritant un bâtiment de
gradins et des espaces paysagers offrant plus d’ombre aux spectateurs.
Le projet à travers l’amélioration et la création des voies et trottoirs en dur dans le voisinage
immédiat des sites facilitera l’accès aux sites et permettra d’améliorer la mobilité dans la
zone.
Intitulé de Amélioration des déplacements
l’impact
Intensité Étendue Durée Importance Réversibilité
Classes ou Forte Ponctuelle Longue Moyenne Oui
degrés
Mesures de Assurer l’entretien des voies de circulation au niveau des places
bonification communale et Sainte Thérèse ;
Veuillez à la sécurité des usagers de la route
Caractère Positif fort
résiduel
Amélioration de la biodiversité
153
Intensité Étendue Durée Importance Réversibilité
Classes ou Faible Ponctuelle Longue Mineure Oui
degrés
Mesures de Assurer l’entretien des espaces verts au niveau de la place communale et
bonification Sainte Thérèse ;
Diversifier les espèces de plantes dans les aménagements verts
(plantation des arbres fruitiers et ornementaux à la place communale et
Sainte Thérèse
Caractère Positif fort
résiduel
Le projet va donc créer un cadre de vie de qualité sur le site et participer à l’amélioration du
cadre de vie des travailleurs de la commune et des populations avoisinantes. De plus, ces
divers aménagements contribueront à une meilleure lisibilité des fonctionnalités de la place
communale et auront un impact positif sur le paysage et le cadre de vie de la commune.
La création d’une zone commerciale (buvette et pavillon commercial) abritant des échoppes et
des buvettes participera (±200 vendeurs) à mieux organiser les activités économiques qui se
développent de façon clandestine autour des sites. La mise en place d’une clôture renforcera
la sécurisation des sites et de ses occupants.
154
Amélioration de l’assainissement
La mise en place des réseaux de drainage des eaux pluviales et la construction d’un espace
sanitaire public améliorera les conditions d’assainissement dans le site communal.
Opportunités d’emplois
La place Sainte-Thérèse connaît une forte spoliation de son espace. Le développement des
aménagements sportifs, de loisir et paysagers permettra de sécuriser cet espace en tant bien
communal et culturel.
155
bonification Sensibiliser les populations à la non acceptation de toute forme
d’occupation anarchique du site
Assurer le respect des limites du site
Caractère Positif fort
résiduel
Les travaux envisagés vont générer des déchets ; ces déchets peuvent être sources de pollution
et de nuisances pour les populations et notamment pour les travailleurs du chantier. Les
travaux prévus pourraient modifier la structure des sols et les engins utilisés dans les travaux
risquent de déverser des produits hydrocarburés avec des risques de pollution des sols et
ressources en eau.
Pendant l’aménagement des sites, le sol sera remanié ; ce qui sera à l’origine de la
modification de sa structure et de sa texture, de la perturbation des systèmes de drainage
naturel des eaux. Si des mesures ne sont pas prises la fragilisation des sols accentuera
l’érosion.
En outre, en termes de risques, les sols pourront être souillés par le rejet accidentel ou
intentionnel direct de déchets liquides, notamment les huiles de vidanges usagées, les eaux
usées de la base vie et par les déchets solides (gravats, déchets divers) provenant des
chantiers.
156
préalablement à la réalisation de chaque phase de travaux, des études
géotechniques seront menées afin de donner des prescriptions sur le type
d’ouvrages géotechniques à mettre en place pour les divers bâtiments ;
Minimiser le compactage des sols ;
Éviter d’obstruer les voies de drainage des eaux pluviales ;
Délimiter l’exploitation du sol dans les gites d’emprunts des matériaux (sable
et sol latéritiques) ;
Assurer l’étanchéité des zones de stockage ou de manipulation des
hydrocarbures et des substances chimiques ;
Prépare et mettre en œuvre un plan de gestion de déchets de chantier, prenant
en compte la collecte des huiles usagées et les déchets pour recyclage ou
élimination appropriée ;
Mettre en place des fosses septiques étanches et vidangeables dans les
chantiers de la place Communale et Sainte Thérèse ;
Caractère Négligeable
résiduel
Phase exploitation
La contamination des sols, associée aux activités du projet, pourrait provenir de plusieurs
sources :
eaux pluviales contaminées par les pesticides d’entretien des espaces verts ;
déversements accidentels des produits chimiques utilisés pour l’entretien des
bâtiments ;
déversements accidentels de carburants ou d’huiles provenant des voitures sur les
parkings ;
déversements accidentels de carburants et d’huiles lors de la recharge des cuves
devant alimenter les groupes électrogènes.
Intitulé de Modification de la composition du sol à la place Communale et Sainte
l’impact Thérèse de N’djili
Intensité Étendue Durée Importance Réversibilité
Classes ou Faible Ponctuelle Longue Mineure Totale
degrés
Mesures réduction de l’utilisation des produits dangereux ;
d’atténuation sensibilisation à l’utilisation des produits d’entretien des espaces vert
et des locaux ;
éviter des gestes anodins lors de la manipulation des produits
dangereux ;
rendre le sol des parkings et le site du réservoir de carburant
étanches et disposer des bacs à sable;
Caractère Négligeable
résiduel
157
5.3.2.1.2. Risques de pollution des eaux de surfaces et des eaux souterraines à la place
communale et Sainte Thérèse de N’djili
Phase de travaux
Les eaux de surface les plus proches sont celles de la rivière N’djili dont le lit mineur se
trouve à 800 m environ des sites du projet. La possibilité de contamination de ces eaux via les
eaux de ruissellement est très faible. Toutefois les eaux de ruissèlement peuvent être polluées
par d’éventuelles fuites de carburant ou de lubrifiant qui pourrait être occasionnées par les
engins de construction ou de transport et pourraient être déversées sur le sol. Par ailleurs,
pendant toute la durée du chantier, de nombreux sous-produits et déchets seront générés : les
emballages (sacs d’emballages, bobines de câbles, etc.), les bois de coffrages, les récipients
vides, les pièces de rechange usagées ou cassées qui peuvent être charriés par les eaux de
ruissellement jusqu’à la rivière.
158
Risque de contamination des eaux de surface et des eaux souterraines
Activités concernées : travaux de construction
Niveau de
Risques initiaux Probabilité Gravité Dommage
risque
utiliser les fosses septiques étanches.
Niveau de
Risques résiduels Probabilité Gravité Dommage
risque
Pollution des sols
Après Non-respect des mesures et des eaux
1 2 12
prévention
souterraines
Phase d’exploitation
La consommation totale d’eau dans les centres administratifs de faible capacité (5 à 30
personnes) est de 30 à 50 litres / jour et par employé et 4l/j/m2 de bureau. Tandis que la
consommation totale d’eau dans les centres sportifs avec douche est de l’ordre de 50 à 90
litres / personne /j.
Les principales eaux usées émanant du site sont les eaux usées provenant des sanitaires
(douches, bains et chasses d’eau), bien que l’entretien des locaux et des espaces verts, la
maintenance et les prestations culinaires génèrent aussi d’importantes quantités d’eaux usées.
Le débit des eaux usées qui sortiront du site peut être estimé entre 50 à 100L/j/personne. Ces
eaux peuvent comprendre des agents nettoyants, des produits désinfectants et des agents de
lavage du linge et de la vaisselle, en particulier des agents de blanchiment liquides et des
détersifs ioniques et non ioniques qui peuvent relâcher un excès de phosphates et causer
l’eutrophisation des voies d’eau naturelles. Les effluents des cuisines et restaurants peuvent,
elles, contenir des huiles et des graisses. Ces eaux usées seront stockées dans les fosses
vidangeables.
Aucun cours d’eau ne traversant les zones d’étude, le projet n’aura aucun impact sur les
eaux superficielles tant du point de vue de la qualité des eaux que du point de vue de la
perturbation des écoulements superficiels.
Risque de contamination des sols et des eaux souterraines à la place communale et Sainte
Thérèse de N’djili
Activités concernées : entretien, maintenance et hygiène
Probabilit Niveau de
Risques initiaux Gravité Dommage
é risque
Avant
Déversement et 2 2 22 Pollution
prévention
159
Risque de contamination des sols et des eaux souterraines à la place communale et Sainte
Thérèse de N’djili
Activités concernées : entretien, maintenance et hygiène
Probabilit Niveau de
Risques initiaux Gravité Dommage
é risque
infiltration des des sols et
déchets liquides et des eaux
produits dangereux, souterrain
infiltration des eaux es
sanitaires
Veiller à une bonne gestion de la ressource eau par des affiches de
sensibilisation sur le gaspillage de l’eau
Mesures de Mettre en place un réseau de collecte et de drainage des eaux pluviales ;
prévention Respecter les normes de rejet des eaux usées dans les eaux de surface ;
Disposer des fosses septiques étanches et vidangeables,
périodiquement ;
Niveau de
Risques résiduels Probabilité Gravité Dommage
risque
Pollution des sols
Après Non-respect des mesures et des eaux
1 2 12
prévention
souterraines
La démolition des infrastructures (ouvrage en béton, décapage des terres végétales sur 20 cm,
etc.) existantes sur les sites des places publiques (place Communale et Sainte Thérèse), le
transport des matériaux et du matériel de construction sera à l’origine de soulèvements de
poussières (particules fines de terre) dans l’atmosphère et des émissions de poussières de
particules fines issues de la combustion incomplète des hydrocarbures (gaz d’échappement).
Ces gaz d’échappement de sources fixes ou mobiles constituent des gaz polluants (gaz à effet
de serre) dont les plus importants sont le monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone
(CO2), le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azote (NOX), etc.
160
n°4 : santé et sécurité des populations
assurer la maintenance des engins et du parc automobiles
Caractère Faible
résiduel
Phase d’exploitation
Phase de travaux
Les travaux d’aménagement des espaces publiques (place communale et Sainte Thérèse)
entraîneront une modification temporaire des perceptions paysagères des sites du fait de : la
mise en place de dispositifs de délimitation du chantier, de l’intervention des engins, des
terrassements et autres travaux de génie civil, de la production de déchets et la formation de
nuages de poussières.
Intitulé de Perturbation du paysage
l’impact
Intensité Étendue Durée Importance Réversibilité
Classes ou Moyenne ponctuelle Courte Mineure Totale
degrés
Mesures clôturer les chantiers lors des travaux ;
d’atténuation signaler et baliser le chantier ;
arroser les espaces à envol de poussières ;
nettoyer les zones d’installation de matériel ainsi que des éventuelles
zones de dépôts, enlèvement des déchets (mettre en place une bonne
gestion des déchets (tri, stockage, évacuation)) ;
Caractère Négligeable
résiduel
161
5.3.2.2 Impacts négatifs et risques communs aux deux sites sur le milieu humain
Phase de travaux
Les chantiers sont couramment des lieux à risques d’accidents qui surviennent généralement
dans certaines conditions, de maladies professionnelles consécutives à des efforts physiques,
écrasements et chocs, gestes répétitifs et mauvaises postures, etc. Ces risques d’accidents et
de maladies professionnelles sont liés aux activités de manutention. Mais, ils pourraient
provenir également de la circulation des engins mobiles (collision, dérapage), de la charge
manutentionnée (chute d’objets, renversement), ou de la mauvaise manipulation d’outils de
travail. Les maladies peuvent aussi provenir de l’inhalation des différentes poussières de
chantier.
162
Risques de chutes de plain-pied et lors des travaux en hauteur
Des chutes libres de personnes ou d’objets pourraient être occasionnées lors des travaux en
hauteur (élévation des murs, mise en place d’échafaudage, fixation des poteaux électriques,
etc.). Les chutes de plain-pied et les chutes en hauteur sont respectivement les deuxièmes et
troisièmes causes des accidents de travail dans la construction.
C’est un risque physique lié aux conditions ergonomiques (bruit, lumière, vibrations) et
pouvant altérer la qualité de l’ambiance de travail et les conditions ergonomiques (i.e:
difficulté de concentration, fatigue, acuité visuelle, etc.).
Sur un chantier en construction, le bruit est souvent causé par le matériel (grue, matériel de
battage, installations de sciage, générateur, transport...) ou par certaines activités bruyantes
telles que la démolition. Le bruit associé à la construction des infrastructures du projet se
remarquera principalement lors des étapes suivantes :
la démolition des bâtiments existants, des ouvrages en béton sur les sites de la place
communale et Sainte Thérèse à N’Djili ;
la préparation des fondations et les déchargements du béton ;
la construction des structures métalliques ;
le déplacement des engins de construction ; etc.
Les bruits causés par les engins lourds durant des travaux de dégagement des emprises et de
terrassements sont des sources de nuisances sonores. Ces nuisances constituent une gêne pour
163
les ouvriers et la population riveraine. Une exposition au bruit sur une longue période,
pourrait provoquer des troubles auditifs.
D’autre part la recherche de l’amiante dans les enrobés sera réalisée préalablement aux
travaux et permettra de limiter les risques sanitaires vis-à-vis des ouvriers en cas de présence
par la mise en place de processus spécifique (plan de désamiantage).
164
Risque lié à la perturbation de la qualité de l’air
Activités concernées : démolition, construction, transport et circulation des engins de
chantier
Probabili Niveau
Risques initiaux Gravité Dommage
té de risque
prévention afin d’éviter les envols de poussières;
- bâcher les camions transportant les matériaux de construction ;
- couvrir les matériaux pulvérulents entreposés ;
- veiller à l’entretien périodique des équipements roulants et des installations
fixes sources d’émissions polluantes ;
- assurer la maintenance des engins et du parc automobiles
Probabili Niveau de
Risques résiduels Gravité Dommage
té risque
Après Électrocution et Blessure et
2 2 22
prévention écrasement fractures
Les terrassements et démolitions entraînent un certain trafic de poids lourds entre le chantier
et les sites d'emprunt ou de dépôt. Cet accroissement de la circulation sur la voirie locale aura
une légère incidence sur les conditions de circulation et donc sur la sécurité des riverains.
A la fin de la phase de conception du projet, le mode opératoire de réalisation des travaux sera
affiné, de manière à sécuriser les conditions d’accès au chantier (position, balisage,
signalisation, vitesse des véhicules, ...), et inséré dans les marchés de travaux.
165
Risque lié aux circulations
Activités concernées : approvisionnement du chantier
Probabili Niveau
Risques initiaux Gravité Dommage
té de risque
prévention
La production de déchets
Les déchets de construction et de démolition constituent l’un des principaux flux de déchets.
Ces déchets se composent à plus de 90 % de débris de béton et de maçonnerie.
On enregistre également des déchets dangereux qui se composent pour l’essentiel d’huiles
usagées, de chiffons sales, de graisses, de batteries, de diluants, de peintures, etc. ; qui
constituent un danger potentiel d’insalubrité pour le chantier et le personnel de construction
s’ils ne sont pas bien gérés.
Risque de violence basée sur le genre, d’exploitation et d’abus sexuel, ainsi que
d’harcèlement sexuel et de (VBG/EAS/HS)
Dans le sens que les projets provoquent des changements dans les communautés où ils ont
lieu et peuvent modifier la nature du rapport de forces entre les membres de ladite
communauté ainsi qu’au sein des ménages. La jalousie des hommes, un facteur clé de
violences basées sur le genre, peut être déclenchée par l’afflux de main-d’œuvre sur un projet
dès qu’on croit que les travailleurs fréquentent les femmes de la communauté. Ces
comportements peuvent engendrer des tendances discriminatoires/limitatifs à l’accès
d’emplois pour les femmes qui sera considéré comme cause des conflits.
Risque lié au développement de violences basées sur le genre (VBG) à la place
communale et Sainte Thérèse
Activités concernées : démolition et construction
166
Probabili Niveau
Risques initiaux Gravité Dommage
té de risque
Frustration ;
transmission du
IST/VIH-SIDA ;
Violences
émotionnelle et
psychologiques,
dénis de
Abus et exploitation,
ressources et
Avant sexuel, harcèlement et
3 3 33 opportunités,
prévention autres violences basées sur
violences
le genre
physiques,
mariages
précoces,
harcèlement,
exploitation et
abus sexuels,
intimidation
- Prendre en compte les aspects des VBG/EAS/HS lors de l’élaboration des
clauses contractuelles environnementales et sociales ;
- Organiser des formations des travailleurs, en pool sur les VBG/EAS/HS (y
compris le code de bonne conduite, le règlement intérieur, la gestion des cas,
le MGP, etc.)
- Faire signer le Code de bonne conduite par les travailleurs avant de les
engager sur le chantier ;
- Promouvoir la sexo-spécificité pendant la mise en œuvre ;
Mesures de
- Identifier et former les sensibilisateurs communautaires pour informer la
prévention
communauté sur les risques VBG
- Sensibiliser la communauté sur les risques VBG/EAS/HS ainsi que le VIH
- Assurer une large diffusion des offres d’emplois afin d’assurer une égalité
de chance à tous les demandeurs ;
- Aménager des toilettes et vestiaires séparés pour les hommes et les
femmes et verrouillables de l'intérieur;
- Sensibiliser le personnel des entreprises, mission de contrôle et la
communauté sur la discrimination et les violences basées sur le genre
Probabili Niveau de
Risques résiduels Gravité Dommage
té risque
Les
traumatismes, la
dépression, des
contaminations
Après Violences basées sur le
2 2 22 au VIH/IST, la
prévention genre (VBG)
perte de ses
droits humains,
l’exclusion
sociale.
Phase d’exploitation
167
Les produits d’entretien des locaux et des espaces verts peuvent être une source d’intoxication
pour le personnel nettoyant. Si le dosage de ces produits n’est pas respecté, les personnes à la
peau sensible peuvent avoir des irritations et allergies.
Les déchets solides ou liquides provenant des bureaux, des produits d’entretien, de la
restauration peuvent être sources d’insalubrité et de problèmes hygiéniques.
Pendant la phase exploitation, on peut également craindre le risque d’incendie qui peut être lié
à des courts circuits électriques ou à une surtension. L’incendie peut aussi provenir d’une
action humaine involontaire ou volontaire.
Mort d’homme
168
Risque lié à la contamination de la COVID-19 à la place communale et Sainte Thérèse
Activités concernées : préparatoire, exécution et exploitation des places publiques
Probabili Niveau
Risques initiaux Gravité Dommage
té de risque
Appliquer le masque de façon à recouvrir le nez et la bouche et veillez à
l'ajuster au mieux sur votre visage
Lorsque l'on porte un masque, éviter de le toucher ; chaque fois que l'on
touche un masque usagé, se laver les mains à l'aide d'une solution hydro
alcoolique ou à l'eau et au savon
Lorsqu'il s'humidifie, le remplacer par un nouveau masque et ne pas
réutiliser des masques à usage unique
Pour retirer le masque : l'enlever par derrière (ne pas toucher le devant
du masque) ; le jeter immédiatement dans une poubelle fermée ; se laver
les mains avec une solution hydro alcoolique ou à l'eau et au savon
Le masque est à usage unique et n'est en aucun cas lavable ou
réutilisable.
Le masque doit être par ailleurs adapté à la taille du visage et doit être
bien positionné (le côté rembourré de la barrette nasale doit être placé
sur la bosse du nez pour bien protéger le nez)
Probabili Niveau de
Risques résiduels Gravité Dommage
té risque
Confinement de
Après Contamination de la
1 2 12 la personne
prévention COVID-19
contaminée
169
Pour réduire les risques de propagation de la pandémie de COVID-19 sur les entreprises, les
travailleurs, les clients et la population riveraine, il est important pour tous les employeurs
d’élaborer des procédures visant la protection adéquate des travailleurs en matière de Santé et
Sécurité au Travail (SST), conformément aux ESSG générales et aux ESSG spécifiques à
l'industrie, et suivent l'évolution des meilleures pratiques internationales en matière de
protection contre la COVID-19.
Par ailleurs, les entreprises doivent préparer leurs travailleurs (aussi longtemps à l'avance que
possible), aux risques d’aggravation des conditions de la pandémie, en élaborant des
procédures de protection des travailleurs et de lutte contre les infections. Ces procédures
doivent comprendre les mesures et précautions suivantes ;
Toutes les catégories de travailleurs devront être formées sur les procédures dans tous les
espaces publics, et encouragés à les mettre en œuvre. De plus, une signalisation imposant
l'hygiène des mains et l'utilisation d'équipements de protection individuelle (EPI) sera mise en
œuvre.
Au cours d’une épidémie infectieuse, telle que le COVID-19, des recommandations pour les
EPI spécifiques à certaines professions ou tâches professionnelles peuvent changer en
fonction de la situation géographique, de la mise à jour des évaluations des risques pour les
travailleurs et des informations sur les EPI, ainsi que de l'efficacité de la prévention de la
propagation de COVID-19. Les types d'EPI requis lors d'une épidémie de COVID-19
dépendent du risque d'être infecté par le CoV-2 du SRAS.
Les entreprises devront par conséquent consulter régulièrement le Comité Sante et Sécurité au
Travail, la Cellule infrastructures et les autres agences (CEP-O, UCM, CDUK et INPP) et la
Banque mondiale pour des mises à jour sur les EPI recommandés.
Par ailleurs, tous les types d'EPI doivent être :
170
enlevés, nettoyés et stockés ou éliminés de façon appropriée, selon le cas, pour éviter
la contamination de soi-même, des autres ou l'environnement.
Élaborer des politiques et des procédures pour un traitement rapide des éventuels cas
Outre les mesures préventives, les employeurs doivent informer et encourager les employés à
s'auto-surveiller en vue de détecter les signes et symptômes du COVID-19 s'ils soupçonnent
une éventuelle exposition. Ainsi, toute personne qui présente des signes/symptômes du
COVID-19 ou qui se sent malade suite à une exposition, doit se pour signaler pour une prise
en charge immédiate. Les employeurs prendront également des mesures pour limiter la
propagation des sécrétions respiratoires des personnes qui peuvent avoir le COVID-19 en leur
fournir un masque facial, si cela est possible et disponible, et en les encourageant à les porter.
Le cas échéant, les employeurs devront prévoir un dispositif pour isoler immédiatement les
personnes qui présentent des signes et/ou symptômes de la COVID-19, Déplacer les
personnes potentiellement infectieuses
Ces différentes procédures doivent être revues toutes les semaines pendant la durée de la
Pandémie afin de s’assurer qu’elles sont efficaces et ne deviennent pas obsolètes.
Les expériences ont montré que lorsque les femmes sont principalement responsables de
l'approvisionnement et de la cuisson des aliments pour la famille, l'augmentation de
l'insécurité alimentaire à la suite des crises peut les exposer à un risque accru, par exemple, de
la part du partenaire intime, ainsi que d'autres formes de violences domestiques dues à
l'intensification des tensions au sein du ménage2. D'autres formes de VBG sont également
exacerbées dans les contextes de crise en RDC. Par exemple, les impacts économiques de
l'épidémie du COVID-19 vont exposer les femmes et les enfants à un risque accru
d'exploitation et de violence sexuelle. En outre, les soins vitaux et le soutien aux survivantes
de VBG (c'est-à-dire la gestion clinique du viol et de la santé mentale et le soutien
psychosocial) peuvent être interrompus dans les centres de crise à guichet unique des
hôpitaux de niveau tertiaire lorsque les prestataires de services de santé sont surchargés et
préoccupés par traitement des cas COVID-19.
2
IASC (2015). Lignes directrices pour l'intégration des interventions contre la violence basée sur le genre
dans l'action humanitaire: Sécurité Alimentaire et Agriculture.
171
- Impacts sur l'autonomisation économique des femmes
La crise de COVID-19 menace gravement l'engagement des femmes dans les activités
économiques, en particulier dans les secteurs informels, et peuvent accroître les écarts entre
les sexes dans les moyens de subsistance. Il sied de signaler qu’avec le confinement, les
foyers à faibles revenus observés dans la commune de N’Djili, la femme est obligée de sortir
chaque jour pour vendre les biens de première nécessité et se procurer de quoi à manger avec
tout le risque de contamination qui peut aussi toucher toute la famille. La femme non protégée
peut une porte d’entrée du COVID-19 dans le ménage.
Les gouvernements du monde entier ont des difficultés à contenir la pandémie liée au
COVID-19. Bien que certaines voix aient signalé ses impacts sur les femmes, les
préoccupations de genre n’influencent pas encore les décisions prises, principalement par des
dirigeants masculins. En même temps, un grand nombre des impacts du COVID-19 touchent
surtout les femmes. Voici pourquoi :
Tout d’abord, alors que les impacts socioéconomiques sont graves pour tout le monde, ils le
sont davantage pour les femmes. Un grand nombre de secteurs de l’économie formelle
directement affectés par les quarantaines et les confinements (voyages, tourisme, restaurants,
production alimentaire) ont une main-d’œuvre féminine très élevée. De plus, les femmes
représentent un fort pourcentage de l’économie parallèle, sur les marchés et l’agriculture
informels du monde entier. Dans les pays développés et en voie de développement, beaucoup
d’emplois des secteurs informels (ménage, soins à la personne) sont occupés principalement
par les femmes qui, généralement, n’ont pas d’assurance maladie et aucun filet de sécurité
sociale.
Qui plus est, souvent, les femmes ont davantage de responsabilités sociales. En moyenne, les
femmes accomplissaient chez elles trois fois plus de tâches non payées que les hommes, avant
le COVID-19. À présent, les employées du secteur officiel qui ont des enfants doivent jongler
avec une ou plusieurs des responsabilités suivantes (si elles les ont encore) : leur emploi (si
elles l’ont conservé), la garde des enfants, l’instruction à la maison, les soins aux personnes
âgées et le ménage. Les foyers dirigés par une femme seule sont particulièrement vulnérables.
Ensuite, la crise a un impact sur la santé et la sécurité des femmes. Mis à part les impacts
directs de la maladie, les femmes peuvent avoir des difficultés à accéder à des services de
santé maternelle dont elles ont bien besoin, étant donné que tous les services sont dirigés vers
les besoins médicaux essentiels. La disponibilité de la contraception et des services pour
d’autres besoins peut être perturbée. La sécurité des femmes est également affectée. Les
conditions nécessaires pour lutter contre la maladie (l’isolement, la distanciation sociale, les
restrictions sur la liberté de circulation) sont précisément, de manière perverse, celles qui
créent des situations idéales pour les agresseurs.
172
particulière aux infirmières et prestataires de soins féminines, non seulement dans l’accès aux
équipements de protection individuelle comme les masques, mais aussi à d’autres besoins,
comme les protections hygiéniques menstruelles, qui peuvent être facilement ignorés, par
inadvertance, mais sont essentiels pour que les femmes puissent se livrer à leur travail
correctement.
Veiller à ce que les femmes soient en mesure d'obtenir des informations sur la
manière de prévenir et de répondre à l'épidémie de manière compréhensible.
Les femmes jouent un rôle majeur en tant que canaux d'information dans leurs
communautés. Elles ont généralement moins accès à l'information que les
hommes. Ainsi, atteindre les femmes et les filles et les éduquer sur la maladie est
essentiel pour lutter contre la propagation.
Veiller à ce que les droits humains soient au cœur de la réponse. « Les blocages, les
quarantaines et autres mesures de ce type visant à contenir et à combattre la
propagation du COVID-19 devraient toujours être menées dans le strict respect des
normes relatives aux droits de l'homme et d'une manière nécessaire et proportionnée
au risque évalué - mais même lorsqu'elles sont, ils peuvent avoir de graves
répercussions sur la vie des gens ».
Les premiers intervenants doivent être formés sur la façon de gérer les divulgations
de cas de VBG. Les agents de santé qui participent à une riposte à une flambée
doivent avoir les compétences de base pour répondre aux révélations de VBG qui
pourraient être associées ou exacerbées par l'épidémie, avec compassion et sans
jugement. Ils doivent savoir à qui ils peuvent adresser des patients pour des soins
supplémentaires ou faire venir dans des centres de traitement pour prodiguer des
soins sur place. Le soutien holistique aux femmes premières intervenantes devrait
en outre inclure un soutien psychosocial.
Les établissements de soins de santé primaires et secondaires peuvent être
appelés à prendre en charge le nombre de survivants de la violence basée sur le
genre et à ne se référer aux hôpitaux tertiaires que lorsque des soins de niveau
supérieur sont nécessaires. Les parcours de référence en matière de VBG
doivent être mis à jour pour refléter ces établissements de santé.
Un soutien psychosocial devrait être disponible pour les femmes et les
filles qui peuvent être affectées par l'épidémie et qui sont également des survivantes
de VBG. En lien avec le point précédent, être affectée directement ou indirectement
par une flambée d'une maladie infectieuse peut être traumatisant, tout comme une
expérience de VBG. Il est extrêmement important de reconnaître que celles-ci
peuvent coexister pour certaines femmes et filles. Cela nécessite un soutien
psychosocial qui soit disponible et accessible aux femmes et aux filles en général.
Les mesures prises pour alléger le fardeau des structures de soins de santé
primaires devraient donner la priorité à l'accès aux services de santé sexuelle et
173
reproductive, y compris les soins de santé prénatals et postnatals.
Élaborer des stratégies ciblées d’émancipation économique des femmes ou
explorer des programmes de transferts monétaires pour atténuer l’impact de
l’épidémie et ses mesures de confinement, notamment en les aidant à se rétablir
et à renforcer leur résilience face aux chocs futurs.
Aucun patrimoine culturel n’a été identifié lors des différentes investigations de terrain et
durant les différentes rencontres avec les principales parties prenantes. Toutefois, il est
possible que des biens culturels soient découverts lors des activités de fouille.
174
Risque de détérioration des vestiges archéologiques
Phase de travaux
175
Tableau 23 : Récapitulatif des impacts et risques environnementaux et sociaux
176
Phases Récepteurs Risques et Impacts environnementaux et sociaux
culturel archéologiques en cas de trouvaille fortuite
- contamination du sol par le déversement
accidentel des hydrocarbures, huiles usagées et
les eaux usées ;
Sol - contamination du sol par les pesticides des
espaces verts ;
- contamination du sol par les déchets solides
divers
Eaux - pollution des eaux par les rejets dangereux
- pollution de l’air par les poussières (gaz
Exploitation
Air d’échappement et particules terreuses et gaz des
groupes électrogènes)
- risques de gêne visuelle liée au revêtement des
Paysage
infrastructures et aux dépôts sauvages d’ordures
- risque de nuisances sonores
- risque d’intoxication
Santé, sécurité
- risque d’abus sexuel et de violence basé sur le
et hygiène
genre
- risque d’incendie
177
Tableau 24 : Synthèse de l’évaluation des impacts communs à la place communale et à la place Sainte Thérèse en phase travaux (libération des emprises et
construction)
Activités/sources Composante impacts Nature de Intensité Étendue Durée Importance
d’impacts du milieu l’impact Fa M Fo P Lo R C M L Mi M Ma
affectée (positif soit
négatif)
Sol Compaction du sol Négatif X X X X
Air Altération de la qualité de l’air Négatif X X X X
Mouvements des engins
Humain Nuisances sonores, risque Négatif X X X X
et autres matériels
d’accidents, pollution de l’air
Paysage Gêne visuelle (poussière et engins) Négatif X X X X
Sol Modification de la structure et de la Négatif X X X X
texture du sol
Perturbation du système de Négatif X X X X
drainage naturel des eaux
Air Altération de la qualité de l’air Négatif X X X X
Aménagement des sites
Humain Nuisances sonore Négatif X X X X
et installation des
Achat des matériaux et équipements Positif X X X X
équipements et bâtiments
Recrutement du personnel Positif X X X X
Arrêt des activités économiques et Négatif X X X X
professionnelles
Versement des taxes d’importation Positif X X X X
Paysage Modification de l’aspect du milieu Négatif X X X X
Production des déchets Sol Pollution du sol Négatif X X X X
liquides Air Altération de la qualité de l’air Négatif X X X X
Production de déchets Sol Pollution des sols Négatif X X X X
solides inertes
Soudage et découpe Air Qualité de l’air Négatif X X X X
thermique
178
Tableau 25: Synthèse de l’évaluation des risques environnementaux et sociaux communs à la place communale et à la place sainte Thérèse en phase travaux
(libération des emprises et construction)
179
Tableau 26 : Synthèse de l’évaluation des impacts communs en phase exploitation de la place communale et de la place Sainte Thérèse
Activités/sources Composante Impact ou risque Nature de Intensité Étendue Durée Importance
d’impacts du milieu l’impact ou Fa M Fo P Lo R C M L Mi M Ma
affectée du risque
Air Altération de la qualité de l’air Négatif X X X X
Amélioration de la mobilité Positif X X X X
Flore Amélioration de la biodiversité Positif X X X X
Humain
Disponibilité et Pérennisation des
X X X X
infrastructures Positif
Sécurisation des biens et du site Positif X X X X
Modification de l’aspect du milieu Négatif X X X X
Amélioration du cadre de vie Positif X X X X
Air Altération de la qualité de l’air Négatif X X X X
Rejet des effluents
liquides et assainissement
Humain Amélioration du cadre de vie Positif X X X X
Humain Amélioration des conditions de Positif X X X X
Activité intellectuelle
travail
180
Tableau 27: Synthèse de l’évaluation des risques environnementaux et sociaux communs à la place communale et à la place Sainte Thérèse en phase
exploitation
181
5.4. Impacts et risques environnementaux spécifiques à chaque site
5.4.1 Impacts négatifs spécifiques à la place communale
5.4.1.1. Impact sur la qualité de l’air lié aux ouvrages en béton existants
Les déchets de démolition sont constitués de gravas, des fragments de planches, des tôles, des
fers à béton, des contre-plaqués, des fils électriques, les véhicules abandonnés au niveau de
l’espace Communal de N’Djili, etc.
Si après diagnostic du site de la maison communale, la présence d’amiante est confirmée, tous
les matériaux susceptibles de la contenir seront en priorité évacuer (travaux de curage par des
spécialistes en la matière) et stocker en lieu sûr avant les activités de démolition.
182
Intitulé de Production de déchets de démolition
l’impact
Intensité Étendue Durée Importance Réversibilité
Classes ou Forte Ponctuel Courte Moyenne Totale
degrés
Mesures Évacuer tous les déchets diagnostiqués contenant de l’amiante avant
d’atténuation les activités de démolition ;
Mettre en place un programme de gestion de l'amiante (PGA). Les
matériaux contenant de l’amiante dans un bâtiment ou un
établissement qu’il soit exposé, caché ou intégré à d’autres matériaux,
ce contaminant présent dans un lieu de travail doit faire l’objet d’un
suivi et d’une surveillance appropriés.
Évacuer les épaves des véhicules abandonnés à la fourrière de la ville
à Mitendi
Les déchets seront triés et stockés suivant leur nature ;
Les gravas peuvent être réutilisés pour le remblayage si nécessaire ;
Les débris de fer, de fils électrique et de bois peuvent être confiés à
des repreneurs
Caractère Négligeable
résiduel
Phase de travaux
Vu le caractère urbain de la zone, seuls quelques pieds d’arbres fruitiers (5) et ombragé (3)
sont susceptibles d’être abattus sur le site de la place communale. Ces arbres abritent des nids
d’oiseaux qui peuvent être détruites en cas d’abattage. En cas d’exploitation de carrière ou de
site d’emprunts, on peut s’attendre à une perte de végétation et d’habitat fauniques.
183
5.4.1.4. Impacts sur le plan socioéconomique
Phase travaux
Par ailleurs, durant la période des travaux, les services de la Commune doivent être réinstallés
dans un bâtiment provisoire. Le projet doit se rassurer de la continuité des services de la
Commune pendant cette phase de travaux.
L’impact est temporaire, locale, mais important.
Durant cette période, toutes les activités sportives, récréatives, commerciales et de dépannage
qui se déroulent souvent sur le site connaitront un arrêt ou une perturbation qui pourrait
occasionner une perte de revenu pour certains acteurs selon l’envergure des travaux.
184
Selon la consistance des travaux, il y a déplacements économiques des occupations
spontanées (dépôts spontanés, ferrailleurs, bâtiment container de la police, concessions
anarchiques et points de vente) dans la partie Est du site.
Ces impacts sont temporaires, locales, mais important à cause de la rareté des espaces
sportives, de la perte des revenus et de la perte des habitations.
Phase d’exploitation
185
Tableau 29 : Synthèse de l’évaluation des impacts spécifiques à chaque site (libération et construction)
186
Tableau 30: Synthèse de l’évaluation des risques spécifique à chaque site
187
6 MESURES D’ATTENUATION
Ce chapitre indique les mesures d’atténuation et les effets résiduels négatifs importants qui ne peuvent pas être atténués et, dans la mesure du
possible, évalue l’acceptabilité de ces effets résiduels. Il indique également les mesures différenciées à prendre afin que les effets néfastes ne
touchent pas de façon disproportionnée les personnes défavorisées ou vulnérables. Il évalue la possibilité d’atténuer les effets environnementaux
et sociaux ; les coûts d’investissement et les charges récurrentes correspondant aux mesures d’atténuation proposées et la validité de ces
mesures par rapport aux conditions locales ; ainsi que les besoins en termes d’institutions, de formation et de suivi pour leur mise en œuvre.
Et enfin, il indique les questions qui ne requièrent pas une attention plus poussée, ainsi que les motifs d’une telle décision. Ci-dessous le tableau
des mesures d’atténuation des impacts et de prévention des risques en phase de préparation et de travaux de chantier.
Tableau 31: Mesures d’atténuation des impacts et de prévention des risques en phase de chantier (préparation et travaux) de la place communale
et Sainte Thérèse
188
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX)
- Risque de contamination des eaux de ruissèlement et - respecter les normes de rejet des eaux usées dans les eaux
de la nappe par les déchets liquides (eaux usées) et de surface ;
solides ; - former le personnel sur la gestion des déchets ;
- disposer des bacs de rétention aux points de stockage des
produits dangereux ;
- veiller à la maintenance des engins et véhicules de
travaux dans des garages sur le chantier y compris celles
des installations associées (garage privée) ;
- proscrire la manipulation des produits dangereux sur les
sites ou à défaut, isoler et rendre les aires de manipulation
étanches ;
- utiliser les fosses septiques étanches.
- risque d’altération de la qualité de l’air par les gaz - arroser régulièrement les voies d’accès de deux chantiers
d’échappement de sources fixes ou mobiles (gaz à des places publiques y compris les installations associées et
effet de serre) dont les plus importants sont le les espaces de travail afin d’éviter les envols de poussières;
monoxyde de carbone (CO), le dioxyde de carbone - bâcher les camions transportant les matériaux de
(CO2), le dioxyde de soufre (SO2), les oxydes d’azote construction ;
(NOX), etc. ; - couvrir les matériaux pulvérulents entreposés ;
- risque de dégradation de la qualité de l’air par les - veiller à l’entretien périodique des équipements roulants et
Qualité de l’air
émissions de poussière liée à la circulation des des installations fixes sources d’émissions polluantes ;
véhicules et engins ; - assurer la maintenance des engins et du parc automobiles ;
- risque d’altération de la qualité de l’air par les travaux - doter les ouvriers des EPI (casque, lunettes, tenue de travail,
de terrassement et activités de construction ; chaussure de sécurité, etc.) y compris les travailleurs des
- risque d’altération de la qualité de l’air par les odeurs sous-traitants et des fournisseurs ou prestataires des services
émanant des déchets liquides et les poussières des
activités de soudage et découpe thermique
- Les travaux entraîneront une modification temporaire clôturer les chantiers lors des travaux d’aménagement de la
des perceptions paysagères du site du fait de : la mise place communale et Sainte Thérèse y compris les chantiers
Paysage
en place de dispositifs de délimitation du chantier, de des installations associées au projet ;
l’intervention des engins, des terrassements et autres arroser les espaces à envol de poussières ;
189
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX)
travaux de génie civil, de la production de déchets et nettoyer les zones d’installation de matériel ainsi que des
la formation de nuages de poussières ; éventuelles zones de dépôts, enlèvement des déchets (mettre
en place une bonne gestion des déchets (tri, stockage,
évacuation)) y compris des installations associées ;
le maître d’ouvrage et les maîtres d’œuvre engageront
préalablement aux travaux une consultation des différents
concessionnaires intéressés par le projet afin de définir les
protocoles d’intervention sur les réseaux en place
(rétablissements, dévoiements, protections,) et de
La réalisation des travaux pourra s’accompagner de gênes
déterminer les éventuelles mesures de protection à mettre en
Réseaux et occasionnées par l’interruption ou le déplacement de certains
œuvre ;
servitudes réseaux (électrique et eau potable) présents sur le site.
l’aménagement des sites nécessitera la création des réseaux
suivants: alimentation en eau potable et défense incendie,
assainissement eaux usées, assainissement eaux pluviales,
réseaux de télécommunications, éclairage, ...
ces réseaux seront dimensionnés lors de la réalisation des
avant projets nécessaires à la réalisation des aménagements.
- accidents de travail et maladies professionnelles liées former et sensibiliser le personnel aux risques et aux
à la manipulation d’engins ; mesures de sécurité ;
- risques de chutes de plain-pied et lors des travaux en équiper le personnel des EPI (équipements de protection
hauteur individuelle) et veiller à leur port régulier ;
Santé, sécurité et
- production de nuisance sonore ; Mettre en place une trousse médicale sur le chantier (doter
hygiène des
Sur un chantier en construction, le bruit est souvent causé par les chantiers des boites à pharmacie et suivre la santé des
travailleurs et de la
le matériel (grue, matériel de battage, installations de sciage, travailleurs) y compris ceux des sous-traitants et des
population
générateur, transport...) ou par certaines activités bruyantes fournisseurs des services ;
riveraine
telles que la démolition (exposition à l’amiante). assurer une bonne gestion des déchets (tri, stockage,
Les matériaux contenant de l’amiante dans un bâtiment ou un évacuation) ;
établissement qu’il soit exposé, caché ou intégré à d’autres Signer le contrat des travailleurs sur le chantier y compris
matériaux, ce contaminant présent dans un lieu de travail doit ceux des sous-traitants et des fournisseurs des services et les
faire l’objet d’un suivi et d’une surveillance appropriés. faire viser à l’ONEM ;
190
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX)
Appliquer le SMIG pour le paiement des travailleurs sur les
- production des poussières induites par la circulation chantiers de la place communale et Sainte Thérèse y
des camions et engins de chantier et la pollution de compris les prestataires et fournisseurs des services
l’air Faire signer aux travailleurs sur les chantiers y compris
- l’augmentation du trafic et effet sur la sécurité des ceux des sous-traitants et des fournisseurs des services un
riverains Code de bonne conduite qui interdit et sanctionne la
- Les terrassements et démolitions entraînent un certain VBG/EAS/HS
trafic de poids lourds entre le chantier et les sites Elaborer un Règlement d’ordre Intérieur
d'emprunt ou de dépôt. Cet accroissement de la Affilier tous les travailleurs à la Caisse Nationale de
circulation sur la voirie locale aura une légère Sécurité Sociale (CNSS) y compris ceux des sous-traitants
incidence sur les conditions de circulation et donc sur et fournisseurs des services
la sécurité des riverains. arroser les voies emprunter non goudronnées ;
bâcher les camions ;
- la production de déchets
limiter la vitesse dans les zones sensibles à forte densité de
- Les déchets de construction et de démolition population ;
constituent l’un des principaux flux de déchets. Ces
Sensibiliser les travailleurs et les riverains sur le respect des
déchets se composent à plus de 90 % de débris de
mœurs, les risques de contamination des IST, le port des
béton et de maçonnerie.
préservatifs et le respect des femmes ;
Sensibiliser les travailleurs et les riverains sur les VBG :
On enregistre également des déchets dangereux qui se
cause, conséquences, sur le contenu du code de conduite,
composent pour l’essentiel d’huiles usagées, de chiffons
mécanisme de gestion des réclamations et offre des services
sales, de graisses, de batteries, de diluants, de peintures, etc. ;
qui constituent un danger potentiel d’insalubrité pour le Créer un MGP sensible aux VBG/EAS/HS
chantier et le personnel de construction s’ils ne sont pas bien Sensibiliser les travailleurs et les populations riveraines sur
gérés. la lutte contre la COVID19 ;
Port obligatoire des masques médicalisés ou tout autres
- risque d’exploitations et d’abus sexuels et autres masque fabriqués localement ;
formes de violence basée sur le genre Avant de mettre un masque, se laver les mains avec une
La phase travaux peut entraîner des violences sexuelles solution hydro alcoolique ou à l'eau et au savon
basées sur le genre (femme et fille violée, battue, contrainte à Appliquer le masque de façon à recouvrir le nez et la
191
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX)
avoir des rapports sexuels monnayés ou pas/survivante bouche et veillez à l'ajuster au mieux sur votre visage
d’exploitation et d’abus sexuels (les hommes et jeunes Lorsque l'on porte un masque, éviter de le toucher ; chaque
garçons inclus). Ces violences basées sur le genre peuvent fois que l'on touche un masque usagé, se laver les mains à
limiter l’accès des femmes et des filles aux infrastructures l'aide d'une solution hydro alcoolique ou à l'eau et au savon
(mobilier des jeux, espace Nzango, espace ping-pong, terrain Lorsqu'il s'humidifie, le remplacer par un nouveau masque
omnisport et piste d’athlétisme, etc.) ; et ne pas réutiliser des masques à usage unique
- Risque de contamination de la pandémie du COVID- Pour retirer le masque : l'enlever par derrière (ne pas
19 toucher le devant du masque) ; le jeter immédiatement dans
- Risque de d’augmentation de violence domestique et une poubelle fermée ; se laver les mains avec une solution
VBG dû à la pandémie de COVID-19 hydro alcoolique ou à l'eau et au savon
- Impacts économiques de l'épidémie du COVID-19 Le masque est à usage unique et n'est en aucun cas lavable
vont exposer les femmes et les enfants à un risque ou réutilisable.
accru d'exploitation et de violence sexuelle. En outre, Le masque doit être par ailleurs adapté à la taille du visage
les soins vitaux et le soutien aux survivantes de VBG et doit être bien positionné (le côté rembourré de la barrette
nasale doit être placé sur la bosse du nez pour bien protéger
le nez)
192
Tableau 32: Mesures d’atténuation et de prévention en phase exploitation de la place communale et de la place Sainte Thérèse
193
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS ET DE
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX) PREVENTION DES RISQUES
ruissellement rejetées au réseau, il n’aura pas d’impact
sur le fonctionnement des réseaux.
Les principales sources de pollution de l’air en phase
d’exploitation seront le parc automobile, qui risquent de assurer la maintenance et l’entretien du parc automobile ;
Qualité de l’air générer l’émission de poussières (particules terreuses et gaz renouveler périodiquement le parc automobile ;
d’échappement).
Flore et faune pression sur la flore et la faune des espaces paysagers Diversifier et entretenir la flore des espaces paysagers
La présence de la mise en place des équipements et
infrastructures de ces deux places aménagées ne modifiera
entretenir des espaces verts (pelouse, fleurs et arbres
pas de manière sensible le paysage de la zone car nous
ombragés ou fruitiers) ;
Paysage sommes dans un milieu urbain. On s’attend à une intégration
éviter les couleurs reflétant la lumière du soleil pour les
harmonieuse des infrastructures du projet dans le milieu
édifices
communal. Cette intégration contribuera au renforcement de
l’aspect esthétique du paysage urbain.
Le fonctionnement des équipements, buvettes, commerce et
- éviter de planter les arbres à proximité du réseau électrique
mobiliers sportifs, terrain de jeux, terrain omnisport, piste
au niveau des places communale et Sainte Thérèse ;
d’athlétisme, reboisement des plantes ornementales et arbres
Réseaux et - ébrancher les arbres qui se développent à proximité du
fruitiers, etc. n’impactera pas sur les réseaux. De même, les
servitudes réseau électrique au niveau des places communale et Sainte
servitudes ne seront pas impactées car le projet participe à
Thérèse
l’amélioration des déplacements dans la zone à travers
l’amélioration des voieries.
Les produits d’entretien des locaux et des espaces verts utilisation des produits agréés dans l’entretien des espaces
Santé, sécurité et peuvent être une source d’intoxication pour le personnel verts et des locaux ;
hygiène des nettoyant. Si le dosage de ces produits n’est pas respecté, les interdiction d’employer les enfants mineurs sur les
travailleurs et de la personnes à la peau sensible peuvent avoir des irritations et chantiers
population allergies. Mettre en place un Plan de Gestion de la Main d’œuvre
riveraine de la Les déchets solides ou liquides provenant des bureaux, des (PGMO) ;
place communale produits d’entretien, de la restauration peuvent être sources
et Sainte Thérèse Mettre en place un Plan de Mobilisation de Partie Prenante
d’insalubrité et de problèmes hygiéniques. (PMPP)
194
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS ET DE
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX) PREVENTION DES RISQUES
Le travail professionnel de longue durée peut entrainer un Mettre en place un PEES
surmenage et de la fatigue sensibiliser aux modes d’utilisation et de stockage des
Pendant.la phase exploitation, on peut également craindre le produits dangereux ;
risque d’incendie qui peut être lié à des courts circuits assurer une bonne gestion des déchets (tri, stockage et
électriques ou à une surtension. L’incendie peut aussi évacuation ;
provenir d’une action humaine involontaire. respecter le temps de travail et éviter un travail intellectuel
intense
Doter les infrastructures aménagées d’extincteurs et former
le personnel à son utilisation à la place communale et
Sainte Thérèse.
195
Tableau 33: mesures d’atténuation spécifiques à chaque site
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS ET DE
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX) PREVENTION DES RISQUES
Site de la place communale
Faire un diagnostic préalable de la présence d’amiante dans
le bâtiment de la maison communale (recherche de
matériaux contenant de l’amiante) ;
Si le diagnostic à l’amiante est positif, procéder aux travaux
de retrait d’amiante avant les travaux de démolition des
structures (travaux de curage) : un désamiantage incomplet
entraîne une exposition des opérateurs ;
La mise ne place du PGA (Programme de Gestion de
l’Amiante) qui comprend entre autre l’inventaire et
Les activités de démolition du bâtiment de la maison repérage des matériaux susceptibles de contenir de
communale sont susceptibles de produire des poussières l’amiante, Analyse de vulnérabilité, Identification des
suffisamment fines pour pouvoir être inhalées et entraîner des mesures correctives, Élaboration du plan de correction des
maladies respiratoires si elles sont inhalées en trop grande matériaux contenant de l’amiante avec émissions possibles,
quantité. La fraction la plus fine, nommée « poussière etc.
Démolition
alvéolaire », peut atteindre les alvéoles pulmonaires et, de ce Les cabines des engins de démolition doivent être fermées
fait, entraîner des risques particuliers pour la santé. Par hermétiquement ;
ailleurs, certaines poussières peuvent générer des effets sur la Fournir aux travailleurs les EPI (masques anti-poussières,
santé par ingestion. lunettes, etc.) ;
Afficher pour chaque poste ou situation de travail exposant
à des risques chimiques (plomb, silice cristalline,
amiante...), une notice destinée à informer chaque opérateur
concerné des risques auxquels il peut être exposé et des
moyens mis en œuvre pour les éviter ;
Former les opérateurs sur les risques auxquels ils sont
exposés en présence d’amiante et de plomb ;
Interdire l’accès aux zones situées au-dessus des
chalumistes qui peuvent être polluées par les fumées
chaudes entraînées vers le haut ;
196
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS ET DE
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX) PREVENTION DES RISQUES
doter le chalumiste d’un appareil de protection respiratoire
(APR) nécessaire dans toutes les situations, même lorsque
le travail est exécuté à l’extérieur ;
Le personnel doit réaliser un examen médical par le
médecin du travail avant son embauche ou, au plus tard,
avant l’expiration de sa période d’essai ;
Réaliser des examens médicaux périodiques effectués par
le médecin du travail (une fois chaque année durant la
période des travaux);
Les déchets de démolition sont constitués de gravas, des
fragments de planches, des tôles, des fers à béton, des contre- Évacuer tous les déchets diagnostiqués contenant de
plaqués, des fils électriques, etc. l’amiante avant les activités de démolition ;
Si après diagnostic du site de la maison communale, la Les déchets seront triés et stockés suivant leur nature ;
présence d’amiante est confirmée, tous les matériaux Les gravas peuvent être réutilisés pour le remblayage si
susceptibles de la contenir seront en priorité évacuer (travaux nécessaire ;
de curage par des spécialistes en la matière) avant les activités Les débris de fer, de fils électrique et de bois peuvent être
de démolition. confiés à des repreneurs
Durant cette période, les activités administratives trouver un local pour la poursuite des activités de la
communales se dérouleront à un rythme ralenti par rapport à commune ;
la normale. Cette situation se reflètera également sur les intégrer la jeunesse dans les activités du projet ;
activités économiques qui se pratiques dans l’enceinte de la respecter les délais de réalisation du projet ;
commune (photocopie, vente de boissons et de nourriture, apporter un appui aux personnes affectées par le projet en
etc.). particulier les handicapés (leurs trouver un nouveau
logement).
La commune héberge les handicapés dans la salle
polyvalente, le dégagement de la façade de cette salle pour la
valorisation d’un système d’entrée risque d’entrainer le
déguerpissement de ces handicapés.
Risques incendies Pendant la démolition des ouvrages existants et en Sensibiliser les opérateurs sur les risques de départ de feu ;
197
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS ET DE
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX) PREVENTION DES RISQUES
liés à un court- béton, les câbles électriques peuvent être dépourvus disposer suffisamment des moyens de lutte contre
circuit ou à la de leur gaine protectrice et provoquer des courts- l’incendie (extincteurs appropriés, une alimentation eau
découpe au circuits ou masse qui sont susceptibles d’induire un suffisante quant au débit et à la pression) ;
chalumeau départ de feu à l’origine d’un incendie ; sensibiliser les opérateurs (chalumistes et électriciens) aux
La présence des éléments métalliques lors de la risques de départ de feu ;
démolition du bâtiment de la maison communale peut Disposer des extincteurs en des endroits accessibles et
nécessiter l’utilisation d’un chalumeau pour leur former le personnel à son utilisation en cas de besoin
découpe. Le chalumeau utilise la combustion d’un S’assurer de la rupture du courant électrique et de
hydrocarbure gazeux (propane, butane ou acétylène, l’enlèvement de tous les câbles électriques avant les travaux
stocké dans des bouteilles sous pression) avec de de démolition ;
l’oxygène pour produire une flamme à température former les opérateurs sur les procédures d’intervention de
élevée permettant de fondre les métaux (fer, acier, lutte contre l’incendie ;
etc.). Cette technique génère des risques d’incendie et entretenir et vérifier périodiquement le matériel de lutte
de brûlures. contre l’incendie ;
faciliter l’accès aux moyens de lutte contre l’incendie
(prises d’eau, extincteurs portatifs) ;
Vu le caractère urbain de la zone, seuls quelques pieds éviter si possible d’abattre les arbres fruitiers et ombragés
Aménagement des d’arbres fruitiers (5) et ombragé (3) sont susceptibles d’être et les intégrer dans l’aménagement des espaces verts;
sites et installation abattus sur le site de la place communale. Ces arbres abritent tenir compte de la diversité des espèces dans le
des équipements et des nids d’oiseaux qui peuvent être détruites en cas développement des espaces verts ;
bâtiments d’abattage. recruter un jardinier pour le développement et la gestion
des espaces verts
Site de la place Sainte Thérèse
Les déchets produits lors des activités de soins dans une
assurer une bonne gestion des déchets (tri, stockage et
infirmerie ne sont pas anodins. Ils présentent un risque
Risque de dégradation évacuation)
particulier pour la santé de la population et pour
de la santé, la sécurité les DASRI sont à éliminer par une filière spécifique
l’environnement. Il s’agit des déchets d’activités de soins à
et l’hygiène lié aux respectant des procédures qu’il convient de maîtriser pour
déchets biomédicaux risque infectieux et des déchets à risque chimique ou toxique
éviter tout risque de contamination ;
(Les déchets d’activités de soins mal triés ou mal évacués
font courir un risque de maladie infectieuse ou virale (BMR, en fonction de la nature du déchet (coupant, perforant,
198
EFFETS/IMPACTS ET RISQUES EN PHASE MESURES D’ATTENUATION DES IMPACTS ET DE
THEME
CHANTIER (PREPARATION ET TRAVAUX) PREVENTION DES RISQUES
hépatite B, C ou VIH) par contact direct ou par effraction tranchant, mou, solide ou liquide), le professionnel de santé
cutanée (objets coupants, piquants, tranchants)). utilisera un conditionnement particulier (sacs en plastique,
caisses en carton, fûts et jerricans, collecteurs et boites à
aiguilles…), répondant aux normes AFNOR ;
Durant cette période, toutes les activités sportives,
récréatives, commerciales et de dépannage qui se déroulent
souvent sur le site connaitront un arrêt. Il y aura donc une
perte de revenu pour certains acteurs.
Il y aura une perturbation des déplacements des populations réinstaller les occupants de la partie Est du site;
Aménagement des qui considèrent le site comme un raccourci dans la zone.
laisser des espaces de passage tout autour du site ;
sites et installation Il y aura un déguerpissement des occupations spontanées
intégrer la jeunesse dans les activités du projet ;
des équipements et (dépôts spontanés, ferrailleurs, bâtiment container de la
bâtiments police, concessions anarchiques et points de vente) ce qui respecter les délais de réalisation du projet ;
risque de créer des frustrations. indemniser les personnes affectées par le projet.
199
7 IMPACTS CUMULATIFS
L’objectif de cette section est de présenter brièvement les projets en cours ou prévus dans ou à
proximité de la zone d’étude restreinte du projet d’aménagement des places publiques dans la
commune de N’djili, en vue de prendre en compte, le cas échéant, les impacts cumulés des
différentes activités dans leurs phases construction et / ou d’exploitation.
En effet, les projets futurs connus dans la zone d’étude restreinte et élargie du Projet
d’aménagement des places publiques (Maison Communale et place Sainte Thérèse) sont
identifiés ci-haut au point 4.1. Zones d’influence du projet.
Ainsi, trois projets futurs de développement identifiés dans la zone restreinte du projet
d’aménagement des places publiques notamment : (i) projet de la réhabilitation et
modernisation des Avenues Lwemba et Me Croquet a déjà fait l’objet d’une étude technique
(APS et APD) et d’une EIES et d’un PAR pour lesquels l’avis de l’autorité environnementale
doit être rendu public après la mise à jour de ces études ; (ii) le projet de construction de
Maison communale n’a pas encore fait l’objet d’une étude technique ni encore moins d’une
EIES et d’un PAR ; (iii) le projet d’encadrement des jeunes à la place Sainte Thérèse par la
fondation BISMAK dont l’on ne sait pas son état d’avancement et l’investissement futur n’est
pas bien défini.
Par ailleurs, le projet de la construction de la Maison communale pourra se réaliser avant celui
d’aménagement de la place de la Maison communale car si l’on réalise cette dernière avant
celui de la construction de la Maison communale, la cours de celle-ci le mouvement des
véhicules, la présence du chantier de la Maison communale vont détruire l’aménagement
extérieur de la maison communale. Pour ce faire, les travaux de construction de la Maison
communale doit absolument précéder ceux de l’aménagement de la place publique.
Ainsi, ces trois projets futurs vont induire des effets cumulés tant positifs que négatifs avec le
projet d’aménagement des places publiques dans la Commune de N’Djili par le fait qu’ils
seront réalisés dans le même site ou passent à proximité du périmètre du projet
d’aménagement des places publiques.
Ainsi, tous ces sept sous-projets futurs de développement identifiés dans la zone d’étude
élargie et qui pourraient se faire dans la Commune de N'Djili, mais en dehors de la zone
d'influence du sous-projet d'aménagement des deux places publiques ne seront donc pas
considérés dans l'évaluation des impacts cumulatifs.
La réalisation de ces trois projets connus dont un routier, l’autre pour la construction de la
Maison communale touchant la commune de N’Djili ainsi que celui d’encadrement des jeunes
dans la place Sainte Thérèse par la fondation BISMAK sera échelonnée dans le temps. Ainsi,
200
deux hypothèses sont avancées pour analyser les impacts cumulatifs : (i) Si les travaux de ces
trois projets futurs connus s’achèvent préalablement aux deux chantiers d’aménagement des
places publiques, en conséquence les impacts ne se cumuleront pas avec ceux de
l’aménagement des places publiques pendant la phase des travaux. Ainsi donc, l’on peut
considérer que les effets cumulés concerneront uniquement pendant la phase exploitation des
ouvrages. (ii) dans l’hypothèse où les trois projets futurs connus se réaliseront en même temps
que le projet d’aménagement des places publiques, il y aura d’impacts cumulés pendant la
phase des travaux et celle d’exploitation des ouvrages.
201
des places publiques, il y a risque des effets
cumulés négatifs de contamination de
COVID-19 si les travailleurs et usagers de
ces chantiers et équipements n’observent
pas les mesures barrières. Le trafic sur les
deux avenues et la rencontre des jeunes au
niveau des stades de football, jeux des
femmes de Nzango, centre socioculturel
vont favoriser la contamination de COVID-
19 si les mesures barrières ne sont pas
observées.
202
chaque projet. Toutes ces infrastructures
seront comptabilisées pour le patrimoine de
la commune de N’Djili
Les trois projets futurs de développement connus présentent des impacts cumulés tant positifs
que négatifs par rapport au projet d’aménagement des places publiques et l’on peut supposer
une réduction des impacts négatifs en phase travaux de ces trois projets futurs, du fait de leur
réalisation anticipée de certaines mesures d’atténuation par rapport à la réalisation du projet
des places publiques.
203
8 ANALYSE DES SOLUTIONS DE RECHANGE
L’analyse compare systématiquement les solutions de rechange acceptables par rapport à
l’emplacement, la technologie, la conception et l’exploitation du projet y compris «
l’absence de projet » sur la base de leurs effets environnementaux et sociaux potentiels.
Elle évalue la capacité des solutions de rechange à atténuer les effets environnementaux et
sociaux du projet ; les coûts d’investissement et les charges récurrentes correspondant aux
mesures d’atténuation de rechange et la validité de ces mesures par rapport aux conditions
locales ; ainsi que les besoins en termes d’institutions, de formation et de suivi pour leur
mise en œuvre. Elle quantifie les effets environnementaux et sociaux pour chacune des
solutions de rechange, autant que faire se peut, et leur attribue une valeur économique lorsque
cela est possible.
En effet, l’analyse des variantes avec incidences environnementales et sociales fortes peut
concerner en général le choix du site, de la technologie, ou du type d’infrastructures. Dans le
cadre de ce projet, les sites ont déjà été choisis d’une part et les options techniques déjà
définies sur les types d’infrastructures à réaliser. Dès lors, les seules alternatives qui peuvent
être analysées sont celles de faire le projet ou de ne pas le réaliser.
Avec cette alternative, il n’y aura pas l’aménagement de la place communale de N’Djili avec
installation (Valorisation de la maison communale en y marquant l’entrée + création d’une
clôture périphérique pour la parcelle de la MC, Création de voiries et de trottoirs en dur pour
la facilitation et le confort des accès des piétons, Utilisation de matériaux locaux (pavés
béton/ clôture en fer forgé) à forte intensité de MO locale, création de zones différenciées
pour favoriser l’attractivité de l’espace public etc. et des équipements (création d’une zone
commerciale abritée avec : (i) des échoppes pour implantation de petits commerces ; (ii) un
espace sanitaire public (H + F +PMR), (iii) un local gardien ; (iv) un local technique ; (v) Une
buvette (côté placette d’entrée, etc.)) qui pourrait attirer les visiteurs à la Maison Communal
de N’Djili.
Cette alternative présente aussi des inconvénients tels que la perte d’opportunité des revenus
pour les riverains qui exercent des petites activités commerciales dans le site, l’occupation
anarchique des riverains, maintenir le site en état de délabrement très avancés suite aux
activités philanthropiques de survie etc., risque sexuelle par le Kuluna qui dorment dans les
204
véhicules abandonnés dans l’espace communal de N’Djili pendant la nuit dont les femmes et
jeune filles sont les plus exposées.
Cette alternative présente un grand nombre d’avantages tels que : les opportunités d’emplois
pour les populations riveraines, l’aménagement d’espaces verts ; l’aménagement de parc
d’attraction ; l’acquisition d’une salle d’activités socio-culturelles et la sécurisation du site,
l’aménagement d’une plate-forme, mobilier sportif, jeux d’enfants, poubelles métalliques,
espace Nzango, espace Ping-pong, une buvette, des sanitaires publics dont 1 accessible pour
les personnes à mobilité réduite – PMR, l’éclairage public, etc.
Ne pas aménager la place Sainte-Thérèse veut dire maintenir cette place dans son état actuel.
Cela va éviter l’exposition de la population riveraine aux divers risques liés aux travaux
d’aménagement de l’espace Sainte Thérèse et préserver la quiétude et la sécurité des
populations riveraines.
Toutefois, une telle option présente aussi des inconvénients tels que la continuité de
l’occupation anarchique et de la spoliation du site par les riveraines (le terrain St Thérèse
comptait 7ha et actuellement, il ne compte que 4,5 ha suite à la spoliation du site). En outre, la
place St Thérèse est devenu un lieu où se cachent les bandits et kuluna qui créent de
l’insécurité aux riverains pendant la nuit.
L’option réaliser le projet offre des opportunités d’emplois pour les populations ; l’acquisition
d’espaces verts ; la disposition de parc d’attraction ; la sécurisation du site ; l’acquisition
d’une académie de basket-ball avec et l’acquisition d’un terrain de basket-ball moderne,
l’éclairage public, la sécurisation du site, etc.
Cette alternative « option de réaliser le projet » présente aussi les risques et impacts négatifs
sont ceux relatifs aux travaux de construction d’infrastructures et d’équipements collectifs
(perturbation de la quiétude et de la sécurité de la population riveraine, réinstallation
involontaire des personnes et leurs biens, pertes des revenus, les risques de propagation des
IST, VIH Sida, risques de VBG/EAS/HS, etc. tous ces risques et impacts négatifs seront
205
identifiés et des mesures d’atténuation seront proposées dans la présente EIES. Ils sont
gérables et maitrisables.
L’alternative « ne rien faire » est moins avantageuse que celle « réaliser le projet ». Car sans
le projet la situation restera la même et continuera à se dégrader dans un milieu restreint.
Tandis que la réalisation du projet dotera à la commune de N’djili un espace bien aménagé et
modernisé, plus accueillante et plus sécurisée. En outre, le projet améliorera l’aspect
esthétique et paysage de la Place de la maison communale et contribuera à faciliter la mobilité
des personnes dans la zone.
L’alternative « ne rien faire » est moins avantageuse que celle « réaliser le projet ». Car en
l’absence du projet, les populations riveraines continueront à occuper de manière anarchique
le site et à réduire davantage l’espace de distraction et de jeux qu’offre la place Sainte-
Thérèse pour la jeunesse congolaise. Tandis que la réalisation du projet permettra d’abord de
sécuriser le site, ensuite de la valoriser davantage et enfin de la perpétuer aux générations
futures. Il s’agira d’améliorer les espaces de jeux existants, de rendre plus attrayant le site
pour les randonneurs et visiteurs avec le développement d’espaces verts et de doter à la
commune un centre de formation sportif multifonctionnel qui généreront des recettes propres
à la Commune de N’Djili afin que cette dernière réponde aux besoins de sa population.
Conclusion
Au regard des difficultés posées par la situation liée au manque d’infrastructures dans la
Commune de N’djili, à l’exigence de l’amélioration du cadre de vie et de la création
d’emplois, l’alternative de réaliser les deux projets est retenue et les impacts seront analysés
dans la présente EIES.
206
9 CONSULTATION DU PUBLIC
Le Projet KIN-ELENDA identifiera les différentes parties prenantes, aussi bien les parties
touchées par le projet que les autres parties concernées. Comme indiqué au paragraphe 5, les
différents individus ou groupes qui sont ou pourraient être touchés par le projet seront
désignés par « parties touchées par le projet », et les autres individus ou groupes qui
peuvent avoir un intérêt dans le projet seront appelés « autres parties concernées ».
Le Projet KIN-ELENDA identifiera les parties touchées par le projet (des individus ou des
groupes) qui, en raison de leur situation particulière, peuvent être défavorisées ou vulnérables.
Sur la base de cet exercice, l’Emprunteur identifiera également les individus ou les groupes
dont les préoccupations ou les priorités vis-à-vis des effets, des mécanismes d’atténuation et
des avantages du projet peuvent diverger, et qui peuvent nécessiter des formes de mobilisation
différentes ou distinctes. L’identification et l’examen des parties prenantes comporteront
suffisamment de détail pour aider à déterminer le degré d’informations à communiquer dans
le cadre du projet.
Le Projet KIN-ELENDA continuera de mobiliser les parties touchées par le projet et les autres
parties concernées pendant toute la durée de vie du projet, et de leur fournir des informations
d’une manière qui tient compte de la nature de leurs intérêts et des risques et effets
environnementaux et sociaux (y compris les VBG/EAS/HS) potentiels du projet .
Il continuera de mobiliser les parties prenantes conformément au PMPP, et s’appuiera sur les
voies de communication et de dialogue déjà établies avec les parties prenantes. En particulier,
207
le Projet KIN-ELENDA sollicitera les réactions des parties prenantes sur les résultats du
projet sur le plan environnemental et social et sur la mise en œuvre des mesures d’atténuation
énoncées dans le PEES. Ces consultations tiendront compte des normes sociales et de genre
qui pourraient limiter la participation libre et ouverte de certains groupes (ex. femmes, filles,
groups minorités, etc.) et organiseront des discussions spécifiques en groupes divisés par sexe
/ âge, animées par un animateur du même sexe. Lorsque des changements importants apportés
au projet génèrent des risques et effets supplémentaires, particulièrement pour les parties
touchées par le projet KIN-ELENDA informera lesdites parties de ces risques et effets et les
consultera sur les mesures d’atténuation correspondantes. L’Emprunteur publiera un PEES
révisé indiquant toute mesure d’atténuation supplémentaire.
L'objectif global des consultations publiques dans le cadre des évaluations sociales, est
d'associer les populations à la prise de décision finale concernant un projet. Les objectifs
spécifiques poursuivis par une telle démarche sont :
208
Dans le cadre de cette mission, une rencontre foraine a été organisée à la commune de N’Djili
le 23 mai 2018 en présence des chefs de quartiers de la commune et de toutes les forces vives
de ladite commune (chef de division environnement, chef de suivi à SNEL, CD tourisme,
ingénieur REGIDESO, DIRCAB Tourisme, CD planification, conseil Ministère du plan, CB
études, Bourgmestre de N’djili, curé Doyen de la paroisse Sainte-Thérèse, président de
l’ASSONEPA, chargé des projets CLD Q-9, chef adjoint Q-8, chef Q-5, secrétaire Q-11, chef
de service TP, président CCD, président CLJ, président SYNLAV ONGD ASBL, etc. (voir
liste des personnes rencontrées en annexes). En même temps, les services techniques de la
ville de Kinshasa ont été consultés au format d’une rencontre collective (cfr. Liste des
personnes rencontres).
8.4. Avis des populations sur le projet d’aménagement dans la commune de N’Djili
L’espace de la commune de N’Djili est, de l’avis des acteurs un site pouvant être rendu plus
accueillant. Il faut toutefois noter que les populations accordent plus d’intérêt à la place Sainte
Thérèse que l’espace communal, qui selon eux abritent moins d’activités sociales que la
première.
Les populations riveraines rencontrées dans le cadre de cette mission attestent que le projet
d’aménagement de la place Sainte-Thérèse vient à point nommé. De fait, ce site qui depuis
longtemps a été ciblé par des prétendants, n’a jamais connu d’intervention particulière allant
dans le sens d’en assurer un usage harmonisé conformément aux aspirations des populations
riveraines. D’ailleurs, les activités qui y sont constatées sont très diversifiées. L’observation
du terrain révèle l’existence des activités suivantes : le sport ; le commerce ; le lavage de
véhicule ; l’auto-école ; les veillées mortuaires ; les campagnes évangéliques ; le
stationnement de véhicules ; la vente et la consommation de boissons alcoolisées et non
alcoolisées ; les activités de réparation de voitures et de motos (mécanique et tôlerie
automobile) ; la vente de pièces détachées ; la vente de denrées alimentaires ; les salons de
coiffure et les restaurants de fortune ; la vente de briques en ciment. Ces populations ont
constaté que ce site « fait l’objet de spoliation au détriment des riverains et à laquelle il faut
mettre un terme ». Leur avis est que l’État doit faire preuve d’autorité et reprendre possession
des aires dont des particuliers se sont accaparés.
209
foot pour les activités de moindre envergure, un terrain de basket, un parcours sportif et un
espace où les arts martiaux pourraient être pratiqués.
Des risques de conflits avec les occupants actuels de la place Sainte Thérèse
Durant la mission de collecte de données, il a été recensé sur le site même plusieurs
occupations qui seraient incompatibles avec les ambitions du projet d’aménagement de cette
place. En réalité, il existe des installations fixes en dur tandis que d’autres sont amovibles. Ces
activités sont rentables économiquement et même les installations ont un coût que leurs
propriétaires ne souhaiteraient pas perdre. De ce point de vue, le projet devrait sans doute
songer à un mécanisme souple afin de procéder à une libération d’emprises sans tensions avec
les occupants, d’autant que certaines occupations (des maisons) ont été consécutives à des
autorisations de la part des autorités.
À cela, s’ajoute l’unité qui sera chargée de réglementer les horaires de différentes activités,
d’autant que l’aménagement va susciter des prétentions de la part des populations qui peuvent
même provenir d’autres communes. Par conséquent, un règlement devrait être établi afin de
décliner les modalités d’accès, les horaires d’activités et le nombre d’heures, etc. Il sera aussi
question, selon les acteurs de déterminer si l’accès sera payant ainsi que les coûts d’accès.
210
L’aménagement de la maison communale de N’Djili
Les acteurs à la base estiment dans leur majorité que la maison communale ne devrait pas être
accessible à tout le monde puisqu’il s’agit d’un lieu de travail de l’administration locale.
Ainsi, même si des accès sont laissés afin de maintenir la mobilité de la population. Par
contre, des aménagements sont attendus afin de limiter et réglementer les activités
commerciales qui sont développées autour de ladite maison. En outre, les personnes
rencontrées jugent inconcevable que le site soit aménagé alors que le bâtiment communal
n’est pas réhabilité. La raison est que ce bâtiment est délabré au point qu’il suinte en cas de
pluies, en plus du manque de latrine. En même temps, au point de vue esthétique, il existerait
un déphasage entre le lustre de l’espace communal et l’état de délabrement du bâtiment
communal.
Les populations de la commune de N’Djili de même que les autorités locales ont tenu à faire
des recommandations qui permettraient d’assurer une planification et une exécution correcte
des travaux d’aménagement de la place Sainte-Thérèse et de l’espace communal tous les deux
sis à N’Djili.
- éviter de fermer les axes qui permettent aux riverains d’accéder à leurs habitations ;
- prendre les dispositions utiles pour ne pas limiter les possibilités de mouvement des
populations du quartier ;
- sécuriser le site de la maison communale en procédant à une clôture intégrale ;
- respecter les normes de construction des terrains de Foot-ball de la place Sainte-
Thérèse tenant compte de la position du soleil, etc. ;
- déguerpir tous les bars qui occupent la place Sainte-Thérèse ;
- aménager une piste d’athlétisme à la place Sainte-Thérèse ;
- tenir compte de la canalisation des eaux pluviales dans les aménagements qui seront
faits ;
- veiller à ce que les équipements d’éclairage public ne soient pas vandalisés ;
- tenir compte des autres types de sports qui existent dans la commune (les arts
martiaux, le basket, etc.) ;
- remettre à la population, notamment aux jeunes, un exemplaire des rapports pour que
les jeunes de la commune puisse en faire la large diffusion.
- Tenir compte de l’égalité des sexes et l’équité lors des aménagements prévus
8.7. Avis des services techniques par rapport aux aménagements prévus dans la
commune de N’Djili
Au même titre que les acteurs rencontrés à la base, les services techniques estiment que la
place Sainte-Thérèse est un site historique et très symbolique pour les habitants de la
commune de N’Djili. Ils confient que ces populations ont toujours demandé l’érection d’un
stade à même d’abriter leurs activités de compétitions. Cependant, les multiples occupations
constatées sur le site pourraient constituer une contrainte à la réalisation du projet de la
banque mondiale, si on doit s’inscrire dans le respect des principes de sauvegarde sociale et
environnementale de cette institution financière.
Cette catégorie d’acteurs s’est posé plusieurs questions sur la raison de la tenue des activités
de consultations des services techniques alors que les études techniques ne sont pas encore
211
achevées. Cela leur aurait permis de se positionner à un niveau plus opérationnel où ils
n’auraient qu’à discuter des options déclinées par les études techniques.
En outre, ces services précisent qu’ils sont toujours ouverts aux chargés de ces projets pour
leur apporter l’appui technique et la facilitation nécessaire. Au cours des échanges avec ces
responsables de services de l’État congolais, ces derniers ont émis des craintes qui font
d’ailleurs l’objet des sections suivantes.
La prise en compte des ouvrages existants dans les emprises des travaux
La SNEL et la Régideso ont des ouvrages dans les proches environnants de l’espace
communal et de la place Sainte Thérèse. Ces concessionnaires ont attiré l’attention du PDUR-
K sur la nécessité de les impliquer en amont pour deux raisons principalement :
- Le repérage des ouvrages et installations bien avant les travaux ;
- La proposition des meilleures options pour l’emplacement des ouvrages d’eau et
d’électricité ;
- L’identification des besoins en eau et en électricité pour permettre à la Régideso et à la
SNEL de prendre les dispositions nécessaires et y répondre convenablement.
De la capacité des acteurs à accompagner le projet
Les capacités des acteurs techniques de la ville de Kinshasa à accompagner ces projets de la
banque mondiale sont satisfaisantes. De faite, ils confient avoir participé à la mise en œuvre
de plusieurs projets de l’État ou de la ville de Kinshasa appuyés par la Banque Mondiale.
Toutefois, ils expriment un besoin d’un renforcement de capacités matérielles afin de leur
permettre d’effectuer les activités relevant de leurs missions.
Les acteurs techniques ont formulé quelques recommandations qui pourraient faciliter la mise
en œuvre du projet. Les plus saillantes sont les suivantes :
- laisser à la place Sainte-Thérèse, son caractère public en la rendant moderne pour les
générations actuelles et futures ;
- veiller à ce que les personnes à déplacer ne reviennent pas dans les emprises ;
- faire attention aux financements de ces stars qui peuvent avoir des ambitions
présidentielles demain. Il faut donc qu’on puisse faire la part entre le financement de
Bismak et celui de la banque mondiale ;
212
- penser à réhabiliter ou construire une nouvelle maison communale à N’Djili ;
- éviter qu’il y ait un chevauchement d’activités. Parce que si on joue dans deux terrains
côte à côte, il risque d’y avoir des problèmes ;
- fournir les informations techniques précises du projet le plus tôt possible afin de
permettre aux services techniques de mieux se situer ;
- inviter les consultants à se faire accompagner sur le terrain par les agents de
l’environnement ;
- tenir compte des érosions à la place Sainte-Thérèse.
213
10 PLAN DE GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE (PGES)
Le PGES sera, au besoin, évalué et révisé pour s’assurer de sa pertinence et de son efficacité.
Dans ce cas, les changements proposés seront discutés avec les autorités gouvernementales
concernées et la Banque mondiale, et un ajustement conséquent sera apporté au PEES.
214
9.2.1. Plan d’atténuation
Le PGES détermine les mesures et actions, suivant le principe de hiérarchie d’atténuation, qui
permettent de ramener les risques et effets environnementaux et sociaux néfastes à des
niveaux acceptables. Le plan comprendra des mesures compensatoires, le cas échéant. Plus
précisément, le PGES :
L’élaboration des mesures sociales et environnementales a tenu compte des lois et règlements
en vigueur en RDC et des bonnes pratiques internationalement reconnues. Les avis émis par le
public directement touché par le projet, de même que ceux des différents intervenants locaux,
provinciaux et nationaux ont également été pris en compte.
Les principaux éléments de gestion environnementale et sociale du projet sont repris ci-
dessous selon son phasage: phase préparatoire et des travaux, phase d’exploitation.
PHASE PREPARATOIRE
L’acceptabilité sociale des travaux dans un milieu récepteur passe par une bonne stratégie de
communication avec chacun des acteurs (passifs comme actifs), surtout, lorsque ces travaux
présentent des risques et impacts potentiels négatifs sur l’environnement. Cette stratégie de
communication s’inscrit dans le cadre du Plan de mobilisation des parties prenantes (PMPP).
Les préoccupations des riverains liées au déroulement des travaux sont variées. Elles
appellent à la mise en place d’une bonne stratégie de communication pour susciter leur
adhésion à la bonne marche des travaux.
215
Information et formation des travailleurs
Les moyens d'informer les travailleurs des dispositions prévues sont divers : ateliers et
formation sur risques VBG, leurs conséquences, le code de bonne conduite, y compris les
sanctions relatives aux incidents VBG/EAS/HS, réunion, remise d'une note d'information
aux nouveaux arrivants sur le chantier, affiches, pictogrammes sont autant de moyens mis à
disposition et à adopter avant le début des travaux d’aménagement des places publiques.
L'information fournie sur les chantiers aux travailleurs ne dispensera pas pour autant les
entreprises des actions permanentes nécessaires en matière de prévention, de sensibilisation et
d'information vis-à-vis de leurs salariés.
Les deux tableaux ci-après détaillent les mesures opérationnelles spécifiques. Elles ont déjà
été traduites en mesures à insérer dans le DAO en annexe.
216
Tableau 34: Résumé des mesures de Gestion environnementale et sociale en phase chantier
Risques et Indicateurs Surveillance/ Source et Moyens de
Stratégie de
Impacts négatifs Mesure d’atténuation Responsable Coût Période Contrôle vérification
mise en œuvre
potentiels réglementaire
- Mettre en place au niveau
des bases vie une aire de
stockage des déchets
dangereux répondant aux
normes
- Mettre en place une
procédure pour la collecte et DAO et marché des
Risque de des bacs de réception Procédure mise en place entreprises
pollution du sol adaptés à chaque catégorie Visite des sites de la
- KIN-
par les déchets de déchets dangereux à la Inclus place communale et
ELENDA,
dangereux (huiles place communale et Sainte dans le Phase Sainte Thérèse
Entreprise VPK, MdC et
usées) sur les sites Thérèse devis des Préparatoire
ACE
de la place - Mettre en place une travaux
communale et procédure pour la
Sainte Thérèse valorisation des déchets
Inclure dans le
dangereux pour lesquels la
DAO et le
technologie existe au niveau
marché des
national, à défaut prévoir
entreprises
une exportation de ces
déchets tenant compte des
procédures de la convention
de Bâle
Risque de - Réaliser des entretiens selon Nombre d’opérations
pollution du sol et un planning bien établi et en d’entretien réalisées Plan de gestion du
des eaux lors des prenant toutes les Procédure de gestion des chantier
entretiens et précautions nécessaires pour déchets lors des opérations - Visite de site
vidanges sur les éviter un quelconque
Inclus
d’entretien mises en œuvre
- ACE
dans le Phase de - KIN-ELENDA
sites de la place écoulement d’huile ou Entreprise
devis des chantier -VPK
communale et d’une autre substance
travaux - MdC
Sainte Thérèse y liquide dangereuse pour
compris les l’environnement.
installations - Imperméabiliser les surfaces
associées. d’entretien
Pertes de biens et - Limiter les travaux sur KIN- Élaborer et PM Nombre des personnes KIN-ELENDA
de sources de l’emprise de la place ELENDA mettre en œuvre Phase de indemnisées à la place VPK - Document de
217
Risques et Indicateurs Surveillance/ Source et Moyens de
Stratégie de
Impacts négatifs Mesure d’atténuation Responsable Coût Période Contrôle vérification
mise en œuvre
potentiels réglementaire
revenus sur les Communale et Sainte un PAR préparation communale et Sainte Thérèse ACE compensation
sites de la place Thérèse conformément à Existence de preuves MdC
communale et - Privilégier l’option travail la NES 5 d’indemnisation Commune de
Sainte Thérèse manuel dans les zones Structures en place N’Djili
habitées Suivi des doléances des PAP Propriétaires des
- Recenser les personnes et Nombre de plaintes biens
biens affectés par le projet à Mairie
la place communale et
Sainte Thérèse et les
indemniser et/ou les assister
- Mobiliser des engins et Nombre de plaintes des voisins
matériels de chantier aux Rapports de suivi des plaintes - DAO et marché
normes Mesures incluses dans les des entreprises
- Équiper le personnel d’EPI devis de l’entrepreneur - Rapport de suivi
Nuisances
- Effectuer les travaux en KIN-ELENDA,
temporaires
évitant ou en considérant les Inclure dans le VPK
causées par le Inclure
aires et les périodes DAO et le Phase ACE
bruit et gêne du Entreprise dans le
critiques en ce qui a trait à marché des travaux MdC
voisinage de la CPTP
la qualité de vie de la entreprises Commune de
place communale
population au voisinage des N’Djili
et Sainte Thérèse
travaux
- Éviter la réalisation de
travaux bruyants pendant la
période de repos ou travail
- Maintenir les véhicules de Nombre de plaintes des voisins
transport et la machinerie en Rapports de suivi des plaintes KIN-ELENDA, DAO et marché des
bon état de fonctionnement Inclure dans le Mesures incluses dans les VPK entreprises
Nuisances dues Inclure
afin de minimiser les DAO et le Phase devis de l’entrepreneur ACE Fiche d’entretien des
aux poussières et Entreprise dans le
émissions de bruit et de marché des travaux MdC véhicules et engins de
gêne du voisinage CPTP
poussières entreprises Commune de chantier
- Nettoyage régulier du site N’Djili
des aires travaux
- Actions IEC envers les KIN Plan de Nombre de séances0 d’IEC KIN- Séance de réunion
Phase
Adhésion des riverains du projet ou des ELENDA, communication réalisées 0 ELENDA
préparatoire
populations bases vie à partir d’un plan entreprise, et mise en œuvre Nombres de catégories
1 VPK
des travaux
de communication ONG & des actions de d’acteurs locaux 0sensibilisées ACE
218
Risques et Indicateurs Surveillance/ Source et Moyens de
Stratégie de
Impacts négatifs Mesure d’atténuation Responsable Coût Période Contrôle vérification
mise en œuvre
potentiels réglementaire
spécifique associations communication MdC
Commune de
N’Djili
- Sensibiliser les entreprises à
l’embauche locale et
s’assurer qu’à compétence
égale, la population locale
soit privilégiée pour I
occuper les postes à n
Création
pourvoir c Contrats de travail visé
d’emplois
l à l’ONEM, bordereau
pour la population
- Publier localement les u de versement des
locale, Non-
opportunités d’emploi et Nombre de postes r occupés cotisations des
respect du SMIG
promouvoir la dimension par des locaux etepar des travailleurs sur le
pour le salaire des
genre (travail féminin) femmes KIN-ELENDA, chantier y compris
travailleurs sur le
Inclure dans le d VPK ceux des sous-traitants
chantier y compris
- Signer le contrat des DAO et le Phase a ACE et fournisseurs des
les sous-traitants Entreprise
travailleurs et faire viser à marché des travaux n MdC services à la CNSS
et fournisseurs des
services l’ONEM entreprises s Commune de
N’Djili
Non-affiliation des
- Appliquer le SMIG pour le l
travailleurs pour la
paiement des travailleurs e
cotisation à la
CNSS sur le chantier y compris les
prestataires et fournisseurs C
des services P
T
- Affilier tous les travailleurs P
à la CNSS y compris ceux
des sous-traitants et
fournisseurs des services
219
Risques et Indicateurs Surveillance/ Source et Moyens de
Stratégie de
Impacts négatifs Mesure d’atténuation Responsable Coût Période Contrôle vérification
mise en œuvre
potentiels réglementaire
environnementales et spécialisées communication de PEC juridique/judiciaire N’Djili
sociales ; communi Nombre de dossiers clôturés La Direction de
- Organiser des formations cation Proportion des travailleurs la Santé
des travailleurs, en pool sur ayant été formés sur les Publique
les VBG/EAS/HS (y VBG/EAS et le CdC
compris le code de bonne Proportion des travailleurs
conduite, le règlement ayant signé le code de bonne
intérieur, la gestion des cas, conduite
le MGP, etc.)
- faire signer le Code de
bonne conduite par les
travailleurs avant de les
engager sur le chantier ;
- Promouvoir la sexo-
spécificité pendant la mise
en œuvre ;
- Identifier et former les
sensibilisateurs
communautaires pour
informer la communauté sur
les risques VBG
- Sensibiliser la communauté
sur les risques
VBG/EAS/HS ainsi que le
VIH
- Assurer une large diffusion
des offres d’emplois afin
d’assurer une égalité de
chance à tous les
demandeurs ;
- Aménager des toilettes et
vestiaires séparés pour les
hommes et les femmes et
verrouillables de l’intérieur
;
- Sensibiliser le personnel de
220
Risques et Indicateurs Surveillance/ Source et Moyens de
Stratégie de
Impacts négatifs Mesure d’atténuation Responsable Coût Période Contrôle vérification
mise en œuvre
potentiels réglementaire
l’entreprise, les missions de
contrôle et les communautés
sur la discrimination et la
violence faites aux femmes
221
Risques et Indicateurs Surveillance/ Source et Moyens de
Stratégie de
Impacts négatifs Mesure d’atténuation Responsable Coût Période Contrôle vérification
mise en œuvre
potentiels réglementaire
222
Risques et Indicateurs Surveillance/ Source et Moyens de
Stratégie de
Impacts négatifs Mesure d’atténuation Responsable Coût Période Contrôle vérification
mise en œuvre
potentiels réglementaire
considération de la statuer sur le risque incendie cahier de charges Consignes de sécurité ACE entreprises
présence de et au besoin de fournir les du fournisseur VPK
matériaux consignes de sécurité MdC - Plan de gestion du
inflammables. relatives Commune de chantier
N’Djili
223
PHASE EXPLOITATION
224
Tableau 35: Plan d'atténuation des aménagements du site communal et de la place Sainte-Thérèse
Impact Cout de Responsable
Sources Responsable du
négatifs/positifs Mesures d’atténuation/compensation indicateurs mise en de mise en
d’impact contrôle-suivi
potentiels œuvre œuvre
- stocker toutes les matières dangereuses
(hydrocarbures, etc.) dans des bacs de proportion du stockage KIN-
rétention ; A intégrer
avec rétention ; Entreprise ELENDA/Commune
- assurer l’imperméabilité du sol du parking dans l’offre
Contamination du sol -superficie du parking Adjudicataire de N’djili / Mission
automobiles de la place communale; du titulaire
Transport et imperméabilisée ; des travaux de contrôle
- assurer la maintenance périodique du du marché
entretien du -fiche de maintenance ACE
parc matériel roulant
automobile -fiche de restriction des
- réduire les vitesses sur le site ; A intégrer
Altération de la vitesses ; Entreprise KIN-ELENDA/ VPK
- éviter les déplacements inutiles motorisés ; dans l’offre
qualité de l’air et -plan de circulation Adjudicataire /Commune de N’djili
- éteindre les moteurs en arrêt ; du titulaire
Atteinte à la santé des travaux / Mission de contrôle
- établir un plan de circulation sur le site du marché
ACE
- éviter les déversements accidentels des Fiche des règles de
produits d’entretien ; manipulation des
Pollution du sol - stocker les produits chimiques d’entretien produits chimiques
dans un local étanche ou une enceinte d’entretien A intégrer KIN-ELENDA/ VPK
Entretien des Entreprise
dédiée à cet effet ; dans l’offre /Commune de N’djili
espaces verts Adjudicataire
du titulaire / Mission de contrôle
et des locaux Proportion d’ouvriers des travaux
- sensibiliser le personnel aux dangers des du marché ACE
Santé, sécurité et formés sur les risques
produits chimiques d’entretien ;
hygiène liés aux produits
- fournir et sensibiliser sur le port des EPI
chimiques
225
Impact Cout de Responsable
Sources Responsable du
négatifs/positifs Mesures d’atténuation/compensation indicateurs mise en de mise en
d’impact contrôle-suivi
potentiels œuvre œuvre
santé et du cadre de /Commune de N’djili
vie Entreprise / Mission de contrôle
Adjudicataire ACE
des travaux
- stocker les déchets
- stocker les déchets sous abris dans des
sous abris dans des
coffres et poubelles ;
coffres et poubelles ;
- stocker toutes les matières polluantes
Contamination du sol - enlèvement périodique A intégrer KIN-ELENDA/ VPK
Production (hydrocarbures, etc.) sous rétention ; Entreprise
et de l’air des déchets ; dans l’offre /Commune de N’djili
de déchets - rendre le sol étanche ; Adjudicataire
Insalubrité et gêne - former le personnel du titulaire / Mission de contrôle
solides - enlèvement périodique des déchets ; des travaux
visuel sur la gestion des du marché ACE
- former le personnel sur la gestion des
déchets et élaborer un
déchets et élaborer un plan de gestion des
plan de gestion des
déchets
déchets
KIN-ELENDA/ VPK
- nombre de malaise
- éviter les efforts intellectuels et physiques /Commune de N’djili
Activité enregistré ; A intégrer
trop prolongés ; Entreprise / Mission de contrôle
intellectuelle Surmenage/fatigue/ac - effectivité de dans l’offre
- favoriser le travail en équipe ; Adjudicataire ACE Service de
et/ou cident l’affichage des du titulaire
- afficher les consignes de sécurité et des travaux sécurité
sportive consignes de sécurité et du marché
d’hygiène au travail ; sociale/Services de
d’hygiène
santé
Discrimination des - Effectivité de la
groupes minoritaires, cellule genre et
des handicapés et du minorités KIN-ELENDA/ VPK
genre - mettre en place une cellule de prise en - Nombre des /Commune de N’djili
A intégrer
charge des groupes minoritaires, des contrats des Entreprise / Mission de contrôle
Fonctionnem dans l’offre
handicapés et du genre ; travailleurs Adjudicataire ACE Service de
ent du titulaire
signés et visés à des travaux sécurité
du marché
Violence faite aux - mettre en place une cellule genre l’ONEM sociale/Services de
femmes - Nombre des santé
travailleurs
affiliés à la
226
Impact Cout de Responsable
Sources Responsable du
négatifs/positifs Mesures d’atténuation/compensation indicateurs mise en de mise en
d’impact contrôle-suivi
potentiels œuvre œuvre
CNSS et paye
leur cotisation à
la CNSS
227
Site place Sainte-Thérèse
228
Tableau 36 : Plan de gestion environnementale et sociale spécifique de place Sainte-Thérèse
Impact Cout de Responsable
Sources Responsable de
négatifs/positifs Mesures d’atténuation/compensation Indicateurs mise en du contrôle-
d’impact mise en œuvre
potentiels œuvre suivi
Intoxication KIN-
alimentaire et - assurer le nettoyage régulier des ELENDA/
dégradation de espaces et ustensiles de repas ; -fiche de renseignement VPK
l’hygiène - assurer la gestion des déchets du nettoyage /Commune de
alimentaires ; - proportion de déchets N’djili /
Restauration - éviter d’introduire des substances alimentaires valorisés Exploitant Mission de
dangereuses dans l’espace de -nombre d’accidents contrôle
Brûlure et incendie restauration ; liés aux substances ACE / Service
- respecter les règles d’utilisation des dangereuses de sécurité
sources d’ignition sociale/Service
s de santé
les DASRI sont à éliminer par une
filière spécifique respectant des
KIN-
procédures qu’il convient de maîtriser
ELENDA/
pour éviter tout risque de
Fiche procédurale de la VPK
contamination ;
Contamination par les gestion des DASRI. A intégrer /Commune de
déchets de soin à en fonction de la nature du déchet dans l’offre N’djili /
Infirmerie (coupant, perforant, tranchant, mou, Exploitant
risque infectieux Nombre de du titulaire Mission de
(DASRI) solide ou liquide), le professionnel de conditionnement du marché contrôle
santé utilisera un conditionnement
particulier mis en place ACE /Services
particulier (sacs en plastique, caisses de d’hygiène
en carton, fûts et jerricans, collecteurs et de santé
et boites à aiguilles…), répondant aux
normes AFNOR.
229
9.2.2. PLAN HYGIENE SANTE SECURITE
Le tableau ci-après porte sur les mesures de prévention et de gestion des risques Santé
hygiène Sécurité.
230
Tableau 37 : Plan de prévention et de gestion des risques des places publiques de N’djili
Indicateurs Moyens de Indicateurs Moyens
Événements vérification Maitrise des de Institutio Suivi de la mise
Causes Conséquences Prévention Couts Couts
dangereux conséquences vérificati n de mise en oeuvre
on en œuvre
Infrastructures et sites
Nombre d’équipements Fiches Mettre en Existence de Contrôle A Entreprise KIN-ELENDA/
Effectuer des
ayant fait l’objet de d’entretien œuvre le plan plan visuel prendre des VPK /Commune
maintenances Inclus dans le
maintenances des d’évacuation d’évacuation dans le travaux de N’djili /
préventives budget de
équipements plan Mission de
fonctionnement
d’interve contrôle
ntion ACE
Effectivité de la prise Contrôle Limiter la Nombre de Contrôle entreprise KIN-ELENDA/
Prendre en
en compte du risque visuel présence du personnes visuel La des VPK /Commune
compte le risque
foudre, A prendre en personnel présentes dans mesure travaux de N’djili /
foudre
Existence de parafoudre compte lors de dans l’installation ne Mission de
l’élaboration du l’installation nécessite contrôle
projet pas de ACE
coûts
231
Indicateurs Moyens de Indicateurs Moyens
Événements vérification Maitrise des de Institutio Suivi de la mise
Causes Conséquences Prévention Couts Couts
dangereux conséquences vérificati n de mise en oeuvre
on en œuvre
Infrastructures et sites
Existence Contrôle Entrepri KIN-ELENDA/
Mettre en place
d’équipements de visuel se des VPK /Commune
des équipements A prendre en
protection des travaux de N’djili /
de protection des compte lors de
personnes, Mission de
personnes l’élaboration du
Nombre d’équipements contrôle
projet
de protection des ACE
personnes mis en place
Contrôle La mesure ne Donner A entreprise KIN-ELENDA/
visuel nécessite pas de l’alerte et prendre des VPK /Commune
Destruction Établir une coût évacuer Existence de en travaux de N’djili /
Existence de procédure
des procédure immédiateme dispositif Contrôle compte Mission de
d’inspection des
Glissement équipement d’inspection des nt le d’alerte et visuel dans la contrôle
ouvrages
de terrain s présents ouvrages personnel et le d’évacuation mise en ACE
Effondrement Corrosion des dans le voisinage place du
des structures appuis local immédiat projet
Collision Arrêt Contrôle La mesure ne entreprise KIN-ELENDA/
d’un engin service Procéder à des visuel nécessite pas de des VPK /Commune
Pollution inspections Effectivité des coût travaux de N’djili /
olfactive visuelles inspections visuelles Mission de
contrôle
ACE
Eaux Absence Munir les Contrôle entreprise KIN-ELENDA/
40 USD par
stagnantes sur d’entretien Glissade
employés visuel des VPK /Commune
Botte de
les sites d’équipements de Administrer Existence de travaux de N’djili /
Contaminati sécurité
protection Nombre de travailleurs les premiers trousse de Contrôle Mission de
on du sol 25USD par
individuelle portant des EPI soins aux premiers visuel contrôle
Mauvaise requis : botte de
Masque
blessés secours ACE
odeur 40 USD par
sécurité, masque,
Harnais
harnais etc.
Contrôle A prendre en KIN- KIN-ELENDA/
Veiller à la
visuel compte lors de ELENDA VPK /Commune
conformité et à la
Présence d’équipements l’acquisition des ; de N’djili /
vérification
Défaillance conformes et vérifiés équipements entreprise Mission de
technique des
mécanique des des contrôle
Renversement/ équipements
engins travaux ACE
dérapage Contrôle 60USD par entreprise KIN-ELENDA/
Engins
d’engin, Mettre en place visuel Panneau de des VPK /Commune
inadaptés au Existence de plan de
Collision de plan de signalisation Mettre en Nature et type travaux de N’djili /
matériel circulation,
Manutention d’engins circulation œuvre les de moyens Contrôle Mission de
manutentionné, Nombre de panneaux
mécanique Chute de interne, de moyens d’intervention visuel contrôle
Absence de plan de signalisation mis en
charges sur signalisation d’intervention disponibles ACE
de circulation, place
des personnes
de signalisation,
Mauvaise Attestation de 700 UDS par entreprise KIN-ELENDA/
disposition des Former le
formation module de des VPK /Commune
charges personnel à
Nombre de personnes formation travaux de N’djili /
l’utilisation des
ayant été formé Mission de
équipements de
contrôle
manutention
ACE
TRAVAUX DE GENIE CIVIL
Mauvaise Perte Mettre en place Existence de plan de Contrôle 60USD par Mettre en Nombre et A valider entreprise KIN-ELENDA/
Collision conduite d’équipeme un plan de circulation, visuel panneaux de œuvre les type de Contrôle avec le des VPK /Commune
engin Mauvaise nt et de circulation et des Nombre de panneaux signalisation moyens moyens visuel plan travaux de N’djili /
visibilité produit signalisations de signalisation mis en mobiles d’intervention d’interve Mission de
232
Indicateurs Moyens de Indicateurs Moyens
Événements vérification Maitrise des de Institutio Suivi de la mise
Causes Conséquences Prévention Couts Couts
dangereux conséquences vérificati n de mise en oeuvre
on en œuvre
Infrastructures et sites
Engin Fuite place d'intervention disponible ntion contrôle
défectueux d’hydrocarb ACE
Absence de ure
maintenance Incendie en
Absence de cas
signalisation d’ignition
Contrôle La mesure ne entreprise KIN-ELENDA/
visuel nécessite pas de A valider des VPK /Commune
Respecter les
Engin plannings de Existence de planning coûts avec le travaux de N’djili /
défectueux plan Mission de
maintenance de maintenance
Absence de d’interve contrôle
maintenance ntion ACE
Perte
Mauvaise
d’équipement Entretien avec La mesure ne entreprise KIN-ELENDA/
conduite les nécessite pas de Mettre en Nombre et des VPK /Commune
et de matière Procéder à des
Personnel conducteurs coûts œuvre les type de travaux de N’djili /
Renversement Fuite vérifications Effectivité des Contrôle
non qualifié moyens moyens
d’engin d’hydrocarbur avant toute vérifications visuel Mission de
Une forte e utilisation
mobiles d’intervention contrôle
pente d'intervention disponible ACE
Incendie en
Glissement cas d’ignition Contrôle entreprise KIN-ELENDA/
de terrain
visuel des VPK /Commune
Engins non Utiliser des
Nature et type d’engins travaux de N’djili /
aptes à la engins adaptés Mission de
présents sur site
tache aux tâches contrôle
ACE
233
9.2.3. PLAN DE RENFORCEMENT DES CAPACITÉS ET FORMATION
Un programme détaillé de ces formations devra être défini dans un plan de formation et de
sensibilisation à mettre en œuvre par l’entreprise en charge des travaux.
Le programme de formation à la santé et à la sécurité afin de réduire les risques liés aux
opérations du projet devra inclure au minimum :
un récapitulatif des obligations légales, réglementaires et les politiques locales,
nationales et autres s’appliquant au projet et au site ;
la formation à l’évaluation des risques professionnels, des procédures de sécurité et
des sources d’information (fiches de sécurité, etc.) ;
un plan d’évacuation d’urgence ;
les procédures de lutte anti-incendie et interventions d’urgence ;
les risques en matière de santé et de sécurité liés à certaines tâches et
les premiers soins.
Les entrepreneurs, sous – traitants, consultants qui vont travailler pour le projet devront
adhérer à l’ensemble des politiques et procédures en matière de sécurité, d’environnement
intégrées dans le DAO et le cahier des prescriptions techniques des travaux, et ce sur la durée
de leur participation aux travaux.
La concertation, en particulier dans toutes les phases du Projet, est une des clés de réussite de
l’acceptation sociale.
234
Le projet devra donc concerner de nombreux acteurs : la population locale et ses
représentants ; les services de la province et les associations. Leur participation à l’élaboration
et à la mise en œuvre du projet est une condition essentielle de sa réussite.
Le tableau ci-dessous aborde le plan de consultation qui pourrait permettre une bonne
information des acteurs du projet, en particulier des populations.
235
Tableau 38 : Besoin en formation et information
Responsable de la Coût de la
Phase du projet Public ciblé Actions mise en œuvre et mise en
Suivi œuvre
- Autorités administratives
- Associations locales (de - information sur le projet des places publiques - KIN-ELENDA
protection de la nature, de - information sur la durée des travaux et ONG
Inclus dans le
riverains, ...) - réunion publique de sensibilisation spécialisée en
Études budget du
- Communautés locales - procédure d’indemnisation et critères d’éligibilité VIH/SIDA et
projet
- Habitants, riverains - information sur les sites des postes VBG
- Acteurs économiques locaux - prévention aux actes de vandalisme
(agriculteurs, commerçants, etc.)
- la formation& sensibilisation à l’évaluation des risques
professionnels, des procédures de sécurité et des
sources d’information (fiches de sécurité….)
- un plan d’évacuation d’urgence ;
- les procédures de lutte anti-incendie et interventions
d’urgence ;
- les risques en matière de santé et de sécurité liés à
certaines tâches ; et
- les premiers soins Budget KIN-
- Personnel Entreprise
- la nature, le planning des travaux et mesures de sécurité ELENDA
- Sous-traitants - Entreprise,
- le plan de situation avec tous les points de repère et les (60 000 USD)
Travaux - Autorités et populations locales - Mission de
côtes nécessaires, Inclus dans le
- Autorités administratives contrôle
- IST/VIH Sida coût de la
- Gestionnaires de réseaux
- Formation sur la violence basée sur le genre (VBG) prestation
- Formation sur les stratégies de communication dans la
gestion des cas.
- les mesures prises
- les dispositions appropriées envisagées en matière
d’information des usagers de la route
- sensibilisation pour susciter la demande
- dispositif de veille et de traitement des plaintes des
populations locales
236
Responsable de la Coût de la
Phase du projet Public ciblé Actions mise en œuvre et mise en
Suivi œuvre
- réalisation d'un film 3D sur le projet (place communale
et place Sainte Thérèse) et diffusion auprès des
populations
- Sensibilisation sur les VBG pour informer sur le MGP
et les services de PEC des survivantes
- Gestion des déchets
Suivi et
contrôle des
travaux,
- information sur l'avancement des travaux et la mise en Inclus dans le
marketing Comité de suivi du projet et comité de KIN-
œuvre du PGES budget du
social, pilotage ELENDA/MdC
projet
application du
protocole
d'accord
- procédure d’exploitation
- Personnel d’exploitation - maintenance des Équipements PM (inclus
Exploitation et
- ACE - information sur les travaux d'entretien des VPK et Commune dans les
maintenance
- Autorités administratives infrastructures (planning, mesures de sécurité, de N’Djili charges
des installations
- Autorités et populations locales signalisations, etc) d’exploitation)
237
9.2.4 LE MÉCANISME DE GESTION DES PLAINTES ( Y COMPRIS
SENSIBLE AUX VBG/EAS/HS)
La NES n°10 reconnaît l’importance d’une mobilisation précoce et ininterrompue des parties
prenantes et de consultations approfondies avec celles-ci. Ainsi, l’Emprunteur doit établir le
dialogue avec les parties prenantes, y compris les communautés, les groupes ou les individus
touchés par les projets, et avec d’autres parties concernées, en diffusant les informations, en
menant des consultations et en favorisant une participation éclairée, d’une manière
proportionnée aux risques et effets potentiels du projet sur les populations touchées
En outre, la NES n°10 préconise la mobilisation des parties prenantes qui est un processus
inclusif mené tout au long du cycle de vie du projet. Lorsqu’elle est conçue et mise en œuvre
d’une manière appropriée, elle favorise le développement de relations fortes, constructives et
ouvertes qui sont importantes pour une bonne gestion des risques et effets environnementaux
et sociaux du Projet KIN-ELENDA. La mobilisation des parties prenantes est plus efficace
lorsqu’elle est engagée au début du processus d’élaboration du projet et fait partie intégrante
des décisions prises très tôt dans le cycle du projet ainsi que de l’évaluation, de la gestion et
du suivi des risques et effets environnementaux et sociaux du projet.
- Établir une approche systématique de mobilisation des parties prenantes qui permettra aux
Emprunteurs de bien identifier ces dernières et de nouer et maintenir avec elles, en
particulier les parties touchées par le projet, une relation constructive
- Évaluer le niveau d’intérêt et d’adhésion des parties prenantes et permettre que leurs
opinions soient prises en compte dans la conception du projet et sa performance
environnementale et sociale.
- Encourager la mobilisation effective de toutes les parties touchées par le projet pendant
toute sa durée de vie sur les questions qui pourraient éventuellement avoir une incidence
sur elles et fournir les moyens d’y parvenir.
- S’assurer que les parties prenantes reçoivent en temps voulu et de manière
compréhensible, accessible et appropriée l’information relative aux risques et effets
environnementaux et sociaux du projet.
- Doter les parties touchées par le projet de moyens permettant aisément à toutes d’évoquer
leurs préoccupations et de porter plainte, et aux Emprunteurs d’y répondre et de les gérer.
Consultations approfondies
Les consultations approfondies sont un processus à double sens qui : a) commence tôt dans
la planification du projet pour recueillir les premiers avis sur l’idée de projet et guider la
conception de celui-ci :
238
encourage les retours d’information de la part des parties prenantes pour éclairer la conception
du projet et guider leur participation à la détermination et l’atténuation des risques et effets
environnementaux et sociaux ; c) se poursuit régulièrement à mesure que les risques et
effets surviennent ; d) s’appuie sur la communication préalable et la diffusion
d’informations pertinentes, transparentes, objectives, significatives et facilement accessibles,
dans des délais qui permettent de véritables consultations avec les parties prenantes, dans une
ou plusieurs langues locales, sous une forme adaptée à la culture des parties prenantes et
facile à comprendre pour celles-ci ; e) prend en compte les observations des parties
prenantes et y apporte des réponses ; f) favorise la mobilisation active et inclusive des
parties touchées par le projet ; g) est libre de toute manipulation, interférence, coercition,
discrimination et intimidation ; et h) est consigné et rendu public par l’Emprunteur.
L’Emprunteur répondra dans les meilleurs délais aux préoccupations et aux plaintes des
parties touchées par le projet concernant la performance du projet en matière
environnementale et sociale. À cette fin,
L’Emprunteur proposera et mettra en œuvre un mécanisme d’examen des plaintes pour
entendre ces préoccupations et recevoir ces plaintes et en faciliter le règlement.
Le mécanisme d’examen des plaintes sera proportionné aux risques et aux effets néfastes
potentiels du projet, et sera accessible et ouvert à tous. Lorsque cela est possible et adapté au
projet, le mécanisme d’examen des plaintes fera recours aux systèmes formels ou informels
d’examen des plaintes existants, complétés au besoin par des dispositions spécifiques au
projet. Des détails supplémentaires sur les mécanismes d’examen des plaintes sont fournis à
l’Annexe 1 des présentes. a) Le mécanisme d’examen des plaintes devrait répondre aux
préoccupations d’une façon rapide, efficace, transparente, respectueuse de la culture locale et
facilement accessible à toutes les parties touchées par le projet, sans frais ni rétribution. Ce
mécanisme, ce processus ou cette procédure n’empêcheront pas l’accès aux recours judiciaires
ou administratifs. L’Emprunteur informera les parties touchées par le projet du processus
d’examen des plaintes dans le cadre de la mobilisation des populations, et rendra public un
relevé des réponses apportées à toutes les plaintes reçues ; et b) Le traitement des plaintes
se fera d’une manière respectueuse de la culture locale, discrète, objective, sensible et
réceptive aux besoins et préoccupations des parties touchées par le projet. Ce mécanisme
admettra également le dépôt et l’examen de plaintes anonymes.
Dans la pratique, les plaintes et conflits qui apparaissent au cours de la mise en œuvre d’un
programme similaire peuvent se justifier par les éléments suivants :
Plaintes de riverains à propos des nuisances sonores des engins ou durant les travaux
Plaintes des riverains à propos de l’émission des poussières ou des polluants
atmosphériques ;
Plainte des riverains à propos d’un défaut de traitement des eaux usées ou des déchets ;
Plaintes des riverains à propos de la vitesse des engins de chantiers
Plainte des riverains à propos d’un problème d’odeur ou un problème d’occupation de
leurs terres ;
239
Plaintes des riverains à propos des conditions de recrutements des ouvriers
Plaintes liées aux VBG/EAS/HS ;
Plaintes liées au dommage causé par l’entreprise sur une activité économique
Des plaintes et litiges peuvent résulter de la non application ou mise en œuvre des mesures
d’atténuation qui peuvent souvent être résolues par l’arbitrage, en utilisant des règles de
médiation issues de la tradition. Ainsi, de nombreux litiges peuvent être résolus :
A l’amiable après correction des mesures d’atténuation ;
par l’arbitrage, en faisant appel à des anciens ou à des personnes respectées dans la
communauté tout en lui étant extérieure.
A l’inverse, le recours aux tribunaux qui nécessite souvent des délais longs avant qu’une
affaire soit traitée, peut entraîner des frais importants pour le plaignant, et nécessite un
mécanisme complexe, avec experts et juristes, qui souvent peut échapper complètement au
plaignant et finalement se retourner contre lui. C’est pourquoi le Projet KIN-ELENDA mettra
en place un mécanisme extra - judiciaire de traitement des litiges faisant appel à l’explication
et à la médiation par des tiers. Cette procédure démarrera pendant la phase d’identification.
Chaque personne affectée, tout en conservant bien sûr la possibilité de recourir à la justice,
pourra faire appel à ce mécanisme, selon des procédures précisées plus loin.
Ainsi le mécanisme retenu comprendra deux étapes principales :
L’enregistrement de la plainte ou du litige ;
Le traitement amiable, faisant appel à des médiateurs indépendants du Projet KIN-
ELENDA.
Sa gestion implique trois niveaux :
le premier niveau de résolution est assuré par le Chef de quartier du lieu d’exécution
du sous-projet;
le second niveau, en cas d’échec du premier, est assuré par le Bourgmestre de la
Commune d’exécution du sous-projet;
le troisième niveau, en cas d'échec du second, est assuré par le Gouverneur de la VPK.
Niveau quartier :
Au niveau des quartiers ciblés par les travaux, il sera mis en place un Comité local de gestion
des plaintes est présidé par le Chef de Quartier et comprenant :
le Chef de quartier ;
un Chef de rue (ou notable du quartier)
un représentant d’association de défense du quartier
un représentant de l’association des jeunes et de l’association des femmes
le représentant de l’entreprise chargé des travaux
le représentant de la mission de contrôle ;
le représentant du Projet KIN-ELENDA (SSE et SSS ainsi que l’expert en VBG)
240
Le comité local se réunit dans les trois jours qui suivent l’enregistrement de la plainte. Le
comité local statue après avoir entendu le plaignant. Ce dernier, s’il n’est pas satisfait de la
décision prise, pourra saisir le niveau communal.
Niveau communal :
Au niveau de la Commune, il sera mis en place un Comité communal de gestion des plaintes
présidé par le Bourgmestre de la commune et comprenant :
le Bourgmestre de la commune;
le Chef du quartier concerné ;
un notable de la commune
un représentant d’association de défense du quartier
un représentant de l’association des jeunes et de l’association des femmes
le représentant de l’entreprise chargé des travaux.
le représentant de la mission de contrôle ;
le représentant du PDMRUK (SSE et SSS)
Le comité communal se réunit dans les 3 jours qui suivent l’enregistrement de la plainte.
Après avoir entendu le plaignant, le comité délibère et notifie au plaignant la décision prise.
Si le plaignant n’est pas satisfait, il pourra saisir le niveau provincial.
Niveau provincial
Au niveau de le VPK, il sera mis en place un comité provincial de gestion des plaintes,
présidé par le Gouverneur de la VPK, et comprenant :
un membre du Comité de Pilotage du Projet KIN-ELENDA
la Coordination du Projet KIN-ELENDA
la Coordination Provinciale de l’Environnement concernée
le Bourgmestre de la commune;
un représentant d’association de défense du quartier
le représentant de l’entreprise chargé des travaux.
le représentant de la mission de contrôle ;
le représentant du Projet KIN-ELENDA (SSE et SSS ainsi que l’expert en VBG)
Le comité provincial se réunit dans les 3 jours qui suivent l’enregistrement de la plainte et
notifie au plaignant sa décision. Si le plaignant n’est pas satisfait, le différend est transmis à la
justice.
Les communautés concernées peuvent accéder aux mécanismes de règlement des plaintes via
n’importe lequel des différents canaux mis à disposition pour recevoir les plaintes, par
exemple par un numéro de téléphone ou au niveau de la commune concernée par le projet. Le
personnel formé des entreprises chargées de conduire les travaux ou des tiers mandatés à cet
effet acceptent la plainte et la transmettent afin qu’elle soit enregistrée.
Les plaintes liées aux VBG / EAS / HS doivent avoir des points d'entrée à plusieurs volets
accessibles à tous et en particulier aux femmes et aux filles. Toutes les informations
identifiables sur les survivants(e)s doivent être gardées confidentielles et enregistrées
241
uniquement par le fournisseur de services VBG. Tout traitement des plaintes liées à la
VBG/EAS/HS ne devrait avoir lieu qu'avec le consentement éclairé des survivant(e)s.
242
9.2.4.2.3. Traitement des plaintes en première instance au niveau du quartier
Tel que décrit ci-dessous, le premier examen sera donc fait par le Comité communal de
gestion des plaintes. Si le comité détermine que la requête est fondée, le plaignant devra
recevoir une réponse et un traitement adéquat dans un délai maximal de 3 jours à compter la
date de réception de la réponse en première instance. Si le plaignant n’est pas satisfait du
traitement en première instance, le second examen sera fait par Comité communal de gestion
des plaintes.
9.2.4.2.4. Traitement des plaintes en seconde instance par le Comité communal de gestion des
plaintes
Si le plaignant n’est pas satisfait du traitement en première instance, le second examen sera
fait par un Comité communal de gestion des plaintes, ce qui matérialise l’implication des
autorités locales.
Si, après délibération dudit comité, le plaignant est satisfait de la décision alors le Projet est
tenu d’exécuter la décision dans un délai maximal de 10 jours.
Si le plaignant n’est toujours pas satisfait du résultat du traitement de sa plainte par le
mécanisme de résolution amiable, il pourra avoir recours au système judiciaire, qui reste une
option valide pour les plaignants.
Le plaignant sera libre de recourir aux instances judiciaires. Mais les plaignants devront être
informées de ce que les procédures à ce niveau sont souvent coûteuses, longues, et peuvent de
ce fait perturber leurs activités, sans qu’il y ait nécessairement garantie de succès.
Dans tous les cas, pour minimiser les situations de plaintes, la sensibilisation à la base par les
ONG ainsi que d’autres consultations devront se faire intensément. Cela pourrait nécessiter
l’élaboration de supports documentaires à laisser aux populations.
En ce qui concerne les plaintes de VBG/EAS/HS, tout d’abord, si la plainte n’est pas
rapportée au MGP initialement à travers un prestataire de service, le/la survivant(e) devrait
être référé(e) immédiatement à un prestataire de service pour les orientations et services
appropriés (psychosocial, médical, juridique, et/ou réinsertion sociale), par exemple, par le
point focal VBG au sein de la commune/quartier/comité local si nécessaire. Il/elle doit aussi
donner son consentement éclairé de saisir le MGP, en remplissant une fiche de consentement
(développée à tel effet par l’organisation prestataires de services) . La prise en charge de
tout(e) plaignant(e) auprès du MGP concernant un cas de VBG sera assurée indépendamment
de si un lien de l’auteur présumé au projet a été établi ou pas.
Si le consentement est accordé, la fiche d’enregistrement pour la plainte sera remplie à travers
le prestataire de services et gardée dans un lieu bien sécurisé et verrouillé avec un accès
strictement limité au sein de la structure de prise en charge ; uniquement le prestataire de
services aura accès à cette fiche. Dans le rapportage des cas en dehors du prestataire de
services, uniquement le code du cas (afin de faciliter le suivi au niveau du prestataire), le type
de cas de VBG ainsi que la zone et la date de l’incident, le lien de l’auteur présumé au projet
(si connu), et l’âge et le sexe du/de la survivant(e) seront partagés ; toute autre donnée
sensible, y compris l’identité du/de la survivant(e) ou de l’auteur présumé, ne sera pas
divulguée afin de respecter la confidentialité. Il est aussi important de noter que le prestataire
243
de service n’est pas appelé à déterminer si une plainte est vraie ou s’il existe suffisamment
d’information pour une vérification. Le prestataire de services devrait seulement documenter
et signaler la plainte de VBG/EAS/HS au MGP, avec le consentement éclairé du/de la
survivant(e), de manière confidentielle et en toute sécurité, dans les 24 heures de l’admission.
Si le/la survivant(e) choisit de ne pas saisir le MGP, il est important que le prestataire de
service demande si le/la survivant(e) donne son consentement de partager certaines données
de base (le code de cas, le type de cas, la zone et la date de l’incident, le lien de l’auteur
présumé au projet, et l’âge et le sexe du/de la survivant(e), lorsque les données des incidents
sont partagées avec le MGP. Dans ce cas-là, l’incident est enregistré dans la base de données
pour le prestataire de services et aidera le projet à contrôler le nombre de plaintes qui refusent
de saisir le MGP et aussi à signaler les barrières qui empêchent les plaignant(e)s d’accéder au
système librement et en toute sécurité. Finalement, le/la survivant(e) a le droit de demander
une aide même s’il/elle ne veut pas rapporter l’incident auprès du MGP.
Une fois qu’une résolution de la plainte aura été convenue ou qu’une décision de clore le
dossier aura été prise, l’étape finale consiste en la mise en œuvre du règlement, le suivi des
résultats et la conclusion de la plainte. Les problèmes survenus pendant la mise en œuvre
seront étudiés dans le cadre du suivi. Dans certains cas, il sera nécessaire de procéder à des
ajustements pour s’assurer que les causes profondes des plaintes soient traitées et que les
résultats soient conformes à l’esprit de l’accord original. L’expérience acquise au cours du
suivi pourra aussi être mise à profit pour affiner le processus de traitement des plaintes.
La clôture du dossier surviendra après la vérification de la mise en œuvre d’une résolution de
la plainte qui a été convenue. Il pourra être demandé aux parties de fournir un retour
d’information sur leur degré de satisfaction à l’égard du processus de traitement des plaintes
et du résultat. Même en l’absence d’un accord, il sera important de clore le dossier, de
documenter les résultats et de demander aux parties d’évaluer le processus et sa conclusion.
Le tableau 39 ci-dessous fait la synthèse du suivi qui sera mis en place pour mieux assurer
l’intégration et la gestion des plaintes et conflits dans le cycle de projet.
En ce qui concerne les cas de VBG/EAS/HS, une fois que la vérification sera conclue, le/la
plaignant(e) devrait être informé(e) de l’issue de la vérification (normalement, à travers le
prestataire de services), y compris pour prendre le temps de mettre en place un plan de
sécurité, si nécessaire. Seulement après avoir informé le/la plaignant(e), l’auteur sera notifié
aussi par le représentant approprié au sein du gestionnaire ou de l’entreprise. Le prestataire de
services de VBG devrait également demeurer disponible au/à la survivant(e) pour répondre
aux questions en cas de besoin.
Il serait également indispensable d’informer la communauté en général des mesures qui seront
prises au cas où celle-ci a également été touchée. Les réponses réservées aux plaignants
peuvent se faire par écrit, par téléphone ou verbalement, selon ce qui aura été avec la personne
plaignante et devront être documentées.
Les cas de VBG ne feront jamais sujet d’une résolution à l’amiable et suivront
uniquement la procédure telle que l’exigent les principes directeurs
Toutes les plaintes liées à la VBG seront orientés vers la sous-commission de gestion des
plaintes VBG composé de : i) Expert de la CI; ii) le prestataire/Gestion des cas de l’ONG
244
spécialisée ; iii) les Points Focaux VBG de la CEP-O, l’UCM, la VPK ; (iiii) les
environnementalistes de(s) mission(s) de contrôle.
L’ONG spécialisée en VBG recevra les plaintes de plusieurs portes d’entrée à avoir les
formations sanitaires, les ONG de droit de l’Homme, les associations des femmes, les cabinets
juridiques et la communauté. L’ONG spécialisée a la responsabilité de s'assurer que des
informations ont été recueillies afin de référer la plainte dans la sous-commission,
conformément aux normes définies par le standard d'admission d’incident et les formulaires
de rapport d'incident et d'après ce que chaque victime/plaignant(e) a accepté de révéler.
L’ONG, la CI, la CEP-O, l’UCM, la VPK sont membres de ladite sous-commission et devront
évaluer si les faits allégués relèvent d’une violation de politiques ou du code de conduite
relatif à la VBG et s'il y a suffisamment d'informations pour entamer l’investigation qui sera
orientée vers le service concerné par la plainte.
Le projet sous-tend un mécanisme de gestion des plaintes VBG dédié qui observe le protocole
éthique de confidentialité et de respect, un système qui prend en considération les principes de
base des mécanismes de traitement des plaintes (sécurité, transparence, confidentialité,
accessibilité, partenariat), tout en adoptant une approche d’autonomisation et de guérison
centrée sur la victime.
Les rapports mensuels seront anonymes et agrégés sur les plaintes qui ont accepté ou refusé le
référencement vers la sous-commission de gestion de plaintes du projet KIN-ELENDA.
Si l’ONG spécialisée considère que l'affaire de la plainte ne relève pas une VBG, il doit
renvoyer la plainte auprès du mécanisme global de gestion de plaintes à l'aide de l'outil en
l'annexe du manuel.
L'entrevue doit enregistrer autant de renseignements pertinents que possible et rester aussi vrai
que possible aux mots de la victime/plaignant(e), tout en rappelant que ceci ne fait pas partie
d'un processus d'enquête. Les questions d'admission minimales devraient inclure :
245
- L’heure, les lieux et les dates de l'incident donnés par la victime/plaignant(e) ;
- Un récit exact de ce qui a été dit par la victime/plaignant(e) dans ses propres termes ;
- Si quelqu'un d’autre est au courant ou a été informé ;
- Toutes les observations pertinentes faites par la personne qui reçoit la plainte.
Les MGP existants (PEMU, EASE, PRO-ROUTES, PDU) seront mis à contribution pour
permettre au Projet KIN-ELENDA de disposer d’un MGP opérationnel sensible aux VBG
approprié par rapport au grand centre de Kinshasa. L’ONG recrutée pour accompagner le
volet VBG dans le projet sera chargée de l’accompagnement transversal de la mise en œuvre
des aspects VBG dans les instruments de sauvegarde et sur l’ensemble de la zone
d’intervention.
246
Tableau 39: Suivi de l’intégration et de la gestion des plaintes et des conflits
Source de Responsable mise
Étapes de cycle Opérations Responsable suivi
vérification en œuvre
de vie du Projet
Spécialiste
Élaboration des clauses types à insérer dans les DAO, d’une Sauvegardes
Préparation des procédure de vérification et de traitement des plaintes et des modalités Manuel d’exécution Environnementales Spécialiste en Passation de
DAO de suivi et de diffusion, mise en place d’un mécanisme de du Projet (MEP) Marché
(SSE) du KIN-
redressement des torts, pénalités.
ELENDA
Mise en place d’outils pour la traçabilité des plaintes et griefs des Expert Social Expert Social Bureau de
PGES Entreprise
travailleurs et des populations locales Entreprises contrôle
Lettre d’information
Travaux
Affichages Spécialiste Sauvegardes
(Préparation) Information des populations et des autorités locales sur l’existence du Expert Social
Communiqués presse Environnementales (SSE) du
mécanisme et son fonctionnement Bureau de contrôle
et radio KIN-ELENDA
communautaire
Rapport de suivi Expert Social Mission de
Mise en œuvre de la procédure et application du mécanisme de Expert Social
environnemental et contrôle
gestion des plaintes dont les VBG Entreprises
Travaux social Spécialiste Sauvegardes
(Exécution) Environnementales (SSE) et
Rapport de mise en
Gestion des conflits Mairie expert en VBG du KIN-
œuvre
ELENDA
Vérification de la procédure de traitement des plaintes, des modalités
Rapports mensuels Spécialiste Sauvegardes
Contrôle des de suivi et de diffusion, du mécanisme de redressement des torts, Expert Social
de la mission de Environnementales (SSE) du
travaux déclenchement de la procédure de gestion des conflits, application des Bureau de contrôle
contrôle KIN-ELENDA
pénalités
Responsable Sauvegardes
Rapport d’évaluation
Environnementales et
Évaluation Évaluation du traitement des plaintes dont les VBG, application du à mi-parcours Consultant
Responsable Sauvegardes
finale mécanisme de redressement des torts d’évaluation finale indépendant
sociales ainsi que l’expert en
du PGES
VBG du KIN-ELENDA
247
9.2.5. PLAN DE SURVEILLANCE ET DE SUIVI
Le PGES définit les objectifs du suivi et indique la nature des actions menées à cet égard, en
les associant aux effets examinés dans l’évaluation environnementale et sociale et aux
mesures d’atténuation décrites dans le PGES. Plus précisément, la section du PGES relative
au suivi comprend : a) une description détaillée et technique des mesures de suivi, y
compris les paramètres à mesurer, les méthodes à utiliser, les lieux d’échantillonnage, la
fréquence des mesures, les limites de détection (s’il y a lieu), et une définition des seuils qui
indiqueront la nécessité d’appliquer des mesures correctives ; et b) des procédures de suivi
et d’établissement de rapports pour : i) assurer une détection rapide des conditions qui
appellent des mesures d’atténuation particulières, et ii) fournir des informations sur l’état
d’avancement et les résultats des actions d’atténuation .
Le PSES porte sur les aspects importants de la conception nécessaires pour prévenir les
impacts environnementaux et sociaux, ainsi que sur des mesures précises nécessaires pour
atténuer les impacts imparables.
248
en place et permettent d’atteindre les objectifs fixés ; (iii) les risques et incertitudes puissent
être gérés et corrigés à temps opportun.
Pendant la phase de construction, l’ingénieur conseil chargé de la supervision des travaux sur
le chantier devra prendre l’attache d’un responsable en environnement qui aura comme
principales missions de :
De plus, il pourra jouer le rôle d’interface entre les populations riveraines et les entrepreneurs
en cas de plaintes.
249
Tableau 40: Programme et responsable de la surveillance environnementale
Durée de la
Élément du Périodicité du Niveau de qualité à
Aspect à contrôler Finalité Moyen de contrôle surveillance
milieu contrôle maintenir
Phase Travaux
- Application des Minimiser l’impact
Analyse in situ et - Hebdomadai
critères - Assistance technique sur l’environnement
consultation d’experts re Durant la phase
Multi – milieu environnementaux et environnementale et la santé du
en - Durant les travaux
sécuritaire dans le travaux personnel de
Environnement travaux
chantier chantier
- Existences de zones
dénudées, - Eviter des dégâts
Perte minimale des
ravinements, etc. physiques des sols
sols, évitement de
Sol induit par le projet - Eviter les processus Observation visuelle Journalière
tout piétinement et
- Entreposage terre érosifs
dégât au sol
végétale - Eviter piétinement
- Humidité du sol
- Observation
visuelle des
Prévenir, éviter ou opérations.
limiter la production - Contrôle des
des déchets et rejets documents. Durant la phase Respect de la
Qualité des eaux Vérifier la gestion des
liquides, directs ou - Gestion des Journalière de construction législation en
et des sols déchets et rejets liquides
accidentels autorisations vigueur.
- Inventaires et
enregistrement
des déchets et
rejets
Respect des dispositions de Prévenir et éviter tout Durant la phase Zéro accident et
Danger, risques Observation visuelle Journalière
sécuritaires et sanitaires accident travaux zéro sinistre.
et santé publique
Perception des - Établir aux droits des - Communication Bimensuel, et à
Durant la phase Communication
Milieu Humain riverains avant le récepteurs sensibles à avec autorités chaque incident
travaux fluide
développement du proximité de chaque locales et les anormal.
250
Durée de la
Élément du Périodicité du Niveau de qualité à
Aspect à contrôler Finalité Moyen de contrôle surveillance
milieu contrôle maintenir
projet. site et maintenir un populations
Respect de la main canal de riveraines
d’œuvre locale communication. - Listes des
Respect d’affiliation à - Détecter et traiter les embauchés
la CNSS inquiétudes et - Bordereau de
Respect d’application plaintes versement de
du SMIG pour le - Respect de la cotisation des
payement des législation nationale travailleurs à la
travailleurs sur le en matière d’emploi CNSS
chantier y compris des - Respect du SMIG - Contrat de travail
prestataires et ou listing de
fournisseurs de payement de
services personnel
Mise en place d’un comité Réussir une meilleure
Compte rendu du Durant la phase Forte implication
Milieu Humain local de suivi et intégration et une bonne Mensuel
comité local de suivi travaux des populations
d’accompagnement social gestion sociale du projet
Phase d’exploitation
- Observation
visuelle des
opérations.
- Contrôle des
Prévenir, éviter ou limiter
documents. Durant la phase Respect de la
Qualité des eaux Pollution des eaux et des la production des déchets
- Gestion des hebdomadaire de construction législation en
et des sols sols et rejets liquides, directs
autorisations vigueur.
ou accidentels
- Inventaires et
- enregistrement
des déchets et
rejets
Prévenir et éviter tout Durant la phase
Danger, risques Respect des dispositions de Diagnostic sécurité et Zéro accident et
accident, maladies, Mensuel des travaux et
et santé publique. sécurité de la santé zéro sinistre.
risques IST/VIH & SIDA exploitation
251
Durée de la
Élément du Périodicité du Niveau de qualité à
Aspect à contrôler Finalité Moyen de contrôle surveillance
milieu contrôle maintenir
Discrimination basée sur le Mettre en place une
Statut de la cellule Avant Dès l’entame de
Milieu humain genre et les groupes cellule genre et groupe Zéro discrimination
genre exploitation l’exploitation
vulnérables vulnérable
252
En phase de travaux, la surveillance environnementale et sociale est effectuée :
De plus, la Mission de Contrôle jouera le rôle d’interface entre l’Entreprise, le PDUR-K et les
populations en cas de plaintes.
253
Tableau 41 : Plan de suivi environnemental
Indicateurs de Méthodes et dispositifs de suivi Responsables Contrôle Périodicités Coût USD
suivi
AVANT TRAVAUX
Sous traitance / Vérification de la prise en compte des clauses Environnementaliste, Lors de l’établissement Sans coût
Passation environnementales et sociales expert en MdC et ACE des DAO et avant
Marché Développement signature des contrats
social et l’expert en
VBG du KIN-
ELENDA
PHASE DES TRAVAUX
Qualité de l’air Vérification de l’application des mesures Entreprise en charge
d’atténuation des émissions de poussières des travaux
Mener des campagnes de mesures de la qualité de
l’air aux droits des récepteurs sensibles à proximité KIN- Mensuelle Inclus dans le
de chaque site ELENDA, cout du projet
MdC et ACE
Bruit Vérification de l’application des mesures Entreprise en charge
d’atténuation contre le bruit des travaux
Mener des campagnes de mesures du bruit aux KIN- Mensuelle Inclus dans le
droits des récepteurs sensibles à proximité de ELENDA, cout du projet
MdC et ACE
chaque site
PHASE EXPLOITATION
Eaux résiduaires Disponibilité d’un système de prétraitement des
(effluents des eaux en interne avant déversement dans le réseau Commune
sanitaires, de du pôle urbain Gestionnaire de la
l’entretien des disponibilité d’un réseau séparatif Place Sainte Thérèse
locaux et du parc fonctionnel d’évacuation des eaux usées Avant la mise en service 25 000 USD x
2 sites
automobile) analyse des rejets selon les normes de l’espace communal et
présence d’un dispositif de traitement de l’édifice annuellement
fonctionnel des eaux usées d’entretien des
véhicules chargés d’hydrocarbures
254
Indicateurs de Méthodes et dispositifs de suivi Responsables Contrôle Périodicités Coût USD
suivi
disponibilité d’un réseau séparatif
fonctionnel d’évacuation des eaux pluviales
255
Le suivi sera effectué de façon interne (suivi interne) et de façon externe (suivi externe,
contrôle régalien ou inspection).
Le suivi interne sera assuré par les Spécialistes en Sauvegardes Environnementales
et Sociales du KIN-ELENDA pour veiller à la prise en compte de toutes les
exigences environnementales et sociales dans la mise en œuvre et le suivi du
projet.
Le suivi externe, contrôle régalien ou inspection sera effectuée par l’ACE qui va
contrôler le respect de la réglementation nationale en matière d’environnement,
mais aussi l’effectivité et l’efficience de la mise en œuvre du présent PGES.
Tous ces acteurs, tant au niveau de la gestion qu’au niveau de l’exploitation, ont des
responsabilités spécifiques dans le maintien et l’implantation des procédures liées au PGES
existent.
La plupart des mesures sont à prendre en compte pendant la phase des travaux et devront faire
l’objet d’un suivi continu durant cette phase. La remise en état des sites occupés
temporairement devra être effectuée en continue en fonction des résultats de la surveillance
environnementale.
La responsabilité finale pour toutes ces mesures incombe au PDMRU-K. Cependant, leur
exécution, dans la plupart des cas, sera l’obligeance de l’entreprise chargée des travaux. Les
contrats devront définir clairement ces conditions.
Le contrôle et suivi de la mise en œuvre des mesures est la tâche principale des experts
chargés du suivi environnemental. A travers le suivi environnemental, le PDMRU-K, le cas
échéant, doit intervenir auprès de l’entreprise chargée des travaux.
Il serait aussi important d’intégrer dans le cahier des charges le principe de responsabilité. Ce
principe permettra de prévoir des pénalités dans les contrats d’exécution, dans le cas où une
entreprise ne respecte pas une ou plusieurs des mesures.
Les modalités d’application de la surveillance et du suivi de l’effectivité de ces mesures
seront bâties autour d’une approche participative qui implique plusieurs acteurs, dont :
Cellule Infrastructures ;
les services techniques de l’État pertinents (Service d’hygiène et assainissement,
Service de sécurité sociale, Services de santé,…) ;
les Collectivités territoriales (Commune de Ndjili) ;
les Organisations non Gouvernementales ;
la surveillance sera effectuée par un les Bureaux de contrôle (suivi de proximité). La
surveillance environnementale devra être confiée à un bureau spécialisé en
environnement ;
la surveillance impliquera les collectivités locales et les délégués de quartier ;
l’inspection (supervision) sera assurée par la Direction du Projet;
256
le suivi sera réalisé à « l’externe » par l’ACE
Les mesures de réinstallation seront mises en œuvre par le projet sur la base d’un Plan
D’action et de Réinstallation (PAR).
9.2.6.2. PHASAGE DE LA GESTION ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
Dans le cadre de la mise en œuvre et du suivi du PGES, les arrangements suivants sont
proposés dans le tableau ci-après :
257
Tableau 42 : Rôle et responsabilité dans la gestion environnementale et sociale des travaux
Catégories Responsabilité à la fin des
Responsabilité sur le plan environnemental et social
d’acteurs travaux
valider les EIES et le suivi-contrôle environnemental et social Exiger un rapport global sur
Assister le Projet KIN-ELENDA dans la préparation des DAO et dossiers d’exécution et de l’état de mise en œuvre des
surveillance des travaux mesures de gestion
Appuyer le Projet KIN-ELENDA dans le renforcement des capacités des Services Techniques environnementale et sociale
ACE
Veiller au respect de l’application de la règlementation environnementale permettant de certifier
Veiller à la préservation des intérêts des populations riveraines l’exécution conforme du
Mener des contrôles environnementaux périodiques sur le chantier PGES.
Assistance au KIN-ELENDA dans le cadre du suivi
Exiger de la MdC un rapport mensuel de surveillance et apprécier leur contenu - Associer les services techniques
Effectuer des missions de supervision tous les deux mois dans la réception provisoire et
Veiller au respect de la sécurité et de la qualité de vie des populations dans la zone des définitive des infrastructures
Kin Elenda (Expert travaux. - Exiger de la mission de
en sauvegardes Servir d’interface entre le projet, la mairie de Ndjili et les autres acteurs concernés par le contrôle un rapport global sur
Environnementales et projet l’état de mise en œuvre des
sociales) Veillez au respect par l’entreprise des recommandations de l’étude environnementale et mesures de gestion
sociale ; environnementale et sociale (à
Conduire le renforcement des capacités de tous les acteurs du projet transmettre à ACE)
Assurer la coordination de la mise en œuvre, et du suivi interne des aspects environnementaux
et sociaux des activités
Assurer la supervision environnementale et sociale des travaux.
Assurer la mise en œuvre des différentes actions de prévention, atténuation et réponse du Plan
d’Action contre les VBG/EAS/HS
Entreprise de travaux Préparer un PGES-E approuvé par le Projet KIN-ELENDA - Repli de chantier
Exécuter les mesures environnementales et sociales y relatives - Garantie de l’exécution
Recruter un Responsable Hygiène Sécurité Environnement
Mission de Contrôle Préparer un plan de surveillance environnementale et sociale (y compris ceux liés à la - Rapport de fin de mission
(MdC) VBG/EAS/HS) détaillé et approuvé par le Projet KIN-ELENDA, et l’exécuter
Assurer la surveillance environnementale et sociale des travaux (contrôle de l’effectivité et de
l’efficience des mesures environnementales et sociales contenues dans les marchés de
258
Catégories Responsabilité à la fin des
Responsabilité sur le plan environnemental et social
d’acteurs travaux
travaux).
Commune de Ndjili Assurer la Médiation entre le projet et les populations locales en cas de conflits. - Veiller à la pérennité de
Informer, éduquer et conscientiser les populations locales l’ouvrage contre les agressions
Assurer la mobilisation sociale, anthropiques
ONG et Informer, éduquer et conscientiser les populations des zones bénéficiaires sur les aspects - Participer à la conscientisation
Associations locales environnementaux et sociaux liés aux travaux. des populations riveraines
Missions de Assurer des missions de supervision permettant de veiller à la prise en compte de toutes les - Rapport de fin de mission
supervision de la exigences environnementales et sociales dans la mise en œuvre et le suivi du projet
Banque mondiale
259
Figure 12: Schéma de mise en œuvre et de suivi du PGES
information et sensibilisation de tous les acteurs : Avant le début des travaux, des
séances d’information seront organisées en rapport avec les responsables des populations
riveraines, pour procéder à une information sur le projet et sur les mesures
environnementales prévues. Ces séances permettront aussi de préciser les rôles et les
responsabilités de chacun afin de garantir la participation dans l’exécution ;
campagne de communication : information et sensibilisation de tous les acteurs : une
campagne de communication (information et sensibilisation) devra être organisée par le
Promoteur avant le début des travaux et durant la phase d’exploitation ;
contrôle et supervision de l’exécution des mesures environnementales et sociales
pendant les travaux : le contrôle environnemental et social interne sera effectué par
l’expert environnementaliste affecté à cette tâche par le Projet KIN-ELENDA tandis que le
suivi externe sera effectué par l’ACE ;
Le détail des coûts évalués pour le présent PGES est présenté dans le Tableau 43 ci-dessous.
Le coût estimatif de la mise en œuvre du PGES est de 204 056,5 USD. Ce montant est financé
entièrement par le projet pour la mise en œuvre du PGES. Ce coût ne prend pas en compte les coûts des
indemnisations des pertes de biens et de perte temporaire des sources de revenus sur les sites de la place
communale et Sainte Thérèse, qui seront estimés dans le cadre d’un PAR élaboré séparément. Ces coûts
d’indemnisation seront pris en charge par le Gouvernement de la RDC.
Tableau 43. Coûts estimatifs des mesures de bonification, d’atténuation ou compensation des impacts
potentiels du PGES.
Couts Coûts
N° Activités Unités unitaires Quantité totaux en
en USD USD
1 Mesures sociales
260
Information, Education. Communication et
sensibilisation du personnel de chantier et des
1.1. Chantier 20 000 2 40 000
populations sur les IST/VIH-SIDA, VGB et les
maladies hydriques, etc.
Inclus
Doter des EPI aux travailleurs sur les chantiers
dans le
1.2 y compris ceux des installations associées et EPI - -
coût du
prestataires des services
projet
Prévoir un dispositif de drainage des eaux et de
prétraitement en interne avant déversement
1.3 Dispositif 25 000 2 50 000
dans le réseau du pôle urbain
261
11 CONCLUSION
L’Étude d’Impact Environnemental et social a permis de mettre en évidence l’impact positif
de la réalisation du projet qui profitera à l’ensemble des riverains de la Commune de N’Djili
et de la ville-province de Kinshasa et entrainera des améliorations des conditions de vie des
populations.
Avant le démarrage du projet, la présente ÉIES a été élaborée en vue de dresser le meilleur
état des lieux environnemental et social possible des sites de projet conformément à la
législation nationale et nouveau Cadre Environnemental et Social de la Banque mondiale.
Grâce à cet état des lieux comparé à la nature et aux différentes phases du projet, l’ÉIES a
permis de déceler les impacts potentiels positifs et négatifs qui pourraient découler des
activités du projet et d’en proposer les mesures de bonification pour les impacts positifs et
celles d’atténuation et/ou de compensation pour les impacts négatifs. Dans le cadre de cette
étude, un budget estimatif a été aussi proposé en vue de soutenir la mise en œuvre des
mesures d’atténuation des impacts négatifs.
Les impacts seront fortement réduits si les dispositions du PGES, Y compris les mesures de
sécurité et d’hygiène sont appliquées et respectées. Il en est de même pour les risques ; en
effet, des mesures de prévention sont proposées pour chaque risque jugé important.
Les impacts négatifs qui, pour la plupart, peuvent être largement atténués. Le projet
n‘engendre pas de risques majeurs en mesure de compromettre la réalisation du projet. Par
ailleurs, les mesures prévues dans le Plan de Gestion Environnementale et Sociale ainsi que le
dispositif de suivi environnemental pendant les phases travaux (libération des emprises et
construction) et exploitation permettront d’éviter ou de réduire de façon significative les
impacts négatifs précédemment identifiés.
Sur la base des appréciations ci-dessus, on peut conclure sue le projet, tel qu’il est proposé,
constitue une option viable au plan environnemental et social, à condition que l’ensemble des
mesures prévues par le KIN-ELENDA et celles définies dans le PGES soient totalement et
rigoureusement mises en œuvre.
Un Mécanisme de Gestion des Plaintes VBG/EAS/HS est mis en place dans la mise en œuvre
du projet d’aménagement des places publiques (place communale de N’Djili et la place Sainte
Thérèse.
Le coût global pour la mise en œuvre du PGES s’élève à 204 056,5 USD, à travers lequel on
pourra atténuer, réduire, compenser, bonifier et ou mitiger les impacts identifiés.
262
12 BIBLIOGRAPHIE
263
13 ANNEXES
264
Annexe 1 : Termes de Référence de mise à jour de l’étude d’impact environnemental et social
(EIES) du Projet d’aménagement des espaces publics dans la commune de Ndjili dans le
cadre du projet Kin Elenda dans la ville de Kinshasa
Le projet vise à enclencher une transformation progressive du milieu urbain autour d’une série
d’interventions intégrées pour améliorer les conditions de vie des populations des zones situées de part
et d’autre de la rivière N’djili. L’ambition du projet se heurte très vite à la complexité du milieu dans
lequel les investissements sont envisagés, qui demanderont des études techniques longues et des
mesures appropriées pour la réinstallation des populations touchées (en particulier les déguerpis), et
aux délais de préparation très courts du projet. Il faudra donc envisager la mise en œuvre
programmatique en favorisant des investissements locaux peu complexes et en minimisant les impacts
environnementaux et sociaux négatif notamment en termes de déplacement de population.
Le projet s’articule autour de 4 composantes et sous composantes ci-après :
1) Composante 1 - Gestion urbaine et services
1.1 Aménagement urbain et gestion du foncier ;
1.2 Gouvernance locale ;
1.3 Développement de compétences.
2) Composante 2 - Infrastructures résilientes
2.1 Niveau des quartiers
2.1. a Aménagement des espaces publics et infrastructures de proximité
2.1.b Mobilité urbaine
2.1.c Lutte contre les érosions et inondations
2.2 Niveau de la ville
2.2.a. Eau
2.2.b. Assainissement
2.2.c. Gestion de déchets solides
2.2.d. Energie
3) Composante 3 - Gestion du projet
265
4) Composante 4 - Contingence d’intervention d’urgence
Dans le cadre de la mise en œuvre des activités de la composante 2 : Infrastructures résilientes, il est
prévu les travaux d’aménagement des espaces publics (Maison Communale et Place Sainte Thérèse)
de la Commune de N’Djili dans la ville-Province de Kinshasa.
Le Projet Kin-Elenda avait été classé dans la « catégorie A » au sens des anciennes politiques de
sauvegardes environnementales et sociales de la Banque mondiale et une EIES avait été préparée pour
les deux sous-projets dont il est question dans ces TDRs, conformément auxdites politiques de
sauvegarde. Mais avec la mise en vigueur du Nouveau cadre environnemental et social (CES) de la
Banque mondiale depuis le 1er octobre 2018, et le redimensionnement du projet Kin-Elenda avec le
retrait de certaines interventions et l’ajout de nouvelles composantes dans les secteurs eau et énergie, il
a été demandé de poursuivre la préparation dudit projet conformément au Nouveau CES.
Le Projet a donc été classifié projet à Risque Substantiel sur le plan environnemental et à Risque élevé
sur le plan social au sens du Nouveau CES.
La réalisation de ces différents aménagements et ouvrages n’est pas sans risques et effets
environnementaux et sociaux. A cet effet, la gestion de ces risques liés à la mise en œuvre de ces sous-
projets se fera en conformité avec le nouveau CES de la Banque mondiale. Le CES décrit
l’engagement de la Banque à promouvoir le développement durable à travers une politique et un
ensemble de normes environnementales et sociales conçues pour appuyer les projets des pays
emprunteurs dans le but de mettre fin à l’extrême pauvreté et de promouvoir une prospérité partagée.
Les Normes environnementales et sociales énoncent ainsi les obligations des Emprunteurs en matière
d’identification et d’évaluation des risques et effets environnementaux et sociaux, y compris les
risques de violence basée sur le genre (VBG), les risques d´exploitation et abus sexuel (EAS) et
d’harcèlement sexuel (HS) des projets appuyés par la Banque au moyen du financement de projets
d’investissement.
- NES n°1 (Évaluation et gestion des risques et effets environnementaux et sociaux) : elle
énonce les responsabilités de l’Emprunteur en matière d’évaluation, de gestion et de suivi des
risques et effets environnementaux et sociaux associés à chaque étape d’un projet appuyé par
la Banque au moyen du mécanisme de Financement de projets d’investissement (FPI), en vue
d’atteindre des résultats environnementaux et sociaux compatibles avec les Normes
environnementales et sociales (NES) ;
266
développement en traitant les travailleurs du projet de façon équitable et en leur offrant des
conditions de travail saines et sûres.
- NES n°8 (Patrimoine culturel) : elle reconnaît que le patrimoine culturel permet d’assurer la
continuité entre le passé, le présent et l’avenir de façon tangible ou intangible. Les individus
s’identifient à leur patrimoine culturel comme étant le reflet et l’expression de leurs valeurs,
croyances, savoirs et traditions en constante évolution. Par ses nombreux aspects, le
patrimoine culturel est important en ce qu’il est une source de précieuses informations
scientifiques et historiques, un atout économique et social pour le développement, et une partie
intégrante de l’identité et de la pratique culturelles d’un peuple. La NES n°8 énonce des
mesures destinées à protéger le patrimoine culturel tout au long du cycle de vie du projet.
- NES n°10 (Mobilisation des parties prenantes et information) : elle reconnaît l’importance
d’une collaboration ouverte et transparente entre l’Emprunteur et les parties prenantes du
267
projet, élément essentiel des bonnes pratiques internationales. La mobilisation effective des
parties prenantes peut améliorer la durabilité environnementale et sociale des projets, renforcer
l’adhésion aux projets, et contribuer sensiblement à une conception et une mise en œuvre
réussies du projet. Les recommandations de la Note de bonnes pratiques pour lutter contre les
violences sexistes dans le cadre du financement de projets d´investissement comportant de
grands travaux de génie civil 3(World Bank, septembre 2018) seront tenues en compte pour
l´enrichissement des mesures de prévention, atténuation et réponse aux risques VBG liés au
projet.
Les présents TdR concernent le recrutement d’un Consultant firme en vue de la mise à jour de l’EIES
préparée sous les anciennes politiques, afin de la conformer aux exigences des normes E&S ci-dessus
édictées par le Nouveau CES et à la nouvelle configuration du projet.
3http://pubdocs.worldbank.org/en/296041548955886585/Good-Practice-Note-
Addressing-Gender-Based-Violence-french.pdf
268
2. PRESENTATION SOMMAIRE DU SOUS-PROJET
- l’évacuation des véhicules laissés à l’abandonnés. Une cinquantaine de véhicule a été recensé au
milieu de la place de la maison Communale ;
- la démolition d’ouvrage en béton et/ou en maçonnerie telle que la fosse septique existante de la
maison communale (en prenant des dispositions pour garantir le fonctionnement des sanitaires
de la maison communale) ;
- D’après les réseaux de récolement de la REGIDESO, une conduite d’AEP, en PVC DE110,
chemine le long de la maison communale, au niveau de la future chaussée ;
- Le réseau d’alimentation électrique est apparent. Les câbles électriques sont accrochés à des
pylônes électriques en bois ;
- le déplacement des poteaux électriques se trouvant sur les futures zones de circulation (en
collaboration avec la SNEL) ;
- les levés des points particuliers des ouvrages existants, notamment les côtes de raccordement
avec les exutoires ;
- Travaux de terrassements
- Signalisation
269
- Plantations d’arbres ornementaux
La consistance des travaux correspondants à la place Sainte Thérèse de la commune de N’Djili porte
sur :
- l’évacuation des véhicules laissés à l’abandon. Une cinquantaine de véhicule a été recensé au
milieu de la place de la maison Communale ;
- la démolition d’ouvrage en béton et/ou en maçonnerie tel que les socles des poteaux d’éclairage
solaire, le dallage des anciens terrains de basket-ball, les ancrages des buts de football ;
- les levés des points particuliers des ouvrages existants, notamment les côtes de raccordement
avec les exutoires ;
- Travaux de terrassements
- Signalisation
A ce jour, les résultats des études techniques détaillées (APD) sont disponibles et seront mis à la
disposition du Consultant pour élaborer l’EIES d’une manière plus détaillée conformément au nouveau
Cadre environnemental et social de la Banque mondiale.
270
3. OBJECTIF DE L’ETUDE
L’objectif de l’actualisation de l’EIES est de déterminer et mesurer la nature et le niveau des risque et
effets environnementaux et sociaux, y compris les risques VBG, EAS et HS, susceptibles d’être
générés par les travaux d’aménagement des espaces publics (Maison Communale et Place Sainte
Thérèse) de la Commune de N’Djili dans la ville-Province de Kinshasa, d’évaluer et proposer des
mesures de suppression, d’atténuation et de compensation des effets négatifs et de bonification des
impacts positifs, des indicateurs de suivi et de surveillance appropriés, ainsi que des dispositions
institutionnelles à mettre en place pour la mise en œuvre desdites mesures.
271
Proposer un plan de santé, sécurité au travail en tenant compte du guide environnemental,
santé et sécurité du groupe de la Banque mondiale et les bonnes pratiques internationales.
Proposer des mesures adéquates et réaliste de gestion de la sécurité en conformité avec les
exigences de la NES n°4 (sécurité du matériel de l’entreprise, des travailleurs…)
Proposer un résumé des mesures et actions clés à insérer dans le Plan d’engagement
environnemental et social (PEES), ainsi que les délais correspondants pour que le projet
réponde aux exigences des Normes Environnementales et Sociales (NES) ;
Inclure les risques spécifiques des communautés, identifier les groupes les plus vulnérables,
les endroits où les femmes se sentent moins en sécurité, les différentes formes de VBG et
comment la communauté fait face aux violences faites aux femmes ;
les consultations ne devront jamais porter directement sur les expériences individuelles en
matière de VBG ou essayer d’identifier ou interviewer des survivant(e)s. Elles doivent plutôt
être axées sur la nécessité de comprendre l’expérience des femmes et des filles dans les
communautés riveraines, notamment leurs préoccupations relatives à leur bien-être, leur santé
et leur sécurité, et aux impacts potentiels de la mise en œuvre du projet. Si des consultations
doivent être menées auprès des mineurs, elles doivent l’être par une personne ayant reçu une
formation en la matière et ayant une compréhension approfondie de la culture et des coutumes
locales.
Avant de commencer les consultations, les équipes devront être bien préparées et disposer
d’informations sur les services de soutien aux survivant(e)s existants au sein de la
communauté, de sorte que toute personne qui évoque des expériences personnelles de VBG
puisse être orientée immédiatement ;
Identifier les potentiels points d´entrée pour le mécanisme de gestion de plaintes du projet, en
tenant en compte de l’efficacité, la confidentialité et la sécurité des plaignantes.
272
b) Apprécier les mesures d’atténuation contenues dans l’EIES actuelle et amender et/ou proposer
des mesures complémentaires réalistes pour éviter, minimiser ou compenser les risques et
effets environnementaux et sociaux négatifs associés aux travaux et à l’exploitation des
infrastructures et aménagements préconisés, mais également celles visant à bonifier les
impacts positifs potentiels, et évaluer les coûts y afférents ; en se basant sur les exigences des
NES pertinentes au projet,
c) Analyser le mécanisme de Gestion des plaintes (MGP) proposé dans l’EIES actuel, en tenant
compte de la NES n°10, y compris celui des plaintes liées aux incidents VBG et proposer des
amendements nécessaires de manière à ce qu’il soit orienté aux survivantes pour réduire et
prévenir les risques de VBG/EAS/HS identifiés,
e) Proposer des mesures de protection contre les maladies, les risques professionnels, les
pollutions, les émissions de gaz à effet de serre ;
273
5. CONTENU DE l’ETUDE EIES
L’EIES contiendra le PGES. Tous les deux instruments seront conformes à la NES n°1 et leurs
contenus comprendront les points essentiels suivants :
4.1. EIES
a) Résumé exécutif :
Description avec concision des principales conclusions et des actions recommandées.
b) Cadre juridique et institutionnel
Analyse du cadre juridique et institutionnel du projet dans lequel s’inscrit l’évaluation
environnementale et sociale, y compris les questions énoncées au paragraphe 26 de la NES n°
1.
Comparaison du cadre environnemental et social de la RDC avec les NES faisant ressortir les
différences entre les deux.
Énoncé et évaluation des dispositions environnementales et sociales de toutes les entités
participant au financement du projet.
c) Description du projet
Description concise du projet proposé et son contexte géographique, environnemental, social
et temporel, y compris les investissements hors site qui peuvent se révéler nécessaires (par
exemple des conduites d’hydrocarbures, des voies d’accès, des réseaux électriques, des
adductions d’eau, des logements et des installations de stockage de matières premières et
d’autres produits), ainsi que les fournisseurs principaux du projet.
Nécessité d’un plan pour répondre aux exigences des NES pertinentes.
Carte détaillée indiquant l’emplacement du projet et la zone susceptible de subir l’impact
direct, indirect et cumulatif de ce projet.
d) Données de base
Description détaillée des données qui serviront de base à la prise de décisions sur
l’emplacement,
Définition et estimation de la portée et la qualité des données disponibles, les lacunes
essentielles en matière de données et les incertitudes liées aux prévisions.
Détermination de l’envergure de la zone à étudier, sur la base des informations disponibles, et
description des conditions physiques, biologiques et socioéconomiques pertinentes, y compris
tout changement escompté avant le démarrage du projet.
Prise en compte des activités de développement en cours et envisagées dans la zone du projet,
mais qui ne sont pas directement liées au projet.
e) Risques et effets environnementaux et sociaux
Risques et effets environnementaux et sociaux associés au projet. Il s’agit des risques et effets
environnementaux et sociaux décrits expressément dans les NES n°2 à 8 et des autres risques
et effets environnementaux et sociaux découlant de la nature et du contexte particuliers du
projet, y compris les risques et effets énoncés au paragraphe 28 de la NES n°1.
f) Mesures d’atténuation
Indication des mesures d’atténuation et les impacts résiduels négatifs importants qui ne
peuvent pas être atténués et, dans la mesure du possible, évaluer l’acceptabilité de ces impacts
résiduels.
Indication des mesures différenciées à prendre afin que les impacts négatifs ne touchent pas de
façon disproportionnée les personnes défavorisées ou vulnérables.
274
Évaluation de la possibilité d’atténuer les impacts environnementaux et sociaux ; les coûts
d’investissement et les charges récurrentes correspondant aux mesures d’atténuation proposées
et la validité de ces mesures par rapport aux conditions locales, ainsi que les besoins en termes
d’institutions, de formation et de suivi pour leur mise en œuvre.
Indication des questions qui ne requièrent pas une attention plus poussée, ainsi que les motifs
d’une telle décision.
g) Analyse des solutions de rechange
Comparaison systématique des solutions de rechange acceptables par rapport à l’emplacement
la technologie, la conception et l’exploitation du projet — y compris « l’absence de projet »
sur la base de leurs risques et effets environnementaux et sociaux potentiels.
Évaluation de la capacité des solutions de rechange à atténuer les impacts environnementaux
et sociaux du projet ; les coûts d’investissement et les charges récurrentes correspondant aux
mesures d’atténuation de rechange et la validité de ces mesures par rapport aux conditions
locales ; ainsi que les besoins en termes d’institutions, de formation et de suivi pour leur mise
en œuvre.
Quantification des impacts environnementaux et sociaux pour chacune des solutions de
rechange, autant que faire se peut, et leur attribuer une valeur économique lorsque cela est
possible.
h) Conception du projet
Indication des éléments qui déterminent le choix des caractéristiques particulières proposées
pour le projet et préciser les Directives ESS applicables ou si celles-ci sont jugées
inapplicables, justifier les niveaux d’émission et les méthodes recommandées pour la
prévention et la réduction de la pollution, qui sont compatibles avec les BPISA.
i) Mesures et actions clés du Plan d’engagement environnemental et social (PEES)
Résumé des mesures et actions clés à entreprendre et les délais correspondants pour que le
projet réponde aux exigences des NES. Ces informations seront utilisées pour l’élaboration du
Plan d’engagement environnemental et social (PEES).
j) Consultation publique
Information des populations sur le programme de consultations publiques au moins deux
semaines avant la date de la première réunion ; consultations menées, les dates de
consultations, les personnes consultées désagrégées en tenant compte du genre et de la
vulnérabilité, conformément à la réglementation en vigueur. Les procès – verbaux des
différentes consultations seront annexés au rapport d’étude d’impact. Les consultations se
feront afin d’inclure les commentaires et les recommandations issues des consultations dans la
version finale de l’EIES actualisée.
h) Appendices
4.2. PGES
275
description — avec des détails techniques — de chaque mesure d’atténuation, y compris le
type d’impact auquel elle se rapporte et les conditions dans lesquelles elle doit être prise (par
exemple, en permanence ou en cas d’imprévus), ainsi que ses caractéristiques, les équipements
qui seront employés et les procédures d’exploitation correspondantes, le cas échéant ;
évaluation de tout risque et impact environnemental et social que pourrait générer ces mesures
;
prendre en compte les autres plans d’atténuation requis pour le projet (par exemple pour
l’atténuation des risques VBG) et s’y conforme.
b) Suivi
(a) un calendrier d’exécution des mesures devant être prises dans le cadre du projet, indiquant les
différentes étapes et la coordination avec les plans de mise en œuvre globale du projet ;
(b) une estimation de son coût d’investissement et de ses charges récurrentes ainsi que des sources de
financement de sa mise en œuvre. Ces chiffres sont également inscrits sur les tableaux récapitulatifs de
l’ensemble des coûts du projet.
(c) Intégration du PGES dans le projet
Le PGES sera intégré dans l’EIES pour être exécuté de manière efficace. En conséquence, chacune des
mesures et actions à mettre en œuvre sera clairement indiquée, y compris les mesures et actions
d’atténuation et de suivi et les responsabilités institutionnelles relatives à chacune de ces mesures et
actions. En outre, les coûts correspondants seront pris en compte dans la planification globale, la
conception, le budget et la mise en œuvre du projet.
Le PGES comprendra aussi des mesures à suivre en cas de « trouvailles fortuites », conformément aux
directives de la Banque mondiale ainsi que les dispositions de la loi nationale.
Sur base du PGES contenu dans l’EIES, l’entreprise préparera son PGES de chantier une fois toutes
les activités spécifiques définies.
6. STRUCTURE DU RAPPORT
276
Le rapport devra être concis et centré sur les résultats des analyses effectuées, les conclusions et les
actions recommandées, avec cartes et tableaux de synthèse. Il sera complété par des annexes ou un
volume séparé contenant toutes les données d’appui, analyses complémentaires, et les procès-verbaux
et résumés des consultations et liste des participants. Le rapport doit comprendre :
- Page de garde
- Table des matières
- Liste des sigles et abréviations
- Résumé exécutif en français, anglais et langue lingala ;
- Introduction
- Objectifs de l’étude ;
- Responsables de l’EIES ;
- Méthodologie ;
- Cadre politique, juridique et institutionnel
- Description du projet (objectif, analyse des alternatives, alternative retenue, composantes,
activités, responsabilités) ;
- Données de base (Description et l’analyse de l’état initial du site et de son environnement
physique, biologique, socioéconomique et humain)
- Identification, analyse et évaluation des risques et effets environnementaux et sociaux
- Risques d’accident et mesures d’urgence
- Mesures d’atténuation
- Analyse des solutions de rechange
- Conception du projet
- Mesures et actions clés du Plan d’engagement environnemental et social (PEES)
- Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES)
- Consultation publique
- Appendices
o La description des mesures de gestion des impacts (MGI) selon leur chronologie (avant le
démarrage, démarrage des travaux, pendant les travaux et pendant l’exploitation) et de
leurs coûts ; les mesures seront codifiées par source et en relation avec la codification des
impacts ;
o Un Plan de gestion des risques (y compris les risques de VBG/EAS/HS) et accidents, y
compris les clauses environnementales et sociales à détailler en annexe
o Les mesures de renforcement des capacités;
o Les mesures de mitigation des potentiels passifs environnementaux
o Le Mécanisme de gestion des plaintes (MGP), y compris celles liées aux incidents VBG;
o Les mesures de gestion de la sécurité des sites
o Les dispositions à suivre en cas de trouvailles fortuites
o Le Mécanisme de suivi-évaluation de la mise en œuvre du PGES
o L’arrangement institutionnel (rôles et responsabilités au sein de l’équipe de coordination,
et structures impliquées dans le suivi interne et externe) de mise en œuvre du PGES
o Un tableau des coûts ;
o le Programme de sensibilisation et d’information ainsi que les procès-verbaux des
réunions tenues avec les populations, les Organisations Non Gouvernementales (ONG),
les syndicats, les leaders d’opinions et autres groupes organisés, concernés par le projet ;
277
Les appendices seront constitués par :
o les références bibliographiques ;
o les annexes (sans être exhaustif) comprendront :
Le délai maximal assigné au consultant pour la réalisation de l’ensemble de la mission est de vingt-et-
un (21) jours, hors délai d’approbation des rapports par les principales parties prenantes. Il
appartiendra au Consultant de proposer une composition et une organisation appropriées de son équipe
pour y parvenir.
Le Consultant rédigera un rapport d’EIES mis à jour en trois temps (un premier rapport provisoire, un
deuxième rapport provisoire intégrant les commentaires des principales parties prenantes et un rapport
définitif intégrant les commentaires de la Banque mondiale) et les soumettra en version papier et
numérique sur CD (en fichier word, Excel4 et Shapefile pour les cartes). La langue de rédaction des
rapports est le français.
4
L’ensemble des coordonnées GPS des points singuliers (y compris toutes les villes et villages situés dans la bande de 4 km
le long des axes routiers concernés) levées devront être fournies sous forme de fichier Excel.
278
Le rapport, d’une centaine de pages, devra être concis, et centré sur les résultats des analyses
effectuées, les conclusions et les actions recommandées, avec cartes et tableaux de synthèse. Il sera
complété par des annexes ou un volume séparé contenant toutes les données d’appui, analyses
complémentaires, et les procès-verbaux et résumés des consultations et liste des participants.
Livrables Période
Un Rapport provisoire EIES actualisée des travaux d’aménagement des places T0 +15 jours
publiques (Maison communale et place Sainte Thérèse) conformément au CES
de la BM en version électronique
Un Rapport provisoire EIES actualisée travaux d’aménagement des places T0 +20 jours
publiques (Maison communale et place Sainte Thérèse) intégrant les
commentaires des principales parties prenantes en Cinq (05) exemplaires
avec une version électronique
Un Rapport définitif EIES actualisée des travaux d’aménagement des 03 jours
places publiques (Maison communale et place Sainte Thérèse) intégrant les après
commentaires de la Banque mondiale en Cinq (05) exemplaires avec une réception des
version électronique commentaires
Le suivi de l’étude sur le terrain se fera par la Cellule Infrastructures à travers son unité
environnementale et sociale, avec l’appui de la VPK.
279
Le personnel requis pour l’étude et exigé du Consultant est le suivant : Un environnementaliste
(spécialiste d’étude d’impacts, chef d’équipe), un expert ingénieur en Génie civil, un Expert socio-
économiste, un spécialiste en violences basées sur le genre et un Expert en cartographie / SIG.
- Être détenteur d'un diplôme de niveau universitaire génie civil et hydraulicien (bac+5) ou
équivalent ;
- Avoir au moins dix (10) années d'expérience globale dont sept (7) dans le domaine des travaux
routiers et/ou responsable EHS/OHS ;
- Avoir participé à au moins deux (02) études d'impact environnemental et social, et/ou
d’évaluation des risques de projets pendant les cinq (5) dernières années, en tant que
spécialiste EHS et OHS. ;
- Avoir réalisé ou participé à au moins une (1) mission dans le domaine des évaluations
environnementales et sociales de projets en Afrique Centrale pendant les cinq (5) dernières
années ;
- Avoir une bonne maîtrise du français parlé et écrit ;
- Avoir une connaissance de la langue locale serait un atout ;
- Avoir la maitrise de la langue locale le lingala
Expert socio-économiste
- Être détenteur d'un diplôme de niveau universitaire en sciences humaines, sociales,
environnementales, juridiques ou équivalent (bac+5 ou équivalent) ;
- Avoir au moins sept (07) années d'expérience globale, dont cinq (5) dans le domaine des
évaluations environnementales et sociales ;
280
- Avoir réalisé ou participé à au moins deux (02) missions dans le domaine des évaluations
environnementales et sociales de projets d’infrastructures en Afrique Centrale, dont une (01)
en RDC, pendant les cinq (5) dernières années ;
- Avoir une bonne connaissance du Nouveau Cadre environnementale et sociale de la Banque
mondiale, ainsi que des lois et règlements de la RDC en matière d’environnement ;
- Avoir une bonne maitrise orale et écrite du français (à faire apparaître dans le CV)
- Une connaissance de la langue locale, le lingala serait un atout.
- Être titulaire d’un diplôme de niveau universitaire en sciences humaines, sociales, santé,
juridiques ou équivalent (bac+5 ou équivalent) ;
- Avoir au moins 7 années d’expérience globale ;
- Avoir au moins 5 ans d’expérience dans l’analyse et l’évaluation de projets dans le secteur des
VBG ;
- Avoir réalisé ou participé à une mission similaire au cours des cinq (05) dernières années ;
- Avoir une bonne connaissance du Nouveau Cadre environnementale et sociale de la Banque
mondiale (y compris les recommandations de la Note de bonnes pratiques pour lutter contre
les violences sexistes dans le cadre du financement de projets d´investissement comportant de
grands travaux de génie civil, Banque mondiale, septembre 2018), ainsi que des lois et
règlements de la RDC en matière de VBG ;
- Avoir une maîtrise de la langue française et être capable de rédiger un rapport dans cette
langue ;
- Avoir une connaissance de la langue locale serait un atout.
Le Client mettra à la disposition du Consultant toutes les informations techniques sur le projet et tout
autre document nécessaire, notamment les évaluations environnementales sommaires déjà élaborées et
autres documents du projet.
Il est également responsable des frais de la validation de l’étude auprès de l’Agence Congolaise de
l’Environnement (ACE).
L’ensemble de la procédure de l’étude est conduit sous la supervision directe de la Cellule
Infrastructures.
281
Pour ce faire la Cellule, en collaboration avec la VPK, sera chargée de :
282
Annexe 2 : Procès-verbaux des rencontres institutionnelles
Acteur rencontré : Populations locales de la commune de N’Djili
Date de la rencontre : 23 mai 2018
Lieu de la rencontre : Salle de Réunion du lycée Sainte Germaine
Craintes et préoccupations
Nous avons comme l’impression que la place va perturber la mobilité des populations,
car il y a plusieurs accès qui risquent d’être bouchés ;
Pour la salle des fêtes, on risque d’avoir des problèmes. La question que l’on se pose
est de savoir où les personnes vivant avec handicap vont aller, va-t-on les reloger
ailleurs ou bien ?
Nous nous disons que si on aménage la maison communale sans même réhabiliter le
bâtiment, cela ne servira presque à rien. Quand il pleut, cela suinte dans tous les sens.
Il n’y a pas non plus de latrines et cela pose problème ;
Nous avons parlé de clôture, mais pas partiellement, on veut une clôture intégrale pour
protéger la place Ste Thérèse des spoliations ;
Le terrain devrait prendre la position nord-sud pour que les gardiens de but ne soient
pas gênés par le soleil ;
Faire un aménagement sans déguerpir les occupations anarchiques n’aurait pas de sens
car déjà les bars de la place Sainte-Thérèse constituent un danger pour les populations,
surtout les jeunes des quartiers 6, 5 et 7 ;
En tant que chef de quartier 7, je peux dire que son utilisation doit être réglementée
pour éviter les problèmes ;
Nous parlons de la canalisation des eaux pluviales, car cela commence à poser
problème à la place Sainte-Thérèse ;
Si vous faites des panneaux solaires, il faut tenir compte de l’expérience qu’on en a
eue, car cela ne semble pas durable. Ils peuvent être pillés ;
Attentes et recommandations
Éviter de limiter les possibilités de mouvement des populations du quartier ;
Sécuriser le site de la maison communale en la clôturant intégralement ;
Respecter les normes de construction des terrains de Foot-ball de la place Sainte-
Thérèse tenant compte de la position du soleil, etc. ;
Déguerpir tous les bars qui ont pris cet espace ;
Aménager une piste d’athlétisme à la place Sainte-Thérèse ;
Tenir compte de la canalisation des eaux pluviales dans les aménagements qui seront
faits ;
Veiller à ce que les équipements d’éclairage public ne soient pas vandalisés ;
Tenir compte des autres types de sports qui existent dans la commune (les arts
martiaux, le basket, etc.) ;
Remettre à la population, notamment aux jeunes, un exemplaire des rapports pour que
nous puissions faire la vulgarisation.
Le Bourgmestre tient à préciser la Cité de l’Espoir est disponible et peut accueillir les
personnes vivant avec handicap qui occupent présentement la salle des fêtes. Ce site est un
logement provisoire mais ne leur est pas destiné.
283
Acteur rencontré : Services techniques provinciaux de Kinshasa
Date de la rencontre : 23 mi 2018
Lieu de la rencontre : Hôtel de la ville provinciale de Kinshasa
Service de la Planification
Il serait important d’avoir en main les études techniques pour nous permettre de faire
réellement une analyse approfondie ;
La place Sainte-Thérèse est un site historique qui accueille beaucoup d’activités. Nous
nous demandons si les équipements prévus tiennent compte de cela ;
Avec ce projet de la place Sainte-Thérèse, les populations ont eu à se soulever car elles
voulaient un stade de plusieurs milliers de places ;
Le service provincial de l’environnement est un démembrement du ministère qui nous
a mis à la disposition du gouverneur provincial. Nous travaillons donc pour la
province. Toutes les actions que nous posons se limitent à la ville. Mais, nous
informons le ministère. A chaque fois qu’il y a un problème, nous sommes consultés et
au besoin on fait une descente sur le terrain. ;
Sur la question de la gestion des eaux pluviales, cela nécessite un travail de terrain. Il
faut d’abord écouter les avis des populations qui connaissent et vivent les effets des
inondations ;
Il faut préparer les indemnisations pour les personnes qui vont être déplacées
temporairement ou définitivement. S’il s’agit d’une installation illégale, la loi
s’impose. Mais il y a lieu de faire une étude pour identifier les statuts des occupants et
mieux dérouler les opérations de déplacements ;
Le service de l’environnement a toujours voulu des formations sur les procédures de la
banque mondiale. Mais, vous êtes le deuxième expert que nous recevons dans nos
bureaux ;
Il y a l’Agence Congolaise de l’Environnement (ACE) qui, au niveau national qui
s’occupe des impacts environnementaux.
Les populations de N’Djili ont besoin d’un stade moderne aujourd’hui. Si on fait un
terrain comme prévu, ce dernier ne sera pas durable. Avec le stade, on peut même
privatiser l’accès pour ceux qui font des prestations. L’espace est assez conséquent
pour avoir un stade avec un parking d’une grande capacité ;
Les aménagements peuvent avoir des impacts sur nos installations et équipement
électriques. Si on aménage un stade on aura besoin d’énergie. Il faut donc très tôt
indiquer les options. Les études doivent nous dire s’il y aura déplacement
d’installations électriques. Nous avons, entre le parquet et la maison communale, des
câbles aériens ;
Les engins de travail peuvent aussi exposer les installations de la SNEL ;
On parle de spoliation de l’espace Sainte-Thérèse, mais nous aimerions bien avoir la
situation foncière de cet espace. Sinon on pourrait se retrouver devant une situation
compliquée ;
S’il y a une occupation anarchique, il n’y a pas de négociation à faire, même si
l’occupant a un titre. Dans le dernier cas, on fait l’expropriation pour cause d’utilité
publique. La commission de démolition est là aussi et devra faire son travail ;
A Sainte-Thérèse, il y a un problème de gestion des eaux pluviales. D’ailleurs,
l’érosion a même commencé ;
La régideso dispose d’une bonne expertise nécessaire pour la gestion de nos ouvrages ;
284
Les femmes sont très exposées dans ces zones. Donc il faut surtout renforcer les
protections dans les zones à haut risque ;
La SNEL dispose de tous les moyens qu’il faut pour accompagner le projet ;
Le service de l’environnement suit des projets financés par la Banque mondiale. Les
ressources humaines sont toujours disponibles, mais nous manquons des moyens
logistiques. Il faut donc noter que pour la Snel ou les autres services, nos
accompagnements sont payants ;
Il faut prévoir un renforcement de capacités techniques.
Attentes et recommandations
Laisser à la place Sainte-Thérèse, son caractère public en la rendant moderne pour les
générations actuelles et futures ;
Veiller à ce que les personnes à déplacer ne reviennent pas dans les emprises ;
Indiquer les montants du financement que la banque mondiale prévoit ;
Penser à l’indemnisation des personnes qui vont être déplacées ;
Faire attention aux financements de ces stars qui peuvent avoir des ambitions
présidentielles demain. Il faut donc qu’on puisse faire la part entre le financement de
Bismak et celui de la banque mondiale ;
Penser à réhabiliter, ou construire une nouvelle maison communale à N’Djili ;
Éviter qu’il y ait un chevauchement d’activités. Parce que si on joue dans deux terrains
côte à côte, il risque d’y avoir des problèmes ;
Fournir les informations techniques précises du projet le plus tôt possible afin de
permettre aux services techniques de mieux se situer ;
Inviter les consultants à se faire accompagner sur le terrain par les agents de
l’environnement ;
Tenir compte des érosions à la place Sainte-Thérèse ;
Les érosions à Kisenso posent problème. Cette commune est entourée d’érosion, c’est
pour cela que la plupart de nos ouvrages sont menacés alors que cela demande
beaucoup de moyens.
285
Annexe 3 : Listes des sites à protéger dans le cadre du projet
286
Annexe 4 : Illustrations du voisinage des sites
Photos illustratives du voisinage de la place communale
Voisinage Ouest (avenue Site (bâtiment administratif de la Voisinage Est (assurance SONA1
Luemba) (CAGES, Mai 2018) commune) et habitations)
287
photos illustratives du voisinage de la place Sainte-Thérèse
Voisinage nord (avenue mama
Mobutu) (CAGES, Mai 2018) `
288
Annexe 5 : Liste des acteurs rencontrées
289
290
291
292
293
Annexe 6 : Plans et schémas de construction des places publiques et espace
communal
294
Schémas et plans des infrastructures et aménagement de la place communale
295
296
297
298
Schémas et plans des infrastructures et aménagements de la place Sainte-Thérèse
299
300
Annexe 7 : Mesures à intégrer dans le DAO
Dans tous les contrats d’exécution émis par le projet, seront insérées et précisées les
responsabilités des entreprises en matière de protection de l’environnement, à savoir :
assurer le respect des lois, règlements et normes nationaux et internationaux concernant la
qualité du milieu de travail et la protection de l’environnement;
se conformer aux directives environnementales générales émises par le projet ;
désigner un responsable en matière de suivi environnemental. Celui-ci aura la
responsabilité d’assurer la protection de l’environnement lors de l’exécution des travaux ;
fournir dans un délai de quarante (40) jours à compter de la notification de l'attribution du
marché : un programme définitif de Plan gestion environnementale et sociale (PGES) de
chantier, détaillé à établir et à soumettre à l'approbation du représentant du Maître
d’Ouvrage, comportant les indications suivantes:
l'organigramme du personnel dirigeant avec identification claire de la (des)
personne(s) responsable(s) de la gestion environnementale et sociale du projet et
son (leur) curriculum vitae ;
un plan de gestion environnementale et sociale du chantier comportant notamment:
- un plan de gestion des déchets de chantier (type de déchets prévus, mode
de collecte, mode et lieu de stockage, mode et lieu d'élimination, etc.) ;
- un plan de gestion de l'eau (mode et source d'approvisionnement, débits
utilisés, rejets, etc.), le système de traitement prévu pour les eaux
résiduaires des chantiers, le lieu de rejet et le type de contrôle prévu, etc. ;
- un plan de gestion globale pour l'exploitation et la remise en état des zones
d'emprunt et des carrières (action anti-érosion, réaménagement prévu).
- une description générale des méthodes que le Titulaire propose d'adopter
pour réduire les impacts sur l'environnement physique et biologique de
chaque phase de travaux ;
- une description générale des mesures que le Titulaire propose d'adopter
pour favoriser les impacts socio-économiques positifs et éviter les
incidences négatives.
301
Le contractant devra :
- i. Interdire la consommation de l'alcool pendant les heures de travail
- ii. Interdire la consommation de stupéfiants ou d'autres substances qui peuvent altérer
les facultés en tout temps
- iii. Interdire le recrutement et emploi des enfants dans le projet
- iv. Limiter les visites de courtoisie pendant les heures de service dans le site de travail.
- Le contractant veillera à ce qu'un assainissement adéquat soit disponible sur le site et
le logement de tout travailleur offert à ceux qui travaillent sur le projet.
PHASE TRAVAUX
Le principal objectif de ces mesures ci-après est d’intégrer une gestion responsable de
l’environnement dans le cycle complet des activités de construction, de réduire les impacts
environnementaux et de contribuer au principe de l’amélioration continue. Les mesures
serviront de guide à tous les entrepreneurs et établiront une référence pour les méthodes de
gestion en matière d‘environnement pour la phase construction.
L’entrepreneur doit suivre les règles de bonnes pratiques environnementales ici énoncées
lorsque les travaux visés sont susceptibles d‘avoir des impacts environnementaux.
302
De plus, l’entrepreneur doit prendre les mesures nécessaires afin que ses employés et ceux de
ses sous-traitants respectent les mesures ainsi que les lois et règlements en vigueur.
A cet effet, l’entrepreneur doit participer, avant le début des travaux, à une réunion de
démarrage du chantier afin d’être informé des exigences spécifiques en matière
d’environnement relatives au contrat. Il doit également prendre les mesures nécessaires afin
que ses employés et ceux de ses sous-traitants participent, au début des travaux, à une séance
d’accueil au chantier. L’Entrepreneur est aussi tenu d’informer tout nouvel employé qui se
joindra à son personnel au fur et à mesure de l’avancement des travaux.
303
8.2.1.1.2.1. Mesures de gestion des Impacts sur la qualité de l’Air
L’entrepreneur doit suivre les règles de bonnes pratiques suivantes en matière de contrôle des
poussières lorsque les travaux visés sont susceptibles d’émettre des poussières dans l’air
ambiant.
304
N° Exigences – Air Maître
d’œuvre
susceptibles d’émettre des poussières dans l’air ambiant
6. Général
Les travailleurs doivent avoir reçu une formation adéquate pour comprendre les
enjeux et les méthodes de travail reliés au contrôle des poussières
Prévoir un système de dépoussiérage pour les équipements susceptibles de
générer des poussières
L’entrepreneur doit déposer un plan de contrôle des émissions de poussières au
maître d’œuvre avant le début des travaux
2. Eaux souterraines
Établir la qualité, les niveaux de référence des eaux souterraines et obtenir les
autorisations avant le début des travaux, si les travaux touchent la nappe d’eau.
3. Eau potable
Tout branchement au réseau d’eau potable est assujetti à une autorisation
Le réseau de concessionnaire de la REGIDESO ne doit pas être endommagé
par les travaux ni siphonné par les employés
Interdiction d’utiliser les puits d’eau potable à des fins de travaux
Le maître d’œuvre doit assurer le contrôle du programme de suivi relatif à la
qualité de l’eau pour les usages domestiques des entrepreneurs.
Une surveillance des travaux est requise à proximité des points d’eau à risque
et où un risque d’altération de la qualité de l’eau potable est possible.
4 Eaux usées / eaux sanitaires
Tout déversement d’eaux usées, autres que domestiques, dans les égouts
publics doit être préalablement autorisé par la SNA.
L'entrepreneur devra mettre en place des toilettes mobiles qui seront évacuées
par des camions vidanges autorisées.
L'entrepreneur devra établir un Bordereau de suivi de ces déchets et s'assurer
que les déversements sont effectués au niveau de récepteurs disposant
d'installation de réception et de traitement des eaux de vidange.
5 Lavage de véhicules et des équipements
le lavage de véhicule ou d’équipement sur les sites des travaux doit être évité
Si un nettoyage est prévu, les véhicules ou les équipements devront être lavés
dans les zones prévues à cette fin, identifiées « zone de nettoyage des
véhicules », construites selon les codes en vigueur et où les eaux usées seront
séparées de l’huile ou de la graisse résiduelle.
L’utilisation des produits nettoyants biodégradables, à faible teneur en
phosphates et à base d’eau sont recommandés. Les nettoyants à base de
produits halogénés, des hydrocarbures aromatiques, des hydrocarbures
305
N° Exigences – Eau Maître
d’œuvre
chlorés, des nettoyants à base de pétrole ou de composés phénoliques doivent
être évités. Utiliser des nettoyants à pH compris entre 5,5 et 9,5 à l’application
pour minimiser la dissolution des métaux.
Inspecter le terrain et les installations chaque jour pour déceler tout
déversement et en présence d’un déversement, inspecter le système de collecte
des eaux pour déterminer si des produits pétroliers ou dangereux se sont
propagés.
L’entrepreneur ne doit pas permettre que des débris ou des produits utilisés
pour le travail ou de l’eau utilisée pour rincer le matériel soient déchargés ou
déversés sur des terrains ou dans des fossés, ou autres milieux adjacents.
Tout l’entretien des équipements doit être réalisé dans des sites autorisés
disposant de systèmes de séparation eau-huile.
306
chantier. - Stocker les liquides potentiellement polluants sur
une surface étanche. Les contenants doivent être
maintenus fermés et être stockés sous abri
-
307
N° Exigences – Produits et déchets dangereux Maître
d’œuvre
batteries ou accumulateurs de voiture: déposés sur des palettes à
l'intérieur d'un lieu d'entreposage conforme.
filtres à l'huile, graisse usée, équipements contaminés par ces matières:
collectés dans des barils à couvercle amovible. Chaque matière doit être
collectée séparément.
guenilles souillées et absorbants: collectées dans des barils à couvercle
amovible.
matières liquides ou semi liquides (peinture, acide, etc) :
même principe d'entreposage que pour les huiles usées. Ne pas mélanger
ces matières ensembles, les collecter dans des contenants distincts.
Lors de l'entreposage, l'entrepreneur doit tenir compte de l'incompatibilité de
chaque produit afin d'éviter toutes réactions physiques ou chimiques. Pour cela,
les contenants de matières incompatibles doivent être entreposés dans des aires
distinctes ou dans des conteneurs différents. Le maître d'œuvre doit s'assurer que
l'entrepreneur possède les connaissances nécessaires
Les contenants de produits dangereux doivent être fermés hermétiquement et
étiquetés en indiquant la date de début d'entreposage de la matière et le type de
matière.
Un contrôle périodique du site d'entreposage des déchets doit être effectué par
l'entrepreneur et les fiches d'inspection conservées.
2. Eaux d'accumulation
Les accumulations d'eau dans l'aire d'entreposage des produits dangereux ou non
biodégradables et dans l'aire de chargement ou de déchargement des camions-
citernes doivent être recueillies et séparées des polluants avant rejet.
3. Recyclage, stockage et élimination
Une demande doit être faite à l'administration pour les lieux de stockage de
produits contaminés.
L'ensemble des produits et déchets dangereux doit être géré conformément à la
réglementation en vigueur, par recyclage ou élimination auprès d'entreprises et
de lieux autorisés. Le maître d'œuvre peut effectuer des vérifications de cette
gestion.
L'entrepreneur devra fournir l'inventaire (type, quantité, lieu d'élimination) au
maître des travaux chaque mois,
4. Formation
Les travailleurs doivent avoir reçu une formation adéquate pour comprendre les
enjeux et les méthodes de travail reliés à la gestion des produits dangereux,
o Produits pétroliers
Par produits pétroliers, on entend l'essence, le diesel, le mazout, les huiles usées issues d'un
véhicule à moteur ou d'un équipement hydraulique ainsi que tout mélange d'hydrocarbures
utilisés comme carburant ou combustible.
Les mesures suivantes s'appliquent à la manipulation des produits pétroliers. Elles ne couvrent
pas les règles de conception ni d'installation des systèmes de stockage. Ceux-ci doivent être
réalisés selon les normes d'aménagement internationales avec, si nécessaire, la construction de
cuvette de rétention.
308
N° Exigences – Produits pétroliers Maître
d’œuvre
Les équipements de chantier et camion-citerne doivent être gardés en bon état de
fonctionnement pour éviter des déversements de produits pétroliers
309
N° Exigences – Produits pétroliers Maître
d’œuvre
Tout système de détection d'incendie doit comprendre un avertisseur d'incendie.
5. Signalisation
Les signalisations appropriées seront requises sur les équipements de transport et
sur tous les sites de manutention et d'entreposage de matières inflammables
Placer les amas de déchets non dangereux dans l'enceinte du chantier et de façon
à éviter les envols
Former les amas de déchets non dangereux en pensant aux impacts potentiels
sur le paysage, les eaux souterraines.
Trier les déchets non dangereux pour maximiser leur réutilisation.
3. Pneus hors d'usage
Entreposer les pneus mis aux rebuts dans un seul et même endroit.
4. Ferraille
La ferraille doit être entreposée de façon à ne pas contaminer les eaux
souterraines. Son entreposage à long terme doit aussi être évité afin de ne pas
entraîner de contamination du sol.
Privilégier l'entreposage de la ferraille dans un conteneur pour en faciliter la
gestion.
310
N° Exigences – Déchets non dangereux Maître
d’œuvre
5. Formation
Les travailleurs doivent avoir reçu une formation adéquate pour comprendre les
enjeux et les méthodes de travail reliés à la gestion des déchets non dangereux.
311
8.2.1.1.2.6. Gestion du Bruit et des vibrations
Nuisances sonores
Tout exploitant exerçant une activité pouvant générer du bruit doit respecter les critères suivants en
fonction du zonage du terrain et du lieu de la prise de mesure.
N° Exigences Maître
d’œuvre
1. Critères d'émission de bruit
Généralités:
Les activités menées par les entrepreneurs doivent respecter les niveaux de bruit
suivants auprès des communautés, ou ajouter au plus 3 dB(A) au bruit ambiant actuel
Secteur Niveau maximum permis en dB(A)
Lep (lh)
Jour (7 h - 22 h) Nuit (22 h-7 h)
Zone résidentielle et 55 45
institutionnelle
Zone industrielle et
70 70
commerciale
Lignes directrices énoncées par la Banque mondiale
Les bruits à tonalité doivent être inférieurs à 30 % du temps de fonctionnement
de l’activité.
Afin d'atteindre les valeurs guides, le prestataire doit, avant le début des travaux,
pendant les activités.
2. Règles de travail
Lorsque possible, éviter le travail de nuit près des zones sensibles en optimisant la
planification des travaux (réaliser les activités bruyantes le jour).
312
N° Exigences – Urgence environnementale Maître
d’œuvre
1. Général
Au début des travaux, l'entrepreneur doit présenter au maître d'œuvre un plan
d'intervention en cas de déversement accidentel de contaminants. L'entrepreneur doit
s'assurer que le plan d'intervention contient, au minimum, un schéma d'intervention et
une structure d'alerte, et qu'il est placé dans un endroit facile d'accès et à la vue de tous
ses employés.
2.
Formation
L'entrepreneur doit sensibiliser ses employés à leurs responsabilités en cas de
déversements accidentels, à l'importance d'une intervention rapide, de même qu'à
l'application du plan d'intervention.
3.
Trousse d'intervention
Le maître d'œuvre doit mettre sur le site des travaux une trousse d'intervention. Elle
doit contenir des produits adaptés aux particularités du lieu de travail et se trouver à
proximité des travaux.
La trousse doit contenir sans s'y limiter:
-1 boîte contenant le matériel d'intervention en cas de déversement
- des coussins absorbants en polypropylène d'une dimension de 430 crrr'
- des feuilles absorbantes en polypropylène
- desboudins absorbants en polypropylène
- 5 sacs de 10 litres de fibre de tourbe traitée pour absorber les hydrocarbures
- des sacs de polyéthylène de 6 mils d'épaisseur et de 205 litres de capacité pour
déposer les absorbants contaminés
L'entrepreneur doit aviser le maître d'œuvre immédiatement de tout déversement de
contaminants dans l'environnement, quelle que soit la quantité déversée.
313
Perte de biens Faire une évaluation exhaustive des personnes affectées par le projet
Compenser de façon juste et équitable les PAPs
Indemniser les pertes subies
Par ailleurs, il est aussi important de respecter les mesures suivantes pour la sécurité et la
santé de la population riveraine mais aussi des personnels affectés sur le chantier:
délimiter et restreindre l’accès des chantiers de construction aux populations locales ;
veiller à l’application des mesures de sécurité habituellement mises en place sur tout
chantier (Organisation Internationale du Travail Convention N°62) tels que: le respect
des règles relatives à la limitation de l'accès du public au chantier, la circulation des
véhicules à l'intérieur de celui-ci et, le port de casque, gants et chaussures de sécurité
par les ouvriers, etc. ;
prévoir la mise en place d’infrastructures sanitaires adéquates pour le personnel de
chantier (eaux, assainissement, vestiaires, trousse de premier secours, etc.),
mener des campagnes de communication et sensibilisation sur les maladies
infectieuses et les infections sexuellement transmissibles, particulièrement le VIH
Sida ;
s’assurer que l’augmentation du trafic n’occasionne pas de risques pour les habitants
et pour le trafic normal ;
organiser des concertations avec l’ensemble des populations locales riveraines pour
dissiper les éventuelles craintes face aux nuisances diverses inhérentes au projet.
Toutes les pistes ou routes d’accès endommagées doivent être remises en état par l’entreprise.
Les dommages ainsi que les perturbations du trafic ou des réseaux publics qui seraient
occasionnés les travaux de construction devront faire l’objet de réparation à l’identique, en
relation avec les structures techniques concernées.
De même, les dommages qui seraient causés aux clôtures, haies, chemins, réseaux
d’adduction d’eau potable et réseaux électriques seront systématiquement remis en état dans
les plus brefs délais ou en fin de chantier. Aussi, est-il recommandé que les responsables des
chantiers communiquent aux autorités locales leurs coordonnées téléphoniques aux fins d’être
saisis en cas d’urgence.
De plus, afin de bonifier les impacts positifs du projet, il est recommandé que:
la priorité de l’embauche soit accordée aux locaux en ce qui concerne la main d’œuvre
(non qualifiée) ;
le choix des fournisseurs locaux soit aussi privilégié.
314
publics lors de la réalisation des travaux;
- Rétablir les différents réseaux;
Le brassage de différentes
-Développer un code de conduite qui interdit et sanctionne la
populations (riveraines et
VBG, et le faire signer par chaque travailleur après une
travailleuses) peut entrainer de la
formation sur le contenu du CdC
violence ou de la maltraitance basée
-Sensibiliser régulièrement les travailleurs sur le respect des
sur le genre, exploitation et abuse
mœurs et le respect de la gente féminine
sexuel or harcèlement sexuel
315
Impact Mesures d’atténuation
- les accès au bâtiment ; - Procéder à la poser de garde-corps ;
- etc. - Remblayer les fouilles ;
- Porter des chaussures de sécurité antidérapante ;
- Procéder à la pose de garde-corps ;
- Sensibiliser le personnel de chantier sur les
mesures de sécurité.
Risques toxiques
Risques Mesures de prévention
Il s’agit de risques liés aux intoxications, aux Porter systématiquement des EPI (masque, gants,
allergies par inhalation, aux ingestions ou chaussures de sécurité, lunettes de protection)
contacts cutanés de produits mis en œuvre
316
(colle, solvants, brasure, décapants, etc.) ou Sensibiliser le personnel sur les risques liés à l’indice
émis sous forme de gaz lors de différentes P.E.H.D.
opérations liées au chantier (soudage à l’arc,
soudo-brassage, menuiseries, étanchéité,
peinture, etc.)
Risque lié aux rayonnements émis lors des soudures au chalumeau et à l’arc électrique (troubles
visuels)
Risques Mesures de prévention
- L’assemblage des structures métalliques nécessitera l’utilisation
de procédés de soudage (arc ou chalumeau) susceptibles
d’engendrer des rayonnements nocifs aux ouvriers. Les
rayonnements émis dépendent du métal soudé et de l’intensité
- Porter d’EPI (masque, gants,
du courant de soudage. Le soudage sous protection gazeuse
chaussures de sécurité, lunettes de
émet plus de rayonnements que le soudage avec électrodes
protection).
enrobées. Les rayonnements tels que les ultraviolets peuvent
provoquer des coups d’arcs ou des érythèmes et les infrarouges
des brûlures de la cornée et, par effet cumulatif, une opacité du
cristallin, entre autres.
317
l’apparition de maladies diarrhéiques. chantier ;
- Entretenir les locaux d’aisance ;
- Mettre en place un plan de gestion des déchets ;
- Interdire systématiquement de manger au poste
de travail.
- Recruter en priorité la main d’œuvre local pour les emplois non qualifiés
- Initier un développement de capacité des populations riveraines du projet.
318
319