Rapport Emt Alain Kabambe
Rapport Emt Alain Kabambe
Rapport Emt Alain Kabambe
De façon générale, les objectifs de EMT peuvent être résumés comme suite :
La Gécamines SA est dirigée par le conseil d’administration ainsi que la direction générale. La
DG est secondée par la DGA fin et la DGA Min qui sont chargées respectivement des questions
financières et des questions minières au sens large. Ensuite viennent les grandes directions qui
sont organisées en départements. Le département d´études métallurgiques (EMT), créé en 1956
comme département des recherches et expériences est un centre chargé d’études à caractère
technique et économique dans les différents domaines de la métallurgie au niveau de la
Gécamines. EMT dépend hierarchiquement de la grande direction de la Planification Stratégique,
Recherche et Etudes (PSE) basée à Lubumbashi et qui dépend elle-même de la DGA Min.
Actuellement, EMT en tant que département est subdivisé en trois divisions ayant trait à la
métallurgie, chaque division ayant un mandat bien défini.
II.1.1 But
La minéralurgie a comme but :
II.1.2 Sections
Cette division comprend deux sections qui sont :
La fragmentation et
La concentration
II.1.2.1 La fragmentation
C’est une opération qui se déroule en deux étapes ; le concassage et le broyage, notons que ces
a. Le concassage
Il se fait à sec à l’aide d’un concasseur à mâchoire avec comme entrée –25mm et sortie
-19mm. Après l’étape de concassage, les particules qu’on obtient ont une assez grosse dimension
alors on passe par un tamisage. A l’aide d’une bande transporteuse, le minerai va à l’étape de
broyage.
b. Le broyage
Il se fait sous eau et à l’aide d’un broyeur à cylindre, on obtient une pulpe de
dimension d’au moins 6 mm ; Après broyage le minerai passe par un crible vibrant qui comporte
deux tamis ; celui d’au moins 6 mm et de 3 mm, les refus sont recirculés au broyeur à cylindre
et les passants sont récupérés. Le débit d’alimentation fonctionne à 400 kg /h dans le broyeur et
on y met de l’eau issue des tanks en amont et en aval pour rendre le milieu humide.
II.1.2.2 La concentration
La concentration comporte plusieurs méthodes, nous citerons celles qui se font à EMT ;
nous avons :
Le triage manuel.
II.1.3 Equipements
Dans cette division nous retrouvons un ensemble d’appareils et équipements permettant
de mener les études sur la préparation des minerais dont :
Chaque service est à son tour organisé en plusieurs sections qui exécutent des tâches bien
définies pour le bon fonctionnement du service. De manière particulière, l’organisation et la
description des services de laboratoire sont données dans les paragraphes qui suivent.
1° Réactifs usuels
Parmi les produits les plus usuels à la sous-section de la lixiviation, il y a des acides (sulfurique,
nitrique, chlorhydrique, etc.), des bases (hydroxyde de sodium et de potassium, ammoniaque),
des sels (sulfate ferreux et ferrique, sulfate d’ammonium).
2° Équipement disponible
Le matériel disponible dans le laboratoire Hydro pour les essais de lixiviation sont : 2 bancs de
bain-marie, un agitateur pour biolixiviation, une plaque chauffante, des colonnes en PVC pour la
lixiviation en colonne, des béchers en inox et en plastiques, des récipients pour stockage des
réactifs et solutions, toute la verrerie nécessaire y compris le pH-mètre, etc.
b) La sous-section de la filtration
1° Présentation
2° Équipement de la filtration
Le matériel suivant est disponible pour la sous-section de filtration ; une pompe à vide, une fiole,
un Büchner, un papier filtre, un ballon jaugé de 2000 mL, une pipette une petite étuve et autre
verrerie d’usage général en laboratoire.
c) La sous-section de la décantation
Pour la sous-section de la décantation, il s’agit d’étudier la décantabilité des pulpes de 1000 mL
de volume dans un pieds gradué en plastique ou en verre. L’étude se base sur la détermination
des caractéristiques hydrométallurgiques de décantation telles que la surface unitaire de
décantation et la vitesse de décantation, les essais se faisant sans ou avec floculant et coagulant.
A EMT, la purification des solutions au niveau du laboratoire peut être réalisée par :
précipitation, extraction liquide-liquide, extraction liquide-solide, cémentation et cristallisation.
Compte tenu des contraintes rencontrées sur terrain, nous n’avons pas bénéficier de l’intégralité
des explications de toutes ces méthodes. Néanmoins, Il vous est présenté ci-dessous de manière
synthétique la précipitation et l’extraction liquide-liquide comment on peut les réalisées au
laboratoire Hydro de EMT.
a) La précipitation
1° Présentation et réalisation des essais
2° Équipement de la précipitation
. Les essais peuvent être effectués en bain-marie ou sous agitateur mécanique comme signalé
plus haut sur la lixiviation. Le matériel nécessaire et disponible au laboratoire Hydro de EMT est
donc : le bain-marie, des agitateurs mécaniques, des pH-mètres, des béchers, des plaques
chauffantes, et toute la verrerie d’usage général au laboratoire.
3° Réactifs
La purification des solutions par extraction par un solvant organique est aussi utilisée au
laboratoire Hydro de EMT. Il s’agit d’un transfert chimique du métal à extraire d’un liquide vers
un autre (les deux phases doivent être immiscibles) jusqu’à atteindre l’équilibre dans des
conditions bien définies. Nous avons ainsi comme réactif particulier la phase organique qui est
un mélange homogène entre un extractant organique du métal dont il s’agit et d’un diluant
organique qui a pour rôle de diminuer la viscosité de l’extractant et la densité de la phase
organique permettant ainsi une séparation appréciable des deux phases, organique et aqueuse. Du
fait qu’aux usines de Shituru on utilise comme extractant du cuivre le MEXTRAL 984 et comme
diluant le MASSIMOSSOL, ce sont ces mêmes réactifs qui sont aussi disponibles au labo.
En termes d’équipement, il n’y pas grand-chose à signaler pour le SX n’eût été des agitateurs
mécaniques, des béchers, des ampoules à décanter accrochés à leur chevalier ainsi que la verrerie
d’usage général au labo.
Bien qu’en application industrielle l’SX soit organisée principalement en deux étapes, extraction
et stripage, entre lesquelles peuvent être insérées des étapes de lavage physique et chimique, le
principe d’application peut se résumer en deux phases : contact des phases (mélange – agitation)
et séparation des phases. La différence entre l’extraction et le stripage ne réside que sur les
contions de travail, principalement l’acidité (ou le pH) qui est plus faible à l’extraction et très
élevée au stripage dans le cas de la plupart des métaux.
Au labo Hydro de EMT, le contact entre les deux phases est réalisé dans un bécher et l’agitation
est assurée par un agitateur mécanique. Pour apprécier la séparation, on transvase l’émulsion
obtenue dans une ampoule à décanter muni d’un robinet en son fond.
Les paramètres pouvant être observés sont : la composition de la phase organique, le ratio O/A,
l’acidité ou le pH de la phase organique, le temps de contact des phases, la vitesse d’agitation, et
le temps de séparation.
C) La section de l’électrolyse
C’est la dernière section du labo Hydro de EMT et permet d’étudier l’électrodéposition d’un
métal en milieu aqueux. La réduction de l’ion métallique visé est assurée par passage d’un
courant continue dans le bain électrolytique.
L’on dispose à cet effet un redresseur de courant (avec un ampérage réglable dont le maximum
est situé à 50A, le voltage lui est subi mais son maximum est de 20V) ; une cellule électrolytique
de 1500mL de capacité (3 anodes et 2 cathodes) ; un ballon de 10L de capacité qui contient
l’électrolyte alimentant la cellule et une autre cellule de récupération et recirculation de
l’électrolyte.
On peut ainsi étudier la vitesse de déposition, le rendement de courant, la qualité du dépôt, etc.
en fonction des différents paramètres dont les principaux sont la composition de l’électrolyte,
l’ampérage, le voltage et le temps.
Cette division donne les performances, l’état de marche et les causes d’arrêt des fours.