Projet Livre
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16 NOVEMBRE 2018
1 Les nombres réels . ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... ... . 2
1.1 Droite numérique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.2 Nombres rationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
1.3 Nombres irrationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 3
1.4 Développement décimal d'un nombre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.5 Nombres décimaux . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 4
1.6 Activité : Nombres constructibles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 5
1.6.1 Constructibilité des nombres rationnels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.6.2 Constructibilité de √a . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.7 Ensemble des nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 6
1.7.1 Appartenance et inclusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
1.7.2 Axe des nombres réels . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2 Intervalles de l'ensemble ℝ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 7
2.1 Réunion d'ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.2 Intersection d'ensembles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 8
2.3 Calculs dans ℝ . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3.1 Nombres fractionnaires . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3.2 Puissances d'un nombre . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 9
2.3.3 Racine carré . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
2.3.4 Valeur absolue . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 10
1
Chapitre 1 : Ensemble de nombres réels
𝒟
O I
−3 −2 −1 0 2 1 2 2 3𝜋
Notations 3
L′ensemble des points de 𝒟 d′abscisses des nombres entiers positifs s'appelle ensemble des
2
Chapitre 1 : Ensemble de nombres réels
Définition
a
On appelle nombre rationnel tout nombre qui peut s'écrire où a ∈ ℤ et b ∈ ℕ .
∗
b
Autrement dit , un nombre rationnel est une fraction d'entiers.
L'ensembre des nombres rationnels est noté ℚ.
Définition
On appelle nombre irrationnel tout nombre qui n'est pas rationnel c'est-à-dire tout nombre
a
qui ne peut pas s'écrire sous la forme où a ∈ ℤ et b ∈ ℕ .
∗
Exemples
1 −25 1
• ; ; sont des nombres rationnels
3 4 2
−0, 1 2, 45 −0, 1 −1 3 2, 45 245
• ; 0, 75 ; sont des nombres rationnels car = ; 0, 75 = et =
3 0, 43 3 30 4 0, 43 43
n
• Tout nombre entier n est un nombre rationnel car on peut écrire n = .
1
b
Les tableaux suivants donnent le chiffre des unités de a2 et de b2 en fonction du chiffre
des unités des nombres a et b.
a2 = 2b2 ne peut être vrai que lorsque a et b se terminent par 0 ou lorsque a se termine par 0
et b
par 5. Dans le deux cas , a et b seraient alors tous les deux multiples de 5 , ce qui est
a
contradictoire puisque est irréductibles.
b
Ainsi , si 2 était un nombre rationnel , on aboutirait à une contradiction. 2 n'est donc
pas un nombre rationnel.
On dit que 2 est un nombre irrationnel.
3
Littérature
En mathématiques , le développement décimal est une façon d'écrire des nombres à l'aide
d'une puissance de 10 .
Théorème (admis )
Un nombre est rationnel si et seulement si son développement décimal est périodique à
partir d'un certain rang.
Exemple et contre-exemple
1
• = 0, 333… = 0, 33 ( 33 se repète périodiquement dans le développement décimal )
3
• Le nombre x = 2, 13 (13 se repète périodiquement ) est un nombre rationnel. En effet :
x = 2, 13=2, 131313…… ⟺100x = 213, 1313…. ⟺ 100x − x = 211 ⟺ 99x = 211
211
⟺x =
99
• Le nombre de champernowne : 0, 1234567891011121314151617181920212223….
est un nombre irrationnel.
• 3 est un nombre irrationnel car il n'admet pas de développelement décimal péridique.
Remarque
Parmi les nombres rationnels , on peut distinguer des particularités :
• Les nombres rationnels ayant un développement décimale finie ;
• Les nombres rationnels ayant un développement illimité décimale.
Définition
a
Un nombre rationnel est décimal si et seulement si il peut s'écrire sous la forme n ou
10
a ∈ ℤ et n ∈ ℕ.
L'ensemble des nombres décimaux se note 𝔻.
Exemples et contre-exemples
1 1 3 k
• Les nombres = 0, 5 ; = 0, 25 ; = 0, 75 ; avec k ∈ {1; 2; 3; 4} sont décimaux.
2 4 4 5
4
1 2
• = 0, 333… = 0, 33 ; = 0, 66 ; 2 ; 𝜋 ne sont pas des nombres décimaux
3 3
1
DÉMONTRONS QUE N'EST PAS UN NOMBRE DÉCIMAL.
3
Supposons qu'il soit décimal.
a a
Alors il est de la forme , , … où a est un entier.On en déduit alors que l'une des
10 100
puissances de 10 serait un multiple de 3. C'est faux d'après les critères de divisibilité .
1
On en déduit donc que n'est pas un nombre décimal.
3
Point méthode
Exemple
Sans utiliser la calculatrice les nombres proposés sont-ils décimaux ?
4199
• A=
1330
29393
• B=
2660
5
1.6.1 CONSTRUCTIBILITÉ DES NOMBRES RATIONNELS
Soit 𝒟 une droite numérique .
On dira qu'un nombre x est constructible si on peut construire , en utilisant uniquement une
règle
et un compas , le point de 𝒟 d'abscisse x.
a
Soit un nombre rationnel strictement positif. 𝒟′
b Bb
Construire sur 𝒟 , à la règle et au compas , les points A 2, A 3, …, Aa
d'abscisses respectives 2 , 3 , ..., a dans le repère (O, I).
2) Sur la droite 𝒟′ , sécante avec la droite 𝒟 en O , placer un point
B1 distinct du point O ; construire ensuite , à la règle
règle et au compas , les points B2, B3 ……, Bb d'abscisses
respectives 2, 3 ,......., b dans le repère (O, B1).
B2
3) Construire enfin à la règle et au compas , le point
B1
d'intersection M de 𝒟 et de la droite parallèle à
(BbA a) passant par B1.
OBb O
4) a) Que vaut le quotient des distances ? M I A2 Aa 𝒟
OB1
b) Que vaut la distance OAa ?
a
c) A l'aide du théorème de Thalès , démontrer que : OM = .
a
b
Si b est un nombre rationnel strictement négatif , démontrer qu'on peut se ramener
au cas précédent en construisant le symétrique M par rapport au point O.
En déduire que pout nombre rationnel est constructible.
1.6.2 CONSTRUCTIBILITÉ DE √a
a désigne un nombre rationnel constructible.
[AB] est un segment de longueur a. M
Remarque
Il en existe des nombre non constructible : exemple le nombre π .
En effet , le problème connu sous le nom de quadrature du cercl , a longtemps préocuppé de nombreux
e
mathématiciens dépuis l'antiquité jusqu'au XIX siecle .
C'est un des problèmes les plus célèbre de l'histoire des mathématiques et un de ceux qui ont
fait couler le plus d'encre. Ce n'est qu'en 1882 que Lindemain le résolut complètement en
démontrant que π n'est pas constructible.
6
L'ensemble des nombres réels est l'ensemble constitué des nombres rationnels et des nom-
bres irrationnels et est noté ℝ.
On définit aussi les sous-ensembles suivants :
A O I B M
-3 -2 -1 0 1 1,5 2 3 x
2 Intervalles de l'ensemble ℝ
Dans tout ce qui suit , a et b désignent deux nombres réels tels que a < b .
L'ensemble de tous les nombres compris au sens large entre les nombres a et b est un inter-
valle et se note [a; b].
Le tableau ci-dessous résume les différents types d'intervalles.
7
L'intervalle noté ... est l'ensemble des x tel que ... représentation graphique de l'intervalle
] − ∞; b] x≤b <----------------
b
] − ∞; b[ x<b <----------------
b
Définition et notation
On appelle l'ensemble des nombres qui appartiennent à A ou à B l'ensemble réunion de
A et de B. Et se note A ∪ B .
Exemples
17
• x ∈ [−1; 5] ∪ 0; signifie que x est soit un nombre compris entre −1 et 5 , est soit un
3 17
nombre compris entre 0 et .
3
17 17
• [−1; 5] ∪ 0; = −1; cela se voit sur le schema ci-dessous
3 3
8
Définition et notation
On appelle l'ensemble des nombres qui appartiennent à la fois à A et à B l'ensemble inter-
section de A et de B. Et se note A ∩ B .
Exemples
17
• L'ensemble des nombres qui appartiennent à la fois à [−1; 5] et à 0; est l'ensemble
3 17
[0; 5] . En effet si un nombre est compris entre −1 et 5 et compris entre 0 et , il
3
est donc compris entre 0 et 5.
17
Donc [−1; 5] ∩ 0; = [0; 5]
3
2 5 1
Soit M = 1, 8; −2; 2 ; 3 et N = on a M ∩ N =
1
• ; ; 2
7 3 3
• On donne les intervalles des nombres I = ]−∞; 3] , J = ]3; +∞[ et K = [−1; 5].
K∩ℤ = {−1; 0; 1; 2; 3; 4; 5}
I∩K∩J = ∅
ℚ∩ℤ=ℤ
Propriétés
Pour tous nombres réels a, b , c et d avec c ≠ 0 et d ≠ 0 . On a :
a c ad + bc a c ac a c a d
• + = • × = • ÷ = ×
b d bd b d bd b d b c
Propriétés
Pour tous nombres relatifs m et p et pour tout nombre réel b , on a :
• am × a p = am+ p
am
• Pour tout réel a ≠ 0, = am− p
ap
• (am) p = am× p
• (a × b)n = an × bn
a n an
• Pour tout réel b ≠ 0, =
b bn
9
2.3.3 Racine carré
Propriétés
Pour tous nombres réels positifs a et b et pour tout nombre entier naturel n , on a :
• ab = √a × b
a √a
• = (si b ≠ 0).
b b
Définition et propriétés
Soit a un nombre réel . le plus grand des deux nombres réels a et −a est appelé valeur
absolue de a et se note |a| .
Propriétés
Pour tous nombres réels a , b et r un nombre positif on a :
a |a|
• |a| ≥ 0 • |a| = 0 ⟺ a = 0 • a2 = |a| • = si b ≠ 0
b |b|
• |a| = 0 ⟺ a = 0 • |a + b| ≤ |a| + |b| • |a| ≤ r
10