Poly Magique Oraux PSI Essouriau 2024
Poly Magique Oraux PSI Essouriau 2024
Poly Magique Oraux PSI Essouriau 2024
LY
1 ALGÈBRE LINÉAIRE - MATRICES
SÉRIES ET INTÉGRALES
O
2
P
3 PROBABILITÉS ET VARIABLES ALÉATOIRES
4 ESPACES PRÉHILBERTIENS ET ISOMÉTRIES
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
E
5
U
CALCUL DIFFÉRENTIEL
IQ
6
G 7 ARCS PARAMÉTRÉS
A
8 ESPACES VECTORIELS NORMÉS
M
9 ORIGINAUX ET DIVERS...
SÉRIES ET INTÉGRALES
U
12
A
14
15 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
16 CALCUL DIFFÉRENTIEL
24
17 ARCS PARAMÉTRÉS
20
Voir corrigé
1. Soit A P M3 pRq et P P RrX s tel que P pAq 0. Exercice 7 (CCINP 2023 - Damien MOREL (425-Exo-Alg) ). Voir corrigé
Prouver que les valeurs propres de A sont racines de P . Soit E un espace vectoriel de dimension finie n ¥1,f et g deux endomor-
2. Soit A P M3 pRq telle que A2 AT I3 et trpAq 0. phismes de E tels que :
Est-ce que A existe ?
f2 Id, g2 Id, f g 0 gf
Exercice 4 (CCINP 2023 - Lucien ESNAULT (400-Exo-Alg) ). Voir corrigé
Soit α P C, A P Mn pCq, pour 1 ¤ i, j ¤ n on pose ai,j αi
j 2. 1. Montrer que f et g sont des automorphismes et Sppf q Sppg q t1, 1u.
2. Montrer que g induit un isomorphisme de kerpf IdE q dans kerpf IdE q. Exercice 10 (CCINP 2022 - Victor RODDES (Oral-54-Alg) ). Voir corrigé
3. Montrer que E est de dimension paire. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, et p, q P LpE q tels que :
4. Montrer qu’il existe une base de E dans laquelle les matrices de f et g sont p IdE et rgppq
q rgpq q ¤ dimpE q
respectivement :
In 0 0 In 1. Montrer que Imppq ` Impq q E.
0 In In 0 2. Montrer que p et q sont des projecteurs.
Exercice 8 (CCINP 2018 2022 - Guillaume LEINEN - Franscesco DADDI Exercice 11 (CCINP 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA (Oral-55-Alg) ). Voir
(Oral-12-Alg) ). Voir corrigé corrigé
Soit pun qnPN une suite vérifiant Soient u P L R3 non nul tel que u3 u.
1. Montrez que Impu2 idR q Kerpuq.
@n P N, 4un 2 5un
3
En déduire que R3 Kerpuq ` Ker u2
un 3 1 2un .
2. Id .
un 3. Montrez quela seule valeur propre réelle de u est 0, puis que Kerpuq et
On pose Xn un 1 . Ker u2 Id ne sont pas réduits au vecteur nul.
un
2 0 0 0
1. Trouver A P M3 pRq telle que Xn 1 AXn. 4. Trouver une base B dans laquelle MatB p q
u 0 0 1
1 1 0 0 1 0
2. Montrer que A est semblable à 0 1 0 . Exercice 12 (CCINP 2022 - Nathan SATGE (Oral-59-Alg) ). Voir corrigé
0 0 2 Soit M P MnpRq et a, b deux réels, on pose alors :
3. En déduire l’expression de un en fonction de n.
upM q aM bM T
Exercice 9 (CCINP 2017 2022 - - Enzo TELASCO (Oral-33-Alg) ). Voir corrigé
Soit n P N , M P Mn pCq telle que M 2 MT In . 1. Montrer que u est un endomorphisme.
1. Montrer que si P annule M , alors les valeurs propres de M sont racines de 2. Si P est un polynôme annulateur de u, montrer que le spectre de u est
P. inclus dans l’ensemble des racines de P .
2. On suppose M symétrique. 3. Trouver un polynôme annulateur de u de degré 2.
1. Montrer que Φ est un endomorphisme du R-espace vectoriel RrX s. 0 0 0
4. Montrer que A est semblable à 0
2. @k P N, montrer qu’il existe au moins un polynôme P tel que pX bqk 0 1
0 1 0
.
divise ΦpP q.
Trouver la valeur de k maximale telle que pX bqk divise ΦpP q quel que Exercice 16 (CCINP 2022 - Nathan AUCHERE - Evann PONSONNAILLE
soit P . (Oral-75-Alg) ). Voir corrigé
3. Trouver le noyau et l’image de Φ. 3 3 2
Soit A 1 5 2 .
Exercice 14 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU (Oral-69-Alg) ). Voir corrigé 1 3 0
Soit ϕ P LpR3 q et A sa matrice canoniquement associée : 1. A est-elle diagonalisable ? Déterminer les éléments propres.
2. Trouver R P M3 pRq tel que R2 A.
1 1 1
A 1 3 3 3. Montrer que pour toute matrice R de M3 pRq telle que R2 A, R est
7 1 1 diagonalisable.
Exercice 17 (CCINP 2021 2022 - Mathieu WAHARTE - Ayoub JMAMMOU
1. Trouver les valeurs propres de A et montrer que A est trigonalisable. - Arthur DUFETRELLE (Oral-94-Alg) ). Voir corrigé
2. Trouver une base où la matrice de ϕ est 1. Énoncer le théorème de Cayley-Hamilton.
2. Soit A et B deux matrices semblables de Mn pKq et P P KrX s, prouver
que P pAq et P pB q le sont aussi.
0 4 0
T 0 0 0
3. (a) Soit A P Mn pKq et M
0 0 2 A A
. Calculer M 2 .
0n A
3. Montrer que R3 kerpϕ2q ` kerpϕ 2IdR q. 3 (b) Écrire P pM q où P P KrX s.
4. Résoudre le système d’équations différentielles : (c) Prouver que si M est diagonalisable alors A l’est aussi.
$ 1 (d) Étudier la réciproque si A est inversible. (On pourra prouver que les
& x x yz valeurs propres de A sont incluses dans les racines de P , polynôme
y1 x 3y 3z annulateur de A)
z1 7x y z
%
Exercice 18(CCINP 2021 - Valentine RAULT (Oral-83-Alg) ). Voir corrigé
Exercice 15 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU ). Voir corrigé a b b
pour a P R et b P R .
(Oral-71-Alg)
On pose A b a b
Soit f un endomorphisme non nul de R3 et A sa matrice dans la base canonique
telle que f f 3 0. b b a
1. Que vaut rgpA pa bqI3 q ? En déduire les valeurs propres de A.
1. Montrer que f n’est pas inversible.
2. Montrer qu’il existe une matrice diagonale D et une matrice P inversible
2. Montrer que R3 Kerpf q ` Kerpf 2 IdR3 q. telles que A P DP T .
3. Justifier que Kerpf 2 IdR q t0R u.
3 3 Expliciter D et P .
1. Soit M P MnpCq. Exercice 29 (CCINP 2019 - Célia MONOT (Oral-76-Alg) ). Voir corrigé
ņ
Soit E C 0 pr0, 1s, Rq.
Montrer que trpM 2 q λ2i , avec pλi q1¤i¤n les valeurs propres de M .
On définit ϕ qui à f P E associe ϕpf q : x P r0, 1s Ñ R tel que :
i 1
$ »x
1 ... 1
f ptq dt si x 0
& 1
2. Soit A . p0q ...
..
de taille n. ϕpf qpxq x 0
1 ... 1
%
f p0q si x 0
(a) Déterminer les valeurs propres de A. 1. Montrer que ϕ est un endomorphisme de E.
(b) Déterminer une base du noyau de A. 2. Montrer que 0 n’est pas valeur propre.
Exercice 27 (CCINP 2019 - Shahriar ROHMAN - Charles DUPRET (Oral-70-Alg) 3. Montrer que 1 est valeur propre et déterminer l’espace propre associé.
). Voir corrigé " 4. Déterminer les autres valeurs propres et espaces propres de ϕ.
i si i j
Soit n P N et An pai,j q1¤i,j¤n P MnpRq telle que ai,j 1 si i j
.
Exercice 30 (CCINP 2019 - Juba GOUACHI (Oral-79-Alg) ). Voir corrigé
On note Pn le polynôme caractéristique de An . Soit u un endomorphisme d’un R-espace vectoriel E tel que :
1. Montrer que An est diagonalisable.
2. Donner le spectre de A2 . u3 13 pu2 u Idq
2. Déterminer χB en fonction de χA , où χM est le polynôme caractéristique Exercice36 (CCINP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-43-Alg) ). Voir corrigé
d’une matrice M . 1 p0 q 1
3. On suppose A inversible et qu’elle possède n valeurs propres distinctes. Soit N .
.. . . . P M pR q .
. .. n
Montrer que B est diagonalisable. 1 p0 q 1
1. Déterminer rgpN q.
Exercice 33 (CCINP 2018 - Vincent OULLION ). Voir corrigé
2. Déterminer rgpN Inq.
(Oral-40-Alg)
2. A-t-on E Kerf ` Imf ? Exercice 37 (CCINP 2018 - Arthur EYMARD - Andrea BITAULD (Oral-44-Alg)
). Voir corrigé
3. Montrer que les assertions suivantes sont équivalentes :
Soit A P Mn pRq telle que @pi, j q P rr1, nss, ji .
(a) Il existe c P K tel que cf est un projecteur.
ai,j
ϕ : P pX q ÞÑ P pX 1q P pX q (a) Si M P Sn pRq.
Montrer que M est diagonalisable et que detpM q.trpM q 0.
1. Déterminer le noyau de ϕ. (b) M n’est plus nécessairement dans Sn pRq.
Montrer que M reste diagonalisable.
2. Montrer que ϕ est surjective.
3. Soit H un supplémentaire de Kerpϕq. Exercice 39 (CCINP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-48-Alg) ). Voir corrigé
Montrer que P P H ÞÑ ϕpP q est un isomorphisme. Soit M P MnpCq telle que rgpM q 1.
4. Soit Q P RrX s donné. Justifier l’existence et l’unicité de P P RrX s tel que 1. Prouver que M CL avec C matrice colonne et L matrice ligne.
P p0q 0 et P pX 1q P pX q QpX q. 2. Donner le polynôme caractéristique. M est-elle diagonalisable ?
3. Montrer que VectpIn , M q est stable par multiplication. 4. Montrer que Kp et Ip sont supplémentaires dans E.
4. Trouver une condition nécessaire et suffisante pour que M In soit inver- Exercice 44 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-28-Alg) ). Voir corrigé
sible et donner son inverse lorsque c’est possible. Soit E Mn pRq, A une matrice de Mn pRq telle que det A 0.
Exercice 40 (CCINP 2018 - Eugénie PARENT (Oral-50-Alg) ). Voir corrigé Soit f une application telle que @M P Mn pRq associe f pM q 2trpM qA.
Soit n P N, n ¥ 2, soit X P Mn,1 pRq différente de la matrice nulle. 1. f est-il un endomorphisme ?
On pose A XX où X est la transposée de X.
T T
2. f est-elle diagonalisable ?
1. Déterminer le rang de A ainsi que son spectre.
Exercice 45 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-29-Alg) ). Voir corrigé
2. Montrer que detpIn XX T q 1 X T X. Soit D diagpλ1 , . . . , λn q avec λ1 , . . . , λn valeurs propres distinctes dans K.
Exercice 41 (CCINP 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-52-Alg) ). Voir cor- 1. Soit M P Mn pKq. Montrer que M commute avec D si, et seulement si, M
rigé est diagonale.
On cherche M P SnpRq tel que M 3 5M 2 4M 0n . 2. Soit M P Mn pKq matrice diagonale. Montrer qu’il existe un unique poly-
1. M est-elle diagonalisable ? nôme P de degré au plus n 1 tel que M P pDq.
2. Montrer que toute valeur propre de M est racine de P pX q X 3 5X 2 4X. Exercice 46 (CCINP 2017 - Clarisse DUBOIS (Oral-30-Alg) ). Voir corrigé
3. En déduire les matrices M cherchées. Pour n ¥ 2, soit A P Mn pCq tel que rgpAq 1.
Montrer que A est diagonalisable si et seulement si trpAq 0.
Exercice 42 (CCINP 2017 - Céline COULON - Adrien MALTESE (Oral-13-Alg)
). Voir corrigé Exercice 47 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-31-Alg) ). Voir corrigé
Soit A P M
3 pRq diagonalisable telle que dimpKerpAqq 2. Soit A
1 2
.
2 1
Soit B avec α β γ, γ β et α, β, γ 0.
αA βA
γA 0 1. A est-elle diagonalisable ? A est-elle inversible ? Donner les éléments
1. Calculer χB en fonction de χA . propres de A.
2. On définit B
A A
2. Montrer que si X P KerA alors X0 P KerB. A A
. B est-elle diagonalisable ? Donner les éléments
Mn pRq Ñ M n pR q
Soit A P Mn pRq non nulle et l’endomorphisme Φ : tisymétriques de An pRq.
M ÞÑ trpAM qIn
.
n pn 1 q
1. Déterminer Φ2 en fonction de Φ. 5. Soit F un sous-espace de εn , montrez que dimpF q ¤ .
2
2. Déterminer une condition nécessaire et suffisante pour que Φ soit diagona-
lisable. Donner les sous-espaces propres. Exercice 53 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-106-Alg) ). Voir corrigé
Soit A de M6 pRq, inversible, telle que A3 3A2 2A 0 et trA 8.
Exercice 50 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-0-Alg) ). Voir corrigé 1. Montrer que A est diagonalisable.
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n ¥ 1. Montrer qu’il existe un
endomorphisme f de E tel que Kerf Imf si, et seulement si, n est pair.
2. Que peut-on dire des valeurs propres de A à partir des propriétés suivantes :
(a) A3 3A2 2A 0,
Exercice51 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-1-Alg) ). Voir corrigé (b) A est inversible,
(c) trA 8 ?
1 0 1
Soit A 1 2 1 P Mn pRq avec n P N.
1n n2 n 3. Donner une matrice D diagonale, semblable à A.
1. Calculer le polynôme caractéristique de A. 4. Donner tous les polynômes annulateurs de A.
2. Soit n 3, déterminer les sous-espaces vectoriels propres de A. Exercice54 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-21-Alg) ). Voir corrigé
3. Soit n 2, A est-elle diagonalisable ? a c b
4. Soit n 1, A est-elle diagonalisable ? Soit M c a b c .
b c a
Exercice 52 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-10-Alg) ). Voir corrigé 0 1 0
Les matrices à diagonale propre sont des matrices de Mn pRq dont la diagonale 1. Soit K 1 0 1 . Montrer que K est diagonalisable.
est constituée de ses valeurs propres en respectant les ordres de multiplicité. 0 1 0
On note εn l’ensemble des matrices à diagonale propre de Mn pRq.
2. Montrer que M s’écrit en fonction de puissances de K.
1. Donner des exemples de matrices à diagonale propre. 3. Diagonaliser M .
0 0 1 4. En déduire M n .
2. Soit A appartenant à M3 pRq antisymétrique A 0 0 0 .
1 0 0 Exercice 55 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-38-Alg) ). Voir corrigé
Est-ce que A est une matrice à diagonale propre ? Soit A appartenant à M2 pRq telle que A2 AT et A 0.
3. Soit A appartenant à εn antisymétrique. 1. Trouver un polynôme annulateur de A.
(a) Donnez les valeurs propres de A. 2. On suppose que 0 P SpA. Déterminer SpA.
3. Montrer que A est semblable à B 1 0
0 0
avec une matrice de passage
3. Soit Xn vn
un
avec @n P N,
orthogonale. wn
$
Exercice
$ 56 (CCINP 2016 - Sofiane MEZITI (Oral-4-Alg) ). Voir corrigé & un 1 4un 6vn
& M2 R p q Ñ 2 pR q
M vn 1 3un 5vn
Soit f :
%
a b
ÞÑ d 2b .
%
wn 1 3un 6vn 5wn
c d 2c a
Exprimer Xn en fonction de A et Xn puis Xn en fonction de n.
1. Montrer que f est un endomorphisme de M2 pRq.
1
4 si i j
Soit n ¥ 0 et A pai,j q1¤i,j ¤n P MnpRq telle que ai,j Exercice 62 (ENSEA 2019 ). Voir corrigé
1 si i j
. - Jérémy MICHEL (Oral-6-Alg)
1 2 1 1
0 0
Montrer que la matrice M
1. Montrer que A est diagonalisable. 1 0 est diagonalisable.
0
2. La matrice A 3In est-elle inversible ?
1 2 0
0 1 0 2
3. Trouver les valeurs propres et vecteurs propres de A.
Exercice 63 (ENSEA 2018 - Andrea BITAULD (Oral-120-Alg) ). Voir corrigé
Exercice 58 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir corrigé Soit u un automorphisme orthogonal d’un espace vectoriel euclidien E tel que
rgpu idq 1. Montrer que u est une symétrie orthogonale.
(Oral-73-Alg)
3 1 1 1 0 0
Montrer que A 2 0 1 et B 0 2 1 sont semblables.
1 1 2 0 0 2
Exercice
1
64 (ENSEA 2017 - Zaı̈neb HALOUA
a a2 a3
(Oral-113-Alg) ). Voir corrigé
0 1 a a2
Exercice 59 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-88-Alg) ). Voir corrigé A
0
.
Soit une matrice A P Mn pCq telle que trA rgA 1. Montrer que A2 A.
0 1 a
0 0 0 1
Exercice60 (ENSEA 2022 - Eliott BARDAT (Oral-60-Alg) ). Voir corrigé 1. A est-elle inversible ? Si oui calculer A1 .
4 6 0 2. Soit n P N, exprimer An .
Soit A 3 5 0 .
3 6 5 Exercice 65 (ENSEA 2017 - Céline COULON (Oral-114-Alg) ). Voir corrigé
Soit E un R-espace vectoriel et f, u et v trois endomorphismes de E.
Soient pα, β q P R2 tels que pour 1 ¤ i ¤ 3, f i αi u β i v.
1. Diagonaliser A.
2. Exprimer An en fonction de n. Montrer que f est diagonalisable.
Exercice 66 (ENSEA 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-115-Alg) ). Voir corrigé 1. Montrer que M T M est symétrique et que ses valeurs propres sont stricte-
Soit A P Mn,p pKq et B P Mp,npKq tels que p n. Montrer que detpAB q 0. ment positives.
Exercice 67 (ENSEA 2017 - Robin HIMONET (Oral-118-Alg) ). Voir corrigé 2. Montrer qu’il existe une matrice S symétrique telle que M T M S2.
Soit E un espace vectoriel de dimension n. 3. Montrer qu’il existe une matrice Q telle que M QS avec Q P On pRq.
Soit p P rr1, nss et H1 , . . . , Hp des hyperplans vectoriels de E deux à deux dis- 4. Question non restituée.
tincts.
£
p
Exercice 71 (Mines-Telecom 2023 - Damien MOREL ). Voir corrigé
Montrer que dim Hk ¥ n p. (411-Exo-Alg)
1. Soit A P Sn pRq, montrer que SppAq R .
k 1
Indication : Considérer
φ : H1 . . . Hp Ñ E p 1 2. Soit B 2 3
. B est-elle symétrique positive ?
px, . . . , xpq Þ px2 x1, . . . , xp x1q .
Ñ 3 1
3. Question non restituée, je propose :
Exercice 68 (ENSEA 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-119-Alg) ). Voir corrigé
Déterminer les extremums de f : px, y q ÞÑ 2x2 y 2 6xy 10x 8y 5.
Soit E un espace vectoriel, f et g deux endomorphismes de E tel que f g IdE .
1. Montrer que Kerpg f q Kerf . Exercice 72 (Mines-Telecom 2023 - Maël CHAN-PENG (416-Exo-Alg) ). Voir
2. Montrer que Impg f q Img.
corrigé
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et u P LpE q non nulle vérifiant
3. Montrer que Kerf et Img sont supplémentaires dans E. u3 u.
4. Déterminer un espace vectoriel E et deux endomorphismes f et g de E tel 1. Montrer que E kerpuq ` Impuq.
que f g IdE et g f IdE .
2. Montrer que Impuq est stable par u.
Exercice69 (ENSEA 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-112-Alg) ). Voir corrigé On appelle v l’endomorphisme induit par u sur Impuq.
0 1 2 3. Question non restituée, je propose :
Soit A 1 0 2 . Montrer que v est bijective, puis reconnaitre v.
2 2 0
1. La matrice A est-elle diagonalisable ? Exercice 73 (Mines-Telecom 2023 - Ryad GUENNOUN (421-Exo-Alg) ). Voir
corrigé
2. Soit X appartenant à M3 pRq telle que X 5 X 3 X A. Montrez que X Je ne pense pas que ce soit le bon énoncé.
et A commutent. Soit A, B P M3 pCq tels que A2 B 2 et A3 B 3 et B P GL3pCq.
3. Déterminer les matrices X de M3 pRq telles que X5 X3 X A. 1. Montrer qu’il existe P P CrX s tel que B P pAq.
Exercice 70 (Mines-Telecom 2023 - Zakaria EL MRANI (410-Exo-Alg) ). Voir 2. montrer que B A.
corrigé 3. Le résultat précédent reste-t-il vrai si B n’est plus inversible ?
Soit E un espace euclidien de dimension n.
Soit f une application bijective de E, ainsi que B pe1, . . . , enq une base de E Exercice 74 (Mines-Telecom 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA (Oral-62-Alg)
Soit d P N et a P Rzt0, 1u on pose punq une suite qui vérifie une relation de la Exercice 77 (Mines-Telecom 2022 - Eliott BARDAT
(Oral-72-Alg) ). Voir corrigé
forme : On cherchera
à résoudre cet exercice avec le minimum de calculs possible.
un 1 aun P pnq où P P Rd rX s 1 1 1 1 1
1 0 0 0 1
Soit A
Notons Sd le sous-espace vectoriel des suites vérifiant ce type de relation.
1 1 1 1 1 .
1. Si u P Sd , montrer que P est unique, noté Pu . 1 0 0 0 1
2. Posons Φ : u ÞÑ Pu . Montrer que Φ est linéaire et donner une base de son 1 0 0 0 1
noyau. Que représente son image ? p
On note A l’endomorphisme canoniquement associé.
3. Non retranscrite, je propose : 1. Donner rgpAq, KerpAq, ImpAq.
Déterminer la dimension de Sd . 2. Soit g Ap|ImpAq. Expliciter g.
Exercice 75 (Mines-Telecom 2022 - Franscesco DADDI (Oral-65-Alg) ). Voir 3. g est-elle diagonalisable ?
corrigé Exercice 78 (Mines-Telecom 2019 - Jason BERNAS ). Voir corrigé
Soit M P M2 pRq et f l’endomorphisme canoniquement associé à M .
(Oral-23-Alg)
1. Calculer M 2 , M 3 et trouver que M 3 sM . (a) Dans le cas où M est inversible, montrer que A et B ont un moins
2. Quelles sont les valeurs propres possibles de M ? une valeur propre commune.
3. Montrer que M inversible aboutit à une contradiction. (b) Montrer que @P P CrX s, M P pAq P pB qM .
M est-elle diagonalisable ? (M n’est plus inversible.)
(c) Montrer alors que A et B ont une valeur propre commune.
Exercice 81 (Mines-Telecom 2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-81-Alg) ). Voir
corrigé Exercice 85 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DURINGER (Oral-110-Alg) ). Voir
Soit A appartenant à M2 pRq telle que A2 AT et A 0. corrigé
1 2 3
Soit A
1. Trouver un polynôme annulateur de A.
0 1 2
2. On suppose que 0 P SpA. Déterminer SpA.
.
0 0 1
3. Montrer que A est semblable à B avec une matrice de passage On cherche à résoudre l’équation X A d’inconnue X P M3 pRq.
1 0 2
Exercice 97 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-84-Alg) ). Voir Montrer que detpA B q detpAq.
corrigé
Exercice102 (Navale
? 2017 - Tiré
de?la BEOS
? UPS (Oral-109-Alg) ). Voir corrigé
1. Déterminer X P M3 pRq telle que X A où A
2
1 0 0
Soit A
1
?
2 2
3
et B ?
2
2
? 2
2
.
1 1 0
1 0 4
.
2
3 1
2 2
2
2
2
Exercice100 (Navale 2022 - Julien FIOT (Oral-57-Alg) ). Voir corrigé Exercice 105 (Mines-Ponts 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-47-Alg) ). Voir corrigé
1. Soient pA, B q P Mn pRq Montrer que si A et B sont semblables dans
0 0 1 2.
Soit A 2 1 0
Mn pCq, elles le sont aussi dans Mn pRq.
.
0 0 1
Soit A P Mn pRq telle que A2 In.
2. Montrer que detpAq 1.
1. Réduire A.
2. Trouver M P MnpRq tel que M 2 A. 3. Prouver que A est semblable à une matrice de la forme :
Exercice 101 (Navale 2019 - Marc DAVAL (Oral-5-Alg) ). Voir corrigé C p0 q
Soient pA, B q P Mn pRq. On suppose que : ...
— il existe un entier p naturel tel que B p On. p0q C
— A et B commutent,
où C 0 1 .
— A est inversible. 1 0
Exercice 106 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-111-Alg) ). Voir corrigé Exercice 111 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-26-Alg) ). Voir corrigé
Soient A, B P MnpCq diagonalisables. Montrer que : Soit E un K -espace vectoriel de dimension finie. Caractériser les endomor-
phismes de E qui commutent avec tous les isomorphismes de E.
AB BA ô DC P GLnpCq, DpP, Qq P CrX s2, A P pC q, B QpC q Exercice 112 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-45-Alg) ). Voir corrigé
Exercice 107 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT ). Voir corrigé Montrer que A P M2 pCq est diagonalisable si et seulement si pour tout P P
CrX s non constant, il existe M P M2 pCq telle que P pM q A.
(Oral-2-Alg)
E.
P
n N P
n N Trouver les endomorphismes g de R3 tels que g 3 2g f.
2. Prouver qu’il existe N P rr0, dim E ss tel que pour tout n P N, KN n KN , Exercice 114 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-78-Alg) ). Voir corrigé
1. Soit N P Mn pCq nilpotente (Dp P N , N p 0n). Exercice 121 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-7-Alg) ). Voir
Montrer que In N est inversible. corrigé
2. Soit M P Mn pCq, telle que Dk P N , kM k 1 pk 1qM k . Soit M P MnpRq, nilpotente d’indice p, et telle que M T M M M T .
Montrer que In M est inversible. 1. Déterminer M M T .
Exercice 117 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-17-Alg) ). Voir 2. Déterminer M .
corrigé Exercice 122 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-8-Alg) ). Voir
Soit n P N , M une matrice réelle de taille 2 telle que M n
0 1 corrigé
1 0 .
Soit A P Mn pCq.
1. Montrer que M est diagonalisable dans M2 pCq et donner ses valeurs 1. On suppose que A possède n valeurs propres distinctes.
propres.
(a) Déterminer la dimension du commutant de A.
P rr0, 2n 1ss et P inversible dans M2pCq telle que :
2. Montrer qu’il existe k (b) Base associée à A ?
cospp2k 1q 2n π
q sinpp2k 1q 2nπ q
P MP
1 2. On suppose A diagonalisable. Mêmes questions.
sinpp2k 1q 2n π
q cospp2k 1q 2nπ q Exercice 123 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-9-Alg) ). Voir
3. Montrer qu’il existe P pour la même relation, mais réelle. corrigé
a b 0 ... 0 b
Exercice 118 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir b a b 0 ... 0
(Oral-18-Alg)
Soit A
corrigé " . . . . . . .. avec a, b réels.
Rn rX s Ñ Rn rX s
0 b
. . ..
..
P ÞÑ pX 2 X qP p1q pX 2 X qP p1q
Soit f : .
.. ..
. 0 . . a b
1. Déterminer des bases de Kerf et Imf . b 0 ... 0 b a
La matrice A est-elle inversible ?
2. Trouver les éléments propres de f .
3. f est-il diagonalisable ? Exercice 124 (CentraleSupelec 2021 - Ewen YOU
(Oral-103-Alg) ). Voir corrigé
Soit M P Mn pRq une matrice nilpotente, c’est à dire qu’il existe r ¥ 1 tel que
Exercice 119 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-11-Alg) ). Voir M r 0n .
corrigé
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f P GLpE q.
1. L’ensemble des matrices nilpotentes est-il un sous-espace vectoriel de
Mn pRq ? Montrer que M n 0n .
Soit g P LpE q de rang 1. Montrer l’équivalence :
2. Trouver l’ensemble des matrices antisymétriques réelles qui sont nilpo-
f g P GLpE q ô trpg f q 1.
1 tentes.
3. Question non restituée, je propose :
Exercice 120 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-14-Alg) ). Voir Soit F un sous-espace vectoriel de matrices nilpotentes.
corrigé np n 1q
Soit M une matrice 2 2 à coefficients entiers et telle que M n I2 . Prouver que dimpF q ¤ .
2
Montrez que M I2 .
12 Existe-t-il des sous-espaces vectoriels ayant cette dimension ?
Exercice 125 (CentraleSupelec 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-105-Alg) ). Voir 1. Déterminer rgfA .
corrigé 2. Trouver une condition nécessaire et suffisante pour que fA soit diagonali-
1. Montrer que toute valeur propre d’une matrice symétrique réelle est réelle. sable.
(sans utiliser le théorème spectral of course ! )
3. Calculer trfA .
2. Que dire des valeurs propres réelles d’une matrice antisymétrique ?
4. Calculer χfA .
Exercice 126 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-102-Alg) ).
Voir corrigé Exercice 129(ENSAM 2018 - Andre BITAULD (Oral-108-Alg) ). Voir corrigé
1. Soit E et F deux C-espaces-vectoriels de dimension finie. Quelle est la 1 ... ... ... 1
1 0
dimension de LpE, F q ?
2. Soit p formes linéaires pf1 , . . . , fp q sur un C-espace-vectoriel E de dimension On pose M . p0 q
.. ..
.
finie n P N .
Montrer que les propositions suivantes sont équivalentes :
p 0q
.. ..
. .
piiq L’application ϕ : Ex ÞÑ Ñ Cp 1. Montrer que a est valeur propre de M si, et seulement si, a est racine de
1
pf1pxq, . . . , fppxqq est surjective. n¸
Pn p xq xi xn .
piiiq Il existe une famille px1, . . . , xpq d’éléments de E telle que : i0
£
p 3. Montrer que Pn admet une seule racine dans s1, 8r.
3. Montrer que : Kerfi Kerf ðñ f P Vectpf1, . . . , fpq.
i 1
Exercice 130 (ENSAM 2017 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-107-Alg) ). Voir cor-
rigé
Exercice 127 (CentraleSupelec
Voir corrigé
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-97-Alg) ).
Soit E RnrX s et Hn tP P RnrX s | P 1p1q P p1q 0u
Soit A P Mn pRq et soit EA tM P Mn pRq | AM A 0u. 1. Justifier que Hn est un sous-espace vectoriel de E.
1. On suppose que A est diagonalisable. 2. Soit Pn pX q X n nX 1. Déterminer le reste de la division euclidienne
(a) Montrer que la dimension de EA est égale à celle de ED où D est à de Pn par P2 .
préciser. 3. Montrer que E Hn ` R1 rX s.
(b) Déterminer dim EA en fonction du rang de A. En déduire la dimension de Hn .
2. Montrer que la relation précédente est aussi vraie sans l’hypothèse de dia- 4. Question non retranscrite, je propose celle-ci :
gonalisabilité. Soit p la projection sur R1 rX s parallèlement à Hn . Calculer ppPn q.
Exercice 128 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-99-Alg) ).
Exercice 131 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-3-Alg) ). Voir corrigé
Voir corrigé "
Mn pCq Ñ Mn p C q
Si M P Mn,ppRq, on note M T la transposée de M .
Soit A P Mn pCq et fA :
X ÞÑ AX
. 1. Montrer que M M T et M T M ont les mêmes valeurs propres non nulles.
2. Trouver un exemple de matrice M tel que M M T et M T M n’aient pas les 2 SÉRIES ET INTÉGRALES
mêmes valeurs propres.
3. On se donne un R-espace vectoriel E de dimension finie et un endomor- Exercice 133 (CCINP 2016 2022 2023 - Arthur DUFETRELLE - Aymeric
phisme f de E tel que f 2 IdE . LELONG (Oral-125-SerInt) ). Voir corrigé
»1
t ln2 ptq
Soit I
Donner un exemple d’un tel endomorphisme f .
0 2p1 tq
2
dt.
4. Montrer que f ne possède pas de valeur propre réelle.
5. Montrer que dim E est paire. 1. Montrer que l’intégrale I est convergente.
On suppose dans la suite dim E 2n.
2. Donner le développement en série entière de x ÞÑ
1
6. Montrer qu’il existe des vecteurs pe , . . . , e q tels que
1 n
p1 x q2 .
pe1, f pe1q, e2, f pe2q, . . . , en, f penqq forme une base de E. 8 1
¸ 8 1
¸
7. Écrire la matrice de f dans cette base.
3. En déduire que I k2
k3
.
k 1 k 1
Exercice 132 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-37-Alg) ). Voir corrigé Exercice 134 (CCINP ). Voir
Soit A une matrice de Mn pCq, on note C pAq son commutant.
2016 2023 - Antoine COCHET (Oral-126-SerInt)
corrigé
1. (a) Montrer que C pAq est une sous algèbre (c’est à dire C pAq est un s.e.v.
» 8 1 ext2
contenant la matrice identité, stable par produit matriciel). Soit F pxq dt.
0 t2
(b) Soit M appartenant à C pAq avec M inversible. Montrer que l’inverse 1. Montrer que F est définie sur R et de classe C 1 sur R .
de M appartient aussi à C pAq.
2. Calculer F 1 .
2. Soit D une matrice diagonale de Mn pCq, à coefficients diagonaux deux à » 8 ?π
et dt
2
deux distincts. 3. Expliciter F sachant que .
0 2
(a) Trouver le commutant de D.
(b) Montrer que pIn , D, D2 , . . . , Dn1 q forme une base de C pDq. Exercice 135 (CCINP 2018 2022 2023 - Eugénie PARENT - Franscesco
). Voir corrigé
3. On se place dans Mn pRq.
DADDI - Lucien ESNAULT (Oral-149-SerInt)
°
Soit an une série absolument convergente.
(a) Quelles sont les matrices A appartenant à M2 pRq telles que ¸ an
dim C pAq 4 ? 1. Déterminer le rayon de convergence de xn .
n¥0
n!
(b) Montrer que dim C pAq ¥ 2. On définit alors f pxq, lorsqu’elle existe, la somme associée à cette série :
(c) On suppose que dim C pAq 3. Montrer que A est nécessairement de
8a
la forme λI2 , avec λ P R. ¸
f pxq
n
xn
On pourra s’aider de F VectpE1,1 , E1,2 q et G VectpE2,1 , E2,2 q. n 0 ¥ n!
(d) Donner une base de C pAq, pour toute matrice A de M2 pRq.
» 8
2. Montrer l’existence et calculer In tn et dt.
0
» 8 2. Montrer que @t ¡ 0,
3. Après avoir montré l’existence de f ptqet dt, montrer que
0
sinptq
8
¸
» 8 8
¸ shptq
2et sinptq 1
1 e2t
f ptqet dt an n0
0
n 0
8
¸
1
p2n 1q2
Exercice 136 (CCINP 2019 2023 - Paul WIBAUX - Ryad GUENNOUN 3. Montrer que I .
n 0
1
(Oral-150-SerInt) ). Voir corrigé
» 8 sin3 ptq
Soit I dt.
4. Montrer que
π
4
¤ I ¤ π4 1.
0 t2
1. Étudier la convergence de I. Exercice 139 (CCINP 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT (398-Exo-Ana) ).
Voir corrigé »
2. [En 2023] Montrer que sin3 pxq sinp3xq
1 3
sinpxq. 8 arctanpn xq
» 3x
4 4 Pour tout n P N , on pose In ?x pn xq
dx.
sinptq 0
3. Montrer que I lim
3
dt. 1. Justifier l’existence de In .
4 xÑ 0 x t2
sinptq t 2. Déterminer la limite de la suite pIn q.
4. Montrer que f : t ÞÑ est prolongeable par continuité en 0. » 8
t2
5. Déterminer la valeur de I.
3. Calculer
xq
?xpn1
dx.
0
4. Donner un encadrement de In .
Exercice 137 (CCINP 2023 - Bounam APHAVAYONG - Zakaria EL MRANI
(395-Exo-Ana) ). Voir corrigé
Soit α ¡ 1 et n P N , on pose
?
Exercice 140 (CCINP 2023 - Martin BRETECHER (401-Exo-Ana) ). Voir corrigé
Pour x P R et n P N, on pose fn pxq xe | |.
nx
ņ 8
¸ 1. Étudier la convergence de la suite pfn pxqq.
Sn pαq et Rn pαq
1 1
kα kα 2. Calculer sup|fn pxq|. Que peut-on en déduire ?
k 1
k n 1 x R P ¸
1. Montrer que Rn pαq 1 3. Étudier la convergence simple sur R de fn . Y a-t-il convergence abso-
nÑ 8 pα 1qnα1 . ¥
n 0
¸ Rn αp q. lue ? convergence normale ?
¸
2. Étudier, selon les valeurs de α, la convergence de
S n pα q 4. Que dire de la convergence uniforme de fn sur ra, as avec a P R ?
¥
n 0
Exercice
»
138 (CCINP 2023 - Abdelmlek MRAD (396-Exo-Ana) ). Voir corrigé
8 sinptq Exercice141 (CCINP 2023 - Antoine COCHET (403-Exo-Ana) ). Voir corrigé
Soit I shptq
dt a 0 c
0 Soit M 0 b 0 avec pa, b, cq P R3 .
1. Étudier la convergence de I. c 0 a
1. Déterminer les valeurs propres de M . Exercice 144 (CCINP 2022 - Nathan SATGE (Oral-242-SerInt) ). Voir corrigé
2. Déterminer detpM q. Soit a P R et x P R, on définit alors, lorsque c’est possible,
3. M est-elle diagonalisable ? 8
¸ an
S px q
4. Si b est nul, c a et c 0, alors donner ImpM q et kerpM q. n
n 0
x
5. Déterminer les vecteurs propres de M associées aux valeurs propres trou-
1. Donner le domaine de définition de S.
vées.
2. Soit |a| 1.
6. Trouver deux matrices P et D telles que M P DP 1. (a) Montrer que S est continue sur R .
Exercice 142 (CCINP 2019 2022 - Julien TARAN - Nicolas RAYMOND - (b) Trouver une relation entre S px 1q et S pxq pour x ¡ 0.
Cyprien LANNEAU (Oral-152-SerInt) ). Voir corrigé » 8 (c) Trouver une équivalent en 0.
On définit, pour n P N et x P R, fn pxq fn pxq dx.
1
(d) Trouver lim S pxq.
chpxqn
et In
0 x Ñ 8
1. Montrer que chaque fn est intégrable sur R . Exercice 145 (CCINP 2022 - Enzo TELASCO (Oral-250-SerInt) ). Voir corrigé
2. Déterminer la limite de la suite pIn q (si elle est définie). Soit x P r1, 1s et n P N, on pose fn pxq sinpnxenx q.
2
¸ ¸
3. Déterminer la nature des séries p1qnIn et In . 1. Étudier la convergence simple de la suite pfn q vers une fonction F à déter-
nPN nPN miner.
On pourra montrer que chpxq ¤ ex pour x ¡ 0. 2. Montrer la convergence uniforme de pfn q sur ra, 1s avec a Ps0, 1r.
¸
n
et F p0q.
4. Déterminer le rayon de convergence de la série In x et calculer sa 1
n N
P 3. Comparer, si elle existe, lim fn
nÑ 8 n
somme.
4. Y a-t-il convergence uniforme de pfn q sur r1, 1s ?
Exercice 143 (CCINP 2022 - Victor RODDE (Oral-239-SerInt) ). Voir corrigé
Soit a ¥ 0, on pose pour x P r0, 1s et n P N , Exercice 146 (CCINP 2022 -»Eliott BARDAT
1
(Oral-252-SerInt) ). Voir corrigé
x3n
Pour tout n P N, on pose In dx.
nxpx2 aq x x3 1
fn pxq
0
1. Calculer In In 1 et déterminer la convergence de pIn qnPN .
e
nx 1
?
2x 1
1. Montrer que pfn qnPN converge simplement sur I vers une fonction F que 2. Dériver la fonction f : x ÞÑ ln ? ? .
x 1 3 arctan
l’on explicitera. x x 1
2 3
3. Calculer I0 .
2. Discuter de la convergence uniforme de la suite pfn q en fonction des valeurs
4. On pose Sn p1qn In . Montrer que Sn est la n-ième somme partielle
de a.
d’une série dont on donnera le premier terme Sn et le terme général.
3. Montrer que la suite pfn q converge uniformément sur tout segment de la ° p1qn
forme rh, 1s avec h ¡ 0. 5. En déduire la convergence de (question non restituée).
...
Exercice 147 (CCINP 2022 - Nathan AUCHERE - Evann PONSONNAILLE 1. Étudier la convergence uniforme de la suite pfn q sur R et donner la limite.
(Oral-253-SerInt) ). Voir corrigé
» 8 2. La suite pfn1 q convergent-elle simplement ? Prouver qu’elle ne converge pas
ent
Pour tout n P N , on pose In uniformément sur R .
0 p1 etqn 1
dt.
1. Justifier l’existence de In . Exercice 151 (CCINP 2021 - Valentine RAULT (Oral-158-SerInt) ). Voir corrigé
n1 ° °
2. Montrer que In n
1 1. Montrer que si fn converge normalement sur un intervalle I alors fn
In1 .
n2 n converge absolument sur I.
3. On pose @n P N , Jn nIn , trouver une relation entre Jn et Jn1 . °
ņ 2. Montrer que si fn converge normalement sur un intervalle I alors la suite
4. Calculer J1 . Montrer que @n P N , Jn
1
. des restes pRn q converge uniformément vers la fonction nulle sur I.
sinpnxqenx
k 1
2k
3. On pose pour x P r0, 1s et n P N, fn pxq .
5. Montrer que In 1
n
1
1
2n
. ° n!
Montrer la convergence uniforme de fn sur r0, 1s.
8
¸
6. Trouver lim In .
nÑ 8 En déduire ce que cela implique sur f fn .
Exercice 148 (CCINP 2019 2021 - Adrien MALTESE - Paolo MASSON
n 0
(Oral-154-SerInt) ). Voir corrigé Exercice 152 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-159-SerInt) ). Voir corrigé
nxpx2 aq x Soit a P R. On pose pour n P N :
Soit fn pxq e avec a ¥ 0, n P N et x P r0, 1s.
nx 1
1. Montrer que la suite pfn q converge simplement vers une fonction F à dé- un arctanpn aq arctanpnq
terminer. °
Trouver la nature de la série un .
2. Discuter de la convergence uniforme en fonction de a.
(Utiliser le théorème des accroissements finis.)
3. Montrer que, pour tout a ¥ 0, il y a convergence uniforme sur rh, 1s avec
h Ps0, 1r. Exercice 153 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-160-SerInt) ). Voir corrigé
Soit E0 l’espace vectoriel des fonctions continues et bornées de R vers R.
Pour tout x P R et f P E0 on pose :
Exercice 149 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-156-SerInt) ). Voir corrigé
enx
Soit un pxq p1qn pour n ¥ 1 et x ¥ 0. »
n 8 arctanpxtqf ptq
1. Étudier la convergence de un .
° φpf qpxq dt
0 1 t2
2. Soit f la somme de la série, étudier la continuité de f sur R .
1. (a) Montrer que φpf q est définie et bornée par :
3. Vérifier la dérivabilité de f sur R .
4. Calculer f pxq sur R . 2
}φpf q}8 ¤ π4 }f }8
Exercice 150 (CCINP 2021 - Mathieu WAHARTE (Oral-157-SerInt) ). Voir
corrigé (b) Montrer que φpf q est continue.
nx2
Considérons les fonctions fn définies sur R par fn : x ÞÑ pour x ¥ 0. 2. En déduire que φ est un endomorphisme.
1 nx
corrigé »x
k 0
On pose pour x P R et n P N, In pxq
1
continue sur D.
ch ptq
n dt.
0
5. S est-elle intégrable sur D ?
1. Vérifier que In est bien définie sur R.
2. Montrer que la suite pIn q converge simplement sur R.
Exercice 162 (CCINP 2018 2019 - Benjamin CONQUET - Célia Monot
(Oral-148-SerInt) ). Voir corrigé
Converge-t-elle uniformément ?
3. Donner une relation entre In 2 et In . 1. Montrer que @t P r 12 , 12 s, | lnp1 tq t| ¤ 2t2 .
» lnp2q
sh ptq
2
¸
p1qnx
4. Calculer I ch3 ptq
dt.
n p1 x 2 q
2. On s’intéresse à ln 1 .
0
¥
n 1
3. Est-ce que la suite pfn q converge uniformément sur I ? 2. Étudier la limite de la suite pan q.
°
4. Comparer la limite de p q avec F p0q.
fn n1 3. Étudier la convergence de p1qnan.
¥
n 0
Exercice 165 (CCINP
¸ 2019 - Yohan GOUETTA (Oral-155-SerInt) ). Voir corrigé 8
¸
Soit une série entière an xn telle que a0 1, a1 3 et : 4. Notons f pxq an xn
¥
n 0
n 0
Exercice 167 (CCINP 2018 - Vincent OULLION (Oral-143-SerInt) ). Voir corrigé 1. Prouver la convergence de cette série.
Soient a, b ¡ 0 avec a b et f : x ÞÑ
1
2. Calculer la somme de la série.
p1 axqp1 bxq .
1. Quel est le n-ième coefficient du développement en série entière en 0 de f , Exercice 171 (CCINP 2018 - Arthur EYMARD (Oral-147-SerInt) ). Voir corrigé
noté cn ?
8 » 8
¸
1. Existence de J
2 n
x
2. Exprimer cn x . dx.
sh x
0
8
n 0
¸
2
p2n 1 q2
Exercice 168 (CCINP 2018 - Guillaume DE GANI - Marc DAVAL (Oral-144-SerInt) 2. Prouver l’égalité J .
). Voir corrigé »
n 0
1 n
t2
On pose @n P N, an 1
dt. Exercice 172 (CCINP 2017 - Sofiane MEZITI
(Oral-135-SerInt) ). Voir corrigé
0 2 nπ n ¸
Rayon de convergence et somme de sin x .
1. Étudier la convergence de la suite pan q. n¥0
3
Exercice 173 (CCINP 2017 - Clarisse DUBOIS (Oral-136-SerInt) ). Voir corrigé 1. Montrer que pfn q converge uniformément sur R vers une fonction que l’on
ņ
On note an 12 1
et Hn
1
.
précisera.
22 ... n 2
k1
k 2. Montrer que pfn1 q converge simplement mais pas uniformément sur | 1, 1s.
On rappelle que : 12 22 ... n2 p
n n 1 2n 1 qp q.
° 6 Exercice 177 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-140-SerInt) ). Voir
1. Montrer que an converge. corrigé
2. Montrer que lim pH2n Hnq lnp2q
n 1
Pour n P N , on pose fn ptq 1 lnptq si t Ps0, ns et sinon fn ptq 0.
t
Ñ 8
n
1
Exercice 187 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-132-SerInt) ). Voir Exercice 193 (ENSEA 2019 - Jérémy MICHEL (Oral-179-SerInt) ). Voir corrigé
corrigé
¸ α α Étudier la nature des séries
¸ p1qn et
¸ p1qn lnpnq .
Soit α P R . Quelle est la nature de la série e
n
cos sin ? ¥ 2n
n 0
1 ¥
n 1
n
n¥1
n n
Exercice 194 (ENSEA 2019 - Marc DAVAL (Oral-180-SerInt)
). Voir corrigé
Exercice 188 (ENSEA 2023 - Emile ASTE (419-Exo-Ana) ). Voir corrigé Nature de la série de terme général un ch n cos n . 1 1
Soit pun qnPN une suite de réels strictement positifs et ` un réel positif strictement
inférieur à 1. Exercice
¸ 195 (ENSEA 2018 - Andrea BITAULD (Oral-177-SerInt) ). Voir corrigé
° an xn une série entière de rayon de convergence R ¡ 0, on pose lors-
1. Démontrer que si lim
nÑ 8 un
un 1
`, alors la série un converge.
Soit
n¥0
Indication : écrire, judicieusement, la définition de lim
nÑ 8 un
un 1
`, puis qu’elle existe f pxq ¸8 anxn.
majorer, pour n assez grand, un par le terme général d’une suite géomé- n0
» 2π
trique.
¸ n! 1. Soit r P r0, Rr, montrer que f preit qeipt dt 2πap rp .
2. Quelle est la nature de la série ? 0
»
n¥1
nn 1 2π f preit qreit
2. Montrer que pour z P C avec |z | r, f pz q
reit z
dt.
2π 0
Que se passe-t-il si |z | ¡ r ?
Exercice 189 (ENSEA 2022 - Eliott BARDAT (Oral-243-SerInt) ). Voir corrigé
Étudier la série de terme général :
Exercice 196 (ENSEA 2017 - Guillem KHAÏRY - (Oral-172-SerInt) ). Voir corrigé
vn ln 1
p 1qn On définit pun q suite de fonctions de r0, 1s vers R par
2n 1 » x
Exercice 190 (ENSEA 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-244-SerInt) ). Voir cor- u0 pxq 1 et @n P N, un 1 px q 1 un pt t2 qdt
0
rigé »1
tx 1 n 1
1. Montrer que pour tout x P r0, 1s, 0 ¤ un 1 pxq un pxq ¤
x
On pose, lorsque c’est possible, f pxq
0 lnptq
dt.
pn 1 q! .
1. Pour x ¡ 0, x 0 puis 1 x 0, prouver la convergence de l’intégrale. 2. En déduire la convergence pour tout x P r0, 1s de la suite pun pxqq.
2. Prouver que f est de classe C1 sur s 1, 8r et calculer f 1 pxq. 3. Établir que la suite pun q converge uniformément vers une fonction u non
3. Exprimer f . nulle vérifiant u1 pxq upx x2 q
Exercice 191 (ENSEA 2021 - Antoine PAGE ). Voir corrigé Exercice 197 (ENSEA 2017 - Zaı̈neb HALOUA (Oral-173-SerInt) ). Voir corrigé
» (Oral-181-SerInt)
»1
8
Démontrer la convergence et calculer ln 1
1
dt. 1. Étudier la suite et la série de terme général un pt 2 t 1qn dt.
8 t2 ° 0
2. Trouver le rayon de convergence de un xn .
Exercice 192 (ENSEA
»
2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-178-SerInt) ). Voir corrigé 8
¸ »1
3. Montrer que @x Ps 1, 1r,
1 dt
Existence et calcul de px lnpxqq n
dx pour n P N. un x n
1 xpt2 t 1q
.
0
n 0 0
¸
Exercice 198 (ENSEA 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-174-SerInt) ). Voir 2. (a) Déterminer le rayon de convergence de pn 1qan xn .
corrigé »1
¥
n 0
Existence et calcul de I
ln t (b) Déterminer le domaine de définition de S.
0 t1
dt.
3. Est-ce que F est définie en 1 ?
On pourra utiliser le développement en série entière de t ÞÑ 1
1 t. 4. Montrer que pour tout x Ps 1, 1r, F pxq S pxq.
Exercice
»
199 (ENSEA 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-175-SerInt) ). Voir corrigé Exercice 202 (Mines-Telecom ). Voir
lnp1 uq
1 2023 - Damien MOREL (412-Exo-Ana)
Soit I u
dt corrigé
ņ
Pour n P N , notons Hn et pE q : p1 xqy 1 y 1 1 x .
0 1
»1
lnp1 tn q dt en fonction de I à l’aide d’un changement k1
k
1. Déterminer lim
nÑ 8 0 1. Résoudre pE q sur s 8, 1r.
de variable.
8
¸ p1qn1 . 2. Montrer que les solutions de pE q sur s 8, 1r sont développables en série
2. Montrer que I entière en 0.
n 1
n2 8
¸
3. Soit y : x ÞÑ an xn une solution de pE q.
Exercice 200 (ENSEA 2017 - Sofiane MEZITI
»
(Oral-176-SerInt) ). Voir corrigé
n 0
8 et2 x Que représente a0 ? Calculer an en fonction de Hn et a0 .
Soit f pxq dt.
1 t2 0 4. Question non restituée, je propose :
1. Donner l’ensemble de définition de f . Existe-t-il des solutions de pE q sur R ?
2. f est-elle continue, dérivable sur son ensemble de définition ? Exercice 203 (Mines-Telecom 2023 - Maël CHAN-PENG (415-Exo-Ana) ). Voir
3. Montrer que DC P R, tel que @x ¡ 0, f 1 pxq f pxq ? .
c corrigé
x
1. Montrer que @t P r0, π2 s, ¤ sinptq.
2t
4. Déterminer la limite de f en 8. π
2. Notons pour x P R et n P N ,
Exercice 201 (Mines-Telecom 2023 - Zakaria EL MRANI (409-Exo-Ana) ). Voir $ n nπ
1 sin si t P 0,
corrigé & t
»1
tn fn ptq
On pose, pour n P N, an n 2
dt ainsi que : %
0 1 t2 0 sinon
8
¸ »1 Calculer lim fn ptq.
S pxq pn 1qan x et F pxq
n 1 nÑ 8
p1 u qp1 xuq2
2
du » 8
fn ptq dt.
n 0 0
3. Calculer lim
nÑ 8 0
1. Montrer que :
Exercice 204 (Mines-Telecom ). Voir
2 pn 1 1 2023 - Aymeric LELONG (417-Exo-Ana)
1q
an O corrigé
n2
°
1. Montrer que la convergence
°
normale de fn sur r0, 1s implique que pour Exercice 207 (Mines-Telecom 2022 - Benoit COEUGNET (Oral-241-SerInt) ).
tout x dans r0, 1s, fn pxq converge absolument. Voir corrigé
°
2. Supposons que fn converge uniformément sur un intervalle I. On pose gn : x ÞÑ sinpxq cosn pxq sur r0, π2 s.
8
¸
Notons Rn fk pxq.
1. Étudier les variations de la fonction gn .
k n 1 2. On pose fn pxq xgn pxq sur r0, π2 s.
Justifier que pRn qnPN°converge uniformément vers 0. Étudier la suite de fonction pfn q.
Qu’en déduire pour fn ? ¸
3. Étudier la série fn .
3. Étudier la convergence de
p q
¸ sin nx enx
. ¥
n 0
¥
n 0
n!
Exercice 208 (Mines-Telecom 2022 - Nathan SATGE (Oral-245-SerInt) ). Voir
Exercice 205 (Mines-Telecom 2023 - Ryad GUENNOUN (422-Exo-Ana) ). Voir corrigé
¸
corrigé Soit an une série absolument convergente.
? » a ¥
On pose a lnp1 2q et pour n P N, In pshptqqn dt. n 1
Soit pbn qn¥1 une suite d’entiers naturels non nuls.
Pour x P r0, 1s et n P N , on pose fn pxq an cosp2πbn xq.
0
1. Résoudre shptq 1. °
1. Montrer la convergence normale de la série fn .
2. Calculer lim In .
Ñ 8 8
n
? 2. Soit S : x P r0, 1s ÞÑ
°
an cosp2πbn xq P R.
3. Montrer que @n P N, nIn pn 1qIn2 2.
Montrer que S est définie sur r0, 1s et continue.
n 1
4. Question non
°
restituée, je propose :
Nature de p1qn In ?
»1
3. Calculer S pxq dx.
5. Question non
°
restituée, je propose : 0
Nature de In ?
Exercice 209 (Mines-Telecom 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA
6. Question non
°
restituée, je propose : (Oral-246-SerInt) ). Voir corrigé
Somme de p1qn In ? x1
Soit I R et n P N, on pose un pxq
pn 1qpn xq .
Exercice 206 (Mines-Telecom 2016 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA °
Notons S la somme de la série un lorsqu’elle converge.
(Oral-209-SerInt) ). Voir corrigé
1. Montrer que S est de classe C 1 et exprimer S 1 .
1. Énoncer le théorème de dérivation sous le signe intégral.
» 8 2. Non retranscrite, je propose :
2. On pose f pxq et cos xt dt. Calculer S px 1q S pxq pour x ¡ 0.
2
0
Montrer que f est de classe C 1 . 3. Non retranscrite, je propose :
3. (a) Montrer que f est solution d’une équation différentielle d’ordre 1 que Donner un équivalent de S pxq en 0 .
l’on notera pE q. Exercice 210 (Mines-Telecom 2022 - Franscesco DADDI (Oral-248-SerInt) ). Voir
(b) Résoudre pE q. corrigé
t lnptq
On pose pour t ¡ 0 et x P R, f px, tq 1. Trouver une relation de récurrence entre dn et dn .
p1 t2qx .
1
» 8 2. Montrer que la suite pdn q est majorée par 2.
On pose également k pxq f px, tq dt. 3. La suite pdn q converge-t-elle ? Quelle est sa limite ?
°
4. Pour quelles valeurs de a P R la série
0
»1 dn
converge-t-elle ?
f px, tq dt converge.
na
1. Montrer que
0 Exercice 215 (Mines-Telecom 2019 - Clément GOLDSTEIN (Oral-222-SerInt) ).
» 8 lnptq Voir corrigé
2. Montrer que dt diverge.
1 t 1. Citer un théorème d’interversion limite-intégrale.
» 8
lnptq 2. Soit pfn q la suite de fonctions définie pour tout n P N par :
3. L’intégrale dt converge-t-elle pour λ ¤ 1 ? ou λ ¡ 1 ?
1 tλ n
fn ptq
4. Donner l’ensemble de définition de k. t
1
5. Est-ce que k est de classe C 1 sur son ensemble de définition ? n
Exercice 211 (Mines-Telecom 2022 - Nathan AUCHERE ). Montrer que la suite pfn q converge simplement sur r0, 1s.
» 1
(Oral-249-SerInt)
fn ptq dt
Voir corrigé
81
¸ 3. Montrer que la suite d’intégrale converge.
Montrer que x ÞÑ enx est intégrable sur R . 0
pxtq2q 1
1 a b
dn 1! 2!
n!
... n! 3. Trouver des réels a et b tels que
p1 t2 qp1 t2 1 pxtq2 .
Fabien DÉLEN [email protected] 31 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
4. En déduire l’expression de F 1 pxq puis celle de F pxq. (d) Non restituée. Je propose ceci :
En déduire un équivalent de lnpun q.
Exercice 218 (Mines-Telecom 2019 - Valentin LOURME (Oral-225-SerInt) ). Voir
corrigé »1
Exercice 221 (Mines-Telecom 2018 - Tanguy DORN (Oral-219-SerInt) ). Voir
P N et x P R , fk pxq tk etx dt.
corrigé »x
On note pour k lnptq
0 On pose, lorsqu’elle existe, F pxq dt.
1. Montrer que fk est décroissante sur R . 1 1 t2
Exercice 219 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume DE GANI (Oral-217-SerInt) ). 4. Soit k P N et Ik tk lnptq dt.
0
Voir corrigé Existence et calcul de Ik .
8
5. Calculer F p0q en utilisant une série.
¸
Soit f pxq np1q xn .
n
n 0
Exercice 222 (Mines-Telecom 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-220-SerInt) ). Voir
1. Quel est le rayon de convergence de cette série entière ?
corrigé
2. Exprimer f pxq à l’aide de fonctions usuelles.
» 8 n sin x
n
x p1 q dx.
Déterminer lim
Ñ 8
n 0 x2
Exercice 220 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-218-SerInt) ). Voir
corrigé Exercice 223 (Mines-Telecom 2018 - Andrea BITAULD (Oral-221-SerInt) ). Voir
Soit pun q la suite définie par u0 P R et corrigé
Soit pun qn¥1 la suite définie par :
@n P N, un 1 u2n un 1
2?n
ņ
1. Montrer que la suite pun q est croissante. un ?1
k
On suppose que la suite pun q converge. Que dire de sa limite ?
k 1
2.
3. On a à partir de maintenant u0 ¡ 1 1. Montrer que la suite pun qn¥1 converge.
(a) Que dire de pun q ? 2. Étudier les variations de pun qn¥1
un 1 ° 1
(b) Calculer , en déduire que converge. Exercice 224 (Mines-Telecom 2017 - Aı̈ssatou DIOP - Guillem KHAÏRY
un un ). Voir corrigé
(Oral-211-SerInt)
»n n
1. Montrer que Γpxq lim t 1
2. Rappeler le théorème de comparaison série-intégrale et en déduire la x 1 t
dt.
convergence de la série. n Ñ 8 0 n
n!nx
2. Montrer que Γpxq lim
Ñ 8 x px 1 q . . . px nq
Exercice 225 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DONCKERS (Oral-212-SerInt) ). Voir .
n
corrigé »1
t1 x Exercice 229 (Mines-Telecom ).
Soit f pxq
2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-216-SerInt)
0 lnptq
t dt. Voir corrigé
»
t1 x
π
4. Montrer que f est dérivable sur son ensemble de définition. Exercice 230 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-210-SerInt) ).
Voir corrigé
5. Donner une expression de f .
Soit Fn : t ÞÑ
1
tn et
.
1 t2
Exercice 226 (Mines-Telecom 2017 - Clarisse MEHRAIN
corrigé
(Oral-213-SerInt) ). Voir
1. Montrer que Fn est intégrable sur I r0, 8r. »
1. Énoncer le théorème de convergence dominée. 2. Calculer la limite lorsque n tend vers l’infini de Fn .
»1 »1 I
Exercice 227 (Mines-Telecom 2017 - Céline COULON (Oral-214-SerInt) ). Voir Pour quelles valeurs de α a-t-on pfn q qui converge uniformément sur r0, 1s ?
corrigé
81
¸
Exercice 232 (TPE-EIVP 2018 - Andrea BITAULD (Oral-237-SerInt) ). Voir
Soit @x Ps 1, 8r, S pxq n 1 corrigé $
.
n 1 n x s r Ñ
& 0, 1 R
» x2
1. Montrer que S est définie sur s 1, 8r. Soit F :
% x ÞÑ
dt .
2. Montrer que S est continue sur ra, bs s 1, 8r. x ln t
Est-ce que S est continue sur s 1, 8r ? 1. Montrer que F est C 1 sur s0, 1r et calculer sa dérivée.
3. Calculer S px 1q S pxq. Donner un équivalent de S en 1 . 2. Montrer que F prolongeable par une fonction de classe C 1 sur r0, 1s en
Est-ce que S converge normalement sur s 1, 8r ?
remarquant que :
4.
x2
Exercice 228 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-215-SerInt) ). @x Ps0, 1r, @t Psx2, xr, t ln t
¤ ln1 t ¤ t lnx t
Voir corrigé » »1
8 t1
Soit Γ : x P R ÞÑ tx1 et dt. 3. En déduire la valeur de dt.
0 0 ln t
Exercice 233 (TPE-EIVP 2018 - Tanguy DORN (Oral-238-SerInt) ). Voir corrigé 3. Soit a P r0, 1r. Montrer que pgn qnPN converge uniformément sur r0, as.
Soit pun qnPN une suite définie par u0 0 et @n P N, un 1 eu n .
1. Montrer que lim un
Ñ 8
n
8. Exercice 237 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS
corrigé
(Oral-234-SerInt) ). Voir
» 8
Soit pfn q définie par f0 ln et fn 1 ln fn pour n P N.
Soit f définie sur R par @x P R, f pxq et cospxtq dt..
2. 2
(b) Montrer que lim fn pxq 8 puis fn 1pxq xÑ 8 opfnpxqq. et dt
2
On rappelle que .
x Ñ 8 0 2
3. Soit Φ fn avec n maxtk P N, u2k xu. 1. Montrer que f est C 1 sur R.
(a) Montrer que lim Φpxq 8.
xÑ 8 2. Exprimer f à l’aide de fonctions usuelles.
(b) Montrer que Φ est négligeable devant n’importe quelle fn en 8
Exercice 238 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-235-SerInt) ). Voir
Exercice 234 (TPE-EIVP 2017 - Michaël MICHIELSEN (Oral-231-SerInt) ). Voir corrigé
corrigé Soit a ¡ 1, soit f P C pr1, 8r, Rq admettant une limite finie ` en 8.
»1
pln tq2 8
¸ p1qn . »x » ax »a
dt 2 f patq f ptq f ptq f ptq
Montrer que
t2 p2n 1q3 1. Montrer que @x P r1, 8r : dt dt dt
n0
0 1 t t t
1 x 1
» 8
Exercice 235 (TPE-EIVP 2017 - Tristan AMM (Oral-232-SerInt) ). Voir corrigé f patq f ptq
2. En déduire que dt converge et la calculer en fonction de
Soit p un entier naturel non nul et q un entier naturel quelconque. »a t
f ptq
1
»1
1. Calculer la valeur de xp pln xqq dx. 1 t
dt et de `.
0
2. En déduire la formule magique proposé par Bernoulli : Exercice 239 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-229-SerInt) ). Voir
»1 corrigé
xx dx 1 ...
1 1 » π »x
et dt.
x2
On pose pour tout x réel : f pxq exp 2 dt et g pxq
4 2
0 22 33
0 cos t 0
Exercice 236 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-233-SerInt) ). Voir 1. Tracer le tableau de variation de f .
corrigé
Soit f P C 0 pr0, 1s, Rq telle
" que f p0q f p1q 0.
2. Calculer f en fonction de g.
» 8
On note : @n P N, gn :
r0, 1s Ñ R . 3. En déduire la valeur de et dt.
2
x ÞÑ f pxn q 0
1. Étudier la convergence de la suite pgn qnPN sur r0, 1s. Exercice 240 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-230-SerInt) ). Voir
2. Montrer que si pgn qnPN converge uniformément sur r0, 1s, alors f est la corrigé
»1 ¸8 1 2
fonction nulle.
Indication : On pourra commencer par déterminer lim 1
α n ln x
π6 .
0 1x
. Existence et calcul de dx. On rappelle que
nÑ 8 n k1
k2
Exercice 241 (Navale 2022 - Julien FIOT (Oral-240-SerInt) ). Voir corrigé 5. Trouver une relation entre xf pxq et f pxq2 .
ņ 8 1
¸
Soit α ¡ 1, on pose Sn
1 6. Trouver dn à partir de la relation précédente.
α
et Rn .
k 1
k kα
k n 1 Exercice 244 (Mines-Ponts 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-208-SerInt) ). Voir corrigé
1. Donner un équivalent de Rn . Soit Dn le nombre de dérangements de t1, . . . , nu, c’est à dire le nombre de
°
2. Discuter de la convergence de la série Rn
en fonction des valeurs de α. permutations sans points fixes de t1, . . . , nu.
On note par convention D0 0.
Sn
0 ¤ dn ¤ pp2n q!
n!q2
Exercice 248 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-196-SerInt) ). Voir corrigé
1. Convergence simple puis uniforme sur r0, 1s de la suite pfn qnPN avec fn :
En déduire une minoration du rayon de convergence. x ÞÑ nα xp1 xqα pour toute n P N et α P R.
° » 8
2. Convergence simple puis uniforme sur r0, 1s de la série de fonctions
1. Montrer que pour tout k P N , Fk : x ÞÑ ekt sin xet dt est définie et
fn .
0
Exercice 249 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-197-SerInt) ). Voir corrigé continue sur R.
exp1 t q ¥ 2, Fk est solution de xy1 ky sin x.
»1 2
2. Prouver que pour k
1. Montrer que f : x ÞÑ dt est dérivable sur R avec
0 1 t2 Exercice 253 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-201-SerInt) ). Voir corrigé
»1 Développer f pxq x sh α
en série entière avec α P R.
f 1 px q exp1 qdt. x2 2x ch α 1
t2
0 Exercice 254 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de
»
l’ODT (Oral-202-SerInt) ). Voir corrigé
8 eixt 1
Existence et calcul s’il y a lieu de T pxq et dt avec x P R.
2. On pose g pxq f x2 . Montrer que : t
0
»x
g 1 pxq 2ex et dt,
2 2 Exercice 255 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-203-SerInt) ). Voir corrigé
» π{4
1. Étudier et représenter f : x ÞÑ ex tan t dt.
0
puis que 0
» x 2 2. La fonction f est-elle intégrable sur R ? sur R ?
g px q et dt π4 .
2
(où le symbole racine carrée apparait n fois). Donner limnÑ 8 In et trouver un équivalent de In quand n Ñ 8.
Exercice 252 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-200-SerInt) ). Voir corrigé Exercice 258 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-206-SerInt) ). Voir corrigé
» 8 et
ÞÑ dt est définie sur R , puis qu’elle y est
1. Montrer que f : x
Exercice 263 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-192-SerInt) ). Voir
t corrigé
dérivable et donner f 1 .
x
Rayon de convergence et fonction somme de la série entière :
2. Trouver des équivalents de f en 0 et 8.
» 8
¸ n2 1 xn
3. Montrer que f est intégrable sur R et calculer f pxqdx. n 0 ¥ n 2
0
Exercice 267 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-186-SerInt) ). Voir Exercice 271 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-170-SerInt) ).
corrigé Voir corrigé »1
tα1
On pose J pα, β q dt où pα, β q P pR q2 .
Existence et calcul éventuel de la somme de la série de terme général :
» π 0 1 tβ
p1qn cosn pxq dx 1. Établir la convergence de J pα, β q.
2
un
0
2. Calculer J p 12 , 12 q. Écrire J pn, 1q (n P N ) sous forme de somme.
Exercice 268 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-187-SerInt) ). Voir 3. Écrire J pα, β q sous forme de série numérique.
corrigé »1 4. Calculer :
On pose, @x ¡ 0, f pxq ln t lnp1 tx q dt.
lim J pα, β q , lim J pα, β q , lim J pα, β q , lim J pα, β q
0
α Ñ0 αÑ 8 β Ñ 0 β Ñ 8
1. Définition de f ?
2. Écrire f comme la somme d’une série de fonctions. Exercice 272 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-171-SerInt) ).
Voir corrigé »
3. Déterminer la limite de f en 0. 8 sin t
On considère f définie par f : x ÞÑ dt.
Exercice 269 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir t2 x
f est définie et dérivable sur R .
(Oral-188-SerInt)
3. Expliciter f . dx.
0 cos x
3. On pose Vn
sin nθ On pose An : « à l’étape n, la souris est en A » (on définit de même Bn et Cn )
n
. et ppAn q sa probabilité.
P p An q
Montrer la convergence de la série de terme général Vn et calculer sa somme.
1. On pose Un P pB n q .
P pC n q
Trouver une relation entre Un 1 et Un .
2. Montrer que M est diagonalisable. Déterminer les sous-espaces propres
associés. Exprimer M n .
3. Trouver un polynôme annulateur de J. Effectuer la division euclidienne de
pX 1qn par X pX 3q et déterminer une nouvelle expression de M n.
4. Déterminer la limite lorsque n Ñ 8 de Un et interpréter.
Exercice 277 (CCINP 2023 - Pierre-Louis SCHNEIDER (406-Exo-Proba) ). Voir
corrigé
Soient X, Y deux variables aléatoires réelles indépendantes qui suivent une loi
de Poisson de paramètre λ ¡ 0.
1. Donner la loi de X, l’espérance et la variance.
2. Soient U minpX, Y q et V maxpX, Y q, U et V sont-elles indépen-
dantes ?
3. Soit Z une variable aléatoire réelle avec Z pΩq N telle que la probabilité
conditionnelle de Z sachant X k suive une loi binomiale B pk, pq.
Trouver la loi de Z.
Exercice 278 (CCINP 2023 - Damien MOREL (426-Exo-Proba) ). Voir corrigé 2. Trouver la loi de Y .
Soit X une variable aléatoire réelle telle que : 3. X et Y sont-elles indépendantes ?
@k P rr0, nss , P pX kq k a 1 n
.
4. Soit Z X Y , trouver la loi de Z.
k 5. Calculer PY j pZ k q.
n1
1. Montrer que @k P rr1, nss , n
n 6. Conclure.
k k .
k 1
2. Trouver a de sorte qu’il s’agisse bien d’une loi de probabilité. Exercice 281 (CCINP 2018 2021 - Guillem KHAÏRY - Yohann VALLES -
3. Calculer E pX q. Ewen YOU (Oral-262-Proba) ). Voir corrigé
4. Calculer V pX q.
On effectue n lancers de dés cubiques équilibrés de façon indépendante. On note
Xk la variable aléatoire égale au nombre obtenu au k-ième lancer (k P rr1, nss).
Exercice 279 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU (Oral-297-Proba) ). Voir corrigé On note également :
Mn max pXk q et mn min pXk q
Une entreprise vend des produits de type A et de type B. L’entreprise reçoit
des appels, supposés indépendants, concernant un des deux produits. 80% des kPrr1,nss kPrr1,nss
appels concernant le produit B et 20% le produit A.
On note XA la variable aléatoire qui donne le nombre d’appels jusqu’à obtenir 1. Donner ppXk xi q avec xi P rr1, 6ss et Fk la fonction de répartition associée
un appel pour le produit A et XB pour le produit B. à Xk .
On note L la variable aléatoire qui donne la longueur de la première série 2. Donner la loi de Mn et sa fonction de répartition Fn .
d’appels concernant le même produit. Par exemple : pour AAABA. . ., on a 3. Étudier la convergence uniforme de Fn .
L 3,
pour BBBBAA. . . on a L 4.
4. Reprendre les deux questions précédentes avec mn .
1. Donner la loi de XA . Montrer qu’elle admet une espérance et une variance Exercice 282 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-267-Proba) ). Voir corrigé
et les calculer. Idem pour B. Soit une urne avec 10 boules : 3 blanches et 7 noires. On tire successivement
2. Donner la loi de L et montrer que pour tout n P N : avec remise des boules et on note X la variable aléatoire qui est le numéro du
premier tirage d’une boule blanche.
P pL nq 0, 2P pXA nq 0, 8P pXB nq 1. Quelle est la loi de X ?
2. Donner E pX q, V pX q. Retrouver E pX q par le calcul.
3. Justifier que L est d’espérance finie et calculer son espérance.
3. Soit Y la variable aléatoire qui est le rang du tirage auquel on trouve la
Exercice 280 (CCINP 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-298-Proba) ). Voir corrigé 3ième boule blanche. Quelle est la loi de Y ?
Soit X et Y deux variables aléatoires, α Ps0, 1s et β ¡ 0, on pose :
$ i β Exercice 283 (CCINP 2021 - Leı̈la LANDRIN ). Voir corrigé
p α q ij α j
(Oral-268-Proba)
Soit pXn qnPN tel que chaque variable aléatoire Xn suive une loi de Bernoulli de
si 0 ¤ j ¤i
& βe 1
P pX i, Y j q % j!pi j q! paramètre p.
0 si 0 ¤ i j On sait que les variables aléatoires pXn q sont toutes 2 à 2 indépendantes.
Soit Yn Xn Xn 1 et Mn
Y1 . . . Yn
1. Trouver la loi de X. .
n
Soit une urne avec 3 jetons numérotés. On tire avec remise des jetons de l’urne. @n P N, P pX nq pP pX ¥ nq avec p Ps0, 1r.
On note Y la variable aléatoire qui compte le nombre de tirages nécessaire pour
obtenir 2 jetons différents pour la première fois. Déterminer la loi de X, son espérance et sa variance.
On note Z la variable aléatoire qui compte le nombre de tirages nécessaires
pour obtenir les 3 jetons pour la première fois. Exercice 288 (CCINP 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-264-Proba) ). Voir corrigé
On place N boules noires numérotés de 1 à N dans une urne. On effectue n
1. Donner la loi de Y .
tirages successifs avec remise. On note Xn le plus petit des numéros tirés lors
2. Reconnaitre la loi de Y 1. des n tirages.
1. @k P N, calculer P pXn ¥ k q.
En déduire la variance et l’espérance de Y .
3. Déterminer la loi de pY, Z q. En déduire E pXn q, et proposer un équivalent lorsque N Ñ 8.
4. Donner enfin la loi de Z. 2. Calculer V pX q, puis un équivalent lorsque N Ñ 8.
n
Exercice 290 (CCINP 2017 - Proba (Oral-257-Proba) ). Voir corrigé Exercice 294 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-261-Proba) ). Voir
Soit pk définie pour tout k P N par pk kp1 pqk1p2. corrigé
1. Montrer que ppk q défini une loi de probabilités. Soit x P R tel que |x| 1 et r P N .
2. Soit X la variable aléatoire telle que @k P N , ppX k q pk . 1. Donner le développement en série entière de x ÞÑ
1
Montrer que l’espérance de X 1 et pX 1qpX 2q existe et calculer leur p1 x qr .
valeur. 2. Soit @k P N, pk k kr1 q r pk avec q 1 p.
3. Calculer l’espérance de X et sa variance. Montrer que pk est une loi de probabilité.
3. Calculer la série génératrice de la variable aléatoire X définie par :
Exercice 291 (CCINP 2017 - Adrien DJIAN (Oral-258-Proba) ). Voir corrigé
Soit n ¥ 3, n personnes lancent simultanément une pièce équilibrée. Si toutes @k P N, P pX kq pk .
les pièces sauf une donnent le même résultat, le possesseur de la pièce perd.
Soit X la variable aléatoire donnant le nombre de tours nécessaires pour avoir 4. Calculer la variance et l’espérance de X.
un perdant. Exercice 295 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-254-Proba) ). Voir
1. Donner la probabilité pn qu’il y ait un perdant au premier tour. corrigé
2. Donner la loi, l’espérance et la variance de X. Soit X,Y des variables aléatoires vérifiant les hypothèses suivantes :
piq X et Y admettent chacune une espérance,
3. Lorsqu’un joueur perd, il est exclu de la partie. La partie s’arrête lorsqu’il
piiq X et X Y sont indépendantes,
reste deux personnes, qui sont gagnantes. Donner le temps moyen d’une
piiiq Y et X Y sont indépendantes.
Montrer que X Y est presque constante.
partie (unité de temps : 1 tour).
2. Soit G le gain algébrique du joueur (G 0 si le joueur perd), donnez G et Soit Xet Y deux variables aléatoires réelles à valeurs dans N telles que :
calculez son espérance.
corrigé Une puce se déplace dans 3 cases pC1 , C2 , C3 q. Elle est dans C1 à l’instant t 0.
— Lorsqu’il est dans C1 à l’instant t n, il peut se trouver dans C1 , C2 ou Exercice 306 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DONCKERS (Oral-285-Proba) ). Voir
C3 à l’instant t n 1 avec la même probabilité. corrigé
— Lorsqu’il est dans C2 à l’instant t n, il peut se trouver dans C1 , C2 ou 1. Donner la définition d’une loi de Poisson de paramètre λ.
C3 à l’instant t n 1 avec la même probabilité. 2. Donner son espérance et sa variance
— Lorsqu’il est dans C3 à l’instant t n, il y reste à l’instant t n 1. 3. Donner la loi associée à X Y , X et Y deux variables aléatoires indépen-
un dantes suivant une loi de Poisson. Le démontrer.
Notons un ppEnq, vn ppFnq et wn ppGnq et X vn avec :
wn Exercice 307 (TPE-EIVP 2018 - Tanguy DORN (Oral-293-Proba) ). Voir corrigé
On s’intéresse à un lancer de pièce parfaitement équilibrée. Est-ce que la variable
— En : « La puce est dans la case C1 à l’instant n »
aléatoire comptant le tour auquel apparait la seconde fois « face » admet une
— Fn : « La puce est dans la case C2 à l’instant n » espérance finie ?
— Gn : « La puce est dans la case C3 à l’instant n »
Exercice 308 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-292-Proba) ). Voir
1. Déterminer le lien entre un 1, vn 1 et wn 1 et un , vn , wn . corrigé
2. Déterminer Xn 1 sous la forme Xn 1 AXn avec A une matrice à déter- Soit X une variable aléatoire dont la fonction génératrice est GX ptq ae1 t2 .
miner. 1. Déterminer a.
3. Montrer que A est diagonalisable et la diagonaliser. 2. Quelle est la loi de X ? Son espérance, sa variance ?
4. Déterminer l’expression matricielle de Xn .
Exercice 309 (Navale 2019 - Marc DAVAL
(Oral-291-Proba) ). Voir corrigé
5. Énoncer lethéorème de continuité monotone. On lance une pièce de monnaie avec la probabilité d’avoir pile égale à p. Chaque
6. Calculer p Gn . Commenter. lancer est supposé indépendant du précédent.
nPN On considère un jeu où l’on perd si on obtient 2 faces de plus que de piles et
Exercice 305 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DURINGER (Oral-284-Proba) ). Voir on gagne si on obtient 2 piles de plus que de faces.
corrigé 1. Calculer la probabilité que le jeu dure au moins 2n coups.
Soient n variables aléatoires Y1 , . . . , Yn indépendantes et de même loi. 2. Question non restituée, je propose :
On note Sn Y1 . . . Yn Soit X la durée du jeu en nombre de coups. Déterminer la loi de X.
1. Montrer, à l’aide de l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev que : 3. Question non restituée, je propose :
@a ¡ 0, P Snn E pY1q ¥ a ¤ Vna pY1 q En moyenne, combien de coups dure ce jeu ?
2
Exercice 310 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-290-Proba) ). Voir corrigé
Soit X ãÑ G p 41 q, et n ¥ 5. A partir des inégalités de Markov et de Bienaymé-
2. Soit une urne composée de 2 boules rouges et 3 boules noires. On effectue Tchebychev, déterminer un encadrement vérifié par P pX ¥ nq.
n tirages avec remise.
Trouver n tel que l’on soit sûr à 95% que la proportion de boules rouges Exercice 311 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-277-Proba) ). Voir corrigé
soit comprise entre 0,35 et 0,45. Un magasin dispose d’une quantité N P N d’un produit. Le nombre de clients
arrivant dans une journée suit une loi de Poisson de paramètre t P R . Un 1. Déterminer a, puis la loi marginale de Y .
client achète le produit avec une probabilité p Ps0, 1r (ou repart sans rien). 2. Montrer que pour tout x Ps 1, 1r,
Quelle est la probabilité d’avoir rupture de stock dans la journée ?
8
¸
xnk p1 1xqk
n
Exercice 312 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-278-Proba) ). Voir corrigé .
Une urne contient une proportion p Ps0, 1r de boules blanches. On procède à
k 1
n k
des tirages d’une boule avec remise et on note Xn la variable aléatoire donnant En déduire la loi marginale de X.
le nombre de tirages successifs nécessaires pour obtenir n boules blanches.
3. Les variables X et Y sont-elles indépendantes ?
1. Déterminer la loi de X1 et sa fonction génératrice.
2. Déterminer GXn , puis la loi et l’espérance de Xn . Exercice 316 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT
(Oral-282-Proba) ). Voir corrigé
(a) Déterminer la loi de Xi ainsi que son espérance. Soit ξ une variable aléatoire suivant une loi de Rademacher, à valeurs dans
En déduire l’espérance de Yr . 1, 1 avec une probabilité de 12 pour chaque issue.
(b) Trouver un équivalent de Yn quand n Ñ 8. Soit v à valeur dans R.
Exercice 319 (Mines-Ponts 2016 - Margaux SEGUIN (Oral-274-Proba) ). Voir cor-
1. Montrer que E euξ ¤e . u2
2
module, initialement en O, se déplaçant d’un pas sur l’une des quatre directions 4 ESPACES PRÉHILBERTIENS ET
(nord,sud,est,ouest) de manière équiprobable.
On note An pXn , Yn q sa position à l’instant n. L’ensemble est muni d’un
ISOMÉTRIES
espace probabilisable. On note aussi Zn la distance du module au point O à Exercice 324 (CCINP 2023 - Ryad GUENNOUN - Ilan CARPENTIER
l’instant n. (424-Exo-ProdScal) ). Voir corrigé
On ne cherchera pas à déterminer la loi de Xn . Soit pe1 , . . . , en q une famille libre telle que :
1. Donner l’espérance et la variance de Xn .
2. Montrer que E pZn q ¤
?n. @x P E, }x} px|eiq2
ņ
ķ 2
i 1
3. On admet que :
k
i
2k
k
. Calculer alors P pZn 0q. 1. Montrer que : @j P rr1, nss, }ej } ¤ 1.
2. Soit x un vecteur orthogonal à Vectpe1 , . . . , en1 q.
i 0
(a) Justifier rapidement que F est un sous-espace vectoriel de Rn rX s, 3. (a) Montrer que Impf q et Kerpf q sont supplémentaires orthogonaux.
calculer sa dimension ainsi que son orthogonal. (b) Montrer que f induit sur Impf q un endomorphisme injectif et en dé-
(b) Calculer la distance de Xn à F . duire que le rang est pair.
4. On suppose dans cette question que n 3.
Exercice 327 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ ). Voir corrigé
(a) Montrer que f s’écrit dans une certaine base pe1 , e2 , e3 q comme :
(Oral-307-ProdScal)
1. Déterminer rgpA pa bqI3 q. En déduire les valeurs propres de A. 1. f est-il un endomorphisme autoadjoint ?
2. Montrer qu’il existe deux matrices D et P telles que A P DP T . 2. Calculer f pa bq et f pa bq et donner les éléments propres de f (valeurs
3. Dans cette question seulement a 3 et b 2. propres et vecteurs propres).
Soit ϕpX, Y q X T AY avec pX, Y q P M3,1 pRq2 . Exercice 344 (Mines-Telecom ).
Montrer que ϕ définit un produit scalaire sur M3,1 pRq.
2018 - Guillaume LEINEN (Oral-331-ProdScal)
Voir corrigé
4. Question non restituée, je propose : Soit E un espace vectoriel de dimension n et p un projecteur de E.
1. On suppose Kerppq et Imppq orthogonaux. Montrer que
A quelles conditions sur a et b l’application ϕ définit-elle un produit scalaire
sur M3,1 pRq ?
Exercice 341 (Mines-Telecom 2022 - Nathan SATGE (Oral-338-ProdScal) ). Voir @u P E, }ppuq} ¤ }u}
corrigé
Soit pX1 , . . . , Xp q P Rp tel que Xk P rr1, pss suit une loi de Poisson de 2. Kerp et Imp ne sont plus orthogonaux. Montrer que
avec k
paramètre k1 .
°
p
Du P E, }ppuq} ¡ }u}
Soit H l’hyperplan de Rp d’équation
xi 0.
3. Non restituée. Je propose ceci :
p q à H.
i 1
On note ∆p la distance du vecteur X1 , . . . , Xp Donner une condition nécessaire et suffisante pour que p soit un projecteur
Trouver ∆p et E p∆p q. orthogonal.
Exercice 342 (Mines-Telecom 2022 - Louis AUFFRET (Oral-339-ProdScal) ). Voir
Exercice 345 (Mines-Telecom 2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-332-ProdScal) ). Voir
corrigé corrigé
2 réels tq a b . Soient pX, Y q P Mn,1 pRq2 et A P Mn pRq symétrique à valeurs propres stricte-
Soient a et b sont 2 2
a b a b
On pose A
b a b a . ment positives.
a b a b 1. Montrer qu’il existe B P MnpRq symétrique telle que B 2 A.
b a b a 2. Montrer que xX, Y y2 ¤ xAX, X y xA1 Y, Y y.
1. Trouver les sous espaces propres de A, donner une base orthonormée de 3. Trouver la borne inférieure de
vecteurs propres.
2x1 x2 x21 2x22
2. Pour quelles valeurs de a, b la matrice A est celle d’un projecteur orthogo- f px1 , x2 q
x21 x22
nal ?
Exercice 343 (Mines-Telecom 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-335-ProdScal) ). Exercice 346 (Mines-Telecom 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-333-ProdScal) ). Voir
Voir corrigé corrigé
Soit E un espace vectoriel euclidien, pa, bq une famille libre et unitaire et f une Dans R , soit B pe1 , e2 , e3 q la base canonique.
3
"
application de E dans E définie par : xy z 0
Donner la matrice de rotation autour de D :
x y z 0
et qui à e2
Exercice 347 (Mines-Telecom 2018 - Andrea BITAULD (Oral-334-ProdScal) ). colonne non nul de Mn,1 pRq, X T M X ¡ 0.
Voir corrigé »1
Soit ϕ l’endomorphisme canoniquement associé à M dans Rn .
Pour pP, Qq P RrX s 2, on définit xP |Qy P ptqQptq dt. 1. Établir que toutes les valeurs propres de ϕ sont strictement positives.
0 On note µ minpSppϕqq et ρ maxpSppϕqq.
1. Montrer que x | y est un produit scalaire et exhiber une base orthonormée 2. On note x.|.y le produit scalaire usuel de Rn et }.} sa norme associée.
de R2 rX s.
Montrer que @x P Rn , µ}x} ¤ }ϕpxq} ¤ ρ}x}.
2. Soit ϕ : P ÞÑ P p0q.
3. Comparer sup }ϕpxq} et sup |xx|ϕpxqy|.
Trouver A P R2 rX s tel que pour tout P P R2rX s, ϕpP q xA|P y. }x}1 }x}1
Exercice 348 (Mines-Telecom 2017 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-329-ProdScal) ). Exercice 352 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-337-ProdScal) ). Voir
Voir corrigé corrigé
Soit A P Mn pRq tel que AT A. Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension p. On prend T une isométrie
1. Quelles sont les valeurs propres réelles possibles de A ? vectorielle de E, et on définit S T idE . On note, pour pu, v q P E 2 , pu|v q le
2. Justifier que pA In q et pA In q sont inversibles. produit scalaire de E.
3. Prouver que pA In qpA In q1 est orthogonale. 1. Montrer que @pu, vq P E 2, pu|T pvq vq pT 1puq u|vq
2. Montrer que pImpS qqK KerpS q.
Exercice 349 (Mines-Telecom 2017 - Céline COULON ). Voir
On définit, @n P N , Tn n1 pidE T . . . T n1 q.
(Oral-330-ProdScal)
corrigé 3.
(a) Déterminer lim Tn . On note p cette limite.
1. Donner et démontrer l’inégalité de Cauchy-Schwarz. Ñ 8
(On remarque que }x λy }2 ¥ 0 pour tout px, y q P E 2 et λ P R.)
n
(b) Caractériser p.
2. Donner l’inégalité de Cauchy-Schwarz pour le produit scalaire usuel sur
C pra, bs, Rq. Exercice 353 (Mines-Ponts 2019 2023 - - Ryad GUENNOUN (Oral-325-ProdScal)
). Voir corrigé
Exercice 350 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-328-ProdScal) ). Soit E un espace euclidien de dimension n P N et une famille B pe1 , . . . , en q
Voir corrigé de vecteurs de E, vérifiant la relation :
Soit E un espace vectoriel de dimension
3 et B pe , e
1 2 3, e q une base de E.
ņ
1
Soit le plan de vecteur normal ~n 1 .
@ x P E, }x }2
xx, ek y2
k 1
1
1. Déterminer la matrice de la projection orthogonale sur ce plan. 1. [CCINP 2023] Montrer que pour tout k dans rr0, nss, }ek } ¤ 1.
2. Cette matrice est-elle diagonalisable ? 2. [CCINP 2023] Calculer px|en q si x est orthogonal à e1 ...en1 ).
3. Déterminer les espaces propres. Montrer que B est une base orthonormée de E.
Exercice 351 (TPE-EIVP 2017 - Tristan AMM (Oral-336-ProdScal) ). Voir corrigé Exercice 354 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-322-ProdScal) ).
Soit M une matrice symétrique réelle de Mn pRq qui vérifie pour tout vecteur Voir corrigé
» 8 » 8
1. Montrer que l’application pP, Qq ÞÑ pP | Qq P ptqQptqet dt est 1. Montrer que l’application pP, Qq ÞÑ pP | Qq P ptqQptqet dt est
définie sur RrX s2 et munit Rn rX s (avec n P N) d’un produit scalaire. définie sur RrX s2 et munit Rn rX s (avec n P Nq d’un produit scalaire.
0 0
2. Soit pQ0 , Q1 , . . . , Qn q une base orthonormalisée à partir de la base cano- 2. On pose F tP P Rn rX s, P p0q 0u.
nique par le procédé de Gram-Schmidt. Soit pQ0 , Q1 , . . . , Qn q une base orthonormalisée à partir de la base cano-
Calculer Qk p0q2 pour tout k P rr0, nss (on pourra justifier que Q1k K Qk .) nique par le procédé de Gram-Schmidt.
3. On pose F tP P Rn rX s, P p0q 0u. Calculer Qk p0q2 pour tout k P rr0, nss.
Trouver une base de F K et en déduire dp1, F q. 3. Trouver une base de F K et en déduire dp1, F q.
Exercice 355 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-323-ProdScal) ). Voir Exercice 359 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-318-ProdScal) ).
corrigé Voir corrigé
On note Sn pRq l’ensemble des matrices symétrique de Mn pRq dont toutes les Soit E un espace vectoriel euclidien, p un projecteur orthogonal de E.
valeurs propres sont positives.
1. Soit S P Sn pRq. Montrer que : S P Sn pRq ô @X P Rn , X T SX ¥ 0.
1. Montrer que si p est un projecteur orthogonal, alors p est auto-adjoint.
2. Soit q un autre projecteur orthogonal. Montrer que p q p est auto-adjoint.
2. Prouver que pour tout A P Mn pRq, S AAT P Sn pRq.
3. Montrer que pImp Kerq qK Kerp X Imq.
3. Montrer réciproquement que pour tout S P Sn pRq, il existe A P Mn pRq
telle que S AAT . 4. Montrer que p q est diagonalisable à valeurs propres dans r0, 1s.
Exercice 356 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-324-ProdScal) ). Voir Exercice 360 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-319-ProdScal) ).
corrigé »1
Voir corrigé
Soit E l’espace vectoriel des fonctions de classe C 1 de r0, 1s dans R.
Calculer In xn ln xdx pour tout n P N, puis montrer qu’il existe pa, bq P R2 »1
tel que :
0
On considère ϕ : E2 Ñ R définie par ϕpf, gq pf ptqgptq f 1 ptqg 1 ptqq dt.
0
»1 »1 1. Montrer que ϕ est un produit scalaire.
x2 | ln x ax b|2 dx x2 | ln x αx β |2 dx.
2. Soient V tf P E | f p0q f p1q 0u et W tf P E | f 2 f u.
inf
0 pα,β qPR2 0
Montrer que V et W sont supplémentaires orthogonaux.
Exercice 357 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-326-ProdScal) ). Voir Exprimer la projection orthogonale sur W des éléments de E.
corrigé
Soient E un espace euclidien et u P LpE q tel que Im u ker u. 3. On note Eα,β »tf P E | f p0q α, f p1q β u.
1
Soit v un autre endomorphisme de E tel que : Calculer inf f 2 ptq pf 1 q2 ptq dt.
f PE
@px, yq P E 2, pupxq | yq px | vpyqq.
α,β 0
Voir corrigé
Exercice 358 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-327-ProdScal) ). Voir Soit E un espace euclidien et p, q des projecteurs orthogonaux de E.
corrigé 1. Rappeler la définition d’un projecteur orthogonal et une de ses applications.
Exercice 367 (ENSAM 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-315-ProdScal) ). Voir 5 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
corrigé
1. Montrer que pP, Qq ÞÑ P p0qQp0q P 1 p0 qQ 1 p0 q
P 2 p0qQ2 p0q est un produit Exercice 369 (CCINP 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-354-EqDiff) ). Voir cor-
scalaire sur R2 rX s. rigé
CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME AUX
2. Montrer que la famille p1, X, X 2 q est orthogonale. CONCOURS 2023
3. Orthonormaliser la famille p1, X, X q.
2
Soit le système différentiel
Y 1 ptq AptqY ptq avec t P R.
4. Soit f l’application définie pour tout P P R2 rX s par f pP q P p1 X q. On donne Aptq 1 3t 2t
1 3t
.
montrer que f est un automorphisme et expliciter f 1 . L’application f 4t
est-elle une isométrie ? 1. Donner les éléments propres de A pour tout t P R.
2. En déduire qu’il existe une matrice P inversible et indépendante de t telle
que P 1 AP soit égale à une matrice diagonale.
Exercice 368 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-314-ProdScal) ). Voir
corrigé »π
3. Résoudre le système différentiel.
Soit m inf pcos x a bx cx2q2 dx.
pa,b,cqPR3 π Exercice 370 (CCINP 2021 - Antoine LUCAZEAU (Oral-342-EqDiff) ). Voir
1. Montrer l’existence de m. »π corrigé CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME AUX
2. Trouver des réels pα, β, γ q tel que m pcos x α βx γx q 2 2
dx CONCOURS 2023
π 1. Soit f un endomorphisme de E de dimension 2 et A sa matrice dans une
base quelconque.
Montrer que A
1 4 n’est pas diagonalisable.
1 3
2. Montrer que Dpe1 , e2 q P M2,1 pRq2 tels que la matrice dans cette base est
triangulaire supérieure et expliciter T .
" 1
x x 4y
y 1 x 3y
3. Résolvez .
4. Résoudre cette équation différentielle avec les conditions initiales f p2q 3 Exercice 376 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-353-EqDiff) ). Voir
et f p3q 2. corrigé
Soit pE q : y 2 p2 4x2 qy 0 et f une solution de pE q telle que f p0q 1.
Exercice 372 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-341-EqDiff) ). Voir On suppose qu’il existe R ¡ 0 et pan q P RN tels que a0 1 et @x Ps R, Rr,
corrigé ¸8
On donne l’équation différentielle suivante : f p xq an x2n .
n 0
x p1 x qy 2 p1 3xqy1 y 0 pq 1. Déterminer a1 .
2. Déterminer une relation entre an 1 , an et an1 .
1. (a) Déterminer les solutions de pq développables en série entière. 3. Déterminer a2 et a3 . Faire une conjecture sur an et la démontrer.
(b) Pourquoi peut-on dire que pq admet d’autres solutions ? 4. Résoudre pE q en posant y pxq f pxqz pxq.
2. Résoudre entièrement l’équation différentielle en utilisant le changement
z px q Exercice 377 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-349-EqDiff) ). Voir corrigé
de fonction inconnue y pxq
1x 1. On cherche une fonction y de R dans R vérifiant pE q : 2y 2 xy 1 y 0
. Effectuer les raccords éventuels.
?
avec y p0q π et y 1 p0q 0. Y a-t-il existence et/ou unicité d’une solution
Exercice 373 (Mines-Telecom 2023 - Bounam APHAVAYONG (413-Exo-EqDiff) au problème posé ? En donner une expression explicite.
). Voir corrigé
Trouver les fonctions f continues sur R vérifiant : 2. On rappelle la valeur de l’intégrale de Gauss :
» 8
et dt π.
2 ?
»x » 8 8
@x P R, f pxq tf ptq dt 1 Montrer que f : x ÞÑ e
tx t2
dt est de classe C 2 sur R et trouver une
0 8
équation différentielle vérifiée par f .
Exercice 374 (Mines-Telecom 2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-352-EqDiff) ). Voir 3. Conclure.
corrigé
e2x Exercice 378 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-350-EqDiff) ). Voir corrigé
Soit pE q : y 2 pxq 4y 1 pxq 4y pxq . CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME AUX
1 x2
1. Résoudre l’équation homogène associée pH q. CONCOURS 2023
Résoudre "
2. On pose g f 1 2f . Montrer que f est solution de pE q si, et seulement x1 x 2y tet
si, g est solution d’une équation pE 1 q que l’on précisera. y 1 8x y e t
.
3. Trouver f puis résoudre pE q. Exercice 379 (CentraleSupelec 2018 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-347-EqDiff) ).
Voir corrigé
Exercice 375 (Mines-Telecom ).
Soit γ P r1, 1s et α P R. On note Sα l’ensemble des fonctions f
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-351-EqDiff)
de classe C 2
Voir corrigé
Soit l’équation différentielle x2 y 2 4xy 1 2y lnp1 xq.
sur R telles que :
Déterminer une solution développable en série entière et l’exprimer à l’aide des
@x P R, f 1pxq f pγxq et f p0q α
fonctions usuelles. 1. Déterminer Sα pour γ 1 et γ 1.
p q
2. Soit a P R et h une fonction bornée sur R . Montrer que l’équation
n n 1
° γ 2
2. Déterminer le rayon de convergence de la série entière xn .
¥
n 0 n!
y 1 ay hptq
3. Montrer que la somme de la série précédente appartient à S1 . En déduire
un élément de Sα . admet une unique solution bornée sur R .
4. Démontrer que Sα est réduit à l’élément trovué dans la question précédente.
Exercice 382 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-345-EqDiff) ).
Exercice 380 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-346-EqDiff) ). Voir corrigé
Voir corrigé 1. Soit p P R. Trouver toutes les fonctions trois fois dérivables sur R et à
Soit γ P r1, 1s et α P R. On note Sα l’ensemble des fonctions f de classe C 2 valeurs réelles telles que pour tout t P R, f p3q ptq f ptq ept .
sur R telles que : ņ
@x P R, f 1pxq f pγxq et f p0q α 2. Soit M P MnpCq, on note P ak X k son polynôme caractéristique.
Déterminer Sα pour γ 1 et γ 1.
k 0
1. ņ
p q
n n 1 Montrer que pour tout λ P SppM q, |λ| ¤ |ak |.
° γ 2
2. Déterminer le rayon de convergence de la série entière xn . k 0
¥
n 0 n!
Exercice 383 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-348-EqDiff) ). Voir
3. Montrer que la somme de la série précédente appartient à S1 . En déduire
corrigé
Soit l’équation différentielle : xpx 1qy 1 y arctan x .
un élément de Sα .
4. Soit E le sous-espace vectoriel de C pR, Rq et T définie sur E par :
2
1. Résoudre l’équation sur les intervalles ne contenant ni 1 ni 0.
»x
@f P E, @x P R, T pf qpxq α f pγtq dt
2. Existe-t-il des solutions sur R ?
0
(a) Montrer que f est un point fixe de T si, et seulement si, f P Sα.
(b) Soit a Ps0, 1r et pf, g q P E 2 . Majorer }T pf q T pg q}8 en fonction de
}f g}8 où }.}8 est la norme infinie sur ra, as.
(c) Montrer que T possède un unique point fixe dans Sα .
6 CALCUL DIFFÉRENTIEL Exercice 388 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-359-CalcDiff) ).
Voir corrigé $
Exercice 384 (CCINP ). Voir & a xy si px, yq p0, 0q
Soit f définie par f px, y q
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-355-CalcDiff)
x2 y 2
corrigé
R2 Ñ R
%
0 si px, yq p0, 0q
Soit f
px, yq Þ Ñ x2 y2 2x 4y .
1. Justifier la continuité de f sur R2 .
1. Déterminer les extremums de la fonction. 2. f admet-elle des dérivées partielles sur R2 ?
2. f admet-elle un maximum global sur R2 ? 3. f est-elle de classe C 1 sur R2 ?
3. Préciser le minimum global sur R2 . Exercice 389 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS ).
Soit D tpx, y q P R2 | 0 ¤ x ¤ 2, 0 ¤ y ¤ x u.
(Oral-357-CalcDiff)
Voir corrigé
4. Représenter l’ensemble D. CET EXERCICE EST À LA LIMITE DU PROGRAMME DEPUIS
LES CONCOURS 2023 Soient f P C 2 pR2 , Rq telle que
B2f B2f 0 et
5. Quels sont les extremums globaux de f sur D ?
B x2 B y 2
g pr, tq f pr cos t, r sin tq.
Exercice 385 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir
B Bg et B2g .
(Oral-356-CalcDiff)
corrigé
Soit la surface d’équation xyz 1.
1. Trouver une relation liant
Br Br r
Bt2
» 2π
1. Cette surface est-elle régulière ? 2. Montrer que ϕ : r ÞÑ f pr cos t, r sin tqdt P C 2 pRq et que prϕ1 prqq1 0.
0
2. Montrer que quel que soit le point de cette surface, les intersections du
plan tangent à la surface en ce point avec les plans pOxy q, pOxz q et pOyz q
3. Conclure que ϕ est constante.
forment un tétraèdre dont le volume est toujours le même.
corrigé
Soient X, Y et Z trois variables aléatoires indépendantes qui suivent des lois
de Bernoulli de paramètres p, q et r avec p q r 1.
Trouver p, q et r tels que E pXY Z q soit maximale.
7 ARCS PARAMÉTRÉS Soit γ : ra, bs Ñ R2 un arc paramétré de classe C 1 tel que γ paq m0 et
γ pbq m1 . On note g f γ.
Exercice 390 (TPE-EIVP 2017 - Anas BELCADI (Oral-363-Arc) ). Voir corrigé
Montrer que g est de classe C 1 et que :
CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME AUX
CONCOURS 2023
@t P ra, bs, g1ptq ¤ K }γ 1ptq}gptq.
On muni le plan d’un repère orthonormé pO,~i, ~j q. "
xptq cos3 ptq
3. Montrer que m1 ¤ m0eK` où ` désigne la longueur del’arc »γ.t
Soit f : t ÞÑ pxptq, y ptqq un arc paramétré défini par
y ptq sin3 ptq On pourra utiliser la fonction h : t Ñ hptq g ptq exp K }γ 1 psq} ds
.
.
On note Γ le support associé à cette courbe paramétrée sur R. a
2. Si elle existe, déterminer lim f ptq. 1. Montrer que } } est une norme sur E.
Ñ8
t Soit f P E. On pose g f 2f 1 f 2 .
3. Prouver que tt P R | at b P B p0, 1qu un intervalle ouvert de R ou vide.
»t
(B p0, 1q est la boule ouverte de E). 2. Montrer que @t P r0, 1s, f ptq et pt xqexgpxq dx.
0
Exercice 404 (Mines-Telecom 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT Exercice 412 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-378-Divers) ). Voir
(408-Exo-Divers) ). Voir corrigé corrigé
ņ
Xk Soit u P RN . Montrer qu’il existe v P RN et w P RN respectivement croissante
Soit n P N , on pose Pn
et décroissante telles que u v w.
.
k 0
k!
Pn admet-il des racines doubles dans C ? Exercice 413 (CentraleSupelec 2018 - Tanguy DORN (Oral-372-Divers) ). Voir
Exercice 405 (Mines-Telecom 2023 - Bounam APHAVAYONG (414-Exo-Divers) corrigé
). Voir corrigé
Soit P P C4 rX s de la forme P X 4 αX 3 βX 2 16. 1. On s’intéresse aux polynômes et aux fonctions polynômiales.
Déterminer pα, β q P C2 tels que P admette une racine triple. Montrer que :
"
CrX s Ñ tfonctions polynômiales de C dans Cu
Exercice 406 (Mines-Telecom 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-382-Divers) ).
Voir corrigé
sinpxq
ϕ:
P ÞÑ px Ñ
Þ P pxqq
Déterminer les primitives de x ÞÑ
3 sin2 pxq
.
est un isomorphisme.
Exercice 407 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-380-Divers) ). Voir corrigé Soit P P CrX s tel que @x P R, P pxq P R.
On note z1 , z2 , z3 les racines de de X 3 aX 2 bX c P CrX s. 2. Montrer que les coefficients de P sont réels.
Trouver une condition nécessaire et suffisante sur a, b et c pour que 0, z1 , z2 , z3
soient les affixes des sommets d’un carré dans le plan complexe. 3. Montrer que P peut-être positif sur R avec des coefficients non tous positifs.
4. Soit Q P Rn rX s, @x P R, Qpxq ¥ 0.
Montrer que @x P R, Rpxq Qpxq Q1 pxq . . . Qpnq pxq ¥ 0
Exercice 408 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-381-Divers) ). Voir corrigé
2n 2k
ņ
Calculer un p1q .
2k k
k nk Exercice 414 (ENSAM 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-374-Divers) ). Voir
k0
corrigé
Exercice 409 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-379-Divers) ). Voir On note D tz P C, |z | ¤ 1u. Soit f définie sur D par @z P D, f pz q | cospz q|2 .
corrigé
Trouver les nombres complexes z tels que z, z 2 z 5 soient alignés. 1. Montrer que f est bornée sur D.
2. Exprimer f pz q en fonction de Repz q et Impz q.
On rappelle que cospz q 12 peiz eiz q.
Exercice 410 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-376-Divers) ). Voir
corrigé
Résoudre dans R l’équation suivante : 3. Déterminer le maximum et le minimum de f sur D.
2. Montrer que D 0 si, et seulement si, P admet une racine multiple. 10 ORAL CENTRALE 2 (Ou Arts et Métiers)
3. Calculer D pour P aX 2 bX c.
Exercice 416 (CentraleSupelec 2021 - Matthias KONTSEVITCH
. (Oral-391-Python) ). Voir corrigé
On a deux jetons, le premier avec 1 sur face et 0 sur pile, le second avec 1 des
deux côtés.
On tire au hasard un jeton, on note E l’évènement « tirer le premier jeton »,
puis on tire à pile ou face avec ce jeton.
Soit
— Uk le numéro obtenu au k-ième tirage,
— X la variable aléatoire, temps d’attente du premier ”1”,
— Y la variable aléatoire, temps d’attente du premier ”0”.
Par convention : X ou Y vaut 0 si le temps d’attente est infini.
1. (a) Écrire une fonction simulXY() qui renvoie un couple de variable X,Y
de type array en simulant une expérience avec 10 000 répétitions.
Estimer numériquement l’espérance, la variance et la covariance de X
et Y .
(b) Même question avec S maxpX, Y q (la fonction s’appelle simulS().
Estimer l’espérance et la variance de S.
2. Les Uk sont-ils mutuellement indépendants pour les probabilités :
(a) P sachant E,
(b) P sachant E,
(c) P (indication : commencer pour U1 et U2 )
3. On note An : « n’obtenir que des 1 aux n premiers lancers »
(a) Exprimer P pAn q.
(b) An admet-elle une espérance et une variance ? si oui, les calculer.
4. (deux autres questions non restituées)
1. Soit f pxq p1 cosp5πxqqxp1 xq. 1. (a) Écrire une fonction qui pour tout entier naturel n supérieur ou égal à
Tracer f et donner une valeur approchée de M . 2 crée la liste des entiers de rr0, n 1ss dans l’ordre puis qui en choisit
»1
un au hasard dans cette liste en suivant une loi uniforme (on pourra
2. @n P N, on pose In f pxqn dx. utiliser la fonction randint) et qui renvoie la liste à laquelle on aura
0
Écrire une fonction qui renvoie une valeur approchée de In . enlevé l’élément choisi.
ņ
3. (a) Soit Sn pxq Ik xk . Tracer Sn pxq pour x Ps a, ar où a
(b) Écrire une fonction qui pour tout entier naturel n supérieur ou égal à
2 crée la liste des entiers de rr0, n 1ss dans l’ordre puis qui en choisit
1
n 0, 1
avec n P t10, 20, 30, 40, 50u. Commentez.
k 0
un au hasard en suivant une loi uniforme pour le retirer de la liste et
° l’ajouter à une nouvelle liste tant que la première liste n’est pas vide
(b) Dans le cas général, donner le rayon de convergence de de In xn .
et jusqu’à ce que la nouvelle liste ait atteint une longueur n. Que fait
4. Pour tout n P N, on pose un
In 1
. cette fonction ? A quoi cela revient-il ?
In
(a) Tracer An pn, un q pour n P rr1, 30ss. 2. On note Bn l’ensemble des bijections de rr0, n 1ss sur lui-même.
(b) Montrer la monotonie et la convergence de la suite pun qnPN . (a) Quel est le cardinal de Bn ?
Exercice 418 (CentraleSupelec 2018 - Tanguy DORN (Oral-390-Python) ). Voir (b) Écrire une fonction qui pour f bijection de Bn renvoie le nombre de
corrigé points fixes de f .
Soit f : x ÞÑ ?1
1x
(c) On appelle Sn la variable aléatoire qui compte le nombre de points
fixes d’une bijection de Bn .
Faire une simulation de N 500 tirages avec remise de bijections
1. On s’intéresse à son développement en série entière.
(utiliser la fonction du 1.b)) avec n 10.
Trouver une relation de récurrence entre an 1 et an .
Coder une fonction calculant an .
ņ — Calculer pour ces tirages la suite pSn qk,1¤k¤n .
2. @n ¥ 0, on pose Snpxq ak xk .
— Calculer la moyenne des valeurs de la suite pSn qk,1¤k¤n .
Coder un programme calculant Sn pxq.
k 0
— Faire de même avec n 1000 et N 1000.
3. Conjecturer lim an .
Ñ 8
n En déduire une conjecture sur l’espérance de Sn .
Démontrer la monotonie et pan q et sa limite `.
° an 1 (d) Démontrer la conjecture par le calcul.
Pour la limite, on peut s’intéresser à ln an .
3. (a) Calculer la variance de Sn .
4. Conjecturer lim Sn p1q puis le démontrer.
Ñ 8
n (b) Que valent P pSn nq et P pSn n 1q ?
Exercice 419 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-389-Python) ). 4. D’autres questions non restituées.
Voir corrigé
Avant de commencer on réalisera les importations suivantes : Exercice 420 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-383-Python) ).
import numpy as np Voir corrigé
import numpy.random as rd Soit n P Nzt0, 1u.
On note Cn pci,j q1¤i,j¤n la matrice cyclique d’ordre n, définie par : 4. Pour 2 ¤ n ¤ 10, calculer TnT Tn . Conjecturer un résultat.
$
i P rr1, n 1ss et j i 1
5. Démontrer les deux conjectures faites.
& 1 si
ci,j
%
1 si p i, j q pn, 1q 6. Montrer que Mn est diagonalisable à valeurs propres strictement positives.
7. Montrer que λn maxpSppMn qq ¥
0 sinon n 1
.
2
1. (a) Expliciter C6 . 8. En essayant de minimiser les calculs, trouver Mn1 .
(b) Écrire à l’aide de Python un programme qui renvoie la matrice Cn . 9. Utiliser Python pour le calcul de Mn1 .
(c) Vérifier que pour n P rr0, 10ss, pCn q n In .
2. (a) Montrer que : @n P N , pCn qn In .
Exercice 422 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-385-Python) ).
Voir corrigé
(b) Montrer que Cn est diagonalisable dans C. L’est-elle dans R ? On pose P X 3 X 2 1.
(c) Montrer que 1 est valeur propre de Cn . Quel est l’espace propre asso- 1. Écrire une fonction Python pour obtenir P pxq.
cié ?
2. Tracer le graphe de P sur r1, 1s et r5, 5s.
3. (a) Écrire une conjecture sur la valeur de CnT Cn en faisant le calcul pour
n P rr0, 10ss. 3. Déterminer le nombre de racines de P dans C, dans R, dans Q.
4. Calculer informatiquement I p1, 2q, I p2, 2q et I p12, 12q. 1. (a) Écrire avec Python une fonction dépendant de p renvoyant la matrice
5. Tracer les fonctions x ÞÑ p
I x1 , x1 q et x ÞÑ S p 1 1
x, x q pour x Ps0, 1s. échiquier associée.
6. Soit n P N , expliciter I p 1 1
q (b) Créer une liste contenant les matrices échiquiers M ppq, p P rr1, 100ss.
n, n .
(c) Pour chaque élément de la liste, calculer M 3 pk q k 2 M pk q.
7. Calculer I pp, q q et S pp, q q pour pp, q q P tp1, 2q, p2, 2qu. Que conjecture-t-on ?
Question supplémentaire : On montrera que M 3 pk q k 2 M pk q 0 en
8. Démontrer que I pp, q q S pp, q q pour p, q P N . utilisant un calcul par blocs.
Exercice 424 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-387-Python) ). 2. (a) Démontrer, sans calculer le polynôme caractéristique, que toutes les
Voir corrigé matrices échiquier sont diagonalisables.
On donne la suite de fonctions définie de la façon suivante : (b) Déterminer une base pour chaque espace propre.
(c) Montrer que ces espaces propres sont orthogonaux. Justifier ce résul-
@x P R : f0pxq x et @n P N, fn 1pxq 3fnp x3 q 4pfnp x3 qq3. tat par un argument théorique.
3. (a) Déterminer l’expression analytique de la projection sur l’espace propre
1. Écrire une fonction Python qui retourne f pour n et x donnés. associé à la valeur propre 0 d’une matrice échiquier.
2. Représenter alors f pour n allant de 1 à 5 sur l’intervalle r0, 4π s, on res- (b) Donner le résultat pour n 6.
treindra l’axe des ordonnés à 3.
Exercice 426 (ENSAM ). Voir
3. Soit Φpxq 3x 4x3 .
2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-394-Python)
corrigé
(a) Représenter Φ sur r1, 1s et x ÞÑ φpsin xq sur r2π, 2πs.
(b) Démontrer l’inégalité suivante : 1. Coder la méthode de Newton et la tester pour f : x ÞÑ tan x.
@px, yq P r1, 1s2, |Φpxq Φpyq| ¤ 9|x y|. 2. (a) Voici l’équation sur laquelle s’appuie la méthode Householder :
2
4. Montrer que : @x P r1, 1s, @n P N, |fn pxq sin x| ¤ | sinp q|. 9n 3xn x xn 1 xn ff1ppxxnqq f pxnq 2ff 1ppxxnqq3
3n n n
Indication : on pourra pour un entier n fixé prendre p un entier et utiliser
vp fp p 3nxp q et wp sinp 3nxp q.
Justifier cette relation.
S
E´
Exercice 1 (CCINP 2017 2023 - Pierre FOERENBACH - Augustin HUET -
(Oral-24-Alg) ). Voir énoncé
IG
Aymeric LELONG
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n ¥ 1.
R
Soit f un endomorphisme admettant n valeurs propres distinctes.
R
Remarquons déjà que f est diagonalisable.
1. Notons Φ l’application qui à P P Rn1 rX s associe pP pλ1 q, . . . , P pλn qq.
O
C Φ est linéaire (trivial) et @P P KerpΦq,
S
E´
distinctes donc P est le polynôme nul et Φ est injective.
Vu que dimpRn1 rX sq dimpRn q n alors Φ est un isomorphisme.
IG
2. g un endomorphisme de E tel que g f f g.
R
(a)
O
valeur propre).
IG
à
n
Eλi pf q.
R
E
i 1
O
cette base : Exercice 2 (CCINP 2023 - Abdelmlek MRAD (397-Exo-Alg) ). Voir énoncé
λ1 p0 q
α1 p0q 1. Par définition du reste de la division euclidienne de X 3P par X 4 1, celui-
ci appartient à C3 rX s qui est bien stable par ϕ.
MatB pf q et MatB pg q
.. ..
. . Pour la linéarité, soient pP1 , P2 q P C3 rX s2 et λ P C alors notons R1 ϕpP1 q
p0 q λn p0q αn et R2 ϕpP2 q ainsi que Q X 4 1.
Comme pα1 , . . . , αn q P Rn d’après le 1., D!P P Rn1 rX s tel que @i P
D!pA1, A2q P CrX s tel que :
rr1, nss, P pλiq αi. X 3 P1 A1Q R1 et X 3 P2 A2Q R2
Comme ces matrices sont diagonales on obtient donc que MatB pg q
P pMatB pf qq c’est à dire en terme d’endomorphisme g P pf q. On a donc
Exercice 3 (CCINP 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT (399-Exo-Alg) ). 1 0? 0
Voir énoncé Le second cas est D
0
1 5
0?
.
2
1 5
1. Soit λ P SppAq, DX 0 tel que AX λX, alors de même @k P N, Ak X 0 0 2
X donc P pAqX P pλqX. Si P annule A, alors P pAqX 0 P pλqX et On doit avoir A2 AT I3 et donc nécessairement :
comme X 0 alors P pλq 0 donc les valeurs propres de A sont racines
trpA2 q trpAT q trpI3 q
de P .
ô trpA2 q trpAq 3
2. Soit A P M3 pRq telle que A2 AT I3 et trpAq 0. ô trpA2 q 3
A2 AT In
¸
Mais trpA2 q mλ λ2 donc on obtient :
ô AT I n A2 PSppAq
ô A In pAT q2
λ
ô A In pIn A2 q2 ? ?
1 5
2
1 5
2
3
ô A In pIn 2A2 A4 q 1 2
ô A 2A2 A4
2 2
ô A4 2A2 A 0 Cela donne 4 3 ce qui est absurde également donc il n’existe pas de telle
P X pX 3 2X 1 q X pX 1qpX 2 X 1q
?
Le dernier terme a pour racines X
1 5 .
2
Ainsi M est diagonalisable car annule un polynôme scindé à racines
simples, de plus :
" ?*
SppAq 0, 1,
1 5
2 2
Or trpAq 0 et la trace étant la somme des valeurs propres alors
" ? ? *
SppAq t0u ou SppAq 1, ,
1 5 1 5
2 2 2 2
Exercice 4 (CCINP 2023 - Lucien ESNAULT (400-Exo-Alg) ). Voir énoncé Exercice 5 (CCINP 2023 - Martin BRETECHER (402-Exo-Alg) ). Voir énoncé
Sppf q t0, 2, 3, . . . , n 1u
Exercice 6 (CCINP 2023 - Pierre-Louis SCHNEIDER (405-Exo-Alg) ). Voir On peut alors lire certains éléments propres directement via l’expres-
énoncé sion de f :
Soit A P Mn pRq telle que A2 5A 0n . — Pour M , on a f pM q 4M .
6In M1 0
1. On peut citer entre autres : 0 0
— χA est scindé dans R et @λ P SppAq, mλ dimpEλpAqq. — Pour M 0 0
, on a f pM q 6M .
¸
dimpEλ pAqq dimpRn q n.
0 M4
— χA est scindé dans R et
λ PSppAq — Pour M 0 M2
M3 0
, on a f pM q 6M .
— Il existe un polynôme annulateur de A scindé à racines simples.
On a donc trouvé 3 valeurs propres, et l’on remarque que la somme
2. P X 2 5X 6 pX 2qpX 3q est annulateur de A et scindé à racines des sous-espaces propres trouvés reconstitue Mn pRq, ainsi f est dia-
simples donc A est diagonalisable. gonalisable et Sppf q t4, 5, 6u.
3. Soit λ P SppAq, DX 0 tel que AX λX, alors de même @k P N, Ak X On remarque que Sppf q tλ µ | pλ, µq P SppDq2 u, ce qui donne une
X donc P pAqX P pλqX. Si P annule A, alors P pAqX 0 P pλqX et idée pour le 5), en supposant que cela s’étend si on remplace D par
comme X 0 alors P pλq 0 donc les valeurs propres de A sont racines A.
de P . 5. Soit M P Mn pRq, on pose g pM q M A AM .
Ainsi les valeurs propres de A sont solutions de l’équation x2 5x 6 0 g est un endomorphisme pour les mêmes raisons qu’au 4).
où x P R. Donc SppAq t2, 3u. Soit λ une valeur propre de A et µ une valeur propre de AT (mais SppAT q
4. Soit M P Mn pRq et D la matrice diagonale associée à A où les valeurs SppAq). Soient X et Y deux vecteurs propres associés :
propres sont rangées par bloc sur la diagonale.
On pose f pM q M D DM .
AX λX et AT Y λY
(a) f est trivialement à valeurs dans Mn pRq, et on vérifie la linéarité : On pose alors M XY T 0n et on a :
@M, N P MnpRq, λ P R, f pM λN q
pM λN qD DpM λN q g pM q XY T A AXY T X pµY qT λXY T pλ µqXY T pλ µqM
M D λN D DM λDN On a donc SppAq SppAT q t2, 3u et t4, 5, 6u Sppg q, reste à vérifier
M D DM λpN D DN q qu’il n’existe pas d’autres valeurs propres et que les dimensions des sous-
f pM q λf pN q espaces propres sont bien les bonnes. On a en effet :
Ainsi f est un endomorphisme de Mn pRq. dimpEλ pgqq dimpEλpAqq dimpEµpAqq
µ
(b) On a D
2Ip 0
où p m2 et q m3 , En notant M En effet, lorsque X parcourt Eλ pAq et Y parcourt Eµ pAq alors l’ensemble
0 3Iq des matrices M XY T engendrées forme un sous-espace vectoriel de
M1 M2
, on a : dimension dimpEλ pAqq dimpEµ pAqq dont les éléments d’une base possible
M3 M4 sont pM Xi YjT q où la famille des pXi q est une base de Eλ pAq et celle des
pYj q forme une base de EλpAT q (qui est de même dimension que EλpAq).
f pM q M D Ainsi g est un endomorphisme de Mn pRq diagonalisable.
4M1 5M2
DM
5M3 6M4
3. Pour tout n P N, Xn 1 AXn donc Xn An X0 . Exercice 9 (CCINP 2017 2022 - - Enzo TELASCO (Oral-33-Alg) ). Voir énoncé
Or An P T n P 1 , il reste doncà calculer T n . Soit n P N , M P MnpCq telle que M 2 M T In.
Soit λ P SppM q, DX 0 tel que M X λX, alors de même @k P N,
1 0 0 0 1 0
Écrivons T D N avec D 0 1 0 et N
1.
M k X X donc P pM qX P pλqX. Si P annule M , alors P pM qX 0
0 0 0 .
P pλqX et comme X 0 alors P pλq 0 donc les valeurs propres de M
0 0 2 0 0 0
Alors T et N commutent et donc par la formule du binôme de Newton on
sont racines de P .
a
1 n 0 2. On suppose M symétrique.
T D
n n
NTD 0 1 0 (a) On a M M T donc M 2 M In , c’est à dire que P X 2 X 1
0 0 2n est annulateur de M , il est de plus scindé à racines simples donc M
Finalement est diagonalisable.
?
(b) Les racines de X 2 X 1 sont 12 5 ainsi trM est une combinaison
2n 2n 2n 1 3n 2 2n n 1
An P T n P 1 linéaire (à coefficients entiers naturels) de ces deux valeurs propres
qui ne peut être nulle et donc trM 0.
De plus 0 R SpM donc det M 0.
Et donc un p2n 2nqu2 p2n 1 3n 2qu1 p2n n 1qu0. Les deux étant non nuls alors trpM q detpM q 0.
3. Si M n’est pas symétrique, on a quand même
M 2 M T In
ô M T In M 2
ô M In pM T q2
ô M In pIn M 2 q2
ô M In pIn 2M 2 M 4 q
ô M 2M 2 M 4
ô M 4 2M 2 M 0
5. [En 2022] On sait que M 2 M T In ô pM 2 qT In M . Exercice 10 (CCINP 2022 - Victor RODDES (Oral-54-Alg) ). Voir énoncé
Or M est inversible si, et seulement si, M T est inversible et donc si, et Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, et p, q P LpE q tels que :
seulement si pM 2 qT In M est inversible.
Mais In M est inversible si, et seulement si KerpIn M q E1 pM q t0u p q IdE et rgppq rgpq q ¤ dimpE q
soit 1 R SppM q.
1. p q IdE ñ dimpImpp q qq dimpE q.
Or, on a Impp q q Imppq Impq q donc :
p px q q px q x p
ô pppxq xpq pqpxq xq q 0E
xq
Exercice 11 (CCINP 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA (Oral-55-Alg) ). Voir D’une part comme b P Kerpu2 idR3 q alors u2 pbq b et u2 pupbqq
énoncé u3 pbq b donc upbq P Kerpu2 idR3 q aussi.
1. u3 u ô u3 u 0 ô u pu2 IdR3 q 0. De plus la famille pb, upbqq est libre sinon b serait un valeur propre de u, il
Ceci équivaut à Impu2 idR3 q Kerpuq. existerait λ P R tel que upbq λb, alors u2 pbq λ2 b b donc λ2 1
(car b 0) ce qui est absurde.
2. Soit x P Kerpuq X Kerpu2 Idq, alors upxq 0 et u2 pxq x. On a donc Comme Kerpuq X Kerpu2 idR3 q t0R3 u, alors pa, b, upbqq est une base de
u2 pxq up0q 0 et donc x 0, soit x 0. Ainsi Kerpuq X Kerpu2 R3 , et dans cette base la matrice de u est :
idR3 q t0R3 u.
Le théorème du rang permet de conclure sur l’égalité des dimensions pour 0 0 0
que les deux s.ev. soient supplémentaires. 0 0 1
En effet : 0 1 0
dimpImpu2 idR3 qq dimpKerpu2 idR3 qq 3
Et d’après le 1., dimpImpu2 idR3 qq ¤ dimpKerpuqq.
Donc dimpKerpu2 idR3 qq dimpKerpuqq ¥ 3, soit nécessairement
R3 Kerpuq ` Ker u2 Id .
Exercice 12 (CCINP 2022 - Nathan SATGE (Oral-59-Alg) ). Voir énoncé Et pour M P An pRq, upM q aM bM pa bqM donc An pRq Eab puq.
Soit M P MnpRq et a, b deux réels, on pose alors : Vu que Sn pRq ` An pRq Mn pRq et Ea b puq Eab puq Mn pRq alors on
a l’égalité Sn pRq Ea b puq et An pRq Eab puq, ainsi :
upM q aM bM T
n pn 1q
1. u aId bT ou T est l’application qui à une matrice M associe sa trans-
trpuq pa bq
2
pa bq npn2 1q
posée M T .
et p q p q
trpuq pa bq .pa bq
u est donc un endomorphisme par combinaison linéaire d’endomorphismes. n n 1
2
n n 1
2
2. Démonstration classique :
Soit λ P Sppuq, Dx 0 tel que upxq λx, alors de même @k P N, uk pxq x En fait l’exercice peut être fait de façon bien plus rapide si l’on remarque
donc P puqpxq P pλqx. Si P annule u, alors P puqpxq 0 P pλqx et que u aId bT (où T est l’opérateur de transposition).
comme x 0 alors P pλq 0 donc les valeurs propres de u sont des racines En effet SppT q t1, 1u avec Sn pRq E1 puq et An pRq E1 puq et
de P . Sppuq ta.1 b.λ | λ P SppT qu avec les mêmes sous-espaces propres.
3. Pour M P M n pR q ,
u2 pM q upaM bM T q
u2 pM q upaM bM T q
u2 pM q apaM bM T q bpaM T bM q
u2 pM q pa2 b2 qM 2abM T or bM T upM q aM
u2 pM q 2aupM q pb2 a2 qM
Exercice 13 (CCINP 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-68-Alg) ). Voir énoncé pX bqpk 2qPk1. La famille pP0, . . . , Pn1q est libre car de degré éche-
On pose Φ l’application définie sur RrX s par : lonnée et de cardinal n donc est génératrice de Rn1 rX s.
Ainsi il existe une combinaison linéaire de pP1 , . . . , Pn q qui génère P
ΦpP q pX bqpP 1 P 1pbqq 2pP P pbqq pX bqQ et donc ImpΦq tP P RrX s | pX bq|P u.
1. Pour P P RrX s, on a ΦpP q P RrX s par somme et produit de polynômes,
reste à prouver la linéarité de Φ.
Soient O, Q P RrX s et λ P R, on a :
Donc ΦpP q1 pbq 2P 1 pbq qui n’est pas nul pour tout polynôme, donc la
valeur de k maximale est k 1.
3. Soit P P KerpΦq, soit pX bqpP 1 P 1 pbqq 2pP P pbqq 0.
Supposons P non constant, notons alors degpP q n ¡ 0 et an le coeffi-
cient dominant de P ,alors ΦpP q est de degré n également et son coefficient
dominant est pn 2qan qui doit être nul.
Or ceci est impossible donc P est nécessairement constant.
Réciproquement si P est constant, alors ΦpP q 0 donc KerpΦq R0 rX s.
D’après le 2., on sait que ImpΦq tP P RrX s | pX bq|P u, on cherche
maintenant à montrer l’inclusion réciproque.
Soit P P tP P RrX s | pX bq|P u de degré n, il existe Q P Rn1 rX s tel que
P pX bqQ.
Or, pour tout k P N , ΦpPk q pk 2qpX bqk pk 2 qP k
Exercice 14 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU (Oral-69-Alg) ). Voir énoncé On a donc dimpkerpϕ2 qq 2 et dimpkerpϕ 2IdR3 qq 1. De plus l’in-
1. On calcule tersection de ces deux s.e.v. est réduit au neutre, en effet ϕpX q 2X et
ϕ2 pX q 0 implique ϕ2 pX q 4X 0 et donc X 0.
X 1 1 1
Ainsi R3 kerpϕ2 q ` kerpϕ 2IdR3 q.
χA det 1 X 3 3 X 2pX 2q
2 1 X 1 4. On a : $ 1
x yz
& x
Ainsi SppAq t0, 2u. y1
% 1
x 3y 3z ô X 1 AX
χA est scindé dans R donc A est trigonalisable dans R. z 2x y z
2. Soit B pe1 , e2
, e3 q une telle base.
0 1 1
0
KerpAq Vect 1 Vectpe1 q.
On pose P 1 1 1 la matrice de passage alors on a la relation
1 0 0
A P T P 1
1
et donc :
1
KerpA 2I3 q Vect 1 Vectpe3 q.
X1 AX ô pP 1X q1 T pP 1X q
0
x En posant Y P 1X, alors on a :
On cherche e2 y tel que ϕpe2 q 4e1 soit : $ 1 $
z & y1 4y2 & y1 ptq 4C2 t C1
1
y 0 ô % y 2 pt q C 2
$ $
& x y z 0 & z x y % 21
y3 2y3 y3 ptq C3 e2t
x 3y 3z 4 ô % 4x 4
%
2x 2y 2z 4 4x 4 Puis X PY soit :
$
1 & x t p q C2 C3 e2t
On choisit par exemple e2 1 qui convient et alors : y ptq 4C2 t C1 C2 C3 e2t
z ptq 4C2 t
%
0 C1
0 4 0
MatB pϕq T 0 0 0
0 0 2
2 2 2
3. Par produit matriciel, MatB pϕ2 q 2 2 2 .
0 0 0
1 1
Donc kerpϕ q Vect
2 1 , 0 .
0 1
?
2. Comme A P DP 1 , on propose R P ∆P 1 avec ∆ telle que ∆2 D.
2 ?0 0
∆ 0 2 0 convient.
0 0 2
3. A est diagonalisable donc Q1 pX 4qpX 2q est annulateur de A d’après
le cours.
Comme Q1 pAq 0 alors Q1 pR2 q 0 soit :
Exercice 17 (CCINP 2021 2022 - Mathieu WAHARTE - Ayoub JMAMMOU (c) Si M est diagonalisable alors il existe un polynôme scindé à racines
- Arthur DUFETRELLE (Oral-94-Alg) ). Voir énoncé simples annulateur de M c’est à dire que :
P pAq AP 1 pAq
1. Théorème de Cayley-Hamilton : Le polynôme caractéristique d’une matrice
A/endomorphisme u est annulateur de cette matrice/endomorphisme, c’est P pM q 02n 0n P pAq
ô P pAq AP 1pAq 0n
à dire :
χu puq 0LpE q et χA pAq 0n Ainsi P est également annulateur de A donc A est diagonalisable.
2. Soit A et B deux matrices semblables de Mn pKq, alors DQ P GLnpKq tel (d) Prouvons que les valeurs propres de A sont incluses dans les racines
que : de P , polynôme annulateur de A.
B Q1 AQ Soit P annulateur de A, et λ une valeur propre de A, c’est à dire qu’il
ņ existe X P Mn,1 pKq non nul tel que AX λX.
Soit P P KrX s, sous sa forme développée P ak X k . Donc par récurrence immédiate, pour tout n P N, An X λn X et par
k 0 linéarité de la somme :
Par une récurrence immédiate on prouve simplement que :
@k P N, B k Q1Ak Q
ņ ņ ņ
P pAqX ak Ak X ak Ak X ak λ k X P pλ qX
Et par linéarité de la somme on obtient :
k 0
k 0
k 0
Soit finalement :
P pAq AP 1 pAq
P pM q
0n P pAq
Exercice 18(CCINP 2021 - Valentine RAULT (Oral-83-Alg) ). Voir énoncé La famille des 3 vecteurs est ainsi orthonormée, on a donc :
a b b
On pose A b a b pour a P R et b P R . 1 1 ?1
1
3
et P 1 PT
0 ?1
b b a P
1
3
0 ?1
3
b b b
1. rgpA pa bqI3 q rg b b b
1 car toutes les colonnes sont iden- 3. Soit a 3 et b 2, on a donc λ 1 et µ 7.
b b b On pose alors : "
tiques. M3,1 pRq2 Ñ R
On en déduit que λ a b est valeur propre de A de multiplicité supé- G:
pX, Y q ÞÑ X T AY
rieure ou égale à 2.
Il reste une dernière avec valeur propre µ de multiplicité au plus 1 que l’on La linéarité de G selon la première variable est triviale par linéarité du
peut déterminer avec la trace. produit matriciel à gauche et de l’opération transposée.
En effet dans C (même si ici cela est vrai dans R vu que A est symétrique Pour la symétrie, soit pX, Y q P M3,1 pRq2 , alors comme GpY, X q est réel et
réelle ) : que A est symétrique on a :
2. A est symétrique réelle donc le théorème spectral indique que A est diago- GpX, X q X T AX X T P DP T X pP T X qT DpP T X qT
nalisable dans R dans une base orthonormée de vecteurs propres.
La traduction matricielle est qu’il existe une matrice diagonale D et une En posant Y P T X alors :
matrice P orthogonale telles que A P DP 1 P DP T avec :
GpX, X q Y T DY 2y12 2y22 7y32 ¥0
ab 0 0 De plus :
D 0 ab 0
0 0 a 2b GpX, Y q 0 ô y1 y2 y3 0 ô Y 03,1 ô X P Y 03,1
Ainsi G définit un produit scalaire sur M3,1 pRq.
1 ?1
3
On a aussi KerpA pa 2bqI3 q Vect 1 Vect ?1
3
et
1 ?1
2 ? 3 2
Vect
? , .
0 0
KerpA pa bqI q Vect 1 ,
6
3 1 1 ?12
1 1 ? ?12
6
1
6
Exercice 19 (CCINP 2021 - Florent LONGIN (Oral-85-Alg) ). Voir énoncé Exercice 20 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-87-Alg) ). Voir énoncé
Soit M P M3pRq telle que M 4 4M 2 et 2 et 2 soient deux valeurs propres Soit M P M2pRq telle que M T M M M T et M 2 2I2 0.
de M . 1. M T M est symétrique réelle donc diagonalisable dans R par le théorème
1. Le polynôme P X 4 4X 2 X 2 pX 2qpX 2q est annulateur de M . spectral, dans une base orthonormée de vecteurs propres.
Or toute valeur propre de M est incluse dans les racines de P (à prouver 2. Prouvons que les valeurs propres de M sont incluses dans les racines de P ,
pendant l’oral ? possible et c’est une question classique à savoir faire). polynôme annulateur de M .
C’est à dire que le spectre est inclus dans t0, 2, 2u. Soit P annulateur de M , et λ une valeur propre de M , c’est à dire qu’il
2. M P M3 pRq et 2 et 2 soient deux valeurs propres de M c’est à dire qu’il existe X P Mn,1 pKq non nul tel que M X λX.
reste au maximum une dernière valeur propre λ qui est 2, 0 ou 2. Donc par récurrence immédiate, pour tout n P N, M n X λn X et par
Si λ 0 alors M est inversible donc en multipliant par M 2 on obtient linéarité de la somme :
que M 2 4I3 et donc que Q X 2 4 pX 2qpX 2q est annulateur
ņ ņ ņ
de M scindé à racines simples donc M est diagonalisable dans R. P pM qX ak M k
X k
ak M X ak λk X P pλqX
Si λ 0 alors M admet 3 valeurs propres simples dont M est diagonalisable k 0
k 0
k 0
également.
Comme P pM q 0n alors P pλqX 0 et comme X est non nul alors
P pλq 0.
Ainsi les valeurs propres de M sont incluses dans les racines d’un polynôme
annulateur de M .
3. M T M est symétrique réelle donc diagonalisable dans R par le théorème
spectral. Cherchons un polynôme annulateur de M T M .
On a M 2 2I2 donc pM T q2 2I2 et par produit M 2 pM T q2 4I2
mais comme M et sa transposée commutent alors pM T M q2 4I2 .
Ainsi le polynôme X 2 4 est annulateur de M T M , ce qui signifie que
SppM T M q t2, 2u.
Les valeurs propres de M T M sont donc nécessairement 2 ou 2 (une
valeur propre double ou deux valeurs propres simples).
On a donc M M semblable à 2I2 ou bien à
T 2 0
0 2
.
Or les 2 sous-espaces propres de M sont nécessairement de dimension Réciproquement, l’égalité M 2 I2 implique que les symétries ne fonc-
1 (matrice de taille 2 ayant deux valeurs propres distinctes), on note tionnent pas (M 2 I2 ) donc c’est une matrice de rotation d’angle θ telles
E?2i pM q VectpX q et E?2i pM q VectpX q. que :
cos 2θ sin 2θ
Ainsi X et X sont aussi vecteurs propres de M T associé à une valeur M2 2 2I2
propre (pas forcément la même) de M T (qui a les mêmes valeurs propres sin 2θ cos 2θ
que M car χm χM T ). Ainsi on trouve que 2θ πr2πs soit θ π2 rπs et donc
On a donc deux cas :
— Si E?2i pM q VectpX q E?2i pM T q et E?2i pM q VectpX q ? 0 1
M 2
E?2i pM T q alors nécessairement M M T car M et M sont sem- 1 0
blables à exactement la même matrice diagonale dans la même base
de vecteurs propres.
Donc M M T M 2 2I2 ce qui n’est pas possible car les valeurs
propres de M M T sont nécessairement positives.
— Si E?2i pM q VectpX q E?2i pM T q et E?2i pM q VectpX q
E?2i pM T q alors M et M sont diagonalisables dans la même base de
vecteurs propres mais leurs valeurs propres ne sont pas à la même
place et :
M M T P DP 1 P D1 P 1
Soit
?
?
Pp 2iq p 2iq P 1
T 1 0 1 0
MM
0 1 0 1
Finalement
MMT P p2 pI2qqP 1 2I2
Finalement on obtient :
T
?1 M ?1 M 12 M T M In
2 2
Ainsi ?1 M est orthogonale.
2
5. ?1 M est orthogonale donc M est une matrice de rotation ou de symétrie
2
de R2 , ainsi il existe θ PR:
?
cos θ sin θ ?
M 2
sin θ cos θ
ou M 2
cos θ
sin θ
sin θ
cos θ
Fabien DÉLEN [email protected] 82 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Exercice 21 (CCINP 2021 - Matthias KONTSEVITCH (Oral-90-Alg) ). Voir Exercice 22 (CCINP 2021 - Antoine PAGE (Oral-92-Alg)
). Voir énoncé
énoncé a1
Soit A P GL2 pRq telle que A I2 et A2 AT . Soit n P N et pa1 , . . . , an q P Rn non tous nuls et C . . . .
1. A2 implique que p q p q A soit pA2q2 A4 A.
AT A2 T AT T
an
Ainsi P X 4 X X pX 1qpX 2 X 1q est annulateur de A 1 CT
On note alors M C In
.
2. Prouvons que les valeurs propres de M sont incluses dans les racines de P ,
polynôme annulateur de M . 1. Par produit matriciel par bloc, on a :
Soit P annulateur de M , et λ une valeur propre de M , c’est à dire qu’il
1 CT 1 C T 1 CT C 0
existe X P Mn,1 pKq non nul tel que M X λX.
T
M M
C I n C In 0 CC T In
Donc par récurrence immédiate, pour tout n P N, M n X λn X et par
linéarité de la somme : Comme la matrice est diagonale par bloc on a :
detpM T M q detp1 C T C q. detpCC T In q p1
}C }2q. detpCC T In q
ņ ņ ņ
P pM qX ak M k X ak M k X ak λk X P pλqX
k 0
k 0
k 0 En notant N CC T on a detpCC T In q χN p1q.
Comme P pM q 0n alors P pλqX 0 et comme X est non nul alors N est une matrice symétrique réelle donc diagonalisable et de rang inférieur
P pλq 0. ou égal à 1 (toutes les colonnes sont proportionnelles) donc la dernière
Ainsi les valeurs propres de M sont incluses dans les racines d’un polynôme valeur propre est égale à la trace, c’est à dire à :
annulateur de M . ņ
Donc ici SppAq t0, 1, j, j u. λ CT C a2k ¥0
Mais comme A P GL2 pRq alors 0 R SppAq et donc SppAq t1, j, j u.
k 1
Si C et D commutent alors C et D1 commutent, en effet CD DC ô Exercice 23 (CCINP 2021 - Paolo MASSON (Oral-93-Alg) ). Voir énoncé
DC 1 C 1 D et l’on peut l’appliquer à C In A et D In A et Soit u P LpCn q avec n ¥ 1.
alors : 1. On suppose que u est diagonalisable sur C, c’est à dire qu’en notant A la
B T B pIn AqpIn Aq1 pIn Aq1 pIn Aq In matrice de u dans la base canonique, il existe P P GLn pCq et D diagonale
Ainsi M M P On 1 pRq.
1 T telle que A P DP 1 .
On a de façon évidente A2 P D2 P 1 , c’est à dire que u2 est aussi diago-
nalisable (dans la même base que u).
2. Il suffit d’un contre-exemple M
0 1
.
0 0
M n’est pas diagonalisable car SppM q t0u et rgpM q 1 m0 et
M 2 O2 qui est diagonale donc diagonalisable.
Ainsi la réciproque est fausse.
3. Soit λ 0, montrons l’égalité par double inclusion.
Soit x P Kerpu λIdq Kerpu λIdq, alors Dpx1 , x2 q P Kerpu λIdq
Kerpu λIdq tels que :
On en déduit que :
Synthèse : vérifions que x1 et x2 sont bien dans les bons sous-espaces- Exercice 24 (CCINP 2021 - Arthur PERRE (Oral-96-Alg) ). Voir énoncé
Soient pA, B q P Mn pCq2 deux matrices qui commutent et M
vectoriels : A B
.
upx1 q λx1 2λ1
pu2pxq λupxqq 21 pupxq λxq 0n A
2λ1 pλ2x λupxq λupxq λ2xq 1. Soient U et V deux matrices semblables de Mn pCq, c’est à dire qu’il existe
0 une matrice Q inversible telle que U Q1 V Q.
ņ
De même pour x2 : Notons R ak X k et montrons que RpU q Q1 RpV qQ.
upx2 q 2λ1 pu2pxq λupxqq 21 pupxq λxq k 0
λx1 Par récurrence triviale on obtient que @k P N, U k Q1V k Q puis par
2λ1 pλ2x λupxq λupxq λ2xq linéarité de la somme :
0 ņ ņ
ņ
Finalement Kerpu2 λ2 Idq Kerpu λIdq ` Kerpu λIdq donc : R pU q ak pQ1 V Qqk ak Q1 V k Q Q1 ak V k Q Q1 RpV qQ
Kerpu2 λ2 Idq Kerpu λIdq ` Kerpu λIdq.
k 0 k 0 k 0
4. Supposons M est diagonalisable alors M admet un polynôme annulateur Exercice25 (CCINP 2019 - Paul WIBAUX (Oral-58-Alg) ). Voir énoncé
scindé à racines simples R et alors : 0 1 3
Soit A 2 1 3 .
RpAq BR1 pAq
R pM q 2 1 5
0n R pAq
1. On calcule le polynôme caractéristique de la matrice A, après calculs on
ce qui implique RpAq 0n et BR1 pAq 0n . trouve :
On en déduit que A est aussi diagonalisable. χA pX 2q3
De plus comme R est scindé à racines simples alors R1 a des racines dis- 2 est la seule valeur propre de A.
tinctes de celles de R. 2 1 3 1 0
Notons ces racines complexes pµ1 , . . . , µp q P Cp qui ne font pas partie du 2. KerpA 2I3 q Ker 2 1 3 Vect 2 , 3 .
spectre de A donc en notant sous sa forme factorisée : 2 1 3 0 1
Donc la matrice A n’est pas diagonalisable car la dimension du sous-espace
¹
propre n’est que de 2 m2 3.
n
R1 λ pX µk q avec le coefficient dominant λ 0
k 1 1 0
3. Clairement on prend : u 2 et v 3 et l’on peut choisir w
On a :
¹
n 0 1
R 1 p Aq λ pA µk Inq
1
k 1 tel que detpu, v, wq 0, par exemple w 0 convient.
Or chaque matrice pA µk In q est inversible puisque µk n’est pas dans 0
le spectre de A donc leur produit l’est aussi, c’est à dire que R1 pAq est
inversible. On en déduit que BR1 pAq 0n ñ B 0n , ce qu’il fallait.
4. Écrivons ainsi la matrice de l’endomorphisme f canoniquement associé à
A dans la base pu, v, wq choisie :
0 1 3 1 0
Aw 2 1 3 0 2
2 1 5 0 2
0 1 0 1
Or 2 2 2
2 3
2 0 donc :
2 0 1 0
2 0 2
A1 Matpu,v,wq pf q 0 2 2
0 0 2
Exercice 26 (CCINP 2019 - Julien TARAN - Nicolas RAYMOND (Oral-64-Alg) On résout donc le système :
). Voir énoncé "
1. Soit M P Mn pCq.
λ1 λ2 2
M est triagonalisable dans C comme toutes les matrices donc il existe une
λ21 λ22 4n 4
matrice T triangulaire supérieure avec les valeurs propres sur la diagonale On a donc pλ1 λ2 q2 λ21 2λ1 λ2 λ22 4 soit λ1 λ2 4 2n. Ainsi
et une matrice P inversible telle que T P 1 M P .
On a donc T 2 P 1 M 2 P , les matrice M 2 et T 2 sont donc semblables
λ1 et λ2 sont les deux racines du polynôme :
Exercice 27 (CCINP 2019 - Shahriar ROHMAN - Charles DUPRET (Oral-70-Alg) Hérédité : supposons pHn q et montrons pHn 1 q
). Voir énoncé " On pose X k P rr0, n 1ss dans l’égalité précédente et alors :
i si i j
Soit n P N et An pai,j q1¤i,j¤n P MnpRq telle que ai,j pkq Pnpkqpk nq looooooooooooooomooooooooooooooon
k pk 1q . . . pk pn 2qq
1 si i j
. Pn 1
On note Pn le polynôme caractéristique de An . 0
Soit finalement Pn pk q Pn1 pk qpk nq, @k P rr0, n 1ss donc
1. An est symétrique réelle donc est diagonalisable dans R par le théorème
Pn pk q et Pn1 pk q sont de signe opposés donc autrement formulé
spectral.
2. A2
1 1
et χA X 2 trpAqX detpAq X 2 3X 1. p1qn 1k Pn 1pkq ¡ 0.
1 2
? On pose X n, alors :
3 5
∆ 5 et donc les valeurs propres sont λ1{2
2
.
Pn pnq 0 npn 1q . . . pn pn 2qq
1 0
3. (a) Montrer que @n ¥ 2, on effectue Cn Ð Cn C1 puis on développe
n 1n 1.
par rapport à la nième colonne : Donc Pn 1 pnq est du signe de p1q
Conclusion :
X 1
p1q
@n ¥ 2, @k P rr0, n 1ss,p1qnk Pnpkq ¡ 0.
..
Pn p X q Sur chaque intervalle de la forme sk, k 1r avec rr0, n 2ss, on remarque
.
4.
X pn 1q
que Pn pk q.Pn pk 1q 0 (du signe de p1qkn .p1qk 1n 1) et donc
p q
1 X n 0 P Pn psk, k 1rq, de plus Pn est un polynôme donc la fonction polynômiale
X 1 p1q 0
.. associée est continue sur R.
Pn p X q
. 0
Le théorème des valeurs intermédiaire s’applique donc sur chacun de ces
X pn 1q pn 2 X q
intervalles, c’est à dire que Pn admet au moins une racine sur chacun de
p q
1 X n
ces intervalles sk, k 1r avec rr0, n 2ss.
X 1 p1q 1
..
De plus sur sn 1, 8r, lim Pn pxq inf (terme dominant en xn ) et
.. Ñ 8
Pn p X q pX n 1qPn1 pX n 2q
. . x
p1q X pn 2q 1 Pn pn 1q est du signe de p1qnpn1q 1 donc le théorème des valeurs
1 1
... 1 intermédiaires s’applique ici encore.
X
p0q 1 Ainsi on a trouvé n racines de Pn qui sont autant de valeurs propres se
.. .. situent dans chacun des intervalles s0, 1r, s1, 2r, . . ., sn 1, 8r et sont
Pn p X q pX n 1qPn1 pX pn 2qq . .
pq
0 pn 3q
X 1 donc deux à deux distinctes (et il n’y en a pas d’autres).
0 ... 0 1 5. Le polynôme caractéristique de A est scindé à racines simples dans R donc
Pn pX q Pn1 pX qpX n 1q X pX 1q . . . pX pn 2qq An est diagonalisable dans R.
(b) Montrons par récurrence cette propriété que l’on note pHn q pour n ¥ 2
« @k P rr0, n 1ss, p1qnk Pn pk q ¡ 0 »
Initialisation :
pH2q est vraie car P2p0q 1 et P2p1q 1.
Fabien DÉLEN [email protected] 88 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Exercice 28 (CCINP 2019 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-74-Alg) ). Voir énoncé Exercice 29 (CCINP 2019 - Célia MONOT(Oral-76-Alg) ). Voir énoncé
trpAq 0 1 j j 0 pj j q 0 phisme de E.
m0 m1 mj mj m0 mj m0
La fonction F est donc constante et sa dérivée f est donc nulle sur s0, 1s et
par continuité nulle en x 0 également. Ceci est absurde dans la mesure
où f doit être un vecteur propre de ϕ et donc 0 ne peut être valeur propre
de ϕ.
3. Supposons 1 valeur propre et f un vecteur propre associé alors : Exercice 30 (CCINP 2019 - Juba GOUACHI (Oral-79-Alg) ). Voir énoncé
»x Soit u un endomorphisme d’un R-espace vectoriel E tel que :
@x Ps0, 1s, ϕpf qpxq f pxq ô x1 f ptq dt f pxq
»x0 u3 31 pu2 u Idq
ô f ptq dt xf pxq
ñ f pxq f pxq xf 1pxq 13 pu2 Idq donne 3u3 u2 u Id soit
0
1. u3 u
ñ xf 1pxq 0
ñ f 1pxq 0 u p3u2 u Idq Id
Ainsi on en déduit que f est une fonction constante sur s0, 1s. Ainsi u est inversible et u1 3u2 u Id.
Pour x 0, la condition ϕpf qp0q f p0q est cohérente. 2. Il s’agit d’une récurrence sur n, qui est vraie pour n 0, 1, 2 et 3 de façon
Réciproquement si f est constante alors ϕpf q f et donc : triviale d’après l’énoncé.
Supposons cette propriété vraie pour n fixé (il existe donc an , b, cn P R tels
E1 pϕq Vectpx ÞÑ 1q (de dimension 1q
que un an u2 bn u cn ) et prouvons-là pour n 1 alors :
4. Supposons λ valeur propre et f un vecteur propre associé alors : un 1
u un u panu2 bn u cn q an u3 bn u2 cn u
»x
@x Ps0, 1s, ϕpf qpxq λf pxq ô x1 f ptq dt λf pxq soit
»x0
ô f ptq dt λxf pxq un 1
a3n pu2 u Idq bn u2 cn u
an
3
3bn
u2
an
3
3cn
u
an
3
d
sur s0, 1s mais il faut que f soit continue en 0 ce qui arrive si, et seulement Les racines de P sont donc 1,
6
si, 1λ λ ¥ 0 soit λ Ps0, 1s. ces nombres.
Ainsi Sppϕq s0, 1s et : Si l’on est dans un R-espace vectoriel, si 1 n’est pas la seule valeur propre
alors u n’est pas diagonalisable dans R.
Eλ pϕq Vectpx ÞÑ x q (de dimension 1q
1 λ
λ Si 1 est la seule valeur propre on peut écrire :
Et 3u2 2u Id est inversible (car les racines du polynôme associé ne sont Exercice 31 (CCINP 2019 - Alexandre GLEIZE-PONS (Oral-80-Alg) ). Voir
pas des valeurs propres de u) donc u Id 0LpE q soit u Id et donc u énoncé
est diagonalisable si et seulement si u Id. Soient pA, B,
C, D q P Mn pKq tel
4
que CD DC et D inversible.
4. P est un polynôme annulateur scindé (dans C) à racines simples de u donc On a M A B
et N
D On
C D C D 1 donc :
si E est un C-espace vectoriel u est diagonalisable.
MN CA D B
D
C
On
D 1
AD BC BD 1
CD DC In
AD BC BD1
0n In
On a alors :
detpM N q detpM q detpN q
En développant n fois par rapport à la dernière colonne on obtient que :
detpM N q detpAD BC q
Donc finalement :
detpM q detpAD BC q
(formule identique à celle d’une matrice 2 2 à coefficients dans K.)
rgpB q n rgpAq
Exercice 33 (CCINP 2018 - Vincent OULLION (Oral-40-Alg) ). Voir énoncé Exercice 34 (CCINP 2018 - Guillaume DE GANI - Marc DAVAL (Oral-41-Alg)
). Voir énoncé
1. f est un endomorphisme de rang 1 donc dimpImpf qq 1 et donc il existe Soit A 2 1 et B
A A
.
a P E non nul tel Impf q Vectpaq. 1 2 A A
Ainsi @x P E, Dµx P K tel que f pxq µx a et donc f 2 pxq f pµaq µx f paq. 1. det A 3 0 donc A est inversible.
Mais on a également f paq λa avec λ P K fixé donc f pxq µx λa λf pxq
2 χA X 2 4X 3 pX 1qpX 3q donc SppAq t1, 3u, χA est scindé
et donc il existe λ P K tel que f 2 λf . à racines simples donc A est diagonalisable et
2. Si λ 0 alors f 2 0 donc Imf ker f E car f est de rang 1 donc non 1
E3 pAq Vect ainsi que E1 pAq Vect
1
nulle. On en déduit que E Kerf Imf et même Kerf X Imf t0E u. 1 1
(version PSI) Si λ 0, P X pX λq est un polynôme annulateur scindé
à racines simples de f donc f est f est diagonalisable et de valeurs propres On peut même exhiber la matrice de passage P 1 1
telle que
0 de multiplicité n 1 et λ de multiplicité 1 au vu du rang.
1 1
Il est clair en écrivant la matrice diagonale dans une base de vecteurs
D P 1AP soit diagonale.
propres que Impf q Eλ pf q et Kerpf q E0 pf q sont supplémentaires 2. Posons B 1
1 1
, χB 1 X 2 2X X pX 2q donc SppAq t0, 2u,
1 1
χB 1 est scindé à racines simples donc B 1 est diagonalisable et
puisque ce sont les deux sous-espaces propres d’un endomorphisme dia-
gonalisable.
(version PC) Il suffit de prouver que Imf X Kerf t0E u car le théorème 1
E0 pB 1 q Vect ainsi que E2 pB 1 q Vect
1
du rang achève la démonstration. 1 1
Soit x P Imf X Kerf , alors Dy P E tel que x f py q et f pxq 0E soit
f 2 py q 0E et donc λf py q λx 0E . Comme λ 0 alors x 0E et Par analogie, comme B est définie par blocs, et en posant Q
P P
Imf X Kerf t0E u. P P
on observe que :
3. Soit f endomorphisme de rang 1.
Q1 BQ
02 02
paq ñ pbq : 02 2D
Dc P K tel que cf projecteur, soit c2f 2 cf ou encore f 2 1c f 0LpEq. On a donc SppB q t0, 2, 6u avec m0 2, finalement B n’est pas inversible
pbq ñ pcq : et donc diagonalisable.
f f 0LpE q et d’après le 1., il existe λ P K tel que f 2 λf donc λ 0
et d’après le 2. on a E Kerf ` Imf . 1 1
1 1
pcq ñ paq : E0 pB q Vect
1 , 1
Toujours avec le 1. et le 2., E Kerf ` Imf ñ Dλ 0 tel que f 2 λf
soit λ1 f 2 f ou encore p λ1 f q2 λ1 f . 1 1
On pose c λ1 et cf est bien un projecteur.
1
1
Ainsi par implication circulaire les assertions sont bien équivalentes. 1 1
E2 pB q Vect et E6 B p q Vect
1 1
1 1
Exercice 35 (CCINP 2018 - Hugo JONVEL (Oral-42-Alg) ). Voir énoncé revient à résoudre ϕpP q Q et P P H qui d’après la question précédente
Soit ϕ un endomorphisme de RrX s défini par : admet bien une unique solution.
ϕ : P pX q ÞÑ P pX 1q P pX q
Exercice36 (CCINP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-43-Alg) ). Voir énoncé Exercice 37 (CCINP 2018 - Arthur EYMARD - Andrea BITAULD (Oral-44-Alg)
1 p0 q 1 ). Voir énoncé
Soit N . .. P M pRq.
..
Soit A P Mn pRq telle que @pi, j q P rr1, nss2, ji .
..
. . n ai,j
1 p0 q 1 ņ
1. En notant Ci la i-ième colonne de N , on voit que C1 Cn mais aussi que @pi, j q P rr1, nss2, pA2qi,j n ji nA.
i k
1. . donc A2
la famille pC1 , C2 , . . . , Cn1 q est échelonnée donc libre. On en déduit que k 1
k j
rgpN q n 1. 2. On peut remarquer que la matrice A est de rang 1 donc non inversible,
sinon par l’absurde en supposant A inversible, en multipliant par A1 on
0 ... 0 1
.. obtiendrait A nIn ce qui est absurde. Donc A n’est pas inversible.
2. rgpN Inq
1 p0q p0q .
2 car la matrice ne comporte que
rg
3. Le polynôme X 2 nX X pX nq est annulateur de A et scindé à racines
..
. p0q p0q
1 simples donc A est diagonalisable.
4. Les valeurs propres sont des racines du polynôme annulateur X 2 nX. On
1 0 ... 0
conclut de même la question précédente que Sp(Aq t0, nu.
deux colonnes non nulles et non colinéaires.
3. La question 1. prouve que λ 0 est valeur propre de multiplicité m0 ¥ 1. Toutes les colonnes de A sont proportionnelles donc A est de rang 1 et alors
La question 2. prouve que λ 1 est valeur propre de multiplicité m1 ¥ 0 est valeur propre de multiplicité m0 ¥ n 1, la dernière valeur propre
n 2. est donc égale à la trace qui vaut n, qui est de multiplicité mn 1.
Il y a donc au maximum une troisième et dernière valeur propre λ que l’on On a alors E0 pAq kerpAq Vectppei ie1 q2¤i¤n q et
identifie grâce à la trace : trpAq n, 0 pn 2q λ soit λ n 2 de
multiplicité 1. En pAq KerpA nIn q Vectpe1 2e2 ... nen q
Les multiplicités sont bien égales aux dimensions des sous-espaces propres
pour chaque valeur propre donc N est diagonalisable et on a : 5. Soit M P Mn pRq tel que A et M commutent. Il s’agit d’une propriété du
cours à redémontrer.
1 1 Soit X P KerA, alors AX 0 et ApM X q M AX 0 donc M X P ker A
0 2
et celui-ci est stable par M .
E0 pN q p q
Soit Y P ImA, alors DX P Mn,1 pRq tel que AX Y et donc M AX
Vect .. Vect
. et E2 N ...
0 2 ApM X q M Y donc M Y P ImA et ainsi l’image de A est stable par M .
1 1
Exercice 38 (CCINP 2018 - Benjamin CONQUET (Oral-46-Alg) ). Voir énoncé Exercice 39 (CCINP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-48-Alg) ). Voir énoncé
Soit M P M n pC q . Soit M P MnpCq telle que rgpM q 1.
1. Soit P P CrX s et λ une valeur propre de M . 1. rgM 1 donc toutes les colonnes de M sont proportionnelles à une même
Alors DX P Mn,1 pRq non nul tel que M X λX, et par récurrence triviale colonne non nulle notée C. Il existe donc pλi q1¤i¤n tel que :
pour k P N, M k X λk X.
ņ ņ M rλ1 C λ2 C . . . λn C s C L
Par linéarité P pM qX M kX λk X P pλqX, or P pM q 0n
k 0 k 0 avec L rλ1 , . . . , λn s matrice ligne non nulle et C 0n,1 .
donc P pλq 0 car X 0n,1 .
rgpM q 1 donc 0 est valeur propre de multiplicité m0 ¥ n 1, il reste
On suppose maintenant que M 2 M T In .
2.
2. une dernière valeur propre égale à la trace (puisque la somme des valeurs
(a) Soit M P Sn pRq, alors d’après le théorème spectral la matrice M est propres est égale à la trace).
diagonalisable. Donc χM X n1 pX trpAqq.
On a donc M 2 M In 0n donc le polynôme P ? X 2 X 1 est Si trpAq 0 alors la multiplicité de 0 est différente de dimpKerAq donc A
annulateur de M et d’après le 1. SppM q t 12 25 u. n’est pas diagonalisable (A est même nilpotente d’ordre 2).
Le déterminant étant le produit des valeurs propres celui-ci est non Si trpAq 0 alors la multiplicité de 0 est égale à dimpKerAq (et trA est
nul. valeur propre simple) donc A est diagonalisable.
In 2M 2 pM 2qT pIn M T qT In M
M4
Exercice 40 (CCINP 2018 - Eugénie PARENT (Oral-50-Alg) ). Voir énoncé Exercice 41 (CCINP 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-52-Alg) ). Voir
Soit n P N, n ¥ 2, soit X P Mn,1 pRq différente de la matrice nulle. On pose énoncé
A XX T où X T est la transposée de X. Soit M P Sn pRq tel que M 3 5M 2 4M 0n .
1. Notons X T px1 x2 . . . xn q, alors pAqi,j xi xj , et en notant Cj la j-ième 1. M est symétrique réelle donc diagonalisable dans une base orthonormée
colonne de A on en déduit que Cj xj X donc toutes les colonnes sont de vecteurs propres par le théorème spectral.
colinéaires à X (qui est non nulle) donc le rang de A vaut 1. 2. Soit λ une valeur propre de M et X un vecteur propre associé.
Au passage on a aussi que A est symétrique réelle donc diagonalisable. Soit M X λX et une récurrence immédiate prouve que pour tout k P N,
La somme des valeurs propres est égale à la trace qui vaut ņ
M kX λk X, et de même en notant P ak X k , on en déduit par
ņ
trpAq X T X. linéarité que P pM qX P pλqX.
k 0
x2i
i 1 Mais P pX q X 3 5X 2 4X est annulateur de M donc P pλqX 0 et
comme X est un vecteur non nul de Mn,1 pRq alors nécessairement P pλq
Son spectre est donc SppAq t0, X T X u.
0.
3. On factorise P : P X pX 4qpX 1q et donc SpM t0, 1, 4u.
2. Remarquons que :
detpIn XX T
q p1q n
detpIn XX T
q p1q n
χA p1q. On en déduit que M est semblable à une matrice diagonale D telle que :
Connaissant le spectre de A, on a l’expression de χA factorisée : 0p 0 0
D 0 Ip 0
χA pλq λn1 pλ X T X q, 0 0 4Ir
il reste à l’évaluer en λ 1 : tel que p q r n. M est donc de la forme M P DP T avec P P O n pR q .
Réciproquement toute matrice de cette forme est bien solution.
χA p1q p1qn1 p1 X T X q p1qn p1 XT Xq
Finalement detpIn XX T q 1 X T X.
Exercice 42 (CCINP 2017 - Céline COULON - Adrien MALTESE (Oral-13-Alg) Exercice 43 (CCINP 2017 - Anas BELCADI (Oral-27-Alg) ). Voir énoncé
). Voir énoncé 1. Si u injectif, comme E est de dimension finie alors u est bijectif et donc
Soit A P M
3 pRq diagonalisable telle que dimpKerpAqq 2. um l’est également par composée d’endomorphismes bijectifs.
Soit B
αA βA
avec α β γ, γ β et α, β, γ 0. Ainsi @m P N, Km t0E u et Im E.
γA 0
2. Il s’agit d’une démonstration classique.
Soit x P Km , alors f m pxq 0E et donc f pf m pxqq f p0E q
1. Faisons un calcul par bloc :
0E soit
m 1
XI3 αA βA XI3 pα β qA βA XI3 γA βA f pxq 0E et donc x P Km 1 soit Km Km 1.
χB
γA XI3 XI3 γA XI3 XI3 γA XI3 Soit x P Im 1, il existe a P E tel que x f m 1paq.
On a ainsi x f m pf paqq donc x P Im et ainsi Im 1 Im .
3. Supposons que @p P N, Kp Kp 1 , et notons alors np dim Kp , on a ainsi
Soit
XI3 γA
βA
χγA χβA
χB 03 XI3 βA np 1 ¡ np . La suite pnp q est donc une suite d’entiers strictement croissante,
mais comme @p P N, Kp E donc np ¤ n ce qui est absurde.
2. Soit X P KerA alors AX 03,1 alors pour Y X
on a : Ainsi il existe p P N (on a même p ¤ n) tel que np np 1 et comme
0 Km Km 1 alors Kp Kp 1 .
Le théorème du rang implique que rgup rgup 1 et comme Im 1 Im
BY αA βA
γA 03
X
0
αAX
γAX
0
0
alors Ip Ip 1 .
4. Le théorème du rang prouve déjà que dim Kp dim Ip dim E n.
X1
P KerB ô BY 0 ô αA βA X1
0 Reste à prouver Kp X Ip t0E u. Montrons d’abord que @k ¥ p, Kk Kp .
La restriction de u à Ip est une bijection puisque Kp 1 Kp et Ip 1 Ip .
Soit Y .
X2 γA 0 X2 0
Donc " "
αAX1 βAX2 0
0
ô βAX2
On se retrouve dans le cadre du 1. en restreignant l’espace E à Ir .
On en déduit que @k ¥ p, Ik Ip et par conséquent Kk Kp .
γAX1 0
0 γAX1
Soit x P Kp X Ip , f p pxq 0E et Da P E, f p paq x soit f 2p paq 0E donc
(car α, β, γ 0) et ceci équivaut à pX1 , X2 q P KerpAq2 et ainsi Y
a P K2p . Mais comme K2p Kp alors a P Kp donc x f p paq 0E .
décrit un sous-espace vectoriel de dimension 2 dimpKerAq et
X1 Ainsi Kp et Ip sont supplémentaires dans E.
X2
donc dim ker B ¤ 2 dim KerA.
3. D’après le 1., on a χB χ2A χ3A avec rappelons-le dimpKerAq 2 soit
m0 ¥ 2 pour A (0 est valeur propre de A).
Ainsi SppAq t0, trpAqu et donc Spp2Aq t0, 2trpAqu et Spp3Aq
t0, 3trpAqu, finalement on a SppB q t0, 2trpAq, 3trpAqu.
A est diagonalisable donc trpAq 0 (sinon m0 3 dimpKerAq).
On a donc χB X 4 pX 2trpAqqpX 3trpAqq et l’égalité du 2. prouve que
m0 pB q dimpKerB q, B est donc diagonalisable et semblable à la matrice
diagonale diagp0, 0, 0, 0, 2trpAq, 3trpAqq.
Exercice 44 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-28-Alg) ). Voir énoncé Exercice 45 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-29-Alg) ). Voir énoncé
Soit E Mn pRq, A une matrice de Mn pRq telle que det A 0. Soit D diagpλ1 , . . . , λn q avec λ1 , . . . , λn valeurs propres distinctes dans K.
Soit f une application telle que @M P Mn pRq associe f pM q 2trpM qA. 1. Soit M P Mn pKq.
1. L’application tr est linéaire donc l’application f est linéaire. f est à valeurs M commute avec D si et seulement si M D DM c’est à dire :
dans Mn pRq donc f est un endomorphisme.
2. @M P Mn pRq, on a :
@pi, j q P rr1, nss2, pM Dqi,j pDM qi,j ô λj mi,j λimi,j
donc pour i j, comme λi λj alors mi,j 0 et si i j alors mi,i est
f 2 pM q 2trp2trpM qAqA 4trpM qtrpAqA 2trpAqf pM q
quelconque.
Soit f 2 2trpAqf et P X 2 2trpAqX est un polynôme annulateur de Finalement M est diagonale, on a raisonné par équivalence donc M com-
f. mute avec D si, et seulement si, M est diagonale.
Si trpAq 0 alors P est scindé à racines simples donc f est diagonalisable. 2. Soit M P M"npKq matrice diagonale.
Si trpAq 0, alors P X 2 donc f est nilpotente d’ordre 2 et ses valeurs Rn1 rX s Ñ Rn
propres sont toutes nulles. Si f était diagonalisable alors f serait semblable
Notons Φ :
P ÞÑ pP pλ1q, . . . , P pλnqq
à la matrice nulle c’est à dire que f serait l’endomorphisme nul. φ est linéaire (trivial) et pour tout P P Kerpφq, on a ΦpP q 0 ô @i P
Or A n’est pas la matrice nulle car detpAq 0 soit rgf ¥ 1. rr1, nss, P pλiq 0.
Finalement f est diagonalisable si, et seulement si, trpAq 0. P est un polynôme de degré inférieur ou égale à n 1 admettant n racines
distinctes donc P est le polynôme nul et ϕ est injective et même surjective
vu que l’on travaille en dimension finie.
Φ est donc un isomorphisme. Ainsi pour toute matrice M , il existe un
unique polynôme P de degré au plus n 1 tel que M P pDq.
Exercice 46 (CCINP 2017 - Clarisse DUBOIS (Oral-30-Alg) ). Voir énoncé Exercice 47 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-31-Alg) ). Voir énoncé
Pour n ¥ 2, soit A P Mn pCq tel que rgpAq 1.
Soit A
1 2
.
Les colonnes de A sont toutes proportionnelles à une même colonne que l’on 2 1
notera C 0, il existe donc p`1 , . . . , `n q P Rn tels que 1. La matrice A est symétrique réelle donc diagonalisable dans R d’après le
A p`1 C, . . . , `n C q CL
théorème spectral.
detpAq 3 donc A est-elle inversible.
χA X 2 2X 3 pX 3qpX 1q ainsi les valeurs propres sont 3 et 1
avec L p`1 , . . . , `n q p0, . . . , 0q, donc
et après calcul E1 pAq Vect
1 et E3pAq Vect 1 .
1 1
A2 pCLqpCLq C pLC qLq λCL
La matrice de passage vaut P
1 1
en posant λ LC P R, on a même λ
ņ
`i ci trA donc A2 trpAqA et
1 1 .
i1
2. On définit B
A A
ainsi P X 2 trpAqX est un polynôme annulateur de A.
.
A A
Si trpAq 0 alors P est scindé à racines simples donc f est diagonalisable. 1 1 1
Posons B , B diagonalisable et semblable à D
1 1 0 0
Si trpAq 0, alors P X 2 donc A est nilpotente d’ordre 2 et ses valeurs 1 1 0 2
propres sont toutes nulles. Si A était diagonalisable alors A serait semblable à
avec D1 R1 B 1 R et R
1 1
la matrice nulle c’est à dire que A serait la matrice nulle. 1 1 .
Or A n’est pas la matrice nulle car rgpAq 1. Par analogie (vu que les blocs 2 2commutent alors B est semblable à la
Finalement f est diagonalisable si, et seulement si, trpAq 0.
matrice D via Q
02 02 I2 I2
02 2A I2 I2 .
02 02
1 1
En posant Q
R R on a pQ q BQ 02 02 06 .
R R 1
1 1
1 1
B est donc diagonalisable et E0 pB q Vect
1 , 1
,
1 1
1 1
1
E2 pB q Vect
1
et E6 pB q Vect 1 .
1
1 1
Exercice48 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir énoncé 1 0 0
0 et donc M QN Q1 (qu’il ne me semble pas
(Oral-32-Alg)
1 2 0 Ainsi N 0 0
Soit A 0 3 0 . 0 0 1
4 0 1 essentiel de calculer). L’équation admet donc une unique solution.
1. Après calcul on trouve χA pX 3qpX 1qpX 1q soit SppAq t1, 1, 3u.
χA étant scindé à racines simples A est diagonalisable sur R.
2. Soit D la matrice diagonale portant les valeurs propres de A sur la diago-
nale.
Soit M P M3 pRq commutant avec D, montrons qu’elle est diagonale en
montrant un résultat plus général :
Soit M pai,j q P Mn pKq, notons B M ?D pbi,j q avec bi,j mi,j λj et
C DM pci,j q avec ci,j λi mi,j .
On a M D DM si, et seulement si, @1 ¤ i, j ¤ n, mi,j λi mi,j λj soit
@1 ¤ i, j ¤ n, ai,j pλi λj q 0.
x 1, y 0, z 1
Fabien DÉLEN [email protected] 101 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Exercice 49 (CCINP 2017 - Aı̈ssatou DIOP (Oral-39-Alg) ). Voir énoncé Exercice 50 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-0-Alg) ). Voir énoncé
Exercice51 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-1-Alg) ). Voir énoncé Exercice 52 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-10-Alg) ). Voir énoncé
1 0 1 Les matrices à diagonale propre sont des matrices de Mn pRq dont la diagonale
Soit A 1 2 1 P MnpRq avec n P N. est constituée de ses valeurs propres en respectant les ordres de multiplicité.
1n n2 n On note εn l’ensemble des matrices à diagonale propre de Mn pRq.
1. Après calculs on trouve : 1. Toute matrice diagonale ou triangulaire (supérieure ou inférieure) est à
diagonale propre.
χA X 3 pn 3qX 2 3pn 1qX 2pn 1q pX 2qpX 2 pn 1qX pn 1qq 2. Après calcul χA X 3 X X pX 2 1q donc SpA t0, i, iu qui ne sont
2. Soit n 3, χA pX 2q3donc une seule valeur propre λ 2. pas les valeurs sur la diagonale donc la réponse est non.
1 3. Soit A appartenant à εn antisymétrique.
On a aussi E2 pAq Vect 2 . (a) A est antisymétrique donc, pour tout 1 ¤ i ¤ n, ai,i 0 et comme
1 A P εn alors SpA t0u.
3. Soit n 2, χA pX 2qpX 2 3X 3q qui admet une seule valeur propre (b) D’après le théorème de Cayley-Hamilton, χA pAq 0n or χA X n
réelle λ 2 et deux valeur propres complexes conjuguées donc A n’est pas puisque 0 est la seule valeur propre de A, ainsi An 0n et p n
diagonalisable dans R. convient.
4. Soit n 1, χA pX 2qpX 2 2X 2q qui admet une seule valeur propre (c) pAT Aqp pA2 qp p1qn A2n 0 et donc SpA t0u. Mais AT A est
réelle λ 2 et deux valeurs propres complexes conjuguées donc A n’est symétrique réelle donc diagonalisable dans R, ainsi AT A est semblable
pas diagonalisable dans R. à la matrice nulle donc est égale
°
à la matrice nulle et donc AT A 0n .
Rappelons que trpA Aq
T a2i,j .
¤ ¤
1 i,j n
Donc trp q 0 ñ @pi, j q P rr1, nss, ai,j 0 et donc A 0.
AT A
npn 1q n pn 1 q
4. Le cours donne dim An pRq et dim An pRq .
2 2
5. Soit F un sous-espace de εn , ainsi F εn .
Mais le 3. prouve que An pRq X εn t0n u et An pRq X F t0n u.
D’après la formule de Grassman :
n pn 1q
Donc dimpF q ¤ .
2
Exercice 53 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-106-Alg) ). Voir énoncé Exercice54 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-21-Alg) ). Voir énoncé
Soit A de M6 pRq, inversible, telle que A3 3A2 2A 0 et trA 8. a c b
1. P X 3 3X 2 2X est annulateur de A et P X pX 1qpX 2q donc Soit M
c a b c .
P est scindé à racines simples donc A est diagonalisable. b c a
2. (a) P pAq 06 donc SppAq t0, 1, 2u. (racines de P ),
1. M est symétrique réelle donc diagonalisable dans R.
1 0 1
(b) A est inversible donc 0 R SppAq et SppAq t1, 2u, 2. K
2 0 2 0 , ainsi
(c) trA 8 est la somme des valeurs propres (avec multiplicité : 1 0 1
"
trpAq 1.m1 2.m2 8 ô
"
m1 4 M pa bqI3 cK bK 2
6 m1 m2 m2 2 3. Si K est diagonalisable dans une base de vecteurs propres alors I3 et K 2
3. A est semblable à D diagp1, 1, 1, 1, 2, 2q. le sont aussi dans une même base, c’est à dire que M l’est également.
En effet s’il existe P P GLn pRq telle que P 1 KP D avec D diagonale on
4. A étant inversible alors en multipliant par A1 : a aussi :
P 1 KP D2 etP 1 In P In
A3 3A2 2A 06 ô A2 3A 2I2 06
Donc via le même changement de base les matrices In , K et K 2 sont si-
On pose Q X 2 3X 2 qui est annulateur de A. C’est également le multanément diagonalisable. Étudions χK :
plus petit polynôme annulateur de A car tout polynôme annuleur contient χK X pX 2 2 q
le spectre de A, ainsi les polynômes annulateurs de A sont exactement Q ? ?
et tous ses multiples. Donc SppK q t0, 2, 2u et K est diagonalisable puisque χK est scindé
à racines simples.
Vu que M pa bqI3 cK bK 2 , on a M semblable à :
0 ?0 0 0 0 0
D pa bqI3
c 0 2 ?
0 b 0 2 0
0 0 2 0 0 2
? ?
Et donc SppM q ta b, a b c 2 2b, a b c 2 2bu.
4. Le calcul explicite est-il ici réellement nécessaire ?
On a @n P N, M n P Dn P 1 avec par exemple
? ?
1 2 2
P 0 ?2 ?2 .
1 2 2
(on peut même normer les vecteurs propres de sorte que P P O3pRq ce qui
facilite le calcul de P 1 .)
Exercice 55 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-38-Alg) ). Voir énoncé Exercice
$ 56 (CCINP 2016 - Sofiane MEZITI (Oral-4-Alg) ). Voir énoncé
Soit A appartenant à M2 pRq telle que A2 AT et A 0. & M2 R p q Ñ 2 pRq
M
1. A2 AT implique que pA2 qT pAT qT A soit pA2 q2 A4 A. Soit f :
%
a b
ÞÑ d 2b .
Ainsi P X 4 X X pX 1qpX 2 X 1q est annulateur de A et c d 2c a
SppAq t0, 1, j, j u. 1. f est bien à valeurs dans M2 pRq et la linéarité s’obtient de façon assez
2. On suppose que 0 P SpA, alors A possède au maximum une autre valeur triviale en l’écrivant. Donc que f est un endomorphisme de M2 pRq.
propre qui ne peut être que réelle (puisque la trace de A est la somme des 2. On écrit la matrice f dans la base canonique de M2 pRq :
valeurs propres qui est réelle), donc c’est forcément 1 et SpA t0, 1u.
0 0 0 1
3. A est diagonalisable
car elle admet 2 valeurs propres distinctes donc A est 0 2 0 0
semblable à B
1 0 0 0 2 0
.
0 0
Ainsi A est une matrice de projection et A2 A (car B 2 B), finalement
1 0 0 0
A2 A AT et A est symétrique. A est donc diagonalisable dans une En développant le déterminant suivant la première colonne on trouve :
base de vecteurs propres orthonormée d’après le théorème spectral :
χf X 2pX 2q2 pX 2q2 pX 2q2pX 1qpX 1q
DP P O2pRq, T
P AP B 1 0
0 0 Après calcul des vecteurs propres on trouve :
E1 pf q VectpI2 q , E1 pf q Vect et E1 pf q VectpE1,2 , E2,1 q
1 0
0 1
Rappel : les éléments propres de f sont les valeurs ET les vecteurs propres.
3. f est inversible car 0 R Sppf q et f est diagonalisable car sa matrice est sy-
métrique réelle donc diagonalisable d’après le théorème spectral (ou encore
parce que la somme des dimensions des sous-espaces propres vaut 4).
4 si i j 3 1 1
Soit n ¥ 0 et A pai,j q1¤i,j ¤n P Mn pRq telle que ai,j
1 0 0
1 si i j
A 2 0 1 et B 0 2 1 .
.
0
Ainsi e3 0 convient et detpe1 , e2 , e3 q 0 donc il s’agit bien d’une base
1
de R3 et les matrices A et B sont semblables.
Exercice 59 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-88-Alg) ). Voir énoncé Exercice60 (ENSEA 2022 - Eliott BARDAT (Oral-60-Alg) ). Voir énoncé
Soit une matrice A P Mn pCq telle que trA rgA 1. 4 6 0
Méthode 1 : Soit A 3 5 0 .
rgA 1 donc toutes les colonnes de A sont proportionnelles à une même colonne 3 6 5
notée C. Il existe donc pλi q1¤i¤n tel que : 1. En développant par rapport à la troisième colonne, on trouve :
Exercice 61 (ENSEA 2019 - Kalvin MARTIAL (Oral-121-Alg) ). Voir énoncé Exercice62 (ENSEA 2019 - Jérémy MICHEL (Oral-6-Alg) ). Voir énoncé
et
1 2 1 1 1 1
0
E2 pM q Ker
1 0 0 0 0
Vect
0 1 0 0 1 , 0
0 1 0 0 0 1
Donc M est diagonalisable car pour chaque valeur propre la multiplicité est
égale à la dimension du sous-espace propre.
Exercice 65 (ENSEA 2017 - Céline COULON (Oral-114-Alg) ). Voir énoncé Exercice 66 (ENSEA 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-115-Alg) ). Voir énoncé
Soit E un R-espace vectoriel, f, u et v trois endomorphismes de E avec pα, β q P Soit A P Mn,p pKq et B P Mp,n pKq tels que p n.
R2 tels que : $ On sait par le cours que rg pAq ¤ minpp, nq et de même rg pB q ¤ p.
& f αu βv p1q Mais AB P Mn pKq donc c’est une matrice carrée de taille n.
f 2 α 2 u β 2 v p2 q On a également rgpAB q ¤ rgpAq et rgpAB q ¤ rgpB q soit rgpAB q ¤ p n.
f α 3 u β 3 v p3 q
% 3
Ainsi AB n’est pas de rang n donc non inversible et detpAB q 0.
Cherchons un polynôme annulateur de f en exprimant u et v en fonctions de
f et f 2 au préalable :
On a 4 cas :
Si α 0 : f βv et f 2 β 2 f βf . Si β 0 alors f 0 qui est diagonalisable,
sinon P X pX β q est annulateur de f et scindé à racines simples donc f est
diagonalisable.
Si β 0 : de même avec P X pX αq et f est diagonalisable.
Si α β : f αpu v q et f 2 α2 pu v q et on se retrouve dans le même cas
que pour α 0 ou β 0
Sinon : En simplifiant la dernière équation par αβ pα β q 0 on trouve comme
équation :
Exercice 67 (ENSEA 2017 - Robin HIMONET (Oral-118-Alg) ). Voir énoncé Exercice 68 (ENSEA 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-119-Alg) ). Voir énoncé
Prouvons la formule par récurrence finie sur p P rr1, nss. Soit E un espace vectoriel, f et g deux endomorphismes de E tel que f g IdE .
Initialisation : Pour
p 1, soit H1 un hyperplan de E. 1. On a toujours Kerf Kerpg f q.
£
Prouvons l’inclusion réciproque : soit x P Kerpg f q, on a alors g f pxq 0E
1
On a bien dim Hk dimpH1q n 1. donc f g f pxq f p0E q 0E . Or f g Id donc f pxq 0E et x P ker f .
Hérédité : Supposons la propriété vraie à un rang p P rr1, n 1ss (avec n ¥ 2 ). On en déduit que Kerpg f q Kerf .
k 1
n dim pF Hp 1 q ¥ 0
up0q 0 alors pg f qpuq u.
Et, par hypothèse de récurrence (les hyperplans H1 , . . . , Hp étant deux à deux
distincts) :
£
p
dim F dim Hk ¥ n p.
k 1
Donc :
p£1
dim Hk dim pFX Hp 1 q
dim F n dim pF q1¥np 01
k 1
Hp 1
n pp 1q
Exercice69 (ENSEA 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-112-Alg) ). Voir énoncé strictement croissante avec f pRq R (il suffit de calculer les limites en
0 1 2 8).
Soit A 1 0 2 . Ainsi chacune des 3 équations admet une unique solution sur R, ce qui
2 2 0 prouve l’unicité des a, b et c cherchés. De plus on remarque que f p0q 0,
1. Après calculs on trouve χA X 3 X X pX 1qpX 1q qui est scindé f p1q 1 etf p1q 1 donc nécessairement a 0, b 1 et c 1.
à racines simples donc A est diagonalisable. 0 0 0
2. Soit X appartenant à M3 pRq telle que X 5 X 3 A alors : Ainsi Y 0 1 0 D et donc X P Y P 1 A qui est l’unique
0 0 1
X
AX pX 5 X 3 X qX X6 X4 X 2 X pX 5 X 3 X q XA
solution.
Donc A et X commutent.
0 0 0
3. A est semblable à la matrice D 0 1
0 .
0 0 1
DP P GL3pRq tel que D P 1AP soit A P DP 1 ainsi
AX XA ô P DP 1X XP DP 1 ô P 1XP D DP 1XP
Soit Y D DY avec Y P 1 XP . Mais toute matrice commutant avec une
matrice diagonale à coefficients deux à deux distincts est nécessairement
diagonale (ceci peut-être
prouvé). Ainsi Y est nécessairement diagonale.
a 0 0
Notons alors Y 0 b 0 , on a aussi Y 5 Y 3 Y D soit
0 0 c
$ 5
& a a3 a 0
b5 b3 b 1
c5 c3 1
%
c
Exercice 70 (Mines-Telecom 2023 - Zakaria EL MRANI (410-Exo-Alg) ). Voir Exercice 71 (Mines-Telecom 2023 - Damien MOREL (411-Exo-Alg) ). Voir énoncé
énoncé 1. C’est une question de cours. Déjà puisque A P S pRq, par le théorème
Soit E un espace euclidien de dimension n. spectral on est certain que A est diagonalisable dans R dans une base
Soit f une application bijective de E, ainsi que B pe1, . . . , enq une base de E orthonormée de vecteurs propres. Ainsi SppAq R.
et on note M MatB pf q. Soit λ P SppAq et X P Eλ pAq alors :
1. Soit M P MnpRq et A M M T . On a :
T T
AT M M T M T M T M M T A , donc A P Sn pRq ;
X T AX X T pλX q λ}X }2
pour tout X P Rn non nul, Or X T AX ¥ 0 par définition de Sn pRq donc λ ¥ 0 et SppAq R .
T 2
X T AX X T M M T X M T X M T X M T X ¡ 0. 2. Soit B
2 3
P S2pRq. Il suffit de déterminer le signe des valeurs
3 1
(inégalité stricte car M est inversible.) propres, avec la trace et le déterminant par exemple :
Donc d’après le cours, A P Sn pRq et M T M est symétrique et ses valeurs
propres sont strictement positives. trpB q 3 et detpB q 6 0
2. Par le théorème spectral, toute matrice symétrique réelle A est diagonali- Les 2 valeurs propres de B sont donc de signe opposé et B n’est pas symé-
sable dans une base orthonormée de vecteurs propres : il existe P P On pRq trique positive.
et D diagonale telle que D P T AP .
3. Soit f : px, y q ÞÑ 2x2 y 2 6xy 10x 8y 5.
On utilise le théorème spectral sur la matrice A M M T , on note égale-
ment D diagpλ1 , . . . , λn q avec λi ¡ 0 les
f est de classe C 2 sur R2 car polynômiale en les deux variables. Déterminons
? valeurs?propres de M M T .
Posons alors S P ∆P T avec ∆ diagp λ1 , . . . , λn q ainsi
les point critiques :
$
P ∆P T P ∆P T P ∆2P T P DP T A M M T ' Bf px, yq 4x 6y 10 0 "
S2 &
1
BBfx px, yq 2x ô x
Ce qui prouve l’existence. (L’unicité est également vraie mais plus tech- '
% 6y 8 0
y 1
nique à prouver.) Bx
3. Il s’agit de la décomposition de Cartan d’une matrice de GLn pRq (hors
On calcule la hessienne en ce point Hf p1, 1q 2B.
4 6
programme mais se démontre en exercice). On a vu que M T M P Sn pRq 6 2
donc d’après le 2. il existe S P Sn pRq telle que S 2 M T M . Celle-ci n’est pas symétrique définie positive (ou négative) donc p1, 1q n’est
Posons alors Q M S 1 , on a les relations M QS mais aussi pas un extremum sur R2 et f n’admet aucun extremum sur R2 .
QT Q pS T q1 M T M S 1 pS 1qT S 2S 1 pS T q1S T SS 1 In
donc Q P On pRq. On a ainsi prouvé l’existence d’un couple Q orthogonale
et S P Sn pRq tel que M QS.
(L’unicité est également vraie mais plus technique à prouver.)
4. Question non restituée.
Exercice 72 (Mines-Telecom 2023 - Maël CHAN-PENG (416-Exo-Alg) ). Voir Exercice 73 (Mines-Telecom 2023 - Ryad GUENNOUN (421-Exo-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et u P LpE q non nulle vérifiant Soit A, B P M3 pCq tels que A2 B 2 et A3 B 3 et B P GL3 pCq.
u3 u. 1. On considère un polynôme annulateur de B, par exemple χB d’après
1. On applique le théorème du rang : Cayley-Hamilton, noté χB X 3 a2 X 2 a1 X a0 .
Alors χB pB q B 3 a2 B 2 a1 B a0 I3 03 et comme A2 B 2 et A3 B 3
dimpKerpuqq dimpImpuqq dimpE q alors :
a1 B B 3 a2 B 2 a0 I3 A3 a2 A2 a0 I3
Reste à prouver que Kerpuq X Impuq t0E u.
Soit y P Kerpuq X Impuq, Dx P E, y upxq et upy q 0 donc : Si a1 est non nul alors on a répondu à la question en divisant par a1 , sinon
a1 est nul et
u2 pxq 0E ñ u3 pxq up0E q 0E ñ upxq y 0E
B 3 a2 B 2 a0 I3 03 ñ B 4 a2 B 3 a0 B 03
Ainsi E kerpuq ` Impuq.
Comme A2 B 2 alors A4 B 4 et donc :
2. C’est du cours : soit y P Impuq (Dx P E, upxq y.)
Or upy q P Impuq par définition donc upImpuqq Impuq et Impuq est stable a0 B B 4 a2 B 3 ñ a0 B A4 a2 A3
par u.
3. On appelle v l’endomorphisme induit par u sur Impuq. Comme B est non nul alors a0 p1q3 detpB q 0 et donc B s’écrit comme
Soit y P Impuq tel que v py q 0E : un polynôme en A en divisant par a0 .
Bon, la réponse à la question suivante donne directement A B sans
Dx P E, upxq y et donc vpyq vpupxqq u2pxq 0 passer par le raisonnement précédent et donc permet de répondre aussi à
la question 1)... Je doute de l’énoncé rapporté.
Ainsi u3 pxq up0q 0 soit u3 pxq upxq 0 et donc y 0.
2. A2 B 2 et A3 B 3 et B P GL3 pCq donc B 2 aussi et A également. On a
Soit Kerpv q t0Impuq u.
v est donc bijective et v 3 v soit v 2 Id, v est donc une symétrie.
donc :
A3 B 3 ô A.A2 B.B 2 B.A2 ô A B
(ce qui répond également à la question 1 donc..)
3. Le résultat précédent n’est
plus vrai si B n’est
plus inversible.
0 0 1 0 0 2
Par exemple pour A 0 0 0 et B 0 0 0 .
0 0 0 0 0 0
On a A A B B 03 mais A B.
2 3 2 3
Exercice 74 (Mines-Telecom 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA (Oral-62-Alg) Exercice 75 (Mines-Telecom 2022 - Franscesco DADDI (Oral-65-Alg) ). Voir
). Voir énoncé énoncé
Soit d P N et a P Rzt0, 1u on pose pun q une suite qui vérifie une relation de la Soit M P M2 pRq et f l’endomorphisme canoniquement associé à M .
forme : On sait que M 2 M T et detpM q 0.
un 1 aun P pnq où P P Rd rX s 1. M 2 M T donc pM 2 q2 pM T q2 pM 2 qT pM T qT M soit M 4 M.
Notons Sd le sous-espace vectoriel des suites vérifiant ce type de relation. 2. (a) detpf q detpM q 0 donc M est inversible et f est bijective.
1. Sd est donc un sous-espace vectoriel (pas à prouver vu l’énoncé). (b) M 4 M donc detpM 4 q detpM q ainsi detpM q4 detpM q et comme
Supposons que DpP, Qq P Rd rX s tel que @n P N : detpM q 0 alors detpM q3 1.
"
un aun P pnq
1 Comme M est une matrice réelle alors detpM q 1.
1 aun
un Qpnq (c) Les valeurs propres de M sont incluses dans les racines de tout poly-
Cela implique que @n P N, P pnq Qpnq soir pP Qqpnq 0 et donc nôme annulateur de M .
P Q admet une infinité de racines et donc P Q est le polynôme nul Or M 4 M ñ M 3 I2 et les racines de P X 3 1 sont 1, j et j.
donc P Q d’où l’unicité. P est scindé à racines simples dans C donc M est diagonalisable dans
"
u ÞÑ Pn
C. Mais comme M est réelle, on n’a que deux cas pour le spectre :
Sd Ñ Rd rX s
2. Soit Φ : . — soit 1 est valeur propre réelle double, ainsi M est semblable à I2
Soit pu, v q P Sd et λ P R, alors Φpuq Pu et Φpv q Pv et pour tout n P N : et donc M I2 ,
"
un 1 aun Pu pnq — soit j et j sont valeurs propres complexes conjuguées de multipli-
vn 1 avn Pv pnq cité 1.
Dans ce cas χM X 2 X 1 pX jqpX jq et d’après le théo-
Ainsi : rème de Cayley-Hamilton on a χM pM q 02 soit M 2 M I2 02
un 1 λvn apun λvnq Pupnq λPv pnq
1 soit avec la relation sur M 2 , M M T I2 .
Ainsi Φpu λv q Pu λv Pu λPn par identification (vu l’unicité du
polynôme) et donc Φ est linéaire.
Soit u P KerpΦq alors :
@n P N, un 1 aun ô @n P N, un anu0
Ainsi comme a 0, on a KerpΦq Vectppan qnPN q et dimpKerpΦqq 1.
Par définition de Sd , ImpΦq Rd rX s, en effet pour tout P P Rd rX s, on
peut définir une suite pun q telle que :
@n P N, un 1 aun P pnq
3. Par le théorème du rang, on a :
dimpSd q dimpkerpΦqq rgpΦq 1 pd 1q d 2
Exercice 76 (Mines-Telecom 2022 - Nathan AUCHERE (Oral-66-Alg) ). Voir 6. T est une application injective mais pas surjective puisque G E. (Rien
énoncé d’étonnant en dimension finie, je ne vois pas quoi conclure de mieux !)
On pose E C 0pr0, 1s, Rq et
»x »1
T :f P E ÞÑ px 1q tf ptq dt x pt 1qf ptq dt
0 x
»x »1
g pxq px 1q tf ptq dt x pt 1qf ptq dt Ax B
0 x
Exercice77 (Mines-Telecom 2022 - Eliott BARDAT (Oral-72-Alg) ). Voir énoncé Exercice 78 (Mines-Telecom 2019 - Jason BERNAS (Oral-23-Alg) ). Voir énoncé
1 1 1 1 1
1 0 0 0 1
1. Théorème du rang :
Soit A
1 1 1 1 1 .
Soit une application linéaire f de E dans F où E est dimension finie.
1 0 0 0 1
Alors rgpf q dimpKerf q dimpE q.
1 0 0 0 1
p
2. Soit f un endomorphisme de E de dimension finie alors f surjective im-
On note A l’endomorphisme canoniquement associé. plique bien entendu f injective et surjective.
1. On note Ci la i-ième colonne de A, alors on a C1 C5 et C2 C3 C4 , Supposons f injective, le théorème du rang donne
de plus C1 et C2 ne sont pas colinéaires. Ceci implique que rgpAq 2 et
donc dimpKerpAqq 3. rgpf q dimpKerf q dimpE q ô rg pf q dimpE q
On a également au vu des relations entre les colonnes :
donc f pE q E et f est surjective donc bijective.
1 0 0 Supposons f surjective, le théorème du rang donne
0 1 1
KerpAq Vect 0 , 1 , 0 rgpf q dimpKerf q dimpE q ô dimpE q dimpKerf q dimpE q
0 0 1 donc dimpKerf q 0 et f est injective donc bijective.
1 0 0
Finalement : f est injective ô f est surjective ô f est injective
Enfin ImpAq VectpC1 , C2 q. 3. Ici on n’est plus en dimension finie et l’on remarque que :
2. Pour expliciter l’endomorphisme induit g |ImpAq (il s’agit plutôt de
p
P Kerpf q ô f pP q P 1 0 ô P P R0rX s
A
P
l’endomorphisme induit que de la restriction vu la question suivante), il
suffit de calculer g pC1 q et g pC2 q : Donc Kerf R0 rX s H et f n’est pas injective.
ņ
5 2 En revanche posons P ak X k un élément quelconque de RrX s et
2 1
k 0
g pC 1 q
5 p q
et g C2 2
notons :
ņ
Q P RrX s
1 ak
2 Xk 1
2 1 k 0
k 1
Exercice 79 (Mines-Telecom 2019 - Adrien MALTESE (Oral-35-Alg) ). Voir Exercice 80 (Mines-Telecom 2019 - Valentin LOURME (Oral-51-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit M P Mn pRq telle que M 2 M In 0n . Soient pa, b, cq
P R3 tels que a2 b2 c2 s avec s 0.
1. Le polynôme P X 2 X 1 est annulateur de M donc le spectre de M est 0 a b
inclus dans l’ensemble des racines de P (qui sont complexes conjuguées) On pose M a 0 c .
donc M a des valeurs propres complexes et n’est pas diagonalisable. b c 0
En revanche 0 n’est pas valeur propre de M donc M est inversible. a2 b2 bc ac
2. Le spectre de M est non vide dans C et M est réelle donc ses valeurs propres 1. M 2 bc a c ab
2 2 , puis M 3 sM .
sont j et j (racines de P ) de même multiplicités tel que mj mj n soit ac ab b2 c2
mj n2 . 2. Le polynôme P X 3 sX est annulateur de M , de plus P X pX 2 sq
On a donc : ?
et donc les racines de P sont 0, i s (car s ¡ 0).
trpM q mj j mj j mj pj j q mj
n Les valeurs propres possibles de M sont incluses dans les racines de P qui
2 est un polynôme annulateur.
3. Supposons M inversible, alors en multipliant par M 1 on obtient la rela-
et
detpM q j mj j j p|j |2 qmj |j |n 1
m
tion M 2 s2 I3 ce qui est absurde vu le calcul de M 2 , sauf si s 0 ce
3. On a n 2mj où mj est un entier donc n est pair. qui est impossible par hypothèse.
On a alors χM rpX j qpX j qsn pX 2 X 1q 2 .
n
(sinon on passe par le déterminant de M en remarquant qu’elle est antisy-
Pour calculer M n en fonction de M, In et n, on effectue la division eucli- métrique.)
dienne de X n par P : Il existe un unique couple de polynômes pQ, Rq avec Si on est dans R, si M était diagonalisable alors ses valeurs propres ne
R de degré inférieur ou égal à 1 tel que : pourraient être que 0 (pas de valeurs propres complexes), ce qui est ab-
Xn pX 2 X 1qP R surde vu ce que l’on vient de prouver.
Si l’on raisonne dans C alors M est diagonalisable car admet un polynôme
R est de la forme R aX b avec pa, bq P R2 , trouvons a et b en remplaçant annulateur scindé à racines simples.
X par les racines de P :
$
" "
j jjj
n
aj jn apj j q ô & a
n
n
jn jn
aj
b
ô jj n jj bpj j q %
j jjj
n n 1 n 1
j b b
$ $
e i 2nπ
?ei 3 2 sin?p 3 q
2nπ 2nπ
& a 3 & a 3
ô% 3i
2 p n 1 q π 2 p n 1 q π ô% p q
e ?ei 3 2 sinp?3 q
2 n 1 π
i 3
b b 3
3i
Ainsi on obtient pour tout n P N,
Mn RpM q ?2 sin
2nπ
3
M sin 2pn 3 1qπ In .
3
Exercice 81 (Mines-Telecom 2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-81-Alg) ). Voir Exercice 82 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume DE GANI (Oral-104-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit A appartenant à M2 pRq telle que A2 AT et A 0. Soit A une matrice symétrique réelle.
1. A2 AT implique que pA2 qT pAT qT A soit pA2 q2 A4 A. 1. A est symétrique réelle donc le théorème spectral implique qu’il existe une
Ainsi P X 4 X X pX 1qpX 2 X 1q est annulateur de A et matrice Q P On pRq et une matrice D diagonale telle que A QDQ1 .
SppAq t0, 1, j, j u. On montre de même que pour tout polynôme P P RrX s (d’abord sur les
2. On suppose que 0 P SpA, alors A possède au maximum une autre valeur monômes puis par combinaisons linéaires) on a :
propre qui ne peut être que réelle (puisque la trace de A est la somme des
valeurs propres qui est réelle), donc c’est forcément 1 et SpA t0, 1u. P pAq QP pDqQ1
ḑ a
@i P rr1, dss, ak λki 3
λi
5 4 4 Exercice 83 (Mines-Telecom 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-117-Alg) ).
2. Soit A 4 5 4 . Voir énoncé
4 4 5 Posons M pxi yj q1¤i,j ¤n .
Remarquons que A I3 est une matrice de rang 1 donc λ 1 est valeur Remarquons que M XY T avec X la matrice colonne de coordonnées les xi
propre de multiplicité m1 ¥ 2. et Y de même avec les yi .
Notons µ la dernière valeur propre : trpAq 15 1 1 µ donc µ 13. La matrice M est une matrice de rang inférieur ou égal à 1. Ainsi 0 est valeur
Trouver un tel polynôme P revient donc à résoudre le système linéaire : propre de M de multiplicité supérieure ou égale à n 1.
La dernière valeur propre de M est donc égale à sa trace (qui peut-être nulle)
1 1 a0
?3 1 mais dans tous les cas son polynôme caractéristique vaut :
1 13 a1 13
Donc
ņ
∆n p1qnrp1qnp1 trpM qqs 1 trpM q 1 x i yi
i 1
Exercice 84 (Mines-Telecom 2018 - Tanguy DORN (Oral-91-Alg) ). Voir énoncé Exercice 85 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DURINGER (Oral-110-Alg) ). Voir
Soient pA, B q P Mn pCq2 et possédant une valeur propre commune. énoncé
1 2 3
Soit A 0 1 2 .
1. A et B ont une valeur propre commune, notons-là α.
Remarquons que SppAq SppAT q donc α est aussi valeur propre de AT .
Ainsi DpX, Y q P Mn,1 pCq tels que AT X αX et BY αY soit encore en
0 0 1
transposant la première relation : On cherche à résoudre l’équation X 2 A d’inconnue X P M3pRq.
X T A αX T et BY αY 1. Si A, alors
X2 XA XX 2 X 2 X 2X AX donc X et A com-
mutent.
2. Remarquons que M Y X T convient et est non nulle (puisque X et Y a b c
sont des vecteurs propres non nuls). En effet : Posons X d e f alors l’égalité AX XA équivaut à
g h i
Y X T A αY X T et BY X T αY X T $
On en déduit qu’il existe M P Mn pCq non nulle telle que M A BM . & d hg 0
a ei
3. On souhaite prouver la réciproque du 2. %
b f
Soient pA, B q P Mn pCq2 et M P Mn pCq non nulle telle que M A BM .
(a) Dans le cas où M est inversible, M A BM ô B M AM 1 donc les
a b 0
matrices A et B sont semblables et ont le même spectre (qui est non On a donc X 0 a b .
vide dans C) donc A et B ont un moins une valeur propre commune. 0 0 a
(b) Par récurrence immédiate, M A BM implique que
a2 2ab 2ac b2
@k P N, M Ak B k M 2. En écrivant X 2 A alors on obtient X 2 0 a2 2ab et les
ņ 0 0 a2
@P P CrX s, en écrivant P ak X k , on a par linéarité : égalités
$ $
k 0
& a2 1 & a 1
M P pAq
ņ
ak M Ak
ņ
ak B k M P pB q M 2ab 2 ô% b a 1 ou b a 1
k 0
k 0
%
2ac b2 3 ac 1 car b2 1
(c) On exploite la relation précédente pour P χA , on obtient alors
1 1 1
χA pB qM M χA pAq 0n d’après Cayley-Hamilton. On trouve deux matrices opposées X 0 1 1 .
Supposons que SppAqXSppB q H, alors nécessairement χA pB q serait 0 0 1
inversible. En effet, sous forme factorisée, chaque facteur de la forme
B λIn pour λ P SppAq est inversible car λ R SppB q et par produit
de matrices inversibles elle reste inversible.
On obtiendrait donc que M 0n ce qui est absurde et ainsi A et B
ont une valeur propre commune.
Exercice 86 (Mines-Telecom 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-15-Alg) ). Voir Mais la famille py1 , . . . , yn q donc λ1 . . . λn 0 et donc :
énoncé
λn 1 y1 . . . λ2n yn 0
1. Soit u P LpR2n q, soit k P R tel que u2 k2IdE . Mais cette famille étant libre, alors λn 1 . . . λ2n 0 donc la
(a) Une valeur propre λ de u est un réel tel qu’il existe un vecteur x 0 famille py1 , . . . , yn , x1 , . . . , xn q est bien une base.
vérifiant upxq λx. Comme u2 0 alors @k P rr1, nss, upyk q u2 pxk q 0 et upxk q yk ,
Supposons que u admette une valeur propre réelle, alors : la matrice de u dans cette base est bien cette matrice.
u2 pxq λ2 x k 2 x
On suppose que M
0n In
.
0n 0n
Au vu de la matrice, on en déduit que pe1 , e2 , . . . , en q P Kerpuq et
pen 1, e2, . . . , e2nq P Impuq, on a même que @k P rr1, nss, upek nq ek .
(c) Soit py1 , . . . , yn q une base de Impuq alors Dpx1 , . . . , xn q P E n tel
que @k P rr1, nss, upxk q yk , on peut alors proposer comme famille
py1, . . . , yn, x1, . . . , xnq.
Montrons qu’il s’agit bien d’une base en montrant la liberté, si :
soit
λ 1 y1 ... λ n yn 0
Fabien DÉLEN [email protected] 122 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
X 3P AQ λP ô pX 3 λqP AQ
pα, β, γ q sont racines de P donc nécessairement racines du polynôme pX 3
λqP .
S’ils sont distincts, P ayant au maximum 2 racines on a forcément α3 λ
0 ou β 3 λ 0 ou γ 3 λ 0.
Ainsi les valeurs propres potentielles sont α3 , β 3 , γ 3 .
Cherchons un vecteur propre associé, par exemple pour λ α3, celui-ci
doit avoir comme racines β et γ.
Posons P pX β qpX γ q alors :
Exercice 88 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-49-Alg) ). Voir Exercice 89 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-77-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit A P Mn pRq nilpotente telle que AA A A.
T T a b ... b a
T b a b ... b
Remarquons que AA est symétrique réelle donc diagonalisable dans R d’après
le théorème spectral, mais on a aussi puisque A et sa transposée commutent : Soit A ... b . . . . . . ... P Mn pRq avec pa, bq P R2 .
.. . . . .
pAA q A pA q 0n
T p p T p b . . . b
a b ... b a
T
Ainsi AA est également nilpotente et son spectre est donc réduit à 0 (puisque 1. A est symétrique réelle donc diagonalisable.
P X p est annulateur de 0). Calculons son rang, grâces aux matrices équivalentes par ligne :
AAT étant diagonalisable, elle est donc semblable et finalement égale à la ma-
trice nulle : AAT 0n . a b ... b a
ba ab p0q b a
°
On rappelle que trpAA q T ai,j or comme AA 0n , trpAA q ñ ai,j
2 T T
1¤i,j ¤n
0 et finalement A 0n .
A
Li ÐLi L1
.
.. ..
.
..
.
2¤i¤n b a p0 q ab ba
0 0 ... 0 0
a b ... b a
1 1 p0q 1
A
ÐLi {pbaq
..
.
..
.
..
.
1 p0q 1
Li
2¤i¤n
1
0 0 ... 0 0
a p n 2 qb 0 ... 0 a p n 2 qb
1 1 p0q 1
A
а Li
..
.
..
.
..
.
p0 q 1
L1
1 1
0 0 ... 0 0
Ainsi si a pn 2qb 0 alors rgA n 1 et si a pn 2qb 0 alors
rgA n 2.
2. Si a b 0 alors la matrice A est de rang 1, 0 est valeur propre de
multiplicité n 1 et n est valeur propre de multiplicité 1.
Si a b 0 alors la matrice A est la matrice nulle, 0 est valeur propre de
multiplicité n et E0 pAq KerA Rn .
Si a b, on remarque la matrice A pa bqIn est de rang 1 donc λ a b
est valeur propre de A de multiplicité n 2 et on sait que 0 est valeur propre Exercice 90 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-86-Alg) ). Voir
de A d’après le 1., la dernière valeur propre est donnée par la trace : énoncé "
Rn rX s Ñ Rn rX s
trpAq na pa bqpn 2q 0 λ ô λ 2a pn 2qb
Soit f :
P ÞÑ XP 1 P .
Pour tout k P rr0, nss, f pX k q kX k X k pk 1qX k .
On a alors Ainsi dans la base canonique de Rn rX s, la matrice de f est :
0
1
1
Eab Vect 1
. . .
2 p0 q
A
3
0
p0 q ..
.
Donner les éléments propres de A. n 1
Exercice 91 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-98-Alg) ). Voir Si dim Im uk 1 dim Im uk , alors
énoncé
1. Considérons ũ, la restriction de u à F, soit ũ : F Ñ E; x ÞÑ upxq. Im uk 1
Im uk car Im uk 1
Im uk .
On a Im ũ upF q et ker ũ tx P K, upxq 0u F X ker u, donc ker ũ
ker u et comme ker u est une droite Alors, Im uk i Im uk pour tout i P N, ce qui prouve que k ¥ p car
" Im up i t0E u pour tout i P N. On a donc :
quand F X ker u t0E u
dimpker ũq
0
1 quand ker u F p donc ker ũ ker uq "
dim Im uk
¥p
dim Im u k 1
dim Im uk 1
quand k
quand k p
Le théorème du rang donne alors :
dim F dimpIm ũq dimpker ũq dimpupF qq dimpF X ker uq Alors, pour tout k P rr2, pssp si p ¥ 2q :
°k 1
Donc, dimpupF qq dim F dimpF X ker uq, soit : dim Im uk dimpIm uq dim Im ui 1 dim Im ui
°ki11p1q
i 1
Remarquons que pour tous x P F et k P N, ũk pxq uk pxq, donc ũp 0 et Exercice 92 (TPE-EIVP 2018 - Rémi DONCKERS (Oral-116-Alg) ). Voir énoncé
ũ est nilpotent.
De plus, on a vu dans la question 1 , que ker ũ F X ker u t0E u ou ker n1 p1q
u et comme ũ n’est pas inversible (car nilpotent), on obtient ker ũ ker u, 1. In M
1 . ..
n1
.
donc dimpker ũq 1.
p1q n1
L’endomorphisme ũ vérifie donc les mêmes hypothèses que u, donc, d’après
la question précédente, on a ũr 0.
Soit X px q
i 1¤i¤n un vecteur tel que pIn M qX 0 qui équivaut à :
Alors, pour tout x P F, ũr pxq ur pxq 0, donc x P ker pur q et ainsi :
$
' nx1 x1 x2 . . . xn 0
F ker pur q (1).
'
nx2 x1 . . . xn 0
&
Or, d’après la question précédente : dim pker pur qq r dim F (2). ' ...
'
Ainsi, avec p1q et p2q, on obtient : %
nxn x1 . . . xn 0
F ker pur q En soustrayant chaqueligne à la suivante on obtient x1 x2 . . . xn .
a a
Réciproquement, pour tout x P ker pur q , on a :
Réciproquement X . P KerpIn M q et KerpIn M q Vect . .
.. ..
Exercice 93 (TPE-EIVP 2018 - Andréa BITAULD (Oral-56-Alg) ). Voir énoncé Exercice 94 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-101-Alg) ). Voir
énoncé
1. La matrice A est symétrique réelle donc diagonalisable dans une base or- Soient A, B, C P Mn pRq telles que C A B, C 2A 3B, C 5A 6B.
2 3
thonormée de vecteurs propres d’après le théorème spectral. Cherchons un polynôme annulateur de C, on remarque 3C C C 3 et ainsi
2
P X 3 X 2 3X X pX 2 X 3q est annulateur de C.
1
2. On obtient detpXI3 Aq pX 3qX 2 et E3 pAq Vect 1 .
P est scindé à racines simples dans R donc C est diagonalisable dans R.
Or 2C 2A 2B et C 2 2A 3B donc B C 2 2C est diagonalisable car
C 2 2C l’est (dans la même base de vecteurs propres que C).
1
De même 3C 3A 3B et C 2 2A 3B donc A 3C C 2 est diagonalisable
1 0
Ainsi que E0 pAq Vect 1 , 1 .
(dans la même base de vecteurs propres que C).
0 1
Donc on peut conclure que A est diagonalisable car dim E3 pAq
dim E0 pAq 3.
3. rgA 1 donc dim E0 pAq 2. On en déduit que 0 est valeur propre au
moins double de la matrice A. Puisque trA 3 et que trA est la somme
des valeurs propres complexes de A comptées avec leur multiplicité, la
matrice A admet une troisième valeur propre qui vaut 3 et qui est néces-
sairement simple.
Comme dans la question précédente, on peut conclure que A est diagona-
lisable car dim E3 pAq dim E0 pAq 3.
Exercice 95 (TPE-EIVP 2017 - Michaël MICHIELSEN (Oral-36-Alg) ). Voir Exercice 96 (TPE-EIVP 2017 - Anas BELCADI - Sofiane MEZITI (Oral-53-Alg)
Mais comme pα, β q P R2 les seules solutions possibles sont pm, nq p0, 0q ou
p2, 2q ou p0, 2q ou p2, 0q soit 4 solutions.
1 2 2
On trouve finalement A I3 et A 2 1 2
1
.
2 1
3
2
(les deux dernières matrices sont des matrices orthogonales de rotation.)
Exercice 97 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-84-Alg) ). Voir Et finalement 4 solutions (2 et leurs opposées) :
énoncé
1 0 0 1
0 0 1 0 0
Soit X P M3 pRq telle que X 2 A où A 1 1 0 . 12 1 0 , 1
2 1 0
1 0 4 1 0 2 1
3 0 2
Mieux vaut intervertir les deux questions :
1. On a X 2 A et donc AX X 2X X 3 XX 2 XA donc A et X
commutent.
2. On cherche d’abord
les matrices qui commutent avec A.
a b c
En posant X d e f et en calculant AX XA, on trouve :
g h i
$
'
'
b c 0
'
'
'
'
b b
'
'
'
' c 4c
'
'
& a e f
b 0
'
'
'
'
'
c 3f
'
'
'
'
a 3g h i
'
'
'
%
b 3h 0
c 0
a 0 0 a2 0 0
Donc X 0 a 0 et X2 2ad a2 0
g 0 a 3g p2a 3gqg 0 pa 3gq2
soit :
$ $ $
'
' a 1 '
' a 1 '
' a 1
&
2ad 1 ô& d 21 &
d 21
'
'
%
pa 3g q2 4 '
'
%
1 3g 2 ou
'
'
%
1 3g 2
p2a 3g qg 1 p2 3gqg 1 p2 3gqg 1
Ou encore :
$ $
& a 1 & a 1
d 12 ou d 21
%
g 1 ou 13 %
g 1 ou 31
Fabien DÉLEN [email protected] 130 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Exercice 98 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-100-Alg) ). Voir Exercice 99 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-19-Alg) ). Voir énoncé
énoncé On raisonne par implication circulaire.
Soit A une matrice carrée symétrique d’ordre n, notons que d’après le cours p1q ñ p2q :
f 2 0 et rgf p implique que Imf Kerf et dimpImf q p.
Le théorème du rang donne dim Kerf 2p p ainsi Imf ker f .
ņ ņ
trpAT Aq a2 i,j
i 1j 1 p2q ñ p3q :
Premier cas : la matrice A est réelle. E Imf ` F avec F un supplémentaire de Imf Kerf dans E.
Alors d’après le théorème spectral A est diagonalisable dans R, en notant Soit B une base adaptée à cette décomposition alors :
λ1 , . . . , λn ses valeurs propres, on a donc A semblable à D diagpλ1 , . . . , λn q.
MatB pf q
0p A
Mais aussi A A A semblable à D diagpλ1 , . . . , λn q et donc
T 2 2 2
0p 0p
Exercice100 (Navale 2022 - Julien FIOT (Oral-57-Alg) ). Voir énoncé 2. Trouver M P Mn pRq tel que M 2 A, revient à trouver N 2 A avec
0 0 1 N P 1 M P où P est la matrice de passage telle que T P 1 AP .
Soit A 2 1 0 . On demande de trouver une solution.
0 0 1 On cherche N sous la même forme que T :
1. On calcule χA en développant suivant la troisième ligne de la matrice (ou
0 0 0
on reconnait une matrice triangulaire par bloc) et on trouve :
N 0 a b
X pX 1q2
χA 0 0 d
0 et on prend e3
2
On choisit y 0 . On a trouvé une base adapté.
1
2
Exercice 101 (Navale 2019 - Marc DAVAL (Oral-5-Alg) ). Voir énoncé Exercice 102 (Navale
? 2017 - Tiréde ?la BEOS? UPS (Oral-109-Alg) ). Voir énoncé
Soient pA, B q P Mn pRq. On suppose que : 1 3 2
?2
On a A ?
2 2 ?
2 2
— il existe un entier p naturel tel que Bp On. 2
3 1
2
et B
2
2
2
2
.
— A et B commutent, VU la forme des matrices on peut penser très fortement qu’elles sont ortho-
gonales. Effectivement on trouve après un rapide calcul que AT A I2 et
B T B I2 .
— A est inversible.
Montrons que detpA B q detpAq en se ramenant à un problème plus simple. De plus detpAq 1 donc A est la matrice d’une isométrie directe, donc une
Comme A est inversible on a : rotation.
Comme cos π6 12 et sin π6 12 , alors il s’agit d’une rotation vectoriel d’angle
detpA B q detpAq detpIn A1 B q π
6.
La matrice B est nilpotente et puisque A et B commutent, on en déduit que De même detpB q 1 donc B est la matrice d’une isométrie indirecte, donc
A1 B est nilpotente d’ordre p également (en effet pA1 B qp Ap B p 0n ). une symétrie orthogonale. ?
1? Vect 1 ?2 qui est le
1 2
Reste à prouver que detpIn N q 1 en posant N A B qui est donc Or KerpB I2 q Ker
1
nilpotente.
1 1 2
X p est un polynôme annulateur de N donc SppN q t0u et comme celui-ci est
sous-espace vectoriel par rapport à laquelle la symétrie est faite.
non vide alors SppN q t0u.
On en déduit aisément que SppI N q t1u et donc comme le déterminant
d’une matrice est le produit de ses valeurs propres alors detpIn N q 1.
Finalement on a bien detpA B q detpAq.
Exercice 103 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-95-Alg) ). Voir énoncé Exercice 104 (Mines-Ponts 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-63-Alg) ). Voir
1. Il s’agit d’une question classique du cours. énoncé
1 j j2
Soit M P An pRq X Sn pRq alors M T M M donc M 0n. On pose j e et A j j2 1 .
2iπ
j2 1 j
M pM M T q pM M T q
1 1 1. A est une matrice symétrique mais pas réelle, donc on ne peut invoquer le
2 2 théorème spectral.
Exercice 105 (Mines-Ponts 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-47-Alg) ). Voir énoncé C p0 q
Posons B ... avec p blocs C de taille 2.
1. Soient pA, B q P Mn pRq2 semblables dans Mn pCq, c’est à dire :
p0 q C
On a χB pχC q pX
p 2 1qp vu qu’il s’agit de matrices diagonales par
DP P GLnpCq, B P 1AP ô P B AP blocs. Ainsi B a les mêmes valeurs propres que A de même multiplicité.
On a même B 2 I2 par calcul par bloc et donc B est diagonalisable
On peut écrire P R iS avec pR, S q P Mn pRq et donc dans C de la même façon que A l’est.
B et A sont donc semblables à la même matrice diagonale
pR iS qB ApR iS q
Q0 B pR x0 S qB RB x0 SB AR x0 AS Ap R x0 S q AQ0
Exercice 106 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-111-Alg) ). Voir énoncé système ci-dessus est un système de Cramer et admet une et une seule solution,
On a A, BP MnpCq, diagonalisables. On veut : et donc il existe bien un (et un seul) polynôme P P Cn1 rX s tel que pour tout
k P rr1, nss, P pk q ak .
AB BA ô DC P GLn pCq, DpP, Qq P CrX s2 , A P pC q, B QpC q
En notant D diagp1, . . . , nq, on a alors :
pñq On suppose que AB BA. R1 AR DA diag pa1, . . . , anq diagpP p1q, . . . , P pnqq P pDq.
Notons u et v les endomorphismes de Cn canoniquement associés à A et B,
et E1 , . . . , Er les sous-espaces propres de A. Comme A est diagonalisable, on a
Cn E1 ` . . . ` Er .
Donc :
A RpP pDqqR1 P RDR1 P pC q.
Soit k P rr1, rss.
Comme A et B commutent, Ek est stable par v, et l’endomorphisme induit par avec C RDR1 .
v sur Ek est diagonalisable (car B, donc v, l’est). On peut donc trouver une De la même façon, il existe un polynôme Q P Cn1 rX s tel que pour tout k P
base Bk de Ek dans laquelle la matrice l’endomorphisme induit par v sur Ek rr1, nss, Qpkq bk et on obtient comme ci-dessus B QpC q.
est diagonale et dans cette base, la matrice l’endomorphisme induit par u sur Enfin, comme D diagp1, . . . , nq est inversible (matrice diagonale dont les
Ek est scalaire p car Ek est un sous-espace propre de u). coefficients diagonaux sont non nuls), C RDR1 l’est aussi et ainsi :
Alors, B B1 Y . . . Y Br est une base de Cn (car Cn E1 ` . . . ` Er q dans Il existe C P GLn pCq et pP, Qq P CrX s2 tels que A P pC q et B QpC q.
laquelle les matrices de u et v sont diagonales. Autrement dit, A et B sont pðq Pour toute matrice C de MnpCq et tous polynômes P et Q de CrX s, P pC q
simultanément diagonalisables. et QpC q commutent, donc s’il existe C P GLn pCq et pP, Qq P CrX s2 tels que
Ainsi, il existe R P GLn pCq telle que : A P pC q et B QpC q, alors A et B commutent, soit AB BA.
R1 AR DA et R1 BR DB
Finalement, on a bien :
diag pa1, . . . , anq diag pb1, . . . , bnq
Remarquons qu’il existe un polynôme P P Cn1 rX s tel que pour tout k P AB BA ô DC P GLnpCq, DpP, Qq P CrX s2, A P pC q, B QpC q
rr1, nss, Lpkq ak .
En effet pour tout P αn1 X n1 . . . α0 P Cn1 rX s :
$ $
'
' P 1p q a1 '
' αn1 . . . α1 α0 a1 α0 a1
'
& P 2p q a2 & 2n1 αn1 . . . 2α1 α0
'
a2 α1 a2
'
.. ô' .. ô
V
..
.. .
'
' . '
' . . .
P pnq an nn1 αn1 an
% %
... nα1 α0 αn1 an
1 1 1
1 2 2n 1
avec V
.. .. ..
. . .
1 n nn1
La matrice V est une matrice inversible car les nombres 1, 2, . . . , n sont tous
distincts deux à deux (il s’agit d’une matrice de Vandermonde), et ainsi, le
Exercice 107 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-2-Alg) ). Voir énoncé Comme la famille pEi,j qi,j Pr1,ns est une base, elle est libre et :
La base canonique de Mn pRq est la famille pEi,j qi,j Prr1,nss avec Ei,j " °n
pδi,k δ`,j qk,tPr1,nss pour tout i, j P rr1, nss (où δa,b est le symbole de Kronecker). j 1,ii λi,j 0 pour tout i P rr1, nss
¸
λi,j Fi,j 0n ô
λi,i
Posons pour tout i, j P rr1, nss : 1¤i,j ¤n
λ i,j 0 pour tous i, j P rr1, nss tels que i j
"
"
Ei,i quand i j
Ei,i p1 δi,j q Ei,j . ô λλi,ii,j 00 pour tout i P rr1, nss
pour tous i, j P rr1, nss tels que i j
quand i j
Fi,j
Ei,i Ei,j
ô λi,j 0 pour tous i, j P rr1, nss
Pour tout i, j P rr1, nss :
Ceci prouve que la famille pFi,j qi,j Pr1,nss est libre, donc c’est une base
Si i j, Fi,i Ei,i est diagonale.
de
Si i j, Fi,j est une matrice triangulaire n’ayant que deux colonnes non nulles Mn pRq, car elle contient n2 dim Mn pRq matrices.
et égales, donc rg pFi,j q 1 et, d’après le théorème du rang, dim ker Fi,j n 1. Nous avons vu que toutes les Fi,j sont diagonalisables, donc
Il y a un seul 1 sur la diagonale, donc dim ker pFi,j In q 1. Ainsi : pEi,i p1 δi,j q Ei,j qi,jPrr,nss est une base de MnpRq constituée de matrices
diagonalisables.
dim ker Fi,j dim ker pFi,j Inq n dim Rn.
Donc, Fi,j est diagonalisable. On aurait aussi pu remarquer que Fi,j 2 F ,
i,j
donc que Fi,j est une matrice de projecteur donc diagonalisable, ou encore,
X 2 X X pX 1q est scindé à racines simples et annule Fi,j , donc Fi,j est
diagonalisable.
Par ailleurs, soit une famille de réels pλi,j q1¤i,j ¤n telle que
¸
λi,j Fi,j 0n.
¤ ¤
1 i,j n
On a :
¸ ņ ¸
λi,j Fi,j λi,i Ei,i λi,j pEi,i Ei,j q
¤ ¤
1 i,j n
i 1 ¤ ¤
1 i,j n
i j
ņ ņ ņ ¸
λi,i Ei,i λi,j Ei,i λi,j Ei,j
i 1
i 1 j 1,i i ¤ ¤
1 i,j n
ņ ņ ¸
λi,i λi,j Ei,i λi,j Ei,j
i 1
j 1,i i ¤ ¤
1 i,j n
i j
Exercice 108¤
(Mines-Ponts 2019
£ - Tiré de l’ODT (Oral-20-Alg) ). Voir énoncé constante à partir du rang N . Alors : I IN .
On note K Kn et I In avec pour tout n P N, Kn ker p q et fn Immédiatement, on obtient que la suite pKn qnPN est strictement croissante
nPN nPN (pour l’inclusion) jusqu’au rang N p si N ¥ 1q et constante à partir du rang
In Im pf n q. N et : K KN .
Pour tout n P N : Enfin, on a alors :
Im f n 1 f n 1 pE q f n pf pE qq f n pIm f q f n pE q Im pf n q, soit
In 1 In 0 dim K0 dim K1 dim K2 ... dim KN ¤ dim E
pour tout x P ker pfn q , f n pxq 0E donc f n 1 pxq f pf n pxqq f p0E q Les nombres dim K1 , . . . , dim KN sont donc N entiers distincts entre 1 et
0E et x P ker f n 1 ; ainsi, Kn Kn 1 . dim E, donc N ¤ dim E.
1. Pour tout n P N, 0E P Kn et 0E P In , donc 0E P K et 0E P I. Finalement il existe N P rr0, dim E ss tel que pour tout n P N, KN n KN .
Soient x, x1 P E et λ un scalaire. D’après ce qui précède, on a I IN et K KN .
Si x, x1 P K, il existe pn, n1 q P N2 tel que x P Kn et x1 P Kn1 Quitte
D’après le théorème du rang :
à intervertir x et x1 , on peut supposer que n ¤ n1 et dans ce cas,
dim I dim K dim IN dim KN dim Im f N dim ker f N dim E
Kn Kn1 et x P Kn1 . Comme Kn1 est un sous-espace vectoriel de
E, x λx1 P Kn1 K, donc K est stable par combinaison linéaire. Soit maintenant x P IN X KN .
Si x, x1 P I, alors pour tout n P N, x, x1 P In donc x λx1 P In car In Comme x P KN ker f N , on a f N pxq 0E . Or, x P IN Im f N ,
est un sous-espace vectoriel de E. Ainsi, x λx1 P In pour tout n P N, donc il existe z P E tel que x f N pz q.
donc x λx1 P I et I est stable par combinaison linéaire. Alors, f N pxq f 2N pz q 0E et donc z P ker f 2N .
Mais, comme 2N ¥ N, ker f 2N ker f N , donc z P ker f N , soit :
Finalement, I et K sont non vides et stables par combinaison linéaire, donc
I et K sont de sous-espaces vectoriels de E. x f N p z q 0E
2. On a vu plus haut que la suite pKn qnPN est croissante pour l’inclusion.
Alors, la suite pdim Kn qnPN est une suite d’entiers croissante et majo- Ainsi :
rée par dim E, donc stationnaire : il existe N P N tel que pour tout INX KN t0E u
n P N, dim KN n dim KN donc KN n KN p car KN KN n q. Finalement, dim I dim K dim E et I X K IN X KN t0E u, donc :
Par le théorème du rang, on a alors dim IN n dim E dim KN n
dim E dim KN dim IN pour tout n P N, donc IN n IN p car I `K E
IN n IN q.
De plus, si pour k P N, Ik 1 Ik , alors pour tout n P N :
Ik n 1 Im fk n 1
f k n 1pE q f n f k 1pE q
fn Im f k 1 f n Im f k Im f n k Ik n
La suite pIk n qnPN est donc constante. Ceci montre que la suite pIn qnPN est
strictement décroissante (pour l’inclusion) jusqu’au rang N (si N ¥ 1 ) et
Exercice 109 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-22-Alg) ). Voir énoncé Finalement :
t px1 xnq P Mn,1pRq. On a : - Si n est impair, alors rgpM q n, ker M t0u et Im
M R .
Soit X n
ņ
1 1 0 ... 0
. . ..
x1
$
'
' x1 x2 0 - Si n est pair, alors rgpM q n 1, ker M Vect p1qk1ek
. . x2 0 '
'
' 0 k 1
et Im M Vect pe1 e2 , e2 e3 , . . . , en1 en q
0 1 1 & x2 x3
0
MX 0ô
.. . .
. .
..
.
.. ..
. 0
.
0
ô
'
..
.
xn1 xn 0
.. xn1 '
'
. 0 '
'
x1 xn 0
0 1 1 %
1 0 0 1
xn
Finalement "
0ô xk @k P rr1, n 1ss
xk 1
MX
x1 xn
Ceci donne, entre autres, xn p1qn1x1 x1, d’où p1qnx1 x1. Il faut
donc distinguer deux cas.
Si n est impair, alors x1 x1 et M X 0 équivaut à xk 0 pour tout
k P rr1, nss. Ainsi, ker M t0u, M est inversible et rgpM q n.
Si n est pair, alors M X 0 équivaut à xk p1qk1 x1 pour tout k P
rr1, nss. Ainsi. ker M Vect pX0q avec X0 tp1 11 1 1q P Mn,1pRq.
Donc, dimpker M q 1 et avec le théorème du rang on obtient rgpM q
n 1.
Si on note pe1 , . . . , en q la base canonique de Rn (identifié à Mn,1 pRqq, on a
X0 e1 e2 e3 . . . en1 en .
Exercice 110 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-25-Alg) ). Voir énoncé Initialisation :
1. Comme f laisse stable toute droite de E, on a f pVectpxqq Vectpxq pour On vient de prouver que la propriété est vraie au rang k 1 (les
tout vecteur x non nul de E. Ceci implique que f pxq P Vectpxq et ceci reste sous-espaces de dimension 1 sont les droites).
vrai même si x est nul. Hérédité :
Ainsi pour tout x P E, il existe λx P K tel que f pxq λx x. Supposons la propriété vraie à un rang k P rr1, n 2ss (comme n ¥ 3,
Montrer que le coefficient λx est indépendant du vecteur x revient à mon- on a bien n 2 ¥ 1q. Supposons que f laisse stable tout sous-espace
trer que pour tous vecteurs x et y de E, λx λy . Soit donc px, y q P E 2 . Il de dimension k 1 P rr1, n 1ss. Soit F un sous-espace de E de
existe alors trois scalaires λx , λy et λx y tels que : dimension k et pe1 , . . . , ek q une base de F . Comme k ¤ n 2, il existe
deux vecteurs ek 1 et ek 2 tels que rg pe1 , . . . , ek , ek 1 , ek 2 q k 2,
f pxq λx x, f py q λy y et f px y q λx y px y q. autrement dit la famille pe1 , . . . , ek , ek 1 , ek 2 q est libre. Posons alors :
Comme on peut choisir le λx que l’on veut (en particulier λy ) quand x est G1 Vect pe1, . . . , ek , ek 1q et G2 Vect pe1, . . . , ek , ek 2q
Comme la famille pe1 , . . . , ek , ek 1 , ek 2 q est libre, les familles
nul, on peut supposer que x n’est pas nul. Considérons alors deux cas.
Si la famille px, y q est libre, on a :
pe1, . . . , ek , ek 1q et pe1, . . . , ek , ek 2q le sont aussi, et donc :
f px y q λx px y q λx f pxq f pyq λxx λy y.
yx
dim G1 dim G2 k 1 .
y λx yy
Donc λx y x λx y y λx x λy y et comme px, y q est libre, on obtient Par hypothèse, G1 et G2 sont stables par f , soit f pG1 q G1 et
λx y λx et λx y λy , d’où λx λy . f pG2 q G2 . Alors :
Si la famille px, y q est liée, il existe un scalaire k tel que y kx (avec
x 0q. Alors : f pG 1 X G 2 q f p G 1 q X f pG 2 q G 1 X G 2
Exercice 111 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-26-Alg) ). Voir énoncé Exercice 112 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-45-Alg) ). Voir énoncé
Remarquons déjà que les homothéties commutent avec tous les endomorphismes Soit A P M2 pCq. On veut :
de E, donc avec tous les isomorphismes de E.
Soit maintenant u P LpE q qui commute avec tous les isomorphismes de E. pA diagonalisable q ô p@P P CrX s, deg P ¡ 0, DM P M2pCq, P pM q Aq
Soit x un vecteur non nul de E et σx une symétrie par rapport à la droite Vectpxq pñq On suppose que A est diagonalisable, donc il existe Q P GL2 pCq et pa, bq P
(parallèlement à un supplémentaire de cette droite). On alors, σx pxq x et C2 tels que :
comme les symétries sont des isomorphismes, u et σx commutent, donc :
A QDQ avec D
1 a 0
.
σx pupxqq σx upxq u σx pxq u pσx pxqq upxq.
0 b
Remarquons ici que toute application polynômiale de C dans C est surjective.
Ainsi, upxq P ker pσx idE q Vectpxq, donc pour tout x P E (même le vecteur C’est une conséquence immédiate du théorème fondamental de l’algèbre. En
nul), upxq est colinéaire à x. D’après la planche précédente, ceci implique que effet, pour tout P P CrX s et tout z P C, P z admet au moins une racine
u est une homothétie. complexe, donc il existe t P C tel que P ptq z.
Finalement les endomorphismes de E qui commutent avec tous les isomor- Soit donc P P CrX s. D’après ce que l’on vient de dire, il existe pα, β q P C2 tel
que P pαq a et P pβ q b. Alors, si on pose ∆
phismes de E sont les homothéties. α 0
, on a
0 β
P pα q
P p∆ q D
0 a 0
0 P pβ q 0 b
et :
A QDQ1 QP p∆qQ1 P Q∆Q1 .
Donc, en notant M Q∆Q1 , on a P pM q A.
Remarquons qu’ici on n’a pas besoin de la dimension 2.
pðq On suppose que pour tout P P CrX s non constant, il existe M P M2pCq
telle que P pM q A.
Comme A est une matrice 2 2, elle admet une seule valeur propre ou deux
valeurs propres distinctes. Dans ce dernier cas, A est diagonalisable d’après le
cours.
Supposons que la matrice A admet une seule valeur propre a PC. Elle est
trigonalisable dans M2 pCq, donc semblable à une matrice B
a c
0 a
aI2 cN avec N
0 1
.
0 0
Il existe donc Q P GL2 pCq telle que :
Supposons c 0. Exercice 113 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-67-Alg) ). Voir énoncé
Alors, P cX 2 a P CrX s n’est pas constant et d’après l’hypothèse, il existe Le polynôme caractéristique de M est :
M P M2 pCq telle que P pM q A, soit :
X 2 1
1
1 1
cM 2 aI2 aI2 cQN Q1 ô M 2 QN Q1 χM
1
X
3 X 2
2
Or, N 2 02 , donc M 4 M 2 QN Q1 QN 2 Q1 02 .
2 X 1 pX 1q 0
Ainsi, M est nilpotente, donc sa seule valeur propre est 0 et son polynôme
L1 ÐL1 L2
1 X 1
caractéristique est X 2 et, d’après le théorème de Cayley-Hamilton, M 2 02 , L3 ÐL3 L2 0
p X 3q X 3
soit QN Q1 02 et donc N 02 , qui est absurde. Finalement, l’hypothèse X 1 pX 1q 0
c 0 mène à une absurdité donc c 0 et A aI2 est scalaire, donc diagonale, pX 3q 1 X 1
donc diagonalisable.
0 1 1
X 1 pX 1q 0
Dans les cas, on a bien A diagonalisable.
Finalement, on bien :
C2 ÐC2 C3
pX 3q 1 X 1 1
(A diagonalisable q ô p@P P CrX s, deg P ¡ 0, DM P M2 pCq, P pM q Aq 0 0 1
Et en développant par rapport à la dernière ligne, on obtient :
q pXX 11q
X 1
χM pX 3
1
pX 3q pX 1q2 pX 1q
pX 3qpX 3qX
La matrice M admet trois valeurs propres réelles : 3, 0, 3. Comme c’est une
matrice 3 3, elle est diagonalisable dans R et ses trois sous-espaces propres
sont des droites
D1 , D2 , D3 .
Soit g P L R une éventuelle solution du problème.
3
nique de R3 . Exercice 114 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-78-Alg) ). Voir énoncé
On a alors : 1. D’après le cours, L pX λ1 q pX λ2 q . . . pX λr q est annulateur de A.
En effet, si, pour tout k P rr1, rss, on note Ek ker pA λk In q le sous-
g3 2g f ô N 3 2N M ô P 1N 3P 2P 1N P P 1M P espace propre associé à λk , le fait que A soit diagonalisable se traduit par
3 dim Ek mk pour tout k P rr1, rss, et :
Et comme P 1 N 3 P P 1 N P ∆3 , on obtient :
E1 ` . . . ` Er
Kn
g 3 2g f ô ∆3 2∆ P p∆q D
Or, pour tout k P rr1, rss et tout Z P Ek , on a pA λk In q Z 0, donc :
avec P X 3 2X. Or, P p∆q diagpP paq, P pbq, P pcqq, donc : LpAqZ pA λ1 In q . . . pA λk In q . . . pA λr In q Z
$ pA λ1Inq . . . pA λr Inq ppA λk Inq Z q
& P paq 3 0
g 3 2g f ô P pbq 0
%
P pcq 3 Donc le polynôme L pX λ1 q pX λ2 q . . . pX λr q annule A et est de
degré r.
Remarquons que, sur R, la fonction polynômiale t ÞÑ P ptq t3 2t est conti- Soit P P KrX s tel que P pAq 0n .
nue et strictement croissante de lim P 8 à lim P 8, donc d’après le Pour tout k P rr1, rss, il existe un vecteur Zk P Kn , Zk 0 et AZk λk Zk .
8 8 Alors :
P pAqZk P pλk q Zk
théorème de la bijection continue, elle réalise une bijection de R dans R.
Comme P p 1q 3, P p0q 0 et P p1q 3, on a a 1, b 0 et c 1.
1 0 0 Donc, P pλk q Zk 0, soit P pλk q 0 car Zk 0.
Ainsi, ∆ 0 0 0 13 D et donc : Ainsi, les λ1 , . . . , λr sont r racines distinctes de P et donc deg P ¥ r. Ceci
0 0 1 prouve que tout polynôme annulateur de A est de degré supérieur ou égal
à r.
On pose KrAs tP pAq, P P KrX su.
N P ∆P 1 P D P 1 P DP 1 M
1 1 1
3 3 3 Notons Kr1 rAs tP pAq, P P Kr1 rX su.
Pour tout P P KrX s, posons P QL R avec deg R r, soit R P Kr1 rX s,
Finalement, l’unique endomorphisme g de R3 tel que g 3 2g f est g 13 f . la division euclidienne de P par L. On a alors P pAq QpAqLpAq RpAq
RpAq car LpAq 0n , donc P pAq P Kr1 rAs.
Ceci prouve que KrAs Kr1 rAs et comme Kr1 rX s KrX s, on a immé-
diatement Kr1 rAs KrAs.
Ainsi KrAs Kr1 rAs.
Or, Kr1 rAs tP pAq, P P Kr1 rX su Vect I , A, . . . , Ar 1 .
n
Supposons que la famille In , A, . . . , Ar1 est liée.
Alors, il existe pa0 , a1 , . . . , ar1 q P Kr1 tel que
r¸1
pa0, a1, . . . , ar1q p0, 0, . . . , 0q et ak Ak 0n.
k 0
r¸1
3. On a alors :
Ceci veut dire que le polynôme ak X k est un polynôme non nul, de degré ŗ
k 0 dim C pAq r ô m2k r.
strictement inférieur à r et annulateur de A. Ceci contredit ce qui a été
k 1
prouvé plus haut, donc la famille In , A, . . . , Ar1 est libre et comme elle ŗ
génère Kr1 rAs, c’en est une base. Or, les m2k sont r entiers naturels non nuls, donc r si et seulement
m2k
Ainsi, dim Kr1 rAs r et donc dim KrAs r. k 1
si m2k 1 pour tout k P rr1, rss, soit mk 1 pour tout k P rr1, rss. Ainsi :
2. On pose C pAq tB P Mn pKq, AB BAu.
Pour toute matrice B de C pAq, notons f et g les endomorphismes de Kn dim C pAq r ô @k P rr1, rss, mk 1.
canoniquement associés à A et B respectivement. Comme A et B com-
Et avec le même raisonnement que ci-dessus mais sans les carrés (les mk
mutent, les sous-espaces propres de A sont stables par B.
sont des entiers naturels non nuls), on obtient :
Alors, dans une base B de Kn , adaptée à la décomposition
ŗ
Kn E1 ` . . . ` Er , dim C pAq r ô @k P rr1, rss, mk 1 ô mk r.
k 1
on a :
diag pλ1Im , . . . , λr Im q
MB pf q Mais, on a Kn E1 ` . . . ` Er avec dim Ek mk pour tout k P rr1, rss.
P 1AP et MB pgq
1 r
Donc :
diag pB1, . . . , Br q
ŗ ŗ
n dim Ek mk .
P 1BP
k 1
k 1
avec Bk P Mm pKq pour tout k P rr1, rss et où P est la matrice de passage
k
Et ainsi :
ŗ
de la base canonique de Kn à la base B. dim C pAq r ô mk r ô n r.
Réciproquement, pour tout matrice C P Mn pKq de la forme
diag pB1, . . . , Br q comme ci-dessus, on a CMB pf q
k 1
C Comme dim KrAs r, ceci donne immédiatement :
diag pλ1 B1 , . . . , λr Br q MB pf qC et donc, avec B P CP 1 :
dim C pAq r ô nr ô dim KrAs n
CP 1 AP P 1AP C ô P CP 1 A AP CP 1 ô BA AB
Remarquons enfin que pour tout P P KrX s, P pAq commute avec A, donc
Ceci prouve que l’application définie sur Mm pKq . . . Mm pKq et qui P pAq P C pAq et ainsi, on a toujours :
à pB1 , . . . , Br q associe la matrice P rdiag pB1 , . . . , Br qs P 1 de Mn pKq réa-
1 r
Exercice 115 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-89-Alg) ). Voir énoncé Ainsi, les solutions de M 2 M A sont :
Le polynôme caractéristique de A est χA pX 5qpX 3q ?6 2 X2 8X
? 9 ? ? ?
pX 4q2 7 ; il admet deux racines réelles distinctes : 4 7 et 4 7. ? 1 1 7 1 7 a 0 2 1 ?7
La matrice A est diagonalisable dans R. On a :
M
4 7 2 2 0 b 2 1 7
? ? ? ?
p4 ?7qx ô 2x p1 ?7qy
" $
x
p4 7q
x
ô 5x 3y &
a 1 176 7
A
y y 2x 3y p4 7qy avec ?2 ?
% b 1 17 6 7
2
et
? x " ? ?
5x 3y p4 ?7qx
A
x
y
p4 7q
y
ô 2x 3y p4 7qy
ô 2x p1 7qy.
? ? ?
Donc, avec P
1 7 1 7
, donc P 4?7
1 1 2 1 ?7 , et
2 1
? 2 2 7
4 7 0?
D , on a A P DP 1 .
0 4 7
Alors, pour M P M2 pRq :
M 2 M A ô M 2 M P DP 1 ô P 1 M 2 P P 1 M P D ô N 2 N D
avec N P 1 M P .
Remarquons que si N 2 N D, alors D est un polynôme en N , donc D et
N commutent. Comme D est diagonale, à coefficients diagonaux distincts, ceci
revient à N diagonale.
Alors, pour a, b P R, on a :
?
D 4 0 7 4 0?7
2
a 0 a 0
# 0 b
?
0 b # 2 ?
a2 a 4 ? 7 a 12 4 7 14
ô b2 b 4
ô 2 ? 1
7 b 21 4 7 4
Soit : a ? a ?
a
1 17 6 7
et b
1 17 6 7
2 2
Comme N P 1M P , on a
? ? ?
M P N P 1 ?
1 1 7 1 7 a 0 2 1 ?7
4 7 2 2 0 b 2 1 7
Exercice 116 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-16-Alg) ). Voir Exercice 117 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-17-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit n P N , M une matrice réelle de taille 2 telle que M n
0 1
1. Soit N P Mn pCq nilpotente (Dp P N , N p 0n ).
1 0
.
P X p est un polynôme annulateur de N donc le spectre de N est inclus
2
P 1 M P R pθ q
Fabien DÉLEN [email protected] 146 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Ceci prouve qu’il existe k P rr0, 2n 1ss et P inversible dans M2 pCq telle Exercice 118 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-18-Alg) ). Voir
que : énoncé "
Rn rX s Ñ Rn rX s
P 1 M P
cos pp 2k 1q π
q sinpp 2k 1 q π
q
P ÞÑ pX 2 X qP p1q pX 2 X qP p1q
Soit f : .
sinpp2k 1q 2n q cospp2k 1q 2n q
2n 2n
π π
Exercice 119 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-11-Alg) ). Voir Exercice 120 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-14-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f P GLpE q. Soit M une matrice 2 2 à coefficients entiers et telle que M n I2 .
Soit g P LpE q de rang 1. Remarquons que f g f pId g f 1 q f donc : P X n 1 est annulateur de M . P est scindé à racines simples dans C (les
racines n-ièmes de l’unité) donc M est diagonalisable dans C.
f g P GLpE q ô Id g f 1 P GLpE q Les valeur propres de M sont réelles ou complexes conjuguées (puisque M est
Id g f P GLpE q ô 0 R SppId g f q ô 1 trpg f q 0
1 1 1
3ème cas : Repλq 0 ñ λ i e 2 soit λ4 1.
iπ
Exercice 121 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-7-Alg) ). Voir Exercice 122 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-8-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit M P MnpRq, nilpotente d’indice p, et telle que M T M M M T . Soit A P Mn pCq.
1. Remarquons que M M T est symétrique réelle donc diagonalisable dans R 1. On suppose que A possède n valeurs propres distinctes.
d’après le théorème spectral, mais on a aussi puisque M et sa transposée (a) A est diagonalisable et semblable à D diagpλ1 , . . . , λn q et :
commutent :
pM M T qp M ppM T qp 0n DP P GLnpRq tel que D P 1AP ô A P DP 1
Ainsi M M T est également nilpotente et son spectre est donc réduit à 0 On remarque que
(puisque P X p est annulateur de 0).
M M T étant diagonalisable, elle est donc semblable et finalement égale à AM M A ô P DP 1M M P DP 1 ô DP 1M P P 1M P D
la matrice nulle : M M T 0n . Alors en notant N P 1 M P on a M P C pAq ô N P C pDq ainsi
°
2. On rappelle que trpM M T q m2i,j or comme M M T 0n , dimpC pAqq dimpC pDqq.
¤ ¤
1 i,j n Mais N commute avec une matrice diagonale D à coefficient distincts
trpM M T q ñ mi,j 0 et finalement M 0n. donc N est nécessairement diagonale (résultat à savoir prouver).
On en déduit que N commute avec D si, et seulement si, N est une
matrice diagonale quelconque, et comme l’espace vectoriel des ma-
trices diagonales est de n alors :
p0q λp Imp
Or une matrice N commutant avec D est de la forme par blocs : Exercice 123 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-9-Alg) ). Voir
énoncé
Nm1 p0q Cet exercice me résistait depuis un certain temps, la correction a été trouvé
N
..
.
par Matthias Kontsevitch PSI, élève à la prépa de l’Essouriau de 2018 à 2021.
p0 q Nmp Merci à lui !
La résolution de cet exercice est liée à la connaissance des matrices circulantes,
Avec pN k q1¤k¤p matrices quelconques, on en déduit donc que : notions à la limite du programme de PSI. On va alors poser une matrice circu-
lante particulière qui va nous aider à calculer les valeurspropres de A.
dimpC pAqq dimpC pDqq
ņ
m2i
0 1 p0 q
.. .
0n1,1 In1
Posons la matrice par blocs C . . .
i 1 .
1 01,n1 0 p0 q 1
1 0 ... 0
on montre facilement (récurrence) que :
0nk,k Ink
@k P rr0, n 1ss, C k
1 0k,nk
et donc que C n In . Ainsi X n 1 est un polynôme annulateur de C, scindé à
racines simples dans C, donc C est diagonalisable et :
1
ωk
On peut vérifier que le vecteur Xk
ωk2
..
est vecteur propre de C associé
.
ωkn1
à ωk donc :
SppC q tωk ei | k P rr0, n 1ssu
2kπ
n
A aIn bC bC n1 P pC q
Fabien DÉLEN [email protected] 150 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
où P X n1 X 1. Ainsi la matrice A peut s’écrire comme un polynôme de Exercice 124 (CentraleSupelec 2021 - Ewen YOU (Oral-103-Alg) ). Voir énoncé
la matrice C donc A est également diagonalisable dans la même base que C. 1. L’ensemble des matrices nilpotentes n’est pas un sous-espace vectoriel de
(en effet, In , C et C n sont co-diagonalisables dans la même base.) Mn pKq. En effet dans M2 pKq, on a E1,2 2 E 2 0 mais E E2,1
Si l’on note λ une valeur propre de A, alors P pλq est une valeur propre de P pC q
2,1 2 1,2
inversible (de déterminant 1) donc non nilpotente et donc l’ensemble des
(c’est du cours, sinon voir preuve ci-après), ainsi : matrices nilpotente n’est pas stable par somme.
De plus il existe r ¥ 1 tel que M r 0n donc SppM q t0u (et même
SppAq SppP pC qq tP pωk q | k P rr0, n1ssu ta bωk bωkn1 | k P rr0, n1ssu
l’égalité car le spectre est nécessairement non vide), on en déduit donc que
Notons que pour tout k dans N, ω n 1 donc ω n 1
ω et donc A est inversible χM X n et par le théorème de Cayley-Hamilton que M n 0n .
k k k
si et seulement si son spectre ne contient pas 0 c’est à dire : 2. Soit M une matrice antisymétrique réelle qui est nilpotente.
Alors on a M T M et il existe r ¥ 1 tel que M r 0n .
@k P rr0, n 1ss, a bωk bωk 0 Quitte à considérer M r 1 0n on peut supposer que r est pair et donc
écrire r 2p et alors :
C’est à dire :
Mr 0n ô pM M qp On ô pM T M qp On ô pM T M qp On
detpAq 0 ô @k P rr0, n 1ss, a 2b cospωk q 0
On en déduit que la matrice M T M est aussi nilpotente, mais celle-ci est
Lemme : symétrique réelle donc diagonalisable par le théorème spectral dans une
Soit P P KrX s scindé dans K et M P MnpKq alors : base orthonormée de vecteurs propres.
SppP pM qq tP pλq | λ P SppM qu
Comme elle est nilpotente ses valeurs propres sont nulles donc elle est
semblable à la matrice nulle et donc égale à la matrice nulle.
Démonstration Lemme : Mais M T M On ñ trpM T M q 0 et comme pour une matrice carrée
P P KrX s est scindé dans K donc M est trigonalisable dans K, il existe donc trpM T M q }M }22 alors cela implique que M 0n par le caractère défini
une matrice T triangulaire supérieure (ayant les valeurs propres λ de M sur la de la norme.
diagonale) et Q P GLn pKq telle que M QT Q1 , on montre alors que : Finalement la seule matrice antisymétrique nilpotente est la matrice nulle.
3. Soit F un sous-espace vectoriel de matrices nilpotentes. On peut prouver
@k P N, Mk QT k Q1 comme au 2. que seule la seule matrice antisymétrique et nilpotente est la
matrice nulle.
et par linéarité : C’est à dire que F X Sn pRq t0n u et la formule de Grassmann donne :
P pM q QP pT qQ1
Or la matrice P pT q est elle aussi triangulaire supérieure avec sur la diagonale dimpF Y SnpRqq dimpF q dimpSnpRqq dimpF X SpRqq
les valeurs P pλq ou λ P SppM q.
npn 1q
On en déduit immédiatement que : Et par ce qui précède dimpF q
2
¤ n2 ô dimpF q ¤ npn 1q . 2
SppP pM qq tP pλq | λ P SppM qu
Il existe des sous-espaces vectoriels ayant cette dimension : en effet l’en-
semble des matrices triangulaires supérieures (ou inférieure) strictes sont
nilpotentes.
En effet leurs valeurs propres sont sur la diagonale en tant que matrices Exercice 125 (CentraleSupelec 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-105-Alg) ). Voir
triangulaires et sont donc toutes nulles donc par le théorème de Cayley- énoncé
Hamilton on en déduit que ces matrices élevées à la puissance n sont nulles. 1. Soit λ une valeur propre (potentiellement complexe) d’une matrice symé-
trique réelle et X 0 un vecteur propre (potentiellement complexe) associé
alors on a :
SX λX et en conjuguant SX λX
La seconde relation se réécrit en :
SX λX ô SX λX
On peut alors écrire d’une part :
X SX
T
X T λX λX T X
Et d’autre part :
X SX
T
pSX qT X λX T X
ņ
Mais comme X X
T
|xk |2 ¡ 0 car X 0 alors on en déduit que λ λ
et donc que λ P R.
k 1
2. On va partir sur le fait que les valeurs propres réelles d’une matrice anti-
symétrique sont très sûrement imaginaires pures.
On peut alors cette fois écrire d’une part :
X SX
T
X T λX λX T X
Et d’autre part :
X SX
T
pSX qT X λX T X
ņ
Mais comme X X
T
|xk |2 ¡ 0 car X 0 alors on en déduit que
k 1
λ λ et donc que λ P iR.
Exercice 126 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-102-Alg) ). Exercice 127 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-97-Alg) ).
Voir énoncé PAS ENCORE DE CORRIGE Voir énoncé
Soit A P Mn pRq et soit EA tM P MnpRq | AM A 0u.
1. On suppose que A est diagonalisable.
(a) Il existe donc P P GLn pRq tel que D P 1 AP et D matrice diagonale
portant les valeurs propres sur la diagonale. On a donc
AM A 0 ô DP 1 M P D 0
Donc M P EA ô N P 1 M P P ED .
Comme l’application ϕ : M ÞÑ P 1 M P est un isomorphisme, on a
dim EA dim ED .
(b) Cherchons dim ED . Notons λ1 , . . . , λp les valeurs propres non nulles
de A (p rgA donc).
Notons N pni,j q et D diagpλ1 , . . . , λp , 0, . . . , 0q alors
DN D 0ô λi λj ni,j
λj ni,j
λi ni,j
0
Ce qui implique que N est de la forme N ppp00qq ppq
0q
.
Et donc dimpED q pn pq2 soit dimpEA q pn rgpAqq2 .
2. On reprend le raisonnement qui précède en remplaçant la matrice D dia-
gonale par une matrice T triangulaire supérieure.
Exercice 128 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-99-Alg) ). Exercice 129(ENSAM 2018 - Andre BITAULD (Oral-108-Alg) ). Voir énoncé
Voir énoncé " 1 ... ... ... 1
Mn pCq Ñ Mn pCq 1 0
Soit A P Mn pCq et fA :
X ÞÑ AX .
. p0 q
On pose M
. . . .
1. Notons X P Mn pCq par ses colonnes : X rX1 , . . . , Xn s, alors : .
p0 q . .
. . . .
fA pX q On ô AX On ô ArX1, . . . , Xns r0, . . . , 0s 1 0
C’est à dire que @i P rr1, nss, Xi P KerA. X 1 1 ... ... 1
Ainsi dimpKerfA q n dimpKerAq et le théorème du rang donne
1 X
rgfA dimpMn pCqq dimpKerfA q n2 n dimpKerAq nrgA 1. detpXIn M q det
..
.
..
. p0 q .
p0q ..
.
..
.
2. fA est diagonalisable si, et seulement si, il existe un polynôme annulateur
1 X
scindé à racines simples P , mais
ņ
On effectue les transvections Ci Ð Ci XCi 1 pour i P rr1, n 1ss et on
P pfA q 0n ô @X P MnpCq, P pfAqpX q 0n ô @X P MnpCq, 0n obtient :
ak Ak X
n¸1
k 0 χM Xn Xi Pn p X q
°
i 0
In 0n
n
Pour X on a ak Ak et P est annulateur de A donc A est Ainsi d’après le cours, a est valeur propre de M si, et seulement si, a est
k 0 racine de χM Pn .
diagonalisable.
La réciproque est immédiate donc fA est diagonalisable si, et seulement si, 2. Montrons que Pn n’admet que des racines simples, ainsi il y aura n valeurs
A est diagonalisable. propres de multiplicité 1 et donc les sous-espaces propres associés seront
Remarquons au passage que χA est annulateur de A si, et seulement si, il tous de dimension 1.
est annulateur de fA également. Donc les valeurs propres de fA sont les On a également pour x 1 (qui n’est pas racine de Pn ) :
1 xn 2xn
mêmes que les valeurs propres de A. n 1
3. Cherchons les valeurs propres de fA . Soit pXi q1¤i¤n n vecteurs propres de Pn pxq x 1
xn
1x x1
A associés à une même valeur propre λ, alors :
Posons fn pxq xn 1 2xn 1 et cherchons les racines doubles de fn .
@i P rr1, nss, AXi λXi ô ArX1, . . . , Xns λrX1, . . . , Xns ô AX λX Rappelons que les racines multiples de fn sont racines de fn et de fn1 au
Donc X rX1 , . . . , Xn s est un vecteur propre de fA associé à λ et moins.
dimpEλ pfA qq ¥ n dimpEλ pAqq. Finalement A et fA ont les mêmes valeurs Pour x 1, fn1 pxq pn 1qxn 2xn1 xn1 rpn 1qx 2s.
propres exactement et la dimension des sous-espaces propres est n fois plus Les seules racines de fn1 sont x 0 et x n 2 1 . 0 n’est pas racine de fn
grande pour fA . quand à n 2 1 :
Ainsi trpfA q ntrA.
4. D’après ce qui précède χfA pχA qn .
n 1 n 1 2n 1 n2
fn
n
2
1
pn 2 1qn 1 pn2 1qn 1
pn 1qn 1
1
Donc R 2 n.
3. Montrons que E Hn ` R1 rX s en s’aidant de la question précédente. Exercice 131 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-3-Alg) ). Voir énoncé
On peut poser la relation de division euclidienne pour un polynôme P de Si M P Mn,p pRq, on note M T la transposée de M .
E quelconque : 1. Attention : ici pAB qT B T AT est encore vrai mais il faut garder en tête
D!pQ, Rq P RrX s2 tel que P Q.pX 1q2 R avec degpRq ¤ 1 que les matrices de non pas carrées.
Supposons n ¥ p et notons N P Mn pRq définie par N rM |p0qs (on com-
Or Q.pX 1q2 P Hn d’après la question 1. et R P R1 rX s, on a donc bien plète M en unematrice carré avec des zéros sur les colonnes de droite.
prouvé que E Hn ` R1 rX s (l’unicité prouve que la somme est directe).
MT M 0
Ainsi N T N .
0 0
Un produit par bloc donne χN T N χM T M X np .
La formule de Grassman dans le cas d’une somme directe donne :
ņ
f pen 1 q λen 1 αi ei βi f pei q pq
i 1
On applique f , alors
ņ
en 1 λf pen 1q αi f pei q βi ei pq
i 1
ou encore
ņ
p1 λ2 qen 1 pλαi βiqei pλβi α i qf pe i q
i 1
Exercice 132 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-37-Alg) ). Voir énoncé Si on réécrit matriciellement le système obtenu d’inconnue X
Soit A une matrice de Mn pCq, on note C pAq son commutant. pλ0, . . . , λn1qT , cela équivaut à AX 0n,1 avec A pdji,iq1¤i,j¤n.
1. (a) Soient B1 et B2 deux éléments de C pAq et λ P C : Il s’agit d’une matrice de Vandermonde, inversible vu que les di,i sont
deux à deux distincts. Done nécessairement X A1 0n,1 0n,1
pB1 λB2 qA B1 A λB2 A AB1 λAB2 ApB 1 λB2 q La famille pλ0 , . . . , λn1 q est donc libre et pIn , D, D2 , . . . , Dn1 q forme
une base de C pDq.
Donc B1 λB2 P C pAq et C pAq est non vide car 0n commute avec A
3. On se place dans Mn pRq.
donc C pAq est un sous-espace vectoriel de Mn pCq.
De même : (a) Soit A appartenant à M2 pRq telles que dim C pAq 4, c’est à dire
B1 B2 A B1 AB2 AB1 B2 C pAq M2 pRq donc les éléments Ei,j de la base canonique appar-
tiennent à C pAq et la relation AEi,j Ei,j A donne a1,1 a2,2 et
Donc B1 B2 P C pAq et de plus In P C pAq donc C pAq est une sous a2,1 a2,1 0 c’est à dire que A est de la forme a1,1 I2 λI2 .
(b) Si A λIn alors dimpC pAqq 4 donc c’est bon.
algèbre.
(b) Soit M appartenant à C pAq avec M inversible, on a : Sinon, la famille pIn , Aq appartient à C pAq et donc VectpIn , Aq
C pAq et dim C pAq ¥ 2.
AM M A ô M 1AM A ô M 1A AM 1
(c) On suppose que dim C pAq 3. Montrer que A est nécessairement de
Donc l’inverse de M appartient aussi à C pAq. la forme λI2 , avec λ P R.
2. Soit D une matrice diagonale de Mn pCq, à coefficients diagonaux deux à On pourra s’aider de F VectpE1,1 , E1,2 q et G VectpE2,1 , E2,2 q.
deux distincts. PAS ENCORE DE CORRIGE
(a) Soit M commutant avec D, alors en écrivant coefficient par coefficient (d) Donner une base de C pAq, pour toute matrice A de M2 pRq.
la relation cela donne : PAS ENCORE DE CORRIGE
t ln ptq 2
—
1. Notons f ptq sur s0, 1r. @n P N, fn est intégrable sur s0, 1s car prolongeable par continuité en
2p1 tq2
—
0.
t ln2 t
Sur s0, 21 s, f ptq ÝÑ 0 donc f est prolongeable par continuité en
0 2 tÑ0 — Calculons par double intégration par partie :
0. »1
Sur r 21 , 1r, f ptq f p1 hq
p1 hq ln2p1 hq h2 1 donc f µn fn ptq dt
2h2 hÑ0 2h2 hÑ0 2
est aussi prolongeable par continuité en 1. 0 1
1 n 1 »
tn 1 2
Ceci prouve que f est intégrable sur s0, 1r donc que I est convergente. n 1»
ln ptq
t ln t
dt
0 0 n 1 t
1
2. On a deux méthodes.
8
¸ n
tn ln t dt
Méthode 1 : @x Ps 1, 1r,
1 n 1 0
k n 1 1 » 1 n 1
1x
x et en dérivant :
k 0 n
n 1
t
n 1
lnptq
t 1
dt
0 0 n 1t
8
¸ 8
¸ n
@x Ps 1, 1r, p1 1 xq2 kxk1 pk 1qxk pn 1 q3
k 0
k 0 °
Ainsi par comparaison avec une série de Riemann, µn converge.
Méthode 2 : Finalement d’après le théorème d’interversion série-intégrale :
8
¸
2
@x Ps 1, 1r, p1 xq2
1
xk 8
»1 ¸ 8
¸ 8n
¸ 1 ¸8 8 1
¸
fn ptq dt
n
1
pn 1 q3
k 0 I
0 n 1 n3 n2
n2 n
3
s 1, 1r et donc
n 1 n 2 n 2
On reconnait un produit de Cauchy convergent sur
On en déduit finalement que
8
¸ 8
¸
@x Ps 1, 1r, p1 1 xq2 ck xk pk 1 qx k 8 1
¸ 8 1
¸
k 0
k 0
I n2
3
.
n 1 n
n 1
ķ ķ
car ai bki 1n 1.
i 0
i 0
Exercice 134 (CCINP 2016 2023 - Antoine COCHET (Oral-126-SerInt) ). Voir Exercice 135 (CCINP 2018 2022 2023 - Eugénie PARENT - Franscesco
énoncé » DADDI - Lucien ESNAULT ). Voir énoncé
8 1 ext2
(Oral-149-SerInt)
°
Soit F pxq dt. Soit an une série absolument convergente.
°
0 t2
1. an est une série absolument convergente donc son terme général an
1 ext
2
x
x, t
Par récurrence triviale In n!I0 n!.
8a
¸
et ϕptq o 3. Rappelons que f ptq
1 n
. tn , f est définie sur R.
t2
n0
n!
Ainsi la fonction F est de classe C 1 sur R et définie sur R . Il s’agit d’utiliser le théorème d’intégration terme à terme qui montre l’in-
2. De plus, la question 1. prouve que : tégrabilité de f sur r0, 8r ainsi que l’égalité voulue.
» 8 Posons pour n P N et t P R, fn ptq an!n tn et .
@x ¡ 0, F 1pxq ext dt
2
Le théorème d’intégration terme à terme s’applique, prouve que f est in- Exercice 136 (CCINP 2019 2023 - Paul WIBAUX - Ryad GUENNOUN
tégrable sur R et : (Oral-150-SerInt) ). Voir énoncé
» 8
sin3 ptq
» 8 » 8 ¸ 8 ¸8 » 8 ¸8 Soit I dt.
f ptqet dt fn ptq dt fn ptq dt an 0 t2
n0 n0 0 n0 sin3 ptq
1. Posons f : t ÞÑ sur R .
0 0
t2
Sur l’intervalle s0, 1s, en t 0, sint2ptq tt2 t donc la fonction f est
3 3
sinptq t t 3
t Exercice 137 (CCINP 2023 - Bounam APHAVAYONG - Zakaria EL MRANI
4. Il suffit de faire un développement limité en 0 : f ptq 6
.
t2 t 2 6 (395-Exo-Ana) ). Voir énoncé
Donc f est prolongeable par continuité en 0 (on notera encore f ce prolon- Soit α ¡ 1 et n P N , on pose
gement et posera f p0q 0).
ņ ¸8 1
S n pα q p q
5. On peut reformuler le résultat de la question 3. en : 1
et Rn α
k1
kα k n 1
kα
sin t
f pt q t1
t2 1. Rn existe la suite des sommes partielles pSn q converge (série de Riemann
et donc de paramètre α ¡ 1).
» 3x » 3x La fonction t ÞÑ t1α est positive et décroissante sur r1, 8r donc par com-
I 3
lim
4 xÑ0
f ptq dt
3
lim
4 xÑ 0
1
t
dt 0
3
4
ln 3 ln 3
3
4
paraison série-intégrale on obtient que :
x x » 8 1 » 8 1
@n P N, tα
dt ¤ Rn ¤ tα
dt
n 1 n
Soit : 8 8
@n P N, pα 11qtα1 ¤ Rn ¤ pα 11qtα1
n 1 n
un 8 S pαqpα 1 1qnα1
8 1
¸
où S pαq α
.
k
p q converge si, et seule-
k 1
¸ Rn α
Sn pαq
Ainsi, par comparaison de séries positives,
ment si, α ¡ 2.
Exercice 138 (CCINP 2023 - Abdelmlek MRAD (396-Exo-Ana) ). Voir énoncé par |t| et là :
» 8 sinptq
Soit I shptq
dt » 8
0 µn 2| sinptq|ep2n 1 t q dt
sinptq
»0 8
1. On pose f ptq , f est continue sur s0, 8r . ¤ 2tep2n q dt
shptq
1 t
0 8 » 8
Sur s0, 1s, f ptq 1 donc f est prolongeable par continuité en 0.
t
¤ tep2n 1qt ep2n q dt
2t 2 1 t
0 t 0
2n 1» 2n 1
Sur r1, 8r, |f ptq| ¤ t 8
| shptq| shptq 0 et 0 2e qui est intégrable.
1 1 2 0 0
¤ ep2n q dt
2 1 t
Ainsi I converge. 2n 1 0
8
¸ ¤ 2
p2n 1q2
2. Pour x Ps 1, 1r,
1
xn donc
1x
n 0 ° 2
Or
p2n
1q2
converge donc par comparaison de séries positives,
sinptq ptq °
@t ¡ 0, shptq
e2t sin
t et
µn converge.
ptq Le théorème d’intégration terme à terme s’applique et :
2e1 sin
e 2t » 8 sinptq 8»
¸ 8
8
¸ dt fn ptq dt
2e sinptq pe2tqn car 0
e2t shptq
t
I
1 0 0 0
8
n 0
¸ » 8
2 sinptqep2n 1qt Calculons maintenant 2 sinptqep2n q dt en remarquant que sinptq
1 t
Impeit q :
n 0 0
° 1
— fn converge simplement par construction vers f .
» 8 p2n 21q2
2| sinptq|ep2n 1qt dt.
1
— On pose µn
8
Si on majore | sinptq| par 1 alors on obtient une intégrale dont la valeur
0
¸
est le terme général d’une série divergente, il faut majorer alors | sinptq|
Ainsi I p2n
1
1q2
.
n0
1
» 8
arctanpn xq
est positive et décroissante sur R , comme on a convergence de la série,
on a également celle des intégrales suivante et :
Pour tout n P N , on pose In ?xpn xq dx.
0
» 8 8 » 8 1. Pour n P N et x ¡ 0 notons :
¸
dt ¤
p2n 1q2 1 ¤ 2 0 1 p2t 1q2 dt
2 1 2
1 p2t 1q2 arctanpn xq
n0 fn pxq ?
x pn x q
0
3. On pose u
?x, changement de variable de classe C 1 sur s0, 8r.
?
Exercice 140 (CCINP 2023 - Martin BRETECHER (401-Exo-Ana) ). Voir énoncé
On a alors du ? dx et alors : Pour x P R et n P N, on pose fn pxq xe | |.
1 nx
2 x
1. Soit x P R fixé.
» 8 » 8 Si x 0, fn p0q 0 ÝÑ
du
2 2 1 0.
du ?
n|x|
Ñ 8
n
Si x 0, xe ÝÑ 0.
n u2 n 2
0 0
1 ?un nÑ 8
Ainsi la suite numérique pfn pxqq converge vers 0, pour tout x P R.
Et donc : 2. Étudions les variations de fn en calculant la dérivée.
8 fn est impaire et dérivable sur s0, 8r :
I ?2n arctan ?un ?2n π2 ?πn ?n|x| ?n|x|
0
@x ¡ 0, fn1 pxq 1 e x?n 2?1 x xe
4. @x ¡ 0, @n P N : π
0 ¤ fn pxq ¤ ?xpn2 xq
Soit : ? ?
n?
fn1 pxq 1 x xe n|x|
Donc par croissance de l’intégrale : 2
0 ¤ In ¤ π2 I 2π?n
2 Et ?n ?
f 1 px q ¡ 0 ô 1ôx
4
n x
2 n2
Ainsi fn est croissante puis décroissante sur R , positive, donc admet un
maximum en x n42 .
4 2
On a donc sup|fn pxq| sup |fn pxq| fn
4
e .
xPR xPR n 2 n
Comme }fn }8 ÝÑ 0, on en déduit que la suite pfn q converge uniformé-
n Ñ 8
ment vers la fonction nulle sur R.
3. Soit x P R fixé. ¸
Si x 0, fn p0q 0 donc fn p0q converge.
n¥0
?
n|x|
¸
Si x 0, |fn pxq| |x|e o fn pxq converge absolu-
1
donc
n2 n¥0
ment par comparaison. Il y a donc convergence absolue.
¸ ¸
En revanche }fn}8 diverge car n1 diverge donc il n’y a pas conver-
n¥0 n¥1
gence normale.
¸ 1 ¸
Exercice 142 (CCINP 2019 2022 - Julien TARAN - Nicolas RAYMOND - Or diverge donc par comparaison de séries positives la série In
Cyprien LANNEAU (Oral-152-SerInt) ). Voir énoncé » 8 ¥ n
n 1 ¥
n 1
Et ϕ est intégrable sur r0, 8r car ϕptq tÑ 8 xet. Exercice 143 (CCINP 2022 - Victor RODDE (Oral-239-SerInt) ). Voir énoncé
Le théorème de convergence dominée s’applique et donc : Soit a ¥ 0, on pose pour x P r0, 1s et n P N ,
N
nxpx2 aq x
fn pxq
» 8 x
pq e
dt 0
ch t
nx 1
chptq
lim
N Ñ 8 0 1
1. On travaille à x fixé non nul et on fait un équivalent lorsque n Ñ 8:
x
On a donc :
nxpx2 aq x
8 » 8 » 8 nxpxnx aq ex px2 aqex
2
¸ fn pxq
In x n
ch t
1
pq 1 dt
x
chptq x
dt nx 1
e
n 1 0
x
0
Pour x 0 on a fn p0q 0. Ainsi pfn qnPN converge simplement sur I vers :
On a alors :
"
8 » 8 » 8 px 2 aqex si x Ps0, 1s
F : x ÞÑ
¸ 2xet
In x n
et
2x
et 2x
dt
e2t 1 2xet
dt 0 si x 0
n 1 0 0
On met sous la forme canonique : 2. Chaque pfn q étant continue sur r0, 1s, la convergence uniforme de la suite
8 » 8
pfnq impliquerait la continuité de F sur r0, 1s, ce qui n’est le cas que si
a 0.
¸ 2xet 8
In x n
p xq p1 q dt 2x arctanpet xq
0 et 2 x2 0
On en déduit que si a 0 alors il n’y a pas convergence uniforme de la
suite pfn q.
n 1
Finalement
8 Si a 0, il faut faire l’étude de }fn F }8 :
¸
In xn πx 2x arctanpxq
x x
n 1
@n P N, @x P r0, 1s, |fnpxq F pxq| nx
x e 2
nxe
1 1
x
Soit :
@n P N, @x P r0, 1s, |fnpxq F pxq| ¤ 1en n1
0
}fn F }8 ¤ n1 Ñ 0
Ce qui prouve la convergence est uniforme sur r0, 1s.
3. Soit h ¡ 0, @n P N , @x P r0, 1s, Exercice 144 (CCINP 2022 - Nathan SATGE (Oral-242-SerInt) ). Voir énoncé
Soit a P R et x P R, on définit alors, lorsque c’est possible,
|fnpxq F pxq| p
nx x2 a
x q p x2
aqex
nx 1 e
8
|nx nxpnx1 1q| px2
¸ an
aqex S px q
x n x
px nx aq1e
2 n 0
¤ p1nh aq1e
an
1. Posons, lorsque c’est possible fn pxq
0
.
n x
fn existe si, et seulement si, x n donc DS RzZ .
¤ p1 aq
nh 1 Cherchons maintenant si la série converge. Par le critère de d’Alembert :
On a donc :
}fn F } ¤ pnh
1 aq
1
Ñ0 fn 1 pxq
fn pxq
|n|a||n1 xx|| Ñ |a|
Ainsi la suite pfn q converge uniformément sur tout segment de la forme
rh, 1s avec h ¡ 0. °
Si |a| 1 alors ° fn pxq converge absolument pour tout x dans RzZ .
Si |a| ¡ 1 alors fn pxq diverge grossièrement pour tout x dans RzZ .
Si a 1 alors fn pxq pour tout x dans RzZ donc il y a divergence.
1
n
Si a 1 alors fn pxq
p1qn et la série converge par le critère spécial
n x
des séries alternées pour tout x dans RzZ .
Ainsi le domaine de définition de S est DS RzZ si a P r1, 1r et
DS H sinon.
2. Soit |a| 1.
° °
Or |fn pαq| converge donc la série fn converge normalement sur
tout segment de R et chaque fn est continue sur R , par théorème
S est continue sur R .
(b) Pour a et x ¡ 0 : Exercice 145 (CCINP 2022 - Enzo TELASCO (Oral-250-SerInt) ). Voir énoncé
Soit x P r1, 1s et n P N, on pose fn pxq sinpnxenx q.
2
8
¸ 8
¸
1. Pour x 0, on a fn p0q 0.
an an
S px 1 q S px q
n0
n x 1 n x Pour x 0, on a nenx ÝÑ 0 donc fn pxq ÝÑ
2
0.
8 an1
¸ 8
¸
n 0
nÑ 8 Ñ 8
n
an On en déduit la convergence simple de la suite pfn q vers la fonction nulle
n x n0 n x F sur r1, 1s.
8 an1 an a1
n 1
Pour a Ps0, 1r et x P ra, 1s on a :
¸
2.
n x x
|nxenx | ¤ nena
n
0
8
1 ¸ an an 1
2 2
1
Donc pour n assez grand, de sorte à ce que nena P r0, π2 s et que l’on
a n0 n x x 2
1a
a
S pxq
1
ax
puisse utiliser la croissance de sin :
Ñ 8
0
Donc comme S p1q est une constante :
Il y a donc convergence uniforme de pfn q sur ra, 1s avec a Ps0, 1r.
1a Sinon on pouvait utiliser directement l’inégalité | sinpxq| ¤ |x| pour majo-
S pxq S pxq S px 1q 0
1 1
a ax ax rer. 1
lim sin e n sinp1q 0 F p0q.
1
Soit enfin S pxq
1 3. lim fn
. nÑ 8 n nÑ 8
0 x
4. On remarque que pour tout n P N, }fn }8 ¥ fn Ñ sinp1q donc p}fn}8q
(d) On utilise le théorème de la double limite, chaque fonction fn a une 1
limite nulle en 8 et on a convergence normale de la série sur tout n
segment de la forme rα, 8r, ainsi : ne converge pas vers 0 et donc il n’y a pas convergence uniforme de pfn q
sur r1, 1s.
8
¸ an
8
¸ an
lim S pxq lim lim 0
x Ñ 8 xÑ 8 n0 n x xÑ 8 n
n 0
x
Exercice 146 (CCINP 2022 -»Eliott BARDAT (Oral-252-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 147 (CCINP 2022 - Nathan AUCHERE - Evann PONSONNAILLE
1
x3n
Pour tout n P N, on pose In (Oral-253-SerInt) ). Voir énoncé
dx. » 8 ent
Pour tout n P N , on pose In
x3 1
1. Pour tout n P N,
0
0 p1 e t qn 1
dt.
»1 »1 ent
1
x3n 3 x3n
dx x3n dx
1 1. Notons fn ptq
In In
x3 1 3n 1 p1 etqn 1 dt.
fn est continue sur r0, 8r et intégrable en 8 car :
0 0
Comme sur r0, 1s, x¤ x3n alors par croissance de l’intégrale, In 1 ¤
3n 3
décroissante donc converge vers une limite ` telle que, d’après la relation Ainsi on a l’existence de In , car l’intégrale converge.
précédent, 2` 0. 2. Il s’agit d’une intégration par partie généralisée (le crochet converge) :
2. f est dérivable sur s 8, 1r et sur s 1, 8r et : » 8 epn1qt
? ?2 In1 p1
et qn
dt
1 2x 1
f 1 px q x
1 3 0 8 »
2 x2 x 1
3.
epn1qt 8 epn1qt net
? n 1 . p 1 et q n
1 2 1
2x 1
n1 p1 etqn
3
1 1
dt
x 1 1 x2 xx 1 p2x12q
1 0
0
n 1 1 21n n n 1 In
2
2
1
x 12
3
x 1 x2 x 1 4x2 4x 4
1 6 n1
Ainsi In n
1
In1 .
x 1 1 x2 xx 2 1
n2 n
3. On pose @n P N , Jn nIn , alors
Jn n pn 1qIn1 n Jn1
1 1
x3 1 1 2 2
On a trouvé une primitive de x ÞÑ 1 1x donc : 4. On a » 8 8
3.
3
J1 I1
et
dt
1
1
?
I0 ln ?
x 1 3 arctan
2x 1 1
? 0 p1 e qt 2 1 e 0t 2
x2 x 1
? 3 ņ
On montre que @n P N , Jn
lnp2q ?lnp1q 2 3 arctan ?1
0
1
2k
par récurrence.
3 k 1
ln 2 3 2 3π
Pour n 1, on a bien J1 12
1
.
1̧
k 1
2k
4. On pose Sn p1qn In . Montrer que Sn est la n-ième somme partielle Supposons cette formule vrai au rang n 1, alors :
d’une série dont on donnera le premier terme Sn et le terme général.
1
° p1qn
n¸1 ņ
5. En déduire la convergence de (question non restituée). Jn 21n Jn1 21n 2k
1
2k
...
k 1 k 1
5. On calcule Jn (somme de terme de suite géométrique) et on en déduit : Exercice 148 (CCINP 2019 2021 - Adrien MALTESE - Paolo MASSON
(Oral-154-SerInt) ). Voir énoncé
1 1 p 12 qn nxpx2 aq x
In 1
n 2 1 12
. 1
n
1
1
2n
Soit fn pxq e avec a ¥ 0, n P N et x P r0, 1s.
nx 1
1. Si x 0 alors fn p0q 0.
6. Sans aucun problème, lim In
Ñ 8
0. Si x 0 alors fn pxq px2 aqex .
n nÑ 8
Au final on pouvait répondre à cette question directement par le théorème Ainsi la suite pfn q converge simplement vers la fonction F définie par :
de convergence dominée, en effet : "
0 si x 0
— fn est une fonction continue sur r0, 8r, F px q
px 2 aqex si x 0
— La suite pfn q converge simplement vers la fonction nulle car pour t ¥ 0
fixé, 2. Si a 0 la limite simple F n’est pas continue en 0 alors que chaque fn est
continue sur r0, 1s. Par contraposée, la convergence de peut-être uniforme
n
et
fn ptq ÝÑ 0
1
1 et 1 et nÑ 8 sur r0, 1s.
Si a 0 alors il n’y a pas de contradiction, ce qui ne prouve pas pour
ent
— Pour tout n P N , |fn ptq| ¤
petqn 1 ϕptq.
autant la convergence uniforme. Calculons donc :
Or ϕ est intégrable sur r0, 8r. nx3 x
e x2 ex nxx 1 ex
2
fn pxq F pxq
Ainsi par le théorème de convergence dominée : nx 1
» 8 » 8 On a donc :
ent
Ñ 8
lim In nÑ 8 p1
lim
et qn
dt 0 dt 0 x
ex
2 x x xe
2
n 0
1
0 |fnpxq F pxq| nxx 1
¤ nx e
n
¤ n1
On a alors }fn F }8 ÝÑ 0 et la suite pfn q converge uniformément vers
Ñ 8
n
F sur r0, 1s.
3. Calculons à nouveau |fn pxq F pxq| pour a ¥ 0 quelconque cette fois.
Pour tout n P N et x P rh, 1s on a :
|fnpxq F pxq| p
nx x2 a x q px 2
a qe x
x2 a x
nx 1 e nx 1
e
et donc
|fnpxq F pxq| ¤ pnh
12 aq
1
1 nh
1 a
ÝÑ 0
1 nÑ 8
Ainsi pour tout a ¥ 0 fixé, il y a convergence uniforme sur rh, 1s avec
h Ps0, 1r.
Exercice 149 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-156-SerInt) ). Voir énoncé 4. D’après la question précédente on a pour tout x ¡ 0 :
nx
Soit un pxq p1qn pour n ¥ 1 et x ¥ 0.
e
8 8 8 x
pexqn 1eex
¸ ¸ ¸
n f 1 px q u1n pxq p1qnenx
1. Il s’agit d’utiliser le critère spécial des séries alternées.
°
Soit x ¥ 0 fixé. La série numérique un pxq est alternée et la suite
n 1 n 1 n 1
Exercice 150 (CCINP 2021 - Mathieu WAHARTE (Oral-157-SerInt) ). Voir Ainsi la suite pfn1 q converge simplement vers la fonction f 1 : x ÞÑ 1, c’est à
énoncé dire vers la fonction constante égale à 1.
Soit fn : x ÞÑ
nx2
pour x ¥ 0. Étudions maintenant la convergence uniforme de la suite pfn1 q. On pose :
1 nx
n2 x2 p 1 nxq2
@x ¥ 0, hn pxq fn1 pxq 1 p1
1. On étudie bien entendu d’abord la limite simple ! 2nx 1
Pour x ¥ 0 fixé on a : p1 nxq2 nxq2
— si x 0 alors fn p0q 0 ÝÑ 0. Or hn p0q 1 donc on en déduit que }hn }8 ¥ 1 et que la suite pfn1 q ne
Ñ 8
n
2 converge pas uniformément sur R .
— si x ¡ 0 alors fn pxq x nÝÑ
nx
x.
nÑ 8 nx nÑ 8 Ñ 8
Ainsi la suite pfn q converge simplement vers la fonction f : x ÞÑ x, c’est à
dire vers la fonction identité.
Étudions maintenant la convergence uniforme de la suite pfn q. On pose :
Pour x ¥ 0 fixé on a :
— si x 0 alors fn1 p0q 0 ÝÑ 0.
Ñ 8
n
2 2
— si x ¡ 0 alors fn1 pxq n x 1 ÝÑ 1.
nÑ 8 n2 x2 nÑ 8 nÑ 8
Exercice 151 (CCINP 2021 - Valentine RAULT (Oral-158-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 152 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ
(Oral-159-SerInt) ). Voir énoncé
1. Supposons que
°
fn converge normalement sur un intervalle I alors cela Soit a P R. On pose pour n P N, u n arctanp n aq arctanpnq.
On remarque déjà que la suite pun q est strictement croissante si a ¡ 0 par
°
signifie que }fn }8 converge.
I
Soit alors x P I fixé, on a pour tout n P N, croissance de arctan sur R et strictement décroissante si a 0.
ņ
ņ ņ Utilisons le théorème des accroissements finis dans le cas où a ¡ 0 : arctan est
fk pxq ¤
|fk pxq| ¤ }fk }8
I une fonction définie et dérivable sur R donc pour n P N, Dc P rn, n as tel que :
k 0
k 0
k 0
arctanpn aq arctanpnq rpn aq ns arctan1 pcq
° a
Ainsi par comparaison on en déduit que fn converge absolument sur I. 1 c2
°
2. Supposons que fn converge normalement sur un intervalle I, alors pour
x P I fixé on a : Mais vu que c P rn, n as alors c n et donc :
8
¸ 8
¸ 8
¸
un 2
a
|Rnpxq| fk pxq ¤
|fk pxq| ¤ } fk }I8 8n
k n 1
k n 1
k n 1
°
En passant à la borne supérieure à gauche on en déduit que : Finalement par comparaison de séries positives un converge.
8
¸
De même si a 0 par comparaison de séries négatives en appliquant le même
}Rn}8 ¤
I
}fk }I8 théorème sur l’intervalle rn a, ns.
k n 1
8
¸
Mais la suite }fk }I8 est la suite des restes d’une série numérique
k n 1 n
convergente donc elle converge vers 0.
Par majoration on en déduit que la suite des restes pRn q converge unifor-
mément vers la fonction nulle sur I.
sinpnxqenx
3. On pose pour x P r0, 1s et n P N, fn pxq . On a facilement :
n!
nx n
@x P r0, 1s, @n P N, |fnpxq| ¤ en! ¤ en!
que }fn }8 ¤ en! et par comparaison
n
On en déduit
° ° en
de séries positives on en
déduit que }fn }8 converge °
puisque converge vers ee .
convergence normale de fn sur r0, 1s implique la convergence uniforme
n!
La °
de fn sur r0, 1s.
8
¸
Cela implique que la fonction f fn est continue sur r0, 1s car on a la
n 0
convergence normale de la série et la continuité de chaque fonction fn sur
r0, 1s.
Fabien DÉLEN [email protected] 175 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Exercice 153 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-160-SerInt) ). Voir énoncé Par conséquent le théorème de continuité d’une intégrale à paramètre
Soit E0 l’espace vectoriel des fonctions continues et bornées de R vers R. s’applique et donc φpf q est continue.
Pour tout x P R et f P E0 on pose : 2. La linéarité de φ ne fait aucun doute par linéarité de l’intégrale et d’après
» 8 arctanpxtqf ptq les deux questions précédentes φpf q P E0 car d’après le 1.(a) φpf q est
φpf qpxq dt définie et bornée et d’après le 1.(b) φpf q est continue.
0 1 t2
On en déduit que φ est un endomorphisme.
@px, tq P R R , | arctanpxtqf ptq| ¤ π2 }f }8 ϕptq Et comme g est une fonction impaire (arctan est impaire) alors :
1 t2 1 t2
@x ¤ 0, gpxq gpxq π2 lnpx 1q
Et ϕ est intégrable, ce qui prouve l’hypothèse de majoration.
Exercice 154 (CCINP 2021 - Arthur PERRE (Oral-161-SerInt) ). Voir énoncé 3. Il faut majorer l’erreur commise lorsqu’on approche π comme ci-dessous :
cosp2aq
2 cospaq sinpaq
C’est à dire que l’on cherche à majorer l’erreur commise sur le reste RN
¸ 8p1qn ?
cos2 paq sin2 paq de la série p 2 1q2n 1.
n¥0
sinpaq
2n 1
2 cos paq pet en plus a π
rπsq Il s’agit d’une série numérique alternée dont le terme général décroı̂t en
sin2 paq
1 cos2 paq
2
valeur absolue vers 0. Le critère spécial des séries alternées s’applique et la
2 tanpaq série converge certes, mais on a également une majoration du reste. On en
1 tan2 paq déduit que :
?
2. Bon, il faut bien entendu s’inspirer du développement en série entière de
@N P N, |RN |
8
Ņ
p1qn p?2 1q2n 1 π |u | p 2 1q2N 3
tan : N 1
8 1qn x2n 1
@x P R, tanpxq p2n
¸
n 0
2n 1 2N 3
n0
1
Et vu qu’il faut prouver que :
π
8
¸ p1qn p?2 1q2n 1
n0
8 2n 1
on doit sûrement prendre x tel que tanpxq π8 mais comme celui-ci n’est
pas dans la table des angles remarquables il faut utiliser la question 1. avec
a π8 :
2 tanp π8 q
tanp q ô tan2p π8 q 2 tanp q10
π π
4 1 tan2 p π8 q 8
Ainsi x tanp π8 q est solution d’équation x2 2x 1 0 soit :
? ?
x 2
1 2
8
2
?
Mais comme x tanp 8 q ¡ 0 alors x 2 1 et en remplaçant dans
π
π 8
8
¸ p1qn p?2 1q2n 1
n0
2n 1
Exercice 155 (CCINP 2021 - Antoine LUCAZEAU (Oral-162-SerInt) ). Voir Le théorème d’intégration terme à terme s’applique donc et donne :
énoncé »1
lnpxq
»1 ¸ 8»1 8
¸
On pose pour x Ps0, 1r, f pxq et I f pxq dx.
2
dx fn pxq dx
ln x 1 π
x1 x1 pn 1q 2
n0
0 0 0 6
1. On pose x 1 h avec h Ñ 0 et on a :
n 0
lnpxq
f px q
x1
lnp1h hq 0 hh 0 1
Ainsi f est prolongeable par continuité en 1.
2. On a une intégrale impropre en 0 et en 1 :
8
¸
f px q pxn ln xq
n 0
Exercice 156 (CCINP 2021 - Florent LONGIN (Oral-163-SerInt) ). Voir énoncé intégrable en x 0) :
Le but de l’exercice est de prouver que : »1 »1
1
fn ptq dt ptq t2n1 dt
2 2 1
t2n 1 ln
»1
lnpt2 q lnp1 t2 q
8
¸ p q
n 2n 1 0 np2n 1q t
dt
2 »1
0 0
I
0 t2 n1
n p 2n 1 q2 np2n2 1q t2n2 dt
0 1
lnpt2 q lnp1 t2 q np2n21q2 t2n1 0
1. On pose f ptq sur s0, 1r.
t2
t lnpt q lnptq.
2 2
np2n2 1q2
Sur s0, 12 s, on a |f ptq|
0 t2 0
La fonction ln étant intégrable sur s0, 12 s on en déduit que f l’est également. 5. Il s’agit d’utiliser le théorème d’intégration terme à terme :
°
Sur r 21 , 1r, on pose t 1 h et : — fn converge simplement sur r0, 1s (vers f sur s0, 1s complétée avec
f p0q 0),
|f ptq| lnpp1 hqp1q lnph1q2 p1 hq q hÑ0 2h lnp12h h q hÑ0 2h lnphq Ñ 0. — Chaque fn est intégrable sur r0, 1s,
2 2 2
»1 »1
° ° 1
— |fnptq| dt converge car |fnptq| dt 1
2n 3
et
2n3
converge
La fonction f est donc prolongeable par continuité en 1 donc intégrable 0 0
n 1
n 1
fn pxq
1
x alors on a bien :
shpnxq p q 8 2e
1
Comme sh x
De plus pour x 0 fixé on a fn pxq o n12 .
2
g px q 8 o 1
nÑ 8 enx nÑ 8
° shpxq
Ainsi fn converge simplement sur R et R et donc le domaine de défi-
nition de f est R .
Finalement f pxq 8 sh1pxq .
2. Remarquons que chaque fn est impaire par parité de sh et donc que f est
impaire. On restreint donc l’étude à R .
Comme la fonction fn est décroissante et positive sur R , alors on peut
écrire, pour a ¡ 0 fixé que pour x ¥ a :
}fn}r8a, 8r fnpaq nÑ 8 e2na nÑ 8 o n12
°
Ainsi on a la convergence normale de la série fn sur tout segment de R .
Chaque fn étant continue sur R , on en déduit que f , la somme de la série,
est aussi continue sur R , et par parité sur R .
3. f est une somme infinie de fonctions décroissantes sur R donc f est dé-
croissante sur R . De même f est décroissante sur R
par parité.
4. Sachant que e2 ¡ 3, pour x ¥ 1 on a : e2nx 1
3 et donc :
nx nx
1
shpnxq
enx 2 enx 1 2ee2nx ¤ 2e
1 1
¤ 3enx
3
5. On remarque que :
8
¸ 8
¸
f px q
1 1 1
n1
shp nxq shpxq n2
sh p nxq
Exercice 158
»
(CCINP 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-165-SerInt) ). Voir énoncé permutation série intégrale s’applique et :
1
lnp1 xtq
Soit F : x ÞÑ dt. 8
¸
» 1
p1qn1 tn1 dt
0 t @x Ps 1, 1r, F pxq xn
1. Soit x Ps 1, 1r fixé, alors on a 0 1 x ¤ 1 xt 0 n
8
1 x donc la fonction n 1
lnp1 xtq
¸ p1qn1 tn1 xn
t ÞÑ est bien définie sur s0, 1s.
t n2 0
8
n 1
Il s’agit également d’une intégrale impropre en 0.
lnp1 xtq
¸ p1qn1 xn
On pose f ptq sur s0, 1s et : n2
t
n 1
Exercice 159 (CCINP 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-166-SerInt) ). Voir 3. Pour tout n P N et x P R :
»x »x
énoncé »x
On pose pour x P R et n P N, In pxq
1 p xq I n px q 1 1
p tq 0 ch ptq
In 2 dt dt
chn ptq
dt. n 2 n
»0x ch
sh2 ptq
0
lim }In }8 dt 0
1
Ñ 8 chn ptq
lim
n Ñ 8 n Donc
52 parctanp2q π4 q 252
0
I
Ainsi la suite pIn q converge uniformément sur R vers la fonction nulle.
Exercice 160 (CCINP 2017 2019 - Aı̈ssatou DIOP - Clément FURLAN car par intégration par partie, on prouve facilement que f pxq xf px 1q.
(Oral-133-SerInt) ). Voir énoncé Ainsi pour x ¥ 1, ϕ1 pxq ¥ 0 donc ϕ est croissante sur r1, 8r et comme
»8 vn ϕpnq, on en déduit que la suite pvn qn¥1 est croissante.
Soit f : x ÞÑ tx et dt.
De plus Dk P R, @x ¥ 1, ϕpxq x ln x x k et donc lim ϕpnq 8.
0
nÑ 8
1. (a) Pour x ¥ 0, on pose g px, tq tx et et on remarque que : Ainsi la suite 1
décroit vers 0 et le CSSA s’applique, donc la série
converge.
vn ¥
n 1
Exercice 161 (CCINP 2017 2019 - Juba GOUACHI (Oral-142-SerInt) ). Voir 4. Chaque fonction un est continue sur r1, 8r et°la question précédente
énoncé prouve la convergence uniforme sur r1, 8r de un , on en déduit que
lnpxq 8
Pour n ¥ 2 et x P R , on définit un pxq ¸
l’application S définie sur r1, 8r par S pxq un pxq est continue sur
.
° xn ln n
1. Si x 1 alors un pxq 0 donc un p1q ° converge.
r1, 8r.
k 0
Si 0 x 1, alors un pxq Ñ 8 donc °
un diverge.
Si x ¡ 1, alors un pxq o x1n donc un pxq converge par comparaison de 5. S est continue sur D r1, 8r donc il n’y a problème d’intégrabilité qu’au
séries °
positives avec une série géométrique convergente. voisinage de 8.
Ainsi un converge simplement sur D r1, 8r. Pour x ¡ 1 :
¸8
(il est possible sinon d’utiliser la règle d’Alembert)
|S pxq|
pq
un x
2. @x ¥ 1, @n ¥ 2,
n 2
8
¸
xn lnpxq pnxn1q ¤ |unpxq|
x p1x2n nlnlnnpxqq
1
u1n pxq
1 n
x
8 ln x
x2n ln n n 2
¸
¤
Ainsi u1n pxq 0 ô x e n soit }un }8 unpe q en 1ln n .
1 1 n
n
x ln 2
8
n 2
°
ln x ¸ 1
¤
1
Mais ° n ln n diverge (par comparaison avec intégrale).
Donc un ne converge pas normalement sur D. ln 2 n2 xn
3. Pour x ¡ 1, ¤ xln x x
2 ln 2 x 1
8
¸ 8
u x
pq
¸ ln x ¤ xpx ln 1xq ln 2
k
x k ln k
k n 1 k n
8
¸
1
o 13
¤ xk
ln x
lnpn 1q
x2
k n 1 Cette dernière fonction est intégrable sur D (intégrale de Riemann) donc
¸ 1 8
¤ ln x
lnp1 nq kn 1 xk
S l’est également.
Ainsi S est intégrable sur D.
¤ ln x 1
lnp1 nq 1 x x
1
1
n 1
¤ 1 ln x 1
lnp1 nq x 1 xn
¤ 1
lnp1 nq
En posant pour x P R et n P N , t
p1qnx , on a bien t P r 1 , 1 s et
1. Posons f ptq lnp1 tq t 2t2 sur r 21 , 12 s. np 1 x2 q 2 2
Exercice 163 (CCINP 2019 - Jason BERNAS - Paul SCHERRER (Oral-151-SerInt) @x Ps0, 1r,
). Voir énoncé
pF 1p1 xqq f pxq f p1 xq lnp1x xq lnpxq
» x
lnp1 tq g 1 pxq F 1 pxq
Pour x P R on définit, lorsque c’est possible F pxq dt. 1x
0 t
lnp1 tq
1. Posons f : t ÞÑ . et
h1 px q lnpxq lnp1 xq
t 1 1
Il faut vérifier l’intégrabilité en 0 : 1x x
f pt q
t 1 Donc g 1 pxq h1 pxq sur r0, 1r !
0 t 0 Montrons maintenant que lim g pxq lim hpxq.
Ñ1 Ñ1
Ainsi f est prolongeable par continuité en 0 et donc intégrable sur s0, xs. Dans hpxq, on pose x 1 h alors
x x
Exercice 164 (CCINP 2019 - Jérémy MICHEL (Oral-153-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 165 (CCINP
¸ 2019 - Yohan GOUETTA (Oral-155-SerInt) ). Voir énoncé
Pour x P I r1, 1s, @n P N, on pose : fnpxq sinpnxqenx . 2
Soit une série entière n
an x telle que a0 1, a1 3 et :
1. Si x 0 alors fn p0q 0 sinon soit x P I fixé non nul, alors : ¥
n 0
@n P N, an 3an1 2an2
|fnpxq| | sinpnxq|enx ¤ enx nÝÑ
2
Ñ 8
0
2
Donc la suite pfn q converge uniformément sur ra, 1s, avec a P r0, 1r. @n P N, an 2n 1 1
3. On calcule pour tout n P N , 2. Très simplement :
fn p
1
q sinp1qe n
1
ÝÑ sinp1q @n P N, an 2n 1 1 ¤ 2.2n ¤ 2n.2n 4n
n nÑ 8
Montrer que |an | ¤ 4n . ¸
On a donc }fn }8 ¥ fnp n1 q nÝÑ sinp1q. an xn est supérieur
Ñ 8 On en déduit que le rayon de convergence R de
Donc il est impossible que la suite pfn q converge uniformément sur I vers ¸ ¥
n 0
2pp11x2x
q p1 2xq
qp1 xq
2x2 3x 1
1
Au passage on trouve que le rayon de convergence vaut R 12 . Exercice 166 (CCINP 2017 2018 - Andréa BITAULD - Pierre FOEHREN-
BACH - Augustin HUET (Oral-134-SerInt) ). Voir énoncé
On étudie la convergence de la série de terme général un lnp2n p1qn q
lnp2nq pour n ¥ 1.
On remarque que un ln 1
p1qn .
2n °
On peut penser à utiliser le CSSA sur un mais il est difficile (voir impossible)
de prouver que p|un |q tend vers 0.
On remarque un
p1qn et ° p1qn converge d’après le CSSA, mais cela ne
2n ° 2n
prouve pas la convergence de un car il ne s’agit pas de séries positives.
La bonne réponse consiste en l’utilisation d’un développement limité :
un
p 1qn p1q2n
2n 2p2nq2 o n12
un
p 1qn
2n 8n2 o n12
1
Mais p 1q
° n
°2n 1
converge d’après le CSSA.
De
°
plus 8n2 converge en tant que série de Riemann.
1
o n2 converge
°
absolument par comparaison avec les séries de Riemann.
Finalement un converge par somme de séries convergentes.
Exercice 167 (CCINP 2018 - Vincent OULLION (Oral-143-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 168 (CCINP 2018 - Guillaume DE GANI - Marc DAVAL (Oral-144-SerInt)
Soient a, b ¡ 0 avec a b et f : x ÞÑ
1 ). Voir énoncé »
p1 axqp1 bxq . 1
t2
n
On pose @n P N, an 1
dt.
1. Une décomposition en éléments simples donne : 0 2
n
t2
f px q 1 bx 1. Posons @n P N, fnptq sur r0, 1s, alors fn ptq ¤ fnptq et par
1 a b 1
ab 1 ax
1
2
croissance de l’intégrale : an 1 ¤ an .
Donc pour |x| minp |a1| , |1b| q on a : La suite pan q est donc décroissante et minorée par 0 donc elle converge.
8 8 8 an bn
2. Appliquons le théorème de convergence dominée.
La suite de fonction pfn q converge simplement vers la fonction f définie
¸ ¸ ¸ 1 1
f px q paxqn b pbxqn
1
xn
ab ab
a
n 0
n 0
n 0 par :
"
1 si t 1
f : t ÞÑ
0 si t P r0, 1r
Ainsi le n-ième coefficient du développement en série entière en 0 de f ,
an 1 bn 1
noté cn vaut cn
ab
.
Pour t P r0, 1s et n P N, |fn ptq| ¤ 1 ϕptq et ϕ est intégrable sur r0, 1s
2. On calcule : donc le théorème de convergence dominée s’applique et
8
¸ 8 a2pn
¸ 1 q 2pabqn 1 b2pn 1 q »1
c2n xn pa bq 2
xn
lim an lim fn ptq dt 0
n 0 n 0 Ñ 8 Ñ 8
¸8 ¸8 8
¸
n 0 n
1 abxqp1 axq
Remarque : On peut même calculer la valeur de la somme mais ce n’est
pas demandé...
1 2t
n 1
ņ »1 ņ k »11 2
t2
p1qk ak 1 2
dt dt
k 0 0 k 0 0 1 1 t2
2
Ainsi
1 2t
n 1
ņ »1 »12 2
p1qk ak 3
2
t2
dt
3 t2
dt
k 0 0 0
n n
t2 t2 t2
(a) @n P N, fnptq 1
¥ t2n sur r0, 1s. 8
n 0
¸ 8
¸
n 0 n 0
8
¸
»1
2 2
nan xn an xn
1
1x x
1
an 1x
n 1
Ainsi an ¥ t2n
. dt
1
n 0
n 0
n 0
xf 1 pxq f px q pf pxq f p0qq
0 2n 1 1 1
1x x
° 1
(b) 1
1 an a pour rayon de convergence R 1 (d’Alembert), on en x1
¥ xf 1 pxq f px q 1
2n 1
n 0
déduit que R ¤ R1 donc R ¤ 1. x 1x x
Mais d’après le 3., f p1q existe et donc 1 fait partie du disque de
convergence et alors R ¥ 1. Finalement xp2 xqp1 xqf 1 pxq px 1q2 f pxq 2x 1.
Finalement R 1.
8
¸ 8
¸
(c) Pour x Ps 1, 1r, f pxq an xn et f 1 pxq nan xn1
n 0 n 1
8
¸
pn 1qan 1x
n
.
n 0
Cherchons une relation de récurrence entre an 1 et an .
»1 n
t2 t2
an 1 1
2»
2 1
dt
0 n
1 1 1 t2
an 1
1
2
an
2 0
tt
2
dt
»1 n 1
n 1 1 1 t2
an 1
1 1 t 1 t2 1
0 pn 1q
2
an
2 pn 1q 2 2
dt
0
an 1
1 1 1
2 pn 1 q 2 pn 1 q
an an 1
2
Soit finalement :
2 pn 1qan 1 pn 1qan 1 an 1
p2n 3qan 1 pn 1qan 1
Exercice 169 (CCINP 2018 - Hugo JONVEL (Oral-145-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 170 (CCINP 2018
- Gaëtan OHEIX (Oral-146-SerInt) ). Voir énoncé
¸ xn ¸ 2
On s’intéresse à la série entière
¥ n
n 2
p1qn . On s’intéresse à la série
n 1 ¥
ln 1
n pn 3q
.
Exercice 171 (CCINP 2018 - Arthur EYMARD (Oral-147-SerInt) ). Voir énoncé Le théorème d’intégration terme à terme s’applique et
» 8 x » 8 ¸8 8»
¸ 8 8
¸
fn pxq dx fn pxq dx
2
p2n 1 q2
1. Existence de J dx. J
sh x 0 0
n 0
n 0 0 n 0
Posons sur R , f pxq
x
, alors :
sh x
— f est continue et positive sur s0, 8r,
— f px q 1 donc f est prolongeable par continuité en 0 donc
x
0 x 0
intégrable sur s0, 1s.
— f px q x o
2x 1
.
8 e 8 x2
Donc f est intégrable sur r1, 8r.
Ainsi f est intégrable sur s0, 8r et donc J converge.
2. Il s’agit ici du théorème d’intégration terme à terme.
Remarquons que sur R ,
x
f px q ex 2xex 12xe
x
sh x e2x
Mais aussi comme 0 e2x 1 sur s0, 8r alors :
8
¸ 8
¸
f pxq 2xex pe2xqn 2xep2n q
1 x
n 0
n 0
Exercice
172
nπ (CCINP
2017 - Sofiane MEZITI (Oral-135-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 173 (CCINP 2017 - Clarisse DUBOIS (Oral-136-SerInt) ). Voir énoncé
¸
@n P
N, sin
¤ 1 or x a pour rayon de convergence 1 donc R ¥ 1.
n
3
¸ nπ ¥
n 0 1. On sait que an n pn1qp2n
6
3
1q 8 n3
.
Si x 1 alors sin diverge grossièrement donc R ¤ 1.
Par comparaison de séries positives avec une série de Riemann on en déduit
n¥0
3 °
Finalement le rayon de convergence est R 1. que an converge.
Pour n 3k alors sinpkπ q 0. ? 2. Première méthode :
Pour n 3k 1 alors sin kπ 3 p1q
π
k 3
.
On suppose connu que Hn ln n γ op1q, alors on a :
?
2
Pour n 3k 2 alors sin kπ 2π
3 p1q 2 .
k 3 H2n 1 Hn lnp2n 1q γ pln n γ op1qq ln 2
1
n
op1q ln 2 op1q
¸8 nπ
Donc pour x Ps 1, 1r, notons S pxq sin xn et : Seconde méthode :
n¥0
3 Si l’on suppose le résultat précédent inconnu alors il suffit d’effectuer une
? ? comparaison série-intégrale. Comme la fonction t ÞÑ 1t est positive et dé-
8
¸ 8
¸
S pxq p1q p1q
n 3 3n 1 n 3 3n 2 croissante alors on en déduit que :
x x
»k »k
?¥ ? n¥20 ¸8
n 0
2 2 1
8 dt ¤ ¤
1 1 1
3x ¸ dt
px q 3 n 3x
px q3 n
k t k
k 1 t
? 2 ¥
n 0 ? 2 ¥
n 0
En sommant ces relations on obtient :
3x2
3x
.
1
.
1
?2 1 ? x32 2 1 x3 » 2n 2 ¸ 1 2n 1 » 2n 1
dt ¤ ¤
1 1
3x 3x
2 p1 x q
3 n 1 t k n 1
k n t
dt
3. Soient a, b et c dans R, @n P N ,
a
n
a
n
b
n 1
c
a pn
2n 1
1qp2n 1q
n pn
bnp2n
1qp2n
1q
1q
cnpn 1q
soit
an p2a 2b cqn2 p3a
npn 1qp2n
b cqn
1q
a
Par identification a 6, 3a b c 0 et 2a 2b c 0 donc : Exercice 174 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-137-SerInt) ). Voir
" " énoncé
b c 18 ô c 24 8
¸
2b c 12 b 6 Soit f : x ÞÑ ?np1 x nx2 q
.
n 0
Pour x P R et n P N, notons fn : x ÞÑ ?n p1 x
nx2 q
.
Finalement an 6 1 1
4
. °
n n 1 2n 1 Si x 0 alors fn p0q 0 ainsi fn p0q converge et f p0q 0
°
Si x 0 alors fn pxq fn pxq
4. Notons : x 1
nÑ 8 n 3{ 2 2 3{
x nÑ 8 n x 2
ainsi pour x fixé,
Ņ Ņ Ņ Ņ
converge absolument et f pxq existe.
an 6
1 1
4
On en déduit que f est définie sur R.
n 1 n1
n n1
n 1 n1
2n 1
¸1 °
?1n 2n donc }fn }8,R diverge et la série ne converge
Ņ Ņ 2N Ņ 1
6
1 1
4 1
4
1 On remarque que fn
n1 n n1
n 1 n 2n
n 1 n 3 pas normalement sur R mais,
Ņ Ņ ¸1
2N Ņ
6
1 1
4 1
4
1
6
n1
n n 1 n 1 n 1 n n1
2n @ra, bs s0, 8r, }fn}8,ra,bs ¤ ?np1 b na2
b
q nÑ 8 n 2a2
3{
Ņ ¸1
2N
6 4
1
4 1 1
5 °
n1
n n N 1 Donc fn converge normalement sur tout segment ra, bs s0, 8r. On en
déduit que f est continue sur R , et sur R par parité, donc sur R .
n 1
6 4pHn H2n 1 q N 1
1
5
On pourrait s’intéresser à la continuité de f en 0 mais la question n’est pas
6 4 ln 2 o p1 q
1
5
posée.
Pour x P R et n P N, fn est dérivable et
N 1
8
¸
6p5 4 ln 2q. 1 nx2
f 1 px q ?
Finalement an 1
n 1
n
n p1 nx2q2
De plus,
@ra, bs s0, 8r, }fn1 }8,ra,bs ¤ ?1n p11 nb2 2
na2 q2
b
nÑ 8 n3{2 a4
°
Donc fn1 converge normalement sur tout segment ra, bs s0, 8r. On en
déduit que f est de classe C 1 sur R , et sur R par parité, donc sur R .
Exercice 175 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-138-SerInt) ). Voir Exercice 176 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-139-SerInt) ). Voir
énoncé énoncé
8 arctan nx
¸
On pose @x P R, f pxq . 1. Étude de la convergence simple :
$
n2 nx2 nx2
n 1 '
'
'
& 1 nx
x si x¡0
1. On pose @x P R, @n P N , fn pxq
arctan nx nx
fn pxq x0
.
2 0 si
° n ° '
On remarque que }fn }8 et }fn }8 converge donc fn converge
π ' 3 3
'
2n 2 % nx
1 nx2
nx
nx2
x si x 0
Donc pfn q converge simplement vers
normalement sur R et f est continue sur R.
la fonction Id sur R.
Par le théorème de la double limite on en déduit que
8 8 π Étude de la convergence uniforme :
¸ ¸ π3
lim f pxq
arctan nx
$
xÑ 8
n1
lim
xÑ 8 n2 2n
n 1
2 12 '
&
x si x ¥ 0
fn pxq x 1
xnx
2. Comme fn est de classe C 1 sur R : '
% si x 0
1 nx2
@x P R, @n P N, fn1 pxq n12 . 1 n
n2 x2 Chaque fonction pfn q est de classe C 1 sur R et R et :
$
Soit ra, bs s0, 8r alors 1
'
' si x ¥ 0
f 1 px q 1
&
p1 nxq2
}fn}ra,bs 1
np1 n2 a2 q
1
a n3
2
n
'
'
1 nx2
°
%
p1 nx2 q2
si x 0
Ainsi fn1 converge normalement sur tout segment de s0, 8r et donc f
est de classe C 1 sur s0, 8r et par parité sur R . On remarque que fn Id est décroissante et négative sur R donc mini-
° male en 8, et la borne inférieur vaut n1 .
3. On peut remarquer que fn1 converge normalement sur tout intervalle de
On remarque que fn Id est croissante puis décroissante sur R et mi-
la forme ra, 8r avec a ¡ 0 donc il y a convergence normale sur ra, 8r
nimale en x ?1n , et la borne supérieur vaut f p ?1n q ?1n 2?1 n donc
et le théorème de la double limite donne :
¸8 8
¸
1
lim f pxq lim
1
.
n
00 }fn Id}8 max 2?1 n , n1 n1 pour n ¥ 4
xÑ 8 xÑ 8 n 2 1 n2 x2
n1
n 1
4. On peut en déduire que le graphe de f admet une asymptote horizontale Ainsi pfn q converge uniformément sur R vers la fonction identité.
d’équation y π12 en 8 et par parité une asymptote horizontale d’équa-
3
2. $
tion y π12 en 8.
3
'
'
1 ÝÑ si x ¥ 0
fn1 pxq 1
&
p1 nxq2 nÑ 8
0
D’après le 2., la fonction f est croissante sur R donc au vu de ses limites
bornée en π12 et π12 .
3 3
'
'
1 nx2
ÝÑ
%
p1 nx2 q2 nÑ 8
0 si x 0
On en déduit que pfn1 q converge simplement vers la fonction constante égale Exercice 177 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-140-SerInt) ). Voir
à 1. énoncé
t n 1
1 1
Mais }fn 1}8 ¥ |fn p0q 1| 1 et ne tend donc pas vers 0.
Ceci prouve que la convergence de la suite pfn1 qnPN n’est pas uniforme sur
Pour n P N , on pose fn p tq 1 n
lnptq si t Ps0, ns et sinon fn ptq 0.
| 1, 1s. 1. Soit t P R fixé, alors il existe n assez grand tel que n ¡ t et sur r0, ns :
n 1
1 exp pn 1q ln 1
t t
n n
or pn 1q ln 1
n
t
pn n 1qt t donc par continuité de exp, en
passant à la limite :
fn ptq et lnptq
Ainsi la suite pfn q converge simplement sur R vers f : t ÞÑ lnptqet .
2. Il s’agit d’appliquer le théorème de convergence dominée.
On a déjà la convergence simple de la suite pfn q vers la fonction f .
Pour hypothèse de domination, en se servant de la majoration classique
lnp1 xq ¤ x pour x ¡ 1, et par croissance de la fonction exp, on a :
@t P r0, ns, |fnptq| exp pn 1q ln 1
t
n
| lnptq| ¤ exp pn n 1qt | lnptq|
Soit finalement :
@t P r0, ns, |fnptq| ¤ et| lnptq| ϕptq
Or ϕ est intégrable sur R , en effet :
sur s0, 1s, ϕptqsim| lnptq| qui est intégrable.
0
sur r1, 8, ϕptq 0 o 1
qui est intégrable.
t2
Le théorème de convergence dominée s’applique et :
» 8 »n
ln tet dt lim fn ptq dt
0 nÑ 8 0
Soit : »n »1 »1 Exercice 178 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-141-SerInt) ). Voir
fn ptq dx n lnpnq n
x dx n x lnp1 xq dx
n énoncé
¸
2n
»1
0 0 0
Posons, pour n P N , Rn ?1 .
or lnpnq xn dx
1
et par IPP :
k n 1
k
0 n 1 On t ÞÑ ?1 est positive et décroissante sur r1, 8r donc par comparaison avec
»1 1 »1 t
xn lnp1xq dx
1
p xn 1 1q lnp1 xq
1 pxn 1 1q dx intégrale :
2n » k 2n » k
x1 ¸ ¸
1 1
0 n 1 n 1 0 0 ?1 dt ¤ Rn ¤ ?1 dt
Le crochet converge (limites nulles en 0 et en 1), on a également :
k n 1 k
t
k n 1 k
t
Soit » 2n » 2n
p 1q xk
xn 1
ņ 1
?1 dt ¤ Rn ¤ ?1 dt
x1 k 0
k n 1 t k n t
En calculant l’intégrale
Donc ? ? ? ?n q
»1 ņ »1 ņ 2p 2n 1 n 1q ¤ Rn ¤ 2p 2n
xn lnp1 xq dx xk dx
1 1 1
0 n 1 k 0 0 n 1 k 0 k 1 En multipliant par la quantité conjuguée
2n 1 pn 1q
En injectant dans l’expression de départ :
2? ¤ Rn ¤ 2 ?2n n?
?
2n 1 n 1
»n 2n n
?
ņ
fn ptq dx lnpnq
n n 1
pn 1q n 1 k 1 Soit finalement Rn ? 2n
? ? . 2 n
nÑ 8 p 2 1q n nÑ 8 2 1
0 k 0
ņ
Sachant que
1
k
ln n γ op1q, on a donc :
k1
»n
fn ptq dx plnpnq ln n γ op1qqq γ
n
0 pn 1q
¸ 2
Exercice 179 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-122-SerInt) ). Voir Et converge en tant que série de Riemann.
énoncé n3
1. On reconnait la somme d’une série géométrique de raison ex
Finalement, d’après le théorème de permutation somme-intégrale :
1 (pour
x P R ) ainsi :
» 8 8
¸ 8 2
¸
8 J x2 enx dx
¸ x n
3
x2 enx
2
S px q x2 1 e ex exx 1 . 0 n 1 n 1
n 1
x2 2
2. Sur s0, 1s, x x donc S est prolongeable par continuité en 0.
ex 1 0 x 0
x2 x2
Sur r1, 8r, ex 1 8 8 8 o 1
x2 e x donc S est intégrable sur
ex x2
r1, 8r (car positive). » 8 x2
Ainsi S est intégrable sur s0, 8r et donc J ex 1
dx existe.
0
» 8 8
¸
3. Les questions 1. et 2. donnent que J x2 enx dx et montrons
0 n 1
que l’on peut permuter la somme et l’intégrale.
Notons fn : x ÞÑ x2 enx pour n P N .
°
— fn converge simplement vers f sur s0, 8r d’après le 1. ,
— @n P N, fn pxq o ainsi fn est intégrable sur s0, 8r,
1
x2
» 8
°
— Montrons que µn converge avec µn |fnpxq|dx.
@n P N :
0
» 8
µn x2 enx dx
0 8 » 8
2xenx dx
x2 nx
µn n»
e
1
n
8 0 0
xenx dx
2
µn
n »0
8
enx dx
2
µn
n2 0
µn 2
n3
Exercice 180 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-123-SerInt) ). Voir Exercice 181 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-124-SerInt) ). Voir
énoncé énoncé »
1
lnptq lnp1 tq
1. Une façon élégante de prouver cette inégalité est d’utiliser l’inégalité des Soit I dt.
accroissements finis : si f est C 1 sur ra, bs alors 0 t
lnptq lnp1 tq
|f paq f pbq| ¤ xmax
Pra,bs
|f 1pxq| |b a| 1. Posons f ptq
t
sur s0, 1r. (f est positive sur s0, 1r.)
Sinon on peut prouver que la fonction g : x ÞÑ sin x x est négative sur ln l’est.
R par une étude de fonction, puis conclure par parité de sin. Sur r 12 , 1r, posons t 1 h :
sinp nt q
2. Notons, pour n P N et t P R , fn ptq lnp1 hq ln h
tp1 t2 q
.
f ptq f p1 hq h ln h 0 ÝÑ
1h
0
On remarque que 0 0
|t|
|fnptq| ¤ |t|p1 n t2q np1 1 t2q nÝÑ 0 f est prolongeable par continuité sur r 21 , 1s et donc intégrable.
Ñ 8 Finalement I converge car f est intégrable sur s0, 1r.
Donc pfn q converge simplement vers la fonction nulle. 8 tn
¸
On a même 2. D’après le cours , @t Ps 1, 1r, lnp1 tq .
1
n
sinp nt q t Ainsi
nfn ptq
n 1
n p1 t2 q
t nÑ 8 t p1 t2 q nÑ 8 1
t2 »1 8 tn1 » 1 ¸
8 tn1 lnptq
n
¸
I lnptq dt dt
On a également avec le 1., n|fn ptq| ¤ ϕptq.
1 n n
0 1 0 1
1 t2
Ainsi d’après le théorème de convergence dominée
» » » Montrons que l’on peut permuter la somme et l’intégrale.
8 8 8 tn1 lnptq
nfn ptq dt lim pnfn ptqq dt dt Notons fn : x ÞÑ pour n P N .
1 π
lim
n Ñ 8 0 0 n Ñ 8 0 1 t2 2 n
°
» 8 sinp t q — fn converge simplement vers f sur s0, 1r,
Soit
tp1
n
t2 q
dt π
.
0 nÑ 8 2n — @n ¥ 2, fn est intégrable sur s0, 1r car prolongeable par continuité en
0.
Pour n 1, f1 ptq ln t et ln est aussi intégrable sur s0, 1r.
»1
°
— Montrons que µn converge avec µn |fnpxq|dx.
0
avec
ņ
Exercice 183 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-128-SerInt) ). Voir
unk
uk
pn k q! n! énoncé
Soit pan qnPN la suite de réels définie par :
cn
k 0
k! n!
ņ $
n
k
uk unk
1
n!
& a0 a1 1
% @n P N , an 1 an
2
an1
k 0
un 1
n! n 2
8u
¸ 1. Montrons-le par récurrence forte.
Ainsi f 2 pxq
n 1 n
x f 1 p x q. Initialisation : C’est vrai pour n 0 et n 1.
n 0
n!
Hérédité : Supposons cette inégalité vraie pour an et an1 alors immédia-
Donc f est bien solution de l’équation : y 1 y 2 .
1 tement an 1 ¥ 1 et
3. Si y 0 alors yy2 1 soit yp1xq x k avec l P R et
an 1 ¤ n2 n
2
2
pn1q2 ¤ n2 2
n1
pn1q2 n22n1 ¤ n22n 1 pn 1q2
y px q pour x k
1
x k Par principe de récurrence, @n P N , 1 ¤ an ¤ n2 .
°
On a donc y p0q u0
3 donc k 13 soit 2. Notons
° n
R le rayon de convergence de la série an xn°
. °
0!
x admet un rayon de convergence de R 1. Or xn et nxn ont le
° 2 n
y px q 1 3 même rayon de convergence, ainsi que n x .
x 1 3x
1 Par encadrement, comme @n P N , 1 ¤ a°n ¤ n2 , 1 ¤ R ¤ 1 et donc R 1
3
Déterminer le rayon de convergence de an xn .
8
¸ 3. (a) Pour tout x Ps 1, 1 r, pour tout n P N :
On a alors pour |x| 1
3, y px q 3 3n xn donc un 3n 1 n!.
ôx nan x an x x
n 1 n
nan x 2x 2
an xn
2x 2 n 1
an x n
Ainsi, f est solution sur s 1, 1 r de xp1 xqy 1 2x2 2x 1 y 1.
Fabien DÉLEN [email protected] 201 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
(b) Si on pose pour tout x Ps 1, 1r, g pxq xf pxq, g est solution sur Exercice 184 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-129-SerInt) ). Voir
s 1, 1r de : énoncé
1
p1 xqy p2x 1qy 1 On définit la suite u par : @k P N, uk
1
.
avec g p0q 0 1 k2
° 1 °
1. uk
1 1
1e2x
On trouve g pxq 2p1xq3 x 3x 5 2
1 2 et converge donc uk converge par comparaison
et donc : 1 k2 k2 k2
de séries positives.
1 e2x 8
¸
f px q x3
1
2p1 xq3
5
2x 2. On note pour tout n P N, an uk .
@n P N, an est le reste d’une série convergente donc est bien définie, on a
k n 1
¸ 8
également que pan q décroit et a0 uk qui est une constante.
k 1 °
Par encadrement, @n°P N, 0 ¤ an ¤ a0 et xn admet un rayon de conver-
gence égal à 1 donc
°
an xn admet un rayon de convergence R ¥ 1 et on
est certain que an x converge pour tout x Ps 1, 1r.
n
Or an 1 an un 1 soit an 1
an 1 uan 1
mais
n
8
¸ ¸
2n ¸
2n
an uk ¥ uk ¥ u2n 1 n
4n2
¥ 4n
1
k n 1
k n 1
k n 1
donc an 1
an 1 (car uan 1 ¤ n4 Ñ 0).
n
Finalement d’après la règle de d’Alembert, le rayon de convergence de cette
série vaut R 1.
4. Cette question permet également de retrouver directement le rayon de
convergence précédent. Il s’agit d’une comparaison avec intégrale.
»k 1 »k
@k P N, 1
dt ¤ uk ¤ 1
dt
k 1 t 2
1
k 1 t2
Donc en sommant ces relations (ces intégrales sont bien convergentes) : Exercice 185 (CCINP 2016 - Margaux SEGUIN - Mohamed MOUHOUB
» » (Oral-130-SerInt) ). Voir énoncé
8 8 » 8 tx
@n P N, 1
dt ¤ an ¤ 1
dt Pour tout x P R on note f pxq
te
et 1
dt quand elle existe.
n 1 t2
n 1 1 t2 0
soit
@n P N, π2 arctan n ¤ an ¤ π2 arctanpn 1q tetx
1. Posons g px, tq pour px, tq P Rs0, 8r.
et 1
Mais pour tout x ¡ 0, arctan x arctan x1 donc
π
Sur s0, 1s, g px, tq 1 donc t ÞÑ gpx, tq est intégrable sur s0, 1s.
t
2 tÑ0 t tÑ0
Sur r1, 8r, g px, tq tetpx 1q .
1
¤ an ¤ arctan n 1 1 tÑ 8
Si x ¤ 1 alors g px, tq ÝÑ 8 donc t ÞÑ gpx, tq n’est pas intégrable sur
arctan
n
tÑ 8
Comme arctan n1 1 1
et arctan n 1
1
1 et r1, 8r.
donc
Ñ 8
lim nan
Si x ¡ 1 alors g px, tq o 2 ÞÑ gpx, tq est intégrable sur
n 1 n 1 n n 1
finalement an n1 . tÑ 8 t
donc t
r1, 8r.
Ainsi l’ensemble de définition de f est D s 1, 8r.
Pour px, tq P Rs0, 8r,
tx
te tx
|gpx, tq|
¤ Ke
et 1
» 8 8
0 ¤ f px q ¤ K etx dt ¤ K x1 etx ¤ Kx
0 0
2. @x ¡ 0, x 1 ¡ 1 donc f px 1q et f pxq existent et On pose fn : t ÞÑ tepn xqt , alors chaque fn est intégrable sur R
» 8 tetpx1q » 8 tetx (pour x ¡ 1, pn xq ¡ 0).
f px 1q f pxq dt °
0 puisque
et 1 et 1
dt fn converge simplement sur R vers f (même pour t
»0 8 tetpx1q tetx fn p0q 0 pour tout n P N).
0
f px 1q f pxq » 8
et 1
dt
»0 8 tetx pet 1q Enfin, on pose µn |tepn q | dt
x t
px
1
n q2
(par IPP comme
f px 1q f pxq et 1
dt 0
»0 à la question précédente).
8 ¸
f px 1q f pxq tetx dt ¡ 1, la série 1
¥ px nq 2
Pour x converge (en tant que série de
0 » 81 n 1
xt etx 0 8
f px 1q f pxq etx dt Riemann).
8 0 x
f px 1q f pxq x1 etx 0
Ainsi le théorème de permutation série-intégrale s’applique et :
2
f px 1q f pxq x1 » 8 8
¸ 8»
¸ 8 8
¸
f pxq tepn xqt dt tepn xqt dt
2 1
3. Pour tout x ¡ 1, on a : 0
n 1
n 1 0 px
n 1
nq 2
f px q
px 1q2 f px 1q
1
f px q f px 2q
1 1
px 1q px 2q2
2
ņ
f px q f px nq
1
k1
px k q2
Lorsque n Ñ 8 alors par la question 1., nÑlim8f px nq 0 et donc :
8
¸
@x ¡ 1, f pxq px
1
k q2
k 1
t
4. On écrit @t ¡ 0, et
1 e
e 1 1 e t
t
et comme 0 1 alors un dévelop-
pement en série entière donne
e t
8
¸ 8
¸
et 1
1
1 e t
et ent ent
n 0
n 1
» 8 8
¸
Ainsi f pxq tepn x t q dt, reste à vérifier que l’on peut per-
0
n 1
muter série et intégrale via le théorème adéquat.
Notons fn : t ÞÑ pt n!
ln tq
pour x ¡ 0.
n
Exercice 186 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-131-SerInt) ). Voir
énoncé Les fonctions fn sont
°
continues par morceaux sur s0, 1s.
Pour tout pn, pq P N2 et t ¡ 0, on pose fn,p ptq tn plnptqqp . Par construction fn converge simplement et sa somme est continue par
»1
morceaux sur s0, 8r.
Pour tout t Ps0, 1s, on pose ϕptq ϕptq dt.
De plus d’après le 2. chaque fonction fn est intégrable sur s0, 1s et
tt ainsi que I
0
n2
par comparaison de séries positives, la série de terme général un converge. La série numérique de terme général ci-dessus converge, on en déduit
»1 d’après le théorème d’intégration terme à terme que la fonction t ÞÑ tt
2. I ϕptq dt or ϕptq tt sur s0, 1s. est intégrable et :
Néanmoins ϕptq et ln t ÝÑ 1 par croissances comparées.
0
e0 »1 1̧ »1 8
¸ 8
¸
Ñ0 tt dt fn ptqdt n n
1
Ainsi ϕ est prolongeable par continuité en 0 et donc intégrable sur s0, 1s et
t
0
n 0 0 n0
pn 1qn 1
n 1
donc I est bien définie.
3. Pour n ¡ 0, t ÞÑ tn pln tqp est prolongeable par continuité en 0 donc inté-
grable sur s0, 1s.
Pour n 0, t ÞÑ pln tqp est intégrable sur s0, 1s car pln tqp op ?1t q.
Chaque intégrable considérée est donc bien définie et par intégration par
partie :
n 1 1
In ppq pln tq n p 1 Inpp 1q
t p
n 1 0
Ainsi, par récurrence immédiate :
¸8 p1qnpt ln tqn
tt et ln t
n 0
n!
Exercice 187 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-132-SerInt) ). Voir Exercice 188 (ENSEA 2023 - Emile ASTE (419-Exo-Ana) ). Voir énoncé
énoncé Soit pun qnPN une suite de réels strictement positifs et ` un réel positif strictement
Soit α P R , on effectue un développement limité du terme général : inférieur à 1.
un
cos α
sin αn
n
e 1. lim
nÑ 8 un
un 1
` signifie par définition que :
n
un exp n ln cos αn sin α
e
@ε ¡ 0, Dn0 P N, @n ¥ n0, uun 1 Ps` ε, ` εr
n
un exp n ln 1
α
α2
2n2
o 1
n3
e
n n
un exp α α2
2n
α2
o 1
n2
e Soit ε ¡ 0 assez petit de sorte que ` 1 (par exemple ε
2n 1 `
ε 2 ).
un eα exp 2n 2nα2 α2
o 1
n
e
2 Alors, @n ¥ n0 , on a :
Nécessairement il faut avoir α 1 sinon le terme général ne converge pas vers ¤` ε ô un ¤ p` εqun
un 1
1
un
0 et alors
un e exp αn o n12 1 et par récurrence immédiate, @n ¥ n0 :
2
un e 1 α2
n o 1
n2
1 un ¤ p` εqnn0 un0
un eαn 2
pn 1q! n n
un 1
pn 1qn 1 p n 1qnn
p n 1 qn p n 1 q n n 1 1
1
un n! n
nn
Mais :
n
exp n ln exp p1 op1qq Ñ e1
1 1
1 1 1
n n
¸ n!
Ainsi la série n
converge d’après le critère de d’Alembert.
¥ n
n 1
Exercice 189 (ENSEA 2022 - Eliott BARDAT (Oral-243-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 190 (ENSEA 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-244-SerInt) ). Voir
Ne pas faire d’équivalent car la série n’est pas à termes positifs, en revanche on énoncé »1 x
t 1
peut faire un développement limité : On pose, lorsque c’est possible, f pxq
0 lnptq
dt.
vn ln 1
p1q p1q O
n n 1 tx 1
2n 1 2n 1 p2n 1q 2 1. Posons g : t Ñ
Þ lnptq
.
x 1. t
tx 1
Ainsi g : t ÞÑ est intégrable sur s0, 12 s.
lnptq
g est donc intégrable sur s0, 1r pour tout x ¡ 1 et la fonction f est définie
sur s 1, 8r.
tx 1
2. Posons hpx, tq pour px, tq Ps 1, 8rs0, 1r. Exercice 191 (ENSEA 2021 - Antoine PAGE (Oral-181-SerInt) ). Voir énoncé
ln t
On sait déjà que g : t ÞÑ hpx, tq est intégrable sur s0, 1r.
L’exercice est légèrement mal posé car en effet dans le programme il n’y a, à
strictement parler, que des intégrales impropres dont les problèmes de conver-
Appliquons le théorème de dérivabilité d’une intégrale à paramètre.
gence éventuel sont situés en les bornes de cette intégrale.
— pour x ¡ 1, la fonction t ÞÑ hpx, tq est continue par morceaux et En fait il serait plus avisé de poser la question du calcul et de la convergence
intégrable sur s0, 1r,
» 8
de I
1
pour t Ps0, 1r fixé, la fonction x ÞÑ hpx, tq est de classe C sur s1, 8r
ln 1 dt.
— 1 t2
Par parité de f : t ÞÑ ln 1 t12 sur R , on en déduirait alors (abusivement)
0
et
Bh px, tq tx que si I converge alors
Bx » 8 » 8 »0
B dt dt 2I
1 1 1
— @t Ps0, 1r, x ÞÑ Bx px, tq est continue sur s 1, 8r,
h
8
ln 1
t2
0
ln 1
t 2
dt
8
ln 1
t2
Exercice 192 (ENSEA 2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-178-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 193 (ENSEA 2019 - Jérémy MICHEL (Oral-179-SerInt) ). Voir énoncé
» 1 ¸ p1qn ¸ p1qn lnpnq .
Pour n, m P N, on pose In pmq xn pln xqm dx. Étudions la nature des séries et
¥ 2n 1 ¥ n
Pour n ¡ 0, x ÞÑ xn pln xqm est prolongeable par continuité en 0 donc intégrable
0 n 0 n 1
lnpnq
sur s0, 1s. On pose un 2n 1 1
et vn
n
, l’idée est de prouver qu’il s’agit de séries
Pour n 0, x ÞÑ pln xqm est intégrable sur s0, 1s car pln xqm op ?1x q. alternées vérifiant le critère spécial des séries alternées.
Chaque intégrable considérée est donc bien définie et par intégration par partie La suite pun q est décroissante vers °
0 de façon évidente, donc par le critère spécial
(légitime car les intégrales mies en jeu convergent) : des séries alternées s’applique , n¥0 p1qn un converge.
1 Pour la suite pvn q la décroissance est moins évidente.
lnpxq
Posons f pxq sur r1, 8r, f est dérivable sur cet intervalle et :
xn 1
I n pm q pln xqm n m 1 In p m 1q
n 1 0
x
1 lnpxq
Ainsi, par récurrence immédiate : f 1 px q
x2
p1qm m!I p0q p1qm
I n pm q Or 1 lnpxq 0 ô x ¡ e donc f 1 pxq 0 sur l’intervalle r3, 8r par exemple
pn 1 qm n pn 1 qm 1
m!
et f est décroissante sur r3, 8r.
p1qn n! La suite pvn q est donc décroissante vers 0 °
à partir de n0 3, donc par le critère
En particulier pour m n : In pnq spécial des séries alternées s’applique , n¥n0 p1qn un converge (et rajouter
p n 1 qn 1
quelques termes initiaux ne change rien à la convergence).
Exercice 194 (ENSEA 2019 - Marc DAVAL (Oral-180-SerInt) ). Voir énoncé Exercice
¸ 195 (ENSEA 2018 - Andrea BITAULD (Oral-177-SerInt) ). Voir énoncé
En connaissant bien tous ses développements limités, on a pour n P N , Soit n
an x une série entière de rayon de convergence R ¡ 0, on pose lors-
¥
n 0
8
un ch
1
n
cos
1
n qu’elle existe f pxq
¸
an xn .
1 1 2 4 2 4
n 0
un 1
2 n
1 1
24 n
1
1
2
1
n
1
24
1
n
o
1
n4
1. Soit r P r0, Rr, alors pour tout t P r0, 2πs :
8
¸
f preit q
1 1
un O an rn eint
n2 n4
n 0
Si |z | ¡ r, cette fois-ci : Exercice 196 (ENSEA 2017 - Guillem KHAÏRY - (Oral-172-SerInt) ). Voir énoncé
On définit pun q suite de fonctions de r0, 1s vers R par
reit rez it
8
¸ »x
z n rn eint u0 pxq 1 et @n P N, un px q 1 un pt t2 qdt
reit z 1 rez
it
n 1
1
0
reit z
dt
» Supposons la propriété établie au rang n ¥ 0.
2π 0 2π 0
8
n 1
1 ¸ n n 2π
r z eint f preit qdt »x
2π n0 0 un 2 pxq un 1pxq un 1 pt t2q unpt t2qdt
0 0
En effet cette fois toutes les intégrales sont nulles car dans la démonstration or un 1 pt t2 q un pt t2 q ¥ 0 donc un 2 pxq un 1pxq ¥ 0 par positivité
du 1. adaptée le nombre entier n p ne peut être nul. de l’intégrale et :
1 q!
un 2
puis
n 2
unpxq un 1pxq ¤ pnx 2q! .
2
La récurrence est établie et donc pour tout x P r0, 1s, 0 ¤ un 1 pxqun pxq ¤
xn 1
pn 1q! .
2. Pour tout x de R, on sait qu’il y a convergence de la série exponentielle
¸ xn
.
n!
Par comparaison
¸ de séries à termes positifs, il y a convergence de la série té-
lescopique un 1 pxq un pxq et donc la convergence de la suite pun pxqqnPN
pour tout x P r0, 1s.
3. Pour tout x P r0, 1s,
8 xk
¸ 8
¸
|upxq unpxq| ¤ k!
¤ 1
k!
ÝÑ
Ñ 8
0
k n 1
k n 1
n
Ainsi la suite pun q converge uniformément vers une fonction u. On en déduit Exercice 197 (ENSEA 2017 - Zaı̈neb HALOUA (Oral-173-SerInt) ). Voir énoncé
que u est continue et toujours par convergence uniforme :
»1
»x »x
@x P r0, 1s, un pt t2 qdt ÝÑ upt t2 qdt
1. Étudions la suite et la série de terme général un pt2 t 1qn dt.
0 Ñ 8
n 0 Posons f ptq t2 t 1, f est dérivable sur r0, 1s et f 1 ptq 2t 1 donc o
0
La fonction est donc une fonction non nulle (car up0q 1) et dérivable f 1 px q 0
avec u1 pxq upx x2 q.
1 1
f
3
4
Ainsi la suite"de fonction pfn q converge simplement sur r0, 1s vers la fonc-
0 si t Ps0, 1r
tion f : t ÞÑ
1 si t 0 ou t 1
.
De plus, pour tout n P N, @t P r0, 1s, |fn ptq| ¤ 1 ϕptq où ϕ est bien
entendue intégrable sur r0, 1s.
Ainsi par le théorème de convergence dominée, on a que :
»1
n
lim un
Ñ 8
lim pt2 t
Ñ 8
1qn dt 0
0 n
°
2. Montrons que un diverge :
ainsi
° °
Comme 2n1 1 diverge, par comparaison de séries positives, un diverge. Exercice 198 (ENSEA 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-174-SerInt) ). Voir
On en déduit que le rayon de convergence est R ¤ 1. énoncé »1
Notons I dt et f : x ÞÑ
Très simplement on trouve aussi que ln t ln t
0 t1 t1
.
@t P r0, 1s, @n P N, 0 ¥ t2 t 1 ¤ 1 ñ 0 ¤ un ¤ 1 f est définie, continue et positive sur s0, 1r.
° n Remarquons que |f ptq| lnptq, or ln est intégrable sur s0, 21 s donc f l’est
0
Comme x a un rayon de convergence égal à 1, alors par comparaison
R ¥ 1.
également.
lnp1 hq
°
On en déduit que le rayon de convergence de un xn est R 1. De même f ptq f p1 hq 1 donc f ptq xÑ1 1 et donc f est
h hÑ0
°
3. Soit x Ps 1, 1r, un xn converge et prolongeable par continuité en 1 donc intégrable sur r 21 , 1r.
Finalement f est intégrable sur s0, 1r donc I existe.
8
¸ 8»1
¸
un xn ppt2 t 1qxqn dt
8
¸ 8
»1 ¸
n 0
n 0 0
@t Ps 1, 1r, 1t
1 n
t ainsi I ptn ln tq dt.
0 n 0
Notons alors fn : t ÞÑ tn ln t, on a :
n 0
Notons alors gn : t ÞÑ pp t2 t 1qxq et :n
°
— fn converge simplement sur s0, 1r vers f par construction.
@t P r0, 1s, |pt2 t 1qx| ¤ x — fn est intégrable sur s0, 1r (si n ¥ 1 alors fn est prolongeable par continuité
° en 0 par croissances comparées et f0 ln est intégrable sur s0, 1r).
Remarquons que gn converge simplement vers g : t ÞÑ p
1
1 x t2 t 1 q en »1 »1
tant que série géométrique.
» 1 » 1
— Notons µn |t n
ln t| dt tn ln t dt alors par intégration par
Soit alors µn |pt2 t 1qx|n dt |x| pt 2 t 1qn dt ¤ |x|n . partie :
0 0
° 0 0
µn converge en tant que série positive majorée par une série géométrique 1 »1 1
tn 1 tn tn 1
convergente.
8
µn n 1
lnptq
n 1
dt 0
pn 1q2 pn 1
1q2
¸
0 0 0
n
Par le théorème d’interversion somme-intégrale : un x °
n 0 Ainsi µn converge en tant que série de Riemann de paramètre α 2 et
8
»1 ¸ »1 »1
par le théorème d’interversion série-intégrale :
gn ptqd g ptqdt
dt
1 xp t 1q
.
0 n 0 0 0 t2 8
»1 ¸ 8»1
¸ 8
¸ 8 1
¸ 2
pt n
ln tq dt tn ln t dt
1
π
pn 1q2
I 2
0 n 0
n 0 0 n 0
n 1
n 6
Exercice
»
199 (ENSEA 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-175-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 200 (ENSEA 2017 - Sofiane MEZITI (Oral-176-SerInt) ). Voir énoncé
lnp1 uq
1 » 8 et2 x
Soit I u
dt Soit f pxq dt.
0 0 1 t2
»1
lnp1 tn q dt en fonction de I à l’aide d’un changement et x
2
1. Déterminer lim
nÑ 8 1. Posons g px, tq pour t P r0, 8r et x dans R.
0 1 t2
Si x ¥ 0 alors 0 ¤ g px, tq ¤
de variable. 1
8
¸ p1qn1 . 1 t2
.
2. Montrer que I n2 Or t ÞÑ
1
est intégrable sur R donc t ÞÑ g px, tq est intégrable.
n 1 1 t2
Si x 0 alors g px, tq ÝÑ 8 et t ÞÑ g px, tq n’est pas intégrable sur R .
t Ñ 8
Ainsi l’ensemble de définition de f est D R .
2. Utilisons le théorème de continuité d’une intégrale à paramètre :
— pour x ¥ 0 fixé, t ÞÑ g px, tq est continue par morceaux sur r0, 8r,
— pour t ¥ 0 fixé, x ÞÑ g px, tq est continue sur r0, 8r,
— @px, tq P r0, 8r 2, on a :
g px, tq ¤ ϕptq
1
1 t2
où ϕ est intégrable sur r0, 8r.
Ainsi on en déduit que f est continue sur R .
Utilisons le théorème de dérivabilité d’une intégrale à paramètre :
— pour x ¥ 0 fixé, t ÞÑ g px, tq est continue par morceaux sur r0, 8r,
— pour t ¥ 0 fixé, x ÞÑ g px, tq est de classe sur r0, 8r, C1
— pour x ¥ 0 fixé, t ÞÑ
Bg px, tq est continue par morceaux sur r0, 8r,
Bx
— Soit a ¡ 0 fixé, @px, tq P ra, 8rr0, 8r, on a :
B p q t2et x ¤ t2et a ¤ et a ϕptq
g
2 2
2
B x x, t
1 t2 1 t2
» 8 t2 et2 x
¡ 0, f 1 pxq Exercice 201 (Mines-Telecom 2023 - Zakaria EL MRANI (409-Exo-Ana) ). Voir
3. Par la question précédente, pour tout x dt
0 1 t2 énoncé »1
tn
On pose, pour n P N, an
ainsi :
dt ainsi que :
» 8 t2 et2 x » 8 et2 x 0 1 t2
@x ¡ 0, f 1pxq f pxq t2
dt
t2
dt
8 »1
1 1 ¸
S px q pn 1qan xn et F pxq
»0
8 p1 t2 qet2 x 0 1
dt
n 0 0 p1 u2 qp1 xuq2
du
0» 1 t2
8 2
et x dt 1. On procède par intégration par partie. Les fonctions mises en jeu sont
0 » 8 ?xtq toutes de classe C 1 sur r0, 1s et :
?1x eu du pu
0 »1
» 8 tn
?cx avec c eu du
an 1 t2
dt
0 0 1 » 1
tn 1 tn
1
. arctanptq dt
4. Soit pxn qnPN une suite de réels qui diverge vers 8. 1 t2 n 1 0 0 n 1
Alors posons fn ptq g px, tq, on a alors pour t ¥ 0 :
Or on a :
e t xn
2
» 1
fn ptq
t2
¤ et x nÝÑ2
Ñ 8
0 n
tn
arctan t dt pq ¤
»1
tn π
dt
π 1
2 pn 1q2
1
0 n 1 0 n 12
De plus :
@n P N, fnptq ¤ 1 1 Finalement :
t2
an 2 pn 1
1q
O
1
n2
Cette fonction est intégrable sur R donc le théorème de convergence do-
question précédente, pn 1qan 12 donc ¸
minée s’applique et :
2. (a) D’après la¸ le rayon de conver-
» 8
lim f pxn q lim fn ptq dt 0
gence de pn 1qanx est le même que celui de xn, il vaut donc
n
Ñ 8 Ñ 8 ¥ ¥
R 1.
n n n 0 n 0
0
Par caractérisation séquentielle de la limite, on en déduit que : (b) Le domaine de définition vaut donc D r1, 1s, D r1, 1r, D
lim f pxq 0.
s 1, 1s ou D s 1, 1r.
x Ñ 8 Pour x 1, on a pn 1qan xn pn 1qan 12 donc la série diverge
grossièrement.
Pour x 1, on a pn 1qan xn pn 1qan p1qn p21q donc la
n
3. Si F était définie en 1, alors F p1q serait égal à : — Les fn sont intégrables sur s0, 1r et continues.
¸
»1 — fn converge vers f par construction.
1
¥
0 p1 u2 qp1 uq2
du n 0
¸» 1 »1
— |fnpuq| du converge, en effet |fnpuq| du pn 1qan et
Posons g puq p1 sur s0, 1r et regardons si f est intégrable
1
¸ 0
u2 qp1 uq2
0
pn 1qanxn converge pour |x| 1.
sur s0, 1r (équivalent à la convergence de l’intégrale vu que g est positive). ¥
n 0
Sur r 21 , 1r, on pose u 1 h avec h Ñ 0 et : Ainsi le théorème s’applique et pour tout x Ps 1, 1r :
g puq
1
1 »1 8
»1 ¸ 8
¸
p2 2h h2qh2 hÑ0 2h2 F p xq
p1
1
u qp1 xuq2
2
fn puq pn 1qan xn S px q
0
0 n 0
Par comparaison à une intégrale de Riemann de paramètre α 2 sur s0, 1r,
n 0
on en déduit que g n’est pas intégrable donc que l’intégrale diverge et que
F n’est pas définie en 1.
4. Appliquons le théorème d’intégration terme à terme.
Pour |x| 1 et |u| 1 on a, par développement en série entière, que :
8
¸
1
1 xu
pxuqn
n 0
soit
8
¸
p1 xuq2 n0pn 1qxn un
On en déduit que :
8
¸
f puq fn puq
1
p1 u qp1 xuq2
2
n 0
avec fn puq
pn 1qxn un
.
1 u2
Exercice 202 (Mines-Telecom 2023 - Damien MOREL (412-Exo-Ana) ). Voir Par produit de Cauchy :
énoncé
ņ 8
¸ 8
¸ ņ
Pour n P N , notons Hn et pE q : p1 xqy 1 y 1 x. y p xq 1 xn
1 1 1
a0 xn
k 1
k
n 0 n 1 k 1
k
1. Résolvons pE q sur s 8, 1r : Soit
L’équation homogène est pH q : p1 xqy 1 y 0 ô y 1 y 0 de 8
1
¸
1x y p xq a0 pa0 Hn q xn
solutions yH pxq Ce lnp1xq
C
1x
. n 1
Pour trouver une solution particulière, on utilise la solution de variation Ainsi par identification an a0 Hn .
de la constante : 4. Quel que soit C P R, on a xlim
Ñ1
y pxq 8.
yP pxq C pxq
1
1x Ainsi il ne peut exister de solutions de pE q sur R.
où C est une fonction dérivable vérifiant :
2. On écrit :
y pxq C lnp1 xq
1 1
1x 1x
On reconnait une combinaison linéaire et un produit de Cauchy de fonc-
tions développables en série entière sur s 1, 1r.
Ainsi les solutions de pE q sur s 8, 1r sont développables en série entière
en 0.
8
¸
3. Soit y : x ÞÑ an xn une solution de pE q.
a0 représente y p0q C avec les notations du 1).
n 0
Exercice 203 (Mines-Telecom 2023 - Maël CHAN-PENG (415-Exo-Ana) ). Voir Exercice 204 (Mines-Telecom 2023 - Aymeric LELONG (417-Exo-Ana) ). Voir
énoncé énoncé
1. On pose f ptq sinptq sur r0, π2 s.
°
1. La convergence normale de fn sur r0, 1s signifie que }fn }8 existe et
r0,1s
f est concave sur r0, π2 s car f 2 ptq sinptq 0) donc Cf est au-dessous }fn}8r0,1s converge.
°
° °
de ses tangentes en tout point et au-dessus de ses cordes, en particulier de Ceci implique que @x P r0, 1s, fn pxq converge donc @x P r0, 1s, fn pxq
la corde reliant l’origine au point Ap π2 , 1q. converge absolument.
Cette corde a pour équation y π2 x. °
2. Supposons que fn converge uniformément sur un intervalle I, cela signi-
Ainsi @t P r0, π2 s, ¤ sinptq.
2t
fie :
π °
nπ fn converge simplement sur r0, 1s,
2. Notons pour t P 0, et n P N :
—
2 — la suite pSn S qn converge uniformément vers la fonction nulle sur I.
n
Or Sn S Rn° donc pRn qnPN converge uniformément vers 0.
fn ptq 1 sin
t
On en déduit que fn converge simplement sur I.
n
exp n ln 1 sin
t 3. On étudie plutôt, pour x P R, la convergence de la série exponentielle
n complexe :
exp n ln 1
t
o
t
¸ einx .enx ¸ ep1 p q q ÝÑ exp ep1 q
i x n
n n
nÑ 8
i x
exp n nt o
t
n
¥
n 0
n! n 0 ¥ n!
x ÞÑ ee
x p q sinpex sinpxqq.
cos x
n
|fnptq| 1 sin
t
n
¤1 1 n
?
Exercice 205 (Mines-Telecom 2023 - Ryad GUENNOUN (422-Exo-Ana) ). Voir Ainsi nIn pn 1qIn2 2.
énoncé
? »a 4. L’idée ici est d’utiliser le critère spécial des séries alternées.
On pose a lnp1 2q et pour n P N, In pshptqqn dt. @n P N, @t P r0, as, shptq ¤ 1 donc par croissance de l’intégrale :
0
shptqn ¤ shnptq ô In 1 ¤ In
1. On a : 1
?
1 2 1 In On utilise le théorème de convergence dominée pour passer à la limite dans
2 In la seconde intégrale :
shptqqn 1
— Posons fn ptq sur r0, as.
Exercice 206 (Mines-Telecom 2016 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA
1 shptq ). Voir énoncé
Chaque fn est continue et pour t P r0, as fixé :
(Oral-209-SerInt)
si t P r0, ar
fn ptq ÝÑ 0
Ñ 8 si t a
1. Pour chaque x P R, la fonction t ÞÑ upx, tq est continue par morceaux sur
1
n 2
Il y a donc convergence simple de la suite pfn q vers la fonction f r0, 8r et négligeable devant t12 en 8 donc intégrable sur r0, 8r.
définie par morceaux ci-dessus. La fonction f est définie sur R.
— Pour tout n P N, @t P r0, as : La fonction t ÞÑ BBux px, tq est continue par morceaux sur R et x ÞÑ BBux px, tq
est continue sur R. Pour x P r0, 8r,
|fnptq| ¤ 1 1
shptq
¤1
B p q ¤ tet
u 2
Voir énoncé
On pose gn : x ÞÑ sinpxq cosn pxq sur r0, π2 s.
a n
1 cos2pxnq n n 1
1. Étudions les variations de la fonction gn . c n2
gn est dérivable sur R et on a : n
1
1
1
1
n
1
Exercice 208 (Mines-Telecom 2022 - Nathan SATGE (Oral-245-SerInt) ). Voir Exercice 209 (Mines-Telecom 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA
énoncé
¸ ). Voir énoncé
x1
(Oral-246-SerInt)
Soit
¥
an une série absolument convergente. Soit I R et n P N, on pose un pxq
pn 1qpn xq .
n 1 °
Soit pbn qn¥1 une suite d’entiers naturels non nuls. Notons S la somme de la série un lorsqu’elle converge.
Pour x P r0, 1s et n P N , on pose fn pxq an cosp2πbn xq. 1. Dans un premier temps, pour simplifier :
1. @n P N et @x P r0, 1s, x1
un pxq
pn 1qpn xq n 1 n x
1 1
S p xq 1
0 x
Exercice 210 (Mines-Telecom 2022 - Franscesco DADDI (Oral-248-SerInt) ). Voir 4. On s’aide des deux premières questions :
énoncé D’après le 1, t ÞÑ f px, tq est intégrable sur s0, 1s.
t lnptq Lorsque t ÞÑ 8, alors :
On pose pour t ¡ 0 et x P R, f px, tq
p1 t2qx . t lnptq
tln2xptq1
» 8
On pose également k pxq f px, tq dt. f px, tq
0
pt2qx
1. Lorsque t Ñ 0 on a f px, tq t lnptq Ñ 0 donc t ÞÑ f px, tq est prolongeable Ainsi d’après le 2), f est intégrable si, et seulement si, 2x 1 ¡ 1 soit x ¡ 1
par continuité en 0 et par conséquent intégrable sur s0, 1s. donc l’ensemble de définition de k est s1, 8r.
t lnptq
»1
5. On a f px, tq
Ainsi f px, tq dt converge.
p1 t2qx pour px, tq Ps1, 8rs0, 8r.
On sait déjà que g : t ÞÑ f px, tq est intégrable sur s0, 8.
0
2. Soit X ¡ 1, alors : Appliquons le théorème de dérivabilité d’une intégrale à paramètre.
»X
lnptq X — pour x ¡ 1, la fonction t ÞÑ f px, tq est continue par morceaux et
dt lnptq2 1 lnpX q2 XÝÑ 8 intégrable sur s0, 8r,
t Ñ 8
— pour t Ps0, 8r fixé, la fonction x ÞÑ f px, tq est de classe C 1 sur
1
o 1 | lnptq|3
Également ϕptq 2a1 et pour les mêmes raisons qu’au 3) pour
tλ tλε 8 t
λ ¡ 1, ϕ est intégrable.
On choisit donc ε assez petit tel que λ ε ¡ 1 (par exemple ε λ 1
2 ).
Ainsi la fonction est k de classe C 1 et
» 8 t lnptq lnp1
Ainsi par» comparaison à une intégrale de Riemann, on en déduit que l’in- t2 q
8 lnptq @x ¡ 1, k1pxq p1 t2 qx
dt
tégrale dt converge. 0
1 tλ
Exercice 211 (Mines-Telecom 2022 - Nathan AUCHERE (Oral-249-SerInt) ). tout segment de s0, 8r car }fn}8,ra, 8r ¤ }fn1 }8,ra, 8r ) on a :
Voir énoncé
81
¸ 8
¸
enx enx 0
Première méthode : 1
81
¸ lim
Ñ 8 n1 n Ñ 8n
lim
Notons S : x ÞÑ enx . n1
x x
n n 1
Ainsi par identification on obtient K 0.
Notons pour n P N et x ¡ 0, fn pxq enx .
1
n Reste à vérifier l’intégrabilité de S sur s0, 8r.
On applique le théorème d’intégration terme à terme : Sur s0, 1s, S pxq lnp1 p1 x opxqqq lnpxq qui est intégrable en 0.
— Chaque fn est intégrable sur s0, 8r, car fnpxq op x1 q en 8. Sur r1, 8r, S pxq ex qui est intégrable en 8.
Finalement S est intégrable sur s0, 8r.
2
¸
— fn converge simplement sur s0, 8r, en effet 0 ¤ fn pxq ¤ pex qn .
n¥1
fn pxq est majoré par le°terme général d’une série géométrique convergente
(raison ex 1) donc fn pxq converge par comparaison.
» 8
— Posons µn |fnptq| dt, montrons la convergence de ° µn :
0
» 8
µn |fnptq| dt n12
0
°
Ainsi µn converge.
» 8 2
Finalement S est intégrable sur R et pt 1qf ptq dt π6 .
0
Seconde méthode :
En¸fait on peut calculer S pxq en passant par sa dérivée.
fn converge simplement sur s0, 8r, en effet 0 ¤ fn pxq ¤ pex qn .
¥
n 1
chaque fn est de classe C 1 sur s0, 8r.
f 1 np°
xq enx et pour a ¡ 0 et x ¥ a, on a }fn1 }8,ra, 8r pea qn .
Ainsi fn1 converge uniformément sur tout segment de s0, 8r donc le théo-
rème de dérivation terme à terme s’applique et :
8 nx
penxq 1e ex
¸
@x ¡ 0, S 1pxq
n 1
Exercice 212 (Mines-Telecom 2022 - Eliott BARDAT (Oral-251-SerInt) ). Voir Exercice 213 (Mines-Telecom 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-226-SerInt) ).
énoncé Voir énoncé
ņ n¸1
n¸1
Pour tout n P N , on pose sn ?1 . k1 n1 lnpnq et vn k1
Posons déjà un
1
lnpnq.
k 1
k
k 1 k 1
n
Cherchons un équivalent de sn par comparaison série-intégrale. On a alors @n P N :
La fonction t ÞÑ ?1t est positive et décroissante sur r1, 8r donc : vn un Ñ 0
2
n
»k »k
Également @n P N :
1
@k ¥ 2, ?1 dt ¤ ?1 ¤ ?1 dt
k t k
k 1 t
ņ ¸ n 1
En sommant ces relations : un 1 un k1 n 1 1 lnpn 1q k1 1
n
lnpnq
»n »n k 1 k 1
?1 dt ¤ sn ¤ ?1 dt 1 n n 1 lnpn 1q n lnpnq
1 1 1
1 t 1 t
n n 1 n ln 1 n1
1 1 1
Soit : ? ?
2 n1 1 ¤ sn ¤ 2 n
? ? Or, pour x ¡ 0, on peut prouver que lnp1 xq ¤ x (par l’étude de la fonction
On a donc en divisant par 2 n, s 2 n ainsi :
n f : x ÞÑ lnp1 xq x ou
via comparaison série-intégrale).
Donc @n P N , ln 1 ¥ 0 et ¥ 0 donc un 1 un ¥ 0.
1 1 1 1
sn
1
n n n n 1
Enfin @n P N :
3
n2 n2
¸ sn
La série est donc convergente par comparaison à une série positive de ņ
¸ 1
n 1
1 vn lnpn 1q n1 lnpnq
n2 1 1
n¥1 vn
Riemann convergente. k1
k n 1 k 1
k
n n 1 lnpn 1q n lnpnq
1 1 1
n 1 1 lnpn 1q lnpnq
n 1 1 ln n n 1
n 1 ln 1 n 1 1
1
ln 1 n 1 n 1 1
1
Or, pour x ¡ 1, on peut prouver que lnp1 xq ¤ x (par l’étude de la fonction
f : x ÞÑ lnp1 xq x.
Donc on peut conclure que @n P N , vn 1 vn ¤ 0. Exercice 214 (Mines-Telecom 2021 - Matthias KONTSEVITCH (Oral-227-SerInt)
Finalement les suites pun q et pvn q sont adjacentes. ). Voir énoncé
Ce n’est pas demandé mais cela prouve l’existence d’une limite commune que On pose pour n non nul : d 1! 2! . . . n! .
n
l’on peut noter innocemment γ (qui est en fait historiquement la constante n!
d’Euler) telle que : 1. @n P N ,
1! 2! . . . n! pn 1q!
ņ
1
lnpnq γ op1q dn 1 1! p2!n .1.q.! n! 1 ndn 1 1
k 1
k p n 1q !
2. Montrons que la suite pdn q est majorée par 2 par récurrence :
d1 1 ¤ 2 donc l’hypothèse est initialisée.
1!
1!
Supposons que pour n fixé, dn ¤ 2 alors :
dn 1 ndn 1 1¤
n
2
1
1¤2
Ainsi l’hypothèse est vraie au rang suivant et la propriété est donc hérédi-
taire.
Ainsi par principe de récurrence on en déduit que la suite pdn q est majorée
par 2.
3. @ n P N ,
1 ¤ dn ndn 1 1¤1
2
1
n 1
Ainsi par encadrement on en déduit que la suite pdn q converge vers 1.
Il existe une preuve plus directe : @n P N ,
dn 1! 2! ... n!
1 1! 2! ... pn 2q! pn 1q!
n! n!
Ou encore :
. . p n 2 q!
1 n1 1! 2! . n!
dn
Exercice 215 (Mines-Telecom 2019 - Clément GOLDSTEIN (Oral-222-SerInt) ). qui prouve bien que la suite pfn ptqq est croissante et donc majorée par
Voir énoncé ϕptq expptq.
1. Le théorème de convergence dominée par exemple : ϕ étant trivialement intégrable sur r0, 1s alors le théorème de convergence
Soit pfn q une suite de fonctions cpmx sur I. Si : dominé applique et :
— La suite pfn q converge simplement sur I vers une fonction f cpmx, »1 »1 »1
lim fn ptq dt lim fn ptq dt et dt e 1
— il existe une fonction ϕ cpmx et intégrable sur I vérifiant pour tout nÑ 8 0 0 n Ñ 8 0
n P N, |fn | ¤ ϕ,
alors les fonctions fn et f sont intégrables sur I et :
» » »
lim fn ptq dt lim fn ptq dt f ptq dt
Ñ 8
n I In Ñ 8 I
Donc
fn ptq exppt op1qq
Donc la suite pfn q converge simplement sur r0, 1s vers la fonction exp.
3. Il s’agit s’appliquer le théorème de convergence dominée (ou un théorème
utilisant la convergence uniforme mais c’est une autre histoire...)
Montrons que pour t P r0, 1s, la suite pfn ptqq est croissante donc majorée
par sa limite expptq. Posons g pxq x lnp1 xt q x lnpx tq x lnpxq.
g est dérivable sur R et pour x ¡ 0 :
g 1 px q
1
1
t2t
x t px t q xpx tq2
02
x
Exercice 216 (Mines-Telecom 2019 - Brieuc PINSARD (Oral-223-SerInt) ). Voir Exercice 217 (Mines-Telecom 2019 - Jason BERNAS (Oral-224-SerInt) ). Voir
énoncé énoncé »
8 arctan nx
¸ 8 arctanpxtq
On pose @x P R, f pxq Soit f : R Ñ R définie par f : x ÞÑ
t p1 t2 q
. dt.
n2 0
arctanpxtq
n 1
1. Notons hpx, tq pour px, tq P R s0, 8r.
1. On pose fn pxq arctanpnxq, chaque fn est continue sur R.
1
tp1 t2 q
n2
De plus }fn }8 2 est le terme général d’une série convergence.
π
Remarquons déjà que la fonction h est positive sur R (on se restreint à
° 2n
R vu que l’on va prouver qu’elle est impaire).
Donc fn converge normalement, et donc f est définie et continue sur R.
Sur s0, 1s, t ÞÑ hpx, tq x donc intégrable sur s0, 1s.
xt
2. Chaque fn est de classe C 1 et fn1 pxq t1
1
np1 pnxq2 q
.
(si x 0 alors l’intégrande est nulle donc l’intégrale converge)
Pour a ¡ 0, sur ra, 8r ou s 8, as, on a :
Sur r1, 8r, |hpx, tq| ¤ 2tπ3 . Donc intégrabilité sur r1, 8r
π
2tp1 t2 q
}fn}8 ¤ np1 1pnaq2q également.
L’intégrale converge donc et F est définie sur R .
ce qui donne la convergence normale de la série des dérivées sur tout seg- Pour tout x P R, x P R et :
ment inclus dans R . » 8
arctanpxtq
» 8
arctanpxtq
Ainsi, par convergence uniforme sur tout segment, f est de classe C 1 sur f pxq dt f pxq
t p1 t q tp1 t2 q
dt
R .
2
0 0
avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur s0, 8r. Exercice 218 (Mines-Telecom 2019 - Valentin LOURME (Oral-225-SerInt) ). Voir
Ainsi la fonction F est de classe C1 sur R et énoncé »1
» 8 On note pour k P N et x P R , fk pxq tk etx dt.
@x P R , f 1pxq p1
1
x2 t2 qp1 t2 q
dt 0
0 1. Soient x, x1 dans R tels que x x1 alors :
»1 »1
3. Il suffit de mettre au même dénominateur :
@t P r0, 1s, etx ¡ etx1 ñ tk etx dt ¡
1
tk etx dt ñ fk pxq ¡ fk px1 q
a b
p1 pxtq2qa bp1 t2q pa bq pax2 bqt2 0 0
1 t2 1 pxtq2 p1 t2qp1 pxtq2q p1 t2qp1 pxtq2q Ainsi les fonctions fk sont toutes décroissantes sur R .
Par identification a b 1 et ax2 b 0, on résout et on trouve : 2. Pour k P N, »1
fk p0q tk dt
1
@px, tq P R2, p1 xx2t2qp11 t2q 1 xx2t2 1 1 t2
2 2
0 k 1
Donc la suite pfk p0qqkPN est décroissante et converge vers 0.
4. On a donc pour x P R : 3. Comme t P r0, 1s, alors tk 1 ¤ tk et par croissance de l’intégrale :
» »1 »1
8
px 1qF 1pxq dt rx arctanpxtq arctan ts0 8 etx ¤ tk etx ñ etx dt ¤ tk etx dt ñ fk pxq ¤ fk pxq
x2
2
1 x2 t 2
1 1
2
t
t k 1
0
t k 1
0
1
0
Et donc après calculs : Pour tout x de R et k P N, comme les fonctions fk sont décroissantes :
px2 1qF 1pxq px 1q π2 soit F 1 pxq
π
pour x 1 0 ¤ fk pxq ¤ fk p0q ÝÑ 0
2 px 1q kÑ 8
Par continuité de F 1 ce résultat reste vrai pour x 1 et donc Ainsi la suite pfk pxqqkPN décroı̂t vers 0.
4. Pour tout k P N et x P R , on a :
DC P R, @x P R , F px q
π
2
ln |x 1| C »1 »1
0 ¤ fk pxq t etx dt ¤ etx dt ÝÑ
k 1
0
avec C 0 puisque F p0q 0 donc F pxq π
ln |x 1|. 0 0 x x Ñ 8
2
Exercice 219 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume DE GANI (Oral-217-SerInt) ). Exercice 220 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-218-SerInt) ). Voir
Voir énoncé énoncé
Soit pun q la suite définie par u0 P R et
¸
1. La suite pnp1q q ne tend pas vers 0 (termes pairs) donc np1q diverge
n n
Effectuons un développement limité de pwn 1 wn q : Exercice 221 (Mines-Telecom 2018 - Tanguy DORN (Oral-219-SerInt) ). Voir
énoncé »x
lnptq
wn 1 wn 1
n 1
lnpun 1 q n lnpun q
1
On pose, lorsqu’elle existe, F pxq dt.
2 2 1 1 t2
1
ln
2n 1 u2n
un 1
1. La fonction f : t ÞÑ ln t p q est définie et continue sur R et par le théorème
fondamentale de l’analyse F est l’unique primitive de f s’annulant en x 1.
1 t2
1
2n 1
ln 1
1 1
un u2n Ainsi que F est de classe C 1 sur R .
2n1 1 u1 o 21n 2. f ptq ¡ 0 si, et seulement si x ¡ 1 donc de même F pxq ¡ 0 sur s, 8r et
n F pxq 0 sur s0, 1r, tandis que F p1q 0.
¸ 1 3. F admet une limite en 0 si, et seulement si, f est intégrable sur s0, 1s.
Or en t 0, |f ptq| lnptq op ?1t q donc f est intégrable sur s0, 1s et F
Or converge en tant que série géométrique donc finalement
n¥0
2n
¸
pwn 1 wnq converge absolument donc converge. admet une limite (finie s’entend) en 0 .
¥
n 0
¸ 4. Soit k P N, posons fk ptq tk lnptq.
(d) Notons c la limite de pwn q (qui existe vu que pwn 1 wnq est une En t 0, |fk ptq| tk lnptq op ?1t q donc fk est intégrale sur s0, 1s et par
n 0 ¥ intégration par partie :
série télescopique convergente), alors lnpun q c2n .
»1
Ik tk lnptq dt
0
1 »1
tk 1 1
tk 1
k 1 ln t
0
k 1t
dt
k 1
1 0
pkt 1q2
0
pk 1 1q2
5. On applique le théorème d’intégration terme à terme.
8
¸ 8
¸
— Sur s0, 1s, 1
1 t2
p1qk t2k donc f ptq p1qk t2k lnptq.
k 0 °
k 0
Il y a donc convergence simple de fn vers f .
— d’après le 4. chaque fn est intégrable sur s0, 1s.
»1 ¸
°
— |fnptq| dt p2n
1
12
qui converge par comparaison à une
0
série de Riemann.
Exercice 223 (Mines-Telecom 2018 - Andrea BITAULD (Oral-221-SerInt) ). Voir Exercice 224 (Mines-Telecom 2017 - Aı̈ssatou DIOP - Guillem KHAÏRY
énoncé (Oral-211-SerInt) ). Voir énoncé
2?n lnpnq
ņ
?1 pn q 8 n ln n 8 1
un 1 n ln n n n ln n
un
k 1
k un 1q lnpn 1q n 1 lnpnq lnp1 1
n
°
1. La suite pun qn¥1 est de même nature que la série pun 1 unq.
On a, pour tout n P N ,
car ln 1
1
n
oplnpnqq.
¸
? ? Donc on ne peut pas définir la nature de la série
1
grâce à la règle
un 12 n ?
1
n¥2
un 1 2 n n ln n
c n 1
2?n 1
de d’Alembert.
1
1
?1 2. Le théorème de comparaison série-intégrale et en déduire la convergence
de la série dit que si f : rn0 , 8rÑ R une fonction positive et décroissante
n n 1
?
2 n 1 1 O
1
?n1 alors :
2n 2
n 1 »n »n
?1n ? 1 1 1
O
n {2
@n P N, si n ¥ n0 1 alors f ptq dt ¤ f pnq ¤ f ptq dt
n 1 3
n n 1
Exercice 225 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DONCKERS (Oral-212-SerInt) ). Voir — @t Ps0, 1r, x ÞÑ BBhx px, tq est continue sur s 1, 8r,
énoncé »1
On considère la fonction f : x Ps 1, 8rÞÑ t1 x
ln t
t dt — @x ¡ 1, t ÞÑ BBhx px, tq est cpmx sur s0, 1r,
Soit ra, bs s 1, 8r, alors :
0
t1 x —
1. Posons g : t ÞÑ
lnptq
t .
Bh
Posons t 1 h, on a : @px, tq P ra, bss0, 1r, Bx px, tq ¤ p1 tqta ϕptq
g pt q
h p 1 hqx
lnp1 hq
1 avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur s0, 1r (intégrale de
hÑ0
Riemann)
Ainsi g : t ÞÑ tlnpt1q tx est prolongeable par continuité en 1 (on posera Ainsi la fonction est f de classe C 1 et
»1
g p1q 1 en notant toujours g ce prolongement).
@x ¡ 1, f 1pxq pt 1qtxdt
2. Il s’agit de montrer que g est intégrable sur s0, 1r. 0
f est donc déjà intégrable sur r 12 , 1r par ce qui précède.
Sur s0, 21 s,
5. Un simple calcul donne
t 1 x x »1
ln t t 0 ln t tÑo0
t 1
t x @x ¡ 1, f 1pxq tx 1
txdt x 1 2 x 1 1
0
Or t ÞÑ x est intégrable sur s0, 12 s en tant que fonction de Riemann avec Par intégration, DC P R,
1
x 1. t
t1 x @x ¡ 1, f pxq ln x 2
Ainsi g : t ÞÑ t est intégrable sur s0, 21 s. C
lnptq x 1
g est donc intégrable sur s0, 1r pour tout x ¡ 1 et la fonction f est définie
sur s 1, 8r.
Reste à déterminer C avec une condition, par exemple la limite quand
x Ñ 8.
t1 x t1
3. Posons hpx, tq t pour px, tq Ps 1, 8rs0, 1r. La fonction t ÞÑ peut être prolongée par continuité sur r0, 1s, elle y
ln t
On sait déjà que g : t ÞÑ hpx, tq est intégrable sur s0, 1r.
ln t
est donc bornée par une certaine constante M et alors :
4. Appliquons le théorème de dérivabilité d’une intégrale à paramètre. »1
0 ¤ f px q ¤ M tx dt ÝÑ
M
— pour x ¡ 1, la fonction t ÞÑ hpx, tq est continue par morceaux et x 1 x Ñ 8
0
intégrable sur s0, 1r,
0
— pour t Ps0, 1r fixé, la fonction x ÞÑ hpx, tq est de classe C 1 sur s1, 8r 0 et @x ¡ 1, f pxq ln x 2
Ainsi par identification C .
et x 1
Bh px, tq pt 1qtx
Bx
Fabien DÉLEN [email protected] 234 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Exercice 226 (Mines-Telecom 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-213-SerInt) ). Voir Soit finalement »1
énoncé un n1 sin x
dx.
1. Soit pfn q une suite de fonctions cpmx sur I. Si : 0 x
sinpuq
avec fn puq 1
1 .
u
u n
fn est continue sur s0, 1s et fn puq u n ÝÑ
1
0 donc fn est prolongeable par
Ñ0
continuité en 0 donc intégrable sur s0, 1s.
0 u
S px q 1 1 x
1
Fabien DÉLEN [email protected] 236 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
fn 1 ptq
Exercice 228 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-215-SerInt) ). Ceci est toujours vrai donc
fn ptq
¡ 1 et la suite numérique pfnptqqnPN
Voir énoncé » 8
Soit Γ : x P R ÞÑ tx1 et dt.
est croissante et majorée par la limite.
La limite simple de pfn q est f qui est intégrable sur s0, 8r donc le théo-
rème de convergence dominée s’applique et les pfn q sont intégrales sur
0
1. Montrons l’existence de Γpxq puis l’égalité.
Soit x P R , alors posons f ptq tx1 et . s0, 8r et :
f est une fonction continue et positive sur s0, 8r. »n n »n »n
t 1 dt lim fn ptq dt lim fn ptq dt Γpxq
t
En t 0 , f ptq tx1 1x qui est intégrale sur s0, 1s pour x ¡ 0 par
1 x 1
lim
0 0 t
n Ñ 8 0 n nÑ 8 0 0 n Ñ 8
le critère de Riemann. »n n
En t 8, f ptq o 2 qui est intégrale sur r1, 8r par le critère de t
1
1
x 1 t
8 t 2. Calculons dt par intégrations par parties successives.
n
Pour x ¡ 0 :
0
Riemann.
Posons pour n P N ,
$
»n
t
x 1
1
t n
dt
tx
1
t n
n n x»
t
.n.
1 1 t n1 dt
n
tx1 1 si t ¤ n
& t n x n 0 x n n
t n1
0 »
fn ptq
0
1 n n x
%
n
0 si t ¡ n .
x n 0
t 1
n
dt
t n2
»n
n pn 1 q
Montrons que l’on peut utilisern le théorème de convergence dominée.
1
x px 1 q
.
n2
t x 1
1 n
dt
»n
n pn 1 q . . . 1
0
Pour tout t ¡ 0 fixé, 1
t
ÝÑ et (un grand classique).
nÑ 8 1
tx n1 dt
x px 1 q . . . px n 1 q
n .
Pour pour t ¡ 0 fixé, la suite numérique pfn ptqqnPN est croissante et donc
nn 0
n! nx n
majorée par sa limite. En effet : 1
x px 1 q . . . px n 1 q n n x n
. .
x
n 1 n!n
x px 1 q . . . px n 1 q
1
t
fn 1 ptq
fn ptq
1 n
n!nx
1
t n Ainsi Γpxq lim
Ñ 8 x px 1 q . . . px nq
.
n n
nppn 1q tq n 1 1
pn 1qpn tq . 1
t
n
1
1 ¡ 1 et :
t
Or
n
nppn 1q tq
pn 1qpn tq ¡ 1 ô nppn 1q tq ¡ pn 1qpn tq ô nt ¡ pn 1 qt
Exercice 229 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-216-SerInt) ). Exercice 230 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-210-SerInt) ).
Voir énoncé Voir énoncé
Soit Fn : t ÞÑ
1
tn et
.
» π 1 t2
4
tann x dx.
1. Fn est positive sur r0, 8r et au voisinage de 8 : Fnptq 8 t12 .
1. un
Pour x P r0, π4 s, on pose fn pxq tann pxq.
0
Soit
2 pn
1
1q
¤ un ¤ 2pn 1 1q , on en conclut que un 8 2n
1
.
Exercice 231 (TPE-EIVP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-236-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 232 (TPE-EIVP 2018 - Andrea BITAULD (Oral-237-SerInt) ). Voir
Soit α P R et fn : r0, 1s Ñ R définie par fn pxq nα xp1 xqn . énoncé $
1. Si x 0 alors fn p0q 0 ÝÑ 0
s r Ñ R»
& 0, 1
Ñ 8 x 2
x ÞÑ
n Soit F : dt .
%
Si x Ps0, 1s fixé alors nα o p11xq donc fn pxq ÝÑ 0. x ln t
nÑ 8
n
Pour x Ps0, 1r, alors sx2 , xrs0, 1r donc lnptq 0 et F est bien définie.
Donc la suite pfn q converge simplement vers la fonction nulle f 0.
1.
De plus, notons g : t ÞÑ ln1 t et G une primitive de g sur s0, 1r alors :
2. Calculons }fn }8 par étude de la fonction fn .
fn est dérivable sur r0, 1s et : F p x q G p x 2 q G px q
@x ¥ 0, fn1 pxq nαp1 xqn nα 1xp1 xqn1 nαp1 xqn1p1 pn 1qxq F est donc de classe C 1 par différence et composée de fonctions de classe
C 1 et ;
La dérivée s’annule en x 1 et x
1
. x1
n 1
On dresse le tableau de variation de fn :
@x Ps0, 1r, F 1pxq 2xF 1px2q G1pxq ln2x 1
px q lnpxq ln x
2
1 2. On a :
x x2
@x Ps0, 1r, ¤ ln1 t ¤ t lnx t
0 n 1 1
x2 t x donc
t ln t
fn1 pxq 0 0 En intégrant entre x2 et x :
fn p n 1 1 q
» x2 » x2
fn
x 2 dt
t ln t
¤ F px q ¤ x dt
t ln t
x x
0 0 Soit
n x2 rlnplnpx2 qq lnpln xqs ¤ F pxq ¤ xrlnplnpx2 qq lnpln xqs
Donc }fn }8 fnp n 1 q 1
1 1 1
nα .
n 1 n 1
Or 1
n 1 n1 et : Finalement
x2 ln 2 ¤ F pxq ¤ x ln 2
n
Ainsi par le théorème des gendarmes lim F pxq 0 et lim F pxq ln 2. Donc
1
1
en lnp1 1
n 1
q e1 op1q ÝÑ e1
nÑ 8
x Ñ0 x Ñ1
n 1 F est prolongeable par une fonction de classe C 1 sur r0, 1s.
»1
n α1 t1
Finalement }fn }8 . 3. Remarquons que dt F p1q F p0q en notant toujours F la fonc-
e 0 ln t
Donc il y a convergence uniforme vers la fonction nulle f 0 si, et seule- tion prolongée par continuité en» 0 et 1.
1
t1
ment si, α 1. D’après la question précédente dt ln 2.
0 ln t
Exercice 233 (TPE-EIVP 2018 - Tanguy DORN (Oral-238-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 234 (TPE-EIVP 2017 - Michaël MICHIELSEN (Oral-231-SerInt) ). Voir
PAS ENCORE DE CORRIGE énoncé
Posons @t Ps0, 1s,
f pt q
p ln tq2
pln tq o ?1
2
1 t2 0 0 t
donc f est intégrable sur s0, 1s.
De plus, par développement en série entière, @t Ps0, 1s :
8
¸
f ptq pln tq 1 p1qnt2nplnptqq2
2 1
t2
n 0
µn
2
p2n 1q3
°
On a donc que µn converge d’après les sommes de Riemman.
On peut appliquer le théorème d’interversion série-intégrale et on a donc bien : Exercice 235 (TPE-EIVP 2017 - Tristan AMM (Oral-232-SerInt) ). Voir énoncé
Pour tout pp, q q P N2 et x ¡ 0, on pose fp,q pxq xp plnpxqqq .
»1
pln tq dt
2 ¸8 »1 ¸8 p1q n »1
t2
fn p tq dt 2
p2n 1q3 Pour tout x Ps0, 1 s, on pose ϕp x q x x ainsi que I ϕpxq dx.
0 1 n0 0 n0 0
1. Pour p ¡ 0, t ÞÑ xp pln xqq est prolongeable par continuité en 0 donc inté-
grable sur s0, 1s.
Pour p 0, x ÞÑ pln xqq est intégrable sur s0, 1s car pln xqq op ?1x q.
Chaque intégrable considérée est donc bien définie et par intégration par
partie :
p 1 1
I p pq q p ln tq Ip p q 1q
t q q
p 1 0 p 1
Ainsi, par récurrence immédiate :
p1qq q!I p0q p1qq
Ip pq q
pp 1 qq p pp 1qq 1
q!
La série numérique de terme général ci-dessus converge, en effet pour Exercice 236 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-233-SerInt) ). Voir
n ¥ 1, on pose un n .
1 énoncé
n Soit f P C 0 pr0, 1s, Rq telle
" que f p0q f p1q 0.
C’est une série à termes positifs et un o
1
de façon évidente, ainsi On note : @n P N, gn :
r0, 1s Ñ R .
n2 x ÞÑ f pxn q
par comparaison de séries positives, la série de terme général un converge.
On en déduit d’après le théorème d’intégration terme à terme que : 1. Étudions la convergence simple de la suite pgn qnPN sur r0, 1s.
Si x P r0, 1r alors xn ÝÑ 0 donc par continuité de f on a
»1 8»1
¸ 8
¸ 8
¸ nÑ 8
x dx fn pxqdx n n
x 1
pn 1 qn gn pxq ÝÑ f p0q 0
1
0
n 0 0 n 0
n 1 Ñ 8
n
|gnpxnq| ¤ xPrmax
0,a s
n
|f pxq| nÝÑ
Ñ 8
f p0 q
car an ÝÑ r0,as ÝÑ 0.
0. Or f p0q 0 donc }gn }8
Ñ 8
n nÑ 8
Ainsi pgn qnPN converge uniformément sur r0, as vers la fonction nulle.
Exercice 237 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-234-SerInt) ). Voir Exercice 238 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-235-SerInt) ). Voir
énoncé énoncé
Soit a ¡ 1, soit f P C pr1, 8r, Rq admettant une limite finie ` en 8.
Posons upx, tq et cospxtq @x P r1, 8r :
2
1.
1. Pour chaque x P R, la fonction t ÞÑ upx, tq est continue par morceaux sur »x »x »
f patq f ptq f patq x
f ptq
r0, 8r et négligeable devant t12 en 8 donc intégrable sur r0, 8r. t
dt
t
dt dt
»1ax 1 » xt
f puq 1 f ptq
La fonction f est définie sur R. 1
B
x x, t
»xax t
dt
»aa t t
dt
f ptq f ptq
1
et donc : » »a
8 f patq f ptq f ptq
dt ` lnpaq dt
1 t 1 t
De même si a 1, on obtient le même type d’inégalité en inversant les
bornes et l’on obtient la même valeur d’intégrale.
Exercice 239 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-229-SerInt) ). Voir — Pour px, tq P R r0, π4 s,
énoncé » π »x 2
On pose pour tout x réel : f pxq
4 x2
exp 2 dt et g pxq e dt.
t2 |hpx, tq| exp cosx 2 t ¤ 1 ϕptq
0 cos t 0
1. Remarquons que f est définie sur R (intégrale d’une fonction continue sur ϕ est intégrable sur r0, π4 s.
un segment) est paire (@x P R, f pxq f pxq).
On pourrait limiter donc l’étude à R . Calculons f 1 pxq via le théorème de
Le théorème de passage à la limite dans une intégrale à paramètre s’ap-
plique et finalement lim f pxq 0 (de même en 8 par parité) et cela
dérivation d’une intégrale
à paramètre. x Ñ 8
x2 donne le tableau de variation suivant :
Posons hpx, tq exp 2 pour px, tq P R r0, π4 s.
cos t
x 8 8
— h est continue par morceaux selon t sur r0, π4 s pour x dans R fixé.
0
cos2 ptq
exp dt
f 1 pxq 2ex g pxq 2g 1 pxqg pxq
0 2
Donc f 1 pxq ¤ 0 si x ¥ 0.
Déterminons la limite en 8 par le théorème de passage à la limite dans Il existe donc une constante K telle que sur R, f pxq g pxq2 K.
Or f p0q et g p0q 0 donc K π4 et f pxq g pxq2 π4 .
π
une intégrale à paramètre.
4
3. Il suffit de faire tendre x vers 8 dans la relation obtenue :
— Pour t P r0, π4 s, lim hpx, tq 0 `ptq. » 8
Ñ 8 2
et dt π4
x 2
— ` est la fonction nulle donc continue par morceaux selon t sur r0, π
4 s. 0
0
Donc par positivité de l’intégrale cherchée : Exercice 240 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-230-SerInt) ). Voir
» 8 ?π énoncé »1
et dt dx et f : x ÞÑ
2 ln x ln x
0 1x 1x
Notons I .
2
f est définie, continue et négative sur s0, 1r.
0
Remarquons que |f pxq| lnpxq, or ln est intégrable sur s0, 12 s donc f l’est
0
également.
De même f pxq f p1 hq lnp1h hq hÑ0 1 donc f pxq xÑ1 1 et donc f
est prolongeable par continuité en 1 donc intégrable sur r 21 , 1r.
Finalement f est intégrable sur s0, 1r donc I existe.
8
¸ 8
»1 ¸
@x Ps 1, 1r, 1x 1 n
x ainsi I xn ln x dx.
0 n 0
Notons alors fn : x ÞÑ xn ln x, on a :
n 0
°
— fn converge simplement sur s0, 1r vers f par construction.
— fn est intégrable sur s0, 1r (si n ¥ 1 alors fn est prolongeable par continuité
en 0 par croissances comparées et f0 ln est intégrable sur s0, 1r).
»1 »1
— Notons µn |x n
ln x| dx xn ln x dx alors par intégration par
0 0
partie :
1 »1 1
xn 1 xn xn 1
µn n 1
lnpxq
n 1
dx 0
p n 1 q2 pn 1
1 q2
0 0 0
°
Ainsi µn converge en tant que série de Riemann de paramètre α 2 et
par le théorème d’interversion série-intégrale :
8
»1 ¸ 8»1
¸ 8
¸ 8 1
¸ 2
x ln x dx
n
xn ln x dx
1
π
pn 1q2
I 2
0 n 0
n 0 0 n 0
n 1
n 6
Exercice 241 (Navale 2022 - Julien FIOT (Oral-240-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 242 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-228-SerInt) ). Voir énoncé
ņ 8
¸
Soit α ¡ 1, on pose Sn
1 1 1. Posons
et Rn . arctanpxtq
f px, tq
k α k α
k 1 t p1 t2 q
k n 1
¸ 1
1. Déjà Rn existe car converge (critère de Riemann avec α ¡ 1). est définie sur r0, 8rs0; 8r, t ÞÑ f px, tq est intégrable sur s0, 8r car
α
¥ k
k 1 prolongeable par continuité en 0 et égale à un O 1{t3 en 8. Ainsi F est
Par comparaison série-intégrale (t ÞÑ 1
tα est positive, décroissante sur
r1, 8r), on a :
définie sur R :
Bf px, tq 1
»k 1 »k Bx p1 x t q p1 t2q
2 2
@k ¥ 2, 1
dt ¤ α
1
¤ 1
dt
est définie sur r0, 8rs0; 8r, t ÞÑ BBfx px, tq est continue par morceaux
k tα k
k 1 tα
sur s0, 8r et x ÞÑ BBfx px, tq est continue sur r0, 8r.
En sommant, comme chacune des intégrales mises en jeu converge :
» 8 1 » 8 1 f
B p q ¤ 1
ϕptq
@n ¥ 2, dt ¤ Rn ¤ dt B
x x, t 1 t2
tα n1 t
α
n
avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur s0, 8r, donc F est de
On calcule :
classe C 1 sur R avec
@n ¥ 2, α 1 1 nα11 ¤ Rn ¤ α 1 1 pn 11qα1 » 8
F 1 px q
dt
0 p1 x2 t2 q p1 t2 q
Donc finalement Rn α 1 n α1 .
1 1
2. Pour x 1,
2. On a
1 1 x2
α p1
1
q p1 t2 q
x2 1 1
1 1
Rn
Sn
1 nα 1
S
x2 t2 1 x2 t2 t2
8 1
¸ d’où
x1 π
F 1 px q 2 px π 1 q
x2 1 2
Où S est une constante. Ainsi :
k 1
kα
ce qui est encore valable en 1 par continuité !
Rn
Sn
pα 1 1qS nα11 3. Par suite
F pxq lnpx 1q
loooomoooon π
C
constante 2
° 0 puisque F p0q 0
Sn converge si, et seulement si, α ¡ 2 par comparaison de
avec C
Ainsi la série R n
disjoints) :
n¤1 ņ Ainsi :
dn 1 Card Bk CardpBk q 8
¸
k 0
k 0 x2 f p xq dn 1x
n 1
f pxq d0x0 f pxq 1
Or un chemin de Bk se décompose en deux parties : avant le point pk, k q
n 0
et après.
Avant pk, k q il y a dk façons d’arriver à pk, k q et après pk, k q il y a dnk 6. La relation précédente donne :
façons d’arriver à pn 1, n 1q en partant de pk, k q, ainsi CardpBk q
dk dnk et $ ?
& 1 1 4x
si x 0
f px q
ņ
@n P N, dn 1 dk dnk % 2x
si x 0
k 0
1
8
¸ ?
4. On note f pxq 1 4x
(il y a deux expressions possibles pour f pxq mais l’autre,
dn xn . dn est par définition inférieur au cardinal de 1
n’est
2x
pas prolongeable par continuité en x 0.)
n 0
l’ensemble des chemins possibles vu que l’on n’en considère qu’une partie
On effectue un développement en série entière de f pxq : Exercice 244 (Mines-Ponts 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-208-SerInt) ). Voir énoncé
n!
CardpPn q n!.
8
n 1
? ¸ 2n p1qp3q . . . p2n 3q
1 4x 1 p1qnxn On peut aussi partitionner Pn en regroupant les permutations selon le
n1
n! nombre de points fixes k qu’elles ont :
? ¸8 1.2.3.4 . . . p2n 3q.p2n 2qp2n 1q2n En notant Pnk l’ensemble des permutations ayant exactement k points fixes
1 4x 1 p1qnxn
n1
p n! q 2 p2n 1q on a :
¤
n
? 8
1 pn!q2pp2n2nq! 1q p1qnxn
¸ Pnk
1 4x
Pn
k 0
n 1
et cette union est disjointe.
8
¸ p2nq! p1qnxn1. Dénombrons alors Pnk . Pour construire un élément k
de Pn il faut choisir
Ainsi f pxq
2p2n 1qpn!q2
n
exactement k points fixes parmi n, ce qui fait k choix possibles puis la
n1 façon de permuter les n k éléments restants sans points fixes ce qui fait
Par identification on a dn1
p2nq! 2n 2
2p2nn 1 Dnk choix possibles.
2p2n 1qpn!q2 1q
soit dn .
On en déduit en passant au cardinal dans l’égalité précédente que :
ņ
n!
n
Dnk
k 0
k
ex
On en déduit que S pxq
La propriété est donc vraie au rang n 1.
1x
. Ainsi, la propriété est initialisée et héréditaire, donc vraie pour tout n P N.
Pour tout n P N, par identification entre la série entière et sa série de Ceci prouve que la suite pxn qnPN est strictement croissante et pour tout n P
Taylor associée on obtient que : N, 0 ¤ xn 1, donc la suite est bornée. Elle converge donc vers une limite
Dn S pnq p0q ` P r0, 1s.
De plus, comme f est continue sur R , on a :
Cela se calcule par la formule de Leibniz, @x Ps 1, 1r, c
p nq
f p`q ` ô
` 1
` ô ` 1 2`2 ô 2`2 `1 p2` 1qp`1q 0 ô ` 1
p q
S p xq e
n x 1
1x
2
ņ
n
p 1qk ex
pn k q ! car ` P r0, 1s, donc ` 12 . Ainsi la suite pxn qnPN est strictement croissante,
k 0
k p1 x q n k 1
converge vers 1 et 0 ¤ xn 1 pour tout n P N.
De plus, f est dérivable sur r0, 1s, comme composée de fonctions dérivables, et
On prend x 0 et alors :
pour tout x P r0, 1s :
ņ
S pnq p0q f 1 p xq ? ?
1
p1qk k pn kq!
n
2 2 x 1
.
k 0
ņ
Dn p1qk n!
k!
Donc :
sup f 1 pxq max f 1 pxq ?1
k 0
Pr s
x 0,1 Pr s
x 0,1 2 2
.
L’inégalité des accroissements finis permet alors d’écrire pour tout n P N (avec Exercice 246 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-194-SerInt) ). Voir énoncé
xn 1 ) : Pour tout x Ps0, 8r, la fonction t ÞÑ f ptq sinpx tq »est continue sur r0, xs
x
p q ¤ ?1 ô
1 f xn
1 xn
en tant que produit de telles fonctions, donc l’intégrale f ptq sinpx tqdt est
1 un 1
1 x
1 x
u ¤ ?1 définie et ainsi, la fonction g est bien définie sur s0, 8r.
0
n 2 2 n n 2 2
De plus, pour tout x Ps0, 8r :
Alors, pour tout n P N : » »
1 x 1 x
u
¹1
¹1
g px q f ptq sinpx tqdt f ptqrsin x cos t cos x sin tsdt
1 un
n n n
k
u ¤ ? ô
1
u ¤ ? 1
.
x 0
»x
x 0
»x
k 0 k 2 2
k 0 0 2 2 sin x
x 0
f ptq cos tdt
cos x
x
f ptq sin tdt
0. Avec u0 1 x0 1 et un 1 xn ¡ 0,
0
L’inégalité reste vraie pour n »x »x
on obtient pour tout n P N : Les fonctions x ÞÑ f ptq cos tdt et x ÞÑ f ptq sin tdt sont de classe C 1 sur R,
n
0 0
comme primitives de fonctions continues sur R. Elles s’annulent toutes deux en
0 un ¤ ?1 . 0, donc :
2 2
»x »x
f ptq cos tdt 0 et lim f ptq sin tdt f p0q sin 0 0
1
¸ n
La série géométrique ?1 converge, car 0 ?1
2 2
1, donc par compa- x
lim
Ñ0 0 xÑ 0 x 0
¸ 2 2
raison la série un converge. Comme lim
xÑ 0 x
sin x
xlim
Ñ0
cos x 1, on obtient lim g pxq 1 0 1 0.
xÑ 0
Soit lim g pxq 0.
Ñ0
Posons maintenant lim f pxq `.
x
x Ñ 8
Pour tout réel ε ¡ 0, il existe A P R tel que pour tout x P rA, 8r,
|f pxq `| ¤ ε.
Alors, pour tout x P rA, 8r et tout t P rA, xs,
¤ε
Fabien DÉLEN [email protected] 250 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
x
lim
Ñ 8 x
sin x
xÑlim8 cosx x 0,
»A »A
et comme pf pxq `q cos tdt et pf pxq `q sin tdt sont des constantes :
0 0
»A
lim
1
xÑ 8 x
pf pxq `q sinpx tqdt 0
0
Exercice 247 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-195-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 248 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-196-SerInt) ). Voir énoncé
Comme lim n pun 1 un q 1, il existe N P N tel que pour tout entier Pour tout n P N , on a fn : x ÞÑ n1α xp1 xqα .
nÑ 8
n ¥ N, n pun 1 un q ¥ 12 , soit : Si α 0, fn n’est pas définie, ni même prolongeable par continuité en 1 (car
lim fn pxq 8).
xÑ1
un ¥ 2n
1 Pour tout n P N et tout x Ps0, 1r, on a lim fn pxq 8 (car xp1 xqα ¡ 0 et
un 1 n Ñ 8
lim nα 8) donc la suite pfnqnPN ne converge pas simplement. Il n’est
Alors, pour tout entier n ¥ N 1: n Ñ 8 °
bien entendu pas question alors de la convergence de fn .
1
n¸ 1 1
n¸ n¸ 1 n¸ 1 Si α 0, on a fn : x ÞÑ x pour tout n P N , donc la suite pfn qnPN est
puk 1 uk q ¥ 2k ô un uN ¥ 2 k ô un ¥ uN 2 k : elle converge uniformément vers x ÞÑ x sur r0, 1s. Par contre, la
1 1 1 1
constante
°
k N k N k N k N série fn diverge grossièrement.
Si α ¡ 0, alors pour tout n P N , fn est définie sur r0, 1s et pour tout
¸1
8, donc par compa- x P r0, 1s, nÑlim8 fnpxq 0 donc la suite pfnqnPN converge simplement vers
ņ
1
Or, la série harmonique diverge et lim
n nÑ 8 k
k1 la fonction nulle.
raison : De plus, f1 : x ÞÑ xp1 xqα est dérivable sur r0, 1r en tant que produit de telles
lim un 8
nÑ 8 fonctions et :
¸
Ainsi la série un diverge grossièrement. @x P r0, 1r, f11 pxq p1 xqα αxp1 xqα1 p1 pα 1qxqp1 xqα1,
donc f1 est croissante sur 0; α 1 1 de 0 à f1 α 1 1 α 1 1 αα 1 ¡ 0 et dé-
α
1 1
croissante sur α 1; 1 de f1 α 1 à 0.
Ainsi, supr0,1s |fn | maxr0,1s |fn | 1
maxr0,1s |f1 | 1
nα f1
1
ÝÑ 0,
nα α 1 Ñ 8
n
donc, sur r0, 1s, la suite pfn qnPN converge uniformément vers la fonction nulle.
° ° f1 pxq
Enfin, si 0 α ¤ 1, la série fn pxq nα diverge pour
tout x Ps0, 1r, p
° °
car f1 pxq 0) et si α ¡ 1, alors supr0,1s |fn | 1 1
nα f1 α 1 converge par
°
comparaison à une série de Riemann convergente. Donc, la série fn diverge
normalement, donc uniformément. Finalement : °
Si α 0, la suite pfn qnPN ne converge pas simplement et la série fn di-
verge.
Si α °0, la suite pfn qnPN converge uniformément vers x ÞÑ x sur r0, 1s.
La série fn diverge grossièrement.
Si α ¡ 0, la suite pfn q°nPN converge simplement vers la°fonction nulle.
Si 0 α ¤ 1, la série fn diverge et si α ¡ 1, la série fn diverge normale-
ment.
Exercice 249 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-197-SerInt) ). Voir énoncé xPR: »x
e p
x 1 q g 1 pxq 2ex eu du
2 2
r0, 1s en tant que quotient de telles fonctions ; elle est donc continue Posons Gpxq g pxq et dt
2
. La fonction G est de classe C 1 sur R
par morceaux et intégrable sur r0, 1s. en tant que somme de telles fonctions et pour tout x P R :
0
Pour tout t P r0, 1s, x ÞÑ hpx, tq est de classe C 1 sur R car proportion- »x
G1 pxq g 1 pxq 2ex et dt 0
2 2
nelle à une fonction exponentielle.
Pour tout x P R, t ÞÑ BBhx px, tq exp1 t q est continue par morceaux
2 0
x ÞÑ exp1 t q dt .
2
e x
2
p1 t q 2
e x t
Ceci étant vrai pour tout a P R et comme aPR ra; 8r R, on peut
0 2 2
0¤
1 t2
e x 2
1 t2
¤ ex 2
1
1
t2
conclure que :
» 1 xp 1 t q
Donc, pour tout x P R :
2
La fonction f : x ÞÑ
e
dt est de classe C 1 sur R, de dérivée
»1 0 1 t2
»1
e x
2
p1 t q 2 »1
dt ¤ ex
π x2
exp1 t q dt. 0 ¤ g px q dt
1
x ÞÑ
2
2
e
0 1 t2 0 1 t2 4
0
2. La fonction g : x ÞÑ f x est de classe C 1 sur R en tant que composée de
2
Comme lim
π x2
e 0, le théorème des gendarmes permet de conclure
fonctions de classe C 1 avec pour tout x P R : que :
xÑ 8 4
»1 »1 lim g pxq 0
ex p1 qdt 2ex
Ñ 8
g 1 pxq 2xf 1 x2 2x epxtq xdt
2 t2 2 2 x
0 0 Alors :
» » x
La fonction t ÞÑ xt est de classe C 1 est bijective de r0, 1s dans r0, xs ou 8 2 2 π
et dt xÑlim8 et dt xÑlim8 g px q .
2 2 π
rx, 0s, et avec le changement de variable u xt, on obtient pour tout 0 0 4 4
Et donc : » 8 ?π Exercice 250 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-198-SerInt) ). Voir énoncé
et dt 1. Soit x P D s 1, 8r. La fonction t ÞÑ est continue sur s0, 1r en
2 tx ln t
2 t 1
0 tant que quotient de telles fonctions.
En 0 : t tln1 t tx ln t.
x
Ñ0
t
Par croissances comparées (avec x 1
2 ¡ 0 ), on a tlim
Ñ0
t
x 1
2 ln t 0, donc :
x 1
tx ln t t x 1
2 t
x 1
2 ln t o
tÑ0
t 2
tx ln t
tÑ1 t 1
En 1 : lim 1, donc t ÞÑ ttln1t est prolongeable par continuité,
x
donc intégrable en 1» .
1 x
Finalement I pxq dt existe pour tout x P D s 1, 8r.
1 ln t
0 t1
Pour tout t Ps0, 1 r , la fonction x ÞÑ t tln1 t tln1t ex ln t est de classe C 8
x
2.
sur D, car elle est proportionnelle à une fonction exponentielle, de dérivée
k ième (pour tout k P N ) :
t ptlntq1 .
x k 1
x ÞÑ pln tqk ex ln t
ln t
t1
est continue, donc continue par morceaux, sur s0, 1r en tant que quotient
de telles fonctions.
Pour tout a Ps 1, 8r, tout k P N et tout x P ra, 8r,, on a :
x
p q
t ln t k 1
e 1| ln tt| ¤ e 1| ln tt| t |1lnt|t ϕptq
x ln t k 1 a ln t k 1 a k 1
t 1
La fonction ϕ est continue et positive sur s0, 1 , lim ϕ 0 quand k P N
1
et lim ϕ 1 quand k 0, donc ϕ est intégrable en 1 et comme
1
lim t
Ñ
a 1
2 | ln t|k 1 0 par croissances comparées, on a comme plus haut,
t 0
| |
ta ln t k
1 t
1
tÑo 0 t avec t ÞÑ t est intégrable en 0, donc ϕ l’est
a 1
2
a 1
2
»1
aussi.
Donc, tn x
ln tdt converge avec :
Nous avons donc toutes les hypothèses pour conclure que I est de classe 0
C 8 sur ra, 8r, avec pour tout k P N et tout x P ra, 8r, »1
ln tdt
»1 1
tx pln tqk tn x
I p k q px q
1
pn x 1 q2
.
t1
dt 0
0 »1
n
Ceci étant vrai pour tout a Ps 1, 8r, la fonction I est de classe C 8 sur Comme pour tous t Ps0, 1 r et n P N, tn x ln t 0, t x
ln t dt converge
»1 x
p q t pln tqk 1 0
D, avec pour tout k P N, I : x ÞÑ
k avec : »1 »1
t1
dt. n x
ln t dt ln tdt
t 1
tn x
pn 1 q2
.
0
8
¸ 0 0 x
3. Soit x P D fixé. Pour tout t Ps0, 1r, 1
1
tn , donc : ¸ 1 ¸» 1
t
n 0 Or, p q
1 1
et la série converge, donc tn x
ln t dt
nÑ 8
n x 1 2 n2 n2
tx ln t
8
¸ converge. Nous avons donc toutes les hypothèses pour
0
conclure que la série
t1
tn x
ln t ¸ » 1
n 0 tn x
ln tdt converge et :
0
Pour tout n P N, t ÞÑ tn x ln t est continue par morceaux sur s0, 1r en tant »1 8»1
tx ln t ¸
que produit de telles fonctions. dt tn x
t1
ln tdt
Pour tout n P N, la fonction t ÞÑ n 1x 1 tn x 1 et t ÞÑ ln t est de classe C 1 0 n0 0
sur s0, 1r.
On peut donc procéder à une intégration par parties sur tout ra, bs s0, 1r, Ainsi, pour tout x P D :
qui s’écrit : 8
¸
I px q
1
»b b »b
tn x
ln tdt
1
tn x 1
ln t 1
tn x 11
dt n 0 pn x 1q2
a n x 1 a a n x 1 t
b
b
n 1x 1 tn x 1
ln t a
n 1
x 1 n
1
x 1
t n x 1
a
n 1x 1 bn x 1
ln b a n x 1
ln a
pn x1 1q2 bn x 1
an x 1
Exercice 251 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-199-SerInt) ). Voir énoncé Donc, v22 ¤ v12 et comme pvn qnPN est positive, on a v2 ¤ v1 .
Remarquons que pour tout n P N , la fonction De plus, si vn 1 ¤ vn , alors vn 2 f pvn 1 q ¤ f pvn q vn 1 pcar f est crois-
sante).
x ÞÑ c
1
Ceci prouve par récurrence que pour tout n P N , vn 1 ¤ vn et donc que la
b a ?
2 2 2 ... 2 2x suite pvn qnPN est décroissante. Comme pvn qnPN est bornée pvn Ps 0, ?12 pour
est continue, positive et décroissante sur r0, 1s. La suite pun qnPN est donc bien tout n P N q, elle converge vers une limite ` P 0, ?2 et comme f est continue
1
définie. sur 0, ?12 , on a f p`q `.
Soit x P r0, 1s. Posons pour tout n P N :
Ceci donne : b
vn c 2` 1 ` ô 2` 1 `
1 ` ` 2
b a ? ô `2p2` 1q ` 0
2 2 2 . . . 2 2x
ô ` 2`2 ` 1 0
Pour tout n P N , 0 v ¤ ?1 n 1, donc v Ps 0, ?1 r0, 1s et
n
ô `p2` 1qp` 1q 0
2 2
c Comme ` 1 0, on obtient ` 0 ou ` 21 . Remarquons que :
vn b 1
vn
f pv n q
?
1
1 2vn 1
b
2 vn v1
1
2
ô ?2 1 2x
1
2
ô 2 2x ¡ 2 ô 2 2x ¡ 4 ô x¡1
avec f : t ÞÑ t
2t 1 , définie sur r0, 1s.
b c Or, x P r0, 1s, donc v1 ¥ 21 et si vn ¥ 12 , alors vn 1 f pvn q ¥ f 12 12 pcar f
Pour tout t P r0, 1s, f ptq 2t 1
t
2 1 2t 1
1 1
et la fonction t ÞÑ est croissante q.
Ceci prouve par récurrence que pour tout n P N , vn ¥ 12 et donc que la suite
1
2 1 1
2t 1 est continue, strictement croissante et positive sur r0, 1 s, donc
pvnqnPN ne peut converger vers 0 . Ainsi :
f est continue et strictement croissante sur r0, 1s.
On a v1 ?21 2x et :
lim vn
1
nÑ 8 2
v22 v12 f pv1 q2 v12
Nous venons de prouver que la suite de fonctions pgn qnPN avec
2 ?2
1 1
?2x 2 2x gn : x ÞÑ c
2x 2 2x
1
? b a ?
.
p2 2 2xqp2 2xq 2 2 2 ... 2 2x
? p2xq p2x
? 2q
2
p2x 2 2xqp2 2 2xqp2 2xq (où le symbole racine carrée apparait n fois) converge simplement sur r0, 1s vers
la fonction constante x ÞÑ 12 .
? 2p2x 1qp?x 1q On a vu aussi que pour tout x P r0, 1s, pour tout n P N , vn Ps 12 , ?12 s. Or, f est
p2x 2 2xqp2 2 2xqp2 2xq
dérivable sur ce segment comme composée de fonctions dérivables, avec pour Exercice 252 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-200-SerInt) ). Voir énoncé
tout t P r 21 , ?12 s : Soit k P N fixé.
Pour tout x P R, t ÞÑ ekt sin xet est continue, donc continue par mor-
f 1 ptq ? ¤ 14
1 1
0 b ceaux, sur R en tant que produit de telles fonctions.
2p2t 1q 2 p2 q 2
3
PR ÞÑ ekt sin
3
2 t 1
2 Pour tout t ,x xet est continue sur R, car la fonction
1 sinus l’est.
Alors, pour tout n P N , f est dérivable sur
2 , vn Pour tout pt, xq P R R, ekt sin xet ¤ ekt et la fonction t ÞÑ ekt
, donc d’après l’inégalité des
(indépendante de x ) est continue, positive et intégrable sur R p car k ¡ 0q.
accroissements finis :
»
p qf
f v 1 v 21 ¤ 1 8
n 1
Alors, t ÞÑ ekt sin xet est intégrable sur R et Fk : x ÞÑ ekt sin xet dt
n 2
vn 21 vn 12 4 0
est définie et continue sur R.
Alors, pour n ¥ 2 : On suppose que k ¥ 2.
1 v
1 1 Pour tout x P R, t ÞÑ ekt sin xet est continue par morceaux et intégrable
v
n 1
2
¹
n
n 1 ¤ n¹
1
2
1 sur R .
1 1
v1 2k 1
vn 2k 1
4 4 1
n
Pour tout t P R , x ÞÑ ekt sin xet est de
classe C 1 sur R, car la fonction
sinus l’est, de dérivée x ÞÑ ekt et cos xet .
Cette inégalité est une égalité pour n 1. Finalement, pour tout x P r0, 1s et
tout n P N :
Pour tout x P R, t ÞÑ ekt et cos xet continue, donc continue par mor-
gn pxq 1 vn 1 ceaux, sur R en tant que produit de telles fonctions.
2
¤ 4n11 v1 12
2
Pour tout pt, xq P R R, ekt et cos xet ¤ epk1qt et la fonction t ÞÑ
4 1 n 1
? 1
2 2x
12 epk1qt p indépendante de xq est continue, positive et intégrable sur R p
4 1 ? 1 12 car k ¥ 2, donc k 1 ¡ 0q.
n 1
2 2x » 8
¤ 4 1 n 1
?1 12 . Alors Fk est de classe C1 sur R de dérivée Fk1 : x ÞÑ ekt et cos xet dt.
2
Alors, pour tout x P R :
0
Comme lim
1
Ñ 8 4n1
?1 21 0, la suite pgnqnPN converge uniformément » 8 » 8
xFk 1 pxq kFk pxq x ekt et cos xet dt k ekt sin xet dt
n 2
sur r0, 1s vers x ÞÑ 1
2 et donc :
0 0
» 8
»1 »1 »1
lim un nÑlim8 gn pxqdx lim gn pxq dx
1
dx
1 ekt xet cos xe t
kekt sin xet dt
Ñ 8 Ñ 8 2 2 0
8
n n
0 0 0
ekt sin xet 0 e0 sin xe0 sin x
Soit : 0
nÑ 8
lim un 1
2 Ainsi, pour k ¥ 2, Fk est solution de xy1 ky sin x.
Exercice 253 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-201-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 254 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-202-SerInt) ). Voir énoncé
Si α 0, alors f est nulle et c’est terminé. On suppose α 0 (donc eα eα ). Posons f px, tq eixtt1 et pour t ¡ 0 et x P R.
On a pour tout x P R : Pour tout x P R, la fonction t ÞÑ f pt, xq est continue sur s0, 8r, et on a :
x2 2x ch α 1 x2 eα eα x eα eα px eαq x eα . f pt, xq ixet
Ñ0
t
Et, pour tout x P Rz teα , eα u : et est donc prolongeable par continuité en 0, et donc intégrable sur s0, 1s.
En 8, on a |f pt, xq| ¤ 2t et et est donc intégrable sur r1, 8r.
f px q
x sh α
21 x pxe 2qpshxαe q
x2 Donc T est bien définie pour tout x P R.
2x ch α 1 α α
1
1
2 x x eα
x
1
eα x ÞÑ f pt, xq est de classe C 1 sur R,
eα
1
2x 1 xeα
eα
1 xeα t ÞÑ f pt, xq est continue par morceaux sur s0, 8r,
t ÞÑ
Bf pt, xq est continue par morceaux sur s0, 8r,
Comme la fonction t ÞÑ 1
Bx
1
t est développable en série entière, avec un rayon de
convergence de 1 . les fonctions x ÞÑ 1xe 1
α et x ÞÑ 1xeα sont développables
1
on a enfin :
en série entière, avec un rayon de convergence de eα et eα respectivement.
Alors, f est développable en série entière, avec un rayon de convergence égal à B f
@px, tq P Rs0, 8r B p q |iepix1qt| et ϕptq
, t, x
R min peα , eα q et pour tout x Ps R, Rr : x
α
8
¸ n 8
¸ Cette fonction est intégrable sur s0, 8r.
f px q
1
x 1 e xeα eα
1 xeα
1
xeα xeα xeα pxeαqn Par le théorème de dérivation des intégrales à paramètres, on obtient que T est
2
2 n 0
n 0
de classe C 1 sur R et on a :
8
¸ n 8
¸ 8
¸ epn 1qα epn q 8
¸
xeα
1 α
1 1
pxeαqn 1
xn 1
chppn 1 qα qx n 1
@x P R, T 1pxq 1 1 ix 1 x i
2
n 0
n 0
n 0
2
n 0 x2 1 x2
Et en réindexant, on obtient pour tout x Ps R, Rr, avec R min peα , eα q : D’où puisque T p0q 0, on a finalement :
8
¸ lnp1 x2 q
f px q chpnαqxn T px q i arctanpxq
2
n 1
Pour tout x P R, t ÞÑ hpx, tq est continue, donc continue par mor- ¥ ex tan t dt
ceaux, comme
composée
de fonctions continues et donc intégrable sur »ππ{{64
le segment 0, π4 . ¥ ex tan
π
6 dt
π {6 ?
Pour tout t P 0, π4 , x ÞÑ hpx, tq est de classe C 1 sur R comme fonc- 12π ex{ 3
tion exponentielle, de dérivée x ÞÑ ptan tqex tan t .
π x{?3
Comme lim
xÑ8 12
e 8, on a par comparaison :
Pour tout x P R, t ÞÑ ptan tqextant continue, donc continue par
morceaux, sur 0, π4 en tant que produit de telles fonctions. lim f pxq 8
x Ñ8
Soit a P R . Pour tout px, tq P a, 8 0, 4 , tan t P r0, 1s et π
Si x ¡ 0, ext ¤ ex tan t ¤ cos1 t ex tan t pour tout t P
ptan tqex tan t ¤ ea tan t , et la fonction t ÞÑ ea tant (indépendante 2 0, π4 , donc :
de x ) est continue, positive et intégrable sur 0, π4 . » π{4 » π {4 » π{4
ext dt ¤ ex tan t dt ¤
1 x tan t
e dt
» π {4 0 0 0 cos2 t
Alors, f : x ÞÑ ex tan t dt est de classe C 1 sur ra, 8 r de dérivée
Soit :
1 e 4 x x
¤ f pxq ¤ 1 xe
» 8 0 π
Comme f est strictement décroissante sur R et f p0q π4 , on a f pxq ¥ π4 Et, comme pour tout x P R, f pxq ¡ 0, on obtient pour tout x P R :
pour tout x P R , donc f n’est pas intégrable sur R . π
pf f q1pxq ¤
2
Finalement la fonction f n’est intégrable ni sur R , ni sur R . 1
4
Ainsi, pour tout x P R , pf f q1 pxq 1 ÞÑ
3. Soit la suite pun qnPN définie par u0 P R et pour tout n P N, un 1 f pun q.
0, donc la fonction g : x
On a vu que f est strictement positive sur R, donc pour tout n P N , un
pf f qpxq x est strictement décroissante sur R . De plus :
f pun1 q ¡ 0.
lim pf f qpxq lim f pf pxqq lim f pX q 0 et g p0q f ¡0
π
De plus, comme f est strictement décroissante sur R et f p0q π4 , on a xÑ8 xÑ8 xÑ 8 4
f px q 4 pour tout x ¡ 0, donc, pour tout entier n ¥ 2, un1 ¡ 0 et lim pf f qpxq lim f pf pxqq lim f pX q et lim g pxq 8
π π
xÑ 8 xÑ 8 X Ñ0 xÑ 8
un f pun1 q π4 . 4
Ainsi la suite pun qnPN est bornée, avec 0 un π4 pour tout entier n ¥ 2. Sur R , la fonction g est donc continue p car C 1 ) et strictement décrois-
Pour tout n P N, on a un 2 f pun 1 q f pf pun qq pf f q pun q. sante de g p0q ¡ 0 à lim g pxq 8 : elle réalise une bijection de R
Comme f est strictement décroissante sur R, f f est strictement croissante xÑ 8
dans s 8, g p0qs, et comme g p0q ¡ 0, g s’annule une et une seule fois sur
sur R, donc pour tout n P N, si un un 2 p resp. un ¡ un 2 , resp.
R . Or, α P R et g pαq f pf pαqq α f pαq α 0, donc le seul point
un un 2 q, alors un 2 un 4 p resp. un 2 ¡ un 4 , resp. un 2 un 4 q.
fixe positif de f f est α.
Ceci prouve par récurrence que les suites extraites pu2k qkPN et pu2k 1 qkPN
En définitive :
sont monotones.
Comme elles sont bornées, elles convergent et comme f f est continue sur pour tout x P r0, αr, g pxq ¡ g pαq 0, soit pf f qpxq ¡ x ;
R (car f l’est), les suites extraites pu2k qkPN et pu2k 1 qkPN convergent vers pf f qpαq α;
un point fixe de f f . pour tout x Psα, 8r, g pxq g pαq 0, soit pf f qpxq x.
Comme somme de telles fonctions, la fonction x ÞÑ f pxq x est continue sur
R et strictement décroissante de lim rx ÞÑ f pxq xs 8 à lim rx ÞÑ
Alors :
x Ñ8 x Ñ 8 si u1 P r0, α r , alors pf f q pu1 q u3 ¡ u1 et d’après ce qu’on a
f pxq xs 8.
vu plus haut pu2k 1 qkPN est croissante et, comme f est strictement
La fonction x ÞÑ f pxq x réalise donc une bijection de R dans R : elle
décroissante, on a u4 f pu3 q f pu1 q u2 , donc pu2k qkPN est
s’annule donc une et une seule fois enπ un réelπ α.
Comme f p0q 0 4 ¡ 0 et f 4 4 f 4 f p0q 0, on a α Ps0, π4 r.
π π décroissante. Les deux suites convergent vers α.
La fonction f f est alors de classe C 1 sur Rp car f l’est q, avec pour tout si u1 α, alors u0 α et la suite punqnPN est constante.
xPR: Si u1 Ps α, 8 r , alors on montre comme ci-dessus que pu2k 1 qkPN est
décroissante, pu2k qkPN est croissante et les deux suites convergent vers
pf f q1pxq f 1pxq f 1pf pxqq. α.
Enfin, on a u1 f pu0 q α f pαq si et seulement si u0 ¡ α.
Or, pour tout x P R et tout t P 0, π
4 , on a 0 ¤ ptan tqex tant ¤ 1 donc :
Tout ceci permet de conclure que, α étant l’unique point fixe de f :
» π{4 si u0 ¡ α, alors pu2k 1qkPN est croissante et pu2k qkPN est décroissante ;
0 ¤ f 1 pxq ptan tqex tan tdt ¤ π4 1 si u0 α et la suite pun qnPN est constante ;
0
Si u0 α, alors pu2k qP
1 k N est décroissante et pu2k qkPN est crois- Exercice 256 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-204-SerInt) ). Voir énoncé
sante ;
1. Étudions d’abord les conditions d’existence de l’intégrale.
Dans tous les cas, la suite pun qnPN converge vers α.
La fonction t ÞÑ est continue et positive sur s0, ns.
arctan t
tb
Pour t proche de 0 :
arctan t
tb
b
1
t 1
.
La fonction est donc intégrable sur s0, ns si, et seulement si, b 2.
On se limite donc à b 2.
Supposons dans un premier temps que b 1, alors par IPP (sous réserve
de convergence de chaque partie) :
»n n »n
dt
arctan t arctan t dt
0 tb p1 bqtb1 0 0 p1 bqp1 t2 qtb1
Soit »n
un arctan n
p1 bqna b1 1
na p1 bqp1
dt
t2 qtb1
0
un n`ba
Dans ce cas la série converge si, et seulement si, a ¡ 1.
Lorsque 0 b 1, on obtient :
un 2p1 bπqna
b 1
°
Dans ce cas, la série un converge si, et seulement si, a b ¡ 2.
»n
2. Si b ¤ 0, l’intégrale dt
p1 bqp1 t2qtb1 tend vers 8 car la fonction Exercice 257 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-205-SerInt) ). Voir énoncé
On en revient alors à :
»n »n 0 ¤ In ¤ In
1 arctan t
dt a
1 arctan t 1
un dt
La suite pIn qnPN est décroissante et minorée par 0, donc la suite pIn qnPN
na 0 tb n 1 tb
Or »n »n »n converge.
π 1
dt ¤
arctan t
dt ¤
π 1
dt De plus, pour tout n P N :
4 0 tb 0 tb 2 0 tb »1 »1
xn xn 1 xn 2
Par
°
encadrement car cette intégrale de Riemann, on en déduit que la série In In In dx xn dx
1
.
un converge si, et seulement si, a b ¡ 2.
1 2
0 1 x x2 0 n 1
3. Enfin que se passe-t-il si b 1 ? Or, In 2 ¤ In 1 ¤ In, donc :
On raisonne comme la question 2) et on obtient :
»n »n »n 3In 2 ¤ In In 1 In 2 ¤ 3In ô 3In 2 ¤ n 1 1 ¤ 3In.
dt ¤ dt ¤
π 1 arctan t π 1
dt
4 0 t
°
0 t 2 0 t
Ainsi, pour tout n P N tel que n ¥ 2, on a 1
n 1 ¤ 3In et 3In ¤ n12 1 n1 1 ,
Et dans ce cas la série un converge si, et seulement si, a ¡ 1. donc :
n
n
1
¤ 3nIn ¤ n n 1
Comme limnÑ 8 n
n 1 limnÑ 8 nn 1 1, le théorème des gendarmes permet
de conclure que :
Ñ 8
n
lim 3nIn 1
D’où :
In 1
nÑ 8 3n
et
Ñ 8
n
lim In 0
»1 » 8 et
Ainsi, la fonction x ÞÑ g ptqdt
Exercice 258 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-206-SerInt) ). Voir énoncé dt est bornée au voisinage de 0
t
et comme lim p ln xq 8, on a :
x 1
et Ñ0
1. La fonction t ÞÑ est continue et positive sur R en tant que quotient x
t
de telles fonctions. » 8 f p xq Ñ0 lnpxq
et
1 dt x
De plus, par croissances comparées, on a o et ,
tÑ 8 t
Soit x P R . La fonction t ÞÑ t x est une bijection de classe C 1 de rx, 8 r
t 2 t2
» 8 t
donc, pour tout réel x ¡ 0, l’intégrale dans R , et en effectuant le changement de variable u t x, on obtient :
e
dt converge (et est positive
t
pour tout x P R ) et ainsi :
x
» 8 et » 8 eux » 8 eu
e x
f p xq dt du u du
» 8 e t x t 0 u x x 0 1
dt est définie sur R
x
f : x ÞÑ
x t Or, pour tout z P R , on a 1 z ¤ 1
¤ 1, donc pour tout u P R et
avec x P R , on a ux P R et
1 z
»x
et
On a alors, pour tout x P R , f pxq dt, donc f est une primitive
8 t u
e u
1 u
x
de x ÞÑ e x , et f est de classe C 1 sur R avec f 1 : x ÞÑ e x .
x
x
ue ¤ 1e u ¤ e u .
e t 1
x
Pour tout x Ps0, 1 r , on a avec g : t ÞÑ : » 8 » 8
eu du et ueu du convergent,
t
Les intégrales
»1 8 e t »
et car ueu uÑo 8
0 0
f px q 1
dt dt u2
pour la seconde, d’où :
»x1 t » 1 1 t t » 8 e t
e 1 » 8 » 8 » 8 eu » 8
1t dt eu dt ueu dt ¤ eu dt
u du ¤
dt dt 1
» x t » t
xt
1 8 e1t x 1
ln x g ptqdt
0 0 0 x 0
dt
t » 8
eu du eu 1 :
x 1
Soit, avec
Or, la fonction h : t ÞÑ et est dérivable sur r0, 1s et pour tout t P 0
r0, 1s, |h1ptq| et et ¤ 1. » 8 » 8 eu
L’inégalité des accroissements finis appliquée entre 0 et t pour t P r0, 1s 1 ueu dt ¤ ¤ 1.
1
u du
x 0 0 1 x
donne alors :
hptq hp0q et 1 »
|g ptq| ¤ 1. 8
t0 t Comme 1
ueu dt ÝÑ 0, le théorème des gendarmes donne :
x
0 x Ñ 8
Donc : » 1 »
»1 »1 8 eu
g t dt
pq ¤ |gptq|dt ¤ dt 1 x ¤ 1.
x
lim
Ñ 8 1 u du 1
x x x 0 x
et donc Exercice 259 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-207-SerInt) ). Voir énoncé
e x P Ñ
Þ p q
f p xq Pour tout x R, t sh xt e t2 est continue sur R comme produit de telles
xÑ 8 x fonctions.
Les fonctions f et x ÞÑ x sont de classe C 1 sur R et une intégration par De plus :
parties donne pour tout ra, bs R : » 8 » 8
si x 0, alors F pxq
shpxtqe dt
t2
0dt 0 existe ;
»b »b » b x
xf 1 pxqdx rxf pxqsba
0 0
f pxqdx rxf pxqsba x
e
si x 0, alors shpxtqet 1 e|x|tt2 et par croissances comparées,
dx 2
tÑ 8 2
a a a x
»b » 8 dt
rxf pxqs ex dx | |
0, donc shpxtqet2 tÑo 8
2
b
a limtÑ 8 t2 e x t t 1
t2
; comme
a » 8 t2
xf pxq e x b
a converge, F pxq shpxtqet dt converge.
2
Et :
ea 1; Pour tout x P R et tout t P R, on a :
0
lim af paq 0, car af paq a ln a, et alim
aÑ0 aÑ0 Ñ0
lim bf pbq 0, car bf pbq eb , et lim eb 0. 8 xt
bÑ 8
» bÑ 8 bÑ 8
shpxtq
¸ p q2n 1 ¸8 x2n 1 t2n
8 p2n 1q! n0 p2n 1q!
1
.
Ainsi, f pxqdx converge est vaut 1 et, comme f est positive sur R , n0
0 » 8
on en déduit que : intégrable sur R et f pxqdx 1 Donc, pour x P R fixé, on a :
0
» 8 8
¸ » 8 8
¸
e
x2n 1 2n
F p xq 1 t2
dt fn ptq dt
0 n0
p2n 1q! t 0
n 0
avec fn : t ÞÑ x2n 1
pour tout n P N.
2n 1 e t2
p2n 1q! t
Pour tout n P N, fn est continue (comme produit de telles fonctions) donc
continue par morceaux et intégrable sur R , car t2n 1 et o
2 1
.
t2 Ñ 8
t
¸
La série fn converge simplement vers t ÞÑ shpxtqe , qui est continue t2
La fonction carrée réalise une bijection de classe C 1 de R dans R , donc Exercice 260 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-183-SerInt) ). Voir
en posant le changement de variable u t2 , on a énoncé »1
Soit f pxq
» 8 » 8
ln t
0 1t
dt.
t2 et 2tdt un eu du n!
n 2 x
0
n 0 0
Soit ra, bs R , alors @px, tq P ra, bss0, 1r on a :
$
Soit :
81
¸ ' | ln t| si x ¡ 0 "
F p xq tb ¤ tx ¤ ta si x ¡ 0
n! &
1 ta
ln t
x2n
|gptq| ¤'
1
2 p2n 1q!
.
n0 1 tx
% | ln t| car
ta ¤ tx ¤ tb si x 0
tb 1
si x 0
Ceci prouve que F est développable en série entière sur R et de développement :
81
¸
Notons ϕ cette fonction dominant g. D’après le 1., ϕ est intégrable sur
F p xq
n! 2n 1 s0, 1r donc d’après le théorème de continuité des intégrales à paramètre, f
2 p2n 1q!
x .
n 0 est continue sur R et R .
1
1 tx
3. On se sert du développement en série entière de :
8
¸
1
1 tx
txn
n 0
et donc si x ¡ 0 : Exercice 261 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-190-SerInt) ). Voir
»1 8
»1 ¸ énoncé »x
ln |1 y |
f pxq dt lnptq dt Soit f : x ÞÑ
ln t xn
1 tx
t dy.
y
0
0 n 0 0
ln |1 y |
Montrons que l’on peut permuter l’intégrable et la série : 1. Posons g py q qui est définie sur R zt1u mais est prolongeable
y
— posons fn ptq txn lnptq, alors chaque fn est intégrable sur s0, 1r car par continuité en 0.
lnp1 y q y
|fnptq| opln tq qui est intégrable sur s0, 12 s (aucun souci en t 1), En effet g py q0 0 0 1.
°
fn qui converge simplement vers g sur s0, 1r,
y y»
— par construction on a x
ln |1 y |
»1 »1 Ainsi pour x 1, l’intégrale dy converge donc f est définie
— Posons µn |fnptq| dt txn lnptq dt pxn 1 1q2 par inté- pour x 1.
0 y
»1
ln |1 y |
0 ° 0
gration par partie. Ainsi µn est convergente. Pour x 1, f p1q dy, étudions la convergence de l’intégrale.
y
On pose y 1 h a y Ñ 0 et donc :
Le théorème de permutation série-intégrale s’applique et : 0
8
¸ ln |h|
f p xq
1
g py q h Ñ 0 ln |h|
n0
pxn 1 q2 1h
»1
On peut donc écrire que @n P N , on a : ln |1 y |
ln est intégrale sur s0, 1
2 s donc dy converge et f est définie en
y
x 1.
0
8
¸ Ņ Ņ
»1 »
f 1 ¥ pn ¥ ¥ ln |1 y | ln |1 y |
1 1 1 N 1 x
p 1q 1q Si x ¡ 1 alors f pxq
n0 p N 1q
n 2 2 N 2 dy dy est bien défini par
N
n 0 N n0 N
4
0 y 1 y
somme d’intégrales convergentes.
Ainsi lorsque N Ñ 8 , f
1
Ñ 8 et donc xlim
Ñ0
f pxq 0. De même Finalement le domaine de définition de f est R.
2. Pour x Ps 1, 1r, pour y entre 0 et x on a :
N
si x ¤ 0, en écrivant :
lnp1 y q
8
¸
n 1
8
»1 ¸
n 1 8
¸ 2
f p1q y n dy n12 π6
0 n 1
n 1
3. Si x 0, f pxq
p yq dy.
³ x ln 1
0 y
Par le théorème fondamental de l’analyse, on a donc :
lnp1 xq
f 1 px q
x
Exercice 262 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-191-SerInt) ). Voir donc
énoncé » 8 ? ?
»
?
π
? 2x ? 2x
Notons I
2
1
I dx
0 ?
tan t dt.
? 0» 8
2x x2 1 2x x2
On pose f ptq tan t. 2
?2x 2 ?2x 2 dx
1 ?
I
Existence de I : En t π2 , on a ? » ?4 0 2x x 1 2x? x ?
8 2x 2
2
? ? 2
? 2 2
2x
?2
1 2x x2 1 2x x
I d
? 4
? 0
?
2 1 2x x 1
?
2x x2
?
2
?
d
sinptq
I lnp1 2x x2 q lnp1
? 2x x2 q 2 arctanp 2x 1q 2 arctanp 2x
tan t
cosptq
?cos
1
aπ
1
t
4
2
I 2 2 π4 2 2 π4
π
t π π π
2 2 2
4 2 2
?π
2
Cette quantité est intégrable par les intégrales de Riemann (sinon on pose ?
u 2 t pour s’en convaincre.
π
Car on a bien ln
1 ? 2x x2
ÝÑ 0.
Ainsi par comparaison f est intégrable sur r0, π2 r et donc I converge. 1 2x x2 x Ñ 8
Calcul de I :
Il semble logique de poser u tan t, alors du p1 tan2 tqdt p1 u2 qdt et
donc comme il s’agit d’un changement de variable bijectif et de classe C 1 sur
l’intervalle concerné :
» 8 ?u
I 1 u2
du
0
» 8 2x2
I 1 x4
dx
0
? ?
Or pour tout x P R , 1 x4 p1 2x2 x4 q 2x2 p1 2x x2 qp1 2x x2 q
Exercice 263 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-192-SerInt) ). Voir Donc pour x Ps 1, 1r,
énoncé $
lnp1 xq
On s’intéresse au rayon de convergence et somme de la série entière : 8
¸
'
& 1
si x 0
1
x n 1
' x x2
¸ n2 1 xn n 0 n 2 % 1
si x 0
2
¥ n 2
et finalement pour x Ps 1, 1r,
n 0
n2 1 ° ° $
Posons an pour n P N, alors an n et donc an xn et nxn ont le lnp1 xq
p1 x q 1 x 3 si x 0
8 n2 ' x 2 1
n 2 °
même rayon de convergence qu iest aussi celui de xn c’est à dire R 1.
¸ 1 xn &
2 x x2
De plus, pour tout x Ps 1, 1r, n
n 0
2 '
% 12 si x 0
8 n2
¸ 1 xn ¸8 n2 2n 2n 1 n
x
n0 n0
n 2 n 2 n 2
8
¸ n 1
2 ¸8 8
¸ 2n
xn nxn n
4 3
xn
n 2 n 2 2
8 n2 1 xn ¸8 nxn 2 ¸8 xn 8
n 0 n 0 n 0
¸ ¸ 1
3 xn
n 0
n 2 n 0 n 0 n0
n 2
8
¸
Or
1
1x
xn et en dérivant (possible car une série entière est de classe
n0
C 8 sur son intervalle ouvert de convergence) :
8
¸ 8
¸
nx
p1 xq2 n1 ñ p1 x q2
1 n 1 x
nxn
n 0
On a aussi :
8
¸ »x 8
¸
1x
x n 1
x ñ t
1t
dt
1
xn 1
n 0 0 n0
n 2
Et »x »x
dt 1 dt x lnp1 xq
t 1
0 1t 0 1t
Exercice 264 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-182-SerInt) ). Voir Soit alors a ¡ 0, étudions la convergence normale sur ra, 8r. Pour @x ¥ a et
énoncé
8 8
@n P N
¸ ¸
Notons f pxq fn pxq avec
x
np 1 n2 x2 q |fn1 pxq| ¤ np11 n2 x2
n1
n 1 n 2 x 2 q2
¤ n p1 1
n2 x2 q
¤ n p1 1
n2 a2 q
1
nÑ 8 n a2
3
°
fn pxq On en déduit que fn1 converge normalement sur tout segment de R , et par
x
n p1 n 2 x 2 q
parité sur tout segment de R . Ainsi f est de classe C 1 sur R .
Ensemble de définition : Montrons enfin que f n’est pas dérivable en 0. Pour x 0 :
°
Étudions la convergence simple de fn .
S pxq S p0q ¸ 8 » 8
Soit x 0, alors fn pxq
x
1 .
nÑ 8 npn2 x2 q nÑ 8 n3 x x0
1
p S pxq S p0qq
1
np 1 n2 x2 q
¥ 1
tp1 t2 x2 q
dt
n1
x 1
° °
Or n13 est convergente donc ° fn pxq converge.
Si x 0 alors f p 0 q 0 et donc fn p0q converge. par comparaison avec intégrale (cette dernière étant convergente).
En posant u tx on obtient
° n
Finalement fn converge simplement sur R et f est définie sur R.
8 »
Continuité : °
1
x
p S p x q S p 0 qq ¥ u p 1
1
u2q
du ÝÑ 8
xÑ 0
Étudions la convergence uniforme de fn (ou normale). x
Chaque fonction fn est impaire, étudions-la sur r0, 8r. fn est dérivable sur R
car la fonction u ÞÑ n’est pas intégrable sur s0, 1s.
1
et
u p 1 u2 q
@x ¥ 0, fn1 pxq np1 n2x2q2
1 n 2 x2
Finalement S n’est pas intégrable en 0.
Dérivabilité : °
Étudions la convergence uniforme ou normale de fn1 .
On pourrait calculer °fn2 pxq pour déterminer }fn1 }8 mais on s’aperçoit que
fn1 p0q n1 et comme 1
n diverge alors c’est inutile : il n’y a pas convergence
normale sur R.
Exercice 265 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-184-SerInt) ). Soit par croissance de l’intégrale
Voir énoncé » bε » bε
cospbεq du ¤ Iε ¤ cospaεq
1 1
» 8 cospatq cospbtq du
1. On considère I t
dt avec a ¡ 0 et b ¡ 0.
aε u aε u
cospatq cospbtq
0 et donc
Notons f : t ÞÑ . cospbεq ln
b
du ¤ Iε ¤ cospaεq ln ab
t2 2 a
1 a 2t opt2 q 1 a 2t opt2 q b2 a2
2 2
f ptq dt converge.
1
Finalement I existe bien par somme d’intégrales convergentes.
ņ ņ
Exercice 266 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS
énoncé
(Oral-185-SerInt) ). Voir
avec cn n!1 n
k
pk
p n
1
k q !
pk
k!
.
k0 k0
On note pn le nombre de partitions de l’ensemble t1, . . . , nu. On reconnait le produit de Cauchy des séries entières de exp et de f ,
°
1. Soit R le rayon de convergence de la série entière bn xn . et on en déduit donc que :
On sait que pour tout 0 ¤ r R, il y a convergence normale sur rr, rs.
En terme de série numérique, il y a convergence absolue sur s R, Rr. @x Ps R, Rr, f 1pxq exf pxq
2. On pose p0 1. dont les solutions sont :
Pour obtenir une partition de l’ensemble t1, . . . , n 1u on commence par
y pxq Kee avec K
PR
x
choisir une partie contenant 1 qui a un certain nombre k 1 d’éléments
(0 ¤ k ¤ n), ce qui revient à choisir k éléments parmi t2, . . . , n 1u. puis
choisir une partition des n k éléments restants. Mais y p0q p0 f p0q 1 soit Kee 1 ô K ee et donc
On en déduit que @n P N, f pxq ee 1 . Calculer f pxq pour x Ps R, Rr.
x
ņ ņ ņ
pn 1 n
k
pnk nk
n
pk n
k
pk .
k 0
k 0
k 0
8p
¸
3. On note f : x ÞÑ
n
xn et R le rayon de convergence.
n 0 n!
(a) Montrons par récurrence forte sur n que @n P N, pn ¤ n!.
p0 1 ¤ 0! et si @k P rr0, nss, pk ¤ k! alors
ņ ņ ņ
1 ¤ k! ¤ ¤ n! ¤ n!pn 1q pn 1q!
n! n!
k!pn k q! p n k q!
pn
k 0 k 0
k 0
Exercice 267 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-186-SerInt) ). Voir ϕ est intégrable sur r0, π2 s donc le théorème de convergence dominée s’applique
énoncé » encore et on a :
π
8
¸ » π
Notons fn : x ÞÑ cosn pxq alors la suite de fonction pfn qnPN converge simple-
ment vers la fonction :
"
1 si x 0
f : x ÞÑ
0 si x Ps0, π2 s
lim fn pxq dx 0
2
lim Wn
Ñ 8
n 0 n Ñ 8
°
Le critère spéciale des séries alternées s’applique donc et ainsi p1qnWn
converge.
Pour le calcul de la somme associée, on calcule :
» »
1 p cospxqqN
Ņ π Ņ π
1
p cospxqq dx
2 2
n
1 cospxq
un dx
n 0 0 n 0 0
1 p cospxqqN 1
Notons gN pxq alors la suite pgN qN PN converge simplement
1 cospxq
sur r0, π2 s vers la fonction g : x ÞÑ
1
.
1 cos x
De plus pour tout N P N et x P r0, 2 s,
π
°
Exercice 268 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-187-SerInt) ). Voir µn est donc convergente et d’après le théorème d’intégration terme à
énoncé »1 terme :
¸8
On pose, @x ¡ 0, f pxq ln t lnp1 tx q dt. f p xq
1
0
n1
npxn 1q2
1. Posons g pxq ln t lnp1 tx q pour px, tq P R s0, 1r.
Remarquons que g pxq ¡ 0 déjà. 3. Montrons que lim f pxq 8 par comparaison avec intégrale à l’aide du
Ñ0
Sur s0, 21 s,
x
2. :
g pxq ln t lnp1 tx q tx ln t ÝÑ 0
tÑ0 Ñ0
t »n 1
N¸1 » n 1
Exercice 269 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-188-SerInt) ). Voir la fonction f correspond à λ 1.
Comme f pxq exppxq exp x2 est le produit de Cauchy de deux sommes
2
énoncé
Une involution de E est une application f de E dans E telle que f f IdE . de séries entières de rayon de convergence infini, alors R 8.
Si n P N , on note In le nombre d’involutions de l’ensemble rr1, nss et I0 1.
1. On a I1 1 et I2 2 : l’unique involution de t1u est l’identité, les deux
involutions de t1, 2u sont l’identité et la transposition échangeant 1 et 2.
On établit ensuite une partition de In 2 , en considérant l’action d’une
involution f P In 2 sur le point n 2 :
— Ou bien n 2 est fixe par f , et f est entièrement déterminée par
l’involution g P In 1 induite par f sur t1, . . . , n 1u. Il y a In 1 telles
involutions f .
— Ou bien f pn 2q a n 2, et f est entièrement déterminée par
l’involution h induite par f sur t1, . . . , n 1uztau, qui est de cardinal
n. Une fois que a est fixé, il y a In involutions h possibles, et comme a
est à choisir parmi les n 1 éléments de t1, . . . , n 1u, il y a finalement
pn 1qIn telles involutions f .
On obtient alors
In 2 In 1 pn 1 qI n
somme. Les règles de calcul sur les séries entières montrent que :
8
¸ 8
¸
dx pf pxq rI0 I1 xsq f 1 pxq1.
In 2 n 1 d In 2 d
xn 2
n0
p n 1q!
x
dx n 0
pn 2q!
On obtient alors :
8
¸ 8I
¸
f 1 px q 1 f p xq 1 xf pxq
In 1 n 1 n
xn 1
n0
pn 1q! x
n 0
n!
Exercice 270 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-189-SerInt) ). On suppose la relation vraie à un rang N P N. On a alors :
Voir énoncé
¹1
N
¹
N
1. Soit x P R,
1 X 2n
1 X 2N 1
1 X2
n
n 0 n 0
n 2n 1
Si x 0, 21 x x2n 0 pour tout n P N, donc ° 21 x x n 2n
2n
1
converge. 2N¹1 1
ei
2kπ
Si |x| 1 et x 0 : 1 X 2N 1
X 2N 1
HR
k 1
2 n x 2 1
n
2nx 2n 1 . ¹1
i p2k 1qπ
2N 1 2N¹1 1
nÑ 8 e ei
2kπ
1 x2n X 2N 1 X 2N 1
1
Et 2n x2
n
1 1
x 2n p2nq2 x2 nÑo 8 n 1
2n , car N 2 xN ÝÑ
Ñ 8
0 par
k 0
k 1
¹1 ¹1
N
i 2p2k q p q
2N 1 2N 1
croissances comparées.
e ei
1 π 2 2k π
° 1 ° 2n x2n 1 X 2 N 2 X 2N 2
Donc, par comparaison à la série géométrique 2n , 1 x2n
k 0
k 1
converge.
n 2n 1 n 2n 1
p
2 2N 1 1q 1 p
2 2N 1 1q 1
Si |x| 1, 21 x x2n 21 2n et si |x| ¡ 1, 21 x x2n xÑ1 8 x1 2n .
¹ ¹
e ei
2kπ 2kπ
X
i
2N 2 X 2N 2
° n 2n 1
Donc 21 x x2n diverge grossièrement.
k 1,k impair
k 1,k
Ainsi la fonction f est définie sur s 1, 1r. Donc la relation est vraie au rang N 1.
n 1
2¹ p2k 1qπ
2. Pour tout n P N, on a 1 X 2n X ei 2n . Finalement, la relation est initialisée et héréditaire donc vraie pour
k 0 tout N P N.
n 1
¹ ¹
PN:
2¹
N
N
p2k 1qπ
Donc 1 X 2n
X ei 2n . Alors, pour tout N
n 0 n 0 k 0
En évaluant les premiers termes, on conjecture que : ¹
N
2N¹1 1
pX 1q ei X2 1
2kπ
2n N 1
1 X X 2N 1
¹
N
2N¹1 1
ei
n 2kπ n 0 k 0
1 X2 X 2N 1 .
n 0
k 1 Et pour tout x P R tel que |x| 1, on a
On le prouve par récurrence sur N P N.
1 1 x x
¹
N
2N 1
¹
N
¹
0
x2
n
Pour N 0, on a 1 X 2n
1 X 2n
1 X. n 0
1
n 0
n 0
1
3. Et pour tout x P R tel que |x| 1 et tous N, n P N, on a
2N¹1 1
¹
ei ei X
2kπ 2kπ
Et X 22 1 X 2 1.
k 1 k 1
Donc la relation est vraie au rang N 0. ¡ 0, 1 x2 ¡ 0 et 1 x ¡ 0,
n N 1
1 x2
donc on peut écrire : Exercice 271 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-170-SerInt) ).
Voir énoncé »1
¹ tα1
dt où pα, β q P pR q2 .
Ņ N
hN pxq ln 1 x 2n
ln 1 x 2n
ln 1 x 2N 1
lnp1xq On pose J pα, β q
0 1 tβ
tα1
n 0 n 0
La fonction hN est dérivable sur s 1, 1r en tant que somme de telles 1. Posons g ptq tα1 tÑ0 t11α avec 1 α 1.
1 tβ tÑ0
fonctions avec : On précise aussi que g est positive. g est donc intégrable sur s0, 1s par
comparaison aux fonctions de Riemann.
2 n x 2 1 1
21 xx2 Donc J pα, β q converge pour pα, β q P pR q2 .
Ņ n N 1
h1N pxq
N 1 2 1
n0
1 x2n N 1
1x »1 ?1t ? 1
2. J p 12 , 12 q ? dt 2 lnp1 tq 2 ln 2.
Or, pour tout x Ps 1, 1 r, on a limN Ñ 8 1 0 (vu plus haut), 1 t 0
Pour n P N ,
N 1 0
2N 1 x2
donc :
8 2n x2n 1 »1 8
»1 ¸
tn1
¸
f p xq 1 1 x J pn, 1q dt tn1 ptqk dt
n0
1 x2n 1 tn
0 0 k 0
»1 8
¸
J pn, 1q Sk ptq tn1 ptqi dt
0
i k 1
soit
»1 »1
J pn, 1q
ķ
fi ptq dt
p1qk tn1 k
dt
i 0 0 0 1 t
Mais
» 1 »1 »1
p1qk tn1 k
dt ¤
p1qk 1 tn k
dt ¤ tn k
dt
1 t 1 t
0 0 0
En majorant encore
» 1 »1
p1qk tn1 k
dt ¤ tk dt
1
ÝÑ 0
1 t k 1 k Ñ 8
0 0
Exercice 272 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-171-SerInt) ). Ainsi par inégalité triangulaire :
Voir énoncé » » 82
8 sin t
On considère f définie par f : x ÞÑ
t2
dt. |f pxq| ¤ | cos
x2
x|
t3
dt ¤
2
x2
x x
f 1 px q
sin x
x2
2. Au voisinage de 0 : sin t t t3
6 opt3 q et si xs0, 1s :
» 8 sin t »1 » 8 sin t
f px q dt
sin t
dt dt
x t2 x t2 1 t2
Soit : »1 »1 » 8 sin t
f pxq 6t optq
1
dt dt dt
x t x 1 t2
»1
dt ln x diverge en 0 .
1
Mais
t
»x1
On a 6t optq dt borné pour x Ps0, 1r.
x »
8 sin t
Et enfin dt est une constante donc :
1 t2
»1
f p xq dt ln x
1
0 x t 0
3. Réalisons une intégration par partie, dans la mesure où chaque intégrale
converge, pour x ¡ 0 :
8 » 8 2 cos t
f p xq cos
t
2
dt
t x x t3
8
¸
vn pn
1
k qα
un Rn
k 1
Exercice 274 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-168-SerInt) ). Alors du 1
2 1 tan2 x
2 dx et cos x 1 u2
1 u2
soit
Voir énoncé »
lnp1 a cos xq »
π π
— a ÞÑ g pa, xq est de classe C 1 sur s 1, 1r, 2. Pour tout x de R, @a Ps 1, 1r, on peut écrire :
— x ÞÑ
Bg pa, xq est continue par morceaux sur s 1, 1r, 8
Ba lnp1 a cos xq
¸ p1qk1 pa cos xqk
k
Soit rα, αs s 1, 1r avec α P r0, 1r fixé.
k 1
—
Donc
» π 8
¸ p1qk1 pa cos xqk1dx
@pa, xq P rα, αs
π g B I paq
2
B p q ¤ ϕ px q
1 1
0, , a, x k
2 a 1 a cos x 1 α cos x 0 k 1
Notons fk pxq
p1qk1 ak pcos xqk1 alors
π
ϕ étant continue sur 0, elle y est intégrable. °
k
fk converge simplement sur r0, π2 r vers la fonction x ÞÑ gpa, xq par
2
—
Ainsi le théorème de dérivation d’une intégrable à paramètre s’applique et construction,
I est de classe C 1 sur s 1, 1r et : — @k ¥ 1, fk est intégrable sur r0, π2 r.
— Notons :
» π
» » »
@a Ps 1, 1r, I 1paq 1
ak pcos xqk1 |a|k
2 π π π
ak
dx
|fk pxq| dx dx ¤ dx ¤
2 2 2
0 1 a cos x µk .
0 0 k 0 k k
° °
On utilise le changement de variable u tan x2 . ak
k converge donc par comparaison µn également.
Le théorème d’intégration terme à terme s’applique et donne pour tout Par identification :
a Ps 1, 1r : 8 »
¸ π
I 1 pa q pcos xqk1dx
k 1 2 0
k 0
ak
k 1
k 0
Soit c c
1a ?
I 1 pa q 1
2 1
a 2
aÑ1 2p1 aq 2 aÑ1 2
Avec l’expression du 2., toute série entière est de classe C 8 sur son inter-
valle ouvert de convergence et donc :
»
8
¸ π
k 1 » 0
8
¸ π
k 0 0
Exercice 275 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-169-SerInt) ). Or, la fonction affine t ÞÑ tsin θ est de classe C et bijective de r0, 1s
cos θ 1
cos θ 1cos θ
Voir énoncé dans sin θ , sin θ , donc on peut effectuer le changement de variable
1. Soit t Ps0, 1 r. Pour tout n P N , on a : u tsin
cos θ
θ , qui donne :
»1 » 1cos θ
un ptq tn1 sinpnθq 1t Im 1 cos θ
1 n
Im tn einθ teiθ
S ptqdt
. sin θ
t du
¸ 0 cos θ u2 1
Or, teiθ t P 0, 1 r , donc la série géométrique
n sin θ
teiθ converge et 1cos θ
ainsi,
¸
un ptq converge, donc la série de fonctions
¸
un converge sim-
rarctan ussincosθθ
sin θ
plement sur s0, 1r.
Toujours avec t Ps0, 1r, on a de plus :
arctan 1 sincosθ θ arctan cos θ
sin θ
1
8
¸
teiθ
n
1t 1teteiθ arctan 1 sincosθ θ arctan
cos θ
sin θ
t iθ
sinp θ q
p1e tep1qp1teteq
n 1
cos tan π2 θ Ps 0, π r , donc π2 θ P π2 , π2 r,
iθ iθ π
p θ q
cos θ 2
iθ iθ q Or : sin θ π et θ
t 2epcosθtqt 1
2
iθ
2 d’où
tcosθ2pcost θi qsint θ1
2 arctan
cos θ
sin θ
π2 θ
8 8
1 ¸ iθ 2 sin2psinq pcosqp q tan
¸
Ps 0, π r , donc 2θ P 0, π2 r, d’où
2 θ
un ptq
n 1 cos θ 2 θ
Et comme on a Im te , on obtient, pour tout sin θ θ θ 2 et θ
t n1 2 2
t Ps 0, 1r :
n 1
1 cos θ
8
¸ arctan 2θ
S pt q un ptq
sin θ sin θ
t 2pcos θqt
2 1 »1
S ptqdt θ, soit :
n 1 θ π
2. La fonction S, est définie et rationnelle, donc continue, sur s0, 1r. De plus :
Ainsi,
0 2 2
»1
lim S ptq sin θ et lim S ptq
sin θ
PR πθ
tÑ0 tÑ1 2 p 1 cos θq S ptqdt
0 2
(carθ Ps0, π r, donc cos θ 1).
3. Pour tout n P N , un est continue sur r0, 1s et :
Ainsi, S est prolongeable par continuité en 0 et 1, donc : S est intégrable
entre 0 et 1. On a p avec sin θ, car θ Ps0, π rq :
»1 »1 »1
sinpnθq
»1 »1 »1 un ptqdt t sinpnθqdt sinpnθq
n 1
tn1 dt Vn.
n
S ptqdt pt cos θqsin
sin θ θ 0 0 0
2 2pcos θ qt 1 cos2 θ
dt ¸
un converge simplement sur s0, 1r et aussi en 0 , mais pas en 1.
t 1 2
0 0 0 La série
»1 »1 »1
pt cossin |unptq| dt | sinnpnθq| ne converge pas
θ 1 1
θq2 sin θ
2 dt
tcos θ
2 dt De plus, la série de terme général
0 0 1 sin θ sin θ 0
S ptqdt π θ .
teiθ
ņ
1
Im
t
1 teiθ
n
lim
Ñ 8 k 1
Vk
0 2
eipn 1qθ 1 teiθ
n
t Im
Finalement, la série de terme général Vn sinpnnθq converge et :
p qp
1 teiθ 1 teiθ q
πθ
¸
eipn 1qθ teinθ
n
t Im
p q
t2 2 cos θ t 1
¥
n 1
Vk
2
tn | sinppt2n 21pqcos
θq t sinpnθq|
θ qt 1
13 PROBABILITÉS ET VARIABLES 1
E2 pM q KerpJ 2I3q Vect 1 .
ALÉATOIRES 1
Exercice 276 (CCINP 2023 - Bounam APHAVAYONG - Zakaria EL MRANI On a donc M P DP 1 avec
(404-Exo-Proba) ). Voir énoncé
1 0 0 1 1 1
1 1 1 D 0 1 0 et P 1 0 1
On pose J 1 1 1 et M J I3 . 0 0 2 0 1 1
1 1 1
On dispose de 3 cases A, B et C. Et donc, pour tout n dans N, M n P Dn P 1 .
À l’instant initial la souris est en A. A mon avis le calcul de P 1 n’est pas nécessaire mais sinon on choisit une
À chaque étape, elle se déplace sur une des deux autres cases de manière matrice de passage P orthogonale (possible par le théorème spectral) :
équiprobable et indépendamment de sa position. ?1 ?1 ?1
?1
On pose An : « à l’étape n, la souris est en A » (on définit de même Bn et Cn ) 2 2 3
et ppAn q sa probabilité. P
0 ?1
?12
2 3
?1
1. D’après l’énoncé, PCn pAn 1 q 21 , PBn pAn 1 q 12 et PAn pAn q 0. 0 3
1
Par la formule des probabilités totales, on obtient : et ainsi P 1 PT.
P pAn 1 q P pC n qP C p An 1 q P pBn qPBn pAn 1 q P pAn qP A n pAn 1 q 3. J 2 3J donc un polynôme annulateur de J est P X 2 3X X pX 3q.
On effectue la division euclidienne de pX 1qn par X pX 3q :
n
Soit finalement :
P pAn 1 q 21 P pCnq 1
P pB n q D!pQ, Rq P RnrX s , pX 1qn X pX 3qQ R avec degpRq ¤ 1
2
De même pour Bn et Cn donc : On a donc R aX b avec a et b à déterminer avec les deux racines de
P qui sont X 0 et X 3 :
1 1
1 1
0
Un 1 1
2
2
0
2
1
2 Un p1qn b et 2n 3a b
2n p1qn 2n p1qn
1 1
0
On a donc b p1qn et b ainsi R X p1qn .
2 2
1
pa 0b0 c0 q 1
Exercice 277 (CCINP 2023 - Pierre-Louis SCHNEIDER (406-Exo-Proba) ). Voir
k
1. C’est du cours : E pX q V pxq λ et @k P N, ppX kq λk! eλ.
3. Soit Z une variable aléatoire réelle avec Z pΩq N telle que la probabilité
conditionnelle de Z sachant X k suive une loi binomiale B pk, pq :
PpX kq pZ iq p p1 pqki pi P rr0, kssq
k i
i
nements ppX kqkPNq et on en déduit que pour tout i dans N : Exercice 278 (CCINP 2023 - Damien MOREL (426-Exo-Proba) ). Voir énoncé
Soit X une variable aléatoire réelle telle que :
8
¸
p pZ iq P ppZ iq X pX kqq @k P rr0, nss , P pX kq k a 1 n
.
k
8
k i
¸
P pX kq PX k pZ iq 1. Il suffit de l’écrire avec des factorielles, @k P rr1, nss,
k k!pnn! kq! pk 1qn!!pn kq! pk 1q!ppnpn11q q! pk 1qq!
8 λk
k i
n
¸
eλ p p1 pqki
k
k!
k i
i
k
8
k i Donc finalement
n nk 11
¸
eλ pi p1 pqki
λk
i!p k iq !
k
n
k
ki
8 λk
¸
eλ pi p1 pqk
i 2. Il s’agit d’une loi de probabilité si, et seulement si,
— @k P rr0, nss , P pX k q ¥ 0 soit a ¥ 0.
i!k!
k 0
pi λi ¸8 λk — la somme des probabilités doit être égale à 1.
eλ p1 p qk Or, de même qu’au 1) on trouve :
i! k 0
k!
pi λi λ λp1pq ņ ņ ņ
i! e e P pX kq a 1 n
a 1 n 1
ppλi! q epλ
i
k 0 k
k 0
1 k n
k 0
1 k 1
Donc
ņ ņ
P pX kq n a 1 n a 1 p2 n 1 1 q
Ainsi Z suit une loi de Poisson de paramètre pλ. n 1
k 0
k 1
k
Ainsi a
n 1
2n 1 1
.
3. Par définition
ņ
E pX q kP pX kq
k 0
ņ
a
k n
k
k 0
ņ
1 k
ņ
a
n
k
a
1 n
k 1 k
k 0 k 0
a2 1
n
2n pn 1q 1
2n 1 1
4. Par définition Exercice 279 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU (Oral-297-Proba) ). Voir énoncé
V p X q E pX 2 q E pX q2
Une entreprise vend des produits de type A et de type B. L’entreprise reçoit
ņ des appels, supposés indépendants, concernant un des deux produits. 80% des
k 2 P pX kq pa2n 1q2 appels concernant le produit B et 20% le produit A.
k 0
ņ On note XA la variable aléatoire qui donne le nombre d’appels jusqu’à obtenir
k2
a
k
n
1 k
pa2n 1q2 un appel pour le produit A et XB pour le produit B.
On note L la variable aléatoire qui donne la longueur de la première série
k 0
ņ
pk 1q2 2k 1 n
pa2n 1q2
d’appels concernant le même produit. Par exemple : pour AAABA. . ., on a
a L 3,
pour BBBBAA. . . on a L 4.
k 1 k
k 0
a 2pkk 1q n
ņ ņ
a pk 1q
n
k 1 k
1 pa2n 1q2 1. Au vu de l’énoncé, XA 1 représente la première fois que l’on a un appel
k 0 k 0 pour le produit B et donc XA 1 suit une loi géométrique de paramètre
2 pk 1q n
ņ ņ
a k
n
a2n a 1 pa2n 1q2 0, 8.
k 0
k k 0
k 1 k On a donc E pXA 1q 0,8 1
ô E pXAq 0, 25.
n1 On a également V pXA q V pXA 1q 0, 25.
ņ
a n
k1
a2n 2a2n 1 pa2n 1q2
De même, XB 1 représente la première fois que l’on a un appel pour le
k 1
n¸1
n1
produit A et donc XB 1 suit une loi géométrique de paramètre 0, 2.
an a2n a2n 1 1 pa2n 1q2 On a donc E pXB 1q 0,2 1
ô E pXB q 4.
On a également V pXB q V pXB 1q 4.
k 0
k
an2n1 a2n a2n 1 1 pa222n 2a2n 1q
2n1pan 2a 4aq pa222n a2n 1q 2. D’après l’énoncé :
2n1pan 2aq a222n "
L
XA si le premier appel est pour A
apn 2q2n1 a222n XB si le premier appel est pour B
Pour tout n P N :
P pL n q P pXA 1q PX 1pL nq P pXB 1q PX 1 pL n q
0, 2P pXA nq 0, 8P pXB nq
A B
Exercice 280 (CCINP 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-298-Proba) ). Voir énoncé Donc X et Y ne sont pas indépendantes.
Soit X et Y deux variables aléatoires, α Ps0, 1s et β ¡ 0, on pose : 4. Pour k P N,
$ i β
& βe 1 p αq i j αj
si 0 ¤ j ¤i ppZ k q P pX k Y q
P pX i, Y j q % j!pi j q! ¸8
0 si 0 ¤ i j pppX k j q X pY j qq
j 0
1. On a la loi conjointe, il s’agit d’obtenir la loi marginale associée pour X : 8 βk
¸ je β p1 α qk α j
i̧
β i eβ p1 αqij αj
ppX iq j!k!
j!pi j q!
j 0
j 0 βke β p1 αqk ¸8 pαβ qj
β i̧
p 1 α q ij α j
i
β ei! j!p i
i!
j q !
k!
p1 α qk
j 0
j!
j 0 βke β
i β eαβ
β ei! pα 1 αqi k!
k p1αqβ
β e k!p1 αq
k
i β
β ei!
Et donc Z suit une loi de Poisson de paramètre p1 αqβ.
Et donc X suit une loi de Poisson de paramètre β.
5. On a :
2. On a la loi conjointe, il s’agit d’obtenir la loi marginale associée pour Y :
P Y j pZ kq P ppY PpYj q X pjZq kq
8 β i e β 1 p α q ij α j
P ppY Pj qpYX pXj q k j q
¸
ppX iq
j!pi j q!
e p1αq α
i j
8 βi
¸ j e β p1 α qi α j β k j β k j
j!i!
pαβj!k! q e j αβ
8 βi 1
i 0
β j e β αj ¸ p α qi
j!
β k p1 αqk β p1αq
j! i!
e
k!
i 0
β j e β αj
eβ αβ 6. Z et Y sont indépendants en revanche.
j!
β j αj αβ
j!
e
Exercice 281 (CCINP 2018 2021 - Guillem KHAÏRY - Yohann VALLES - Alors on remarque que :
Ewen YOU (Oral-262-Proba) ). Voir énoncé n
}Fn F }8 ¤ 5
ÝÑ
Ñ 8
0
1. ppXk xi q P rr1, 6ss puisqu’il s’agit de la loi uniforme sur
1 6 n
avec xi
rr1, 6ss.
6
$ Donc il y a bien convergence uniforme de la suite pFn q vers F sur R.
0 si & x 1
Donc sans souci pour x P R : Fk pxq pXk ¤ xq 1¤x¤6 .
txu 4. De même avec mn :
si
% 6
x¡6
La loi de mn est plus délicate que sa fonction de répartition Gn .
En effet pour xi P rr1, 6ss par indépendance des Xk :
1 si
2. La loi de Mn est plus délicate que sa fonction de répartition Fn .
En effet pour xi P rr1, 6ss par indépendance des Xk :
£
n ¹
n n
1Gn pxi q ppmn ¡ xi q p pXk ¡ xiq ppXk ¡ xiq 1
i
6
£
n ¹
n n
Fn pxi q ppMn ¤ xi q p pXk ¤ xiq ppXk ¤ xi q i k 1 k 1
k 1
k 1
6 Et pour x P R, on a alors :
Et pour x P R, on a alors : $
' 0 si x 1
$ &
G n px q 1 1 si 1 ¤ x ¤ 6
n
txu
'
& 0 si x 1
' 6
1 si x ¡ 6
%
Fn pxq si 1 ¤ x ¤ 6
n
txu
' 6
1 si x ¡ 6
%
Ainsi pour xi P rr1, 6ss :
Ainsi pour xi P rr1, 6ss :
i1 n n
P pm n xiq Gnpxiq Gnpxi1q 1 1
i
n
i1 n
P p Mn xiq Fnpxiq Fnpxi1q
i 6 6
6 6
(en considérant que Gn px0 q 0).
(en considérant que Fn px0 q 0). La suite pGn q converge simplement vers la fonction G définie par :
3. La suite pFn q converge simplement vers la fonction F définie par : "
Gp x q
" 0 si x 1
1 si x ¥ 1
F pxq
0 si x 6
1 si x ¥ 6
On obtient de même la convergence uniforme de la suite pGn q vers G.
Cette fonction F n’est certes pas continue sur R, mais c’est la limite d’une
suite de fonction non continues. La convergence uniforme n’est donc pas
nécessairement mise en défaut ici.
Calculons #
0 si x 1 ou x ¡ 6
Fn pxq
si 1 ¤ x ¤ 6
n
txu
6
Exercice 282 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-267-Proba) ). Voir énoncé le nombre de fois qu’elles ont été tirées sur les n 1 premiers tirages,
Soit une urne avec 10 boules : 3 blanches et 7 noires. On tire successivement ainsi que Xn le nom de la boule tiré au n-ième tirage, alors on a :
avec remise des boules et on note X la variable aléatoire qui est le numéro du
premier tirage d’une boule blanche. pY kq rpNA ¥ 1q X pNB ¥ 1q Y pNC 0qs X rXn C s
rpNA ¥ 1q X pNC ¥ 1q Y pNB 0qs X rXn B s
1. On est dans une situation de répétitions d’un schéma de Bernoulli de façon rpNB ¥ 1q X pNC ¥ 1q Y pNA 0qs X rXn As
identique et indépendant, dont le paramètre de succès vaut p 10 3
, donc
3
X suit une loi géométrique de paramètre 10 Ces trois évènements ayant la même de se produire par symétrie des rôles
de A, B, et C on a donc (par indépendance des tirages) :
2. Le cours donne directement E pX q et V pX q 2 p1 .
1 1
p p P pY nq 3 ppXn C q prpNA ¥ 1q X pNB ¥ 1q Y pNC 0qs
Par le calcul :
8
¸ 8
¸ ¸8 Soit
E pX q kppX k q k p1 pq p p
k 1
k p 1 p qk 1 P pY nq 103 ppNC 0q.pN C 0 rpNA ¥ 1q X pNB ¥ 1qs
n1 n1 n1
Ainsi
8
¸ 8
¸
Or pour x Ps 1, 1r, kxk1 .
p 1 xq 2
1 1 n 1
P pY nq . r1 pNC 0 rpNA 0q Y pNB 0qss
xk donc 3 9
1x
n 0
n 1 10 10
Pour x 1 p on obtient E pX q p
1 1
p1 p1 pqq p .
2 On en déduit que :
3. Soit Y la variable aléatoire qui est le rang du tirage auquel on trouve la n 1
P pY nq 103 .r 1 ppNC 0q pNA 0q
9
3ième boule blanche. 10
On a deux compréhension possible de l’énoncé : ppN 0q pNB 0q
0q rpNA 0q X pNB 0qss
C
— La première est de considérer que les boules blanches sont discer- ppNC
nables et on cherche quand la 3ième boule blanche (différente des
Ce qui donne numériquement :
deux premières) est tirée. Par exemple si on a tiré les boules A et B
précédemment alors on note quand la dernière boule C (différente des
n 1 n 1
n 1 n 1
P pY nq . 1
3 9 8 8 7
deux premières) a été tirée. 10 10 9 9 9
— La seconde est de considérer les boules indiscernables et que l’on
cherche la 3ième fois où une boucle blanche est tirée. Ou encore :
On a dans un premier temps, dans les deux cas, Y pΩq rr3, 8rr et pour n 1 n 1
n 1
P pY nq 2.
3 9 8 7
n ¥ 3 on modélise l’évènement Y n. 10 10 10 10
Les boules sont indiscernables, on note Xi le numéro du tirage de la i-ième Exercice 283 (CCINP 2021 - Leı̈la LANDRIN (Oral-268-Proba) ). Voir énoncé
boule blanche. Soit pXn qnPN tel que chaque variable aléatoire Xn suive une loi de Bernoulli de
Ainsi X X1 et on cherche la loi de Y X2 , on a donc en considérant le paramètre p.
s.c.e. ppX1 iqiPN q : Soit Yn Xn Xn 1 et Mn
Y1 . . . Yn
.
k¤1 n
pX2 kq ppX1 iq X pX2 kqq
1. Énoncé de la loi faible des grands nombres :
Soit n P N , soient X1 , . . . , Xn des variables aléatoires indépendantes de
i 1
En passant aux probabilités, à l’aide de la formule des probabilités totales :
même espérance m et de même variance V .
k¸1 ņ
ppX2 kq ppX1 iq X pX ipX2 kq
1 On pose Sn Xk alors pour tout ε ¡ 0, on a :
i 1
k 1
soit
k¸1
ppX2 kq p.p1 pqki1 p.p1 pqi1 Sn
lim p
m ¥ ε ¤ nεV 2
i 1 nÑ 8 n
En simplifiant :
ppX2 kq p2p1 pqk2
2. Les Yn ne sont pas tous indépendants deux à deux, en effet @pm, nq P N2
Puis, en considérant le s.c.e. ppX2 iqiPN q :
tel que m n 1 ou m n 1 alors Ym et Yn sont indépendants (pas de
k¤1
pX3 kq ppX2 iq X pX3 kqq Xk en commun dans leur expression) mais sinon Yn et Yn 1 ne sont pas
indépendants.
En effet Yn pΩq Yn 1 pΩq t0, 1, 2u et par indépendance des Xn :
i 1
3. Étudions l’évènement pY, Z q pk, nq pour k P rr2, n 1ss et n ¥ 3 (il faut Exercice 285 (CCINP 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-270-Proba) ). Voir énoncé
au moins piocher 3 jetons pour que Z se réalise). 1. On dérive n fois le polynôme P p1 X q2n , directement ou par la formule
Cela signifie qu’à l’étape k on a pioché 2 jetons différents et qu’il reste de Leibniz en écrivant P p1 X qn p1 X qn .
une boule à obtenir pour que Z se réalise, c’est à dire une chance sur 3 de Directement :
succès à chaque tirage. La loi de Z sachant Y k est donc assimilable à
une loi géométrique décalée de paramètre p 13 soit : P pnq 2n p2n 1q ... pn 1qp1 X qn p1 X qn
2n!
n!
P ppY, Z q pk, nqq P pY k q.PP pY kq pZ nq Via la formule de Leibniz :
k1 2 nk1 1
2 13 . 3 .3 ņ
1 k 1 2 nk P pnq pp1 X qn qpkq pp1 X qn qpnkq
n
k
3 3
k 0
ņ
X qnk
p n k q! p1 p1 X qk
4. On obtient la loi de Z par la formule des probabilités totales via le s.c.e. n n! n!
pY kq pour k P rr2, n 1ss avec n ¥ 3 donc :
k 0
ņ
k k!
2
n¸1
k 1 n k n 1
p1 X qn
P pZ nq 1 2 k n!
k 0
k 2
3 3
n n¸1 k Par identification des coefficients dominants, en divisant par n!, on obtient :
3
2 1
ņ 2
3
k 2
n n¸3
2
k
n
k
2n!
n!2
2n
n
3 2 1
k 0
4 3 2
k 0 n2 2. On a, par incompatibilité, puis indépendance :
3 2 n 1 12
1 21
ņ
4 3
n ppX1 X2q ppX1 X2 kq
n2
3 2
1 12
k 0
ņ
2 3
2 n1
1 n1 ppX1 kqppX2 kq
3
2
3
k 0
ņ
ppX1 kqppX2 kq
k 0
ņ 2 2k 2n 2k
n
k
1
2
1
2
k 0
2n ņ 2
1
2
n
k
2n
k 0
n
4n
X1 pω q
3. M 0
1
X2 pω q
a pour polynôme caractéristique : Exercice 286 (CCINP 2019
(Oral-266-Proba) ). Voir énoncé
- Shahriar ROHMAN - Charles DUPRET
2n
Le cours donne pour une loi géométrique V pZ q
1 p
.
p1 n
Comme X et Y sont indépendantes :
p2
4n
1p
V p Z q V pX q V pY q 2V pX q ô V pX q
2p2
G Z 1 GX Y GX GY G2X
On calcule alors GZ 1 ptq en remarquant que pZ 1qpΩq N :
8
¸
GZ 1 ptq tk ppZ 1 k q
8
k 0
¸
GZ 1 ptq tk ppZ 1 k q
8
k 0
¸
GZ 1 ptq tk ppZ k 1q
8
k 0
¸
GZ 1 ptq tk p1 pqk p
k 0
GZ 1 ptq
p
1 p 1 p qt
Où t 11 p R qui est le rayon de convergence de la série entière associée. Exercice 287 (CCINP 2018 - Tanguy DORN (Oral-263-Proba) ). Voir énoncé
Pour t ¥ 0, GX ptq ¥ 0 donc nécessairement : X pΩq N et :
c
GX ptq
a
GZ 1 ptq
p @n P N, P pX nq pP pX ¥ nq donc P pX n 1q pP pX ¥n 1q
1 tp1 pq
Par différence :
On utilise alors le développement en série entière de ?11x qui, après un
peu de calcul (ne pas l’apprendre par cœur) est : P pX n 1q P pX nq prP pX ¥ n 1 q P pX ¥ nqs pP pX nq
8
¸ p2nq! xn Finalement on obtient :
? 1
2 pn!q2
1x n0
2n
P pX n 1q p1 pqP pX nq
Et donc pour t ¥ 0 : avec P pX 1q pP pX ¥ 1q p soit P pX nq p1 pqn1 p (suite
8 ?pp2nq!p1 pqn géométrique de raison 1 p.
On reconnait une loi géométrique et donc E pX q p1 ainsi que V pX q 1pp .
¸
G X pt q 2n pn!q2
tn 2
n0
2
Exercice 288 (CCINP 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-264-Proba) ). Voir énoncé On a aussi :
On place N boules noires numérotés de 1 à N dans une urne. On effectue n Ņ
tirages successifs avec remise. On note Xn le plus petit des numéros tirés lors Ep Xn2 q k 2 P pXn kq
des n tirages.
k 1
1. On note Xn le plus petit des numéros tirés lors des n tirages, afin que
Ņ
2 N k 1 n
Ņ
2 N k n
N N
On a alors : k 0 k 0
Ņ
E pXn q iP pXn iq Or a :
»1 »1
k
i 1
Ņ n
2N 2
2N tp1tq dt 2N 1uqun du
Ņ i̧ N
P pXn ¥ iq 2k
N
2 n 2
pn 1qpn 2q
i 1k 1
k 0 0 0
Ņ Ņ
P pXn ¥ iq Donc
k 1i k
2N 2 2N 2
E pXn2 q O pN 2 q
Ņ N
P pXn ¥ kq pn 1qpn 2q n 1 pn 1qpn 2q
k 1
Finalement :
Donc
E pXn q
Ņ
N k 1 n
V pXn q
2N 2
N 2
o pN 2 q
nN 2
k 1
N pn 1qpn 2q n 1 pn 1q2 pn 2q
Ņ n
k
N
k 1
Ņ n
N
1
N
k
N
»1
k 1
N tn dt
n
N
1
0
Exercice 289 (CCINP 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-265-Proba) ). Voir 4. Soit k, k P N, alors d’après le 2. :
énoncé 1 1
ppX k, Y k 1 q P pX k, N k k1q pkλ k1q! eλ k k k pk p1pqk1
k k
Soit N une variable aléatoire suivant une loi de Poisson de paramètre λ. N
représente un nombre d’électrons émis.
On pose X le nombre d’électrons actifs avec une probabilité p d’être actif. Et maintenant :
On pose Y le nombre d’électrons inactifs avec une probabilité 1 p d’être inactif. 1
ppX k q.ppY k 1 q k! pk
λk e pλ .λk
p
1 1 pqk p1pqλ
1. La loi conditionnelle de X sachant N est une loi binomiale de paramètres 1 e
1k !
λk k1 p p1k!k1!pq eλ.λk1
n et p, en effet X représente le nombre de succès dans une répétition k k
d’expériences de Bernoulli identiques et indépendantes de paramètre p.
2. La formule de Bayes donne la loi conjointe : Ces deux quantités sont égales donc X et Y sont indépendantes.
8
¸ V pX Y q V pX q V pY q 2covpX, Y q
ppX kq ppX k, N nq
Comme V pX Y q V pN q λ et V pX q pλ, V pY q p1 pqλ alors
8 λn n covpX, Y q 0.
n k
¸
eλ pk p1 pqnk (b) Pour toute loi X et Y le coefficient de corrélation est borné entre 1
nk
n! k
8 λn λk et 1. En effet :
¸
e λ
n k k
p p1 pqn covpX, Y q
p q ρpX, Y q a
0
n
n k ! k
V pX q V pY q
¸8 λ n pn k q!
p 1 p qn λk pk eλ En supposant que ces variables aléatoires aient un moment d’ordre 2,
n0
pn k q! n!k! on applique l’inégalité de Cauchy-Schwarz à X E pX q et Y E pY q
pk
ep1pqλ λk eλ
ce qui donne :
CovpX, Y q2 E ppX E pX qqpY E pY qqq2 ¤ E pX E pX qq2 pY E pY qq2
k!
pk pλ E
λ k
k!
e
Donc
CovpX, Y q2
Il s’agit donc d’une loi de Poisson de paramètre λp.
V pX q V p Y q
¤1
De même Y suit une loi de Poisson de paramètre λp1 pq.
Exercice 290 (CCINP 2017 - Proba (Oral-257-Proba) ). Voir énoncé De même (la somme existe pour les mêmes raisons) :
° 8
1. Premièrement @k P N, pk ¡ 0, montrons que pk converge vers 1. E ppX 1qpX 2qq
¸
k pk 1qpk 2qp1 pqk1 p2
¥
Si p 0, alors tous les termes non nuls sauf le premier p1 1, la somme
k 1
k 2
p 1 x q4
° k 6
donc pk converge.
¥
k 1 k 2
8
° 8
°
Rappelons que @x Ps 1, 1r, et pour x 1 p :
p1 xq2 k1kx
1 1
xk et k 1.
1x
Posons x 1 p, on trouve alors :
k 0
6p1 pq2
8
¸
8 8 k pk 1qpk 2qp1 pqk1
¸ ¸ p2
1
k p1 pqk1 soit pk p2 1
1 k 1
p2
k 1 k 1 p2
et donc
Ainsi ppk q défini une loi de probabilités. 1qpX 2qq 6p1 p2 pq
2
E ppX
2. Par le théorème de transfert :
8
¸ 8
¸
3. D’après les calculs précédents :
E pX 1q pk 1qppX kq pk 1qkp1 pq p k 1 2
2p1 pq
E p X q E pX 1 1q E pX 1q 1 1 2 1 1
2 2
k 1
k 1
p p p
De même qu’au 1. cette somme existe car le terme général est positif et
négligeable devant k12 , reste à la calculer. Rappelons que @x Ps 1, 1r, On a aussi E ppX 1qpX 2qq E pX 2q 3E pX q 2 donc :
8 8
¸ ¸ 6 p1 p q2
kxk1 donc k pk 1qxk2 E pX q 1 2 6 6
p1 x q2 p1 x q3
1 2 2 2
3 1
p2 p p p2
k 1 k 2
8
° Ainsi
k pk 1qxk1 et donc pour x 1 p :
2x
Ainsi
p1 x q3
1 2p1p2 pq
2
V pX q E pX q E pX q p6 1
k 1
2 2 6 2
2p1 pq
8
¸ p2 p
k pk 1qp1 pqk1
p3
k 1
soit
8
2p1 p pq
¸
E pX 1q k pk 1qp1 pqk1 p2
k 1
Exercice 291 (CCINP 2017 - Adrien DJIAN (Oral-258-Proba) ). Voir énoncé Exercice 292 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-259-Proba) ). Voir
Soit n ¥ 3, n personnes lancent simultanément une pièce équilibrée. énoncé
Si toutes les pièces sauf une donnent le même résultat, le possesseur de la pièce Soit pAk q1¤k¤n une suite évènements quelconque, montrons cette propriété par
perd. récurrence sur n.
Soit X la variable aléatoire donnant le nombre de tours nécessaires pour avoir Initialisation : Si n 1 cette propriété est triviale.
un perdant. Hérédité : Supposons la propriété vraie pour n fixé alors :
1. La probabilité pn qu’il y ait un perdant au premier tour est : n¤1 ¤
n ¤ ¤
n
P Ak P Ak An 1 ¤P Ak P pAn 1 q
pn 2 n1
2n1 n
k 1
k 1
k 1
2n Par hypothèse de récurrence :
Il s’agit de choisir parmi 2n résultats la place du résultat donnant « Pile » n¤1 ņ n¸1
ou « Face ») P Ak ¤ P pAk q P p An 1 q¤ P pAk q
2. X représente le temps d’attente pour avoir un « succès » (avoir un perdant)
k 1
k 1
k 1
Soit finalement Exercice 293 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-260-Proba) ). Voir
n¸1 n£1
P pAk q ¤ P
énoncé
Ak n
Soit X, Y des variables aléatoires indépendantes suivant des lois de Poisson de
k 1
k 1
paramètres respectifs λ et µ.
1. Z X Y suit une loi de Poisson de paramètre λ
Par principe de récurrence, on en déduit que la propriété est vérifiée pour tout
µ.
En effet Z pΩq N et @n P N :
entier naturel n non nul.
ņ
p pZ kq pppX kq X pY n kqq
k 0
ņ
p pX kqppY n kq par indépendance de X et Y
k 0
λk λ µnk µ
ņ
k!
e
pn k q! e
k 0
pλ µq ņ
e λk µnk
n!
n! k0
k!p n k q !
epλ µq
n!
pλ µqn par le binôme de Newton
Exercice 294 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-261-Proba) ). Voir On calcule :
énoncé 8
¸ 8
¸
r1 r k
Soit x P R tel que |x| 1 et r P N . pk k
k
q p
8
k 0 k 0
¸ r1 k
1. La fonction x ÞÑ s 1, 1r par
1
p 1 xq r
est développable en série entière sur qr
k
k
p
produit de fonctions qui le sont.
k 0
G1X p1q
rpq r r
r pr 1 qp 2 q r
De même G2X ptq
Exercice 295 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-254-Proba) ). Voir
p1 tpqr 2 et : énoncé
Rappelons que V pX q E ppX E pX qq2q E pX 2q rE pX qs2, ainsi :
r p r 1 qp 2 q r r pr 1qp2 r pr 1 qp 2
G2X p1q
p1 pqr 2 q2 q2 V pX Y q E ppX Y q2 q pE pX Y qq2 on note alors e E pX Y q
V pX Y q E pX pX Y qq E pY pX Y qq e2 par linéarité de E
Ainsi V pX Y q E pX qE pX Y q E pY qE pX Y qq e2 par indépendance
V pX q G2X p1q G1X p1q G1X p1q2 V pX Y q E pX q2 E pX qE pY q E pY qE pX q E pY q2 e2 par linéarité
rpr 1qp2 rp rp 2
V pX q V pX Y q rE pX q E pY qs2 e2 0
q2 q q
Cela signifie bien que X Y est presque constante (cette constante vaut bien
2 2 2 2 2
V pX q r p q2 rp rqp2
rpq
2
q2 entendu E pX Y q).
V pX q rp rpq
q2
V pX q 2
rp
q
Exercice 296 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-255-Proba) ). Voir 3. Soit Z X Y . On a Z pΩq N (Y ¤ X) donc @k P N :
énoncé
8
¤
ppZ kq p rpX Y kq X pY X kqs
Soit X et Y deux variables aléatoires. X suit un loi de Poisson de paramètre
λ ¡ 0 et Y sachant X n suit une loi binomiale de paramètre n et p P r0, 1s.
8
k 0
λ n λ ¸
1. D’après l’énoncé on a pour n P N, ppX nq e et @k P N, ppZ kq pppY n kq X pX nqq
n!
8 λn
n 0
"
pk p1 pqnk si 0 ¤ k ¤ n ¸
ppZ kq eλ pnk p1 pqk
n
p X n pY kq
n
si k ¡ n
k
0 nk
n! n k
p1pqλ λk p1 pqk
Ainsi n P N, si k ¤n: p pY kq e k!
ppX n, Y kq ppX nq pX npY kq e p p1 pqnk
λ n λ n k Z suit donc une loi de Poisson de paramètre p1 pqλ.
4. On remarque que pppX k qXpY nqq ppX k q ppY nq ou encore
n! k
p pY kq k! .eλp1pq
epλ λk pk
p pY k q
k!
Y suit donc une loi de Poisson de paramètre λp.
Exercice 297 (CCINP 2016 - Anas BELCADI (Oral-256-Proba) ). Voir énoncé et en dérivant la relation sur s 1, 1r (les séries entières sont C 8 sur leur
Un joueur dans un casino joue sur une machine qui renvoie un entier N dans disque ouvert de convergence) :
N selon la probabilité P pN nq n .
1
8
¸
@x Ps 1, 1r, p1 xq2 nxn1
2 1
Si n est pair le joueur gagne n jetons et si n est impair, le joueur perd n jetons.
n1
1. Notons A l’évènement « Gagner à ce jeu ». On a alors :
8 En multipliant cette relation par x et en prenant x 21 on a :
¤
A pX 2nq 8 1
n 1 1 ¸
@x Ps 1, 1r, p1 p 1 qq2 n 2
2
n
2 n1
Cette union étant disjointe on a alors :
1
p pAq 1
4
1 3 1
4
Cette somme infinie existe car la série associée converge (par le critère de
d’Alembert par exemple). Pour le calcul on fait appel aux séries entières :
8
¸
@x Ps 1, 1r, 1 x xn
1
n0
Exercice 298 (ENSEA 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-296-Proba) ). Voir énoncé Exercice 299 (Mines-Telecom 2022 - Benoit COEUGNET (Oral-294-Proba) ).
1. N1 suit la loi binomiale B pn, pq car on reconnait le nombre de succès dans Voir énoncé
une répétition d’expériences de Bernoulli identiques et indépendantes. n personnes jouent à pile ou face.
Le cours donne la variance V pN1 q npp1 pq et l’espérance E pN1 q np. 1. Notons Y le nombre de pièces tombées sur Pile, alors Y est un variable
"
0 si l ¡ n k aléatoire à valeurs dans rr0, nss qui suit une loi binomiale de paramètre 21 .
2. PN1 k pN2 `q
nk ` nk` P rr ss
` p p1 pq si` ¤ n k
pour k 0, n
Ainsi la probabilité qu’au moins une personne n’ait pas la même face que
et ` ¤ n. les autres vaut :
En effet sachant N1 k, N2 suit une loi binomiale de paramètres n k et
p (il y a n k personnes à rappeler). P ppY 0q Y pY nqq 1P ppY 0qYpY nqq 1P pY 0qP pY nq
3. On pose N N1 N2 , par la loi des probabilités totales :
Finalement :
P ppY 0q Y pY nqq 1 n1
ķ 1
P pN k q P ppN1 iq X pN2 k iqq 2
i 0
2. Soit X la variable aléatoire qui compte le nombre de parties avant qu’au
ķ
P pN kq P pN 1 iq.PpN iqpN2 k iqq moins une personne n’ait pas la même face que les autres.
On note « toutes les personnes n’ont la même face », de probabilité p
1
i 0
ķ
n i ki 1 n1 .
1
P pN kq p p1 pqni p p1 pqpniqpkiq
n i
i 0
i ki 2
X 1 suit une loi géométrique de paramètre p.
Donc E pX 1q p1 soit E pX q 1p p .
ni
ķ
P pN kq p p1 pq
k n
2n i k
i ki De même V pX q V pX 1q
1 p
i 0 p2
.
pn iq! k
pn iq!i! . pk iq!pn kq! k!pnn! kq! . pk k!iq!i!
n n i n! n
Or i k i k i
donc
ķ
P pN
kq p p1 pq k k
2n i k n
i0
k i
P pN k q k p p1 p q
n k 2n k
°k
p q i k
i0 1 p i
° i
P pN k q nk pk p1 pq2nk ki0 11 p k
i
P pN k q nk pk p1 pq2nk 1 11 p
k
P pN k q nk pk p1 pq2nk 12 p k
p
P pN k q k ppp2 pqq pp1 pq2 qnk
n k
On vérifie que p1 pq2 1 ppp2 pqq et on en déduit que N suit une loi
binomiale de paramètres n et ppp2 pqq.
Exercice 300 (Mines-Telecom 2021 - Matthias KONTSEVITCH (Oral-289-Proba) Exercice 301 (Mines-Telecom 2019 - Brieuc PINSARD (Oral-286-Proba) ). Voir
). Voir énoncé On a N coffres que l’on numérote de 1 à N . Il y a une probabilité énoncé
p qu’il y ait un trésor caché dans l’un des coffres, choisi au hasard. Soit Xet Y deux variables aléatoires réelles à valeurs dans N telles que :
Notons Ai l’évènement : « il y a un trésor dans le coffre n i. »
@pk, j q P N2, P pX j, Y kq ap2jj kkq
¤
n
On a donc p Ai p et les Ai sont deux à deux incompatibles.
Sachant que les N 1 premiers sont vides, on cherche la probabilité que le
i 1
1. La valeur de a est conditionnée par le fait que pour une loi de probabilités,
trésor se trouve dans le dernier coffre (le coffre numéro n) c’est à dire : la somme des probabilités faut 1 et que chaque probabilité est positive ou
nulle.
pA1 X...XAn1 pAn q ppAp1pAX .X. . .X. .AXnA1 X Aq nq 8 ¸8
¸ 8 ¸8 a j
¸ p kq
1 n1
ppA1 X . . . X An1 X An q
S P pX j, Y kq
p pA X . . . X A X A q p pA X . . . X A X A q
j 0k 0
j 0k 0
8 a ¸8 j
2j k
n1 n1 ¸
1 n 1 n k
ppAn qpA pA1 X . . . X An1 q
n
¤n j 0 2j k 0
2k
ppAn qpA pA1 X . . . X An1 q p
8 a
¸ 8 1
¸ 8 k
¸
n
i1
Ai
j
ppA pqpAn1q p
j k k
j 0 2 2
k 0 2
k 0
n
p Rappelons que pour |x| 1 on a :
p N1 p
8
¸
N 1
p Npp1 pq 1x
xk
k 0
En effet pAn pA1 X . . . X An1 q 1 car si le trésor se trouve dans le coffre An il En tant que série entière, sur s 1, 1r :
ne se trouve pas dans les autres coffres nécessairement.
Et pour i P rr1, nss, on a ppAi q Np vu que le coffre est choisi au hasard pour y 8
¸
p1 xq2 k1 kx
1 k 1
mettre le trésor.
soit
8
¸
p1 x q2
x
kxk
k 0
Donc pour x 1
2 :
1 8
¸
k
2
p q k 0 k
2 1
1 2 2
2
Ainsi 8a 1 et donc a 1
et Finalement :
8 8
1 ¸ j2 j 1 ¸ j
8
E pX q
@pk, j q P N2, P pX j, Y kq 2jj k
k 3
4 j 0 2j 2 j 0 2j
1
4
4
1
2
2
2. On a déjà la loi marginale de X grâce à la première question : 2
ppX j q j2j 1
2
Exercice 302 (Mines-Telecom 2019 - Adrien MALTESE (Oral-287-Proba) ). Voir Or @λ P R fixé, ch λ ¥ sh λ donc la probabilité que X soit pair est supé-
énoncé rieure à celle que X soit impaire.
Soit X une variable aléatoire suivant une loi de Poisson de paramètre λ et
Y X 2 1.
1. Le cours nous donne que pour une loi de Poisson E pX q λ et V pX q λ
donc V pX q E pX 2 q E pX q2 λ et E pX 2 q λ λ2 .
Donc finalement par linéarité de l’espérance :
E pY q E p X 2 1 q E pX 2 q 11 λ λ2
2. Il suffit de calculer :
P pY
¡ X q P p X 2 1 ¡ X q P p X 2 X 1 ¡ 0q
∆ p1q2 4 3 0 donc X 2 X 1 ¡ 0 sur R c’est à dire que :
P pY ¡ X q 1
8
¤
3. Notons A l’évènement « X est pair », alors A pX 2nq et donc :
n 0
8
¤
p pAq p pX 2nq
n 0
8
¸
p pAq p pX 2nq
8 λ2n
n 0
¸
p pAq eλ
n0
p 2n q !
ppAq chpλqeλ
et même :
8
¤
p pAq p pX 2n 1q
n 0
8
¸
p pAq p pX 2n 1q
8 λ2n
n 0
¸
λ
1
p pAq
n0
p2n 1q! e
ppAq shpλqeλ
de faces. k 0
pi kq!k! pn iq!i! 1p
i̧ k
p pZ iq pi p1 p q
2n i i n 1
ik 1p
1. X suit une loi binomiale de paramètres n et p car on compte le nombre de
i
faces (succès) dans une répétition de n expériences de Bernoulli indépen- k 0
p pZ iq p q
i
i 2n i n 1
dantes de paramètre p de succès. p 1 p i 1 1 p
p 2 p i
pq
2. On lance une seconde fois les pièces qui ne sont pas tombées sur face au ppZ iq n
i 1 pp q1 p p 1 p qi
2n 2i
premier lancer. On note Y la variable aléatoire qui compte le nombre de
ces pièces qui tombent sur face.
ppZ iq p p qq pp q q
n
i p 2 p i 1 p2 n i
Si X k, il reste n k pièces à lancer donc pour i P rr0, n k ss : Remarquons que pp2 pq p1 pq2 1 donc Z suit une loi binomiale de
paramètres n et q pp2 pq.
nk i
P X k pY iq p p1 pqnki
i
p pZ iq ppX Y iq
p pZ iq ppY i X q
¤i
ppZ iq p pY i k q X p X k q
k 0
i̧
p pZ iq p ppY i kq X pX kqq
k 0
i̧
p pZ iq ppX kqpX k pY i kq
k 0
i̧
n k ik
p pZ iq p p1 pqnk p p1 pqnkpikq
n k
k 0
k ik
i̧
nk i
p pZ iq p p1 pq2nki
n
k 0
k ik
Exercice 304 (Mines-Telecom 2017 - Aı̈ssatou DIOP - Guillem KHAÏRY 1 1 0
(Oral-283-Proba) ). Voir énoncé Donc une matrice P de passage est P 1 1 0 et A P DP 1 .
1. On a
0 2 1
1 1 0
un 1 ppEn 1q et comme pEn, Fn, Gnq est un s.c.e. Après calcul on trouve P 1 1
1 1 0 Montrer que A est diagona-
un 1 ppEn 1 X Enq ppEn 1 X Fnq ppEn 1 X Gnq 2
2 2 2
un 1 ppEnqpE pEn 1q ppFnqpF pEn 1q ppGnqpG pEn 1q lisable et la diagonaliser.
31 un 31 vn
n n n
un 1 4. Paranalogie avec les suites géométriques on a bien entendu Xn AnX0
1
De même vn 1 31 un 1
3 vn et wn 1 31 un 1
3 vn wn . A n 0 car la puce est en C1 à l’instant t 0.
2. On a : 0
1 1
On a aussi @n P N, An P Dn P 1 donc
un 1 0 un
vn AXn
3 3
Xn 1
1
1
3
1
3 0 vn 1
0 p 23 qn1
P DnP 1X0 P Dn P p 23 qn 12 p 23 qn
1 1 2 2
wn 1 3 3 1 wn Xn 1 1
1 p 32 qn
2 2
1 1
3. En développant suivant la dernière colonne on trouve facilement :
5. Le théorème de continuité monotone dit que si pAn q est une suite croissante
pX q
X
1
31 13 X pX 1q 23
χA
13 X 31
X d’évènements alors :
8
¤
A est donc diagonalisable car son polynôme caractéristique est scindé à P pAn q ÝÑ P An
nÑ 8
racines simples et semblable à
n 0
0 0 0 6. On en déduit que
D 0 2
3 0
¤
n
0 0 1 p Gn nÑlim8P pGnq nÑlim8wn nÑlim8 1
2
3
1
P
n N
1
Après une peu de calcul on trouve : E0 pAq KerpAq Vect 1 , On en déduit qu’il est quasi-certain que la puce se trouve en C3 au bout
0 d’un temps infini.
0
E1 pAq KerpA I3 q Vect 0 ,
1
1
E 2 pAq KerpA 2
3 I3 q Vect 1 ,
3
2
Fabien DÉLEN [email protected] 311 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Exercice 305 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DURINGER (Oral-284-Proba) ). Voir Exercice 306 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DONCKERS (Oral-285-Proba) ). Voir
énoncé énoncé
Soient n variables aléatoires Y1 , . . . , Yn indépendantes et de même loi. 1. La loi de Poisson est une loi de probabilité définie sur N par
On note Sn Y1 . . . Yn
@k P N, P pX kq λk! eλ
k
1. L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev donne :
Exercice 307 (TPE-EIVP 2018 - Tanguy DORN (Oral-293-Proba) ). Voir énoncé l’espérance.
On s’intéresse à un lancer de pièce parfaitement équilibrée. Notons X la va- Notons X1 le tour auquel apparait la première fois « face ». Comme les lancers
riable aléatoire comptant le tour auquel apparait la seconde fois « face ». sont indépendants et que la pièce est équilibrée, X1 est le temps d’attente du
Remarquons que X pΩq Nzt0, 1u. premier succès dans une répétition d’expériences de Bernoulli identiques et in-
Méthode 1 : On modélise la situation pour trouver la loi de probabilité et cal- dépendantes donc X1 suit une loi géométrique de paramètre p 21 .
culer l’espérance. De même, en notant X2 le nombre de tours à attendre entre l’apparition du
L’évènement pX k q s’obtient lorsque l’on a obtenu deux fois face exactement premier « face » et du second « face » alors, X2 suit à nouveau une loi géomé-
(une fois à la fin et une fois parmi les k 1 lancers précédents et pile le reste trique de paramètre p 21 comme les lancers sont indépendants.
du temps soit k 2 fois). De plus par définition même X X1 X2 et donc, comme X1 et X2 ont des
L’évènement est donc totalement déterminé par la position du premier face espérances finies alors X également et :
parmi les k 1 premiers lancers. Il y a donc n 1
façon de positionner ce
E pX q E pX1 q E pX2 q 2 24
1
lancer ce qui donne une probabilité de :
k
ppx k q pk 1q
1 On retrouve bien le résultat de la première méthode.
2
On calcule alors l’espérance de X :
8
¸
k
E pX q k pk 1q
1
k 2
2
On remarque que la règle de d’Alembert prouve que cette somme existe et que
son calcul est une somme de série entière dérivée. En effet, pour tout x Ps 1, 1r :
8
¸
f px q 1
xk
1x
k 0
Et donc
8
¸
x2 f 2 pxq
2x2
p1 x q3 k pk 1 qx k
k 2
Reste à prendre x 1
2 et on obtient E pX q 4.
Méthode 2 : On se ramène à une somme de lois géométriques et on en déduit
Exercice 308 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-292-Proba) ). Voir Exercice 309 (Navale 2019 - Marc DAVAL (Oral-291-Proba) ). Voir énoncé
énoncé On lance une pièce de monnaie avec la probabilité d’avoir pile égale à p. Chaque
Soit X une variable aléatoire dont la fonction génératrice est GX ptq ae1 t2 . lancer est supposé indépendant du précédent.
1. Rappelons que pour tout t P r1, 1s (au moins) : On considère un jeu où l’on perd si on obtient 2 faces de plus que de piles et
on gagne si on obtient 2 piles de plus que de faces.
8
¸
GX ptq p pX nqtn 1. Pour avoir un écart de 2 entre le nombre de piles et des faces, il faut au
moins effectuer deux lancers.
De plus, il pour N P N , on obtient k piles lors des N premiers tirages, on
n 0
8
¸ a obtenu N k faces et l’écart (algébrique) entre le nombre de piles et de
On a donc GX p1q p pX nq 1 et donc ae2 1 soit a e2. faces est k pN k q 2k N . Pour que cet écart puisse être égal à 2,
n 0
il faut que N soit pair. Ainsi :
2. La fonction exp est développable en série entière sur R et donc :
8 X pΩq t2n, n P N u
¸
@x P R, GX ptq e1 tn!
2n
n0
Il est impossible que le jeu se termine sur un nombre impair de lancer (p 2
faces et p piles ou le contraire soit 2p 2 lancers).
Ainsi par unicité des coefficients du développement en série entière on a : En reprenant les notations de la question suivante on cherche donc ici
n ¥ 1,
@n P N, P pX 2nq n!e
1
et P pX 2n 1q 0 ppX ¥ 2nq ppX ¡ 2n 2q
Finalement V pX q E pX 2 q E pX q2 4.
ppX ¡2n2q pX ¡ 2nq est la probabilité que le jeu ne se finisse pas au coup
2n sachant qu’il n’était pas fini au coup 2n 2, c’est à dire qu’il y avait à
ce stade du jeu n 1 piles et n 1 faces. Pour que le jeu ne soit pas fini
à l’étape 2n il faut alors qu’il y ait autant de piles que de face à nouveau
c’est à dire qu’aux lancers 2n 1 et 2n on ait eu :
Ainsi :
1p :
par incompatibilité puis indépendance et en posant q Exercice 310 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-290-Proba) ). Voir énoncé
Soit X ãÑ G p 41 q, et n ¥ 5.
ppX ¡2n2q pX ¡ 2nq ppP2n1 X F2n q ppF2n1 X P2n q 2pq Rappelons les inégalités de Markov et de Bienaymé-Tchebychev : Pour tout
a ¡ 0 (et X variable aléatoire réelle à valeurs positives pour Markov) :
Finalement :
Exercice 311 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-277-Proba) ). Voir énoncé Ainsi la probabilité d’avoir rupture de stock dans la journée est :
Appelons N et X les variables représentant le nombre de clients arrivant dans
N¸1 pptqk
1 ept
une journée et le nombre de produits vendus (en supposant une réserve infinie
pour l’instant). k!
k 0
La variable N suit une loi de Poisson de paramètre t P R , donc N pΩq N.
En supposant une réserve infinie de produits, on a aussi X pΩq N. Soit n P
N. Si n clients se présentent dans la journée, chacun d’entre eux achète le
produit avec une probabilité p Ps0, 1r, et ceci, de manière indépendante des
autres clients. Le nombre de produits achetés (donc vendus) quand n clients
se présentent dans la journée suit donc une loi binomiale de paramètre p, donc
pour tout k P rr0, nss, PpN nq pX k q pk p1 pqnk et, bien entendu,
n
k
quand k ¡ n, PpN nq pX k q 0, car un client achète au plus un produit, donc
on ne peut vendre plus de produits qu’il n’y a de clients.
La famille ppN nqqnPN forme un système complet d’évènements, donc la loi
des probabilités totales s’écrit, pour tout k P N :
8
¸
P pX kq P pN nqPpN nq pX k q
n 0
¸8 tn n
e t pk p1 pqnk
n! k
nk
k ¸ 8
et pk! pn 1 kq! tnp1 pqnk
nk
¸8 1 k k ¸8 rtp1 pqsn
k
e k! n! t p1 pq e k!
tp n k n tp t
n0 n0
n!
k! k!
Ainsi, la variable X suit une loi de Poisson de paramètre pt. La probabilité p
d’avoir rupture de stock dans la journée est celle de vendre les N produits, ce
qui se traduit par :
8
¸ pptqk 1 ept N¸1 pptqk
p P pX ¥ Nq ept
k N
k!
k 0
k!
8
¸
n1 k
hk .
kk n1 pn1p1 pqkn
et P pB q p.
k
k 0
Et ainsi, on retrouve, pour tout n P N et tout k PN: Exercice 313 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-279-Proba) ). Voir énoncé
$ 1. Tel qu’indiqué, considérons une variable aléatoire Y , indépendante de X et
& 0 quand k n
P pXn kq % k1
suivant la même loi. On peut : il suffit de reproduire l’expérience aléatoire
pn p1 pqkn ¥n .
kn
quand k conduisant à X de manière indépendante.
Comme f et g sont croissantes, pour tout ω P Ω :
si X pω q ¤ Y pω q, alors f pX pω qq ¤ f pY pω qq et g pX pω qq ¤ g pY pω qq,
donc :
"
f pX pω qq f pY pω qq ¤ 0
g pX pω qq g pY pω qq ¤ 0
ñ pf pX pωqq f pY pωqqqpgpX pωqq gpY pωqqq ¥ 0
si X pω q ¥ Y pωq, alors f pX pωqq ¥ f pY pωqq et gpX pωqq ¥ gpY pωqq,
donc :
"
f pX pω qq f pY pω qq ¥ 0
g pX pω qq g pY pω qq ¥ 0
ñ pf pX pωqq f pY pωqqqpgpX pωqq gpY pωqqq ¥ 0
Ainsi, dans tous les cas, pf pX pω qq f pY pω qqqpg pX pω qq g pY pω qqq ¥0
donc :
pf pX q f pY qqpgpX q gpY qq ¥ 0
Alors, E rpf pX q f pY qqpg pX q g pY qqs ¥ 0 (cette espérance existe car X,
donc Y qui suit la même loi, admettent un moment d’ordre 2). Or, par
linéarité de l’espérance (toutes les espérances existent) :
E E rpf pX q f pY qqpgpX q gpY qqs
E rf pX qgpX q f pX qgpY q f pY qgpX q f pY qgpY qs
E pf pX qgpX qq E pf pX qgpY qq E pf pY qgpX qq E pf pY qgpY qq
Comme X et Y sont indépendantes, f pY q et g pX q le sont, ainsi que f pX q
et g pY q, donc :
E pf pX qg pY qq E pf pX qqE pg pY qq
E pf pY qg pX qq E pf pY qqE pg pX qq
Comme X et Y suivent la même loi, hpX q et hpY q aussi, pour toute fonction
h, hpX q et hpY q ont donc la même espérance, donc (avec h f, g, f g
successivement) :
E pf pX qq E pf pY qq
E pg pX qq E pg pY qq
E pf pY qg pY qq E pf pX qg pX qq
Et finalement, on a bien :
covpf pX q, g pX qq ¥ 0
Donc :
covpf pX q, g pX qq E pf pX qgpX qq E pf pX qqE pgpX qq
ņ ņ ņ
n1 ak bk n1 ak n1 bk
k 1
k 1
k 1
Exercice 314 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-280-Proba) ). Voir énoncé donc T suit une loi géométrique de paramètre q 2p p2 P 0, r1.
On a X pΩq Y pΩq N , donc T pΩq N et pour tout n P N : On a alors immédiatement (c’est du cours) :
¤ ¤ 2p p2 t
pT nq pX n, Y nq pX n, Y ¡ nq pX ¡ n, Y nq. E pT q 2p p2 et GT ptq
1 1 qt
q 1 p 1 q qt 1 p 1 p q2 t
Et cette union est disjointe, donc : Sous réserve d’existence, le théorème du transfert donne :
8
¸
P pT nq P pX n, Y nq P pX n, Y ¡ nq P pX ¡ n, Y nq. E p
1
T T 1 q np n
1
1q
P pT nq
8
n 1
¸ 1
q p1 q qn1
Comme les variables X et Y sont indépendantes : 1
n1
n n 1
P pT n q P p X n qP p Y n q P pX n qP pY ¡ n q P pX ¡ n q P pY n q ¸8 p1 q qn 1 p1 q q n 1
1q
q
1q n 1
Comme X et Y suivent la même loi géométrique de paramètre p Ps0, 1r : n1
n
¸ xn
P pX nq P pY nq pp1 pqn1 Or, la série entière
n
admet 1 pour rayon de convergence et pour tout
P pX ¡ nq P p Y ¡ nq x Ps 1, 1r :
8 8 xn
¸
¸
P pX k q lnp1 xq.
n 1 n
Ps0, 1r, on a :
k n 1
8
¸ Comme q
pp1 pqk1 8 p1 q q n
¸
k n 1
ln q
8
¸
p p1 p q
k n
n
8 1 8 p1 qqn ¸8 p1 qqn
n 1
k 0
¸ p q qn 1
¸
p1 qq ln q p1 qq
pp1 pqn 1p11pq n 1 n n
p1 pqn
n 1 n 2 n 1
¸
P pT nq converge (absolument car la série est à termes
1
n pn 1q
Donc,
Donc :
nq pp1 pqn1 2 2pp1 pqn1p1 pqn
P pT
positifs) et :
8 1 8 1
p2 p1 pq2 n1 2pp1 pq p1 pq2 n1 .
1
1qq ¸ p q qn 1 ¸ p q qn 1
T pT 1q 1q
E
2p p2 1 2p p2 n1
n 1
n
n 1
n
1
1 q q ln q 1 1 q p ln q p1 qqq
Et en posant q 2p p2 1 p1 pq2 P 0, 1 r , on obtient :
Et finalement : Exercice 315 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-281-Proba) ). Voir énoncé
¸
1 q
q 1. On a X pΩq Y pΩq N et P pX k, Y nq 1, soit :
T pT 1q
admet une espérance, qui est
1q 1q
ln q 1 pk,nqP N2
8 ¸8
¸ 8
¸ ņ
P pX k, Y nq an pp1 pqn
n
k
n 0k 0
n 0k 0
8
¸ ņ
a p p1 p q
n n n
k
n 0
k 0
8
¸
p an p1 pqn 2n
n 0
8
¸
p r2ap1 pqsn
n 0
1 2app1 pq
1
Donc, 2ap1 pq ¸1 p (et remarquons que 2ap1 pq Ps0, 1r, donc la
série géométrique r2ap1 pqsn converge bien).
Ceci donne a 21 et pour tout n P N :
8
¸ ņ
P pY nq P pX k, Y nq p p1 p qn .
n 1
k 0 k 0 k 2n
Soit :
P pY
nq pp1 pqn
Montrer que pour tout x Ps 1, 1r (et sous réserve de convergence) :
8
¸
8
¸ 8
¸
xnk xnk k!1 npn 1q . . . pn k 1qxnk .
n n!
n k
k
nk
k!p n k q !
n k
8
¸ Exercice 316 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT ). Voir énoncé
x ÞÑ 1x
(Oral-282-Proba)
1
xn est
Commençons par remarquer qu’une matrice 2 2 de la forme
a 1
n 0 est
0 b
8
¸ diagonalisable si et seulement a b.
x ÞÑ npn 1q . . . pn k 1qxnk .
k!
p1 xqk 1
n k
En effet, la matrice étant triangulaire, ses valeurs propres sont ses éléments
diagonaux. Alors, si a b, la matrice 2 2 admet 2 valeurs propres distinctes,
8 donc est diagonalisable et si a b, alors la matrice admet une seule valeur
¸
xnk converge pour tout x Ps 1, 1r avec :
n propre et si elle était diagonalisable, elle serait semblable, donc égale, à aI2 , ce
Donc, la série
k
qui n’est pas, donc la matrice n’est
pas diagonalisable.
X pω q
n k
Exercice 317 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-276-Proba) ). Voir Sommons cette relation entre k 1 et k n 3 (pour n ¥ 4) et en notant
énoncé qn ppBn q 1 pn on a :
On lance indéfiniment une pièce de monnaie équilibrée (P pP ileq P pF aceq
1
n¸3
1 ¸
n 3 1 ¸
n 3
1 ¸
n 3
2 ) et on note pn la probabilité qu’on n’obtienne pas trois Piles consécutifs au
cours des n premiers lancers. On pose p0 1.
ak 3 2 k 1
ak 2
4 k 1
ak 1
8 k1
ak
k 1
1. Trivialement p1 p2 1 et p3 ppP1 X P2 X P3 q .
7
8 Soit
an 3 12 an 2
1
4
an 1
1
8
an
Exercice 318 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-273-Proba) ). Voir qui arrive alors avec une probabilité de
r i 1
donc
n
énoncé
n pr i 1q
1. Y1 pΩq N et Y1 k signifie que B1 a été tiré exactement au k-ième r ni
k
ppXi kq 1
tirage et pas avant. Il s’agit du rang d’attente de B1 lors d’une répétition n
d’expériences de Bernoulli identiques et indépendantes. On reconnait donc Il s’agit du temps d’attente pour l’obtention d’une nouvelle boule donc
une loi géométrique de paramètre n1 . Xi ãÑ G p rni 1 q et ainsi E pXi q p1 rni 1 .
On a Y1 ãÑ G p n1 q et donc E pY1 q n et V pY1 q 1 2 1 n2 n.
1 1 ŗ ŗ
pnq pnq Ainsi Yr Wr et Xi p W i W i1 q Wi Wr .
2. Yr pΩq Nzt1, . . . , r 1u (le premier rang possible est au moins égal au
i 2 i 2
ŗ ŗ ŗ
On a alors E pYr q E pWr q E pXi q n
nombre de boules à tirer...) n 1
ri
.
Yr r signifie que les r boules ont été tirées exactement une fois en r
i 1 i1
1 i1
i
tirages. Il y a nr tirages possibles parmi lesquels exactement r! ont été ņ
r q pr 1q!pn q r!
r
ppYr r 1q ppYr ¤r 1 q p pYr 2
nr 1 nr
Exercice 319 (Mines-Ponts 2016 - Margaux SEGUIN (Oral-274-Proba) ). Voir 2. Trivialement on a, pour tout n P N :
énoncé ņ
,
/
On considère une suite d’épreuves indépendantes de Bernoulli définies sur un pn p2 q p2 q pk /
/
/
même espace probabilisé pΩ, A, P ), de paramètre p Ps0, 1r (p probabilité d’ob- .
3
k 1
pn 2 p2qpn pq
tenir un succès).
n¸1
/
pn 3
On note ppBn q pn .
3. On pose Xn pn 1 , alors Xn 1 pn 2 et donc avec A
pn pn 1
1. Notons que An 1 An Y Bn 1 (obtenir un double au cours des n pre- 1 0 pq2
mières épreuves ou aux rangs n et n 1 pour en obtenir au moins 1 entre 1 0 0 , on voit que :
les rangs 1 et n 1). 0 1 0
On a alors ppAn 1 q ppAn q ppBn 1 q ppAn q pn 1 par incompatibilité
de An et Bn 1 . pq ô @n P N, Xn 1 AXn
Par récurrence immédiate, on prouve : Ainsi Xn An1 X1 et diagonalisons A pour calculer An1 .
ņ
Diagonalisons A pour calculer An1 :
p pAn q pk
X 1 0 pq 2
X 2
k 1
χA
1 X 0 pX 1q
0 1. 0 pq
1 X
pX 1qX 2 pq 2
¤
n
0 1 X 1 X
Cherchons la limite de P n . Exercice 320 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-275-Proba) ). Voir
On remarque 0 X1 q 1, donc p3q 1qp1 q q Ps0, 4r ainsi X2 Ps0, 23 r énoncé
et X3 Ps 12 , 1r. On note f la fonction t Ps 2, 2 ÞÑ p21tqα .
Donc lim Dn 03 , ainsi par continuité du produit matriciel, on a Elle est de classe C 8 et pour tout t Ps 2, 2r,
Ñ 8
03,1 donc nÑlim8pn 0.
n
lim Xn
nÑ 8 f 1 ptq αp2 tqα1 , f 2 ptq αpα 1qp2 tqα2 .
@n P N, P pX n q 2 α α pα 1q pα
2n n!
n 1q
3. Comme le rayon de convergence de GX est strictement plus grand que 1, Exercice 321 (CentraleSupelec 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-295-Proba) ).
la somme GX est dérivable en 1, donc X possède une espérance et une Voir énoncé
variance données par Soit ξ une variable aléatoire suivant une loi de Rademacher, à valeurs dans
1, 1 avec une probabilité de 21 pour chaque issue.
E pX q G1X p1q α Soit v à valeur dans R.
V pX q G2X p1q G1X p1q rG1X p1qs2 αpα 1q α α2 2α
1. On a P pξ 1q P pξ 1q 12 , par le théorème de transfert :
L’événement pX ¥ λ αq pX E pX q ¥ λq étant inclus dans l’évènement E peuξ q eu P pξ 1q eu P pξ 1q
p|X E pX q| ¥ λq, la croissance de P et l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev 12 peu euq
entraı̂nent que chpuq
P pX ¥α λq ¤ P p|X E pX q| ¥ λq ¤ V λpX2 q 2α Or chpuq
8 u2n
¸ u2
8 u2n
¸
p2nq!
λ2 et e 2
n
.
n 0 n!22
n 0
E peuξ q ¤ e
u2
2
E pe|y |t q
pp|y | ¥ λq ¤
i
i
eλt
Or :
ņ ņ
e|yi |t ¤ exp |ξi,j ||xj |
exp ξi,j xj
j 1
j 1
"
On pose si , j 11 si ξi,j
si ξi,j
0
¡ 0 alors :
Exercice 322 (CentraleSupelec 2017 - Léo GRAMMAGNAT
Voir énoncé
(Oral-272-Proba) ).
De la même façon :
P pY nq P pV1 q PpV q pV2 q . . . PpV X...V q pVk q . . . PpV X...V q pVn1 q PpV X...V q pNn q
1 1 k 1 1 n 2 1 n 1
32 34 . . . kk 12 . . . n n 1 n 1 2 pn2n!2q! pn 1qp2 n 2q
Ainsi, X pΩq Y pΩq N et pour tout n P N : complet d’évènements, on a d’après la loi des probabilités totales :
P pX n q n pn et P pY n q pn
4 2 ņ
n 1 0q
introduites plus haut.
Initialisation :
Pour n 1, on a, P pU1 1q P pV1 q 32 , Or, pour k P rr0, n 1ss : PpUn 1 1q pZn 1 0q 0 p car si pUn 1 1q
donc P pU1 0q 1 23 31 . est réalisé Zn 1 vaut au moins 1; pour k ¥ 1, si pUn 1 1q est réalisé
La propriété est donc vraie au rang n 1. (on a obtenu une boule verte au pn 1qieme tirage), alors l’évènement
Hérédité : pZn 1 kq est ´ le même ˇ que pZn k 1q, donc :
Supposons la propriété vraie jusqu’à un rang n P N .
Comme Zn pΩq rr0, nss, la famille pZn k qkPr0,nss forme un système PpUn 1 1q pZn 1 kq P pZn k 1q ;
Fabien DÉLEN [email protected] 329 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
si pUn 1 0q est réalisé (on a obtenu une boule noire au pn 1qième Exercice 323 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-271-Proba) ).
tirage), alors l’évènement pZn 1 k q est ´ le même ˇ que pZn k q,
Voir énoncé
donc : On munit R2 de son repère orthonormé que l’on note pO,~i, ~j q. On prend alors
PpUn 1 0q pZn 1 k q P pZn k q . un module, initialement en O, se déplaçant d’un pas sur l’une des quatre
Comme Un 1 ãÑ B 32 et Zn ãÑ B n, 23 par hypothèse de récurrence,
directions (nord,sud,est,ouest) de manière équiprobable.
On note An pXn , Yn q sa position à l’instant n. L’ensemble est muni d’un
on obtient :
espace probabilisable. On note aussi Zn la distance du module au point O à
1 1 n 1 n 1
P pZn 1 0q P pZn 0q 3
1 l’instant n.
3 3 3 On ne cherchera pas à déterminer la loi de Xn .
Et pour k ¥ 1, on a avec la formule de Pascal :
1. Notons Dk la valeur du déplacement horizontal à l’instant k P rr1, nss, alors :
P pZn kq P pZn k 1q P pZn k q ppDk 0q 12 (déplacement vertical)
2 1
1
ppDk 1q 14 (déplacement vers la gauche)
3 3
k1 n k 1
ppDk 1q 14 (déplacement vers la droite)
k n k
2
3
n
k1
2
3
1
3
1
3
n
k
2
3
1
3 ņ
Ainsi Xn Dk , or E pDk q 0 p 1q 1 0 et
k n 1 k 1 1 1
k1
n n
k
2
3
1
3 k 1
2 4 4
k n 1 k ņ
E pXn q E pDk q 0.
n 1 2 1
k 3 3
k 1
Ainsi, pour tout k P rr0, n 1ss, On a également :
V pXn q E pXn2 q E pXn q2 E pXn2 q
k n 1 k
P pZ n kq n 1 2 1
1
k 3 3
Mais
et donc Zn 1 ãÑ B n 1, 3 . La propriété est alors vraie au rang
2 ņ ņ
E pXn2 q E Dk E pD j D k q
n 1.
k 1 ¤ ¤
1 j,k n
Finalement, la propriété est initialisée et héréditaire, donc vraie pour
tout n P N , soit :
Et par indépendance de Dj et Dk pour j k :
ņ ņ
Un ÑB
ã
2
et Zn ãÑ B n,
2 Ep Xn2 q E p D j qE pD k q E pDk2 q
3 3 ¤¤
1 j k n
k 1
ņ
3. 3) La question non retranscrite pouvait concerner l’indépendance éven-
Donc E pXn2 q E pDk2 q
n
tuelle des Un (qui n’est pas, il suffit de calculer P pU1 1, U2 1q ) et/ou 2
et :
des Zn . Cette question pouvait demander des calculs d’espérance et de
k 1
E pDk2 q 12 p1q2 14 02 12
variance... 1 1
4 2
Alors Di P rr0, k ss tel que le module parcourt 2i déplacements horizontaux Donc }ek }4 ¤ }ek }2, et comme ek 0, on obtient :
(i vers la droite et autant vers la gauche) ainsi que 2pk iq déplacements
verticaux (pk iq vers le haut et pk iq vers le bas). }ek }2 ¤ 1.
Dénombrons alors :
2. Soit x est orthogonal à pe1 , . . . , en1 q :
ķ 2k 2i p q
2 k i
ppZ2k 0q 2i i
k i ņ
i 0
4n }x}
2
xx, eiy2 xx, eny2
ppZ2k 0q 41n
ķ
p2kq! p2iq! p2pk iqq! i 1
i0
p2pk iqq!p2iq! i!2 pk iq!pk iq!2 Or par Cauchy-Schwarz,
ppZ2k 0q n
1
ķ
p2kq!
4 i0 i!2 pk iq!2 xx, eny2 ¤ }x}2}en}2
ķ
ppZ2k 0q n
1 p 2k q! k 2 avec égalité si, et seulement si, x et en sont colinéaires. Or on a égalité
4 pk!q2 i0 i donc x et en sont colinéaires.
De plus en choisissant x en (orthogonal à tous les autres ei ), on obtient
ķ 2 }en}2 }en}4 donc }en} 1 (car c’est un réel strictement positif).
Comme on admet que
k
i
2k
k
alors
3. On a obtenu à la question précédente que en est unitaire et orthogonal
i 0
à tous les autres ei , de même on prouve que chaque ek est unitaire et
orthogonal à tous les autres ei donc la famille pe1 , . . . , en q une famille libre
2k
P pZ2k 0q k
. et orthonormée.
24k
De plus si jamais on choisit un élément x orthogonal à pe1 , . . . , en q alors la
et bien évidemment P pZ2k 1 0q 0. relation de l’énoncé donne }x} 0, c’est à dire que pVectpe1 , . . . , en qqK
t0u soit E Vectpe1, . . . , enq et donc E est de dimension n et pe1, . . . , enq
est une base orthonormée de E.
Exercice 325 (CCINP 2022 - Eliott BARDAT (Oral-340-ProdScal) ). Voir énoncé Exercice 326 (CCINP 2016 2019 2021 - Jason BERNAS - Paul SCHERRER
Soient X, Y P Mn,1pRq, on note H tMα In αXY T | α P Ru. - Yohann VALLES - Ewen YOU (Oral-299-ProdScal) ). Voir énoncé
1. Soit pα, β q P R2 , alors : Soit a0 , . . . , an des réels deux à deux distincts. On pose :
Donc H est stable par produit matriciel. et la symétrie sont triviales et de plus :
2. Mα P GLn pRq si, et seulement si, Dβ P R, α β αβY T X 0 (car ņ
M0 In ). @P P RnrX s, pP |P q P pak q2 ¥0
Soit β ce qui n’est possible que si αY T X 1.
α
αY X 1
k 0
T
3. XY T est une matrice dont toutes les colonnes sont proportionnelles. De plus pP |P q 0 ô @k P rr0, nss, P pak q 0 ce qui signifie que le poly-
" nôme P admet n 1 racines distinctes a0 , . . . , an et donc c’est le polynôme
si X 0 ou Y 0
rgpXY q
T 0 nul car son degré est au plus n.
1 sinon p.|.q est donc définie positive, s’il s’agit bien d’un produit scalaire.
# +
4. Soit X et Y non orthogonaux : xX, Y y trp q 0.
ņ
XT Y 2. On pose : F P P RnrX s | P pak q 0 .
(a) rgpXY q ¤ 1 donc 0 est valeur propre de multiplicité m0 ¥ n 1.
T
k 0
La dernière valeur propre λ est égale à la trace de XY T (vu que la (a) Notons Q 1 P Rn rX s, alors F tP P Rn rX s | pP |Qq 0u soit
somme des valeurs propres est égale à la trace) et donc vaut λ F VectpQqK donc F est un sous-espace vectoriel de Rn rX s, et même
xX, Y y trpX T Y q 0. un hyperplan de dimension n 11 n et son orthogonal est VectpQq.
Ainsi mλ 1 et m0 n 1 donc X T Y est diagonalisable. (b) La distance de X n à F se note dpX n , F q et vaut :
(b) Mα In αXY T , or DP P GLn pRq telle que XY T P DP 1 et de
même : dpX n , F q }X n pF pX n q} }pF K pX n q}
Mα P pIn αDqP 1
De plus pF pX n q
pX n|Qq et donc :
Ainsi Mα est diagonalisable. }Q}
On a même SppMα q t1 αλ | λ P SppXY T qu.
ņ
ank
dpX n , F q
|pX n|Qq| k?0
}Q} n
Exercice 327 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-307-ProdScal) ). Voir énoncé Exercice 328 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-308-ProdScal) ). Voir énoncé
On a défini sur Rn rX s le produit scalaire suivant : Dans R4 uni du produit scalaire usuel on note :
"
ņ
x y z t 0
xP, Qy ak bk P :
xy zt 0
k 0
(on ne demande pas de prouver qu’il s’agit d’un produit scalaire). Une base de P est pf1 , f2 q pp1, 0, 1, 0q, p0, 1, 0, 1qq (vecteurs vérifiant les
On souhaite calculer la projection de P 1 sur H tP P Rn rX s | P p1q 0u, deux relations simultanément et non colinéaires).
qui au passage précisons-le est un sous-espace vectoriel de Rn rX s (H contient Tandis qu’une base de P K est pf3 , f4 q pp1, 0, 1, 0q, p0, 1, 0, 1qq (trouvés facile-
le polynôme nul et est stable par combinaison linéaire). ment de sortes à être orthogonaux à f1 et f2 en même temps et non colinéaires).
On pourrait chercher une base orthonormée de Rn rX s afin d’utiliser la formule Ainsi soit px, y, z, tq P R4 , on peut écrire (avec un peu de calcul) :
px, y, z, tq x 2 z f1 yt
du projeté orthogonal sur F mais F est de dimension grande, c’est même un x z y t
hyperplan de Rn rX s, en effet : 2
f2
2
f3
2
f4
# +
ņ ņ En notant s la symétrie orthogonale par rapport à P on a donc :
H tP P RnrX s | P p1q 0u P ak X k
P RnrX s | ak 0
k 0
k 0 spx, y, z, tq x2 z f1 y2 t f2 x 2 z f3 y 2 t f4
On a donc :
pz, t, x, yq
H tP P RnrX s | pP |1q 0u Vectp1qK Reste à écrire la matrice associée dans la base canonique :
Ainsi on en déduit que le projeté orthogonal de P 1 sur H est le polynôme
nul. Ainsi la distance de 1 à H tP P Rn rX s | P p1q 0u vaut :
0 0 1 0
? MatB psq
0
0 0 1
d }1} n
1 0 0 0
0 1 0 0
Exercice 329 (CCINP 2021 - Leı̈la LANDRIN (Oral-309-ProdScal) ). Voir énoncé 2. On rappelle p1, X, X 2 q la base canonique de R2 rX s, utilisons le procédé
Soient pP, Qq P RrX s tel que : d’orthonormalisation de Gramm-Schmidt pour trouver une base orthonor-
»1 mée pu0 , u1 , u2 q de R2 rX s.
P ptqQptq
xP, Qy ? 2 dt 1 et u0 }ee } }11} , or :
1 1t On pose e0 0
0
»1
P ptqQptq
1. Soient pP, Qq P RrX s, on pose f ptq ? sur s 1, 1r. }1} ? dt rarcsinptqs11 π
2 1
1 t2 1 1 t2
f est continue sur cet intervalle et on pose t 1 h, alors :
P p1 hqQp1 hq
donc u0 ?1π .
f pt q Ñ0 ?
X xX, e0 y
h 2h
Soit 1 est racine de P ou Q et donc on peut sortir h en facteur au numé-
On pose e1
}e }2 e0.
rateur et f devient prolongeable par continuité en 1, soit P p1qQp1q 0 et
0
»1
Or xX, e0 y ? t
dt 0
alors
|P p1qQp1q| 1 1 t 2
(intégrale sur s 1, 1r d’une fonction impaire) donc e1 X.
|f ptq| hÑ0 2 1
De plus, en posant t cos θ, qui est bien un C 1 -difféomorphisme sur s 1, 1r
h 2
Ainsi f est intégrable sur r0, 1r par comparaison à une fonction de Riemann. on a :
»1 »0 »π
De même sur s 1, 0s donc f est intégrable sur s 1, 1r et donc x., .y est t2 cos2 θ
}X } ? 2 dt sin θ p sin θqdθ 12 p1 cosp2θqq dθ π2
2
bien défini. 1 1 t
L’application x., .y est symétrique (produit commutatif) et linéaire selon la
π
? 0
}ee2} }X 12 4X? 2 Exercice 330 (CCINP 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-310-ProdScal) ). Voir
X 1}
Finalement u2
2 3π énoncé
Soit A P Mn pRq une matrice antisymétrique et f l’endomorphisme canonique-
2
Une base orthonormée possible de R2 rX s est donc :
ment associé à A à Rn .
?
4X 2 1. La base canonique B pe1 , . . . , en q de Rn est orthonormée, et dans ce cas
?1π , ?2X , ?
π 3π on a @pi, j q P rr1, nss , ai,j pf pej q|ei q et comme A est antisymétrique :
3. Soit p la projection orthogonale sur R2 rX s, alors comme 1 P R2 rX s on a pf pej q|eiq ai,j aj,i pf peiq|ej q
pp1 X 3q 1 p pX 3 q . On a a la relation voulue pour les éléments d’une base de Rn et par bili-
néarité du produit scalaire on peut étendre cette relation à tous vecteurs
Ayant une base orthonormée de R2 rX s, le projeté orthogonal de X 3 sur x, y de Rn en les décomposant dans cette base :
R2 rX s vérifie la formule :
ņ ņ
(b) Impf q est stable par f (c’est du cours sinon on rappelle que l’on peut Exercice 331 (CCINP 2019 - Clément FURLAN (Oral-305-ProdScal) ). Voir énoncé
prouver que f pImpf qq Impf 2 q Impf q). Soit pe1 , . . . , en q une base orthonormée de E un espace euclidien et pu1 , . . . , un q
On peut bien parler d’endomorphisme induit par f sur Impf q et : une famille de vecteurs telle que :
rgpfImpf q q rg pf q dimpImpf qq ņ
Sinon dimpKerpf qq 1, et on choisit e1 de norme 1 de sorte à ce 2. Montrons que la famille pu1 e1 , . . . , u n en q est libre, soit donc
que Kerpf q Vectpe1 q et e2 P Impf q de norme 1 tel que Impf q pλ1, . . . , λnq P Rn tels que :
Vectpe2 , }ff ppee22 q}
q q. C’est possible car e et f pe q sont bien deux éléments
2 2 ņ ņ ņ
de Impf q non colinéaires. En effet, qu’ils l’étaient alors e2 serait un λk puk ek q ô λk uk λk ek
vecteur propre de A associé à une valeur propre λ P R .
k 1 k 1
k 1
Or pe2 |f pe2 qq pe2 |λe2 q λ}e2 }2 et pe2 |f pe2 qq pf pe2 q|e2 q
pλe2|e2q λ}e2}2 donc λ 0 ce qui est absurde (le noyau et On a alors :
ņ
2
ņ
l’image sont supplémentaires).
λk ek λ2k
De plus pe1 , e2 , }ff ppee22 q}
q q est une famille orthonormée de R3 , en effet
k 1
k 1
elle est normée et Impf q est orthogonal à Kerf donc e1 normé et vu que la famille pe1 , . . . , en q une base orthonormée de E et d’autre part :
orthogonal à e2 et f pe2 q, de plus e2 est normé et e2 et f pe2 q sont
2
orthogonaux car pe2 |f pe2 qq 0. ņ ņ ņ ņ
Donc f pf pe2 qq αe2 avec α P R et pf 2 pe2 q|e2 q α}e2 }2 mais aussi
λi ui
¤ λ2i }ui} ¤ 2
λ2i
pf 2pe2q|e2q pf pe2q|f pe2qq }f pe2q}2 Ainsi α }f pe2q}2 donc i 1
i 1 i 1
i 1
Exercice 332 (CCINP 2017 2018 - Tanguy DORN - Adrien DJIAN Donc
). Voir énoncé
(Oral-302-ProdScal)
n¸1
n¸1
n¸1
dpM, Sn pRqq }M M T }2 2k .pk 1q
2 1 1 2 1 3
k k2
1. Sn pRq et An pRq sont des sous-espaces vectoriels. 4 4
k 1
2
k 1
k 1
Leur intersection est réduite à la matrice nulle car une matrice symétrique
et antisymétrique est nulle : AT A A soit A 0n .
On peut supposer que ce résultat suffit, mais finissons le calcul quand
De plus toute matrice A de Mn pRq se décompose sous la forme :
même. Rappelons que
n pn 1q
n pn 1qp2n 1q
ņ 2 ņ
AT A AT
A P SnpRq An pR q
3
A k et k2
2 2
k 1
2
k 1
6
Ainsi Sn pRq et An pRq sont supplémentaires dans E, montrons qu’ils sont Donc :
orthogonaux. @pS, Aq P Sn pRq An pRq,
npn 1q
pn 1qn6p2n 1q
2
dpM, Sn pRqq 1
pA|S q trpAT S q trpAS q trpAS T q trpS T Aq pS |Aq pA|S q
2
2 2
K
Donc pA|S q 0 et finalement Sn pRq ` An pRq Mn pRq. et finalement
2. dpM, Sn pRqq }M pSn pRq pM q} }pSn pRqK pM q} }pAn pRq pM q}.
c
npn 1qpn 2qp3n 1q
dpM, Sn pRqq
1
M MT
Or pAn pRq pM q donc 4 3
2
2... 2
2 M MT
3. M .... .. et
. . . 2
n ... ... n
0 1 . . . 1 n
1
1 0 ... 2 n
.. .. .. .
2 . . .
n 1 n 2 ... 0
?πI 8 » 81 ?
12 t2p et p2p 1qt2pet dt p 2p 1q πI2p
1 2 2 1
2p 2
8 8 2 2
» 8
Pour P et Q dans RrX s, on pose ϕpP, Qq ?1π P ptqQptqet dt.
2
2.
8
en 8, |P ptqQptq|et tp q et avec p q degpP q degpQq donc
2 2
π 8
Si ϕpP, P q 0 alors comme il s’agit de l’intégrale nulle d’une fonction
continue et positive on obtient que @t P R, P ptq2 et 0 soit P 0 car
2
et ¡ 0.
2
Exercice 334 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-303-ProdScal) ). Voir Exercice 335 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-300-ProdScal) ). Voir
énoncé énoncé
On se place dans Rn rX s. On définit le produit scalaire : Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n doté du produit scalaire
ņ
x | y et u un endomorphisme de E tel que pour tout x P E, xupxq|xy 0.
@pP, Qq P RnrX s , xP, Qy
2
P pkq p1qQpkq p1q. 1. Soit λ une valeur propre de u, Dx P E, x 0E tel que :
xupxq|xy xλx|xy λ}x}2 0
k 0
1. x., .y est bien définie, linéaire suivant chaque variable (par linéarité de la
somme et des applications P ÞÑ P pkq p1q, pour tout k P N), symétrique et Soit λ 0 et finalement la seule valeur propre possible pour u est λ 0.
de plus :
ņ 2. On a @px, yq P E,
@P P RnrX s, xP, P y P p k q p1 q2 ¥ 0
xupx yq|px yqy
k 0
ô xupxq upyq|px yqy
Enfin, si xP, P y 0 alors @k P rr0, nss, P pkq p1q 0 ce qui signifie que 1 est ô xupxq|xy xupxq|yy xx|upyqy xx|yy
racine de P de multiplicité m ¥ n 1. Mais P est de degré maximal n ô xupxq|yy xx|upyqy
donc nécessairement P est le polynôme nul.
On définit donc bien un produit scalaire sur Rn rX s. 3. Soit B pe1 , e2 , . . . , en q une base orthonormée de E.
2. Soit E tP P Rn rX s | P p1q 0u. Notons A la matrice de u dans cette base B, comme B est orthonormée,
Soit Φ : P ÞÑ P p1q, il est trivial que Φ est une forme linéaire non nulle on a @pi, j q P rr1, nss2 :
(Φp1q 1 0) donc E ker Φ est un hyperplan de Rn rX s de dimension
n. ai,j xei|upej qy xupeiq|ej y aj,i
3. Soit pE la projection orthogonale sur E, alors dp1, E q }1 pE p1q} Et donc la forme de la matrice de u est antisymétrique.
}pEK p1q}.
E K est une droite vectoriel engendrée par le vecteur P 1, en effet si
Q P E, Qp1q 0 et donc :
ņ ņ
xP, Qy P pkq p1qQpkq p1q P p1qQp1q P pkq p1qQpkq p1q 0
k 0
k 1
Exercice 336 (CCINP 2016 - Mohammed MOUHOUB (Oral-301-ProdScal) ). Exercice 337 (ENSEA 2019 2022 - Jérémy MICHEL - Franscesco DADDI
Voir énoncé (Oral-306-ProdScal) ). Voir énoncé
Soient C1 , C2 et C3 les colonnes de A, on vérifie sans problème que celles-ci On pose V tf P E | f 2 f u et W tf P E | f p0q f p1q 0u ainsi que
forment une base orthonormée de R3 donc A P O3 pRq (pCi |Cj q δi,j ). H tf P E | f p1q shp1q, f p0q chp0qu.
A n’est pas symétrique et après calcul on trouve detpAq 1 donc A est la 1. Les éléments de V sont les solutions de l’équation différentielle y 2 y,
matrice d’une isométrie directe, c’est à dire d’une
rotation vectorielle. d’équation caractéristique r2 1 0 donc les racines sont r 1.
1 2 1 1
Les solutions sont donc engendrées par f1 : x ÞÑ ex et f2 : x ÞÑ ex et ainsi
Cherchons KerpA I3 q Kerp3A 3I3 q Ker 2 2 2 Vect 0 .
V Vectpf1 , f2 q ou encore V Vectp 21 pf1 f2 q, 12 pf1 f2 qq Vectpsh, chq.
1 2 1 1
Notons f l’endomorphisme canoniquement 2. Soit pf, g q P V E alors via une intégration par partie :
associé.
1 »1
f est une rotation d’axe dirigé par u 0 , notons θ son angle.
pf |gq f ptqgptq f 1ptqg1ptq dt
1 »01 »1
f 2 ptqg ptq dt f 1 ptqg 1 ptq dt
trpAq 1 2 cos θ donc cos θ et θ arccos
5 1 1
. 0 »1 0 »1
3 3 3
0 2 1 1
rf ptqgptqs0 f ptqg ptq dt
1 1 f 1 ptqg 1 ptq dt
On pose v 1 , f pv q 1 et alors après calcul detpu, v, f pv qq 0.
1
f 1p1qgp1q f 1p0qgp0q
0 0
0
3
2
Donc θ arccos
1 On a alors :
3
, ce qui conclut l’étude.
psh | chq shp1q2 shp0q2 sh2p1q
puis
} sh }2 } ch }2 chp1q shp1q chp0q shp0q 12 shp1q
3. Pour pf, g q P V W :
f v w λ1 ch λ2 sh w
On : Soit :
v pxq chpxq shpxq
# 4
"
f p0 q λ1 chp0q λ2 shp0q λ1 f p0q 1 e2
f p1 q λ1 chp1q λ2 shp1q
ô λ2 f p1qshf pp01qq chp1q On a alors :
pW pf q w f v f f p0q ch
shp1q
sh
On simplifie :
»1
e 4e 1 pe 2 1 q2 e2 1
2
5. Calculons m inf
P
f H 0
f 2 ptq pf 1q2ptq dt en reformulant cette question sous m }v }2
8
1 e2
8e
16
p1 e2q2 4e
forme de distance à un sous-espace vectoriel.
e 4e 1 e2 1 5 pe 2 1 q
2
m }v }2
Attention F n’est pas un sous-espace vectoriel, mais quitte à soustraire une 4 4
certaine fonction v de V aux éléments de F on obtient un élément de W . e 1e 2 4e 1 e2
Ainsi toute fonction f de H peut s’écrire sous la forme :
shp1q chp0q chp1q
f px q w px q chp0q chpxq shpxq
shp1q
looooooooooooooooooooooooooomooooooooooooooooooooooooooon
P
v V
Exercice 338 (ENSEA 2021 - Antoine PAGE (Oral-317-ProdScal) ). Voir énoncé Exercice 339 (ENSEA 2019 - Marc DAVAL (Oral-316-ProdScal) ). Voir énoncé
Soit F tpx, y, z, tq P R4 | x y z t 0u et p la projection orthogonale sur Soient pA, B q P pMn pRqq2
F. 1. Rappelons que pour tout pA, B q P pMn pRqq2 ,
1. Dans un premier temps on vérifie que F est un sous-espace vectoriel de R4 .
L’application ϕ : px, y, z, tq P R4 ÞÑ x y z t est une forme linéaire non
ņ ņ
2. On cherche dpX, F q où X p1, 0, 1, 1q, c’est à dire : Réciproquement, on a @pM, N q P MnpRq2,
dpX, F q }X ppX q} }q pX q}
pf pM q|f pN qq trpM T AT AN q.
Ainsi la distance entre F et p1, 0, 1, 1q vaut :
f est donc une isométrie vectorielle si, et seulement si,
Exercice 340 (Mines-Telecom 2023 - Aymeric LELONG ( ? ?-Exo-ProdScal) ). Voir Cette quantité est définie positive si, et seulement si, A P Sn pRq .
énoncé Or ici SppAq t1, 1, 7u R , ainsi ϕ définit un produit scalaire sur
a b b M3,1 pRq.
Soit A b a b avec pa, bq P R2 .
4. Question non restituée, je propose :
b b a
La symétrie et bilinéarité fonctionnent de même que la question précédente,
b b b donc ϕ définit un produit scalaire sur M3,1 pRq si, et seulement si, A P
1. rgpA pa bqI3 q rg b b b 1 (car b 0). Sn pRq si, et seulement si, SppAq R soit :
b b b "
On en déduit que λ a b est valeur propre de multiplicité mab 2 ab ¡ 0 ô a ¡ maxpb, 2bq
dimpEab pAqq (en effet, A est symétrique réelle donc diagonalisable dans a 2b ¡0
une base orthonormée de vecteurs propres).
De plus trpAq 3 2pa bq µ où µ est la dernière valeur propre. On en
déduit que µ a 2b et donc :
SppAq ta b, a b, a 2bu
ab 0 0
D 0 ab 0 et une matrice P (non orthogonale ici)
0 0 a 2b
possible est :
1 1 1
P 1 0 1
0 1 1
3. Dans cette question seulement a 3 et b 2.
On a ϕpX, Y q X T AY avec pX, Y q P M3,1 pRq2 .
Remarquons déjà que X T AY P R (et donc égal à sa transposée) et :
Exercice 341 (Mines-Telecom 2022 - Nathan SATGE (Oral-338-ProdScal) ). Voir Exercice 342 (Mines-Telecom 2022 - Louis AUFFRET (Oral-339-ProdScal) ). Voir
énoncé énoncé
Soit pX1 , . . . , Xp q
P Rp tel que Xk avec k P rr1, pss suit une loi de Poisson de Soient a et b sont 2 réels tq a b .
2 2
paramètre k1 . a b a b
°p
xi 0. On pose A
b a b a .
Soit H l’hyperplan de Rp d’équation a b a
i1 b
Vu qu’il s’agit du produit scalaire usuel px|y q
°
p
xi yi alors on remarque que :
b a b a
i1 1. A est une matrice symétrique réelle donc diagonalisable par le théorème
H Vectp1, 1, . . . , 1qK
spectral.
On remarque que C3 C1 et C4 C2 donc rgpAq ¤ 2.
K
Il est donc plus aisé de projeter sur H qui est une droite vectorielle que sur De plus pC1 , C2 q est libre car a2b2 et donc
rgpAq 2.
H qui est un hyperplan vectoriel : 1 0
0 1
On a également KerpAq Vect Vectpe1 , e2 q.
pH K pX1 , . . . , Xp q
pp X1 , . . . , Xp q|p1, . . . , 1qq
.p1, . . . , 1q
1 , 0
}p1, . . . , 1q} 0 1
On remarque que :
On a également :
¸p 1 1
∆p dppX1, . . . , Xpq, H q }pH K pX1, . . . , Xpq}
Xi 1
A 2 pa
1
b q
i 1
1 1
1
Donc E2pabq
Vect
1 Vectpe3q.
1
1
1 Exercice 343 (Mines-Telecom 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-335-ProdScal) ).
1
q Vectpe4q.
Et E2pa Vect Voir énoncé
1 Soit E un espace vectoriel euclidien, pa, bq une famille libre et unitaire et f une
b
xa, xy xb, xy 0
Fabien DÉLEN [email protected] 345 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
soit x K a et x K b donc x P Vectpa, bqK . Exercice 344 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-331-ProdScal) ).
Voir énoncé
Bilan :
Finalement si a et b ne sont pas orthogonaux (xa, by 0) alors λ1 λ2 et
Soit E un espace vectoriel de dimension n et p un projecteur de E.
comme la somme des dimensions des sous-espaces propres ne peut dépasser 1. On suppose Kerppq et Imppq orthogonaux.
la dimension de E on a Sppf q t0, λ1 , λ2 u et : K
E se décompose donc comme Kerppq ` Imppq vu que p est un projecteur.
— Vectpa bq Kerpf λ1IdE q, Pour tout x P E, on pose u u1 u2 avec u1 P Kerppq et u2 P Imppq,
— Vectpa bq Kerpf λ2 IdE q, alors :
— Kerpf q Vectpa, bqK
}ppuq}2 }u2}2
Et si a et b sont orthogonaux (xa, by 0) alors λ1 λ2 et comme la famille et par la relation de Pythagore :
pa b, a bq est libre autant que l’est la famille pa, bq alors Sppf q t0, λ1u }u}2 }u1 u2 }2 }u1}2 }u2}2
et :
— Vectpa b, a bq Kerpf λ1IdE q, Donc
— Kerpf q Vectpa, bqK @u P E, }ppuq} ¤ }u}
On est rassuré de voir que dans chaque cas f est bien diagonalisable (somme 2. Kerp et Imp ne sont plus orthogonaux, construisons un vecteur comme
des dimensions des sous-espaces propres égale à la dimension de E) et les demandé.
sous-espaces propres sont orthogonaux, ce qui est logique vu que f est Soit ui P Imppq et v P Kerppq tel que v R ImppqK ,posons alors, pour λ P R :
autoadjoint (avec le théorème spectral).
u ui λv
Alors :
}ppuq}2 }ui}2
et
}u}2 }ui λv}2 }ui}2 λ2}v}2 2λpui|vq
Supposons que @u P E, }ppuq} ¤ }u}, or :
D’après le 1., on a @u P E, }ppuq} ¤ }u}. Exercice 345 (Mines-Telecom 2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-332-ProdScal) ). Voir
La réciproque est vraie car par contraposée, avec le 2. si Kerp et Imp ne énoncé
sont plus orthogonaux alors Du P E, }ppuq} ¡ }u}. Soient pX, Y q P Mn,1 pRq2 et A P Mn pRq symétrique à valeurs propres stricte-
Donc une condition nécessaire et suffisante pour que p soit un projecteur ment positives.
orthogonal est que @u P E, }ppuq} ¤ }u}. 1. A est symétrique réelle donc le théorème spectral implique qu’il existe une
matrice P orthogonale et une matrice D diagonale telles que A P DP T .
Posons pλi q1¤i¤n les valeurs propres de A, c’est à dire la diagonale
? de D.
Notons alors ∆ la matrice diagonale avec sur la diagonale p λi q1¤i¤n (pos-
sible car les λi sont toutes positives). Alors on a donc ∆2 D et en posant
B P ∆P T on obtient B T B et B 2 P ∆2 P T P DP T A.
Ainsi il existe B P Mn pRq symétrique telle que B 2 A.
2. Dans une base orthonormée de vecteurs propres, en notant px1 , . . . , xn q
les coordonnées de X et de même pour Y , d’après l’inégalité de Cauchy-
Schwarz :
ņ 2
xX, Y y
2 x i yi
i 1
2
ņ a
λ i x i ? yi
1
i1
λi
ņ ņ
¤ λi x2i .
1 2
λ i
y
i1 i1 i
¤ xAX, X y xA1Y, Y y
en notant que A et A1 sont diagonales dans la même base de vecteurs
propres et que les valeurs propres de A1 sont λ1i .
3. Notons que 2x1 x2 x21 2x22 X T AX avec A 1 1
1 2
et X x1
x2
.
Comme au 1., on a X T AX λ1y12 λ2 y22 avec X y1
y2
dans cette
base orthonormée de vecteurs propres.
De même x21 x22 X T X y12 y22 et donc on en déduit que :
?
3 5 Exercice 346 (Mines-Telecom 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-333-ProdScal) ). Voir
et est atteinte lorsque X est un vecteur propre associé.
2 énoncé
Dans R3 , soit B pe1, e2, e3q la base" canonique.
xy z 0
x y z 0
Notons u la rotation autour de D : .
On sait aussi que upe2 q ?12 pe1 e3 q dans la base canonique.
D est une droite vectorielle engendrée par le vecteur e1 e3 de coordonnées
p1, 0, 1q.
Remarquons que e2 P DK et que upe2 q est orthogonal à e2 (et à D ce qui est
logique, faites un schéma). Il s’agit donc d’une rotation d’angle π2 .
Une base orthonormale adaptée à l’écriture de la matrice de u est donc B 1
p ?12 pe1 e3q, e2, ?12 pe1 e3qq et la matrice de u dans cette base est d’après le
cours :
1 0 0
A1 0 cos θ sin θ
0 sin θ cos θ
avec θ π2 .
Calculons le produit mixte pour connaitre le signe de θ.
1 0 1
1
r ?1 pe1 e3q, e2, upe2qs 0 1 0 1¡0
2 2
1 0 1
On en déduit que θ π2 et donc :
1 0 0
A1 0 0 1
0 1 0
Exercice 347 (Mines-Telecom 2018 - Andrea BITAULD (Oral-334-ProdScal) ). orthonormée cherchée est :
Voir énoncé »1
P0 P1 P2
Pour pP, Qq P RrX s2 , on définit xP |Qy P ptqQptq dt. }P0} }P1} }P2}
, ,
0
1. Sans difficulté, on prouve que x | y est une forme linéaire à gauche et 2. Soit ϕ : P P R2 rX s ÞÑ P p0q.
symétrique donc bilinéaire. Remarquons déjà que ϕ est une forme linéaire, donc par le théorème de
Reste à démontrer qu’elle est définie et positive. représentation d’une forme linéaire, il existe A P R2 rX s tel que pour tout
Pour P P RrX s, on a (puisqu’il s’agit de l’intégrale d’une fonction positive P P R2 rX s,
sur un segment) : ϕpP q xA|P y.
»1
xP |P y P 2 ptq dt ¥ 0 Reste à trouver A, pour cela notons B pe1 , e2 , e3 q une base orthonor-
0 mée de R2 rX s (par exemple celle de la question précédente, alors il existe
»1 pλ0, λ1, λ2q P R3 tel que :
P 2 ptq dt A λ0 e0
De plus si 0 alors comme P 2 est une fonction continue
λ1 e1 λ2 e2
est la fonction nulle sur r0, 1s.
0
d’intégrale nulle, on en déduit que P2
Donc P admet une infinité de racines et c’est donc le polynôme nul ce qui Notons que pour i P rr0, 2ss on a ϕpei q ei p0q et xA|ei y λi donc :
A e 0 p0 qe 0 e 1 p0 qe 1 e2 p0qe2
fait le l’application un produit scalaire.
Pour exhiber une base orthonormée de R2 rX s il faut appliquer le procédé
d’orthonormalisation de Gram-Schmidt à la base canonique de R2 rX s qui
est B p1, X, X 2 q.
Soit :
»1 A11
12 X 12 43 X 2 2X 43
On pose P0 1, et }P0}2 1 dt 1. ?1
12
?1
12
}P2} }P2}
»1
p X |P0 q
0
La fin du calcul est laissé à votre discrétion.
On pose P1 X P0 X car xX |P0 y t dt .
1 1
»1
}P0} 2 2 0 2
On a }P1 }2 pt q2 dt .
1 1
2 12
x 2 |P y xX 2|P0y P .
0
On pose P2 X 2
X 1
»1
}P1}2 » }P0}2 0
P 1
1 1 2
On a xX 2 |P2 y t3 dt t dt donc :
1
0 2 0 6
1
P2 X 2 61 pX 21 q 31 X 2 2X 43
12
Exercice 348 (Mines-Telecom 2017 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-329-ProdScal) ). Exercice 349 (Mines-Telecom 2017 - Céline COULON (Oral-330-ProdScal) ). Voir
Voir énoncé énoncé
Soit A P Mn pRq tel que AT A. 1. Soit E un espace préhilbertien réel, alors :
1. Soit λ une valeur propre réelle et X un vecteur propre associé, alors on a :
ņ
@px, yq P E 2, px|yq ¤ }x}2.}y}2
t
pAX qX tpλX qX λ x2i Démonstration : Soit λ P R, posons P pλq }x λy }2 ¥ 0.
i 1
On a également P pλq }x}2 2λpx|y q λ2 }y }2 donc P est un polynôme
et par ailleurs, en utilisant le fait que A est antisymétrique, du second degré en λ toujours positif ou nul et son discriminant est donc
toujours négatif ou nul :
ņ
t
pAX qX tX tAX tXAX λtXX λ |xi|2 ∆ p2px|y qq2 4}x}2 .}y }2 ¤0
i 1
Exercice 350 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-328-ProdScal) ). Exercice 351 (TPE-EIVP 2017 - Tristan AMM (Oral-336-ProdScal) ). Voir énoncé
Voir énoncé Soit M une matrice symétrique réelle de Mn pRq qui vérifie pour tout vecteur
Soit E un espace vectoriel de dimension
3 et B pe1, e2, e3q une base de E. colonne non nul de Mn,1 pRq, X T M X ¡ 0.
1 Soit ϕ l’endomorphisme canoniquement associé à M dans Rn .
Soit le plan de vecteur normal ~n 1 . 1. Soit λ une valeur propre de ϕ, alors il existe x P Rn , x 0 tel que ϕpxq λx
1 soit
1. Notons p la projection orthogonale sur ce plan et q la projection orthogo- M X λX ¡ 0 ñ X T M X λX T X ¡ 0
nale sur Vectp~nq. XT M X
Ainsi λ ¡ 0 et les valeurs propres sont strictement positives.
XT X
x
p~u|~nq ~n px 1 x y z On note µ minpSppϕqq et ρ maxpSppϕqq.
@~u y
, q p~uq
}~n}
y
3
z
1 1
3
x y z
2. On note x.|.y le produit scalaire usuel de Rn et }.} sa norme associée.
z 1 x y z
M est symétrique réelle donc diagonalisable dans une base de vecteurs
Mais p q IdE donc pp~uq ~u qp~uq soit : propres orthogonale d’après le théorème spectral.
Notons pe1 , . . . , en q cette base, alors x se décompose dans cette base
2x y z 2 1 1
pp~uq
1
x 2y z textB ppq
1
1 2 1 A
comme :
ņ
3
x y 2z 3
1 1 2 x xi e i
i 1
2. Cette matrice est symétrique donc diagonalisable par le théorème spectral. et donc :
ņ
p est donc diagonalisable (et même un endomorphisme auto-adjoint) }ϕpxq}
2
λ2i x2i
3. p étant une projection ses valeurs propres sont nécessairement 0 et 1 et ses
i 1
espaces propres sont d’après le cours : Mais comme @i P rr1, nss, µ ¤ λi ¤ ρ alors :
E0 ppq Kerppq Vectp~nq et E1 ppq Imppq Vectp~nqK @x P Rn, µ}x} ¤ }ϕpxq} ¤ ρ}x}
Exercice 352 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-337-ProdScal) ). Voir Or }T n pcq c} ¤ }T n pcq} }c} ¤ 2}c} car T est une isométrie vecto-
énoncé rielle donc par composée T n également.
2}c}
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension p. On prend T une isométrie Ainsi } n1 rT n pcq cs} ¤ Ñ 0 et donc nÑlim8Tnpxq a.
vectorielle de E, et on définit S T idE . On note, pour pu, v q P E 2 , pu|v q le n
produit scalaire de E. (b) Au vu de l’image d’un vecteur x de E, p lim Tn est par définition
nÑ 8
1. @pu, vq P E 2, comme T est une isométrie et donc conserve la norme (ainsi la projection orthogonale sur KerS parallèlement à ImS.
que T 1 ) alors :
Tn pxq 1
pa T paq ... T n1 paqq 1
pb T pbq ... T n1 pbqq
n
n¸1 n
1
n .na
1
n rT k 1pcq T k pcqs
k 0
a 1
n rT n pcq cs
Exercice 353 (Mines-Ponts 2019 2023 - - Ryad GUENNOUN (Oral-325-ProdScal) Exercice 354 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-322-ProdScal) ).
). Voir énoncé Voir énoncé
Posons F Vect pe1 , . . . , en q . Si dim F n, alors, dim F K n dim F ¡ 0 et 1. Pour pP, Qq P RrX s2 , t ÞÑ P ptqQptqet est continue sur r0, 8r.
donc, il existe x P F K tel que x 0.
» 8 dt
ņ
De plus, P ptqQptqet otÑ 8 1
Alors, on a xx, ek y 0 pour tout k P rr1, nss, donc }x}2 xx, ek y2 0, qui t2
par croissances comparées et
» 8 t2
k 1
est absurde car x 0. Ainsi, dim F n mène à une absurdité et la famille converge, donc P ptqQptqet dt converge et pP, Qq ÞÑ pP | Qq est bien
B pe1 , . . . , en q est libre. définie sur RrX s
0
2.
Soit k P rr1, nss fixé et Hk Vect pei , i P rr1, nssztk uq.
Comme rg pe1 , . . . , en q n, on a dim Hk n 1 et donc dim HkK 1. Soit p.|.q est clairement symétrique et bilinéaire du fait de la linéarité de
alors fk un vecteur directeur (donc non nul) de la droite HkK . l’intégrale.
» 8
On a E Hk ` HkK , donc il existe x P Hk et λ P R tels que ek x P RrX s, on a pP | P q P ptq2 et dt. Or,
λfk .
De plus, pour tout P
D’après le théorème de Pythagore, on a :
P ptq2 et ¥ 0 pour tout t P r0, 8r, donc par positivité de l’intégrale,
0
Ceci étant vrai pour tout k P rr1, nss, on en conclut que B pe1 , . . . , en q une Vect 1, X, . . . , X k1 Vect pQ0 , Q1 , . . . , Qk1 q et ainsi, Q1k K Qk (car
base orthonormée de E. Qj K Qk pour tout j k ). De plus, les fonctions Q2k et t ÞÑ et étant de
classe C 1 sur R, une intégration par parties donne pour tout x P R : Comme la base pQ0 , Q1 , . . . , Qn q est orthonormée, on a
»x »x
2Q1k ptqQk ptqet dt Qk ptq2et x0 Qk ptq2 et dt
ņ
A pA | Qk q Qk ,
»x
0 0
Qk pxq2ex Qk p0q2 Qk ptq2 et dt
k 0
0 et donc :
ņ ņ
Comme lim Qk pxq2 ex 0 par croissances comparées, on peut passer à A Qk p0qpA | 1qQk pA | 1q Qk p0qQk .
Ñ 8
la limite que x Ñ 8, ce qui donne :
x
k 0 k 0
Soit : k0
2 Q1k | Qk Qk p0q2 }Qk }2 K °
Ainsi une base de F est pAq avec A nk0 Qk p0qQk .
Et comme Q1k K Qk et }Qk } 1, on obtient : En notant pF la projection orthogonale sur F , on a :
Donc, Qk p0q2 1 pour tout k P rr1, nss et cette relation reste vraie pour Or, 1 λA pF p1q avec λ P R, donc dp1, F q }λA} |λ| }A} et :
Q0 .
Ainsi, pour tout k P rr0, nss : pA | 1q pA | λA pF p1qq λpA | Aq λ}A}2 .
Qk p0q2 1 Donc :
|pA | 1q| }A} |pA | 1q| |pA | 1q| .
dp1, F q
On pose F tP P RnrX s, P p0q 0u . On a : }A}2 }A} }A}
Et on a pA | 1q 1 et
P an X n . . . a1 X a0 P F ô P p0q a0 0 g g
ô P anX n . . . a1X P Vect pX n, . . . , X q f ņ
f
f ņ
f ?
} A} e Qk p0q e
2 11 n 1,
Donc, F Vect pX n , . . . , X q et donc dim F n. Alors : k 0 k 0
Exercice 355 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-323-ProdScal) ). Voir P Sn pRq. En reprenant les notations de la question 1, on a :
3. Soit S
énoncé
S P T DP
1. On note }} la norme canonique de Rn . Soit S P Sn pRq. D’après le théorème
P T ∆∆P
spectral, S est diagonalisable dans une base orthonormée, autrement dit,
il existe D diag pλ1 , . . . , λn q et P P On pRq telles que :
P T ∆ PP T ∆P
P T ∆P P T ∆P
S P T DP P T ∆P P T ∆P T
On veut : Donc, avec A P T ∆P P Mn pRq (et même A P Sn pRq), on a S AAT .
P Sn pRq ô @X P Rn, X T SX ¥ 0
S
pñq On suppose que S P Sn pRq. Les λk sont ? alors ? les valeurs
propres de
S, donc positifs. On peut poser ∆ diag λ1 , . . . , λn .
Alors, ∆T ∆ ∆2 D et, pour tout X P Rn :
X T SX X T P T DP X X T P T ∆T ∆P X p∆P X qT ∆P X }∆P X }2 ¥ 0
X T SX X T pλX q λX T X λ}X }2
S P Sn pRq ô @X P Rn, X T SX ¥ 0
2. Soit A P Mn pRq et S AAT . On a :
ST AA T T AT T AT AAT S , donc S P SnpRq ;
pour tout X P Rn ,
T
X T SX X T AAT X AT X AT X AT X 2 ¥ 0.
Donc d’après la question précédente S P Sn pRq.
Fabien DÉLEN [email protected] 355 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Exercice 356 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-324-ProdScal) ). Voir en pF pg q af1 bf2 , le projeté orthogonal de g sur F.
énoncé Or,
Pour tout n P N, x ÞÑ x ln x est de classe C sur s0, 1s en tant que produit de
n 1 inf f PF }g f }2 inf pα,β qPR2 }g pαf1 βf2 q}2
»1
telles fonctions
»1
et l’intégrale In est impropre en 0.
inf pα,βqPR2 x2| ln x αx β |2dx
Or, I0 ln xdx converge (c’est du cours) avec I0 rx ln x xs0 1 et
1 0
pour tout n P N , on a lim xn ln x 0, donc x ÞÑ xn ln x se prolonge par donc il existe bien pa, bq P R tel que :
0 2
»1 x Ñ0
»1 »1
continuité en 0 et In n
x ln xdx converge.
x2 | ln x ax b|2 dx inf x2 | ln x αx β |2 dx.
Ainsi, In est bien définie pour tout n P N.
0
0 pα,β qPR2 0
De plus, la dérivée de h : x ÞÑ xn 1 ln x est h1 : x ÞÑ pn 1q xn ln x xn , donc
pour tout a Ps 0, 1s :
»1
1
h1 pxqdx rhpxqs1a xn 1
ln x a
an 1
ln a
a
»1
rpn 1qxn ln x xn s dx
a
»1
1 an 1
pn 1q n
x ln xdx
n 1
a
K
Exercice 357 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-326-ProdScal) ). Voir Ainsi, on a Im u Im v Im u ` Im v et rgpvq rgpuq p, donc :
énoncé
Notons p rgpuq. Comme Im u ker u, on a dimpker uq p et le théorème du K
dimpIm u ` Im v q rgpv q rgpuq 2p dim E
rang donne :
dim E rgpuq dimpker uq 2p Ceci prouve que :
K
Remarquons que Im u ker u implique immédiatement que u2 0. Im u ` Im v
E
Soit alors px, x1 q P E 2 . On a :
Remarquons qu’avec Im v pker uqK , ker v pIm uqK et Im u ker u, on ob-
upxq | v x1 u2 pxq | y p0 | yq 0 tient :
pker uqK pIm uqK ker v
Im v
Ceci prouve que Im u K Im v et donc que : Soit maintenant x P kerpu v q. On a pu v qpxq upxq v pxq 0, donc
y upxq v pxq v pxq.
Im u Im v Im u ` Im v Ainsi, y P Im u X Im v t0u, donc y upxq v pxq 0.
Ceci donne : x P ker u X ker v Im u X Im v t0u, donc x 0.
Par ailleurs, pour tout px, y q P ker u E, on a :
Ainsi, kerpu v q t0u, et comme on est en dimension finie, on peut conclure
px | vpyqq pupxq | yq p0 | yq 0. que u v est inversible.
Donc, ker u K Im v et :
pker uqK
Im v
Or, dim pker uqK 2p dimpker uq p, donc :
rgpv q ¤ p p1q
De la même façon, on obtient ker v K Im u, donc :
ker v pIm uqK
Et dim pIm uqK 2p dimpIm uq p, d’où :
dimpker v q ¤ p p2q
Or, d’après le théorème du rang, rg pv q dimpker v q 2p. Avec p1q et p2q, ceci
donne :
rgpv q dimpker v q p rgpuq dimpker uq dim pIm uqK dim pker uqK
Fabien DÉLEN [email protected] 357 PSI 2023-2024
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Exercice 358 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-327-ProdScal) ). Voir et ainsi, Q1k K Qk (car Qj K Qk pour tout j k ).
énoncé De plus, les fonctions Q2k et t ÞÑ et étant de classe C 1 sur R, une intégra-
1. Pour pP, Qq P RrX s2 , t ÞÑ P ptqQptqet est continue sur r0, 8r. tion par parties donne pour tout x P R :
» 8 dt »x »x
De plus, P ptqQptqet otÑ 8 1
t2
par croissances comparées et 2Q1 ptqQk ptqet dt
Qk ptq
Qk ptq2 et dt
2e t x
» 8 t2 k 0
0 0 »x
converge, donc P ptqQptqet dt converge et pP, Qq ÞÑ pP | Qq est bien
Qk pxq e Qk p0q
2 x 2 Qk ptq2 et dt
définie sur RrX s
0 0
2.
(. 1 ) est clairement symétrique et bilinéaire du fait de la linéarité de Comme lim Qk pxq2 ex 0 par croissances comparées, on peut passer à
Ñ 8
la limite que x Ñ 8, ce qui donne :
x
l’intégrale.
» 8 » 8 » 8
P RrX s, on a pP | P q P ptq2 et dt.
Q1k ptqQk ptqet dt Qk p0q2 Qk ptq2 et dt
De plus, pour tout P
2
Or, P ptq2 et ¥ 0 pour tout t P r0, 8r, donc par positivité de l’inté-
0
0 0
Comme la base pQ0 , Q1 , . . . , Qn q est orthonormée, on a Exercice 359 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-318-ProdScal) ).
Voir énoncé
ņ
A pA | Qk q Qk , Soit E un espace vectoriel euclidien, p un projecteur orthogonal de E.
k 0 1. Notons que comme p est un projecteur orthogonal on a
et donc :
ņ ņ Imppq ` Kerppq
E
A Qk p0qpA | 1qQk pA | 1q Qk p0qQk .
et posons F Imppq, alors F K kerppq.
On a donc E F ` F K et tout élément x, y de E se décompose de façon
k 0 k 0
ker q pour former une base de Imp ker q. Sur ces vecteurs complétant, q Exercice 360 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-319-ProdScal) ).
est nul donc p q aussi. Voir énoncé
Enfin, on complète cette dernière famille par des éléments de Imq X Kerp Soit E C 1 pr0, 1s, Rq. On définit le produit scalaire suivant :
pour former une base de E. Sur ces vecteurs complétant, p q est nul car »1
ces vecteurs sont invariants par q et annule p. Au final, on a formé une @pf, gq P E , ϕpf, gq f ptqgptq f 1ptqg1ptq dt
2
base diagonalisant p q. 0
Rappelons que si p est un projecteur orthogonal alors
1. Par linéarité de l’intégrale et de l’opérateur dérivée il est facile de prouver
@x P E, }ppxq} ¤ }x} que ϕ est linéaire à gauche.
Par symétrie du produit, ϕ est symétrique et donc bilinéaire.
(en effet }x}2 }x ppxq}2 }ppxq}2 .) Soit f P E, alors :
Considérons pλ, xq un couple de valeur propre, vecteur propre de p o q. »1
C’est-à-dire p o q pxq λx. ϕpf, f q f 2 ptq f 1 ptq2 dt ¥ 0
Alors 0
}p qpxq} |λ|}x}2 Maintenant si f P E et ϕpf, f q 0 alors on a l’intégrale d’une fonc-
Mais tion positive (en l’occurrence t ÞÑ f 2 ptq f 1 ptq2 ) et continue (puisque
}p qpxq} ¤ }qpxq} ¤ }x} f P C 1 pr0, 1s, Rq) qui est nulle donc cette fonction est nulle, soit :
Donc comme x 0, on a |λ| P r0, 1s soit λ P r1, 1s mais on peut faire
@t P r0, 1s, f 2ptq f 1 ptq2 0 ô @t P r0, 1s, f ptq f 1ptq 0
mieux !
Pour λ 0, la relation p o q pxq λx prouve que x P Im p. On en déduit que ϕ est bien défini positif et donc qu’il s’agit bien d’un
Grâce comme Imppq Kerpp IdE q, on obtient ppxq x produit scalaire sur E.
Donc ppq pxq λxq 0. Cela signifie que q pxq λx P Ker p. Par la suite on notera ϕpf, g q pf |g q comme usuellement.
Donc px, q pxq λxq 0 ou encore pq pxq, q pxqq λpx, xq 0. Donc λ P r0, 1s
2. Soient V tf P E | f p0q f p1q 0u et W tf P E | f 2 f u.
Montrons qu’ils sont orthogonaux déjà.
Soit pf, g q P W V alors via une intégration par partie :
»1
pf |gq f ptqg ptq f 1 ptqg 1 ptq dt
»01 »1
f 2 ptqg ptq dt f 1 ptqg 1 ptq dt
0 »1 0 »1
rf 1ptqgptqs10 f 1ptqg1ptq dt f 1 ptqg 1 ptq dt
f 1p1qgp1q f 1p0qgp0q
0 0
f 1p1q 0 f 1p0q 0
0
Fabien DÉLEN [email protected] 360 PSI 2023-2024
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Montrons que V et W sont supplémentaires de E, comme ils sont ortho- Il s’agit donc de calculer la distance de w à V , mais comme w P W VK
gonaux il reste à prouver que E V W par analyse-synthèse. alors on en déduit que son projeté sur V est l’élément nul et donc :
Les éléments de W sont les solutions de l’équation différentielle y 2 y,
d’équation caractéristique r2 1 0 donc les racines sont r 1. m inf }v pwq}2 } w}2 }w}2
P
Les solutions sont donc engendrées par f1 : x ÞÑ ex et f2 : x ÞÑ ex et ainsi
v V
3. On note Eα,β tf P E | f p0q α, f p1q β u. w px q rshp1 xqα β shpxqs donc wp0q 4α et wp1q 4β.
4
»1 shp1q
Calculons m f Pinf f 2 ptq pf 1q2ptq dt en reformulant cette question w 1 p xq
4
rα chp1 xq β chpxqs donc w1 p0q
4
rα chp1q βs
E α,β 0 shp1q shp1q
sous forme de distance à un sous-espace vectoriel.
et w1 p1q rα β chp1qs.
4
Attention Eα,β n’est pas un sous-espace vectoriel, mais quitte à soustraire shp1q
une certaine fonction w de W aux éléments de Eα,β on obtient un élément Soit
de v. m w1 p1qwp1q w1 p0qwp0q
Ainsi toute fonction f de H peut s’écrire sous la forme : sh16p1q rβ pα β chp1qq αpα chp1q β qs
e1 α β x eα β x
f pxq v pxq sh16p1q αβ β 2 chp1q α2 chp1q αβ
e 1 e e e1
e e
loooooooooooooooomoooooooooooooooon
16p2αβ shpαp1q β q chp1qq
2 2
P
w W
Exercice 361 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-320-ProdScal) ). pKerpq X pKerqq Keru est trivial.
Voir énoncé Soit x P Kerpuq, alors upxq 0E soit ppxq q pxq.
Soit E un espace euclidien et p, q des projecteurs orthogonaux de E. On compose par p (à gauche puis a droite), on obtient ppxq p q pxq
1. Soit F un sous-espace vectoriel euclidien de E, on a donc E F ` F K et q ppxq (rappel : p2 p).
tout vecteur x de E se décompose de façon unique comme x xF xF K On compose par q (à gauche puis a droite), on obtient q pxq q ppxq
avec x P F et x P F K . p qpxq (rappel : q2 q).
Le projecteur orthogonal pF sur F (parallèlement à F K ) est l’application Donc ppxq q pxq également soit ppxq q pxq 0E et donc x P pKerpq X
linéaire de E dans E telle que pour tout x de E, pF pxq xF . pKerqq.
Une de ses applications est le calcul de la distance d’un vecteur x à un pKerpp IdE qq X pKerpq IdE qq Kerpu 2IdE q est trivial.
sous-espace vectoriel F : par propriété du cours, dpx, F q }x pF pxq}. Montrons Kerpu 2IdE q pKerpp IdE qq X pKerpq IdE qq.
Soit x P Kerpu 2IdE q, alors upxq 2x ô ppxq q pxq 2x
On a alors d’une part }ppxq q pxq} 2}x} et d’autre part
2. p et q sont deux projecteurs orthogonaux, ils sont dont autoadjoints.
En effet, si p est la projection orthogonale sur F parallèlement à F K , tout
couple de vecteurs x, y P E se décompose de façon unique comme x }ppxq qpxq} ¤ }ppxq} }qpxq} ¤ 2}x}
xF xF K et y yF yF K dans E F F K et :
donc }ppxq} }q pxq} }x}.
px|ppyqq pxF xF K |yF q pxF |yF q pxF |yF yF K q pppxq|y q De plus si p est la projection orthogonale sur F parallèlement à F K :
La somme de deux endomorphismes autoadjoints est encore autoadjoint }ppxq} }x} ô }xF } }x} ô x xF ô x P F
donc u p q est autoadjoint et le théorème spectral s’applique, donc u
est diagonalisable dans R dans une base orthonormée de vecteurs propres. Ainsi xinKerpp IdE q Imppq et de même xinKerpq IdE q Impq q donc
Ainsi le polynôme caractéristique de u p q est scindé dans RrX s. x P pKerpp IdE qq X pKerpq IdE qq.
3. Soit λ P Sppuq, alors on sait que λ P R et Dx P E non nul tel que upxq λx.
On rappelle que pour des projecteurs orthogonaux, on sait que pour tout
y dans E, }ppy q} ¤ }y } et }q py q} ¤ }y } donc :
Exercice 363 (Centrale 2023 - Abdelmlek MRAD (423-Exo-ProdScal) ). Voir Exercice 364 (CentraleSupelec 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-313-ProdScal)
f est continue sur cet intervalle et on pose t 1 h, alors : Calculons ΦpPn , Pm q pour n m :
P p1 hqQp1 hq »π »π
f pt q
hÑ0
? ΦpPn , Pm q Pn pcos θqPm pcos θq dθ cospnθq cospmθq dθ
2h
0 0
Soit 1 est racine de P ou Q et donc on peut sortir h en facteur au numé- En linéarisant :
rateur et f devient prolongeable par continuité en 1, soit P p1qQp1q 0 et »π
ΦpPn , Pm q cosppn mqθq cosppn mqθq dθ 0
alors 1
|P p1qQp1q|
|f ptq| hÑ0 2
2 0
?P ptq 2 0
2
ΦpP, P q 0 ô @t Ps 1, 1r,
1t
Ainsi P ptq 0 sur s 1, 1r, ce qui signifie que P admet une infinité de
racines entre 1 et 1 (exclus) et donc que P est le polynôme nul.
Il s’agit bien d’une forme bilinéaire, symétrique et définie positive donc
d’un produit scalaire sur Rn rX s.
Exercice 365 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-311-ProdScal) ). Exercice 366 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-312-ProdScal) ).
Voir énoncé Voir énoncé
Soit Sn pRq l’ensemble des matrices symétriques réelles et Sn pRq celui des On a U P Sn pRq.
matrices symétriques réelles à valeurs propres strictement positives. On veut une CN S pour qu’il existe V P AnpRq telle que U V P OnpRq.
1. Théorème spectral : 1. (a) On a donc U P OnpRq, soit
V
Toute matrice symétrique réelle est diagonalisable dans une base ortho-
normée de vecteurs propres : il existe P P On pRq et D diagonale telle que
t
pU V qpU V q pU V qtpU V q In.
D P T AP .
Or, comme U P Sn pRq et V P An pRq, on a t U U et t V V , d’où :
2. On utilise le théorème spectral sur la matrice A, on note également D t pU
diagpλ1 , . . . , λn q avec λi ¡ 0 les valeurs propres V qpU V q t U t V pU V q
? de?A. pU V qpU V q
Posons alors B P ∆P avec ∆ diagp λ1 , . . . , λn q ainsi
T
U2 V U UV V 2
B2 P ∆P T P ∆P T P ∆2P T P DP T A U 2 V 2 U V V U
pU V q p U V q p U V q t U t V
t
Ce qui prouve l’existence (l’unicité est également vraie mais bien plus dif- pU V qpU V q
ficile à prouver). U2 V U UV V 2
3. Soit M P GLn pRq. U 2 V 2 U V V U.
Posons A M T M on a de suite AT pM T M qT M T M A donc A est
symétrique et donc diagonalisable dans R. Donc :
Soit λ P R une valeur propre de A M T M , il existe X 0 tel que pUt
V qpU V q pU V q t pU V q In
AX λX et donc X T AX λX T X. ô U2 V 2 UV V U U 2 V 2 p U V V U q In .
On a donc X T M M X λX T X ô }M X }2 λ}X }2 (pour la norme
Alors :
U 2 V 2 U V V U U 2 V 2 pU V V U q donne U V V U 0n .
euclidienne).
On en déduit que λ ¥ 0 mais comme M P GLn pRq, alors A P GLn pRq et
U 2 V 2 U V V U In donne alors U 2 V 2 In .
donc λ ¡ 0. Finalement M T M P Sn pRq.
Il s’agit de la décomposition de Cartan d’une matrice de GLn pRq (hors
Ainsi, on a bien :
programme mais se démontre en exercice). On a vu que M T M P Sn pRq UV V U et In U 2 V 2
donc d’après le 2. il existe S P Sn pRq telle que S 2 M T M .
Posons alors O M S 1 , on a les relations M OS mais aussi (b) Soit λ P SppU q R (U est symétrique réelle donc toutes ses valeurs
propres sont réelles) et X un vecteur propre associé à λpX 0q. On
OT O pS T q1M T M S 1 pS 1qT S 2S 1 pS T q1S T SS 1 In a:
U 2 X λ 2 X In V 2 X X V 2 X
donc O P On pRq. On a ainsi prouvé l’existence d’un couple O orthogonale
et S P Sn pRq tel que M OS. Donc :
(l’unicité est également vraie mais plus technique à prouver)
t
X λ2 X tX X V 2X ô λ2tXX tXX t
XV 2 X
ô λ2 1 }X }2 tXV 2X Fixons k P rrb1, rss. Comme λk P r1, 1s, on a 1 λ2k ¥ 0, donc, on peut
Or : poser αk 1 λ2k , ce qui donne :
"
}V X }2 tpV X qpV X q tX tV V X tX pV qV X tXV 2X Vk P Ank pRq
Vk2 αk2 Ink
Donc, t XV 2 X }V X }2 ¤ 0, d’où λ2 1 }X }2 ¤ 0 et comme
}X }2 ¡ 0 car X 0, on obtient λ2 1 ¤ 0, soit : Soit alors µ une valeur propre réelle ou complexe de Vk . Alors, est µ2
valeur propre de Vk2 , donc µ2 αk2 , soit µ iαk . Alors, χVk , le
λ P r1, 1s polynôme caractéristique de Vk , est :
Soit
Or, U V V U , donc les sous-espaces propres de U sont stables par χVk p0q p1qγk αknk ink .
V est ainsi :
t
P V P diag pV1 , . . . , Vr q ∆ Et, comme Vk est réelle, χVk P RrX s, donc χVk p0q P R.
Supposons que λk Ps 1, 1 r , alors αk 0, donc χVk p0q
avec Vk P Mnk pRq pour
tout k P rr1, rss. p1qγk αknk ink P R équivaut à ink P R, c’est-à-dire nk pair.
On a alors t t P V P diag t V1 , . . . , t Vr , mais : Rappelons que nk dim ker pU λk In q, et ainsi, pour tout λ P
SppU q : si λ Ps 1, 1 r , alors ker pU λIn q est de dimension paire.
t t
PV P tP tV t tP pV qP tP V P diag pV1, . . . , Vr q
t
P
2. Rappelons que l’on cherche une condition nécessaire et suffisante pour qu’il
Donc, diag t V1 , . . . , t Vr diag pV1 , . . . , Vr q, autrement dit, pour existe une matrice V P An pRq telle que U V P On pRq.
tout k P rr1, rss, t Vk Vk . Les matrices Vk sont antisymétriques. De On vient de prouver que si tel est le cas, alors SppU q r1, 1s et pour
plus : tout λ P SppU q tel que λ Ps 1, 1 r, ker pU λIn q est de dimension paire.
U2 V 2 In ô tP U 2P tP V 2P tP InP Montrons que la réciproque est vraie.
On suppose donc que SppU q r1, 1s et pour tout λ P SppU q tel que
ô t P U P 2 t P V P 2 In λ Ps 1, 1 r, ker pU λIn q est de dimension paire.
ô D 2 ∆2 In On reprend les notations introduites dans la question 1 :
b
Or, D2 diag λ21 In , . . . , λ2r In et ∆2 diag V12 , . . . , Vr2 , donc :
1 r SppU q tλ1 , . . . , λr u r1, 1s et pour tout k
P rr1, rss, αk 1 λ2k ,
U2 V 2 In ô @k P rr1, rss, λ2k In Vk2 In pour tout k P rr1, rss, dim ker pU λk In q nk , avec nk 2pk quand
ô @k P rr1, rss, Vk2 1 λ2k In λk Ps 1, r1,
k k
D diag pλ1In , . . . , λr In q tP U P avec P P OnpRq. Nous venons donc de construire V P AnpRq telle que U V V U et U 2
V 2 In . Alors :
1 r
Donc :
"
si λk 1
Ink Vk2 Ink
1 αk2 Ink si λk Ps 1, r1
λ2k Ink
Et ainsi :
In ∆2 In diag V12, . . . , Vr2
diag In V12, . . . , In Vr2
diag λ21In , . . . , λ2r In
1 r
D2
1 r
Ainsi, D2 ∆2 In et donc :
U2 V 2 In.
Fabien DÉLEN [email protected] 368 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis
Exercice 367 (ENSAM 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-315-ProdScal) D08). Exercice 368 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-314-ProdScal) ). Voir
Voir énoncé énoncé »π
1. L’application est bien définie de R2 rX s vers R, symétrique et linéaire par Soit m inf
pa,b,cqPR3 π
pcos x a bx cx2q2 dx.
rapport à la première variable par linéarité de l’opérateur dérivée (première "» π *
et seconde) et de la somme. p q
2 2
| p q P 3
De plus pP, P q P p0q2 P 1 p0q2 P 2 p0q2 ¥ 0 en tant que somme de carrés.
1. Notons K cos x a bx cx dx a, b, c R .
π
Et si pP, P q 0 alors P p0q P 1 p0q P 2 p0q 0 et 0 est racine au moins L’ensemble K est une partie non vide minorée de R (par 0) donc elle admet
triple de P ce qui est impossible vu que P est de degré ¤ 2 sauf si P 0 bien une borne inférieure m.
$
donc cette application est bien définie positive. & C 0 prπ, π s, Rq2 Ñ R »π
1 1 2 2
Ainsi pP, Qq ÞÑ P p0qQp0q P p0qQ p0q P p0qQ p0q est un produit scalaire 2. Soit p.|.q l’application
% p f |g q Ñ
Þ f ptqg ptq dt
.
sur R2 rX s. π
0 prπ, π s, Rq.
2. Pour montrer que la famille p1, X, X q est orthogonale il suffit de calculer
2 Il s’agit d’un produit scalaire sur C
les produits scalaires de chaque couple d’éléments. On a alors :
p1|X q 1.0 0.1 0.0 0 »π
p1|X 2q 1.0 0.0 0.2 0 m inf pcos xP pxqq2 dx P Pinf } cos xP pxq}2 dpcos, R2rxsq2
P p q π R pxq
pX |X 2q 0.0 1.0 0.2 0
P R2 x 2
3. Pour orthonormaliser la famille p1, X, X 2 q il suffit de diviser chaque élément m s’interprète donc comme le carré de la distance de la fonction cos à R2 rxs
par sa norme. et donc on en revient à calculer le projeté orthogonal de cos sur R2 rxs pour
}1} 1, }X } 1 et }X 2} 2, on en déduit la famille p1, X, X22 q. le produit scalaire défini au-dessus :
4. Soit f l’application définie pour tout P P R2 rX s par f pP q P p1 X q.
m } cos pR2 rxs pcosq}2
La linéarité ne pose aucun problème et si deg P ¤ 2 alors deg f pP q ¤ 2
trivialement par composée. Notons alors pR2 rxs pcosq : x ÞÑ α βx γx2 P R2rxs, on a alors :
Ainsi f est un endomorphisme.
Concernant la bijectivité de f , il suffit d’observer que f f Id c’est à dire $
ppR rxspcosq|x ÞÑ 1q pcos |x ÞÑ 1q
&
p pR rxs pcosq|x ÞÑ xq pcos |x ÞÑ xq
2
que f est sa propre bijection réciproque et donc que f un automorphisme
avec f 1 f . %
ppR rxspcosq|x ÞÑ x2q pcos |x ÞÑ x2q
2
2
Pour savoir si f est-elle une isométrie il suffit de voir si l’image d’une b.o.n.
par f reste une b.o.n. Soit
Prenons la famille précédente p1, X, X2 q qui a pour image p1, 1X, p12X q q.
2 2
$ »π $
Pour les deux premiers vecteurs on a déjà p1, 1 X q p1, 1q p1, X q 1 '
' p γx2 q dx ' 2γπ 3
donc elle n’est pas orthogonale et f n’est pas une isométrie.
'
'
'
' »
α βx 0 '
'
'
'
2απ
3
0
& π
π &
pαx βx2 γx3 q dx 0 ô' 2βπ 3
0
'
'
' » ππ '
' 3
' ' 2απ 3 2γπ 5
'
'
% αx2 p βx 3
γx 4
q dx 4π '
% 4π
π 3 5
Exercice 370 (CCINP 2021 - Antoine LUCAZEAU (Oral-342-EqDiff) ). Voir On a A P T P 1 donc en posant Y P 1X on a :
énoncé
X 1 AX ô Y 1 T Y
1. Soit f un endomorphisme de E de dimension 2 et A 1 4 sa
1 3
matrice dans une base quelconque. En posant Y y1
on doit donc résoudre :
On a χA X 2 trpAqX detpAq X 2 2X 1 pX 1q2 donc
y2
SppAq t1u. "
y11 y1
"
y11 y1 C2et ô
"
y1 ptq C1 e t C 2 pt 1 qe t
2 4
y21 y2
y2
ô y 2 pt q C2et y2 ptq C2 e t
De plus KerpA I2 q Ker 2
1 2
Vect
1 .
Ainsi A n’est pas diagonalisable car la dimension du sous-espace propre (y1 s’obtient via la méthode de variation de la constante)
n’est pas égale à la multiplicité de la valeur propre. 2 1
Reste à obtenir X P Y avec P
2. Comme χA est scindé dans R on en déduit que A est diagonalisable dans 1 0 soit :
R et donc qu’il existe Dpe1 , e2 q P M2,1 pRq2 tels que la matrice T dans cette "
base est triangulaire supérieure avec : x pt q 2pC1et C2 pt 1qet q C2 et
y pt q pC1et C 2 p t 1 qe t q
1
T 0 1
e1 est un vecteur propre associé à la valeur propre 1 donc e1 21 .
On choisit par exemple 1 et on cherche e2 x
y
tel que :
f pe 2 q e 1 e2
3. On a : "
x1 x 4y ô X 1 AX avec X x
y1 x 3y y
Exercice 371 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-343-EqDiff) ). Voir énoncé Exercice 372 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-341-EqDiff) ). Voir
Soit f : R Ñ R et f de classe C 1 . On note C sa courbe représentative et ∆ sa énoncé
tangente au point de coordonnées M0 px0 , y0 q avec x0 ¡ 0. On donne l’équation différentielle suivante :
On suppose de plus que le coefficient directeur de sa tangente ne s’annule pas.
1. Le cours de première fourni l’équation de ∆ : xp1 xqy 2 p1 3xqy 1 y 0 pq
y f 1px0qpx x0q f px0 q 1. (a) Raisonnons par analyse-synthèse, soit y une solution de pq dévelop-
pables en série entière sur un intervalle de la forme s R, Rr avec
R ¡ 0.
2. Coordonnées du point d’intersection A de ∆ avec l’axe des abscisses :
x0 ffp1xp 0qq
8
0 f 1 px0 qpxA x0 q
¸
f px0 q ô xA Posons y pxq an xn , alors y est de classe C 8 sur s R, Rr et :
0
Soit Apx0 ffp1xp00qq , 0q.
n 0
8
¸ 8
¸
Coordonnées du point d’intersection B de ∆ avec l’axe des ordonnées : y 1 p xq nan x et y 2 pxq
n 1
npn 1qan xn2
yB f 1px0qp0 x0q f px0q x0f 1px0q f px0q n 1 n 2
Soit B p0, x0 f 1 px0 q f px0 qq. On a donc :
3. On suppose que pour tout x0 ¡ 0, M0 est le milieu du segment rAB s, c’est 8
¸ 8
¸ 8
¸ 8
¸ 8
¸
à dire que : pq ô npn 1qan xn1 npn 1qan xn nan xn1 3 nan xn an xn
xA 2 xB yA 2 yB 8 8 8 8
n 2 n 2 n 1 n 1 n 0
x0 et y0 ¸ ¸ ¸ ¸
pq ô npn 1qan 1x
n
npn 1qan xn pn 1qan 1x
n
p3n 1qan xn a0
On remplace :
8
n 1 n 1 n 0 n 1
¸
2x0 x0 ffp1xp 0qq et 2f px0q x0f 1px0q f p x0 q
pq ô
n 1
rnpn 1qan 1 npn 1qan xn pn 1q p3n 1qan s xn a0 a1
0
On a donc l’équation différentielle : Par unicité du développement en série entière on a donc ;
f px0 q x0 f 1 px0 q "
a1 a0
Ou encore xy 1 y 0. @n ¥ 1, pn 1 q2 a n 1 pn2 n 3n 1qan 0
4. Sous forme normalisée sur R , on a y 1 0 soit apxq et Apxq
1 1 #
a a
y
x
lnpxq, donc les solutions sont de la forme :
x
ô @1n ¥ 1,0 an 1 n 2n 1 an an 2
pn 1q 2
y : x ÞÑ Ce lnpxq
C
8
¸
Ainsi @n P N, an a0 et ypxq a0 1 a0 x (R 1).
x
xn
Avec les conditions initiales f p2q 3 et f p3q 2 on obtient C 6 donc : n 0
f px q
6 1. (b) pq est une équation différentielle linéaire d’ordre 2 homogène, par
x le théorème de Cauchy-Lipschitz, l’ensemble des solutions est donc
un sous-espace vectoriel de dimension 2, engendré par 2 fonctions Exercice 373 (Mines-Telecom 2023 - Bounam APHAVAYONG (413-Exo-EqDiff)
z 1 pxq p1 xqy 1 pxq y pxq et z 2 pxq p1 xqy 2 pxq 2y 1 pxq Ainsi F est dérivable sur R et comme f pxq 1 f pxq sur R alors f est
également dérivable sur R.
On en déduit que f 1 pxq xf pxq 0, équation différentielle de solutions :
On a donc :
xz 2 pxq xp1 xqy 2 pxq 2xy 1 pxq
xz 2 pxq y pxq p1 3xqy 1 pxq 2xy 1 pxq f pxq Ce 2 x avec C PR
1 2
avec K1 P R.
@x P R, Ce
1 2
2
x
Cte t dt 1 1 2
2
0
On a donc z 1 pxq K1
et z pxq K1 lnpxq K2 avec pK1 , K2 q P R2 et
1 2
Ce 2 x rCe t C s 1
1 2
2
x C1
finalement :
y pxq K1 sur s0, 1r
ln x K2
1x 1x Ainsi l’unique solution est f : x ÞÑ e 2 x .
1 2
lnpxq
De même y pxq sur s1, 8r et ypxq
ln x K4
1x 1x 1x
K3 K5
sur s 8, 0r.
K6
1x
Un raccord en x 0 (par continuité et dérivabilité) impose que K1 K5
0 et K2 K6 .
Un raccord en x 1 (par continuité et dérivabilité) impose que K2 K4
0 et K1 K3 (car 1lnxx 1).
Un raccordement sur R impose donc que K1 K5 K3 0 et K2
1
Exercice 374 (Mines-Telecom 2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-352-EqDiff) ). Voir Exercice 375 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-351-EqDiff) ).
énoncé Voir énoncé
e2x Soit l’équation différentielle x2 y 2 4xy 1 2y lnp1 xq.
Soit pE q : y 2 pxq 4y 1 pxq 4y pxq
.
1 x2 Raisonnons par analyse-synthèse, soit f une solution développable en série en-
1. L’équation homogène associée pH q est y 2 pxq 4y 1 pxq 4y pxq 0. tière. Il existe donc un réel R ¡ 0 tel que :
L’équation caractéristique ar2 4r 4 a pour racines double r 2 donc
les solution homogènes sont de la forme : 8
¸
@x Ps R, Rr, f pxq an xn
yH pxq pAx B qe2x avec pA, B q P R2
n 0
Ainsi @x Ps R, Rr,
1 x2
2x
Ainsi f est solution de pE q ssi, g est solution pE 1 q : g 1 1e x2 . x2 y 2 4xy 1
2g
2y
L’équation homogène associée à pE 1 q a pour solutions : gH pxq Ce2x .
8
¸ 8
¸ 8
¸
n pn 1 qa n x n nan xn1
3.
4 2 an xn
Variation de la constante pour trouver une solution particulière.
8
n 2 n 1 n 0
gP pxq C pxqe2x , soit après calculs C 1 pxq
1
. ¸
1 x2 rnpn 1q 4n 2san x n
Finalement gP pxq arctanpxqe2x et on résout alors n 0
f1 rC arctanpxqse2x 8
2f
Or lnp1 xq
¸ p1qn1 xn donc a 0 et :
Les solutions homogènes sont de la forme fH pxq De2x . On réalise la
0
n 1
n
méthode de variation de la constante pour trouver une solution particulière.
Après calculs on trouve D1 pxq C arctanpxq soit par IPP : 1qn1 p1qn1
» @n ¥ 1, an npnp
2 3n 2q
npn 1qpn 2q
D px q x arctanpxq
x
Cx dx
1 x2 Le rayon de convergence de cette série entière est bien R 1 à l’aide du critère
D px q x arctanpxq lnp1 x2 q
1
Cx D de d’Alembert.
2
Finalement : On cherche maintenant à exprimer f à l’aide de fonctions usuelles. En intégrant
y pxq Cx x arctanpxq
1
lnp1 x2 q e2x
»x 8
¸ p1qn1 xn
lnp1 tq dt
D 1
npn 1q
2
0 n1
p1 xq lnp1 xq x
¸ p1qn1 xn 1 énoncé
n1
np n 1q
En intégrant à nouveau : 1. Comme f est développable en série entière, son développement est égal à
la somme de la série de Taylor correspondante , donc
»x 8
¸ p1qn1 xn
p1 tq lnp1 tq t dt
npn 1qpn 2q
2 8
¸ 8 f pk q 0
¸ p q xk
0 n1 f p xq an x 2n
n 0
k 0
k!
Soit après un peu de calcul (une IPP) :
et ainsi :
8 f 2 p0 q 4 02 f p0q
1
px 1q2 lnp1 xq x2 x
3 1 ¸ p1q
n 1
xn 2 a1 2
f p0 q
2 4 2 n1
n pn 1qpn 2q 2 2
Donc :
Finalement il existe une unique solution développable en série entière solutions a1 1
de l’équation différentielle : 8
¸
2. De plus, pour tout x Ps R, Rr, f pxq an x2n , donc :
f p xq px 1q2 lnp1 xq x x
1 3 2 1
n 0
2 4 2
8
¸ 8
¸
f 1 p xq 2nan x et f 2 pxq
2n 1
2np2n 1qan x2n2 .
n 1
n 2
Alors :
f 2 px q 2 4x2 f pxq 0
8
¸ 8
¸
ô 2np2n 1qan x2n2 2 4x2 an x2n 0
8 8 8
n 1 n 0
¸ ¸ ¸
ô 2np2n 1qan x2pn1q 2an x2n 4an x2pn 1 q0
8 8 8
n 1 n 0 n 0
¸ ¸ ¸
ô 2 pn 1qp2n 1qan 1x
2n
2an x2n 4an1 x2n 0
8 8 8
n 0 n 0 n 1
¸ ¸ ¸
ô 2a1 2pn 1qp2n 1qan 1x
2n
2a0 2an x2n 4an1 x2n 0
8
n 1 n 1 n 1
¸
ô 2 rpn 1qp2n 1 qa n 1 an 2an1s x 0 2n
n 1
°
Comme f est solution de pE q, on a f 2 pxq 2 4x2 f pxq 0 pour tout h n
Et comme la série exponentielle n! converge sur R tout entier, on ob-
x P R, et par unicité du développement en série entière, on obtient pour tient :
tout n P N : f pxq ex pour tout x P R
2
pn 1qp2n 1qan 1 an 2an1 0 4. Tel qu’indiqué, cherchons des solutions y de pE q sous la forme y : x ÞÑ
3. Pour n 1 la relation nous donne 6a2 a1 2a0 0, soit a2 21 (avec f pxqz pxq, avec z deux fois dérivable sur R. On a alorsy 1 f 1 z f z 1 , y 2
a1 a0 1) f 2 z 2f 1 z 1 f z 2 et pour tout x P R, y 2 pxq 2 4x2 y pxq 0, soit, avec
Pour n 2, on obtient 15a3 a2 2a1 0, soit a3 61 . f aussi solution de pE q :
Ainsi a2 2!1 et a3 3!1
Comme a0 1 0!1 et a1 1 1!1 , on peut alors conjecturer que an n! 1 f 2 px qz p x q 2f 1 pxqz 1 pxq f pxqz 2 pxq 2 4x2 f pxqz pxq 0
pour tout n P N.
ô2f 1pxqz1pxq f pxqz 2 pxq f 2 px q 2 4x2 f pxq z pxq 0
Démontrons-le par récurrence (double). On a déjà que cette propriété est
vraie pour n 0, 1, 2 et 3 donc elle est initialisée.
ô2f 1pxqz1pxq f px qz 2 px q 0
Supposons-là vraie aux rangs n 1 et n et démontrons-là au rang n 1 à Et, avec f pxq ex , on a f 1 pxq 2xex , donc pour tout x P R :
2 2
1
ô 4xz1pxq pz1q1 pxq 0
On a donc : ³
Les solutions de 4xw w1 0 sont les fonctions x ÞÑ λe ³4tdt λe2x
x 2
an 1 pn 1
pan 2an1q
1qp2n
1q avec λ P R, donc z 1 pxq λe2x et on peut écrire z pxq λ 0 e2t dt µ
2 x 2
an 1 1 1
2n 1 pn 1q! pn 1q!
2n
0
µex
»x
an 1 1
.
1 2n
2n 1 pn 1q! Enfin, les fonctions x ÞÑ ex
2
e2t dt et x ÞÑ ex ne sont pas proportion-
2 2
1
nelles, donc forment une base de l’ensemble des solutions de pE q, qui est
0
an 1
pn 1q! un espace vectoriel de dimension 2 (car pE q est une équation différentielle
Ainsi par principe de récurrence, pour tout n P N, linéaire, homogène, d’ordre 2 ). » x
Finalement, les solutions de pE q sont les fonctions x ÞÑ λex e2t dt
2 2
an 1
0
µex avec pλ, µq P R2 .
n! 2
Exercice 377 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-349-EqDiff) ). Voir énoncé Si on pose pour tout p P N, up a2p et vp a2p 1, on obtient :
1. En divisant l’équation (E) par - 2, y 2 21 xy 1 12 y 0, qui est une équation
linéaire, homogène, normalisée, d’ordre 2. On a alors à résoudre le système : up 1 a2p 2 2p2pa 2p
2q 4pp 1q up
1
Et comme f est solution de pE q, on a 2f 2 pxq xf 1 pxq f pxq 0 pour tout ô a2p 1 p2p p! 1q! a1
x Ps R, Rr et par unicité du développement en série entière, on obtient
pour tout n P N :
Remarquons que pour tout x Ps R, R r, pan xn qnPN est bornée
(lemme
pn 1q r2pn 2qan 2 ans 0 2p
d’Abel), donc les suites extraites a2p x pPN et a2p 1 x
¸ ¸
2p 1
pPN
le sont
ô 2pn 2qan 2 an 0 aussi, et les séries a2p x2p et a2p 1x
2p 1
convergent (toujours d’après
ô an 2 2pna 2q n
le lemme d’Abel).
Alors, pour tout x Ps R, Rr, on peut écrire : Pour tout t P R, x ÞÑ etxt est de classe C 2 sur R (car proportionnelle
2
8
¸ seconde x ÞÑ t2 etxt .
2
f px q an xn
Pour tout x P R, t ÞÑ tetxt et t ÞÑ t2 etxt sont continues, donc
2 2
8 8
n 0
¸ ¸ continues par morceaux, sur R en tant que produits de telles fonctions.
a2p x 2p
a2p 1x
2p 1
p 0 p 0 Pour tout x P R et tout k P N, on a tk etxt |t|k etxt tÑ8
2
o
2 1
,
8 1
¸ 8
¸ » » 8 dt
t2
2p p!
a1 x2p 1 dt
convergent, donc t ÞÑ
p2p 1 q!
a0 x . par croissances comparées et et
p 0 4p p! p 0 8 t2 t2
tk etxt , et en particulier t Ñ
Þ etxt2 et t ÞÑ tetxt2 , sont intégrables
2
Soit : sur R.
f a0 f0 a1 f1 Pour tout réel a ¡ 0 et pour tout x P ra, as, t2 etxt ¤ t2 e|t|at et
2 2
p0
4 p p!
p 0
p 2p 1q !
.
Ainsi la fonction f est de classe C 2 sur R avec
?
Si f vérifie les conditions initiales désirées, on a f p0q a0 π et f 1 p0q » »
8 8
a1 0. Ainsi : f 1 : x ÞÑ tetxt dt et f 2 : x ÞÑ t2 etxt dt.
2 2
f πf
? 8 8
0
Remarquons que pour tout x P R : Soit x P R. Les fonctions t ÞÑ t et t ÞÑ etxt de classe C 1 sur R.
2
Alors, pour tout segment ra, bs R, une intégration par parties donne :
8
¸ 81
¸
x2
p
f0 pxq e
1 2p x2 »b b »b
x .
etxt dt tetxt tpx 2tqetxt dt
4
p 2 2 2
p 0 p0
4 p! p! 4
a
a a »b »b
Ainsi, f0 est solution de pE q sur R tout entier (on montre à l’aide de la x tetxt dt t2 etxt dt
2 2 2 2
bebx b aeax a 2
règle de d’Alembert que c’est aussi le cas de f1 ). Ainsi, l’unique solution a a
Ñ8
x ÞÑ
?πe x2
a
Avec les expressions de f 1 pxq et f 2 pxq obtenues plus haut, on obtient en
passant à la limite que a Ñ 8 et b Ñ 8 dans la relation ci-dessus :
4
» 8
Soit f : x ÞÑ etxt dt.
2 » 8 » 8 » 8
8 f px q e dt x
tx t2
te dt 2
tx t2
t2 etxt dt xf 1 pxq 2f 2 pxq
2
8 8 8
Pour tout x P R, t ÞÑ etxt est continue, donc continue par morceaux,
2
sur R en tant que composée de fonctions continues sur R. Ainsi, pour tout x P R, 2f 2 pxq xf 1 pxq f p xq 0 donc f est solution
»88 8
X1
tet
f 1 p0q tet dt 12 et2 0 AX B ptq avec X ,A et B ptq
2 x 1 2
et
.
8 8 y 8 1
Donc, f vérifie le problème de Cauchy initial. Comme ce problème n’a Le polynôme caractéristique de A est χA pX 1q2 16 pX 5qpX 3q; il
qu’une solution, on obtient : admet deux racines réelles distinctes : 3 et 5 . La matrice A est diagonalisable
dans R. On a :
»
Pour tout x P R,
8
etxt dt
2 ?πe x2
.
3 ô b 2a et A 5 ô b 2a
4
a a a a
8 A
b b b b
1 1
(donc P 1 1 2 1 03 0
Donc, avec P
2 2 4 2 1
) et D
5
,
on a A P DP 1 et :
1
X1 AX B ptq ô X1 P DP 1X B ptq ô P 1 X D P 1 X P 1 B pt q
Soit avec P 1 X
u
:
v
"
u1 3u 1
2tet e
t
v 1 5v
4
1 t t
4 2te e
¸
Exercice 379 (CentraleSupelec 2018 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-347-EqDiff) ). D’après la règle de d’Alembert, la série an xn , donc dans ce cas aussi, le
¸
Voir énoncé ( rayon de convergence de la série entière an xn est infini.
On a Sα f P C 2 pR, Rq | f p0q α, @x P R, f 1 pxq f pγxq . ¥ ¸
Remarquons que pour toute f P Sα , f 1 p0q f p0q α.
n 0
Finalement le rayon de convergence de la série entière an xn est infini.
( ¥
1. Pour γ 1, on a Sα f P C 2pR, Rq | f p0q α, @x P R, f 1pxq f pxq ,
8 8 1
n 0
¸ ¸ p q
3. Posons hpxq
donc n n 1
an xn xn . γ
1, Sα tx ÞÑ αe u .
2
x
n0 n0
Pour γ n!
( La fonction h est de classe C 8 (donc C 2 ) sur R (car somme d’une série
Pour γ 1, on a Sα f P C 2 pR, Rqzf p0q α, @x P R, f 1 pxq f pxq .
Pour toute fonction f P Sα , f est C 2 sur R, donc f 1 est C 2 sur R et on
entière sur R).
De plus, hp0q a0 0!1 γ 0 1 et pour tout x P R :
peut dériver la relation f 1 pxq f pxq.
Ce qui donne pour tout x P R, f 2 pxq f 1 pxq. 8
¸ 8
¸ 8
¸
Or, en remplaçant x par pour tout x dans f 1 pxq f pxq, on obtient h1 pxq nan x
n 1
n n!1 γ npn21q xn1 1
p n 1 q! γ
p q
n n 1
2 xn1 .
f 1 pxq f pxq, donc pour tout x P R, f 2 pxq f pxq, autrement dit, f
n 1 n1 n1
est solution de y 2 y 0, donc f est de la forme x ÞÑ A cos x B sin x En réindexant, on obtient pour tout x P R :
avec A et B des constantes réelles. Comme f 1 p0q f p0q α, on obtient 8 1
¸ 8 1
¸ 8 1
¸
pn 1q n p n 1 q n pn1qn
f p0q A α et f 1 p0q B α, d’où : h1 pxq
2n
γ 2 xn γ 2 xn γ 2 γ n xn
n0 n0 n0
n! n! n!
f : x ÞÑ αpcos x sin xq Soit finalement :
8 1
On vérifie facilement que x ÞÑ αpcos x sin xq est bien dans Sα et ainsi : ¸ pn1qn
h1 pxq γ 2 pγxqn hpγxq.
n0
n!
Pour γ 1, Sα tx ÞÑ αpcos x sin xqu .
Ainsi la fonction h appartient bien à S1 .
Si f P S1 , alors si g αf , on a g p0q α 1 α et pour tout x P R :
1 npn21q
2. Posons an n! γ pour tout n P N. Comme npn 1q est le produit
de deux entiers consécutifs, donc est un entier pair, npn21q est toujours un g 1 pxq αf 1 pxq αf pγxq g pγxq .
entier naturel. Ainsi, la suite pan qnPN est bien définie pour tout γ P r1, 1s. Donc, g αf P Sα . Ainsi la fonction g appartient bien à bien à Sα .
Quand γ 0, on a ¸ an 0 pour tout n ¥ 2, donc le rayon de convergence
4. Si γ 1, alors Sα ne contient qu’une seule fonction d’après la question
de la série entière an xn est infini. Quand γ 0, on a pour tout n P
1, reste vérifier qu’il s’agit bien de la fonction de la question 1.
¥ 8 1 p n 1 q n
0 et, pour tout x P R :
n 0
¸
N, an On a trouvé g pxq α γ 2 pγxqn sur R avec g P Sα .
n0
n!
Si γ 1 alors
an 1 xn 1 1 npn1q 8 1
a xn
pn
1
p 1q
γ 2 x n 1 1 |γ |n|x| nÝÑ
Ñ 8
0 p car |γ | ¤ 1q
g p xq α
¸
xn αex
q
n n
n n!
1 ! 2
n0
γ
n!
f px q px tqnf pγ n 1tqdt
γ 2
8 1
¸ p n 1 q n
x
g px q α p1q k 0
k! n! 0
2 xn
n0
n!
Ensuite on majore :
On sépare les indices pairs n 2k et impairs n 2k 1 et on trouve : » x » x
p tq f pγ q ¤
t dt | t| |f pγ q|
t dt
p1q p q p1q p q n n 1 n n 1
8
¸
2k 1 2k
x2k
8
¸
2k 2k 1
x2k 1 x x
g px q α
2 2 0 0
p2kq! p2k 1q!
k0 k 0
γn 1t P r|x|, |x|s donc |f pγ n 1tq| ¤ }f }r|
8
x|,|x|s
et |x t|n ¤ xn donc :
Or » x
p1q p 2
qp q
2k 1 2k
p1qkp2k1q pp1qp2k1qqk p1qk
xp tq f p γ n n 1
q ¤ |x|n 1}f }r|
t dt 8
x|,|x|s
0
et de même
p q
p1q 2k 2k 1
2 p1qkp2k 1 q pp1qp2k 1q qk p1qk On injecte dans ce qui précède et :
p q
f p k q p0 q k
ņ n n 1
p q
¤ γ
|x|n 1}f }r| x|,|x|s
2
Donc : f x x 8
k! n!
8 8 k0
g p xq α
¸ p1qk x2k ¸ p1qk x2k 1 αpcos x sin xq
p2kq! p2k 1q! Par croissances comparées, lorsque n Ñ 8 on a :
k 0 k0
p q
n n 1
Soit »x
f pkq p0q k px tqn γ p q
ņ
f px q f pγ n tqdt
n n 1
1
x 2
k 0
k! 0 n!
¸
Exercice 380 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-346-EqDiff) ). D’après la règle de d’Alembert, la série an xn , donc dans ce cas aussi, le
¸
Voir énoncé ( rayon de convergence de la série entière an xn est infini.
On a Sα f P C 2 pR, Rq | f p0q α, @x P R, f 1 pxq f pγxq . ¥ ¸
Remarquons que pour toute f P Sα , f 1 p0q f p0q α.
n 0
Finalement le rayon de convergence de la série entière an xn est infini.
( ¥
1. Pour γ 1, on a Sα f P C 2pR, Rq | f p0q α, @x P R, f 1pxq f pxq , n 0
8
¸ 8 1
¸ p q
3. Posons hpxq
donc n n 1
an xn xn .
1, Sα tx ÞÑ αe u . γ 2
x
n0 n0
Pour γ n!
( La fonction h est de classe C 8 (donc C 2 ) sur R (car somme d’une série
Pour γ 1, on a Sα f P C 2 pR, Rqzf p0q α, @x P R, f 1 pxq f pxq .
Pour toute fonction f P Sα , f est C 2 sur R, donc f 1 est C 2 sur R et on
entière sur R).
De plus, hp0q a0 0!1 γ 0 1 et pour tout x P R :
peut dériver la relation f 1 pxq f pxq.
Ce qui donne pour tout x P R, f 2 pxq f 1 pxq. 8
¸ 8
¸ 8
¸
1 npn1q n1 p q
Or, en remplaçant x par pour tout x dans f 1 pxq f pxq, on obtient h1 pxq nan xn1 xn1 .
1 n n 1
n γ 2 x
p n 1 q! γ 2
On vérifie facilement que x ÞÑ αpcos x sin xq est bien dans Sα et ainsi : Soit finalement :
8 1
¸ pn1qn
Pour γ 1, Sα tx ÞÑ αpcos x sin xqu . h1 pxq γ 2 pγxqn hpγxq.
n0
n!
1 npn21q
2. Posons an n! γ pour tout n P N. Comme npn 1q est le produit Ainsi la fonction h appartient bien à S1 .
de deux entiers consécutifs, donc est un entier pair, npn21q est toujours un Si f P S1 , alors si g αf , on a g p0q α 1 α et pour tout x P R :
entier naturel. Ainsi, la suite pan qnPN est bien définie pour tout γ P r1, 1s.
Quand γ 0, on a ¸ an 0 pour tout n ¥ 2, donc le rayon de convergence g 1 pxq αf 1 pxq αf pγxq g pγxq .
de la série entière an xn est infini. Quand γ 0, on a pour tout n P
¥ αf P Sα. Ainsi la fonction g appartient
Donc, g bien à bien à Sα .
0 et, pour tout x P R :
n 0
»x
N, an
4. Pour tout f P E, on a T pf q : x ÞÑ α f pγtqdt. De plus, pour toute
f P E, on a T pf qp0q α et T pf q est de classe C 3 sur R (car f est C 2 ) et
0
an 1 xn 1 1 npn1q
a xn
pn
1
p 1q
γ 2 x n 1 1 |γ |n|x| nÝÑ
Ñ 8
0 p car |γ | ¤ 1q pour tout x P R :
q
T pf q1 pxq f pγxq.
n n
n n!
1 ! 2
γ
(a) Soit f P E. On a : T admet un unique point fixe. Supposons que γ Ps 1, 1rzt0u et soient
»x f et g deux points fixes de T . Alors, pour tout a Ps0, 1r, on a :
T pf q f ô @x P R, T pf qpxq α f pγtqdt f pxq
" 0 }T pf q T pgq}8 }f g}8 ¤ a}f g}8.
ô @TxpfPqpR,0qTpffqp10pxq qαf pγxq f 1pxq Comme a 1, ceci est absurde si }f g }8 0 et donc }f g }8 0
ce qui veut dire que f et g coı̈ncident sur ra, as. Comme ceci est vrai
ô f P Sα pour tout a Ps0, 1r, donc les fonctions f et g coı̈ncident sur s 1, 1r.
Donc une fonction f est un point fixe de T si et seulement si f P Sα . Comme pour tout x P R, f 1 pxq f pγxq et γ 0, on a pour tout
1
x P R, f γ x f pxq, et de même pour g. Alors, x ÞÑ f γ1 x et 1
(b) Soit pf, g q P On a }f g}8 supra,as |f g|.
1
E2.
Or, pour tout x P R : x ÞÑ g 1 γ1 x coı̈ncident sur s 1, 1 r , donc f 1 et g ’ coı̈ncident sur
» x
»x
s |γ1| , |γ1| r. Comme f p0q gp0q α, f et g coı̈ncident sur s |1γ , |γ1| r.
|T pf qpxq T pgqpxq|
f p q
γt dt g p q
γt dt
Supposons maintenant que pour k P N, f et g coı̈ncident sur s
»0x 1
|γ | , |γ | r. Alors, on montre comme ci-dessus que f et g ’ coı̈ncident
0
1 1
r p q p qs
f γt g γt dt k k
¤
| p q p q|
f γt g γt dt.
Ceci prouve par récurrence que f et g coı̈ncident sur s |γ1| , |γ1| r pour k
tout k P N. Alors, f et g coı̈ncident sur kPN s |γ1| , |γ1| r. Et comme
0
Donc, si x P ra, as, alors pour tout t P r0, xs ou rx, 0s, on a |γt|
k k
D’où : Ainsi, les fonctions f et g coı̈ncident sur R, autrement dit, elles sont
}T pf q T pgq}8 ¤ a}f g}8 égales et donc, T admet un unique point fixe.
Finalement, dans tous les cas T possède un unique point fixe.
(c) Remarquons déjà que d’après la question a, l’ensemble des points Comme on a vu plus haut que l’ensemble des points fixes de T est
fixes de T est Sα , et d’après la question 3, Sα contient au moins une Sα et comme T possède un unique point fixe Sα ne contient que la
fonction, donc T admet au moins un point fixe. Si γ 0, alors si f fonction :
est g un point fixe de T , on a pour tout x P R : ¸8 γ npn21q
»x x ÞÑ α xn
n0
n!
f pxq T pf qpxq α f p0qdt α f p0qx.
0
Exercice 381 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-344-EqDiff) ). peut écrire pour tout t P R :
Voir énoncé »t
1. L’équation pE q est une équation différentielle linéaire d’ordre let normali- ϕptq ϕp0qe at
e at
eau hpuqdu
sée, donc avec la condition initiale y pt0 q x0 , elle forme un problème de 0» 8 » 8
Cauchy, qui admet une et une seule solution. ϕp0qe at
e at
eau hpuqdu eau hpuqdu
³ t pE q admet une unique solution ϕ telle que ϕ pt0 q x0 .
Ainsi l’équation 0 t
» 8 » 8
Soit F ptq t0 f puqdu. ϕ p0 q eau hpuqdu eat eat eau hpuqdu
La fonction F est définie et de classe C 1 sur I pcar f est continue sur Rq, 0 t
avec F 1 f .
De plus, pour tout t P R :
Comme ϕ est solution de pE q sur I, on a :
³ ³
1
at
e t
8 eau hpuqdu ¤ eat t 8 eau|hpuq|du
ϕ1 fϕ g ô e ϕ1 F 1 eF ϕ eF ϕ e ³
¤ eat t 8 eauMdu
F F
g
L’équivalence est vraie car eF ne s’annule jamais sur I. Alors, pour tout ¤ M eat a1 eau t 8 Ma
tPI : » 8
»t »t »t Ainsi, t ÞÑ eat eau hpuqdu est bornée sur R .
1
eF ϕ eF g ô eF ptqϕptq eF pt qϕ pt0q
0
eF puq g puqdu.
t
Donc, ϕ est bornée sur R si et seulement si la fonction
t0 t0 t0
» 8
Et comme ϕ pt0 q x0 et F pt0 q 0, on obtient pour tout t P I : t ÞÑ ϕp0q eau hpuqdu eat
0
»t »t
ϕptq x0 eF ptq eF ptq eF puq g puqdu avec F ptq f puqdu l’est.
t0 t0 Or, lim eat
t Ñ »8
8 (car a ¡ 0 ). Ainsi, ϕ est bornée si et seulement si
8 »t
2. Soit f : t ÞÑ a. On a bien f, h P C 0 pR , Rq . On pose F ptq 0 f puqdu
³t ϕ p0 q eau hpuqdu et dans ce cas, on a ϕ : t ÞÑ eat eau hpuqdu.
8
at. D’après la question précédente (avec t0 0 ), toute solution ϕ de Finalement³l’équation pE 1 q admet une unique solution bornée sur R , qui
0
»t
ϕ : t ÞÑ ϕp0qeat eat eau hpuqdu
0
? ?
Une primitive de t ÞÑ e 2 A cos
3t
Exercice 382 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). 3 3
2 t B sin 2 t est
(Oral-345-EqDiff)
Voir énoncé
? ?
1. Notons h : t ÞÑ ept .
t ÞÑ e 2 λ cos
3t 3 3
On cherche donc les fonctions f trois fois dérivables sur R telles que f 3
t µ sin t
2 2
f h.
Soit f une fonction trois fois dérivables sur R. Posons alors g f 1 f . # ? # ?
avec :
Comme f est trois fois dérivables sur R, g l’est deux fois (en tant que
32?λ A ô
µ 2
3
λ ?2A 6 B
1 3
g2 g1 g f3 f2
f2 f1
f1 f
f2 f . Et une primitive t ÞÑ p 1p 1 epp1qt est
2
t ÞÑ epp1qt p3 1 1 epp1qt
Donc : 1
f3 f h ô g2 g1 g h. pp 1q pp2 p 1q
Appelons alors pE q l’équation différentielle y 2 y1 y h. L’équation quand p 1 et t ÞÑ 13 t quand p 1. Ainsi :
homogène associée est pH q : y 2 y 1 y 0. ? $ ? ?
caractéristique est r2
L’équation ? r 1 0, de racines j 12 i 3
et & e 3t λ cos 23 t 3 1
ep 1tpq quand p 1
2
ϕ : t ÞÑ
2 µ sin 2 t v
j̄ i1 3
2 , donc les solutions de pH q sont les fonctions : % e 3t
? ? p3 1
quand p 1
? ?
2 3 3 1
2 λ cos t µ sin 2 t 3t v
2
t ÞÑ e P R.
t 3 3
avec pλ, µ, v q P R3 . Et comme f ptq et ϕptq, les solutions du problème sont
2 A cos t B sin t avec A, B
2 2
les fonctions :
Par ailleurs, une solution particulière de pE q est t ÞÑ 1
ept , donc les ? ? "
si p 0
p2 p 1
solutions de pE q sont les fonctions :
1
ept
f : t ÞÑ λe 2 cos µe 2 sin
t 3 t 3
vet p3 1
si p 0
t t
? ? 2 2 1 t
3 te
t ÞÑ e 2 A cos P R.
t 3 3 1
ept avec A, B
avec pλ, µ, v q P R3 .
t B sin t
2 2 p2 p 1
Alors, avec g f 1 f, f 3 f h si et seulement s’il existe pA, B q P R tel 2. Comme les racines du polynôme caractéristique sont les valeurs propres
que pour tout t P R : de la matrice M et tout polynôme caractéristique est unitaire, on veut
? ? prouver que pour tout polynôme unitaire, non constant P
ņ
ak X k de
f 1 ptq f ptq e 2 A cos
t 3 3 1
2
t B sin
2
t
p2 p 1
e pt
k 0
ņ
CrX s (avec an 1q et toute racine λ de P , on a |λ| ¤ |ak |.
En posant ϕ : t ÞÑ et f ptq (trois fois dérivables sur R en tant que produit
de telles fonctions), on obtient, avec ϕ1 : t ÞÑ et f 1 ptq et f ptq :
k 0
ņ
? ? Soit donc P ak X k P CrX s non constant tel que an 1 et λ une racine
ϕ1 ptq e
3t
2 A cos
3
t B sin
3
t
1
epp1qt .
k 0
2 2 p2 p 1 complexe de P (le théorème fondamental de l’ algèbre assure l’existence
d’une racine). Exercice 383 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-348-EqDiff) ). Voir
On a alors : énoncé
ņ
n¸1 n¸1 Soit l’équation différentielle : xpx 1qy 1
arctan x .
y
P pλq ak λ k
λ n
ak λ k
0 ô λ n
ak λ .k 1. Notons I1 s 8, 1r, I2 s 1, 0r et I3 s0, 8r les 3 intervalles ne
contenant ni 1 ni 0 et résolvons l’équation sur chacun d’entre eux.
1 y, on pose :
k 0 k 0 k 0
x 1 px 1 q x1
y p x q Ck lnp1 x2 q arctanpxq ln |1 x|
x 1 1. f est une fonction multi-polynômiale donc continue et de classe C 1 sur R2 .
x 4x 2x 2x Cherchons ses points critiques :
2. Supposons qu’il existe une solution sur R, c’est à dire une fonction de classe
∇f px, y q
Bf px, yq, Bf px, yq p2x 2, 2y 4q p0, 0q
C 1 sur R, notamment en x 0 et x 1. Bx By
Continuité :
Sur I2 s 1, 0r, y pxq C2 Cx2 x 4x
2 opx2 q x o p xq x1 Ce système équivaut à px, y q p1, 2q, vérifions s’il s’agit d’un extremum :
2x px opxqq
C2
x .
0
2x
Donc C2 0 est nécessaire pour assurer la continuité et alors y pxq x
0
0
f px, y q f p1, 2q px 1q2 py 2q2 5 5 px 1q2 py 2q2 ¥ 0
De même sur I3 s 1, 0r, y pxq Cx3 .
On a donc à faire à un minimum. f admet 5 comme minimum en p1, 2q
0 est nécessaire pour assurer la continuité et alors ypxq 0 x
0
Donc C3 (et pas de maximum).
Ainsi y se recolle par continuité en posant y p0q 0. 2. f n’admet pas de maximum global sur R2 , s’il y en avait un il devrait être
Sur I1 s 8, 1r, par calcul de limite on a atteint en un point critique (et il n’y en a qu’un).
lim y pxq lim x2x 1 arctan x π .
xÑ1 xÑ1
On a de plus lim f px, 0q lim px2 2xq 8, ce qui prouve qu’il n’y
4
Ñ 8 Ñ 8
Idem sur I2 s 1, 0r, lim y pxq π4 .
x x
a pas de maximum global à nouveau.
xÑ1
On a donc continuité en x 1 pour tous pC1 , C2 q dans R en posant 3. La question 1. justifie bien que 5 est un minimum global sur R2 .
y p1q π4 . Soit D tpx, y q P R2 | 0 ¤ x ¤ 2, 0 ¤ y ¤ xu.
Dérivabilité : 4. D est le domaine intérieur délimité par le triangle rectangle OAB avec
En 0 : ypxxq y p0q 1 Ap2, 0q et B p2, 2q.
0 x 1 donc y est dérivable en 0 et y p0q 1.
x
En 1 : La seule partie non nécessairement dérivable de y pxq est ϕpxq 5. L’idée est que sur ce domaine D (fermé borné) les extremums globaux de
px 1q ln |x 1|. f sont atteints à l’intérieur de D ou sur les frontières. Il existent néces-
Pour x 1, on a ϕ1 pxq 1 ln |x 1| qui admet une limite infinie en 1. sairement car f est une fonction continue sur un compact donc bornée et
Donc ϕ n’est pas de classe C 1 en 1 et conséquent y non plus. atteint ses bornes.
Ainsi il n’existe pas de solution sur R. Le seul point critique de f étant placé hors de D, les extremums sont
forcément situés sur les frontières.
Sur la frontière OB, on a x y Exercice 385 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-356-CalcDiff) ). Voir
f px, xq 2x2 6x f1 pxq et f11 pxq 4x 6 énoncé
3 Soit la surface pS q d’équation xyz 1.
x
1. Posons g px, y, z q xyz 1, g est une fonction multi-polynômiale donc de
0 2 2
0 0 soit en remplaçant :
f11 pxq
1 xy0 z0 x0 y0 z x0 yz0 3x0y0z0 3
Sur la frontière AB, on a x 2 Comme x0 y0 z0 1 on a nécessairement x0 , y0 et z0 non nuls et donc non
parallèles aux plans pxOy q, pxOz q et pyOz q. Graphiquement cela forme
f p2, y q y 2 4y 4y y2 4y f3pxq et f31 pyq 2y 4 donc bien un tétraèdre.
x 0 2 Notons A0 le point l’intersection de ce plan d’équation xA y0 z0 x0 y0 zA
x0 yA z0 3 avec l’axe pOz q, alors xA yB 0 et donc zA x0 y0 3x0 y0 z0
f1 pxq 0 soit zA 3z0 .
De même pour le point B p3x0 , 0, 0q sur l’axe pOxq et le point C p0, 3y0 , 0q
0 sur l’axe pOy q.
f11 pxq
4 Le tétraèdre ABCO étant formé de côtés orthogonaux 2 à 2 au sommet O
on a alors :
A base hauteur AOBC OA
1 1
D’après les 3 tableaux de variation ci-dessus, on en déduit que le minimum 3 3
vaut 92 atteint en p 33 , 23 q et le maximum vaut 0 atteint en p0, 0q et p2, 0q. Soit :
A 3x0 3y0 3z0
1 1 9
3 2 2
Le volume du tétraèdre est donc toujours le même.
Exercice 386 (Mines-Telecom 2022 - Louis AUFFRET (Oral-360-CalcDiff) ). Voir Exercice 387 (Mines-Telecom 2017 - Margaux SEGUIN (Oral-358-CalcDiff) ). Voir
énoncé énoncé $
Soient X, Y et Z trois variables aléatoires indépendantes qui suivent des lois & 0 si px, yq p0, 0q
de Bernoulli de paramètres p, q et r avec p q r 1. Soit f : R2 Ñ R définie par f px, yq % x3 y 3
sinon
On a alors : x2 y 2
E pXY Z q E pX qE pY qE pZ q f est continue sur R2 ztp0, 0qu par quotient et composée de fonctions continues.
pqr En p0, 0q passons en polaires lorsque r Ñ 0 :
pqp1 p qq 3
|f px, yq|
r cos3 θ r 3 sin3 θ
rp| cos3 θ| | sin3 θ|q ¤ 2r Ñ 0
On pose alors f px, y q xy p1 x y q sur D tpx, y q P r0, 1s
2 |x y ¤ 1u.
r2
f est C 1 sur D car polynômiale en deux variables et :
$ Donc lim f px, y q 0 et ainsi f est continue en p0, 0q et donc sur R2 .
'
&
Bf px, yq y y2 2xy px,yqÑp0,0q
Bfx
B @px, yq p0, 0q, f admet des dérivées partielles selon x et y et :
'
%
By p x, y q x x2 2yx $
' Bf px, yq 3x2px2 y2q px3 y3q2x
'
&
On cherche les points critiques tels que ∇f px, y q p0, 0q, soit :
Bx px 2 y 2 q2
'
'
%
B f B
px, yq Bx px, yq
f
"
y y 2xy 0
2 B y
x x2 2yx 0 Bf et Bf sont continue sur R2ztp0, 0qu par
De même que pour la continuité,
Bx By
On a donc px, y q p0, 0q ou px, y q p0, 1q ou encore px, y q p1, 0q ou quotient et composée de fonctions continues.
p2x y, x 2yq p1, 1q ô px, yq 31 , 31 , on a 4 points critiques. En p0, 0q, on a
Pour les 3 premiers cas on a f px,y q 0 et donc cela ne peut être un maximum. $
Pour le dernier cas, on a f 13 , 31 27 1
, maximum potentiel. '
'
&
Bf p0, 0q lim f px, yq f p0, 0q lim x3 1
Or f px, y q 0 sur la frontière de D et f est continue sur D qui est un fermé Bx xÑ 0 x0 xÑ 0 x 2
borné, donc f admet un maximum atteint en un point critique ou sur la fron- '
'
%
B f
p 0, 0q lim
f p x, y q f p 0, 0 q y 3
lim 3 1
tière.
By y Ñ0 x0 y Ñ0 y
Comme f px, y q 0 sur la frontière alors le maximum est atteint en 3 , 3 et f admet donc des dérivées partielles en p0, 0q.
1 1
1
vaut 27 .
En p0, 0q, on a
Bf px, xq 6x4 3 ÝÑ 3 et Bf px, xq 2x4 ÝÑ 1
Bx 4x4 2 xÑ 0 2 Bx 4x4 xÑ0 2
Bf n’est pas continue en p0, 0q et de même pour Bf .
Donc
Bx By
Au passage f n’est pas de classe C 1 sur R2 .
Exercice 388 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-359-CalcDiff) ). Exercice 389 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-357-CalcDiff) ).
Voir énoncé $ Voir énoncé
& a xy si px, yq p0, 0q Soient f P C 2 pR2 , Rq telle que
Soit f définie par f px, y q x2 y 2
%
0 si px, yq p0, 0q ∆f BBxf2 BByf2 0 et gpr, tq f pr cos t, r sin tq.
2 2
1. f est continue sur R2 ztp0, 0qu par quotient et composée de fonctions conti-
nues.
1. g est de classe C 2 par composée de fonctions de classe C 2 et par la règle de
En p0, 0q passons en polaires lorsque r Ñ 0 :
la chaine :
r cos θr sin θ Bg cos t Bf sin t Bf
|f px, yq|
r
r| cos θ sin θ| ¤ r Ñ 0 Br Bx By
f px, y q 0 et ainsi f est continue en p0, 0q et donc sur R2 .
ainsi que
Donc lim
px,yqÑp0,0q B r Bg cos t Bf Bf B2f B2f B2f
2. @px, yq p0, 0q, f admet des dérivées partielles selon x et y et : Br Br Bx sin t
By r cos2 t
B x2 r cos t sin t
B xB y r2 sin t
By2
$
'
'
&
Bf px, yq y3
Bx px2 y3 2q3{2 D’autre part :
Bg r sin t Bf Bf
'
'
%
Bf px, yq x
Bt Bx r cos t
By
By px y2q3{2
2
et donc :
Bf et Bf R2 ztp0, 0qu par quotient et B2g r cos t Bf r sin t Bf r2 cos2 t B2f r2 cos t sin t B2f r2 sin t B2f
De même qu’au 1),
Bx By sont continue sur
Bt2 Bx By B x2 B xB y By2
composée de fonctions continues.
En p0, 0q, on a B Bg B2 g r2 B f B f 0
2 2
$
Bf p0, 0q f px, y q f p0, 0q
Donc : r
Br Br Bt2
r Bx 2 By 2
'
&
Bx lim
xÑ 0 x0
xlim
Ñ0
00 Bg et B2g .
Bf p0, 0q f px, y q f p0, 0q g pr, tq ÞÑ f pr cos t, r sin tq admet des dérivées partielles
'
ylim 00
2.
Br Br2
%
By lim
y Ñ0 x0 Ñ0 Pour tout r P R, les applications t ÞÑ g pr, tq et t ÞÑ
B g
f admet donc des dérivées partielles en p0, 0q.
Br sont continues par
morceaux donc intégrables sur r0, 2π s.
3. En p0, 0q, on a B2g est continue en r et continue par morceaux en t.
Bf px, 0q ÝÑ 0 et Bf p0, yq y3 1 ÝÑ 1 Br2
B2g
Soit ra, bs R, 2 est continue en r sur le compact ra, bs r0, 2π s donc
Bx xÑ 0 Bx y3 y Ñ0
Br
Bf n’est pas continue en p0, 0q et ainsi f n’est pas de classe C 1 sur bornée par un certain M P R et :
Donc
Bx 2
B g
R2 . @px, tq P ra, bs r0, 2πs, Br2 pr, tq ¤ M ψptq
La fonction ψ est intégrable sur r0, 2π s et donc, par intégration sur tout 17 ARCS PARAMÉTRÉS
segment, on peut affirmer que ϕ est de classe C 2 sur R avec :
Exercice 390 (TPE-EIVP 2017 - Anas BELCADI (Oral-363-Arc) ). Voir énoncé
» 2π
ϕ 1 pr q
Bg pr, tqdt et ϕ2prq » 2π B2g pr, tqdt On muni le plan d’un repère orthonormé pO,~i, ~j q. "
Br 0 Br
xptq cos3 ptq
Soit f : t ÞÑ pxptq, y ptqq un arc paramétré défini par
2
y ptq sin3 ptq
0 .
Ainsi : On note Γ le support associé à cette courbe paramétrée sur R.
soit 2π ramètre t et t sont symétriques par rapport à p0xq. On peut restreindre
1 1
rprϕ prqq
B d’étude à r0, π s puis compléter par symétrie par rapport à p0xq.
Bt pr, tq 0 0
g l’intervalle
Pour tout t P R, xpπ tq xptq et y pπ tq y ptq donc les points de pa-
Bg pr, tq ramètre t et π t sont symétriques par rapport à p0y q. On peut restreindre
puisque t ÞÑ g pr, tq est 2π-périodique, il en est de même pour t ÞÑ l’intervalle d’étude à r0, π2 s puis compléter le tracé de Γ par symétrie par
Bt
donc finalement : rapport à p0y q.
rprϕ1 prqq1 0 L’étude complète n’est pas demandée mais il s’agit de la cardioı̈de dont le
Ainsi la fonction r ÞÑ prϕ1 prqq1 est continue et nulle sur R , cette fonction
tracé est :
continue est donc nulle sur R.
3. La fonction r ÞÑ rϕ1 prq est de dérivée nulle donc constante sur R, il existe
donc une constante C P R telle que
@r P R, rϕ1prq C
Soit, sur R et R , ϕ1 prq et donc ϕprq C ln |r| D (les constantes
C
L }f 1ptq} dt 4 }f 1ptq} dt
2
0 0
L4 9 sin2 ptq cos4 ptq 9 sin4 ptq cos2 ptq dt 12 sinptq cosptq dt
2 2
a cos t 4 cos t 3
0 0
Soit l’arc paramétré L :
? sin t
b
a
.
b1 ptq 1 0 -1
1
bptq
0 0
Tant que l’on y est, faisons le tracé de la courbe (même si ce n’est pas
demandé).
» 2π a
a
Notons L a 1 pt q2 b1 ptq2 dt et f : t ÞÑ a1 ptq2 b1 ptq2 .
0
Approcher une intégrale numérique se fait par exemple à l’aide des sommes
de Riemann, il suffit de programmer le calcul de L, par exemple par la
méthode des rectangle à gauche :
def Rectangle(n):
S=0
for k in range(n):
S+=f(2*np.pi*k/n)
return S*2*np.pi/n
Ainsi :
Exercice 392 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-362-Arc) ). 18 ESPACES VECTORIELS NORMÉS
Voir énoncé
r0, sh 1s Ñ R2
t ÞÑ pt cos t, t sin tq
1. Soit l’arc paramétré γ0 : .
Montrer que cet arc est régulier et calculer sa longueur.
2. Soit f définie sur un ouvert U de R2 , à valeur dans R , de classe C 1 , telle
que :
@m P U, }∇f
~ pmq} ¤ Kf pmq
Exercice 393 (CCINP 2019 - Alexandre GLEIZE-PONS ). Voir ¸p
Comme la fonction t ÞÑ pq r s
(Oral-364-EVN)
xk gk t est continue sur 0, 1 et que sont intégrale
énoncé
Soient p P N et gk P C 0pr0, 1s, Rq pour k P rr1, pss et :
est nulle cela signifie que cette fonction est nulle sur r0, 1s et :
k 1
$
'
& Rp Ñ R ¸
p
» 1 ¸p @t P r0, 1s, xk gk ptq 0
% px1 , . . . , xp q ÞÑ xk gk ptq
N:
'
dt
k 1
0
Ceci implique que x px1 , . . . , xn q est nul si, et seulement la famille pg1 , . . . , gn q
k 1
Soient px, y q P pRn q2 et λ P R, alors : est libre dans C 1 pr0, 1s, Rq. soit une norme sur Rp .
» 1 ¸
p
N px yq p q pq
xk yk gk t dt
0 k1
» 1 ¸
p ¸
p
xk gk pt q pq
yk gk t dt
0 k1 k1
» 1 ¸
p
¸ p
¤
xk gk pq
t
y g
k k pq
t
dt
0 k1
k 1
» 1 ¸
p
» 1 ¸p
¤
pq
xk gk
t dt
pq
xk gk t dt
0
k 1
0
¤ N p x q N py q
k 1
Exercice 394 (Mines-Ponts 2022 - Adrien SCHROEDEL (Oral-370-EVN) ). Voir Exercice 395 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-365-EVN) ). Voir énoncé
énoncé
Soit E l’ensemble des fonction lipschitzienne de r0, 1s dans R. On note K pf q le 1. @t P R,
plus petit coefficient k tel que f soit k lipschitzienne.
1. Soit f et g dans E, ainsi que λ P R, alors il existe pk1 , k2 q P pR q2 tel que |f ptq f pt1q| |}a tb} }a t1b}| ¤ }pa tbq pa t1bq} }b}|t t1|
@px, yq P r0, 1s2 : Donc f est continue car }b}-lipschitzienne.
|f pxq f pyq| ¤ k1|x y| et |gpxq gpyq| ¤ k2|x y| 2. On minore f ptq.
Ainsi, λt p1 λqt1 P I. Ceci prouve que si I n’est pas vide, c’est une partie
convexe de R, donc un intervalle. Comme I est ouvert I tt P R, a tb P
B p0, 1qu est soit vide, soit un intervalle ouvert de R.
}x }1
Exercice 396 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-366-EVN) ). Voir énoncé Or, p1 }x}qp1 }x1 }q ¤ 1 1}x} ¤ 1 et }x1}}x} ¤ }x x1}, donc pour tous x, x1 P E :
Pour tout x P E, 1 }x} 0, donc f pxq est défini. De plus :
p qf
f x x1 ¤ 2 x x1
}f pxq} 1 }x} x 1 }x}}x} 1.
1
Ainsi f est 2-lipschitzienne.
Donc, f pxq P B p0, 1q et ainsi, f est bien définie sur E et à images dans B p0, 1q.
Soit y P B p0, 1q. On a :
f px q y
ô #1 1}x} x y
}x}
ô 1 }x} }y} 1
#
x p1 }x}qy
}y}
ô }x} 1}y}
x p1 }x}qy
ô x 1}1 y} y
Ceci prouve que f est bijective de E dans B p0, 1q.
Remarquons que la réciproque de f est y ÞÑ 1}1 y} y, définie sur B p0, 1q.
Pour tous x, x1 P E, on a
f px q f x 1 1 1}x} x 1 1}x1} x1
p1 }x}q1p1 }x1}q 1 x1 x p1 }x}qx1
p1 }x}q1p1 }x1}q x x1 x1 x }x}x1
p1 }x}q1p1 }x1}q x x1 x1 x x1 x1 x1 x1 }x}x1
p1 }x}q1p1 }x1}q 1 x1 x x1 x1 }x} x1
1 1}x} x x1 p1 }x}q1p1 }x1}q x1 }x} x1
Alors :
p qf
x1 ¤
x1
}x1} 1
p1 }x}q p1 }x }q x }x}
f x 1 x
1 } x} 1
Exercice 397 (X-ENS 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-368-EVN) ). Voir énoncé f est donc de classe C 1 sur Rn car polynomiale de degré 2 en les variables
» 8
Soit a pa1 , . . . , an q P Rn . On pose f paq ex p1 a1 x ... an xn q2 dx.
pa1, . . . , anq.
0 2. Montrer que f paq Ñ 8 quand }a} Ñ 8.
1. f est définie si, et seulement si, l’intégrale converge. PAS ENCORE DE CORRIGE
Soit a pa1 , . . . , an q P Rn fixé, on pose g pxq exp1 a1 x . . . an xn q2 . 3. Posons M f p0q 1 2, comme f paq Ñ 8 quand }a} Ñ 8 cela
Sur r1, 8r, par croissances comparées, g pxq o
1 implique que :
qui est intégrable
x2
donc l’intégrale converge et f est définie sur R . n DR ¡ 0, @a P Rn, }a} ¥ R ñ f paq ¥ M
f est positive sur Rn sans souci par positivité de l’intégrale. Donc si f admet un minimum (de valeur inférieure ou égale à f p0q) cela
Montrons que f est polynomiale en les variables pa1 , . . . , an q P Rn : ne peut-être que sur B p0, Rq.
» 8 Mais sur B p0, Rq, qui est un fermé bornée, f est de classe C 1 donc continue
f paq e x p1 a1 x ... an xn q2 dx et est donc bornée et atteint ses bornes. Il en résulte que f admet un
»0 8 minimum sur B p0, Rq donc sur Rn .
e x p1 p a1 x ... an xn qq2 dx On note a pa1 , . . . , an q un point où ce minimum est atteint.
»0 8 » 8 » 8
ex dx ex pa1 x an xn q dx ex pa1 x . . . an xn q2 dx
4. Montrer que :
2 ...
0 0 0 @i P rr1, nss, i! pi 1q!a1 . . . pi nq!an 0.
» 8
Remarquons que xm ex dx m! après m intégrations par partie. PAS ENCORE DE CORRIGE
0 5. On pose P pX q 1 a1 pX 1q a2 pX 1qpX 2q . . . an pX 1q . . . pX nq.
P est un polynôme de degré n, dont le coefficient dominant est an au vu
Donc par linéarité de l’intégrale :
du terme an pX 1q . . . pX nq.
» 8 ņ
e x pa 1 x ... an xn q dx i!ai Montrons que @i P rr1, nss, P piq 0 :
0
a1 pi a2 pi an pi
i 1
P piq 1 1q 1qpi 2q ... 1 q . . . pi nq
De même pour l’autre membre en développant le carré :
» 8 En multipliant par i! on obtient :
A ex pa1 x ... an x n 2
q dx @i P rr1, nss, i! pi 1q!a1 ... pi nq!an 0.
» 0
8
Qui d’après la question précédente est nul, donc P piq 0 et donc pX
ņ ņ
ex ai aj xi j
1q . . . pX nq | P , donc nécessairement
dx
0
i 1i 1
P pX q an pX 1 q . . . p X n q.
ņ ņ
ai aj pi j q!
i 1i 1 En considérant les deux formes (développée et factorisée) :
Finalement on obtient : P p1q an p2q . . . p1 nq p1qn pn 1q! et P p1q an
pnp1q1q! .
ņ ņ ņ
f pa q 1 ai aj pi j q!
n
2 i!ai Donc on en déduit que an
i 1
i 1i 1
» 8
6. Montrer que f pa1 , . . . , an q 1 ex p1 a1 x an xn q dx.
Exercice 398 (X-ENS 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-369-EVN) ). Voir énoncé
0
...
Soit E tf P C 2pr0, 1s, Rq , f p0q f 1p0q 0u et }f } }f 2f 1 f 2}8.
En déduire f pa q Soient f, g P E et λ P R, alors en utilisant le fait que } }8 est une norme :
1
. PAS ENCORE DE CORRIGE 1.
n 1
}f λg} }f λg 2pf λgq1 pf λgq2}8
}f 2f 1 f 2 λpg 2g1 g2q}8
¤ }f 2f 1 f 2}8 |λ|}g 2g1 g2}8
¤ }f } λ}g}
}λf } }λf 2λf 1 λf 2}8 |λ|}f 2λf 1 f 2}8 |λ|}f }.
}λf } ¥ 0.
Si }λf } 0 alors }f 2f 1 f 2 }8 0, ce qui signifie que :
@x P r0, 1s, f 2f 1 f 2 0
et f p0q f 1 p0q 0, donc f vérifie la même équation différentielle avec
les mêmes conditions initiales que la fonction nulle. D’après le théorème
de Cauchy-Lipschitz, f coı̈ncide donc avec la fonction nulle sur r0, 1s, soit
f 0E .
Ainsi } } est une norme sur E.
2f 1 f 2 et appartient à E.
Ainsi h vérifiera la même équation différentielle avec les mêmes conditions
initiales que la fonction f . D’après le théorème de Cauchy-Lipschitz, h
coı̈ncide donc avec h sur r0, 1s, soit f g.
h est de classe C 1 par produit de fonctions C 1 (par le théorème fondamental
de l’analyse notamment) et :
»t »t 1
h1 ptq hptq et t e g pxq dx
x
xex g pxq dx
» t0 0
h est de classe C 2 car h1 est une somme de fonctions C 1 et : Exercice 399 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-367-EVN) ). Voir énoncé
t ³ t
h1ptq e 0 exgpxq dx etetgptq
h2 ptq
PAS ENCORE DE CORRIGE
h2 ptq
h1ptq ph1ptq hptqq gptq
Finalement h2 2h1 h g sur r0, 1s.
On a bien hp0q 0 et h1 p0q 0, ce qui était nécessaire et donc f h.
Sinon, il est aussi possible d’intégrer directement :
g f 2f 1 f2
ô exgpxq pf pxq f 1pxqqex pf 1pxq f 2 pxqqex
¤ }g}8e
En passant à la borne supérieure, on a }f }8 ¤ e}g }8 soit }f }8 ¤ e}f }.
Vérifions qu’il s’agit du plus petit a vérifiant la relation précédente.
PAS ENCORE DE CORRIGE
4. Existe-t-il un réel b ¡ 0 tel que @f P E, }f } ¤ b}f }8 ?
PAS ENCORE DE CORRIGE
19 ORIGINAUX ET DIVERS... Exercice 401 (ENSEA 2023 - Emile ASTE (420-Exo-Divers) ). Voir énoncé
Soit n P N tel que n ¥ 2. On pose z e i 2π
n .
Exercice 400 (CCINP
énoncé
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-371-Divers) ). Voir
1. Soit k P rr1, n 1ss alors :
Soit f : x ÞÑ
1
2 et g : x ÞÑ ch xx 1 .
ch x 1 x2 zk 1 ei
2kπ
n
1
1. Pour tout x 0, ch x 1 donc f est définie sur R et g aussi par quotient ei n ei n
i kπ kπ kπ
e n
de fonctions continues dont le dénominateur ne s’annule pas.
2i sin
kπ kπ
ei n
2. Utilisons le développement en série entière de ch sur R : n
p k nq π
8 x2n
¸
2 sin
kπ
n
ei n
@x P R, chpxq
p2nq!
n 0
Comme
kπ
Ps0, πr, alors sin kπ
¡ 0 et donc
8 x2n1
¸
n n
Ainsi pour x 0 on a gpxq p2nq! donc g est prolongeable par
pk n qπ
n1 |z 1| 2 sin
k kπ
et argpz k 1q
continuité en x 0 par g p0q 0. n n
De même : 2. Pour n P N :
x2 2pchpxq 1q
0 x 2p12 opx4 qq
0 x24 0 16
2 x2 x4 x4
n¸1
f pxq 2 24
k
1
0 x2 pchpxq 1q x p2
x2
p qq
o x2
4 Sn z
2
k 0
n¸1
Donc f est prolongeable par continuité en x 0 par f p0q 1
6.
2 sin
kπ
n
3. g est C 8 sur R car g est développable en série entière sur R.
k 0
n¸1
4. Pour x 0, on a : 2Im ei n
kπ
k 0
8 x2n 8 x2n4 1 eiπ
2
¸ ¸
2Im
1 e n π
x2
p2nq! p2nq!
2 iπ
x2 2pchpxq 1q
f p xq n 1
n 2
2ei 2n
x2 pchpxq 1q 8
¸ x2n 2 8
¸ x2n2 2Im i 2nπ ei 2nπ
x4 e
p2nq! p2nq!
ei 2n
π
n 1 n 1
2Im
Ainsi f est C 8 sur R car développable en série entière sur R (en tant que i sin kπn
iei 2n
quotient de deux séries entières dont le dénominateur ne s’annule pas). 2 π 2
Im π
kπ
sin n tan
2n
unique valeur xn P R .
Comme Pn p1q n 1 on a même xn Ps0, 1r. et
f px q
1 1
2. Pour tout n P N, Pn 1 pxn q Pn pxn q Pn 1 pxn q xnn 1 ¡ 0.
a
b pb aq pb xq 1
décroit. Par comparaison à une fonction de Riemann de paramètre α 12 dans les deux
La suite pxn q est décroissante et minorée par 0, elle converge donc vers une cas, f est intégrable sur sa, br.
limite notée `. Ainsi I existe, pour le calcul comme le propose l’énoncé, on utilise le changement
On sait également que : de variable x a cos2 ptq b sin2 ptq.
On a dx r2a sinptq cosptq 2b cosptq sinptqsdt 2pb aq sinptq cosptqdt.
1 xn On a x Psa, brô t Ps0, π2 r et donc :
ņ
@n P N, @x 1, Pn pxq xk 1 x
1x
1
k 1 »b
I a
dx
Donc :
1 xnn »ab
px aqpb xq
@n P N, Pn pxn q 0 ô xn 1 2pb aq sinptq cosptq
1 xn a dt
pap
ptq 1q b sin2ptqqpbp1 sin2ptqq a cos2ptqq
cos2
En passant à la limite lim xn ` et comme @n ¥ 2, 0 ¤ xn ¤ x2 1 on »ab
pb aq sinp2tq
nÑ 8
a lim xnn 0.
a dt
nÑ 8 »ba p b a q sin 2
p tqqp b aq cos 2 ptq
10
Donc dans l’égalité `
1`
ô ` 1 ` ô ` 12 et pxnq converge vers 12 . p|bcos
aq sinp2tq dt
ptq sinptq|
»ab
12 dt
a
π4
Exercice 404 (Mines-Telecom 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT Exercice 405 (Mines-Telecom 2023 - Bounam APHAVAYONG (414-Exo-Divers)
Par identification :
$ $
'
' 3a b α '
' 2b α
3apa bq β 9bp2bq β
& &
'
'
%
a2 pa 3bq0 ô' '
%
a 3b
16
a3 b 27b4 16
(a 0 est absurde vu que P p0q 16 donc 0 n’est pas racien de P .)
$
'
'
'
b 3 4{?ei pk P rr0, 3ssq
3 4
kπ
2
ô'
& β 23 3eikπ pk P rr0, 3ssq
'
'
a 2 31{4ei pk P rr0, 3ssq
kπ
2
%
b 3 2{ ei pk P rr0, 3ssq
3 4
kπ
2
Exercice 406 (Mines-Telecom 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-382-Divers) ). Exercice 407 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-380-Divers) ). Voir énoncé
Voir énoncé Soient O l’origine et M1 , M2 , M3 les points du plan complexe d’affixes respec-
sinpxq tives z1 , z2 , z3 . Quitte a renuméroter les racines de P X 3 aX 2 bX c P
On pose f pxq
3 sin2 pxq
.
CrX s, on peut supposer que le quadrilatère OM1 M2 M3 est direct. Alors,
f est définie sur R et on note que sin2 pxq 1 cos2 pxq donc : 0, z1 , z2 , z3 sont les affixes des sommets d’un carré si et seulement si OM1 M2 M3
sinpxq
est un carré (direct), c’est-à-dire si et seulement si :
f p xq ÝÝÝÝÑ ÝÝÝÑ
— M3 M2 OM1 , soit z2 z3 z1
4 cos2 pxq
pOM1M2M3 est alors un parallélogramme direct) ;
Ainsi en posant u cos x : π
— M3 est l’image de M1 par la rotation de centre O et d’angle 2,
» »
sinpxq soit z3 ei 2 z1 iz1 .
π
F p xq dx
1
4 cos2 pxq u2 4 du Ainsi, 0, z1 , z2 , z3 soit les affixes des sommets d’un carré si et seulement si
" "
Une décomposition en éléments simples donne : z2 z 3 z 1 pi 1qz1
» » z3 iz1
ô z2
z3 iz1
F px q du
1 1 1 1
u2 4 4 u2 u 2
du
Par ailleurs, z1 , z2 , z3 sont les racines de P X3 aX 2 bX c si et seulement
Soit finalement : si :
1 u 2 1 2 cos x pX z1q pX z2q pX z3q
F p xq ln P
ln
4 u 2 4 cos x 2 X 3 p z 1 z 2 z 3 q X 2 pz 1 z 2 z 2 z3 z1 z3 q X z 1 z2 z3
Ceci équivaut à : $
& a p z 1 z2 z3 q
b z 1 z2 z2 z 3 z1 z3
c z1 z2 z3
%
Alors, si z1 , z2 , z3 vérifient pS q, on a :
$
& a pz1 z2 z3q p1 pi 1q iqz1 2pi 1 qz 1
b z1 z2 z2 z3 z1 z3 3iz12
c z1 z2 z3 pi 1qiz13 p1 iqz13
%
z1 z2 z2 z3 z1 z3 83 a2 b k
k 0
%
z1z2z3 161 a3 c
ņ
vk wnk
Donc, z1 , z2 pi 1qz1 , z3 iz1 sont les racines de P X3 aX 2 bX c et k 0
les affixes des sommets d’un carré. Donc la suite pun qnPN est le produit de Cauchy des suites pvn qnPN et pwn qnPN
Finalement 0, z1 , z2 , z3 sont les affixes des sommets d’un carré si et seulement Or, pour tout x Ps 1, 1r :
si " 8 1 1
b 38 a2
¸
p 1 x q 1{2
1 1 . . . 1
n 1
xn
c 161 3 .
a n1
2 2 2 n!
8
p1qn 21 32 . . . 2n 2 1 xn!
¸ n
1
n 1
8
p1qn 3 5 . 2. n. n!
p2n 1q xn
¸
1
n 1
8
p1qn 2nn! 2 p2n q!
¸
1 4 . . . p2nq
xn
n 1
8
p1qn 4pn2n q! x n
¸
1
n 1
n!n!
8
¸
x
p1qn
2n n
n
n 0
4
Alors, en faisant le produit de Cauchy des deux séries entières (qui convergent Exercice 409 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-379-Divers) ). Voir
absolument sur leur intervalle ouvert de convergence), on obtient : énoncé
Si z 0 ou z 1 alors les 3 points sont confondus donc alignés, maintenant si
¸ 8 z 0 et z 1.
1{2 1{2
p1 4xq p1 4xq unx . n
n0
Soit un nombre complexe z tels que z, z 2 z 5 soient alignés, ce qui équivaut à
z5 z2
Soit :
1{2 8
¸ z2 z
PR
1 16x 2
un x . n
n 0 Or :
Et comme quand x Ps P r , on peut écrire : z5 z2
zzppzz 11qq z pz z1pqpz z 1q z 1q
1 1 1
4, 4 , 16x2 0, 2 3 2 2
4
z2 z
z pz 2 z 1q
8 2n 8 2n 8
p1qn 4
1{2 ¸ 16x2
n ¸ ¸
1 16x2
n 0
n
n 0
n
22n x2n
n 0
un xn .
Posons z a ib alors :
Par unicité du développement en série entière, on obtient pour tout n P N : z pz 2 z 1q pa ibqppa ibq2 pa ibq 1q
pa ibqpa2 b2 2iab a ib 1q
u2n 2n
n
22n et u2n 1 0 Et donc :
3a2 0
2a 1 b2
Exercice 410 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-376-Divers) ). Voir Exercice 411 (Mines-Ponts 2016 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-377-Divers) ). Voir
énoncé énoncé
Bon, ici on a besoin de 2 formules de trigonométrie pas souvent utiles : pour a Méthode 1 : Avec des sommes et des factorielles
ņ
An p1 1qn 2n (Binôme de Newton)
et b tels que les quantités présentes soient bien définies on a n
k 0
k
tanpa bq x
tan a tan b π 1
1 tan a tan b
et tan 1 n 1
n1
2 tan x ņ ņ n¸
Bn k
n
n k1 n n2n1 nAn
Notons pq l’équation arctanpx 1q arctan x arctanpx 1q π , alors : k 0
k k 1 k 0
k
2
nk nk 11 n1
ņ ņ n¸1
Finalement, en dérivant une troisième fois et en multipliant par x : Exercice 412 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-378-Divers) ). Voir
ņ énoncé
xpxpxf 1 pxqq1 q1 3 n k Raisonnons par analyse-synthèse :
k x
k 0
k Soit pun q P RN . Posons un vn wn avec pvn q décroissante et pwn q croissante.
Alors on remarque que :
Je vous laisse le calcul des dérivées à faire. Il suffit de prendre x 1 pour
conclure. @n P N, un 1 un pvn 1 vnq pwn 1 wnq
Posons alors v0 u0 par exemple et définissons :
"
un 1 un un 1 un
@n P N, vn 1 vn si
0 sinon
0
ainsi que
"
un 1 un 0
@n P N, wn 1 wn 0
un sinon
un 1
si
Par construction, on a bien que la suite pvn q est décroissante et pwn q est crois-
sante et pour tout entier naturel n, un vn wn .
Exercice 413 (CentraleSupelec 2018 - Tanguy DORN (Oral-372-Divers) ). Voir La constante C est nulle sinon R ne serait pas un polynôme et donc :
énoncé » 8
" R pt q Qpuqeu dt et
CrX s Ñ tfonctions polynômiales de C dans Cu t
P ÞÑ px ÞÑ P pxqq
1. ϕ :
Comme Qpuq ¥ 0 sur R alors Rptq ¥ 0 également.
ϕ est linéaire (trivial) et surjective (trivial).
Supposons que ϕpP q 0, qui signifie que @x P C, P pxq 0. P admet alors
une infinité de racines dans C et donc P est le polynôme nul. Ainsi ϕ est
injective et donc est un isomorphisme.
Soit P P CrX s tel que @x P R, P pxq P R.
ņ
2. Posons P ak X k .
k 0
pkq
Remarquons que par la formule de Taylor ak P k!p0q donc comme @x P
R, P pxq P R, il en est de même pour P pkq pxq et P pkq p0q ainsi @k P rr0, nss,
ak P R.
3. Prenons P pX 1q2 1 X 2 2X 2 donc P peut-être positif sur R
avec des coefficients non tous positifs.
4. Soit Q P Rn rX s, @x P R, Qpxq ¥ 0.
On a @x P R, Rpxq Qpxq Q1 pxq . . . Qpnq pxq, on remarque en
particulier la relation R Q R1 (Q étant de degré inférieur ou égal à n,
Qpnq 0) et donc R est solution de l’équation différentielle y 1 y Q.
En multipliant cette relation par et on obtient :
Exercice 414 (ENSAM 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-374-Divers) ). Voir les points critiques :
énoncé $
tz P C, |z| ¤ 1u. Soit f définie sur D par @z P D, f pzq | cospzq| ' Bg pa, bq 2 sinpaq cospaq 0 "
a 0 rπ s ou a π2 rπ s
2.
On note D &
BBag ô
1. On a : '
p a, bq 2 shpbq chpbq 0 b 0
@z P D, f pzq | cospzq|2 %
Bb
21 peiz e iz q2 Vu que a P r1, 1s la seule valeur possible est a 0 donc p0, 0q est le seul
¤ 14 eiz eiz q 2 point critique de D et g p0, 0q 1 un extremum local potentiel et donc
Or eiz eiab eia eb ¤ e1 avec |z | ¤ 1 donc b P r1, 1s. potentiellement un minimum.
De même eiz ¤ e1 . (on peut même remarquer que eiz ¤ e|z | ). Sinon le minimum cherché est situé sur la frontière de D et alors on peut
poser a cosptq et b sinptq avec t P rπ, π s.
Ainsi @z P D, f pz q ¤ p2eq2 e2 donc f est bornée sur D.
1
4 On note alors hptq g pcosptq, sinptqq sur cet intervalle.
2. On pose z a ib avec a Repz q et b Impz q alors : On remarque que hptq hptq donc on restreint l’intervalle d’étude à
r0, πs.
f pz q 14 eiz eiz 2 De même, on remarque que hpπ tq hptq donc on restreint l’intervalle
41 ebeia ebeia2 d’étude à r0, π2 s.
41 peb cospaq eb cospaqq2 peb sinpaq eb sinpaqq2 On a hptq ch2 psinptqq sh2 pcosptqq et sur r0, π2 s, ch et sin sont croissantes
14 peb cospaq eb cospaqq2 peb sinpaq eb sinpaqq2 donc ch2 sin l’est aussi. De même sin2 et cos sont décroissantes donc par
cos2paq ch2pbq sin2paq sh2pbq composée sin2 cos l’est aussi et par somme h est croissante sur r0, π2 s.
On en déduit que h est minimale en t 0 et donc sur la frontière du disque
Ou encore D le minimum vaut hp0q chp0q sh2 p1q 1 sh2 p1q ¤ 1 f p0q.
Le minimum de f sur D vaut donc hp0q chp0q sh2 p1q 1 sh2 p1q.
f pz q cos2paq ch2pbq sin2paq sh2pbq
p1 sin2paqq ch2pbq sin2paq sh2pbq
ch2pbq sin2paq ch2pbq sin2paq sh2pbq
ch2pbq sin2paqpch2pbq sh2pbqq
ch2pbq sin2paq
3. Déterminons le maximum et le minimum de f : z ÞÑ ch2 pbq sin2 paq sur
D.
On a donc a2 b2 ¤ 1 et donc cela implique que pa, bq P r1, 1s2 .
Pour z i on a a 0 et b 1 donc ch2 pbq maximale et sin2 paq minimale
soit f piq chp1q est le maximum de f sur D.
Pour le minimum c’est moins trivial...
Posons g pa, bq ch2 pbq sin2 paq et étudions la fonction g sur D.
g est de classe C 1 sur R2 par composée de fonctions qui le sont, trouvons
Exercice 415 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-373-Divers) ). Voir 20 ORAL CENTRALE 2 (Ou Arts et Métiers)
énoncé
1. Exercice 416 (CentraleSupelec 2021 - Matthias KONTSEVITCH
D0
(Oral-391-Python) ). Voir énoncé
ô detpP, XP, P 1 , XP 1 , X 2 P 1 q 0
PAS ENCORE DE CORRIGE
ô F est liée
ô Dpλ1, λ2, λ3, λ4, λ5q P R5 tel que λ1P λ2XP λ3P 1 λ4XP 1 λ5X 2P 1 0
ô Dpλ1, λ2, λ3, λ4, λ5q P R5 tel que λ1P λ2XP λ3P 1 λ4XP 1 λ5X 2P 1 0
ô Dpλ1, λ2, λ3, λ4, λ5q P R5 tel que pλ1 λ2X qP pλ3 λ4X λ5X 2qP 1
ô DU P R1rX s, DV P R2rX s, P U P 1V
2. D’après le 1), si D 0 alors P U P 1 V avec U P R1 rX s et V P R2 rX s les
deux polynômes précédents.
Supposons que P soit à racines distinctes α1 , α2 , α3 alors on a :
@i P rr1, 3ss, P pαiqU pαiq P 1pαiqV pαiq
Mais P 1 pαi q 0 car αi est racine simple donc V pαi q 0. Ce qui signifierait
que V admet 3 racines distinctes, or V est de degré inférieur ou égal à 2
donc V 0 ce qui implique que P 0, ce qui est absurde.
Ainsi P admet au moins une racine multiple (et compte-tenu du degré 3,
exactement une).
Réciproquement si α est racine multiple de P alors pX αq est facteur
commun de tous les polynômes de F. Ainsi :
VectpF q pX
αq R2rX s tpX αqQ | Q P R3rX su R4rX s
Donc dimpVectpF qq rgpF q ¤ 4 donc detpF q 0.
3. Pour P aX 2 bX c, on peut calculer simplement :
c 0 b 0 0
b c 2a b 0
D
a b 0 2a b 0
0 a 0 0 2a
0 0 0 0 0
ou bien dire que le degré de tous les polynômes de F sont alors de degré
inférieur ou égal à 3 donc VectpF q R4 rX s ainsi rgpF q 5 et detpF q
D 0.
Exercice 417 (CentraleSupelec 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-392-Python) ). Voir Exercice 418 (CentraleSupelec 2018 - Tanguy DORN (Oral-390-Python) ). Voir
énoncé énoncé
PAS ENCORE DE CORRIGE Soit f : x ÞÑ ? 1
1x
1. On s’intéresse au développement en série entière de f .
8
¸
On pose f pxq an xn et on a :
n 0
an αpα 1q . .n!. pα n 1q
p1qn
an αn n1 nn α1 an avec α 12
Donc
an 1
°
On a donc que vn n 2 1 et vn diverge vers 8.
3
Exercice 419 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-389-Python) ). Exercice 420 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-383-Python) ).
Voir énoncé Voir énoncé
PAS ENCORE DE CORRIGE Soit n P Nzt0, 1u.
On note Cn pci,j q1¤i,j ¤n la matrice cyclique d’ordre n, définie par :
$
& 1 si i P rr1, n 1ss et j i 1
ci,j % 1 si pi, j q pn, 1q
0 sinon
0 1 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0
0 0 0 1 0 0
1. (a) C6
.
0 0 0 0 1 0
0 0 0 0 0 1
1 0 0 0 0 0
(b) Un programme qui renvoie la matrice Cn :
1 def C ( n ):
2 C =[[0]* n for k in range ( n )]
3 for i in range (n -1):
4 C [ i ][ i +1]=1
5 C [n -1][0]=1
6 return np . array ( C )
7
8 print ( C (6))
Si Cn était diagonalisable dans R, alors comme λ 1 est l’unique (a) Hn est diagonalisable dans R, car Hn est symétrique réelle et c’est
racine réelle de P , cela serait l’unique valeur propre de Cn . donc une conséquence du théorème spectral.
Donc Cn serait semblable à la matrice In , et par conséquent égale à (b) On a :
In . Ce qui n’est pas le cas donc Cn n’est pas diagonalisable dans R.
1 1 1 1 1 1 1
1 ..
Hn . Cn
.. T ..
Cn .
.. ..
. 2
..
(c) E1 pCn q KerpCn In q
. . .
Vect .. .
. 1 1 1 1 1 1
1
(en effet rgpCn In q n 1 car hormis la première colonne, les n 1 1
autres forme une famille échelonnée de vecteurs donc famille libre. Donc 2 est valeur propre de Hn , et ... est un vecteur propre
3. (a) Une conjecture sur la valeur de CnT Cn en faisant le calcul pour n P 1
rr0, 10ss : associé.
1 for n in range (1 ,11): (c) Notons que les vecteurs propres de Cn et de CnT sont les mêmes mais
2 print ( np . transpose ( C ( n )). dot ( C ( n ))) pas pour les mêmes valeurs propres.
En effetpour ωk e n avec k P rr0, n 1ss :
2ikπ
Exercice 421 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-384-Python) ). 1 for n in range (1 ,11):
Voir énoncé 2 print ( np . transpose ( T ( n )). dot ( T ( n )))
On considère deux matrices Mn et Tn dans Mn pRq avec Mn ri, j s minpi, j q
et Tn triangulaire supérieure avec des 1 sur le triangle supérieur (y compris la
On conjecture que TnT Tn Mn .
diagonale). 5. Démontrons les deux conjectures faites :
On effectue les transvections Li Ð Li Li1 pour i P rr2, nss :
Importation des bibliothèques utiles :
1 import numpy as np 1 2 ... n 1 pq
2 2 ... n 1 ... n
detpMn q .. det 1
2 import numpy . linalg as alg
det .. .. ..
1. Script Python permettant l’affichage de Mn pour 2 ¤ n ¤ 10.
. . . .
n ... n pq 1
1 def M ( n ):
2 M =[[0]* n for k in range ( n )] Pour pi, j q P rr1, nss2 , notons ci,j le coefficient de TnT Tn :
3 for i in range ( n ):
4 for j in range ( n ): ņ ņ p q
¸i,j
min
5 M [ i ][ j ]= min ( i +1 , j +1) ci,j p q pTnqk,j
TnT i,k pTnqk,ipTnqk,j 1 1 minpi, j q
6 return np . array ( M )
k 1
k 1
k 1
7
8 for n in range (2 ,11):
print ( M ( n ))
Donc TnT Tn Mn .
6. Mn
9
TnT Tn
donc Mn est symétrique réelle, et par le théorème spectral
2. Calcul de detpMn q pour n 2, . . . , 10. Mn est diagonalisable dans une base orthonormée de vecteurs propres.
1 for n in range (2 ,11): De plus, si λ est une valeur propre réelle de Mn alors il existe X non nul
2 print ( alg . det ( M ( n ))) tel que :
np n 1q
Avec la supposition on aurait trpMn q nλn , ce qui est ab- Exercice 422 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-385-Python) ).
2 Voir énoncé
On pose P X 3 X 2 1.
surde.
Ainsi λn maxpSppMn qq ¥
n 1
.
1. Fonction Python pour obtenir P pxq :
2
8. En essayant de minimiser les calculs, pour trouver Mn1 , on peut chercher
à calculer Tn1 . 1 def P ( x ):
1 T 1 1
En effet Mn pTn Tn q pTn qpTn q et l’inverse de Tn est plus simple
1 T 2 return x **3 - x **2 -1
à calculer. 2. Tracé du graphe de P sur r1, 1s et r5, 5s.
Pour calculer Tn1 , on effectue sur Tn les transvections Li Ð Li Li1
pour i P rr1, n 1ss et on obtient la matrice In . 1 import matplotlib . pyplot as plt
1
Les mêmes transvections donnent Tn en partant de In et donc :
2
3 nb =100
1 1 p0 q 4 X =[ k / nb for k in range ( - nb , nb )]
Y =[ P ( x ) for x in X ]
5
0 ..
T 1
1 .
6
1
n .. 7 plt . plot (X , Y ) # Tracé du nuage de points
. plt . grid () # j ’ affiche le quadrillage
p0 q
8
1 9 plt . show () # j ’ affiche le tracé
10
Reste à faire le produit matriciel : 11 # %%
1 p0q
12
2 13 import matplotlib . pyplot as plt
Mn1 pTn1qpTn1qT
1 2
..
.
14
nb =100
15
..
.
..
. 1 16 X =[5* k / nb for k in range ( - nb , nb )]
p0q 1 2 17 Y =[ P ( x ) for x in X ]
18
6. Une telle matrice dans M2 pRq serait A αI2 où α est l’unique racine
P p q 0 ô p3 p2 q q 3 0 ô pp qqpp qp q
p 2 2 2
pq q réelle de P .
Une telle matrice dans M3 pZq serait...
q
11 n =4 B = A . dot ( A )
2
12 print ( " valeur approchée de la solution " , Dichotomie (P ,0 ,2 , n )) 3 taille = A . shape [0]
I = np . eye ( taille )
On trouve comme unique racine α 1.4655 à 104 près.
4
5 u ,v , w =0 ,0 ,1
¥ P p q
5. Soit n 2 et A Mn R telle que A3 A2 In . 6
7
for k in range ( n ):
u ,v , w =v , u +w , u
Le polynôme P est annulateur de A, donc le spectre de A est inclus dans les 8 return u * B + v * A + w * I
racines de P , les valeurs propres complexes conjuguées de A ont la même
Exercice 423 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-386-Python) ). 3 n =(10**5 - p )// q
Voir énoncé 4 for k in range ( n ):
»1
x p 1
8 ¸ p1qn
Soient I pp, q q dx et S p p, q q avec p, q PR . 5
6
S +=( -1)** k /( k * q + p )
return S
0 1 xq n0
nq p
On approche la somme infinie par la somme finie pour un nombre de termes
xp1
1. Posons f pxq , alors f est continue sur r0, 1s si p ¥ 1 et sinon n assez grand. La majoration du reste (donc de l’erreur commise) à l’aide du
critère spécial des séries alternées (|Rn | ¤ |un 1 |
1 xq 1
continue sur s0, 1s si p Ps0, 1r. pn 1qq p ) justifie
Si p Ps0, 1r, alors f pxq xp1 1p si est intégrable.
1 le choix de prendre environ n 10 5 pour avoir une valeur approchée à
x 105 près.
Donc I pp, q q converge et existe bien.
0
I p , q dx n ln 1 n lnp2q
1 def S (p , q ): 1 1 1
1 xn
2 S =0 n n 0 1 xn 0
7. Calculer I pp, q q et S pp, q q pour pp, q q P tp1, 2q, p2, 2qu. Ceci assure la convergence uniforme des des séries de fonctions sur r0, 1s
Informatiquement : et il est maintenant possible de remplacer x par 1 par continuité de la
1 print ( I (1 ,2) , S (1 ,2))
fonction somme obtenue :
S p1, 2q arctanp1q
2 print ( I (2 ,2) , S (2 ,2)) π
4
Par le calcul : et
»1 8
1 ¸ p1qn1
S p2, 2q lnp2q
1
I p1, 2q dx rarctanpxqs10 π4
1
1 x2 2 n1 n 2
0
et
On conjecture que I pp, q q S pp, q q pour p, q P N .
»1 8. Il s’agit de montrer qu’une intégrale est égale à une somme donc très cer-
I p2, 2q dx rlnp1 x2 qs10 21 lnp2q
x
x2 tainement d’un théorème de permutation série/intégrale.
x p 1
0 1
Ainsi que : Posons f pxq sur r0, 1s (f est continue en 0 vu que p ¥ 1).
1 xq
8
¸ p1qn On a donc pour x P r0, 1s :
S p1, 2q
2n 1
p 1
f p xq 1 xpxq q
n 0
et
8 8
S p2, 2q
¸ p1qn 1 ¸8 p1qn1 xp1
¸
pxq qn
2n 2 2 n
8
n 0 n 1 n 0
¸
On reconnait deux DSE usuels de rayon de convergence R 1 : p1qnxqn p
n 0
8
¸ p1q n x2n 8
¸ p1q n 1 xn
arctanpxq et lnp1 xq On pourrait tenter le théorème d’intégration terme à terme mais la dernière
n 0
2n 1
n 1
n 1 hypothèse de celui-ci échouera si on tente de l’appliquer.
On va appliquer le théorème de convergence dominée à la suite des sommes
On a fortement envie de prendre x 1 pour conclure sur le calcul mais partielles de la série.
c’est impossible dans justification car x 1 est sur le bord du disque de ņ
De plus la suite pSn converge simplement sur r0, 1s vers f donc le théorème Exercice 424 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-387-Python) ).
de convergence dominée s’applique et : Voir énoncé
» On donne la suite de fonctions définie de la façon suivante :
1
I pp, q q lim Sn pxqdx
0 n Ñ »8
1
@x P R : f0pxq x et @n P N, fn 1pxq 3fnp x3 q 4pfnp x3 qq3.
n
lim
Ñ 8 »0
Sn pxqdx
1. Une fonction Python qui retourne f pour n et x donnés :
1 ņ
lim
Ñ 8
p1qk xq k pdx 1 def f (n , x ):
n 0 k 0
ņ » 1
2 if n ==0:
p1qk xqk
3 return x
p
lim dx
Ñ 8 k 0
n 0
4 a = f (n -1 , x /3)
8»1
¸
5 return 3* a -4* a **3
p1q k qk p
x dx 2. Représentation de f pour n allant de 1 à 5 sur l’intervalle r0, 4π s, (axe des
k 0 0
8
¸ p1qk ordonnés restreint à 3).
np q 1 import numpy as np
k 0
S pp, qq
2 import matplotlib . pyplot as plt
3
4 nb =100
5 X =[ k / nb for k in range ( - nb , nb )]
6 Y =[ Phi ( x ) for x in X ]
7 plt . plot (X , Y ) # Tracé du nuage de points
8 plt . grid () # j ’ affiche le quadrillage Exercice 425 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-388-Python) ).
9 plt . show () # j ’ affiche le tracé Voir énoncé
On appelle matrice échiquier de taille 2p la matrice M ppq dont le coefficient
Représentation de x ÞÑ φpsin xq sur r2π, 2πs : d’indice pi, j q vaut 0 si
i j est pair et 1 si i j est impair.
1 nb =100 0 1 0 1
X =[2* np . pi * k / nb for k in range ( - nb , nb )] 1 0 1 0
Par exemple : M p2q
2
3 Y =[ Phi ( np . sin ( x )) for x in X ] 0 1 0 1 .
4 plt . plot (X , Y ) # Tracé du nuage de points
5 plt . grid () # j ’ affiche le quadrillage 1 0 1 0
6 plt . show () # j ’ affiche le tracé
1. (a) Fonction dépendant de p renvoyant la matrice échiquier associée :
(b) On a @px, yq P r1, 1s2 :
1 import numpy as np
|Φpxq Φpyq| |3x 4x3 3y 4y3| 2
¤ 9|x y|
6 for j in range ( p ):
7 if (i - j )%2==1:
M [ i ][ j ]=1
En effet 0 ¤ x2 xy y 2 ¤ 3 donc 3 ¤ 4px2 xy y 2 q 3 ¤ 9.
8
9 return np . array ( M )
4. Montrer que : @x P r1, 1s, @n P N, |fn pxq sin x| ¤ 9n | 3x sinp 3x q|.
n n
Indication : on pourra pour un entier n fixé prendre p un entier et utiliser (b) Créer une liste contenant les matrices échiquiers M ppq, p P rr1, 100ss :
vp fp p 3nxp q et wp sinp 3nxp q.
PAS ENCORE DE CORRIGE 1 L =[ Echiquier ( p ) for p in range (1 ,101)]
On remarque que S 2 I2 et donc un calcul par bloc donne : 1
1
pS 2 pS 2 . . . pS 2 I2 I2 . . . I 2 1
On a KerpM ppq pI2p q Vectpf2q.
.. ..
pS 2 pS 2 I2 Vect .
M pp q2 p
. I2 .
1..
..
..
.
..
.
..
. . 1
pS 2 ... pS 2 I2 ... I2 1
(c) Il suffit de faire le produit scalaire entre deux éléments quelconque
Donc :
pS pS . . . pS des bases de deux sous-espaces propres distincts. On trouve bien 0 à
. chaque fois.
pS . . pS
M pp q3 p
.. p M ppq
2 Ces espaces propres sont orthogonaux car par le théorème spec-
tral, M ppq est diagonalisable dans une base orthonormée de vecteurs
..
. .
pS . . . pS propres.
Ainsi M 3 pk q k 2 M pk q 02p . 3. (a) Cherchons l’expression analytique de la projection sur l’espace propre
2. (a) Deux méthodes : associé à la valeur propre 0 de M ppq.
M ppq est symétrique réelle donc diagonalisable par le théorème spec- Notons F KerpM ppqq, comme F est de dimension grande p2p 2q,
tral. alors F K est de dimension petite (2) et on a même F K Ep pM ppqq`
Le polynôme P X 3 p2 X X pX pqpX pq est annulateur Ep pM ppqq.
de M , or P est scindé à racines simples donc M ppq est diagonalisable On a donc une base orthonormée de F K Vectpf1 , f2 q et une expres-
dans R. sion simple de pF K pxq pour x P Rn :
(b) Déterminons une base pour chaque espace propre.
pF K pxq
px|f1q f1 px|f2q f2
Le spectre de M ppq est inclus dans les racines du polynôme P donné }f1} }f1} }f2} }f2}
précédemment donc SppM ppqq t0, p, pu.
On remarque que rgpM ppqq 2 donc par le théorème du rang Donc
° °
p1qk xk
n n
dim KerpM ppqq 2p 2 et une famille de vecteurs échelonnés (donc xk
libres) formant une base de KerpM ppqq est : p F K p xq k 0 f1
k 0
f2
n n
KerpM ppqq Vectpe1 e3 , e1 e5 , . . . , e1 e2p1 , e2 e4 , e2 e6 , . . . , e2 e2p q Enfin on a pF pxq x pF K pxq.
Or trpM ppqq 0 est égal à la somme des valeurs propres (comptées (b) Pour n 6 on a :
avec leurs multiplicités) donc p et p sont valeurs propres de multi-
1
plicité 1. 1
1
1 p F K p xq
x1 x2 x3 x4 x5 x6
1
x1 x2 x3 x4 x5 x6
On a KerpM ppq pI2p q Vect . Vectpf1 q.
6 1 6
.. 1
1 1
énoncé
2x2 x4 x6
1 2x3 x1 x5 1. Coder la méthode de Newton et la tester pour f : x ÞÑ tan x.
p F p xq
3
2x4 x2 x6
PAS ENCORE DE CORRIGE
2x5 x1 x3 2. (a) Voici l’équation sur laquelle s’appuie la méthode Householder :
2x6 x2 x4
f px n q f 2 px n q
xn 1 x n f 1 px q
f p x n q 2f 1 px q3
n n