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Avant-propos 5

Introduction générale 7

Chapitre 1: les nrinciCIaux courants


1.1. Introduction: diffërence entre micro et macroéconomie (le cycle du cochon) 10
1.2. Conclusion 10
1.3. Remarques 11
1.4. L'école classique 11
1.5. L'école néoclassique 11
1.6. Le man<isme 13
1,7. Crash boursier de 1929 16
1.8. Le keynésianisme (: école spécifique) 16
1.9. Les instruments de la politique économique et sociale 21
1.9. 1. La politique moaétaire 21
L9.2. La politique budgétaire et fiscale 2l
1.9.3. La politique de l'emploi 27
1.9.4. La poütique financière 21
1.9.5. La politique des revenus 21
1.9.6. La politique des prix 2L
1.9.7. La politique commerciale 2L
1.9.8. La politique industrielle 2l
1.9.9. La politique des changes 21
1.9.10. La politique des grands travatx 21
1.9. 1 1. La politique de l'énergie 21
7.9.12. La politique de zubvention aximrestissements 2L
1.10. La décision politique eomaüère d'investisse,mert (ex la dévaluæion) 2L
1. t 1. Les écoles 22

Chapitre 2: le circuit éconornÊque


2.1, Introduction 29
2.2.Tableaux 30

Chanitn'e 3: mécanüsmae du marché en microéconorreie


3.1. Ecole néoclassique de la concurrence parfaite 5/
3.2.Les lois de I'ofte et de la demande 32
3.2.1. La courbe de demande 32
3.2.1.1. Motifs po-ur lesquels la courbe de derrande est décroissante JJ
3.2.2. La courbe d'offie 34
3.3. L'équilibre 35
3.4.Le monopole 39

Ir'
2
Chapitre 4: mécalrissne du marché en macroéconogrÈie
ffiet sadistributioninégalitaire 40
4.1.1, Introduction 40
4.1.2, Le revenu national 41
4.1.2.1. La notion de revenu national 41
4,l.2.2.Revenu et consommation selonKeynes 41
4.L.2.3.Lafonction d'épargne (S) selonKelmes 43
4.1.2.4.L'hypothèse kéynésienne du revenu confrontée aux faits 44
4.1.2.5. La théorie des reveRus et de la consommation de réference 45
4.1.2.6.La thèse du revenu permanent 47
4.l.2.7.Lhypothèse du cycle de vie 48
4.L.3. La consommation par rapport au revenu 51
4.1.3.1, L'évolution de la structr.re de la consommation des ménages 51
4.L.3.2.L'élasticité-revenu 54
4.1.3.3, L'élasticite-Prix 57
4.1.3.4.L'élasticité-prix croisée 59
4.1.3.5. Conclusions 60
4.l.3.6.ExemPle 68
4.1.4. La distribution par rapport au revenu 68
4.1.4,1. Les mesures de t'inégalité 68
4.1.4.2. Ce qui peut causer une distorsioc de linégalité sur une courbe de 7l
Lorenz
4.1,.5.L'effetMatthieu 81
4.1.5.1. Intrsduction 81
4.l.5.2.ExemP1es 81

4.1.6. Le rôle de lEtat 82


4.l.6.l.Rivalité et exclusion 82
4.7.6.2.'L'Etat entant qu'agent économique 83
4.1.6.3 . Solidarité ou assurance coocernant le système de sécurité sociale? 84
4,1.6.4. Conclusions 85
demande
.Z.Lanouvelle théorie de la 87

Chapit, e 5: I'iErvestissement
5. 1. Introduction 91
5.2. L'investissement ("formation brute de capital fixe") 91
5.2.1. Selon I'objectif poursuivi, on distingue 91
5.2.2, Sources de financement 92
5.2.3. Opportunité à investir 92
5.2.4. Pressions à investir 92
5.3. Le principe d'accélération 92

Chapitre 6: le capital
6.1. Introduction 97
6.2. Formes que peut prendre le capital p§sique (f investissement) 97
6.3. Lapolitigue de placement 97
6.3.1. Optique du particulier (agent économique "ménages") 97
6.3.2. L'obligation 98
6.3.3. L'action 98
6.4. Optique "entreprises" 99
6.4.1. Sources externes 99
3

6.4.2. Source inteme 100


Chapitre 7: la dette pmbEiqtte
7.1. Introduction 103
7.Z.Le déficit public 104
7.3.La dette publique 105
7.4. L'effet "boule de neige" de la dette publique 105

Chapitre 8: Ie facteur humairl


8.1. Le marché du travail 110
8.2. Diversité des types de chômage 113

Chapitre 9: les politiques écouomüques du marché de I'empl,oi


9.1. Vision microéconomique dumarché des facteurs de production 115
9.1.1. L'ofte detravail 115
9.1.2. La demande de travail 116
9.1.3. Le taux d'équilibre du salaire r17
9.1.4. La courbe de concession des employeurs t17
9.1.5. La courbe de résistance des travailleurs t17
9.1.6. Le salaire d'équilibre tt7
9.2. Analyse macroéconomique de court terme 118
9.2.1. Déséquilibre sur les marchés des produits et du travail 118
9.2.2. Hypothèse d\rn déficit de la demande des biens et services 119
9.2.3. Définitions 119
9.2.4. Les formes de déséquilibre sur chacun des marchés 121
9.2.5. Typologie des déséquilibres 722
9.2.5 .L. Situations possibles 123
9.2.6. Les politiques à mettre en place r25
9.2.6.1. En sous-emploi keynésien 125
9.2.6.2. En sous-emploi classique 127
9.2.6.3. En inflation réprimée t28

Chapitne 10: I'iu{lation et son im{Imence sur le chôueaee (et imversement)


10.1. Introduction 131
10.2. Thèses explicatives 131
10.2.1. L'inflation par la demande: thèse néoclassique 131
10.2.2. L'inflation par les coûts: thèse néokeynésienne 732
10.3, L'inflation décroît quand le chômage augmente t32
10.3.1. Explications 133

Chaoitne Ll: la monnaie


1 1.1. Introduction 136
ll.Z.Lemarché des actifs monetaires et financiers 137
11.2.1.La demande de monnaie 137
ll.Z.2.Uofte de monnaie 139
11.3. Opératioas d'inside money 139
11.4. Opérations d'outside motrey 141
11.5. L'équilibre simultané des marchés monétaires et financiers t42
'+

1 1.6. Quelques raisons explicatives de la hausse ou de la baisse dræ mrrlie 1,t1


tJ/
1 1.6.1. Les parités du pouvoir d'achat t!/
11.6.2. L'inflation 1..1,)

11.6.3. Lavolonté 1+J


11.6.4. La balance courante CX-M) de services + (X-M) de cqirry- 143
11.6.5. La croissance L+J
11.6.5. Les pays à croissance forte 143
17.6.7. Le taux d'intérêt nominal t43
11.6.8. Le tarp< dTntérêt réel 143
11.6.9. Le différentiel de taux d'intérêt réel 143
11.6.10. Le taux dTntérêt (long terme) t43
11.6.11. La diversification des réserves de change des bançres seutratcs i43
11.6.1,2. Les fonds de pensions américains 144
11.6.13. La confiance 144
1 1.6. 14. L'incertitude 144
11.6.15. Les attentes en matière de taux dTntérêt 1ÀÀ
1II
1 1.6. I 6. L'analyse graphique 144
11.6.17 . La volonté politique 1,1
i++ À

Annexe: exercices sur les élasticités 145

Bibliographie 146
5

AVÀNT-PR.TPûS

L'économie est une science humaine. Cette vérité implique qlre l'on raisoffie et agisse sachant
que derrière chiffies et théories, il y des femmes et des hommes.

Le système économique qui fonctionne doit dès lors être choisi en fonction de son efficacité
sociale. Vise-t-il ou non à améliorer le sort de l'ensemble d'une populaüon ou, au contraire, à
favoriser tel groupe au détriment des autres ?

Tout ce qui touche à l'humain est complexe, particulièrement complexe.

Personne ne détient entièrement la vérité: il y a autant de üsions, d'images - de représentations


disent les sociologues - dans une classe que l'on y compte d'etudiants.

C'est ce que perrret de comprendre l'image de 1a vieille sorcière qui mue en jeune femme de
classe sociale aisée ou encore les oiseaux de Samuelson qui soudainement deviennent des
antilopes.

L'économie est une science humaine. Dès lors, il s'agit de faire preuve de nuance et de
pondératiot et a eontrafio d'éviter de tomber dans les pièges des a prtorù, pr{ugés et
jugements de valeurs.

IllusÊratiom nol.

(1)

-\-\

\dJ

a)

(1) Source: N.R lIanson, Patters of Discovery, Cambridge University Ptesse, Londtes, 1961.) Tiré de
Samuelson, l'EconomiEre, tome 1, Armand Colin, Paris, 1982.
(2) Source: Bonng E.G. nMy wife and My mother in law" in "A new ambiguous figure". Journal of Psycholory,
42 (1e30).
Illustratiore no2

TouËes les sciem.cps sont hsÂTmaines. ou d,evraient 1'être

Ce qu'on entend par sciences "humaines", le plus souvent pour faire la::s--:: a-.ec les
sciences dites "exactes", c'est le vaste ensemble des disciplines dont l'h,.:r-,-=: ,= ::r, pü
exemple, l'animal, la plante, le métal, l'atome, les nombres) est 1e principai ÿ'i'-. : e::c.es Les
sciences humaines envisagent l'humain (individuellement ou, le plus souvelt. e-
=.-:e ou e1l
société) dans ses comportemerts, son histoire, la manière dont il fut sor a:p;i::-iseqe, sa
représentation du monde, sa démarche religieuse, sa production littéraire. les -'rl*es dans
lesquelles il s'exprime, la manière dont il s'organise en société pour édicter ces -c'. ou pour
vendre un produit, pow communiquer ou pour consommer, etc,

Cette distinction tend à devenir caduque. On ne peut, par exemple, prétendre séieusEnent que
les sciences médicales n'aient pas l'humain pour principal sujet d'étude.
Les sciences agronomiques se préoccupent au moins autant de l'environnement humÂin que le
droit. Et la physique nucléaire, tout comme la théologie ou la philosophie, s'interroee sur les
origines de l'Univers ,,. .

A f inverse, les sciences humaines utilisent souvent aujourd'hui les acquis les plus modernes
des sciences exactes : c'est le cas par exemple de l'économie mathématique, de la psi chologie
expérimentalg des sciences cognitives (intelligence artificielle), de Ia linguistique forcreile, de
l'archéologie et de l'histoire de i'art (datation et analyse). (3)

(3) Source: brochure de présentation de IU.C.L. lère éditio4 1996


7
INTROE}E]CTION GENERÀT,E

à des fins
1. eu,est-ce que l'éoonomie, sinon l'affectation de ressources rares et polyvalentes
multiples,lès besoins étant quant à eux.insatiables'

L'exernple de l'eau est significatif.


70o/o dela
Cette ressource p*ir"rîurer abondante, dans la mesure où elle couvre environ
présente néanmoins un certain nombre de problèmes. Ainsi, il semble que 1'9aq
ù*0,.
-potuUt", Elle
qui n'existe pas partout, loin de làç.deviendra de plus en plus rare, constituant ainsi
irn des ptàbtaro.t *rj"*t du début du )o(Itu siècle'

La Région Wallonne, des 1995, a augmenté de manière substantielle la tæce qu'ellj P"tço-tt
sur l,Jau distribuée'arx ménag.s .t aux entreprises afin d'apporter ainsi un &ein à la
coosommation et au gaspillage. I1 s'agit de réguler la consommation pæ le
prix. On peut
la
estimer que malgré les' np[*.o..r, l'eau est rare ou pouJ l'exprimer autrement,
consommatioo .uitrop etevei par rapport à la quantité totale disponible. En
outre, elle est
utilisée à des fins multiPles.

Ainsi, on peut l'utiliser à des fins d'hygiène personnelle, mais aussi, si oa fréquente une
piscine pour des raisons sportives ou de délassement'
à des fins
Certains afiosert leur pelàuse, d'autres s'en servent par le biais de l'hydrothérapie
médicinales.

Elle est bien entendu aussi affectée à des fins ménagères, par exemple pour faire la cuisine'

par ailleurs, la navigation fluviale serait rendue impossible sans les écluses et les villes
permettent
seraient *oior agréables sans les jets d'eau. Enfin, les centrales hydroélectriques
la fourniture d' électricité.

On pourrait passer beaucoup de temps à complé1er cette liste alors qu'un seul exemple
de
bien a eté cite. Or, il existe des quantités d'autres biens'

2, L,activité économique s'exerce, concertrant les biens et sewiceg dans la production,


la
distribution et la consommatioo.
,'S.W.D.E." produit et distribue de l'eau potable, la firme 'SPA: distribue de l'eau
Ainsr, la
en bouteille qrr. oourionsorlmons et la Ville'de Namrr.perme! à ses
habitants de bénéficier
de trois piscines et, en outre, dans l'une d'elles, elle "prodüt" des bains
turcs, iastJE:zrls, "' :

qui va arroser les


eui va coosoilrmer de I'eau minérale, qui va fréquenter les piscines, c'est-à-dire en
jàains ? En réalité, chacun pose ses choix en fonction du principe utilitariste,
plus, d'un
fonction de la satisfaction qr. permet la çonsommation d'un bien et, de plus en
biens ce
service. gien e;tendu, il faut *bitr"r (choisir) entre la consomrnation de certains
qri ," fait au Aetriment d'autres que l'on délaisse, les budgets n'étant pas extensibles.
nous Yenons
3. Un problème apparaît de manière éclatante, celui de la rarete, En effet, comme
finie§.
de È remarqo"., t.t besoins sont insatiables alors que les ressources tsnl
11 suffit ae citei det»c exemples pour en conve'lrir:
- épuisement des minôs d'argeut, ce metal etant d'ores et déjà cotrcernant l'art de la
tâble remplacé par f inox (produit zubstitut);
I
- le stock de pétro1e représente seulement la consommanol ;=> :'-:::::: ::cchaines
années, Dès lors, 1a technologie dewa progresser de mare:e :t'::-- '=- 1'a-erndre
les réserves les plus profondes si l'on veut couwir les besoirs ce-* _q-.:::-:- . irrures.

La rareté engendre des problèmes diftrents: de quantités disponibles, r.ais s:::: -: :'equité.
Quelies populations senrir, de quelle manière et au détriment de quelles au:r3s ;anies du
monde?
Ainsi, ALBER.T JACQUARD indique que "la consommation de 800 million: d'tabitants ne
peut, de manière aussi inconséquente et égoTste, être transposée et multipliee a i'echelle de
la planète" (4).

4. Dans le cadre de ce cours> nous n'analyserons que les biens économiques, c'est-à-dire ceux
qui sont produits et echangés à un prix donné.
Ainsi, l'air que l'on respire parce qu'il ne répond pas à cette définition n'est pas un bien
économique.
Par contre, le cuivre qui peut être transformé en fi.l électrique ou servir à la di:landerie ou
encore être transformé en instruments de musique, puis vendu en tenant compte de la valeur
ajoutée entre clairement dans la catégorie des biens économiques.
Mais, biens économiques ou non économiques ne sont pas à confondre avec utiTté ou
inutilité.
Ainsi, le diamant qui est un bien économique par excellence n'est pas très utile alors que
l'air, bien non économique est indispensable et par conséquent, très utile à
la survie de
chacun,

5. Enfin, pour compléter la définition de l'économie, i1 semble waiment nécessaire de clarifier


un élément relatif à celle-ci.
Beaucoup estiment que l'économie, est réservée aux forts en math!
Même si ce n'est pas faux l'économie fait panie du panel des sciences humaines au même
titre que la psychologie, la sociologie ou encore le droit.
D'aillsu1s, du temps d'A. SMITH dont nous allons abondamment parler - il s'agit du 1er
économistq le "fondateur" de cette science en quelque sorte - il fallait être titulaire d'une
chaire de morale pour enseigner cette matière.

Bien plus tard, un certain EDGEWORTH (1845-1926) (5) a introduit la "modélisation",


c'est-à-dire des préüsions chiftéeg "l'économétrie" (calcul des économistes) qui, c'est wai
fait souvent appel sous formes d'équations plus ou moins complexes, au langage
mathématique.

A ce jour, certains économistes sont plutôt proches des philosophes, d'autres par contre
utilisent intensivement les mathématiques polr leurs recherches.

Probablement que beaucoup d'entre eux, et c'est heureux, se retrouvent tout à la fois dans les
deux catégories citées ci-dessus.

(4) JACQUARD A. (1995), J'accuse l'économie triomphanæ, Calman4-Lévy.


(5) Il détient lochaire d'Economie d'O:dord de 1891 à 1922: son irfluence est coüsid&able. Son oeuwe laplus
remarquable s'intitule "psychologie mathématique en 1881", ce traité considère que la science économique doit
ête liwée au raisonnement mathématique
I
ILL.USTRATIûN mo-s

La société wallonne de distributionhret en garde contre les risques du « coûtvérité»

L'eau deviemÉ Êrop chèue; dam ger !


Si I'on réoercute
sur le coniomma-
teur tous les coûts
liés à I'eau. le orix
du mètre cübeTou-
blerait d'ici 2005 I
.ÿ a Socièté wallonne
ll des distributions
E d'eau (SWoE) a fait
!l , ses comptês. Si I'on
-ja-J fait payer au con-
sommateur le coùl de l'Égoutt&
ge et de l'épuration de l'eau, en
2005, le mètre cube coûtera uil
Êeu plus de 150F, soit d€ux
iois le prix actuel.0r, pour I'in-
stant, lâ volonté politique du
gouvernêment wallon comme
de l'Union européenne est bel et
bien d'intègrer dans te prix de
l'eau toutes les charges (protec-
tion des nappês, production,
disribution, collecte des eaux
usÉes et épuration). 0n va donc
lout droit vers ce coùt-véritÉ de
150 F.
Les conséquences peuvent ètre
graves, estiment les responsa
bles de lâ SWoE. Jeudimatin. ils
ont inüté Ia presse à leur siège
de Verviers oour lirer le signal
d'alarme. A 77 F le mètre cube,
l'eau wallonne est une des plus
chêres d'Europe. On constate
que Iâ consommatjon par rac-
cordement (I20 mr) est, com-
me par hasard, pami les plus
laibles d'Europe. EIIe se réduit
depuis une dizaine d'annêes de
- 1.Tl!"t.nll,y!loj.:
Ueso potablê prd eussi donnêr naissenae à des renconttes à feru dE ro\e. Photo d'èÊh;ÿes dumusËe de t;eau dà Gèfrvel- .
.:: - .r
'-.1.:. "+i..j!.,"'::.--i.:
' t,t -,,: ; __ L ,.! : r.

ble, la solution est de met.üe Elle en gère cinquante{eux en de Hesbaye et du Tournèisis. à tiers des eaux iouterraines sont cont ôle. Depuis 1-c90, la coft
une partie des coùts (l'êpuration Wallonie, pour quatrê eo Flandre un minimum historique, mais on conformes "avant tout traite- centràtion de ces engrais sta-
par exemple) à chârge du bud- et Un à Bruxelles. EIIe souhaite est encore loio de Ia cote d,âler- ment. Plus de Ia moitié- des.caÈ gne. Elle s'inquiète cicendant
que le gowernement Iarce les te en Wallonie en ce cui concer- lages ne dépassent
get ordinaire des pouvoirs Ps lamais. la ide l'utilisation des pesdciées et
communes a Eettre de l.ordre- ne la quantité. La Ré;ion uritise
biics {donc des impÔts et des
iaxes). C'est ê'/idemment un Pour-le. reste, tout ,râ bien. La moins cie 25 9'o ce soÉ ootêntiel I",i:,S,..f ,i1?T:,:q,E::il"
herricidii. l"
r"uoiit"i,= q,i
choix diiiicile. lrtais .le meilte,Jr
critère d'apprèciâtion des maft
soc,lete. parareqionale a lait hydrique.
l:0 frrilrons de I'an Uétat du rèseau de là sY/OE est
y!ji1i:i{ii,:', j ïii:liïii
qepassen( panors tê norme, sur. .
ji à"-;;i;;ü_ ces
lt*:";t:;:iirai"."",ii:ï.
-- dirlérentes, èt ce c:;re ne
milliards de, bon, avec 76:'o de l'eau factu-. i"liiiï iri'"-
!

datairès de lâ Cité sera leur deinler D0ur ),8-bèneiices


c:ïnre 0 analres. Eile assume rèe. Si I'cn tient compte des oJ,:. Ë! ààr. ï"îei"i"i' d'ausmeoter. Lîîéultliç
souci du problème dê la distrË -"l§ii=i!'1[
-"ài .c.esse
tait des cocktaits de pestcldei,
bltion d'eau -. disait... Aristote il SeUle seS lnveStiSsements-, fourniturei aux pompieri, à cer- ;;;;J;;L;;"
y ê 2.340 ans. Nous ne sommes plus cjes men- . taines f ntaines, aux commu luée, de sorte que, à tousooints dont la dàgradation dcnne des
d/affs, se re:ourt Mêrc Deco. hes,... -là'zpene est Eeu impor- de vue, le robi;et est {iabie pe ptoduits potentielement cangÈ
LE ROBINElEsTFIABLE nrncK. tante erifomParaison avec d'as tiquement en permanence. rcu. No6 sommes viglânts,
''ües
La relaüve sêcheresse des der- ré!eaux euroPéens' maîs aussi .Aemandens d'un
La SWDE a un auüe problème niers mois a amené tê. ouait a tà quàlitè, elle ne oose La SWDE 5e lêlicite que le prç fieilleur conùèle du sec!e!r. :::
Pour maintenir un prix raisonna pol-rtique: Ia diversité des tariis. aquifères, ",^^-. jas de gros problèmes..Deux blème des nitrates semble 50u5
p"ni.riiË.'.'"iài THIERRY F/FNS
"n

(6) Journal "Le Soir" du23 mai 1997


10

7.1. lwtrodwctioru: différence emtre mùcro,éconowie et ronacroéconomie (,7e q'cle Cu cockam)

Microéconornie IIacrcécolcmie

Un fermier vend chaque année 1.000 cochons Pour I'ensernble d'un pa1's. iofre de cochons
et le bénéflce par tête est de 1,000 F. Son correspond très exactemeli a la demande, soit
bénéfice total s'élève à 1.000.000 F. 1,000,000 de cochons pæ an (= Temps 0). Le
bénéfice total atteint 1 000 C01l 000 F

Un an plus tard, il double la vente. 2000 Au temps 1, I'ofte qui a doublé est néanmoins
cochons x 1.000 F/tête : 2.000.000 F. de contingentée par la demande restée constante.
bénéfice total. Conséquences: pour écouler la marehandise,
les producteurs vont brader 1es prlx. certains
vont se retirer du marché ruinés et les affaires
iront de pius en plus mal.

Tableau no1

Quantité Bénéflce Benéf. tot. Quantité Bénéfice Benéf. tot.


Temps 0 1.000 1,000 1.000.000 Temps 0 1.000.000 1.000 1 milliard (')
Temps 1 2.000 1.000 2.000 000 Temps 1 2.ooo.00o (*)

(o) L'ofte = la demande.


(*) La demande est restée invariante = 1.000.000

CONSEOTIENCES

Tableau no2

MICROECONOMIE MACROECONOMIE
*) Augmentation du chiffie d'affaires et par *) Baisse du prix et du bénéfice
bénéfice
I

corollaire du
*) Accroissement des parts de marché. *) Ventes à perte, faillites, appauwissement,
I

*) Des producteurs se retirent du marché


(usqu'au nouveau point d'équilibre).
*) Offie excédentaire dont les conséquences
peuvent être dramatiques.

1.2. Conclusùon

La microéconomie analyse le comportement d'un producteur ou d'un consommateur alors que


la macroéconornie prend coûune unité de mesure un pays, un Etat. Or, ce qui est vrai pour une
personne prise indiüduellement peut très bien s'avérer faux, appliqué à une collectivité.
11
1.3. RentarEwes

La microéconomie étudie 1e comporternent d'un producteur ou d'un consommateur. Ses bases


sont souvent théoriques, sorties du réel. La macroéconomie, quant à elle, prend'pour I'unité
(l'agrégat) un pays. Elle prend en compte des problèmes pratiques, se rattachant à la vie
courante.

7.4. L'école classïque

Le fondateur de ce courant est l'Eco Smith t723- 17e0) Avec son liwe paru en
I essat et causes " il fonde le libéralisme
économique en démontrant que l'économie fonctionne suivant la reeherche de f intérêt
particulier de "I'HOMOECONONICUS"
mécanismes du de l'utiüté)

La main invisible guide les vers le bien de tous : lois


est il doit protéger
le droit de propriété et assurer l'ordre.
"Ce n'est pas de la bienveillance du boucher, du brasseur, ou du boulanger, que nous attendons
notre repas, mais de leur égard à leur intérêt propre. Nous nous adressons, non à leur
sentiment d'humanité mais à leur amour-propre, et nous les entretenons non de nos propres
besoins mais de leur avantage. Personne, si ce n'est le mendiant ne choisit de dépendre
principalement de la bienveillance de ses pairs" (7).

La liberté est la condition du progrès. L'intervention de l'Etat dans l'économie est dépourvue
de sens, vu la présence de lois naturelles favorisant l'harmonie (comme c'est le cas en sciences
naturelles, par exemple en astronomie),

La diüsion du travail en rendant le travail plus efÊcace accroît les richesses à échanger.
Parmi les autres grands classiques, on peut citer, Ricardo des rendements et
Malthus ressources ffoissent de croît de

Conclusion
Adam Smith est toujours influent parce qu'il décrit des phénomènes qui dépassent de loin la
sphère économique, Sa connaissance pointue des hommes lui permet de poser sur la société,
un diagnostic qui est vrai à toute époque, y compris la nôtre.

7. 5. L' école ruéoclasstque

Les néoclassiques Jevons (183511 Menger (1 840/1921), Walras 834119t


d*tu
,-Ir '' '
L6L ,

L'approche de ce courant libéral est essentiellement microéconomique 'elle se


base sur des comportements indMduels (théorie du producteut, du consomrnateur, ...)

(A SMITH À An Inqrriry in thc Nature and Courses of the Weallh of Nations, New Yor§ The Modern
Library, RandonHouse, 1937, P 14.
Cité dans DEHEM B, Histoire de la Pensee économiqug des mercantilistes à IGYNES, Duno{ les Fresses de
l'Université Laval, Québec 1984.
12

I1 s'agit d'ailleurs d'un modèle théorique dont le but est de mieux cerner la réalité: "cet état
d'équilibre de la production est, comme l'état de l'échange, un état idéal et non réel" (8).

Ces une méthode d' expression mathématique qui utiüse le calcul


Il s'agit de déterminer prix un

Graphe no 1

Ouantités à produire afin de maximiser le bénéfice

I
C +'-

? ,t h = Ë,u-,

e
Y'

- Deux droites sont diffirentes en tous points, sauf à .[eur point d'interse.ction où elles
s'égalisent. #*ceb\a rvæJt:ur.<- --
.1,1 .,/
{,.-,,. ;

- Dès lors, 1à où RM: Rm = Cm; quantité idéale pour'obtenir un profit mærimal.

L'exemple d'un chercheur de notre époque appartenant à un courant similaire:


Frédérich Hayek (1599-1992) G.B. d'origine autrichienne dont un adepte fervent
n'est autre que Guy Verhofstadt.

Pour Hayelq f intervention publique est la route de la servitude alors que la liberté individuelle
constitue le rempart de la liberté politique.
Succès de cette thèse et de manière générale, des néoclassiques ?
Parce que les remèdes keynésiens ne parviennent pas à guérir l'économie mondiale de la crise.
Pzut être entièrement rattacheÊà ce courant, l'école monétariste "Ecole de Chicago" de Milton
Friedman:

(8) \YALRAS H., Eléments d'économie politique pure, 1874-1877, çrte par BASLE, CHAVAIICE, LEOBAC,
(auteurs multiples) rlans "Histoire des pensées économiques: les fondateurs" Sirey 1988.
En effe! le prix constitue le facteur d'équilibre duqtrel découlent les quantités offertes et demandées qui
s'égalisent à l'équilibre, grâce au "commissaire-priseru".
13

1) influence prédonrinante des variations de la masse monétaire sur la croissance et f inflation.


Ce concept est fortement zuivi en Allemagne, donc en Europe ! Par ailleurs, les critères
quautitatifs l'emporterfi sur toute autre considération concernant le Traité de Maastricht;

2) c'est le secteur privé qui apporte la stabilité au monde économique.

Théorie de l'ofte Gupply side economy) d'Arthur Laffer: si on réduit 1es impôts;les dépenses
publiques et les réglementations, on assistera à une explosion de l'offie des facteurs de
productioq corollaire de la diminution des contraintes.

1.6. Le mamiswe (9)

Raison de ce courant, dénommé "matérialisme dialectique" (10) ?


La remise en cause de la situation de la classe ouwière lors de la révolution industrielle.
Le capitalisme exploite et aliène la classe ouvrière.

ALIENATION: état d'asservissement (de frustration) où se trouve un individu lorsqu'il est


dépossédé du fruit de son travail et soumis à des conditions de vie qu'il ne peut modifier,
Le marxisme refuse toute réforme: il souhaite et prépare la révolution.

:
Théorie matérialiste observation d'une réalité et non pas basée sur des idées.
Mais les hommes se font eux-mêmes en même temps qu'ils agissent, Les marxistes ne sont par
conséquent pas déterministes. Jusqu'à présent, les forces sociales ont aliéné une majorité de
I'humanité; c'est-à-dire dépossédé les indiüdus de leurs forces créatrices. Il y a lieu d'émanciper
le prolétariat. Il faut lutter contre la dMsion du travail prônée par Adam Smith car l'homme est
capable d'apprendre et de faire beaucoup de choses diftrentes. Mais le système capitaliste ne
le 1ui permet pas; il est tout juste un complément de la machine, une force de travail mise à la
disposition de la classe dorninante.

Il y a la superstructure, c'est-à-dire I'organisation de I'appareil dEtat, établie pour protéger le


capitalisme. Par exemple, la gendarmerie est là pour empêcher les grèves. Elle est au service
des riches. I1 faut donc créer une société sans Etat @tat est différent de Nation).

Comment le travailleur est-il exploité ?


:
Les marchandises ont une valeur le temps de travail (VA) incorporé dans leur production
(c).
ài f. temps de travail est une marchandise. Elle a donc une valeur (V) inferieure à la valeur
que peut produire cette même force.
La diftrence apparaît sous la forrre de plus-value (ou survaleur S) qui revient aux capitalistes
sou§ forme de profit, intérêt, rente, ...).

(9) BASLE, CHAVANCE, ...: "Ilistoire des pensées économiques, les fondateurs; Paris, éditions Skey 1988.
(i0) * Matérialisme: car basé sur des faits et prenant en compte le terrain social de l'époque. La réalité
I'emporte sur les idées.
* Dialectique: car la discussion permet de démontrer ou de réfirter les arguments avancés.
l4
Tableau no3

Valeur de la
force de Taux de plus-value
S
V
Loi de la valeur Plus-value
(dépend du temps moyen Exploitation :s
socialement nécessaire capitaliste : VA-V
pour les produire) C+VA / Tar.rx de profit
Vr ajoutée par =s
la force de travail (VA) c+v

Mais le système capitaliste va vers sa chute.


En effet, le progrès technique abaisse la valeur des marchandises en augmentant la part
représentée par les moyens de production que doit racheter le capital engagé.
Or, 1es moyens de production, parce qu'ils coûtent chers réduisent le taux de profit.
Les capitalistes réagissent en abaissant les salaires (il y a une "armée" de chômeurs prêts à
remplacer les travailleurs). Le pouvoir d'achat des ménages étant insuffisant, les entreprises ne
trouvent plus assez de clients; d'où les crises.

Tableau no4

La concurrence la part du travail vivant


capitaliste baisse, :> droù C augmente
poussent au machinisme et V
augrnente le capital technique (C)
(constant) qui transmet seulement
sa valeur aux marchandises
Le progrès
technique

tendance à la baisse crise de I'offre: la baisse


dutaux de profit S du taux de profit freine
C+V f investissement

freinage des salaires qui augmentent --? crise due à l'apparition de la


moins que la productivité sous-consommation
15
trl s'agit bel et bien, c'est indéniable d'une analyse économique qui utilise la formalisation
mathématique. Néanmoins, Man< cherche à mettre à jour des rapports sociarx, les rapports qui
existent entre les hommes. (11)

Le capitalisme est une société marchande.


Le capitaliste recrute les producteurs à qui il paie un salaire.
Le capitaliste organise le processus de production.

Les unités de production sont capitalistes quand elles sont la propriété d'un personnage qui a
de l'argent, son capital (A), achète les moyens de production (le capital constant: C), loue la
force de travail salariée (partie variable de sou capital: V), fait produire des marchandises (M)
et les vend contre argent (A).

Tableau noS

Capital constant (C)


Capital sous production: Vente:
forme d'argent marchandises capital sous
(A:C+V) produites Ouf forme d'argent
(A= C+V+S)
Capital variable

ACCUMULATION

Comme la valeur de M est C + VA, il suffit que la valeur V versée aux salariés soit inferieure à
la valeur qu'ils produisent pour que A' soit plus grand que A. La diffirence résultant de cette
exploitation est appelée plus-value ou survaleur (S).
: .I-.r§;"
Dès lors' '{' c
donc que ra vareur de ra forcede trava,?
Comme celle de toute autre marchandise, sa valeur est déterminée
oar
Ia quantité de travail nécessaire pour la:produire. t. i"ià" jà'ià,l"rr
d'un homme, c'est rout simprement qujir y a àe vivant à;;.;;';
individu. une certaine masse de denrées"" hg"".""ir.s'û;"i;';;
homme de grandîr et de se maintenir en vie. Mais'homnie,
machine se détériore et dôrt"être r"mpt."e'pâi;"
;";;" Ë
.plus.de Ia quantité de moyens Oe àubsis,ian.; .;i;; Ë;;;;. E;
,é";;;i;;,,;.;;
ProPle enlretien, il lui en fau[ une autre quantité pour élever un c"rtàin
nombre d'enfants destinés à..1e remplacer sur le lrarché
du rravail ei à
perpétuer Ia race des travaireurs. Èn outre, pÀri aev.topp".
' de travair, ir dépe_nsera une autre quantiid de vareurl 'pou," r" ilià"
prolo.sr il nous sutfit de considérer le sàul tr"v"ilm,iy"n, notru
dont les codts
en édueation et en déveroppement tendent â La vareur de ra
lorce de travail est déterminée par la =éro.
v.t"r, a"" ;"y;n.- i;
subsisiance nécessaires..pou_r p1oàuire,
.. développer, entretenir et
perpétuer la force de travail." ,,-
(12)
(11) BASLE, CHAVAI.ICE, ... .
(12) I{am: salaires, pri6 profit.
16

Il y a nécessairement plus-value relative au facteur-travail car le salarié ne reçoit qu'une


fraction - en argent - du travail qu'il effectue, mesuré en nombre d'heures.
Fuisque la concurrence obüge I'entreprise à baisser ses prix et donc son taux de profit, elle
réagira en payant moins de salaires: rempiacement d'une partie de V par C et baisse des salaires
indiüduels
La mise en oeuwe de ce procédé est plus difficile concernant une main-d'oeuvre qualifiée, ce
qui justifie que le chômage touche principalement les travailleurs sans expérience ni diplôme,

Pour Marx, le salut est dans la révolution qui permettra la restitution à l'homrne de son travail.
L'acte de faire la révolution devient la pensée (i3), Il y a lieu de préparer une société sans
classe et sans Etat (14).

1.7. Crash boursier de 1929

*) Crash boursier d'octobre 7929 --> Wall Street chute.


*) LEtat doit intervenir pour sauver des millions d'actionnaires et éüter que des millions de
travailleurs ne perdent leur travail.

1.8. Le Keyn,ésïænùsrne (: école spécifiqeae)

a) Avant Keynes:
un chômeùr n'a pas d'allocations de chômage;
les sans-emploi ne consomment plus, perte quasi totale du pouvoir d'achat;
les commerçants perdent leurs clients;
lorsqu'une entreprise souffie de mauvaise gestion,-ellè disparaît du paysage économique
:> faillite;
les stocks sont importants dans les entreprises;
la rentabilité est restaurée grâce aux entreprises sunrivantes;
il y a un regain de confiance quand tout va bien;
augmentation des investissemerts.

b) Keynes (i883-1946): de nationalité britannique.


*) Mse en place de stabilisateurs automatiques, soit des législations visant à protéger les
agents économiques et prioritairement les ménages (ex: allocations de chômage).

t) Lorsque les stabiüsateurs économiquesse mettent en place:


:) les pertes du pouvoir d'achat consécutives aux pertes d'emplois sont "compensées"
par le versement d'allocations de chômage;
:214 consommation diminue sans néanmoins s'effiondrer totalement;

(13) Pra:ris
(14) BA§LE, CHAVAI{CE, ... .
17
ILLUSTRATION no4 (1s)

prrbliu l'incroyable
En lti18, The Lion,un nraglzinc rlrlical dc l'épot1tre,
histoire dr: Robcrt Illinc'oc, un dr::; tluirtre-ving,(s crtt'lrrrts dc pnuv5c-s
tlc c..-rrçons ct lillcs irgÉs d'cnv.i-
..r."ie, duns une usir:c lorvdhorn. - potrr la
io'', ii* irns - y érlicnt [ouettés jtrur ct..nuit, trott scttlentent
pour stinrulrr lcur aclisité dÉlaitlrntc. Nlais
i-,,,. i" fiur të[et., nruis
i., .on,titionr Jc vie à Loiv,lSr,nr étaiÈnt ptutÔt httltrlincs. ct''ntf'arécs
i, ..tt.* de l'usine clc Lit[i:rr oir l]lincor. [ut ensuitt--truns[üré. A
Litton.
lcs crrftrrrts disputaicnt Iux Forcs un inlcet lrtrrrillolr tlltns
ttltr' attgc ;
t.s fr,rppair à coups ac piitl et de 1:oing. on al.rusait cl'cu:t scx.clle-
.r,.,
n].,',t; f.ui employe,ir' un ccrtlin Htlice Nccülritnt' avrtit I'6.hitrrtle
gi-.i,;1" tlc pinccr tcs,lrcillus tlcs crtfurtts' jrrsr'1tr'i cc tlttc scs otrglt"s
s=. r,-joi_une,it tlans [cur ctlrir. Lc corltrctttxitrc
tlc I'tt:irtt'ctitit cnc.t'u
j,r," ll pcrrthit lilirrcoc par lcs p'-'ignc(s i unc'trt:t"ltirtc tlc rtrirniirc
'.r,,i' ct ii crupilait dc hrurrls llr);rls sur s,:s épllules.
ir ftrirc plierscs gcnoux
L'cll[rltt et sÈs colllPilgitorts {tlticlrt f}resquc'tlus d:rlts lc [rt:i"l dc l'lriÿcr
*l"ppor.*n',eirt paisltJisn,. pr't,t*tnt gratuit) leurs denls éLaicnt
linrécs.
Clertes, ttne brutalité :rtrssl cfliayante était I'exception
plus que Ia
choscs;
ri.glc: on Fcut srruFçorrrrcr. lc rél'ormaLeur z-élé ri'avoir grossi les
nrnis, nrêntc en [eilirnt cQtlrpte cles cxagérations, I'histoirc n'cn illus-
ilnii'1r,,, moins ttn clinrat social où dcs pratiques d'une cruauté
c.rtrûnrcntent grtrssière étaient acceptécs conlnte relevattt de
I'ordre
plrrs irrrportant ellcorc, nc rcgarillrnt d'aillcurS pcr-
tlcs clrÙrr-.s ct, I'lrit
Lir journ(,c rlu. l(r hcures il'étuit pas rirre; lcs travaillcurs cltentt-
sonrtc.
eux à
naiorr vcri l'usirrc i sir ltcrtres du matin ct sc traînaient chez
tlir hcurcs du st:ir. Iit' cr-'nlblc cl'intJignitÉ, bien cles conttcmaÎtres
nlontre
tl'usirrcs tte pcrttlcttiricrrt Fits attx travaillcurs d'avoir lcttr propre
I'usitrc avnit rtnc éLrangc tcntlancc à
,i hi",l q,,.'t',rnitlrrc horltrgc rlc
s'accêlérer durant lcs rarcs i,inutes octroyées aux repas. Les
induslriels
i.s plu, riclres qui avaictrt I'esprit plus large, déploraient sans dot'tte
tJe icts excès, nrais leurs gérants cl'usines ou des concurrents en difit-..
cultés les consitlérlicnt tl'un eiI incli[Térent'

(i5) Cit€ dans


.Les grands économistes" de R, L. I{EILBRONER. PointsÆconomie, éditions du Seuil, 1971
18
ILLUSTR,ATION noS (16)

Le €h€ffi?gffi eEe eræsx


des pffiEes esËEawes
Infec t ions, sücpses, in t oxi cat i o ns c hi m i q u e s, co up s, ci élor mati o n s
osseuse.s : la conféreace d'Oslo sur le havail des eifants a égréné
une üste impressionnante de mala.dies, d'accidents et rie brutdités
qui font des ravages chez les enfants qui trzvaillent, sans protectiou
sæiale par ailleurs.
E Beaucoup d'enquêtes citées à Olso rappeltent
''le Moyen-Age : en 1991, la poüce thetlaaclaise
a übéré cies enfutts
d'un sordide ateüer de gobelets en papier, raconte la cc:tiédéraiion
e.uropéenne des syndicats (CISL). Ils fleuraient de joie, mais ils
étaient incapables de se lever : ils étaient sous-alimentés ef .leurs
jam@s étaient déformées par des années de travail accroupis, 1O à
15 h par jour. Leurs employeurs.les battaient.
É Au Brésil, Anti-Slavery International cite le cas d'une îosse cie 15
en-fants-esclaves morts, tués par des grzrdes aorès une tentatire
d'évasion d'un site de fours à'chartui cie boisl ,.

Dans ce pa-ys, les enfüts partent pour les plantations (canne à


sucre, _théiers) le-vgni,re c1eux, emportant-des bougies pour
trevailler avent le lever du jour. Iæurs jzmbes sonl lecéréespalJes
arbustes et mordue-s pqr les-serpents, ét leurs poumons emflis des
ya1æurs toxiques des épandagei.
E rÉ:pesticrdes sont aussi dangereux dans les plantations de taba.c
du Zirhbabwe, Ies champs de mlüi des Etats-ünis. Selon TOIT, vo o;it
des maJadies ou b/essures recens&s sur'.ies e.n fanis interuiennent
dans l'agricultwe.
d Des rappt'ts üsponibles à Oslo évquen f aussj Jes dermetases des
enfants des tanneries d'Egypte, les explosions et intaxicetions da,rs
les usines chimiques et )es fabriques àe feux d'artidice de l'Inde.
â Dans les ateliers de tapis du Rajasthzn (Inde), on cautérise à la
flamme les coupures.des enfants, pour éviter que le sang ne tache
les tapis.Iespoussrêres de lüne provquent des maJa.dîes
respbatoircs, et la position de tràvail dès déformations vertébrales.
fl Esce.Lader les montagnes d'ordures taillade les mains et les pieds
des petits philippins à la recherche de matériaux à recyclez., el leurs
pleies s'iafectent vite au contact des mouches, rats et âéchets.
9 Chutes et lombdgies sont fréquentes chez les enfants
(?akistanais, Partugais, Italiens) qui transportent de fortes charges
et grimpent sur les échalaudages iles chaniieirs : un quart des
enfents du secteur du bâtimeit sont blessés, selon I'AIT. ..*.:r.
d ,eu* Ét ir-tlnis, où ils livrent des pizzas, ]avent des voitures,
travaillent dar:s des n fast-fcrd », dds ateliers clandestins ou dans
Ies chzmps, Ie dépat'tement du Travail a enreg'istré 48 enfants tués
ei 128 OOOblessdsau travzil en 1987-1988. Un chifiie probablement
inférieur la réaJjté, les employeu.rs n'étant pas enclin's à déclarer
à
les accidents.
û La liste inclut les silicoses des petits miaeurs d'Amérique latine,
les t iolences des gangs ou de la poüee à l'égard.des petits Cariæzs
travaiJlant dans la rue,les brrllures dues au verre en fusion des
verreries îndiennes.
â Enîin, lep fi)lettes soumises à la prostitution forcée en Asie ou
aiJleurs sont maltraitées, violentéès, dt-osuées oat les oroxénètes, et
uictimes de pt'atiques sa-diques des cLr'enfl . evint queie sidane les
tue.

(16) Journal "Vers I'Avenir" du 30 octobre 1997


19
*) Ii préconise une politique contracyclique; c'est-à-dire à l'encontre du cycle
- (: stabilisateurs
automatiques). Si tout va mal, l'Etat doit intervenir davantage (ce qui est paradoxal).
Ex: si plein emploi: les recettes fiscales sont en hausse.
Ex: si récession: augmentation du nombre de chômeurs, augmentation des dépenses de
l,Etat (allocations de chômage), diminution des impôts directs (recettes fiscales), ,.. . C'est
lorsque I'Etat s'appauvrit qu'il doit produire un effort considérable.
Cepàndaat, quand on parle de politique contracyclique, on dit que I'Etat ne fait rien. Donc,
il faut laisser faire les règles (ex allocations de chômage)'

Si les stabilisateurs économiques se révèlent insuffisilrts


:)
politique discrétionnaire et mise
en place de la politique des grands trâvaux; ce qui permet d'engager des travailleurs et de
diminuer le chômage.

*) L'analyse de Keynes sera maoroéconomique'


Oe ti+S à 1985, on raisonne de manière keynésienne. Après 1985, on revient vers le
classicisme (augmentation du chômage, mais por.rr l'école néoclassique ce n'est pas
nécessairement la priorité).

*) Le carré magique (: exemple type de l'économie keynésienne): c'est assurer la croissance en


combattant ét-en maîtrisant f inflation, le chômage et en ayant une balance des paiements
équilibrée. Actuellement, Iexpression "cercle vsrtueux" est souvent utilisée pour décrire le
même phénomene.

t) Pour Keynes, il faut partir de la demande. Si la demande augmente, le nombre de chômeurs


diminuera.

Demande gtobale : C * I + G+ (X-M)


C: Consommation, soit les ménages * les entreprises l
I = Investissement, soit 1es entreprises (17) I
G: Dépenses publiques, soit lEtat l : ies 4 agents économiques
X: Exportations, soit le reste du monde I
M = Importations, soit le reste du monde l
Si la demande globale est en hausse, il y a croissance.

La poliüque keynésienne se concentre prioritairement sur l'emploi et I'agent Etat joue un rôle
important dans I'activité économique.
Ceue politique préconise une diminution du chômage, soit tendre vers un chômage résiduel ou
frictionnel car léquilibre sur le marché du travail ne se réalise pas san§ intervention notamment
des pouvoirs publics (: un chômage qui existe lorsque l'économie est en plein emploi)'
Lorsque l'Etai pose des conditions à l'emploi (ex projet PRIME), il permet à certains d'accéder
au monde du travail mais il fait barrage à d'autres personnes.

(17) mais aussi les ménages concernant les logements dont ils se rendent propriétaires et I'Etat, par exemple,
lorsqu'il finance une proüüque de gratrds travaux.
2A
On enregistre un effet d'aubaine: c'est-à-dire que l'employeur risque de séiectionner quelqu'un
en fonction de la prime qui 1ui sera octroyée, Il y a donc une ineffcacité economique puisque le
coût pour la collectivité augmente car lEtat paie une prime à I'emploveur sans qu'il n'y ait
efficacité (: la rencontre d'un objectif qui est ie plein emploi).
Selon Keynes, il faut augmenter la croissance pour avoir le pleil emploi

*) Pour donner un coup de fouet à l'économie, il existe difrrentes solutions

1) Augmentation de la C :> Exemple: une diminution des impôrs fuects ênttaîns uns
augmentation du salaire net du travailleur.
2) Accorder des subventions aux entreprises (par emploi créé).
3) Favoriser la politique des grands travaux de I'Etat,
4) Augmenter les allocatairçs sociaux (chômeurs).
5) Dévaluation de la monnaie (politique des taux de change),
6),..
*) Déficit spending

Le déficit spending est une politique discrétionnaire (qui agit au coup par coup)
Si l'Etat s'endette, c'est pour rencontrer un objectif précis. 11 faut prendre comme option
d'augmenter la dette publique. Il s'agit, par exemple, de stimuler la production (ex: politique
des grands travaux) afin de créer davantage de postes de travail.

En B (en 1960), le chômage était quasi inexistant. Dès lors, lEtat dépensajt beaucoup d'argent
et plus tard lorsque la crise est apparue, lEtat a continué à dépenser ("1e système
compensatoire belge ou le compromis à la belge").
Cependant, Keynes précise qu'il ne faut pas dilapider I'argent public.

*) Le multiplicateur keynésien

Keynes base son analyse zur la demande. Si la consommation augmente, les entre,prises vont
produire davantage et pour produire, elles engagent du personnel (te multiplicateur
d'irwestissernent).

*) Après 1929

LEtat intervient pour sauvff des entreprises de la faillite car toute disparition massive entraîne
üe gta.res sorrsêquetrces sscia\es.

Actuellement, les USA coonaissent quasiment le plein emploi. Toutefois, le système de sécutité
sociale aux USA coûte aussi cher que le nôtre tout en oftant moins d'avantages'

*) Distinction entre Etat minimaliste et interventionniste

gendarme (ex USA


-> Quand lEtat est minimaliste: c'est lEtatprime peu
GB, ...);
: la liberté et donc d'entraves.
Quand lEtat est interventionniste: c'est lEtat providence (ex D, DK N, S, ...);
->
: Iintérêt collectif est favorisé;
: imposition élevée mais redistribution intensive.

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