République

démocratique du Congo
La république démocratique du Congo (RDC) est bordée par la République centrafricaine et le Soudan du Sud au nord, l’Ouganda, le
Rwanda, le Burundi et la Tanzanie à l’est, la Zambie au sud, l’Angola au sud-ouest, et le Congo et l’océan Atlantique à l’Ouest. C’est
le deuxième plus grand pays d’Afrique par la superficie (le plus grand d’Afrique subsaharienne) et le 11e plus grand du monde. Avec
une population de plus 80 millions d’habitants, la RDC est la quatrième nation la plus peuplée d’Afrique et le 17e pays le plus peuplé du
monde.
Le ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD) à travers sa direction de l’Assainissement (DAS) est responsable
national du secteur de l’assainissement, notamment de la gestion des déchets municipaux, et est en ce sens chargé de réglementer
ce secteur. Plusieurs ministères interviennent dans la gestion des déchets solides. Il s’agit notamment du ministère des Infrastructures,
Travaux publics et Reconstruction (MITPR) via l’Office de voirie et de drainage (OVD) qui intervient dans le curage des caniveaux, des
rivières et des grands collecteurs. En raison du déversement des déchets au bord des routes et dans les canalisations, l’environnement
sanitaire des zones résidentielles modestes ou pauvres est particulièrement mauvais.

Informations de base
Population* 81,34 millions (2017)
Croissance de la population (% annuel)* 3,3 (2017)
Superficie (kilomètres carrés)* 2 344 860
Climat Tropical humide et équatorial
PIB ($ US courants)* 37,64 milliards (2017)
Croissance du PIB (% annuel)* 3,7 (2017)
RNB par habitant, méthode Atlas ($ US courants)* 460 (2017)
Principales industries Exploitation minière (cuivre, cobalt, diamant, or, cassitérite, coltan, pétrole brut,
etc.), cosmétiques, sylviculture, agriculture (huile de palme, coton, café, bois,
caoutchouc naturel, etc.) et industrie manufacturière (ciment, acier, etc.)
Monnaie** 1 USD = 1 640,31 CDF (Franc congolais) (juin 2019)

Sources : * Banque mondiale, République démocratique du Congo, consulté le 28 juin 2019, <https://databank.worldbank.org/reports.aspx?source=2&country=COD>
** Oanda.com

Situation actuelle de la gestion des déchets solides (GDS)

Rubrique Présentation générale

Système juridique Le gouvernement de la RDC encourage la réforme administrative et la décentralisation au titre de la nouvelle
Constitution de 2006. Un projet de loi sur l’assainissement a été élaboré, mais des lois spécifiques aux déchets
solides devraient être formulées à l’avenir. Les règlements applicables sont les suivants :
Projet de loi sur l’assainissement, 2017 ;
Constitution de la RDC, 2006 (révisée en 2015) ;
Loi organique n° 08/016 de 2008 portant composition, organisation et fonctionnement des Entités Territoriales
Décentralisées (ETD) et leurs rapports avec l’État et les Provinces ;
Loi n° 11/009 du 09 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement.
La RDC n’a pas formulé de directives officielles concernant les évaluations d’impact environnemental.

Politique/Plan En RDC, les déchets solides sont traités dans le cadre de l’assainissement et de la préservation de la santé
publique. La GDS est couverte par la Politique nationale d’assainissement (PoNA), mais des politiques et
plans spécifiques à la gestion des déchets n’ont pas encore été formulés. Les politiques connexes sont les
suivantes :
Politique nationale d’assainissement (PoNA), 2013 ;
Stratégie nationale d’assainissement (SNA) pour la mise en œuvre de la PoNA, validée en mars 2018 ;
Plan national de stratégie de développement (PNSD).

Système de Le ministère de l’Environnement et Développement Durable (MEDD) à travers sa direction de l’Assainissement

mise en œuvre (DAS) : principale organisation responsable de la gestion des déchets.
Le ministère de la Santé Publique (MSP) et la direction de l’Hygiène : impliqué dans la gestion des déchets
dans une perspective de santé publique.
Le Comité national d’action de l’eau, de l’hygiène et de l’assainissement (CNAEHA) : chargé de coordonner
les secteurs de l’eau et de l’assainissement, il fait partie du ministère du Plan.

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 Rubrique Présentation générale

Le ministère de l’Énergie et des Ressources hydrauliques (MERH) : responsable de la politique du secteur

urbain de l’eau.
Le ministère des Infrastructures, Travaux publics et Reconstruction (MITPR) et l’Office des voiries et drainage
(OVD) : le MITPR est responsable du développement de l’infrastructure de drainage des routes et de
l’assainissement urbain. L’OVD conçoit, construit, améliore et étudie les infrastructures urbaines dans les
sous-secteurs de la voirie et du drainage sous l’autorité du MITPR.

Système Proportion du budget alloué à la GDS au sein du budget national : d’après le rapport du MEDD en 2016,
financier 0,23 % du budget national ont été alloués aux services centraux du MEDD, dont seulement 0,06 % ont été
affectés au secteur de l’assainissement, mais le fonds n’est pas décaissé.
Taxe sur l’élimination des déchets : une taxe d’assainissement dans la ville de Kinshasa est en discussion.
Subventions du gouvernement central aux gouvernements locaux : aucune.

Soutien des L’Union européenne (UE) a contribué à l’amélioration des routes et aidé le secteur de l’assainissement de
donateurs 2007 à 2015 dans la ville de Kinshasa dans le cadre du projet PARAU (Projet d’Appui à la Réhabilitation
et l’Assainissement Urbain). Elle a couvert toutes les dépenses nécessaires telles que l’équipement,
les installations, les salaires du personnel et des collecteurs privés. Le projet a été repris par la Régie
d’assainissement de Kinshasa (RASKIN) (anciennement Régie d’assainissement et des Travaux publics de
Kinshasa (RATPK)).
La Banque mondiale met en œuvre deux projets dans le secteur de l’assainissement. L’un est spécialisé dans
les eaux usées, et la construction d’une installation de traitement des eaux usées et d’un site d’élimination
des boues dans la ville de Kinshasa est prévue. Le second est un projet global de développement urbain
comprenant l’amélioration des infrastructures telles que celles des eaux usées du bassin de la rivière N’Djili
où beaucoup de personnes pauvres sont susceptibles d’être victimes d’inondations, le renforcement des
capacités des communes, etc. Il comprend également des composantes sur les déchets solides.
KfW/GIZ : mise en œuvre du Programme du secteur de l’eau (ProSecEau) dont le but est l’approvisionnement
en eau et l’assainissement à Mbuji-Mayi et Kikwit avec un budget d’environ 5 millions d’euros.

Améliorations Une série de projets de type programme, tels qu’une assistance à la préparation du plan directeur,
nécessaires une coopération technique et une coopération financière pour la mise en œuvre du plan directeur, est
recommandée dans la ville de Kinshasa.

Statut de l’accès aux services de base (en zone urbaine)*

Eau : 70 % (2015)

Assainissement : 22,6 % (2015)

Hygiène : 7 % (2015)

Électricité : 35 % (2016)

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 %
* La définition des services de base est donnée à la page 1 de l’annexe

Quantité de déchets estimée

La quantité future de déchets produits est estimée sur la base de la Quantité de déchets estimée
population urbaine selon trois taux de production de déchets, à savoir
0,5, 0,75 et 1,0 kg/personne/jour. 70,0
unité : millier de personnes 60,0
Année 2015 2020 2025 2030
millier de tonnes/jour

1,00kg
Population 50,0
Totale 76 197 89 505 104 221 120 443
Urbaine 32 567 40 848 50 723 62 343 40,0 0,75kg
unité : millier de tonnes/jour
30,0
Taux de production 2015 2020 2025 2030
0,50kg
Quantité de 0,50 kg/pers./jour 16,3 20,4 25,4 31,2 20,0
déchets 0,75 kg/pers./jour 24,4 30,6 38,0 46,8
10,0
1,00 kg/pers./jour 32,6 40,8 50,7 62,3
0,0
Quantité de déchets = (Taux de production) x (Population urbaine) 2015 2020 2025
2030
Source pour la Population : United Nations, Department of Economic and Social Affairs, Population Division (2018). World Urbanization Prospects : The 2018 Revision, Online
Edition. (Nations Unies, Département des affaires économiques et sociales, Division de la population (2018). Perspectives de l’urbanisation mondiale : révision 2018, édition en ligne.)

Ces informations ont été confirmées par le point focal en avril 2018. 24