Risques psychosociaux

du travail : des risques

à la santé mesurables
et modifiables

FICHE DE SENSIBILISATION Avril 2018

Contexte De quels risques parle-t-on?

De nombreuses évidences Les facteurs de risques psychosociaux du travail sont liés à l’organisation
scientifiques à travers le monde font du travail, aux pratiques de gestion, aux conditions d’emploi et aux relations
état des effets nocifs des risques sociales. Ce sont des risques identifiables, mesurables et modifiables. Plus
psychosociaux du travail sur la santé spécifiquement, ces risques sont :
psychologique et physique. Au cours  Une charge de travail élevée et des contraintes de temps;
des dernières années, l’Institut
national de santé publique du
 Une faible reconnaissance des efforts et des résultats;
Québec (INSPQ) et ses collaborateurs  Peu d’autonomie et d’influence dans le travail;
ont développé une Grille  L’insécurité d’emploi;
d’identification de risques
 Le faible soutien (aide et collaboration) des collègues ou du supérieur;
psychosociaux du travail qui permet
de repérer ces risques et de proposer  Le harcèlement psychologique;
des orientations à privilégier dans le  Peu de justice organisationnelle.
milieu de travail. Pour plus
d’information, consulter la section du
site Web de l’INSPQ : Promotion de
Pourquoi s’en préoccuper?
la santé des travailleurs Prévenir et réduire les impacts néfastes sur la santé
De nombreuses études scientifiques démontrent que la présence d’un ou
Sommaire de plusieurs risques psychosociaux du travail entraîne, pour les travailleurs,
des risques plus élevés d’atteinte à la santé psychologique et physique ainsi
De quels risques parle-t-on? 1 qu’une augmentation du risque d’accident de travail. Comme pour d’autres
risques professionnels, tels que physique ou chimique, les effets sur la
Pourquoi s’en préoccuper? 1 santé augmentent avec l’intensité et la durée d’exposition.
Y a-t-il des risques dans votre
3 Des effets néfastes sur la santé
milieu de travail?
Quels groupes de travailleurs Les travailleurs exposés à un ou plusieurs risques psychosociaux ont :
4
sont plus à risque? 1,4 à 4 fois plus de risque d’accidents de travail(1)
Agir pour mieux prévenir! 5 2 fois plus de risque de détresse psychologique(2)
1,5 à 4 fois plus de risque de troubles musculo-squelettiques(3)
Des mesures efficaces! 5 2 à 2,5 fois plus de risque de maladie cardiovasculaire(4)
1,5 fois plus de risque d’accident vasculaire cérébral (AVC)(5)
 Risques psychosociaux du travail : des risques à la santé mesurables et modifiables

Répondre aux responsabilités légales De plus, l’inspecteur de la Commission des normes, de

l’équité, de la santé et de la sécurité du travail (CNESST)
La Loi sur la santé et la sécurité au travail (LSST 1) au a juridiction en ce qui a trait à la LSST et la LNT. Il doit
Québec oblige tout employeur à protéger la santé et à voir à l’application de la LSST et de ses règlements et
assurer la sécurité et l’intégrité des travailleurs (LSST, intervient lorsqu’un danger pour la santé physique et
Art. 51). La loi vise à la fois la santé physique et mentale d’un travailleur est réel ou appréhendé, incluant
psychologique. De plus, la Loi sur les normes du travail toutes situations pouvant être source de harcèlement
(LNT 2) stipule que : « L’employeur doit prendre les psychologique. À titre d’exemple, l’inspecteur pourrait
moyens raisonnables pour prévenir le harcèlement agir sur des conflits non gérés, de la tolérance aux
psychologique et, lorsqu’une telle conduite est portée à incivilités ou des communications déficientes. Parmi les
sa connaissance, pour la faire cesser. » (LNT, Art. 81.19). pouvoirs qui lui sont dévolus (LSST, art. 180-182),
Il doit ainsi gérer de façon à prévenir toute forme de l’inspecteur peut émettre un avis de correction
harcèlement discriminatoire et tout autre risque à la santé enjoignant l’employeur à se conformer à la loi ou aux
psychologique. Selon l’article 49 de la LSST, le travailleur règlements (Art. 182).
a le devoir de protéger sa santé, de ne pas se mettre en
danger et de participer à l’identification des risques. Réduire les coûts de santé qui affectent la
productivité
Des mécanismes de prévention sont prévus pour les
établissements visés par la LSST. Retenons entre autres La dégradation de la santé des employés causée par la
les deux mesures suivantes : un programme de santé présence de risques psychosociaux dans un milieu de
prévoyant des actions pour réduire ou éliminer les travail a des impacts importants sur la productivité de
risques et un comité de santé et de sécurité (CSS) l’entreprise.
devant participer à l’identification des risques.
Les principaux coûts affectant la productivité sont :

Programme de santé spécifique à un établissement  l’absentéisme;

L’article 113 de la LSST fait état des éléments que ce  le présentéisme, surtout chez les travailleurs atteints
programme doit prévoir. Voici deux éléments pouvant d’un problème de santé psychologique;
être appliqués aux risques psychosociaux du travail :
 les départs prématurés à la retraite;
Alinéa 1° « Les mesures visant à identifier les risques
 les accidents, les bris, les délais, les pertes de clients,
pour la santé auxquels s’expose le travailleur dans
etc.
l’exécution de son travail et à assurer la surveillance et
l’évaluation de la qualité du milieu de travail. » Des économies importantes peuvent être réalisées par
des mesures de prévention efficaces en entreprise.
Alinéa 2° « Les activités d’information du travailleur, de
l’employeur ainsi que, le cas échéant, du comité de
santé et de sécurité au travail et de l’association
accréditée sur la nature des risques du milieu de travail
et des moyens préventifs qui s’imposent. »

1 Loi sur la santé et la sécurité du travail, RLRQ c S-2.1, <http://canlii.ca/t/69m6v> consulté le 2017-07-13.
2 Loi sur les normes du travail, RLRQ c N-1.1, <http://canlii.ca/t/69m5j> consulté le 2017-07-13.
Risques psychosociaux du travail : des risques à la santé mesurables et modifiables

La prévention d’un seul cas de problème de santé Y a-t-il des risques dans votre
mentale pourrait réduire les coûts.
milieu de travail?
Absentéisme : 18 000 $ (ou 65 jours ouvrables en
moyenne)(7) Les différents acteurs du milieu de travail sont invités à
Présentéisme : le coût est estimé à près de deux fois le répondre au court questionnaire ci-dessous, afin de les
coût d’absentéisme(8) sensibiliser sur des mesures de prévention et des
contraintes organisationnelles pouvant porter atteinte à
Qu’est-ce que le présentéisme? la santé.
Un phénomène caractérisé par la présence des
travailleurs à leur poste de travail, même s’ils ont des Les réponses procurent un premier éclairage sur des
symptômes (ex. : fatigue et difficultés de concentration) dimensions de l’organisation du travail et des pratiques
ou une maladie qui devraient les amener à se reposer et de gestion qui devraient faire l’objet d’une évaluation de
à s’absenter du travail. risques à l’aide de la Grille d’identification de risques
psychosociaux du travail développée par l’INSPQ.
Pourquoi le présentéisme entraîne-t-il des coûts à
l’entreprise?
Le présentéisme peut se traduire par des niveaux de
productivité moins élevés et des risques d’erreurs, de
bris ou d’accidents de travail.

En
De façon générale dans mon organisation… En accord
désaccord

 Les perspectives de sécurité d’emploi sont peu satisfaisantes.  

 L’absentéisme est en hausse spécialement à l’égard des problèmes de santé psychologique.  

 Les activités de prévention en santé au travail visent la santé physique seulement.  

 La politique contre le harcèlement psychologique n’est pas appliquée.  

 L’organisation prévoit peu de mesures de soutien pour faciliter le retour au travail.  

 L’organisation prévoit peu de mesures de conciliation travail et vie personnelle.  

 Il y a souvent surcharge de travail.  

 Les efforts des employés sont peu reconnus dans l’organisation.  

 Les supérieurs sont rarement accessibles.  

 Il y a peu de collaboration entre collègues.  

 Les employés ne participent pas aux décisions qui concernent leur travail.  

 Les employés sont peu informés du contexte de l’entreprise et de la vision de la direction.  

Si vous êtes souvent en accord avec ces énoncés, c’est qu’il y a lieu d’évaluer la présence de risques psychosociaux
au travail.
 Risques psychosociaux du travail : des risques à la santé mesurables et modifiables

Quels groupes de travailleurs Conditions de travail et d’emploi

sont plus à risque? Les risques psychosociaux du travail sont plus présents
chez les travailleurs disposant de moins bonnes
Secteurs d’activités conditions de travail (ex. : précarité d’emploi). Les
travailleurs moins scolarisés, dont le revenu est moins
Les risques psychosociaux du travail peuvent être élevé, sont souvent plus exposés à des contraintes
présents dans tous les secteurs d’activités physiques et à des risques psychosociaux. Ces
économiques. Précisons que les secteurs caractéristiques (faibles revenus et scolarité) contribuent
traditionnellement visés par des contraintes physiques 3 à entraver leur santé et réduire leur accès à de meilleures
ou par des accidents de travail 4 comptent des conditions de vie et d’emploi.
proportions importantes de travailleurs exposés à des
risques psychosociaux du travail.
Qualité des emplois

Emplois L’Institut de la statistique du Québec (ISQ) poursuit des

travaux afin de concevoir des indicateurs de la qualité de
Les emplois les plus à risque se situent au bas de l’emploi pour mieux comprendre l’état de l’économie.
l’échelle hiérarchique et sont occupés par les travailleurs Selon des résultats récents (2015), on retrouve la
manuels. Certains risques psychosociaux du travail reconnaissance professionnelle, l’autorité décisionnelle
concernent aussi spécifiquement des types d’emplois. et le soutien du supérieur parmi les différentes variables
Ainsi, le personnel de bureau dispose de moins qui exercent un effet significatif de la qualité des
d’autonomie et de soutien social, alors que les cadres emplois(9).
bénéficient de plus d’autonomie, de reconnaissance et
de soutien mais affichent une charge de travail plus Conciliation travail-famille
élevée. Par ailleurs, l’ISQ (2013) a aussi évalué l’effet bénéfique
de pratiques de conciliation travail-famille sur la santé
Sexe et âge psychologique(10) et a montré que l’accès à de telles
pratiques était associé à des niveaux de détresse
Les femmes sont généralement plus exposées aux psychologique moins élevés. L’étude a également
risques psychosociaux au travail. De plus, les hommes et observé que l’accès aux mesures de conciliation
les femmes ne sont pas exposés aux mêmes risques. augmente avec la scolarité et le statut d’emploi
Ajoutons que les femmes, assumant habituellement (permanent).
davantage de responsabilités familiales, se retrouvent
généralement exposées à une charge de travail
quotidienne plus élevée et à de plus grandes difficultés
de conciliation travail – vie personnelle. L’exposition
varie aussi selon les groupes d’âge, les plus âgés
percevant moins de reconnaissance, entre autres, et les
plus jeunes moins d’autonomie.

« Les travailleurs moins scolarisés, dont le revenu est

moins élevé, sont plus souvent exposés à des contraintes
physiques et organisationnelles. »

3 Dans l’Enquête québécoise sur les conditions de travail, d’emploi et de santé et de sécurité du travail (EQCOTESST), les secteurs sont : industries
primaires, construction, industries manufacturières, réparation et entretien, secteurs de la santé, hébergement et restauration.
4 Dans l’EQCOTESST, les secteurs sont : industries primaires, utilités publiques et construction, manufacturières, réparation, entretien.
Risques psychosociaux du travail : des risques à la santé mesurables et modifiables

Pour plus d’information, nous vous invitons à consulter la

Agir pour mieux prévenir! section suivante du site Web de l’INSPQ :
https://www.inspq.qc.ca/risques-psychosociaux-du-
Les risques psychosociaux du travail constituent des
travail
risques identifiables et mesurables. À l’aide d’outils
validés et d’une approche structurée, il est possible de
les réduire. Un intervenant souhaitant accompagner un Des mesures efficaces!
milieu de travail pourrait adopter les étapes suivantes :
informer et sensibiliser le milieu, évaluer le milieu à l’aide Les interventions dans les milieux de travail visant à
la Grille d’identification de risques psychosociaux du réduire les risques psychosociaux du travail obtiennent
travail, soutenir la prise en charge et faire un suivi du des résultats concluants(11) : une baisse des problèmes
plan d’action. de santé (psychologique, musculo-squelettique)
associés à ces facteurs de risque et une hausse de leur
Histoire de cas productivité.

Paul est responsable des ressources humaines dans une La combinaison d’interventions visant les individus et le
usine. Il constate une hausse de l’absentéisme pour milieu de travail maximise les gains de santé. Il est
maladie et le départ de bons employés au cours de la reconnu que les activités liées aux changements de
dernière année. Les accidents de travail sont aussi en comportements des travailleurs sont plus efficaces si
hausse malgré les nouveaux moyens de production en elles ciblent aussi les facteurs de risque à la source,
place. Des conflits ont éclaté dans des équipes. comme le prévoit la LSST.
Le propriétaire de l’usine s’inquiète de la baisse de
productivité malgré les investissements récents et veut Témoignage d’une conseillère en SST du domaine
des explications. Paul ne sait pas comment démontrer syndical
que les changements récents peuvent être en cause. « Je fais la promotion des outils de l’INSPQ et j’utilise
Il mobilise le comité de santé et de sécurité (CSS) de la Grille d’identification de risques psychosociaux du
l’entreprise, lui fait part de ces préoccupations et décide travail. Elle m’aide à faire comprendre aux travailleurs
de contacter l’équipe de santé publique en santé au et aux syndicats ce que sont les facteurs de risque, en
travail responsable du programme de santé spécifique de lien avec ce qu’ils vivent au travail et leur faire voir les
l’établissement. L’équipe lui propose de s’engager dans possibilités pour les réduire…ou à l’inverse, que ça va
une activité d’identification et d’évaluation de risques bien! J’utilise souvent ces outils même si l’employeur
psychosociaux du travail. ne veut pas participer, et par la suite, nous lui
Non seulement des facteurs de risques ont été repérés, présentons notre constat. Suite à ce constat, bien
mais des orientations pour l’action ont été proposées. souvent l’employeur devient plus sensible et embarque
dans une démarche. La crédibilité est aussi acquise en
Lors de la présentation des résultats, les contremaitres et
utilisant les outils de l’INSPQ et après avoir suivi la
les employés ont discuté de situations concrètes sur
formation. L’utilisation de ces outils entraîne souvent
lesquelles il était possible d’agir. Le propriétaire a appuyé
une meilleure collaboration paritaire pour transformer
toute la démarche et la mise en place du plan d’action.
le travail ou son organisation, en éliminant les facteurs
Grâce à cette démarche, le CSS et l’employeur disposent de risques qui causent des problèmes de santé. Nous
maintenant de repères sur les facteurs de risques liés à pouvons ainsi cheminer vers la recherche de solutions,
l’organisation du travail et aux pratiques de gestion en considérant les contraintes et le contexte de la
pouvant avoir un impact néfaste sur la santé des partie patronale et syndicale ».
travailleurs, sur le climat et sur la productivité de
l’entreprise. Ils ont également des leviers concrets pour
changer positivement le milieu.
 Références
(1) Vézina, M., Cloutier E., Stock, S. et collab. (2011). Enquête québécoise
sur les conditions de travail, d’emploi et de santé et de sécurité du
travail. Montréal, IRSST, INSPQ, ISQ, Rapport R-69, 756 p.
(2) Stansfeld S, Candy B. Psychosocial work environment and mental
health - a meta-analytic review. Scandinavian Journal of Work
Environment & Health. 2006;32 (6): 443-62.
(3) Hauke, A., Flintrop, J., Brun, E., Rugulies, R. (2011). The impact of work-
related psychosocial stressors on the onset of musculoskeletal disorders
in specific body regions: a review and meta-analysis of 54 longitudinal
studies. Work & Stress, 25.
(4) Pikhart H, Pikhartova J. (2015). The relationship between psychosocial
risk factors and health outcomes of chronic diseases. A review of the
evidence for cancer and cardiovascular diseases. Copenhagen: WHO
Regional Office for Europe; (Health Evidence Network synthesis report).
(5) Huang, Y., Xu, S., Hua, J., Zhu, D., Liu, C., Hu, Y., & Xu, D. (2015).
Association between job strain and risk of incident stroke: A meta-
analysis. Neurology, 10-1212.
(6) Kivimäki M. et coll. (2002). Work stress and risk of cardiovascular
mortality: prospective cohort study of industrial employees, BMJ,
325:857
(7) Dewa C.S., N. Chau and S. Dermer (2010). Examining the comparative
incidence and costs of physical and mental health-related disabilities in
and employed population. Journal of Occupational and Environmental
Medecine, 52(7); 758-762.
(8) Sainsbury Centre for Mental Health (2007). Mental Health at Work:
Developing the Business Case. Policy Paper 8. London. Sainsbury
Institute for Mental Health.
(9) Cloutier-Villeneuve, L. et R. Saint-Frard (2015). Construction d’un
indicateur synthétique de la qualité de l’emploi : résultats
méthodologiques et empiriques, Québec, ISQ, 88 p.
(10) Boulet, M. (2013). Les pratiques de conciliation travail et vie

Risques psychosociaux du personnelle : un outil pour atténuer la détresse psychologique des

salariés du Québec, Institut de la statistique du Québec (ISQ), 32 p.

travail : des risques à la santé (11) Dollard, M.F. et Bakker, A.B. (2010). Psychosocial safety climate as a
precursor to conducive work environments, psychological health
mesurables et modifiables problems, and employee engagement. Journal of Occupational and
Organizantional Psychology, 83, 579-599.

AUTEURS Ce document est disponible intégralement en format électronique (PDF) sur le site
Web de l’Institut national de santé publique du Québec au :
Carole Chénard, M.B.A., conseillère scientifique http://www.inspq.qc.ca.
Marie-Michèle Mantha-Bélisle, M.B.A., conseillère scientifique
Michel Vézina, M.D., MPH, FRCPC, médecin spécialiste en santé Les reproductions à des fins d’étude privée ou de recherche sont autorisées en
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courriel à : [email protected].

AVEC LA COLLABORATION DE Les données contenues dans le document peuvent être citées, à condition d’en
mentionner la source.
Mariève Pelletier, Ph. D., conseillère scientifique
Direction des risques biologiques et de la santé au travail Dépôt légal – 2e trimestre 2018
Bibliothèque et Archives nationales du Québec
Unité des communications et de la documentation ISBN : 978-2-550-81035-3 (PDF)
Vice-présidence à la valorisation scientifique et aux communications
©Gouvernement du Québec (2018)
Le contenu de cette fiche a été élaboré par l’INSPQ avec le soutien
financier et la collaboration des équipes du réseau de santé publique en No de publication : 2373
santé au travail des régions suivantes : Abitibi-Témiscamingue,
Bas-Saint-Laurent, Capitale-Nationale, Chaudière-Appalaches,
Côte-Nord, Estrie, Montréal et Nunavik.
Cette fiche a été soumise pour révision aux membres du Groupe
scientifique sur l’impact des conditions et de l’organisation du travail sur
la santé de l’INSPQ.