Polycopide Cours Codes Correcteursde Master 2
Polycopide Cours Codes Correcteursde Master 2
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1 author:
Aicha Batoul
University of Science and Technology Houari Boumediene
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All content following this page was uploaded by Aicha Batoul on 28 October 2021.
1 Introduction
Pour commencer, nous allons devoir définir ce qu’est une structure algébrique : Un
ensemble est muni d’une structure algébrique si une ou plusieurs lois de composition
sont définies sur cet ensemble.
De très nombreuses structures algébriques ont été étudiées. Il n’est pas question ici
de toutes les recenser. On peut néanmoins citer quelques unes : les groupes, les anneaux,
les corps, les espaces vectoriels.
Mais, nous nous intéressons essentiellement, dans ce chapitre, à la structure d’anneau
ainsi qu’à certaines définitions et propriétés qui en découlent.
1
En fait, dans toute la suite , sauf mention contraire, tous les anneaux considérés seront
commutatifs unitaires. Donnons quelques définitions utiles :
ab = 0 ⇒ (a = 0 ou b = 0).
Définition 4. Un corps est un anneau dont tout élément non nul est inversible.
2
Exemple 2. – La caractéristique du corps Zp est p pour tout entier p premier.
– La caractéristique de Q ,R,C est nulle.
Définition 7. Un idéal I de R est dit propre dans R, s’il n’est pas égal à l’anneau tout
entier.
R/I = {r + I : r ∈ R}
∀(a, b) ∈ R × R a.b ∈ I ⇒ a ∈ I ou b ∈ I
2. L’image réciproque d’un idéal premier par un morphisme d’anneaux est un idéal
premier.
3
Théorème 1. Soit R un anneau commutatif unitaire, et I ̸= R un idéal propre de R,
alors R/I est un anneau intègre si et seulement si I est un idéal premier de R.
Exemple 5. Z/6Z n’est pas intègre (2.3 = 0 ) car 6 n’est pas premier
Lemme 1. (Lemmede Zorn) Tout ensemble inductivement ordonné non vide admet
des éléments maximaux.
Corollaire 1. Tout élément non inversible de R est contenu dans un idéal maximal.
Définition 10. (Idéal principal) Un idéal I d’un anneau R est dit principal s’il existe
un élément a ∈ I tel que I =< a >,où
L’élément a est dit générateur de I et I est dit engendré par a. Un anneau intègre dans
lequel tout idéal est principal est dit principal.
(e ) (e ) (e )
x = x1 1 .x2 2 ...xk k
où les xi sont des éléments irréductibles de R et les exposants ei des entiers positifs.
Cette factorisation est unique.
4
Remarque 1. si R n’ est pas intègre cette factorisation n’est pas toujours unique.
Définition 12. (Anneau local) Un anneau R est dit anneau local si et seulement s’il
admet un seul idéal maximal.
6. Pour tout x dans A, un des deux éléments de l’ensemble {x, 1 + x} est inversible.
Définition 13. (Idéal primaire) Un idéal I d’un anneau R est dit primaire si ∀a, b ∈
R si ab ∈ I et a ∈
/ I entraine qu’il existe un entier n tel que bn ∈ I.
√
Théorème 4. Si I est un idéal primaire d’un anneau R, son radical I est premier
et c’est le plus petit idéal premier contenant I.
Corollaire 2. Dans un anneau principal, tout idéal premier non nul est maximal.
Théorème 6. Dans un anneau principal, toute suite croissante d’idéaux est station-
naire.
5
Définition 14. 1. On dit que I1 , I2 , . . . , In sont étrangers si l’on a I1 + I2 + · · · In =
R.
ψ : R −→ R/I1 ⊕ · · · ⊕ R/In
i) Un élément a d’un anneau R est dit nilpotent s’il existe un entier n ̸= 0 tel que
an = 0
La proposition suivante nous donne le lien entre N il(R) et les idéaux premiers de
l’anneau :
6
Définition 16. Un idéal I d’un anneau R est dit maximal si et seulement si I ̸= R et
si J est un idéal de R distinct de R tel que : I ⊂ J alors J = I.
Définition 17. Le radical de Jacobson de R noté J(R) est l’intersection de tout les
idéaux maximaux de R.
Preuve: comme R est un anneau fini alors il admet un nombre fini d’idéaux
premiers {P1 , P2 , . . . , Ps }, donc R/Pi avec 1 ≤ i ≤ s sont des anneaux intègres . Or un
anneau fini intègre est un corps , donc les Pi sont des idéaux maximaux pour 1 ≤ i ≤ s.
∩
Ce qui entraine N il(R) = Pi = P = M = J(R).
Définition 20. (Anneau de polynômes) L’ensemble des polynômes sur R muni des
deux opérations, l,addition et la multiplication, admet une structure d’anneau commu-
tatif unitaire noté R[x].
7
Proposition 6. Si l’anneau R est intègre alors l’anneau R[x] l’est aussi .
c’est à dire si P et Q sont deux polynômes tels que P.Q est le polynôme nul alors
soit P est nul ou Q est nul.
Soient f (x), g(x) et d(x) des polynômes dans R[x], si d(x) divise f (x) et g(x), et
si tout polynôme divisant f (x) et g(x) divise aussi d(x), alors d(x) est le plus grand
diviseur commun de f (x) et g(x).On note d(x) = pgcd(f (x), g(x)).
Si pgcd(f (x), g(x)) = 1, on dit que f (x) et g(x) sont premier entre eux.
Définition 23. (Racine d’un polynôme) Un élément a est une racine (ou un zéro)
du polynôme f (x) si f (a) = 0.
3 Anneaux à chaine
Définition 24. (Anneau à chaine ) Un anneau à chaine est un anneau commutatif
R tel que 1 ̸= 0 tel que tous ses idéaux sont ordonnés par l’inclusion.
Proposition 7. [5] Pour un anneau commutatif fini R les propositions suivantes sont
équivalentes :
i) R est un anneau local d’idéal maximal principal M .
ii) R est un anneau local principal .
iii) R est un anneau à chaine .
Soit M l’idéal maximal de l’anneau à chaine fini R. Puisque R est principal, il existe
un générateur γ ∈ R de M , alors γ est nilpotent d’indice de nilpotence un certain entier
8
e. Les idéaux de R forment la chaine suivante :
− : R −→ K
(1)
a 7−→ a = a (mod γ)
On définit la caractéristique d’ un anneau à chaine fini par l’élément premier p qui est
la caractéristique de son corps résiduel . On note que ce n’est pas toujours la définition
de la caractéristique d’un anneau.
Remarque 2. s’il n’ya pas d’ambguité on utilise souvent f à la place de f (x) qui est
un polynôme de R[x].
Lemme 2. [4] Deux polynômes f1 , f2 ∈ R[x] sont premiers entre eux si et seulement
si f1 et f2 sont premiers entre eux dans R[x]. De plus ,si f1 , f2 , ..., fk sont deux à deux
∏k
premiers entre eux dans R[x], alors fi et fj sont premiers entre eux dans R[x].
j̸=i
9
Proposition 8. [5] Soit f (x) = a0 + a1 x + ... + an xn dans R[x],alors les conditions
suivantes sont équivalentes :
1. f est régulier ,
2. ⟨a0 , a1 , ..., an ⟩ = R,
4. f ̸= 0.
Soit R un anneau fini local d’idéal maximal M . Soit la projection déja définie − :
son prolongement aux anneaux de polynômes donne une application que l’on notera
− : R[x] → K[x]
Définition 27. (Polynôme régulier) Un polynôme f (x) ∈ R[x] est régulier s’il n’est
pas diviseur de zéro ,i.e., si et seulement si f¯ ̸= 0.
Lemme 3. Soit f (x) ∈ R[x] .Si f¯ est différent de zéro et irréductible dans F [x], alors
f est irréductible dans R[x] et f est appelé donc b-polynôme.
Proposition 9. [5] soit f (x) = an xn + an−1 xn−1 + ... + a1 x + a0 ∈ R[x] alors nous
avons les equivalences suivantes :
– f est régulier.
– ⟨a0 , a1 , . . . , an ⟩ = R
– ∃ai ∈ R pour 0 ≤ i ≤ n tel que ai soit un élément inversible dans R
– f¯ ̸= 0.
10
Lemme 4. ( Lemme de Hensel) [5] Soit f ∈ R[x] et supposons f = g1 g2 ...gr où
g1 , g2 , ..., gr sont des polynômes deux à deux premiers entre eux sur R.Alors ils existent
des polynômes deux à deux premiers entre eux f1 , f2 , ..., fr sur R tels que f = f1 f2 ...fr
et fi = gi pour i = 1, 2, ..., r.
Soit D l’ensemble de tous les polynômes f ∈ R[x] tel que f¯ a toutes ses racines
différentes dans une certaine clôture algébrique de R̄. la proposition suivante nous donne
la reltion qui existe entre polynômes réguliers irréductibles et les b-polynômes qui sont
dans D.
Définition 28. (polynôme primaire) Un polynôme f (x) ∈ R[x] est dit primaire si
l’déal ⟨f (x)⟩ est un idéal primaire de R[x]
Proposition 11. [4] Soit f un polynôme régulier dans R[x], alors f = ug1 g2 · · · gr où
u est un élément inversible et g1 , g2 , · · · , gr sont des polynômes réguliers premiers entre
eux deux à deux . cette factorisation est unique dans le sens où si f = ug1 g2 · · · gr =
f = vh1 h2 · · · hs où v est un élément inversible et h1 , h2 , · · · , hs sont des polynômes
réguliers premiers entre eux deux à deux . Alors r = s et après une renumérotation des
polynômes, on obtient ⟨gi ⟩ = ⟨hi ⟩ pour 1 ≤ i ≤ r.
11
Proposition 13. [5] Soit f un polynôme unitaire sur R[x] tel que f soit sans facteur
carré dans R̄[x],alors f se factorise uniquement comme un produit de b-polynômes
unitaires deux à eux premiers entre eux.
2) Soient f (x), g(x) et d(x) des polynômes régulier dans R[x], si d(x) divise f (x) et
g(x), et si tout polynôme divisant f (x) et g(x) divise aussi d(x), alors d(x) est le
plus grand diviseur commun de f (x) et g(x).On note d(x) = pgcd(f (x), g(x)).
3) Si pgcd(f (x), g(x)) = 1, on dit que f (x) et g(x) sont premier entre eux.
Définition 30. Un polynôme constant est un polynôme constitué d’un unique monôme
de degré 0, il s’identifie avec un élément de l’anneau A.
On écrit souvent p(x) = a0 . Les autres polynômes sont dits non constants.
4 Anneau de Galois
Nous abordons ici les anneaux de Galois, Il semble que c’est Krull qui a initié l’étude
des anneaux de Galois en 1924 , et plus tard, ces anneaux ont été redécouvert indépen-
damment par Janusz en 1966, et Raghavendran en 1969. Depuis lors ,les anneaux de
Galois ont été révélés applicable dans de nombreuses branches mathématiques comme
la combinatoire et la théorie des codes.
Définition 31. R est un anneau de Galois s’il est commutatif, unitaire, et si l’ensemble
de ces diviseurs de zéro est de la forme pR, où p est un nombre premier.
Les corps de Galois peuvent donc être considérés comme des anneaux de Galois ne
contenant pas de diviseurs de zéro. L’exemple le plus utilisé en théorie de codes est
R = Zpm , l’anneau des entiers modulo pm .
12
La caractéristique noté car R est l’ordre additif de l’élément neutre pour la multiplica-
tion 1.
Ainsi (Zm , +, .) est un anneau de caractéristique m, puisque 1 est d’ordre m dans
(Zm , +).
La caractéristique d’un anneau R de Galois est
carR = pm , m ∈ N
Nous allons voir que d’une manière générale, l’anneau Zpm est un anneau local pour p
premier. C’est de plus un anneau de Galois.
Définition 32. Soit R Un anneau commutatif unitaire local .Un polynôme f (x) ∈ R[x]
est appelé basique irreductible si f¯(x) est irréductible dans R̄[x] et basique primitif si
f¯(x) est un polynôme primitif dans R̄[x] .
Définition 33. Soit f (x) ∈ Zq [x] un polynôme unitaire basique irréductible de degré
m. alors l’anneau de Galois de degré m sur Zq est l’anneau quotient :
13
résiduel GR(q, m)/pGR(q, m) = Fpm . Si ξ est une racine de f (x), alors GR(q, m) est
une extension de Zq ie GR(q, m) = Zq [ξ], donc GR(q, m) est un module libre de rang
m sur Zq dont {1, ξ; ξ 2 , ..., ξ m−1 } est une base . Tous les anneaux de Galois de même
ordre sont isomorphes .
Dans GR(q, m), Il existe un élément ξ d’ordre pm − 1 , appelé élément primitif de
GR(q, m) , ξ est une racine d’un unique polynôme unitaire basique irréductible de degré
m −1
m sur Zq qui divise xp − 1 dans Zq [x] . Soit
m −2
T = {0, 1, ξ, . . . , ξ p }
c = a0 + a1 p + · · · + ar−1 pr−1
où b0 , b1 , b2 , b3 ∈ {0, 1, ξ, ξ 2 , . . . , ξ 14 }
14
4.2 Paramètres d’un anneau de Galois
Notons "\" le symbole représentant la soustraction ensembliste.Le groupe multipli-
catif R∗ de l’anneau est
R∗ = R\pR = R\D,
Puisque les diviseurs de zéro sont les seuls éléments non inversibles dans un anneau fini.
Les éléments de R∗ sont donc les inversibles de R et M = pR est l’unique idéal maximal
de R.
De plus l’anneau
R = R/M
est le corps de Galois GF (q) (q étant une puissance de p, pn ). Notons 1 l’élément neutre
de R. Nous avons donc 1 = 1 + M .
Posons M e = pe R et {0, ..., m − 1}. On a alors
M m−1 ̸= 0 et M m = 0,
Il suffit pour cela de prouver que pour chaque e ∈ {0, ..., n − 1}, nous avons l’égalité
|pe R/pe+1 R| = q.
Posons Re = pt R/pt+1 R. Il est facile de voir que R est un espace vectoriel sur R =
GF (q). De plus dimR Rt = 1.
En effet considérons α ∈ pt R\pt+1 R,nous avons Rα = pt R et Rα = Rt . Ainsi |R| = q m
et le cardinal de R∗ découle immédiatement.
15
4.3 Extension de l’anneau de Galois R
Nous allons montrer que la donnée d’un b- polynôme f de degré r sur R permet
de construire un gros anneau en adjoignant à R une racine de f . Nous appelons cette
extension une G-extension de R. Le b-polynôme f (x) ∈ R[x] permet de construire la
G-extension S = Rr[x]/(f (x)) qui est un anneau de Galois.
S = R[x]/(f (x))
Ainsi
16
Il est facile de voir que [1|pB(X)]f est inversible puisque
n−1
[1 + pB(X)]fp = [1]f
Lemme 5. Pour tout anneau de Galois R et tout entier r il existe une G-extension de
degré r de R .
carS = 8 |S| = 64
de R est noté R[α]. C’est une extension de l’anneau R par α . Dans l’exemple précédant,
S8 = R8 [α] où α et une racine de f (x). L’anneau S8 peut s’écrire en tant que module
⟨ ⟩
1, α, α2
où f (x) est un b-polynôme de degré r sur Zpm , notons un tel anneau de Galois GR(pm , r).
Ainsi ,deux anneaux de Galois sont isomorphes si et seulement s’ils ont même cardinale
et caractéristique.
17
Remarque 3. GR(pm , 1) = Zpm et GR(p, r) = Fpr
où ξ est une racine d’un b-polynôme unitaire, G(p,r) (x) ∈ Zpm [x], déterminé par le
lemme de Hensel à partir d’un polynôme primitif g(p,r) (x) ∈ Zp [x] de degré r tel que :
Avec g(p,r) (θ) = 0 et g(p,r) (x) ≡ G(p,r) (x) (mod p). Ainsi le polynome G(p,r) (x) est lié à
g(p,r) (x) par l’épimorphisme :
∑
r−1
GR(p , r) = {
m
bj ξ j bj ∈ Zpm , 0 ≤ j ≤ r − 1},
j=0
GR(pm , r)/pGR(pm , r) ∼
= Fpr .
18
Plus précisement :
∑
r−1
pGR(pm , r) = { bj ξ j | bj ∈ pZpm , 0 ≤ j ≤ r − 1}.
j=0
F8 ∼
= Z2 [x]/(x3 + x + 1) = {a + bξ + cξ 2 | a, b, c ∈ F2 },
Où ξ 3 = ξ + 1,i.e
F8 = {0, 1, ξ, ξ 2 , 1 + ξ, 1 + ξ 2 , ξ + ξ 2 , 1 + ξ + ξ 2 }.
Le polynome g(2,3) (x) = x3 + x + 1 ∈ Z2 [x] est un polynôme primitif utilisé pour l’ex-
tension de corps F2 ⊂ F8 . D’après le lemme de Hensel :
G(2,3) (x) = x3 +(8−2+0)x2 +(8−2+1)x+(8−2+1)x+(8−2+1) = x3 +6x2 +7x+7 ∈
Z8 [x].
On peut donc voir l’anneau de Galois GR(23 , 3) comme :
GR(8, 3) = {b0 + b1 ξ + b2 ξ 2 | bi ∈ Z8 },
2GR(8, 3) = {2(b0 + b1 ξ + b2 ξ 2 ) : b0 , b1 , b2 ∈ Z8 }
Définition 34. [?] Soit GR(pm , r)∗ le groupe multiplicatif de GR(pm , r). Alors :
si p est impair, ou p = 2 et m ≤ 2, alors
19
Avec r copies de Zpm−1 .
Si p = 2 et m ≥ 3,alors
S ∗ = G1 × G2
où
f (X) = X 3 + 6X 2 + 5X + 7.
Alors f (X) divise X 7 − 1 dans Z8 [X]. Soit α une racine primitive de f (X), l’ordre de
α est 23 − 1 = 7.
20
Notons H le groupe cyclique engendré par α et K le corps résiduel de S, on a alors :
H ≈ (K, ×).
Soit U = 1 + 2S8 + 4S8 alors (U, ×) ≈ (S4 , +) où S4 ≈ Z4 /(f (X) mod 4). Ainsi
Il s’ensuit que l’ordre multiplicatif maximal d’un élément de S8∗ est 4(2r − 1) = 28.
µ : Z4 [X] → GF (2)[X]
21
appelé système de Teichmuller lorsqu’on lui adjoint 0, posons T = T ∗ ∪ {0}. Alors
on a :
m −2
T = {0, 1, β 2 , ..., β 2 }.
∑
r−1
c= bt β t bt ∈ Z4
t=0
β 3 = 2β 2 + 3β + 1
β 4 = 3β 2 + 3β + 2
β 5 = β 2 + 3β + 3
β 6 = β 2 + 2β + 1
β7 = 1
c = 1 + 3β 5
= 1 + 3(3 + 3β + β 2 )
= 1 + 1 + β + 3β 2
= 2 + β + 3β 2
5 Modules
1. a(x + y) = ax + ay pour a ∈ A et x, y ∈ M ,
22
2. (a + b)x = ax + bx pour a, b ∈ A et x ∈ M ,
Exemple 15. Soit A un anneau commutatif unitaire, alors A est un A-module et les
sous modules de A sont les idéaux de A.
Exemple 16. 1. Le A-module A est de type fini : il est engendré par l’élément 1
puisque a = a1 pour tout a ∈ A.
23
2. Plus généralement , pour tout n ≥ 1, la somme directe
An = {(a1 , ..., an ) | ai ∈ A}
a = a1 e1 + ... + an en .
Définition 40. Soit M un A-module. On dit qu’un sous ensemble B de M est une
base de M s’il vérifie les deux propriétés suivantes :
avec n ∈ N∗ , βi ∈ B et ai ∈ A
Définition 41. On dit que M est un A-module libre s’il possède une base.
Exemple 17. 1. Le A-module A possède la base {1}. Donc A est un A-module libre.
24
An = {(a1 , ..., an ) | ai ∈ A}
Lemme 8. Si M est un A-module libre, alors toutes les bases de M sont formées d’un
nombre fini d’éléments.
Références
[1] A.Chambert-Loir,Algèbre commutative cours à l’université de Rennes 1 (2006-
2007).
[2] Gilberto Bini and Flaminio Flamini, Finite commutative rings and their a pplica-
tions, University of Michigan, Universita degli Studi Roma Tre,U.S.A and Italy,
2002.
[4] B.R.McDonald, Finite Rings with identity, Pure and Applied Mathematics, vol.28.
Marcel Dekker,Inc.New York,(1974).
[5] H. Dinh and S. R. López-Permounth, Cyclic and negacyclic codes over finite chain
rings, IEEE Trans Inform Theory, 2004, 50 : 1728–1744
25
Chapitre 2
Les Codes linéaires définis sur les anneaux
finis
1 Introduction
La théorie des anneaux occupe un role très important dans la résolution de certains
problèmes liés à la théorie des codes correcteurs d’erreurs. D’ailleurs, on a construit de
bons codes sur l’anneau à quatre éléments Z4 . ce qui a motivé notre travail sur d’autres
classes d’anneaux.
Remarque 1. [1] La structure d’anneaux est moins restrictive que celles des corps donc
plus nombreux. D’ailleurs, nous avons un seul corps à isomorphisme prés à 4 éléments
alors qu’ils existent 9 différents anneaux commutatifs à 4 éléments parmi ces anneaux
ils existent 3 qui sont locaux (Z/4Z, GF (22 ), (Z/2Z)[X]/(X 2 ) , donc on peut construire
plus de Codes.
Au début des années 1990, Hammons, Kumar, Calderbank,Solé donnèrent une construc-
tion très simple de certains codes binaires,c’est à dire définis sur le corps à deux élé-
ments,non linéaire figurant parmi les meilleurs connus.Il s’agit notamment des codes de
Kerdock et de Preparata.Cette construction est également à l’origine de l’explication
algébrique d’une curieuse relation entre codes de Kerdok et de Preparata,à savoir leurs
dualité formelle.
Quelque années auparavant,certains chercheurs ont été amenés à introduire un nouvel
alphabet pour construire des codes.Contrairement à la tradition, cet alphabet de quatre
1
éléments admet une structure d’anneau et non de corps.C’est Z4 ,l’anneau des entiers
modulo quatre.L’introduction de ces codes dits aussi quaternaires a alors été perçu
comme un événement considérable au sein de la communauté des codeurs.
L’objectif était de construire et d’étudier de bon codes sur Z4 puis les transformer
en codes binaire,les codes ainsi-obtenu sont dit Z4 -linéaire.
La transformer des codes linéaires sur Z4 en codes binaires s’opère à l’aide de l’ap-
plication de Gray qui va de Z4 dans Z22 ,étendue coordonnée par coordonnée grâce aux
propriétés de cette application.Depuis lors,une généralisation d’étude et de construction
de codes a été faite sur les anneaux finis.
∏
n
R −→ (R/Ii )
i=1
est surjectif.
et l’homomorphisme canonique
∩
n ∏
n
ϕ : R/ Ij −→ (R/Ij )
j=1 j=1
est bijectif.
Une famille finie (Ij )nj=1 d’idéaux de R telle que l’homomorphisme canonique de R
∏
n
dans (R/Ij ) est un isomorphisme est appelée une somme directe de R
j=1
2
Lemme 2. (Bourbaki) Soient I1 , I2 , . . . , In des idéaux de R alors on a les equivalences
suivantes :
∏
n
3) Pour i ̸= j , Ii et Ij sont premiers entre eux et Ij = {0}
j=1
Lemme 3 ([2], p. 54, Proposition 6). Soit a1 , a2 , . . . , an des idéaux de R,premiers entre
eux deux à deux et soit a = ∩ni=1 ai . Pour tout R-module M , l’homomorphisme canonique
∏n
M→ (M/ai M ) est surjectif et son noyau est aM .
i=1
Soit ai un idéal d’un anneau R, et notons Ri = R/ai . Donc nous avons epimophisme
canonique
ψi : R → Ri
Remarque 2. Soit Ri = R/mtii alors Ri est un anneau à chaine fini d’idéal maximal
mi /mtii
3
2 Codes linéaires sur les anneaux finis
Définition 2. Soit R un anneau fini local Un code linéaire C de longueur n sur R est
un sous-module du R-module Rn ,Qui peut être libre ou pas.
Les vecteurs de C sont appelés les mots du code C.
3 Matrice génératrice
dans cette section on considère un cas particulier d’anneaux qui sont les anneaux à
chaine finis (voir chapitre 1)
Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal ⟨γ⟩,et e l’indice de nilpotence de γ.
de corps résiduel Fq = Fpr où p est un nombre premier et gcd(n, p) = 1
Théorème 1. [10] Soit C un code linéaire sur R,à une permutation des coordonnées
prés ,C admet une matrice génératrice G sous la forme standard suivante :
4
Ik A0,1 A0,2 A0,3 ... A0,e−1 A0,e
0
0 γI
k1 γA12 γA1,3 ... γA1,e−1 γA1,e
G=
0 0 γ 2 Ik2 γ 2 A2,3 ... γ 2 A2,e−1 γ 2 A2,e
(1)
. .. .. .. .. .. ..
.. . . . . . .
0 0 0 0 . . . γ e−1 Ike−1 γ e−1 Ae−1,e
Où tous les éléments dans γ i Ai,j (0 ≤ i ≤ e − 1, 1 ≤ j ≤ e) sont dans ⟨γ i ⟩
On dit que C est de type {k0 , k1 , . . . , ke−1 }. Ce qui implique que son cardinal est :
∑e−1 ∑e−1
|C| = |R/⟨γ⟩| = |Fq |
i=0 (e−1)ki i=0 (e−1)ki
∑
e−1
On définit ke = n − ki
i=0 ∑
On munit Rn du produit suivant : v · w = vi wi . Le code dual C ⊥ de C est définit
par
C ⊥ = {v ∈ Rn | v · w = 0 for all w ∈ C}. (2)
Il est clair que k(C) est le nombre minimum de vecteurs d’une famille génératrice de
C. De plus nous avons une relation entre C et son dual C ⊥ .
∑
(e−i)(ki +ki⊥ )
|C||C ⊥ | = q = q en = |R|n , and (C ⊥ )⊥ = C. (4)
Le rang libre de C est défini comme le plus grand rang des sous modules de C. Un
code linéaire est dit dit libre si son rang libre est égal à son rang . est dans ce cas Le
code est un Rsous module libre isomorphe au sous module Rk(C) , et a comme base à
k(C) éléments. Donc dans ce cas une matrice génératrice de C dans la forme standard
est donné par (Ik M ) pour une certaine matrice M .
5
Lemme 4. ([?, ?]) Soit C un code linéaire de matrice génératrice G dans la forme
∑
j−1
standard (??). Then if for Alors si 0 ≤ i < j ≤ e, Bi,j = − e−j,e−k − Ae−j,e−i ,
Bi,k Atr tr
k=i+1
nous avons
B0,e B0,e−1 ... B0,1 In−k
γB1,e γB1,e−1 ... γIke−1 0
H=
γ 2 B2,e γB2,e−1 ... γIke−2 0 ,
(5)
..
.
γ e−1 Be−1,e γ e−1 Ike−1 . . . 0 0
est une matrice pour C ⊥ . De plus ki (C ⊥ ) = ke−i (C), for i = 1, . . . , e − 1, et k0 (C ⊥ ) =
n − k(C).
Lemme 5. [4] Soit C un code de type {k0 , k1 , . . . , ke−1 } alors C ⊥ son dual est un code
de type {ke , ke−1 , ke−2 , . . . , k1 }
d(x, y) = |{i : xi ̸= yi }|
wH (c) = d(c, 0)
La distance minimale noté dH (c) d’un code C définit sur R la plus petite distance
entre les différents mots de code,i.e., :
Le poids minimal d’un code C est le minimum poids non nul de code,i.e., :
6
Exemple 2. On reprend l’exemple 2.1 :
d(121, 202) = 3
d(121, 323) = 2
d(202, 323) = 3
et dH (C) = 2
w(121) = 3
w(202) = 2
w(323) = 3
et wH (C) = 2
Remarque 4. Pour un code linéaire la distance minimal et le poids minimal sont égaux.
7
De meme pour la distance, on définit ces trois distances :
La distance de Hamming :
dH (x, y) = wH (x − y)
La distance de Lee :
dL (x, y) = wL (x − y)
La distance Euclidienne :
dE (x, y) = wE (x − y)
∑
m−1
m
Définition 4. Soit C un code sur GR(p , r) de longueur n et de rang k = ki et de
i=0
distance minimal d alors il est dit [n, k, d]-code.
Enumérateur de poids
Pour un code de longueur n,on appelle énumérateur de poids le polynôme :
∑
n
Wc (x) = Ai (C)xi
i=0
8
Définition 5. Un code quaternaire C4 de longueur n est un code en bloc linéaire sur
Z4 qui est un sous module de Zn4
La métrique de Hamming n’est pas suffisamment précise lorsque l’on travaille sur
Z4 car elle ne différencie pas les éléments de l’anneau.
Dans l’anneau des entiers modulo 4 ; l’inverse additif de 1 est 3 ; Les éléments inversibles
1 et 3(= −1) jouent un rôle symétriques dans cet anneau.
Les codes quaternaires sont des Z4 -modules . Ces Z4 -modules n’étant pas forcement
libres, ils n’admettent pas toujours une base. Cependant, la matrice génératrice est de
la forme :
IK1 M N
G=
0 2IK2 2P
Ou M et P sont des matrices binaires et N une matrice à coefficient sur Z4 Le code
contient donc 4k1 2k2 mots, et sa dimension dim(C4 ) sur Z4 est donnée par :
9
dH (x, y) = wtH (x − y)
dL (x, y) = wtL (x − y)
dE (x, y) = wtE (x − y)
wH (x) = 6
wL (v) = 8
wE (v) = 12
10
6 Codes binaires obtenus par des codes sur Z4
L’importance des codes quaternaire est sans nul doute liée à l’application "Gray"
qui a l’origine servait à encoder des séquences avec le système QPSK (Quadrature
Phase-Shift Keying).Définissons les trois applications α, β, γ de Z4 sur Z2 par
Ces application peuvent s’étendre à des vecteurs de longueurs n,de Zn4 vers Z2n
2 . L’ap-
Remarque 5. Le code binaire formé des mots (α (c) , β (c) , γ (c)) pour c = 0, 1, 2, 3,
est linéaire et tous poids sont pairs.
11
L’application Gray permet donc de construire des codes binaires à partir des codes
quaternaires. Sa propriété essentielle est d’être une isométrie. Ainsi nous allons voir
que si la disposition des mots dans l’image binaire C ne lui permet pas en général
d’être linéaire, C est tout de même de distance invariante.
Théorème 3. Soit C4 un code linéaire sur Z4 de distance de Lee dL , alors son image
binaire φ (C4 ) = C est un code binaire de distance de Hamming dH = dL .
Ainsi, l’image binaire d’un code quaternaire est de distance invariante. Un code
C ∈ Z2n
2 est dit Z4 −linéaire s’il peut être défini comme étant l’image par l’application
12
Puisque l’image binaire d’un code quaternaire φ(C4 ) = C n’est pas toujours linéaire,
elle n’admet pas de dual au sens algébrique du terme. On définit alors le Z4 −dual de
C qui est C ⊥ = φ(C4⊥ ). Ainsi, nous avons le diagramme suivant :
φ
C4 −→ C = φ(C4 )
Dual ↓
φ
C4⊥ −→ C ⊥ = φ(C4⊥ )
Il n’est pas possible de rajouter une flèche notée “dual” dans la partie droite du
diagramme car les 2 codes binaires ne sont que Z4 −duaux. Cependant, la propriété de
Z4 −dualité est plus forte qu’on pourrait le penser à première vue
13
L’addition et la multiplication dans cet anneau sont données par les deux tableaux sui-
vants :
+ 0 1 u ū . 0 1 u ū
0 0 1 u ū 0 0 0 0 0
1 1 0 ū u 1 0 1 0 ū
u u ū 0 1 u 0 u 0 u
ū ū u 1 0 ū 0 ū u 1
Définition 7. [?] (code linéaire) Soit C un code de longueur n, C est linéaire sur
F2 + uF2 s’il est un sous module de (F2 + uF2 )n sur F2 + uF2 .
on va donner quelque définitions des distances et des poids les plus utiles ; pour les
codes sur F2 + uF2 ; il y a trois distances Hamming,Lee, et Euclide, on a constaté que
la distance de Lee et la distance d’Euclide ont des applications remarquables sur les
codes binaires non linéaires et les lattices unimodulaires.
Le poids de Lee pour le mots du code x = (x1 , x2 , ..., xn ) est définie par
∑
n
wtL (x) = wtL (xi )
i=1
ou
`
0 si xi = 0
wtL (xi ) = 1 si xi = 1 ou 1 + u
2 si xi = u
La distance de Lee entre deux vecteurs x et y ∈ (F2 + uF2 )n est définie par :
∑
n
dL (x, y) = wtL (xi − yi )
i=1
14
par suite
dL (x − y) = wtL (x − y)
ou
0 si xi = 0
wtE (xi ) = 1 si xi = 1 ou 1 + u
4 si xi = u
La quantité
d = min {d(x, y)/ x, y ∈ C, x ̸= y}
15
appliquée aux codes sur Z4 c.à.d :
0 −→ 00
1 −→ 10
u −→ 01
1 + u −→ 11
Lemme 6. [?] Si un code C est linéaire le poids minimal de Lee de C est égal au poids
minimal de Φ(C).
Lemme 7. [?] Le poids minimal de Lee du code C est donné par min(d1 , 2d2 ) avec d1
et d2 sont les distances minimales des codes residus et tortions respectivement.
Références
[1] M.F.Atiya and I.G.Macdonald. Introduction to commutative algebra. Addition-
Wesley, 1969.
[4] S.T. Dougherty, M. Harada, and P. Solé, Self-dual codes over rings and the Chinese
remainder theorem, Hokkaido Math Journal, 28 253–283, 1999.
[5] Gilberto Bini and Flaminio Flamini, Finite commutative rings and their a pplica-
tions, University of Michigan, Universita degli Studi Roma Tre,U.S.A and Italy,
2002.
16
[7] A.Klapper and M.Goresky,An introduction to abstract algebra.
[9] B.R.McDonald, Finite Rings with identity, Pure and Applied Mathematics, vol.28.
Marcel Dekker,Inc.New York,(1974).
[10] G. H. Norton and A. Sălăgean, On the structure of linear and cyclic codes over a
finite chain ring, Appl. Algebra Engr. Comm. Comput., 10(6) 489–506, 2000.
[11] H. Dinh and S. R. López-Permounth, Cyclic and negacyclic codes over finite chain
rings, IEEE Trans Inform Theory, 2004, 50 : 1728–1744
17
Chapitre 3 :
Les Codes Cycliques définis sur les anneaux
finis
1 Introduction
Le but de ce chapitre est de généraliser l’étude de Calderbank et Sloane des codes
cycliques sur Zpm ,on parlera sur les codes cycliques sur les anneaux à chaine finis et les
anneaux pricipaux plus précisement où la longueur n du code n’est pas divisible par la
caractéristique p de corps résiduel R.
Soit R un anneau commutatif fini, tous les anneaux considérés sont unitaires.
– Un ideal I de R est dit principal si il est engendre par un élément.
– Un anneau R est principal si tous ses ideaux sont principaux.
– R est un anneau local si R/rad(R) est un anneau Euclidien ( ou ce qui est
equivalent a R admet un unique idéal maximal)
– R est un anneau à chaine si l’ensemble de tous ses idéaux forment une chaine
pour la relation d’inclusion.
Pour la classe des anneaux commutatifs à chaine finis nous avons les équivalences sui-
vantes.
Proposition 1. Soit R un anneau commutatif fini les conditions suivantes sont équi-
valentes.
1
iii) R est un anneau à chaine.
R = ⟨γ 0 ⟩ ) ⟨γ 1 ⟩ ) . . . ) ⟨γ e−1 ⟩ ) ⟨γ e ⟩ = ⟨0⟩.
b/ Pour i = 0, . . . e ,
|⟨γ i ⟩| = |R|e−i
2
∗ deux polynômes f1 , f2 ∈ R[x] sont premiers entre eux si
Soit D l’ensemble de tous les polynômes f ∈ R[x] tels que f soit sans racine multiples
dans une cloture algebrique de R.
La proposition suivaante nous donne la relation entre polynômes irreductibles et b-
polynomes réguliers de D.
Proposition 4. [Mac Donald []] Soit f un polynome réguliers dans R[x], alors :
i) Si f est un b-polynôme alors f¯ est irréductible.
ii) Si f est irréductible alors f = u.g k où u ∈ R et g est un polynôme unitaire irréduc-
tible dans R[x]
3
iii) Si f ∈ D alors f est irréductible si seulement si f est un b-polynome.
f = ug1 g2 ...gr
= vh1 h2 ...hs
où u, v sont inversibles {gi } et {hi } sont des polynômes réguliers primaires premiers
entre eux deux à deux dans R[x] alors r = s et aprés réarangement ⟨gi ⟩ = ⟨hi ⟩, 1 ≤ i ≤
n.
Proposition 6. Si f est un polynôme unitaire R[x] tel que f est sons racine double
alors f admet une factorisation unique en produit de b-polunômes unitaires, premiers
entre eux deux à deux.
Proposition 7. [21] Soient f, g des polynômes ̸= 0 dans R[x] si g est régulier alors
ils existent des polynômes q, r ∈ R[x] tels que f = gq + r et deg(r) < deg(g).
Soit f1 (x), f2 (x) ∈ R[x], f1 (x) est dit associé à f2 (x) si il existe un element inversible
r ∈ R tel que f1 (x) = rf2 (x) (f1 (x) = f2 (x))
∗ Un polynôme f (x) ∈ R[x] est dit irréductible si f (x) = g(x)h(x) où g(x), h(x) ∈ R[x]
alors g(x) ou h(x) est un élément inversible dans R[x]
∗ Un polynome est réductible si il n’est pas irreductible.
4
Remarque 1. L’irreductibilité d’un polynôme depend de l’anneau R. par exemple x2 +1
est irréductible sur Z mais est réductible sur Z2
f (x) = a0 + a1 x + . . . + an xn ∈ Z[x]
C ⊥ = {x ∈ Rn / x · y = 0, ∀y ∈ C}
5
Un code C est dit auto-dual si C = C ⊥ .
Pour un anneau à chaine fini R d’idéal maximal ⟨γ⟩ avec l’indice de nilpotence e de γ
pair.
Le code ⟨γ e/2 ⟩ un code auto-dual appelé le code auto-dual trivial.
Plus loin on discutera des codes auto-duaux non triviaux.
Proposition 8. [[23]] Le nombre des mots de code d’un code C de longueur n sur Zm
p
est pk pour un certain k ∈ {0, 1, . . . , mn} de plus le code dual C ⊥ a pl mots de code où
k + l = mn.
Proposition 9. Soit R un anneau fini d’ordre pα . Le nombre des mots d’un code C de
longueur n sur R est pk pour un certain k ∈ {0, 1, . . . , αn} de plus le code dual C ⊥ a
pl mots de code où k + l = αn.
Preuve: Soit ξ le décalage à droite des mots de longueur n ie , pour (x0 , x1 , . . . , xn−1 ) ∈
Rn
ξ(x0 , x1 , . . . , xn−1 ) = (xn−1 , x0 , . . . , xn−2 )
donc
ξ i (bn−1 , bn−2 , . . . , b0 ), i = 1, 2, . . . , n
6
0, 1, . . . , n − 1
∑
ck = ai bj , 0 ≤ i, j ≤ n − 1
i+j=k ou i+j=n+k
= (a0 , a1 , . . . , an−1 ) · (bk , bk−1 , . . . , bk+1 )
= (a0 , a1 , . . . , an−1 )ξ k+1 (bn−1 , bn−2 , . . . , b0 )
Lemme 2. Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal ⟨γ⟩ et e l’indice de nilpotence
de γ. Si f est (régulier) un b-polynôme régulier de R[x] alors R[x]/⟨f ⟩ est aussi un
anneau à chaine fini avec comme chaine d’idéaux
pour un polynôme f (x) de degre k son polynôme réciproque xk f (x−1 ) est noté par f ∗
par exemple.
Si
f (x) = a0 + a1 x + . . . + ak−1 xk−1 + ak xk
7
alors
∑
r
donc tout idéal I dans R[x]/⟨x − 1⟩ est de la forme ⊕
n
Ii où Ii est un idéal de
i=1
R[x]/⟨f ⟩ (lemme 2 ) pour 0 ≤ i ≤ r, Ii = 0 ou
∑
Ii =
Théorème 3. Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal ⟨γ⟩ d’indice de nilpotence
e. Le nombre des codes cycliques sur R de longueur n est (1 + e)r où r est le nombre
de facteurs dans l’unique factorisation de xn − 1 en produit de b-polynômes premiers
entre eux deux à deux.
Théorème 4. Soit C un code cyclique de longueur n sur l’anneau à chaine fini R d’idéal
maximal ⟨γ⟩ d’indice de nilpotence e, alors il existe une famille unique de polynomes
premiers entre eux deux à deux unitaires F0 , F1 , ..., Fe dans R[x] tels que F0 F1 ...Fe =
xn − 1 et
ˆ
C = ⟨F1 , γ Fˆ2 , . . . , γ e−1 F̂e ⟩
∑e−1
de plus |C| = (|R̄|) i=0 (e−i) deg Fi+1 ,.
8
Il existe une autre forme pour les codes cyclique sur R donnée par le théorème
suivant
et
ge−1 /ge−2 /.../g1 /g0 /(xn − 1)
ˆ
C = ⟨F1 , γ Fˆ2 , . . . , γ e−1 F̂e ⟩
et
∑e−1
|C| = (|R̄|) i=0 (e−i) deg Fi+1 ,
et
C ⊥ = ⟨F̂0⋆ , γ F̂e⋆ , . . . , γ e−1 F̂2⋆ ⟩
9
exemple
ˆ
C = ⟨F1 , γ Fˆ2 , . . . , γ e−1 F̂e ⟩
a) Fˆi∗ Fˆi∗ = 0
[] on généralise cette caraterisation aux codes cycliques sur les anneaux à chaine finis.
ˆ
C = ⟨F1 , γ Fˆ2 , . . . , γ e−1 F̂e ⟩
4 alors C est un code auto-dual si et seulement si Fi et Fj∗ sont associés pour tout
i, j ∈ {0, 1, . . . , e} tels que i + j ≡ 1 mod(e + 1)
Lemme 4. a/ Si degf ≥ degg alors (f (x) + g(x))∗ = f ∗ (x) + xdegf −degg g ∗ (x)
Théorème 9. Supposons e un entier pair alors il existe un code cyclique non trivial
auto-dual sur R si et seulemnet si il existe un b-polynôme f ∈ R[x] facteur de xn − 1
tel que f et f ∗ ne soient pas associés.ie ((f ) ̸= (f ∗ ))
10
Permounth a donné une construction pour l’existence de codes aoto-duaux [23], nous
donnons une autre construction.
Preuve: Supposons qu’il existe un b-polynôme f ∈ R[x] diviseur de xn − 1 tel que f
et f ∗ ne soient pas associés, alors le terme constant de f est différent de zero. Ce qui
implique que degf = degf ∗ et f ∗ est aussi diviseur de xn − 1 de plus f f ∗ est un facteur
de xn − 1 on ecrit xn − 1 = f f ∗ g
Dans la factorisation xn − 1 = F0 F1 . . . Fe on prend F0 = f, F1 = f ∗ et Fe/2+1 = g
Conçidérons
C = ⟨f g, γ e/2 f f ∗ ⟩
∗
ˆ ∗⟩
C ⊥ = ⟨Fˆ0 , γ e/2 Fe/2+1 (1)
= ⟨(f ∗ g)∗ , γ e/2 (f f ∗ )∗ ⟩ (2)
= ⟨−f g ∗ , γ e/2 f ∗ f ⟩ (3)
= ⟨−f g, γ e/2 f f ∗ ⟩ = C (4)
11
En utilisant la factorisation de xn − 1 sur Fq et les propriétes des classe cyclotomiques,
on arrive a cette condition nécéssaire et suffisante pour l’existence des codes cycliques
auto-duaux sur R.
Théorème 10. Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal ⟨γ⟩ |R| = ple où
|R̄| = pl et e l’indice de nilpotence de γ. alors il existe un code cyclique auto-dual de
longueur n sur R si et seulement si q i −1(mod n) ∀i positif.
et par la suite
∏ ∏ ∏
g ∗ (x) = αi (x − αi ) = u (x − αi )
i∈Cu i∈Cn−u i∈Cn−u
∏
où u = αi est un élément inversible dans R.
i∈Cu
Donc par la proposition ?? il existe un code cyclique auto-dual de longueur n sur R si
et seulemnet si il existe un b-polynôme f (x) facteur de xn − 1 tel que f et f ∗ ne soient
pas associés, si et seulemnet si ∃ une classe cyclotomique Cu qui ne soit pas reversible
( ie Cu ̸= Cn−u ), si et seulemnet si C1 ̸= C−1 si et seulement si q i −1(mod n) ∀i
quand p = 2 les entiers n, où 2i −1(mod n) ∀i ont etait etudier par Moree [?] et [?]
dans [?] on donne quelques exemples de non existence de codes cyclique auto-duaux
Lemme 5. Soit n et s deux entiers et q une puissance d’un nombre premier alors nous
avons
ii) Si n est premier alors on a Ordn (q) est pair ⇐⇒ ∃i/q i ≡ −1(mod n)
Preuve:
12
ii) Supposons que Ordn (q) = 2w est pair donc q 2w ≡ 1 mod n. d’où n|(q w − 1)(q w + 1).
Puisque n est premier et ne peut pas divisé q w − 1 ( àcause de l’ordre), nous avons
q w = −1 mod n. l’autre implication se déduit de (i).
Dans ce qui suit nous donnons une codition nécéssaire et suffisante trés simple à verifiée
pour avoir l’existence de codes cycliques auto-duaux sur les anneaux à chaine finis
Théorème 11. Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal ⟨γ⟩ d’indice de nilpo-
tence pair e et |R| = per où |R̄| = |K| = pr alors il existe un code cyclique non trivial
de longueur impair n puissance d’un nombre premier sur R si et seulement si ordn (pr )
est impair.
Preuve: Si on suppose qu’il n’existe pas de code cyclique auto-duaux sur R par
le théorème 10 il existe un entier i tel que (pi )r ≡ −1(mod n) donc par la partie i)
de lemme 5 on a ordn (pr ) est pair inversement supposons qu’il existe un code cyclique
non-trivial auto-dual donc par le théorème 10 il n’existe pas i tel que (pi )r ≡ −1(mod n)
(ie ∀i, (pi )r −1)(mod n) on va montrer que dans ce cas ordn (pr ) est pair et pour
cela on considère les cas suivants :
(i) Si n est premier impair alors par ii) du lemme 5 on a ordn (pr ) est impair.
(ii) n = q α Supposons que ordαq (pr ) est pair. On montre premierement l’implication
suivante.
ordαq (pr ) est pair =⇒ ordq (pr ) est pair.
Supposons ordαq (pr ) est pair et ordq (pr ) est impair alors il existe i > 0 impair tel
que
Nous avons i impair et q α−1 impair d’où ordαq (pr ) est impair (car ordαq (pr )/iq α−1
ce qui est absurde donc ordq (pr ) est pair d’où il’existe un entier j tel que 0 < j <
α−1
ordq (pr ) et prj ≡ −1(mod q) d’où frome (5) on a prjq ≡ −1(mod q α ) ce qui
13
donne que la classe cyclotomique C1 est reversible et par le par le théorème 10
est impossible.
– Longueur 13 sur Z9 .
Dans ce cas ord13 (3) = 3, alors il existe un code cyclique auto-dual de longueur 13
sur Z9 . La factorisation de x13 − 1 en produit de b-polynômes sur Z9 est donnée
par
x13 −1 = (x−1)(x3 +6x2 +2x+8)(x3 +7x2 +3x+8)(x3 +4x2 +7x+8)(x3 +2x2 +7x+8).
C = (f ⋆ g, 3f f ⋆ ).
14
qui est égale à g(x)f (x)f ⋆ (x) with g(x) = −(x − 1). Alors nous avons le code
cyclique auto-dual suivant :
C = (f ⋆ g, 5f f ⋆ ).
Pour f (x) = x − 18, f ⋆ (x) = −18(x + 19), d’où x6 − 1 = g(x)f (x)f ⋆ (x) avec
g(x) = 19(x − 1)(x + 1)(x + 18)(x − 19). Alors nous avons le code cyclique auto-
dual suivant :
C = (f ⋆ g, 7f f ⋆ ).
Théorème 12. Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal ⟨γ⟩ d’indice de nil-
potence pair e et |R| = per où |R̄| = |K| = pr et n = 2a m (m impair) si ordm (pr ) est
impair alors il existe un code cyclique auto-dual sur R.
Exemple 3. ∗ n = 22, R = Z25 , ord11 (p5 ) = 5 est impair alors il existe un code
cyclique auto-dual de longueur 22 sur Z25 .
15
Théorème 13. Si ordn (q) est pair alors il n’existe pas de codes cycliques auto-duaux
pour tout diviseur de n
Corollaire 2. Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal ⟨γ⟩ d’indice de nilpotence
pair e et de corps résiduel K tel que |K| = pr , alors si n = p1 p2 . . . ps est la décomposition
de n en facteurs premiers impairs tels que pr ≡ mod pi et pi ≡ −1mod 4 ∀i, 1 ≤ i ≤
s alors il existe un code cyclique auto-dual sur R.ur n sur R si seulement si ordn (pr )
est impair.
Preuve: On a ordn (pr ) = ppcm(ordpi (pr )) puisque pr ≡ mod pi alors ordip (pr )
pi
divise . donc ordip (pr ) est impair sinon pi ≡ 1mod 4 d’où ordn (pr ) est impair, et par
2
le théorème ?? nous avons l’existence d’un code cyclique auto-dual non trivial sur R.
Corollaire 3. avec les notations déjà utilisées. Si n est premier impair tel que n ≡
−1mod 4 alors il existe un code cyclique auto-dual non trivial si seulement si
p ≡ mod n
la
conditions necessaire est donnée par (Permounth corolaire 2 ) pour la reciproque. Si on
suppose p ≡ mod n alors pr ≡ mod n et on a le resultat par le corolaire 3 Preuve:
On a 11 ≡ −1 [4] et 3 ≡ mod 11 alors il existe un code cyclique auto-dual non trivial
de longueur 11 sur Z9 . dans ce cas on a aussi ord11 (p3 ) = 5 impair.
La factorisation de x11 − 1 en produit de polynomes basique irreductible sur Z9 est
donnée par
16
5 Les codes cycliques libres définis sur les anneaux à
chaine finis
Théorème 14. ([17, Theorem 4.20]) Soit C un code cyclique de longueur n sur anneau
de chaine fini R de caractéristique p,tel que (p, n) = 1. Alors C est un code libre de
rang k si et seulement si il existe un polynôme f (x) ∈ R[x] tel que f (x)/(xn − 1) qui
engendre C. et dans ce cas on a k = n − deg(f ).
Théorème 15. Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal ⟨γ⟩ d’indice de nilpo-
tence e de caractéristique p alors si p est impair il n’existe pas de code cyclique auto-dual
libre de longueur n sur R tel que (n, p) = 1.
g¯∗ ḡ = xn ¯− 1.
Théorème 16. [4] Soit R un anneau à chaine fini ,d’indice de nilpotence e et de corps
résiduel Fq , avec q = pr éléments. Soit Cq (n) le nombre de q-classes cyclotomiques
modulo n avec (n, q) = 1. alors on a :
17
(i) le nombre de codes cycliques définis sur R est égale à (e + 1)Cq (n) ,
(ii) le nombre de codes cycliques auto-duaux définis sur R est egale à2Cq (n) .
On note que le Théoreme 16 est aussi vrai pour les codes cycliques définis sur les
corps finis, puisque les corps finis sont aussi des anneaux de chaine finis d’indice de
nilpotence e = 1 Le résultat suivant donne Cq (n) dans le théorème 16.
Proposition 12. Soit Cq (n) le nombre des q-classes cyclotomiques modulo n avec
(n, q) = 1. alors on a :
∑ Φ(l)
Cq (n) = ,
ordl (q)
l|n
Théorème 17. ([23, Theorem 3.2]) Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal
⟨γ⟩ et l’indice de nilpotence de γ est e . Soit xn − 1 = f1 f2 . . . fk la factorisation de
xn − 1 en produit de polynômes basiques irréductibles premiers entre eux deux à deux
R[x] ⊕∑ k
dans R[x]. Alors tout idéal dans est de la forme Ii , où Ii = 0, or
⟨xn − 1⟩ i=1
Ii = ⟨γ j f̂i + ⟨xn − 1⟩⟩, where 0 ≤ j ≤ e, 1 ≤ i ≤ k.
Corollaire 4. [4] Soit R un anneau à chaine fini d’idéal maximal ⟨γ⟩ et l’indice de
nilpotence de γ est e . Alors le nombre de codes cycliques auto-duaux définis sur R de
18
logueur n et (1 + e)t , où t est le nombre de paires de facteurs dans l’unique factorisation
de xn − 1 en produit de b-polynômes unitaires premiers entre eux deux à deux qui ne
sont pas associés à leurs polynômes réciproques .
Théorème 18. [5] Soit R un anneau à chaine fini où ⟨γ⟩ est son idéal maximal d’indice
de nilpotence e.Si e est impair et q une puissance d’un nombre premier alors il n’existe
pas de code cyclique nontrivial auto-dual de longueur n sur R,tel que (n, q) = 1.
Dans ce qui suit on généralise le théorème 18 aux anneaux principaux finis. Preuve:
If q = 2k , then (n, q) = 1 and n must be odd, so that from Remark ?? e must be
even. Let C be a non-trivial cyclic code of length n over R so there exists monic and
coprime polynomials F0 , F1 , . . . , Fe−1 , Fe such that xn − 1 = F0 F1 . . . Fe−1 Fe and C =
⟨F̂1 , γ F̂2 , . . . , γ e−1 F̂e ⟩. If C is self-dual, then from [23, Proposition 4.1] Fi is associate
with Fj for i, j ∈ {0, 1, . . . e} and i + j ≡ 1 (mod e + 1). Then Fi = ϵFj⋆ for all
i, j ∈ {0, . . . e} i + j ≡ 1 (mod e + 1), ϵ a unit in R. Then Fi ̸= Fj⋆ since e is odd and
it cannot be that i + i ≡ e + 2, so therefore
which is impossible since for all 0 ≤ i ≤ e the Fi are coprime, and xn −1 has no repeated
roots since (n, q) = 1.
19
7 Codes cycliques auto-duaux définis sur les anneaux
principaux
Lemme 6 ([9], p. 54, Proposition 6). Soit a1 , a2 , . . . , an des idéaux de R,premiers entre
eux deux à deux et soit a = ∩ni=1 ai . Pour tout R-module M , l’homomorphisme canonique
∏n
M→ (M/ai M ) est surjectif et son noyau est aM .
i=1
Soit ai un idéal d’un anneau R, et notons Ri = R/ai . Donc nous avons epimophisme
canonique
ψi : R → Ri
Proposition 13. soit R un anneau commutatif fini . Alors les propositions suivantes
sont equivalentes.
(i) R est un anneau principal .
(ii) R est isomorphe à un produit fini d’anneaux à chaine finis.
∏
k
De plus , la décomposition dans (ii)est unique . Elle est de la forme R ∼
= R/mtii ,
i=1
où m1 , m2 , . . . , mk sont des idéaux maximaux de R, et t1 , t2 , . . . , tk sont les indices de
stabilité respectives .
Remarque 2. Soit Ri = R/mtii alors Ri est un anneau à chaine fini d’idéal maximal
mi /mtii
20
On note C comme Produit Chinois des Codes C1 , C2 , . . . , Ck [?].
Théorème 19. [5] Avec les notations çi dessus , soient C1 , C2 , . . . , Ck des codes de
longueur n, avec Ci un code défini sur Ri , et soit C = CRT (C1 , C2 , . . . , Ck ). alors nous
avons
(i) C est un code cyclique si et seulement si chaque Ci est cyclique ;
(ii) C1 , C2 , . . . , Ck sont auto-duaux si et seulement si C est un code auto-dual .
Preuve:
i) Since Ri is a finite chain ring, let Fqi be its residual fields and n a positive integer
such that (n, qi ) = 1 ∀i ∈ {1, 2, . . . , k}. Further, let
and define
Next define
where
ϕ(f (x)) = (ϕi (f (x)), ϕ2 (f (x)), · · · , ϕk (f (x))).
ϕ−1 (I1 , I2 , . . . , Ik ).
Note that
I = CRT (I1 , I2 , . . . , Ik )
I = CRT (I1 , I2 , . . . , Ik )
21
is an ideal in R[x]/(xn − 1). Associating a cyclic code with its corresponding ideal
we have that
CRT (C1 , C2 , . . . , Ck )
Références
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chain rings,”Available online. Des. Codes Cryptogr 2012 :
[5] A. Batoul, K. Guenda, and T. A. Gulliver, Construction of Self-Dual and Isodual
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[10] A.R. Calderbank and N.J.A. Sloane, Modular and p-adic cyclic codes, Designs,
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[11] A.R. Calderbank and N.J.A. Sloane,Modular and p-adic cyclic codes, Designs,
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[12] H. Dinh and S. R. López-Permouth, Cyclic and negacyclic codes over finite chain
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[13] S.T. Dougherty, H. Liu, and Y.H. Park, Lifted codes over finite chain rings, Math.
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23
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[24] J. Wolfmann, Negacyclic and cyclic codes over Z4 , IEEE Trans. Inform. Theory,
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24
Chapitre 4
Les codes linéaires définis sur les anneaux
semi-locaux finis
Dans les chapitres 2 et 3,on a vu les codes linéaires définis sur les anneaux locaux.
Dans ce chapitre, on s’intéresse aux codes linéaires définis sur les anneaux semi-locaux
dont le but d’avoir plus de codes cycliques, due à leurs caractéristiques d’avoir plus
d’idéaux maximaux que les anneaux locaux.
1
Dans la théorie des codes algébriques, les matrices génératrices jouent un rôle trés
important.
Associé à un code de [n, k] est égale à k × n matrice génératrice G, dont les lignes
d’une base de C et d’un (n − k) × n matrice de contrôle H, qu’est une matrice dont les
lignes s’étendent l’orthogonal de C.
Une matrice génératrice pour un [n, k] code à partir de [Ik , A] où Ik est la matrice
identité de k × k et A est une matrice à k × (n − k), est dite sous forme standart.
De plus, si G1 = G2 alors G = G1
Démonstration. Si G1 et G2 sont les martices génératrice des codes linéaires binaires ( )
G1 0
C1 et C2 , resepectivement, alors la matrice génératrice de Φ(C) = C1 ⊗C2 est
0 G2
D’aprés le théoreme 3.1,
( la matrice)génératrice de C est
(1 + v)G1
(3)
vG2
Corollaire 2. Si Φ(C) = C1 ⊗ C2 , Alors C peut être exprimé uniquement comme
C = (1 + v)C1 ⊕ vC2 .
Proposition 1. Soit dH et dL poids minimum de Hamming et poids de Lee de code
linéaire C sur R, respectivement . Alors dH = dL = min{(d(C1 ), d(C2 )},où d(Ci ) désigne
le poids minimum d’un code binaire Ci .
2
Démonstration. Car Φ est une application de poids-préservation, alors dL (C) = dH (Φ(C)) =
dH (C1 ⊗ C2 ) = min{(d(C1 ), d(C2 )}, et dH = dL est évident.
Avec la même preuve de la proposition 1.1 [12], nous avons ce qui suit : Un code
linéaire non nul C défini sur R a une matrice génératrice qui aprés une permutation
convenable des coordonnés peut être écrit à partir
de la matrice :
Ik1 A B D1 + vD2
G = 0 vIk2 0 vC1 (4)
0 0 (1 + v)Ik3 (1 + v)E
Où A, B, c, D1 , D2 et E sont des matrice (0, 1) et | c |= 4k1 2k2 2k3 . Donc,la matrice
génératrice de Φ(C) = C1(⊗ C2 est :)
G1 0
(5)
0 G2
Où ( )
Ik1 A B D1
G1 = (6)
0 0 Ik3 E
Et ( )
Ik1 A B D1 + D2
G2 = (7)
0 I k2 0 C1
Sont des matrice génératrice des codes linéaires binaires C1 et C2 , respectivement.
De plus,| C1 |= 2k1 2k3 and | C2 |= 2k1 2k2 .
Démonstration. Par le lemme 3.1, Φ(C ⊥ ) = (C1 ⊗ C2 )⊥ . Par conséquent, nous avons
seulement besoin de prouver que C1⊥ ⊗ C2⊥ = (C1 ⊗ C2 )⊥ . évidemment, C1⊥ ⊗ C2⊥ ⊆
(C1 ⊗ C2 )⊥ . De l’autre côté, supposer que C1 , C2 sont des codes linéaires binaires à
3
[n, k1 ], [n, k2 ], respectivement, alors C1⊥ , C2⊥ , (C1 ⊗ C2 ) sont des codes linéaires binaires
à [n, n − k1 ], [n, n − k2 ], [2n, k1 + k2 ], respectivement, ainsi,
| C1⊥ ⊗C2⊥ |=| C1⊥ | . | C2⊥ |=| (C1 ⊗C2 )⊥ |= 22n−k1 −k2 . Ainsi, C1⊥ ⊗C2⊥ = (C1 ⊗C2 )⊥ .
D’aprés le corollaire 3.2, on obtient le dernier résultat.
Corollaire 3. Si C est un code cyclique sur R, alors le code dual C ⊥ de C est aussi
cyclique.
4
De telle sorte que C = ⟨g(x)⟩ , g(x)/xn − 1, et dim(C) = n − deg(g(x)) si g(x) =
r
... + gr x , alors C est gé
g0 + g1 x +
g0 g1 g2 ... gr
g0 g1 g2 ... gr
G=
(8)
... ... ... ...
g0 g1 g2 ... gr
Soit Rn = R[x]/ ⟨xn − 1⟩. Pour obtenir une description algébrique, nous associons
le vecteur c = (c0 , c1 , ..., cn−1 ) dans Rn avec le polynôme minimal c(x) = c0 + c1 x + ... +
cn−1 xn−1 dans Rn . Alors C est un code cyclique de longueur n si et seulement si C est
un idéal de Rn . Un polynôme e(x) dans Rn est un idempotent si (e(x))2 = e(x).
Théorème 4. Si C = (1 + v)C1 ⊕ vC2 un code cyclique de lonqueur n sur R, alors
C = ⟨(1 + v)g1 (x), vg2 (x)⟩ et | C |= 22n−deg(g1 (x))−deg(g2 (x)) , où g1 (x), g2 (x) sont des
polynôme génératrice de C1 et C2 respectivement.
Théorème 5. Pour tout code cyclique C de longueur n défini sur R, il existe un unique
polynôme g(x) telque C = ⟨g(x)⟩ , et g(x)/xn − 1, où g(x) = (1 + v)g1 (x) + vg2 (x), de
plus, si g1 (x) = g2 (x) alors g(x) = g1 (x).
Corollaire 6. Tout idéal de Rn est principal. Soit h1 (x) = (xn − 1)/g1 (x), h2 (x) =
(xn − 1)/g2 (x).
Soit e
h(x) = xdeg(h(x)) h(x−1 ) le polynôme réciproque de h(x). Par le théoréme 3.2 et
3.5, nous avons ce qui suit :
Corollaire 7. Avec les les mêmes notions que dans le théoréme
⟨ 3.5, si C = (1 ⟩+
v)C1 ⊕ vC2 un code cyclique de lonqueur n sur R, alors C = 1 + v)h1 (x) ⊕ v he2 (x) ,
⊥
1.4 Exemple
Si n = 3, alors x3 − 1 = (x + 1)(x2 + x + 1) dans F2 [x]. Il existe 15 codes cycliques
de longueur 3 définis sur R. Le tableau I donne la liste des codes cycliques définis sur
F2 + vF2 .
5
1.4.1 TABLE I
code matrices
( génératrices
) ordre générateurs idempotents dL
C1 ( 1 1 1 ) 41 1 + x + x2 1 + x + x2 3
C2 ( v v v ) 21 v + vx + vx2 v + vx + vx2 3
C3 ( 1 + v 1 +) v 1 + v 21 (1 + v)(1 + x + x2 ) (1 + v)(1 + x + x2 ) 3
1 1 0
C4 42 1+x x + x2 2
( 0 1 1 )
1+v 0 1+v
C5 22 v + vx vx + vx2 2
0 1 +v 1+v
1 0 0
C6 0 1 0 22 (1 + v) + (1 + v)x (1 + v)x + (1 + v)x2 2
0 0 1
v 0 0
C7 0 v 0 43 1 1 1
0 0 v
1+v 0 0
C8 0 1+v 0 23 v v 1
( 0 0 )1+v
1 1 1+v
C9 23 1+v 1+v 1
( 0 v v )
1 1 1+v
C10 41 21 1 + x + (1 + v)x2 (1 + v) + x + x2 2
( 0 v v )
1 1 v
C11 41 21 1 + x + vx2 v + x + x2 2
0 1 + v 1 + v
1 1 1
C12 0 v 0 41 21 1 + (1 + v)x + (1 + v)x2 1 + (1 + v)x + (1 + v)x2 1
0 0 v
1 1 1
C13 0 1+v 0 41 22 1 + vx + vx2 1 + vx + vx2 1
0 0 1 + v
1 0 1
C14 0 1 1 41 22 1 + (1 + v)x 1 + (1 + v)x + (1 + v)x2 1
0 0 v
1 0 1
C15 0 1 1 42 21 1 + vx (1 + v) + vx + vx2 1
0 0 1+v
6
2 Table II
code générateurs ordre dL auto dual
C1 1 + x + x + x2 + x3 41 4
C2 1+x 43 2
C3 1 44 1
C4 1 + x2 42 2 Euclidien et Hermitien
C5 v 24 1 Hermitien
C6 v + vx 23 2
C7 v + vx2 22 2
C8 v + vx + vx2 + vx3 21 3
C9 1 + vx 43 21 1
C10 1 + vx2 42 22 1
C11 1 + vx + vx2 + vx3 41 23 1
C12 1 + vx + (1 + v)x2 41 23 2
C13 1 + x + vx2 + vx3 41 22 2
C14 1 + vx + x2 + vx3 41 21 2 Hermitien
3 Table III
Les codes cycliques non nuls de longueur 7 définis sur R
< 1 >, < v >, < 1 + v > i = 1, 2, 3
< gi >, < vgi >, < (1 + v)gi > i = 1, 2, 3
< (1 + v)gi + v >, < (1 + v)gi + v > i ̸= j.i, j = 1, 2, 3
< (1 + v)gi + vgj >, i ̸= j.i, j = 1, 2, 3
< gi gj >, < vgi gj >, < (1 + v)gi gj > i ̸= j.i, j = 1, 2, 3
< (1 + v)gi + vgi gj >, < (1 + v)gi gj + v >, i ̸= j.j, k = 1, 2, 3
< (1 + v)gi gj + vgk > i ̸= j.i, j, k = 1, 2, 3
< (1 + v)gk + vgi gj >, i ̸= j.i, j, k = 1, 2, 3
< (1 + v)gi gj + vgi gk >, i ̸= j, i ̸= k, j ̸= k.i = 1, 2, 3
⟨ ⟩
4 La structure des codes définis sur l’anneau Z3[v]/ v 3 − v
4.1 Préliminaires
⟨ ⟩
Dans cette section, nous étudions l’anneau R = Z3 [v]/ v 3 − v , ses unités, la struc-
ture d’idéal et ses propriétés. Nous introduisons l’application de Gray qui est déduite le
théorème des reste chinois et cette application concerne le produit de l’anneau R avec
l’anneau Z3 ⊕ Z3 ⊕ Z3 .
Soit v une indéterminée et Z3 = {0, 1, 2} l’ensemble des entiers modulo
⟨ 3. ⟩L’anneau
de polynômes en v avec des coefficients de Z3 est noté par Z3 [v]. Soit v 3 − v un idéal
7
⟨ ⟩
de Z3 [v]. Alors, l’anneau quotient Z3 [v]/ v 3 − v qui se compose de 27 éléments sera
simplement désigné par R.
R∼
= Z3 [v]/ ⟨v⟩ ⊕ Z3 [v]/ ⟨v − 1⟩ ⊕ Z3 [v]/ ⟨v − 2⟩ ∼
= Z3 × Z3 × Z3 (2)
Lemme 2. R est anneau principal .
Comme Z3 est un corps alors ses idéaux sont triviaux. Par conséquent, les idéaux de
Z3 × Z3 × Z3 sont produit de trois idéaux triviaux de Z3 par l’isomorphisme d’anneau .
Dans la suite, afin de déterminer tous les idéaux de R , nous utilisons une notation
où le premier triplets tel que 011 signifie l’idéal dans Z3 × Z3 × Z3 qui a le premier
composant zéro et le reste non nul. Grâce au théorème d’isomorphisme, on peut utilisé
cet isomorphisme pour déterminer tous les idéaux de R.
Il existe 27 éléments qui génèrent l’anneau R. Donc 27 éléments inversibles.
⟨ ⟩ ⟨ ⟩ ⟨ ⟩ ⟨ ⟩ ⟨ ⟩ ⟨
111 → ⟨1⟩ = 1 + v 2 = 1 + v + 2v 2 = 1 + 2v + 2v 2 = ⟨2⟩ = 2 + v + v 2 = 2 + 2v + v 2 = 2 + 2v
8
Définition 2. ( poids de Hamming ) Soit A un anneau et a ∈ A. Alors, le poids de
Hamming de a est définie par
{
1, a ̸= 0
w(a) =
0, a = 0.
De plus, si a = (a1 , a2 , ..., an ) ∈ Rn , alors le poids de Hamming de a est défini par
w(a) =ni=1 w(ai ).
La distance de Hamming (d) entre deux éléments est le poids de Hamming de leur
différence. Il est un fait bien connu que la distance de Hamming est une métrique de
Zn3 ; voir [8] pour plus de détails .
9
(a, b, c) Φ(a + bv + cv 2 )
0 0 0 0 0 0
0 0 1 0 1 1
0 0 2 0 2 2
0 1 0 0 1 2
0 1 1 0 2 0
0 1 2 0 0 1
0 2 0 0 2 1
0 2 1 0 0 2
0 2 2 0 1 0
1 0 0 1 1 1
1 0 1 1 2 2
1 0 2 1 0 0
1 1 0 1 2 0
1 1 1 1 0 1
1 1 2 1 1 2
1 2 0 1 0 2
1 2 1 1 1 0
1 2 2 1 2 1
2 0 0 2 2 2
2 0 1 2 0 0
2 0 2 2 1 1
2 1 0 2 0 1
2 1 1 2 1 2
2 1 2 2 2 0
2 2 0 2 1 0
2 2 1 2 2 1
2 2 2 2 0 2
10
Par exemple, si α = 1 + v 2 et β = v + 2v 2 , alors
wG (α) = w(ϕ(1 + v 2 )) = w(1, 2, 2) = 3 et dG (α, β) = w(ϕ(α) − ϕ(β)) = w((1, 2, 2) −
(0, 0, 1)) = w(1, 2, 1) = 3.
wG (α) = wG (β).
(ii) Soit ⟨α⟩ et ⟨β⟩ deux idéaux dans R . sup(ϕ(α)) = sup(ϕ(β)) si et seulement si
⟨α⟩ = ⟨β⟩ .
Démonstration. ( i ) d’aprés la définition ( ii ) Il suffit, pour montrer que sup(ϕ(α)) =
sup(ϕ(β)) si et seulement si (ϕ(α)) = (ϕ(β)) ce qui est vrai en raison de la structure de
l’anneau Z3 × Z3 × Z3 et le reste résulte de l’isomorphisme entre les anneaux.
Puisque l’anneau est fini alors naturellement tous les idéaux de R sont de type fini.
Le théorème suivant montre que les idéaux sont principaux et en outre il donne un outil
pour trouver les générateurs des l’idéaux explicitement.
Théorème 9. Soit I = ⟨α1 , α2 , ..., αs ⟩ un idéal de type fini de R. Alors, I = ⟨β⟩ pour
certains β ∈ R où sup(ϕ(β)) =si=1 sup(ϕ(αi )).
11
sup(ϕ(α1 )) = sup(ϕ(2 + v 2 )) = sup((2, 0, 0)) = {1}
Et
{1 + v, 2 + 2v, 1 + 2v + v 2 , 2 + v + 2v 2 }.
Le lemme suivant peut être obtenu en remarquant que les unités dans Z3 × Z3 × Z3
sont des éléments dont tous les composants non nuls .En outre, les coordonnées qui
génèrent des idéaux maximaux ont exactement deux coordonnées non nulles . Ayant
cela à la main avec l’isomorphisme d’anneau ϕ nous avons le lemme suivant .
(i) Si sup(ϕ(α)) = {1, 2, 3}, alors α est une unité . Ainsi , il ya 8 unités dans R.
(ii) Soit I = ⟨α⟩ un idéal de R. Si | sup(ϕ(α)) |= 2, alors I est maximale .Ainsi, encore
une fois il ya 3 idéaux maximaux de R.
Il est aussi possible de déterminer les éléments idempotents des idéaux comme suit :
12
4.2 Les codes linéaires définis sur R
L’anneau R n’est pas un anneau à chaîne c’est-à-dire les idéaux ne forment pas une
chaîne par rapport la définition de l’inclusion d’ensemble. Ainsi, il n’existe aucun moyen
simple d’exprimer la matrice génératrice d’un code linéaire défini sur R. Dans [11] et
dans [14] quelques définitions ou des cas particuliers sont adaptés afin d’exprimer le
code linéaire par des ensemble de générateur. Ici, nous utilisons l’application ϕ comme
ci-dessus en considérant l’image du code, nous définissons sa matrice génératrice.
Théorème 10. Soit {g1 , g2 , ..., gk } ⊂ Rn un ensemble d’éléments d’un code linéaire C
sur R de longueur n où gi = (gi1 , gi2 , ..., gin ). Ensuite, la matrice est :
ϕ(g11 ) ϕ(g12 ) ... ϕ(g1n )
ϕ(vg11 ) ϕ(vg12 ) ... ϕ(vg1n )
ϕ(v 2 g11 ) ϕ(v 2 g12 ) ... ϕ(v 2 g1n )
ϕ(g21 ) ϕ(g22 ) ... ϕ(g2n )
ϕ(vg21 ) ϕ(vg22 ) ... ϕ(vg2n )
ϕ(G) = ϕ(v 2 g21 ) ϕ(v 2 g22 ) ... ϕ(v 2 g2n )
.. .. .. ..
. . . .
ϕ(gk1 ) ϕ(gk2 ) ... ϕ(gkn )
ϕ(vgk1 ) ϕ(vgk2 ) ... ϕ(vgkn )
ϕ(v 2 gk1 ) ϕ(v 2 gk2 ) ... ϕ(v 2 gkn )
ϕ(C) génère .
Démonstration. Soit {g1 , g2 , ..., gk } ⊂ Rn un ensemble d’éléments de production d’un
code linéaire C sur R. Par définition C est un R−sous-module. Par définition C peut
être considéré comme un Z3 −sous-module comme Z3 ⊂ R. En outre, C en tant que
Z3 −sous-module, il est engendré par l’ensemble
{ϕ(g1 ), ϕ(vg1 ), ϕ(v 2 g1 ), ϕ(g2 ), ϕ(vg2 ), ϕ(v 2 g2 ), ..., ϕ(gk ), ϕ(vgk ), ϕ(v 2 gk )}.
⟨ ⟩
Exemple 2. Soit C un code linéaire sur R = Z3 [v]/ v 3 − v générée par
[ ]
v2 v
G= .
1 + 2v 2 v + 2v 2
Alors
13
ϕ(v 2 ) ϕ(v) 011 012
ϕ(v) ϕ(v 2 ) 012 011
ϕ(v 2 ) ϕ(v) 011 012
ϕ(G) =
=
.
ϕ(1 + 2v 2 ) ϕ(v + 2v 2 ) 100 001
ϕ(0) ϕ(2v + v 2 ) 000 002
ϕ(0) ϕ(v + 2v 2 ) 000 001
D’où ϕ(C) est un code linéaire avec la matrice génératrice ϕ(G), de le longueur 6,
dimension 4 et de taille 34 = 81.
Remarque 1. Il est possible d’obtenir l’image d’un élément dans R multiplié par v.
Par exemple, si α = a + bv + cv 2 , alors
14
Démonstration. On choisit les lignes non nulles aprés l’échellonement réduite de la
matrice génératrice dans la remarque ci-dessus, on obtient le résultat :
[ ]
v + v2 v v2
G= .
v2 v2 v
Le code linéaire engendré par G possède 81 mots de code
ϕ(v + v 2 ) ϕ(v) ϕ(v 2 ) 020 012 011
ϕ(v(v + v 2 )) ϕ(v(v)) ϕ(v(v 2 )) 020 011 012
ϕ(v 2 (v + v 2 )) ϕ(v 2 (v)) ϕ(v 2 (v 2 )) 020 012 011
ϕ(G) =
= .
ϕ(v 2 ) ϕ(v 2 ) ϕ(v)
011 011 012
ϕ(v(v 2 )) 2
ϕ(v(v )) ϕ(v(v)) 012 012 011
2 2 2 2 2
ϕ(v (v )) ϕ(v (v )) ϕ(v (v)) 011 011 012
Ainsi ϕ(C) est un code linéaire avec comme matrice génératrice ϕ(G), de longueur
9, dimension 4 et de cardinal 34 = 81. Si C = vC ′ , alors dim(C) = 4 ≤ 3×3−4 = 5. On
suppriment les colonnes nulles, nous obtenons le nouveau code C ′′ avec comme matrice
génératrice :
0 0 0 1 0 2
1 0 0 0 0 0
ϕ(G′ ) =
0 2 0 0 0 0 .
0 0 1 0 1 0
R n’est pas pas un anneau à Chaîne si l’ensembles minimal indépendants qui gé-
nèrent un sous-module (code linéaire) défini sur R ne peut pas être défini directement.
Nous adoptons une approche similaire à [11] comme suit :
{ϕ(g1 ), ϕ(vg1 ), ϕ(v 2 g1 ), ϕ(g2 ), ϕ(vg2 ), ϕ(v 2 g2 ), ..., ϕ(gk ), ϕ(vgk ), ϕ(v 2 gk )} ⊂ Z3n
3 .
15
est un ensemble Z3 − linéairement indépendant.
Par la définition 5, si un code linéaire est généré par un ensemble minimal indépen-
dant de k générateurs, alors son image de Gray conduit à des ensembles linéairement
indépendants de 3k de générateurs sur Z3 qui est un espace vectoriel de dimension 3k,
donc nous avons le résultat suivant :
⟨g, h⟩ϕ =ni=1 (gi1 hi1 + (gi1 + gi2 + gi3 ) (hi1 +hi2 +hi3 )+(gi1 +2gi2 +gi3 )(hi1 +2hi2 +hi3 )).
Soit C un code linéaire de longueur n sur R . Alors le code dual de C est définie par
[ ]
1 + 2v 2 0 0
G= .
0 2 + v2 v + v2
Alors,
ϕ(1 + 2v 2 ) ϕ(0) ϕ(0) 100 012 000
ϕ(0) ϕ(0) ϕ(0) 000 000 000
1 0 0 0 0 0 0 0 0
ϕ(0) ϕ(0) ϕ(0) 000 000 000
ϕ(G) =
=
∼ 0 0 0 1 0 0 0 0 0 .
ϕ(0) ϕ(2 + v ) ϕ(v + v 2 )
2
000 200 020
0 0 0 0 0 0 0 1 0
ϕ(0) ϕ(0) ϕ(v + v 2 ) 000 000 020
ϕ(0) ϕ(0) ϕ(v + v 2 ) 000 000 020
16
Le code linéaire engendré par G possède 27 mots de code. Soit H la matrice de
contrôle de ϕ(C). Alors :
0 1 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 1 0 0 0 0
0 0 0 0 0 1 0 0 0
H= 0
.
0 0 0 0 0 1 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 0
0 0 0 0 0 0 0 0 1
D’où
| ϕ(C ⊥ ) |= 36 . Inversement, pour ∀h = [h1 , h2 , h3 ] ∈ C ⊥ tels que
C ⊥ = {h = (h12 v, h22 v + h23 v 2 , h31 + h32 v + 2(h31 + h32 )v 2 ) | h12 , h22 , h23 , h31 , h32 ∈ Z3 }.
Puisque
a∈I χ(a) = 0.
17
ii) Soit a ∈ R .Alors,
{
27, a = 0
r∈R χ(ar) =
0, a = ̸ 0.
iii) Soit β ∈ R et soit χ le caractère de R défini ci-dessus. Alors,
3−wG (α)
a∈R χ(⟨β, α⟩)x y wG(α) = (x + 2y)3−wG (β) (x − y)wG (β) .
Démonstration. Pour prouver la partie (i) supposons que I est un idéal de R. Alors,
ϕi (I) est un idéal de Z3 , il est donc l’idéal nul ou Z3 lui-même. Ainsi,
(a(0)) (a(1))
a∈I χ(a) =a(0)∈I0 ξa(1)∈I1 ξa(2)∈I2 ξ (a(2)) = 0 .
Où les Ii sont les idéaux de Z3 . Depuis au moins un de Ii n’est pas nul ; dire
I1 , nous avons a(1)∈I1 ξ (a(1)) = 0, d’où le résultat. La preuve de la partie (ii) découle
immédiatement de définitions .
Pour prouver la partie (iii) nous avons
2 2 2
α∈R χ(⟨β, α⟩)x
3−wG (α) wG (α)
y =α∈R ξ j=0 β(j)α(j) x3−(j=0 w(α(j))) y j=0 w(α(j))
=2j=0 α(j)∈Z
(( 3ξ
β(j)α(j) 1−(w(α(j))) w(α(j))
x ) y )
2
=j=0 α(j)∈Z3 ξ β(j)α(j)
y−y+x
w(β(j)) 2
=j=0 (x − y)j=0
2
(x + 2y)1−w(β(j))
= (x − y)
wG (β) 3−wG (β)
(x + 2y) .
De [8] nous avons ce qui suit :
Lemme 14. Soit C un code linéaire défini sur R et C ⊥ son code dual
18
Ainsi,
( )
fb(c) =ni=1 vi ∈R χ(⟨ci , vi ⟩)x
3−wG (α) wG (α)
y .
Ensuite, en considérant le poids de Gray de C qui est
wG (ci ) =2j=0 w(ci (j)) = w(ϕ(c)), et en appliquant le lemme 13, nous avons
fb(c) =nj=0
w(c (j)) 2
n
j=0 (x − y)i=0i (x + 2y)1−w(ci (j)) = (x − y)wG (c) (x + 2y)3−wG (c)
Exemple 6. Soit
[ ]
0 1 + 2v 2
G=
2 + v 2 + 2v 2
2
Une matrice génératrice d’un code linéaire C sur R. Alors, son énumérateur de poids
est
Comme toujours on identifie un mot du code c = (c0 , c1 , ..., cn−1 ) dans un code
cyclique avec un polynôme c(x) = (c0 + c1 x + ... + cn−1 xn−1 ), alors on obtient un
sous-ensemble de R[x]. la propriété cyclique au dessus signifie que si c(x) ∈ C alors si
19
xc(x) modulo xn − 1. depuis un code cyclique de longueur n est linéaire et est sous la
multiplication fermée par x modulo xn − 1, donc c’est claire qu’un code cyclique C sur
R est un ideal dans l’anneau quotient R[x]/ ⟨xn − 1⟩
Soit Rn = R[x]/ ⟨xn − 1⟩ . Alors R ∼
= Z3 × Z3 × Z3 , Alors
R[x]/ ⟨xn − 1⟩ ∼
= Z3 [x]/ ⟨xn − 1⟩ × Z3 [x]/ ⟨xn − 1⟩ × Z3 [x]/ ⟨xn − 1⟩ .
Soit
πi : Z3 × Z3 × Z3 → Z3 ,
tel que πi ((a1 , a2 , a3 )) = ai . Ainsi, on définie
ϕ (: Rn → )Ln ( )
ϕ ni=0 ai xi = ni=0 π1 (ϕ(ai ))xi ,ni=0 π2 (ϕ(ai ))xi ,ni=0 π3 (ϕ(ai ))xi .
Par exemple, si f (x) = x2 +vx+v 2 +v de R4 , alors, ϕ(f (x)) = (x2 , x2 +x+2, x2 +2x).
Puisque nous avons la structure de Z3 [x]/ ⟨xn − 1⟩ nous pouvons obtenir la structure
de R[x]/ ⟨xn − 1⟩ .
20
Lemme 16. Soit C = ⟨g(x)⟩ un code cyclique de longueur nsur R et ϕ(g(x)) =
(g1 , g2 , g3 ) avec deg(deg(g1 , xn −1)) = n−k1 , deg(deg(g2 , xn −1)) = n−k2 , deg(deg(g3 , xn −
1)) = n − k3 . Alors, | C |= 3k1 +k2 +K3 .
Exemple 8. Soit
⟨ ⟩
C = f (x) = (1 + v + 2v 2 ) + (2 + 2v 2 )x + (2 + v + v 2 )x2 + v 2 x3
⟨
Un code cyclique de longueur 4 sur R. D’où, ϕ(f (x)) = (1 + 2x + 2x2 , 1 + x + x2 + x3 , 2 + x + 2x2 +
et
g1 = gcd(1 + 2x + 2x2 , x4 − 1) = 1,
g2 = gcd(1 + x + x2 + x3 , x4 − 1) = 1 + x + x2 + x3 ,
g3 = gcd(2 + x + 2x2 + x3 , x4 − 1) = 2 + x + 2x2 + x3 .
Comme il existe à une correspondance entre les codes cycliques définis sur R et les
idéaux de Ln , et le
nombre d’idéaux (codes cycliques) de Ln est égal à σn3 où σn est le nombre de codes
cycliques ternaires de longueur n. Alors le nombre de codes cycliques de longueur n sur
R est égal à σn3 .
Par exemple, le nombre de codes cycliques de longueur 4 sur R est égale à 83 puisque
Théorème 12. (BCH-like bound) Soit C = ⟨g(x)⟩ un code cyclique sur R. Soit η racine
niéme de l’unité sur Z3 . En outre, soit
21
g(x) = (2v+2v 2 )x9 +v 2 x8 +(2v+2v 2 )x7 +v 2 x6 +(1+2v+v 2 )x5 +(2+2v 2 )x4 +(2+2v)x3 +v 2 x2 +(2+2v)x+1.
D’où
ϕ(g(x)) = (g1 (x)) = f1 (x)f3 (x), g2 (x) = f1 (x)f2 (x)f3 (x), g3 (x) = f1 (x)f2 (x))
22
simplicité. Un code de longueur n sur R est un sous-ensemble non vide de Rn . Et un code
est linéaire sur R s’il s’agit d’un R-sous-module de Rn . Soit C un code de longueur n sur
R et P (C) le représentation polynômial, i.e, P (C) = {Σn−1 i=0 ci x (c0 , c1 , ..., cn−1 ) ∈ C}
i
Soit
σ, γ,et τ une application de Rn à Rn qui donné par
σ(c0 , c1 , ..., cn−1 ) = (cn−1 , c0 , ..., cn−2 )
γ(c0 , c1 , ..., cn−1 ) = (−cn−1 , c0 , ..., cn−2 )
Et
τ (c0 , c1 , ..., cn−1 ) = (λcn−1 , c0 , ..., cn−2 ),
Respectivement. Alors C est dit cyclique si σ(C) = C, négacyclique si γ(C) = C et
λ−constacyclique si τ (C) = C.
Un code C de longueur n sur R est cyclique si et seulement si P (C) est un idéal
R[x]
de n , un code C de longueur n sur R est négacyclique si et seulement si P (C)
⟨x − 1⟩
R[x]
est un idéal de n et un code C de longueur n sur R est λ−constacyclique si et
⟨x + 1⟩
R[x]
seulement si P (C) est un idéal de n .
⟨x − λ⟩
Soit x = (x0 , x1 , ..., xn−1 ) et y = (y0 , y1 , ..., yn−1 ) deux élément de Rn . Le produit
intérieur euclidienne de x et y dans Rn est définie par x.y = x0 y0 + x1 y1 + ... + xn−1 yn−1 ,
où l’opération est effectuée dans R .
Le code dual de C est définir par
C ⊥ = {x ∈ Rn x.y = 0, ∀y ∈ C}.
0,si r = 0, q = 0,
1, si r ̸= 0, q = 0
wG : R → N, r = r + vq −
7 →
1, si q ̸= 0, 2r + q ≡ (modp)
2, si q ̸= 0, 2r + q ̸≡ (modp).
Définir le poids de Gray d’un mot de code c = (c0 , c1 , ..., cn−1 ) ∈ Rn à la somme
∑
n−1
rationnelle de poids de Gray de ses éléments, i.e, wG (c) = wG (ci ). La distance de
i=0
Gray est dG est donné par dG (c1 , c2 ) = wG (c1 , c2 ).
23
La distance minimale de Gray de C est la plus petite distance de Gray non nulle
entre toutes les paires de mots de code distincts de C. Le poids minimum de Gray de
C est le plus petite poids de Gray non nul entre tous les mots de code de C.
Si C est linéaire, alors la distance minimale de Gray est le même que le poids
minimum de Gray.Le poids de Hamming w(c) des mots de code de c est le nombre
de composante non nul dans c. La distance de Hamming d(c1 , c2 ) entre deux mots de
code c1 et c2 est le poids de Hamming des mots de code c1 − c2 .La distance minimale de
Hamming d de c est défini comme min{d(c1 , c2 )c1 , c2 ∈ c, c1 ̸= c2 } .
Maintenant nous donnons la définition de l’application de Gray sur Rn . Remarquons
que tous élément c ∈ R peut être exprimé comme c = r + vq,où r, q ∈ Fp , l’application
de Gray
Φ : R → Fp2 est donné par Φ(c) = (−q, 2r + q).
Cet application peut être étendue à Rn d’une manière naturelle
Φ : R → Fp2n
(c0 , c1 , ..., cn−1 ) 7→ (−q0 , −q1 , ..., −qn−1 , 2r0 + q0 , 2r1 + q1 , ..., 2rn−1 + qn−1 )
Où ci = ri + vqi , 0 ≤ i ≤ n − 1.
Proposition 2. L’application de Gray Φ est l’application qui preseve la distance à
partir de
(Rn , distance de Gray) à (Fp2n ,distance de Hamming) et il est également Fp −linéaire
.
Démonstration. à partir des définition ci-dessus, il est clair que Φ(x − y) = Φ(x) − Φ(y)
pour x, y ∈ Rn .Ainsi,dG (x, y) = wG (x − y) = w(Φ(x − y)) = w(Φ(x) − Φ(y)) =
d(Φ(x), Φ(y)) .Soit x, y ∈ Rn , k1 , k2 ∈ Fp .Pour la définition de l’application de Gray,
nous avons Φ(k1 x + k2 y) = k1 Φ(x) + k2 Φ(y),ce qui signifie que Φ est l’application
Fp −linéaire.
Proposition 3. Soit τ désigner le décalage λ−constacyclique shift de Rn et σ le décalage
cyclique de Fp2n . Soit Φ l’application de Gray de Rn en Fp2n . alors Φτ = σΦ.
Démonstration. Soit c = (c0 , c1 , ..., cn−1 ) ∈ Rn , où ci = ri + vqi avec ri , qi ∈ Fp pour
0 ≤ i ≤ n − 1. à partir de définition de l’application de Gray, on obtient Φ(c) =
(−q0 , −q1 , ..., −qn−1 , 2r0 + q0 , 2r1 + q1 , ..., 2rn−1 + qn−1 ). D’où,
σ(Φ(c)) = (2rn−1 + qn−1 , −q0 , ..., −qn−2 , 2r0 + q0 , ..., 2rn−2 + qn−2 )
De l’autre côté,
τ (c) = (λcn−1 , c0 , ..., cn−2 )
= (rn−1 − v(2rn−1 + qn−1 ), r0 + vq0 , ..., rn−2 + vqn−2 )
Φ(τ (c)) = (2rn−1 + qn−1 , −q0 , ..., −qn−2 , −qn−1 , 2r0 + q0 , ..., 2rn−2 + qn−2 )
24
Donc
Φτ = σΦ.
C = vC1−v ⊕ (1 − v)Cv
avec
25
Où les Bi sont p-aire matrice pour i ∈ {1, 2, 3, 4}. et le code C1−v est à permutation
Théorème 14. Soit C = vC1−v ⊕ (1 − v)Cv un code linéaire de longueur n sur R. Alors
C est un code λ−constacyclique de longueur n sur R si et seulement si C1−v et Cv sont
des codes negacyclique et cyclique de longueur n sur Fp , respectivement .
Démonstration. Pour tout c = (c0 , c1 , ..., cn−1 ) ∈ C, on peut écrire ses composants
comme ci = vai + (1 − v)bi , où ai , bi ∈ Fp , 0 ≤ i ≤ n − 1. Soit a = (a0 , a1 , ..., an−1 ),
b = (b0 , b1 , ..., bn−1 ). Alors a ∈ C1−v et b ∈ Cv . Si C1−v et Cv sont des codes négacyclique
et cycliques sur Fp , respectivement, alors γ(a) ∈ C1−v et σ(b) ∈ Cv . D’où τ (c) =
vγ(a) + (1 − v)σ(b) ∈ C, qui signifie que C est un code λ− constacyclique sur R.
D’autre part, pour tout, a = (a0 , a1 , ..., an−1 ) ∈ C1−v , b = (b0 , b1 , ..., bn−1 ) ∈ Cv . Soit
ci = vai + (1 − v)bi .Alors c = (c0 , c1 , ..., cn−1 ) ∈ C. Si C est un code λ− constacyclique
sur R, alors τ (c) = vγ(a) + (1 − v)σ(b) ∈ C, donc
γ(a) ∈ C1−v et σ(b) ∈ Cv . Par conséquent, C1−v et Cv sont des codes négacyclicque
et cycliques sur Fp , respectivement.
26
C = ⟨g(x)⟩ et g(x)/xn − λ, où g(x) = vg1 (x) + (1 − v)g2 (x).
Démonstration. D’après le théorème 3.16, on peut supposer que C = ⟨vg1 (x), (1 − v)g2 (x)⟩,
où g1 (x) et g2 (x) sont les polynômes générateurs unitaires de C1−v et Cv , respective-
ment. Soit g(x) = vg1 (x) + (1 − v)g2 (x). De toute évidence, ⟨g(x)⟩ ⊆ C .Noter que
vg1 (x) = vg(x) et (1 − v)g2 (x) = (1 − v)g(x). Ainsi C ⊆ ⟨g(x)⟩. Depuis g1 (x)/xn + 1 et
g2 (x)/xn − 1 il existe r1 (x), r2 (x) ∈ Fp [x] tels que
Démonstration. Depuis g1 (x)/xn + 1et g2 (x)/xn − 1 , il existe r1 (x), r2 (x) ∈ Fp [x] tels
que
27
Φ(a(x)) = (g2 (x)f2 (x) − g1 (x)f1 (x)) + xn (g1 (x)f1 (x) + g2 (x)f2 (x))
= (xn + 1)g2 (x)f2 (x) + (xn − 1)g1 (x)f1 (x))
= g1 (x)g2 (x)f2 (x)r1 (x) + g1 (x)g2 (x)f1 (x)r2 (x)
= g1 (x)g2 (x)(f2 (x)r1 (x) + f1 (x)r2 (x))
Alors
Φ(C) ⊆ ⟨g1 (x)g2 (x)⟩ .
Autrement,
| Φ(C) |=| C |= p2n−deg(g1 )−deg(g2 ) ,
| ⟨g1 (x)g2 (x)⟩ |=| C |= p2n−deg(g1 )−deg(g2 ) .
Ainsi, Φ(C) = ⟨g1 (x)g2 (x)⟩ .
Maintenant, on considére les codes dual de codes λ−constacyclique de longueur
n sur R et on obtient les résultats suivants.
Théorème 19. Soit C un code λ− constacyclique de longueur n sur R, avec des p -aire
codes associés Cv et C1−v . Alors C ⊥ = vC1−v
⊥
⊕ (1 − v)Cv⊥ .
Par le théorèmes 3.19 et 3.20, il est facile de voir que les résultats ci-dessus de codes
λ− constacyclique peuvent être reportées respectivement à leurs codes dual. Nous les
énumérons ici par souci d’exhaustivité .
Corollaire 10. Soit C = ⟨vg1 (x), (1 − v)g2 (x)⟩ un code λ− constacyclique de longueur
n sur R, g1 (x) et g2 (x) les polynômes générateurs unitaires de C1−v et Cv , respective-
ment, et xn + 1 = g1 (x)h1 (x) et xn − 1 = g2 (x)h2 (x). Alors
1. C ⊥ = ⟨vh∗1 (x), (1 − v)h∗2 (x)⟩ et | C ⊥ |= pdeg(g1 )+deg(g2 ) ,
2. C ⊥ = ⟨h(x)⟩, où h(x) = vh∗1 (x), (1 − v)h∗2 (x),
3. Φ(C ⊥ ) = ⟨h∗1 (x)h∗2 (x)⟩,
4. Φ(C ⊥ ) = Φ(C)⊥ ,
Où h∗1 (x) et h∗2 (x) sont les polynômes réciproques de h1 (x) et h2 (x) , respectivement
. Maintenant, nous donnons deux exemples suivants pour illustrer les résultats ci-dessus
.
28
x6 − 1 = (x − 1)(x + 1)(x2 + x + 1)(x2 + 4x + 1),
x6 + 1 = (x + 2)(x + 3)(x2 + 2x + 4)(x2 + 3x + 4).
L’image de Gray Φ(C) est un code cyclique [3][5][7] sur F5 avec le polynôme géné-
rateur (x + 1)(x2 + x + 1)(x2 + 2x + 4).
Références
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[13] J. Wolfmann, Binary image of cyclic codes over Z4 , IEEE Trans. Inform. Theory
47 (5) (2001) 1773-1779.
[14] Yildiz, B., Karadeniz, S. : Cyclic codes over F2 +vF2 .In :ISIT’09 Proceedings of the
2009 IEEE International conference on Symposium on Information Theory, vol. 3,
pp. 17196-1722 (2009).
[15] Zhu, S.-X., wang, Y. : Cyclic codes over F2 + vF2 . In :ISIT’09 Proceedings of the
2009 IEEE International conference on Symposium on Information Theory, vol. 3,
pp. 17196-1722 (2009).
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Série d’exercices n1
Exercice 1 Un anneau R est dit local si et seulement si il contient un seul idéal maximal
montrer :
1. Les diviseurs de zéro de R sont contenus dans un idéal propre.
2. Pour tout x dans R,un des deux éléments de l’ensemble {x, 1 + x} est inversible.
3. L’idéal maximal d’un anneau fini est nilpotent.
Exercice 3 Montrer que l’anneau R = 2Z n’est pas unitaire mais commutatif. Soit l’ideal
J = (2), montrer que J est un ideal maximal de R mais n’est pas premier.
Exercice 5 Déterminer tous les anneaux de Galois d’ordre 64,préciser leurs caractéris-
tiques,corps résiduels et groupes multiplicatifs
1
Série d’exercices n2
Exercice 1 1. Calculer par la methode de Graeffe les relevés de Hensel des facteurs
irreductibles du polynomes x15 − 1 de Z2 à Z4 .
2. En déduire une construction des anneaux de Galois R1 = GR(4, 4) et R2 = GR(4, 2).
3. Donner les caracteristiques respectives de R1 et R2 .
4. Calculer les cardinaux respectifs de R1 et R2
5. Donner les bases respectives de R1 et R2 .
6. Exprimer les éléments de R2 en utilisant l’écriture p-adiques .
Exercice 3 Déterminer tous les anneaux de Galois d’ordre 64,préciser leurs caractéris-
tiques,corps résiduels et groupes multiplicatifs
Exercice 5 Considérons le code linéaire défini sur Z4 suivant {0000, 1203, 2002, 3201}.
1. Déterminer une matrice génératrice G de C.
2. Déterminer la distance de Lee,du code C.
3. Donner le code binaire de C par l’application Gray.
Exercice 6 Les matrices suivantes peuvent elles etre des matrices génératrices de code
sur Z4 .
1 0 0 0 5 1 2 1
1 1 1 0 0
0 0 2 2 , 1 0 0 1 2 7 1
0 0 1 0 3 6 3 2
0 2 0 2
0 0 0 1 2 3 1 1
Dans l’affirmation
1. Quel est le type et la longueur du code ?
2. Est-il auto dual ? Preciser la matrice de controle.
3. Est-il un code libre ?
1
1. Montrer que C est un Z4 -code lineaire,donner sa matrice génératrice.
2. Détrminer les codes Résidue et Torsion du code C et son image par la fonction Gray.
2
EXAMEN DE CODAGE N1
Exercice 2 On considère le code C défini sur Z4 = Z/4Z, ayant pour matrice génératrice
1 1 1 1
0 2 0 2
0 0 2 2
Exercice 3 1. Montrer que dans F5 [x],le polynôme g(x) = (x2 −1)2 divise le polynôme
10
x − 1.
Soit C le code cyclique de longueur 10 sur F5 ,engendré par le polynôme g(x).
2. Quelle est la dimension k de C ? Quel est le nombre de mots de C ?
3. Donner une matrice génératrice de C.
4. Déterminer le polynôme de contrôle de C et donner une matrice de contrôle de C.
5. Montrer que la distance minimum d de C est égale à 3.Quelle est la capacité de
correction de C ?
6. Le mot (1111311111) est reçu.
(a) Quel est le mot de code c émis ?
(b) Quel est le message m envoyé ,sachant qu’il a été encodé par le polynôme g(x) ?
Bon courage !
1
EXAMEN DE CODAGE N2
Exercice 2 On considère le code C défini sur Z4 = Z/4Z, ayant pour matrice génératrice
1 1 1 1
0 2 0 2
0 0 2 2
Exercice 3 1. Montrer que dans F5 [x],le polynôme g(x) = (x2 −1)2 divise le polynôme
10
x − 1.
Soit C le code cyclique de longueur 10 sur F5 ,engendré par le polynôme g(x).
2. Quelle est la dimension k de C ? Quel est le nombre de mots de C ?
3. Donner une matrice génératrice de C.
4. Déterminer le polynôme de contrôle de C et donner une matrice de contrôle de C.
5. Montrer que la distance minimum d de C est égale à 3.Quelle est la capacité de
correction de C ?
6. Le mot (1111311111) est reçu.
(a) Quel est le mot de code c émis ?
(b) Quel est le message m envoyé ,sachant qu’il a été encodé par le polynôme g(x) ?
Bon courage !