180514-Dce-P-Cctp 03 Facades Terre Crue
180514-Dce-P-Cctp 03 Facades Terre Crue
180514-Dce-P-Cctp 03 Facades Terre Crue
À FONTENAY-SOUS-BOIS
DCE
MAI 2018
MAITRE D'OUVRAGE
TEL : 01 49 74 76 00
BTP CONSULTANTS - Contrôle technique - Agence Val-de-Marne - Imm. Central 2/460 La Courtine - 93194 NOISY-LE-GRAND Cedex
TEL : 01 55 85 17 90
TEL : 01 30 51 30 79
MAITRISE D’ŒUVRE
TEL : 01 44 85 51 50
CET INGÉNIERIE - Bureau d’étude TCE / Économiste / SSI - Immeuble Villerenne - 23, Quai Alfred Sisley - 92390 VILLENEUVE-LA-
GARENNE
TEL : 01 46 85 86 87
TEL : 03 20 74 59 14
FONTENAY-SOUS-BOIS : GROUPE SCOLAIRE PAUL LANGEVIN DCE/CCTP : P 03 – FACADES EN TERRE CRUE I
SOMMAIRE PAGES
1. GENERALITES ......................................................................................................... 1
3.8. MISE EN ŒUVRE DES MATERIAUX – CONDITIONS D’EXECUTION DES TRAVAUX ................................ 18
1.1 Généralités
1.1.1 Objet
Le présent Cahier des Charges a pour but de définir les travaux concernant l'ensemble
des ouvrages nécessaire à la réhabilitation et la réalisation du Groupe Scolaire Paul
Langevin à Fontenay-sous-Bois (94)
L’Architecte est :
EPICURIA ARCHITECTES
75008 PARIS
CET
SYMOE
59800 LILLE
− Des accès aux bâtiments, des largeurs et de l'état des voies de desserte.
− Des itinéraires obligatoires qu'il doit emprunter, compte tenu des limites de charges
et de gabarit imposées sur certaines voies publiques.
En complément des renseignements qui lui sont fournis dans le présent dossier de
consultation, l'Entrepreneur doit procéder à la reconnaissance des lieux en vue
d'apprécier l'importance, l'état et la disposition des ouvrages existants ainsi que les
difficultés et sujétions d'exécution.
L'Entrepreneur est donc tenu de contrôler et de compléter, par un examen sur place,
les indications qui lui sont fournies dans les plans et le CCTP.
En cas de doute, suite à une imprécision d'une des pièces, il sera tenu de solliciter des
compléments d'informations auprès de la Maîtrise d'Œuvre. De fait, en aucun cas, il ne
pourra faire état d'une insuffisance de description pour prétendre à un supplément sur
le prix forfaitaire de son marché.
Sont admises à soumissionner pour l'exécution des travaux du présent corps d’état, les
entreprises titulaires des qualifications définies dans le Règlement de Consultation en
vigueur ainsi que celles demandées au CCAP du présent dossier de consultation.
Les entreprises devront également produire et joindre à leur offre, les photocopies de
leur carte de qualification professionnelle et de leur police d'assurance obligatoire.
Il est entendu que les plans d'appels d'offres sont les plans directeurs définissant les
éléments principaux. L’ensemble de la méthodologie ainsi que les moyens mis en
œuvre pour la réalisation des travaux sont à l’unique et entière responsabilité de
l’entreprise.
Lors de l'étude du projet et avant la remise de son offre, l’Entrepreneur doit prendre
connaissance et tenir compte des exigences et des conditions qu'il doit respecter,
lesquelles sont exposées dans le « Cahier des Clauses Administratives Particulières
(C.C.A.P.) », en complément des exigences exposées dans le « Cahier des Clauses
Administratives Générales (C.C.A.G) ».
L’Entrepreneur devra étudier avec soin les pièces remises, se renseigner sur tout ce qui
aurait pu lui paraître douteux, visiter les lieux où doivent s'effectuer les travaux et
consulter l'ensemble des Cahiers des Clauses Techniques Particulières (C.C.T.P) des
autres corps d’état.
Il pourra poser par écrit au Maître d’Œuvre toutes les questions qu'il jugera utiles à la
compréhension totale des plans et des termes du devis descriptif.
S'il estime qu'il y a dans le dossier d'appel d'offres des omissions, des erreurs ou des
non conformités avec la réglementation en vigueur qui le conduisent à modifier ou à
compléter les dispositions prévues dans ce dossier, il devra en tenir compte dans
l'établissement de son prix.
Lors de la remise de son prix, le soumissionnaire s'engagera sur les documents ainsi
définis, sachant qu'aucune interprétation des plans d'appel d'offres ne sera possible.
Le montant ainsi arrêté, restera dans le cadre d'un Marché global et forfaitaire.
L'Entrepreneur devra effectuer pour son propre compte et sous sa responsabilité, tous
les calculs d’exécution et les sélections des matériaux à soumettre à l’approbation de
l’équipe de maîtrise d’œuvre d’exécution, matériels et équipements nécessaires pour
lesquelles les précisions du présent document sont à considérer comme indicatives et
définissent des prestations minimales.
Il ne pourra en aucun cas considérer les pièces écrites et les plans du dossier d'appel
d'offres comme "Bon pour exécution".
CODES
− Le Code de l'Urbanisme.
− Le Code du Travail.
REGLEMENTS DE SECURITE
− DTU 41.2.
− Arrêté du 25 juin 1980 modifié relatif à la sécurité des personnes vis-à-vis des risques
d’incendie et de panique dans les ERP.
− Arrêté du 9 mai 2006 pour application aux parcs de stationnement neufs dans les ERP
de plus de 10 places (Articles PS).
− Décret du 14 novembre 1988 relatif à la protection des travailleurs contre les risques
électriques.
• IT n° 249 – Façades.
• IT n° 263 – Construction et désenfumage des volumes libres intérieurs dans les ERP.
AUTRES REGLEMENTS
− REEF DTC 2102 Béton de terre stabilisé aux liants hydrauliques, 1945
Sont applicables, aux matériaux employés d'une part et à l'exécution des travaux
d'autre part, les prescriptions et recommandations des Cahiers des Charges (ou ayant
valeur de Cahier des Charges) des Documents Techniques Unifiés (D.T.U.), suivi de leurs
Cahiers des Clauses Techniques et Spéciales, mémentos de conception, additifs et
erratum publiés par le C.S.T.B.
• D.T.U. 59.2 : Revêtements plastiques épais sur bétons et enduits à base de liants
hydrauliques.
− Les Cahiers des Clauses Spéciales tels que ses textes sont insérés dans le R.E.E.F.
− Les règlements d'ordre public concernant l'exécution des ouvrages, leur rapport avec
l'hygiène et la sécurité.
Ces documents sont ceux en vigueur à la date de signature du marché, dès lors qu’ils
sont applicables, en raison de la nature des ouvrages eu égard à leur destination.
Tous les travaux devront être exécutés selon les règles de l’art avec toute la perfection
possible et selon les meilleures techniques et pratiques en usage.
A ce sujet, il est formellement précisé à l’entrepreneur qu’il lui sera exigé un travail
absolument parfait et répondant en tous points aux règles de l’art, et qu’il ne sera
accordé aucune plus-value pour obtenir ce résultat, quelles que soient les difficultés
rencontrées et les raisons invoquées.
− Le Maître d’Œuvre.
− Le Contrôleur Technique.
− Conformes au plan.
− Avec la tolérance définie dans les D.T.U. relatifs aux travaux concernés, sauf
stipulation différentes précisée au CCTP.
Nota important :
Tout commencement de travaux vaudra réception tacite du support. En conséquence,
aucune réserve quelle qu’elle soit ne pourra être acceptée ultérieurement.
1.2.3 Marques
Les marques indiquées dans le présent C.C.T.P. ne sont pas imposées à l’Entrepreneur,
elles ont pour seul but d’illustrer le niveau de la prestation décrite dans le texte.
L’Entrepreneur devra proposer des prestations similaires et de qualité au moins
équivalente, ce qui suppose notamment :
Chaque fois que le fabricant d’un produit ou équipement a publié un cahier des
charges, des recommandations ou des prescriptions d’emploi, l’Entrepreneur devra
suivre ces documents pour la mise en œuvre du produit ou du matériel.
Lors de la remise de son offre, l’Entrepreneur devra fournir dans son mémoire
justificatif, les fiches techniques des produits qu’il souhaite utiliser.
Tous les matériaux employés seront neufs et de première qualité, conformes aux
normes en vigueur ou aux spécifications des différents Documents Techniques.
La provenance de la terre à pisé sera de préférence locale, sinon, l’entreprise mandataire devra justifier
son choix par un calcul prouvant un bilan carbone comparable à une extraction locale. Tout changement
de fournisseur pendant la phase de chantier est interdit, afin d’assurer une constance dans la qualité des
matériaux mis en œuvre. L’entreprise du présent lot devra s’assurer d’avoir un produit égal ou équivalent
à celui mis en œuvre pour les maçonneries en pisé déjà réalisées.
Avant démarrage des travaux, l’entreprise fournira les échantillons des matériaux, ainsi que les procès-
verbaux d’essais justifiant que leur qualité est conforme à la réglementation en vigueur, au présent
descriptif et aux règles de l’art. En cours de travaux, toute fourniture non conforme, ou de qualité
inférieure aux matériaux déjà mise en œuvre, peut être refusée par le Maître d’Œuvre et évacuée au
frais, risques et périls de l’entreprise.
La terre à pisé contient un mélange de cailloux, graviers, sables, limons et argiles en proportions
équilibrées. Elle produit de véritable béton de terre, avec suffisamment d’argiles pour bénéficier d’une
cohésion optimum et suffisamment de grains pour que le matériau obtenu soit rigide et ne fissure pas.
Afin de vérifier si la terre destinée à construire est adaptée pour construire en pisé, il faut justifier que
la courbe granulométrique de cette dernière soit contenue dans le spectre granulaire du pisé défini par
le laboratoire CRATerre dans « Le Traité de Construction en Terre », réédité aux éditions Parenthèse
en1995 et par le laboratoire CRATerre et le CSTB dans “les recommandations techniques pour les
constructions du "Village Terre" dans la ville nouvelle de L’Isle-d’Abeau 1981/1983”.
Une terre à pisé disposant d’un spectre granulométrique très large permet un agencement compact du
matériau. La taille maximum des cailloux est de 45 mm, il n’est pas prescrit de taille minimum mais il est
nécessaire d’avoir la présence d’un minimum 15% d’argile qui fera le liant entre les différents éléments.
La proportion de la fraction argileuse ne doit pas dépassé 15 % de la masse totale, pour ne pas risquer
des fissurations liées au retrait des argiles.
Les terres utilisées se conformeront à ces prescriptions, l'identification des terres sera à la charge du
titulaire
La terre à bâtir ne doit contenir aucune substance organique ni pollution , doit être de
classe 3 et doit être entreposée à l'abri des intempéries, en bigbag sur palette ou en
vrac sur un lit de gravier, sur une bâche ou sur un géotextile et sous des bâches ou tôles
tout en laissant une lame d’air pour ventiler, pour éviter la contamination par les
végétaux, les remontées d’eau du sol naturel, un lessivage par les eaux de pluie qui
éliminerait les argiles nécessaires à la cohésion de la matière et pour conserver la
teneur en eau optimale.
La sélection des terres, leurs préparations (tamisage, broyage, malaxage) ainsi que les
éventuels amendements, ajout de granulats et/ou de liants (argile et stabilisation),
seront proposés par l'attributaire, mais ne pourront être opérés sans validation écrite
de la maîtrise d'œuvre. En cas de doute la maîtrise d'œuvre se réserve la possibilité de
faire procéder à des analyses qui seront à la charge de l'attributaire. Dans ce cas les
analyses concernées seront, au plus : analyse granulométrique, sédimentométrie,
essai au bleu de méthylène et éventuellement essai de teneur en eau optimale et de
rupture à la compression (éprouvette).
La terre utilisée doit être une terre prête à l’emploi : les qualités de la terre utilisée
doivent faire l’objet d’un justificatif par le fabricant et doit être contrôlée à réception
par l’entreprise adjudicataire.
En phase chantier des autocontrôles doivent être effectués tous les 50 m3, par le
responsable expérimenté de l’entreprise, sur des prélèvements d'échantillons
significatifs dans les matériaux stockés sur site destinés à la production. Les résultats
de ces contrôles doivent être consignés dans le cahier d’autocontrôle du lot
consultable à tout moment.
1.3.5 Coffrages
Les coffrages ont une résistance minimale à la compression de 6 MPa. Ils sont
obligatoirement utilisés en parements de coffrage sur ossatures métalliques non
déformables.
Les assemblages entre les différents éléments sont réalisés si nécessaire par rainures
et baguettes avec joint complémentaire d'étanchéité.
Pour obtenir un même aspect final, les coffrages doivent, pour une même destination,
être de même nature et de même degré d'emploi.
Les granulats utilisés pour la confection des bétons armés seront conformes aux
normes NFP 18.101 et suivantes.
Ils seront à granulométrie continue 0/20. Ils devront être exempts de toutes
matières étrangères telles que scories, gypses, matières organiques, etc. … et être
chimiquement inertes.
Les graviers proviendront d’une carrière et seront concassés, lavés, à arête vive,
durs et non gélifs.
Les sables seront de type siliceux et lavés. Le sable pour béton ne devra pas
contenir en poids plus de 5% de grains fins traversant le tamis de 0,16 mm et avoir
un équivalent de sable supérieur à 80.
Le pisé est une technique de construction qui consiste à compacter de la terre humide
et pulvérulente, dans un coffrage.
Des lits de terre sont damés successivement afin de construire un mur massif. Une fois
fini, le coffrage est immédiatement retiré.
Le pisé à une densité comprise entre 1600 et 2000 kg. Il est généralement produit sur
site mais peut également être préfabriqué à l’abri des intempéries sur site ou en usine
pour être amené et mis en place sur site.
Les granulométries et dosages des composants des murs pisé sont à déterminer
préalablement et doivent faire l'objet d'échantillons de convenance à présenter et
Les performances à atteindre afin de réaliser un bon pisé sont résumées dans le
tableau suivant :
Mécanique :
− Résistance à l’arrachement : entre 100 et 300Kg par cheville avec ancrage de 7cm
dans le mur
Hydrique :
− Résistance à l’érosion : vérifier la bonne tenue des argiles avec un test « goute à goute
».
Hygrothermique :
Le présent CCTP prescrit des matériaux dont la composition répond aux exigences des
DTU ou avis techniques applicables à leur mise en œuvre.
Le présent CCTP ne prétend pas remplacer les termes de ces avis techniques ou DTU.
L’entreprise dûment qualifiée est réputée avoir complété son offre dans le respect de
l’ensemble des pièces contractuelles et réglementaires, et des Règles de l’Art.
Son engagement, dans le cadre du présent marché, implique une obligation de résultat
pour atteindre les objectifs réglementaires et contractuels, et assurer sans réserve
l’ensemble des travaux dans le cadre de la Garantie Décennale.
Les marques et produits référencés dans le présent CCTP répondent aux objectifs de
qualité, de performance et d’aspect exigibles.
Etant donné la spécificité de la mise en œuvre des ouvrages en terre crue, ici sous la
forme de mur en pisé, l’entreprise mandataire doit justifier d’une présence
quotidienne sur site d’un référent pisé ayant les compétences requises à la bonne
réalisation du chantier.
1.3.8.3.1 Généralité
Le montage de la maçonnerie terre doit être exécuté de sorte que la stabilité soit
garantie en cours de construction. Tout au long du chantier, les ouvrages doivent être
protégés des aléas climatiques tels le vent, la pluie, la neige, le gel. On construit en pisé
hors période de gel, afin d’éviter que la matière première ne soit altérée et pour éviter
tout risque de fissuration au cours du séchage du mur.
De manière générale :
1.3.8.3.2 Le malaxage
L'obtention d'une bonne teneur en eau d'un mélange est un des paramètres les plus
déterminants pour la qualité finale du produit. Dans ce sens le mode de malaxage est
déterminant, c'est pourquoi l'utilisation d'un malaxeur planétaire ou linéaire est
recommandée. Il est possible de réaliser le malaxage à l’aide d’une pelle mécanique
mais dans tous les cas le malaxage doit permettre d’obtenir un mélange homogène et
aéré.
Le pisé est mis en œuvre à l'état humide c’est à dire à une teneur en eau comprise
entre 4 et 15 %.
1.3.8.3.3 Coffrages
La terre une fois préparée, distribution en grains homogène et bonne teneur en eau,
elle est transportée, à l’aide de seaux, godet, bac déverseur, vers les coffrages ou elle
est déversée en couches successives de 10 à 15 cm d’épaisseur.
1.3.8.3.5 Compactage
Le compactage se réalise soit manuellement soit plus couramment avec des fouloirs
pneumatiques actionnés par un compresseur. Les fouloirs doivent avoir une course
suffisamment longue, une pression d'air qui doit atteindre 5 kg/cm2, une pression
statique de l'ordre de 0,3 à 0,45 kg/cm2 et une fréquence de coups de 400 à 700/mn.
Joint de fractionnement (retrait) : pour les murs en pisé de grande surface, dont le
retrait linéaire au séchage peut atteindre plus de 0.5%, des joints de retrait ou
fractionnement sont nécessaire. Le joint de retrait consiste soit en un joint creux, Les
joints de retrait de la superstructure doivent impérativement être prolongés dans le
soubassement et le mur en pisé. Les joints de retrait/fractionnement des
soubassements des voiles extérieurs formant la clôture doivent impérativement être
prolongés dans les murs en pisé.
Les ouvrages en pisé décoffrés doivent immédiatement être couverts par une
couvertine temporaire continue avec un pare-pluie agrafé par-dessus pour éviter toute
infiltration d’eau.
L’entreprise devra vérifier la solidité des protections temporaires déjà réalisées sur les
murs existants et en assurer l’entretien au long du chantier.
L’entreprise devra la pose de panneaux de signalisation sur les deux faces de tous les
murs en pisé pour indiquer qu’il s’agit d’ouvrages très fragiles.
1.3.9.1.1 Généralités
L'Entreprise est tenue de déterminer avec précision les natures et compositions des
différents outils et matériels fixes de coffrage et de leur habillage avec une obligation
de résultat pour les pisés damés en place et/ou préfabriqués, avec finition brut
comprenant :
− Une texture stratifiée, homogène, de teinte uniforme sans traitement de surface par
sablage, avec peu de ségrégation et nid de poule pour tous les ouvrages en pisé.
Les outils coffrants sont du type métallique « NOE »et bois fixe rigidifiés par nervures
et filières avec parements en tôle épaisse et/ou en panneaux de bois lisses de type «
Panneaux de particules CTB.X filmé type HYDRELITE FILME de ROL TECH » adaptés aux
méthodes de mise en œuvre du pisé.
Les éléments de coffrage doivent être raccordables entre eux par coupleurs de serrage
sans désaffleurements.
Ils doivent permettre l'insertion de baguettes pour les joints creux de modénature
d'arrêts et reprises de damage ou de baguette d’angle formant un chanfrein.
Les coffrages doivent être propres et secs. Aucune huile de décoffrage ne devra être
utilisée. Si les coffrages en contiennent à la livraison sur site, ils devront être nettoyé
jusqu’à disparition totale des résidus d’huile.
Pour les parties prévues coulées en œuvre, il est précisé que l'entreprise devra disposer
de quantités suffisantes de coffrages compte tenu du rythme imposé par les délais
d'exécution et la rotation normale des coffrages. Seuls seront réemployés les coffrages
en très bon état.
Après rotation, les coffrages sont soigneusement nettoyés et vérifiés. Les joints
préformés assurant leur étanchéité sont systématiquement déposés et remplacés par
des joints neufs.
Les agents de démoulage sont à proscrire pour les panneaux de coffrage des murs en
pisé.
L'Entrepreneur du présent lot doit tous les percements, trous et réservations dans les
ouvrages de pisé nécessaires à ses propres ouvrages ou à ceux des lots secondaires,
quels qu'en soient la position et la nature. Le réglage des pièces et leurs scellements
définitifs seront exécutés par chaque lot intéressé.
De même, seront dues par l'entrepreneur du présent lot, la pose de tous les fourreaux
nécessaires, douilles, chevilles et incorporations diverses permettant certaines
fixations dans les ouvrages de pisé (chevilles à clous NV Spécial vêtures de FISCHER
type NV6x140).
Toutes les pièces devront être placées dans les coffrages avant le coulage du béton.
L'entrepreneur tiendra compte dans le prix de ses éléments des différentes sujétions
de mise en œuvre :
− Repiquages.
− Chanfreins.
Tolérances sur parements après décoffrage (hors tolérances admises par le DTU 21 et
la norme NFP 18.201)
− S’ils sont effectués par l’entrepreneur, ils lui seront rémunérés sauf si le résultat fait
apparaître que les produits, matériaux et composants de construction ne sont pas
conformes aux stipulations du marché.
− S’ils sont effectués par un tiers, ils seront rémunérés par le Maître d’ouvrage, sauf si
le résultat fait apparaître que les produits, matériaux et composants de construction
ne sont pas conformes aux stipulations du marché, auquel cas ils seront rémunérés
par l’entrepreneur
L’entreprise doit fournir au Maître d’œuvre tous les documents nécessaires aux
vérifications : plans et détails de mise en œuvre, etc… et ceci avant commande ou mise
en œuvre des matériaux.
− Dans un premier temps, à moins que les terres utilisées proviennent d’un fournisseur
garantissant par une fiche produit les caractéristiques de la matière première, des
essais d’identification organoleptique et granulométrique seront réalisés. Les
résultats seront consignés dans une fiche d’identification.
− Enfin, la résistance à l’érosion du mur fini et sec sera valider à l’aide du test « goute à
goute »
− -Tout au long du chantier, on s’assurera que la terre livrée est bien la même que celle
ayant été précédemment sélectionnée et caractérisée. Des contrôles sont effectués
à la réception de chaque livraison de terre, soit tous les 50m3 de terre livrée. Il y aura
pour chaque contrôle une identification organoleptique et une granulométrie
simplifiée notifiée sur une fiche contrôle.
− Lors de la mise en œuvre du pisé, la bonne compaction sera validée par une mesure
de la différence de hauteur de la couche de matériau avant et après son compactage.
Un matériau correctement compacté va perdre environ 30% de son volume initial.
− Les équipements propres au pisé comme les coffrages et les outils de compactage
(fouloirs pneumatiques) seront contrôlés quotidiennement.
− L’acceptation définitive de l’ouvrage sera prononcée, dès son achèvement, sur la base
des observations visuelles venant compléter les données fournies par le suivi de
chantier à travers un contrôle de conformité.
Ces travaux faisant partie des projets n'entraînent aucun supplément au marché.
Les matériaux et fournitures utilisés pour la réalisation des travaux du présent lot
devront être conformes aux prescriptions énoncées dans les normes et D.T.U.
L’entreprise effectuera les autocontrôles nécessaires pour s’assurer que les épaisseurs
d’isolant sont bien respectées sur l’ensemble des façades et que les ponts thermiques
− Les panneaux d’isolant devront être posés en deux couches à jonctions décalées.
− Toutes les précautions seront prises pour éviter le tassement de l’isolant, ponctuel
ou généralisé, et notamment au droit des chevilles de fixation et de l’ossature du
bardage.
− La découpe des panneaux de polystyrène expansé devra être réalisée au fil chaud.
Les déchets et « billes » de polystyrène procédant de la découpe ou de l’effritement
des panneaux devront être ramassés immédiatement.
Accès :
Travaux préliminaires :
− Le contrôle du support.
• Humidifier le support.
Mise en œuvre :
− L’arrêt d’enduit en partie basse sera conforme aux détails mis au point lors de
l’exécution et sera parfaitement rectiligne.
− Sa planéité sera telle qu’une règle de 2,00 m appliquée en tous sens ne fasse pas
apparaître de flèche supérieure à 5 mm.
Épreuves et vérification :
L'Entrepreneur doit à tout moment rester à la disposition du Maître d'Œuvre pour lui
permettre d'effectuer tous les contrôles que celui-ci jugera nécessaires, que ces
contrôles aient lieu sur chantier.
Lorsque certains ouvrages sont destinés à être cachés dans les ouvrages définitifs, il
devra signaler à temps pour que les contrôles puissent être effectués en présence d'un
représentant qualifié du Maître d'Œuvre.
L'entrepreneur doit s'assurer, avant de commencer ses travaux sur chantier, que le
Gros-Œuvre, les supports et les formes satisfont pour ce qui est apparent aux plans de
façades et de dessins de détails, qu'ils sont débarrassés de tous engins et dépôts de
chantier, qu'ils présentent une surface propre.
S'il n'en est pas ainsi, il en avise le Maître d'Œuvre, au plus tard à la date fixée comme
début d'exécution sur chantier des travaux de ravalement.
Nettoyage :
Échantillons - prototypes :
Tous les échantillons resteront sur le chantier afin qu'à tout moment, le Maître
d'Ouvrage puisse avoir la possibilité de comparer les produits.
1.4.1 Échafaudage
Ces échafaudages seront mis à la disposition de tous les intervenants et devront être
prolongés jusqu’en toiture.
− La Note de Calcul doit être présentée au Maître d’œuvre et au C-SPS avant la mise en
œuvre de l’échafaudage.
− Le Bureau de Contrôle doit délivrer son P.V. avant toute utilisation des échafaudages.
Les ouvrages consistent en la réalisation de murs en pisé (terre crue non stabilisée
compactée dans des banches) sur un soubassement en béton.
➢ Parement : 20 et 30 cm d’épaisseur