PLU Brasseriebourg

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PLAN LOCAL D'URBANISME DE BOURG-EN-BRESSE / STRUCTURE DU DOCUMENT lien hypertexte sommaire

RÈGLEMENT DE LA ZONE UA

La zone UA correspond au « centre ville élargi » et a donc pour vocation d'accueillir les fonction urbaines
(logements, activités tertiaires, noeuds d'échanges multimodaux, équipements) afin de conforter la centralité
et de renforcer l'attractivité du centre ville.

La zone UA comprend un secteur UA1 correspondant au périmètre du coeur de ville historique délimité :
- au nord par l'avenue du Champs de Foire, la rue Gabriel Vicaire et l'îlot de la Grenouillère ;
- à l'ouest par le boulevard du Maréchal Leclerc, la rue des Casernes et la rue de la Paix ;
- au sud par le parking de la Préfecture et la rue de la République ;
- à l'est par l'allée de Challes et le quai Groboz.

La zone UA est concernée par des Orientations d’Aménagement et de Programmation (OAP) que sont :
• Madeleine ;
• Peloux ;
• Pont-de-Lyon ;
• Brouët ;
• L'Hôtel Dieu ;
• Bel-Air.
établies au titre de l’article L 123-1-4 du code de l’urbanisme.
Les travaux, constructions, aménagement, soumis ou non à autorisation d’urbanisme, doivent être
compatibles avec ces orientations d’aménagement et de programmation.

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Selon le principe de prévention, l’attention des constructeurs et de l’ensemble des usagers du Plan Local
d’Urbanisme est attirée sur les risques marquant le territoire de Bourg-en-bresse.
Une partie du territoire communal est concerné :
• par des risques liés aux phénomènes d’inondation, repérés par l'État dans le cadre de l'élaboration
du Plan de Prévention au Risque Inondations.
• par le risque sismique. La commune figure en zone de sismicité 3 (modérée).
• par le risque transport de matière dangereuse.
Il revient aux maîtres d’ouvrage de prendre les dispositions techniques nécessaires et adaptées pour garantir
la pérennité et la stabilité des ouvrages et des constructions à édifier.
Il est également rappelé que des sites et sols pollués ou potentiellement pollués, sont recensés sur le territoire
de Bourg-en-Bresse par le site http://www.sites-pollues.ecologie.gouv.fr/ (Basol et Basias).

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ARTICLE UA 1 – OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DES SOLS


INTERDITES

1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES

1.1 - Occupations et utilisations du sol interdites en zone UA

• les constructions et installations destinées à l’exploitation agricole ;


• les constructions à destination d'entrepôts ;
• les constructions à destination industrielle ;
• l'ouverture et l'exploitation de carrières ;
• les terrains de camping et de caravaning ;
• le stationnement des caravanes isolées pendant plus de trois mois, consécutifs ou non ;
• les dépôts à l'air libre de toute nature, épaves de véhicules, ferraille.

Toutefois, les constructions ou occupations et utilisations du sol existantes avant la date d'approbation du PLU
et régulièrement autorisées ayant une destination interdite par le présent règlement, peuvent faire l'objet
d'extension mesurée, dans la limite de 10 % de la surface de plancher existante, ou de travaux de mises aux
normes réglementaires.

2 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

2.1 - En sus des dispositions de l’article UA 1 – 1.1 : occupations et utilisations du sol


interdites dans les “linéaires commerciaux et artisanaux à protection simple“,
identifiés au document graphique, au titre de l’article L.123-1-5. 7bis° du code de
l’urbanisme
Les locaux, situés en rez-de-chaussée, en front de rue ou d'espace public, destinés au commerce de détail et
de proximité et à l'artisanat ne peuvent pas faire l'objet d'un changement de destination autre que commerce
de détail et de proximité, activité artisanale, hébergement hôtelier ou constructions et installations nécessaires
aux services publics ou d'intérêt collectif.
Toutefois, cette règle ne s'applique pas aux parties communes des constructions nécessaires à leur
fontionnement telles que hall d'entrée, locaux techniques, locaux de gardiennage.

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2.2 - En sus des dispositions de l’article UA 1 – 1.1 : occupations et utilisations du sol


interdites dans les “linéaires commerciaux et artisanaux à protection renforcée“,
identifiés au document graphique, au titre de l’article L.123-1-5. 7bis° du code de
l’urbanisme
Les locaux, situés en rez-de-chaussée, en front de rue ou d'espace public, destinés au commerce de détail et
de proximité et à l'artisanat ne peuvent pas faire l'objet d'un changement de destination autre que commerce
de détail et de proximité, activité artisanale, hébergement hôtelier ou constructions et installations nécessaires
aux services publics ou d'intérêt collectif. Les activités de prestations de service à caractère immatériel ou
intellectuel n'exerçant pas majoritairement de la vente au détail sont exclues.
Les activités de prestations de service à caractère immatériel ou intellectuel font notamment référence dans
les présent règlement :
• aux agences immobilières ;
• aux agences bancaires ;
• aux agences de travail temporaire ;
• aux assurances et mutuelles ;
• aux agences de publicité ;
• aux agences de conseillers ingénieurs et bureau d'études ;
• aux agences de radiodiffusion et de télévision.
Les professionnels de la santé ne sont pas compris dans cette typologie de service.
Toutefois, cette règle ne s'applique pas aux parties communes des constructions nécessaires à leur
fonctionnement telles que hall d'entrée, locaux techniques, locaux de gardiennage.

2.3 - Occupations et utilisations du sol interdites sur les constructions, ou parties de


constructions identifiées au document graphique au titre de l'article L 123-1-5. 7° du
code de l'urbanisme
La démolition des constructions ou parties de constructions à valeur patrimoniale identifiées au titre de l'article
L. 123-1-5. 7° du code de l'urbanisme est interdite, à l'exception de celles autorisées à l'article UA 2 – 2.2.
Les travaux sur les constructions ou les parties de constructions à valeur patrimoniale identifiées au titre de
l'article L. 123-1-5. 7° du code de l'urbanisme, ne doivent pas aboutir à la modification des caractéristiques
intrinsèques, à l'exception des travaux autorisés aux articles UA 2 – 2.2 et UA 11 – 2.1.

2.4 - Occupations et utilisations du sol interdites au sein des ensembles paysagers


identifiés au document graphique au titre de l’article L 123-1-5. 7° du code de
l’urbanisme
Toutes les occupations et utilisations du sol, à l’exception de celles soumises à des conditions particulières à
l’article UA 2 – 2.3.

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ARTICLE UA 2 – OCCUPATIONS ET UTILISATIONS DU SOL


SOUMISES À DES CONDITIONS PARTICULIÈRES

1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES

1.1 - Occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières en zone


UA
• les constructions destinées à l’artisanat et la création, l’extension et la modification des installations
classées pour la protection de l'environnement, à condition :
- qu’elles soient compatibles, par leur fonctionnement, avec la proximité d’habitation,

- que des dispositions soient prises afin d'éviter une aggravation des nuisances ou risques pour le
voisinage [nuisances (livraison, bruit, odeurs,...), incendie, explosion, ...],
- et que les nécessités de leur fonctionnement lors de leur ouverture, comme à terme, soient
compatibles avec les infrastructures existantes.

• les affouillements et exhaussements de sol à condition que leurs réalisations soient liées :
- aux occupations ou utilisations du sol autorisées sur la zone,
- ou à des aménagements paysagers,
- ou à des aménagements hydrauliques,
- ou à des travaux d’infrastructures routières, de transports collectifs, de circulation douce ou
d’aménagement d’espace public,
- ou qu’elle contribue à la mise en valeur du paysage, d’un site ou d’un vestige archéologique.

2 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

2.1 - En sus des dispositions de l’article UA 2 – 1 : occupations et utilisations du sol


soumises à des conditions particulières dans le périmètre d’une Orientation
d’Aménagement et de Programmation
Les constructions et aménagements doivent être compatibles avec les Orientations d’Aménagements et de
Programmation.

2.2 - Protection du patrimoine : occupations et utilisations du sol admises sous


conditions sur les constructions, ou parties de constructions, identifiées au
document graphique au titre de l'article L 123-1-5. 7° du code de l'urbanisme
La démolition des constructions ou parties de constructions à valeur patrimoniale identifiées au titre de l'article
L 123-1-5. 7° du code de l'urbanisme est autorisée, dans les seuls cas suivants :
• démolition(s) partielle(s) rendue(s) nécessaire(s) lors de travaux de mise en conformité avec des
normes impératives (sécurité incendie, accessibilité pour des personnes handicapées, etc) ;

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• démolition(s) partielle(s) ou totale rendue(s) nécessaire(s) de constructions menaçant ruine en


application du code de la construction et de l'habitation, ou d'immeubles insalubres en application du
code de la santé publique.
Les extensions des constructions ou parties de constructions à valeur patrimoniale identifiées au titre de
l'article L 123-1-5. 7° du code de l'urbanisme sont autorisées à condition :
• qu'elles ne dénaturent pas ces constructions ou parties de construction
• et qu'elles ne portent pas atteinte à leur valeur patrimoniale

2.3 - Occupations et utilisations du sol soumises à des conditions particulières au sein


des ensembles paysagers, identifiés au document graphique au titre de l’article
L.123-1-5. 7° du code de l’urbanisme
Au sein des ensembles paysagers identifiés aux documents graphiques au titre de l’article L.123-1-5. 7° du
code de l’urbanisme, les aménagements et constructions sont autorisés, à condition :
• de préserver la dominante végétale de ces espaces,
• d'être limités aux constructions dont l'emprise au sol n'excède pas celle définie en article UA 9 – 3.3
Pour rappel, toute intervention (coupes et abattages d'arbres) est soumise à déclaration préalable (article L
123-1-5-7° et R 421-17 et R 421-23 du code de l'urbanisme). Les abattages, nécessaires à la réalisation d'un
projet, seront validés au cas par cas, et uniquement sur la base d'un diagnostic sylvicole et phytosanitaire.

2.4 - En sus des dispositions de l’article UA2 – 1, dans les secteurs identifiés au
document graphique intitulés « secteurs de mixité sociale » au titre de l’article
L.123-1-5.16° du code de l’urbanisme
Dans les secteurs identifiés dans le document graphique au titre de l'article L.123-1-5. 16° du code de
l'urbanisme comme « secteurs de mixité sociale », aucun nouveau logement social supplémentaire ne pourra
être réalisé. En cas d'opération de démolition/reconstruction, 50 % maximum de la la SDPC totale des
programmes de construction ou d'aménagement, à destination d'habitation, sera affecté à des logements à
usage locatif social au sens de l'article L.302-5 du code de la construction et de l'habitation.
La servitude s'appliquera à chaque permis de construire ou autorisation isolée ou globalement à l'ensemble
des permis dans le cadre d'opération de démolition/reconstruction. En cas d'opérations mixtes, la règle ne
s'applique que sur la part de surface dédiée au logement.

ARTICLE UA 3 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES


VOIES PUBLIQUES OU PRIVÉES ET D’ACCÈS AUX VOIES OUVERTES
AU PUBLIC

1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES

1.1 - Accès
Les accès doivent être adaptés à l’opération. Ils doivent présenter des caractéristiques permettant de

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satisfaire aux exigences de la sécurité, de la défense contre l’incendie et de la protection civile.


L’accès doit se faire directement par une façade sur rue, ou par l’intermédiaire d’un passage privé ou par une
servitude de passage suffisante ou adaptée.
Les accès sur les voies ouvertes à la circulation publique doivent être aménagés afin d’éviter toute difficulté et
tout danger pour la circulation des véhicules, des cycles, des piétons et des personnes à mobilité réduite.
Pour des raisons d'ordre public, de sécurité et d'accessibilité des passants et des usagers, il pourra être
imposé d'implanter le portail en retrait d'au moins 5 mètres minimum par rapport à la limite du domaine public,
sauf en cas d'impossibilité due à la disposition des lieux.
Lorsqu’un terrain est desservi par plusieurs voies, l’accès doit être établi sur la voie où la gêne pour la
circulation sera la moindre.
Les accès doivent être le plus éloignés possible des carrefours existants, des virages et autres endroits où la
visibilité est mauvaise.

1.2 - Voirie
Les constructions et installations nouvelles doivent être édifiées sur des terrains desservis par des voies
ouvertes à la circulation publique présentant les caractéristiques suivantes :
• correspondre à la destination de la construction,
• permettre les manœuvres de véhicules lourds et encombrants tels que les véhicules d'ordures
ménagères,
• satisfaire aux exigences de sécurité, de défense contre l'incendie et de protection civile.
Les voies nouvelles en impasse, d’une longueur de plus de 15 mètres, doivent comporter, à leur extrémité,
une aire de retournement, permettant le demi-tour aisé des véhicules.
Les voies nouvelles doivent permettre d’assurer, en toute sécurité et facilité, la circulation des piétons et des
personnes à mobilité réduite.

2 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

2.1 - En sus des dispositions des articles UA3 – 1, dispositions applicables dans le
périmètre d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation
Au sein du périmètre d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation, les conditions de desserte des
terrains par les voies publiques ou privées et d’accès aux voies ouvertes au public doivent être compatibles
avec l’Orientation d’Aménagement et de Programmation.

ARTICLE UA 4 – CONDITIONS DE DESSERTE DES TERRAINS PAR LES


RÉSEAUX PUBLICS

1 - EAU POTABLE
Toute construction, installation nouvelle ou extension entrainant la création d’un logement supplémentaire, doit

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être raccordée au réseau public de distribution d’eau potable conformément à la réglementation en vigueur et
au règlement d'eau potable de la Ville de Bourg-en-Bresse.

2 - ASSAINISSEMENT
Le document de zonage d'assainissement de la commune de Bourg-en-Bresse, annexé au présent règlement,
définit les zones d'assainissements collectifs et non-collectifs.
Ce document de zonage d'assainissement définit les modalités techniques propres à l'assainissement, que les
demandes d'autorisations de droit des sols doivent respecter.

3 - EAUX USÉES
• En zone d'assainissement collectif
- le raccordement au réseau collectif d’assainissement public est obligatoire pour toute construction
ou installation engendrant des eaux usées, conformément à la législation en vigueur et au règlement
d'assainissement collectif de la ville de Bourg-en-Bresse.

4 - EAUX PLUVIALES
Concernant la gestion des eaux pluviales, les principes généraux sont :
• la recherche, dans un premier temps, de l'infiltration des eaux pluviales sur la parcelle
• le rejet des eaux pluviales directement dans le milieu naturel lorsque l'infiltration n'est pas possible
• si aucun exutoire naturel n'est accessible, les eaux pluviales seront orientées vers le réseau séparatif
pluvial ou sans autre solution vers le réseau unitaire.
Ces réseaux se feront avec accord de la collectivité.
• en cas de rejet d'eaux pluviales, un système de rétention/régulation sera mis en place.
Rappel : la gestion des eaux pluviales doit être conforme au schéma directeur des eaux pluviales, annexé au
présent règlement.

5 - DISTRIBUTION EN RÉSEAUX ÉLECTRIQUES ET TÉLÉCOMMUNICATIONS


La création, ou l'extension des réseaux de distribution d'énergie, de télécommunications (téléphone, réseaux
câblés ou autres ...) ainsi que les raccordements doivent être mis en souterrain, sauf contrainte technique
particulière.
Le raccordement des constructions aux réseaux de communication câblés et de distributions d’énergie doit
être effectué en souterrain jusqu’au point de raccordement avec le réseau public situé en limite de propriété.
Toute nouvelle construction doit prévoir les fourreaux nécessaires au passage de la fibre optique.

6 - COLLECTE DES DÉCHETS


Pour tous travaux (construction nouvelle, changement de destination, division, aménagement, extension d’une
construction existante, etc.) aux termes desquels une construction comporte trois logements ou plus, un local
en rez-de-chaussée, facilement accessible et suffisamment dimensionné, selon la réglementation communale
en vigueur, doit être prévu pour accueillir les conteneurs de déchets, y compris de tri sélectif.

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Pour toute autre construction principale nouvelle et tous travaux (changement de destination, division,
aménagement, extension d’une construction existante, etc.) aux termes desquels une construction compo rte
moins de trois logements, un emplacement doit être prévu pour accueillir les conteneurs de déchets, y
compris de tri sélectif.

ARTICLE UA 5 – SUPERFICIE MINIMALE DES TERRAINS


Non réglementé.

ARTICLE UA 6 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT


AUX VOIES ET EMPRISES PUBLIQUES

1 - DÉFINITION
Le terme alignement, au sens du présent règlement, désigne :
• la limite de tout espace du territoire communal ouvert à l’usage du public (voie publique, voie privée
ouverte au public, places, etc.) au droit de la propriété riveraine,
• et la limite interne d’un emplacement réservé crée en vue d’un aménagement de voirie.

2 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Le nu de façade des constructions doit être implanté :
• à l'alignement ;
• ou en retrait, à condition :
➢ qu'il existe ;
➢ ou qu'il participe à une meilleure intégration urbaine.

3 - DISPOSITIONS SPÉCIFIQUES AUX SOUS-SOL ET SAILLIES

3.1 - Caves

3.1.1 - Caves ou sous-sol en bordure des voies publiques


Les propriétaires dont les caves ou sous-sols, existant en bordure de la voie publique, ne sont pas
parfaitement étanches doivent supporter les dommages qui peuvent en résulter.

3.1.2 - Caves ou excavations sous la voie publique


Les caves ou excavations qui existeraient sous les voies publiques, en vertu d’usages anciens, devront être
supprimées à la première injonction de la Ville.
Elles seront entièrement détruites et les volumes vides devront être comblés de manière à assurer la parfaite

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conservation de la voie, le tout aux frais du propriétaire de la construction.

3.1.3 - Soupiraux de caves - trappes d'encavage


La ventilation des caves doit être assurée par des soupiraux disposés en parois verticales. Les soupiraux
doivent déboucher à plus de 10 centimètres (0.10m) au-dessus du niveau du trottoir, à moins d’être pourvus
de dispositifs s’opposant efficacement à l’entrée des eaux de pluie et de lavage du trottoir.
En outre, en vue d’éviter la pénétration de rongeurs, les soupiraux doivent être fermés, soit par un grillage à
mailles d’un centimètre et demi dans leur plus grande dimension, soit par une plaque métallique percée de
trous dont la plus grande dimension ne doit pas avoir plus d’un centimètre et demi.
L’établissement de soupiraux disposés dans le plan du trottoir et de trappes d’encavage sur le domaine public
est interdit. Les ouvrages de ce genre existants sont tolérés à titre précaire ; ils devront être supprimés,
notamment en cas de travaux de modification de la construction. Les dispositifs obturant les soupiraux doivent
être solidement scellés et être disposés exactement dans le plan du trottoir ainsi que les trappes d’encavage
doivent être maintenues en parfait état d’entretien.
Ces ouvrages devront avoir une résistance mécanique suffisante.

3.2 - Saillies

3.2.1 - Dispositions applicables à tout type de saillie


Mesurage des saillies : les saillies sont mesurées suivant une ligne horizontale et perpendiculaire aux plans
verticaux de la façade, prise en tout point de la façade sur laquelle les saillies doivent être installées.
Interdiction des saillies : toute saillie est interdite sur le domaine public routier communal, sauf strictes
exceptions mentionnées dans les articles suivants.
Conduits de fumée, tuyaux d'échappement : aucun conduit de fumée, aucun tuyau d’échappement de vapeur
ou de gaz ne peut être appliqué sur le parement extérieur du mur de face, ni déboucher sur le domaine public
routier communal.
Saillie fixe – conditions générales :
Les mesures de saillies prescrites ci-dessous s’appliquent de manière générale, sauf exceptions mentionnées
dans les articles suivants.
Une saillie fixe à moins de deux mètres cinquante (2.50m) de hauteur ne peut pas dépasser vingt centimètres
(0.20m) de longueur.
Une saillie fixe entre deux mètres cinquante (2.50m) et trois mètres cinquante (3.50m) de hauteur ne peut pas
dépasser cinquante centimètres (0.5m) de longueur.
Une saillie fixe au-delà de trois mètres cinquante (3.50m) de hauteur ne peut pas dépasser quatre-vingts
centimètres (0.80m) de longueur.
Si la voie ne comporte pas de trottoir et présente une largeur inférieure à huit mètres (8m), aucune saillie ne
sera autorisée au-dessous de quatre mètres cinquante (4.50m) de hauteur.
Les saillies doivent être en retrait de la bordure de trottoir d’au moins soixante-dix centimètres (0.70m).
La distance entre les saillies et le houppier des arbres existants doit être au minimum à trois mètres (3m).

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Accessibilité : tout obstacle en saillie de plus de quinze centimètres (0.15m) situé en porte à faux à moins de
deux mètres trente (2.30m) de hauteur doit être rappelé à l’aplomb du porte à faux par un élément bas installé
au maximum à quarante centimètres (0.40m) du sol ou par une sur épaisseur au sol d’au moins trois
centimètres (0.03m).
L’accessibilité des trottoirs doit être respectée pour l’ensemble des saillies.
Condition d'établissement : les ouvrages établis en saillie sur la voie publique doivent être exécutés en
matériaux résistants et bien reliés à la construction, de manière à éviter leur chute sur le domaine public
routier communal.
Les autorisations relatives à l’établissement des balcons et des constructions en encorbellement ne sont
accordées qu’en application des règles du PLU et sous la réserve expresse des droits conférés aux
propriétaires limitrophes par le Code civil en matière de vues obliques.
Fondations des murs de façade : l’assiette des fondations des murs de façade doit respecter la limite
d’alignement. Elle ne peut en aucun cas former une saillie sous le domaine public routier communal.
Toutefois, dans des cas exceptionnels, tels que les reprises en sous-œuvre, et après autorisation préalable et
expresse de l‘autorité municipale, des dérogations peuvent être accordées. Dans ce cas, l’empattement ne
peut en aucun cas dépasser l’alignement de plus de dix centimètres (0.10m).
Marches et saillies placées au ras du sol : il est interdit d’établir tout ouvrage en saillie sur les alignements et
placés sur le sol du domaine public routier communal. Néanmoins, il pourra être fait exception à cette règle
pour les ouvrages qui seraient la conséquence de changements apportés au niveau de la voie.
Portes, portails, volets, persiennes, etc. : en rez-de-chaussée, notamment les portes, portails, volets,
persiennes, ne peuvent pas être établis de manière à faire saillie sur la voie publique y compris pendant leur

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manœuvre.

Les dispositifs de ce genre qui existeraient en vertu d’usages anciens devront être supprimés, notamment à
l’occasion de travaux de modification de la construction.
Aux étages, les persiennes, volets et autres objets analogues peuvent avoir une saillie de vingt centimètres
(0.20m) maximum.
Aux étages, il est interdit de développer extérieurement tout châssis vitré, toutes croisées simples ou doubles,
hormis le cas où ils se trouvent au-dessus d’un balcon dans lequel ils peuvent s’inscrire.
Isolation thermique extérieure / isolation de façade : sous réserve des conditions d’accessibilité et après
autorisation de la Commune, en cas de rénovation de façade pour une isolation thermique extérieure, la saillie
ne pourra dépasser trente centimètres (0.30m) de largeur. Cette saillie n’est autorisée qu’au-dessus de vingt
centimètres (0.20m) au-dessus du sol.
Saillies des objets et ouvrages existants : sous réserve des prescriptions concernant les travaux sur les
constructions assujetties à la servitude de reculement, les objets ou ouvrages dont la saillie a été établie en
conformité avec les dispositions des anciens règlements, peuvent être conservés et entretenus avec leur
saillie actuelle jusqu’au jour où une modification ou une transformation de la façade permettra de les ramener
à la saillie réglementaire.

3.2.2 - Dispositions applicables à certaines saillies particulières


Conditions d’installation : les saillies visées dans les articles ci-après ne peuvent être établies que dans les
conditions ci-dessous :
- Dans les aires piétonnes ou les rues sans bordure, des prescriptions particulières peuvent être
imposées en ce qui concerne la dimension horizontale des saillies et la hauteur minimale à laquelle elles
peuvent être placées afin de dégager une largeur de trois mètres (3m) en partie centrale, permettant le
passage des véhicules autorisés à y circuler.
- Les saillies, dans tous leurs éléments, supports, consoles, accessoires, doivent être placées à une
hauteur minimale de deux mètres trente (2.30m) du niveau du trottoir.
- Les saillies doivent être disposées de façon à ne pas masquer les appareils de l’éclairage public, les
plaques indicatrices des noms des voies ou les signaux tricolores de circulation.
Devantures de magasins : elles doivent être établies de manière à résister à toute sollicitation, notamment aux
travaux susceptibles d’être exécutés sur ou sous le domaine public. En particulier, elles doivent être ancrées
ou scellées sur la façade de l’immeuble et ne peuvent reposer sur le domaine public.
Les devantures existantes, non conformes aux dispositions ci-dessus, sont tolérées à titre transitoire ; elles
devront être supprimées, notamment à l’occasion de travaux de modification de la construction ou de la
façade. Seuls les patrimoines bâtis identifiés au titre de l’article L. 123-1.5.7 ° ne sont pas concernés.
En cas de suppression de la devanture, le seuil et le socle doivent également être enlevés.
Bannes : les bannes en saillies doivent être repliables. Elles ne peuvent en aucun cas être tendues sur
châssis rigide ni amarrées au sol à l’aide de poids ou autrement. La saillie des organes fixes et de manœuvre
ne peut dépasser vingt centimètres (0.20m).
Les bannes, une fois dépliées, doivent être à une distance minimum de quatre-vingts centimètres des arbres
(0.80m).

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En cas d’adaptation de joues en toile sur les côtés de la tente, elles devront laisser un passage libre pour les
piétons d’au moins 1.60m, et 3.00 m pour les véhicules en rue piétonne.
Dans tous les cas, les bannes doivent avoir une saillie limitée au moins à soixante-dix centimètres (0.70m) en
arrière de la bordure du trottoir.

Enseignes perpendiculaires au mur : l’enseigne doit être composée de matériaux durables et conservée en
bon état de propreté, d’entretien et de fonctionnement. Elle ne doit pas gêner la circulation, la signalisation et
la sécurité routière.
En cas de cessation ou de changement d’activité notamment, l’enseigne doit être démontée par la personne
qui exerçait l’activité signalée dans les 3 mois.
L’enseigne ne doit pas nuire à la lisibilité de la rue dans laquelle s’inscrit le commerce. Elle doit avoir des
couleurs sobres et une police de caractère simple.
Les lettrages peuvent atteindre trente centimètres (0.30m) de hauteur, ils sont centrés sur le bandeau en
façade. Les lettres découpées sont préconisées.
Les bandeaux lumineux sur la tranche ne sont pas autorisés si l’enseigne repose sur un caisson saillant.
Éviter les bandeaux défilants qui polluent la lisibilité des autres enseignes.
Les vitro-phanies ne doivent pas dépasser 30 % de la surface vitrée et doivent être situées en bas.
Lors des travaux, les enseignes situées au-dessus du bandeau d’étage sont à déposer.

ARTICLE UA 7 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS PAR RAPPORT


AUX LIMITES SÉPARATIVES

1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES

1.1 - Dans la zone UA

➢ Principe d’implantation des constructions sur une bande profondeur de 15


mètres par rapport à l’alignement
Les constructions doivent être implantées de limite à limite. Les décrochés et retraits partiels de façade, en
implantation ou en élévation, sont autorisés.

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➢ Principe d’implantation des constructions au delà de la bande profondeur de


15 mètres par rapport à l’alignement
Les constructions doivent respecter par rapport aux limites, à la fois un recul minimal de 3 mètres et une
distance égale à la hauteur du bâtiment divisée par trois (D = H/3 > 3 m), cette hauteur s'appréciant en tout
point du bâtiment par rapport au terrain naturel à l'aplomb de ce point.

Voie
publ
ique
et/ou
privé
e
H/ Bande de 15 m
3> H/3
3 > 3
3
> Au delà de 15 m
3
H/

1.2 - Dans le secteur UA1

➢ Principe d’implantation des constructions sur une bande profondeur de 20


mètres par rapport à l’alignement
Les constructions doivent être implantées de limite à limite. Les décrochés et retraits partiels de façade, en
implantation ou en élévation, sont autorisés.

➢ Principe d’implantation des constructions au delà de la bande profondeur de


20 mètres par rapport à l’alignement
Les constructions doivent respecter par rapport aux limites, à la fois un recul minimal de 3 mètres et une
distance égale à la hauteur du bâtiment divisée par trois (D = H/3 > 3 m), cette hauteur s'appréciant en tout
point du bâtiment par rapport au terrain naturel à l'aplomb de ce point.

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Voie
publ
ique
et/ou
privé
e
Bande de 20 m
H/
3> H/3
3 > 3
3
>
3
H/ Au delà de 20 m

2 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

2.1 - Cas des extensions et surélévations des constructions existantes non conformes
aux dispositions du présent règlement
Une implantation différente de celle autorisée à l’article UA7 – 1 est admise dans le cas de la construction
d’extensions ou de surélévations de constructions existantes non conformes au présent article, afin
d’harmoniser les implantations avec la construction existante :
• les extensions ou surélévations doivent être implantées avec un retrait par rapport aux limites
séparatives au moins égal à celui de la construction existante.

2.2 - Cas d'une construction préexistante sur la propriété voisine jointive de la limite
Dans le cas d'une construction préexistante sur la propriété voisine jointive de la limite, l'implantation doit se
faire sans excéder le gabarit de la construction existante sur la propriété voisine, au droit de la limite.

2.3 - Cas des constructions annexes


Dans le retrait de 0 à 3 mètres par rapport aux limites, retrait imposé à l'article UA7 – 1, pourront être
implantées en tout ou partie, les constructions annexes, sous réserve que dans ce retrait leur hauteur plafond
n'excède pas 3 mètres.

2.4 - Dimension esthétique et intégration dans le paysage urbain


Pour améliorer l'esthétique et l'intégration dans le paysage urbain, pourront être imposées des prospects
différents, si la configuration des lieux avoisinants et/ou l'implantation des immeubles voisins le justifient.

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2.5 - Cas des constructions et installations par rapport aux berges de la Reyssouze et ses
canaux
Le long de la Reyssouze et de ses canaux, il est imposé aux constructions et installations, le recul minimal
défini en UA 7-1 et un recul spécifique de 4 m. pris depuis le haut de la berge des cours d'eau et du canal.

2.6 - Cas des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt
collectif

Les constructions, installations et ouvrages techniques nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif
doivent être implantés :
• sur une ou plusieurs limites séparatives,
• ou en retrait de 1 mètre minimum de la limite séparative.

ARTICLE UA 8 – IMPLANTATION DES CONSTRUCTIONS LES UNES PAR


RAPPORT AUX AUTRES, SUR UNE MÊME PROPRIÉTÉ

1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES
La distance, comptée horizontalement, entre tous points des façades ou parties de façades de plusieurs
bâtiments non contigus doit être au moins égale à 4 mètres.

2 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

2.1 - Cas des extensions et surélévations des constructions existantes non conformes
aux dispositions du présent règlement
Une implantation différente de celle autorisée à l’article UA8 – 1 est admise dans le cas de la construction
d’extensions ou de surélévations de constructions existantes non conformes au présent article, afin
d’harmoniser les implantations avec la construction existante :
• les extensions ou surélévations doivent être réalisées dans le prolongement vertical de la façade de la
construction existante.

2.2 - Cas des annexes des constructions et des ouvrages et équipements techniques
Les dispositions générales ne s'appliquent pas aux annexes des constructions, ainsi qu'aux ouvrages et
équipements techniques.

2.3 - Cas des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt
collectif
La distance séparant les façades de deux constructions non contiguës n’est pas règlementée entre plusieurs
constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif.

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ARTICLE UA 9 – EMPRISE AU SOL

1 - DÉFINITION
L'emprise au sol est la projection verticale du volume de la construction, tous débords et surplombs inclus
(Décret n° 2011-2054 du 29 décembre 2011 - art.2).

2 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES

2.1 - Dans la zone UA


Le coefficient d'emprise au sol maximal de l'ensemble des constructions et installations sur une même
propriété est limité à 70 % de la superficie du terrain.

2.2 - Dans le secteur UA1


Il n'est pas imposé de prescriptions particulières en la matière.

3 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

3.1 - Cas des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt
collectif
Il n'est pas imposé de prescriptions particulières en la matière.

3.2 - Cas des Orientations d'Aménagement et de Programmation (Madeleine, Peloux,


Pont-de-Lyon, Brouët, l'Hôtel Dieu, Bel-Air)
Le coefficient d'emprise au sol maximal de l'ensemble des constructions et installations sur une même
propriété est limité à 60 % de la superficie du terrain.

3.3 - Cas des ensembles paysagers


Le coefficient d'emprise au sol maximal de l'ensemble des constructions et installations sur une même
propriété est limité à 30 % de la superficie du terrain.

ARTICLE UA 10 – HAUTEUR MAXIMALE DES CONSTRUCTIONS

1 - DÉFINITION DES MODALITÉS DE CALCUL DE LA HAUTEUR

La hauteur maximale des constructions se mesure, point par point, à la verticale :


• à partir du sol naturel existant avant les travaux, ou premier plancher après mise à la côte dans le
cadre du P.P.R.I.
• jusqu’à l’égout du toit pour les toitures en pente,

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• jusqu’au sommet du brisis pour les toitures à la Mansart,


• et jusqu’à l’acrotère pour les toitures terrasses.
Sont admis en dépassement des hauteurs maximales fixées, les édicules techniques suivants :
• les éléments et locaux techniques liés à la production d'énergie renouvelable, dispositifs de sécurité,
panneaux solaires, pylônes, antennes, éoliennes, supports de lignes électriques et d'antennes ainsi
que, dans le cas des toitures terrasses, les garde-corps, édicules d'accès, cheminées, locaux
techniques des ascenseurs et dispositifs d'aération et de climatisation.
Dans le cas de garde-corps réalisés sous forme d'un mur plein, ou de tout autre dispositif qui ne serait pas à
claire-voie, celui-ci ne pourra pas dépasser les hauteurs maximales autorisées.

2 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES

2.1 - Dans la zone UA


La hauteur des constructions ne doit pas excéder une hauteur plafond de 15 mètres.
Les hauteurs des constructions (H) est limitée à la distance (L), comptée horizontalement entre tout point de la
façade de la construction et le point le plus proche de l’alignement opposé (H ≤ L).

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Dans le cas de constructions édifiées à l’angle de deux voies de largeurs différentes :


• sur une longueur de façade qui n'excède pas 20 mètres mesurée à partir du point d'intersection des
alignements les plus proches de la construction, la partie du bâtiment bordant la voie la plus étroite
peut avoir la même hauteur que celle qui serait admise sur la voie la plus large.

2.2 - Dans le secteur UA1


La hauteur des constructions ne doit pas excéder une hauteur plafond de 12 mètres.

3 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

3.1 - Cas des constructions existantes non conformes aux dispositions du présent
règlement
Les dispositions précédentes ne s’appliquent pas aux travaux d’entretien et de mise aux normes
règlementaires des constructions existantes ne respectant pas les règles définies à l’article UA 10 – 2.

3.2 - Cas des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt
collectif
Les dispositions précédentes ne s'appliquent pas à l'implantation des constructions, installations, ouvrages
techniques et aménagements nécessaires au fonctionnement des services publics ou d'intérêt collectif.

3.3 - En sus des dispositions des articles UA 10 - 3.1 et 3.2, dispositions applicables dans
le périmètre d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation
Dans le secteur des OAP intitulées « Madeleine », « Peloux », « Brouët », « l'Hôtel Dieu » et « Bel-Air », les
dispositions des articles précédent ne sont pas opposables, la hauteur est fixée par les dispositions de l'OAP.

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3.4 - Dimension esthétique et intégration dans le paysage urbain


Pour améliorer l'esthétique et l'intégration dans le paysage urbain, pourront être imposées des hauteurs
différentes en dessous, ou au-dessus des maximas ci-dessus, si la configuration des lieux avoisinants, la
hauteur des immeubles voisins ou leur implantation, le justifient.

ARTICLE UA 11 – ASPECT EXTÉRIEUR

1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES
Les dispositions figurant dans le présent chapitre sont applicables aux constructions existantes comme aux
constructions nouvelles.

1.1 - Aspect des constructions


Rappel : Les dispositions de l'article R 111-21 du code de l'urbanisme sont applicable :
« Le projet peut être refusé ou n'être accepté que sous réserve de l'observation de prescriptions spéciales si
les constructions, par leur situation, leur architecture, leurs dimensions ou l'aspect extérieur des bâtiments ou
ouvrages à édifier ou à modifier, sont de nature à porter atteinte au caractère ou à l'intérêt des lieux
avoisinants, aux sites, aux paysages naturels ou urbains ainsi qu'à la conservation des perspectives
monumentales.»
Pour le moins, les constructions et installations admises respecteront les principes suivants :
• une construction nouvelle peut être autorisée dès lors qu’elle ne porte pas atteinte, de par sa
volumétrie ou le traitement des façades et toitures, à la cohérence d’une séquence urbaine et/ou aux
caractères culturels et historiques des espaces bâtis ou non bâtis environnants.

Dès lors qu’une construction présente un intérêt patrimonial au regard notamment des modénatures
comprenant les corniches, les entablements, les corbeaux, les éléments remarquables de façade, en fonction
de son ancienneté, des matériaux constructifs employés, de sa composition, de son ordonnancement, t ous
travaux réalisés, y compris les ravalements, doivent mettre en valeur les caractéristiques de ladite
construction. Cela ne fait pas obstacle à la réalisation d’extension de conception architecturale contemporaine,
dès lors que sont mis en valeur les éléments d’intérêt de la construction initiale.
Les différentes façades des constructions principales et constructions annexes doivent faire l’objet d’un
traitement soigné. La diversité architecturale et la diversité des matériaux, doivent être recherchée dans
l’animation des façades.
Dans le cas de rez-de-chaussée destinés aux commerces ou à l’artisanat, les percements destinés à recevoir
des vitrines doivent être adaptés à l’architecture de la construction et se limiter à la hauteur du rez-de-
chaussée. Une même vitrine ne doit pas franchir les limites séparatives.

1.2 - Intégration des éléments techniques


Les éléments techniques doivent être intégrés de façon harmonieuse au site et à la construction, le cas
échéant, de manière à en réduire l’impact visuel depuis les espaces ouverts à l’usage du public, et
notamment :

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• les postes de transformation électrique et les postes de détente de gaz,


• les antennes paraboliques,
• les éléments des dispositifs de production d’énergie solaire (panneaux, tuiles, etc.) et de production
d’énergie non nuisante,
• les éléments des climatiseurs et de pompes à chaleur, en les habillant d’un coffret technique, lorsqu’ils
sont visibles depuis les espaces ouverts à l’usage du public,
• les locaux techniques de machinerie d’ascenseur et de ventilation doivent être totalement inclus à
l’intérieur des volumes de toitures ou, par un traitement spécifique, faire partie intégrante du bâtiment,
notamment dans le cas de toiture terrasse.
• les garde-corps et lignes de vie.

1.3 - Clôtures

➢ Clôtures sur les voies/espaces ouverts à la circulation publique


Les clôtures seront limitées à une hauteur maximale de :
• 2m20 si les dispositifs de clôture se composent d'un mur de soubassement plein de
1m50 maximum, surmonté d'un dispositif à claire-voie.
• 1,80 m en mur plein.

Dans le cas de linéaire de clôtures excédant 15 mètres, sur une même unité foncière, les clôtures constituées
de murs pleins seront conçues de manière à rompre l'effet linéaire par des variations de hauteurs et/ou de
matériaux et/ou des ouvertures/percements.
Dans tous les cas, les murs pleins seront enduits sur les deux faces.
Les éléments annexes tels que les coffrets de comptage, les boîtes à lettres, etc..doivent être intégrés dans
ces ouvrages de manière à les dissimuler.

➢ Autres Clôtures
Les clôtures seront limitées à une hauteur maximale de 2 m.

2 - DISPOSITIONS PARTICULIERES

2.1 - En sus des dispositions de l’article UA 11 – 1, dispositions applicables aux


patrimoines bâtis identifiés au titre de l’article L.123-1-5. 7° du code de l’urbanisme.

➢ Dispositions générales
Les travaux portant sur les constructions identifiées au titre de l’article L 123-1-5. 7° du code de l’urbanisme et
les interventions de type extensions et surélévations, lorsqu’elles sont admises, doivent respecter et mettre en
valeur :
• les caractéristiques architecturales et patrimoniales de la construction identifiée.
• les éléments de modénatures, le rythme et l’ordonnancement, des façades.

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• les installations techniques (coffrets de raccordement, …) doivent être traités en cohérence avec les
qualités patrimoniales des constructions.
Toutefois, les dispositions du présent article concernant les constructions identifiées au titre de l’article L 123-
1-5. 7° du code de l’urbanisme, peuvent ne pas s’appliquer pour permettre les travaux de mises aux normes
des bâtiments rendues obligatoires par des dispositions légales ou réglementaires.

➢ Matériaux et façades
Dans le cas de travaux réalisés sur des murs de façade ou de clôture :
• l’architecture originelle doit être respectée,
• les matériaux utilisés doivent être compatibles avec les matériaux d’origine, ou être en cohérence
avec ces matériaux,
• les couleurs et les enduits doivent maintenir le schéma originel de la construction ou le valorise,
• les modifications des dimensions, des formes ou du rythme des percements sont interdites.

➢ Menuiseries extérieures et ferronneries


Les menuiseries extérieures et les ferronneries, le cas échéant doivent être :
• soit préservées,
• soit rétablies dans la cohérence et l’architecture de la construction.
Les volets extérieurs sont autorisés à la condition :

• qu’ils ne dénaturent pas l’architecture d’origine,


• qu’ils respectent les matériaux et les formes d’origine (bois ou fer selon les constructions)

➢ Toitures et couvertures
Les matériaux de couverture des édifices ainsi que les éléments particuliers de toitures (lucarnes, éléments de
charpente, volumétries de toiture) doivent être conservés.
Les éventuelles adaptations de toiture, les côtes d'égout et les pentes doivent s'accorder avec l'architecture de
chaque édifice ou partie d'édifice, par référence à sa destination d'origine.

➢ Devantures commerciales
Les devantures commerciales doivent contribuer à la mise en valeur de la construction et respecter le rythme
de l’ordonnancement de la ou des constructions.

2.2 - En sus des dispositions définies à l’article UA11 – 1, les dispositions suivantes,
spécifiques aux “ensembles bâtis“, identifiés au document graphique au titre de
l’article L.123-1-5. 7° du code de l’urbanisme
Les travaux touchant à l'aspect extérieur d’une construction située au sein des “ensembles bâtis“, les
interventions de type extensions, lorsqu’elles sont admises et les nouvelles constructions doivent :

• respecter et mettre en valeur les éléments de composition communs à “l’ensemble bâti“ identifié,

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• et ne pas remettre en cause l’unité de volume, de matériaux, de couleur ou de style de “l’ensemble


bâti“ identifié.

Toutefois, ces dispositions peuvent ne pas s’appliquer pour permettre les travaux de mises aux normes
réglementaires des bâtiments.

2.3 - En sus des dispositions des articles UA 11 – 1 à UA 11 – 2.2 dispositions applicables


dans le périmètre d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation
Au sein du périmètre d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation, les projets doivent être
compatibles avec l’Orientation d’Aménagement et de Programmation.

ARTICLE UA 12 – STATIONNEMENT

1 - DISPOSITIONS GÉNÉRALES

1.1 - Modalités d’application des normes de stationnement


Le stationnement des véhicules correspondant aux besoins des constructions et installations doit être assuré
en dehors des voies et emprises publiques. Les manœuvres des véhicules ne doivent pas gêner l'écoulement
du trafic des voies environnantes.
Les règles applicables aux établissements et constructions non prévus ci-dessous sont celles auxquelles ces
établissements sont le plus directement assimilables.
Lorsque le projet comporte plusieurs destinations, il doit satisfaire aux règles fixées pour chacune de ces
destinations au prorata, des surfaces de plancher des constructions (SDPC)
Les normes de stationnement définies ci-dessous sont applicables :
• pour les nouvelles constructions,
• pour les cas de division foncière,
• pour les travaux (aménagements, divisions, extensions, etc. des constructions existantes) qui
aboutissent à la création de SDPC ou à la création de logements supplémentaires,
• pour les changements de destination des constructions existantes : il doit être aménagé le surplus de
places nécessaires à la nouvelle destination.

Le nombre de place(s) de stationnement existant et/ou déjà pris en compte dans le cadre d’une autorisation
d’urbanisme doit être maintenu sur le terrain d'assiette.

1.2 - Modalités de calcul des places de stationnement


Lorsque le nombre de places de stationnement exigé n’est pas un nombre entier, il sera arrondi au nombre
supérieur dès que la décimale est supérieure ou égale à 5.

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1.3 - Localisation des places de stationnement


En cas d'impossibilité d'aménager sur le terrain d’assiette de l'opération, ou sur un autre terrain situé dans son
environnement immédiat, le nombre d'emplacements nécessaires au stationnement, le constructeur peut être
tenu quitte de ses obligations en justifiant, conformément au code de l’urbanisme :
• soit en acquérant les surfaces de stationnement qui lui font défaut, dans un parc privé, existant ou en
cours de réalisation, et situé à proximité de l’opération du terrain de l’opération. Cette acquisition ne
doit pas venir en soustraction de places de stationnement d’une opération précédemment réalisée.
• soit en obtenant une concession à long terme pour les surfaces de stationnement qui lui font défaut,
dans un parc public de stationnement existant ou en cours de réalisation, et situé à moins de 300 m.

2 - NORMES DE STATIONNEMENT POUR LES VÉHICULES MOTORISÉS,


APPLICABLES PAR TYPE DE CONSTRUCTIONS

2.1 - Dans la zone UA

➢ Constructions destinées à l’habitation


Il est exigé que soient réalisées 1,5 places de stationnement pour 80 m 2 de SDPC, avec au minimum,
1,5 places de stationnement par logement.
De plus, pour les constructions de 5 logements et plus :
• le stationnement des véhicules des visiteurs doit être assuré en dehors de voies publiques ou privées,
à raison de 1 place de stationnement par tranche entamée de 5 logements.

Ces dispositions ne s'appliquent toutefois pas aux établissements suivants :


• établissement assurant l'hébergement de personnes âgées : sont notamment concernées les maisons
de retraite médicalisées et les maisons de retraite pour personnes âgées autonomes type MARPA ou
résidence seniors ;
• établissement assurant l'hébergement d'étudiants et/ou proposant de nouvelles formes d'habitat
urbain de type co-living et d'habitat temporaire (nomadisme) ;
Pour ces établissements, la surface de stationnement est déterminée en fonction des besoins induits. Une
notice explicative devra être fournie par le pétitionnaire, qui devra, d'une part justifier que son projet relève
bien de ces établissements, et d'autre part justifier le nombre de places de stationnement créées.

Ce nombre de places doit se situer dans la fourchette suivante : 1 place minimum pour 4 unités logement et 1
place maximum par unité logement.

➢ Constructions destinées aux commerces présentant une surface (SDPC)


accessible au public inférieure à 100 m²
Il n’est pas exigé de place de stationnement.

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➢ Constructions destinées aux commerces présentant une surface (SDPC)


accessible au public égale ou supérieure à 100 m²
Il est exigé que soit réalisée 1 place de stationnement par tranche de 50 m2 de surface accessible au public
de la dite surface, au-delà de 100 m².

➢ Constructions destinées aux bureaux et à l'artisanat et aux activités


autorisées aux termes des articles UA 1 et UA 2
Il est exigé que soit réalisée 1 place de stationnement par tranche de 50 m² de SPPC.

➢ Constructions destinées à l'hébergement hôtelier et aux résidences hôtelières


Pour ces établissements, la surface de stationnement est déterminée en fonction des besoins induits. Une
notice explicative devra être fournie par le pétitionnaire, qui devra, d'une part justifier que son projet relève
bien de ces établissements, et d'autre part justifier le nombre de places de stationnement créées. Ce nombre
de places doit se situer dans la fourchette suivante : 1 place minimum pour 4 chambres et 1 place maximum
par chambre.

➢ Constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt


collectif
La surface de stationnement est déterminée en fonction des besoins induits. Une notice explicative devra être
fournie par l'opérateur.

2.2 - Dans le secteur UA1


Il n’est pas exigé de place de stationnement.

2.3 - Caractéristiques physiques du sol et du terrain


Pour des raisons techniques ou d'insertion dans l'environnement existant pourront être imposées des normes
de stationnement différentes de celles édictées par l'article 2.1.

3 - NORMES DE STATIONNEMENT DES CYCLES NON MOTORISÉS


Rappel : les infrastructures permettant le stationnement des vélos doivent être conformes à la réglementation
du code de l'habitation et de la construction.
Il est exigé que soit affecté au stationnement des cycles non motorisés et des poussettes :

• Pour les constructions à destination d'habitation comportant au moins deux logements


Un local couvert, clos, et sécurisé avec une superficie de 0,75 m² par logement pour les logements jusqu'à
deux pièces principales et 1,5 m² par logement dans les autres cas, avec une superficie minimale de 3 m².
• Pour les constructions à usage de bureaux
Un local couvert, clos et sécurisé avec une superficie minimale représentant 1,5 % de la surface de plancher
de l'opération.

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• Pour les constructions à usage industriel ou tertiaire


Un local couvert, clos et sécurisé avec une superficie minimale représentant 15 % de l'effectif total de salariés
accueillis simultanément dans les bâtiment, sur déclaration du maître d'ouvrage. Une notice explicative devra
être fournie par l'opérateur.
• Pour les constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt collectif
concernées
Un local couvert avec une superficie minimale représentant 15 % de l'effectif d'agents ou usagers du service
public accueillis simultanément dans le bâtiment, sur déclaration du maître d'ouvrage. Une notice explicative
devra être fournie par l'opérateur.
• Pour les constructions constituant un ensemble commercial ou accueillant un établissement
de spectacles cinématrographiques
Un local couvert avec une superficie déterminée en adéquation avec le nombre de personnes accueillies
simultanément dans le bâtiment, précisée par arrêté du ministre chargé de la construction. Une notice
explicative devra être fournie par l'opérateur.

ARTICLE UA 13 – ESPACES VERTS ET PLANTATIONS, ESPACES


BOISÉS CLASSÉS

1 - OBLIGATIONS DE VÉGÉTALISATION

1.1 - Définitions

➢ Espaces verts de pleine terre plantés : sont considérés comme plantés, au sens
du présent article UA 13 – 1.1 les espaces verts de pleine terre, plantés à raison
d’un arbre de haute tige au minimum pour 100 m2 de terrain.

Le calcul du nombre d’arbres de haute tige à planter se fait par tranche entamée.
Par exemple, pour 150 m2 d’espaces de pleine terre, 2 arbres de haute tige doivent être plantés, pour être
comptabilisés au titre des espaces verts de pleine terre plantés.

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Les bassins de rétention imposés par le schéma directeur des eaux pluviales sont considérés comme de la
pleine terre.
Les espaces verts de pleine terre situés dans les ensembles paysagers identifiés au titre de l’article L.123-1-5.
7° du code de l’urbanisme ou ceux réalisés au titre d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation
viennent en déduction des surfaces végétalisées, devant être réalisées sur le terrain.

➢ Surfaces végétalisées principales et complémentaires


• Le terme "surfaces végétalisées principales (S)" désigne les espaces verts de pleine terre plantés.
• Le terme"surfaces végétalisées complémentaires (S’)", désigne les autres espaces verts et
aménagements paysagers, définis à l’article UA 13 – 1.2

1.2 - Modalités de prise en compte des surfaces végétalisées complémentaires, selon


leurs modes de réalisation
Les surfaces végétalisées complémentaires (S’) doivent être réalisées sous la forme des espaces suivants :
• les espaces verts de pleine terre au delà de ceux imposés à l'article UA 13 – 1.1 qui sont pris en
compte à 100 % de leur superficie, A
• les toitures végétalisées, les dalles végétalisées, les pavés filtrants engazonnés, qui sont pris en
compte à 60 % de leur superficie, B
• les murs végétalisés, qui sont pris en compte à 30 % de leur superficie. C

B
A C

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1.3 - Dans la zone UA


A - Les surfaces végétalisées principales (S)
Les surfaces végétalisées principales (S) doivent représenter, au minimum, 10 % de la superficie du terrain.

Exemple :

10 % minimum

B - Les surfaces végétalisées complémentaires (S’)


Des surfaces végétalisées complémentaires (S’), représentant au minimum 10% de la superficie du terrain,
peuvent être réalisées selon les modalités définies à l’article UA 13 – 1.2. En ce cas, la hauteur des
constructions ne peut excéder de plus de 3 mètres les hauteurs plafonds fixées en article UA 10 – 2.1.

Exemples :

5 % minimum

10 % minimum
10 % minimum
10 % minimum 5 % minimum

1.4 - Dans le secteur UA 1


A - Les surfaces végétalisées principales (S)
Il n'est pas imposé la réalisation de surfaces végétalisées principales (S).
B - Les surfaces végétalisées complémentaires (S’)
Des surfaces végétalisées complémentaires (S’), représentant au minimum 10% de la superficie du terrain,
peuvent être réalisées selon les modalités définies à l’article UA 13 – 1.2. En ce cas, la hauteur des
constructions ne peut excéder de plus de 3 mètres les hauteurs plafonds fixées en article UA 10 - 2.2.

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1.5 - Dans les ensembles paysagers


A - Les surfaces végétalisées principales (S)
Les surfaces végétalisées principales (S) doivent représenter, au minimum, 50% de la superficie du terrain.
B - Les surfaces végétalisées complémentaires (S’)
Des surfaces végétalisées complémentaires (S’), représentant au minimum 10% de la superficie du terrain,
peuvent être réalisées selon les modalités définies à l’article UA 13 – 1.2. En ce cas, la hauteur des
constructions ne peut excéder de plus de 3 mètres les hauteurs plafonds fixées en article UA 10 – 2.

1.6 - Dans les secteurs des OAP (Madeleine, Peloux, Pont-de-Lyon, Brouët, l'Hôtel Dieu,
Bel-Air)
A - Les surfaces végétalisées principales (S)
Les surfaces végétalisées principales (S) doivent représenter, au minimum, 20% de la superficie du terrain.
B - Les surfaces végétalisées complémentaires (S’)
Des surfaces végétalisées complémentaires (S’), représentant au minimum 15% de la superficie du terrain,
doivent être réalisées selon les modalités définies à l’article UA 13 – 1.2.

2 - OBLIGATIONS PAYSAGÈRES
Les espaces libres situés à l’intérieur des marges de retrait des constructions par rapport à l’alignement
doivent être, pour partie, végétalisés.
Les aires de stationnement extérieures doivent recevoir un traitement paysager privilégiant les plantations
sous forme de bosquet et être plantées au minimum d’un arbre ou d’une plantation arbustive pour quatre
places de stationnement.
Les emplacements destinés aux conteneurs de déchets doivent être masqués par des haies arbustives,
composées d’au moins deux essences locales, depuis l’espace public.

3 - ÉLÉMENTS DE PAYSAGE IDENTIFIÉS AU TITRE DE L’ARTICLE L.123-1-5.


7° DU CODE DE L’URBANISME
Les ensembles paysagers identifiés au titre de l’article L.123-1-5. 7° du code de l’urbanisme, doivent être
préservés et mis en valeur. Les ensembles paysagers identifiés au titre de l'article L.123-1-5 7° du code de
l'urbanisme, doivent être préservés et mis en valeur. Les plantations existantes devront être préservées. Les
abattages, nécessaires à la réalisation d'un projet, seront validés au cas par cas, et uniquement sur la base
d'un diagnostic sylvicole et phytosanitaire.
Tout abattage d'arbre impliquera un remplacement (deux sujets replantés pour un abattu) par des sujets dont
le développement à terme sera équivalent.
Pour rappel, toute intervention (coupes et abattages d'arbres) est soumise à déclaration préalable (article L
123-1-5-7° et R 421-17 et R 421-23 du code de l'urbanisme).

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4 - SAUVEGARDE DES ARBRES REMARQUABLES


Les arbres remarquables localisés au plan de zonage, au titre de l'article L.123-1-5. 7° doivent être préservés,
sauf pour un motif d'intérêt général lié à la sécurité ou du fait d'un mauvais état phytosanitaire. Les
constructions réalisées sur les terrains concernés doivent être conçues pour assurer la préservation des
spécimens protégés. Les aménagements ou revêtements des sols ainsi que les clôtures à proximité des
arbres identifiés doivent être conçus et réalisés de manière à assurer la perméabilité du sol aux abords et à ne
pas endommager leurs systèmes racinaires.
Pour rappel, toute intervention (coupes et abattages d'arbres) est soumise à déclaration préalable (article L
123-1-5-7° et R 421-17 et R 421-23 du code de l'urbanisme).

5 - ALIGNEMENT D'ARBRES PROTÉGÉS


Concernant les alignements d'arbres protégés au titre de l'article L.123-1-5. 7° du code de l'urbanisme, le
principe de plantations en alignements doit être préservé.
Les arbres peuvent être remplacés ou abattus :
– pour un motif d'intérêt général lié à la sécurité ou du fait d'un mauvais état phytosanitaire ;
– sous condition que le principe d'alignement ne soit pas remis en cause ;
– sous réserve que les nouveaux sujets soient d'essences locales et générant une ombre portée
réduisant les phénomènes d'ilôt de chaleur.
Pour rappel, toute intervention (coupes et abattages d'arbres) est soumise à déclaration préalable (article L
123-1-5-7° et R 421-17 et R 421-23 du code de l'urbanisme).

6 - EN SUS DES DISPOSITIONS DES ARTICLES UA 13 – 1 À UA 13 – 6,


DISPOSITIONS APPLICABLES DANS LE PÉRIMÈTRE D’UNE
ORIENTATION D’AMÉNAGEMENT ET DE PROGRAMMATION
Au sein du périmètre d’une Orientation d’Aménagement et de Programmation, les projets doivent être
compatibles avec l’Orientation d’Aménagement et de Programmation.

7 - DISPOSITIONS PARTICULIÈRES

7.1 - Cas des constructions et installations nécessaires aux services publics ou d’intérêt
collectif
Le traitement des espaces libres doit être adapté au projet de construction et installation nécessaires aux
services publics ou d’intérêt collectif. Un traitement paysager de qualité des surfaces libres, adapté à l’usage
de la construction doit être mis en œuvre et intégrer, si possible, des espaces végétalisés ou plantés.

ARTICLE UA 14 – COEFFICIENT D’OCCUPATION DES SOLS


Non réglementé

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