M0473AUDIT13
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Promotion 22
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(2010-2011)
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THEME
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SENEGAL
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Octobre 2012
Evaluation du processus d’élaboration budgétaire dans les structures sanitaires : cas de l’HMFT
DEDICACES
Je dédie ce Mémoire à :
Mes deux parents Papa Youssou et Maman Astou qui m’ont encouragés et soutenue
tout au long de mes études.
L’élu de mon cœur pour son soutien aux moments de mon travail et surtout pour sa
patience.
Monsieur Pap Sidy Diouf, Directeur Administratif et financier du FONDEF pour
toute l’aide qu’il m’a apportée dans la prise en charge de mes frais d’études au
C
CESAG.
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-B
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EQ
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REMERCIMENTS
J’exprime toute ma gratitude à Monsieur Abou Wele pour l’effort fourni, les conseils
prodigués, sa patience et sa persévérance dans le suivi.
SIGLES ET ABREVIATIONS
DEDICACES ...................................................................................................................... i
REMERCIMENTS ............................................................................................................ ii
SIGLES ET ABREVIATIONS ........................................................................................ iii
LISTES DES TABLEAUX ET FIGURES ....................................................................... iv
LISTES DES ANNEXES .................................................................................................. v
TABLE DES MATIERES ................................................................................................ vi
INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................... 1
1ère PARTIE : FONDEMENTS THEORIQUES DU PROCESSUS D’ELABORATION
BUDGETAIRE...................................................................................................................... 7
C
ENTREPRISES ................................................................................................................. 9
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décision………………………………………………………………………… 10
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2.3.3.
2.3.3.1. La gestion classique ou la méthode de Wilson : .................................. 28
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BUDGETAIRE.................................................................................................................... 46
CHAPITRE 4 : PRESENTATION DE L’HOPITAL MATHLABOUL FAWZEINI DE
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TOUBA ............................................................................................................................ 48
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………………………………………………………………………..65
TH
INTRODUCTION GENERALE
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O
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Evaluation du processus d’élaboration budgétaire dans les structures sanitaires : cas de l’HMFT
C’est dans ce contexte de crise généralisée, accentuée par les contraintes des politiques
d’ajustement structurel, que s’est fait sentir partout en Afrique le besoin de réformer le
système hospitalier. En outre, les politiques nationales en matière de santé, orientées vers
C
la gratuité des soins et la primauté des soins de santé primaire (SSP) sur l’hôpital, ont
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largement contribué à la faillite du système hospitalier (vétusté des locaux, insuffisance des
AG
Dans le cadre de cette réforme, le Sénégal à l’instar de beaucoup d’autres pays en voie de
TH
économiques et financières. Ces changements sont organisés dans un cadre juridique qui
après avoir conféré à l’hôpital public sénégalais un statut d’établissement public de santé
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hospitalier, le classe dans une carte sanitaire (selon l’importance et la spécificité des soins
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et services offerts).
C’est dans ce contexte que l’hôpital Mathlaboul Fawzeini de Touba a été érigé en
Etablissement public de santé le 13 décembre 2005.
La mise en œuvre de cette réforme hospitalière au sein de l’hôpital s´est traduite par des
transformations consécutives à la dynamique managériale il s’agit de :
C
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(ACP) ;
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fonctionnement de l’hôpital :
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Il en résulte :
mise en place :
-B
concevoir un système de contrôle fondé sur l’analyse des comptes de résultats des
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secteur de sante ;
assurer une meilleure planification des activités ;
EQ
Parmi ces techniques, la gestion budgétaire semble la plus pertinente et la plus appropriée
pour répondre aux préoccupations actuelles de l’HMFZT à savoir la prévision des
activités.
En effet la prévision se présente comme un mode de gestion approprie car elle permet de
préparer l’avenir tout en résolvant dans les meilleures conditions les problèmes qui se
posent au présent (Faye, 2003 : 131).
Par ailleurs selon Gervais (1994 : 14), le système budgétaire est la réunion de deux
éléments :
un ensemble de budget ;
Pour surmonter ses nombreuses difficultés, il s’agira pour nous de nous interroger sur
comment améliorer la qualité de la gestion budgétaire de l’HMFT ?
Comment l’HMFT élabore-t-il son budget ? Qu’elles sont les différentes étapes de ce
processus ? Comment faire pour améliorer ce processus afin d’arriver à une élaboration
efficace du budget ?
Ainsi notre travail sera axé sur l’évaluation de l’élaboration du budget au sein de L’hôpital
C
évaluer le processus ;
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Pour nous-mêmes, aspirant au poste de futur contrôleur de gestion, cette étude nous
permet de nous mettre à l’épreuve par rapport à cette fonction.
1ère PARTIE :
FONDEMENTS THEORIQUES DU PROCESSUS D’ELABORATION
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BUDGETAIRE
LI
O
TH
EQ
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Evaluation du processus d’élaboration budgétaire dans les structures sanitaires : cas de l’HMFT
« L´entreprise qui ne dispose pas d´un système de gestion budgétaire peut être comparée à
un aveugle incapable d´apprécier les obstacles » (Leclere, 1993 :12).
Or, depuis quelques années, il s´est produit une évolution considérable dans ce domaine,
illustrée par l´introduction d´obligations nouvelles dans le droit comptable en matière de
comptes prévisionnels.
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L´origine de cette évolution est à rechercher dans le débat d´idées qui s´est instauré à la
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suite du célèbre rapport Sudreau et qui s´est focalisé à la fin des années 70 et au début des
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grand nombre d´entreprises en difficultés aurait pu échapper à leur sort funeste si elles
avaient pu voir venir ces difficultés suffisamment tôt pour pouvoir réagir alors qu´il était
IB
temps ». Le raisonnement que l´on peut faire est en effet simple : c´est l´absence de
LI
d´anticiper les difficultés .Même s’il est difficile de guérir, il est possible de prévenir .Il
TH
faut donc inciter les entreprises à mettre en œuvre une gestion prévisionnelle pour pouvoir
EQ
le premier chapitre sera consacré au rappel de quelques notions sur le budget et son
rôle.
le deuxième chapitre traitera du processus d’élaboration budgétaire.
Les budgets sont à la fois des instruments de prévision et de coordination entre les unités
ES
Dans ce chapitre nous allons essayer de cerner dans les sections une et deux la notion de
TH
budget à travers ces définitions, rôle et propriétés pour de mieux comprendre la gestion
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Selon Faye (2009 :137), le budget peut être défini comme l´ensemble coordonné des
prévisions d´une entreprise.
Pour Gervais (1994 : 17), le budget peut être défini comme étant la mise au point de plans
d´action à court terme permettant d´atteindre les objectifs de la firme.
Abondant dans le même sens, Lauzel (1992 :121) le définit comme un ensemble coordonné
de prévisions qui, compte tenu des conditions internes et externes, pouvant influencer
l’activité de l’entreprise, tend les moyens aux fins poursuivies.
Nous retenons de ces définitions que le budget est un état prévisionnel des ressources et
des dépenses que l´entreprise souhaite avoir à sa disposition pendant une période donnée
pour atteindre les objectifs qu’elle s’est fixée.
Divers rôles sont attribués au budget. Leclere (1994 : 9) résume les finalités du budget et
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Les budgets permettent à l´administrateur d´apporter une bonne dose de réalisme à leurs
TH
objectifs compte tenu des ressources de l´entreprise. Il arrive fréquemment que certains
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dirigeants déterminent des objectifs irréalistes qu´ils ne pourront jamais atteindre .Les
budgets permettent de limiter au minimum les situations de crise en aidant les managers à
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Ainsi Leclere (1994 : 9), estime que le budget joue un rôle central puisqu´il explicite
l´ensemble des prévisions considérées comme des normes à respecter.
Selon Leclere (1994 :10), « l´établissement du budget est un exercice permettant d´éclairer
certains choix en utilisant le modèle comptable analytique sous-jacent comme un outil de
simulation ».
Dans cette perspective, la procédure budgétaire permet souvent d’arriver par la négociation
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à un compromis se présentant comme une sorte de contrat entre les diverses parties
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prenantes.
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Aussi les auteurs Rouach & Naulleau (1998 :263) estiment que le budget doit être perçu
TH
considérer qu’un budget ne sera un bon outil de gestion et de motivation que si le niveau
des objectifs à atteindre est fixé avec intelligence.
Selon Faye (2009 :138), un bon système budgétaire suppose le respect de propriétés
suivantes :
les budgets doivent être réalistes, c'est-à-dire tenir compte des contraintes internes
et externes de l’entreprise. L’élaboration des budgets doit prendre en considération
Pour assurer sa pérennité, une entreprise doit se doter d'outils efficaces, dont l'outil
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budgétaire. En effet, celui-ci permet de réaliser des contrôles et des prévisions aidant les
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Selon Alazard & Separi (2001 : 275), la gestion budgétaire peut être aussi définie comme,
une gestion prévisionnelle, à court terme, dont l'instrument est le budget. Elle est donc une
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méthode de gestion prévisionnelle à court terme fondée sur l'évaluation des moyens à
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mettre à la disposition des responsables pour atteindre les objectifs fixés, issus du plan
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stratégique défini par la Direction. Elle représente une véritable modélisation de l'activité
TH
En effet, cette gestion s'appuie sur un mode de pilotage de type boucle fermé à savoir :
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comptabilité générale ; mettre en évidence les écarts éventuels et mener des actions
correctives qui tendent à rapprocher le réel de ces prévisions et cela pendant toute la durée
de l'exercice voir figure suivante.
• Budgétisation • Réalisations
• Mise en place de • Connaissances des
budget résultats réels
Budgétisation
prévisions
AG
-B
Selon Gervais (2000 : 275), la gestion budgétaire obéit à certains nombre de principe de
O
TH
base dont :
EQ
les concrétiser par des objectifs précis, ne laisser aucune activité hors
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responsabilité ;
le couplage du système budgétaire avec le système de décision et le style de
management : Le système budgétaire doit déboucher sur des budgets par centre de
responsabilité autant de budget que de centre de décision.
la contrôlabilité des éléments du budget : un centre budgétaire ne peut être tenu
responsable des éléments qu’il ne contrôle pas La présentation du budget des
centres de responsabilité doit séparer Les éléments dépendant du responsable du
budget ( ce sont les éléments contrôlables) les éléments sur lesquels ce responsable
n’a aucune possibilité d’action ( ce sont les éléments non contrôlables),dans ce cas,
la construction budgétaire se fonde en grande partie sur les modèles du passée .Elle
risque de pérenniser des postes budgétaires non efficients. C’est en particulier pour
-B
personnel ;
TH
Ainsi selon Horngren (2003 : 23), le centre de responsabilités peut être définit « comme
une partie, fraction ou subdivision d’une organisation dont le manager est responsable d’un
ensemble déterminé d’activité ».
En fonction de la nature des flux délégués on classe les centres de responsabilités en trois
catégories :
L’unité concernée doit réaliser une mission au moindre coût avec la meilleure qualité
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possible, dans un temps imparti. Parmi les centres de coûts on distingue généralement trois
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catégories qui ont des caractéristiques spécifiques quant à leur pilotage et à l’évaluation de
leur performances :
-B
les centres opérationnels sont ceux qui ont un rapport direct avec la réalisation de
IB
les centres de supports sont ceux qui fournissent des prestations aux centres
TH
etc.) on tente d’apprécier leur efficacité et leur pertinence à long terme (Dayan &
al, 1999 :804).
Ces centres bénéficient d’une délégation supplémentaire par rapport aux centres de coûts le
chiffre d’affaires. Selon que le système de contrôle est par « par le marché » ou par les
normes, l’évaluation des performances sera très différentes c’est pourquoi il faut distinguer
centre de revenu et centre de résultat.
Le centre de revenu, dans un système de régulation classique (non basé sur le contrôle par
le marché) est généralement un service commercial qui a un objectif ou (norme) en terme
de chiffres d’affaires, ce service n’est pas évalué sur un résultat mais sur l’atteinte on non
de son chiffre d’affaires.
Le centre de résultat existe lorsque le contrôle est de type « contrôle parle marché ».le
responsable d’un centre de résultat à reçu une délégation beaucoup plus importante que
précédemment .Pour réaliser son chiffre d’affaires, il dispose d’une marge de manœuvre
sur différents éléments susceptibles de contribuer à l’amélioration de son objectif comme
par exemple réduction de prix, des délais de paiement (Dayan & al, 1999 :805).
Ces centres disposent de l’autorité la plus large, puisqu’ils gèrent non seulement les
décisions opérationnelles, mais également les décisions relatives aux actifs nécessaires à
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leur activité (investissement, stock, créances, clients, etc.).Pour eux la responsabilité d’un
profit est insuffisante, et leur contribution sera définie sous forme d’un ratio de rentabilité
-B
ou par un bénéfice résiduel (profit, pourcentage de l’actif généré) (Giraud & al, 2008 :92).
IB
LI
¤ Centre de coût
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¤ ¤ Centre de profit
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¤ ¤ ¤ Centre d’investissement
L’établissement des budgets dans les hôpitaux suppose un ensemble de procédures mettant
en relation les différents services et s’inscrivant généralement dans le cadre d’un cycle
annuel.
Selon Horngren (2003 :60), le processus budgétaire, pour être à même de répondre aux
aspirations d’une entreprise gérée de façon décentralisée et ayant un certain degré
d’intégration entre les différentes fonctions doit suivre deux méthodes : un de type
fonctionnel et un autre de type vertical
L’objectif de ce chapitre est de donner une vision globale de la démarche budgétaire après
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Pour Honorat (2008 : 17), l’élaboration du budget nécessite l’intervention de trois acteurs :
-B
financiers et consolide.
TH
2.1.1. La Direction
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Selon Honorat (2008 :17), le métier de la direction est d’affecter la ressource la ou il est
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nécessaire pour la faire fructifier aux mieux des intérêts des propriétaires et des partenaires
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de l’entité.
L’avenir des dirigeants au sein de l’entreprise dépend des résultats et de l’écart séparant les
promesses de résultats de la réalisation de ceux–ci. C’est pourquoi la direction est très
impliquée dans l’établissement des budgets et dans leur suivi
2.1.2. L’opérationnel
C’est a l’opérationnel que revient la charge d’établir son budget. En effet l’établissement
du budget permet selon Honorat (2008 :18) :
de dynamiser son équipe et d’impliquer son personnel. Un budget peut devenir dans
certaines conditions une occasion de renforcer la cohésion et de valoriser une
équipe. Il définit l’utilité et le coût du centre ;
de libérer l’esprit : après avoir réfléchie intensément au futur, mis en place des
prévisions d’activité, s’être imprégné des objectifs, le responsable peut exercer son
métier l’esprit libre ;
d’être acteur de l’évolution de son centre : les acteurs se doivent de connaître les
paramètres essentiels de leur activité : les principaux coûts directs et quelques
paramètres physiques liés aux unités d’œuvre du centre.
budget.
Selon Honorat (2008 : 19), son rôle au cours de l’année va consister à faire de l’animation
O
économique :
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il est charge de confronter les opérationnels sur les écarts et il argumente en leur
faveur auprès de la direction pour obtenir les ressources ;
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il réactualise les affaires qui trainent, les projets qui prennent du retard ;
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-objectifs d’activité
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Budget financier et
consolidé
-B
mis en
place Un résultat financier
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navette
Indicateurs physique, concrets, satisfaisant
LI
Métiers
O
La mise en place d’un système budgétaire se fait de façon graduelle dans l’élaboration et
dans l’articulation des différents budgets partiels.
Pour Mykita & Tusznsky (2002 :15), la démarche budgétaire repose sur les principes de
responsabilités et de confiance accordée aux délégataires. Il convient donc que cette
confiance soit partagée par tous les acteurs concernés il faut donc :
Selon Mykita & Tusznsky (2002 : 16), les conditions organisationnelles visent la
structure et l’articulation des responsabilités internes donc elles doivent être cohérentes
-B
avec les missions assignées aux unités fonctionnelles. Il y’a lieu donc :
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Les conditions matérielles peuvent viser la comptabilité générale laquelle doit permettre
EQ
des analyses de charges ou de résultats mais elle doit surtout impliquer la tenue d’une
comptabilité analytique d’exploitation.
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Pour Faye (2009 :138), l’installation de la formule budgétaire peut être effectuée par le
personnel de l’entreprise ou par des conseillers en gestion budgétaire. Elle est cependant
plus efficace si elle réunit quelques membres du personnel interne de l’entreprise et des
conseillers extérieurs, les premiers apportant leur expérience et leur connaissance de
l’entreprise les second jouant le rôle d’arbitre.
De l’avis de ces auteurs Gervais, (2000), Faye, (2009) et Naulleau, (1998), la procédure
budgétaire s’étale sur quatre à six mois, et peut être décomposée en cinq grandes étapes :
Pour Leclere (1994 :19), la note d’orientation est d’une importance considérable, car elle
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connaitre les objectifs de la firme pour l’année à venir (si l’entreprise dispose d’un
plan à moyen terme, les arbitrages ont déjà été effectués et les décisions prises : il
suffira de reprendre ce qui a été approuvé pour la première année de ce plan. Si la
firme n’a pas de planification à moyen terme, la direction générale devra préciser,
par référence aux derniers résultats connus ou en fonction d’une appréciation plus
ou moins intuitive de la situation, la politique et les buts qu’elle entend suivre pour
le prochain exercice).
effectuer des études préparatoires : une étude économique générale analysant quelle
sera l’évolution de la conjoncture globale pour l’année à venir et son incidence sur
l’entreprise ; des études de marché approfondies pour les produits que l’on désire
lancer et ceux que l’on souhaite abandonner.
Dans le cas des hôpitaux chaque chef de service en tant que responsable de centre
budgétaire détermine :
et financiers)
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Les pré- budget sont regroupés afin de tester la cohérence de l’ensemble ; les responsables
-B
de centre et le comité budgétaire débattent des objectifs et des moyens à mettre en œuvre.
Au cours de cette réunion chaque responsable est alors prié de revoir sa copie en fonction
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des conclusions. Après corrections les nouvelles versions sont à nouveau transmises au
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contrôleur.
O
TH
Pour Leclere (1994 : 23), une fois les étapes 2 & 3 franchies, on devrait converger vers un
projet globalement acceptable parce que respectant les différentes contraintes, et
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Le budget validé par la Direction général après arbitrage par le comité, est soumis au
conseil d’administration pour approbation. Cette étape est très importante car seul le
conseil d’administration est habileté à autoriser son exécution.
Après validation du budget par le conseil CA, le contrôleur de gestion élabore le budget
définitif qui selon Leclere (1994 : 23), doit être arrêté avant le début de l’exercice en
général pour fin décembre
Hypothèses d’activité
Programmes
C
ES
Projets de budgets
AG
-B
IB
LI
Projets
Non
O
satisfaisants
TH
EQ
U
Oui
E
Budget définitif
Pour passer du programme au budget, il faut faire des hypothèses de nature économique
sur l’évolution des prix et des coûts (coûts des matières premières, coûts variables unitaires
et coûts fixes fournis par la comptabilité analytique, etc.).
rapport aux budgets d’exploitation mais ont un impact sur la trésorerie et sur les
ES
le budget des frais généraux comprend essentiellement des charges fixes, sans
rapport avec le niveau d’activité. Il regroupe les charges liées à l’administration
-B
générale de l’entreprise ;
les budgets généraux (budgets de trésoreries et états financiers prévisionnels)
IB
LI
résument l’ensemble des autres projets. Le budget de trésorerie traduit les données
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Plan à long
terme
Budget commercial
Budget de production
Budget des frais
Budget des
investissements Budget des approvisionnements généraux
C
Budget de
Résultats
trésorerie
prévisionnel
-B
IB
Tableau de
Bilan prévisionnel
LI
financement
O
TH
Dernier bilan
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connu
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Tout processus budgétaire nécessite le suivi d’un raisonnement fonctionnel. Dans ce cadre,
les budgets suivants seront successivement exposés :
le budget commercial ;
le budget d’exploitation ;
le budget des approvisionnements ;
le budget des investissements ;
le budget des services fonctionnel ;
Il convient donc de l’établir en première étape en faisant ressortir les prévisions de ventes
et les prévisions de charge de distribution.
Le volet commercial étant ignoré des services médicaux nous ne limiterons à l’étape de
-B
Pour prévoir ses ventes, l’entreprise doit clairement identifier dans un premier temps les
TH
Ces contraintes peuvent être de nature internes (capacité de production disponible état du
U
Les ventes prévisionnelles sont déterminées par la tendance générale, mais aussi par
l’évolution des parts du marché de l’entreprise. La première étape consiste donc à collecter
de l’information, en utilisant des sources internes (services commercial de l’entreprise par
exemple) et externes (études de marchés réalisées par des organismes spécialisés…).
Selon Faye (2003 :142), une fois les données collectées, l’entreprise peut recourir à des
techniques de prévision telles que l’ajustement linéaire par une fonction mathématique, les
moyennes mobiles ou échelonnées. Ces techniques ne fournissent cependant, qu’une
simple base de référence, mais ne sauraient constituer la prévision.
Selon Gervais (1994 : 52), pour rendre possible, en cours d’exercice, les contrôles
périodiques, la prévision commerciale doit être ventilé par centre de responsabilité, par
famille de produits par région et par produits.
Le budget des ventes appliquées dans le cas de l’hôpital consisterait à multiplier la quantité
des prestations par les tarifs qui leur sont associé. Chaque acte offert aux patients sera
C
domaines de l’activité courante. Il est donc défini à partir d’un découpage de cet activité en
IB
«fonction » traduisant les grandes missions associés à l’activité courante (COHEN, 2001 :
LI
44).
O
TH
Dans le cadre d’un hôpital, il reviendra au chef de service médical ou technique de prévoir
le potentiel d’exploitation nécessaire pour la réalisation des objectifs de son centre.
EQ
Selon Dayan & al (1999 : 821), pour déterminer le potentiel d’exploitation il existe deux
méthodes :
Programmation linéaire.
Le budget des approvisionnements est un budget résultant. Il dépend du budget des ventes.
Son but est de s’assurer une gestion optimale des stocks en évitant la rupture des stocks
-B
(qui peut perturber l’activité et faire perdre de la clientèle) et leur gonflement générateur de
IB
frais financiers. L’objectif étant de s’assurer que «les matières consommées seront
LI
87).
TH
Selon Faye (2009 : 154), pour la gestion des stocks, deux méthodes sont généralement
EQ
réduire les quantités stockées pour minimiser le coût de stockage ce qui implique la
détermination compte tenu du rythme prévisible des consommations, des points de
commande et une cadence d’approvisionnements qui minimisent le coût de
constitution et d’existence d’un stock (Gervais,1994 : 88).
de disposer en permanence d’un stock suffisant pour éviter les ruptures.
C’est une méthode de gestion des stocks à zéro. Elle est fondée sur :
sanitaire des établissements publics de santé. Dans le cadre de la maitrise des dépenses de
ES
santé le souci majeur des structures sanitaires est de définir et mettre en œuvre une gestion
AG
optimale des ressources pour offrir aux patients une meilleure qualité de soins. C’est
pourquoi il est utile de s’assurer de la rentabilité de l’investissement avant son engagement.
-B
d’investissements
LI
Plusieurs méthodes peuvent être utilisées pour le choix des budgets d’investissements
O
TH
le taux de rentabilité.
U
E
Cette méthode repose sur le calcul du temps nécessaire pour récupérer le capital investi.
Elle consiste à déterminer le moment ou la somme des cashflow nets est égale au capital
investi. (Faye, 2009 : 131).
Cash-flow nets : résultats nets après impôt +dotations aux amortissements + dotations aux
provisions
Par définition, la VAN = la somme des valeurs actuelles de tous les flux monétaires d’un
projet, aussi bien négatifs (sorties d’argent) que positifs (rentrées d’argent).
Par souci de simplicité, on évalue les flux monétaires du projet sur une base annuelle. La
formule pour calculer la VAN est la suivante :
VANn = la valeur actuelle nette du projet au cours d’un nombre « n » d’années VA1
Jusqu’àVAn = les flux monétaires tirés de chaque année de projet (positifs pour les
C
Un investissement est considéré rentable quand la VAN est positive compte tenu du taux
intérêt donné.
-B
La valeur actuelle nette d’un projet diminue au fur et à mesure que le taux d’actualisation
O
On appelle Taux de Rentabilité Interne (T.R.I.) d’un projet, le taux pour lequel la valeur
EQ
Le taux de rendement interne permet donc de rémunérer le capital investi et non encore
remboursé, et ce sur toute la durée de vie de l’investissement, et de rembourser le capital
investi dans le projet.
Le TRI est aussi, et surtout, le coût maximum des capitaux que le projet pourrait supporter:
à ce moment là les capitaux empruntés étant d’un coût égal à la rentabilité économique du
projet.
étude de la situation financière actuelle qui consiste à faire le point sur les
ressources disponibles et la capacité d’endettement de l’entreprise ;
élaboration des plans d’investissements et de financement : ces plans définissent la
politique d’investissement de l’entreprise.
Pour la saisie budgétaire d’un investissement, Gervais (1994 :62), retient trois méthodes :
Les dates d’engagements: ce sont les dates à partir desquelles il n’est plus possible de
revenir sur les décisions d’investissement sauf à payer un dédit. Elles peuvent donner lieu à
-B
versement d’acompte et tout retard dans l’exécution des tâches précédentes contrarie les
engagements des tâches suivantes et l’organisation du projet.
IB
LI
Les dates de règlement: ce sont les différents moments où il faut régler les travaux
O
Les dates de réception: elles conditionnent le démarrage des activités de fabrication et donc
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Les services fonctionnels et d'état-major sont des services qui rendent possible l'activité de
l'entreprise sans y participer eux-mêmes. Ils englobent essentiellement :
la direction générale ;
le service « secrétariat général et relations publiques » ;
les services administratifs (courrier, documentation, services juridiques....) ;
les services comptables et financiers ;
la direction de ressources humaines ;
le service de planification et de contrôle de gestion ;
L'ensemble de ces services engage des frais qui ont des caractéristiques communes :
Pour Faye (2009 : 165), deux méthodes sont utilisées pour la budgétisation de ces frais :
la méthode classique ;
la méthode budget base zéro.
C
ES
La direction générale calcule une enveloppe globale à ne pas dépasser pour l’ensemble de
ces frais généraux, permettant, après déduction de cette enveloppe de la marge
-B
budgétaire.
EQ
Selon Faye (2009 :102), dans cette méthode toutes les activités doivent créer de la valeur et
les charges correspondantes doivent être reliées aux produits par le biais d’inducteur
pertinent. Le principe de la méthode est donc le suivant : les objets de coûts (produits,
clients...) consomment des activités qui, elles-mêmes, consomment des ressources.
C
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• En pratique, les différentes étapes pour la mise en place d'une démarche ABC sont
les suivants : Modéliser les processus de l'entreprise pour en appréhender les
AG
circuits. Ces activités peuvent être, par exemple : le traitement d'une commande, la
gestion des références, ou encore la réception des marchandises.
-B
• Pour chaque activité, un inducteur (le driver) sera retenu et suivi (par exemple, le
IB
nombre de commandes, les quantités de référence). Cet inducteur sera l'unité qui
LI
utilisés pour éviter des modèles trop lourds. On préférera un inducteur typique de
TH
l'activité. Pour chaque activité étudiée, le modèle précisera donc les inducteurs
EQ
consommés.
• Ainsi le calcul du coût de revient, en réalisant un tableau de répartition des charges
U
par produit peut-il être réalisé. Les inducteurs ont pour objectif principal de répartir
E
les charges indirectes alors que les charges directes sont réparties généralement de
manière ordinaire.
Ces documents permettent une vision globale de tout le processus budgétaire. Ils
comprennent le budget de trésorerie, le bilan et le compte de résultat.
Le budget de trésorerie regroupe toutes les informations financières fournis par les autres
budgets de l’entreprise.
Il permet :
les encaissements,
AG
les décaissements,
les soldes.
-B
Il s’agit des flux financiers entrants ou des entrées de fonds en trésorerie prévues pendant
O
la période considérée.
TH
des règlements à échéance des créances détenues sur les clients : à 30, 60 ou 90
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jours,
E
Ils comprennent :
des règlements des dettes aux fournisseurs, à 30, 60, 90 jours d’échéance,
des effets de commerce domiciliés, réglés par banque au bénéficiaire,
des salaires nets, des impôts, des frais payés,
des remboursements d’emprunt et du paiement des intérêts,
de la TVA nette due au titre du mois précédent,
2.3.6.1.3. Le soldes
C
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court terme).
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Il est possible de cumuler les situations mensuelles afin de faire apparaître le solde cumulé
TH
1. Décaissements
d’exploitation TTC
4.1 .Décaissements sur achats
antérieurs
4.2. Décaissements sur achats
budgétées
4.3. salaires et charges sociales
4.4. services
4.5. Autres frais
4.6. TVA à décaisser
4.7. Autres impôts et taxes
5. Décaissements hors
exploitation
5.1.remboursements
d’emprunts
C
emprunts
5.3. dividendes
5.4. Impôts sur les sociétés
AG
7. soldes encaissements
décaissements
IB
8. soldes cumulé
LI
Le Bilan est un document de synthèse qui décrit le patrimoine dont dispose la structure.
U
Selon Delnate (2001 : 29), le patrimoine peut être décrit de deux façons différentes :
Le bilan se présente donc sous la forme d’un tableau à deux colonnes. La première colonne
retrace les biens dont dispose l’entreprise (actif) et la deuxième colonne la manière dont
ces biens sont financés.
maitrise de l’organisation. Nous allons dans cette section essayer de préciser son
AG
Selon Faye (2009 : 173), il consiste à calculer les principaux écarts résultant de la
IB
différence entre le résultat réel et le résultat budgété et à les interpréter de façon à mieux
LI
les gérer.
O
TH
Le chiffre d’affaires prévisionnel est obtenu à partir du budget des ventes. Les écarts sur
chiffre d’affaires sont de la responsabilité des unités commerciales. C’est donc de ces
U
E
unités que doivent émaner les réajustements de prévision, les actions correctrices.
Selon Faye (2009 : 176), les supports du contrôle budgétaire sont de deux ordres :
Pour les auteurs Bois & al (2004 :170) le tableau de bord peut être considéré comme un
outil de pilotage pour prendre les décisions et agir en vue de l’atteinte d’un but qui
-B
Selon Faye (2009 : 177), pour être efficace, le tableau doit comporter les propriétés
EQ
suivantes :
U
préfèrent des tableaux de chiffre, alors que d’autres utilisent les diagrammes et les
graphiques ;
il doit être synthétique. Il ne doit contenir que les points clés à surveiller en
permanence des indicateurs permettant de mesurer leur niveau et des valeurs seuils
appelées clignotants à ne pas dépasser ;
la fréquence de sa publication doit être adaptée aux possibilités d’action des
responsables ;
les informations contenues dans un tableau de bord d’un niveau donné doivent
correspondre à la consolidation de celles contenues dans les tableaux de bord des
niveaux inférieurs.
Ces rapports sont constitués par des comptes rendus d’activités qui indiquent sur :
CONCLUSION
C
ES
Le contrôle budgétaire consiste donc à pendre des mesures pour rapprocher les résultats
réels des prévisions figurant aux budgets. En ce sens il est considéré comme un outil
AG
d’aide a la décision et peut être perçu par les responsables opérationnels comme un service
qui les aide à maitriser et à améliorer leur gestion.
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Après avoir essayé d’appréhender le processus d’élaboration budgétaire à travers une revue
de la littérature, nous allons pour mieux cerner le thème adopter une démarche
méthodologique basée sur la construction d’un modèle d’analyse, d’outils de collectes de
données et d’évaluation des résultats.
Sur la base du travail théorique effectuée sur les deux chapitres précédents notre modèle
d’analyse est représentée par la figure suivante :
C
ES
Analyse documentaire
Évaluation du processus
O
Entretien
TH
Observation
EQ
U
Forces Faiblesses
E
forcesff
Source : nous-mêmes
Nous avons tout d’abord effectué une prise de connaissance générale de l’hôpital, cette
prise de connaissance passe par la réunion des principales données significatives sur
l’hôpital et concernent :
C
ES
Nous avons ensuite effectué une prise de connaissance spécifique pour mieux connaitre le
IB
processus d’élaboration budgétaire au sein de l’hôpital. Dans le but de réaliser cette prise
LI
l’analyse documentaire ;
TH
l’entretien ;
EQ
l’observation.
U
3.2.1.2. L’entretien
Ces entretiens ont été réalisés auprès du corps médical plus particulièrement les médecins
chef de services mais également auprès du corps administratif :
Dans le cadre de ces entretiens effectués auprès de ces responsables nous avons constitué
un échantillon afin de connaître la perception et le degré d’implication de chacun dans le
processus :
C
ES
fonctionnels
IB
contrôlent de gestion
TH
Total 26 35 74%
EQ
3.2.1.3. L’observation
Pour GUILBERT & al (1997 : 14), cette méthode vise à porter « un diagnostic, c'est-à
dire sur un registre d'analyses possibles et plausibles, de rendre les faits scientifiquement
intelligibles et de reconstruire les logiques liées aux comportements »
Cette évaluation résulte de l’analyse des collectes d’où la mise en exergue des forces et les
faiblesses du processus budgétaire et aboutit à des recommandations en vue d’améliorer le
processus d’élaboration budgétaire à l’HMFT.
CONCLUSION
De cette présentation théorique nous pouvons retenir que l’élaboration budgétaire est au
cœur du processus de contrôle de gestion.
L’objectif du budget est donc de permettre au manager de pouvoir prendre des décisions
-B
correctionnelles car il est fréquent que les résultats ne soient pas ceux que l’on avait
IB
prévus.
LI
Ce rôle primordial est cependant remis en cause par certains responsables pour diverses
O
raisons :
TH
EQ
le budget focalise l’attention des managers sur les objectifs financiers à court terme.
Pour assurer la réalisation budgétaire avec succès afin de pallier à ces difficultés un certain
nombre de conditions doivent être réunies :
Une fois que cette réalisation est effective il faudrait procéder pour un meilleur suivi, à une
évaluation du système. Nous allons dans le cadre de notre deuxième partie effectué une
évaluation du processus d’élaboration budgétaire au sein de l’hôpital Mathlaboul Fawzeini
de Touba.
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
2ème PARTIE :
IB
L’objectif de la réforme hospitalière est de garantir pour tous « un accès équitable » aux
soins de santé Wade (2003). Pour ce faire l’hôpital doit être à même de gérer avec une
certaine autonomie les moyens de production tant humains que matériel dont il dispose.
Une meilleure gestion de ces ressources suppose également une maitrise des problèmes de
planification, de coordination et d’évaluation que rencontrent les structures sanitaires, la
procédure budgétaire apparaisse comme des solutions à ces problèmes.
Le premier chapitre portera sur la présentation de l’HMFT à travers son historique, son
C
organisation et fonctionnement.
ES
Le deuxième chapitre traitera de l’élaboration budgétaire telle qu’elle est pratiquée au sein
AG
de l’HMFZT
-B
avis sur le projet d’établissement, le projet de budget, le tableau des emplois du personnel
TH
et sur d’autres projets ayant une incidence financière. La CTE qui regroupe l’ensemble des
EQ
catégories professionnelles donne son avis sur tous les projets à caractère technique ainsi
que sur l’hygiène hospitalière. Une telle répartition des fonctions vise à introduire la
U
E
Les prestations médicales offertes par le CHNMFT proviennent des services suivants :
Service Nombre de
lits
Urgences 16
Médecine interne 26
Chirurgie interne 28
Pédiatrie 27
Maternité 33
Réanimation 05
Total 135
L’organisation de l’HMFT s’appuie sur les services administratifs, des services médicaux,
des services chirurgicaux, et des services médicaux techniques.
-B
DIRECTEUR
SERVICE SERVICE PHARMACIE SERVICE SERVICES S.A.F SERVICES SERVICES ACP SERVICE QUALITE
SOCIAL TECHNIQUE DE CENTRALE DES SOINS MEDICO MEDICAUX CHIRURGICAUX ET LOGISTIQUE
-B
DIVISION FINANCES
HOSPITALISATIONS ET DES SECURITE L’ECONOMAT HYGIENE COMPTABI LITE
E
Pris en étau entre une hausse continue de leurs dépenses et une stagnation de leurs
ressources financières, les établissements publics de santé sont confrontés à des problèmes
de gestion. Pour faire face à ces problèmes la fonction contrôle de gestion est née à la
faveur de la réforme hospitalière. Dés lors les EPS sont tenus de mettre en place une
cellule de contrôle de gestion selon la loi 98-12 portant réforme hospitalière en son article
23 du décret 98-702. C’est ainsi que l’HMFT dispose dans son organisation structurelle
d’un service de contrôle de gestion.
4.2.2. Missions
C
ES
Comme ressources matérielles le service dispose d’un seul bureau abritant le chef de
service celui de sa secrétaire est installé au niveau du pool secrétariat.
Dans ce chapitre nous allons essayer de décrire le processus d’élaboration budgétaire tel
qu’il est pratiquée à l’HMFT, pour ce faire nous allons au préalable procéder à l’analyse de
l’environnement aussi bien interne qu’externe.
L’HMFT dispose à la date d’aujourd’hui d’un effectif assez important dont la répartition
est donnée par le tableau suivant :
-B
Services effectifs
O
Agents de soutien 20
Total 305
U
E
sociales). Il participe également au renforcement des capacités des agents à travers des
séances de formations spécifiques ou de recyclages.
L’HMFT à l’avantage d’être le seul hôpital national implanté hors de Dakar en milieu
rural, Touba ville sainte et la deuxième du Sénégal sur le plan démographique. Mais
cependant il se développe une certaine concurrence sur l’ensemble des services :
des césariennes) ;
ES
pour le laboratoire (le district de Ndamatou, la clinique privée de Niari Baye Fall et
AG
de Touba ;
LI
pré budget ;
élaboration et consolidation des budgets fonctionnels;
arbitrage budgétaire ;
découpage du budget en trimestre;
présentation du budget au CME et CTE ;
présentation du budget au conseil d’administration.
La campagne budgétaire est généralement lancée par la Direction générale, assisté par le
service contrôle de gestion. On procède à cette étape à la définition du cadre et de l'esprit
dans lequel les différents budgets doivent être préparés et élaborés c'est-à-dire soumettre et
expliciter aux principaux responsables, les objectifs tant quantitatifs que qualitatifs de la
période budgétaire. Ceci en fonction des facteurs internes et externes à la structure.
fonctionnement et d’investissement et d'avoir une vue globale sur ce que sera le budget
définitif en partant essentiellement du cadre budgétaire. Ce pré budget sera présenté sous la
U
E
A ce stade il convient de noté que le projet d’établissement n’étant pas encore élaboré,
aucun plan d’investissement n’existe. Le budget d’investissement a été élaboré en tenant
compte des expressions de besoin formulées par certains chefs de services.
C'est ici que les différents chefs de services sont impliqués dans le processus budgétaire.
En effet le contrôleur de gestion confectionne des fiches budgétaires (voir annexe) pour
permettre à chaque responsable de proposer son projet de service. A ce stade, les budgets
sont globaux.
ressources d’investissements :
AG
Une partie des investissements sera financé par un transfert reçu de la subvention
LI
d’exploitation d’un montant de 64 983 500 FCFA et l’autre partie financée par la
O
dépenses d’investissement :
E
Les immobilisations incorporelles sont dotées d’un montant de 4.000.000 FCFA pour
l’installation d’un outil de pointage numérique du personnel ;
- Des travaux pour la mise en place d’un réseau d’assainissement au niveau de l’hôpital
d’un montant de 100.000.000 FCFA. Ce projet qui sera financé entièrement par les
(CPOM) permettra à l’hôpital de juguler les difficultés liées à l’assainissement des eaux
usées et de répondre, par ricochet aux normes d’hygiène hospitalière en matière
d’assainissement.
-Des installations techniques comme l’installation des points d’eau au niveau des services
pour un montant de 4.000.000 FCFA afin de mieux renforcer la lutte contre les infections
nosocomiales et l’installation de (10) distributeurs de tickets basiques pour gérer les files
C
d’attente d’un montant de 15.000.000 FCFA. Les installations techniques seront financées
ES
par les (CPOM) conformément aux contrats avec les bailleurs de fonds.
AG
destiné à l’aménagement d’espaces d’attente pour les patients afin d’améliorer la qualité de
O
l’accueil.
TH
-Du matériel médical : financé par les (CPOM) d’un montant de 168.000.000 FCFA pour
renforcer le plateau technique de l’hôpital et les conditions d’hôtellerie. Ce compte
comprendra en essentiellement de matériels biomédicaux d’une valeur de 113.000.000
FCFA et de lits d’une valeur de 55.000.000 FCFA.
-Du matériel et mobilier de bureau d’un montant de 10.880.000 FCFA pour équiper les
services en matériels de bureau d’une valeur de 2.275.000 FCFA, en matériels
-Du matériel de transport d’un montant de 77.000.000 FCFA qui sera dépensé pour
l’acquisition d’un véhicule 4x4 pour la Direction pour une valeur de 35.000.000 FCFA,
d’un véhicule pour le renforcement des moyens de la division des recouvrements à hauteur
de 12.000.000 FCFA et d’un camion de vidange de fosses septiques de 30.000.000 FCFA
pour éradiquer le phénomène lié à la pollution des eaux usées au sein de l’hôpital
renforçant ainsi la politique de renforcement de la qualité et de l’hygiène.
Les véhicules pour le recouvrement et l’assainissement sont pris en charge dans le cadre
des Contrats Pluriannuels d’Objectifs et de Moyens (CPOM).
C
ES
-Des autres matériels d’un montant de 55.340.000 FCFA composés principalement par
AG
l’acquisition d’un groupe électrogène de 500 KVA d’une valeur de 50.000.000 FCFA,
financé par les CPOM, pour relayer le groupe électrogène existant garantissant ainsi la
-B
d’exploitation.
EQ
ressources d’exploitation
U
Ces produits proviennent essentiellement des produits générés par les Particuliers à leur
frais (PAF) d’un montant de 780.000.000 FCA soit une prévision mensuelle de 65.000.000
C
FCFA, des imputations budgétaires, de l’IPRES et des produits provenant des mutuelles,
ES
des assurances et des Institutions de Prévoyance Maladies (IPM) d’un montant global de
AG
21.500.000 FCFA.
Le montant prévisionnel pour ce groupe est estimé à 17.500.000 FCFA et est composé des
LI
bénéfices IB, d’un montant de 16.000.000 FCFA, tirés du contrat de dépôt de médicaments
O
La vente des médicaments n’est pas considérée du fait que l’hôpital n’assure plus
l’approvisionnement en médicaments et consommables IB depuis le contrat de dépôt avec
la (PNA).
Les subventions et les dotations publiques s’élèvent à 1.006.424.400 FCFA, soit 49,91 %
des ressources d’exploitations.
Ce groupe est composé de la subvention d’exploitation versée par l’Etat d’un montant de
467.000.000 FCFA dont une partie, soit 64.983.500 FCFA ,est destinée à l’investissement,
de la subvention au titre Plan Sésame d’un montant de 20.000.000 FCFA, de la subvention
Ce groupe comprend aussi les subventions indirectes au titre des personnels affectés par
l’Etat d’un montant de 355.407.900 FCFA, les subventions au titre des dépenses
permanentes (Electricité, Téléphone) d’un montant de 64.000.000 FCFA et de la
subvention au titre du Magal 2012 chiffré à 9.000.000 FCFA.
En ce sens, une commission de partenariat a été mise sur place pour rendre plus
AG
dynamiques les relations avec les partenaires. Dans ce groupe figure l’apport de 1.000.000
FCFA au titre des CPOM.
-B
Dépenses d’exploitation
IB
LI
Les dépenses d’exploitation ont connu une hausse due principalement d’une part à une
augmentation de la masse salariale de 136.512.040 FCA en valeur absolue et de 11,46 %
en valeur relative par rapport aux prévisions budgétaires de 2011. Cette hausse s’explique
par la volonté de la Direction de l’hôpital de régulariser le personnel se trouvant dans une
situation d’irrégularités et de recruter du personnel nécessaire pour le fonctionnement des
services. D’autre part, la dotation aux amortissements a évolué de 10.000.000 FCFA en
2011 à 100.000.000 FCFA en 2012 pour mieux respecter les normes et procédures
comptables.
5,7 % du budget d’exploitation. Ce groupe a connu une baisse de 6.732.049 FCFA par
ES
5,7 % du budget d’exploitation. Ce groupe a connu une baisse de 6.732.049 FCFA par
TH
du Directeur de l’hôpital ;
AG
Cette découpage devra s’effectuer en accord avec les différents services concernés et
EQ
Si cette version définitive fait l’objet d’une validation, par le ministère le CG peut
démarrer le processus de suivi budgétaire grâce à un tableau de rapprochement prévisions-
C
réalisations. Ce support lui permet de préparer un rapport de suivi budgétaire tous les
ES
trimestres.
AG
CONCLUSION
-B
Ce chapitre nous a permis de passer en revue le processus d’élaboration budgétaire tel que
IB
pratiqué à l’hôpital MFT. Il nous a également permis de pouvoir déceler les forces et
LI
faiblesses de ce processus que nous allons essayer de mettre en exergue dans le chapitre
O
suivant.
TH
EQ
U
E
Nous avons à l’issu de l’exploitation des données remarqué que le processus d’élaboration
budgétaire de l’HMFT présente un certain nombre de défaillances ou d’insuffisances.
Ce chapitre sera consacré à l’évaluation du processus budgétaire par la mise en exergue des
forces et faiblesses de la gestion budgétaire et éventuellement faire des propositions pour
améliorer ce processus.
Pour évaluer le processus d’élaboration budgétaire nous allons dans cette section relever
ES
d’une lettre d’orientation qui est signée par la Direction Générale et adressée à tous les
O
acteurs du processus. Elle est axée sur l’accentuation de la politique de relance des
TH
Cette note s’accompagne également d’un calendrier qui marque la date de démarrage du
processus et permet également de fixer un échéancier tout au long de l’élaboration du
U
L’existence d’un service contrôle de gestion est vital pour l’évolution et le progrès de la
structure. Il est en principe le carrefour de tous les services et de toutes les actions en ce
sens que toutes décisions qui impliquent un flux (mouvement) patrimonial, et/ou financier
fait appel à l'une des matières ou l'un des services dont s'occupe le contrôleur de gestion.
budget. Il facilite également l’harmonisation des budgets et prend une part importante au
moment des arbitrages
• l’élaboration budgétaire au cour des deux années a été caractérisée par un niveau de
recouvrement des recettes assez satisfaisant. En effet les recettes de l’hôpital ont
enregistré une augmentation de 37,07% en valeur relative soit 665 370 000 FCFA
en valeur absolue.
• la séparation du budget de fonctionnement et d’investissement est nécessaire .En
effet il est souhaitable que les dépenses de fonctionnement soient analysées en
charges de structure (à caractère fixe qui sont indépendantes du niveau d’activité
C
ES
La direction générale n’est pas la seule autorité habileté à donner son avis sur le budget.
Avant d’être adopté le budget doit être approuvé par le CA et validé par le ministère de la
santé.
Les points positifs mentionnés ci-dessus méritent d’être retenus, voir renforcés pour
accentuer leurs influences sur la gestion globale du budget. Mais cependant l’analyse des
résultats de l’enquête fait apparaitre quelques défaillances résultant :
de juillet n’a pas pu démarrer à cette date, or le processus budgétaire pour être efficace et
permettre une exécution au 1 er janvier doit démarrer au plus tard dans le mois de juillet.
IB
LI
Le manuel de procédure est par essence un document écrit qui fixe de façon formelle le
cadre normatif dans lequel les missions assignées doivent se dérouler et être assurées mais
EQ
méconnues dans lequel évolue l'ensemble des activités d'un service, d'une direction et donc
E
du service contrôle de gestion dans ce cas présent. Sa mise en œuvre participe donc
globalement à une meilleur organisation et pour une gestion efficiente et efficace du
personnel, des activités, des directions et services.
Cette perception n’est pas le même pour tout le personnel en effet pour certains chefs de
services le budget reste l’affaire du Directeur et son contrôleur de gestion Ils ne participent
pas activement au processus et cela crée une ignorance et un désintéressement au regard du
budget par le personnel.
de l’organisation et la gestion des activités hospitalières etc. omission est faite des objectifs
quantitatifs et cela ne facilite pas le travail du CG au moment de la confection du pré
AG
budget.
-B
Le CG utilise les Tableurs EXCEL pour l’élaboration et le suivi du budget. Certes Excel
LI
reste un outil essentiel pour les directions financières et le contrôle de gestion. Cependant
O
TH
périodique.
U
• Au niveau du pré-budget
E
Les chefs de services ont tendance à ne pas remplir les fiches d’élaboration des projets de
services ou à les envoyer en retard ce qui fait que le budget voté n’est pas l’expression
ascendante des services et par conséquent empêche la relation contractuelle qui devrait
existait entre les chefs de services et la direction.
Des études n’ont pas été menées au préalable pour connaître la capacité de production
réelles des différents services de ce fait il est quasi impossible de connaître le plein emploi
encore moins la sous activité. Par conséquent il est très difficile de conclure que les
recettes dégagées par l’hôpital reflètent la réalité.
Jusqu’à ce jour l’HMFT ne dispose pas d’un projet d’établissement de ce fait il n’a pas de
plan d’investissement. Le budget d’investissement a été élaboré en tenant compte des
expressions de besoin formulées par certains chefs de services.
La comptabilité analytique étant inexistante cela empêche l’explication exacte des écarts
C
observés. De plus cette absence prive l’entreprise de la maitrise des couts des prestations
ES
Forces Faiblesses
l’existence d’une lettre insuffisance du personnel au service
IB
personnel ;
dans l’élaboration du pré budget absence de manuel de procédure ;
EQ
Source : nous-mêmes
6.2. Recommandations
A l’analyse de tous ces problèmes nous avons formulé les recommandations suivantes pour
une meilleure amélioration du processus d’élaboration budgétaire :
Pour pallier aux problèmes dus à l’insuffisance du personnel au niveau du service contrôle
de gestion, l’hôpital devra restructurer le service en créant :
Il devra également définir le rôle assigné à chacune de ces unités et leur dotés de
ressources matérielles nécessaires à leur fonctionnement.
AG
d’avoir une vision globale de tous les aspects de la gestion de l’hôpital. Il remplit à cet
LI
responsabilité.
TH
Le processus budgétaire pour être fructueux doit être mené collectivement. Ainsi pour une
E
Le Contrôleur de gestion devra travailler en étroite collaboration avec les spécialistes dans
le but de pouvoir définir leur capacité réelle de production pour mieux appréhender
également l’utilisation des investissements ainsi que le niveau d’activité pris comme
engagement par les acteurs lors de la fixation des objectifs.
Santé. Son objectif fondamental est non seulement de décrire et de chiffrer les actions
ES
envisagées, mais aussi de montrer le bien fondé des décisions proposées en terme
AG
prévisionnel, à se fixer des objectifs mais aussi à mesurer au jour le jour l’écart entre ces
objectifs et leur réalisation
EQ
Cette deuxième partie a été consacré dans un premier temps à la présentation de l’HMFT à
travers son historique ses missions et son fonctionnement.
Ensuite à la description du processus budgétaire tel qu’il est pratique dans la structure. De
cette description on a pu déceler des insuffisances liées à :
Pour y remédier nous avons émis des propositions sous forme de recommandations dans le
ES
CONCLUSION GENERALE
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Evaluation du processus d’élaboration budgétaire dans les structures sanitaires : cas de l’HMFT
Les travaux effectués dans le cadre de cette présente réflexion visaient Comme Objectif
General à effectuer une évaluation du processus d’élaboration budgétaire à l’HMFT.
Au terme de cette étude l’évaluation du processus budgétaire a révèlé les insuffisances ci-
après :
Pour pallier à ces insuffisances nous avons formulé des recommandations relatives :
-B
Etc.
TH
Il est indéniable que ce mémoire nous a permis de nous enrichir sur le plan pratique a
EQ
les hôpitaux.
L’objectif principal de l’HMFT à l’instar des autres hôpitaux demeure la couverture des
besoins sanitaires de la population de Touba pour y parvenir l’application des
recommandations proposées dans le cas de ce travail aideront à coup sûr, à résoudre les
problèmes et par ricochet, optimiser la gestion budgétaire de l'hôpital. Il est souhaitable
que cette vision soit partagée par les autorités sanitaires, ainsi que les décideurs à divers
niveaux afin de faire de nos services de santé en général et de nos hôpitaux en particulier
des unités performantes, capables de satisfaire véritablement les attentes des usagers.
ANNEXES
IB
-B
AG
ES
C
Evaluation du processus d’élaboration budgétaire dans les structures sanitaires : cas de l’HMFT
CHNMFT
IDENTIFICATION
N° fiche…………………………………Date………………………………………
Service……………..……………………Fonction…………………………….
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
AG
………………………………………………………………………………………………
-B
Oui Non
LI
O
………………………………………………………………………………………………
EQ
………………………………………………………………………………………………
U
………………………………………………………………………………………………
E
sur quelle base vous fixez vos objectifs ? C’est par rapport :
-A la note d’orientation
Oui Non
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
Ou No
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
C
……………………………………………………………………………………………
ES
budgétaire ?
……………………………………………………………………………………………
-B
……………………………………………………………………………………………
IB
……………………………………………………………………………………………
LI
O
Oui No
EQ
..................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
..................................................................................................................................................
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………..…
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
-L’agent comptable
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
C
ES
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
-B
……………………………………………………………………………………………
IB
Autres responsables
LI
O
……………………………………………………………………………………………
TH
……………………………………………………………………………………………
EQ
…………………………………………………………………………………………
U
No
Oui
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
…………………………………………………………………………………………
Contrôle budgétaire
12) comment s’opère le contrôle du budget ? quels sont les outils que vous utilisez pour
effectuer ce contrôle ?
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
C
……………………………………………………………………………………………
ES
AG
……………………………………………
IB
LI
………………………………………………………
TH
………………………………………………….
U
L’informatique :……………………………………………………………………………
E
……………………………………………………..
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
ES
……………………………………………………………………………………………
……………………………………………………………………………………………
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
Mesdames, Messieurs
Le projet de budget 2012 cadre parfaitement avec les nouvelles orientations des autorités à
savoir la prise en compte du plan d’actions du document cadre de référence de la politique
C
d’améliorer les conditions de vie des populations et permettre à l’horizon 2015, d’atteindre
les Objectifs du Millionnaire pour le développement.
-B
A cet effet, le centre Hospitalier National Mathlaboul Fawzeini s’est fixé les lignes
TH
pharmaceutiques et consommables ;
3- Améliorer la qualité et la disponibilité des ressources matérielles,
financières et humaines ;
4- Développer un système de communication interne et externe ;
5- Développer un système de partenariat public-privé.
Durant la phase d’élaboration des projets de budget des services, vous pourrez faire appel à
chaque fois que de besoin au contrôleur de gestion, au chef des services Administratifs et
-B
Destinataires :
O
TH
-Chefs de Service
EQ
-Chefs de Division
-Surveillants de service
U
E
-Chrono/Archives
Le Directeur
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
C
ES
AG
-B
IB
LI
O
TH
EQ
U
E
BIBLIOGRAPHIE
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-B
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budgétaire, 2eme édition, les Editions Presse universitaire de Dakar, 253 pages.
-B
10. HONORAT Philippe (2008), le budget facile pour les managers, 2eme édition, Les
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budgétaire 2eme édition, Les Editions Pearson Education, Paris, 472 Pages.
12. LECLERE Didier, (1994), gestion budgétaire, Les Editions Eyrolles, Paris, 161 pages.
13. MYKITA Patrick , TUSZYSKI Jack (2002), contrôle de gestion prévision et gestion
budgétaire, mesure et analyse de la performance, Les Editions Fouchers, Paris, 287
pages.
14. Rapport annuel d’activités (2011) de l’HMFT, 141 pages
15. SELMER Caroline, (2003), construire et défendre son budget, Les Editions Dunod,
Paris, 235 pages.
16. Loi n°98-08 du 2 mars portant réforme hospitalière au Sénégal.
17. Décret n°98-702 du 26 aout 1998 portant organisation administrative et financières des
établissements publics de santé.