INTRODUCTION .................................................................................................

2
Présentation du TP................................................................................................. 3
Objectif .................................................................................................................. 3
Dispositif expérimental ......................................................................................... 3
Données : ............................................................................................................... 4
Théorème de la linéarité ........................................................................................ 4
Énoncé du théorème .............................................................................................. 4
Principe .................................................................................................................. 4
Démonstration théorique de la loi qui modélise ce théorème ............................... 4
Théorème de superposition des états de déformations .......................................... 8
Énoncé du théorème .............................................................................................. 8
Principe .................................................................................................................. 8
Résultat théorique .................................................................................................. 8
Résultat pratique .................................................................................................... 9
Théorème de réciprocité de Maxwell Betti ........................................................... 9
Énoncé ................................................................................................................... 9
Exploitation et interprétation des résultats ............................................................ 9
Lignes d’influence ............................................................................................... 10
Principe ................................................................................................................ 10
Analyse des données et présentation des résultats .............................................. 11
Approche théorique ............................................................................................. 11
SYSTEME HYPERSTATIQUE ......................................................................... 12
Principe ................................................................................................................ 12
Approche théorique ............................................................................................. 12
Exploitation et interprétation des résultats .......................................................... 13
COMMENTAIRES ET OBSERVATIONS ....................................................... 14

1
 INTRODUCTION

Dans le domaine de la résistance des matériaux, la flexion simple est définie comme étant la
déformation que subit une poutre sous l’action d’une charge ; la pièce qui subit cette
déformation est caractérisée par une courbure, ce qui est problématique pour le
dimensionnement et la stabilité des ouvrages. C’est ainsi que dans l’optique d’avoir une
meilleure vision de ce phénomène et de nous familiariser avec cette dernière, nous établirons
un rapport entre une approche théorique et pratique. Alors, nous procèderons de la manière
suivante : commencer par vérifier le théorème de linéarité, ensuite celui réciprocité, pour finir
par le théorème de MAXWELL-BETTI, en abordant la notion de la ligne d’influence et
d’hyper statisme.

2
 Présentation du TP

Objectif
Les objectifs du TP soumis à notre étude s’articulent autour des points ci-dessous :
 Étudier une poutre reposant sur deux appuis et sollicitée en flexion
 Vérifier le théorème de linéarité
 Vérifier le principe de superposition
 Vérifier le théorème de réciprocité de Maxwell Betti
 Déterminer l’équation de la ligne d’influence pour une section d’abscisse x
 Utiliser une ligne d’influence pour résoudre les systèmes hyperstatiques

Dispositif expérimental

Celui utilisé dans notre cas est le dispositif de la flexion qui est présenté par le schéma ci-
après :

3
 Données :
Poutre :
 Longueur : 640+20*numéro du groupe. Spécialement pour notre groupe nous avons
pris sous recommandation du Dr Deodonne, le numéro du groupe à 12. Ainsi la
longueur qu’on a utilisée est : 640+20*12 mm soit 880 mm
 Section droite :4 x 20 mm ;
Plage des mesures :
 Force : -50 à 50 N (1 graduation = 1N).
 Déplacement : 0 à 20 mm (1 graduation = 0.01 mm).
Charge :
 Jeu de 1.0 N.
 Jeu de 2.5 N.
 Jeu de 5.0 N.
Matériau :
 Acier : E = 210 000 MPa.
Charge maximale
 Somme des charges ≤ 20 N.

Théorème de la linéarité

Énoncé du théorème

L’application d’une force en un point d’abscisse α d’une poutre crée un déplacement en un

point d’abscisse x VP (α, x) de la poutre qui lui est proportionnel. Soit F= k VP (α, x), k∈ R.

Principe
Le principe de cette partie de la manipulation s’articule autour des points ci-dessous
 Choisir une position α et x
 Positionner le comparateur en x permettant de mesurer le déplacement transversal
 Appliquer un effort F en α croissant et relever l’évolution de Vpl(α, x) en fonction de F

Démonstration théorique de la loi qui modélise ce théorème

4
On va trouver l’expression du déplacement crée en un point d’abscisse 𝑥 ≤ 𝑙 sous l’action
d’un changement vertical F appliqué au point d’abscisse 𝑎 ≤ 𝑙 pour une poutre isostatique de
longueur l reposant sur deux appuis dont l’un est simple.
Partant de cette modélisation, nous pouvons distinguer 2 cas de figure : Cas 1 : 𝑥 ≤ 𝑎
Et Cas 2 : 𝑥 ≥ 𝑎

Déterminons le déplacement 𝑣𝑝 (𝑎, 𝑥) crée au point d’abscisse x dans chacun de ces cas :

 Cas 1 : 𝑥 ≤ 𝑎

Appliquons un chargement fictif P en x ;

𝝏𝒘
En utilisant le théorème de CASTIGLIANO, on a 𝒗𝒑 (𝒂, 𝒙) = )
𝝏𝑷 𝒑=𝟎

 Par application du PFS à la structure, on a :

𝐻𝐵 = 0
𝐻𝐵 = 0 1
𝑉𝐴 = [𝑃(𝑙 − 𝑥) + 𝐹(𝑙 − 𝑎)]
{ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃 + 𝐹 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙
−𝑝𝑥 − 𝐹𝑎 + 𝑉𝐵 𝑙 = 0 1
{ 𝑉 𝐵 = (𝑃𝑥 + 𝐹𝑎)
𝑙
 Efforts internes
𝑀𝑧 (𝑢) = 𝑉𝐴 𝑢
{ 𝑀 𝑧 (𝑢) = 𝑉𝐴 𝑢 − 𝑃(𝑢 − 𝑥)
𝑀𝑧 (𝑢) = 𝑉𝐴 𝑢 − 𝑃(𝑢 − 𝑥) − 𝐹(𝑢 − 𝑎)
𝑥 𝑎
𝑃𝑢 (1 − 𝑙 ) + 𝐹𝑢 (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑢 ≤ 𝑥
𝑢 𝑎
Ainsi 𝑀𝑧 (𝑢) = 𝑃𝑥 (1 − 𝑙 ) + 𝐹𝑢 (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 𝑢 ≤ 𝑎
𝑢
{ (𝑃𝑥 + 𝐹𝑎) (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎 ≤ 𝑢 ≤ 𝑙

 Énergie interne
1 𝜕𝑤 1 𝜕𝑀𝑍
𝑤 = 2𝐸𝐼 ∫𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑀𝑧2 (𝑢)𝑑𝑢 et = 𝐸𝐼 ∫𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑀𝑧 𝑑𝑢
𝜕𝑃 𝜕𝑃

5
 𝑥
𝑢 (1 − ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑢 ≤ 𝑥
𝑙
𝜕𝑀𝑍 𝑢
(𝑢) = 𝑥 (1 − ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 𝑢 ≤ 𝑎
𝜕𝑃 𝑙
𝑢
{𝑥 (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎 ≤ 𝑢 ≤ 𝑙

𝑥 2 𝑎 𝑥
𝑃𝑢2 (1 − 𝑙 ) + 𝐹𝑢2 (1 − 𝑙 ) (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑢 ≤ 𝑥
𝜕𝑀𝑍 2
On déduit 𝑀𝑧 (𝑢) = 𝑃𝑥 2 (1 − 𝑢) + 𝐹𝑥𝑢 (1 − 𝑎) (1 − 𝑢) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 𝑢 ≤ 𝑎
𝜕𝑃 𝑙 𝑙 𝑙
𝑢 2
{ 𝑥(𝑃𝑥 + 𝐹𝑎) (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎 ≤ 𝑢 ≤ 𝑙

 Déplacement
𝜕𝑤
𝑣𝑝 (𝑎, 𝑥) = )
𝜕𝑃 𝑝=0
𝑥 𝑎
1 𝑎 𝑥 𝑎 𝑢
𝑣𝑝 (𝑎, 𝑥) = [∫ 𝐹𝑢2 (1 − ) (1 − ) 𝑑𝑢 + ∫ 𝐹𝑥𝑢 (1 − ) (1 − ) 𝑑𝑢
𝐸𝐼 𝑙 𝑙 𝑙 𝑙
0 𝑥
𝑙
𝑢 2
+ ∫ 𝐹𝑎𝑥 (1 − ) 𝑑𝑢]
𝑙
𝑎

1 1 3 𝑥𝑎 𝑎 𝑥 𝑎 𝑎2 𝑎3 𝑥 2 𝑥 3
𝑣𝑝 (𝑎, 𝑥) = [ 𝐹𝑥 (1 + 2 − − ) + 𝐹𝑥 (1 − ) ( − − + )
𝐸𝐼 3 𝑙 𝑙 𝑙 𝑙 2 3𝑙 2 3𝑙
2 3
1 𝑎 𝑎
+ 𝐹𝑥𝑎 ( 𝑙 − 𝑎 + − 2 )]
3 𝑙 3𝑙

𝑭𝒙 𝒂𝟑 𝒙𝟐
𝒗𝒑 (𝒂, 𝒙) = [ − 𝟑𝒂 + 𝒂 (𝟐𝒍 + ) − 𝒙𝟐 ]
𝟐
𝟔𝑬𝑰 𝒍 𝒍

 Cas 2 : 𝑥 ≥ 𝑎

en appliquant un chargement fictif P en x ; et en utilisant le théorème de CASTIGLIANO, on

𝝏𝒘
a 𝒗𝒑 (𝒂, 𝒙) = )
𝝏𝑷 𝒑=𝟎

 Application du PFS à la structure, on a :

6
 𝐻𝐵 = 0
𝐻𝐵 = 0 1
𝑉𝐴 = |𝑃(𝑙 − 𝑥) + 𝐹(𝑙 − 𝑎)
{ 𝑉𝐴 + 𝑉𝐵 = 𝑃 + 𝐹 𝑑𝑜𝑛𝑐 𝑙
−𝑝𝑥 − 𝐹𝑎 + 𝑉𝐵 𝑙 = 0 1
{ 𝑉𝐵 = (𝑃𝑥 + 𝐹𝑎)
𝑙
 Efforts internes
𝑀𝑧 (𝑢) = 𝑉𝐴 𝑢
{ 𝑀𝑧 (𝑢) = 𝑉𝐴 𝑢 − 𝐹(𝑢 − 𝑎)
𝑀𝑧 (𝑢) = 𝑉𝐴 𝑢 − 𝑃(𝑢 − 𝑥) − 𝐹(𝑢 − 𝑎)
𝑥 𝑎
𝑃𝑢 (1 − ) + 𝐹𝑢 (1 − ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑢 ≤ 𝑎
𝑙 𝑙
𝑥 𝑢
Ainsi 𝑀𝑧 (𝑢) = 𝑃𝑢 (1 − 𝑙 ) + 𝐹𝑎 (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎 ≤ 𝑢 ≤ 𝑥
𝑢
{ (𝑃𝑥 + 𝐹𝑎) (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 𝑢 ≤ 𝑙

 Énergie interne
1 𝜕𝑤 1 𝜕𝑀𝑍
𝑤 = 2𝐸𝐼 ∫𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑀𝑧2 (𝑢)𝑑𝑢 et = 𝐸𝐼 ∫𝑠𝑡𝑟𝑢𝑐𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑀𝑧 𝑑𝑢
𝜕𝑃 𝜕𝑃
𝑥
𝑢 (1 − ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑢 ≤ 𝑎
𝑙
𝜕𝑀𝑍 𝑥
(𝑢) = 𝑢 (1 − ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎 ≤ 𝑢 ≤ 𝑥
𝜕𝑃 𝑙
𝑢
{𝑥 (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 𝑢 ≤ 𝑙

𝑥 2 𝑎 𝑥
𝑃𝑢2 (1 − 𝑙 ) + 𝐹𝑢2 (1 − 𝑙 ) (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 0 ≤ 𝑢 ≤ 𝑎
𝜕𝑀𝑍 2
On déduit 𝑀𝑧 (𝑢) = 𝑃𝑢2 (1 − 𝑥) + 𝐹𝑎𝑢 (1 − 𝑥) (1 − 𝑢) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑎 ≤ 𝑢 ≤ 𝑥
𝜕𝑃 𝑙 𝑙 𝑙
𝑢 2
{ 𝑥(𝑃𝑥 + 𝐹𝑎) (1 − 𝑙 ) 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑥 ≤ 𝑢 ≤ 𝑙
𝜕𝑤
 Déplacement : 𝑣𝑝 (𝑎, 𝑥) = )
𝜕𝑃 𝑝=0

On obtient finalement la relation pour a≤x :

𝐹 𝑥 𝑥3
𝑣𝑝 (𝑎, 𝑥) = [ 𝑎3 ( − 1) + 𝑎 (2𝑥𝑙 − 3𝑥 2 + ) ]
6𝐸𝐼 𝑙 𝑙

 Résultat théorique

On fixe a= 8.8cm et x= 52.8 cm on obtient donc

7
 F(N) 0 1 2 5 7.5 10 15

Vpl(α,x) 0 0.17 0.34 0.84 1.26 1.68 2.52

 Résultat pratique

F(N) 0 1 2,5 5 7,5 10 15

Vref (mm) 13,76 13,76 13,76 13,76 13,76 13,76 13,76

Vl (mm) 13,75 13,635 13,625 13,29 12,93 12,54 11,64

Vp (mm) 0,01 0,125 0,135 0,47 0,83 1,22 2,12

Courbes en annexes

Théorème de superposition des états de déformations

Énoncé du théorème

Le déplacement engendré au point d’abscisse x par l’application simultanée de deux charges

F1 en α1 et F2 en α2 est égale à la somme des déplacements engendrés par l’application
unique et indépendante des systèmes de chargesF1 en α1 et F2 en α2.

Principe
 Appliquer une force F1 en α1 et mesurer la flèche VP1 à l’abscisse x choisie ;
 Appliquer une force F2 en α2 et mesurer la flèche VP2 à la même abscisse x ;
 Appliquer les forces F1 en α1 et F2 en α2 simultanément et mesurer la flèche VP3 en x ;
 Faire les mesures pour 3 configurations différentes du triplet {α1, α2, x}.

Résultat théorique

En utilisant les formules du théorème de superposition, on écrit : 𝑣(𝛼1 , 𝑥) + 𝑣(𝛼2 , 𝑥) =

𝑣((𝛼1 , 𝛼2 ), 𝑥)
Où
𝑣(𝛼1 , 𝑥): 𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝐹1 𝑒𝑛 𝑥
{ 𝑣(𝛼2 , 𝑥): 𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝐹2 𝑒𝑛 𝑥
𝑣((𝛼1 , 𝛼2 ), 𝑥): 𝑑é𝑝𝑙𝑎𝑐𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡 𝑐𝑟é𝑒 𝑝𝑎𝑟 𝑙 ′ 𝑎𝑝𝑝𝑙𝑖𝑐𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑠𝑖𝑚𝑢𝑙𝑡𝑎𝑛𝑛é𝑒 𝑑𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑎𝑟𝑔𝑒 𝐹1 𝑒𝑡 𝐹2 𝑒𝑛 𝑥

8
Dans le cadre de notre manipulation on prendra le cas : 𝜶𝟏 = 8.8cm, 𝜶𝟐 = 35.2cm, 𝑭𝟏 =
10N, 𝑭𝟐 = 15N

Résultat pratique

On obtient le tableau suivant pour les valeurs :

Pour 𝜶𝟏 = 8.8 cm et 𝜶𝟐 = 35.2 cm x= 52.8 cm
𝐹1 = 10N(en 𝛼1 ) Vp1 (𝜶𝟏 , x)=0.124mm
𝐹2 = 15N(en 𝛼2 ) Vp2 (𝜶𝟐 , x)=0.066mm
𝐹1 = N(en 𝛼1 ) et 𝐹2 = N(en 𝛼2 ) Vp3 (𝜶𝟏 , 𝜶𝟐 , x)=0.034
Posons ∆= 𝒗𝒑𝟑 − 𝒗𝒑𝟏 − 𝒗𝒑𝟐 l’incertitude sur la valeur de ∆ vaut alors de 15.6%

Théorème de réciprocité de Maxwell Betti

Énoncé

Le travail produit par une force F1 pour le déplacement dû à une force F2 est égal au travail
fourni par la force F2 pour le déplacement du a la force F1.
Principe
 Appliquer une force F1 en α et mesurer la flèche Vp(α, x) à l’abscisse x choisie ;
 Appliquer une force F2 en x et mesurer la flèche Vp (x, α) à l’abscisse α précédente ;

Exploitation et interprétation des résultats

En effet, Pour un chargement en α , on a un déplacement en x qui vaut :

𝐹1 𝑥 𝛼 3 𝑥2
𝑣𝑝 (𝛼, 𝑥) = 𝑣1 = [ − 3𝛼 + 𝛼 (2𝑙 + ) − 𝑥 2 ]
2
6𝐸𝐼 𝑙 𝑙

pour un chargement en x on a un déplacement en α qui vaut ∶

𝐹2 3
𝛼 2
𝛼3
𝑣𝑝 (𝑥, 𝛼) = 𝑣2 = [ 𝑥 ( − 1) + 𝑥 (2𝛼𝑙 − 3𝛼 + ) ]
6𝐸𝐼 𝑙 𝑙

On calcule l’expression 𝐹1 𝑣2 − 𝐹2 𝑣1
𝑭𝟏 𝑭𝟐 𝒙 𝒙 𝟐 𝜶 𝜶𝟑 𝜶𝟑 𝒙𝟐 𝜶
𝑭𝟏 𝒗𝟐 − 𝑭𝟐 𝒗𝟏 = ( − 𝒙𝟐 + 𝟐𝜶𝒍 − 𝟑𝜶𝟐 + − + 𝟑𝜶𝟐 − 𝟐𝜶𝒍 − + 𝒙𝟐 )
𝟔𝑬𝑰 𝒍 𝒍 𝒍 𝒍

Donc 𝑭𝟏 𝒗𝟐 − 𝑭𝟐 𝒗𝟏 = 𝟎.

9
I=106.67mm4

F en N 𝛼 en cm 𝑣𝑝 (𝛼, 𝑥) en X en cm
mm
F1= 12N 8.8 0 61.6
F2= 9.5N 61.6 0 8.8

 Partie pratique

Pour une valeur de α et x on a :

F en N 𝛼 en cm 𝑣𝑝 (𝛼, 𝑥) en X en cm
mm
F1= 12N 8.8 0.12915 61.6
F2= 9.5N 61.6 0.13825 8.8

Lignes d’influence

Principe
Cette partie consiste à tracer la ligne d’influence plus précisément la valeur de la flèche en un
point fixé x dû à une force dont le point d’application α est variable. En effet nous avons fixé
pour cela x=61.6cm et F=1N et nous avons fait varier la position α de la force et relever à
chaque fois la valeur de 𝑉𝑃 (𝑥, 𝛼) en 𝑥 à l’aide du comparateur placé en celui-ci.

10
Première mesure

𝜶(mm) 88 176 264 352 440 528 616 704 792

𝑽𝑷 (𝒙, 𝜶)(𝒎𝒎) 0.145 0.143 0.142 0.141 0.14 0.15 0.1045 0.141 0.144

Deuxième mesure

𝜶(mm) 88 176 264 352 440 528 616 704 792

𝑽𝑷 (𝒙, 𝜶)(𝒎𝒎) 0.145 0.143 0.142 0.14 0.139 0.139 0.130 0.141 0.145

Il s’agira pour nous ici de vérifier la courbe de 𝑉𝑝 = 𝑓(𝛼) et de vérifier avec celui donné avec
la théorie.

Analyse des données et présentation des résultats

Approche théorique
On reconsidère notre structure initiale ci-dessous avec une charge F appliquée à une distance
𝛼 de La liaison articulation et à l’aide du comparateur on mesure la flèche en un point 𝑥 de la
liaison articulation.

Il s’agit ici pour nous de déterminer l’expression générale de la déformée𝑉𝑝 (𝑥, 𝛼).

L’expression de la déformée est obtenue par intégration de l’équation différentielle

𝑀(𝑥)
𝑉𝑝′′ (𝑥) = −
𝐸𝐼

L’intégration de cette équation nécessite la connaissance du moment fléchissant M(x) le long

de la poutre :

Calcul du moment fléchissant

En utilisant la méthode de droite on peut ecrire :

𝛼
𝑀(𝑥) = 𝐹 (1 − 𝑙 ) 𝑥 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝛼
{ 𝐹𝛼
𝑀(𝑥) = 𝑙 (𝑙 − 𝑥) 𝑠𝑖 𝛼 ≤ 𝑥 ≤ 𝑙

Après intégration on obtient

𝛼
𝐹 (1 − )
𝑉𝑝 (𝑥) = − 𝑙 𝑥3 + 𝐶 𝑥 + 𝐶 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝛼
1 2
6𝐸𝐼
𝐹𝛼
𝑉𝑝 (𝑥) = − (𝑙 − 𝑥)3 + 𝐶1′ 𝑥 + 𝐶2′ 𝑠𝑖 𝛼 ≤ 𝑥 ≤ 𝑙
{ 6𝑙𝐸𝐼

11
Conditions aux limites :

𝑉𝑝 (0) = 0 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝛼 𝑉𝑝′ (𝛼) = 0 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝛼

{ et {
𝑉𝑝 (𝑙) = 0 𝑠𝑖 𝛼 ≤ 𝑥 ≤ 𝑙 𝑉𝑝′ (𝛼) = 0 𝑠𝑖 𝛼 ≤ 𝑥 ≤ 𝑙

𝐹(𝑙−𝛼)𝛼2
𝐶1 = 𝑒𝑡 𝐶2 = 0
2𝑙𝐸𝐼
On a : { 𝐹𝛼(𝑙−𝛼)2 𝐹𝛼(𝑙−𝛼)2
𝐶1′ = − 𝑒𝑡 𝐶2′ =
2𝐸𝐼 2𝑙𝐸𝐼

𝛼
𝐹 (1 − ) 2
𝑉𝑝 (𝑥) = − 𝑙 𝑥 3 + 𝐹(𝑙 − 𝛼)𝛼 𝑥 𝑠𝑖 0 ≤ 𝑥 ≤ 𝛼
6𝐸𝐼 2𝑙𝐸𝐼
𝐹𝛼 𝐹𝛼(𝑙 − 𝛼)2 𝐹𝛼(𝑙 − 𝛼)2
𝑉𝑝 (𝑥) = − (𝑙 − 𝑥)3 − 𝑥+ 𝑠𝑖 𝛼 ≤ 𝑥 ≤ 𝑙
{ 6𝑙𝐸𝐼 2𝐸𝐼 2𝑙𝐸𝐼

Or puisque 𝑥 est fixé nous avons donc pour inconnu 𝛼 d’où :

(𝑙 − 𝛼)2 𝛼 𝐹(𝑙 − 𝑥)3

𝑉𝑝 (𝛼) = 𝐹(𝑙 − 1) − 𝛼 𝑠𝑖 0 ≤ 𝛼 ≤ 𝑥
2𝑙𝐸𝐼 6𝑙𝐸𝐼
𝐹𝑥 3 𝐹𝑥 2 𝐹𝑥 3 𝐹𝑥 3
(𝛼)
{𝑉𝑝 =−
2𝑙𝐸𝐼
𝛼 −
2𝐸𝐼
𝛼 +
6𝑙𝐸𝐼
𝛼−
6𝐸𝐼
𝑠𝑖 𝑥 ≤ 𝛼 ≤ 𝑙

𝑉𝑝 (𝛼) = 1.26 × 10−4 (0.95 − 𝛼)2 𝛼 − 6 × 10−5 𝛼 𝑠𝑖 0 ≤ 𝛼 ≤ 0.231

{
𝑉𝑝 (𝛼) = −5 × 10 𝛼 + 5.5 × 10 𝛼 + 1.029 × 10 𝛼 − 9.78 × 10−6 𝑠𝑖 0.231 ≤ 𝛼 ≤ 0.95
−4 3 −4 2 −5

SYSTEME HYPERSTATIQUE

Principe

Il s’agit d’une autre méthode d’étude de la ligne d’influence. En effet lors de la manipulation
précédente, on mesurait le déplacement vertical en un point fixé préalablement et en faisant
varier la position du point d’application de la charge. Ici, on fait également varier le point
d’application de la force mais en lieu et place du déplacement, on mesure la réaction au même
point où l’on mesurait les déplacements précédemment.

Approche théorique

La structure qui a fait l’objet de notre étude peut être représentée de façon simplifiée par le
schéma suivant :

12
Détermination de 𝑅𝐶 à partir de la ligne d’influence

En considérant 𝑅𝐶 comme réaction hyperstatique, et en utilisant le théorème de MENABREA

on trouve que le déplacement résultant au point C est nul.

Nous considérons le cas où 𝛼1 ≤ 𝑥𝐶 ≤ 𝛼2

Notons 𝑣(𝐶) le déplacement résultant au point C.

On a 𝑣(𝐶) = 𝑣(𝑎1 , 𝑥𝐶 ) + 𝑣(𝑎2 , 𝑥𝐶 ) + 𝑣(𝑥𝑐 , 𝑥𝐶 )

En utilisant les équations des lignes d’influence précédemment établies, on obtient

𝐹1 3
𝑥𝐶 2
𝑥𝐶3
𝑣(𝑎1 , 𝑥𝐶 ) = [ 𝑎 ( − 1) + 𝑎1 (2𝑥𝐶 𝑙 − 3𝑥𝐶 + ) ]
6𝐸𝐼 1 𝑙 𝑙
3 2
𝐹2 𝑥𝐶 𝑎2 𝑥𝐶
𝑣(𝑎2 , 𝑥𝐶 ) = [ − 3𝑎22 + 𝑎2 (2𝑙 + ) − 𝑥𝐶2 ]
6𝐸𝐼 𝑙 𝑙
2 3
𝑅𝐶 𝑥𝐶 𝑥𝐶
𝑣(𝑥𝑐 , 𝑥𝐶 ) = [2 + 2𝑙𝑥𝐶 − 4𝑥𝐶2 ]
{ 6𝐸𝐼 𝑙

En posant 𝑣(𝐶) = 0, on obtient :

𝑅𝐶 𝑥𝐶2 𝑥𝐶3 2
𝐹2 𝑥𝐶 𝑎23 𝑥𝐶2
[2 + 2𝑙𝑥𝐶 − 4𝑥𝐶 ] + [ − 3𝑎2 + 𝑎2 (2𝑙 + ) − 𝑥𝐶2 ]
2
6𝐸𝐼 𝑙 6𝐸𝐼 𝑙 𝑙
3
𝐹1 𝑥𝐶 𝑥𝐶
+ [ 𝑎13 ( − 1) + 𝑎1 (2𝑥𝐶 𝑙 − 3𝑥𝐶2 + ) ] = 0
6𝐸𝐼 𝑙 𝑙

𝒙𝟑 𝟑
𝒂 𝒙𝟐
𝒙
𝑭𝟏 [ 𝒂𝟑𝟏 ( 𝑪 −𝟏)+𝒂𝟏 (𝟐𝒙𝑪 𝒍−𝟑𝒙𝟐𝑪 + 𝑪 ) ]+𝑭𝟐 𝒙𝑪 [ 𝟐 −𝟑𝒂𝟐𝟐 +𝒂𝟐 (𝟐𝒍+ 𝑪 )−𝒙𝟐𝑪 ]
𝒍 𝒍 𝒍 𝒍
𝑅𝐶 = − 𝒙𝟑
𝟏𝟎𝒙𝟐𝑪 [𝟐 𝑪 +𝟐𝒍𝒙𝑪 −𝟒𝒙𝟐𝑪 ]
𝒍

Exploitation et interprétation des résultats

Lors de notre manipulation, pour les valeurs suivantes :

𝛼1 = 176 𝑚𝑚 𝐹1 = 7.5 𝑁 𝛼2 = 704𝑚𝑚 𝐹2 = 12𝑁 𝑒𝑡 𝑥𝐶 = 616 𝑚𝑚

13
Nous avons obtenus 𝑅𝐶 = 12.9𝑁

En appliquant la formule théorique obtenue ci-dessus, on obtient 𝑅𝑐 = 0.062 ∗ 0.05 𝑁

𝑅𝑐 = 12.4𝑁

COMMENTAIRES ET OBSERVATIONS

Le dispositif expérimental rencontré est hypostatique car au lieu de 1 appui simple et une
articulation, notre montage possédait 2 appuis simples verticaux donc il n’était pas en mesure
de répondre à un effort normal. Cela n’a pas posé de problème particulier car tous les
chargements appliqués étaient verticaux. Une limite de chargement 10 N nous a été fixé pour
nos essais. Par ailleurs lors des essais de manipulation sur la partie

14