Cours Naissance Christianisme

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Histoire :

THÈME 3 : L’EMPIRE ROMAIN DANS LE MONDE ANTIQUE

CHAPITRE 2 : DES CHRÉTIENS DANS L’EMPIRE

Problématique : Qu’est-ce que le christianisme, et comment devient-il religion de l’empire romain ?

I – Naissance d’un nouveau monothéisme.

La Judée des Juifs au Ier s. av. J.-C. est devenue la province de Palestine des Romains, qui en
sont les maîtres. Les Juifs y attendent le messie, c’est-à-dire l’envoyé de dieu pour sauver le peuple
juif de cette domination. Les Juifs refusent en effet de pratiquer le culte impérial et sont mal perçus
des Romains, qui leur demandent aussi de nombreux impôts.

Ce que les historiens savent de Jésus vient surtout des textes religieux et quelques archives
romaines : Jésus serait né à Bethléem et aurait vécu à Nazareth. Il se serait présenté comme fils
du Dieu unique et son envoyé. Vers l’âge de 30 ans, il parcourt la Palestine avec un message d’amour
et promet la vie éternelle après la mort.

A Jérusalem, les prêtres du Temple (qui n’en sont pas à leur premier messie) voient dans celui-
ci un nouvel agitateur dont le message ne correspond pas au judaïsme. Ils le rejettent, mais voyant
le succès qu’il a auprès des juifs ; ils le dénoncent aux Romains comme agitateur. Le gouverneur romain
Ponce Pilate le fait donc arrêter et crucifier. Il aurait ressuscité et serait monté au ciel.

Après, certains Juifs continuent leur pratique ancienne, d’autres voient en Jésus leur messie
(« Christos » en grec, d’où la désignation : Jésus Christ = Jésus le Messie), ce sont ses disciples
chrétiens. Les premiers disciples se réunissent autour des apôtres (= ceux qui ont reçu le message
de Jésus à diffuser).

II – Les Empereurs et les chrétiens.

Les chrétiens, auparavant juifs ou polythéistes, sont aussi monothéistes et refusent de


pratiquer le culte impérial. C’est un crime puni de mort ! Mais le message se diffuse rapidement dans
l’Empire, surtout auprès des plus modestes qui y voient une délivrance dans la vie éternelle. Pour
enrayer le phénomène, les Empereurs pratiquent de nombreuses persécutions. Mais le résultat est
inverse, la mort des martyrs (= personnes qui ont préféré mourir que renoncer à leur foi) provoque
l’admiration, et davantage de conversions.

Voyant le succès de ce nouveau culte, l’empereur Constantin se convertit et encourage la pratique du


christianisme par l’Edit de Milan de 313. Ses successeurs sont tous chrétiens, mais c’est Théodose
qui déclare cette religion officielle dans l’Empire en 381 et interdit le polythéisme.
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III – L’organisation du culte chrétien

Les chrétiens sont dirigés par des chefs : les évêques, qui ont pour supérieur l’évêque de
Rome : le pape. Ces évêques se réunissent en concile pour fixer les règles de la religion et de sa
pratique. Les prêtres assistent les évêques auprès des croyants. Ils se réunissent le dimanche pour
lire les Evangiles, c’est-à-dire les récits de la vie de Jésus et ses enseignements. Ils pratiquent le
baptême qui permet la conversion et l’Eucharistie (partage du pain et du vin en référence au dernier
repas de Jésus).

Le christianisme est très présent dans les villes où les basiliques, bâtiments
traditionnellement sur le forum, deviennent les premières églises.
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Les morts, en attendant le jugement dernier et la vie éternelle sont enterrés aux abords des
églises (plutôt qu’incinérés) dans des catacombes (= cimetières souterrains) puis des cimetières.

Conclusion

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