Salhi Ryad
Salhi Ryad
Salhi Ryad
MEMOIRE
PRESENTE EN VUE DE L’OBTENTION DU DIPLOME DE MASTER
INTITULE
ANALYSE ET AMELIORATION DE LA GAMME
D’USINAGE DU DEMI-BOITIER D’UN ORGANNE DE
TRANSMISSION
FILIÈRE: MASTER
SPECIALITE : FABRICATION MECANIQUE ET
PRODUCTIQUE
DEVANT LE JURY
Année : 2017/2018
DEDICACES
Dédicaces
A mes très chers parents à qui je dois toutes mes études, due
dieu me les garde.
REMERCIEMENTS
On remercie dieu le tout puissant de nous avoir donné la santé et la volonté d’entamer
et de terminer ce mémoire.
Tout d’abord, ce travail ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu avoir le jour sans
l’aide et l’encadrement de Pr. Boulanouar. L, on le remercie pour la qualité de son
encadrement exceptionnel, pour sa patience, sa rigueur et sa disponibilité durant notre
préparation de ce mémoire. Notre remerciement s’adresse à tout les travailleurs soit dans de
le bureau de méthode ou les ‘opérateurs surtout (slim, rida, hamdi, amar, kamel….ext) au
niveau des AMM (SIDER-EL HADJAR) pour ses aides pratiques et ses soutiens moraux et ses
encouragements.
Notre remerciement s’adresse également à tous nos professeurs pour leurs générosités
et la grande patience dont ils ont su faire preuve malgré leurs charges académiques et
professionnelles.
A tous mes enseignants qui m’ont initié aux valeurs authentiques, en signe d'un profond
respect.
SOMMAIRE
page
I.1 Introduction………………………………………………………………………….. 1
I.2 Généralité sur l’usinage……………………………...……………………………….. 1
I.2.1 Introduction…………………………………………………………………… 1
I.2.2 Procédés d’usinage……………………………………………………………. 2
I.2.3 Le But de L’usinage…………………………………………………………... 2
I.2.4 Phénomène de coupe………………………………………………………….. 4
I.2.4.1 Opération d’usinage…………………………………………………….. 4
I.2.4.1.1 Tournage………………………………………………… 4
I.2.4.1.2 Perçage………………………………………………….. 4
I.2.4.1.3 Fraisage………………………………………………….. 5
I.2.4.1.4 Taillage………………………………………………….. 6
I.3 Le forgeage…………………………………………………………………………… 7
I.3.1 Le procédé de forgeage libre…………………………………………………………. 7
I.3.2 le procédé de matriçage et estompage………………………………………… 8
I.4 Procédé de coupe……………………………………………………………………………... 9
I.4.1 1 Mécanismes physique de la coupe………………………………………….. 9
I.4.1.1 La coupe orthogonale……………………………………………… 9
I.4.1.2 La coupe oblique…………………………………………………... 10
I.4.2 Les conditions de coupe………………………………………………………. 10
I.4.2.1 Les paramètres de coupe en tournage……………………………… 11
I.4.2.1.1 La vitesse de coupe……………………………………… 11
I.4.2.1.2 La vitesse d’avance……………………………………… 12
I.4.2.1.3 La profondeur de passe………………………………….. 13
I.4.2.2 Les paramètres de coupe en perçage………………………………. 13
I.4.2.2.1 La vitesse de rotation du foret …………………………. 14
I.4.2.2.2 L’avance …………………………………………….. 14
I.4.3 Influence de lubrification……………………………………………………... 14
I.4.4 Éléments de l’outil de coupe………………………………………………….. 15
I.4.5 Définition de quelque matériau d’outils……........ ………………………….. 15
Conclusion…………………………………………………………………….. 18
Chapitre ΙΙ : amélioration de la gamme d’usinage du demi-boitier
II.1 Introduction…………………………………………………………………………... 17
II.2 Présentation de l’entreprise…………………………………………………………... 17
II.3 Définition de la pièce choisir………………………………………………………… 18
II.3.1 Quelques informations sur la composition chimique de la matière à usiner…. 18
II.3.2 Domaine d’utilisation de la pièce ……………………………………………. 18
II.4 Mode d’obtention de l’ébauche dans l’entreprise……………………………………. 19
II.5 Les donner de départ de l’entreprise…………………………………………………. 19
II.5.1 Dessin de définition de la pièce au niveau de l’entreprise……………………. 20
II.5.2 Le routage d’usinage au niveau de l’entreprise………………………………. 21
II.5.3 Les étapes d’usinage de la pièce au niveau de l’entreprise…………………… 21
II.5.4 L’utilisation de l’lubrification………………………………………………… 24
II.6 Contribution d’amélioration………………………………………………………….. 25
II.6.1 Calcule le poids perdu de la pièce au niveau de l’entreprise………………….. 25
SOMMAIRE
Ι.1 Introduction
Face à la concurrence, les entreprises doivent diminuer les temps de production et les prix
tout en améliorant la qualité. Pour atteindre ces objectifs, elles doivent actualiser en
permanence leurs méthodes et moyens de production.
Les entreprises industrielles, où l'activité de fabrication prend un rôle important, la fonction
méthode a la lourde charge d'assurer le lien entre la fonction étude et conception et la fonction
production et fabrication. Ce lien est assuré par la génération d'une gamme d'usinage. Cette
gamme a pour but la planification de la production en un minimum de temps et avec des coûts
les plus faibles possibles tout en satisfaisant les qualités exigées. Une optimisation sous
diverses contraintes liées aux moyens de production (capacité, puissances, précision, etc.) et
au produit lui-même (matériaux, volumes de production, qualités, etc.) en utilisant toutes les
ressources et le savoir-faire de l'entreprise.
I.2 Généralités sur L’usinage
I.2.1 Introduction
On appelle usinage toute opération de mise en forme par enlèvement de matière à l’aide d’une
machine-outil destinée à conférer à une pièce des dimensions et un état de surface (écart de
forme et rugosité) situés dans un intervalle de tolérance donné. D’un point de vue
économique, le secteur industriel de l’usinage a une importance non négligeable puisqu’il
produit environ 2,5 % du produit national brut d’un pays développé.
L’usinage concerne en premier lieu les matériaux métalliques et la plupart des objets
métalliques d’utilisation courante qui ont subi déjà une où plusieurs opérations de mise en
forme. La mise en forme par usinage concerne également, mais de manière moins
conséquente en général, toutes les autres classes de matériaux (céramiques, polymères, bois et
matériaux dérivés, matériaux composites, verres, semi-conducteurs, etc..), selon des modalités
spécifiques, dépendant des caractéristiques du procédé et du matériau.
Lors de l'usinage d'une pièce, l'enlèvement de matière est réalisé par la combinaison de deux
mouvements relatifs entre la pièce et l'outil : le mouvement de coupe et le mouvement
d'avance. Il existe deux manière pour générer la surface recherchée : soit par le travail de
forme, soit par le travail d'enveloppe. Dans le cas du travail de forme, c'est la forme de l'outil
qui conditionne la surface finalement obtenue. Dans le cas du travail d'enveloppe, c'est la
trace de l'arête de l'outil qui travaille (le point générateur) qui donne la surface finale [1].
1
CHAPITRE Ι
L'usinage entre dans la gamme de fabrication d'une pièce mécanique. Elle est définie par
un plan portant une cotation exhaustive. Celle-ci a pour but de définir les dimensions de la
pièce finie, la précision, la géométrie ainsi que l'état de surface de l'ensemble des surfaces qui
constituent la pièce usinée. À chaque phase de la gamme de fabrication, le concepteur et/ou
l'usineur choisissent le type d'usinage à réaliser, la machine, l'outil ainsi que le support de
pièce permettant l'obtention de tous les éléments de cotation de la surface considérée. D'une
manière générale, les formes des surfaces usinées peuvent être planes ou de révolution. Les
principaux usinages sont le fraisage (surfaces planes) et le tournage (surfaces de révolution).
Avec l'apparition de la commande numérique, il est désormais possible d'usiner une multitude
de surfaces courbes. Toutefois, il convient de noter que les outils utilisés sont sensiblement les
mêmes que pour les machines traditionnelles et que leurs trajectoires sont constituées de
segments de droites et d'arcs de cercles .L'usinage a un coût : temps de travail, surépaisseur de
matière à enlever, usure de la machine-outil, consommables (outil, lubrifiant, courant
électrique), stockage. On ne pratique donc que les usinages nécessaires.
On distingue seize fonctions principales que peut remplir la surface d'une pièce. Elles font
partie de la cotation d'état de surface :
2
CHAPITRE Ι
3
CHAPITRE Ι
I.2.4.1.2 Le perçage
Le perçage est une opération d’usinage consistant à faire un trou dans une pièce. Ce trou
peut traverser la pièce de part en part, on l’appelle trou débouchant ou bien ne pas la traverser,
c’est alors un trou borgne. Ce trou peut être effectué par un foret, par découpe à l’aide d’un
poinçon (trous débouchant), par électroérosion, par laser, par brochage, etc. Ce trou peut
servir à faire passer une pièce ou un fluide, il peut être lisse ou taraudé pour recevoir un rivet
ou une vis d’assemblage. L’étude est limitée au perçage de trous cylindriques lisses réalisés à
l’aide d’un outil rotatif coupant appelé foret. Le perçage est l’opération d’usinage la plus
courante dans l’industrie mécanique, la Figure 1 donne quelques exemples de pièces de
l’industrie automobile et de l’industrie aéronautique.
Figure 3 : Exemples de trous réalisés dans des pièces issues de plusieurs secteurs de
l’industrie mécanique. [5]
I.2.4.1.3 Le fraisage
Le fraisage est un procédé d’usinage par enlèvement de la matière. Il est caractérisé par
le recours à une machine-outil appelée fraiseuse et l’utilisation d’un outil de coupe spécial (à
arêtes multiples) appelé fraise. La fraiseuse est particulièrement adaptée à l'usinage des
surfaces plates et permet également, si la machine est équipée de commande numérique, de
réaliser tout type de formes mêmes complexes. La coupe en fraisage s’effectue habituellement
avec des dents Placées sur le périphérique et / ou sur l’extrémité d’un disque où d’un cylindre.
[6]
4
CHAPITRE Ι
Mode de travail :
Lors d’une opération de fraisage, l’enlèvement de la matière sous forme de copeau-
résulte de la combinaison de deux mouvements : le mouvement de rotation de l’outil sur son
axe d’une part et le mouvement d’avance de la pièce suivant trois axes orthogonaux d'autre
part. [7]
Lors du taillage par génération, les dentures sont réalisées par enlèvement de matière.
L’usinage consiste à simuler entre un outil (pignon, crémaillère, ou fraise) et la roue à tailler,
un engrènement: le module de denture est imposé par l’outillage. Le mouvement
d'engrènement contribue au mouvement d'avance dans l'opération d'usinage, et le mouvement
de coupe dépend du procédé.
Avantages du taillage
Ce procédé est rapide et très performant. Il nécessite des machines spécifiques et des
opérateurs qualifiés. Les outils sont complexes et coûteux.
Outil pignon : Un outil pignon n’est pas une simple roue dentée, il est doté de dents
coupantes avec dépouille.
5
CHAPITRE Ι
Le déport de denture de l’outil est une caractéristique dépendant de son affûtage. [8]
ΙΙ.3 Forgeage : Le forgeage consiste à déformer des métaux préalablement chauffés ou non
soit par chocs, soit par pression, dans le but de produire des pièces semi-finies de formes et
dimensions préétablies.
Le morceau de métal appelé « lopin », de volume calculé, est façonné par choc ou par
pression. Selon les ‘outillages employés, nous distinguerons :
Forgeage libre : Le forgeage libre est défini par la déformation plastique à chaud de lingots,
barres… etc. à l’aide d’outils simples pour réaliser une pièce ou une ébauche de pièce.
Forgeage à matrice fermée/matriçage : ou les deux matrices supérieur et inferieur sont liée
entre elles. Une seuls translation est permise.la mise en forme de métal est réaliser par chocs.
L’estampage : ou chacune des empreintes est liée à la machine, la matrice inferieur liée à la
chabotte, la matrice supérieur liée à la masse frappante. La mise en position d’une matrice par
rapport à l’autre se fait indirectement par le coulisseau. [9]
ΙΙ.3.1 Le procédé de forgeage libre : permet d’élaborer des pièces brutes par déformation
plastique du métal sous l’effet de choc ou de pression. Et de réaliser toutes les formes
possibles quel que soit le matériau de la pièce mais il est utilisé pour réaliser des pièces
unitaires ou en petite série.
6
CHAPITRE Ι
Economie se métal : elle peut atteindre 34 à 42 % du volume nécessaire pour sortir la pièce
de la masse.
7
CHAPITRE Ι
Les opérations d’usinage modernes sont généralement réalisées dans des directions ou
des trajectoires multiaxiales, avec des outils possédant des géométries d’arêtes de coupe très
complexes. Mais on retrouve les principaux mécanismes physiques régissant la coupe et la
formation du copeau dans la configuration de coupe la plus simple, la coupe orthogonale qui
consiste à utiliser un outil à arête tranchante rectiligne positionné perpendiculairement à la
direction d’arrivée de la matière.
Figure 11 : Formation du copeau en coupe orthogonale avec ses zones de déformation [11-
12]
La coupe oblique est tridimensionnelle, la résultante des efforts appliqués par la matière sur
l’outil possède donc trois composantes :
8
CHAPITRE Ι
9
CHAPITRE Ι
Ou :
: Profondeur;
: Engagement de l’arête;
f : Avance ;
h : épaisseur de coupe ;
b : Largeur de coupe ;
: Largeur nominale de coupe ;
: Angle de direction d’arête ;
D : point principal de l’arête ;
Ι.4.2.1 Les paramètres de coupe en tournage
Ι.4.2.1.1 La vitesse de coupe
La pièce est entraînée sur le tour à une certaine vitesse ω rad /s (soit N tr / min), cette
vitesse angulaire étant communiquée par la broche de la machine via le porte-pièce. Compte
tenu du diamètre de la pièce au point d’usinage situé sur un diamètre D, la vitesse relative de
la pièce en ce point par rapport à l’outil (supposé fixe par rapport à la machine) vaut
VC= m/min
Cette vitesse est appelée vitesse de coupe soit, avec les unités traditionnelles de la fabrication
mécanique
Il convient d’observer que la vitesse de coupe n’est constante que si la vitesse de broche et le
diamètre de la pièce demeurent inchangés. En dressage, par exemple où l’outil se déplace en
direction du centre, la vitesse de coupe varie continuellement si la rotation de la pièce
s’effectue à une vitesse de broche constante. Or, pour une productivité maximale et une
meilleure qualité des surfaces obtenues, il est souhaitable de maintenir la vitesse de coupe
constante. Sur un grand
10
CHAPITRE Ι
nombre de tours modernes, la vitesse de broche augmente au fur et à mesure que l’outil
approche de l’axe, afin de compenser ainsi la diminution de diamètre. [14]
La vitesse d’avance Vf (mm/min) (Figure 17) est la vitesse à laquelle la machine déplace
l’outil par rapport au bâti.
Vf = f (mm/tr) × N (tr/min). [15]
L’avance par tour f (mm/tr) est la valeur du déplacement de l’outil, lorsque la pièce a effectué
une révolution. C’est une donnée clé pour la qualité de la surface usinée.
En chariotage, la profondeur de coupe a (mm) (Figure 19) est la différence de rayon entre
la surface non usinée et la surface usinée (c’est-à-dire la moitié de la différence entre le
diamètre non usiné et le diamètre usiné). La profondeur de coupe est toujours mesurée
perpendiculairement à la direction de l’avance et non pas suivant l’arête de l’outil. [15]
11
CHAPITRE Ι
Le perçage avec un foret combine deux mouvements : une rotation et une translation,
Figure 20. Ces deux mouvements sont caractérisés par :
/
(m/min) =
Ι.4.2.2.2 L’avance : l’avance exprimée en mm par tour et notée f(mm/tr), elle correspond à
une vitesse d’avance.
Si le foret possède deux arêtes principales de coupe, l’avance par arête est alors f/2.
Le choix des conditions de coupe (vitesse de rotation et avance) dépend du foret (de sa
géométrie et des matériaux le constituant), de la matière à usiner et l’utilisation ou non de la
lubrification.
12
CHAPITRE Ι
Un outil de coupe consiste en un corps et une queue. Un corps est la partie de l’outil
portant les éléments coupants ou les plaquettes. Parfois, les arêtes peuvent être taillées
directement dans le corps. D’autre part, la queue de l’outil est la partie par laquelle celui-ci est
maintenu.
La partie de l’outil qui intervient directement dans l’opération de coupe (les arêtes, la face de
coupe et la face de dépouille) est appelée partie active. On y distingue différentes faces et
arêtes qui sont illustrées sur la figure 21 (les arêtes, la force de coupe et la face de dépouille).
13
CHAPITRE Ι
ΙΙI.5.1 ARS
Les outils ARS (Acier Rapides Supérieurs) sont élaborés à partir d’un acier faiblement
allié subissant un traitement thermique. Il est toujours utilisé pour certains types d’outils
comme les forêts, ou les outils nécessitant un angle de tranchant très faible.
Ils ne permettent pas une vitesse de coupe élevée car un échauffement trop important élimine
la trempe de l’outil, et crée donc un effondrement rapide de l’arête de coupe.
Dureté : de 63 à 66 HRC
ΙΙI.5.2 Carbures
Les outils carbures sont les plus utilisés actuellement. Il en existe de toutes formes pour
chaque type de matériau et pour chaque type d’usinage. Ils se présentent sous la forme d’une
plaquette que l’on vient fixer sur un porte outil. Le remplacement de la plaquette est donc très
rapide.
Ils sont souvent revêtus d’un carbure plus dur. On obtient ainsi une plaquette dont le noyau est
tenace et dont la surface extérieure est très dure.
Fabrication : par frittage de poudre, puis revêtement
Composition : Noyau en carbure de tungstène (T° de fusion 2600°)
Ou en carbure de titane (3100°), ou tantale (3780°) ou möbius (3500°)
Liant : cobalt : le plus courant ou nickel.
Revêtement en oxyde d’aluminium (céramique appelée corindon : Al2O3)
14
CHAPITRE Ι
ΙΙI.5.4 Cermets
Ce nom vient de céramique-métal car il représente les carbures ayant des particules de
Titane, de carbonitrure de Titane ou de nitrure de Titane.
Ces outils doivent être alliés à du carbure de Molybdène pour augmenter leur ténacité.
Ils sont utilisés pour des grandes vitesses de coupe associées à de faibles avances, donc pour
de la finition.
Le matériau étant fragile, il ne faut pas d’interruption de coupe (plan de joint…). [19]
ΙΙI.5.5 Céramiques
Ce sont, pour les outils de coupe, les oxydes et les nitrures : oxyde d’aluminium et
nitrure de silicium.
Les céramiques ont une grande dureté (donc une faible ténacité) avec une grande stabilité à
haute température et aucune réaction avec la matière usinée.
Les céramiques permettent un grand débit de matière, mais nécessitent une grande stabilité de
la machine, un strict respect des conditions de coupe et une méthode d’usinage adaptée
(approche de l’outil). [19]
15
CHAPITRE Ι
Le CBN offre une très grande dureté, c’est le matériau le plus dur après le diamant. Il
comporte l’avantage par rapport au diamant de ne pas s’oxyder à haute température. Il est
aussi utilisé pour faire des meules de rectification, pour usiner les pièces dures…
ΙΙI.5.7 Diamant
L’utilisation du diamant est fortement répandue comme constituant des meules, ou des
grains de réaffûtage des meules.
Il a un faible coefficient de frottement ce qui limite l’apparition d’arête rapportée (donc peut
d’encrassage).
Par contre, son énorme inconvénient réside dans sa non-stabilité à haute température. Un
diamant soumis à une température de plus de 650 ° se transforme en un vulgaire morceau de
graphite… On ne peut donc pas l’utiliser pour les matériaux ferreux.
Par contre, il convient aux matériaux non ferreux s’usinant à basse température : alliage
d’aluminium, de cuivre, de magnésium, résines thermodurcissable. [19]
ΙV Conclusion
Dans ce chapitre nous, avons discuté du phénomène de l'usinage en général et de son
importance, et de certaines méthodes utilisées dans l'industrie mécanique, soit l’usinage par
enlèvement de matière ou la mise en forme.
Nous avons également parlé des paramètres de coupe et des ‘outils de coupe et sont différente
matière utilisés dans le processus d’usinage, qui ont un impact direct sur la rugosité de la
surface de coupe.
16
CHAPITRE II
ΙΙ.1 Introduction
Le but principal du stage pratique est d'apprendre et gagner de l'expérience et des
connaissances.
Lors de notre formation au complexe El-Hadjar et plus particulièrement dans les AMM, qui
fabriquent les pièces et les réparent, nous avons choisi une pièce fabriquée durant la période
de notre séjour. Bien que nous n'ayons pas suivi toutes les étapes de sa fabrication, mais nous
avons recueilli les informations les plus importantes qui appartiennent à la pièce.
Notre choix de cette pièce a été basé sur la méthode de fabrication, que nous avons vue,
contient certaines des erreurs que nous aborderons pour l'amélioration dans ce chapitre.
ΙΙ .2 Présentation de l’entreprise
Les AMM ou bien les « Atelier Maghrébins de Mécanique » est une ancienne
entreprise, qui se trouve dans le complexe sidérurgique à El-Hadjar. Ces ateliers Crié en 1989,
son activité spécialisée en maintenance industrielle est divisée en deux segments principaux :
la fabrication en pièces unitaires ou en série de pièces mécaniques et la réparation
d’ensembles mécaniques qui sont assurées respectivement par ses deux unités : l’unité
FABRICATION te l’unité REPARATION.
17
CHAPITRE II
½ Boitier
18
CHAPITRE II
Après le choix du mode d’obtention de l’ébauche de la pièce vient l'étape de fabrication qui a
lieu dans l'atelier de mécanique et y passent à travers toutes les étapes de fabrication et de
contrôle jusqu'à l'accès à la pièce finie.
L'accès à la forme finale de la pièce nécessite le passage par plusieurs étapes :
Au cours de notre stage, nous avons recueilli quelques données relatives à la fabrication
de la pièce, sur lesquelles l'entreprise dépend pour compléter les différentes étapes de
découpe, en commençant par le bureau d'études et par le contrôle puis à l'industrie et au
19
CHAPITRE II
marketing.
Voici quelques-unes des données fournies par l'entreprise
20
CHAPITRE II
21
CHAPITRE II
Couper les pièces par la scie mécanique selon les dimensions demandées au bureau de
méthode
Après la coupe, la pièce passe par le processus de perçage où un trou Ø50mm sera réalisé
en deux étapes : on perce tout d’abord un avant trou de Ø25mm, ensuite avec un foret
Ø50mm.
b-1 Le choix des conditions de coupe est effectué selon l’expérience de l’opérateur et non pas
selon les recommandations du bureau de méthode.
Dans la phase de tournage son exécutées les différent surfaces de révolution (chariotage,
dressage, alésage…etc.) par des outils en carbure métallique de nuance P30 sur un tour
conventionnel (1M63B)
22
CHAPITRE II
Les conditions de coupe dans le tournage sont également choisies selon l’expérience de
l’opérateur et l’usinage est effectué à sec.
ΙΙ.5.3.4 Phase 40 : Taillage des engrenages intérieurs
Après l'achèvement du processus de tournage, la pièce passe par l'étape de taillage des’
engrenage intérieur sur la machine à tailler les’ engrenage par outil pignon en acier rapide
23
CHAPITRE II
24
CHAPITRE II
Le choix de ce liquide de coupe dans l’atelier est donné par les fabricants de machines ou
d’outils de coupe.
Le liquide est utilisé dans chaque phase de fabrication de la pièce sauf la phase de tournage
car l’outil utilisé est en carbure métallique.
La section de contrôle dans l’atelier vient toujours après chaque phase d’usinage, en
général on utilise le pied à coulisse pour le contrôle des pièces de moyenne précision mais
pour la grande précision on fait appel au palmer.
Après avoir analysé les différentes phases et méthodes de fabrication de la pièce au niveau de
l'entreprise, nous essayons d’apporter notre contribution dans le but d’améliorer la gamme
d’usinage et ceci pour des fins technologiques et économiques. Premièrement on constate que
le mode d’obtention de l’ébauche génère une grande perte de matière qui se transforme en
copeaux. Deuxièmement, en choisissant un mode d’obtention judicieux de l’ébauche on aura
des répercutions très positifs sur l’usinage (gain de temps d’usinage, économie de matériau à
outil …etc.).
S=
.
S= = = 7.065
25
CHAPITRE II
P= V × ρ = 8.83 × 7.85 = 69 kg
Procédé :
Le principe consiste à rapprocher les deux matrices, ce qui force le métal à épouser les formes
des gravures. Afin de remplir complètement les cavités, le métal a la possibilité de déborder
des gravures ce qui génère une bavure
26
CHAPITRE II
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CHAPITRE II
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CHAPITRE II
29
CHAPITRE II
Dans cette gamme d'usinage, nous avons travaillé sur des ajustements qui contribueront au
gain de temps et de cout.
30
CHAPITRE II
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CHAPITRE II
Phase 10 : Tournage
La machine choisie :
Nous avons choisi un centre de tournage à commande numérique, capable de réaliser les
différentes opérations (chariotage, alésage, perçage …etc.) ensemble. En outre, il a une
grande puissance et permet une plus haute précision.
Caractéristiques
Cette machine a une variété de caractéristiques qui lui font répondre aux exigences les
plus importantes, et voilà quelques avantages les plus importants de sa sélection au détriment
de la machine conventionnelle.
Optimisation des paramètres de coupe,
Possibilité de réaliser des formes complexes,
Possibilité de continuité de production hors des heures de travail,
Changement rapide d'outil,
Déplacement hors usinage en vitesse rapide,
Gagner plus de temps.
32
CHAPITRE II
33
CHAPITRE II
Le taillage des engrenages est toujours réalisé par la machine de l’entreprise L.S 180 CNC,
et de même programme de commande par outil pignon de 29 dents, module 3.5mm, en acier
rapide avec les mêmes conditions de coupe :
Après avoir atteint la forme finale de la pièce et s'assurer que les dimensions sont correctes, la
pièce est vendue au propriétaire
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CHAPITRE II
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CHAPITRE II
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CHAPITRE II
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CHAPITRE II
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CHAPITRE II
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CHAPITRE II
ΙΙ.7 Conclusion
L’objet de la technologie de la fabrication n’est pas l’examen des principes qui sont à la
base des transformations des matériaux, mais à la confrontation de divers modes opérationnels
d’élaboration des pièces mécaniques dans le but de guider le choix et l’application judicieuse
de telle ou telle gamme d’usinage suivant les conditions concrètes de la production.
Le stage pratique nous a permis de sélectionner la pièce « Demi-boitier », qui fait partie d’un
organe de transmission (tapis roulant : convoyeur) au niveau des Ateliers Maghrébins de
Mécanique (AMM) du complexe Sider-El-Hadjar.
Nous avons choisi cette pièce, car son processus de fabrication coïncidait avec le séjour de
notre stage. Malgré nous n'ayons pas suivi toutes les étapes de sa fabrication, mais nous avons
recueilli les informations les plus importantes appartenant à la pièce.
On a proposé aux AMM d’utiliser la technique de forgeage à matrices, car celle-ci représente
une solution permettant un gain considérable en matière première et en temps d’usinage.
Nous avons suggéré à l'entreprise l'utilisation de machines multifonctions avancées. Pour
créer le plus grand nombre d'opérations sur la pièce sans avoir recours à l'utilisation d'autres
machines. Ce qui a permis de supprimer la phase de perçage du cycle de fabrication grâce à
l’utilisation du centre de tournage CN. Notre contribution a été axée également sur le choix du
matériau des outils où il a été suggéré l’emploi du carbure métallique revêtu au lieu du
carbure non revêtu, ce qui permet d’augmenter la durée de vie des outil, d’accroitre les
paramètres du régime de coupe et par conséquent réduire les temps d’usinage.
[1] ÉRIC FELDER, «Procédés d’usinage», Article B7000, Technique de l’ingénieur 1997.
[2] Cours de « Fabrication mécanique », 3 année ingénieur, génie mécanique.
[3] RAYNALD LAHEURTE, « Application de la théorie de seconde gradient a la coupe des
matériaux », thèse de doctorat, Université Bordeaux I, France, 2004.
[4] cour Industrialisation de produits. Mécatronique PAULIAT – LAPOIRIE.
[5] K. Ueda, K. MANABE, J. OKIDA; A survey and recent investigations on computational
mechanics in cutting; IIND CIRP International Workshop on Modeling of Machining
Operations; 1999; pp. 39-55.
[6] Le fraisage. Fr.wikipedia.org/wiki/FRAISAGE.
[7] L.RIMBAUD, G.LAYES, J.MOULIN, « Guide pratique de l’usinage – fraisage»,
Collection n° 62 – Edition n° 06, 1999.
[8] http://www.cvmpp.com/.
[9] livre fabrications mécaniques R.BUTIN M.PINOT. 1989
[10] Mourad JERBI mémoire institut supérieur des études technologiques de NABEUL
2017/2018
[11] Cours de « Fabrication mécanique », 3 année ingénieur, génie mécanique.
[12] Cours de perfectionnement BPD et BTSBE, automobiles Peugeot Sochaux, 1969-1976.
[13] A.MOUFKI, A. Molinari, and D.DUDZINSKI, MODELLING of orthogonal cutting
with a temperature dependent friction law. J.MECH. PHYS. SOLIDS, 1998. 46, p.2103 2138.
[14] ALAIN PASSERON, «Tournage», Techniques de L’Ingénieur, BM7086, 1997
40
CHAPITRE II
Annexes
Annexes A
Annexes B
41