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Avant-propos 5
Introduction générale 7
Ir'
2
Chapitre 4: mécalrissne du marché en macroéconogrÈie
ffiet sadistributioninégalitaire 40
4.1.1, Introduction 40
4.1.2, Le revenu national 41
4.1.2.1. La notion de revenu national 41
4,l.2.2.Revenu et consommation selonKeynes 41
4.L.2.3.Lafonction d'épargne (S) selonKelmes 43
4.1.2.4.L'hypothèse kéynésienne du revenu confrontée aux faits 44
4.1.2.5. La théorie des reveRus et de la consommation de réference 45
4.1.2.6.La thèse du revenu permanent 47
4.l.2.7.Lhypothèse du cycle de vie 48
4.L.3. La consommation par rapport au revenu 51
4.1.3.1, L'évolution de la structr.re de la consommation des ménages 51
4.L.3.2.L'élasticité-revenu 54
4.1.3.3, L'élasticite-Prix 57
4.1.3.4.L'élasticité-prix croisée 59
4.1.3.5. Conclusions 60
4.l.3.6.ExemPle 68
4.1.4. La distribution par rapport au revenu 68
4.1.4,1. Les mesures de t'inégalité 68
4.1.4.2. Ce qui peut causer une distorsioc de linégalité sur une courbe de 7l
Lorenz
4.1,.5.L'effetMatthieu 81
4.1.5.1. Intrsduction 81
4.l.5.2.ExemP1es 81
Chapit, e 5: I'iErvestissement
5. 1. Introduction 91
5.2. L'investissement ("formation brute de capital fixe") 91
5.2.1. Selon I'objectif poursuivi, on distingue 91
5.2.2, Sources de financement 92
5.2.3. Opportunité à investir 92
5.2.4. Pressions à investir 92
5.3. Le principe d'accélération 92
Chapitre 6: le capital
6.1. Introduction 97
6.2. Formes que peut prendre le capital p§sique (f investissement) 97
6.3. Lapolitigue de placement 97
6.3.1. Optique du particulier (agent économique "ménages") 97
6.3.2. L'obligation 98
6.3.3. L'action 98
6.4. Optique "entreprises" 99
6.4.1. Sources externes 99
3
Bibliographie 146
5
AVÀNT-PR.TPûS
L'économie est une science humaine. Cette vérité implique qlre l'on raisoffie et agisse sachant
que derrière chiffies et théories, il y des femmes et des hommes.
Le système économique qui fonctionne doit dès lors être choisi en fonction de son efficacité
sociale. Vise-t-il ou non à améliorer le sort de l'ensemble d'une populaüon ou, au contraire, à
favoriser tel groupe au détriment des autres ?
C'est ce que perrret de comprendre l'image de 1a vieille sorcière qui mue en jeune femme de
classe sociale aisée ou encore les oiseaux de Samuelson qui soudainement deviennent des
antilopes.
L'économie est une science humaine. Dès lors, il s'agit de faire preuve de nuance et de
pondératiot et a eontrafio d'éviter de tomber dans les pièges des a prtorù, pr{ugés et
jugements de valeurs.
IllusÊratiom nol.
(1)
-\-\
\dJ
a)
(1) Source: N.R lIanson, Patters of Discovery, Cambridge University Ptesse, Londtes, 1961.) Tiré de
Samuelson, l'EconomiEre, tome 1, Armand Colin, Paris, 1982.
(2) Source: Bonng E.G. nMy wife and My mother in law" in "A new ambiguous figure". Journal of Psycholory,
42 (1e30).
Illustratiore no2
Ce qu'on entend par sciences "humaines", le plus souvent pour faire la::s--:: a-.ec les
sciences dites "exactes", c'est le vaste ensemble des disciplines dont l'h,.:r-,-=: ,= ::r, pü
exemple, l'animal, la plante, le métal, l'atome, les nombres) est 1e principai ÿ'i'-. : e::c.es Les
sciences humaines envisagent l'humain (individuellement ou, le plus souvelt. e-
=.-:e ou e1l
société) dans ses comportemerts, son histoire, la manière dont il fut sor a:p;i::-iseqe, sa
représentation du monde, sa démarche religieuse, sa production littéraire. les -'rl*es dans
lesquelles il s'exprime, la manière dont il s'organise en société pour édicter ces -c'. ou pour
vendre un produit, pow communiquer ou pour consommer, etc,
Cette distinction tend à devenir caduque. On ne peut, par exemple, prétendre séieusEnent que
les sciences médicales n'aient pas l'humain pour principal sujet d'étude.
Les sciences agronomiques se préoccupent au moins autant de l'environnement humÂin que le
droit. Et la physique nucléaire, tout comme la théologie ou la philosophie, s'interroee sur les
origines de l'Univers ,,. .
A f inverse, les sciences humaines utilisent souvent aujourd'hui les acquis les plus modernes
des sciences exactes : c'est le cas par exemple de l'économie mathématique, de la psi chologie
expérimentalg des sciences cognitives (intelligence artificielle), de Ia linguistique forcreile, de
l'archéologie et de l'histoire de i'art (datation et analyse). (3)
à des fins
1. eu,est-ce que l'éoonomie, sinon l'affectation de ressources rares et polyvalentes
multiples,lès besoins étant quant à eux.insatiables'
La Région Wallonne, des 1995, a augmenté de manière substantielle la tæce qu'ellj P"tço-tt
sur l,Jau distribuée'arx ménag.s .t aux entreprises afin d'apporter ainsi un &ein à la
coosommation et au gaspillage. I1 s'agit de réguler la consommation pæ le
prix. On peut
la
estimer que malgré les' np[*.o..r, l'eau est rare ou pouJ l'exprimer autrement,
consommatioo .uitrop etevei par rapport à la quantité totale disponible. En
outre, elle est
utilisée à des fins multiPles.
Ainsi, on peut l'utiliser à des fins d'hygiène personnelle, mais aussi, si oa fréquente une
piscine pour des raisons sportives ou de délassement'
à des fins
Certains afiosert leur pelàuse, d'autres s'en servent par le biais de l'hydrothérapie
médicinales.
Elle est bien entendu aussi affectée à des fins ménagères, par exemple pour faire la cuisine'
par ailleurs, la navigation fluviale serait rendue impossible sans les écluses et les villes
permettent
seraient *oior agréables sans les jets d'eau. Enfin, les centrales hydroélectriques
la fourniture d' électricité.
On pourrait passer beaucoup de temps à complé1er cette liste alors qu'un seul exemple
de
bien a eté cite. Or, il existe des quantités d'autres biens'
La rareté engendre des problèmes diftrents: de quantités disponibles, r.ais s:::: -: :'equité.
Quelies populations senrir, de quelle manière et au détriment de quelles au:r3s ;anies du
monde?
Ainsi, ALBER.T JACQUARD indique que "la consommation de 800 million: d'tabitants ne
peut, de manière aussi inconséquente et égoTste, être transposée et multipliee a i'echelle de
la planète" (4).
4. Dans le cadre de ce cours> nous n'analyserons que les biens économiques, c'est-à-dire ceux
qui sont produits et echangés à un prix donné.
Ainsi, l'air que l'on respire parce qu'il ne répond pas à cette définition n'est pas un bien
économique.
Par contre, le cuivre qui peut être transformé en fi.l électrique ou servir à la di:landerie ou
encore être transformé en instruments de musique, puis vendu en tenant compte de la valeur
ajoutée entre clairement dans la catégorie des biens économiques.
Mais, biens économiques ou non économiques ne sont pas à confondre avec utiTté ou
inutilité.
Ainsi, le diamant qui est un bien économique par excellence n'est pas très utile alors que
l'air, bien non économique est indispensable et par conséquent, très utile à
la survie de
chacun,
A ce jour, certains économistes sont plutôt proches des philosophes, d'autres par contre
utilisent intensivement les mathématiques polr leurs recherches.
Probablement que beaucoup d'entre eux, et c'est heureux, se retrouvent tout à la fois dans les
deux catégories citées ci-dessus.
ble, la solution est de met.üe Elle en gère cinquante{eux en de Hesbaye et du Tournèisis. à tiers des eaux iouterraines sont cont ôle. Depuis 1-c90, la coft
une partie des coùts (l'êpuration Wallonie, pour quatrê eo Flandre un minimum historique, mais on conformes "avant tout traite- centràtion de ces engrais sta-
par exemple) à chârge du bud- et Un à Bruxelles. EIIe souhaite est encore loio de Ia cote d,âler- ment. Plus de Ia moitié- des.caÈ gne. Elle s'inquiète cicendant
que le gowernement Iarce les te en Wallonie en ce cui concer- lages ne dépassent
get ordinaire des pouvoirs Ps lamais. la ide l'utilisation des pesdciées et
communes a Eettre de l.ordre- ne la quantité. La Ré;ion uritise
biics {donc des impÔts et des
iaxes). C'est ê'/idemment un Pour-le. reste, tout ,râ bien. La moins cie 25 9'o ce soÉ ootêntiel I",i:,S,..f ,i1?T:,:q,E::il"
herricidii. l"
r"uoiit"i,= q,i
choix diiiicile. lrtais .le meilte,Jr
critère d'apprèciâtion des maft
soc,lete. parareqionale a lait hydrique.
l:0 frrilrons de I'an Uétat du rèseau de là sY/OE est
y!ji1i:i{ii,:', j ïii:liïii
qepassen( panors tê norme, sur. .
ji à"-;;i;;ü_ ces
lt*:";t:;:iirai"."",ii:ï.
-- dirlérentes, èt ce c:;re ne
milliards de, bon, avec 76:'o de l'eau factu-. i"liiiï iri'"-
!
Microéconornie IIacrcécolcmie
Un fermier vend chaque année 1.000 cochons Pour I'ensernble d'un pa1's. iofre de cochons
et le bénéflce par tête est de 1,000 F. Son correspond très exactemeli a la demande, soit
bénéfice total s'élève à 1.000.000 F. 1,000,000 de cochons pæ an (= Temps 0). Le
bénéfice total atteint 1 000 C01l 000 F
Un an plus tard, il double la vente. 2000 Au temps 1, I'ofte qui a doublé est néanmoins
cochons x 1.000 F/tête : 2.000.000 F. de contingentée par la demande restée constante.
bénéfice total. Conséquences: pour écouler la marehandise,
les producteurs vont brader 1es prlx. certains
vont se retirer du marché ruinés et les affaires
iront de pius en plus mal.
Tableau no1
CONSEOTIENCES
Tableau no2
MICROECONOMIE MACROECONOMIE
*) Augmentation du chiffie d'affaires et par *) Baisse du prix et du bénéfice
bénéfice
I
corollaire du
*) Accroissement des parts de marché. *) Ventes à perte, faillites, appauwissement,
I
1.2. Conclusùon
Le fondateur de ce courant est l'Eco Smith t723- 17e0) Avec son liwe paru en
I essat et causes " il fonde le libéralisme
économique en démontrant que l'économie fonctionne suivant la reeherche de f intérêt
particulier de "I'HOMOECONONICUS"
mécanismes du de l'utiüté)
La liberté est la condition du progrès. L'intervention de l'Etat dans l'économie est dépourvue
de sens, vu la présence de lois naturelles favorisant l'harmonie (comme c'est le cas en sciences
naturelles, par exemple en astronomie),
La diüsion du travail en rendant le travail plus efÊcace accroît les richesses à échanger.
Parmi les autres grands classiques, on peut citer, Ricardo des rendements et
Malthus ressources ffoissent de croît de
Conclusion
Adam Smith est toujours influent parce qu'il décrit des phénomènes qui dépassent de loin la
sphère économique, Sa connaissance pointue des hommes lui permet de poser sur la société,
un diagnostic qui est vrai à toute époque, y compris la nôtre.
(A SMITH À An Inqrriry in thc Nature and Courses of the Weallh of Nations, New Yor§ The Modern
Library, RandonHouse, 1937, P 14.
Cité dans DEHEM B, Histoire de la Pensee économiqug des mercantilistes à IGYNES, Duno{ les Fresses de
l'Université Laval, Québec 1984.
12
I1 s'agit d'ailleurs d'un modèle théorique dont le but est de mieux cerner la réalité: "cet état
d'équilibre de la production est, comme l'état de l'échange, un état idéal et non réel" (8).
Graphe no 1
I
C +'-
? ,t h = Ë,u-,
e
Y'
- Deux droites sont diffirentes en tous points, sauf à .[eur point d'interse.ction où elles
s'égalisent. #*ceb\a rvæJt:ur.<- --
.1,1 .,/
{,.-,,. ;
Pour Hayelq f intervention publique est la route de la servitude alors que la liberté individuelle
constitue le rempart de la liberté politique.
Succès de cette thèse et de manière générale, des néoclassiques ?
Parce que les remèdes keynésiens ne parviennent pas à guérir l'économie mondiale de la crise.
Pzut être entièrement rattacheÊà ce courant, l'école monétariste "Ecole de Chicago" de Milton
Friedman:
(8) \YALRAS H., Eléments d'économie politique pure, 1874-1877, çrte par BASLE, CHAVAIICE, LEOBAC,
(auteurs multiples) rlans "Histoire des pensées économiques: les fondateurs" Sirey 1988.
En effe! le prix constitue le facteur d'équilibre duqtrel découlent les quantités offertes et demandées qui
s'égalisent à l'équilibre, grâce au "commissaire-priseru".
13
Théorie de l'ofte Gupply side economy) d'Arthur Laffer: si on réduit 1es impôts;les dépenses
publiques et les réglementations, on assistera à une explosion de l'offie des facteurs de
productioq corollaire de la diminution des contraintes.
:
Théorie matérialiste observation d'une réalité et non pas basée sur des idées.
Mais les hommes se font eux-mêmes en même temps qu'ils agissent, Les marxistes ne sont par
conséquent pas déterministes. Jusqu'à présent, les forces sociales ont aliéné une majorité de
I'humanité; c'est-à-dire dépossédé les indiüdus de leurs forces créatrices. Il y a lieu d'émanciper
le prolétariat. Il faut lutter contre la dMsion du travail prônée par Adam Smith car l'homme est
capable d'apprendre et de faire beaucoup de choses diftrentes. Mais le système capitaliste ne
le 1ui permet pas; il est tout juste un complément de la machine, une force de travail mise à la
disposition de la classe dorninante.
(9) BASLE, CHAVANCE, ...: "Ilistoire des pensées économiques, les fondateurs; Paris, éditions Skey 1988.
(i0) * Matérialisme: car basé sur des faits et prenant en compte le terrain social de l'époque. La réalité
I'emporte sur les idées.
* Dialectique: car la discussion permet de démontrer ou de réfirter les arguments avancés.
l4
Tableau no3
Valeur de la
force de Taux de plus-value
S
V
Loi de la valeur Plus-value
(dépend du temps moyen Exploitation :s
socialement nécessaire capitaliste : VA-V
pour les produire) C+VA / Tar.rx de profit
Vr ajoutée par =s
la force de travail (VA) c+v
Tableau no4
Les unités de production sont capitalistes quand elles sont la propriété d'un personnage qui a
de l'argent, son capital (A), achète les moyens de production (le capital constant: C), loue la
force de travail salariée (partie variable de sou capital: V), fait produire des marchandises (M)
et les vend contre argent (A).
Tableau noS
ACCUMULATION
Comme la valeur de M est C + VA, il suffit que la valeur V versée aux salariés soit inferieure à
la valeur qu'ils produisent pour que A' soit plus grand que A. La diffirence résultant de cette
exploitation est appelée plus-value ou survaleur (S).
: .I-.r§;"
Dès lors' '{' c
donc que ra vareur de ra forcede trava,?
Comme celle de toute autre marchandise, sa valeur est déterminée
oar
Ia quantité de travail nécessaire pour la:produire. t. i"ià" jà'ià,l"rr
d'un homme, c'est rout simprement qujir y a àe vivant à;;.;;';
individu. une certaine masse de denrées"" hg"".""ir.s'û;"i;';;
homme de grandîr et de se maintenir en vie. Mais'homnie,
machine se détériore et dôrt"être r"mpt."e'pâi;"
;";;" Ë
.plus.de Ia quantité de moyens Oe àubsis,ian.; .;i;; Ë;;;;. E;
,é";;;i;;,,;.;;
ProPle enlretien, il lui en fau[ une autre quantité pour élever un c"rtàin
nombre d'enfants destinés à..1e remplacer sur le lrarché
du rravail ei à
perpétuer Ia race des travaireurs. Èn outre, pÀri aev.topp".
' de travair, ir dépe_nsera une autre quantiid de vareurl 'pou," r" ilià"
prolo.sr il nous sutfit de considérer le sàul tr"v"ilm,iy"n, notru
dont les codts
en édueation et en déveroppement tendent â La vareur de ra
lorce de travail est déterminée par la =éro.
v.t"r, a"" ;"y;n.- i;
subsisiance nécessaires..pou_r p1oàuire,
.. développer, entretenir et
perpétuer la force de travail." ,,-
(12)
(11) BASLE, CHAVAI.ICE, ... .
(12) I{am: salaires, pri6 profit.
16
Pour Marx, le salut est dans la révolution qui permettra la restitution à l'homrne de son travail.
L'acte de faire la révolution devient la pensée (i3), Il y a lieu de préparer une société sans
classe et sans Etat (14).
a) Avant Keynes:
un chômeùr n'a pas d'allocations de chômage;
les sans-emploi ne consomment plus, perte quasi totale du pouvoir d'achat;
les commerçants perdent leurs clients;
lorsqu'une entreprise souffie de mauvaise gestion,-ellè disparaît du paysage économique
:> faillite;
les stocks sont importants dans les entreprises;
la rentabilité est restaurée grâce aux entreprises sunrivantes;
il y a un regain de confiance quand tout va bien;
augmentation des investissemerts.
(13) Pra:ris
(14) BA§LE, CHAVAI{CE, ... .
17
ILLUSTRATION no4 (1s)
prrbliu l'incroyable
En lti18, The Lion,un nraglzinc rlrlical dc l'épot1tre,
histoire dr: Robcrt Illinc'oc, un dr::; tluirtre-ving,(s crtt'lrrrts dc pnuv5c-s
tlc c..-rrçons ct lillcs irgÉs d'cnv.i-
..r."ie, duns une usir:c lorvdhorn. - potrr la
io'', ii* irns - y érlicnt [ouettés jtrur ct..nuit, trott scttlentent
pour stinrulrr lcur aclisité dÉlaitlrntc. Nlais
i-,,,. i" fiur të[et., nruis
i., .on,titionr Jc vie à Loiv,lSr,nr étaiÈnt ptutÔt httltrlincs. ct''ntf'arécs
i, ..tt.* de l'usine clc Lit[i:rr oir l]lincor. [ut ensuitt--truns[üré. A
Litton.
lcs crrftrrrts disputaicnt Iux Forcs un inlcet lrtrrrillolr tlltns
ttltr' attgc ;
t.s fr,rppair à coups ac piitl et de 1:oing. on al.rusait cl'cu:t scx.clle-
.r,.,
n].,',t; f.ui employe,ir' un ccrtlin Htlice Nccülritnt' avrtit I'6.hitrrtle
gi-.i,;1" tlc pinccr tcs,lrcillus tlcs crtfurtts' jrrsr'1tr'i cc tlttc scs otrglt"s
s=. r,-joi_une,it tlans [cur ctlrir. Lc corltrctttxitrc
tlc I'tt:irtt'ctitit cnc.t'u
j,r," ll pcrrthit lilirrcoc par lcs p'-'ignc(s i unc'trt:t"ltirtc tlc rtrirniirc
'.r,,i' ct ii crupilait dc hrurrls llr);rls sur s,:s épllules.
ir ftrirc plierscs gcnoux
L'cll[rltt et sÈs colllPilgitorts {tlticlrt f}resquc'tlus d:rlts lc [rt:i"l dc l'lriÿcr
*l"ppor.*n',eirt paisltJisn,. pr't,t*tnt gratuit) leurs denls éLaicnt
linrécs.
Clertes, ttne brutalité :rtrssl cfliayante était I'exception
plus que Ia
choscs;
ri.glc: on Fcut srruFçorrrrcr. lc rél'ormaLeur z-élé ri'avoir grossi les
nrnis, nrêntc en [eilirnt cQtlrpte cles cxagérations, I'histoirc n'cn illus-
ilnii'1r,,, moins ttn clinrat social où dcs pratiques d'une cruauté
c.rtrûnrcntent grtrssière étaient acceptécs conlnte relevattt de
I'ordre
plrrs irrrportant ellcorc, nc rcgarillrnt d'aillcurS pcr-
tlcs clrÙrr-.s ct, I'lrit
Lir journ(,c rlu. l(r hcures il'étuit pas rirre; lcs travaillcurs cltentt-
sonrtc.
eux à
naiorr vcri l'usirrc i sir ltcrtres du matin ct sc traînaient chez
tlir hcurcs du st:ir. Iit' cr-'nlblc cl'intJignitÉ, bien cles conttcmaÎtres
nlontre
tl'usirrcs tte pcrttlcttiricrrt Fits attx travaillcurs d'avoir lcttr propre
I'usitrc avnit rtnc éLrangc tcntlancc à
,i hi",l q,,.'t',rnitlrrc horltrgc rlc
s'accêlérer durant lcs rarcs i,inutes octroyées aux repas. Les
induslriels
i.s plu, riclres qui avaictrt I'esprit plus large, déploraient sans dot'tte
tJe icts excès, nrais leurs gérants cl'usines ou des concurrents en difit-..
cultés les consitlérlicnt tl'un eiI incli[Térent'
La poliüque keynésienne se concentre prioritairement sur l'emploi et I'agent Etat joue un rôle
important dans I'activité économique.
Ceue politique préconise une diminution du chômage, soit tendre vers un chômage résiduel ou
frictionnel car léquilibre sur le marché du travail ne se réalise pas san§ intervention notamment
des pouvoirs publics (: un chômage qui existe lorsque l'économie est en plein emploi)'
Lorsque l'Etai pose des conditions à l'emploi (ex projet PRIME), il permet à certains d'accéder
au monde du travail mais il fait barrage à d'autres personnes.
(17) mais aussi les ménages concernant les logements dont ils se rendent propriétaires et I'Etat, par exemple,
lorsqu'il finance une proüüque de gratrds travaux.
2A
On enregistre un effet d'aubaine: c'est-à-dire que l'employeur risque de séiectionner quelqu'un
en fonction de la prime qui 1ui sera octroyée, Il y a donc une ineffcacité economique puisque le
coût pour la collectivité augmente car lEtat paie une prime à I'emploveur sans qu'il n'y ait
efficacité (: la rencontre d'un objectif qui est ie plein emploi).
Selon Keynes, il faut augmenter la croissance pour avoir le pleil emploi
1) Augmentation de la C :> Exemple: une diminution des impôrs fuects ênttaîns uns
augmentation du salaire net du travailleur.
2) Accorder des subventions aux entreprises (par emploi créé).
3) Favoriser la politique des grands travaux de I'Etat,
4) Augmenter les allocatairçs sociaux (chômeurs).
5) Dévaluation de la monnaie (politique des taux de change),
6),..
*) Déficit spending
Le déficit spending est une politique discrétionnaire (qui agit au coup par coup)
Si l'Etat s'endette, c'est pour rencontrer un objectif précis. 11 faut prendre comme option
d'augmenter la dette publique. Il s'agit, par exemple, de stimuler la production (ex: politique
des grands travaux) afin de créer davantage de postes de travail.
En B (en 1960), le chômage était quasi inexistant. Dès lors, lEtat dépensajt beaucoup d'argent
et plus tard lorsque la crise est apparue, lEtat a continué à dépenser ("1e système
compensatoire belge ou le compromis à la belge").
Cependant, Keynes précise qu'il ne faut pas dilapider I'argent public.
*) Le multiplicateur keynésien
Keynes base son analyse zur la demande. Si la consommation augmente, les entre,prises vont
produire davantage et pour produire, elles engagent du personnel (te multiplicateur
d'irwestissernent).
*) Après 1929
LEtat intervient pour sauvff des entreprises de la faillite car toute disparition massive entraîne
üe gta.res sorrsêquetrces sscia\es.
Actuellement, les USA coonaissent quasiment le plein emploi. Toutefois, le système de sécutité
sociale aux USA coûte aussi cher que le nôtre tout en oftant moins d'avantages'