INFORMATIQUE Pré-Linc 2012-2013
INFORMATIQUE Pré-Linc 2012-2013
INFORMATIQUE Pré-Linc 2012-2013
IInnttrroodduuccttiioonn
IIm
mppoorrttaannccee dduu ccoouurrss
Le mot informatique a été inventé en 1962 par l’ingénieur français Philippe DREYFUS et est
défini par l’académie française comme une science et technique de traitement rationnel,
notamment par des machines automatiques, de l’information considérée comme support de
connaissances dans les domaines, technique, économique et sociale.
Mais de manière plus pédagogique, l’informatique est définie à la fois comme science et
technique de traitement rationnel des données par un ensemble de machines appelés matériel
(ou hardware en anglo-saxon) pilotées par un ensemble des programmes appelés logiciel (ou
software en anglo-saxon).
Eh bien, comme on peut facilement l’observer, presque toutes les opérations qui dominent le
monde des affaires ou le monde économique sont traitées par des programmes informatiques.
Un économiste qui ne sait pas se servir de l’ordinateur pour effectuer des opérations dans ces
domaines appartient à l’antiquité et n’a donc pas sa place dans la pratique économique
moderne.
En outre, il convient de savoir que le monde des affaires est dynamique. D’où les
entrepreneurs sont appelés à tout moment à prendre des décisions appropriées à l’évolution de
l’environnement économique. Et la prise de décision se fait toujours par rapport à la synthèse
des informations disponibles. C’est pourquoi, dit-on, l’information est la matière première de
la décision ou encore, celui qui a l’information a le pouvoir.
Pourtant, si la synthèse des informations est faite manuellement, elle sera très lente et par
conséquent, la prise de décision sera lente, d’où le décideur prendra des décisions dépassées
par rapport à l’évolution de l’environnement économique, et son entreprise sombrera dans la
banqueroute.
Voilà l’importance vitale de ce cours aussi bien pour le futur gestionnaire d’entreprise que
pour le futur économiste.
Prof David KUTANGILA MAYOYA Sanctus 2 Informatique I
O
Obbjjeeccttiiffss dduu ccoouurrss
• décrire un ordinateur
• utiliser l’Excel pour tenir une comptabilité Générale
• utiliser l’Excel pour résoudre des problèmes en statistique descriptive
• utiliser l’Excel pour résoudre des problèmes en mathématiques financières
M
Méétthhooddoollooggiiee ddee ll’’eennsseeiiggnneem
meenntt dduu ccoouurrss
Le cours est essentiellement pratique. Pour faciliter un apprentissage aisé d’un tel cours, son
enseignement se veut visuel, c’est-à-dire, le cours est dispensé par projection à l’aide du
vidéoprojecteur.
Par ailleurs, il est vivement recommandé à l’étudiant, d’une part, de se procurer légalement
son support de cours auprès du professeur pour qu’il ne soit pas tenté de prendre de notes
pendant que le cours est illustré en projection. Ce qui lui évitera des énervements inutiles à
chaque changement de diapositive. D’autre part l’étudiant doit posséder un ordinateur
personnel pour la répétition à domicile des opérations vues en diapositives et détaillées dans
le support du cours.
Prof David KUTANGILA MAYOYA Sanctus 3 Informatique I
CChhaappiittrree 11 P
Prréésseennttaattiioonn ddee ll’’oorrddiinnaatteeuurr
P
ordinateur.
our se servir rationnellement et efficacement d’un outil, on doit bien le connaître.
L’objectif de ce chapitre est de fournir à l’étudiant une compréhension de la
structure d’un micro-ordinateur, outil incontournable de travail dans vie
professionnelle. A la fin de ce chapitre, l’étudiant sera capable de décrire un
Il peut être comparé à un être humain. L’on admet généralement que l’homme comprend le
corps physique et l’esprit. Les deux sont intimement liés de telle sorte qu’on ne peut avoir
l’un sans l’autre.
11..11.. L
Lee m
maattéérriieell iinnffoorrm
maattiiqquuee ((hhaarrddw
waarree))
Le matériel informatique comprend deux parties : l’unité centrale (Central Processing Unit ou
CPU en anglo-saxon) et les unités périphériques.
Prof David KUTANGILA MAYOYA Sanctus 4 Informatique I
11..11..11.. L
L’’uunniittéé cceennttrraallee
Le microprocesseur
La mémoire centrale
Souvent désignée sous le nom de ROM (Read Only Memory), elle contient tous les
programmes placés une fois pour toutes par le fabricant, qui permettent à l’ordinateur de
fonctionner dès sa mise en route. Ces programmes sont, entre autres, le BIOS (Basic Input
Output System) qui vérifie si le matériel est en bon état avant de lancer le démarrage du
système d’exploitation. Ces programmes sont implémentés physiquement (brûlés) dans les
circuits électroniques de cette mémoire (programmation des circuits). C’est pourquoi cette
mémoire ne peut être modifiée ni effacée.
Souvent désignée sous le nom de RAM (Random Access Mémory), elle stocke tout ce qui est
nécessaire au traitement de l’information : le système d’exploitation, le logiciel d’application,
les informations entrées au clavier ou obtenues au cours du traitement. Elle peut être lue et
effacée à volonté. Elle est active dès que l’ordinateur est sous tension ; en revanche son
contenu est perdu dès que l’ordinateur est éteint. C’est pourquoi dit-on qu’elle est volatile.
Les applications demandent de plus en plus de mémoire vive pour fonctionner. L’addition de
barrettes de mémoire permet d’augmenter la mémoire vive.
Afin que les informations contenues en mémoire vive ne soient pas perdues lorsque l’on éteint
l’ordinateur, on stocke les informations sur un support (disque dur, disquette, CD Rom, etc.).
11..11..22.. L
Leess U
Unniittééss ppéérriipphhéérriiqquueess
Les unités périphériques sont des dispositifs raccordés à l’unité centrale dont elles dépendent,
permettant d’entrer et de restituer des données. Une unité périphérique ne peut fonctionner
sans les ordres de l’unité centrale. On distingue
11..11..22..11.. L
Lee m
moonniitteeuurr
Le moniteur est équipé d’un écran sur lequel s’affichent les informations envoyées à
l’ordinateur et les résultats obtenus. C’est un périphérique de sortie.
La qualité de l’image, le confort de l’utilisation, le prix d’un écran sont liés à ces
caractéristiques :
1. L’affichage
2. La dimension
La dimension d’un écran, c’est la mesure de sa diagonale exprimée en pouces (un pouce =
2,54 cm). Un écran de 15 pouces (38 cm en diagonale) convient pour la plupart des tâches
courantes. Certains écrans permettent d’afficher lisiblement une page entière et même une
double page de format A4. Les écrans plats un gain de place appréciable.
3. La résolution
C’est la finesse d’affichage. Une image est formée des points. Sa netteté est fonction du
nombre de points. Plus important est ce dernier, plus nette est l’image. Ainsi résolution d’un
écran s’exprime-t-elle en points (ou pixels). Pour certains travaux, ceux du traitement des
images par exemple, qui requièrent une grande précision, l’on optera pour une résolution
maximale.
Régler un écran
Un écran est orientable : il peut s’incliner et pivoter afin d’obtenir une position confortable. Il
est également réglable : des boutons permettent de régler la taille et la position de l’image
mais aussi la luminosité et le contraste afin d’éviter la fatigue des yeux.
Lorsque l’écran reste fixe pendant une période d’inactivité, il risque de se dégrader. Pour
éviter cela, on utilise une mise en veille ou un économiseur d’écran : au bout de quelques
minutes d’inactivité, l’écran s’éteint ou affiche une image en mouvement. Windows propose
plusieurs mises en veille.
11..11..22..22.. L
Lee ccllaavviieerr
F1 F2
… Touches de fonction. Leur fonction varie selon le logiciel utilisé.
Echap
Echappement. Pour « s’échapper » de la commande en cours.
Ctrl
Control. S’utilise avec une ou plusieurs autres touches. Exemple :
Entrée
Alt
Alt. (Alternate) s’utilise avec une ou plusieurs autres touches.
Alt Gr
Alt Gr. Permet d’utiliser le troisième caractère d’une touche. Identique à
Ctrl Alt
l’utilisation simultanée de et .
Inser
Insertion. Pour insérer des caractères ou une donnée.
Suppr
Suppression. Pour supprimer des caractères ou une donnée.
Prof David KUTANGILA MAYOYA Sanctus 8 Informatique I
Fin
Fin. Pour placer le point d’insertion à la fin d’une ligne.
Verr
Verrouillage numérique. Pour verrouiller ou déverrouiller le clavier
numérique. Un voyant au-dessus du clavier numérique permet de voir si cette
touche est activée.
Prof David KUTANGILA MAYOYA Sanctus 9 Informatique I
11..11..22..33.. L
Laa ssoouurriiss
La souris est un boitier qui permet de déplacer à l’écran un symbole appelé pointeur. Il suffit
d’appuyer sur un bouton de la souris (généralement le bouton gauche) pour déclencher une
action sans utiliser le clavier.
Figure 4 Souris
La souris doit être utilisée avec un tapis, de préférence avec un revêtement en tissu.
L’utilisation d’un tapis améliore la précision des déplacements, évite d’user anormalement la
boule et protège la souris d’un encrassement rapide. Le tapis doit être placé « à l’italienne »
sur la surface du travail (son orientation doit être la même que celle de l’écran).
Les souris traditionnelles sont mécaniques (à boule). Il existe des souris à 2 et 3 boutons.
Certaines comportent parfois une molette dont l’utilisation permet d’accélérer les
déplacements à l’écran. Il existe également des souris à transmission infrarouge ou radio qui
fonctionnent sans fil.
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Vocabulaire
Une souris a tendance à récolter dans son boîtier toutes les poussières qui se trouvent sur le
plan du travail. Lorsque la souris ne répond plus parfaitement aux déplacements de la main,
elle doit être nettoyée. Il faut retirer la bille en caoutchouc en faisant bien attention de ne pas
la laisser échapper, puis souffler pour éliminer les poussières ou nettoyer les roulements avec
un bâtonnet imbibé d’alcool en agissant avec beaucoup de précaution.
11..11..22..44.. L
Leess ddiissqquueetttteess,, lleess C
CDD--R
Room
m eett lleess D
DVVD
D
Les disquettes
Une disquette est un support magnétique effaçable et réutilisable sur lequel on peut enregistrer
des données : textes, images, sons… Les disquettes standard ont une dimension de 3 pouces ½
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et une capacité de 1,44 méga-octet (environ 500 pages de textes). Elles sont dites de « haute
densité » (la mention 2HD figure sur la disquette).
Une disquette est lue et enregistrée par un lecteur de disquettes désigné généralement par A :.
Le lecteur de disquette est donc un périphérique de stockage.
Avant d’être utilisée, une disquette vierge doit avoir été formatée, c’est-à-dire divisée en
pistes et en secteurs numérotés afin que les informations soient repérables, comme sur un plan
de ville. Le formatage efface toutes les données contenues dans la disquette.
On peut protéger les données contenues sur une disquette en poussant la languette de
protection de manière à faire apparaître le trou de protection. On peut alors lire la disquette,
mais on ne peut ni modifier son contenu ni l’effacer.
Les disquettes doivent être manipulées avec précaution. Elles craignent les champs
magnétiques, le froid, la chaleur et la poussière. Elles doivent être identifiées à l’aide d’une
étiquette et être rangées dans une boîte.
Equipé d’un lecteur de CD-Rom et/ou de DVD (désigné généralement par D: ou E:) et d’une
carte son, l’ordinateur devient multimédia car il permet de traiter à la fois du texte, des
chiffres, des images, des photos, des animations, des séquences vidéo, du son…
Un CD-Rom (Compact Disc Read Only Memory) et un DVD (Digital Versatil Disc), bien que
peu volumineux (12 centimètres de largeur, comme le CD audio), offrent une très grande
capacité de stockage : environ 650 méga-octets, pour un CD-Rom (soit l’équivalent de plus de
450 disquettes ou de 300 000 pages de texte ou de 1000 livres de 300 pages) et jusqu’à 17
giga-octets pour un DVD (soit l’équivalent de 26 CD-Rom).
Les informations contenues dans un CD-Rom ou un DVD peuvent être consultées, comme un
livre, et être imprimées. Il existe des CD-Rom et des DVD réinscriptibles (CD-RW et DVD-
RW), dont on peut effacer le contenu à volonté, comme avec une simple disquette.
11..11..22..55.. L
Lee ddiissqquuee dduurr
Le disque dur (généralement désigné par C:) permet de conserver les données lorsque le
micro-ordinateur est éteint.
Comme une disquette, un disque dur est un support magnétique effaçable et réutilisable sur
lequel on enregistre les informations (système d’exploitation, applications, données traitées
par l’utilisateur, etc.). Il a la même organisation qu’une disquette : pour être utilisable, il doit
avoir été formaté, c’est-à-dire divisé en pistes et secteurs.
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Les performances d’un disque dur se mesurent selon deux critères : le temps d’accès moyen
(c’est le temps mis pour retrouver une information) et le taux de transfert (qui mesure la
rapidité de lecture des données).
11..11..22..66.. L
Leess iim
mpprriim
maanntteess
Une imprimante permet d’obtenir sur un papier les informations traitées par l’ordinateur.
C’est un périphérique de sortie. Il existe plusieurs sortes d’imprimantes utilisables avec un
micro-ordinateur.
Elles impriment par points, mais sans impact. Des petits tubes projettent de minuscules
gouttes d’encre dont la combinaison forme les caractères. Il existe différents procédés (à jet
d’encre ou à bulle d’encre notamment…). L’impression est rapide, silencieuse, d’’excellente
qualité. Elles permettent d’afficher en noir et en couleurs. Le prix d’achat de ces imprimantes
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n’est pas très élevé mais les cartouches d’encrent coûtent cher. Une cartouche permet
d’imprimer environ 400 pages de texte.
Les imprimantes à jet d’encre se distinguent entre elles par la vitesse d’impression (le nombre
de pages imprimées par minute) et par la qualité d’impression (la résolution). L’utilisation
d’un papier spécial (papier glacé) permet d’imprimer des photos ou d’obtenir une qualité
supérieure à l’impression.
Elles utilisent une technologie proche de la photocopieuse : un rayon laser crée une image du
document à imprimer. Cette image est ensuite encrée puis restituée sur papier. Elles sont
surtout utilisées pour imprimer des volumes de texte importants. L’impression est rapide,
silencieuse, la qualité est parfaite. En revanche, elles sont plus onéreuses à l’achat et à
l’entretien que les imprimantes à jet d’encre. Une cartouche toner permet d’imprimer environ
5000 pages de texte.
Pour communiquer correctement avec l’ordinateur, une imprimante utilise les instructions
d’un programme appelé pilote (ou driver). Chaque imprimante possède son propre pilote. une
seule installation du pilote suffit pour que l’imprimante puisse être utilisée avec tous les
logiciels fonctionnant sous Windows (dans « Panneau de configuration » de Windows, cliquer
sur « Imprimantes »).
11..22.. L
Lee llooggiicciieell ((ssooffttw
waarree))
Le système d’exploitation
C’est la clé de contact : un ordinateur est inutilisable sans système d’exploitation. Le système
d’exploitation est constitué par un ensemble de programmes qui permettent de démarrer
l’ordinateur, de contrôler son bon fonctionnement et celui de ses périphériques. Il permet
« d’exploiter » l’ordinateur en assurant la liaison entre les applications utilisées par
l’utilisateur et les ressources physiques de l’ordinateur. Pour pouvoir utiliser une application,
il faut d’abord que le système d’exploitation soit chargé. Il est stocké sur le disque dur et se
charge automatiquement en mémoire lorsque l’ordinateur est mis sous tension.
- Linux
- MS – DOS (Microsoft Disk Operating System)
- Unix
- Windows
- etc.
Windows (de Microsoft) comprend tous les programmes nécessaires à la gestion des
applications et des fichiers. Il utilise une interface graphique qui simplifie le travail de
l’utilisateur non informaticien : celui-ci peut effectuer les manipulations de base et lancer ses
applications sans connaissance particulière. Il suffit de sélectionner les commandes soit à
l’écran, soit dans des menus déroulants, soit en cliquant sur des graphismes appelés icônes.
L’utilisation de la souris permet d’effectuer des sélections avec une grande rapidité.
affichée dans une fenêtre différente. On peut basculer facilement d’une application à une autre
pour exécuter un autre travail ou transférer des données d’un logiciel à un autre. Il est facile
de se repérer dans les écrans des logiciels fonctionnant sous Windows car ils ont tous une
présentation identique.
11..22..22.. L
Leess llooggiicciieellss dd’’aapppplliiccaattiioonn ((lleess aapppplliiccaattiioonnss))
Les logiciels (ou programmes ou applications) permettent de réaliser toutes sortes de travaux.
Il existe une grande variété de logiciels spécialisés chacun dans un type de tâches.
Ils ont remplacé la machine à écrire. Ils permettent de traiter un texte, c’est-à-dire de le saisir,
de le mettre en forme, de l’enregistrer, de l’imprimer et, le cas échéant, de le modifier sans
avoir à le ressaisir. Les corrections et les changements de mise en page s’effectuent en
quelques secondes.
Word est le logiciel de traitement de texte actuellement le plus utilisé. On peut citer également
Word Pro, Wordperfect.
Les tableurs/grapheurs
Ils remplacent le papier, le crayon et la machine à calculer. Ils permettent de présenter des
tableaux dans lesquels les calculs s’effectuent automatiquement. Dès qu’une valeur
numérique est modifiée, le recalcul de l’ensemble des données est automatique et immédiat.
De nombreuses fonctions mathématiques, financières, logiques… permettent d’effectuer des
calculs compliqués en quelques secondes. Les données numériques peuvent être présentées
très rapidement dans des graphiques (courbes, camemberts, histogrammes, en 2 ou 3
dimensions…).
Excel est le tableur/grapheur actuellement le plus utilisé. On peut citer également Lotus 1-2-3,
Quatro pro.
Ils remplacent les fiches en carton. Ils permettent d’organiser, de gérer, de présenter des
données reparties dans un ou plusieurs fichiers appelés « tables ». De grandes quantités de
données peuvent être consultées, mises à jour, sélectionnées, mises en forme imprimées… en
quelques secondes.
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Parmi les SGBD les plus utilisés, citons Access, Paradox, Filemaker.
11..33.. L
Laa ffiicchhee tteecchhnniiqquuee dd’’uunn m
miiccrroo--oorrddiinnaatteeuurr
Il est important de savoir déchiffrer la fiche technique d’un ordinateur en particulier lorsque
l’on envisage d’en acheter un : on ne peut comparer les offres que si on se base sur des
critères de comparaison communs. Le vocabulaire de base a été étudié tout au long de ce
chapitre.
La mémoire cache
L’horloge interne
Comme un métronome, elle rythme les millions d’informations qui transitent chaque seconde
dans le microprocesseur. sa cadence est calculée en mégahertz (MHz), soit en millions de
vibrations par seconde (1 MHz = 1 million de vibrations par seconde). Plus sa fréquence est
élevée, plus le traitement des informations est rapide.
Les interfaces
Le port série (appelé aussi COM) est une prise qui permet de connecter une souris, un
modem, une manette de jeux à l’ordinateur… Le port parallèle (appelé aussi LPT) permet de
connecter une imprimante, un scanner… Le port USB (Universal Serial Bus) plus récent,
permet de raccorder de façon simple n’importe quel périphérique. Il est amené à remplacer les
ports série et parallèle qui sont plus lents.
La mémoire qui s’y trouve conditionne le nombre de couleurs et le nombre de points affichés
à l’écran. Certaines cartes graphiques permettent l’affichage des images en 3D lorsque le
logiciel le permet.
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CChhaappiittrree 22 P
Prréésseennttaattiioonn dduu M
Miiccrroossoofftt EExxcceell
2.1. La feuille de calcul
Lorsqu’on démarre Excel, une fenêtre du classeur s’affiche (voir figure 9). Le nom du
classeur, par défaut Classeur1, apparait dans la barre de titre de la fenêtre. Ce nom peut être
changé en enregistrant le classeur sous un autre nom. Pour cela, on clique sur le bouton
Au bas du classeur on trouve des onglets permettant d’accéder aux différentes feuilles du
classeur, au nombre de trois au départ, nommées par défaut Feuil1 Feuil2 et Feuil3 (figure
10). On peut renommer ces onglets en faisant un clic droit sur un onglet et en sélectionnant,
dans le menu contextuel, la commande Renommer pour saisir un nom significatif.
Une feuille de calcul est un espace de travail composée de cases appelées cellules sur lequel
les calculs et les graphiques sont réalisés.
Le mode de repérage dans le tableau peut être opéré de deux manières, absolue et relative. Ce
repérage d’une cellule dans le tableau s’appelle référence.
Il y a deux possibilités d’appellation des colonnes. A la figure 9, les colonnes sont repérées
par des nombres entiers, qui correspondent à leurs numéros. On dit dans ce cas que les
références sont de type L1C1. Une alternative consiste à repérer les colonnes par les lettres de
l’alphabet (A, B, …, Z, AA, AB, …). La figure 11 donne un exemple de cette présentation.
Pour passer d’un système de référence à l’autre, Il suffit de cliquer sur le bouton de Microsoft
Office, ensuite sur le bouton Options Excel, ensuite sur Formule, activer la case à cocher
style de référence L1C1, et enfin cliquer sur le bouton OK.
Cellule A1
Référence absolue
Les références de type L1C1 sont dites absolue. Dans ce contexte, une référence LnCm
désigne une cellule située à l’intersection de la ligne n et de la colonne m en partant du coin
supérieur gauche de la feuille.
Une plage de cellules est un rectangle contenant plusieurs cellules. Elle est repérée par une
notation du type LnCm:LkCj où LnCm est la cellule supérieure gauche et LkCj est la cellule
inférieure droite. Par exemple, la référence L1C1 :L3C3 désigne la plage de 9 cellules (3 x 3)
situé dans le coin supérieur gauche de la feuille (figure 12).
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Lorsque les colonnes sont repérées par des lettres (A, B, …, Z, AA, AB, …), la référence
$B$4 a trait à la cellule située dans la deuxième colonne (colonne B) et à la 4ème ligne. Ce sont
les signes $ qui donnent le caractère absolu à ces références. La plage L1C1 :L3C3 dans le
repérage numérique des colonnes équivaut à $A$1:$C$3 dans le repérage alphabétique des
colonnes.
Référence relative
Dans le système L1C1, une référence relative est de la forme L(n)C(m). Elle se distingue
d’une référence absolue par deux éléments : les parenthèses qui encadrent n et m et le fait que
n et m peuvent éventuellement être négatifs.
L(n)C(m) désigne une cellule située n lignes au-dessous (si n est positif) ou |n| lignes au
dessus (si n est négatif) de la cellule courante (c’est-à-dire la cellule dans laquelle vous
saisissez la référence relative) et m colonnes à droite de la cellule courante, si m est positif et
|m| colonnes à gauche de la cellule courante, si m est négatif.
Par exemple, si vous entrez =L(1)C(1) dans la cellule L3C3, cela signifie que vous voulez y
introduire le contenu de la cellule L4C4, située une ligne en dessous et une colonne à droite
de L3C3. La même opération pourrait être réalisée en tapant la référence absolue =L4C4 dans
la cellule L3C3.
Avec un repérage alphabétique, on écrira dans la cellule C3 la formule plus simple = D4 pour
un repérage relatif et =$D$4 pour un repérage absolu.
Il y a une différence fondamentale entre les deux options (relative et absolue), en cas de
recopie de la formule dans une autre cellule. Supposons que vous souhaitez recopier ce que
vous venez de saisir dans la cellule du dessus, c’est-à-dire L4C3. Si vous utilisez la référence
relative =L(1)C(1), L4C3 contiendra alors le contenu de L5C4 (ajout d’une ligne et d’une
colonne) ; en revanche, si vous avez utilisé la référence absolue =L4C4, L4C3 contiendra
aussi le contenu L4C4, sans mise à jour de la référence. Le même principe s’applique aux
références alphabétiques.
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Les données peuvent être saisies soit directement, soit par des opérations de copier-coller dans
différentes directions.
Pour saisir directement dans une cellule quelconque, il suffit de sélectionner la cellule en
question et taper le texte ou les données qu’on souhaite entrer. On voit également apparaître
les informations saisies dans la barre de formule. Si l’on saisit une formule de calcul, le
résultat du calcul apparait dans la cellule, alors que la formule elle-même apparait dans la
barre de formule. Cette distinction est très utile pour vérifier l’absence d’erreur dans la saisie.
Lorsqu’on travaille sur des tableaux de données importants et qu’on effectue des calculs
systématiques, il est fastidieux de saisir dans chaque cellule les formules de calcul. Il suffit de
les recopier automatiquement dans toutes les cellules pertinentes (sur une ligne ou sur une
colonne). Plusieurs solutions sont offertes pour réaliser cette opération.
Le menu remplissage ( )
• Nous sélectionnerons la zone L3C2 jusque L6C2 (ou B3 jusque B6) : cela s’opère en
sélectionnant d’abord L3C2 puis, en maintenant le bouton gauche de la souris enfoncé,
en descendant jusqu’à L6C2.
• Dans l’onglet Accueil et dans le groupe Edition, nous cliquerons sur le menu
Remplissage qui nous offrira les possibilités de remplissage dans les différentes
directions (voir figure 14). Nous choisirons l’option En bas et le texte (ou la formule)
de la cellule L3C2 sera recopié dans l’ensemble des cellules préalablement
sélectionnées. On peut constater que, dans le même menu, il existe aussi des
possibilités de remplissage dans les trois autres directions.
La pratique montre que les deux directions les plus courantes sont En bas et A droite. En
effet, on commence généralement à remplir une feuille de calcul par les cellules situées en
haut et à gauche. Pour faciliter ces deux opérations, il existe des raccourcis clavier. Pour
recopier vers le bas (ou vers la droite) le contenu d’une cellule, après avoir sélectionné la zone
de recopie, on doit simultanément appuyer sur les touches Ctrl+B (Ctrl+D).
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Supposons qu’on dispose de données enregistrées à différentes dates (dix jours successifs par
exemple) et qu’on souhaite introduire dans la première colonne du tableau les dates en
question. Il serait fastidieux de les saisir toutes.
Excel dispose d’une possibilité de recopie incrémentée ; cela signifie qu’il suffit d’écrire la
première date (par exemple 20/10/2012) et de recopier vers le bas pour que les jours
s’incrémentent d’une unité à chaque ligne. Pour ce faire, il suffit de positionner le curseur
dans le coin inférieur droit de la cellule contenant la première date (une croix en traits fins
apparaîtra), de maintenir enfoncé le bouton gauche de la souris et de descendre jusqu’à
remplir le nombre de jours souhaité.
22..44..11.. FFoorrm
muulleess ssiim
mpplleess
Figure 15 Feuille de calcul contenant les notes de 10 étudiants dans deux matières
La figure 15 montre une feuille de calcul contenant les notes de dix étudiants dans deux
matières, statistique et mathématique. La première colonne repère les étudiants (Etudiant1 à
Etudiant10), les colonnes 2 et 3 contiennent les notes. On doit calculer la moyenne de chaque
étudiant et l’insérer dans la colonne 4.
La première règle à appliquer pour saisir une formule en Excel est la suivante :
On saisit la formule une seule fois et on essaye d’exploiter les possibilités de recopie. Dans la
cellule D4 on entrera donc la formule suivante :
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= (B4+C4)/2
Les références sont relatives, il suffira donc de recopier cette formule vers le bas jusqu’à la
ligne 13 (voir figure 16).
Sur cette figure, le curseur est positionné dans la cellule D13. L’étudiant a une moyenne de
2.5, mais dans la formule, on voit apparaître, non pas la note, mais la formule qui a servi au
calcul. Dans l’opération de recopie vers le bas, le numéro de ligne s’est mis à jour.
Pour recopier vers le bas, on peut utiliser une technique encore plus rapide, lorsqu’il existe au
moins une colonne de données déjà remplie. Après avoir saisi la formule en D4, il suffit de
double-cliquer sur le coin inférieur droit de la cellule pour que la recopie s’effectue
automatiquement jusqu’au bas du tableau de données.
22..44..22.. M
Mééllaannggee ddeess rrééfféérreenncceess
Supposons que les deux matières soient affectées de coefficients différents. Par exemple 2
pour la statistique et 3 pour la mathématique. Si on note (c1, c2) ces coefficients et (n1(i), n2(i))
les notes de l’étudiant i, la moyenne pondérée est donnée par :
On constate que lors de la recopie vers le bas, les notes doivent être mises à jour (elles
dépendent du numéro i de l’étudiant considéré) mais pas les coefficients qui sont identiques
pour tous. Il faut donc saisir les notes en références relatives et les coefficients en références
absolues. La cellule D4 contiendra alors :
Professeur David KUTANGILA MAYOYA Sanctus Informatique 1
= ($B$3*B4+$C$3*C4)/($B$3+$C$3)
et sera recopiée vers le bas comme précédemment. Ce cas est illustré à la figure 17
Les cellules de la colonne D contiennent bien les moyennes mais on peut constater (la cellule
D4 étant sélectionné) que la barre de formule contient la formule elle-même et pas le résultat
de celle-ci.
Figure 17 Les références absolues et les références relatives dans une formule
La figure 19 montre la fenêtre qui s’affiche alors. Au départ, quand on ne connait pas encore
les fonctions accessibles, on a la possibilité de donner une description informelle de ce qu’on
Professeur David KUTANGILA MAYOYA Sanctus Informatique 1
cherche dans la zone de texte supérieure de la fenêtre. Cette fonction n’est cependant pas très
performante.
L’alternative consiste à sélectionner une catégorie. Sur la figure 19 aucune option n’est
sélectionnée (autrement dit la zone de texte affiche Tous) et le début de la liste des fonctions
apparait en ordre alphabétique.
Lorsqu’on sélectionne une catégorie, seules les fonctions appartenant à cette catégorie
apparaissent dans la liste ; il suffit ensuite de faire descendre l’ascenseur situé sur la droite de
la fenêtre pour passer en revue les fonctions accessibles.
22..55..22.. EExxeem
mppllee dd’’uuttiilliissaattiioonn
La fonction MOYENNE peut être utilisée dans le cas de l’exemple des étudiants sous la
forme :
= MOYENNE(B4 :C4)
Cette formule est saisie dans la cellule D4 puis recopiée vers le bas. On peut, à l’aide de cette
fonction, calculer la moyenne de l’ensemble des étudiants dans chaque matière. Les
moyennes de chacune des deux matières sont obtenues en saisissant (par exemple dans les
cellules B15 et C15) les formules :
= MOYENNE(B4 :B13)
= MOYENNE(C4 :C13)
Il n’est en fait pas nécessaire de saisir deux fois la formule ; après avoir saisi la première en
B15, il suffit de la recopier à droite en C15 : la lettre repérant la colonne s’ajuste lors de
l’opération de recopie.
Dans le cas du calcul avec coefficients, on utilise la fonction SOMMEPROD qui s’applique à
deux ensembles de nombres ayant le même nombre d’éléments (on les appelle vecteurs). Si
x=(x1,…,xn) et y=(y1,…,yn) désignent deux ensembles de n nombres, alors la fonction
SOMMEPROD(x;y) renvoie la somme des produits terme à terme. C’est-à-dire :
Dans notre calcul de moyenne, on peut donc réduire l’effort de saisie en utilisant les
opérations suivantes :
La fonction SOMME est utilisée ici puisque, dans le calcul de la moyenne, il faut diviser par
la somme des coefficients des matières considérées.
La figure 22 montre une partie de la feuille de calcul (plage A1:C10) contenant des années
dans la première colonne et dans les deux suivantes les productions annuelles de manioc (en
tonnes) dans deux provinces, respectivement BANDUNDU et BAS-CONGO, pendant neuf
ans consécutives. On souhaite représenter l’évolution de la production de la province de
BANDUNDU en fonction du temps. On procède comme suit :
• Sélectionnez la zone A1 :B10 (la première ligne contient l’identification des données)
• Cliquez sur l’onglet insertion, puis sur le lanceur du groupe Graphique (voir figure
23)
Figure 23 Groupe Graphique. Le lanceur est le petit bouton au coin inférieur droit du groupe
Par exemple, en double-cliquant sur courbe avec marques, vous obtiendrez le graphique
suivant (figure 25) :
Amélioration du graphique
Sans doute, le graphique ne vous conviendra pas. Il faudra donc le modifier. Par exemple,
sur l’axe des abscisses, au lieu des chiffres 1 à 9 on devrait avoir les années 2004 à 2012 ;
sur l’axe des ordonnées, les valeurs sont plus grandes que les productions annuelles du
tableau. Pour modifier le graphique :
• Faites un clic droit sur le graphique, et dans le menu contextuel, choisissez l’option
Sélectionnez des données… Vous obtiendrez la boîte de dialogue « sélectionner la
source de données » (figure 26) :
• Faites un clique-droit sur l’axe vertical et dans le menu contextuel, cliquez sur Mise
en forme de l’axe pour faire apparaître la boite de dialogue Format de l’axe (voir
figure 29) :
• Dans la section Option d’axe, sélectionnez Fixe pour Minimum et entrer 20 dans la
boîte correspondante, Sélectionnez Fixe pour Maximum et entrer 35 dans la boîte
correspondante, sélectionnez Fixe pour Unité principale et entrer 2 dans la boîte
correspondante, cliquer Fermer.
• Dans le groupe Dispositions du graphique, sélectionnez Mise en forme 10.
• Cliquez-droit sur l’étiquette Production annuelle de manioc pour la province de
BANDUNDU, sélectionner Supprimer.
• Sélectionner Titre du graphique et le remplacer par Production annuelle de manioc
pour la province de BANDUNDU.
• Sélectionner Titre de l’axe vertical et le remplacer par Années.
• Sélectionner Titre de l’axe horizontal et le remplacer par Tonnes de manioc
• Cliquer-droit sur l’axe horizontal
• Cliquer-droit sur l’axe vertical et dans le menu contextuel, cliquer sur Mise en forme
de l’axe et dans la boîte de dialogue sélectionner Alignement (voir figure 30) :
Excel est un logiciel de calcul numérique, il ne permet pas de représenter graphiquement une
fonction à partir de sa définition. C’est donc nécessaire de s’appuyer sur les coordonnées d’un
ensemble des points situés sur la courbe représentative de la fonction. Pour représenter le
graphe de la fonction = , on choisit un ensemble de n points du plan, de coordonnées
, , = 1, 2, … , où les sont classés en ordre croissant. La disposition la plus
simple consiste à entrer les dans une colonne et les valeurs correspondantes des dans
la colonne voisine. Excel se charge ensuite de joindre les points successifs selon des modalités
à préciser.
La figure 32 montre les données d’une feuille de calcul contenant, dans la première colonne,
des valeurs de variant de -5 à +5 par pas de 0,5. Dans la seconde colonne apparaissent les
= . On construira ce tableau par les opérations suivantes :
Le solveur est l’outil le plus puissant du tableur mais aussi celui qui nécessite la plus grande
prudence d’utilisation. Ce programme permet de maximiser (minimiser) une fonction d’une
ou de plusieurs variables ou encore de résoudre des systèmes d’équations
22..77..11.. CChhaarrggeem
meenntt dduu ssoollvveeuurr
Le Solver est un complément Microsoft Office Excel déjà disponible lors de l’installation du
Microsoft Office ou Excel. Toutefois, pour l’utiliser dans Excel, on doit le charger :
La fenêtre du solveur (voir figure 35) contient plusieurs zones définies comme suit :
Une fois le problème complet saisi, il suffit de cliquer sur résoudre pour obtenir une solution
(si le problème en a). Les boutons Options et Rétablir ne sont pas indispensables dans un
premier temps.
22..77..33.. M
Miinniim
miissaattiioonn dd’’uunnee ffoonnccttiioonn
= −3 +5
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La 36 montre comment poser le problème dans la feuille de calcul. Les seules cellules
importantes (nécessaires au calcul) sont les cellules B5 et B6. La première contient la valeur
de la variable de la fonction . Nous l’avons fixée arbitrairement à 0 avant la résolution.
La cellule B6 contient la formule suivante :
=B5^4-3*B5+5
Cette formule évalue ainsi la valeur de − 3 + 5 quand prend la valeur figurant dans la
cellule B5. Le résultat est pour l’instant 5 puisque la valeur de est nulle.
Compléter la feuille du solveur est ici très simple (figure 37). La cellule à définir est B6 qui
contient la formule de la fonction à minimiser. Le bouton à cocher est Min puisque nous
résolvons un problème de minimisation. Enfin, il n’y a ici qu’une cellule variable, B5,
contenant la valeur de .
On peut alors cliquer sur Résoudre. Compte tenu de la simplicité du problème, la résolution
est instantanée, et la fenêtre de la figure 38 apparait. Cliquez sur OK pour garder la solution
proposée. Il n’est pas utile pour l’instant de nous attarder sur les options de la fenêtre.
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La figure 39 illustre ce qu’on voit sur la feuille de calcul après la résolution du problème. La
valeur de qui minimise est 0,90855999 et pour cette valeur, la fonction vaut
2,95573933.
Sans entrer ici dans les détails consacrés à l’optimisation qui seront vu ultérieurement, notons
que le minimum de cette fonction correspond à un point où sa dérivée s’annule. Cette dérivée
vaut :
′ =4 − 3.
Elle s’annule pour = = 0,9085603. Le solveur donne la solution avec une précision de
5 chiffres après la virgule, ce qui est suffisant dans la plupart des problèmes.
22..77..44.. M
Maaxxiim
miissaattiioonn dd’’uunnee ffoonnccttiioonn ssoouuss ccoonnttrraaiinnttee
" ,# = $ ,#
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max " , #
(. *. 6 + 10# ≤ 10000
où s.c. signifie « sous contrainte ».
Pour poser ce problème dans la feuille de calcul, on peut procéder comme suit (voir figure
40) :
A la figure 40, les quantités sont inscrites dans les cellules B4 et C4 et les prix dans les
cellules B5 et C5. La fonction d’utilité apparaît dans la cellule B6. Comme cette cellule est
sélectionnée, on voit l’expression de cette fonction dans la barre de formule. Elle s’écrit :
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=RACINE(B4*C4)
=SOMMEPROD(B4:C4;B5:C5)
Dans notre exemple, les quantités sont fixées à 1 ; par conséquent l’utilité et la dépense (ou
contrainte) sont égales à 1.
La fonction d’utilité est située en B6. C’est donc cette référence qui sera saisie dans la case
Cellule à définir de la fenêtre du solveur. Il s’agit d’un problème de maximisation, c’est donc
le bouton Max qui doit être coché. Les cellules variables sont situées en B4 et C4. On doit
donc saisir la contrainte.
Au centre de la boîte de dialogue de la figure 41, on cliquera sur la flèche pour choisir le type
de contrainte (<=, =, >=). Notre contrainte de budget est de type <=. En effet, la dépense ne
peut pas excéder le revenu. On cliquera sur le bouton OK pour revenir à la fenêtre du solveur
(figure 42).
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Figure 42 Remplissage du fenêtre du solveur pour un problème de maximisation soumis à une contrainte
Après avoir cliqué sur Résoudre et choisi de garder le résultat, la feuille de calcul donne les
résultats tels que montés dans la figure 43.
L’interprétation de ce résultat est que l’agent doit consommer 833,3333 soit 2500/3 unités du
bien A et 500 unités du bien B pour maximiser l’utilité totale à 645,4972. La solution du
tableau 1.33 montre également que toute la contrainte est saturée, c’est-à-dire tout le revenu
est dépensé.
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22..77..55.. R
Rééssoolluuttiioonn dd’’uunn ssyyssttèèm
mee dd’’ééqquuaattiioonnss
Le solveur peut être utilisé pour résoudre un système de plusieurs équations à plusieurs
inconnues.
2 + 3# − 4, = 7
− # + 2, = 3
4 −#−, =0
Nous pouvons organiser ce problème dans la feuille de calcul comme le montre la figure 44
suivante :
Les valeurs des inconnues sont situées dans la plage B3:D3. Nous fixons arbitrairement ces
valeurs à 0 avant la résolution par le solveur. Nous affectons à cette plage le nom
« inconnues » en cliquant sur la commande Définir un nom du groupe Noms définis de
l’onglet Formules.
Dans les lignes 5 à 7, colonnes B à D, nous faisons figurer les coefficients du système. Dans
la cellule E5, sous la cellule intitulé Calcul, on saisit la formule de la première équation :
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= SOMMEPROD(inconnues ;B5:D5)
On recopie ensuite cette formule vers le bas sur les deux lignes suivantes. Dans les cellules F5
à F7 on saisit le membre de droite de chaque équation.
Pour pouvoir résoudre ce problème, il faut saisir une cellule cible. Or, dans ce problème, on
n’a pas de fonction à maximiser ou à minimiser. On peut construire une fonction objectif
artificielle (mais qui contribue à la résolution du problème). Dans les cellules G5 à G7, on
calcule le carré des écarts entre les deux membres des équations. On mettra dans la cellule G5
la formule :
=(E5-F5)^2
Cette formule est recopiée vers le bas sur les deux lignes suivantes. Enfin, dans la cellule G9,
on calcule la somme des carrés des écarts par la formule :
=SOMME(G5:G7)
Dans la cellule cible à définir, nous mettrons la cellule G9. Comme ce n’est ni un problème de
maximisation ni un problème de minimisation, nous activerons le bouton Valeur. Les cellules
variables sont les cellules B3:D3 dénommées « inconnues ». Les trois contraintes sont saisies
en une seule fois : les membres de gauche constituent la plage E5:E7 et les membres de droite
la plage F5:F7.
Donc = 2 ;# = 5 ;, = 3
• Le journal
• Le grand livre
• La balance
• Le tableau de formation de résultat et
• Le bilan
Ce chapitre initie l’étudiant à tenir manuellement ces documents sur Excel car Excel ne
dispose pas de fonctions prédéfinies pour des opérations comptables. En effet, les imputations
comptables conformément au plan comptable, l’inscription des écritures dans le journal et
dans le grand livre, l’inscription des montants dans les balances, dans le tableau de formation
de résultat et au bilan se feront par saisie simple. Toutefois l’Excel offre l’avantage de
calculer automatiquement, grâce à des formules, les soldes des différents comptes du grand
livre, lesquels soldes sont portés manuellement dans la balance des soldes ou au tableau de
formation du résultat voire au bilan.
En Excel, un seul classeur suffira pour tenir une comptabilité complète. Chaque feuille du
classeur contiendra un document comptable. On aura donc une feuille pour le journal, une
feuille pour chacun des comptes du grand livre, une feuille pour la balance, etc.
Exemple : Monsieur NGUNZA débute le 1/1 avec ses fonds propres sa petite entreprise de
vente de matériels et fournitures informatiques dénommée INFOSHOP. Il dispose de 200.000
$ qu’il utilise de la manière suivante :
Le journal est tabulaire (figure 47) et offre l’avantage de calculer automatiquement le total
débit et le total crédit respectivement dans les cellules E9 et F9 grâce à la formule suivante
saisie en E9 et recopié vers la droite dans la cellule F9 :
= SOMME(E2:E8)
Pour saisir ces deux opérations dans le journal précédent, on devra ajouter quelques lignes au
journal. Pour le faire, amenons le curseur de la souris sur le sélecteur de la ligne 7 ; le curseur
se transformera en flèche orientée à droite ; faisons un clic sur le sélecteur de la ligne 7 pour
sélectionner toute la ligne 7 ( voir figure 49) :
Cliquons sur la commande insérer du groupe Cellules dans l’onglet Accueil, pour insérer une
ligne au dessus de la ligne 7 (celle-ci deviendra la ligne 8). Le nombre de lignes sélectionnées
est le nombre de lignes qui seront insérées au clic de la commande insérer. Nous allons insérer
4 lignes et saisir nos écritures (voir figure 50) :
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On peut observer comment les formules se sont ajustées à l’ajout des lignes. Le calcul
automatique des totaux se fait maintenant dans les cellules E15 et F15. En E15 la formule est
maintenant, comme elle apparait dans la barre de formules :
=SOMME(E2:E14)
Le grand livre est l’ensemble des comptes d’une entreprise. Les écritures saisies au journal
doivent être portées au grand livre, c’est-à-dire aux différents comptes concernés.
10 Capital 57 Caisse
22 Maison INFOSOFT 601 Stock Ordinateurs portables vendus
301 Ordinateurs portables 602 Stock Imprimantes vendues
302 Imprimantes 701 Vente Ordinateurs portables
4101 BUROMECA 702 Vente Imprimantes
56 Banque
Pour la facilité de recherche, on peut réserver une feuille pour chaque compte, en insérant
autant de feuilles qu’il y a des comptes.
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Tri du journal
Si le journal est contient beaucoup d’écritures, porter ces écritures aux différents comptes peut
être sujet à des erreurs. Il est alors conseillé de trier d’abord le journal en ordre croissant ou
décroissant des numéros de compte afin de regrouper les écritures du journal par compte.
Pour trier le journal précédent, sélectionnez la plage A2:F14 de telle sorte que les en-têtes des
colonnes de journal ainsi que la ligne du calcul automatique des totaux ne soient pas
sélectionnées. Faites un clic droit sur la plage sélectionnée et choisir la commande Trier puis
l’option Tri personnalisé... et la boîte de dialogue suivante apparaîtra (voir figure 51) :
Activez la case à cocher Mes données ont des en-têtes, dans la zone de texte Trier par,
sélectionnez N° Compte, dans la zone de texte Trier sur sélectionnez valeurs et dans la zone
de texte Ordre sélectionner l’ordre que vous voulez, puis cliquez sur OK. Dans le journal
ainsi trié, les écritures seront regroupées par comptes comme le montre la figure 52 suivante :
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= SOMME(D2:D7)
Cette formule a été recopiée vers la droite, dans la cellule E8, pour calculer le total des
montants créditeurs
=SOMME(E2:E7)
Les soldes sont calculés par des formules différentes. Le solde créditeur est calculé dans la
cellule D9 (dans la colonne du Débit) par la formule suivante :
Cette formule s’interprète comme suit : Si la valeur en E8 (total des montants créditeurs) est
supérieure à celle se trouvant en D8 (total des montants débiteurs), alors la valeur de E8 (le
solde créditeur) est obtenue par E8 – D8, sinon la valeur de E8 est 0.
Le solde débiteur est calculé dans la cellule E9 (dans la colonne du Crédit) par la formule
suivante :
Cette formule s’interprète comme suit : Si la valeur en D8 (total des montants débiteurs) est
supérieure à celle se trouvant en E8 (total des montants créditeurs), alors la valeur de E9 (le
solde débiteur) est obtenue par D8 – E8, sinon la valeur de E9 est 0.
A la place d’un libellé statique « Solde », le libellé pour le solde peut être dynamique en
fonction du solde obtenu. Ainsi, la cellule C9 peut contenir le libellé « Solde débiteur » ou
« Solde créditeur » ou « Solde nul ». Pour obtenir ce dynamisme du libellé, on saisira dans la
cellule C9 la formule suivante :
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=SI(D8 > E8 ; "Solde débiteur" ;SI(E8 > D8 ; "Solde créditeur" ; "Solde nul"))
Si D8 > E8 alors le libellé en C9 sera "Solde créditeur" sinon si E8 > D8 alors le libellé en C9
sera "Solde débiteur" sinon le libellé en C9 sera "Solde nul".
CALCUL DE LA BALANCE
La balance est calculée dans les cellules D10 et E10. Les valeurs de ces deux cellules doivent
toujours être égales (doivent se balancer). La formule en D10 (recopiée vers la droite en E10)
est
=D8 + D9
Les figures suivantes (figures 54 à 63) montrent les autres comptes de l’entreprise
INFOSHOP (Pour des raisons d’économie d’espace, nous y avons supprimé des lignes vides).
Pour plus de rapidité, Il suffit de dupliquer la feuille du compte 10 Capital, puis la renommer
en 56 Banque et remplacer l’écriture du capital par celle de la banque, sans toucher aux
cellules des formules en bas ; procéder de la même manière pour les autres comptes.
Pour dupliquer une feuille, appuyez et maintenez enfoncée la touche CTRL pendant que vous
faites glisser la feuille vers la droite ou vers la gauche.
33..33.. LLeess B
Baallaanncceess
La balance est tout simplement le résumé du grand livre. Grâce au grand livre, on peut
construire une balance à 6 colonnes respectivement pour le numéro de compte, l’intitulé de
compte, le total des montants débiteurs, le total des montants créditeurs, le solde débiteur et le
solde créditeur ou une balance à 4 colonnes dans laquelle sont omis les totaux des montants
débiteurs et créditeurs.
Les soldes débiteurs sont calculés dans la colonne E grâce à la formule suivante écrite dans la
cellule E2 et ensuite recopiée vers le bas :
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=SI(C2>D2;C2-D2;0)
Les soldes créditeurs sont calculés dans la colonne F grâce à la formule suivante écrite dans la
cellule F2 et ensuite recopiée vers le bas :
=SI(D2>C2;D2-C2;0)
Nous avons d’abord calculé le total des totaux débiteurs dans la cellule C13 par la formule
=SOMME(C2:C12).
Ensuite, la formule ci-dessus a été recopiée vers la droite jusqu’à la cellule F13.
Le tableau de formation du résultat vise à solder les comptes de gestion pour dégager le
résultat de l’entreprise. Notre petit exercice n’a besoin que d’un pallier du TFR où les
comptes de gestion 601, 602, 701 et 702 sont soldés par le compte 80 Marge brute, qui pour le
moment est le résultat de l’entreprise INFOSHOP (voir figure 65).
44..11..11.. D
Diissttrriibbuuttiioonn ddee ffrrééqquueennccee eett ddiiaaggrraam
mmmee eenn bbaarrrreess
Une distribution de fréquence est un résumé des données sous forme de tableau décrivant le
nombre (la fréquence) des observations dans différentes classes juxtaposées.
Soit l’exemple de quatre boissons non alcoolisées largement répandues : Coca-Cola, Coca
Light, Fanta, Pepsi cola et Sprite. Soit l’échantillon suivant de 60 achats de boissons non
alcoolisées (voir tableau 1).
Coca Cola Coca Light Fanta Coca Cola Pepsi Cola Coca Cola
Fanta Coca Cola Sprite Coca Cola Sprite Sprite
Coca Cola Pepsi Cola Coca Light Fanta Sprite Coca Cola
Sprite Sprite Coca Light Pepsi Cola Coca Light Fanta
Coca Light Sprite Sprite Coca Cola Coca Cola Pepsi Cola
Pepsi Cola Sprite Sprite Sprite Coca Cola Fanta
Sprite Fanta Pepsi Cola Pepsi Cola Coca Cola Coca Cola
Fanta Fanta Fanta Coca Light Fanta Sprite
Fanta Sprite Coca Cola Pepsi Cola Pepsi Cola Sprite
Pepsi Cola Sprite Pepsi Cola Fanta Fanta Coca Cola
Nous allons utiliser la fonction NB.SI pour construire la distribution de fréquence des données
sur les achats de boisson non-alcoolisée du tableau 1.
Dans la figure 66 ci-après, l’en-tête « Marque achetée » et les données relatives aux 60 achats
de boisson non-alcoolisée figurent dans la plage A1:A61. Nous avons également entré les en-
têtes « Boisson non-alcoolisée » et « Fréquence » dans les cellules C1:D1 et les noms des
boissons non-alcoolisées dans la plage C2:C6. La fonction Excel NB.SI peut être utilisée pour
comptabiliser le nombre de fois où chaque boisson apparait dans les cellules A2:A61. Les
étapes suivantes sont nécessaires :
• Sélectionner la cellule D2
• Entrer =NB.SI($A$2 :$A$61;C2)
• Copier la cellule D2 vers le bas jusqu’à D6.
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Figure 66 Distribution de fréquence pour les achats de boisson non-alcoolisée construite en utilisant la fonction NB.SI
= NB.SI(plage ; critère)
Exemple :
=NB.SI($A$2 :$A$61;C2)
donnera le nombre de cellules de la plage $A$2:$A$61 dont le contenu est le même que celui
de la cellule C2.
Figure 67 Diagramme en barres des achats de boisson non alcoolisée construit en Excel
44..11..22.. DDiissttrriibbuuttiioonn ddee ffrrééqquueennccee rreellaattiivvee eett eenn ppoouurrcceennttaaggee eett ddiiaaggrraam
mmmee
cciirrccuullaaiirree
Une distribution de fréquence indique le nombre (la fréquence) d’observations dans chaque
classe. Cependant, on s’intéresse souvent à la proportion ou au pourcentage d’observations
dans chaque classe. La fréquence relative d’une classe correspond à la proportion des
observations appartenant à cette classe. Pour un ensemble de données constitué de n
observations, la fréquence relative de chaque classe est donnée par la relation suivante :
Les étapes suivantes ont été nécessaires pour construire cette distribution de fréquence
relative et en pourcentage :
• Sélectionner la cellule D7
• Saisir la formule =SOMME(D2:D6)
• Sélectionner la cellule E2
• Saisir la formule =D2/$D$7
• Sélectionner la cellule F2
• Saisir la formule = E2*100
• Copier les cellules E2:F2 vers le bas jusqu’à la ligne 7
La figure 69 montre le diagramme circulaire des achats de boisson non alcoolisée. Les étapes
suivantes ont été nécessaires à l’obtention de ce diagramme :
44..22..11.. D
Diissttrriibbuuttiioonn ddee ffrrééqquueennccee eett hhiissttooggrraam
mmmee
La définition donnée (voir point 4.1.1) à la distribution de fréquence reste valable pour les
données quantitatives. Cependant, on devra être plus attentif à la définition des classes
utilisées pour construire la distribution de fréquence, lorsqu’il s’agit des données
quantitatives.
Qu’il s’agisse des données quantitatives discrètes ou continues, les trois étapes nécessaires à
la définition des classes d’une distribution de fréquence sont :
Exemple, considérons les données quantitatives figurant dans le tableau 2. Ces données
indiquent l’âge révolu de 20 « Koulouneurs » arrêtés par la police de Kingabwa.
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12 14 19 18
15 15 18 17
20 27 22 23
22 21 33 28
14 18 16 13
Largeur des classes – Il est recommandé de choisir la même largeur pour toutes les classes.
Pour déterminer la largeur de la classe appropriée, on identifie la plus petite et la plus grande
valeur de l’ensemble de données. Ainsi, la largeur approximative de la classe sera donnée par
Dans notre exemple, la largeur approximative de la classe est (33 – 12)/5 = 4,2 soit 5.
Limites de classe – La limite inférieure de la classe identifie la plus petite valeur assignée à la
classe et la limite supérieure identifie la plus grande valeur assignée à la classe. Ces limites
sont choisies de manière que chaque observation appartienne à une et une seule classe.
Pour notre exemple, nous aurons les limites suivantes en commençant par 10 :
10 – 14 ; 15 – 19 ; 20 – 24 ; 25 – 29 ; 30 – 34
Nous verrons d’abord l’utilisation de la fonction FREQUENCE avant de nous pencher sur
l’utilitaire d’analyse.
La fonction Excel FREQUENCE peut être utilisée pour construire une distribution de
fréquence pour les données quantitatives (Voir figure 70).
Figure 70 Distribution de fréquence sur l'âge des koulouneurs en utilisant la fonction FREQUENCE d'Excel
La fonction FREQUENCE Calcule la fréquence d'apparition des valeurs dans une plage de
valeurs, puis renvoie des nombres sous forme de matrice verticale. Par exemple, on utilise la
fonction FREQUENCE pour déterminer combien de résultats d'un test entrent dans une plage
de résultats donnée. Dans la mesure où la fonction FREQUENCE renvoie une matrice, elle
doit être tapée sous forme de formule matricielle.
Syntaxe
=FREQUENCE(tableau_données;matrice_intervalles)
matrice_intervalles représente une matrice d'intervalles ou une référence aux intervalles dans
lesquels vous voulez regrouper les valeurs de l'argument tableau_données. Si l'argument
matrice_intervalles ne contient aucune valeur, la fonction FREQUENCE renvoie le nombre
d'éléments contenu dans l'argument tableau_données.
La fonction FREQUENCE est tapée sous forme matricielle après que vous ayez sélectionné la
plage de cellules adjacentes dans laquelle vous voulez faire apparaître la distribution
renvoyée.
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Les formules qui renvoient des matrices doivent être tapées sous forme matricielle en validant
avec CTRL+MAJ+ENTRÉE
Pour construire un organigramme des données sur l’âge des koulouneurs, nous commençons
avec la distribution de fréquence de la figure 70 la feuille de la distribution de fréquence et
l’histogramme sont présentés dans la figure 71. Les étapes à suivre sont les suivantes :
Figure 71 Histogramme pour les données sur l'âge des koulouneurs construit en Excel
Un aspect intéressant de la feuille de calcul de la figure 71 est qu’Excel lie les données dans
les cellules A2:A21 aux fréquences dans les cellules E2:E6 et à l’histogramme. Si une
révision des données dans les cellules A2:A21 intervient, les fréquences dans les cellules
E2:E6 et l’histogramme seront automatiquement révisés.
Nous aurons besoin d’un classeur dont la première feuille contiendra les données brutes ainsi
que les limites supérieures des classes que nous avons choisies c’est-à-dire 14, 19, 24, 29 et
34.
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Nous retenons, dans cette feuille, que les données brutes se trouvent dans la plage
$A$2:$A$21 et que les classes (les limites supérieures des classes) se trouvent dans la plage
$C$2:$C$6.
• Sous l’onglet Données, dans le groupe Analyse, cliquer sur Utilitaire d’analyse.
• Dans la zone de texte Plage d’entrée, saisir la plage des données brutes ($A$2:$D$21,
dans ce cas).
• Dans la zone Plage des classes, saisir la plage des limites supérieures des classes
($C$2:$C$6, dans ce cas).
• Dans les options de sortie, choisir l’option voulue, par exemple Insérer une nouvelle
feuille.
• Activer la case Représentation graphique. Dans le cas de notre exercice, ainsi sera
remplie la boîte de dialogue Histogramme :
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• Cliquer sur le bouton OK pour voir apparaître, sur une nouvelle feuille, la distribution
de fréquence et l’histogramme correspondant.
• En double cliquant sur le graphique, l’onglet Création s’ouvre automatiquement. Dans
le groupe Disposition rapide, cliquer sur Mise en forme 8.
• Sélectionner le titre du diagramme, le remplacer par « Histogramme pour les données
sur l’âge des koulounuers »
• Sélectionner le titre de l’axe horizontal, le remplacer par « Ages des koulouneurs »
• Sélectionner le titre de l’axe vertical, le remplacer par « Fréquence ».
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44..22..22.. D
Diissttrriibbuuttiioonn ddee ffrrééqquueennccee rreellaattiivvee eett eenn ppoouurrcceennttaaggee
A partir de la distribution générée par Excel, on peut, par des formules, obtenir la distribution
de fréquence relative et en pourcentage.
D’abord, en B9, nous calculons la somme des fréquences absolues par la formule :
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=SOMME(B2:B8),
ensuite, dans la cellule C2, nous avons calculé puis recopié vers le bas la fréquence relative de
la première ligne par la formule :
=B2/$B$9.
=C2*100,
44..22..33.. D
Diissttrriibbuuttiioonn ccuum
muullééee eett ooggiivvee ddee GGaallttoonn
Une variante de la distribution de fréquence qui fournit un autre résumé des données
quantitatives, sous forme de tableau, est la distribution de fréquence cumulée. Elle utilise le
nombre, la largeur et les limites des classes, développées par la distribution de fréquence.
Plutôt que de représenter la fréquence de chaque classe, la distribution de fréquence cumulée
représente le nombre d’observations dont les valeurs sont supérieures ou égales à la limite
supérieure de chaque classe.
Par ailleurs, le graphique d’une distribution cumulée, appelé ogive (ogive de Galton),
représente, sur l’axe horizontal, la valeur des observations et sur l’axe vertical, les fréquences
cumulées absolues.
Figure 79 Boîte de dialogue Histogramme remplie pour obtenir les pourcentages cumulés et l'ogive correspondante
Figure 80 Distribution de fréquence cumulée en pourcentage et ogive correspondante générées par Excel
Jusqu’ici dans ce chapitre, nous nous sommes concentrés sur les méthodes graphiques et sous
forme de tableaux utilisées pour résumer les données d’une variable à un moment précis.
Souvent, un dirigent s’intéresse aux méthodes graphiques et sous forme de tableaux qui
peuvent aider à la compréhension de la relation pouvant exister entre deux variables. Les
tabulations croisées et les nuages de points sont de tels outils.
Les tabulations croisées et les nuages de points permettent de résumer des données en faisant
apparaître la relation pouvant exister entre deux variables.
La tabulation croisée est un résumé sous forme de tableau de données relatives à deux
variables. Nous allons illustrer l’utilisation d’une tabulation croisée en considérant
l’application suivante fondée sur des données issues de l’enquête sur les restaurants de
Kinshasa. Des données sur la qualité et le prix des repas ont été collectées auprès d’un
échantillon de 300 restaurants situées dans la ville de Kinshasa. Le tableau 4.3 présente les
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données pour les 10 premiers restaurants de l’échantillon. Le niveau de qualité est une
variable qualitative qui peut prendre des valeurs bon, très bon ou excellent. Le prix est une
variable quantitative qui varie entre 10 et 49 dollars.
La fonction Excel Tableau croisé dynamique est un outil d’analyse des ensembles de
données impliquant plusieurs variables. Nous illustrons son utilisation en montrant comment
effectuer une tabulation croisée des données sur les restaurants dans la figure 81. Les en-têtes
sont inscrits dans la ligne 1 et les données de chacun de 300 restaurants sont enregistrées dans
la plage A2:C301.
Figure 81 Feuille de calcul Excel contenant les données sur les restaurants
Les étapes suivantes sont nécessaires à la création de la feuille de calcul contenant le rapport
initial du tableau croisé dynamique et la liste des champs du tableau croisé dynamique.
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Figure 82 Rapport initial du tableau croisé dynamique et liste de champs du tableau croisé dynamique
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Chaque colonne de la figure 81 (Restaurant, Niveau de qualité, Prix du repas) est considérée
comme un champ par Excel. Les étapes suivantes montrent comment utiliser la fonction Excel
de la liste de champs Tableau Croisé Dynamique pour déplacer le champ Niveau de qualité
vers la section ligne, Prix du repas vers la section colonne et Restaurant vers la section valeur
Rapport Tableau Croisé Dynamique.
• Dans Liste de champs de tableau croisé dynamique, aller à Choisissez les champs à
inclure dans le rapport, faire glisser le bouton Niveau de qualité dans la section
Etiquettes de lignes, faire glisser le bouton Prix du repas dans la section Etiquettes
de colonnes, faire glisser le bouton Restaurant dans la section Valeurs.
• Cliquer le bouton Somme des Restaurant dans la section Valeurs, sélectionner
Paramètres des champs de valeurs.
• Lorsque la boîte de dialogue apparaît, sous Résumer le champ de valeur par, choisir
Nombre et cliquer sur OK.
La figure 83 montre la liste des champs du tableau croisé dynamique et une partie du rapport
du tableau croisé dynamique. Il reste tout simplement à finaliser ce tableau croisé dynamique.
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Figure 83 Liste des champs de tableau croisé dynamique et une partie du rapport du tableau croisé dynamique
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Pour finaliser le rapport du tableau croisé dynamique, nous devons regrouper les colonnes
représentant les prix des repas et placer les en-têtes en ligne pour le niveau de qualité dans le
bon ordre. Les étapes suivantes permettent de réaliser cela.
• Cliquer-droit sur la cellule B4 ou sur une autre cellule contenant les prix des repas ;
sélectionner Grouper…
• Lorsque la boîte de dialogue apparaît, entrer 10 dans la boîte Début, entrer 49 dans la
boîte Fin, entrer 10 dans la boîte Par et cliquer sur OK
• Cliquer-droit sur Excellent dans la cellule A6, choisir Déplacer, sélectionner
Déplacer « Excellent » à la fin
• Fermer la boite de liste des champs du tableau croisé dynamique
44..33..22.. N
Nuuaaggee ddee ppooiinnttss eett llaa tteennddaannccee
Un nuage de points est une représentation graphique de la relation entre deux variables
quantitatives et la tendance est une droite qui fournit une approximation de la relation.
A titre d’illustration, considérons la relation entre la publicité et les ventes d’un magasin
d’équipements hi-fi à Kinshasa. A dix reprises au cours de trois derniers mois, le magasin a
mené une campagne publicitaire télévisée en fin de semaine pour promouvoir ses ventes. Les
dirigeants veulent découvrir s’il existe une relation entre le nombre de spots publicitaires
diffusés en fin de semaine et les ventes réalisées au cours de la semaine suivante. Le tableau
4.4 contient les données sur les ventes du magasin en milliers de dollars pendant 10 semaines.
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Reproduisons ce tableau dans une feuille de calcul Excel (voir figure 85).
Figure 85 Données d’échantillon sur le magasin d’équipements hi-fi sur une feuille Excel
• Positionner la souris sur un point du nuage et cliquer-droit pour faire apparaître la liste
des options
• Choisir Ajouter une courbe de tendance
• Lorsque la boîte de dialogue apparait, aller à la section Options de courbe de
tendance, choisir Linéaire dans la section Type de régression/de courbe de
tendance et cliquer sur Fermer.
44..44.. A
Annaallyyssee ddeess ddoonnnnééeess
44..44..11..11.. M
Meessuurreess ddee tteennddaannccee cceennttrraallee
44..44..11..11..11.. M
Mooyyeennnnee
La moyenne ou valeur moyenne est la mesure de tendance centrale la plus importante. Si les
données sont issues d’un échantillon, la moyenne est notée ̅ ; si les données sont issues d’une
population, la moyenne est notée ?.
∑
̅=
A = B + + ⋯+ D
Pour illustrer le calcul d’une moyenne d’échantillon, considérons les données suivantes
concernant la taille des classes d’un échantillon de cinq lycées.
46 54 42 46 32
∑ + + + + 46 + 54 + 42 + 46 + 32
̅= = = = 44
B E
5 5
a) Moyenne arithmétique
Pour calculer la moyenne des nombres dans une ligne ou une colonne contiguë,
• Cliquez sur une cellule située en dessous ou à droite des nombres dont vous souhaitez
connaître la moyenne.
• Dans le groupe Édition de l'onglet Accueil, cliquez sur la flèche à côté du bouton
Somme , cliquez sur Moyenne, puis appuyez sur ENTRÉE.
Calculer la moyenne des nombres ne se trouvant pas dans une ligne ou une colonne
contiguë
Exemple
Figure 90 Moyenne des nombres ne se trouvant pas dans une colonne contigüe
∑DFB
̅=
∑DFB
La moyenne arithmétique pondérée est donc le rapport entre la somme des produits des
observations avec leurs fréquences absolues et la somme des fréquences absolues.
Exemple
Cet exemple calcule le prix moyen payé pour une unité parmi trois achats, où chaque achat
comporte un nombre différent d'unités à un prix unitaire différent.
Figure 91 Prix moyen payé pour une unité parmi trois achats
Exemple
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b) Moyenne géométrique
La formule de la moyenne géométrique, pour une série non groupée, est la suivante :
GHI̅ = J$ B … D
Exemple :
B
∑J
MNO JM D D D
DM S
GHI̅ = KL = KL = QL R
P
DM DM
FB FB FB
Exemple :
Dans cet exemple suivant, nous montrons, dans une première feuille de calcul, le calcul de la
moyenne géométrique d’une série non groupée en utilisant la fonction
MOYENNE.GEOMETRIQUE puis, dans une deuxième feuille, le calcul de la moyenne
géométrique de la même série mais groupée, en exploitant la formule ci-dessus :
Figure 95 Moyenne géométrique d'une série groupée (utilisation de la formule du calcul de la moyenne géométrique
d'une série groupée)
Ou bien, pour éviter de s’embrouiller, on peut procéder par étapes (voir feuille suivante) :
c) Moyenne harmonique
1
TI̅ =
1 1
∑DFB
Exemple :
∑DFB =
TI̅ = =
∑DFB ∑DFB
Excel n’offre pas une fonction spécifique pour le calcul de la moyenne harmonique des
données groupées. On construira une formule Excel à partir de la formule statistique ci-
dessus.
Par exemple :
La feuille suivante montre le calcul de la moyenne harmonique d’une série non groupée :
44..44..11..11..22.. M
Mééddiiaannee
La médiane est une autre mesure de la tendance centrale pour une variable. Lorsque les
données sont classées en ordre croissant (de la plus petite à la plus grande valeur), la médiane
correspond à la valeur centrale. Lorsque le nombre d’observations est impair, la médiane
correspond à la valeur centrale. Un nombre pair d’observations n’a pas une unique valeur
centrale. Dans ce cas, la convention consiste à définir la médiane comme la moyenne des
valeurs des deux observations centrales.
32 42 46 46 54
Calculons le salaire initial médian des 12 jeunes diplômés d’une école de commerce. Les
salaires initiaux sont classés en ordre croissant :
3310 3355 3450 3480 3480 3490 3520 3540 3550 3650 3730 3925
Puisque le nombre d’observations = 12 est pair, les deux valeurs centrales sont : 3490 et
3520. La médiane correspond à la moyenne de ces deux valeurs.
3490 + 3520
Hé9 0 3 = = 3505
2
Excel permet de calculer la médiane d’une distribution non groupée à l’aide de la fonction
MEDIANE, peu importe que les observations soient classées ou groupées.
Exemple :
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44..44..11..11..33.. M
Mooddee
Le mode est une mesure de tendance centrale détermine le données la plus fréquente ou la
plus répétitive dans une série.
Dans une distribution groupée, c’est la donnée avec la fréquence absolue maximale.
Excel permet de calculer le mode d’une distribution non groupée à l’aide de la fonction
MODE.
Exemple :
44..44..11..11..44.. PPeerrcceennttiilleess
Un percentile fournit des informations sur la manière dont les informations sont réparties dans
l’intervalle entre la plus petite et la plus grande valeur.
Le pe percentile est la valeur telle qu’au moins p pour cent des observations sont inférieures
ou égales à cette valeur et au moins (100 – p) pour cent des observations sont supérieures ou
égales à cette valeur.
• Classer les données en ordre croissant (de la plus petite à la plus grande valeur).
•
U
Calculer un index i
=Q R
100
où p est le percentile considéré et n le nombre des observations.
• (a) Si i n’est pas un nombre entier, l’arrondir ; la position du pe percentile correspond à
l’entier supérieur à i.
(b) Si i est un nombre entier, la position du pe percentile correspond à la moyenne des
valeurs des observations i et i+1.
Exemple :
Déterminons le 85ème percentile pour les données suivantes déjà classées en ordre croissant
3310 3355 3450 3480 3480 3490 3520 3540 3550 3650 3730 3925
Etape 2 :
U 85
=Q R =Q R 12 = 10,2
100 100
Etape 3 : Puisque i n’est pas un nombre entier, on l’arrondit. La position du 85ème percentile
est supérieure à 10,2, soit la 11ème position.
En reprenant les données, on s’aperçoit que le 85ème percentile est égal à 3730.
Considérons à présent le calcul du 50ème percentile pour les mêmes données. En appliquant
l’étape 2, on obtient :
U 50
=Q R =Q R 12 = 6
100 100
Puisque i est un nombre entier, le 50ème percentile correspond à la moyenne des 6ème et 7ème
observations ; ainsi le 50ème percentile est égal à (3490 + 3520)/2 = 3505.
Excel fournit la fonction CENTILE qui renvoie le pème percentile d’une matrice ou plage de
données non obligatoirement classées en ordre croissant. Sa syntaxe se présente comme suit :
CENTILE(matrice;p)
ème
Figure 103 Calcul du 85 percentile en Excel (les données ne sont pas classées en ordre croissant)
ème
Figure 104 Calcul du 50 percentile en Excel (les données ne sont pas classées en ordre croissant)
44..44..11..11..55.. Q
Quuaarrttiilleess
Les quartiles sont des percentiles particuliers ; aussi, les étapes de calcul des percentiles
peuvent être directement appliquées au calcul des quartiles. On distingue :
Excel fournit la fonction QUARTILE qui renvoie le quartile n d’une matrice ou plage de
données. Sa syntaxe est la suivante :
QUARTILE(matrice;n)
44..44..11..22.. M
Meessuurreess ddee ddiissppeerrssiioonn ((oouu ddee vvaarriiaabbiilliittéé))
En plus des mesures de tendance centrale, il est souvent utile de considérer des mesures de
variabilité ou de dispersion des données.
44..44..11..22..22.. EEtteenndduuee
Exemple :
3310 3355 3450 3480 3480 3490 3520 3540 3550 3650 3730 3925
Lorsque les données sont nombreuses et non classées en ordre croissant, on peut calculer
rapidement l’étendue à l’aide d’une formule Excel comme celle-ci :
= MAX(plage) – MIN(plage)
La fonction MAX renvoie la valeur maximale d’une plage de données et la fonction MIN
renvoie la valeur minimale d’une plage de données.
Exemple : calculons l’étendue des données ci-dessus (les données ne sont pas classées en
ordre croissant)
L’étendue interquartile (EIQ) est une mesure de dispersion qui n’est pas dépendante des
valeurs extrêmes. Cette mesure de dispersion est égale à l’écart entre le troisième quartile Q3
et Q1. En d’autres termes, l’intervalle interquartile mesure l’étendue de la moitié centrale des
observations.
EIQ = Q3 – Q1
Exemple
Avec les données précédentes on peut calculer l’intervalle interquartile en Excel à l’aide
d’une formule utilisant la fonction QUARTILE (voir figure suivante)
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44..44..11..22..44.. VVaarriiaannccee
La variance est une mesure de dispersion qui utilise toutes les observations. La variance est
basée sur la différence entre la valeur de chaque observation ( et la moyenne. La différence
entre chaque observation et la moyenne est appelée écart par rapport à la moyenne. Pour un
échantillon, un écart par rapport à la moyenne s’écrit − ̅ ; pour une population, il s’écrit
− ? . Pour calculer la variance, les écarts par rapport à la moyenne sont élevés au carré.
Si les données sont issues d’une population, la moyenne des écarts au carré est appelée
variance de la population. La variance de la population est notée par le symbole grec V .
Dans le cadre d’une population comprenant N observations, de moyenne ?, la variance est
définie par l’expression :
∑ −?
V =
=
Dans la plupart des études statistiques, les données à analyser sont issues d’un échantillon. Le
calcul de la variance d’un échantillon nous permet généralement ensuite d’estimer la variance
de la population V . On peut souligner que si la somme des écarts par rapport à la moyenne
au carré est divisée par − 1 et non par , la variance de l’échantillon fournira un estimateur
sans biais de la variance de la population. Pour cette raison, la variance de l’échantillon est
notée ( , et est définie de la façon suivante :
∑ − ̅
( =
−1
La figure suivante illustre le calcul de la variance de l’échantillon en Excel. Pour y arriver, les
étapes suivantes ont été suivies :
Au lieu de cette longue procédure, on peut directement utiliser les fonctions VAR et VARPA
qui renvoient la variance respectivement de l’échantillon et de la population entière.
Les figures suivantes montent respectivement le calcul de la variance sur base de l’échantillon
( et la variance sur base de la population entière V .
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L’écart type correspond à la racine carrée de la variance. En utilisant les notations adoptées
pour définir la variance d’échantillon et la variance de la population, on utilise ( pour noter
l’écart type de l’échantillon et V pour noter l’écart type de la population.
( = $(
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V = $V
Excel offre fournit la fonction ECARTYPE qui évalue l'écart type d'une population en se
basant sur un échantillon de cette population.
Exemple :
Dans certaines situations, il est intéressant d’obtenir un indicateur du rapport entre l’écart type
et la moyenne. Cette mesure est appelée coefficient de variation et est généralement
exprimée en pourcentage.
W*017 − 7#43
*53 * 3 7 93 801 07 5 = × 100
H5#3 3
Excel ne fournit pas une fonction pour le calcul du coefficient de variation. On peut le
calculer à l’aide de la formule :
= ECARTYPE(plage)/MOYENNE(plage)*100
Exemple :
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Pour calculer le coefficient de variation, nous avons saisie la formule suivante dans la cellule
A13 :
= ECARTYPE(A1:A12)/MOYENNE(A1:A2)*100
44..44..11..33.. K
Kuurrttoossiiss ((ccooeeffffiicciieenntt dd’’aappllaattiisssseem
meenntt))
+1 − ̅ 3 −1
Y"175( ( = Z AQ R [−
−1 −2 −3 ( −2 −3
Excel propose la fonction KURTOSIS qui renvoie le kurtosis d’une série de données.
Exemple :
3310 3355 3450 3480 3480 3490 3520 3540 3550 3650 3730 3925
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= KURTOSIS(B1:B12)
− ̅
\53 * 3 7 9] 0(#6é71 3 = AQ R
−1 −2 (
Exemple :
3310 3355 3450 3480 3480 3490 3520 3540 3550 3650 3730 3925
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=COEFFICIENT.ASYMETRIE(B1:B12)
La distribution est donc unilatérale et décalée vers les valeurs les plus positives
44..44..11..33.. U
Uttiilliissaattiioonn ddee ll’’oouuttiill SSttaattiissttiissuueess D
Deessccrriippttiivveess
Excel propose l’outil Statistiques descriptives qui renvoie toutes les statistiques descriptives
y compris celles faisant l’objet de l’analyse univariée (moyenne, médiane, mode, variance,
ecart type, …).
Par exemple, pour obtenir toutes les statistiques descriptives de la série suivante
3310 3355 3450 3480 3480 3490 3520 3540 3550 3650 3730 3925,
Si les étapes ci-dessus sont correctement suivies, on obtient le résultat suivant sur une
nouvelle feuille de calcul :
On a, d’un seul coup, réalisé presque toute l’analyse univariée. Quel gain de temps !
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Dans l’analyse univariée, nous avons étudié les méthodes numériques utilisées pour résumer
les données d’une variable à un moment donné. L’analyse bivariée s’intéresse à la relation
entre deux variables. Dans cette section, nous présenterons la covariance et la corrélation, des
mesures descriptives de la relation entre deux variables, dans la perspective Excel.
44..44..22..11.. CCoovvaarriiaannccee
∑ − ̅ # − #_
(I^ =
−1
Excel ne fournit pas une fonction pour le calcul de la covariance d’échantillon. Pour obtenir la
covariance d’échantillon à partir de la covariance de la population, on utilise la formule :
Exemple :
Une valeur positive élevée de la covariance semble indiquer une forte relation positive et une
valeur négative élevée de la covariance semble indiquer une forte relation négative.
(I^
aI^ =
(I (^
où
VI^
bI^ =
VI V^
où
20
(I = = K = 1,49
∑ IM cI̅ d
DcB 9
566
(^ = = K = 7,93
∑ ^M c^_ d
DcB 9
(I^ 11
aI^ = = = 0,93
(I (^ 1,49 7,93
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Pour calculer le coefficient de corrélation, nous avons saisi, dans la cellule B13 la formule
=COEFFICIENT.CORRELATION(B2:B11;C2:C11)
Figure 15 Feuille de calcul contenant les notes de 10 étudiants dans deux matières ............... 23
Figure 16 Les formules et les résultats dans une feuille de calcul ........................................... 24
Figure 17 Les références absolues et les références relatives dans une formule ..................... 25
Figure 23 Groupe Graphique. Le lanceur est le petit bouton au coin inférieur droit du groupe
.................................................................................................................................................. 29
Figure 67 Diagramme en barres des achats de boisson non alcoolisée construit en Excel ..... 60
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Figure 71 Histogramme pour les données sur l'âge des koulouneurs construit en Excel......... 66
Figure 79 Boîte de dialogue Histogramme remplie pour obtenir les pourcentages cumulés et
l'ogive correspondante .............................................................................................................. 72
Figure 81 Feuille de calcul Excel contenant les données sur les restaurants ........................... 74
Figure 82 Rapport initial du tableau croisé dynamique et liste de champs du tableau croisé
dynamique ................................................................................................................................ 76
Figure 83 Liste des champs de tableau croisé dynamique et une partie du rapport du tableau
croisé dynamique...................................................................................................................... 78
Figure 85 Données d’échantillon sur le magasin d’équipements hi-fi sur une feuille Excel ... 80
Figure 90 Moyenne des nombres ne se trouvant pas dans une colonne contigüe .................... 84
Figure 91 Prix moyen payé pour une unité parmi trois achats ................................................. 85
Figure 102 Comportement de la fonction MODE lorsque la série est multimodale ................ 92
Figure 103 Calcul du 85ème percentile en Excel (les données ne sont pas classées en ordre
croissant) .................................................................................................................................. 94
Figure 104 Calcul du 50ème percentile en Excel (les données ne sont pas classées en ordre
croissant) .................................................................................................................................. 94
Figure 109 Calcul de la variance considérant que la plage A1:A12 ne représente qu’un
échantillon de la population (variance de l’échantillon) .......................................................... 99
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Figure 110 Calcul de la variance considérant que la plage A1:A12 représente toute la
population entière (variance de la population) ......................................................................... 99
Figure 116 Résultat renvoyé par l'outil Statistiques descriptives ........................................... 104
IInnttrroodduuccttiioonn ................................................................................................................................ 1
IIm
mppoorrttaannccee dduu ccoouurrss ............................................................................................................... 1
O
Obbjjeeccttiiffss dduu ccoouurrss ................................................................................................................... 2
C
Coonntteennuu dduu ccoouurrss .................................................................................................................... 2
M
Méétthhooddoollooggiiee ddee ll’’eennsseeiiggnneem
meenntt dduu ccoouurrss ............................................................................. 2
C
Chhaappiittrree 11 PPrréésseennttaattiioonn ddee ll’’oorrddiinnaatteeuurr ................................................................................. 3
11..11.. LLee m
maattéérriieell iinnffoorrm
maattiiqquuee ((hhaarrddw
waarree)) ........................................................................... 3
11..11..22.. LLeess U
Unniittééss ppéérriipphhéérriiqquueess ...................................................................................... 5
11..11..22..11.. LLee m
moonniitteeuurr....................................................................................................... 5
C
Chhaappiittrree 22 PPrréésseennttaattiioonn dduu M
Miiccrroossoofftt EExxcceell ........................................................................ 18
22..44..11.. FFoorrm
muulleess ssiim
mpplleess ................................................................................................... 23
22..44..22.. M
Mééllaannggee ddeess rrééfféérreenncceess .......................................................................................... 24
22..55..22.. EExxeem
mppllee dd’’uuttiilliissaattiioonn ............................................................................................. 26
22..66.. C
Coonnssttrruuccttiioonn ddee ggrraapphhiiqquueess ....................................................................................... 28
22..77..11.. C
Chhaarrggeem
meenntt dduu ssoollvveeuurr .......................................................................................... 36
22..77..33.. M
Miinniim
miissaattiioonn dd’’uunnee ffoonnccttiioonn.................................................................................. 37
22..77..44.. M
Maaxxiim
miissaattiioonn dd’’uunnee ffoonnccttiioonn ssoouuss ccoonnttrraaiinnttee ........................................................ 39
22..77..55.. R
Rééssoolluuttiioonn dd’’uunn ssyyssttèèm
mee dd’’ééqquuaattiioonnss .................................................................... 43
C
Chhaappiittrree 33 LLaa C
Coom
mppttaabbiilliittéé G
Géénnéérraallee ssoouuss EExxcceell ................................................................ 46
33..33.. LLeess B
Baallaanncceess .............................................................................................................. 56
C
Chhaappiittrree 44 LLaa SSttaattiissttiiqquuee ssoouuss EExxcceell.................................................................................... 58
44..11..11.. D
Diissttrriibbuuttiioonn ddee ffrrééqquueennccee eett ddiiaaggrraam
mmmee eenn bbaarrrreess ............................................. 58
44..11..22.. D
Diissttrriibbuuttiioonn ddee ffrrééqquueennccee rreellaattiivvee eett eenn ppoouurrcceennttaaggee eett ddiiaaggrraam
mmmee cciirrccuullaaiirree .. 60
44..22..11.. D
Diissttrriibbuuttiioonn ddee ffrrééqquueennccee eett hhiissttooggrraam
mmmee ........................................................ 62
44..22..22.. D
Diissttrriibbuuttiioonn ddee ffrrééqquueennccee rreellaattiivvee eett eenn ppoouurrcceennttaaggee ........................................ 70
44..22..33.. D
Diissttrriibbuuttiioonn ccuum
muullééee eett ooggiivvee ddee G
Gaallttoonn ............................................................ 71
44..33..22.. N
Nuuaaggee ddee ppooiinnttss eett llaa tteennddaannccee ........................................................................... 79
44..44.. A
Annaallyyssee ddeess ddoonnnnééeess .................................................................................................. 82
44..44..11.. A
Annaallyyssee uunniivvaarriiééee ............................................................................................... 82
44..44..11..11.. M
Meessuurreess ddee tteennddaannccee cceennttrraallee ......................................................................... 82
44..44..11..11..11.. M
Mooyyeennnnee ..................................................................................................... 82
44..44..11..11..22.. M
Mééddiiaannee....................................................................................................... 90
44..44..11..11..33.. M
Mooddee ........................................................................................................... 91
44..44..11..11..55.. Q
Quuaarrttiilleess ...................................................................................................... 94
44..44..11..22.. M
Meessuurreess ddee ddiissppeerrssiioonn ((oouu ddee vvaarriiaabbiilliittéé)) ....................................................... 95
44..44..11..22..44.. V
Vaarriiaannccee ...................................................................................................... 97
44..44..11..22..66.. C
Cooeeffffiicciieenntt ddee vvaarriiaattiioonn ............................................................................. 100
44..44..11..33.. K
Kuurrttoossiiss ((ccooeeffffiicciieenntt dd’’aappllaattiisssseem
meenntt)) .......................................................... 101
44..44..11..33.. C
Cooeeffffiicciieenntt dd’’aassyym
mééttrriiee ................................................................................ 102
44..44..11..33.. U
Uttiilliissaattiioonn ddee ll’’oouuttiill SSttaattiissttiissuueess D
Deessccrriippttiivveess .............................................. 103
44..44..22.. A
Annaallyyssee bbiivvaarriiééee ............................................................................................... 105
44..44..22..11.. C
Coovvaarriiaannccee .................................................................................................... 105
44..44..22..22.. C
Cooeeffffiicciieenntt ddee ccoorrrrééllaattiioonn ............................................................................. 106