4.4.-Étude Comparative Des Paramètres Physico-Chimiques Des Confitures (Figue, Abricot Et Orange)
4.4.-Étude Comparative Des Paramètres Physico-Chimiques Des Confitures (Figue, Abricot Et Orange)
4.4.-Étude Comparative Des Paramètres Physico-Chimiques Des Confitures (Figue, Abricot Et Orange)
Avant tout, nous remercions Dieu le tout puissant de nous avoir donné la foi qui
a guidé et éclairé notre chemin pour la réalisation de notre mémoire.
Nous tenons aussi à exprimer nos vifs remerciements et notre sincère gratitude
A ceux qui ont donné un sens à mon existence, qui m’ont indiqué la bonne voie
et qui ont attendu les fruits de ma bonne éducation, à ceux qui m’ont soutenu
jour et nuit, et durant toute mes années d’études vers le chemin de la réussite.
Mes très chers parents : DJAMEL et FATMA ZOHRA que Dieu vous
préserve ;
A mon cher mari ANIS qui a toujours été à mes côtés pour me soutenir et
m’encourager, que dieu le garde pour moi.
AMIRA KAINNOU
Dédicace
A celui qui à été toujours Mon support dans cette vie, celui qui me donne le
courage éclatant pour continuer à chaque fois que j’ai l’impression de
reculer …
A celle qui était et qui restera mon soutien dans cette vie, à celle qui m’a
enseignée comment aimer DIEU, comment fait apparaitre le succès…
A vous maman, que DIEU vous protège et vous donne la pleine santé et le plein
bonheur du monde et de joie.
A mes chers frères : Abdel Djalil, Abdel Rahim et Mohamed qui j’aiment trop.
A ma chère sœur Nouha, pour son affection, son soutien sans faille et ses
encouragements.
A mes oncles et mes tantes, à tous mes cousins et toutes mes cousines
particulièrement Raghda , Hiba et Zahra .
Notre suivi est porté pour déterminer l’influence du type de fruit ainsi que la date de la
production sur les paramètres physico-chimiques des différentes confitures étudiées.
Les échantillons sont stockés à une température ambiante (25°C-30°C) pour maintenir leurs
stabilité , au cours desquels ils ont été analysés afin de déterminer certaines caractéristiques
physico- chimiques (pH, acidité titrable, taux de Matière sèche soluble (°Brix) , viscosité,
extrait sec total et taux de cendres).
L’analyse statistique a montré une variabilité significative (p< 0.05) des paramètres physico-
chimiques. A titre d’exemple, les résultats obtenus ont montré que la confiture de figue était
riche en cendres environ 30% et en matière sèche totale (environ78% ).
D’une autre part, l’acidité titrable de la confiture d’abricot avec une valeur moyenne
0.5±0.014 g/l est plus élevés par rapport aux deux autres confitures étudiées (figues et orange)
avec des valeurs 0.4±0.014 g/l, 0.45±0.009 g/l ont été enregistrées de manière respective, est
cela peut être attribué à la matière première (fruit frai).
De ce fait, il a été conclu que les conditions environnementale tels que le sol et le climat
influe su la qualité de fruit frais (la matière première), donc la qualité physico-chimiques (la
stabilité du produit) des trois confitures étudiées (produit fini).
Mots clés : confiture, fruit, orange, abricot, figue, caractéristiques physico-chimiques, suivi.
Abstract
This work aims to compare the physicochemical parameters of purees (semi-finished
products) and jams of apricots, oranges and figs within the GROUPE AMOUR company. The
study was carried out by analyzing three samples for each production (November, December
and January-February).
Our monitoring is carried out to determine the influence of the type of fruit as well as the date
of production on the physico-chemical parameters of the various jams studied.
The samples are stored at room temperature (25°C) to maintain their stability , during which
they were analyzed to determine certain physico-chemical characteristics (pH, titratable
acidity, soluble solids content, viscosity, total dry extract and ash content ).
On the other hand, the titratable acidity of apricot with average value 0.5±0.014 g/l, jam is
higher compared to the two other jams studied (figs and orange) with values0.4±0.014 g/l,
0.45±0.009 g/l were recorded respectively , this can be attributed to the raw material (fresh
fruit).
Therefore, it was concluded that enveronmental conditions such as sol and climate influence
the quality of spawning fruit and therefore the physical and chemical quality of three jams
studied.
key words : jam, fruit ; orange, fig , apricot ,caractéristics of physico-chemicals, follow –up.
ملخص
يهدف هذا العمل إلى مقارنة المعلمات الفيزيائية والكيميائية للمهروس (المنتجات شبه المصنعة) ومربى المشمش والبرتقال
وقد نفذت الدراسة من خالل تحليل ثالث عينات لكل إنتاج (نوفمبر ،ديسمبر GROUPE AMOURوالتين داخل شركة
،يناير -فبراير.) .
يتم إجراء المراقبة الخاصة بنا لتحديد تأثير نوع الفاكهة وكذلك تاريخ اإلنتاج على المعلمات الفيزيائية والكيميائية للمربى
المختلفة المدروسة.
يتم تخزين العينات في درجة حرارة الغرفة ( 52درجة مئوية) للمحافظة على ثباتها ،حيث تم تحليلها لتحديد بعض
الخصائص الفيزيائية والكيميائية (الرقم الهيدروجيني ،الحموضة القابلة للمعايرة ،محتوى المواد الصلبة الذائبة ،اللزوجة
،المستخلص الجاف الكلي ومحتوى الرماد).
< )...2في المتغيرات الفيزيائية والكيميائية .على سبيل المثال ،أظهرت النتائج pأظهر التحليل اإلحصائي تباين معنوي (
أن مربى التين كان غنيًا بالرماد بنسبة ٪0.وبإجمالي المادة الجافة ما يقارب ٪87لمربى البرتقال بمقارنته بمربى
المشمش والتين .من ناحية أخرى ،فإن حموضة مربى المشمش القابلة للمعايرة بمعدل.....0 ±..2غ/ل أعلى مقارنة
بالمربى األخريين اللذين تمت دراستهما التين و البرتقال بمعدال ....0±..02غ/ل ....0±..02 .غ/ل ،ويمكن أن
يعزى ذلك إلى المادة الخام (الفاكهة الطازجة).
لذلك ،استنتج ان الظروف البيئية منها التربة و المناخ التي تاتر على جودة الفواكه و بالتالي المربى.
INTRODUCTION
Ce sont eux qui transportent le mieux les vitamines, les minéraux essentiels, les fibres
alimentaires, les antioxydants phénoliques, les glucosinolates et autres substances bioactives.
Par les effets désirables qu’ils ont sur la nutrition et la santé humaine (Alzamora et al., 2004).
La confiture est considérée comme un premier effort pour conserver les fruits. Elle est
obtenue par cuisson des fruits avec des sucres et d’autres ingrédients (Sophie et Sabulard,
2012).
Les confitures ont été introduites tardivement en Europe par l’intermédiaire du monde Arabe.
Au moyen âge l’appellation confitures désigne toutes les confiseries réalisées à partir
d’aliments cuits dans le sucre ou du miel (bonbons, fruits confits) (Chouicha, 2004).
Sur le plan économique la conservation palier aux productions saisonnières ; atteindre les
marchés lointains et réduire les pertes. Le but de la conservation des denrées alimentaires est
de prolonger la durée de vie de l’aliment (Bouzonville, 2004).
Il est de plus en plus difficile pour les producteur de vendre certains de leur fruit à un prix
correct, pour valoriser les fruits invendus. La valorisation des quantités de ces fruits en les
transformant en confiture pouvait représenter une réelle opportunité économique et sociale,
fiable et durable adaptées à un marché local (Bernard, 2010).
Dans cette présente étude nous avons choisi les confitures de figue, d’abricot et d’orange
selon la variabilité de l’entreprise et la saison , Le contenu de ce travail est divisé en deux
parties principales : La première partie comporte une synthèse bibliographique comportant
deux chapitres, le premier chapitre est une généralité sur les trois fruits choisi ( figue , abricot
et orange), ensuite on a entamé le second chapitre qui présente une vue générale sur les
confitures.
La deuxième partie de ce travail consiste en une étude expérimentale qui a pour objectif:
Étude comparative des paramètres physico chimique des trois produits matière
première (purées des fruits).
Étude comparative des paramètres physico chimique des trois produits finis confitures.
Etude comparative de la qualité nutritionnelle entre les trois confitures étudiées (figue,
abricot et orange).
1
PREMIERE PARTIE :
Synthèse
Bibliographique
CHAPITRE
I :GENERALITES SUR
LES FRUITS
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
I.1 La figue
I.1.1 Définition
Le figuier commun, Ficus carica L., est appelé aussi "figue de Carie" ou "arbre
àCariques". Ficus le nom générique est le nom latin du figuier. L'adjectif spécifique carica
signifie Carie natif, en supposant que le figuier vient de l’ancienne province
d’AsieMineure(Neal, 1965; Dehgan, 1998).
La figue est un fruit de la famille des Moraceae, qui comprend 37 genres et plus de
1100 espèces (Datwyler et Weiblen, 2004). Le genre Ficus estprincipalement distribué dans
les climats chauds et tempérés, inclus environ 881 espèces(Kumar et al. 2011). De ce fait, il
est considéré comme le genre le plus diversifié au monde.
Les espèces de figuiers sont monoïques si les fleurs mâles et femelles sont sur la
même plante, ou dioïques si les fleurs mâles et femelles sont sur des plantes séparées (Beck et
Lord, 1988). En particulier, F. carica L. est une espèce diploïde gynodioïque avec 26
chromosomesportant des femelles sur des plantes séparées ou fleurs hermaphrodites (Storey,
1977).
Règneplantae
Classe Mognoliopsida
Ordre Urticales
Famille Moracée
Genre Ficus
Nom binomial
Ficus cariral .
Classification phylogénétique
Ordre Rosales
Famille Moracée
2
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Quatre types de figues ont été décrits sur la base du type de pollinisation et du nombre de
cultures produites par an (Condit, 1955). Lesfiguiers communs sont parthénocarpiques, ne
nécessitent pas la pollinisation. Ces figuiers communs à leur tour peuvent être divisés en:
Unifères:ce type de figuier ne produit que les figues d’automne (une récolte des premières
figues), dans le bois de l'année précédente ou des figues, dans le bois de l'année;
Bifères : sont celles qui présentent deux récoltes par an une breba, figue-fleur ou figue de
printemps (El- bakor) et une autre de figues d’automne ;
Caprifiguiers (El dokkares) : Généralement ses fruits sont non comestibles en raison de
consistance pailleuse et de leur goût. Trois séries de fruits sont produites dans l’année qui sont
les mammes (hiver), le profichis (printemps) et les mammonis (automne) ;
Les figues de San Pedro sont parthénocarpiques dans la première culture, produire breba
sans pollinisation et nécessitent une pollinisation dans la seconde culture ;
Les figues de Smyrne ont besoin de pollinisation, les fruits non parthénocarpiques ont des
graines et ne produisent qu'une seule récolte par an.
Une proportion élevée des figuiers cultivés sont du type commun, tandis que moins de
4 % sont de type "San Pedro", le reste de 18 % de type "Smyrna" (Condit, 1955). Environ 607
cultivars de figues ont été décrits à ce jour (Condit, 1955, Toribio et Montes, 1996, Álvarez-
Arbesú et Fernández-Prieto, 2000). Quarante-six sont les plus cultivés dans le monde
(Flaishman et al., 2008) et 28 ont été décrits comme résistants à basse température (Price et
White, 1902). Commercialement, les cultivars les plus communs sont:Sarylop, Conadria,
Verde, San Pietro et Tsapela; tous appartiennent au type Smyrna (Piga et al., 2003; El-
Gharably et al., 2009 ;Sen et al., 2010 ; Xanthopoulos et al.,2010).
3
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Parmi les cultivars décrits par Mauri (1939), dont la figue à peau verte ou jaune, avec une
chair montrant diverses nuances de rouges on cite :
Abiarous: « l’escargot » cultivé dans la région de Sidi Aiche, présente une bonne
qualité de fruit ;
Thamcingoulte : qui présente une maturation précoce par rapport aux autres variétés
d’automne ; Alekak : appelée aussi « Thabouyahboult », présente des fruits plus
larges et une texture fine. Il présente un potentiel commercial appréciable ;
Amessas : « l’insipide », est un cultivar qui présente un goût insipide, la qualité des
fruits est médiocre au séchage ;
Thaharit: présente une bonne qualité du fruit mais médiocre au séchage ;
Takourchith : appelé aussi « Azigzaou», cultivé à Sidi Aiche;
Thazarift: cultivé à Tizi-Rached, il présente un goût acide, la taille réduite du fruit est
une entrave à son essor .
4
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
L’écorce grise lisse, branches vertes, émettant un suc laiteux blanc en cas de blessure
(Bossard et Cuisance, 1986 ; Bayer et al ; 2005).
Le terme « fruit sans fleurs » donné au figue, donne une indication de sa forme
alambique. Les figues contiennent de nombreuses graines, dont chacune représente
techniquement un petit fruit, le figuier cache ses fleurs dans son fruit(Lansky et Helena,
2011).
La peau de la figue est fine, tendre, blanchâtre, pale, jaune, rose, rouge ou violette selon les
variétés. A maturité, la figue est un fruit sucré, moelleux, délicieux et juteux (Lansky et al.,
2008).
Botaniquement, la figue est considérée comme syconium ; une forme de fruit très visible qui
est dans son arrangement particulier de fleurs en forme de poires, vertes à violet-brun,
(Gaussen et al.,1982,TupacOtero et Ackerman, 2002).
5
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Les figues fraîches et séchées sont des sources importantes d'oligo-éléments (fer,
calcium, potassium) et de vitamines (thiamine et riboflavine), contenant plus de 17
types d'acides aminés (Ouchemoukh et al., 2012 ; Solomon et al., 2006 ; Viuda-
Martos et al., 2015). Les figues sont sans sodium, sans gras et sans cholestérol,
alors qu'elles sont riches en fibres et en composés antioxydants (Solomon et al.,
2006 ; Veberic et al., 2008 ; Viuda-Martos et al., 2015).
Les recherches phytochimiques menées sur Ficus carica ont conduit à l'isolement des
phytostérols, des anthocyanes, des acides aminés, acide organique, acides gras, composés
phénoliques, hydrocarbures, alcools aliphatiques, composants volatils et quelques autres
classes (Badgujar et al., 2014).
Les polyphénols sont des métabolites secondaires et sont les principaux composés
Phytochimiques dans les légumes, les fruits et d'autres plantes, non seulement liés à des effets
bénéfiques sur la santé humaine, mais aussi sur la couleur et les propriétés sensorielles des
boissons (Duthie et al. 2003).
Ces substances ont des propriétés antioxydantes, des agents anticancéreux, antimutagènes et
antimicrobiens incontournables (Redoyal et al., 2005 ; Hatano et al., 2005). Cependant,
environ 8000 composés phénoliques ont été identifiés en 2006, répartis en différents groupes
dont les plus connus sont les coumarines, les flavonoïdes, tanins et stilbènes(Hu et al., 2005 ;
Luthria et Mukahapadhyay, 2006).
6
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Classe Fruit
Acides phénolique Acide 5-O-caffeoylquinique (Veberic et al., 2008
Acide gallique Vallejo et al., 2012)
Acide sirinique (Veberic et al., 2008)
L'acide isovanilique (Veberic et al., 2008)
Acide m-coumarique (Ribechini et al., 2011)
(Ribechini et al., 2011
Flavonoïdes Quercétine-3-O-rutinoside (Veberic et al., 2008
Quécétine-3-O-glucoside Vallejo et al., 2012)
Quercétine-3-O (Vallejo et al., 2012)
acétylglucoside (Vallejo et al., 2012)
Apigénine-3-O-rutinoside (Vallejo et al., 2012)
Campférol-3-O-rutinoside (Vallejo et al., 2012)
Lutéoline-6-C-hexose-8-C (Vallejo et al., 2012)
pentaside (Veberic et al., 2008.
(+) -Catéchine Vallejo et al., 2012)
(-) - Epicatéchine (Veberic et al., 2008,
Vallejo et al., 2012)
Cumarines Psoralène (Marrelli, 2012)
Bergaptène
Xanthotoxine
Angélicin
Les alcaloïdes sont les composants actifs de nombreux anesthésiques, sédatifs, stimulant,
relaxant et tranquillisant. Les saponines aident à réduire le taux de cholestérol et réduisent le
7
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
risque de maladies cardiaques, mais sont considérés comme des anti-nutrimentstoxique. Une
grande quantité d'alcaloïdes a été trouvée dans l'extrait de figue (tableau 3),tandis que les
saponines étaient présentes en très petites quantités(Soni et al., 2014).
Tableau 3 : Métabolites secondaires importantes chez Ficus carica (Soni et al., 2014)
Composition Quantité
Phénols totaux 10.90 µg GAE/mg échantillon
Selon Jeong et al., (2009), l’activité antibactérienne de l'extrait méthanolique des feuilles
de Ficus caricaprésentent une forte activité antibactérienne contre Streptococcus gordonii,
Streptococcus anginosus, Prevotellaintermedia, Aggregatibacteractinomycetemcomitans,
etPorphyromonasgingivalis. Ainsi, les figues pourraient être utilisées comme agent
antibactérien naturel dans les soins bucco-dentaires contre les bactéries pathogènes de la
cavité buccale (Jeong et al., 2009).
Les polyphénols, en particulier les flavonoïdes et les tanins, sont reconnus pour leur toxicité
pour les micro-organismes. Le mécanisme de la toxicité peut être lié à l'inhibition
d’enzymes hydrolytiques (protéases et carbohydrolases) ou d'autres interactions pour
inactiver les adhésines microbiennes, le transport et les protéines de l'enveloppe cellulaire
(Cowan, 1999).
L'hydrophobicité des polyphénols tels que les flavonols est également un critère de toxicité,
leur permettant de s'intercaler avec les phospholipides membranaires et d'exercer leurs effets
agents antibactériens au sein de la cellule (Daglia, 2011).
Les principaux pays producteurs de figuier sont dans la région Méditerranée, même si sa
culture s'est également installée, dans des endroits comme des endroits éloignés comme les
États-Unis, le Brésil, la Chine, l'Afrique du Sud et le Japon. La Turquie domine la production
8
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
mondiale de figues avec 26,4%, suivi par l'Egypte, l'Algérie, l'Iran, le Maroc et la Syrie
(Tableau 4),dont plus de 70 % de la production turque pour la consommation à sec.
Au niveau national, le figuier est l'une des trois principales productions fruitières d'Algérie :
olives, figues et agrumes, aussi bien en caprifigue qu'en figue commune. La grande majorité
des plantations sont situées en Kabylie (Chouaki et al., 2006).
Les plantations se situent principalement dans les régions montagneuses sur des sols de
qualité médiocre et avec une grosse charge pierreuse. Le figuier occupe un espace morcelé en
petites parcelles montagneuses. Cet héritage fait de cette culture un enjeu socio-économique
et environnement stratégique.
En effet, le figuier fournit de la nourriture et des revenus à une catégorie honnête des
Algériens. Selon FAOSTAT (2018), le figuier en Algérie occupe une superficie de 42 248 ha
9
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
en 2016, qui a connu d'importantes fluctuations d'une année sur l'autre entre 2007 et 2016
comme le montre le tableau (5), avec une production de 131 798 tonnes, qui a connu une
augmentation depuis 2007.
10
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
I.2 L’abricot
Toutes les espèces d’abricot étudiées sont des diploïdes réguliers, avec huit paires de
chromosomes (2n= 16), et toutes peuvent être interrompues dans les deux sens, ce qui rend
leur classification confuse (Tatyana Zhebentyayeva et al, 2012).
Autre fois supposé provenir d’Arménie, où il est cultivé depuis longtemps. La plante
peut être botaniquement décrite comme un arbre rustique de 2 à 10 m de hauteur avec des
fruits à noyau.
Le fruit mûrit généralement de fin juillet à mi-août selon les variétés, sa forme est une
drupe semblable à la prune, avec une fine peau externe et duveteuse renfermant la chair jaune
(mésocarpe), les couches internes devenant ligneuses et formant le grand lisse pierre
comprimée ; l’ovu le murissant dans le noyau ou la graine.
11
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
La valeur diététique d'une portion comestible d’abricot de 100 g est résumée dans le tableau
6.
12
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Acide G 1.4 - -
organiques
G 0.0193 0.01 0.02
AG saturré
G 0.113 0.04 0.17
AG
monoinsaturé G 0.052 0.02 0.07
Phosphore Mg 16.6 11 28
Vitamine E Mg 0.61 - -
13
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Vitamine B5 Mg 0.24 - -
Vitamine B9 6.2 2 10
Le saccharose est le sucre principal présent dans les fruits d’abricot (6 à 9% du poids frais). Il
représente souvent plus de 80 % des sucres totaux (Lichou, 1998). Plusieurs autres sucres tels
que le glucose, le fructose, le maltose, le sorbitol et le raffinose sont également présents
(Ledbetter, 2008).
L’acide malique et l’acide citrique sont généralement présents dans les abricots, ils
proviennent essentiellement du métabolisme des sucres dans le fruit. Les teneurs finales
peuvent varier de moins de 10 à plus de 40 meq/100 g et le rapport malate/citrate est de 0,2
(Lichou, 1998).
L’arôme d’abricot naturel est complexe, et le profil des constituants volatils est composé de
plus de 80 composés volatils de différentes classes de produits chimiques. Une grande variété
d'hydrocarbures, cétones, alcools, aldéhydes, esters et lactones a été identifiée a la fois.
En outre, il n'y a pas de consensus clair du mélange exact des constituants de l'arôme qui est
responsable d'un arôme abricot « typique » (Ledbetter, 2008).
14
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Les fruits d’abricots contiennent également des niveaux élevés de divers composés
phytochimiques tels que les vitamines, les caroténoïdes et les polyphénols, qui contribuent de
manière significative à leur goût, couleur et valeur nutritive (Roussos et al., 2011).
Les acides malique (2,8-26,6 mg/g de PF) et citrique (0.18-20.5mg/g de PF) sont les
acides organiquesles plus abondants des abricots (Akin 2008, Schmitzer V 2011, Voi Al
1995, Wills RBH 1983).
L’acide isocitrique (0.01-0.17 mg/g PF), acide succinique (0.01-0.17 mg/g PF) acide
fumarique (1.6-9 ,7 mg/g PF) et l’acide shikimique (5.3-13,2 mg/g PF) sont présent
uniquement dans certaines anciennes variétés et dans la plupart des nouvelles. Enfin, l’acide
quinique (pas toujours présent), a également été détecté dans différentes variétés d’abricot
(Akin, 2008 ; Schmitzer V., 2011 ; Voi Al 1995 ;Wills RBH 1983).
Les poly-phénols sont l’une des principales sources d’activité anti-oxydante. La zone
géographique, l’environnement et les techniques de culture peuvent affecter la qualité des
fruits et les propriétés anti-oxydantes relatives (Bennett LE et al, 2011).
Le climat joue un rôle important dans la qualité, impliquant la valeur nutritionnelle des fruits
et légumes. L’intensité lumineuse, la température et la disponibilité de l’eau affectent
l’activité anti-oxydante de différents fruits et légumes, et une irrigation déficitaire influence
leur teneur en poly-phénols(Pék Z 2014, Dragovic-Uzelac 2007).
15
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
La qualité du fruit présente une forte variabilité selon les conditions climatiques, notamment
en raison des précipitations estivales.
Les poly phénols jouent également un rôle primordial dans la couleur et le goût des
fruits(Schmitzer V et al, 2011).
Dans les abricots,la quantité de polyphénols totaux est très variable, selon la variété
considérée, et, pour les nouvelles variétés, ils peuvent représenter également jusqu'à 160,0
mg/100g de partie comestible (Ruiz D et al, 2006).
En outre, certains d’entre eux sont situés différemment en fonction de la partie du fruit. Les
niveaux de composés phénoliques dans les pelures d’abricot peuvent être environ 2 à 4 fois
supérieures à celles présentes dans la pulpe (Ruiz 2005, Cocconi E 2016 , Fan X 2017).
Les abricots se caractérisent par une richesse en poly-phénols ainsi qu’une activité anti-
oxydante importante. En outre les abricots se caractérisent par la présence de certains
composés phénoliques tel que, l’acide gallique, l’acidechlorogénique, acide p- coumarique et
la rutine. De plus l’abricot est une source de vitamines (A et C) et des minéraux (k et Fe)
(Wani SM et al, 2015).
L’abricot est une source de neuf minéraux, Zn, CA, Cu, Fe, MG, NA, MN, P et K, dont la
quantité dépend de la variété ainsi que la zone géographique de la culture (Heghedűș-Mîndru
RC et al, 2014).
Les abricots frais sont riches en potassium, cependant, les abricots séchés en contiennent une
quantité encore plus élevée. En tant qu’électrolyte, le potassium aide généralement à
maintenir un bon équilibre hydrique, soutient la fonction musculaire et aide à réguler le
rythme cardiaque.
16
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Les abricots frais offrent de petites quantités de fer, qui sont fournies beaucoup plus
abondamment des abricots séchés(Duran A et al, 2008).
Les abricots contiennent une quantité importante d’acide ascorbique, qui ne semble pas être
directement liée à la saison et sa quantité peut n’être que partiellement liée au stade de
maturation du fruit. Fraiches et séchés, elles sont une excellente source de provitamine A,
principalement de ß-carotène et d’autresphytonutrimentsanti-oxydants puissants.
Les abricots ont une saison de récolte courte et un temps de stockage limité, même dans des
conditions appropriées. Pour rendre les abricots disponibles aux consommateurs pendant toute
l'année, différentes méthodes de conservation sont appliquées (Coskun et al., 2013).
Seulement 15 à 20% de la production mondiale d’abricots est consommée en frais, le reste est
transformé (Siddiq, 2006). Les principales formes sous lesquelles l’abricot est transformé
sont :
17
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Abricots surgelés : les abricots devraient avoir la même maturation, une texture
ferme et une faible tendance à brunir avec une peau tendre et lisse. En arrivant à
l'usine de transformation, les abricots sont classés et inspectés puis dénoyautés. Ils
sont ensuite traités pour éviter le brunissement avant qu'ils soient congelés, et
emballés avec du sirop de sucre (Siddiq, 2006).
Fruits sur sucres : les fruits sur sucres sont des préparations contenant des fruits,
conservés par des sucres avec addition de gélifiants et épaississants, et destinés
essentiellement à la fabrication de produits lactés, typiquement les yaourts sur lit de
fruits. Les fruits sont découpés en cubes et mélangés aux sucres et aux agents de
texture, puis le produit subit un traitement thermique qui dépend des contraintes du
produit fini(Lichou et Jay, 2012).
18
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
La production mondiale d’abricot étant de 2.3 millions de tonnes en 1996, elle s’élevait en
2000 à un peu plus de 2.7 millions de tonnes pour atteindre plus de 2.8 millions de tonnes en
2006
En Algérie, l’abricotier possède une place privilégiée dans la vie des agriculteurs, en
raison de la superficie qu’il occupe et son importance dans le marché national. Les vergers
d’abricotiers constituent l’une des meilleures richesses de l’Algérie (Bahlouli et al., 2008).
19
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Figure 3 : Evolution de la production des abricots en Algérie entre les années 2001 et 2011
(FAO, 2014)
I.3 L’Orange
I.3.1 Définition
L’orange, dit « larenja » au Portugal, « tchina » dans les pays de Maghreb et « portokal » en
Grèce,est un agrume qui peut aussi être appelé hesperdium. L’hesperdium diffère desautres
fruits comme la tomate ou le raisin car il possède une peau dure et solide qui protège la partie
comestible du fruit (BERLINET, 2006).
D’un point de vue botanique, les agrumes sont des fruits charnus de type baie avec un
péricarpe appelé flavédo, le mésocarpe appelé albédo et l’endocarpe (pulpe). L’épicarpe est la
surface périphérique du fruit.
Tous les fruits de citrus cultivés ont presque la même structure : l’écorce, partie non
comestible du fruit est peu développée chez les oranges, mandarines et les clémentines. Elle
constitue en revanche la majeure partie du fruit des cédrats ou de pamplemousse.La pulpe,
partie comestible, est constituée de vésicules enfermant le jus et qui sont regroupés en
quartiers qui peuvent varier de 5 à 18 (SPIGEL-ROY et GOLDSCHIMIDT, 1996).
-Une peau ou une écorce rugueuse, résistante, de couleur vive (du jaune à l’orange, plus
connue sous le nom d’épicarpe ou (Flavédo) qui recouvre le fruit et le protège des dommages,
20
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
ses glandes oléifère contiennent des huiles essentielles qui donnent au fruit son odeur
caractéristique ;
- Un mésocarpe ou (albedo) blanc, épais et spongieux, qui forme avec l’épicarpe, le péricarpe
ou peau du fruit ;
21
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
L’oranges navel : elles se caractérisent par une excroissance plus au moins prononcée
appelée ombilic, « navel-ombilic en anglais », et par une absence de pépins, leur chair
est peucroquante, juteuse et parfumée, on les pèle facilement et se sont d’excellentes
oranges à déguster.
Les oranges blondes : leur chair est orange clair ou moyen, avec peu ou pas de pépins,
parfumées et très juteuses, ce sont des oranges à jus, on trouve la Shimoti en
provenance de Palestine.
Les oranges sanguines : leur pulpe est rouge ou rouge violacée, couleur
dueàl’abondance des pigments, elle est très juteuse et acidulée, parfois de saveur
légèrement masquée, on letrouve dans la saison de « décembre à mai » pour la
maltaise provenance de Tunisie, et « novembre àavril » pour le marro, taroco
originaire de l’Italie.
la Washington sanguine : en provenance d’Espagne, on le trouve dans la saison de «
février à avril »(Loussert, 1989).
L’orange est un fruit juteux par excellence, elle est riche en eau (plus de 85%). Cette eau de
constitution contient, sous forme dissoute, la plupart des éléments nutritifs(Berlinet, 2008).
22
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
Elle contient 23 éléments nutritifs essentiels, y compris les glucides (40% de saccharose), de
la vitamine C, vitamines PP, B1, B2, B3, B9, E et provitamine A. En outre, l’orange est riche
en calcium, fer,phosphore. Par ailleurs, ce fruit est constitué également de protéines, de
l’acide citrique, et des poly-phénols (Sabri, 1980).
Constituants Teneurs
Composés Energétiques Lipides concentrés dans les pépins et peu de
protéines
Vitamines Vitamine C (40 à 80 mg pour 100 g)
Vitamines hydrosolubles qui sont toutes des
vitamines du groupe B (B1 et B9, en
particulier) Vitamine A (0.05 à 0.2 mg pour
100g) Vitamine E (0.24 mg pour 100g)
Oligo-Eléments Fer, cuivre, zinc, Manganèse, Nickel,Iode,
Trace de Bore et Sélénium
Fibres Une teneur de 2.4 % en moyenne, elles ont
l’originalité d’être riche en pectine (environ
50%)
Flore Mésophiles Levures et lactobacilles indispensable à sa
bonne digestion
Substances Aromatique Ce sont des composés complexes
caractéristiques de ce fruit (aldéhydes,
esters…..etc) et des essences odorantes
Glucides 8.5 à 12 % dans le fruit à maturité, représenté
par le Saccharose (40%)
Pigments Donnent à la pulpe sa couleur plus ou moins
marquée jaune orangé pour les flavonoïdes et
les caroténoïdes, Jaune pour les
xanthophylles, rouge ou rouge violacé pour
les anthocyanes.
23
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
L’orange fait partie des fruits les plus importants sur le plan commercial alorsqu’au début de
siècle elle a été considérée comme fruit exotique. Selon les données de l’USDA (Département
américains de l’agriculture), la production mondiale d’orange (Citrus sinensis) représente
54% de la production globale des agrumes pour l’année 2016/2017.
La production Algérienne d’agrumes pour l’année 2016 est estimée de 13724000 tonnes,
dont, elle occupe la 2éme place dans la région nord-africaine et la 4éme dans la région
méditerranéenne selon des études préliminaires pour l’année 2016 /2017(FAO, 2017).
24
CHAPITRE I GENERALITES SUR LES FRUITS
L’orange apporte une quantité modeste d’énergie, de glucides et de fibres alimentaires. Elle
est assez riche en vitamine C et constitue une source de calcium, de cuivre et de vitamines
(B1, B5, B9).De plus, étant une source d’antioxydants, les oranges auraient selon certaines
études, la capacité d’inhiber le développement des cellules cancéreuse et de réduire la tension
artérielle et le taux sanguin des triglycérides. La vitamine C à elle seule, contribue à
l’essentiel de l’activité anti-oxydante de ce fruit. Les différents caroténoïdes, le bétacarotène,
la lutéine et la zéaxanthine, sont présents en quantité intéressante. Ces substances ont une
activité antioxydante avérée (ZAIDI et al., 2012).
25
CHAPITRE II:
GENERALITES SUR LA
CONFITURE
CHAPITRE II GÉNÉRALITÉS SUR LES CONFITURES
II.1 Historique
Ce sont les médecins arabes entre le IXe et le XIIe siècle et notamment Avicenne ( 980-1037)
qui on inventé la confiserie grâce à leur connaissance d’un nouveau produits : le sucre. Ils
prescrivent à leur malade les sirops, les bonbons, les confits ; les confitures et les nougats. Les
sirops sont préparés avec des fruits, des épices et des fleurs (Diligent, 2010).
L’occident va s’empresser de traduire les traités médicaux arabes et d’aller plus loin dans
l’innovation. Ainsi du XIe au XIIIe siècle l’école de Saleme va être très active en mêlant les
recettes et les médicaments. Le plus célèbre des ouvrages et dû au médecin italien Mésué au
XIIe siècle. On y trouve des confitures laxatives (pomme, poire et coing), stomachiques
(pêche et prune), et des bonbons à l’anisetaux clous de girofle (Bernard, 2010).
II.2 Définition
26
CHAPITRE II GÉNÉRALITÉS SUR LES CONFITURES
(35%) tandis que celle de la gelée extra ne peut pas être inferieure à celle fixée pour
la fabrication de la confiture extra (45%).
a) Fruit : Les meilleures confitures sont faites avec des fruits à maturité
convenable. Les fruits doivent être fais, en parfait état et exempts de toute altération.
Du point de vue biochimique, la maturation chez les fruits correspond à un équilibre
optimum des caractères organoleptiques. En effet la teneur en glucose simple et la
saveur sucrée du fruit augmente au cours de la maturation. La proto-pectine du fruit
se transforme en pectine soluble dans l’eau à ce stade (Roger, 1962).
On désigne alors la pulpe comme la partie comestible du fruit entier qui est tout
d’abord épluché ou épépiné, puis coupé en morceaux ou écrasé. On peut
éventuellement réduire cette partie en purée par tamisage ou autre procédé similaire.
Entre les morceaux de fruits réside l’extrait aqueux du fruit contenant tous les
constituants solubles dans l’eau (Albagnac et al., 2002).
b) Le sucre : le sucre constitue l’élément essentiel dans la conservation des
fruits. L’addition de sucre permet une déshydratation partielle, augmente la
teneur en matières sèches des fruits et inhibe le développement des
microorganismes, notamment, les moisissures. Le sucre rentre dans la
formation du gel et règle le goût du produit.
La teneur en sucre utilisée dans la cuisson dépend de la nature du fruit, il y a lieu de tenir
compte du sucre initialement présent dans les fruits. Les proportions de sucre ajoutées
27
CHAPITRE II GÉNÉRALITÉS SUR LES CONFITURES
auxfruits varient entre 50 et 80%, mais généralement, une quantité de 60 à 65% de sucre
permet déjà une bonne conservation de la confiture.
Notons qu’il existe différents types de sucre pouvant être utilisés dans la fabrication des
confitures ;
La quantité de sucre utilisée est susceptible d’influencer les caractéristiques finales des
confitures selon le tableau ci-après :
Tableau 11: Influence de la quantité de sucre ajoutée sur les caractéristiques de la confiture.
(La directive 2001/ 111 /CE)
a) La Pectine
La pectine est le composant principal des membranes de cellules des plantes et des
fruits. Chimiquement, c’est un polysaccharide, se compose d’une chaine linéaire de
molécules d’acide galacturonique liées les une aux autres (9). Elle a la propriété de
former un gel avec le sucre(Furet, 1998).
28
CHAPITRE II GÉNÉRALITÉS SUR LES CONFITURES
La plupart de fruits contiennent de la pectine, mais pas en quantités suffisantes pour former
un gel épais, la pectine est donc ajoutée pour améliorer la qualité de la confiture. La pectine
est ajoutée à un sucre spécial employé particulièrement pour la fabrication de la confiture
(sucre gélifié). La pectine et le sucre forment un réseau après chauffage. Mais pas à
température ambiante. C’est la raison pour laquelle la confiture s’épaissit lors de la cuisson
(Romain et al, 2007).
b) Acide citrique
L’acidité des fruits est un facteur important pour la saveur et pour la gélification des confitures. Les
principaux acides rencontrés sont : l’acide malique (pomme, cerise, banane, pèche), l’acide tartrique
(raisin), l’acide succinique (cerise, groseille) et l’acide citrique (agrumes, figue) (Ingham, 2008).
La caractéristique nutritionnelle des confitures varie selon la nature des fruits qui sont
employés (Sakho, 2009).
Dans la réalisation d’une confiture le choix des fruits est essentiel, c’est ce qui fera sa qualité.
(Sophie, 2002).
Les principaux constituants de la confiture sont les fruits et les sucres. Ces deux composées
ont un rôle important dans l’alimentation des adultes et des enfants notamment dans le
premier repas du jour (le petit déjeuner). Le sucre constitue la part la plus importante de la
valeur énergétique de cetaliment : 63 - 70 %. Sa digestion est facilitée par une enzyme
appelée saccharase (sécrétée par le suc gastrique qui transforme le saccharose en glucose et
fructose) (Monrose, 2009).
Les fruits apportent 10-15 % des fibres, des minéraux, des vitamines, des polyphenols et des
caroténoïdes, des éléments essentiels pour notre santé. 100 grammes de confiture apportent
260 - 285 calories (Kasse, 2014).
29
CHAPITRE II GÉNÉRALITÉS SUR LES CONFITURES
II.6 Altérations
Les denrées alimentaires peuvent subir des réactions diverses durant toutes les étapes
impliquées dans leur production, ces dégradations qui sont diverses dépendent de plusieurs
facteurs tel que la nature et l’état de l’aliment (frais ou transformé) et les conditions de
transformation et de stockage de l’aliment. (Broutin et al., 1998)
Parmi ces produits, on trouve la confiture qui ne peut être altérée que par les levures et les
moisissures. En effet, grâce à leur acidité importante et leur teneur relativement faible en eau,
cette dernière peut se conserver en bon état pour une longue période. Les principales réactions
de dégradation des confitures sont le brunissement enzymatique et non enzymatique (Broutin
et al., 1998).
Le brunissement enzymatique
Le brunissement enzymatique est un processus naturel qui rend certains constituants brins, en
particulier les aliments. Ce processus chimique implique des enzymes telles que la
polyphénoloxydase (Ppo). Ce brunissement causé par cette enzyme ; transforme les composés
phénoliques le plus souvent en polymères colorés (Siddiq, 1992).
30
CHAPITRE II GÉNÉRALITÉS SUR LES CONFITURES
Les étapes de la fabrication industrielle des confitures peuvent être résumées dans le schéma
suivant :
Réception Futs purée
Bac de réception
Refroidissement
Mise en carton
Palettisation
Stockage à T° ambiante
32
CHAPITRE II GÉNÉRALITÉS SUR LES CONFITURES
La fermeture des pots peut se faire de différentes manières, par capsulage avec ou sans
injection de vapeur :
-Sans injection de vapeur, les capsules sont placées sur le pot. Celui-ci est fermé et retourné
afin que la confiture encore chaude pasteurise la capsule.
-Avec injection de vapeur surchauffée : celle-ci pasteurise les couvercles et crée un vide au-
dessus de la confiture, ce qui permet d’inhiber le développement éventuel de
microorganismes(Bouzonville et Prin, 2015).
Il peut être fait par immersion dans l’eau froide ou par aspersion par des jets d’eau froide.
Puis les confitures sont entreposées dans un endroit frais en évitant de les manipuler car la
gélification se poursuit pendant quelques jours après la fabrication. (Bouzonville et Prin,
2015).
Il convient donc d’éviter de trop remuer les pots pour avoir un gel bien pris, translucide et
brillant. L’emballage traditionnellement le plus utilisé est le pot en verre avec une fermeture
de type « Twist Off ». Le choix du bocal n’est pas critique, mais il doit avoir une ouverture
large pour faciliter le remplissage. Toutefois, dans le cas des fruits rouges, relativement
acides, il est déconseillé d’utiliser les boîtes métalliques.(Bouzonville et Prin, 2015).
33
CHAPITRE II GÉNÉRALITÉS SUR LES CONFITURES
34
DEUXIEME PARTIE :
Partie expérimentale
CHAPITRE I :
MATÉRIEL ET
MÉTHODES
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
Tout produit fini ne sera déclaré sain et valable pour consommation qu’après avoir subiun
contrôle physicochimique, microbiologique et une analyse sensorielle.
L’objectif de notre travail consiste de faire une étude comparative des paramètres physico-
chimique de trois confitures choisies pour le suivie (Abricot, Orange, Figue) au cours de
production de la confiture afin de garantir la stabilité des paramètres étudiés du produit fini.
I .2 La Démarche expérimentale
Notre travail a été effectué dans l’entreprise « AMOUR» durant une période allant de
décembre 2021 jusqu'au juin 2022, au cours du processus évaluant les caractéristiques
physico-chimiques.
1-Etude des caractères physico-chimiques des trois purées et trois confitures étudiés (
figue , orange et abricot).
Localisation
33
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
La conserverie du Maghreb – AMOUR, est une S.A.R.L à capitaux privé, créée en 1991 et
dont l’activité principale est la production de :
- HARISSA.
- Conserves de légumes.
- Confitures.
3- Une chaîne de transformation polyvalente qui traite la tomate, le piment les fruits et la
confiture. Capacité de traitement 120 T/J
34
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
I.4 Matériel
I.4.1Matériel biologique
Le matériel biologique comporte les différentes matières première utilisé (l’eau, l’orange,
l’abricot, la figue, l’acide citrique, la pectine)
La pectine : est une substance organique dite substance pectique exclusivement produite
par certains végétaux de type fruit et légumes
En botanique on parle plus souvent des pectines. Elles sont constituées d’un ensemble
complexe de molécules.
Le rôle physiologique des pectines est important puisqu’elles maintiennent les cellules
des tissus végétaux les unes aux autres, permettant à la paroi végétale d’être structurée ;
on peut dire que les pectines sont un élément structural de la paroi végétale, les pectines se
gorgent d’eau et forment un gel. (Alimentation et santé).
L’acide citrique : la citrate ou l’acide citrique est une molécule biologique de formule C
₆ H₈ O₇ . En industrie agroalimentaire, soous le nom E330 comme acidifiant et correcteur
d’acidité.
L’ensemble de matériel et les appareils de mesure, ainsi que les réactifs utilisés lors des
analyses physicochimiques sont représentés dans l’annexe I
I.5 L’échantillonnage
Pour chacun production, des prélèvements ont été effectués au niveau de 2 points critiques
de la chaine de production à savoir :
Le produit semi-fini
Le produit fini
35
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
1.5.1.1 La quantité
On prend le ciseau qui servira à couper les sacs, on utilise la spatule propre et on prélève une
quantité nécessaire pour effectuer les analyses du produit semi fini.
Les tableaux suivants indiquent toutes les analyses effectuées sur l’ensemble des produits
étudiés :
Paramètre
Produit pH Matière sèche Acidité titrable
soluble (°Brix)
I.5.2.1 La quantité
Le tableaux suivants indiquent toutes les analyse effectuées sur l’ensemble des produits
étudiés :
36
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
Paramètre
pH Matière Acidité Viscosité Taux de EST
Produit sèche titrable cendre
soluble
(°Brix)
Produit fini
Les matières semi finies et finies (la purée et la confiture) ont été analysés en ; pH, degré
brix , acidité titrable , extrait sec total , taux de cendre et viscosité.
Mode opératoire
Appareillage :
37
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
- La lecture se fait directement sur le pH-mètre.
Appareillage :
Réfractomètre
Eau distillé
Spatule
Principe
Le degré Brix traduit le taux des matières sèches solubles, contenues dans une solution. Il
consiste à mesurer l’indice de réfraction d’un échantillon à une température de 20°C, puis à
effectuer une conversion de cet indice en résidu sec soluble.
Mode opératoire
Appareillage :
Balance électronique
Becher de 250 ml
38
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
Eau distillé
Indicateur coloré (phénolphtaléine)
Solution NAOH
Principe
L’analyse de l’acidité titrable mesure tous les ions H+ disponibles dans le milieu, qu’ils
soient dissociés, c'est-à-dire ionisés, ou non. Le principe de la méthode consiste à un titrage de
l'acidité avec une solution d'hydroxyde de sodium (NaOH) en présence de phénolphtaléine
comme indicateur coloré.
Mode opératoire
L’acidité ou bien la quantité d’acide dans l’échantillon est obtenue en multipliant le volume
de la chute de la burette par un coefficient de 0.256.
Appareillage :
39
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
Le dosage des cendres est basé sur la destruction de toute matière organique sous l’effet de
température élevée (500 ± 25 °C).
Mode opératoire
On réchauffe les creusets à nouveau pendant une demi-heure ou plus, cette opération est
répétée jusqu'à ce que le poids devienne constant (de couleur blanche ou blanc grisâtre)
(Doukani et Tabak , 2015).
La teneur en cendres est exprimée en pourcentage du poids frais du produit, et est donnée par
la formule suivante :
La teneur en matière sèche est exprimée en pourcentage, et est donnée par la formule
suivante :
MS % = 100 – TE %
40
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
Appareillage
- Viscosimètre
Principe
Mode opératoire
- S’Assurez qu’il est bien fixé au trépied et qu’il est correctement de niveau.
Sélectionner une combinaison mobile/vitesse et fixée mobile sur le viscosimètre.
- Activer la rotation du mobile et laisser tourner jusqu’à ce qu’une mesure constante se
stabilise à l’affichage.
- Certains dépassements peuvent être observés suite à l’accélération de vitesse prise par
le mobile au démarrage.
- Il est parfois nécessaire d’attendre jusqu’à 5 minutes afin d’atteindre un équilibre
apparent. Généralement, il suffit d’attendre qu’une lecture stable s’affiche à l’écran
pendantquelques instants.
Les différences entre les échantillons ont été déterminées par des procédures ANOVA, suivies
du test de la différence significative (HSD) de Tukey à P <0.05 à l’aide à l'aide du logiciel
JMP (version 13, États-Unis).
41
CHAPITRE I MATÉRIELS ET MÉTHODES
42
CHAPITRE II :
RÉSULTATS ET
DISCUSSION
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
44
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
Les résultats des analyses physico-chimiques effectués sur 27échantillons de la
puréede figue, d’abricot et d’orange sont présentés dans le tableau suivant :
I.1.1 Détermination du pH
Les résultats de la détermination du pH des purées ainsi que les confitures étudiées
sont représentés dans les figures 7et 8 respectivement.
4 A A B A
B C C
D D
3
déc-21
pH
2
nov-21
1
janv-févr-22
0
figue orange abricot
La purée
45
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
A A A A
BC
A
3,5 C C
3 déc-21
2,5 BC
pH
2 nov-21
1,5
janv_févr
1 _22
figue orange abricot
les confiures
Les valeurs de pH des purées analysées varient de 3.4 ±0.02 à 3.7±0.02 pour la purée
de figue ; de 3.3 ±0.08 à 3.4±0.08 pour la purée d’orange, tandis que pour la purée d’abricot,
des valeurs allant de 3.1±0.07 à 3.7±0.07 ont été notées (figure 7).
Par rapport aux confitures, les résultats obtenus ont montrés des valeurs de 3.4 ± 0.05 à 3.52 ±
0.05 pour la confiture de figue, de 3.2 ± 0.03 à 3.5 ± 0.03 pour la confiture d’orange, et dans
le cas de confiture d’abricot, on a obtenu des valeurs de 3.1 ± 0.02 à 3.7 ± 0.06.
Les différences révélées peuvent être reliées aux matières premières et notamment aux
différences de pH des purées préparées (figure7).
46
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
Selon Luh et al. (1986), un pH bas est essentiel pour empêcher la détérioration de la
confiture, en défavorisant la prolifération des bactéries, des levures et des moisissures. De
même, la formation de gel se produit seulement dans une certaine plage de concentration en
ions hydrogène. La plage de pH optimale pour une bonne gélification de la confiture est
autour de 3,0. La force de gel diminue rapidement avec l'accroissement de la valeur du pH.
Au-delà de la valeur 4, aucune formation de gel ne se produit (Vibhakara et Bawa, 2006).
Nos résultats sont proches de ceux obtenus par kamal et al. (2015) et de ceux obtenus par
Grigelmo-Miguel et Belloso-Martin (1999), qui ont trouvé une valeur de 3.69 pour la
confiture à base d’abricot et d’orange et de 3.29 pour la confiture de la fraise. Par ailleurs, nos
résultats qui concernent la figue sont similaires à ceux notés par Tanwar et al. (2014).
2,5
l'acidité titrable g/l
A A
2 B
C
1,5 D
E F B déc-21
1
G nov-21
0,5
0 janv-févr-22
figue orange abricot
la purée
Figure 7 : Représentation graphique des valeurs de l’acidité titrable des purées de figue,
d’orange et d’abricot, de différentes productions (décembre, novembre et janvier-février).
Les barres verticales représentent les écarts types. Les lettres différentes indiquent les résultats
significativement différents (p<0,05)
47
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
L’acidité titrable de chaque confiture est donnée dans la figure XV
0,9 A A
acidité titrable (g/l) 0,8
0,7 B
C
0,6 D D D D
0,5
0,4 E déc-21
0,3 nov-21
0,2
0,1 janv-févr-2022
0
figue orange abricot
les confitures
Figure 8 : Représentation graphique des valeurs de l’acidité titrable des confitures de figue,
d’orange et d’abricot, de différentes productions (décembre, novembre et janvier-février).
Les barres verticales représentent les écarts types. Les lettres différentes indiquent les résultats
significativement différents (p<0,05)
L'acidité est parmi les principaux paramètres qui déterminent la qualité des fruits, elle est très
souvent utilisée pour la caractérisation technologique des produits issus de la transformation
des fruits (Lozano, 2006).
D’après la figure 9, l’acidité titrable des purées analysées est comprise entre 0.5 ± 0.09 et 1.95
±0.09 g /l.
D’une autre part, des acidités de 0.3±0.014 à 0.5±0.014 ; de 0.3± 0.014 à 0.7±0.014 et de
0.4± 0.009 à 0.5 ±0.009 ont été enregistrées de manière respective pour les confituresde
figue ; abricot et orange.
L’étude menée par Garcia-Martinez et al. (2002), rapporte une acidité titrable pour la
confiture de kiwi de 0,47 g/100g qui est une valeur proche de nos résultats.
48
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
En outre, des acidités de 0,44 ; 0,5 et 0,22 g/100g ont été enregistrées par Aslanova et al.
(2010) pour les confitures d’abricot, de cerise et de fraise, respectivement. Ces valeurs sont
inférieures à nos résultats qui concernent la confiture de l’abricot.
25 A B C
20
taux de brix %
15 F H G F F D
déc-21
10
nov-21
5
janv-fevr-22
0
figue orange abricot
la purée
Figure 9 : Représentation graphique des valeurs du taux de matière sèche soluble (°Brix) des
purées de figue, d’orange et d’abricot, de différentes productions (décembre, novembre et
janvier-février).
Les barres verticales représentent les écarts types. Les lettres différentes indiquent les résultats
significativement différents (p<0,05)
Les résultats de l’indice réfractométrie des 27 échantillons de confiture analysés sont illustrés
dans la figure suivante.
A
67 D B C
E G F
66 H
I
taux de Brix %
65
64 déc-21
63
62 nov-21
61 janv-févr-22
60
figue orange abricot
les confitures
Figure 10 : Représentation graphique des valeurs du taux de matière sèche soluble (°Brix)
des confitures de figue, d’orange et d’abricot, de différentes productions (décembre,
novembre et janvier-février).
Les barres verticales représentent les écarts types. Les lettres différentes indiquent les résultats
significativement différents (p<0,05)
49
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
Le degré Brix mesure le poids en gramme de la matière sèche soluble contenue dans 100 g
de produit. Dans la fabrication de la confiture, il est important de connaître le taux du Brix au
cours du procédé (Dongare et al., 2014).
Pour l’ensemble des purées étudiées, les teneurs en matière sèche soluble sont comprises
entre 11 et 22 °Brix. Cependant, on constate que la purée de figue présente la teneur en
matière sèche soluble la plus élevée (p<0,05). Cela dépend de la matière première. En
effet, les figues se caractérisent par une teneur élevée en sucre et en solides solubles et une
faible teneur en acidité (Aksoy, U. 2017).
D’après la figure 12 les valeurs enregistrés pour les confitures de figue, d’abricot et
d’orange sont de 66 à 65 ±0.003 ° Brix ; de 64 à 65 ±0.007 °Brix et de 65 à 66 ± 0.009
°Brix respectivement.
L’analyse statistique a montré que la confiture d’abricot présente le taux de matière sèche
soluble la plus faible (p<0,05). Ces résultats concordent avec les valeurs notées pour les
purées respectives de chaque fruit.
Par ailleurs, nos résultats sont inférieurs à ceux obtenus par Aslanova et al. (2010) et
Ferreira et al. (2004), qui ont enregistré des valeurs de 72,7 ° Brix pour la confiture de
fraise et 59,2 à 75,1 °Brix pour la confiture de coing respectivement.
En revanche, nos résultats sont très proches de ceux rapportés par Touati et al. (2014) qui
ont trouvé une valeur de 64,42 °Brix pour la confiture d’abricots et de ceux donnés par
Chauhan et al. (2013) pour la confiture de noix de coco (68,6 °Brix) et par Inam et al.
(2012) avec une valeur de 67,12 °Brix pour une confiture à base de mangue, ananas et
d’orange.
De point de vue réglementaire, nos résultats sont conformes aux normes du journal
officiel algérien (Jo n° 6 du 24 Janvier 2021), ce dernier préconise une teneur en matière
sèche soluble minimale de 55% pour les confitures.
D’une autre part, les résultats obtenus sont également conformes aux normes codex, qui
exigent des teneurs en matières sèches solubles comprises entre 60 à 65% ou plus pour les
confitures (CODEX STAN 296-2009).
50
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
16 A
B E G C F D
14 H G
la viscosité p.s
12
10
8 *déc-21
6
4 nov-21
2
0 janv-févr-22
figue orange abricot
les confitures
Les résultats obtenus ont montré des valeurs de 13 ± 0.01 à 14,68 ± 0.01 Ps pour la
confiture de la figue, des valeurs entre 12,51 ± 0.01 et 13.2 ±0.01 Ps pour la confiture
d’orange et pour l’abricot entre 11,49 ±0.01 à 13.1 ± 0.01 Ps
Les données ont indiqués qu’il y a une différence significative entre les moyennes de la
viscosité des confitures analysées (p<0,05). La confiture de figue et d’orange avaient des
valeurs plus élevées par rapport à la confiture d’abricot.
Commela pectine était utilisée pour obtenir une texture visqueuse convenable ou pour
augmenter la viscosité de la préparation, alors la viscosité de la confiture était augmentée avec
l’augmentation progressive de la concentration en pectine. Nos résultats était conforme aux
études réalisées précédemment par les chercheurs(Nwosu et al, 2014 , Kar F et al 1999).
51
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
La figure suivante illustre les teneurs en extrait sec total des différences confitures
étudiées
B G C A E F E D
80% H
extrait sec total %
70%
60% déc-21
50%
nov-21
40%
30% janv-févr-22
20%
10%
figue orange abricot
les confitures
Figure 12: Représentation graphique des valeurs de l’extrait sec total des confitures de figue,
d’orange et d’abricot, de différentes productions (décembre, novembre et janvier-février).
Les barres verticales représentent les écarts types. Les lettres différentes indiquent les résultats
significativement différents (p<0,05)
Les résultats obtenus, ont montré des valeurs de 74 ± 0.01% à 77,24 ± 0.01% pour la
confiture de figue, 71 ±0 % à 78.33 ± 0% pour l’orange et 74,75 ± 0.06% à 76,75 ± 0.06%
pour l’abricot. Les trois confitures présentent des valeurs d’extrait sec total conformes aux
normes (CODEX STAN 296-2009).
Les résultats ont montrés qu’il y a une différence significative entre les teneurs de l’extrait
sec des confitures (p<0,05) .En effet, l’extrait sec d’une confiture dépond des facteurs
extérieurs : la saison (climat, le sol) et le temps de maturation des fruits.
Cependant, d’après Luh et al. (1986), la teneur en matière sèche doit être maintenue à un
niveau qui empêche la croissance des levures et des moisissures.
52
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
0,3
C C C
déc-21
0,2
nov-21
0,1 D E
F janv-févr-22
0
figue orange abricot
les confitures
Figure 13 : Représentation graphique des valeurs de taux de cendres des confitures de figue,
d’orange et d’abricot, de différentes productions (décembre, novembre et janvier-février).
Les barres verticales représentent les écarts types. Les lettres différentes indiquent les résultats
significativement différents (p<0,05)
Le taux de cendres, est la matière résultante de la dessiccation complète d’un produit et nous
renseigne sur la richesse en minéraux .En effet, la teneur minéraux est un des paramètres qui
définit la valeur nutritionnelle d’un aliment.
Les résultats obtenus ont montré des valeurs de 0.28 ± 0.04 % à 0.3 ± 0.04 % pour la confiture
de figue, des valeurs entre 0.02 % et 0.1% pour l’orange et de 0.21% ± 0.09% pour l’abricot.
La confiture de figue avait des valeurs beaucoup plus élevées ((p<0,05) par rapport à
l’abricot et l’orange.
La teneur moyenne en cendres (0,280%) de la confiture d’abricots rapportée par Belitz et al.
(2009) est proche à nos résultats.
La teneur en cendre de nos confitures est loin à celle obtenue par Tâpsoba (2011) qui a
trouvé une valeur de 0,40% pour la confiture de baobab. En effet, le taux de cendre dépond de
la matière première et le fruit frais.
53
CHAPITRE II RÉSULTATS ET DISCUSSION
54
CONCLUSION
CONCLUSION
Conclusion
Nous rappelons que le principal objectif de ce travail est l’étude comparative des paramètres
physico-chimiques des confitures à base de fruits (figue, abricot et orange) , ainsi on a débuter
ce dernier par les paramètres physico-chimiques de la matière semi fini (purée de confiture) .
Concernant l’acidité titrable, il a été révélé que la confiture d’abricot présente la valeur
significativement la plus élevée (p<0.05), tandis que le pH ainsi que le taux de cendres les
plus élevées ont été noté pour la confiture de la figue, et cela, pour toutes les productions
étudiées à l’exception des productions de Janvier-février sur l’effet de la saison , dans
lesquelles, aucune différence significative (p<0.05) n’a été notée concernant le pH.
D’autre part, la confiture d’abricot présente le taux de matière sèche soluble la plus faible
(p<0,05). Ces résultats concordent avec les valeurs notées pour les purées respectives de
chaque fruit.
Par rapport à la mesure de la viscosité, les données ont indiqué qu’il y a une différence
significative entre les moyennes de la viscosité des confitures analysées (p<0,05). Enfin,
concernant l’extrait sec total, il a été noté une différence significative entre différentes
confitures (p<0,05).
Selon la littérature, Les variations des paramètres physico-chimiques révélées peuvent être
attribuées à plusieurs facteurs en relation avec la matière première tel que la variété, la région,
l’état de maturité, etc. (Lecccese et al., 2012). D’une autre part, les conditions de fabrication
ont un effet significatif sur les caractéristiques des confitures (produits finis), notamment, sur
la viscosité (Siddiqui et al., 2015).
Par ailleurs, il a été conclu que les paramètres évalués répondent aux normes internes de
l’entreprise de groupe AMOUR. De plus, les résultats obtenus sont en accord avec les normes
algériennes JO N° 06 de 24 janvier 2021, les normes codex, ainsi que les données de la
littérature. Une exception pour la viscosité dont des valeurs au-dessous des données de la
littérature ont été enregistrées.
54
CONCLUSION
Enfin, il peut être conclu que le choix de la matière première (selon le degré de maturation de
fruit) et sa caractérisation est primordial dans le but d’obtenir une confiture qui maintien à
une stabilisation physico-chimiques satisfaisante.
Perspectives
Activité antioxydante
Teneur en flavonoïdes
Teneur en polyphénols
Teneur en acide ascorbique
Teneur en sucres
55
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69
RÉFÉRENCE BIBLIOGRAPHIQUE
Zaidi A .,Mahiout B., 2012. Voyage au cœur des aliments. Edition 2012. Alger :p136.
70
ANNEXES
Annexes
71
Annexe N° 02 : diagramme de fabrication de purée d’orange
72
Annexe N° 03 : Diagramme de fabrication de purée de figue
73
Annexe N°04 : Diagramme de fabrication de confiture
74
Annexe N° 05 :
75
Figure 04 : Analyse de l’acidité titrable
76
Figure 06 : Analyse de degré Brix ° avec le refractomètre
77
Figure 08 : étuve
78
Annexes 06 :
80
Annexes 07 : Analyses statistique
Ph :
Niveau Moyenne
FIGUE NOV A 3,5333333
ABRICOT FEV A 3,5200000
ORANGE JANVIER A 3,4733333
FIGUE DEC A B 3,3966667
FIGUE FEV A B 3,3933333
ABRICOT DEC B C 3,2966667
ABRICOT NOV B C 3,2666667
ORANGE DEC C 3,2166667
ORANGE NOV C 3,1933333
Acidité
Niveau Moyenne
ABRICOT NOV A 0,79333333
ABRICOT FEV A 0,77333333
ABRICOT DEC B 0,63666667
FIGUE FEV C 0,56000000
FIGUE DEC D 0,51000000
ORANGE DEC D 0,49666667
ORANGE JANVIER D 0,49333333
ORANGE NOV D 0,49333333
FIGUE NOV E 0,33666667
Brix
Niveau Moyenne
ORANGE DEC A 66,816667
FIGUE FEV B 66,000000
ORANGE JANVIER C 65,893333
FIGUE DEC D 65,800000
81
Viscosité
Niveau Moyenne
FIGUE NOV A 14,673333
FIGUE DEC B 13,493333
ORANGE NOV C 13,196667
ABRICOT FEV D 13,096667
FIGUE FEV E 13,000000
ORANGE JANVIER F 12,613333
ORANGE DEC G 12,516667
ABRICOT NOV G 12,496667
ABRICOT DEC H 11,496667
Taux de cendre
Niveau Moyenne
FIGUE DEC A 30,000000
FIGUE FEV A 30,000000
FIGUE NOV B 28,000000
ABRICOT DEC C 21,000000
ABRICOT FEV C 21,000000
ABRICOT NOV C 21,000000
ORANGE NOV D 6,000000
ORANGE JANVIER E 5,000000
ORANGE DEC F 2,000000
82
Purée
Ph :
Niveau Moyenne
ABRICOT FEV A 3,7566667
FIGUE NOV A 3,7400000
FIGUE DEC A 3,7366667
ORANGE DEC B 3,4833333
FIGUE FEV B 3,4733333
ORANGE JAN C 3,4000000
ORANGE C 3,3933333
NOV
ABRICOT DEC D 3,0800000
ABRICOT D 3,0800000
NOV
Acidité :
Niveau Moyenne
ABRICOT DEC A 1,9433333
ABRICOT A 1,9433333
NOV
ORANGE JAN B 1,6166667
ABRICOT FEV B 1,6133333
FIGUE DEC C 1,4933333
FIGUE FEV D 1,1533333
ORANGE DEC E 0,8433333
ORANGE F 0,7533333
NOV
FIGUE NOV G 0,4933333
D°brix :
Niveau Moyenne
FIGUE DEC A 22,966667
FIGUE NOV B 22,493333
FIGUE FEV C 21,000000
ABRICOT FEV D 11,990000
83