Poly Magique Oraux PSI Essouriau 2024

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Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Table des matières

LY
1 ALGÈBRE LINÉAIRE - MATRICES
SÉRIES ET INTÉGRALES

O
2

P
3 PROBABILITÉS ET VARIABLES ALÉATOIRES
4 ESPACES PRÉHILBERTIENS ET ISOMÉTRIES
ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES

E
5

U
CALCUL DIFFÉRENTIEL

IQ
6

G 7 ARCS PARAMÉTRÉS
A
8 ESPACES VECTORIELS NORMÉS
M

9 ORIGINAUX ET DIVERS...

10 ORAL CENTRALE 2 (Ou Arts et Métiers)

11 ALGÈBRE LINÉAIRE - MATRICES


X

SÉRIES ET INTÉGRALES
U

12
A

13 PROBABILITÉS ET VARIABLES ALÉATOIRES


R

ESPACES PRÉHILBERTIENS ET ISOMÉTRIES


O

14

15 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
16 CALCUL DIFFÉRENTIEL
24

17 ARCS PARAMÉTRÉS
20

18 ESPACES VECTORIELS NORMÉS


19 ORIGINAUX ET DIVERS...

20 ORAL CENTRALE 2 (Ou Arts et Métiers)

Fabien DÉLEN [email protected] 1 PSI 2023-2024


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1 ALGÈBRE LINÉAIRE - MATRICES 1. Si α P R, montrer que A est diagonalisable.


2. Donner rgpAq et les valeurs propres.
Exercice 1 (CCINP 2017 2023 - Pierre FOERENBACH - Augustin HUET -
Aymeric LELONG (Oral-24-Alg) ). Voir corrigé 3. Donner une condition sur α pour que A soit diagonalisable.
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n ¥ 1. Exercice 5 (CCINP 2023 - Martin BRETECHER (402-Exo-Alg) ). Voir corrigé
Soit f un endomorphisme admettant n valeurs propres distinctes. f : Rn rX s Ñ RnrX s
Soit a P R et
1. Montrer que l’application qui à P P Rn1rX s associe pP pλ1q, . . . , P pλnqq P ÞÑ pX  aqP 1 P  P pa q .
est un isomorphisme. 1. Déterminer ker f .
2. Soit g un endomorphisme de E tel que g  f  f  g. 2. Déterminer Imf .
(a) En 2017 : Montrer qu’un vecteur propre de f est un vecteur propre
3. Déterminer les éléments propres de f .
de g.
En 2023 : Montrer que les espaces propres de f sont stables par g. Exercice 6 (CCINP 2023 - Pierre-Louis SCHNEIDER (405-Exo-Alg) ). Voir
(b) En déduire qu’il existe une base de vecteurs propres communs à f et corrigé
g. Soit A P Mn pRq telle que A2  5A 6In  0n .
(c) En déduire qu’il existe P P Rn1 rX s tel que g  P pf q. 1. Donner deux conditions nécessaires et suffisantes de diagonalisation d’une
3. Montrer que l’ensemble des endomorphismes g commutant avec f forme matrice carrée.
un sous-espace vectoriel de LpE q et déterminer sa dimension. 2. A est-elle diagonalisable ?
Exercice 2 (CCINP 2023 - Abdelmlek MRAD ). Voir corrigé 3. Montrer que les valeurs propres de A sont solutions de l’équation x2  5x
6  0 où x P R.
(397-Exo-Alg)

Soit ϕ l’application de C3 rX s qui à tout polynôme P associe le reste de la


division euclidienne de X 3 P par X 4  1. 4. Soit M P Mn pRq et D la matrice diagonale associée à A où les valeurs
1. Montrer que ϕ est un endomorphisme de C3 rX s. propres sont rangées par bloc sur la diagonale.
2. Montrer que ϕ est diagonalisable et donner ses valeurs propres et sous- On pose f pM q  M D DM .
espaces propres. (a) Montrer que f est un endomorphisme.
3. Question non restituée (b) Montrer que f est diagonalisable.
Exercice 3 (CCINP ). 5. Soit M P Mn pRq, on pose g pM q  M A AM .
Montrer que g est un endomorphisme de Mn pRq diagonalisable.
2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT (399-Exo-Alg)

Voir corrigé
1. Soit A P M3 pRq et P P RrX s tel que P pAq  0. Exercice 7 (CCINP 2023 - Damien MOREL (425-Exo-Alg) ). Voir corrigé
Prouver que les valeurs propres de A sont racines de P . Soit E un espace vectoriel de dimension finie n ¥1,f et g deux endomor-
2. Soit A P M3 pRq telle que A2 AT  I3 et trpAq  0. phismes de E tels que :
Est-ce que A existe ?
f2  Id, g2  Id, f g 0 gf
Exercice 4 (CCINP 2023 - Lucien ESNAULT (400-Exo-Alg) ). Voir corrigé
Soit α P C, A P Mn pCq, pour 1 ¤ i, j ¤ n on pose ai,j  αi 
j 2. 1. Montrer que f et g sont des automorphismes et Sppf q  Sppg q  t1, 1u.

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2. Montrer que g induit un isomorphisme de kerpf  IdE q dans kerpf IdE q. Exercice 10 (CCINP 2022 - Victor RODDES (Oral-54-Alg) ). Voir corrigé
3. Montrer que E est de dimension paire. Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, et p, q P LpE q tels que :

4. Montrer qu’il existe une base de E dans laquelle les matrices de f et g sont p  IdE et rgppq
q rgpq q ¤ dimpE q
respectivement :
 
In 0 0 In 1. Montrer que Imppq ` Impq q  E.
0 In In 0 2. Montrer que p et q sont des projecteurs.

Exercice 8 (CCINP 2018 2022 - Guillaume LEINEN - Franscesco DADDI Exercice 11 (CCINP 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA (Oral-55-Alg) ). Voir
(Oral-12-Alg) ). Voir corrigé corrigé 
Soit pun qnPN une suite vérifiant Soient u P L R3 non nul tel que u3  u.
1. Montrez que Impu2 idR q € Kerpuq.
@n P N,  4un 2  5un
3

En déduire que R3  Kerpuq ` Ker u2
un 3 1 2un .
2. Id .

un 3. Montrez quela seule valeur propre réelle de u est 0, puis que Kerpuq et
On pose Xn   un 1 . Ker u2 Id ne sont pas réduits au vecteur nul.
un 
2 0 0 0
1. Trouver A P M3 pRq telle que Xn 1  AXn. 4. Trouver une base B dans laquelle MatB p q
u  0 0 1

1 1 0 0 1 0
2. Montrer que A est semblable à  0 1 0 . Exercice 12 (CCINP 2022 - Nathan SATGE (Oral-59-Alg) ). Voir corrigé
0 0 2 Soit M P MnpRq et a, b deux réels, on pose alors :
3. En déduire l’expression de un en fonction de n.
upM q  aM bM T
Exercice 9 (CCINP 2017 2022 - - Enzo TELASCO (Oral-33-Alg) ). Voir corrigé
Soit n P N , M P Mn pCq telle que M 2 MT  In . 1. Montrer que u est un endomorphisme.
1. Montrer que si P annule M , alors les valeurs propres de M sont racines de 2. Si P est un polynôme annulateur de u, montrer que le spectre de u est
P. inclus dans l’ensemble des racines de P .
2. On suppose M symétrique. 3. Trouver un polynôme annulateur de u de degré 2.

(a) Montrer que M est diagonalisable. 4. Montrer que u est diagonalisable.


5. Trouver trpuq et detpuq.
(b) Montrer que trpM q detpM q  0.
3. Montrer que si M n’est pas symétrique, alors M est diagonalisable. Exercice 13 (CCINP 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-68-Alg) ). Voir corrigé
On pose Φ l’application définie sur RrX s par :
4. Montrer que M est inversible si, et seulement si, 1 R SppM q.
5. [En 2022] Montrer que M P GLnpKq équivaut à 1 R SppM q. ΦpP q  pX  bqpP 1  P 1pbqq 2 pP  P pbqq
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1. Montrer que Φ est un endomorphisme du R-espace vectoriel RrX s. 0 0 0
4. Montrer que A est semblable à  0
2. @k P N, montrer qu’il existe au moins un polynôme P tel que pX  bqk 0 1
0 1 0
.
divise ΦpP q.
Trouver la valeur de k maximale telle que pX  bqk divise ΦpP q quel que Exercice 16 (CCINP 2022 - Nathan AUCHERE - Evann PONSONNAILLE
soit P . (Oral-75-Alg) ). Voir corrigé

3. Trouver le noyau et l’image de Φ. 3 3 2
Soit A   1 5 2 .
Exercice 14 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU (Oral-69-Alg) ). Voir corrigé 1 3 0
Soit ϕ P LpR3 q et A sa matrice canoniquement associée : 1. A est-elle diagonalisable ? Déterminer les éléments propres.
 2. Trouver R P M3 pRq tel que R2  A.
1 1 1
A   1 3 3 3. Montrer que pour toute matrice R de M3 pRq telle que R2  A, R est
7 1 1 diagonalisable.
Exercice 17 (CCINP 2021 2022 - Mathieu WAHARTE - Ayoub JMAMMOU
1. Trouver les valeurs propres de A et montrer que A est trigonalisable. - Arthur DUFETRELLE (Oral-94-Alg) ). Voir corrigé
2. Trouver une base où la matrice de ϕ est 1. Énoncer le théorème de Cayley-Hamilton.
 2. Soit A et B deux matrices semblables de Mn pKq et P P KrX s, prouver
que P pAq et P pB q le sont aussi.
0 4 0
T  0 0 0 
3. (a) Soit A P Mn pKq et M 
0 0 2 A A
. Calculer M 2 .
0n A
3. Montrer que R3  kerpϕ2q ` kerpϕ  2IdR q. 3 (b) Écrire P pM q où P P KrX s.
4. Résoudre le système d’équations différentielles : (c) Prouver que si M est diagonalisable alors A l’est aussi.
$ 1 (d) Étudier la réciproque si A est inversible. (On pourra prouver que les
& x x yz valeurs propres de A sont incluses dans les racines de P , polynôme
y1  x 3y  3z annulateur de A)
z1  7x  y z
%
Exercice 18(CCINP 2021 - Valentine RAULT (Oral-83-Alg) ). Voir corrigé
Exercice 15 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU ). Voir corrigé a b b
 pour a P R et b P R .
(Oral-71-Alg)
On pose A  b a b
Soit f un endomorphisme non nul de R3 et A sa matrice dans la base canonique
telle que f f 3  0. b b a
1. Que vaut rgpA  pa  bqI3 q ? En déduire les valeurs propres de A.
1. Montrer que f n’est pas inversible.
2. Montrer qu’il existe une matrice diagonale D et une matrice P inversible
2. Montrer que R3  Kerpf q ` Kerpf 2 IdR3 q. telles que A  P DP T .
3. Justifier que Kerpf 2 IdR q  t0R u.
3 3 Expliciter D et P .

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3. Soit a  3 et b  2, on pose alors : 1. Montrer que detpM T M q  0.


2. Montrer que M 1 M T P O n 1 pR q.
"
M3,1 pRq2 Ñ R
G:
pX, Y q Þ Ñ X T AY
Exercice 23 (CCINP 2021 - Paolo MASSON (Oral-93-Alg) ). Voir corrigé
Montrer que G définit un produit scalaire sur M3,1 pRq. Soit u P LpCn q avec n ¥ 1.
Exercice 19 (CCINP 2021 - Florent LONGIN (Oral-85-Alg) ). Voir corrigé 1. On suppose que u est diagonalisable sur C. Montrer que u2 est aussi dia-
Soit M P M3 pRq telle que M 4  4M 2 et 2 et 2 soient deux valeurs propres gonalisable.
de M . 2. Montrer que la réciproque est fausse.
1. Montrer que le spectre est inclus dans t0, 2, 2u. 3. Soit λ  0, montrer que Kerpu2  λ2 Idq  Kerpu  λIdq ` Kerpu λIdq.
2. Montrer que M est diagonalisable. 4. On suppose que u est bijective. Montrer que la réciproque du 1. est vraie.
Exercice 20 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-87-Alg) ). Voir corrigé Exercice 24 (CCINP 2021 - Arthur PERRE (Oral-96-Alg) ). Voir
Soit M P M2 pRq telle que M T M  M M T et M 2 2I2  0.  corrigé
Soient pA, B q P Mn pCq2 deux matrices qui commutent et M 
A B
1. Montrer que M T M est diagonalisable. .
0n A
2. Montrer que les valeurs propres de M sont incluses dans les racines d’un 1. Soient U et V deux matrices semblables de Mn pCq.
polynôme annulateur de M . Montrer que si R est un polynôme alors RpU q est semblable à RpV q.
3. Déterminer les valeurs propres de M T M . 2. Trouver la relation liant RpM q avec RpAq, R1 pAq et B.
?1
4. Montrer que 2 M est orthogonale. 3. Montrer que si A est diagonalisable et B  0n alors M est aussi diagona-
5. Trouver les matrices M qui vérifient les conditions initiales. lisable.
Exercice 21 (CCINP 2021 - Matthias KONTSEVITCH (Oral-90-Alg) ). Voir 4. Montrer que si M est diagonalisable alors A est aussi diagonalisable et
corrigé B  0n .
Soit A P GL2 pRq telle que A  I2 et A2  AT .
Exercice25 (CCINP 2019 - Paul WIBAUX (Oral-58-Alg) ). Voir corrigé
1. Déterminer un polynôme annulateur de A. 0 1 3
2. Démontrer que les valeurs propres d’une matrice sont incluses dans les Soit A   2 1 3 .
racines d’un polynôme annulateur. En déduire SppAq. 2 1 5
3. Montrer que A est orthogonale. 1. Quelles sont les valeurs propres de A ?
4. Que peut valoir A ? 2. A est-elle diagonalisable ?
Exercice 22 (CCINP 2021 - Antoine PAGE 
(Oral-92-Alg) ). Voir corrigé 3. Montrer qu’il existe u et v vecteurs propres de A et w un vecteur tel que
a1 p u, v, wq soit une base de R3 .
Soit n P N et pa1 , . . . , an q P Rn et C   . . . . 4. Montrer ainsi que A est triagonalisable.
an

1 C T Exercice 26 (CCINP 2019 - Julien TARAN - Nicolas RAYMOND (Oral-64-Alg)
On note alors M  . ). Voir corrigé
C In

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1. Soit M P MnpCq. Exercice 29 (CCINP 2019 - Célia MONOT (Oral-76-Alg) ). Voir corrigé

Soit E  C 0 pr0, 1s, Rq.
Montrer que trpM 2 q  λ2i , avec pλi q1¤i¤n les valeurs propres de M .
On définit ϕ qui à f P E associe ϕpf q : x P r0, 1s Ñ R tel que :


i 1
$ »x
1 ... 1
f ptq dt si x  0
& 1
2. Soit A   . p0q ...
 .. 
de taille n. ϕpf qpxq  x 0
1 ... 1
%
f p0q si x  0
(a) Déterminer les valeurs propres de A. 1. Montrer que ϕ est un endomorphisme de E.
(b) Déterminer une base du noyau de A. 2. Montrer que 0 n’est pas valeur propre.
Exercice 27 (CCINP 2019 - Shahriar ROHMAN - Charles DUPRET (Oral-70-Alg) 3. Montrer que 1 est valeur propre et déterminer l’espace propre associé.
). Voir corrigé " 4. Déterminer les autres valeurs propres et espaces propres de ϕ.
i si i  j
Soit n P N et An  pai,j q1¤i,j¤n P MnpRq telle que ai,j  1 si i  j
.
Exercice 30 (CCINP 2019 - Juba GOUACHI (Oral-79-Alg) ). Voir corrigé
On note Pn le polynôme caractéristique de An . Soit u un endomorphisme d’un R-espace vectoriel E tel que :
1. Montrer que An est diagonalisable.
2. Donner le spectre de A2 . u3  13 pu2 u Idq

3. (a) Montrer que @n ¥ 2, 1. Montrer que u est inversible.


Pn pX q  Pn1 pX qpX n 1q  X pX  1q . . . pX  pn  2qq. 2. Montrer que toute puissance de u est une combinaison linéaire de u2 , u et
Id.
(b) Montrer que @k P rr0, n  1ss, p1qnk Pnpkq ¡ 0. 3. u est-elle diagonalisable ?
4. Montrer que les valeurs propres se situent dans chacun des intervalles s0, 1r, 4. Et si E est un C-espace vectoriel ?
s1, 2r, . . ., sn  1, 8r.
5. Retrouver que An est diagonalisable. Exercice 31 (CCINP 2019 - Alexandre GLEIZE-PONS (Oral-80-Alg) ). Voir
corrigé
Exercice 28 (CCINP 2019 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-74-Alg) ). Voir corrigé Soient pA, B, C, Dq P Mn pKq4 tel que CD  DC et D inversible.
 
Soit A appartenant à Mn pRq telle que A4  A.
On pose M  et N 
A B D On
1. Montrer que A est diagonalisable dans C. C D  C D 1 .
Calculer le produit M N et calculer detpM q.
2. On suppose que A est symétrique, montrer que A est un projecteur.
3. Question non restituée, je propose : Exercice 32 (CCINP 2019 - Yohan
 GOUETTA (Oral-82-Alg) ). Voir corrigé
Prouver que trpAq est un entier relatif.
Soit A une matrice dans C et B  0n A
In 0n
.
4. Question non restituée, je propose :
Prouver que detpAq n’a que deux valeurs possibles. 1. Déterminer le rang de B en fonction de rgpAq.

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2. Déterminer χB en fonction de χA , où χM est le polynôme caractéristique Exercice36 (CCINP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-43-Alg) ). Voir corrigé
d’une matrice M . 1 p0 q 1
3. On suppose A inversible et qu’elle possède n valeurs propres distinctes. Soit N   .
 .. . . .  P M pR q .
. .. n
Montrer que B est diagonalisable. 1 p0 q 1
1. Déterminer rgpN q.
Exercice 33 (CCINP 2018 - Vincent OULLION ). Voir corrigé
2. Déterminer rgpN  Inq.
(Oral-40-Alg)

Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f P LpE q de rang 1.


1. Montrer qu’il existe λ P K tel que f 2  λf . 3. N est-elle diagonalisable ? Déterminer ses éléments propres.

2. A-t-on E  Kerf ` Imf ? Exercice 37 (CCINP 2018 - Arthur EYMARD - Andrea BITAULD (Oral-44-Alg)

). Voir corrigé
3. Montrer que les assertions suivantes sont équivalentes :
Soit A P Mn pRq telle que @pi, j q P rr1, nss,  ji .
(a) Il existe c P K tel que cf est un projecteur.
ai,j

(b) f  f  0LpEq. 1. Calculer A2 .


(c) E  Kerf ` Imf . 2. A est-elle inversible ?
3. Montrer que A est diagonalisable.
Exercice 34 (CCINP 2018 - Guillaume DE GANI - Marc DAVAL (Oral-41-Alg)
4. Déterminer les espaces propres de A.
). Voir corrigé
  5. Soit M P Mn pRq tel que A et M commutent.
Soit A  
2 1 A A
et B . Montrer que le noyau et l’image de A sont stables par M .
1 2 A A
1. A est-elle diagonalisable ? inversible ? Donner ses éléments propres. Exercice 38 (CCINP 2018 - Benjamin CONQUET (Oral-46-Alg) ). Voir corrigé
2. B est-elle diagonalisable ? inversible ? Donner ses éléments propres. Soit M P MnpCq.
1. Soit P P CrX s et λ une valeur propre de M .
Exercice 35 (CCINP 2018 - Hugo JONVEL (Oral-42-Alg) ). Voir corrigé Montrer que P pM q  0 ñ P pλq  0.
Soit ϕ un endomorphisme de RrX s défini par : 2. On suppose maintenant que M 2 M T  In .

ϕ : P pX q ÞÑ P pX 1q  P pX q (a) Si M P Sn pRq.
Montrer que M est diagonalisable et que detpM q.trpM q  0.
1. Déterminer le noyau de ϕ. (b) M n’est plus nécessairement dans Sn pRq.
Montrer que M reste diagonalisable.
2. Montrer que ϕ est surjective.
3. Soit H un supplémentaire de Kerpϕq. Exercice 39 (CCINP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-48-Alg) ). Voir corrigé
Montrer que P P H ÞÑ ϕpP q est un isomorphisme. Soit M P MnpCq telle que rgpM q  1.
4. Soit Q P RrX s donné. Justifier l’existence et l’unicité de P P RrX s tel que 1. Prouver que M  CL avec C matrice colonne et L matrice ligne.
P p0q  0 et P pX 1q  P pX q  QpX q. 2. Donner le polynôme caractéristique. M est-elle diagonalisable ?

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3. Montrer que VectpIn , M q est stable par multiplication. 4. Montrer que Kp et Ip sont supplémentaires dans E.
4. Trouver une condition nécessaire et suffisante pour que M In soit inver- Exercice 44 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-28-Alg) ). Voir corrigé
sible et donner son inverse lorsque c’est possible. Soit E  Mn pRq, A une matrice de Mn pRq telle que det A  0.
Exercice 40 (CCINP 2018 - Eugénie PARENT (Oral-50-Alg) ). Voir corrigé Soit f une application telle que @M P Mn pRq associe f pM q  2trpM qA.
Soit n P N, n ¥ 2, soit X P Mn,1 pRq différente de la matrice nulle. 1. f est-il un endomorphisme ?
On pose A  XX où X est la transposée de X.
T T
2. f est-elle diagonalisable ?
1. Déterminer le rang de A ainsi que son spectre.
Exercice 45 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-29-Alg) ). Voir corrigé
2. Montrer que detpIn XX T q  1 X T X. Soit D  diagpλ1 , . . . , λn q avec λ1 , . . . , λn valeurs propres distinctes dans K.
Exercice 41 (CCINP 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-52-Alg) ). Voir cor- 1. Soit M P Mn pKq. Montrer que M commute avec D si, et seulement si, M
rigé est diagonale.
On cherche M P SnpRq tel que M 3 5M 2 4M  0n . 2. Soit M P Mn pKq matrice diagonale. Montrer qu’il existe un unique poly-
1. M est-elle diagonalisable ? nôme P de degré au plus n  1 tel que M  P pDq.
2. Montrer que toute valeur propre de M est racine de P pX q  X 3 5X 2 4X. Exercice 46 (CCINP 2017 - Clarisse DUBOIS (Oral-30-Alg) ). Voir corrigé
3. En déduire les matrices M cherchées. Pour n ¥ 2, soit A P Mn pCq tel que rgpAq  1.
Montrer que A est diagonalisable si et seulement si trpAq  0.
Exercice 42 (CCINP 2017 - Céline COULON - Adrien MALTESE (Oral-13-Alg)

). Voir corrigé Exercice 47 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-31-Alg) ). Voir corrigé
Soit A P M
 3 pRq diagonalisable telle que dimpKerpAqq  2. Soit A 
1 2
.
2 1
Soit B  avec α β  γ, γ  β et α, β, γ  0.
αA βA
γA 0 1. A est-elle diagonalisable ? A est-elle inversible ? Donner les éléments
1. Calculer χB en fonction de χA . propres de A.
 
2. On définit B 
A A
2. Montrer que si X P KerA alors X0 P KerB. A A
. B est-elle diagonalisable ? Donner les éléments

En déduire que dim ker B ¤ 2 dim KerA. propres de B.


3. Diagonaliser B pour α  1, β  3 et γ  2. Exercice48 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-32-Alg) ). Voir corrigé
1 2 0
Exercice 43 (CCINP 2017 - Anas BELCADI (Oral-27-Alg) ). Voir corrigé Soit A   0 3 0 .
Soit E un espace vectoriel de dimension n et u un endomorphisme de E. 4 0 1
On note Km  Kerpum q et Im  Impum q.
1. Montrer que A est diagonalisable et donner ses valeurs propres.
1. Soit u injectif, déterminer Km et Im .
2. Soit D la matrice diagonale portant les valeurs propres de A sur la diago-
2. Montrer que Km € Km 1 et que Im 1 € Im. nale, montrer que si une matrice de M3 pRq commute avec D alors elle est
3. Montrer qu’il existe p P N tel que Kp  Kp 1 et Ip  Ip 1. diagonale.

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3. Soit P pX q  X 7 X 3 1. (b) Montrez qu’il existe un entier p ¥ 2 tel que Ap  0.


Trouver toutes les matrices M de M3 pRq telles que P pM q  A. (c) Calculez p q
AT A p et en remarquant que AT A est symétrique, montrez
que A  0.
Exercice 49 (CCINP 2017 - Aı̈ssatou DIOP ). Voir corrigé
4. Déterminer la dimension du sous-espace vectoriel An pRq des matrices an-
"
(Oral-39-Alg)

Mn pRq Ñ M n pR q
Soit A P Mn pRq non nulle et l’endomorphisme Φ : tisymétriques de An pRq.
M ÞÑ trpAM qIn
.
n pn 1 q
1. Déterminer Φ2 en fonction de Φ. 5. Soit F un sous-espace de εn , montrez que dimpF q ¤ .
2
2. Déterminer une condition nécessaire et suffisante pour que Φ soit diagona-
lisable. Donner les sous-espaces propres. Exercice 53 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-106-Alg) ). Voir corrigé
Soit A de M6 pRq, inversible, telle que A3  3A2 2A  0 et trA  8.
Exercice 50 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-0-Alg) ). Voir corrigé 1. Montrer que A est diagonalisable.
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n ¥ 1. Montrer qu’il existe un
endomorphisme f de E tel que Kerf  Imf si, et seulement si, n est pair.
2. Que peut-on dire des valeurs propres de A à partir des propriétés suivantes :
(a) A3  3A2 2A  0,
Exercice51 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-1-Alg) ). Voir corrigé (b) A est inversible,
(c) trA  8 ?
1 0 1
Soit A   1 2 1 P Mn pRq avec n P N.
1n n2 n 3. Donner une matrice D diagonale, semblable à A.
1. Calculer le polynôme caractéristique de A. 4. Donner tous les polynômes annulateurs de A.
2. Soit n  3, déterminer les sous-espaces vectoriels propres de A. Exercice54 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-21-Alg) ). Voir corrigé
3. Soit n  2, A est-elle diagonalisable ? a c b
4. Soit n  1, A est-elle diagonalisable ? Soit M   c a b c .
b c a

Exercice 52 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-10-Alg) ). Voir corrigé 0 1 0
Les matrices à diagonale propre sont des matrices de Mn pRq dont la diagonale 1. Soit K  1 0 1 . Montrer que K est diagonalisable.
est constituée de ses valeurs propres en respectant les ordres de multiplicité. 0 1 0
On note εn l’ensemble des matrices à diagonale propre de Mn pRq.
2. Montrer que M s’écrit en fonction de puissances de K.
1. Donner des exemples de matrices à diagonale propre. 3. Diagonaliser M .

0 0 1 4. En déduire M n .
2. Soit A appartenant à M3 pRq antisymétrique A   0 0 0 .
1 0 0 Exercice 55 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-38-Alg) ). Voir corrigé
Est-ce que A est une matrice à diagonale propre ? Soit A appartenant à M2 pRq telle que A2  AT et A  0.
3. Soit A appartenant à εn antisymétrique. 1. Trouver un polynôme annulateur de A.
(a) Donnez les valeurs propres de A. 2. On suppose que 0 P SpA. Déterminer SpA.

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3. Montrer que A est semblable à B  1 0
0 0
avec une matrice de passage
3. Soit Xn   vn
un
avec @n P N,
orthogonale. wn
$
Exercice
$ 56 (CCINP 2016 - Sofiane MEZITI (Oral-4-Alg) ). Voir corrigé & un 1  4un 6vn
&  M2 R p q Ñ  2 pR q
M vn 1  3un 5vn
Soit f :
%
a b
ÞÑ d 2b .
%
wn 1  3un 6vn 5wn
c d 2c a
Exprimer Xn en fonction de A et Xn puis Xn en fonction de n.
1. Montrer que f est un endomorphisme de M2 pRq.
1

Exercice 61 (ENSEA 2019 - Kalvin MARTIAL (Oral-121-Alg) ). Voir corrigé


Soit M une matrice de Mn pRq telle que M M T M  In.
2. Quels sont les éléments propres de f ?
3. f est-elle diagonalisable ? inversible ? 1. Montrer que la matrice M est inversible et symétrique.
Exercice 57 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir corrigé 2. Expliciter la matrice M .
"
(Oral-61-Alg)

4 si i  j
Soit n ¥ 0 et A  pai,j q1¤i,j ¤n P MnpRq telle que ai,j  Exercice 62 (ENSEA 2019  ). Voir corrigé
1 si i  j
. - Jérémy MICHEL (Oral-6-Alg)

1 2 1 1
 0 0 
Montrer que la matrice M  
1. Montrer que A est diagonalisable. 1 0  est diagonalisable.
 0
2. La matrice A  3In est-elle inversible ?
1 2 0
0 1 0 2
3. Trouver les valeurs propres et vecteurs propres de A.
Exercice 63 (ENSEA 2018 - Andrea BITAULD (Oral-120-Alg) ). Voir corrigé
Exercice 58 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir corrigé Soit u un automorphisme orthogonal d’un espace vectoriel euclidien E tel que
rgpu  idq  1. Montrer que u est une symétrie orthogonale.
  (Oral-73-Alg)

3 1 1 1 0 0
Montrer que A   2 0 1 et B  0 2 1 sont semblables.
1 1 2 0 0 2
Exercice

1
64 (ENSEA 2017 - Zaı̈neb HALOUA
a a2 a3
(Oral-113-Alg) ). Voir corrigé

 0 1 a a2 
Exercice 59 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-88-Alg) ). Voir corrigé A
 0
.
Soit une matrice A P Mn pCq telle que trA  rgA  1. Montrer que A2  A.
0 1 a
0 0 0 1
Exercice60 (ENSEA 2022 - Eliott BARDAT (Oral-60-Alg) ). Voir corrigé 1. A est-elle inversible ? Si oui calculer A1 .
4 6 0 2. Soit n P N, exprimer An .
Soit A   3 5 0 .
3 6 5 Exercice 65 (ENSEA 2017 - Céline COULON (Oral-114-Alg) ). Voir corrigé
Soit E un R-espace vectoriel et f, u et v trois endomorphismes de E.
Soient pα, β q P R2 tels que pour 1 ¤ i ¤ 3, f i  αi u β i v.
1. Diagonaliser A.
2. Exprimer An en fonction de n. Montrer que f est diagonalisable.

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Exercice 66 (ENSEA 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-115-Alg) ). Voir corrigé 1. Montrer que M T M est symétrique et que ses valeurs propres sont stricte-
Soit A P Mn,p pKq et B P Mp,npKq tels que p n. Montrer que detpAB q  0. ment positives.
Exercice 67 (ENSEA 2017 - Robin HIMONET (Oral-118-Alg) ). Voir corrigé 2. Montrer qu’il existe une matrice S symétrique telle que M T M S2.
Soit E un espace vectoriel de dimension n. 3. Montrer qu’il existe une matrice Q telle que M  QS avec Q P On pRq.
Soit p P rr1, nss et H1 , . . . , Hp des hyperplans vectoriels de E deux à deux dis- 4. Question non restituée.
tincts. 
£
p
Exercice 71 (Mines-Telecom 2023 - Damien MOREL ). Voir corrigé
Montrer que dim Hk ¥ n  p. (411-Exo-Alg)


1. Soit A P Sn pRq, montrer que SppAq € R .
k 1
Indication : Considérer

φ : H1  . . .  Hp Ñ E p 1 2. Soit B  2 3
. B est-elle symétrique positive ?
px, . . . , xpq Þ px2  x1, . . . , xp  x1q .
Ñ 3 1
3. Question non restituée, je propose :
Exercice 68 (ENSEA 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-119-Alg) ). Voir corrigé
Déterminer les extremums de f : px, y q ÞÑ 2x2 y 2 6xy  10x  8y 5.
Soit E un espace vectoriel, f et g deux endomorphismes de E tel que f g  IdE .
1. Montrer que Kerpg  f q  Kerf . Exercice 72 (Mines-Telecom 2023 - Maël CHAN-PENG (416-Exo-Alg) ). Voir
2. Montrer que Impg  f q  Img.
corrigé
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et u P LpE q non nulle vérifiant
3. Montrer que Kerf et Img sont supplémentaires dans E. u3  u.
4. Déterminer un espace vectoriel E et deux endomorphismes f et g de E tel 1. Montrer que E  kerpuq ` Impuq.
que f  g  IdE et g  f  IdE .
2. Montrer que Impuq est stable par u.
Exercice69 (ENSEA 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-112-Alg) ). Voir corrigé On appelle v l’endomorphisme induit par u sur Impuq.
0 1 2 3. Question non restituée, je propose :
Soit A   1 0 2 . Montrer que v est bijective, puis reconnaitre v.
2 2 0
1. La matrice A est-elle diagonalisable ? Exercice 73 (Mines-Telecom 2023 - Ryad GUENNOUN (421-Exo-Alg) ). Voir
corrigé
2. Soit X appartenant à M3 pRq telle que X 5  X 3 X  A. Montrez que X Je ne pense pas que ce soit le bon énoncé.
et A commutent. Soit A, B P M3 pCq tels que A2  B 2 et A3  B 3 et B P GL3pCq.
3. Déterminer les matrices X de M3 pRq telles que X5  X3 X  A. 1. Montrer qu’il existe P P CrX s tel que B  P pAq.
Exercice 70 (Mines-Telecom 2023 - Zakaria EL MRANI (410-Exo-Alg) ). Voir 2. montrer que B  A.
corrigé 3. Le résultat précédent reste-t-il vrai si B n’est plus inversible ?
Soit E un espace euclidien de dimension n.
Soit f une application bijective de E, ainsi que B  pe1, . . . , enq une base de E Exercice 74 (Mines-Telecom 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA (Oral-62-Alg)

et on note M  MatB pf q. ). Voir corrigé

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Soit d P N et a P Rzt0, 1u on pose punq une suite qui vérifie une relation de la Exercice 77 (Mines-Telecom 2022 - Eliott BARDAT
(Oral-72-Alg) ). Voir corrigé

forme : On cherchera
 à résoudre cet exercice avec le minimum de calculs possible.
un 1  aun P pnq où P P Rd rX s 1 1 1 1 1
 1 0 0 0 1 
 
Soit A  
Notons Sd le sous-espace vectoriel des suites vérifiant ce type de relation. 
 1 1 1 1 1 .
1. Si u P Sd , montrer que P est unique, noté Pu .  1 0 0 0 1
2. Posons Φ : u ÞÑ Pu . Montrer que Φ est linéaire et donner une base de son 1 0 0 0 1
noyau. Que représente son image ? p
On note A l’endomorphisme canoniquement associé.
3. Non retranscrite, je propose : 1. Donner rgpAq, KerpAq, ImpAq.
Déterminer la dimension de Sd . 2. Soit g  Ap|ImpAq. Expliciter g.
Exercice 75 (Mines-Telecom 2022 - Franscesco DADDI (Oral-65-Alg) ). Voir 3. g est-elle diagonalisable ?
corrigé Exercice 78 (Mines-Telecom 2019 - Jason BERNAS ). Voir corrigé
Soit M P M2 pRq et f l’endomorphisme canoniquement associé à M .
(Oral-23-Alg)

On sait que M 2  M T et detpM q  0.


1. Exprimer le théorème du rang pour une application linéaire f de E dans
F.
1. Montrer que M 4  M. 2. Montrer que pour f un endomorphisme de E de dimension finie :
2. (a) Montrer que f est bijective. f est injective ô f est surjective ô f est bijective
(b) Calculer detpM q. 3. Soit f : P ÞÑ P 1 un endomorphisme de RrX s.
(c) Question non retranscrite, je propose : f est-elle injective. surjective ?
Montrer que M  I2 ou que M M T  I2 .
Exercice 79 (Mines-Telecom 2019 - Adrien MALTESE (Oral-35-Alg) ). Voir
Exercice 76 (Mines-Telecom 2022 - Nathan AUCHERE (Oral-66-Alg) ). Voir corrigé
corrigé Soit M P MnpRq telle que M 2 M In  0n .
On pose E  pr0, 1s, Rq et
C0 1. M est-elle inversible ? diagonalisable ?
»x »1 2. Calculer trpM q puis detpM q.
T :f P E ÞÑ px  1q tf ptq dt x pt  1qf ptq dt 3. Questions non restituées, je propose :
0 x
Prouver que n est pair et donner χM .
1. Montrer que T P T p E q. Ou encore : Calculer M n en fonction de M, In et n.
2. On pose g  T pf q, montrer que g P C 2 et calculer g 2 . Exercice 80 (Mines-Telecom 2019 - Valentin LOURME (Oral-51-Alg) ). Voir
3. Calculer g p0q et g p1q. corrigé
4. Déterminer KerT . Soient pa, b, cq 
P R3 tels que a2 b2 c2  s avec s  0.
5. On pose G  tf P C 2pr0, 1sq | gp0q  gp1q  0u. Montrer que G  ImpT q. 0 a b
On pose M   a 0 c .
6. Conclure. b c 0
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1. Calculer M 2 , M 3 et trouver que M 3  sM . (a) Dans le cas où M est inversible, montrer que A et B ont un moins
2. Quelles sont les valeurs propres possibles de M ? une valeur propre commune.
3. Montrer que M inversible aboutit à une contradiction. (b) Montrer que @P P CrX s, M P pAq  P pB qM .
M est-elle diagonalisable ? (M n’est plus inversible.)
(c) Montrer alors que A et B ont une valeur propre commune.
Exercice 81 (Mines-Telecom 2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-81-Alg) ). Voir
corrigé Exercice 85 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DURINGER (Oral-110-Alg) ). Voir
Soit A appartenant à M2 pRq telle que A2  AT et A  0. corrigé 
1 2 3
Soit A 
1. Trouver un polynôme annulateur de A.
 0 1 2
2. On suppose que 0 P SpA. Déterminer SpA.
.
 0 0 1
3. Montrer que A est semblable à B  avec une matrice de passage On cherche à résoudre l’équation X  A d’inconnue X P M3 pRq.
1 0 2

1. Si X 2  A, montrer que X et A commutent. En déduire que X est trian-


0 0
orthogonale.
gulaire supérieure ainsi que des propriétés sur ses coefficients.
Exercice 82 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume DE GANI (Oral-104-Alg) ). Voir 2. Donner les matrices X telles que X 2  A.
corrigé
Soit A une matrice symétrique réelle. Exercice 86 (Mines-Telecom 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-15-Alg) ). Voir
1. Montrer qu’il existe P P RrX s telle que pP pAqq3  A.
corrigé
 1. Soit u P LpR2n q, soit k P R tel que u2  k 2 IdE .
5 4 4
2. Déterminer P pour A   4 5 4 . (a) Donner la définition d’une valeur propre et montrer que u n’admet
4 4 5 pas de valeur propre réelle.
(b) Pour tout vecteur non nul a P R2n , montrer que la famille pupaq, aq
Exercice 83 (Mines-Telecom 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-117-Alg) ). est libre.
2. On suppose maintenant que u2  0 et rgpuq  n.
Voir corrigé
Déterminer ∆n  detpIn pxi yj q1¤i,j ¤n q.
Indication : Étudier M  pxi yj q1¤i,j ¤n . (a) Montrer que Impuq  Kerpuq.
(b) Soit B pe1, e2, . . . , e2nq une base de R2n et M  MatB puq.
Exercice 84 (Mines-Telecom 2018 - Tanguy DORN ). Voir corrigé
On suppose que M 
(Oral-91-Alg)
0n In
Soient pA, B q P Mn pCq2 et possédant une valeur propre commune. 0n 0n
.
1. Montrer qu’il existe α P R, X et Y deux matrices colonnes telles que : Que peut-on en déduire à propos de pe1 , e2 , . . . , e2n q ?

X T A  αX T  αY (c) Trouver une base B dans laquelle la matrice de u est celle-ci.


et BY
Exercice 87 (Mines-Telecom 2017 - Margaux SEGUIN ). Voir
P MnpCq non nulle telle que M A  BM .
(Oral-34-Alg)
2. Montrer alors qu’il existe M corrigé
3. On souhaite prouver la réciproque du 2. Soit ϕ l’application qui à P P R2 rX s associé le reste de la division euclidienne
Soient pA, B q P Mn pCq2 et M P Mn pCq non nulle telle que M A  BM . de P X 3 par pX  αqpX  β qpX  γ q avec pα, β, γ q P R3 .

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1. Montrer que ϕ est un endomorphisme de R2 rX s. 1. Déterminer une base de KerpIn  M q.


2. Déterminer les valeurs propres de ϕ. 2. On pose J  In pn  1qM .
Exercice 88 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-49-Alg) ). Voir Déterminer les valeurs propres de J. J est-elle diagonalisable ?
corrigé 3. Déterminer les valeurs propres de M . M est-elle diagonalisable ?
Soit A P Mn pRq nilpotente telle que AAT  AT A. Montrer que A  0.
Exercice93 (TPE-EIVP 2018 - Andréa BITAULD (Oral-56-Alg) ). Voir corrigé
Exercice 89 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-77-Alg) ). Voir 1 1 1
corrigé  Soit A   1 1 1 .
a b ... b a 1 1 1

b a b ... b 
  Montrer que A est diagonalisable de 3 façons :
 . . .. 
Soit A   P Mn pRq avec pa, bq P R .
..
 .
. b .. . .  2
1. sans calcul,
 . . .. 
b .. . .
 . b 2. en calculant les valeurs propres et les sous-espaces propres associés.
a b ... b a 3. avec le rang et la trace.
1. Donner le rang de A. A est-elle diagonalisable ?
2. Donner les éléments propres de A. Exercice 94 (TPE-EIVP
2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-101-Alg) ). Voir
corrigé
Exercice 90 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-86-Alg) ). Voir Soient A, B, C P Mn pRq telles que C  A B, C 2  2A 3B, C 3  5A 6B.
corrigé " A et B sont-elles diagonalisables ?
Rn rX s Ñ Rn rX s
Soit f :
P ÞÑ XP 1 P . Déterminer det f . Exercice 95 (TPE-EIVP 2017 - Michaël MICHIELSEN (Oral-36-Alg) ). Voir
corrigé 
Exercice 91 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-98-Alg) ). Voir α β β
Soit pα, β q P R et A 
corrigé 2 
Soit E un K-espace vectoriel de dimension n ¡ 0 et u un endomorphisme de E
β α β .
nilpotent : on suppose qu’il existe un entier p P N tel que up  0.
β β α
Déterminer l’ensemble des pα, β q P R2 tels que A4  I3 .
On suppose de plus que dimpKerpuqq  1.
1. Soit F un sous-espace vectoriel de E différent de t0E u. Exercice 96 (TPE-EIVP 2017 - Anas BELCADI - Sofiane MEZITI (Oral-53-Alg)

Montrer que dimpupF qq  dimpF q  1 ou dimpupF qq  dimpF q. ). Voir corrigé


2. Soit k P rr0, nss, montrer que rgpuk q  n  k. En déduire dimpKeruk q. Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie n ¥ 2, H un hyperplan de E
et u un endomorphisme de E.
3. Déterminer les sous-espaces vectoriels stables par u.
1. Montrer que, si H est stable par u, alors il existe un réel h tel que
Exercice 92 (TPE-EIVP
 2018 - Rémi DONCKERS (Oral-116-Alg) ). Voir corrigé
0 p1q Impu  h IdE q € H.
On pose M  n1
1 

..
.


p1q 0 2. Montrer alors que h est une valeur propre de u.

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Exercice 97 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-84-Alg) ). Voir Montrer que detpA B q  detpAq.
corrigé
 Exercice102 (Navale
? 2017 - Tiré
 de?la BEOS
? UPS (Oral-109-Alg) ). Voir corrigé
1. Déterminer X P M3 pRq telle que X  A où A 
2 
1 0 0
Soit A 
1
?
2 2
3
et B  ?
2
2
? 2
2
.
1 1 0
1 0 4
.
 2
3 1
2  2
2
 2
2

Que dire des matrices A et B ?


2. Montrer que AX  XA.
Exercice 103 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-95-Alg) ). Voir corrigé
Exercice 98 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-100-Alg) ). Voir 1. Montrer que Mn pRq  An pRq ` Sn pRq.
2. Soit f : M ÞÑ M T endomorphisme de Mn pRq.
corrigé
Soit A une matrice carrée symétrique d’ordre n. Montrer que la somme des
carrés de ses valeurs propres est égale à la somme des carrés de ses coefficients. (a) Donner les éléments propres de f .
(b) f est-elle diagonalisable ?
Exercice 99 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-19-Alg) ). Voir cor-
(c) Donner le polynôme caractéristique de f .
rigé
Soit E un espace vectoriel tel que dim E  2p (avec p ¡ 0) et f un endomor- Exercice 104 (Mines-Ponts 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-63-Alg) ). Voir
phisme de E. corrigé 
Montrer l’équivalence entre les propositions suivantes : 1 j j2
(1) f 2  0 et rgf  p, On pose j  e 3 et A   j j2 1 .
2iπ

(2) Kerf  Imf j2 1 j


(3)il existe une base B de E dans laquelle MatB pf q s’écrit par blocs sous 1. A est-elle diagonalisable ? trigonalisable ?
0 A 2. Combien de sous-espaces vectoriels stables par A existe-t-il ?
la forme où A est une matrice carrée inversible de taille p.
3. Étudier CA  tM P M3 pRq , M A  AM u.
0 0

Exercice100 (Navale 2022 - Julien FIOT (Oral-57-Alg) ). Voir corrigé Exercice 105 (Mines-Ponts 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-47-Alg) ). Voir corrigé
1. Soient pA, B q P Mn pRq Montrer que si A et B sont semblables dans
0 0 1 2.
Soit A   2 1 0
Mn pCq, elles le sont aussi dans Mn pRq.
.
0 0 1
Soit A P Mn pRq telle que A2  In.
2. Montrer que detpAq  1.
1. Réduire A.
2. Trouver M P MnpRq tel que M 2  A. 3. Prouver que A est semblable à une matrice de la forme :

Exercice 101 (Navale 2019 - Marc DAVAL (Oral-5-Alg) ). Voir corrigé C p0 q
Soient pA, B q P Mn pRq. On suppose que :  ...
— il existe un entier p naturel tel que B p  On. p0q C

— A et B commutent,
où C  0 1 .
— A est inversible. 1 0

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Exercice 106 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-111-Alg) ). Voir corrigé Exercice 111 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-26-Alg) ). Voir corrigé

Soient A, B P MnpCq diagonalisables. Montrer que : Soit E un K -espace vectoriel de dimension finie. Caractériser les endomor-
phismes de E qui commutent avec tous les isomorphismes de E.
AB  BA ô DC P GLnpCq, DpP, Qq P CrX s2, A  P pC q, B  QpC q Exercice 112 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-45-Alg) ). Voir corrigé

Exercice 107 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT ). Voir corrigé Montrer que A P M2 pCq est diagonalisable si et seulement si pour tout P P
CrX s non constant, il existe M P M2 pCq telle que P pM q  A.
(Oral-2-Alg)

Donner la base canonique de Mn pRq.


Trouver une base de Mn pRq constituée de matrices diagonalisables. Exercice 113 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-67-Alg) ). Voir corrigé

Soit f l’endomorphisme de R3 canoniquement associé à la matrice :


Exercice 108 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-20-Alg) ). Voir corrigé 
Soit E un espace vectoriel de dimension finie. Pour f P LpE q, on note, pour 2 1 1
tout n P N, Kn  ker pf n q et In  Im pf n q. M   1 0 1 .
¤ £ 1 3 2
1. Montrer que K  Kn et I  In sont de sous-espaces vectoriels de

E.
P
n N P
n N Trouver les endomorphismes g de R3 tels que g 3 2g  f.
2. Prouver qu’il existe N P rr0, dim E ss tel que pour tout n P N, KN n  KN , Exercice 114 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-78-Alg) ). Voir corrigé

Soit A P Mn pKq diagonalisable. On note λ1 , . . . , λr les valeurs propres de A et


puis que E  I ` K.
m1 , . . . , mr leurs ordres de multiplicité respectifs.
Exercice 109 (Mines-Ponts 2019 - Tiré
 de l’ODT (Oral-22-Alg) ). Voir corrigé 1. Montrer qu’il existe un polynôme annulateur de A, de degré r, et que tout
1 1 0 ... 0 polynôme annulateur de A est de degré supérieur ou égal à r.
2. On pose KrAs  tP pAq, P P KrX su. Montrer que dim KrAs  r.
 .. .. 
 0 1 1 . . 
 
 

.. . . . . .. 
P MnpRq, puis 3. On pose C pAq  tB P Mn pKq, AB  BAu.
Donner le rang de la matrice M
 . . . . 0 
 ŗ

 0
..
. 1 1
 Montrer que dim C pAq  m2k .
1 0  0 1 k 1
déterminer une base de son image et de son noyau. 4. Montrer que :

dim C pAq  r ô dim KrAs  n ô nr ô C pAq  KrAs


Exercice 110 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-25-Alg) ). Voir corrigé
Exercice 115 (Mines-Ponts
 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-89-Alg) ). Voir corrigé
1. Soit f un endomorphisme de E, K -espace vectoriel de dimension n P N , Diagonaliser A 
, puis trouver les matrices M P M2 pRq telles que
5 3
qui laisse stable toute droite de E. Justifier que pour tout x P E, il existe 2 3
λx P K tel que f pxq  λx x, puis montrer que le coefficient λx est indépen- M
2 M  A.
dant du vecteur x. Exercice 116 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-16-Alg) ). Voir
2. Soit k P rr1, n  1ss (pour n ¥ 2 ). Montrer que si f laisse stable tout corrigé
sous-espace de dimension k, alors f est une homothétie.

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1. Soit N P Mn pCq nilpotente (Dp P N , N p  0n). Exercice 121 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-7-Alg) ). Voir
Montrer que In  N est inversible. corrigé
2. Soit M P Mn pCq, telle que Dk P N , kM k 1  pk 1qM k . Soit M P MnpRq, nilpotente d’indice p, et telle que M T M  M M T .
Montrer que In  M est inversible. 1. Déterminer M M T .
Exercice 117 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-17-Alg) ). Voir 2. Déterminer M .
corrigé  Exercice 122 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-8-Alg) ). Voir
Soit n P N , M une matrice réelle de taille 2 telle que M n 
0 1 corrigé
1 0 .
Soit A P Mn pCq.
1. Montrer que M est diagonalisable dans M2 pCq et donner ses valeurs 1. On suppose que A possède n valeurs propres distinctes.
propres.
(a) Déterminer la dimension du commutant de A.
P rr0, 2n  1ss et P inversible dans M2pCq telle que :
2. Montrer qu’il existe k (b) Base associée à A ?

 cospp2k 1q 2n π
q  sinpp2k 1q 2nπ q
P MP 
1 2. On suppose A diagonalisable. Mêmes questions.
sinpp2k 1q 2n π
q cospp2k 1q 2nπ q Exercice 123 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-9-Alg) ). Voir
3. Montrer qu’il existe P pour la même relation, mais réelle. corrigé 
a b 0 ... 0 b
Exercice 118 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir  b a b 0 ... 0 
(Oral-18-Alg)
 
 
Soit A 
corrigé "  . . . . . . ..  avec a, b réels.
Rn rX s Ñ Rn rX s
0 b
 . . .. 

.. 
P ÞÑ pX 2 X qP p1q pX 2  X qP p1q
Soit f : . 
.. ..
. 0 . . a b
1. Déterminer des bases de Kerf et Imf . b 0 ... 0 b a
La matrice A est-elle inversible ?
2. Trouver les éléments propres de f .
3. f est-il diagonalisable ? Exercice 124 (CentraleSupelec 2021 - Ewen YOU
(Oral-103-Alg) ). Voir corrigé

Soit M P Mn pRq une matrice nilpotente, c’est à dire qu’il existe r ¥ 1 tel que
Exercice 119 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-11-Alg) ). Voir M r  0n .
corrigé
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f P GLpE q.
1. L’ensemble des matrices nilpotentes est-il un sous-espace vectoriel de
Mn pRq ? Montrer que M n  0n .
Soit g P LpE q de rang 1. Montrer l’équivalence :
2. Trouver l’ensemble des matrices antisymétriques réelles qui sont nilpo-

f g P GLpE q ô trpg  f q  1.
1 tentes.
3. Question non restituée, je propose :
Exercice 120 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-14-Alg) ). Voir Soit F un sous-espace vectoriel de matrices nilpotentes.
corrigé np n  1q
Soit M une matrice 2  2 à coefficients entiers et telle que M n  I2 . Prouver que dimpF q ¤ .
2
Montrez que M  I2 .
12 Existe-t-il des sous-espaces vectoriels ayant cette dimension ?

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Exercice 125 (CentraleSupelec 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-105-Alg) ). Voir 1. Déterminer rgfA .
corrigé 2. Trouver une condition nécessaire et suffisante pour que fA soit diagonali-
1. Montrer que toute valeur propre d’une matrice symétrique réelle est réelle. sable.
(sans utiliser le théorème spectral of course ! )
3. Calculer trfA .
2. Que dire des valeurs propres réelles d’une matrice antisymétrique ?
4. Calculer χfA .
Exercice 126 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-102-Alg) ).
Voir corrigé Exercice 129(ENSAM 2018 - Andre BITAULD (Oral-108-Alg) ). Voir corrigé
1. Soit E et F deux C-espaces-vectoriels de dimension finie. Quelle est la 1 ... ... ... 1
 1 0 
dimension de LpE, F q ?  
 
2. Soit p formes linéaires pf1 , . . . , fp q sur un C-espace-vectoriel E de dimension On pose M   . p0 q
 .. .. 
. 
finie n P N .  
Montrer que les propositions suivantes sont équivalentes :
 p 0q
.. ..
. .

piq Le système pf1, f2,". . . , fpq forme une famille libre, 1 0

piiq L’application ϕ : Ex ÞÑ Ñ Cp 1. Montrer que a est valeur propre de M si, et seulement si, a est racine de
1
pf1pxq, . . . , fppxqq est surjective. n¸
Pn p xq   xi xn .
piiiq Il existe une famille px1, . . . , xpq d’éléments de E telle que : i0

det rppfj pxi qqi,j s  0 2. En déduire la dimension de l’espace propre associé.

£
p 3. Montrer que Pn admet une seule racine dans s1, 8r.
3. Montrer que : Kerfi € Kerf ðñ f P Vectpf1, . . . , fpq.

i 1
Exercice 130 (ENSAM 2017 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-107-Alg) ). Voir cor-
rigé
Exercice 127 (CentraleSupelec
Voir corrigé
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-97-Alg) ).
Soit E  RnrX s et Hn  tP P RnrX s | P 1p1q  P p1q  0u
Soit A P Mn pRq et soit EA  tM P Mn pRq | AM A  0u. 1. Justifier que Hn est un sous-espace vectoriel de E.
1. On suppose que A est diagonalisable. 2. Soit Pn pX q  X n  nX 1. Déterminer le reste de la division euclidienne
(a) Montrer que la dimension de EA est égale à celle de ED où D est à de Pn par P2 .
préciser. 3. Montrer que E  Hn ` R1 rX s.
(b) Déterminer dim EA en fonction du rang de A. En déduire la dimension de Hn .
2. Montrer que la relation précédente est aussi vraie sans l’hypothèse de dia- 4. Question non retranscrite, je propose celle-ci :
gonalisabilité. Soit p la projection sur R1 rX s parallèlement à Hn . Calculer ppPn q.
Exercice 128 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-99-Alg) ).
Exercice 131 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-3-Alg) ). Voir corrigé
Voir corrigé "
Mn pCq Ñ Mn p C q
Si M P Mn,ppRq, on note M T la transposée de M .
Soit A P Mn pCq et fA :
X ÞÑ AX
. 1. Montrer que M M T et M T M ont les mêmes valeurs propres non nulles.

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2. Trouver un exemple de matrice M tel que M M T et M T M n’aient pas les 2 SÉRIES ET INTÉGRALES
mêmes valeurs propres.
3. On se donne un R-espace vectoriel E de dimension finie et un endomor- Exercice 133 (CCINP 2016 2022 2023 - Arthur DUFETRELLE - Aymeric
phisme f de E tel que f 2  IdE . LELONG (Oral-125-SerInt) ). Voir corrigé
»1
t ln2 ptq
Soit I 
Donner un exemple d’un tel endomorphisme f .
0 2p1  tq
2
dt.
4. Montrer que f ne possède pas de valeur propre réelle.
5. Montrer que dim E est paire. 1. Montrer que l’intégrale I est convergente.
On suppose dans la suite dim E  2n.
2. Donner le développement en série entière de x ÞÑ
1
6. Montrer qu’il existe des vecteurs pe , . . . , e q tels que
1 n
p1  x q2 .
pe1, f pe1q, e2, f pe2q, . . . , en, f penqq forme une base de E. 8 1
¸ 8 1
¸
7. Écrire la matrice de f dans cette base.
3. En déduire que I  k2
 k3
.

k 1 k 1

Exercice 132 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-37-Alg) ). Voir corrigé Exercice 134 (CCINP ). Voir
Soit A une matrice de Mn pCq, on note C pAq son commutant.
2016 2023 - Antoine COCHET (Oral-126-SerInt)

corrigé
1. (a) Montrer que C pAq est une sous algèbre (c’est à dire C pAq est un s.e.v.
» 8 1  ext2
contenant la matrice identité, stable par produit matriciel). Soit F pxq  dt.
0 t2
(b) Soit M appartenant à C pAq avec M inversible. Montrer que l’inverse 1. Montrer que F est définie sur R et de classe C 1 sur R .
de M appartient aussi à C pAq.
2. Calculer F 1 .
2. Soit D une matrice diagonale de Mn pCq, à coefficients diagonaux deux à » 8 ?π
et dt 
2
deux distincts. 3. Expliciter F sachant que .
0 2
(a) Trouver le commutant de D.
(b) Montrer que pIn , D, D2 , . . . , Dn1 q forme une base de C pDq. Exercice 135 (CCINP 2018 2022 2023 - Eugénie PARENT - Franscesco
). Voir corrigé
3. On se place dans Mn pRq.
DADDI - Lucien ESNAULT (Oral-149-SerInt)
°
Soit an une série absolument convergente.
(a) Quelles sont les matrices A appartenant à M2 pRq telles que ¸ an
dim C pAq  4 ? 1. Déterminer le rayon de convergence de xn .
n¥0
n!
(b) Montrer que dim C pAq ¥ 2. On définit alors f pxq, lorsqu’elle existe, la somme associée à cette série :
(c) On suppose que dim C pAq  3. Montrer que A est nécessairement de
8a
la forme λI2 , avec λ P R. ¸
f pxq 
n
xn
On pourra s’aider de F  VectpE1,1 , E1,2 q et G  VectpE2,1 , E2,2 q. n 0 ¥ n!
(d) Donner une base de C pAq, pour toute matrice A de M2 pRq.
» 8
2. Montrer l’existence et calculer In  tn et dt.
0

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» 8 2. Montrer que @t ¡ 0,
3. Après avoir montré l’existence de f ptqet dt, montrer que
0
sinptq
8
¸
» 8 8
¸ shptq
 2et sinptq 1
1  e2t
f ptqet dt  an n0
0 
n 0
8
¸
 1
 p2n 1q2
Exercice 136 (CCINP 2019 2023 - Paul WIBAUX - Ryad GUENNOUN 3. Montrer que I .
n 0
1
(Oral-150-SerInt) ). Voir corrigé
» 8 sin3 ptq
Soit I  dt.
4. Montrer que
π
4
¤ I ¤ π4 1.
0 t2
1. Étudier la convergence de I. Exercice 139 (CCINP 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT (398-Exo-Ana) ).
Voir corrigé »
2. [En 2023] Montrer que sin3 pxq   sinp3xq
1 3
sinpxq. 8 arctanpn xq
» 3x
4 4 Pour tout n P N , on pose In  ?x pn xq
dx.
sinptq 0
3. Montrer que I  lim
3
dt. 1. Justifier l’existence de In .
4 xÑ 0 x t2
sinptq  t 2. Déterminer la limite de la suite pIn q.
4. Montrer que f : t ÞÑ est prolongeable par continuité en 0. » 8
t2
5. Déterminer la valeur de I.
3. Calculer
xq
?xpn1
dx.
0
4. Donner un encadrement de In .
Exercice 137 (CCINP 2023 - Bounam APHAVAYONG - Zakaria EL MRANI
(395-Exo-Ana) ). Voir corrigé

Soit α ¡ 1 et n P N , on pose
?
Exercice 140 (CCINP 2023 - Martin BRETECHER (401-Exo-Ana) ). Voir corrigé
Pour x P R et n P N, on pose fn pxq  xe | |.
nx

ņ 8
¸ 1. Étudier la convergence de la suite pfn pxqq.
Sn pαq  et Rn pαq 
1 1
kα kα 2. Calculer sup|fn pxq|. Que peut-on en déduire ?
k 1 
k n 1 x R P ¸
1. Montrer que Rn pαq  1 3. Étudier la convergence simple sur R de fn . Y a-t-il convergence abso-
nÑ 8 pα  1qnα1 . ¥
n 0
¸ Rn αp q. lue ? convergence normale ?
¸
2. Étudier, selon les valeurs de α, la convergence de
S n pα q 4. Que dire de la convergence uniforme de fn sur ra, as avec a P R ?
¥
n 0
Exercice
»
138 (CCINP 2023 - Abdelmlek MRAD (396-Exo-Ana) ). Voir corrigé
8 sinptq Exercice141 (CCINP 2023 - Antoine COCHET (403-Exo-Ana) ). Voir corrigé
Soit I  shptq
dt a 0 c
0 Soit M   0 b 0 avec pa, b, cq P R3 .
1. Étudier la convergence de I. c 0 a

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1. Déterminer les valeurs propres de M . Exercice 144 (CCINP 2022 - Nathan SATGE (Oral-242-SerInt) ). Voir corrigé
2. Déterminer detpM q. Soit a P R et x P R, on définit alors, lorsque c’est possible,

3. M est-elle diagonalisable ? 8
¸ an
S px q 
4. Si b est nul, c  a et c  0, alors donner ImpM q et kerpM q.  n
n 0
x
5. Déterminer les vecteurs propres de M associées aux valeurs propres trou-
1. Donner le domaine de définition de S.
vées.
2. Soit |a| 1.
6. Trouver deux matrices P et D telles que M  P DP 1. (a) Montrer que S est continue sur R .
Exercice 142 (CCINP 2019 2022 - Julien TARAN - Nicolas RAYMOND - (b) Trouver une relation entre S px 1q et S pxq pour x ¡ 0.
Cyprien LANNEAU (Oral-152-SerInt) ). Voir corrigé » 8 (c) Trouver une équivalent en 0.
On définit, pour n P N et x P R, fn pxq   fn pxq dx.
1
(d) Trouver lim S pxq.
chpxqn
et In
0 x Ñ 8
1. Montrer que chaque fn est intégrable sur R . Exercice 145 (CCINP 2022 - Enzo TELASCO (Oral-250-SerInt) ). Voir corrigé
2. Déterminer la limite de la suite pIn q (si elle est définie). Soit x P r1, 1s et n P N, on pose fn pxq  sinpnxenx q.
2

¸ ¸
3. Déterminer la nature des séries p1qnIn et In . 1. Étudier la convergence simple de la suite pfn q vers une fonction F à déter-
nPN nPN miner.
On pourra montrer que chpxq ¤ ex pour x ¡ 0. 2. Montrer la convergence uniforme de pfn q sur ra, 1s avec a Ps0, 1r.
¸ 
n
et F p0q.
4. Déterminer le rayon de convergence de la série In x et calculer sa 1
n N
P 3. Comparer, si elle existe, lim fn
nÑ 8 n
somme.
4. Y a-t-il convergence uniforme de pfn q sur r1, 1s ?
Exercice 143 (CCINP 2022 - Victor RODDE (Oral-239-SerInt) ). Voir corrigé
Soit a ¥ 0, on pose pour x P r0, 1s et n P N , Exercice 146 (CCINP 2022 -»Eliott BARDAT
1
(Oral-252-SerInt) ). Voir corrigé
x3n
Pour tout n P N, on pose In  dx.
nxpx2 aq x x3 1
fn pxq 
0
1. Calculer In In 1 et déterminer la convergence de pIn qnPN .
e
nx 1
 
 ?

 2x  1
1. Montrer que pfn qnPN converge simplement sur I vers une fonction F que 2. Dériver la fonction f : x ÞÑ ln  ? ? .
 x 1  3 arctan
l’on explicitera. x x 1
2  3
3. Calculer I0 .
2. Discuter de la convergence uniforme de la suite pfn q en fonction des valeurs
4. On pose Sn  p1qn In . Montrer que Sn est la n-ième somme partielle
de a.
d’une série dont on donnera le premier terme Sn et le terme général.
3. Montrer que la suite pfn q converge uniformément sur tout segment de la ° p1qn
forme rh, 1s avec h ¡ 0. 5. En déduire la convergence de (question non restituée).
...

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Exercice 147 (CCINP 2022 - Nathan AUCHERE - Evann PONSONNAILLE 1. Étudier la convergence uniforme de la suite pfn q sur R et donner la limite.
(Oral-253-SerInt) ). Voir corrigé
» 8 2. La suite pfn1 q convergent-elle simplement ? Prouver qu’elle ne converge pas
ent
Pour tout n P N , on pose In  uniformément sur R .
0 p1 etqn 1
dt.
1. Justifier l’existence de In . Exercice 151 (CCINP 2021 - Valentine RAULT (Oral-158-SerInt) ). Voir corrigé
n1 ° °
2. Montrer que In  n
1 1. Montrer que si fn converge normalement sur un intervalle I alors fn
In1 .
n2 n converge absolument sur I.
3. On pose @n P N , Jn  nIn , trouver une relation entre Jn et Jn1 . °
ņ 2. Montrer que si fn converge normalement sur un intervalle I alors la suite
4. Calculer J1 . Montrer que @n P N , Jn 
1
. des restes pRn q converge uniformément vers la fonction nulle sur I.
sinpnxqenx
k 1
2k
 3. On pose pour x P r0, 1s et n P N, fn pxq  .
5. Montrer que In  1
n
1
1
2n
. ° n!
Montrer la convergence uniforme de fn sur r0, 1s.
8
¸
6. Trouver lim In .
nÑ 8 En déduire ce que cela implique sur f  fn .
Exercice 148 (CCINP 2019 2021 - Adrien MALTESE - Paolo MASSON

n 0

(Oral-154-SerInt) ). Voir corrigé Exercice 152 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-159-SerInt) ). Voir corrigé
nxpx2 aq x Soit a P R. On pose pour n P N :
Soit fn pxq  e avec a ¥ 0, n P N et x P r0, 1s.
nx 1
1. Montrer que la suite pfn q converge simplement vers une fonction F à dé- un  arctanpn aq  arctanpnq
terminer. °
Trouver la nature de la série un .
2. Discuter de la convergence uniforme en fonction de a.
(Utiliser le théorème des accroissements finis.)
3. Montrer que, pour tout a ¥ 0, il y a convergence uniforme sur rh, 1s avec
h Ps0, 1r. Exercice 153 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-160-SerInt) ). Voir corrigé
Soit E0 l’espace vectoriel des fonctions continues et bornées de R vers R.
Pour tout x P R et f P E0 on pose :
Exercice 149 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-156-SerInt) ). Voir corrigé
enx
Soit un pxq  p1qn pour n ¥ 1 et x ¥ 0. »
n 8 arctanpxtqf ptq
1. Étudier la convergence de un .
° φpf qpxq  dt
0 1 t2
2. Soit f la somme de la série, étudier la continuité de f sur R .
1. (a) Montrer que φpf q est définie et bornée par :
3. Vérifier la dérivabilité de f sur R .
4. Calculer f pxq sur R . 2
}φpf q}8 ¤ π4 }f }8
Exercice 150 (CCINP 2021 - Mathieu WAHARTE (Oral-157-SerInt) ). Voir
corrigé (b) Montrer que φpf q est continue.
nx2
Considérons les fonctions fn définies sur R par fn : x ÞÑ pour x ¥ 0. 2. En déduire que φ est un endomorphisme.
1 nx

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3. Soit g  φ p1 q 1. Montrer la convergence de I.


(a) Montrer que g est de classe C1 sur R et exprimer g 1 . 2. Donner le développement en série entière de lnp1  t2 q.
(b) Calculer g pxq. Indication : 3. On pose pour n P N et x P r0, 1s :
x2  1 x2 "
 n2 x2n2 lnpxq si x Ps0, 1s
@px, tq P R, p1 x2 t2 qp1 t2 q
1 1 1
fn pxq 
x2 t 2 t2 0 si x  0
°
Exercice 154 (CCINP 2021 - Arthur PERRE (Oral-161-SerInt) ). Voir corrigé Montrer que fn converge simplement sur r0, 1s.
1. Montrer lorsque c’est possible que : »1
fn ptq dt 
2
np2n  1q2
4. Montrer que .
2 tanpaq
tanp2aq 
0
1  tan2 paq 5. Conclure soigneusement.

2. Prouver que : Exercice 157 (CCINP 2021 - Matthias KONTSEVITCH ). Voir


p1qn p?2  1q2n
(Oral-164-SerInt)
8
¸
π 8 1 corrigé
8
¸
Lorsqu’elle est définie, on note f pxq 
1
n0
2n 1

3. Majorer l’erreur commise lorsqu’on approche π comme ci-dessous : n1


shp nxq
.

1. Déterminer le domaine de définition de f .


SN 8

p1q p?2  1q2n 1  π
n
2. Étudier la continuité de f .
n 0  2n 1
3. Donner le sens de variation de f .
Exercice 155 (CCINP 2021 - Antoine LUCAZEAU (Oral-162-SerInt) ). Voir 4. Sachant que e2 ¡ 3, montrer que pour x assez grand 1
sh nx p q 3enx .
corrigé (question adapté par rapport à l’énoncé original )
»
lnpxq 1
On pose pour x Ps0, 1r, f pxq  et I  f pxq dx. 5. Montrer que f pxq 
1
x1 8 shpxq
.
0
1. Montrer que f est prolongeable par continuité en 1.
Exercice 158
»
(CCINP 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-165-SerInt) ). Voir corrigé
lnp1 xtq
2. Prouver la convergence de I. 1
3. Montrer que f est développable en série de fonctions. Soit F : x ÞÑ dt.
0 t
4. Calculer I. 1. Montrer que s  1, 1r€ DF .
Exercice 156 (CCINP 2021 - Florent LONGIN (Oral-163-SerInt) ). Voir corrigé 2. Donner le développement en série entière de F .
Le but de l’exercice est de prouver que : 3. En déduire que F est de classe C 1 sur s0, 1r.
»1
lnpt2 q lnp1  t2 q ¸ 8 4. Calculer F 1 pxq.
I  t2
dt  p
2
 1 q2
n1
0 n 2n 5. Retrouver par une autre méthode, retrouver le résultat de la question 4).

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Exercice 159 (CCINP ). Voir 8


¸
4. En déduire que l’application S définie sur D par S pxq  un pxq est
2021 - Marine COPPOLANI (Oral-166-SerInt)

corrigé »x 
k 0
On pose pour x P R et n P N, In pxq 
1
continue sur D.
ch ptq
n dt.
0
5. S est-elle intégrable sur D ?
1. Vérifier que In est bien définie sur R.
2. Montrer que la suite pIn q converge simplement sur R.
Exercice 162 (CCINP 2018 2019 - Benjamin CONQUET - Célia Monot
(Oral-148-SerInt) ). Voir corrigé
Converge-t-elle uniformément ?
3. Donner une relation entre In 2 et In . 1. Montrer que @t P r 12 , 12 s, | lnp1 tq  t| ¤ 2t2 .
» lnp2q
sh ptq
2
¸

p1qnx
4. Calculer I  ch3 ptq
dt.
n p1 x 2 q
2. On s’intéresse à ln 1 .
0
¥
n 1

Exercice 160 (CCINP 2017 2019 - Aı̈ssatou DIOP - Clément FURLAN


Étudier la convergence simple et uniforme de cette série.
(Oral-133-SerInt) ). Voir corrigé
»8 Exercice 163 (CCINP 2019 - Jason BERNAS - Paul SCHERRER (Oral-151-SerInt)

Soit f : x ÞÑ t et dt.


x ). Voir corrigé » x
lnp1  tq
Pour x P R on définit, lorsque c’est possible F pxq  
0
dt.
1. (a) Montrer que f est définie sur r0, 8r. 0 t
(b) Montrer que f est continue sur r0, 8r.
1. Déterminer l’ensemble de définition de F .
»n 2. Prouver que pour tout x P r0, 1r,
2. 
On pose, pour tout n P N , vn  lnpf puqq du.
n1 8 xn
¸
¸ p1qn F pxq  2
Étudier la nature de .  n
n 1
¥
n 1
vn
»x
( Indication fournie : Utiliser ϕ : x ÞÑ lnpf puqq du ) 3. Prouver que @x Ps0, 1r,
x 1 
π2
F px q F p1  x q   lnp1  xq lnpxq
Exercice 161 (CCINP 2017 2019 - Juba GOUACHI (Oral-142-SerInt) ). Voir 6
corrigé 8 1
lnpxq ¸ 2
Pour n ¥ 2 et x P R , on définit un pxq  n . Indication :
n2
 π6 .
°
x ln n 
n 1
1. Donner le domaine D pour lequel un converge simplement.
° Exercice 164 (CCINP 2019 - Jérémy MICHEL (Oral-153-SerInt) ). Voir corrigé
Pour x P I  r1, 1s, @n P N , on pose : fn pxq  sinpnxqenx .
2
2. Montrer que un ne converge pas normalement sur D.
 
8
 ¸  1. Montrer que la suite pfn q converge simplement vers une fonction F .
3. Montrer que, pour x ¡ p q ¤ lnp11 nq .
 
1,  uk x 


k n 1
 2. Montrer que la suite pfn q converge uniformément sur ra, 1s, avec a P r0, 1r.

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3. Est-ce que la suite pfn q converge uniformément sur I ? 2. Étudier la limite de la suite pan q.
°
4. Comparer la limite de p q avec F p0q.
fn n1 3. Étudier la convergence de p1qnan.
¥
n 0
Exercice 165 (CCINP
¸ 2019 - Yohan GOUETTA (Oral-155-SerInt) ). Voir corrigé 8
¸
Soit une série entière an xn telle que a0  1, a1  3 et : 4. Notons f pxq  an xn
¥
n 0 
n 0

@n P N, an  3an1  2an2 (a) Montrer que an ¥ 2n 1


1
.
°
1. Exprimer an en fonction de n. (b) En déduire le rayon de convergence R de an xn .
¥
2. Montrer que |an | ¤ 4n .
n 0
¸ (c) Proposer une équation différentielle dont f est solution.
En déduire une inégalité sur le rayon de convergence de an xn .
¥
n 0
Exercice 169 (CCINP 2018 - Hugo JONVEL ). Voir corrigé
3. Montrer que, pour |x|
(Oral-145-SerInt)
R, où R est le rayon de convergence de la série ¸ xn
entière :
8
¸
On s’intéresse à la série entière
n 2¥ n p1qn .
an xn  2x2 13x 1. Trouver le rayon de convergence de cette série entière.

n 0
1
2. Déterminer la somme de cette série.
Exercice 166 (CCINP 2017 2018 - Andréa BITAULD - Pierre FOEHREN-
BACH - Augustin HUET (Oral-134-SerInt) ). Voir corrigé Exercice 170 (CCINP 2018 
- Gaëtan OHEIX (Oral-146-SerInt) ). Voir corrigé
Soit pour n ¥°1, un  lnp2n p1q q  lnp2nq. n ¸ 2
n pn 3q
On s’intéresse à la série ln 1 .
Montrer que un converge, mais pas absolument. ¥
n 1

Exercice 167 (CCINP 2018 - Vincent OULLION (Oral-143-SerInt) ). Voir corrigé 1. Prouver la convergence de cette série.
Soient a, b ¡ 0 avec a  b et f : x ÞÑ
1
2. Calculer la somme de la série.
p1  axqp1  bxq .
1. Quel est le n-ième coefficient du développement en série entière en 0 de f , Exercice 171 (CCINP 2018 - Arthur EYMARD (Oral-147-SerInt) ). Voir corrigé
noté cn ?
8 » 8
¸
1. Existence de J 
2 n
x
2. Exprimer cn x . dx.
sh x
 0
8
n 0
¸
 2
 p2n 1 q2
Exercice 168 (CCINP 2018 - Guillaume DE GANI - Marc DAVAL (Oral-144-SerInt) 2. Prouver l’égalité J .
). Voir corrigé » 
n 0
1 n
t2
On pose @n P N, an  1
dt. Exercice 172 (CCINP 2017 - Sofiane MEZITI
 (Oral-135-SerInt) ). Voir corrigé
0 2 nπ n ¸
Rayon de convergence et somme de sin x .
1. Étudier la convergence de la suite pan q. n¥0
3

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Exercice 173 (CCINP 2017 - Clarisse DUBOIS (Oral-136-SerInt) ). Voir corrigé 1. Montrer que pfn q converge uniformément sur R vers une fonction que l’on

On note an  12 1
et Hn 
1
.
précisera.
22 ... n 2
k1
k 2. Montrer que pfn1 q converge simplement mais pas uniformément sur | 1, 1s.
On rappelle que : 12 22 ... n2  p
n n 1 2n 1 qp q.
° 6 Exercice 177 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-140-SerInt) ). Voir
1. Montrer que an converge. corrigé
2. Montrer que lim pH2n  Hnq  lnp2q
 
n 1
Pour n P N , on pose fn ptq  1  lnptq si t Ps0, ns et sinon fn ptq  0.
t
Ñ 8
n
1

3. Montrer qu’il existe a, b et c dans R tels que @n P N , an  a b c


n
n n 1 2n 1 1. Montrer que la suite pfn q converge simplement vers une fonction f à pré-
et trouver a, b et c.
8 ciser.
¸
4. Trouver an . 2. Montrer que : » »n
 8
ln tet dt  lim fn ptq dt
n 1
nÑ 8
Exercice 174 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-137-SerInt) ). Voir 0 0
corrigé ņ » 8
 ln n op1q, montrer que ln tet dt  γ.
8 1
¸ 3. Sachant que γ
Montrer que f : x ÞÑ ?np1 x
nx2 q
est définie sur R et dérivable sur R . k 1
k 0
n 1 
Exercice 178 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-141-SerInt) ). Voir
Exercice 175 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-138-SerInt) ). Voir corrigé
corrigé ¸
2n
8 arctan nx
¸ Donner un équivalent lorsque n Ñ 8 de ?1 .
On pose @x P R, f pxq  . 
k n 1
k

n 1
n2
8 1
¸ 2 Exercice 179 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir
1. Déterminer lim f pxq sachant que 
(Oral-122-SerInt)
π
.
x Ñ 8  n 2 6
corrigé
n 1 8
¸
2. Montrer que f est de classe C 1 sur R . 1. Calculer x2 enx pour x P R .
3. Déterminer lim f 1 pxq. 
n 1
x Ñ 8 » 8 x2
4. Que peut-on en déduire sur le graphe de f ?. 2. Montrer l’existence de J  ex  1
dx.
0
Exercice 176 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir 8 2
¸

(Oral-139-SerInt)

corrigé $ 3. Montrer que J 3


.
'
'
R Ñ R
$
 k
k 1
'
& nx2
'
& si x ¥ 0 Exercice 180 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-123-SerInt) ). Voir
Soit fn :
'
'
'
x ÞÑ '
1 nx
nx3
corrigé
1. Prouver que @x P R, | sin x| ¤ |x|.
% % si x 0
1 nx2

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» 8 sinp t q (b) Résoudre pE q.


2. Trouver un équivalent quand n Ñ 8 de n
tp1 t2 q
dt.
0
Fournir un second terme. Exercice 184 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-129-SerInt) ). Voir
corrigé
On définit la suite u par : @k P N, uk  1
Exercice 181 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-124-SerInt) ). Voir 1
.
corrigé » k2
1
lnptq lnp1  tq
Soit I 
1. Vérifier la convergence de la série de terme général uk .
dt.
t 8
¸
2. On note pour tout n P N, an 
0
1. Montrer que I converge. uk .
8 1
¸ ° 
k n 1
2. Montrer que I  . Montrer que an xn converge pour tout x Ps  1, 1r.
n 3
1 3. Calculer le rayon de convergence de cette série.
Exercice 182 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-127-SerInt) ). Voir 4. Question supplémentaire : Trouver un équivalent de an .
corrigé
Soit pun qnPN la suite définie par u0  3 et la relation de récurrence Exercice 185 (CCINP 2016 - Margaux SEGUIN - Mohamed MOUHOUB
(Oral-130-SerInt) ). Voir corrigé
ņ  » 8 tx
Pour tout x P R on note f pxq 
te
@n P N, un 1  n
k
uk unk
et  1
dt quand elle existe.
 0
1. Préciser l’ensemble de définition de f et déterminer lim f pxq.
k 0
Ñ 8
1. Montrer que @n P N, 0 ¤ ¤ 4n
un x
@x ¡ 0, calculer f px  1q  f pxq.
1.
n! 2.
8u
¸ Exprimer f pxq comme somme d’une série.
2. Soit f pxq  xn . Montrer que f est solution de l’équation : y 1  y2.
n 3.
 n!
n 0 4. Comment retrouver le résultat ?
3. En déduire la valeur de un .
Exercice 186 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-131-SerInt) ). Voir
Exercice 183 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-128-SerInt) ). Voir corrigé
corrigé Pour tout pn, pq P N2 et t ¡ 0, on pose fn,p ptq  tn plnptqqp .
»1
Soit pan qnPN la suite de réels définie par :
Pour tout t Ps0, 1s, on pose ϕptq  tt ainsi que I  ϕptq dt
$
& a0 a1  1 0

1. Pour n ¥ 1, on pose un  n1n . La série de terme général un converge-t-elle ?


% @n P N , an 1  an
2
an1
n 2 2. Montrer l’existence de I.
»1
1. Montrer que @n P N , 1 ¤ an ¤ n2 . 3. Montrer l’existence des intégrales fn,p ptq dt et calculer leurs valeurs.
°
2. Déterminer le rayon de convergence de an xn . 0
8
¸ p1qk1
3. (a) Montrer que la somme de la série entière vérifie une équation diffé-
rentielle pE q.
4. En déduire I  kk
sous forme d’intégrale.

k 1

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Exercice 187 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-132-SerInt) ). Voir Exercice 193 (ENSEA 2019 - Jérémy MICHEL (Oral-179-SerInt) ). Voir corrigé
corrigé
¸  α α  Étudier la nature des séries
¸ p1qn et
¸ p1qn lnpnq .
Soit α P R . Quelle est la nature de la série e
n
cos sin ? ¥ 2n
n 0
1 ¥
n 1
n
n¥1
n n
Exercice 194 (ENSEA 2019 - Marc DAVAL (Oral-180-SerInt)
 ). Voir corrigé
Exercice 188 (ENSEA 2023 - Emile ASTE (419-Exo-Ana) ). Voir corrigé Nature de la série de terme général un  ch n  cos n . 1 1
Soit pun qnPN une suite de réels strictement positifs et ` un réel positif strictement
inférieur à 1. Exercice
¸ 195 (ENSEA 2018 - Andrea BITAULD (Oral-177-SerInt) ). Voir corrigé
° an xn une série entière de rayon de convergence R ¡ 0, on pose lors-
1. Démontrer que si lim
nÑ 8 un
un 1
 `, alors la série un converge.
Soit
n¥0
Indication : écrire, judicieusement, la définition de lim
nÑ 8 un
un 1
 `, puis qu’elle existe f pxq  ¸8 anxn.
majorer, pour n assez grand, un par le terme général d’une suite géomé- n0
» 2π
trique.
¸ n! 1. Soit r P r0, Rr, montrer que f preit qeipt dt  2πap rp .
2. Quelle est la nature de la série ? 0
»
n¥1
nn 1 2π f preit qreit
2. Montrer que pour z P C avec |z | r, f pz q 
reit  z
dt.
2π 0
Que se passe-t-il si |z | ¡ r ?
Exercice 189 (ENSEA 2022 - Eliott BARDAT (Oral-243-SerInt) ). Voir corrigé
Étudier la série de terme général :
 Exercice 196 (ENSEA 2017 - Guillem KHAÏRY - (Oral-172-SerInt) ). Voir corrigé
vn  ln 1
p 1qn On définit pun q suite de fonctions de r0, 1s vers R par
2n 1 » x

Exercice 190 (ENSEA 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-244-SerInt) ). Voir cor- u0 pxq  1 et @n P N, un 1 px q  1 un pt  t2 qdt
0
rigé »1
tx  1 n 1
1. Montrer que pour tout x P r0, 1s, 0 ¤ un 1 pxq  un pxq ¤
x
On pose, lorsque c’est possible, f pxq 
0 lnptq
dt.
pn 1 q! .
1. Pour x ¡ 0, x  0 puis 1 x 0, prouver la convergence de l’intégrale. 2. En déduire la convergence pour tout x P r0, 1s de la suite pun pxqq.
2. Prouver que f est de classe C1 sur s  1, 8r et calculer f 1 pxq. 3. Établir que la suite pun q converge uniformément vers une fonction u non
3. Exprimer f . nulle vérifiant u1 pxq  upx  x2 q

Exercice 191 (ENSEA 2021 - Antoine PAGE ). Voir corrigé Exercice 197 (ENSEA 2017 - Zaı̈neb HALOUA (Oral-173-SerInt) ). Voir corrigé
»  (Oral-181-SerInt)
»1
8
Démontrer la convergence et calculer ln 1
1
dt. 1. Étudier la suite et la série de terme général un  pt 2  t 1qn dt.
8 t2 ° 0
2. Trouver le rayon de convergence de un xn .
Exercice 192 (ENSEA
»
2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-178-SerInt) ). Voir corrigé 8
¸ »1
3. Montrer que @x Ps  1, 1r, 
1 dt
Existence et calcul de px lnpxqq n
dx pour n P N. un x n
1  xpt2  t 1q
.
0 
n 0 0

Fabien DÉLEN [email protected] 28 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

¸
Exercice 198 (ENSEA 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-174-SerInt) ). Voir 2. (a) Déterminer le rayon de convergence de pn 1qan xn .
corrigé »1
¥
n 0

Existence et calcul de I 
ln t (b) Déterminer le domaine de définition de S.
0 t1
dt.
3. Est-ce que F est définie en 1 ?
On pourra utiliser le développement en série entière de t ÞÑ 1

1 t. 4. Montrer que pour tout x Ps  1, 1r, F pxq  S pxq.
Exercice
»
199 (ENSEA 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-175-SerInt) ). Voir corrigé Exercice 202 (Mines-Telecom ). Voir
lnp1 uq
1 2023 - Damien MOREL (412-Exo-Ana)

Soit I  u
dt corrigé

Pour n P N , notons Hn  et pE q : p1  xqy 1  y  1 1 x .
0 1
»1
lnp1 tn q dt en fonction de I à l’aide d’un changement k1
k
1. Déterminer lim
nÑ 8 0 1. Résoudre pE q sur s  8, 1r.
de variable.
8
¸ p1qn1 . 2. Montrer que les solutions de pE q sur s  8, 1r sont développables en série
2. Montrer que I  entière en 0.

n 1
n2 8
¸
3. Soit y : x ÞÑ an xn une solution de pE q.
Exercice 200 (ENSEA 2017 - Sofiane MEZITI
»
(Oral-176-SerInt) ). Voir corrigé 
n 0
8 et2 x Que représente a0 ? Calculer an en fonction de Hn et a0 .
Soit f pxq  dt.
1 t2 0 4. Question non restituée, je propose :
1. Donner l’ensemble de définition de f . Existe-t-il des solutions de pE q sur R ?
2. f est-elle continue, dérivable sur son ensemble de définition ? Exercice 203 (Mines-Telecom 2023 - Maël CHAN-PENG (415-Exo-Ana) ). Voir
3. Montrer que DC P R, tel que @x ¡ 0, f 1 pxq  f pxq  ? .
c corrigé
x
1. Montrer que @t P r0, π2 s, ¤ sinptq.
2t
4. Déterminer la limite de f en 8. π
2. Notons pour x P R et n P N ,
Exercice 201 (Mines-Telecom 2023 - Zakaria EL MRANI (409-Exo-Ana) ). Voir $   n  nπ 
1  sin si t P 0,
corrigé & t
»1
tn fn ptq 
On pose, pour n P N, an  n 2
dt ainsi que : %
0 1 t2 0 sinon

8
¸ »1 Calculer lim fn ptq.
S pxq  pn 1qan x et F pxq 
n 1 nÑ 8
 p1 u qp1  xuq2
2
du » 8
fn ptq dt.
n 0 0
3. Calculer lim
nÑ 8 0
1. Montrer que : 
Exercice 204 (Mines-Telecom ). Voir
 2 pn 1 1 2023 - Aymeric LELONG (417-Exo-Ana)

1q
an O corrigé
n2

Fabien DÉLEN [email protected] 29 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

°
1. Montrer que la convergence
°
normale de fn sur r0, 1s implique que pour Exercice 207 (Mines-Telecom 2022 - Benoit COEUGNET (Oral-241-SerInt) ).
tout x dans r0, 1s, fn pxq converge absolument. Voir corrigé
°
2. Supposons que fn converge uniformément sur un intervalle I. On pose gn : x ÞÑ sinpxq cosn pxq sur r0, π2 s.
8
¸
Notons Rn  fk pxq.
1. Étudier les variations de la fonction gn .
k n 1 2. On pose fn pxq  xgn pxq sur r0, π2 s.
Justifier que pRn qnPN°converge uniformément vers 0. Étudier la suite de fonction pfn q.
Qu’en déduire pour fn ? ¸
3. Étudier la série fn .
3. Étudier la convergence de
p q
¸ sin nx enx
. ¥
n 0

¥
n 0
n!
Exercice 208 (Mines-Telecom 2022 - Nathan SATGE (Oral-245-SerInt) ). Voir
Exercice 205 (Mines-Telecom 2023 - Ryad GUENNOUN (422-Exo-Ana) ). Voir corrigé
¸
corrigé Soit an une série absolument convergente.
? » a ¥
On pose a  lnp1 2q et pour n P N, In  pshptqqn dt. n 1
Soit pbn qn¥1 une suite d’entiers naturels non nuls.
Pour x P r0, 1s et n P N , on pose fn pxq  an cosp2πbn xq.
0
1. Résoudre shptq  1. °
1. Montrer la convergence normale de la série fn .
2. Calculer lim In .
Ñ 8 8
n
? 2. Soit S : x P r0, 1s ÞÑ
°
an cosp2πbn xq P R.
3. Montrer que @n P N, nIn pn  1qIn2  2. 
Montrer que S est définie sur r0, 1s et continue.
n 1
4. Question non
°
restituée, je propose :
Nature de p1qn In ?
»1
3. Calculer S pxq dx.
5. Question non
°
restituée, je propose : 0
Nature de In ?
Exercice 209 (Mines-Telecom 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA
6. Question non
°
restituée, je propose : (Oral-246-SerInt) ). Voir corrigé
Somme de p1qn In ? x1
Soit I  R et n P N, on pose un pxq 
pn 1qpn xq .
Exercice 206 (Mines-Telecom 2016 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA °
Notons S la somme de la série un lorsqu’elle converge.
(Oral-209-SerInt) ). Voir corrigé
1. Montrer que S est de classe C 1 et exprimer S 1 .
1. Énoncer le théorème de dérivation sous le signe intégral.
» 8 2. Non retranscrite, je propose :
2. On pose f pxq  et cos xt dt. Calculer S px 1q S pxq pour x ¡ 0.
2

0
Montrer que f est de classe C 1 . 3. Non retranscrite, je propose :
3. (a) Montrer que f est solution d’une équation différentielle d’ordre 1 que Donner un équivalent de S pxq en 0 .
l’on notera pE q. Exercice 210 (Mines-Telecom 2022 - Franscesco DADDI (Oral-248-SerInt) ). Voir
(b) Résoudre pE q. corrigé

Fabien DÉLEN [email protected] 30 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

t lnptq
On pose pour t ¡ 0 et x P R, f px, tq  1. Trouver une relation de récurrence entre dn et dn .
p1 t2qx .
1
» 8 2. Montrer que la suite pdn q est majorée par 2.
On pose également k pxq  f px, tq dt. 3. La suite pdn q converge-t-elle ? Quelle est sa limite ?
°
4. Pour quelles valeurs de a P R la série
0
»1 dn
converge-t-elle ?
f px, tq dt converge.
na
1. Montrer que
0 Exercice 215 (Mines-Telecom 2019 - Clément GOLDSTEIN (Oral-222-SerInt) ).
» 8 lnptq Voir corrigé
2. Montrer que dt diverge.
1 t 1. Citer un théorème d’interversion limite-intégrale.
» 8
lnptq 2. Soit pfn q la suite de fonctions définie pour tout n P N par :
3. L’intégrale dt converge-t-elle pour λ ¤ 1 ? ou λ ¡ 1 ?
1 tλ  n
fn ptq 
4. Donner l’ensemble de définition de k. t
1
5. Est-ce que k est de classe C 1 sur son ensemble de définition ? n

Exercice 211 (Mines-Telecom 2022 - Nathan AUCHERE ). Montrer que la suite pfn q converge simplement sur r0, 1s.
» 1
(Oral-249-SerInt)

fn ptq dt
Voir corrigé
81
¸ 3. Montrer que la suite d’intégrale converge.
Montrer que x ÞÑ enx est intégrable sur R . 0

n 1  n Exercice 216 (Mines-Telecom 2019 - Brieuc PINSARD (Oral-223-SerInt) ). Voir


Exercice 212 (Mines-Telecom 2022 - Eliott BARDAT (Oral-251-SerInt) ). Voir corrigé 8 arctan nx
¸
corrigé
ņ On pose @x P R, f pxq  .

Pour tout n P N , on pose sn  ? .
1 n  1
n2

¸ sn
k 1
k 1. Ensemble de définition.
Quelle est la nature de la série 2
? 2. Continuité et caractère C 1 sur son ensemble de définition.
n¥1
n
Exercice 217 (Mines-Telecom 2019 - Jason BERNAS (Oral-224-SerInt) ). Voir
Exercice 213 (Mines-Telecom 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-226-SerInt) ). corrigé
Voir corrigé » 8 arctanpxtq
 
 1  1 Soit f : R Ñ R définie par f : x ÞÑ
tp1 t2 q
n¸1 n¸1 dt.
Soient 
k n
1
 lnpnq et
1
 lnpnq . 0

k 1 n N P  k
k 1
n
P
n N
1. Montrer que f est bien définie et qu’elle est impaire.
Montrer qu’elles sont adjacentes. 2. Montrer que f est de classe C 1 et que :
Exercice 214 (Mines-Telecom 2021 - Matthias KONTSEVITCH (Oral-227-SerInt) » 8
f 1 px q 
1
). Voir corrigé
On pose pour n non nul : 0 p1 t2 qp1 pxtq2q dt

pxtq2q  1
1 a b
dn  1! 2!
n!
... n! 3. Trouver des réels a et b tels que
p1 t2 qp1 t2 1 pxtq2 .
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4. En déduire l’expression de F 1 pxq puis celle de F pxq. (d) Non restituée. Je propose ceci :
En déduire un équivalent de lnpun q.
Exercice 218 (Mines-Telecom 2019 - Valentin LOURME (Oral-225-SerInt) ). Voir
corrigé »1
Exercice 221 (Mines-Telecom 2018 - Tanguy DORN (Oral-219-SerInt) ). Voir
P N et x P R , fk pxq  tk etx dt.
corrigé »x
On note pour k lnptq
0 On pose, lorsqu’elle existe, F pxq  dt.
1. Montrer que fk est décroissante sur R . 1 1 t2

2. Étudier la suite pfk p0qqkPN . 1. Montrer que F est de classe C 1 sur R .

3. Pour tout x de R , étudier la suite pfk pxqqkPN . 2. Étudier le signe de F pxq.


4. Pour tout k P N, étudier la limite quand x Ñ 8 de fk pxq. 3. F admet-elle une limite en 0 ?
»1

Exercice 219 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume DE GANI (Oral-217-SerInt) ). 4. Soit k P N et Ik  tk lnptq dt.
0
Voir corrigé Existence et calcul de Ik .
8
5. Calculer F p0q en utilisant une série.
¸
Soit f pxq  np1q xn .
n


n 0
Exercice 222 (Mines-Telecom 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-220-SerInt) ). Voir
1. Quel est le rayon de convergence de cette série entière ?
corrigé 
2. Exprimer f pxq à l’aide de fonctions usuelles.
» 8 n sin x
n
x p1 q dx.
Déterminer lim
Ñ 8
n 0 x2
Exercice 220 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-218-SerInt) ). Voir
corrigé Exercice 223 (Mines-Telecom 2018 - Andrea BITAULD (Oral-221-SerInt) ). Voir
Soit pun q la suite définie par u0 P R et corrigé
Soit pun qn¥1 la suite définie par :
@n P N, un 1  u2n  un 1
 2?n 

1. Montrer que la suite pun q est croissante. un ?1
 k
On suppose que la suite pun q converge. Que dire de sa limite ?
k 1
2.
3. On a à partir de maintenant u0 ¡ 1 1. Montrer que la suite pun qn¥1 converge.
(a) Que dire de pun q ? 2. Étudier les variations de pun qn¥1
un 1 ° 1
(b) Calculer , en déduire que converge. Exercice 224 (Mines-Telecom 2017 - Aı̈ssatou DIOP - Guillem KHAÏRY
un un ). Voir corrigé
(Oral-211-SerInt)

(c) On pose, pour n P N, wn  n lnpun q.


1 ¸ 1
¸ 2 1. Peut-on définir la nature de la série grâce à la règle de d’Alem-
Montrer que pwn 1  wnq converge. n¥2
n ln n
¥
n 0 bert ?

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»n  n
1. Montrer que Γpxq  lim t  1
2. Rappeler le théorème de comparaison série-intégrale et en déduire la x 1 t
dt.
convergence de la série. n Ñ 8 0 n
n!nx
2. Montrer que Γpxq  lim
Ñ 8 x px 1 q . . . px nq
Exercice 225 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DONCKERS (Oral-212-SerInt) ). Voir .
n
corrigé »1
t1 x Exercice 229 (Mines-Telecom ).
Soit f pxq 
2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-216-SerInt)

0 lnptq
t dt. Voir corrigé
»
t1 x
π

 ptan xqn dx pour n P N.


4

1. Montrer que g : t ÞÑ On pose un


lnptq
t est prolongeable par continuité en 1.
0

2. Montrer que f est définie sur s  1, 8r.


1. Convergence et limite de un .
pour tout n P N. Donner un équivalent de un .
3. Soit a ¡ 1, montrer que f est dérivable sur ra, 8r et calculer f 1pxq. 2. Calculer un un 2

4. Montrer que f est dérivable sur son ensemble de définition. Exercice 230 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-210-SerInt) ).
Voir corrigé
5. Donner une expression de f .
Soit Fn : t ÞÑ
1
tn et
.
1 t2
Exercice 226 (Mines-Telecom 2017 - Clarisse MEHRAIN
corrigé
(Oral-213-SerInt) ). Voir
1. Montrer que Fn est intégrable sur I  r0, 8r. »
1. Énoncer le théorème de convergence dominée. 2. Calculer la limite lorsque n tend vers l’infini de Fn .
»1 »1 I

2. On pose @n P N, un  sinpxn q dx. Montrer que un  n1 sin x


dx. Exercice 231 (TPE-EIVP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-236-SerInt) ). Voir corrigé
Pour tout n P N, on pose fn pxq  p1  x q
0 0 x
nα x n.

Exercice 227 (Mines-Telecom 2017 - Céline COULON (Oral-214-SerInt) ). Voir Pour quelles valeurs de α a-t-on pfn q qui converge uniformément sur r0, 1s ?
corrigé
81
¸
Exercice 232 (TPE-EIVP 2018 - Andrea BITAULD (Oral-237-SerInt) ). Voir
Soit @x Ps  1, 8r, S pxq  n 1 corrigé $
.
n 1  n x s r Ñ
& 0, 1 R
» x2
1. Montrer que S est définie sur s  1, 8r. Soit F :
% x ÞÑ
dt .
2. Montrer que S est continue sur ra, bs €s  1, 8r. x ln t
Est-ce que S est continue sur s  1, 8r ? 1. Montrer que F est C 1 sur s0, 1r et calculer sa dérivée.
3. Calculer S px 1q  S pxq. Donner un équivalent de S en 1 . 2. Montrer que F prolongeable par une fonction de classe C 1 sur r0, 1s en
Est-ce que S converge normalement sur s  1, 8r ?
remarquant que :
4.
x2
Exercice 228 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-215-SerInt) ). @x Ps0, 1r, @t Psx2, xr, t ln t
¤ ln1 t ¤ t lnx t
Voir corrigé » »1
8 t1
Soit Γ : x P R ÞÑ tx1 et dt. 3. En déduire la valeur de dt.
0 0 ln t

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Exercice 233 (TPE-EIVP 2018 - Tanguy DORN (Oral-238-SerInt) ). Voir corrigé 3. Soit a P r0, 1r. Montrer que pgn qnPN converge uniformément sur r0, as.
Soit pun qnPN une suite définie par u0  0 et @n P N, un 1  eu n .
1. Montrer que lim un
Ñ 8
n
 8. Exercice 237 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS
corrigé
(Oral-234-SerInt) ). Voir
» 8
Soit pfn q définie par f0  ln et fn 1  ln fn pour n P N.
Soit f définie sur R par @x P R, f pxq  et cospxtq dt..
2. 2

(a) Déterminer l’ensemble de définition de fn . » 8 ?π 0

(b) Montrer que lim fn pxq  8 puis fn 1pxq xÑ 8 opfnpxqq. et dt 
2
On rappelle que .
x Ñ 8 0 2
3. Soit Φ  fn avec n  maxtk P N, u2k xu. 1. Montrer que f est C 1 sur R.
(a) Montrer que lim Φpxq  8.
xÑ 8 2. Exprimer f à l’aide de fonctions usuelles.
(b) Montrer que Φ est négligeable devant n’importe quelle fn en 8
Exercice 238 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-235-SerInt) ). Voir
Exercice 234 (TPE-EIVP 2017 - Michaël MICHIELSEN (Oral-231-SerInt) ). Voir corrigé
corrigé Soit a ¡ 1, soit f P C pr1, 8r, Rq admettant une limite finie ` en 8.
»1
pln tq2 8
¸ p1qn . »x » ax »a
dt  2 f patq  f ptq f ptq f ptq
Montrer que
t2 p2n 1q3 1. Montrer que @x P r1, 8r : dt  dt  dt
n0
0 1 t t t
1 x 1
» 8
Exercice 235 (TPE-EIVP 2017 - Tristan AMM (Oral-232-SerInt) ). Voir corrigé f patq  f ptq
2. En déduire que dt converge et la calculer en fonction de
Soit p un entier naturel non nul et q un entier naturel quelconque. »a t
f ptq
1
»1
1. Calculer la valeur de xp pln xqq dx. 1 t
dt et de `.
0
2. En déduire la formule magique proposé par Bernoulli : Exercice 239 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-229-SerInt) ). Voir
»1 corrigé 
xx dx  1   ...
1 1 » π »x
et dt.
x2
On pose pour tout x réel : f pxq  exp  2 dt et g pxq 
4 2
0 22 33
0 cos t 0
Exercice 236 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-233-SerInt) ). Voir 1. Tracer le tableau de variation de f .
corrigé
Soit f P C 0 pr0, 1s, Rq telle
" que f p0q  f p1q  0.
2. Calculer f en fonction de g.
» 8
On note : @n P N, gn :
r0, 1s Ñ R . 3. En déduire la valeur de et dt.
2

x ÞÑ f pxn q 0

1. Étudier la convergence de la suite pgn qnPN sur r0, 1s. Exercice 240 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-230-SerInt) ). Voir
2. Montrer que si pgn qnPN converge uniformément sur r0, 1s, alors f est la corrigé

»1 ¸8 1 2
fonction nulle.
Indication : On pourra commencer par déterminer lim 1 
α n ln x
 π6 .
0 1x
. Existence et calcul de dx. On rappelle que
nÑ 8 n k1
k2

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Exercice 241 (Navale 2022 - Julien FIOT (Oral-240-SerInt) ). Voir corrigé 5. Trouver une relation entre xf pxq et f pxq2 .
ņ 8 1
¸
Soit α ¡ 1, on pose Sn  
1 6. Trouver dn à partir de la relation précédente.
α
et Rn .
k 1
k  kα
k n 1 Exercice 244 (Mines-Ponts 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-208-SerInt) ). Voir corrigé
1. Donner un équivalent de Rn . Soit Dn le nombre de dérangements de t1, . . . , nu, c’est à dire le nombre de
°
2. Discuter de la convergence de la série Rn
en fonction des valeurs de α. permutations sans points fixes de t1, . . . , nu.
On note par convention D0  0.
Sn

Exercice 242 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-228-SerInt) ). Voir ņ 


1. Montrer que pour tout n P N, n! 
n
corrigé » Dk .
8 arctanpxtq k
Soit f pxq  
k 0
tp1 t2 q
dt. ¸ Dn
0
2. Soit S la somme de la série entière xn .
1. Étudier le caractère C 1 de f . n¥0
n!
2. Exprimer f 1 sans utiliser de signe intégrale. Montrer que son rayon de convergence est supérieur ou égal à 1.
3. En déduire l’expression de f . 3. On pose pour tout x Ps 1, 1r, T pxq  ex S pxq. Calculer T pxq et en déduire
la valeur de Dn , pour tout n P N.
Exercice 243 (Mines-Ponts 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-247-SerInt) ). Voir
corrigé Exercice 245 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-193-SerInt) ). Voir corrigé
On dispose d’un tableau de rr0, nss et on souhaite étudier les chemins entre p0, 0q Étudier la suite pxn qnPN définie par
et pn, nq en considérant des déplacements élémentaires de p1, 0q vers le haut et c
p0, 1q vers la droite. x0  0 et @n P N, xn 1 
xn 1
.
1. Combien de chemins existe-t-il entre p0, 0q et pn, nq ?
2
°
2. On note dn le nombre de déplacements possibles en étant au-dessus de la Donner la nature de la série un avec un  1  xn .
diagonale. Par convention d0  1, vérifier d1  1, d2  2 et d3  5. Exercice 246 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-194-SerInt) ). Voir corrigé
3. Montrer que : Soit f P C pR, Rq telle que xÑlim8 f pxq P R.
ņ »x
@n P N, dn 1  dk dnk Déterminer les limites en 0 et 8 de g : x ÞÑ x
1
f ptq sinpx  tqdt, définie sur

k 0
s0, 8r.
0
Indice : Utiliser Bk qui est l’ensemble des chemins où un coefficient de la
diagonale pk, k q est atteint pour la première fois. Exercice 247 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-195-SerInt) ). Voir corrigé
¸8 Soit pun qnPN une suite réelle telle que lim n pun 1  un q  1.
4. On note f pxq  dn xn , montrer que : ¸ nÑ 8
n0 La série un converge-t-elle ?

0 ¤ dn ¤ pp2n q!
n!q2
Exercice 248 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-196-SerInt) ). Voir corrigé
1. Convergence simple puis uniforme sur r0, 1s de la suite pfn qnPN avec fn :
En déduire une minoration du rayon de convergence. x ÞÑ nα xp1  xqα pour toute n P N et α P R.

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° » 8
2. Convergence simple puis uniforme sur r0, 1s de la série de fonctions 
1. Montrer que pour tout k P N , Fk : x ÞÑ ekt sin xet dt est définie et
fn .
0
Exercice 249 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-197-SerInt) ). Voir corrigé continue sur R.
exp1 t q ¥ 2, Fk est solution de xy1  ky   sin x.
»1 2
2. Prouver que pour k
1. Montrer que f : x ÞÑ dt est dérivable sur R avec
0 1 t2 Exercice 253 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-201-SerInt) ). Voir corrigé
»1 Développer f pxq  x sh α
 en série entière avec α P R.
f 1 px q   exp1 qdt. x2 2x ch α 1
t2
0 Exercice 254 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de
»
l’ODT (Oral-202-SerInt) ). Voir corrigé
8 eixt  1
Existence et calcul s’il y a lieu de T pxq  et dt avec x P R.

2. On pose g pxq  f x2 . Montrer que : t
0
»x
g 1 pxq  2ex et dt,
2 2 Exercice 255 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-203-SerInt) ). Voir corrigé
» π{4
1. Étudier et représenter f : x ÞÑ ex tan t dt.
0

puis que 0
» x 2 2. La fonction f est-elle intégrable sur R ? sur R ?
g px q et dt  π4 .
2

0 3. Étudier la suite pun qnPN définie par u0 P R et pour tout n P N,


» 8 1  f pun q .
et dt.
2 un
3. En déduire la valeur de
0
Exercice 256 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-204-SerInt) ). Voir corrigé
Exercice 250 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-198-SerInt) ). Voir corrigé Soient a et b deux réels avec b ¡ 0 et b  1. On pose :
»1 »n
tx ln t
1. Montrer que I pxq  dt existe pour tout x P D s  1, 8r. @n ¡ 0,  1 arctan t
0 t1
un dt
na tb
2. Montrer que I est de classe C 8 sur D et donner ses dérivées successives.
0
°
1. Discuter, suivant la valeur de a, b de la nature de la série un .
3. Exprimer I sous forme d’une somme.
On pourra réaliser une intégration par partie.
Exercice 251 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-199-SerInt) ). Voir corrigé 2. Reprendre la question précédente avec b ¤ 0.
Limite de la suite pun qnPN définie par pour tout n P N , 3. Et si b  1 ?
»1
un  c
dx Exercice 257 (Mines-Ponts
»1
2019 - Tiré de l’ODT (Oral-205-SerInt) ). Voir corrigé
0
b a ? Montrer que In 
n x
dx est définie pour tout n P N et que la suite
2 2 2 ... 2 2x 1 x x2
pInqnPN converge.
0

(où le symbole racine carrée apparait n fois). Donner limnÑ 8 In et trouver un équivalent de In quand n Ñ 8.
Exercice 252 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-200-SerInt) ). Voir corrigé Exercice 258 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-206-SerInt) ). Voir corrigé

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» 8 et
ÞÑ dt est définie sur R , puis qu’elle y est
1. Montrer que f : x
Exercice 263 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-192-SerInt) ). Voir
t corrigé
dérivable et donner f 1 .
x
Rayon de convergence et fonction somme de la série entière :
2. Trouver des équivalents de f en 0 et 8.
» 8
¸ n2  1 xn
3. Montrer que f est intégrable sur R et calculer f pxqdx. n 0 ¥ n 2
0

Exercice 259 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT


»
(Oral-207-SerInt) ). Voir corrigé Exercice 264 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-182-SerInt) ). Voir
8
shpxtqet dt. Montrer que F
corrigé
Pour x P R, justifier l’existence de F pxq  2
8
¸
On définit f pxq 
0
x
np 1 n2 x2 q
est développable en série entière sur R et donner son développement. .
n1
Ensemble de définition ? De continuité ? De dérivabilité ?
Exercice 260 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-183-SerInt) ). Voir
corrigé »1 Exercice 265 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-184-SerInt) ). Voir
Soit f pxq 
ln t corrigé
0 1  tx dt. Soit a, b des réels strictement positifs.
1. Déterminer le domaine de définition de f . » 8 cospatq  cospbtq
2. f est-elle continue sur ce domaine ?
1. On considère I  t
dt.
0
3. Calculer lim f pxq.
Existence et calcul de I.
» 8 sinpatq sinpbtq
Ñ0

x
2. Existence et calcul de J dt.
0 t
Exercice 261 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-190-SerInt) ). Voir
corrigé »x
ln |1  y |
Exercice 266 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-185-SerInt) ). Voir
Soit f : x ÞÑ dy. corrigé
0 y On note pn le nombre de partitions de l’ensemble t1, . . . , nu.
1. Donner le domaine de définition de f . °
1. Décrire les modes de convergence d’une série entière bn xn de rayon R
2. f est-elle développable en série entière au voisinage de 0 ? Quel est son sur l’intervalle s  R, Rr.
rayon de convergence ? Calculer f p1q. ņ 
3. f est-elle dérivable ? 2. On pose p0  1. Montrer que @n P N, pn 1  n
k
pk .

8, en 8.
k 0
4. Préciser les limites de f en 8p
¸
3. On note f : x ÞÑ
n
xn et R le rayon de convergence.
Exercice 262 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-191-SerInt) ). Voir 
n 0
n!
(a) Montrer que R ¥ 1.
corrigé
» π
?

2
Justifier la convergence et calculer I tan t dt. (b) Calculer f pxq pour x Ps  R, Rr.
0

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Exercice 267 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-186-SerInt) ). Voir Exercice 271 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-170-SerInt) ).
corrigé Voir corrigé »1
tα1
On pose J pα, β q  dt où pα, β q P pR q2 .
Existence et calcul éventuel de la somme de la série de terme général :
» π 0 1 tβ
 p1qn cosn pxq dx 1. Établir la convergence de J pα, β q.
2
un
0
2. Calculer J p 12 , 12 q. Écrire J pn, 1q (n P N ) sous forme de somme.
Exercice 268 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-187-SerInt) ). Voir 3. Écrire J pα, β q sous forme de série numérique.
corrigé »1 4. Calculer :
On pose, @x ¡ 0, f pxq  ln t lnp1  tx q dt.
lim J pα, β q , lim J pα, β q , lim J pα, β q , lim J pα, β q
0
α Ñ0 αÑ 8 β Ñ 0 β Ñ 8
1. Définition de f ?
2. Écrire f comme la somme d’une série de fonctions. Exercice 272 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-171-SerInt) ).
Voir corrigé »
3. Déterminer la limite de f en 0. 8 sin t
On considère f définie par f : x ÞÑ dt.
Exercice 269 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir t2 x
f est définie et dérivable sur R .
(Oral-188-SerInt)

corrigé 1. Montrer que


Une involution de E est une application f de E dans E telle que f  f  IdE . 2. Montrer que f pxq   ln x quand x tend vers 0 .
Si n P N , on note In le nombre d’involutions de l’ensemble rr1, nss et I0  1.
f est dominée par 2 quand x Ñ 8.
1
3. Montrer que
1. Montrer, @n P N, la relation de récurrence In  In pn 1 qI n . x
f est intégrable sur s0, 8r.
2 1
° In n 4. Montrer que
2. En déduire une conséquence sur le rayon de convergence de la n! x .
On notera S pxq la valeur de sa somme. Exercice 273 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-167-SerInt) ).
3. Trouver une expression simple de S pxq et en déduire une expression de In Voir corrigé

sous forme d’une somme. On pose : un  pn
1
k qα
pour tout n P N où α P R.
k 1
Exercice 270 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-189-SerInt) ). Voir 1. On se place dans le cas α ¡ 1. Montrer que la suite pun q converge vers 0.
2. Déterminer la limite de pun q selon la valeur de α.
corrigé
8 2n x2n 1
¸
Soit f pxq  . 8
¸
3. On suppose α ¡ 1 et on pose vn pour tout n P N.

x2n 1

n 0
1
k qα pn
1. Donner le domaine de définition de f . k 1
Soit N un entier naturel, et x un réel tel que |x|
Déterminer la nature de la série de terme général vn selon la valeur de α.
1.
¹
N
n  Exercice 274 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-168-SerInt) ).
2. Simplifier 1 x2 . Voir corrigé
»
 lnp1 a cos xq
π

Si a Ps  1, 1r, on définit I paq 


n 0 2

3. Expliciter f . dx.
0 cos x

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1. Montrer que I est de classe C 1 et calculer sa dérivée I 1 paq. 3 PROBABILITÉS ET VARIABLES


(on pourra utiliser le changement de variable u  tan x2 avec cos x  
1 u2
.)
1 u2 ALÉATOIRES
2. Montrer que I est développable en série entière.
8
¸ » π Exercice 276 (CCINP 2023 - Bounam APHAVAYONG - Zakaria EL MRANI
p1qk1 pcos xqk1dx.
2
3. En déduire la valeur de (404-Exo-Proba) ). Voir corrigé


k 0 0
1 1 1
Exercice 275 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-169-SerInt) ). On pose J  1 1 1 et M  J  I3 .
Voir corrigé 1 1 1
Soit θ Ps0, π r. On pose : @n P N , @t Ps0, 1r, un ptq  tn1 sinpnθq. On dispose de 3 cases A, B et C.
¸ À l’instant initial la souris est en A.
1. Montrer que un converge simplement sur s0, 1r. Calculer sa somme S. À chaque étape, elle se déplace sur une des deux autres cases de manière
2. Montrer que S est intégrable entre 0 et 1 et calculer cette intégrale. équiprobable et indépendamment de sa position.

3. On pose Vn 
sin nθ On pose An : « à l’étape n, la souris est en A » (on définit de même Bn et Cn )
n
. et ppAn q sa probabilité.

P p An q
Montrer la convergence de la série de terme général Vn et calculer sa somme.
1. On pose Un   P pB n q .
P pC n q
Trouver une relation entre Un 1 et Un .
2. Montrer que M est diagonalisable. Déterminer les sous-espaces propres
associés. Exprimer M n .
3. Trouver un polynôme annulateur de J. Effectuer la division euclidienne de
pX  1qn par X pX  3q et déterminer une nouvelle expression de M n.
4. Déterminer la limite lorsque n Ñ 8 de Un et interpréter.
Exercice 277 (CCINP 2023 - Pierre-Louis SCHNEIDER (406-Exo-Proba) ). Voir
corrigé
Soient X, Y deux variables aléatoires réelles indépendantes qui suivent une loi
de Poisson de paramètre λ ¡ 0.
1. Donner la loi de X, l’espérance et la variance.
2. Soient U  minpX, Y q et V  maxpX, Y q, U et V sont-elles indépen-
dantes ?
3. Soit Z une variable aléatoire réelle avec Z pΩq  N telle que la probabilité
conditionnelle de Z sachant X  k suive une loi binomiale B pk, pq.
Trouver la loi de Z.

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Exercice 278 (CCINP 2023 - Damien MOREL (426-Exo-Proba) ). Voir corrigé 2. Trouver la loi de Y .
Soit X une variable aléatoire réelle telle que : 3. X et Y sont-elles indépendantes ?

@k P rr0, nss , P pX  kq  k a 1 n
.
4. Soit Z  X  Y , trouver la loi de Z.
k 5. Calculer PY j pZ  k q.
 n1

1. Montrer que @k P rr1, nss , n
n 6. Conclure.
k k  .
k 1
2. Trouver a de sorte qu’il s’agisse bien d’une loi de probabilité. Exercice 281 (CCINP 2018 2021 - Guillem KHAÏRY - Yohann VALLES -
3. Calculer E pX q. Ewen YOU (Oral-262-Proba) ). Voir corrigé

4. Calculer V pX q.
On effectue n lancers de dés cubiques équilibrés de façon indépendante. On note
Xk la variable aléatoire égale au nombre obtenu au k-ième lancer (k P rr1, nss).
Exercice 279 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU (Oral-297-Proba) ). Voir corrigé On note également :
Mn  max pXk q et mn  min pXk q
Une entreprise vend des produits de type A et de type B. L’entreprise reçoit
des appels, supposés indépendants, concernant un des deux produits. 80% des kPrr1,nss kPrr1,nss
appels concernant le produit B et 20% le produit A.
On note XA la variable aléatoire qui donne le nombre d’appels jusqu’à obtenir 1. Donner ppXk  xi q avec xi P rr1, 6ss et Fk la fonction de répartition associée
un appel pour le produit A et XB pour le produit B. à Xk .
On note L la variable aléatoire qui donne la longueur de la première série 2. Donner la loi de Mn et sa fonction de répartition Fn .
d’appels concernant le même produit. Par exemple : pour AAABA. . ., on a 3. Étudier la convergence uniforme de Fn .
L  3,
pour BBBBAA. . . on a L  4.
4. Reprendre les deux questions précédentes avec mn .

1. Donner la loi de XA . Montrer qu’elle admet une espérance et une variance Exercice 282 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-267-Proba) ). Voir corrigé
et les calculer. Idem pour B. Soit une urne avec 10 boules : 3 blanches et 7 noires. On tire successivement
2. Donner la loi de L et montrer que pour tout n P N : avec remise des boules et on note X la variable aléatoire qui est le numéro du
premier tirage d’une boule blanche.
P pL  nq  0, 2P pXA  nq 0, 8P pXB  nq 1. Quelle est la loi de X ?
2. Donner E pX q, V pX q. Retrouver E pX q par le calcul.
3. Justifier que L est d’espérance finie et calculer son espérance.
3. Soit Y la variable aléatoire qui est le rang du tirage auquel on trouve la
Exercice 280 (CCINP 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-298-Proba) ). Voir corrigé 3ième boule blanche. Quelle est la loi de Y ?
Soit X et Y deux variables aléatoires, α Ps0, 1s et β ¡ 0, on pose :
$ i β Exercice 283 (CCINP 2021 - Leı̈la LANDRIN ). Voir corrigé
p  α q ij α j
(Oral-268-Proba)

Soit pXn qnPN tel que chaque variable aléatoire Xn suive une loi de Bernoulli de
si 0 ¤ j ¤i
& βe 1
P pX  i, Y  j q  % j!pi  j q! paramètre p.
0 si 0 ¤ i j On sait que les variables aléatoires pXn q sont toutes 2 à 2 indépendantes.
Soit Yn  Xn Xn 1 et Mn 
Y1 . . . Yn
1. Trouver la loi de X. .
n

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1. Énoncer la loi faible des grands nombres. 1. Trouver l’espérance et la variance de X.


2. Les Yn sont-ils indépendants ? 2. Calculer GX ptq.
3. Calculer l’espérance et la variance de Mn . 3. Trouver la loi de X.
4. Montrer que lim pp|Mn  2p| ¥ εq  0.
nÑ 8 Exercice 287 (CCINP 2018 - Tanguy DORN (Oral-263-Proba) ). Voir corrigé
Soit X une variable aléatoire à valeurs dans N définie par :
Exercice 284 (CCINP 2021 - Antoine PAGE (Oral-269-Proba) ). Voir corrigé

Soit une urne avec 3 jetons numérotés. On tire avec remise des jetons de l’urne. @n P N, P pX  nq  pP pX ¥ nq avec p Ps0, 1r.
On note Y la variable aléatoire qui compte le nombre de tirages nécessaire pour
obtenir 2 jetons différents pour la première fois. Déterminer la loi de X, son espérance et sa variance.
On note Z la variable aléatoire qui compte le nombre de tirages nécessaires
pour obtenir les 3 jetons pour la première fois. Exercice 288 (CCINP 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-264-Proba) ). Voir corrigé
On place N boules noires numérotés de 1 à N dans une urne. On effectue n
1. Donner la loi de Y .
tirages successifs avec remise. On note Xn le plus petit des numéros tirés lors
2. Reconnaitre la loi de Y  1. des n tirages.
1. @k P N, calculer P pXn ¥ k q.
En déduire la variance et l’espérance de Y .
3. Déterminer la loi de pY, Z q. En déduire E pXn q, et proposer un équivalent lorsque N Ñ 8.
4. Donner enfin la loi de Z. 2. Calculer V pX q, puis un équivalent lorsque N Ñ 8.
n

Exercice 285 (CCINP 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-270-Proba) ). Voir corrigé


Exercice 289 (CCINP 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-265-Proba) ). Voir
Soient X1 et X2 deux variables aléatoires indépendantes suivant des lois bino- corrigé
miales B pn, 12 q.
 Soit N une variable aléatoire suivant une loi de Poisson de paramètre λ. N
X1 pω q
Soit M  avec ω P rr0, nss.
1 représente un nombre d’électrons émis.
0 X2 pω q On pose X le nombre d’électrons actifs avec une probabilité p d’être actif.
On cherche à déterminer la probabilité que M soit diagonalisable.
  On pose Y le nombre d’électrons inactifs avec une probabilité 1  p d’être inactif.
ņ 2
1. Exprimer p1 Xq 
2n n 2n 1. Déterminer la loi conditionnelle de X sachant N .
de deux façons pour montrer que .
2. Trouver la loi de pX, N q.

k 0
k n
2. Trouver la probabilité de l’évènement X1  X2. 3. Trouver la loi de X.
3. Répondre à la question initialement posée.
4. Montrer que X et Y sont indépendantes.
Exercice 286 (CCINP 2019 - Shahriar ROHMAN - Charles DUPRET 5. Trouver covpX, N q.
(Oral-266-Proba) ). Voir corrigé
6. Questions bonus :
Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes à valeurs dans N et de
même loi. (a) Quel est le coefficient de corrélation entre X et Y ?
Soit Z une variable aléatoire suivant une loi géométrique de paramètre p telle (b) Montrer que pour toute loi X et Y le coefficient de corrélation est
que Z  X Y 1. borné.

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Exercice 290 (CCINP 2017 - Proba (Oral-257-Proba) ). Voir corrigé Exercice 294 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-261-Proba) ). Voir
Soit pk définie pour tout k P N par pk  kp1  pqk1p2. corrigé
1. Montrer que ppk q défini une loi de probabilités. Soit x P R tel que |x| 1 et r P N .
2. Soit X la variable aléatoire telle que @k P N , ppX  k q  pk . 1. Donner le développement en série entière de x ÞÑ
1
Montrer que l’espérance de X  1 et pX  1qpX  2q existe et calculer leur p1  x qr .

valeur. 2. Soit @k P N, pk  k kr1 q r pk avec q  1  p.
3. Calculer l’espérance de X et sa variance. Montrer que pk est une loi de probabilité.
3. Calculer la série génératrice de la variable aléatoire X définie par :
Exercice 291 (CCINP 2017 - Adrien DJIAN (Oral-258-Proba) ). Voir corrigé
Soit n ¥ 3, n personnes lancent simultanément une pièce équilibrée. Si toutes @k P N, P pX  kq  pk .
les pièces sauf une donnent le même résultat, le possesseur de la pièce perd.
Soit X la variable aléatoire donnant le nombre de tours nécessaires pour avoir 4. Calculer la variance et l’espérance de X.
un perdant. Exercice 295 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-254-Proba) ). Voir
1. Donner la probabilité pn qu’il y ait un perdant au premier tour. corrigé
2. Donner la loi, l’espérance et la variance de X. Soit X,Y des variables aléatoires vérifiant les hypothèses suivantes :
piq X et Y admettent chacune une espérance,
3. Lorsqu’un joueur perd, il est exclu de la partie. La partie s’arrête lorsqu’il
piiq X et X  Y sont indépendantes,
reste deux personnes, qui sont gagnantes. Donner le temps moyen d’une
piiiq Y et X  Y sont indépendantes.
Montrer que X  Y est presque constante.
partie (unité de temps : 1 tour).

Exercice 292 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-259-Proba) ). Voir


Exercice 296 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-255-Proba) ). Voir
corrigé
Soit pΩ, A, P q un espace probabilisé.
corrigé
Montrer que pour toute suite pAk q1¤k¤n d’évènements on a :
Soit X et Y deux variables aléatoires. X suit un loi de Poisson de paramètre
λ ¡ 0 et Y sachant X  n suit une loi binomiale de paramètre n et p P r0, 1s.
 
¤
n ņ £
n 1. Donner la loi de pX, Y q.
P Ak ¤ P p Ak q ¤ P Ak pn  1q 2. Reconnaı̂tre la loi de Y .
k 1 
k 1 k 1
3. Soit Z  X  Y . Donner la loi de Z.
Exercice 293 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-260-Proba) ). Voir
4. X et Y sont-elles indépendantes ?
corrigé
Soit X, Y des variables aléatoires indépendantes suivant des lois de Poisson de Exercice 297 (CCINP 2016 - Anas BELCADI (Oral-256-Proba) ). Voir corrigé
paramètres respectifs λ et µ. Un joueur dans un casino joue sur une machine qui renvoie un entier N dans
1. Déterminer la loi de Z  X Y . N selon la probabilité P pN  nq  n .
1

2. Déterminer la probabilité conditionnelle PZ n pX  hq.


2
Si n est pair le joueur gagne n jetons et si n est impair, le joueur perd n jetons.
3. Déterminer la loi de X sachant Z  n. 1. Calculez la probabilité de gagner à ce jeu.

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2. Soit G le gain algébrique du joueur (G 0 si le joueur perd), donnez G et Soit Xet Y deux variables aléatoires réelles à valeurs dans N telles que :
calculez son espérance.

Exercice 298 (ENSEA 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-296-Proba) ). Voir cor-


@pk, j q P N2, P pX  j, Y  kq  ap2jj kkq
rigé
1. Calculer la valeur de a.
Une centrale d’appels téléphoniques effectue n appels téléphoniques vers n cor-
respondants distincts. 2. Déterminer la loi marginale de X et Y .
On admet que les n appels constituent n expériences indépendantes et que, 3. Question non restituée, je propose :
pour chaque appel, la probabilité d’obtenir le correspondant demandé est p Les variables X et Y sont-elles indépendantes ?
(p Ps0, 1r). 4. Question non restituée, je propose :
Soit N1 la variable aléatoire représentant le nombre de correspondants ayant Calculer l’espérance de X et de Y .
répondu au premier appel. Elle rappelle une seconde fois ceux qui n’ont pas
répondu, on note N2 le nombre de personnes qui a répondu la deuxième fois. Exercice 302 (Mines-Telecom 2019 - Adrien MALTESE (Oral-287-Proba) ). Voir
corrigé
1. Donner la loi de N1 , sa variance et son espérance.
Soit X une variable aléatoire suivant une loi de Poisson de paramètre λ et
2. Calculer PN1 k pN2  `q pour k P rr0, nss et ` ¤ n. Y  X 2 1.
3. On pose N  N1 N2 , trouver la loi de N . 1. Déterminer l’espérance de Y .
Exercice 299 (Mines-Telecom 2022 - Benoit COEUGNET (Oral-294-Proba) ). 2. Quelle est la probabilité que Y ¡X?
Voir corrigé 3. Comparer la probabilité que X soit pair avec celle que X soit impair.
n personnes jouent à pile ou face.
Exercice 303 (Mines-Telecom 2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-288-Proba) ). Voir
1. Calculer la probabilité qu’au moins une personne n’ait pas la même face corrigé
que les autres. On lance n pièces truquées de telle sorte que la probabilité que la pièce tombe
2. Soit X la variable aléatoire qui compte le nombre de parties avant qu’au sur face soit p (p Ps0, 1r). On note X la variable aléatoire qui compte le nombre
moins une personne n’ait pas la même face que les autres. de faces.
Trouver la loi de X, son espérance et sa variance. 1. Donner la loi de X.
Exercice 300 (Mines-Telecom 2021 - Matthias KONTSEVITCH (Oral-289-Proba) 2. On lance une seconde fois les pièces qui ne sont pas tombées sur face au
). Voir corrigé premier lancer. On note Y la variable aléatoire qui compte le nombre de
On a N coffres. Il y a une probabilité p qu’il y ait un trésor caché dans l’un des ces pièces qui tombent sur face.
coffres, choisi au hasard. Déterminer PX k pY  iq avec i et k dans N.
Sachant que les N  1 premiers sont vides, avec quelle probabilité le trésor se 3. Donner la loi de Z X Y.
trouve dans le dernier coffre ?
Exercice 304 (Mines-Telecom 2017 - Aı̈ssatou DIOP - Guillem KHAÏRY
Exercice 301 (Mines-Telecom 2019 - Brieuc PINSARD (Oral-286-Proba) ). Voir ). Voir corrigé
(Oral-283-Proba)

corrigé Une puce se déplace dans 3 cases pC1 , C2 , C3 q. Elle est dans C1 à l’instant t  0.

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— Lorsqu’il est dans C1 à l’instant t  n, il peut se trouver dans C1 , C2 ou Exercice 306 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DONCKERS (Oral-285-Proba) ). Voir
C3 à l’instant t  n 1 avec la même probabilité. corrigé
— Lorsqu’il est dans C2 à l’instant t  n, il peut se trouver dans C1 , C2 ou 1. Donner la définition d’une loi de Poisson de paramètre λ.
C3 à l’instant t  n 1 avec la même probabilité. 2. Donner son espérance et sa variance
— Lorsqu’il est dans C3 à l’instant t  n, il y reste à l’instant t  n 1. 3. Donner la loi associée à X Y , X et Y deux variables aléatoires indépen-

un dantes suivant une loi de Poisson. Le démontrer.
Notons un  ppEnq, vn  ppFnq et wn  ppGnq et X   vn avec :
wn Exercice 307 (TPE-EIVP 2018 - Tanguy DORN (Oral-293-Proba) ). Voir corrigé
On s’intéresse à un lancer de pièce parfaitement équilibrée. Est-ce que la variable
— En : « La puce est dans la case C1 à l’instant n »
aléatoire comptant le tour auquel apparait la seconde fois « face » admet une
— Fn : « La puce est dans la case C2 à l’instant n » espérance finie ?
— Gn : « La puce est dans la case C3 à l’instant n »
Exercice 308 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-292-Proba) ). Voir
1. Déterminer le lien entre un 1, vn 1 et wn 1 et un , vn , wn . corrigé
2. Déterminer Xn 1 sous la forme Xn 1  AXn avec A une matrice à déter- Soit X une variable aléatoire dont la fonction génératrice est GX ptq  ae1 t2 .

miner. 1. Déterminer a.
3. Montrer que A est diagonalisable et la diagonaliser. 2. Quelle est la loi de X ? Son espérance, sa variance ?
4. Déterminer l’expression matricielle de Xn .
Exercice 309 (Navale 2019 - Marc DAVAL
(Oral-291-Proba) ). Voir corrigé
5. Énoncer lethéorème de continuité monotone. On lance une pièce de monnaie avec la probabilité d’avoir pile égale à p. Chaque
”
6. Calculer p Gn . Commenter. lancer est supposé indépendant du précédent.
nPN On considère un jeu où l’on perd si on obtient 2 faces de plus que de piles et
Exercice 305 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DURINGER (Oral-284-Proba) ). Voir on gagne si on obtient 2 piles de plus que de faces.
corrigé 1. Calculer la probabilité que le jeu dure au moins 2n coups.
Soient n variables aléatoires Y1 , . . . , Yn indépendantes et de même loi. 2. Question non restituée, je propose :
On note Sn  Y1 . . . Yn Soit X la durée du jeu en nombre de coups. Déterminer la loi de X.
1. Montrer, à l’aide de l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev que : 3. Question non restituée, je propose :
 
 
@a ¡ 0, P  Snn  E pY1q ¥ a ¤ Vna pY1 q En moyenne, combien de coups dure ce jeu ?
2
Exercice 310 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-290-Proba) ). Voir corrigé
Soit X ãÑ G p 41 q, et n ¥ 5. A partir des inégalités de Markov et de Bienaymé-
2. Soit une urne composée de 2 boules rouges et 3 boules noires. On effectue Tchebychev, déterminer un encadrement vérifié par P pX ¥ nq.
n tirages avec remise.
Trouver n tel que l’on soit sûr à 95% que la proportion de boules rouges Exercice 311 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-277-Proba) ). Voir corrigé
soit comprise entre 0,35 et 0,45. Un magasin dispose d’une quantité N P N d’un produit. Le nombre de clients

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arrivant dans une journée suit une loi de Poisson de paramètre t P R . Un 1. Déterminer a, puis la loi marginale de Y .
client achète le produit avec une probabilité p Ps0, 1r (ou repart sans rien). 2. Montrer que pour tout x Ps  1, 1r,
Quelle est la probabilité d’avoir rupture de stock dans la journée ?
8
¸

xnk  p1  1xqk
n
Exercice 312 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-278-Proba) ). Voir corrigé .
Une urne contient une proportion p Ps0, 1r de boules blanches. On procède à
k 1

n k
des tirages d’une boule avec remise et on note Xn la variable aléatoire donnant En déduire la loi marginale de X.
le nombre de tirages successifs nécessaires pour obtenir n boules blanches.
3. Les variables X et Y sont-elles indépendantes ?
1. Déterminer la loi de X1 et sa fonction génératrice.
2. Déterminer GXn , puis la loi et l’espérance de Xn . Exercice 316 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT
(Oral-282-Proba) ). Voir corrigé

Soient deux variables aléatoires indépendantes X et Y suivant chacune une loi


3. Calculer la loi de Xn d’une autre manière. géométrique de paramètres respectifs p Ps0, 1
r et q Ps0, 1r.
Exercice 313 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-279-Proba) ). Voir corrigé Quelle est la probabilité que la matrice A  X 1 soit diagonalisable ?
0 Y
1. Soient f et g deux fonctions croissantes de R dans R et X une variable
aléatoire admettant un moment d’ordre 2. Exercice 317 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-276-Proba) ). Voir
Montrer que covpf pX q, g pX qq ¥ 0. On pourra introduire une variable corrigé
aléatoire Y , indépendante de X, suivant la même loi, et montrer que On lance indéfiniment une pièce de monnaie équilibrée (P pP ileq  P pF aceq 
pf pX q  f pY qqpgpX q  gpY qq ¥ 0. 1
2 ) et on note pn la probabilité qu’on n’obtienne pas trois Piles consécutifs au
2. On donne deux suites croissantes pan qnPN et pbn qnPN . Montrer que pour cours des n premiers lancers. On pose p0  1.
tout n P N :   1. Calculer p1 , p2 et p3 .
ņ ņ ņ
ai bi ¥
1 2. Trouver une relation de récurrence entre pn , pn1 , pn2 et pn3 .
ai bi
i1
n i1 i1 3. Calculer lim pn .
nÑ 8
Exercice 314 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-280-Proba) ). Voir corrigé
Deux variables aléatoires indépendantes X et Y suivent une loi géométrique de Exercice 318 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-273-Proba) ). Voir
paramètre p Ps0, 1r. corrigé
Donner la loi de T  minpX, Y q, son espérance, sa fonction génératrice. Dans une urne, on a des boules distinctes B1 , . . . , Bn (n ¥ 2) que l’on tire
Montrer que T pT1 1q admet une espérance et la calculer. successivement et avec remise. Soit Yr la variable aléatoire qui donne le rang
du tirage au bout duquel B1 , . . . , Br ont été tirées au moins une fois.
Exercice 315
 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-281-Proba) ). Voir corrigé 1. Déterminer la loi, l’espérance, la variance de Y1 .
Soit p Ps0, 1 , a P R et X et Y deux variables aléatoires à valeurs dans N, de 2. Préciser Yr pΩq. Que valent P pYr  rq et P pYr  r 1q ?
On fixe r. Pour tout i P t1, . . . , ru, on note Wi la variable aléatoire repré-
loi conjointe :
3.
$ 
an pp1  pqn ¤n
& n sentant le nombre de tirages nécessaires pour que pour la première fois, i
P pX  k, Y  nq  % k
si k boules distinctes parmi les boules B1 , . . . , Br soient sorties (ainsi, Wr  Yr ).
0 sinon On pose X1  W1 et Xi  Wi  Wi1 si i ¥ 2.

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(a) Déterminer la loi de Xi ainsi que son espérance. Soit ξ une variable aléatoire suivant une loi de Rademacher, à valeurs dans
En déduire l’espérance de Yr . 1, 1 avec une probabilité de 12 pour chaque issue.
(b) Trouver un équivalent de Yn quand n Ñ 8. Soit v à valeur dans R.

Exercice 319 (Mines-Ponts 2016 - Margaux SEGUIN (Oral-274-Proba) ). Voir cor-
1. Montrer que E euξ ¤e . u2
2

rigé 2. Soit X P Mn,1 pRq avec }X }  1.


On considère une suite d’épreuves indépendantes de Bernoulli définies sur un Soit M P Mn pRq avec M  pξi,j q1¤i,j ¤n où les ξi,j sont n2 variables aléa-
même espace probabilisé pΩ, A, P ), de paramètre p Ps0, 1r (p probabilité d’ob- toires indépendantes suivant la loi de Rademacher.
tenir un succès). On note yi la i-ème coordonnée de M X. Montrer que :
On appelle doublé le fait d’obtenir deux succès de suite. On note q  1  p.
On introduit les évènements suivants : @λ ¥ 0, P p|yi ¥ 0|q ¤ e λ2
2

An : « obtenir au moins un doublé au cours des n premières épreuves. »


Bn : « obtenir le premier doublé aux rangs n  1 et n. » 3. Question non restituée.
On note ppBn q  pn .
ņ Exercice 322 (CentraleSupelec 2017 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-272-Proba) ).
1. Montrer que ppAn q  pk . Voir corrigé

k 1 On place deux boules vertes et une boule noire dans une urne.
ņ On effectue des tirages successifs et infinis, on remet la boule tirée dans l’urne
3 p q 1
Montrer que pn 2 pk . ainsi qu’une boule de même couleur.

k 1
Soit X la variable aléatoire réelle qui correspond au premier tirage de la boule
2. En déduire une relation entre pn 3 , pn 2 , pn 1 et pn . verte et Y celle qui correspond au premier tirage de la boule noire.
3. Résoudre cette relation de récurrenceet déterminer la limite de pn . Soit Uk la variable aléatoire qui vaut 1 si on tire une boule verte au k-ième
1 0 pq 2 tirage et 0 sinon.
On pourra s’aider de la matrice A   1 0 0 . Soit Zn la variable aléatoire réelle qui compte le nombre de boules vertes tirées
0 1 0 au cours de n tirages.
Exercice 320 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-275-Proba) ). Voir 1. Donner les lois de X et de Y .
corrigé (a) Exprimer Zn en fonction des Uk .
1. Soit α P R  . Montrer l’existence d’une variable aléatoire X telle que (b) Calculer P pUn 1  1|Zn  kq.
X pΩq  N et GX ptq 
1
p 2  t qα . (c) Montrer par récurrence que Uk ãÑ B p 13 q.
Donner un équivalent de P pX  nq lorsque n Ñ 8 dans le cas où α P N .
On pourra établir la loi de Zn en même temps.
2.
2. Question non retranscrite.
Soit λ P R  . Montrer que P pX ¥ pλ 1qαq ¤ 2 .

3.
λ Exercice 323 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-271-Proba) ).
Exercice 321 (CentraleSupelec 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-295-Proba) ). Voir corrigé
Voir corrigé On munit R2 de son repère orthonormé que l’on note pO,~i, ~j q. On prend alors un

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module, initialement en O, se déplaçant d’un pas sur l’une des quatre directions 4 ESPACES PRÉHILBERTIENS ET
(nord,sud,est,ouest) de manière équiprobable.
On note An  pXn , Yn q sa position à l’instant n. L’ensemble est muni d’un
ISOMÉTRIES
espace probabilisable. On note aussi Zn la distance du module au point O à Exercice 324 (CCINP 2023 - Ryad GUENNOUN - Ilan CARPENTIER
l’instant n. (424-Exo-ProdScal) ). Voir corrigé
On ne cherchera pas à déterminer la loi de Xn . Soit pe1 , . . . , en q une famille libre telle que :
1. Donner l’espérance et la variance de Xn .
2. Montrer que E pZn q ¤
?n. @x P E, }x}  px|eiq2

ķ  2  
i 1
3. On admet que :
k
i
 2k
k
. Calculer alors P pZn  0q. 1. Montrer que : @j P rr1, nss, }ej } ¤ 1.

2. Soit x un vecteur orthogonal à Vectpe1 , . . . , en1 q.
i 0

Calculer px|en q2 et en déduire la norme de en .


3. En déduire que pe1 , . . . , en q est une base orthonormée de E.
Exercice 325 (CCINP 2022 - Eliott BARDAT (Oral-340-ProdScal) ). Voir corrigé
Soient X, Y P Mn,1pRq, on note H  tMα  In  αXY T | α P Ru.
1. Montrer que H est stable par produit matriciel.
2. Donner une condition nécessaire et suffisante sur α pour que Mα soit in-
versible.
3. Donner rgpXY T q.
4. Soit X et Y non orthogonaux : xX, Y y  trpX T Y q  0.
(a) Montrer que XY T est diagonalisable.
(b) En déduire que Mα est diagonalisable.
Exercice 326 (CCINP 2016 2019 2021 - Jason BERNAS - Paul SCHERRER
- Yohann VALLES - Ewen YOU (Oral-299-ProdScal) ). Voir corrigé
Soit a0 , . . . , an des réels deux à deux distincts. On pose :

@pP, Qq P RnrX s2, pP |Qq  P pak qQpak q.

k 0

1. Montrer qu’il s’agit d’une produit scalaire.


# +

2. On pose : F  P P RnrX s | P pa k q  0 .

k 0

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(a) Justifier rapidement que F est un sous-espace vectoriel de Rn rX s, 3. (a) Montrer que Impf q et Kerpf q sont supplémentaires orthogonaux.
calculer sa dimension ainsi que son orthogonal. (b) Montrer que f induit sur Impf q un endomorphisme injectif et en dé-
(b) Calculer la distance de Xn à F . duire que le rang est pair.
4. On suppose dans cette question que n  3.
Exercice 327 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ ). Voir corrigé
(a) Montrer que f s’écrit dans une certaine base pe1 , e2 , e3 q comme :
(Oral-307-ProdScal)

On définit sur Rn rX s le produit scalaire suivant :



ņ 0 0 0
xP, Qy  ak bk  0 0 a

k 0 0 a 0
Calculer la projection orthogonale de 1 sur H  tP P RnrX s | P p1q  0u, puis
la distance de 1 à H  tP P Rn rX s | P p1q  0u.
(b) A est-elle diagonalisable ?

Exercice 331 (CCINP 2019 - Clément FURLAN


(Oral-305-ProdScal) ). Voir corrigé
Exercice 328 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-308-ProdScal)

Dans R4 uni du produit scalaire usuel, trouver la matrice de la symétrie ortho-


Soit p
). Voir corrigé
e 1 , . . . , e n q une base orthonormée de E un espace euclidien et pu1 , . . . , un q
une famille de vecteurs telle que :
gonale par rapport à :

"
x y z t 0 }ui}2 1
xy zt 0
P :

i 1

1. Montrer que, pour pλ1 , . . . , λn q P Rn ,


Exercice 329 (CCINP 2021 - Leı̈la LANDRIN (Oral-309-ProdScal) ). Voir corrigé
Soient pP, Qq P RrX s tel que : 
 ņ
2





»1
P ptqQptq




λi ui 

¤ λ2i }ui}2
xP, Qy  ? 2 dt 
i 1 i 1  
i 1
1 1t
2. En déduire que la famille pu1 e1 , . . . , un en q est une base de E.
1. Vérifier que x., .y est définie. S’agit-il d’un produit scalaire ?
2. Trouver une base orthonormée de R2 rX s.
Exercice 332 (CCINP 2017 2018 - Tanguy DORN - Adrien DJIAN
(Oral-302-ProdScal) ). Voir corrigé
3. Trouver le projeté orthogonal de 1 X 3 sur R2 rX s. Soit E  MnpRq . On pose pA|B q  trpAT B q ou tr est la trace.
Exercice 330 (CCINP 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-310-ProdScal) ). Voir 1. Montrer que Sn pRq et An pRq sont supplémentaires orthogonaux de E.
corrigé 2. Donner en fonction de M la distance de M à Sn pRq.
Soit A P Mn pRq une matrice antisymétrique et f l’endomorphisme canonique- 
1 1
... 1
ment associé à A à Rn .  2 ... 2 
2
1. Montrer que . 3. Réaliser le calcul pour M  


.. ..

. .
. . ..
2. Montrer que detpf q  p1qn detpf q. Qu’en déduire ? n ... ... n

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Exercice 333 (CCINP


»
2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-304-ProdScal) ). Voir corrigé Exercice 337 (ENSEA 2019 2022 - Jérémy MICHEL - Franscesco DADDI
8
On pose In  ? tn et dt. On admet que I0  1.
1 2 (Oral-306-ProdScal) ). Voir corrigé

π 8 Soit E  C 1 pr0, 1s, Rq. On définit le produit scalaire suivant :


1. Pour n pair et n impair, calculer In . »1
» 8 @p f, g q P E 2
, p f |g q  f ptqg ptq f 1 ptqg 1 ptq dt
2. Pour P et Q dans RrX s, on pose ϕpP, Qq  ?
1
P ptqQptqe  t2
dt. 0
π 8 2
On pose V  tf P E | f  f u et W  tf P E | f p0q  f p1q  0u ainsi que
ϕ est-il un produit scalaire ? Calculer dpX 2 , R1 rX sq.
H  tf P E | f p1q  shp1q, f p0q  chp0qu.
Exercice 334 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-303-ProdScal) ). Voir 1. Montrer que psh, chq est une base de V .
corrigé 2. Montrer que pour tout pf, g q P V  E :
On se place dans Rn rX s. On définit le produit scalaire :
pf |gq  f 1p1qgp1q  f 1p0qgp0q

@pP, Qq P RnrX s2, xP, Qy  P pkq p1qQpkq p1q. Puis calculer psh | chq, le carré de la norme de sh, puis de ch.

k 0 3. Montrer que pf, g q P V  W : pf |g q  0.
1. Justifier que c’est un produit scalaire. 4. Montrer que V et W sont supplémentaires orthogonaux.
2. Soit E  tP P Rn rX s | P p1q  0u.
Exprimer la projection orthogonale sur W des éléments de E.
»1
Montrer que E est un sous-espace vectoriel et donner sa dimension. 5. Calculer inf
P
f 2 ptq pf 1q2ptq dt.
3. Que vaut dp1, E q ?
f H 0

Exercice 338 (ENSEA 2021 - Antoine PAGE (Oral-317-ProdScal) ). Voir corrigé


Exercice 335 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-300-ProdScal) ). Voir Soit F  tpx, y, z, tq PR4| x  y  z t  0u et p la projection orthogonale sur
corrigé F.
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n doté du produit scalaire 1. Déterminer p et sa matrice.
x | y et u un endomorphisme de E tel que pour tout x P E, xupxq|xy  0. 2. Déterminer la distance entre F et p1, 0, 1, 1q.
1. Quelles sont les valeurs propres possibles de u ?
Exercice 339 (ENSEA 2019 - Marc DAVAL (Oral-316-ProdScal) ). Voir corrigé
2. Montrer que : @px, y q P E, xx|upy qy  xy |upxqy. Soient pA, B q P pMn pRqq2
3. Soit pe1 , e2 , . . . , en q une base orthonormée de E. 1. Montrer que pA|B q ÞÑ trpAT B q est un produit scalaire sur Mn pRq.
De quelle forme est la matrice de u ? 2. Trouver les conditions sur A P Mn pRq tel que f : M ÞÑ AM soit une
Exercice 336 (CCINP 2016 - Mohammed MOUHOUB (Oral-301-ProdScal) ). Voir isométrie.
corrigé  Exercice 340 (Mines-Telecom 2023 - Aymeric LELONG ( ? ?-Exo-ProdScal) ). Voir
2 2 1 corrigé 
On pose A   2 1 2 .
1
a b b
1 2 2 Soit A  avec pa, bq P R2 et b  0.
3  b a b
Que représente géométriquement la matrice A ? b b a

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1. Déterminer rgpA  pa  bqI3 q. En déduire les valeurs propres de A. 1. f est-il un endomorphisme autoadjoint ?
2. Montrer qu’il existe deux matrices D et P telles que A  P DP T . 2. Calculer f pa bq et f pa  bq et donner les éléments propres de f (valeurs
3. Dans cette question seulement a  3 et b  2. propres et vecteurs propres).
Soit ϕpX, Y q  X T AY avec pX, Y q P M3,1 pRq2 . Exercice 344 (Mines-Telecom ).
Montrer que ϕ définit un produit scalaire sur M3,1 pRq.
2018 - Guillaume LEINEN (Oral-331-ProdScal)

Voir corrigé
4. Question non restituée, je propose : Soit E un espace vectoriel de dimension n et p un projecteur de E.
1. On suppose Kerppq et Imppq orthogonaux. Montrer que
A quelles conditions sur a et b l’application ϕ définit-elle un produit scalaire
sur M3,1 pRq ?

Exercice 341 (Mines-Telecom 2022 - Nathan SATGE (Oral-338-ProdScal) ). Voir @u P E, }ppuq} ¤ }u}
corrigé
Soit pX1 , . . . , Xp q P Rp tel que Xk P rr1, pss suit une loi de Poisson de 2. Kerp et Imp ne sont plus orthogonaux. Montrer que
avec k
paramètre k1 .
°
p
Du P E, }ppuq} ¡ }u}
Soit H l’hyperplan de Rp d’équation 
xi 0.
 3. Non restituée. Je propose ceci :
p q à H.
i 1
On note ∆p la distance du vecteur X1 , . . . , Xp Donner une condition nécessaire et suffisante pour que p soit un projecteur
Trouver ∆p et E p∆p q. orthogonal.
Exercice 342 (Mines-Telecom 2022 - Louis AUFFRET (Oral-339-ProdScal) ). Voir
Exercice 345 (Mines-Telecom 2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-332-ProdScal) ). Voir
corrigé corrigé
 2 réels tq a  b . Soient pX, Y q P Mn,1 pRq2 et A P Mn pRq symétrique à valeurs propres stricte-
Soient a et b sont 2 2

a b a b
On pose A  
 b a b a . ment positives.
 a b a b 1. Montrer qu’il existe B P MnpRq symétrique telle que B 2  A.
b a b a 2. Montrer que xX, Y y2 ¤ xAX, X y  xA1 Y, Y y.
1. Trouver les sous espaces propres de A, donner une base orthonormée de 3. Trouver la borne inférieure de
vecteurs propres.
2x1 x2 x21 2x22
2. Pour quelles valeurs de a, b la matrice A est celle d’un projecteur orthogo- f px1 , x2 q 
x21 x22
nal ?

Exercice 343 (Mines-Telecom 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-335-ProdScal) ). Exercice 346 (Mines-Telecom 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-333-ProdScal) ). Voir
Voir corrigé corrigé
Soit E un espace vectoriel euclidien, pa, bq une famille libre et unitaire et f une Dans R , soit B  pe1 , e2 , e3 q la base canonique.
3
"
application de E dans E définie par : xy z  0
Donner la matrice de rotation autour de D :
x y z  0
et qui à e2

f pxq  xa, xya xb, xyb associe le vecteur ?1


p
2 1
e e 3 q dans la base canonique.

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Exercice 347 (Mines-Telecom 2018 - Andrea BITAULD (Oral-334-ProdScal) ). colonne non nul de Mn,1 pRq, X T M X ¡ 0.
Voir corrigé »1
Soit ϕ l’endomorphisme canoniquement associé à M dans Rn .
Pour pP, Qq P RrX s 2, on définit xP |Qy  P ptqQptq dt. 1. Établir que toutes les valeurs propres de ϕ sont strictement positives.
0 On note µ  minpSppϕqq et ρ  maxpSppϕqq.
1. Montrer que x | y est un produit scalaire et exhiber une base orthonormée 2. On note x.|.y le produit scalaire usuel de Rn et }.} sa norme associée.
de R2 rX s.
Montrer que @x P Rn , µ}x} ¤ }ϕpxq} ¤ ρ}x}.
2. Soit ϕ : P ÞÑ P p0q.
3. Comparer sup }ϕpxq} et sup |xx|ϕpxqy|.
Trouver A P R2 rX s tel que pour tout P P R2rX s, ϕpP q  xA|P y. }x}1 }x}1
Exercice 348 (Mines-Telecom 2017 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-329-ProdScal) ). Exercice 352 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-337-ProdScal) ). Voir
Voir corrigé corrigé
Soit A P Mn pRq tel que AT  A. Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension p. On prend T une isométrie
1. Quelles sont les valeurs propres réelles possibles de A ? vectorielle de E, et on définit S  T  idE . On note, pour pu, v q P E 2 , pu|v q le
2. Justifier que pA  In q et pA In q sont inversibles. produit scalaire de E.
3. Prouver que pA  In qpA In q1 est orthogonale. 1. Montrer que @pu, vq P E 2, pu|T pvq  vq  pT 1puq  u|vq
2. Montrer que pImpS qqK  KerpS q.
Exercice 349 (Mines-Telecom 2017 - Céline COULON ). Voir
On définit, @n P N , Tn  n1 pidE T . . . T n1 q.
(Oral-330-ProdScal)

corrigé 3.
(a) Déterminer lim Tn . On note p cette limite.
1. Donner et démontrer l’inégalité de Cauchy-Schwarz. Ñ 8
(On remarque que }x λy }2 ¥ 0 pour tout px, y q P E 2 et λ P R.)
n
(b) Caractériser p.
2. Donner l’inégalité de Cauchy-Schwarz pour le produit scalaire usuel sur
C pra, bs, Rq. Exercice 353 (Mines-Ponts 2019 2023 - - Ryad GUENNOUN (Oral-325-ProdScal)
). Voir corrigé
Exercice 350 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-328-ProdScal) ). Soit E un espace euclidien de dimension n P N et une famille B  pe1 , . . . , en q
Voir corrigé de vecteurs de E, vérifiant la relation :
Soit E un espace vectoriel de dimension
 3 et B  pe , e
1 2 3, e q une base de E.

1
Soit le plan de vecteur normal ~n   1 .
@ x P E, }x }2
 xx, ek y2
k 1
1
1. Déterminer la matrice de la projection orthogonale sur ce plan. 1. [CCINP 2023] Montrer que pour tout k dans rr0, nss, }ek } ¤ 1.
2. Cette matrice est-elle diagonalisable ? 2. [CCINP 2023] Calculer px|en q si x est orthogonal à e1 ...en1 ).
3. Déterminer les espaces propres. Montrer que B est une base orthonormée de E.

Exercice 351 (TPE-EIVP 2017 - Tristan AMM (Oral-336-ProdScal) ). Voir corrigé Exercice 354 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-322-ProdScal) ).
Soit M une matrice symétrique réelle de Mn pRq qui vérifie pour tout vecteur Voir corrigé

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» 8 » 8
1. Montrer que l’application pP, Qq ÞÑ pP | Qq  P ptqQptqet dt est 1. Montrer que l’application pP, Qq ÞÑ pP | Qq  P ptqQptqet dt est
définie sur RrX s2 et munit Rn rX s (avec n P N) d’un produit scalaire. définie sur RrX s2 et munit Rn rX s (avec n P Nq d’un produit scalaire.
0 0

2. Soit pQ0 , Q1 , . . . , Qn q une base orthonormalisée à partir de la base cano- 2. On pose F  tP P Rn rX s, P p0q  0u.
nique par le procédé de Gram-Schmidt. Soit pQ0 , Q1 , . . . , Qn q une base orthonormalisée à partir de la base cano-
Calculer Qk p0q2 pour tout k P rr0, nss (on pourra justifier que Q1k K Qk .) nique par le procédé de Gram-Schmidt.
3. On pose F  tP P Rn rX s, P p0q  0u. Calculer Qk p0q2 pour tout k P rr0, nss.
Trouver une base de F K et en déduire dp1, F q. 3. Trouver une base de F K et en déduire dp1, F q.
Exercice 355 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-323-ProdScal) ). Voir Exercice 359 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-318-ProdScal) ).
corrigé Voir corrigé
On note Sn pRq l’ensemble des matrices symétrique de Mn pRq dont toutes les Soit E un espace vectoriel euclidien, p un projecteur orthogonal de E.
valeurs propres sont positives.
1. Soit S P Sn pRq. Montrer que : S P Sn pRq ô @X P Rn , X T SX ¥ 0.
1. Montrer que si p est un projecteur orthogonal, alors p est auto-adjoint.
2. Soit q un autre projecteur orthogonal. Montrer que p  q  p est auto-adjoint.
2. Prouver que pour tout A P Mn pRq, S  AAT P Sn pRq.
3. Montrer que pImp Kerq qK  Kerp X Imq.
3. Montrer réciproquement que pour tout S P Sn pRq, il existe A P Mn pRq
telle que S  AAT . 4. Montrer que p  q est diagonalisable à valeurs propres dans r0, 1s.

Exercice 356 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-324-ProdScal) ). Voir Exercice 360 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-319-ProdScal) ).
corrigé »1
Voir corrigé
Soit E l’espace vectoriel des fonctions de classe C 1 de r0, 1s dans R.
Calculer In  xn ln xdx pour tout n P N, puis montrer qu’il existe pa, bq P R2 »1
tel que :
0
On considère ϕ : E2 Ñ R définie par ϕpf, gq  pf ptqgptq f 1 ptqg 1 ptqq dt.
0
»1 »1 1. Montrer que ϕ est un produit scalaire.
x2 | ln x  ax  b|2 dx  x2 | ln x  αx  β |2 dx.
2. Soient V  tf P E | f p0q  f p1q  0u et W  tf P E | f 2  f u.
inf
0 pα,β qPR2 0
Montrer que V et W sont supplémentaires orthogonaux.
Exercice 357 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-326-ProdScal) ). Voir Exprimer la projection orthogonale sur W des éléments de E.
corrigé
Soient E un espace euclidien et u P LpE q tel que Im u  ker u. 3. On note Eα,β »tf P E | f p0q  α, f p1q  β u.
1
Soit v un autre endomorphisme de E tel que : Calculer inf f 2 ptq pf 1 q2 ptq dt.
f PE
@px, yq P E 2, pupxq | yq  px | vpyqq.
α,β 0

Exercice 361 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS ).


Montrer que E  Im u ` Im v et en déduire que u v est inversible.
(Oral-320-ProdScal)

Voir corrigé
Exercice 358 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-327-ProdScal) ). Voir Soit E un espace euclidien et p, q des projecteurs orthogonaux de E.
corrigé 1. Rappeler la définition d’un projecteur orthogonal et une de ses applications.

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2. Montrer que le polynôme caractéristique de u  p q est scindé dans RrX s. 3. Calculer P0 , P1 , P2 .


3. Montrer que les valeurs propres de u appartiennent à [0,2]. 4. Écrire une fonction Python qui calcule Pn de façon récursive.
4. Trouver Keru et Kerpu  2IdE q. 5. Soit Φ l’application définie sur Rn rX s par :
»1
Exercice 362 (Mines-Ponts ). P pxqQpxq
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-321-ProdScal)
ΦpP, Qq  ? 2 dx
Voir corrigé $ 1 1x
' r s2 Ñ
& Rn X R
ņ Prouver que Φ est un produit scalaire sur Rn rX s.
On fixe a0 , a1 , . . . , an dans R et ϕ :
'
% pP, Qq ÞÑ P pak qQpak q
.
6. Prouver que la famille pP0 , . . . , Pn q est une base orthonormée.

k 0
1. Donner une condition sur les ak pour que ϕ soit un produit scalaire. Indication : on peut faire un changement de variable.
ņ 7. Soit p P N, montrer que pour tout n ¡ p,
2. Calculer la distance de X n à F  tP P RnrX s | P pak q  0u. »1
 x Pn pxq
p
k 0
? dx  0
Exercice 363 (Centrale 2023 - Abdelmlek MRAD (423-Exo-ProdScal) ). Voir cor- 1 1  x 2
rigé Exercice 365 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-311-ProdScal) ).
1. Soit A P Sn pRq. Montrer qu’il existe λ P R tel que A λIn P Sn pRq. Voir corrigé
2. Soit Φ un endomorphisme de Sn pRq tel que ΦpSn pRqq  Sn pRq. Soit Sn pRq l’ensemble des matrices symétriques réelles et Sn pRq celui des
Montrer que Φ est un automorphisme. matrices symétriques réelles à valeurs propres strictement positives.
3. Montrer que Sn pRq  Sn pRq. 1. Énoncer en entier le théorème spectral.
2. Pour A P Sn pRq montrer qu’il existe B P Sn pRq telle que A  B 2.
Exercice 364 (CentraleSupelec
Soit M P GLn pRq, montrer que M T M P Sn pRq.
2021 - Marine COPPOLANI (Oral-313-ProdScal)
3.
). Voir corrigé
Montrer alors qu’il existe O orthogonale et S P Sn pRq tel que M  OS.
Exercice 1
On dispose d’une table construction pour des immeubles en construction ou Exercice 366 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-312-ProdScal) ).
déjà construits ( etage, hauteur, nom, surface, annee). Voir corrigé
Écrire une requête SQL pour trouver la somme des surfaces, la moyenne des Soit U une matrice symétrique réelle de taille n. L’objectif est de trouver une
étages, la hauteur maximale durant l’année 2008. condition nécessaire et suffisante pour qu’il existe une matrice V , antisymétrique
Exercice 2 réelle de taille n, telle que U V soit orthogonale.
On pose pour n P N le polynôme Pn tel que : 1. On suppose que V convient.

@x P r1, 1s, Pnpxq  cospn arccospxqq. (a) Montrer que U V  V U et In  U 2  V 2.


(b) Montrer que si λ P SppU q, alors λ P r1, 1s, et si λ Ps  1, 1r, alors
1. Montrer que pour tout x P R, Pn 1 pxq  2xPn pxq  Pn1 pxq. KerpU  λIn q est de dimension paire.
2. Montrer que Pn est un polynôme. 2. Conclure.

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Exercice 367 (ENSAM 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-315-ProdScal) ). Voir 5 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
corrigé
1. Montrer que pP, Qq ÞÑ P p0qQp0q P 1 p0 qQ 1 p0 q
P 2 p0qQ2 p0q est un produit Exercice 369 (CCINP 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-354-EqDiff) ). Voir cor-
scalaire sur R2 rX s. rigé
CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME AUX
2. Montrer que la famille p1, X, X 2 q est orthogonale. CONCOURS 2023
3. Orthonormaliser la famille p1, X, X q.
2
Soit le système différentiel
 Y 1 ptq  AptqY ptq avec t P R.
4. Soit f l’application définie pour tout P P R2 rX s par f pP q  P p1  X q. On donne Aptq  1 3t 2t
1  3t
.
montrer que f est un automorphisme et expliciter f 1 . L’application f 4t
est-elle une isométrie ? 1. Donner les éléments propres de A pour tout t P R.
2. En déduire qu’il existe une matrice P inversible et indépendante de t telle
que P 1 AP soit égale à une matrice diagonale.
Exercice 368 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-314-ProdScal) ). Voir
corrigé »π
3. Résoudre le système différentiel.
Soit m  inf pcos x  a  bx  cx2q2 dx.
pa,b,cqPR3 π Exercice 370 (CCINP 2021 - Antoine LUCAZEAU (Oral-342-EqDiff) ). Voir
1. Montrer l’existence de m. »π corrigé CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME AUX
2. Trouver des réels pα, β, γ q tel que m  pcos x  α  βx  γx q 2 2
dx CONCOURS 2023
π 1. Soit f un endomorphisme de E de dimension 2 et A sa matrice dans une
base quelconque. 
Montrer que A 
1 4 n’est pas diagonalisable.
1 3
2. Montrer que Dpe1 , e2 q P M2,1 pRq2 tels que la matrice dans cette base est
triangulaire supérieure et expliciter T .
" 1
x  x  4y
y 1  x 3y
3. Résolvez .

Exercice 371 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-343-EqDiff) ). Voir corrigé


Soit f : R Ñ R et f de classe C1.
On note C sa courbe représentative et ∆ sa
tangente au point de coordonnées M0 px0 , y0 q avec x0 ¡ 0.
On suppose de plus que le coefficient directeur de sa tangente ne s’annule pas.
1. Trouver l’équation de ∆.
2. Trouver les coordonnées des points d’intersection de ∆ avec l’axe des abs-
cisses et avec l’axe des ordonnées que l’on notera respectivement A et B.
3. On suppose que pour tout x0 ¡ 0, M0 est le milieu du segment rAB s.
Trouver une équation différentielle satisfaite par f .

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4. Résoudre cette équation différentielle avec les conditions initiales f p2q  3 Exercice 376 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-353-EqDiff) ). Voir
et f p3q  2. corrigé
Soit pE q : y 2  p2 4x2 qy  0 et f une solution de pE q telle que f p0q  1.
Exercice 372 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-341-EqDiff) ). Voir On suppose qu’il existe R ¡ 0 et pan q P RN tels que a0  1 et @x Ps  R, Rr,
corrigé ¸8
On donne l’équation différentielle suivante : f p xq  an x2n .

n 0
x p1  x qy 2 p1  3xqy1  y  0 pq 1. Déterminer a1 .
2. Déterminer une relation entre an 1 , an et an1 .
1. (a) Déterminer les solutions de pq développables en série entière. 3. Déterminer a2 et a3 . Faire une conjecture sur an et la démontrer.
(b) Pourquoi peut-on dire que pq admet d’autres solutions ? 4. Résoudre pE q en posant y pxq  f pxqz pxq.
2. Résoudre entièrement l’équation différentielle en utilisant le changement
z px q Exercice 377 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-349-EqDiff) ). Voir corrigé
de fonction inconnue y pxq 
1x 1. On cherche une fonction y de R dans R vérifiant pE q : 2y 2 xy 1 y  0
. Effectuer les raccords éventuels.
?
avec y p0q  π et y 1 p0q  0. Y a-t-il existence et/ou unicité d’une solution
Exercice 373 (Mines-Telecom 2023 - Bounam APHAVAYONG (413-Exo-EqDiff) au problème posé ? En donner une expression explicite.
). Voir corrigé
Trouver les fonctions f continues sur R vérifiant : 2. On rappelle la valeur de l’intégrale de Gauss :
» 8
et dt  π.
2 ?
»x » 8 8
@x P R, f pxq  tf ptq dt  1 Montrer que f : x ÞÑ e 
tx t2
dt est de classe C 2 sur R et trouver une
0 8
équation différentielle vérifiée par f .
Exercice 374 (Mines-Telecom 2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-352-EqDiff) ). Voir 3. Conclure.
corrigé
e2x Exercice 378 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-350-EqDiff) ). Voir corrigé
Soit pE q : y 2 pxq 4y 1 pxq 4y pxq  . CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME AUX
1 x2
1. Résoudre l’équation homogène associée pH q. CONCOURS 2023
Résoudre "
2. On pose g  f 1 2f . Montrer que f est solution de pE q si, et seulement x1  x 2y tet
si, g est solution d’une équation pE 1 q que l’on précisera. y 1  8x y e t
.

3. Trouver f puis résoudre pE q. Exercice 379 (CentraleSupelec 2018 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-347-EqDiff) ).
Voir corrigé
Exercice 375 (Mines-Telecom ).
Soit γ P r1, 1s et α P R. On note Sα l’ensemble des fonctions f
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-351-EqDiff)
de classe C 2
Voir corrigé
Soit l’équation différentielle x2 y 2 4xy 1 2y  lnp1 xq.
sur R telles que :
Déterminer une solution développable en série entière et l’exprimer à l’aide des
@x P R, f 1pxq  f pγxq et f p0q  α
fonctions usuelles. 1. Déterminer Sα pour γ  1 et γ  1.

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p q
2. Soit a P R et h une fonction bornée sur R . Montrer que l’équation
n n 1
° γ 2
2. Déterminer le rayon de convergence de la série entière xn .
¥
n 0 n!
y 1  ay  hptq
3. Montrer que la somme de la série précédente appartient à S1 . En déduire
un élément de Sα . admet une unique solution bornée sur R .
4. Démontrer que Sα est réduit à l’élément trovué dans la question précédente.
Exercice 382 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-345-EqDiff) ).
Exercice 380 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-346-EqDiff) ). Voir corrigé
Voir corrigé 1. Soit p P R. Trouver toutes les fonctions trois fois dérivables sur R et à
Soit γ P r1, 1s et α P R. On note Sα l’ensemble des fonctions f de classe C 2 valeurs réelles telles que pour tout t P R, f p3q ptq  f ptq  ept .
sur R telles que : ņ
@x P R, f 1pxq  f pγxq et f p0q  α 2. Soit M P MnpCq, on note P  ak X k son polynôme caractéristique.

Déterminer Sα pour γ  1 et γ  1.
k 0
1. ņ
p q
n n 1 Montrer que pour tout λ P SppM q, |λ| ¤ |ak |.
° γ 2

2. Déterminer le rayon de convergence de la série entière xn . k 0
¥
n 0 n!
Exercice 383 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-348-EqDiff) ). Voir
3. Montrer que la somme de la série précédente appartient à S1 . En déduire
corrigé
Soit l’équation différentielle : xpx 1qy 1 y  arctan x .
un élément de Sα .
4. Soit E le sous-espace vectoriel de C pR, Rq et T définie sur E par :
2
1. Résoudre l’équation sur les intervalles ne contenant ni 1 ni 0.
»x
@f P E, @x P R, T pf qpxq  α f pγtq dt
2. Existe-t-il des solutions sur R ?
0

(a) Montrer que f est un point fixe de T si, et seulement si, f P Sα.
(b) Soit a Ps0, 1r et pf, g q P E 2 . Majorer }T pf q  T pg q}8 en fonction de
}f  g}8 où }.}8 est la norme infinie sur ra, as.
(c) Montrer que T possède un unique point fixe dans Sα .

Exercice 381 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-344-EqDiff) ).


Voir corrigé
1. Soit I un intervalle de R, t0 P I, f, g P C 0 pI, Rq et x0 P R. Montrer que
l’équation
y 1 f pt qy  g pt q
admet une unique solution ϕ telle que ϕpt0 q  x0 . On exprimera ϕ à l’aide
d’intégrales.

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6 CALCUL DIFFÉRENTIEL Exercice 388 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-359-CalcDiff) ).
Voir corrigé $
Exercice 384 (CCINP ). Voir & a xy si px, yq  p0, 0q
Soit f définie par f px, y q 
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-355-CalcDiff)
x2 y 2
corrigé
R2 Ñ R
%
0 si px, yq  p0, 0q
Soit f
px, yq Þ Ñ x2 y2  2x  4y .
1. Justifier la continuité de f sur R2 .
1. Déterminer les extremums de la fonction. 2. f admet-elle des dérivées partielles sur R2 ?
2. f admet-elle un maximum global sur R2 ? 3. f est-elle de classe C 1 sur R2 ?
3. Préciser le minimum global sur R2 . Exercice 389 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS ).
Soit D  tpx, y q P R2 | 0 ¤ x ¤ 2, 0 ¤ y ¤ x u.
(Oral-357-CalcDiff)

Voir corrigé
4. Représenter l’ensemble D. CET EXERCICE EST À LA LIMITE DU PROGRAMME DEPUIS
LES CONCOURS 2023 Soient f P C 2 pR2 , Rq telle que
B2f B2f  0 et
5. Quels sont les extremums globaux de f sur D ?
B x2 B y 2
g pr, tq  f pr cos t, r sin tq.
Exercice 385 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir 
B Bg et B2g .
(Oral-356-CalcDiff)

corrigé
Soit la surface d’équation xyz  1.
1. Trouver une relation liant
Br Br r
Bt2
» 2π
1. Cette surface est-elle régulière ? 2. Montrer que ϕ : r ÞÑ f pr cos t, r sin tqdt P C 2 pRq et que prϕ1 prqq1  0.
0
2. Montrer que quel que soit le point de cette surface, les intersections du
plan tangent à la surface en ce point avec les plans pOxy q, pOxz q et pOyz q
3. Conclure que ϕ est constante.
forment un tétraèdre dont le volume est toujours le même.

Exercice 386 (Mines-Telecom 2022 - Louis AUFFRET (Oral-360-CalcDiff) ). Voir

corrigé
Soient X, Y et Z trois variables aléatoires indépendantes qui suivent des lois
de Bernoulli de paramètres p, q et r avec p q r  1.
Trouver p, q et r tels que E pXY Z q soit maximale.

Exercice 387 (Mines-Telecom 2017 - Margaux SEGUIN (Oral-358-CalcDiff) ). Voir


corrigé $
0& si px, yq  p0, 0q
Soit f : R2 Ñ R définie par f px, yq  %
x3  y 3
sinon
x2 y 2
Étudier la continuité de f , si f admet des dérivées partielles et si oui leur
continuité.

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7 ARCS PARAMÉTRÉS Soit γ : ra, bs Ñ R2 un arc paramétré de classe C 1 tel que γ paq  m0 et
γ pbq  m1 . On note g  f  γ.
Exercice 390 (TPE-EIVP 2017 - Anas BELCADI (Oral-363-Arc) ). Voir corrigé
Montrer que g est de classe C 1 et que :
CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME AUX
CONCOURS 2023
@t P ra, bs, g1ptq ¤ K }γ 1ptq}gptq.
On muni le plan d’un repère orthonormé pO,~i, ~j q. "
xptq  cos3 ptq
3. Montrer que m1 ¤ m0eK` où ` désigne la longueur del’arc »γ.t
Soit f : t ÞÑ pxptq, y ptqq un arc paramétré défini par
y ptq  sin3 ptq On pourra utiliser la fonction h : t Ñ hptq  g ptq exp K }γ 1 psq} ds
.
.
On note Γ le support associé à cette courbe paramétrée sur R. a

1. Comparer f pt 2π q et f ptq, puis f ptq et f ptq et enfin f pπ  tq et f ptq.


Que peut-on en déduire sur Γ ?
2. Calculer la longueur du support de l’arc.

Exercice 391 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-361-Arc) ).


Voir corrigé
CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME AUX
CONCOURS 2023 " ?
a  cos2 t 4 cos t 3
On étudie l’arc paramétré L :
b  sin t
.

1. Donner l’ensemble de définition de L. Étudier ses symétries.


2. Étudier les variations et les éventuels points singuliers de L.
3. Donner l’expression des tangentes au point d’origine de L.
4. A l’aide de Python, calculer la longueur de L.

Exercice 392 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-362-Arc) ).


Voir corrigé CET EXERCICE EST PASSE HORS-PROGRAMME
AUX CONCOURS 2023
r0, sh 1s Ñ R2
t ÞÑ pt cos t, t sin tq
1. Soit l’arc paramétré γ0 : .
Montrer que cet arc est régulier et calculer sa longueur.
2. Soit f définie sur un ouvert U de R2 , à valeur dans R , de classe C 1 , telle
que :
@m P U, }∇f
~ pmq} ¤ Kf pmq

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8 ESPACES VECTORIELS NORMÉS Exercice 396 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT


(Oral-366-EVN) ). Voir corrigé

Soit E, un K -espace vectoriel normé.


Exercice 393 (CCINP 2019 - Alexandre GLEIZE-PONS (Oral-364-EVN) ). Voir Pour x P E, on pose
f px q 
1
1 } x}
corrigé x

Soient p P N et gk P C pr0, 1s, Rq pour k P rr1, pss.
0
.
Montrer que f est bijective de E dans la boule ouverte B p0, 1q, puis qu’elle est
Donner une condition nécessaire et suffisante pour que :
$
'
& R Ñ R
p lipschitzienne.
» 1  ¸
p


N:
' p
% x1 , . . . , x p q ÞÑ 


pq
xk gk t  dt

Exercice 397 (X-ENS 2017 - Tiré de la BEOS
»
UPS
8
(Oral-368-EVN) ). Voir corrigé
 Soit a  pa1 , . . . , an q P Rn . On pose f paq  e x p1 an xn q2 dx.
0 k 1 a1 x ...
0
soit une norme sur Rp . 1. Montrer que f est définie, de classe C 1 , positive.
Exercice 394 (Mines-Ponts 2022 - Adrien SCHROEDEL (Oral-370-EVN) ). Voir 2. Montrer que f paq Ñ 8 quand }a} Ñ 8.
corrigé 3. Montrer que f admet un minimum.
Soit E l’ensemble des fonction lipschitzienne de r0, 1s dans R. On note K pf q le On note a  pa1 , . . . , an q un point où ce minimum est atteint.
plus petit coefficient k tel que f soit k lipschitzienne. 4. Montrer que :
1. Montrer que E est un espace vectoriel.
@i P rr1, nss, i! pi 1q!a1 ... pi nq!an  0.
2. Démontrer l’existence de K pf q.
3. Soit P un polynôme, montrer que P P E puis calculer K pP q. 5. On pose P pX q  1 a1 pX 1q a2 pX 1qpX 2q . . . an pX 1q . . . pX nq.
Montrer que P pX q  an pX  1q . . . pX  nq.
4. Question non restituée.
Calculer P p1q, puis en déduire que an 
p1qn .
5. Soit f P E, montrer que }f }8 ¤ xPrinf0,1sf pxq K pf q . pn 1q!
» 8
6. Montrer que f pa1 , . . . , an q  1 ex p1 a1 x ... an xn q dx.
Exercice 395 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-365-EVN) ). Voir corrigé 0
En déduire f pa q 
Soit a, b deux vecteurs non nuls d’un R-espace vectoriel normé E et f définie 1
.
par : n 1
@t P R, f ptq  }a tb} Exercice 398 (X-ENS 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-369-EVN) ). Voir corrigé
1. f est-elle continue ? Lipschitzienne ? Soit E  tf P C 2 pr0, 1s, Rq , f p0q  f 1 p0q  0u et }f }  }f 2f 1 f 2 }8 .

2. Si elle existe, déterminer lim f ptq. 1. Montrer que } } est une norme sur E.
Ñ8
t Soit f P E. On pose g  f 2f 1 f 2 .
3. Prouver que tt P R | at b P B p0, 1qu un intervalle ouvert de R ou vide.
»t
(B p0, 1q est la boule ouverte de E). 2. Montrer que @t P r0, 1s, f ptq  et pt  xqexgpxq dx.
0

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3. Montrer qu’il existe un réel a ¡ 0 tel que @f P E, }f }8 ¤ a}f }. 9 ORIGINAUX ET DIVERS...


Trouver le plus petit a vérifiant la relation précédente.
4. Existe-t-il un réel b ¡ 0 tel que @f P E, }f } ¤ b}f }8 ? Exercice 400 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-371-Divers) ). Voir
corrigé
ch x  1
Soit f : x ÞÑ  et g : x ÞÑ
Exercice 399 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-367-EVN) ). Voir corrigé 1 2
On considère une matrice A symétrique réelle. On note ρpAq  max |λ|. ch x  1 x 2
.
x
λPSppAq
1. Prouver l’existence de f et g pour x  0.
1. Prouver que @k P N, ρpAk q  ρpAqk . 2. Montrer que f et g sont prolongeables par continuité en 0.
2. Montrer que A ÞÑ ρpAq définit une norme sur Sn pRq.
3. Montrer que g est C 8 sur R.
3. Soient A, B P Sn pRq telles que AB  BA.
4. Montrer que f est C 8 sur R.
(a) Montrer que AB P Sn pRq.
(b) Montrer que ρpAB q ¤ ρpAq  ρpB q. Exercice 401 (ENSEA 2023 - Emile ASTE (420-Exo-Divers) ). Voir corrigé
4. Soit }.} une norme vérifiant : Soit n P N tel que n ¥ 2. On pose z e i 2π
n .
1. On suppose k P rr1, n  1ss.
@pA, B q P SnpRq2, AB  BA ùñ }AB } ¤ }A}  }B } p1q complexe z k  1.
Déterminer le module et un argument du

Montrer que @A P Sn pRq, }A} ¤ ρpAq. 


n¸1  
(autrement dit, p est la plus petite norme vérifiant la propriété (1)). 2. On pose Sn   k
z  1. Montrer que Sn  2
π .

k 0 tan
2n
Exercice 402 (ENSEA 2017 - Céline COULON (Oral-375-Divers) ). Voir corrigé

1. Montrer que Pn  xk  1 admet une unique racine xn PR .

k 1

2. Étudier la suite pxn q.

Exercice 403 (Mines-Telecom 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT


(407-Exo-Divers) ). Voir corrigé

Soit pa, bq P R2 tels que b ¡ a. On note :


»b
I  a
dx
a px  aqpb  xq
Existence et calcul de I.
(On pourra utiliser le changement de variable x  a cos2 ptq b sin2 ptq.)

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Exercice 404 (Mines-Telecom 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT Exercice 412 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-378-Divers) ). Voir
(408-Exo-Divers) ). Voir corrigé corrigé

Xk Soit u P RN . Montrer qu’il existe v P RN et w P RN respectivement croissante
Soit n P N , on pose Pn 
et décroissante telles que u  v w.
.
k 0
k!
Pn admet-il des racines doubles dans C ? Exercice 413 (CentraleSupelec 2018 - Tanguy DORN (Oral-372-Divers) ). Voir
Exercice 405 (Mines-Telecom 2023 - Bounam APHAVAYONG (414-Exo-Divers) corrigé
). Voir corrigé
Soit P P C4 rX s de la forme P  X 4  αX 3 βX 2  16. 1. On s’intéresse aux polynômes et aux fonctions polynômiales.
Déterminer pα, β q P C2 tels que P admette une racine triple. Montrer que :
"
CrX s Ñ tfonctions polynômiales de C dans Cu
Exercice 406 (Mines-Telecom 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-382-Divers) ).
Voir corrigé
sinpxq
ϕ:
P ÞÑ px Ñ
Þ P pxqq
Déterminer les primitives de x ÞÑ
3 sin2 pxq
.
est un isomorphisme.
Exercice 407 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-380-Divers) ). Voir corrigé Soit P P CrX s tel que @x P R, P pxq P R.
On note z1 , z2 , z3 les racines de de X 3 aX 2 bX c P CrX s. 2. Montrer que les coefficients de P sont réels.
Trouver une condition nécessaire et suffisante sur a, b et c pour que 0, z1 , z2 , z3
soient les affixes des sommets d’un carré dans le plan complexe. 3. Montrer que P peut-être positif sur R avec des coefficients non tous positifs.
4. Soit Q P Rn rX s, @x P R, Qpxq ¥ 0.
Montrer que @x P R, Rpxq  Qpxq Q1 pxq . . . Qpnq pxq ¥ 0
Exercice 408 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-381-Divers) ). Voir corrigé
 
2n  2k

Calculer un  p1q .
2k k
k nk Exercice 414 (ENSAM 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-374-Divers) ). Voir
k0
corrigé
Exercice 409 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-379-Divers) ). Voir On note D  tz P C, |z | ¤ 1u. Soit f définie sur D par @z P D, f pz q  | cospz q|2 .
corrigé
Trouver les nombres complexes z tels que z, z 2 z 5 soient alignés. 1. Montrer que f est bornée sur D.
2. Exprimer f pz q en fonction de Repz q et Impz q.
On rappelle que cospz q  12 peiz eiz q.
Exercice 410 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-376-Divers) ). Voir
corrigé
Résoudre dans R l’équation suivante : 3. Déterminer le maximum et le minimum de f sur D.

arctanpx  1q arctan x arctanpx 1q 


π Exercice 415 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-373-Divers) ). Voir
2 corrigé
Exercice 411 (Mines-Ponts 2016 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-377-Divers) ). Voir Soit P un polynôme de degré 3. Soit F  pP, XP, P 1 , XP 1 , X 2 P 1 q un système
corrigé de R4 rX s et D son déterminant.

1. Montrer que D  0 si, et seulement si, il existe U P R1 rX s et V P R2 rX s

n
k3
tels que P U  P 1 V .
Calculer, pour tout n entier naturel, .
k 0
k

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2. Montrer que D  0 si, et seulement si, P admet une racine multiple. 10 ORAL CENTRALE 2 (Ou Arts et Métiers)
3. Calculer D pour P  aX 2 bX c.
Exercice 416 (CentraleSupelec 2021 - Matthias KONTSEVITCH
. (Oral-391-Python) ). Voir corrigé
On a deux jetons, le premier avec 1 sur face et 0 sur pile, le second avec 1 des
deux côtés.
On tire au hasard un jeton, on note E l’évènement « tirer le premier jeton »,
puis on tire à pile ou face avec ce jeton.
Soit
— Uk le numéro obtenu au k-ième tirage,
— X la variable aléatoire, temps d’attente du premier ”1”,
— Y la variable aléatoire, temps d’attente du premier ”0”.
Par convention : X ou Y vaut 0 si le temps d’attente est infini.
1. (a) Écrire une fonction simulXY() qui renvoie un couple de variable X,Y
de type array en simulant une expérience avec 10 000 répétitions.
Estimer numériquement l’espérance, la variance et la covariance de X
et Y .
(b) Même question avec S  maxpX, Y q (la fonction s’appelle simulS().
Estimer l’espérance et la variance de S.
2. Les Uk sont-ils mutuellement indépendants pour les probabilités :
(a) P sachant E,
(b) P sachant E,
(c) P (indication : commencer pour U1 et U2 )
3. On note An : « n’obtenir que des 1 aux n premiers lancers »
(a) Exprimer P pAn q.
(b) An admet-elle une espérance et une variance ? si oui, les calculer.
4. (deux autres questions non restituées)

Exercice 417 (CentraleSupelec 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-392-Python) ). Voir


corrigé
Soit f une fonction non nulle positive et continue sur r0, 1s.
On pose M  sup |f pxq|.
Pr s
x 0,1

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1. Soit f pxq  p1 cosp5πxqqxp1  xq. 1. (a) Écrire une fonction qui pour tout entier naturel n supérieur ou égal à
Tracer f et donner une valeur approchée de M . 2 crée la liste des entiers de rr0, n  1ss dans l’ordre puis qui en choisit
»1
un au hasard dans cette liste en suivant une loi uniforme (on pourra
2. @n P N, on pose In  f pxqn dx. utiliser la fonction randint) et qui renvoie la liste à laquelle on aura
0
Écrire une fonction qui renvoie une valeur approchée de In . enlevé l’élément choisi.

3. (a) Soit Sn pxq  Ik xk . Tracer Sn pxq pour x Ps  a, ar où a 
(b) Écrire une fonction qui pour tout entier naturel n supérieur ou égal à
2 crée la liste des entiers de rr0, n  1ss dans l’ordre puis qui en choisit
1
n 0, 1

avec n P t10, 20, 30, 40, 50u. Commentez.
k 0
un au hasard en suivant une loi uniforme pour le retirer de la liste et
° l’ajouter à une nouvelle liste tant que la première liste n’est pas vide
(b) Dans le cas général, donner le rayon de convergence de de In xn .
et jusqu’à ce que la nouvelle liste ait atteint une longueur n. Que fait
4. Pour tout n P N, on pose un 
In 1
. cette fonction ? A quoi cela revient-il ?
In
(a) Tracer An  pn, un q pour n P rr1, 30ss. 2. On note Bn l’ensemble des bijections de rr0, n  1ss sur lui-même.
(b) Montrer la monotonie et la convergence de la suite pun qnPN . (a) Quel est le cardinal de Bn ?
Exercice 418 (CentraleSupelec 2018 - Tanguy DORN (Oral-390-Python) ). Voir (b) Écrire une fonction qui pour f bijection de Bn renvoie le nombre de
corrigé points fixes de f .
Soit f : x ÞÑ ?1
1x
(c) On appelle Sn la variable aléatoire qui compte le nombre de points
fixes d’une bijection de Bn .
Faire une simulation de N  500 tirages avec remise de bijections
1. On s’intéresse à son développement en série entière.
(utiliser la fonction du 1.b)) avec n  10.
Trouver une relation de récurrence entre an 1 et an .
Coder une fonction calculant an .
ņ — Calculer pour ces tirages la suite pSn qk,1¤k¤n .
2. @n ¥ 0, on pose Snpxq  ak xk .
— Calculer la moyenne des valeurs de la suite pSn qk,1¤k¤n .

Coder un programme calculant Sn pxq.
k 0
— Faire de même avec n  1000 et N  1000.
3. Conjecturer lim an .
Ñ 8
n En déduire une conjecture sur l’espérance de Sn .
Démontrer la monotonie et pan q et sa limite `.
°  an 1 (d) Démontrer la conjecture par le calcul.
Pour la limite, on peut s’intéresser à ln an .
3. (a) Calculer la variance de Sn .
4. Conjecturer lim Sn p1q puis le démontrer.
Ñ 8
n (b) Que valent P pSn  nq et P pSn  n  1q ?
Exercice 419 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-389-Python) ). 4. D’autres questions non restituées.
Voir corrigé
Avant de commencer on réalisera les importations suivantes : Exercice 420 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-383-Python) ).
import numpy as np Voir corrigé
import numpy.random as rd Soit n P Nzt0, 1u.

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On note Cn  pci,j q1¤i,j¤n la matrice cyclique d’ordre n, définie par : 4. Pour 2 ¤ n ¤ 10, calculer TnT Tn . Conjecturer un résultat.
$
i P rr1, n  1ss et j  i 1
5. Démontrer les deux conjectures faites.
& 1 si
ci,j 
%
1 si p i, j q  pn, 1q 6. Montrer que Mn est diagonalisable à valeurs propres strictement positives.
7. Montrer que λn  maxpSppMn qq ¥
0 sinon n 1
.
2
1. (a) Expliciter C6 . 8. En essayant de minimiser les calculs, trouver Mn1 .
(b) Écrire à l’aide de Python un programme qui renvoie la matrice Cn . 9. Utiliser Python pour le calcul de Mn1 .
(c) Vérifier que pour n P rr0, 10ss, pCn q n  In .
2. (a) Montrer que : @n P N , pCn qn  In .
Exercice 422 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-385-Python) ).
Voir corrigé
(b) Montrer que Cn est diagonalisable dans C. L’est-elle dans R ? On pose P  X 3  X 2  1.
(c) Montrer que 1 est valeur propre de Cn . Quel est l’espace propre asso- 1. Écrire une fonction Python pour obtenir P pxq.
cié ?
2. Tracer le graphe de P sur r1, 1s et r5, 5s.
3. (a) Écrire une conjecture sur la valeur de CnT Cn en faisant le calcul pour
n P rr0, 10ss. 3. Déterminer le nombre de racines de P dans C, dans R, dans Q.

(b) La démontrer dans le cas général (n P N ).


On justifiera.
4. Donner le code Python permettant d’avoir une expression de la racine réelle
(c) Quelles sont les valeurs propres de CnT ? Quels sont les vecteurs propres à 10n près.
associés à chaque valeur propre ?
5. Soit n ¥ 2 et A P Mn pRq telle que A3  A2 In. Montrer que det A ¡ 0.
4. On considère Hn  Cn CnT .
6. Déterminer une telle matrice dans M2 pRq, puis dans M3 pZq.
(a) Montrer que Hn est diagonalisable dans R.
7. Montrer que @k P N, Ak est combinaison linéaire de In , A et A2 .
(b) Montrer que 2 est valeur propre de Hn .
8. Écrire une fonction Python pour obtenir les coefficients de Ak en fonction
(c) Écrire une matrice diagonale semblable à Hn à l’aide des valeurs
de ceux de In , A et A2 .
propres de Cn .
Exercice 421 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-384-Python) ). Exercice 423 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-386-Python) ).
Voir corrigé
Voir corrigé » 1 p1 ¸8 p1qn
On considère deux matrices Mn et Tn dans Mn pRq avec Mn ri, j s  minpi, j q Soient I pp, q q  x
dx et S pp, q q  avec p, q P R  .
et Tn triangulaire supérieure avec des 1 sur le triangle supérieur (y compris la 0 1 xq n0
nq p
diagonale). 1. Justifier la définition des deux fonctions précédentes.
1. Écrire un script Python permettant l’affichage de Mn pour 2 ¤ n ¤ 10. 2. Écrire sur Python un programme permettant de calculer I pp, q q à 105
2. Calculer detpMn q pour n  2, . . . , 10. près.
Conjecturer un résultat. 3. Écrire sur Python un programme permettant de calculer S pp, q q à 105
3. Écrire un script Python permettant l’affichage de Tn pour 2 ¤ n ¤ 10. près.

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4. Calculer informatiquement I p1, 2q, I p2, 2q et I p12, 12q. 1. (a) Écrire avec Python une fonction dépendant de p renvoyant la matrice
5. Tracer les fonctions x ÞÑ p
I x1 , x1 q et x ÞÑ S p 1 1
x, x q pour x Ps0, 1s. échiquier associée.
6. Soit n P N , expliciter I p 1 1
q (b) Créer une liste contenant les matrices échiquiers M ppq, p P rr1, 100ss.
n, n .
(c) Pour chaque élément de la liste, calculer M 3 pk q  k 2 M pk q.
7. Calculer I pp, q q et S pp, q q pour pp, q q P tp1, 2q, p2, 2qu. Que conjecture-t-on ?
Question supplémentaire : On montrera que M 3 pk q  k 2 M pk q  0 en
8. Démontrer que I pp, q q  S pp, q q pour p, q P N . utilisant un calcul par blocs.
Exercice 424 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-387-Python) ). 2. (a) Démontrer, sans calculer le polynôme caractéristique, que toutes les
Voir corrigé matrices échiquier sont diagonalisables.
On donne la suite de fonctions définie de la façon suivante : (b) Déterminer une base pour chaque espace propre.
(c) Montrer que ces espaces propres sont orthogonaux. Justifier ce résul-
@x P R : f0pxq  x et @n P N, fn 1pxq  3fnp x3 q  4pfnp x3 qq3. tat par un argument théorique.
3. (a) Déterminer l’expression analytique de la projection sur l’espace propre
1. Écrire une fonction Python qui retourne f pour n et x donnés. associé à la valeur propre 0 d’une matrice échiquier.
2. Représenter alors f pour n allant de 1 à 5 sur l’intervalle r0, 4π s, on res- (b) Donner le résultat pour n  6.
treindra l’axe des ordonnés à 3.
Exercice 426 (ENSAM ). Voir
3. Soit Φpxq  3x  4x3 .
2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-394-Python)

corrigé
(a) Représenter Φ sur r1, 1s et x ÞÑ φpsin xq sur r2π, 2πs.
(b) Démontrer l’inégalité suivante : 1. Coder la méthode de Newton et la tester pour f : x ÞÑ tan x.

@px, yq P r1, 1s2, |Φpxq  Φpyq| ¤ 9|x  y|. 2. (a) Voici l’équation sur laquelle s’appuie la méthode Householder :
2
4. Montrer que : @x P r1, 1s, @n P N, |fn pxq  sin x| ¤ |  sinp q|. 9n 3xn x xn 1  xn  ff1ppxxnqq  f pxnq 2ff 1ppxxnqq3
3n n n
Indication : on pourra pour un entier n fixé prendre p un entier et utiliser
vp  fp p 3nxp q et wp  sinp 3nxp q.
Justifier cette relation.

5. Donner une conséquence sur la convergence de la suite de fonctions pfn q.


(b) L’écrire sous Python et la tester pour tan. Comparer les deux mé-
thodes.
Exercice 425 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-388-Python) ). Exercice 427 (ENSAM
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-393-Python) ). Voir
Voir corrigé corrigé
On appelle matrice échiquier de taille 2p la matrice M ppq dont le coefficient On s’intéresse aux nombres entiers égaux à la somme des factorielles de leurs
d’indice pi, j q vaut 0 si 
i  j est pair et 1 si i  j est impair. chiffres. Par exemple :
0 1 0 1
 1 0 1 0  1  1!, 2  2!, 145  1! 4! 5!
Par exemple : M p2q    0 1 0 1 .

On admet qu’il en existe un unique autre que les trois ci-dessus. Quel est-il ?
1 0 1 0

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11 ALGÈBRE LINÉAIRE - MATRICES

S

Exercice 1 (CCINP 2017 2023 - Pierre FOERENBACH - Augustin HUET -
(Oral-24-Alg) ). Voir énoncé

IG
Aymeric LELONG
Soit E un espace vectoriel de dimension finie n ¥ 1.

R
Soit f un endomorphisme admettant n valeurs propres distinctes.

R
Remarquons déjà que f est diagonalisable.
1. Notons Φ l’application qui à P P Rn1 rX s associe pP pλ1 q, . . . , P pλn qq.

O
C Φ est linéaire (trivial) et @P P KerpΦq,

ΦpP q  0 ô @i P rr1, nss, P pλi q  0

P est un polynôme de degré inférieur ou égal à n  1 admettant n racines

S

distinctes donc P est le polynôme nul et Φ est injective.
Vu que dimpRn1 rX sq  dimpRn q  n alors Φ est un isomorphisme.
IG
2. g un endomorphisme de E tel que g  f  f  g.
R

Soit λ P Sppf q et x  0E tel f pxq  λx.


R

(a)
O

f admettant n valeurs propres distinctes, chaque sous-espace propre


est une droite vectorielle et donc dimpEλ pf qq  1 mais comme g  f 
C

f  g alors Eλ pf q est stable par g et donc l’endomorphisme induit par


g sur Eλ pf q admet au moins une valeur propre µ.
C’est à dire que @x P Eλ pf q, g pxq  µx et donc un vecteur propre de
f est aussi un vecteur propre de g (pas nécessairement pour la même
S

valeur propre).
IG

(b) f admettant n valeurs propres λ1 , . . . , λn distinctes, f est donc dia-


gonalisable et les sous-espaces propres sont donc en somme directe
R

à
n
 Eλi pf q.
R

E

i 1
O

Comme les vecteurs propres de f sont également ceux de g les sous-


C

espaces propres de f sont également ceux de g et donc g admet égale-


ment une base de vecteurs propres commun à f (et est diagonalisable).
Il existe donc une base de vecteurs propres communs à f et g.
(c) Notons λ1 , . . . , λn les valeurs propres de f et α1 , . . . , αn celles de g.
Notons B une base de vecteurs propres communs à f et g, alors dans

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cette base : Exercice 2 (CCINP 2023 - Abdelmlek MRAD (397-Exo-Alg) ). Voir énoncé

λ1 p0 q

α1 p0q 1. Par définition du reste de la division euclidienne de X 3P par X 4  1, celui-
ci appartient à C3 rX s qui est bien stable par ϕ.
MatB pf q   et MatB pg q  
 ..   .. 
. . Pour la linéarité, soient pP1 , P2 q P C3 rX s2 et λ P C alors notons R1  ϕpP1 q
p0 q λn p0q αn et R2  ϕpP2 q ainsi que Q  X 4  1.
Comme pα1 , . . . , αn q P Rn d’après le 1., D!P P Rn1 rX s tel que @i P
D!pA1, A2q P CrX s tel que :
rr1, nss, P pλiq  αi. X 3 P1  A1Q R1 et X 3 P2  A2Q R2
Comme ces matrices sont diagonales on obtient donc que MatB pg q 
P pMatB pf qq c’est à dire en terme d’endomorphisme g  P pf q. On a donc

3. Il est trivial que tP pf q | P P Rn1 rX su € C pf q car P pf q  f  f  P pf q. X 3 pλP1 P2 q  pλA1 A2 q Q pλR1 R2 q


(en notant C pf q l’ensemble des endomorphismes commutant avec f qui est
On remarque que le degré de pλR1 R2 q est encore inférieur ou égal à 3 donc
bien un sous-espace vectoriel de LpE q, assez simple à prouver).
Le 2. prouve que C pf q € tP pf q | P P Rn1 rX su donc finalement C pf q 
par unicité du reste de la division euclidienne il agit bien par identification
du reste de la division euclidienne de X 3 pλP1 P2 q par Q soit :
tP pf q | P P Rn1rX su
Or la famille pId, f, f 2 , . . . , f n1 q est libre, sinon il existerait un polynôme ϕpλP1 P2 q  λR1 R2  λϕpP1q ϕpP2 q
annulateur de f de degré inférieur ou égal à n  1. Or celui-ci aurait comme
racines au moins les valeurs propres de f (il y en a n  1 distinctes) et ce Ainsi ϕ est linéaire donc c’est un endomorphisme de C3 rX s.
serait le polynôme nul. 2. Remarquons que P est un vecteur propre de C3 rX s associé à une valeur
La famille pId, f, f 2 , . . . , f n1 q est donc une base de l’ensemble des endo- propre λ P C lorsque ϕpP q  λP soit lorsqu’il existe A P CrX s tel que :
morphismes g commutant avec f et sa dimension vaut donc n.
X 3P  AQ ô pX 3  λqP  AQ  ApX 4  1q
λP
X 4  1 admet 4 racines qui sont 1 et i, qui d’après la relation trouvée
sont racines de pX 4  λqP mais comme P est de degré au plus 3 cela signifie
que l’une des racines 1 ou i est nécessairement racine de X 3  λ.
Les valeurs propres potentielles sont λ  p1q3  1 ou λ  piq3  i.
Cherchons un vecteur propre P associé. Celui-ci est de degré 3 et doit avoir
nécessairement comme racines les 3 autres racines de X 4  1.
Ainsi on a 4 valeurs propres :
— λ  1 et P  pX 1qpX  iqpX iq,
— λ  1 et P  pX  1qpX  iqpX iq,
— λ  i et P  pX  1qpX 1qpX iq,
— λ  i et P  pX  1qpX 1qpX  iq.
Ainsi χϕ est scindé à racines simples donc ϕ est diagonalisable.

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Exercice 3 (CCINP 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT (399-Exo-Alg) ). 1 0? 0
Voir énoncé Le second cas est D 
 0
1 5
0?

.
2
1 5
1. Soit λ P SppAq, DX  0 tel que AX  λX, alors de même @k P N,  Ak X 0 0 2
X donc P pAqX  P pλqX. Si P annule A, alors P pAqX  0  P pλqX et On doit avoir A2 AT  I3 et donc nécessairement :
comme X  0 alors P pλq  0 donc les valeurs propres de A sont racines
trpA2 q trpAT q  trpI3 q
de P .
ô trpA2 q trpAq  3
2. Soit A P M3 pRq telle que A2 AT  I3 et trpAq  0. ô trpA2 q  3

A2 AT  In
¸
Mais trpA2 q  mλ λ2 donc on obtient :
ô AT  I n  A2 PSppAq
ô A  In  pAT q2
λ

ô A  In  pIn  A2 q2  ?  ?
1 5
2
1  5
2
3
ô A  In  pIn  2A2 A4 q 1 2

ô A  2A2  A4
2 2
ô A4  2A2 A  0 Cela donne 4  3 ce qui est absurde également donc il n’existe pas de telle

Le polynôme P  X 4  2X 2 X est annulateur de A, on le factorise (0


matrice A.

est racine évidente et 1 également :

P  X pX 3  2X 1 q  X pX  1qpX 2 X  1q
?
Le dernier terme a pour racines X 
1  5 .
2
Ainsi M est diagonalisable car annule un polynôme scindé à racines
simples, de plus :
" ?*
SppAq € 0, 1,  
1 5
2 2
Or trpAq  0 et la trace étant la somme des valeurs propres alors
" ? ? *
SppAq  t0u ou SppAq  1,  , 
1 5 1 5
2 2 2 2

Notons D la matrice diagonale semblable à A avec les valeurs propres


précédentes sur la diagonale.
Le premier cas D  03 est impossible car A  D  03 et A2 AT  03  I3 .

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Exercice 4 (CCINP 2023 - Lucien ESNAULT (400-Exo-Alg) ). Voir énoncé Exercice 5 (CCINP 2023 - Martin BRETECHER (402-Exo-Alg) ). Voir énoncé

Soit α P C, A P Mn pCq, pour 1 ¤ i, j ¤ n on pose ai,j  αi 


j 2. f : Rn rX s Ñ Rn rX s
Soit a P R et
P ÞÑ pX  aqP 1 P  P paq
.
1. Si α P R, alors A est une matrice symétrique réelle donc diagonalisable
dans une base orthonormée de vecteurs propres par le théorème spectral. 1. Écrivons la matrice de f dans la base canonique B de Rn rX s.
2. On remarque que pour 1 ¤ i, j ¤ n, ai,j  α i j  2 i  1 j 
 α .α donc en
1 f p1 q  0
j 
notant les colonnes Cj , on remarque que Cj  α C1 et sont donc toutes
1 f pX k q  pX  aqkX k1 X k  ak  pk 1qX k  akX k1  ak .

0 a  1 a2 . . . . . . . . .
proportionnelles.
On en déduit que rgpAq  1 (car C1  0) et donc 0 est valeur propre de
an
multiplicité m0 ¥ 1.

 2 2 


 3  3 p 0q 

M  MB p f q   4 4
De plus dans C, on sait que χA est scindé donc la trace est égale à la  

somme des valeurs propres (c’est à dire à la dernière autre valeur propre 
 p 0q 

potentielle cherchée).
1er cas : Si α  1 alors trpAq  n et SppAq  t0, nu.
 n  n
n¸1 1  α2n
n 1
2nd cas : Si α  1 alors trpAq  pα q  1  α 2 .
2 k

 Par lecture matricielle immédiate : Kerpf q  Vectp1q  R0 rX s.


" * k 0
1α 2n
2. Le théorème du rang donne dimpImf q  n et :
Ainsi et SppAq  0,
1α 2
.

3. Si trpAq  0 alors m0  n  1 et mtrpAq  1 donc A est diagonalisable car


@P P RnrX s, fnpP qpaq  pa  aqP 1paq P paq  P paq  0
les dimensions des sous-espaces propres sont égales aux multiplicités. Donc Impf q € tP P Rn rX s | P paq  0u qui est un hyperplan de Rn rX s
Si trpAq  0 alors m0  n et dimpE0 pAqq  n  1 donc A n’est pas (noyau de la forme linéaire non nulle ϕ : P ÞÑ P paq) donc de dimension n.
diagonalisable. Par inclusion et égalité des dimensions on a :
Ainsi A est non diagonalisable si, et seulement si,
" 2n Impf q  tP P Rn rX s | P paq  0u
α 1
α  1
ô Dk P rr1, n  1ss Y rrn 1, 2n 1ss, α  e 2n i 2kπ
3. La matrice de f dans B étant triangulaire supérieure, les valeurs propres
sont les éléments de la diagonale et donc :

Sppf q  t0, 2, 3, . . . , n 1u

(et chaque valeur propre est de multiplicité 1)


On a E0 pf q  Vectp1q et @k P rr1, nss :

f ppX  aqk q  pX  aqk pX  aqk1 pX  aqk pa  aqk  pk 1qpX  aqk

1 pf q  VectppX  aq q pour k P rr1, nss.


Donc Ek k

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Exercice 6 (CCINP 2023 - Pierre-Louis SCHNEIDER (405-Exo-Alg) ). Voir On peut alors lire certains éléments propres directement via l’expres-
énoncé sion de f :

Soit A P Mn pRq telle que A2  5A  0n . — Pour M  , on a f pM q  4M .
6In M1 0
1. On peut citer entre autres : 0 0

— χA est scindé dans R et @λ P SppAq, mλ  dimpEλpAqq. — Pour M  0 0
, on a f pM q  6M .
¸
dimpEλ pAqq  dimpRn q  n.
0 M4
— χA est scindé dans R et 
λ PSppAq — Pour M  0 M2
M3 0
, on a f pM q  6M .
— Il existe un polynôme annulateur de A scindé à racines simples.
On a donc trouvé 3 valeurs propres, et l’on remarque que la somme
2. P  X 2  5X 6  pX  2qpX  3q est annulateur de A et scindé à racines des sous-espaces propres trouvés reconstitue Mn pRq, ainsi f est dia-
simples donc A est diagonalisable. gonalisable et Sppf q  t4, 5, 6u.
3. Soit λ P SppAq, DX  0 tel que AX  λX, alors de même @k P N, Ak X  On remarque que Sppf q  tλ µ | pλ, µq P SppDq2 u, ce qui donne une
X donc P pAqX  P pλqX. Si P annule A, alors P pAqX  0  P pλqX et idée pour le 5), en supposant que cela s’étend si on remplace D par
comme X  0 alors P pλq  0 donc les valeurs propres de A sont racines A.
de P . 5. Soit M P Mn pRq, on pose g pM q  M A AM .
Ainsi les valeurs propres de A sont solutions de l’équation x2  5x 6  0 g est un endomorphisme pour les mêmes raisons qu’au 4).
où x P R. Donc SppAq € t2, 3u. Soit λ une valeur propre de A et µ une valeur propre de AT (mais SppAT q 
4. Soit M P Mn pRq et D la matrice diagonale associée à A où les valeurs SppAq). Soient X et Y deux vecteurs propres associés :
propres sont rangées par bloc sur la diagonale.
On pose f pM q  M D DM .
AX  λX et AT Y  λY
(a) f est trivialement à valeurs dans Mn pRq, et on vérifie la linéarité : On pose alors M  XY T  0n et on a :
@M, N P MnpRq, λ P R, f pM λN q
 pM λN qD DpM λN q g pM q  XY T A AXY T  X pµY qT λXY T  pλ µqXY T  pλ µqM
 M D λN D DM λDN On a donc SppAq  SppAT q  t2, 3u et t4, 5, 6u € Sppg q, reste à vérifier
 M D DM λpN D DN q qu’il n’existe pas d’autres valeurs propres et que les dimensions des sous-
 f pM q λf pN q espaces propres sont bien les bonnes. On a en effet :
Ainsi f est un endomorphisme de Mn pRq. dimpEλ pgqq  dimpEλpAqq  dimpEµpAqq
µ

(b) On a D 
2Ip 0
où p  m2 et q  m3 , En notant M  En effet, lorsque X parcourt Eλ pAq et Y parcourt Eµ pAq alors l’ensemble

0 3Iq des matrices M  XY T engendrées forme un sous-espace vectoriel de
M1 M2
, on a : dimension dimpEλ pAqq dimpEµ pAqq dont les éléments d’une base possible
M3 M4 sont pM  Xi YjT q où la famille des pXi q est une base de Eλ pAq et celle des
 pYj q forme une base de EλpAT q (qui est de même dimension que EλpAq).
f pM q  M D  Ainsi g est un endomorphisme de Mn pRq diagonalisable.
4M1 5M2
DM
5M3 6M4

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Exercice 7 (CCINP 2023 - Damien MOREL (425-Exo-Alg) ). Voir énoncé


Exercice 8 (CCINP 2018 2022 - Guillaume LEINEN - Franscesco DADDI
1. Comme  
f2 g2 Id, f et g sont des symétries (et par conséquent des (Oral-12-Alg) ). Voir énoncé
automorphismes) et Sppf q  Sppg q  t1, 1u. Soit pun qnPN une suite vérifiant
2. On a donc E  Kerpf  Idq ` Kerpf Idq (propriétés des symétries). @n P N, un 3  4un 2  5un 2un .
De même, g est une symétrie et E  Kerpg  Idq ` Kerpg Idq.
1

De plus, comme f  g g  f  0, on a f  g  g  f et donc : un
@x P Kerpf  Idq, on a f pxq  x soit f pgpxqq  gpf pxqq  gpxq et donc On pose X n   u n 1 .
g pxq P Kerpf Idq. un 2
De même, @x P Kerpf Idq, g pxq P Kerpf  Idq. 
0 1 0
De plus g est un automorphisme de E donc : 1. On trouve facilement A   0 0 1 .
dimpKerpf  Idqq  dimpg pKerpf  Idqqq ¤ dimpKerpf Idqq 2 5 4
2. Après calculs on trouve χA  X 3  4X 2 5X  2 qui, au vu de la matrice
et qui lui est semblable, se factorise logiquement en χA  pX  1q2 pX  2q.
dimpKerpf Idqq  dimpg pKerpf Idqqq ¤ dimpKerpf  Idqq. Reste à trouver les sous-espaces
 propres. 
1 1 0 1
Donc dimpKerpf  Idqq  dimpKerpf Idqq. E1 pAq  KerpA  I3 q  Ker  0 1 1  Vect 1  Vectpe1 q.

On en déduit que g pKerpf  Idqq  Kerpf Idqq et g pKerpf Idqq  2 5 3 1
Kerpf  Idqq. Au passage on a prouvé que A  n’est pas diagonalisable.

3. On en déduit en particulier que dimpKerpf  Idqq  dimpKerpf Idqq puis 2 1 0 1
que dimpE q  2p où p  dimpKerpf  Idqq au vu de la décomposition de E2 pAq  KerpA  2I3 q  Ker  0 2 1  Vect 2  Vectpe3 q.

2 5 2 4
Reste à trouver un vecteur e2 tel que Ae2  e2 e1 ce qui revient à résoudre
E donnée au 2).
4. On a supposé n ¥ 1 donc p ¥ 1. Soit pe1 , . . . , ep q une base de Kerpf  Idqq. le système :
Comme g P GLpE q et g pKerpf  Idqq  Kerpf Idq alors pg pe1 q, . . . , g pep qq $
est une base de Kerpf Idq. & x y  1 "
 1 y
Par concaténation de bases de s.e.v supplémentaires, on a que y z  1 ô x
 1 y
2x  5y 
% z
3z 1
B  pe1, . . . , ep, gpe1q, . . . , gpepqq 
1
est une base de E. 
Ip 0 On peut choisir e3  0 par exemple.
0 Ip
La matrice de f dans cette base est bien . 1
Comme g 2  Id, @i P rr 1, p ss, g pg pei qq  ei et la matrice de g dans B est Finalement pe1 , e2 , e3 q est une base de R3 et on a bien :
 

0 Ip 1 1 0 1 1 1
. 
P AP  T 
1  0 1 0 avec P   1 0 2
Ip 0
0 0 2 1 1 4

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3. Pour tout n P N, Xn 1  AXn donc Xn  An X0 . Exercice 9 (CCINP 2017 2022 - - Enzo TELASCO (Oral-33-Alg) ). Voir énoncé
Or An  P T n P 1 , il reste doncà calculer T n .  Soit n P N , M P MnpCq telle que M 2 M T  In.
Soit λ P SppM q, DX  0 tel que M X  λX, alors de même @k P N,
1 0 0 0 1 0
Écrivons T  D N avec D  0 1 0 et N 
 
1.
M k X  X donc P pM qX  P pλqX. Si P annule M , alors P pM qX  0 
0 0 0 .
P pλqX et comme X  0 alors P pλq  0 donc les valeurs propres de M
0 0 2 0 0 0
Alors T et N commutent et donc par la formule du binôme de Newton on
sont racines de P .
a 
1 n 0 2. On suppose M symétrique.
T D
n n
NTD   0 1 0 (a) On a M  M T donc M 2 M  In , c’est à dire que P  X 2 X  1
0 0 2n est annulateur de M , il est de plus scindé à racines simples donc M
Finalement est diagonalisable.
?
(b) Les racines de X 2 X  1 sont 12 5 ainsi trM est une combinaison

2n  2n 2n 1 3n 2 2n  n  1
An  P T n P 1      linéaire (à coefficients entiers naturels) de ces deux valeurs propres
   qui ne peut être nulle et donc trM  0.
De plus 0 R SpM donc det M  0.
Et donc un  p2n  2nqu2 p2n 1 3n 2qu1 p2n  n  1qu0. Les deux étant non nuls alors trpM q detpM q  0.
3. Si M n’est pas symétrique, on a quand même

M 2 M T  In
ô M T  In  M 2
ô M  In  pM T q2
ô M  In  pIn  M 2 q2
ô M  In  pIn  2M 2 M 4 q
ô M  2M 2  M 4
ô M 4  2M 2 M  0

alors M est diagonalisable.


4. Supposons M inversible, si 1 P SppM q, DX  0, M X  X, et donc M 2 X
M T X  X soit M T X  0 ce qui implique que M T ne serait pas inversible
(absurde). Donc 1 R SppM q.
Supposons 1 R SppM q, , @X  0, M X  X. En transposant la relation
satisfaite par M on obtient @X  0, pM T q2 M  In soit pM T q2 X M X 
X ou encore pM T q2 X  0 ce qui signifie que pM T q2 est inversible et donc
M est inversible.
Finalement M est inversible si, et seulement si, 1 R SppM q.

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5. [En 2022] On sait que M 2 M T  In ô pM 2 qT  In  M . Exercice 10 (CCINP 2022 - Victor RODDES (Oral-54-Alg) ). Voir énoncé
Or M est inversible si, et seulement si, M T est inversible et donc si, et Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie, et p, q P LpE q tels que :
seulement si pM 2 qT  In  M est inversible.
Mais In  M est inversible si, et seulement si KerpIn  M q  E1 pM q  t0u p q  IdE et rgppq rgpq q ¤ dimpE q
soit 1 R SppM q.
1. p q  IdE ñ dimpImpp q qq  dimpE q.
Or, on a Impp q q € Imppq Impq q donc :

dimpImppq Impq qq ¥ dimpE q

Par la formule de Grassman :

rgppq rgpq q ¥ rgppq rgpq q  dimpImppq X Impq qq ¥ dimpE q

On a donc rgppq rgpq q ¥ dimpE q et par hypothèse rgppq rgpq q ¤ dimpE q


donc finalement rgppq rgpq q  dimpE q. Par suite :

dimpE q  dimpImpp q qq ¤ dimpE q  dimpImppq X Impq qq

Nécessairement dimpImppqX Impq qq  t0R3 u et finalement Imppq` Impq q 


E.
2. D’après ce qui précède, tout vecteur x de E se décompose de façon unique
sous la forme x  xp xq avec pxp , xq q P Imppq  Impq q.
Cette décomposition est liée aux sous-espaces vectoriels caractérisant les
projections p et q auxquelles on souhaite aboutir.
L’égalité p q  IdE implique alors :

p px q q px q  x p
ô pppxq  xpq pqpxq  xq q  0E
xq

La somme étant directe, on en déduit que ppxq  xp et q pxq  xq .


Ainsi p et q sont bien des projecteurs (sur Imppq parallèlement à Impq q
pour p et réciproquement pour q).

Fabien DÉLEN [email protected] 73 PSI 2023-2024


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Exercice 11 (CCINP 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA (Oral-55-Alg) ). Voir D’une part comme b P Kerpu2 idR3 q alors u2 pbq  b et u2 pupbqq 
énoncé u3 pbq  b donc upbq P Kerpu2 idR3 q aussi.
1. u3  u ô u3 u  0 ô u  pu2 IdR3 q  0. De plus la famille pb, upbqq est libre sinon b serait un valeur propre de u, il
Ceci équivaut à Impu2 idR3 q € Kerpuq. existerait λ P R tel que upbq  λb, alors u2 pbq  λ2 b  b donc λ2  1
(car b  0) ce qui est absurde.
2. Soit x P Kerpuq X Kerpu2 Idq, alors upxq  0 et u2 pxq  x. On a donc Comme Kerpuq X Kerpu2 idR3 q  t0R3 u, alors pa, b, upbqq est une base de
u2 pxq  up0q  0 et donc x  0, soit x  0. Ainsi Kerpuq X Kerpu2 R3 , et dans cette base la matrice de u est :
idR3 q  t0R3 u.

Le théorème du rang permet de conclure sur l’égalité des dimensions pour 0 0 0
que les deux s.ev. soient supplémentaires. 0 0 1
En effet : 0 1 0
dimpImpu2 idR3 qq dimpKerpu2 idR3 qq  3
Et d’après le 1., dimpImpu2 idR3 qq ¤ dimpKerpuqq.
Donc dimpKerpu2 idR3 qq dimpKerpuqq ¥ 3, soit nécessairement

R3  Kerpuq ` Ker u2 Id .

3. P  X 3 X est annulateur de u donc Sppuq € t0, i, iu.


Ainsi 0 est la seule valeur propre réelle potentielle, montrons que 0 est bien
valeur propre de u.
Remarquons que detpidq  p1q3  1
Supposons que u soit bijective, alors u2  id et donc on aurait detpu2 q 
detpuq2  1 ce qui est impossible : E est un R-ev donc le carré est positif !
Sinon on a u3  u donc detpuq3  p1q3 detpuq.
D’où detpuq detpuq2 1  0. Le déterminant de u est nul, la fonction u
n’est pas injective et donc 0 P Sppuq.
De toute façon, χu est de degré impair donc admet nécessairement une
racine réelle (TVI) qui ne peut-être que 0 au vu du spectre.
Pour le reste, on a dimpkerpuqq  1, 2 ou 3.
3 est absurde car u n’est pas nulle, donc dimpkerpuqq  1 ou 2.
Si dimpkerpuqq  2 alors il y aurait une dernière valeur propre réelle (vu
que la trace est la somme des valeurs propres), ce qui n’est pas le cas et
donc dimpkerpuqq  1.
Ainsi, d’après le 2., dimpKerpu2 idR3 qq  2.
4. Notons a une base de Kerpuq et b un élément non nul de Kerpu2 idR3 q.
On choisit alors une base adaptée B  pa, b, upbqq, c’est bien une base car :

Fabien DÉLEN [email protected] 74 PSI 2023-2024


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Exercice 12 (CCINP 2022 - Nathan SATGE (Oral-59-Alg) ). Voir énoncé Et pour M P An pRq, upM q  aM  bM  pa  bqM donc An pRq € Eab puq.
Soit M P MnpRq et a, b deux réels, on pose alors : Vu que Sn pRq ` An pRq  Mn pRq et Ea b puq Eab puq  Mn pRq alors on
a l’égalité Sn pRq  Ea b puq et An pRq  Eab puq, ainsi :
upM q  aM bM T
n pn 1q
1. u  aId bT ou T est l’application qui à une matrice M associe sa trans-
trpuq  pa bq
2
pa  bq npn2 1q
posée M T .
et p q p q
trpuq  pa bq .pa  bq
u est donc un endomorphisme par combinaison linéaire d’endomorphismes. n n 1
2
n n 1
2

2. Démonstration classique :
Soit λ P Sppuq, Dx  0 tel que upxq  λx, alors de même @k P N, uk pxq  x En fait l’exercice peut être fait de façon bien plus rapide si l’on remarque
donc P puqpxq  P pλqx. Si P annule u, alors P puqpxq  0  P pλqx et que u  aId bT (où T est l’opérateur de transposition).
comme x  0 alors P pλq  0 donc les valeurs propres de u sont des racines En effet SppT q  t1, 1u avec Sn pRq  E1 puq et An pRq  E1 puq et
de P . Sppuq  ta.1 b.λ | λ P SppT qu avec les mêmes sous-espaces propres.

3. Pour M P M n pR q ,
u2 pM q  upaM bM T q
u2 pM q  upaM bM T q
u2 pM q  apaM bM T q bpaM T bM q
u2 pM q  pa2 b2 qM 2abM T or bM T  upM q  aM
u2 pM q  2aupM q pb2  a2 qM

Ainsi u2  2au pb2  a2 qId et donc P  X 2  2aX  pb2  a2q est


annulateur de u, de racines X1  a b et X2  a  b.
4. Si b  0 alors P est scindé à racines simples donc u est diagonalisable dans
R.
Si b  0 alors upM q  aM donc u est une homothétie, diagonale dans
toutes les bases donc diagonalisable.
5. Comme SppAq € ta  bu et que χA est scindé dans R :

trpuq  pa bqma b pa  bqmab


et
trpuq  pa bqma b .pa  bqmab
Je vois directement que pour M P SnpRq, upM q  aM bM  pa bqM
donc Sn pRq € Ea b puq.

Fabien DÉLEN [email protected] 75 PSI 2023-2024


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Exercice 13 (CCINP 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-68-Alg) ). Voir énoncé pX  bqpk  2qPk1. La famille pP0, . . . , Pn1q est libre car de degré éche-
On pose Φ l’application définie sur RrX s par : lonnée et de cardinal n donc est génératrice de Rn1 rX s.
Ainsi il existe une combinaison linéaire de pP1 , . . . , Pn q qui génère P 
ΦpP q  pX bqpP 1  P 1pbqq 2pP  P pbqq pX  bqQ et donc ImpΦq  tP P RrX s | pX  bq|P u.
1. Pour P P RrX s, on a ΦpP q P RrX s par somme et produit de polynômes,
reste à prouver la linéarité de Φ.
Soient O, Q P RrX s et λ P R, on a :

Φ pP λQq  pX  bqppP λQq1  pP λQq1pbqq 2ppP λQq  pP λQqpbqq


 pX  bqpP 1  P 1pbqq λpX  bqpQ1  Q1pbqq 2pP  P pbqq 2λpQ  Qpbqq
 ΦpP q λΦpQq
Ainsi Φ est un endomorphisme de RrX s.
2. Pour k P N , on pose Pk  pX  bqk alors Pk1  k pX  bqk1 et :

ΦpPk q  pX  bqpk pX  bqk1 q 2pX  bqk  pk 2qpX  bqk

Donc il existe au moins un polynôme P tel que pX  bqk divise ΦpP q.


Soit P quelconque, on remarque que ΦpP qpbq  0 2pP pbq  P pbqq  0
donc pX  bq|ΦpP q mais :

ΦpP q1  pP 1  P 1 pbqq pX  bqP 2 2P 1

Donc ΦpP q1 pbq  2P 1 pbq qui n’est pas nul pour tout polynôme, donc la
valeur de k maximale est k  1.
3. Soit P P KerpΦq, soit pX  bqpP 1  P 1 pbqq 2pP  P pbqq  0.
Supposons P non constant, notons alors degpP q  n ¡ 0 et an le coeffi-
cient dominant de P ,alors ΦpP q est de degré n également et son coefficient
dominant est pn 2qan qui doit être nul.
Or ceci est impossible donc P est nécessairement constant.
Réciproquement si P est constant, alors ΦpP q  0 donc KerpΦq  R0 rX s.
D’après le 2., on sait que ImpΦq € tP P RrX s | pX  bq|P u, on cherche
maintenant à montrer l’inclusion réciproque.
Soit P P tP P RrX s | pX  bq|P u de degré n, il existe Q P Rn1 rX s tel que
P  pX  bqQ.
Or, pour tout k P N , ΦpPk q  pk 2qpX  bqk  pk 2 qP k 

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Exercice 14 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU (Oral-69-Alg) ). Voir énoncé On a donc dimpkerpϕ2 qq  2 et dimpkerpϕ  2IdR3 qq  1. De plus l’in-
1. On calcule tersection de ces deux s.e.v. est réduit au neutre, en effet ϕpX q  2X et
 ϕ2 pX q  0 implique ϕ2 pX q  4X  0 et donc X  0.
X 1 1 1
Ainsi R3  kerpϕ2 q ` kerpϕ  2IdR3 q.
χA  det  1 X 3 3  X 2pX  2q
2 1 X 1 4. On a : $ 1
x yz
& x
Ainsi SppAq  t0, 2u. y1
% 1
 x 3y  3z ô X 1  AX
χA est scindé dans R donc A est trigonalisable dans R. z  2x  y z
2. Soit B  pe1 , e2
, e3 q une telle base. 
0 1 1
0
KerpAq  Vect  1  Vectpe1 q.
On pose P  1 1 1 la matrice de passage alors on a la relation
1 0 0
A  P T P 1
1
 et donc :
1
KerpA  2I3 q  Vect 1  Vectpe3 q.

X1  AX ô pP 1X q1  T pP 1X q
0

x En posant Y  P 1X, alors on a :
On cherche e2   y tel que ϕpe2 q  4e1 soit : $ 1 $
z & y1  4y2 & y1 ptq  4C2 t C1
1
y 0 ô % y 2 pt q  C 2
$ $
& x y z 0 & z x y % 21
y3  2y3 y3 ptq  C3 e2t
x 3y  3z  4 ô % 4x  4
%
2x 2y  2z 4 4x  4 Puis X  PY soit :
$

1 & x t p q  C2 C3 e2t
On choisit par exemple e2  1 qui convient et alors : y ptq  4C2 t C1 C2 C3 e2t
z ptq  4C2 t
%
0 C1

0 4 0
MatB pϕq  T   0 0 0
0 0 2

2 2 2
3. Par produit matriciel, MatB pϕ2 q   2 2 2 .
0 0 0
 
1 1
Donc kerpϕ q  Vect
2   1 , 0  .
0 1

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Exercice 15 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU (Oral-71-Alg) Exercice 16 (CCINP 2022


). Voir énoncé - Nathan AUCHERE - Evann PONSONNAILLE

1. P  X X2 1 est annulateur de f donc concernant les valeurs propres (Oral-75-Alg) ). Voir énoncé
on a SpR € t0u et SpR  ∅ car la dimension est impaire (le polynôme 1. Un calcul de polynôme caractéristique donne :
caractéristique est de degré impair et admet donc une racine réelle par le
TVI). Ainsi 0 P Sppf q. χA 3 8X 2 20X  16
Sinon on peut passer par le déterminant en écrivant f 3  f ce qui donne : 2 est racine évidente, et après un peu de calcul on trouve :
detpf 3 q  detpf q ô detpf q3  p1q3 detpf q χA  pX  4qpX  2q2
Ce qui prouve que detpf qpdetpf q2 1q  0 soit detpf q  0. SppAq  t2, 4u, reste à vérifier la dimension du sous-espace propre associé
2. L’intersection est réduite au neutre, en effet pour x P Kerpf q X Kerpf 2 à la valeur propre double.
  
IdR q, on a f pxq  0 et f 2 pxq x  0 soit x  0. 1 3 2 3 2
KerpA  2I3 q  Ker 1 3 2  Vect
3

De plus on a x  x f 2 pxq  f 2 pxq, (par analyse-synthèse).


   1 ,  0 .
Le premier est dans Ker pf q et le second dans Ker f 2 Id 
 1 3 2

0  1
3. C’est une conséquence directe du 2 et du fait que f n’est pas nulle. En 1 3 2 1
effet, Kerpf 2 IdR3 q  t0R3 u impliquerait Kerpf q  R3 et donc f nulle. KerpA  4I3 q  Ker  1 1 2  Vect  1 .

4. On pose une base px, y, f py qq avec x P Ker f et y P Ker f 2 Id qui


 1 3 4 
1
2 0 0
Ainsi A est diagonalisable, semblable à D   0 2 0 .
convient.
En effet f pxq  0 (première colonne nulle) et f pf py qq  f 2 py q  y.
0 0 4

3 2 1
La matrice de passage est P   1 0 1 .
0 1 1

 ?
2. Comme A  P DP 1 , on propose R  P ∆P 1 avec ∆ telle que ∆2  D.
2 ?0 0
∆ 0 2 0 convient.
0 0 2
3. A est diagonalisable donc Q1  pX  4qpX  2q est annulateur de A d’après
le cours.
Comme Q1 pAq  0 alors Q1 pR2 q  0 soit :

pR2  4I3qpR2  2I3q  03


? ?
Ainsi Q2  pX  2qpX 2qpX  2qpX 2q est annulateur de R et scindé
à racines simples et donc R est diagonalisable.

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Exercice 17 (CCINP 2021 2022 - Mathieu WAHARTE - Ayoub JMAMMOU (c) Si M est diagonalisable alors il existe un polynôme scindé à racines
- Arthur DUFETRELLE (Oral-94-Alg) ). Voir énoncé simples annulateur de M c’est à dire que :

P pAq AP 1 pAq
1. Théorème de Cayley-Hamilton : Le polynôme caractéristique d’une matrice
A/endomorphisme u est annulateur de cette matrice/endomorphisme, c’est P pM q  02n  0n P pAq
ô P pAq  AP 1pAq  0n
à dire :
χu puq  0LpE q et χA pAq  0n Ainsi P est également annulateur de A donc A est diagonalisable.
2. Soit A et B deux matrices semblables de Mn pKq, alors DQ P GLnpKq tel (d) Prouvons que les valeurs propres de A sont incluses dans les racines
que : de P , polynôme annulateur de A.
B  Q1 AQ Soit P annulateur de A, et λ une valeur propre de A, c’est à dire qu’il
ņ existe X P Mn,1 pKq non nul tel que AX  λX.
Soit P P KrX s, sous sa forme développée P  ak X k . Donc par récurrence immédiate, pour tout n P N, An X  λn X et par

k 0 linéarité de la somme :
Par une récurrence immédiate on prouve simplement que :

@k P N, B k  Q1Ak Q
ņ ņ ņ
P pAqX  ak Ak X  ak Ak X  ak λ k X  P pλ qX
Et par linéarité de la somme on obtient : 
k 0 
k 0 
k 0

Comme P pAq  0n alors P pλqX  0 et comme X est non nul alors



ņ ņ ņ
P pB q  ak B k  ak Q1 Ak Q  Q1 ak Ak Q  Q1 P pAqQ P pλq  0.

k 0 
k 0 k 0  Supposons A inversible et diagonalisable, on sait déjà que pour tout
C’est à dire que P pAq et P pB q sont semblables. polynôme P : 
  P pAq AP 1 pAq
A2 2A2 P pM q 
3. (a) Soit A P Mn pKq et M   P pAq
A A
alors M 2 . 0n
0n A 0 n A2
(b) Par une récurrence immédiate on prouve que : Si M était diagonalisable alors il existerait un polynôme P an-
 nulateur de M scindé à racines simples et comme précédemment
@k P N, M  k Ak kAk P pAq  AP 1 pAq  0n .
0n Ak De plus comme A est inversible on aurait AP 1 pAq  0n ô P 1 pAq  0n .
Et par linéarité de la somme on obtient : On a donc P pAq  P 1 pAq  0n .
 Ainsi les valeurs propres de A seraient incluses dans les racines de P
et de P 1 à la fois qui n’ont aucune racine en commun (dans K  R ou


P pM q 

Ak kAk
  P A p q kak Ak 
ak   C) puisque P est scindé à racines simples !
0n Ak
P pAq
k 0
k 0  0n Ceci est absurde donc M n’est pas diagonalisable dans K.

Soit finalement :

P pAq AP 1 pAq
P pM q 
0n P pAq

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Exercice 18(CCINP 2021 - Valentine RAULT (Oral-83-Alg) ). Voir énoncé La famille des 3 vecteurs est ainsi orthonormée, on a donc :
a b b 
On pose A   b a b pour a P R et b P R . 1 1 ?1
1
3
 et P 1  PT
 0 ?1 
b b a P 
1
3
 0 ?1
3
b b b
1. rgpA  pa  bqI3 q  rg b b b
  1 car toutes les colonnes sont iden- 3. Soit a  3 et b  2, on a donc λ  1 et µ  7.
b b b On pose alors : "
tiques. M3,1 pRq2 Ñ R
On en déduit que λ  a  b est valeur propre de A de multiplicité supé- G:
pX, Y q ÞÑ X T AY
rieure ou égale à 2.
Il reste une dernière avec valeur propre µ de multiplicité au plus 1 que l’on La linéarité de G selon la première variable est triviale par linéarité du
peut déterminer avec la trace. produit matriciel à gauche et de l’opération transposée.
En effet dans C (même si ici cela est vrai dans R vu que A est symétrique Pour la symétrie, soit pX, Y q P M3,1 pRq2 , alors comme GpY, X q est réel et
réelle ) : que A est symétrique on a :

trpAq  2λ µ ô µ  3a  2pa  bq  a 2b GpY, X q  Y T AX  pY T AX qT  X T AT Y  X T AY  GpX, Y q


Les valeurs propres de A sont donc λ  a  b de multiplicité 2 et µ  a 2b On en déduit la bilinéarité de G, reste le caractère défini positif.
de multiplicité 1. Soit X P M3,1 pRq,

2. A est symétrique réelle donc le théorème spectral indique que A est diago- GpX, X q  X T AX  X T P DP T X  pP T X qT DpP T X qT
nalisable dans R dans une base orthonormée de vecteurs propres.
La traduction matricielle est qu’il existe une matrice diagonale D et une En posant Y  P T X alors :
matrice P orthogonale telles que A  P DP 1  P DP T avec :
GpX, X q  Y T DY  2y12 2y22 7y32 ¥0

ab 0 0 De plus :
D  0 ab 0
0 0 a 2b GpX, Y q  0 ô y1  y2  y3  0 ô Y  03,1 ô X  P Y  03,1
  Ainsi G définit un produit scalaire sur M3,1 pRq.
1 ?1
3
On a aussi KerpA  pa 2bqI3 q  Vect  1  Vect  ?1 
 3
et
1 ?1
 2   ? 3 2

 Vect 
  ?  ,  .
0 0
KerpA  pa  bqI q  Vect  1 ,
6
3 1 1 ?12
1 1 ?  ?12
6
1
6

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Exercice 19 (CCINP 2021 - Florent LONGIN (Oral-85-Alg) ). Voir énoncé Exercice 20 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-87-Alg) ). Voir énoncé
Soit M P M3pRq telle que M 4  4M 2 et 2 et 2 soient deux valeurs propres Soit M P M2pRq telle que M T M  M M T et M 2 2I2  0.
de M . 1. M T M est symétrique réelle donc diagonalisable dans R par le théorème
1. Le polynôme P  X 4  4X 2  X 2 pX  2qpX 2q est annulateur de M . spectral, dans une base orthonormée de vecteurs propres.
Or toute valeur propre de M est incluse dans les racines de P (à prouver 2. Prouvons que les valeurs propres de M sont incluses dans les racines de P ,
pendant l’oral ? possible et c’est une question classique à savoir faire). polynôme annulateur de M .
C’est à dire que le spectre est inclus dans t0, 2, 2u. Soit P annulateur de M , et λ une valeur propre de M , c’est à dire qu’il
2. M P M3 pRq et 2 et 2 soient deux valeurs propres de M c’est à dire qu’il existe X P Mn,1 pKq non nul tel que M X  λX.
reste au maximum une dernière valeur propre λ qui est 2, 0 ou 2. Donc par récurrence immédiate, pour tout n P N, M n X  λn X et par
Si λ  0 alors M est inversible donc en multipliant par M 2 on obtient linéarité de la somme :
que M 2  4I3 et donc que Q  X 2  4  pX  2qpX 2q est annulateur 
ņ ņ ņ
de M scindé à racines simples donc M est diagonalisable dans R. P pM qX  ak M k
X  k
ak M X  ak λk X  P pλqX
Si λ  0 alors M admet 3 valeurs propres simples dont M est diagonalisable k 0  
k 0 
k 0
également.
Comme P pM q  0n alors P pλqX  0 et comme X est non nul alors
P pλq  0.
Ainsi les valeurs propres de M sont incluses dans les racines d’un polynôme
annulateur de M .
3. M T M est symétrique réelle donc diagonalisable dans R par le théorème
spectral. Cherchons un polynôme annulateur de M T M .
On a M 2  2I2 donc pM T q2  2I2 et par produit M 2 pM T q2  4I2
mais comme M et sa transposée commutent alors pM T M q2  4I2 .
Ainsi le polynôme X 2  4 est annulateur de M T M , ce qui signifie que
SppM T M q € t2, 2u.
Les valeurs propres de M T M sont donc nécessairement 2 ou 2 (une
valeur propre double ou deux valeurs propres simples).

On a donc M M semblable à 2I2 ou bien à
T 2 0
0 2
.

4. Comme M 2 2I2  ? le polynôme P  X 2 2 est annulateur de M ,


?02 alors
ainsi SppM q € t 2i, 2iu mais comme M P M2 pRq ses valeurs propres
complexes sont nécessairement conjuguées deux à deux.
? ? ? 1 0
Ainsi SppM q  t 2i, 2iu et donc M est semblable à 2i
0 1
.
Comme M et M T commutent, donc les sous-espaces propres de M sont
stables par ceux de M T : pour λ P SppM q, on a M T pEλ pM qq € Eλ pM q.

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Or les 2 sous-espaces propres de M sont nécessairement de dimension Réciproquement, l’égalité M 2  I2 implique que les symétries ne fonc-
1 (matrice de taille 2 ayant deux valeurs propres distinctes), on note tionnent pas (M 2  I2 ) donc c’est une matrice de rotation d’angle θ telles
E?2i pM q  VectpX q et E?2i pM q  VectpX q. que : 
cos 2θ  sin 2θ
Ainsi X et X sont aussi vecteurs propres de M T associé à une valeur M2  2  2I2
propre (pas forcément la même) de M T (qui a les mêmes valeurs propres sin 2θ cos 2θ
que M car χm  χM T ). Ainsi on trouve que 2θ  πr2πs soit θ  π2 rπs et donc
On a donc deux cas :
— Si E?2i pM q  VectpX q  E?2i pM T q et E?2i pM q  VectpX q  ?  0 1
M  2
E?2i pM T q alors nécessairement M  M T car M et M sont sem- 1 0
blables à exactement la même matrice diagonale dans la même base
de vecteurs propres.
Donc M M T  M 2  2I2 ce qui n’est pas possible car les valeurs
propres de M M T sont nécessairement positives.
— Si E?2i pM q  VectpX q  E?2i pM T q et E?2i pM q  VectpX q 
E?2i pM T q alors M et M sont diagonalisables dans la même base de
vecteurs propres mais leurs valeurs propres ne sont pas à la même
place et :
M M T  P DP 1 P D1 P 1
Soit
? 
? 
 Pp 2iq  p 2iq P 1
T 1 0 1 0
MM
0 1 0 1
Finalement
MMT  P p2  pI2qqP 1  2I2
Finalement on obtient :
 T 
?1 M ?1 M  12 M T M  In
2 2
Ainsi ?1 M est orthogonale.
2
5. ?1 M est orthogonale donc M est une matrice de rotation ou de symétrie
2
de R2 , ainsi il existe θ PR:
? 
cos θ  sin θ ? 
M  2
sin θ cos θ
ou M  2
cos θ
sin θ
sin θ
 cos θ
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Exercice 21 (CCINP 2021 - Matthias KONTSEVITCH (Oral-90-Alg) ). Voir Exercice 22 (CCINP 2021 - Antoine PAGE (Oral-92-Alg)

). Voir énoncé
énoncé a1
Soit A P GL2 pRq telle que A  I2 et A2 AT . Soit n P N et pa1 , . . . , an q P Rn non tous nuls et C   . . . .
1. A2  implique que p q  p q  A soit pA2q2  A4  A.
AT A2 T AT T 
an
Ainsi P  X 4  X  X pX  1qpX 2 X 1q est annulateur de A 1  CT
On note alors M C In
.
2. Prouvons que les valeurs propres de M sont incluses dans les racines de P ,
polynôme annulateur de M . 1. Par produit matriciel par bloc, on a :
  
Soit P annulateur de M , et λ une valeur propre de M , c’est à dire qu’il
 1 CT 1 C T  1 CT C 0
existe X P Mn,1 pKq non nul tel que M X  λX.
T
M M
C I n C In 0 CC T In
Donc par récurrence immédiate, pour tout n P N, M n X  λn X et par
linéarité de la somme : Comme la matrice est diagonale par bloc on a :

detpM T M q  detp1 C T C q. detpCC T In q  p1
}C }2q. detpCC T In q
ņ ņ ņ
P pM qX  ak M k X  ak M k X  ak λk X  P pλqX
k 0  
k 0 
k 0 En notant N  CC T on a detpCC T In q  χN p1q.
Comme P pM q  0n alors P pλqX  0 et comme X est non nul alors N est une matrice symétrique réelle donc diagonalisable et de rang inférieur
P pλq  0. ou égal à 1 (toutes les colonnes sont proportionnelles) donc la dernière
Ainsi les valeurs propres de M sont incluses dans les racines d’un polynôme valeur propre est égale à la trace, c’est à dire à :
annulateur de M . ņ
Donc ici SppAq € t0, 1, j, j u. λ  CT C  a2k ¥0
Mais comme A P GL2 pRq alors 0 R SppAq et donc SppAq € t1, j, j u. 
k 1

Ainsi χN  X n1 pX  λq et χN p1q  p1qn1 p1  λq  0.


De plus A est une matrice réelle de taille 2 donc a soit pour valeur propre
Ainsi detpM T M q  0 et donc M est inversible puisque :
unique 1, soit deux valeurs propres complexes conjuguées j et j.
3. A4  A et A est inversible donc en multipliant par A1 on obtient A3  I2
soit A3  A2 .A  AT A  I2 et donc A est orthogonale. detpM T M q  detpM T q detpM q  detpM q2  0.
2. Déjà M est inversible donc B  M 1 M T est bien définie, calculons alors
4. D’après ce qui précède, A est diagonalisable dans C car admet un polynôme
annulateur scindé à racines simples et semblable à une matrice diagonale.
Si SppAq  t1u alors A est semblable dans C à I2 donc A  I2 .
BT B :
B T B  M p M 1 q T M 1 M T  M p M T q1 M 1 M T
Si SppAq  tj, j u alors comme A est une matrice orthogonale et que son 
déterminant vaut detpAq  j.j  1 c’est une matrice de rotation.
Posons M  In A avec A 
0 C T .
Étant donné que j  e 3 il s’agit d’une rotation d’angle  2π
i2π
C In
3 (si vous 
CT
n’êtes pas convaincu, trouvez l’angle de rotation avec la trace). Alors M T  0C In
 In  A et donc :
BT B  pIn AqpIn  Aq1 pIn Aq1 pIn  Aq

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Si C et D commutent alors C et D1 commutent, en effet CD  DC ô Exercice 23 (CCINP 2021 - Paolo MASSON (Oral-93-Alg) ). Voir énoncé
DC 1  C 1 D et l’on peut l’appliquer à C  In A et D  In  A et Soit u P LpCn q avec n ¥ 1.
alors : 1. On suppose que u est diagonalisable sur C, c’est à dire qu’en notant A la
B T B  pIn AqpIn Aq1 pIn  Aq1 pIn  Aq  In matrice de u dans la base canonique, il existe P P GLn pCq et D diagonale

Ainsi M M P On 1 pRq.
1 T telle que A  P DP 1 .
On a de façon évidente A2  P D2 P 1 , c’est à dire que u2 est aussi diago-
nalisable (dans la même base que u).

2. Il suffit d’un contre-exemple M 
0 1
.
0 0
M n’est pas diagonalisable car SppM q  t0u et rgpM q  1  m0 et
M 2  O2 qui est diagonale donc diagonalisable.
Ainsi la réciproque est fausse.
3. Soit λ  0, montrons l’égalité par double inclusion.
Soit x P Kerpu  λIdq Kerpu λIdq, alors Dpx1 , x2 q P Kerpu  λIdq 
Kerpu λIdq tels que :

x  x1 x2 , upx1 q  λx1 et upx2 q  λx2

On en déduit que :

u2 pxq  u2 px1 q u2 px2 q  λ2 x1 pλq2x2  λ2x


Ainsi x P Kerpu2  λ2 Idq et donc :

Kerpu  λIdq Kerpu λIdq € Kerpu2  λ2 Idq

De plus si x P Kerpu  λIdq X Kerpu λIdq alors upxq  λx  λx donc


x  0 puisque λ  0 et donc la somme est directe.
Réciproquement, soit x P Kerpu2  λ2 Idq et raisonnons par analyse-
synthèse.
Analyse : supposons qu’il existe Dpx1 , x2 q P Kerpu  λIdq  Kerpu λIdq
tels que :
x  x1 x2 , upx1 q  λx1 et upx2 q  λx2
Alors on a :
" "
 x1 x2  2λ1 pupxq λxq
 λx1  λx2 ô
x x1
upxq x2  2λ1 pupxq λxq
Fabien DÉLEN [email protected] 84 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Synthèse : vérifions que x1 et x2 sont bien dans les bons sous-espaces- Exercice 24 (CCINP 2021 - Arthur PERRE (Oral-96-Alg) ). Voir  énoncé
Soient pA, B q P Mn pCq2 deux matrices qui commutent et M 
vectoriels : A B
.
upx1 q  λx1  2λ1
pu2pxq λupxqq  21 pupxq λxq 0n A
 2λ1 pλ2x λupxq  λupxq  λ2xq 1. Soient U et V deux matrices semblables de Mn pCq, c’est à dire qu’il existe
0 une matrice Q inversible telle que U  Q1 V Q.

De même pour x2 : Notons R  ak X k et montrons que RpU q  Q1 RpV qQ.

upx2 q  2λ1 pu2pxq λupxqq 21 pupxq λxq k 0
λx1 Par récurrence triviale on obtient que @k P N, U k  Q1V k Q puis par
 2λ1 pλ2x λupxq  λupxq λ2xq linéarité de la somme :
0 ņ ņ


Finalement Kerpu2  λ2 Idq € Kerpu  λIdq ` Kerpu λIdq donc : R pU q  ak pQ1 V Qqk  ak Q1 V k Q  Q1 ak V k Q  Q1 RpV qQ
  
Kerpu2  λ2 Idq  Kerpu  λIdq ` Kerpu λIdq.
k 0 k 0 k 0

Ainsi si R est un polynôme alors RpU q est semblable à RpV q.


On suppose que u est bijective, ainsi λ  0 n’est pas valeur propre de u.
4.
Supposons que u2 soit diagonalisable, alors Cn est la somme directe des
2. Par récurrence immédiate, vu que A et B commutent, pour tout k PN:

sous-espaces propres de u2 et donc : Ak kBAk1
M k

Cn  ` Kerpu2  µIdq
0n Ak
µ PSppu2 q Par linéarité de la somme :
Comme on est dans C, on peut noter λ et λ les deux racines carrées de  ņ ņ
µ et écrire alors que :  ak A k
ak kBAk1 
Ak kBAk1
ņ 
R pM q      
Cn  ` rKerpu  λIdq ` Kerpu λIdqs ak
0n Ak


k 0 k 0
ņ 
λ2 PSppu2 q 
k 0 0n ak Ak
Ensuite on a deux choix : 
k 0

— soit λ R Sppuq et dans ce cas Kerpu  λIdq  t0u, Soit finalement : 


RpAq BR1 pAq
— soit λ P Sppuq et dans ce cas Kerpu  λIdq est un sous-espace propre R pM q 
0n R pAq
de u.
En enlevant tous les sous-espaces vectoriels réduits au neutre, la décompo- 3. Supposons A est diagonalisable et B  0n , alors soit R un polynôme an-
sition se réécrit donc : nulateur scindé à racines simples de A, alors on a :

 ` Kerpu  λIdq RpAq 0n R1 pAq
R pM q   02n
Cn
λ PSppuq 0n R pAq
Ce qui prouve donc que u est diagonalisable et que la réciproque du 1. est
Ainsi M est aussi diagonalisable puisqu’elle admet un polynôme annulateur
vraie.
scindé à racines simples.

Fabien DÉLEN [email protected] 85 PSI 2023-2024


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4. Supposons M est diagonalisable alors M admet un polynôme annulateur Exercice25 (CCINP 2019 - Paul WIBAUX (Oral-58-Alg) ). Voir énoncé
scindé à racines simples R et alors : 0 1 3
 Soit A   2 1 3 .
RpAq BR1 pAq 
R pM q  2 1 5
0n R pAq
1. On calcule le polynôme caractéristique de la matrice A, après calculs on
ce qui implique RpAq  0n et BR1 pAq  0n . trouve :
On en déduit que A est aussi diagonalisable. χA  pX  2q3
De plus comme R est scindé à racines simples alors R1 a des racines dis- 2 est la seule valeur propre de A.
  
tinctes de celles de R. 2 1 3 1 0
Notons ces racines complexes pµ1 , . . . , µp q P Cp qui ne font pas partie du 2. KerpA  2I3 q  Ker  2 1 3  Vect   2 ,  3 .
spectre de A donc en notant sous sa forme factorisée : 2 1 3 0 1
Donc la matrice A n’est pas diagonalisable car la dimension du sous-espace
¹
propre n’est que de 2 m2  3.
n
R1 λ pX  µk q avec le coefficient dominant λ  0  

k 1 1 0
3. Clairement on prend : u   2 et v   3 et l’on peut choisir w
On a :
¹
n 0 1
R 1 p Aq  λ pA  µk Inq 
1

k 1 tel que detpu, v, wq  0, par exemple w   0 convient.
Or chaque matrice pA  µk In q est inversible puisque µk n’est pas dans 0
le spectre de A donc leur produit l’est aussi, c’est à dire que R1 pAq est
inversible. On en déduit que BR1 pAq  0n ñ B  0n , ce qu’il fallait.
4. Écrivons ainsi la matrice de l’endomorphisme f canoniquement associé à
A dans la base pu, v, wq choisie :
  
0 1 3 1 0
Aw   2 1 3  0  2
2 1 5 0 2
   
0 1 0 1
Or  2 2 2
 2 3
 2 0 donc :
2 0 1 0

2 0 2
A1  Matpu,v,wq pf q   0 2 2
0 0 2

Ainsi A et A1 sont semblables donc A est triagonalisable.

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Exercice 26 (CCINP 2019 - Julien TARAN - Nicolas RAYMOND (Oral-64-Alg) On résout donc le système :
). Voir énoncé "
1. Soit M P Mn pCq.
λ1 λ2 2
M est triagonalisable dans C comme toutes les matrices donc il existe une
λ21 λ22  4n  4
matrice T triangulaire supérieure avec les valeurs propres sur la diagonale On a donc pλ1 λ2 q2  λ21 2λ1 λ2 λ22  4 soit λ1 λ2  4  2n. Ainsi
et une matrice P inversible telle que T  P 1 M P .
On a donc T 2  P 1 M 2 P , les matrice M 2 et T 2 sont donc semblables
λ1 et λ2 sont les deux racines du polynôme :

donc elles ont même trace, c’est à dire trpM 2 q  trpT 2 q. X 2  2X 4  2n


Mais les coefficients de la diagonale de T 2 sont les coefficients de la diago-
nale de T au carré, c’est à dire les valeurs propres de M au carré donc : Et donc ∆  4  p4  2nq  2n ¡ 0 pour n ¥ 2.
ņ ? racines et donc
Les deux ? les deux dernières valeurs propres sont λ1 
trpM q 2 et λ2  1  2 .
2 2 2
λ2i 1

i 1 (b) Assez simplement on a C1  Cn  0 et Ci  Ci 1  0 pour 2 ¤ n  2
 donc une base du noyau de A est :
1 ... 1
2. A 
 .. 
 . p0q ... de taille n. KerpAq  Vectpe1  en , e2  e3 , en2  en1 q
1 ... 1
(a) On pourrait calculer χA mais le calcul est assez technique. (libre car échelonnée et comporte bien n  2 vecteurs.)
Commençons déjà par remarquer que A est symétrique réelle donc
diagonalisable par le théorème spectral.
Pour n ¥ 2, la matrice A est exactement de rang 2, en effet en notant
Ci la i-ème colonne de A alors C1  Cn et toutes les colonnes Ci sont
identiques pour 2 ¤ i ¤ n  1.
Donc 0 est valeur propre de multiplicité m0  n  2 (égal à la dimen-
sion du noyau puisque A est diagonalisable).
Il reste deux valeurs propres réelles λ1 et λ2 à trouver et au vu de ce
qui a été fait dans la question 1. on s’oriente naturellement vers les
relations :
ņ ņ
trpAq  λi et trpA2 q  λ2i

i 1 
i 1

Ici trpAq  λ1 λ2  2 et trp q  A2 λ21 λ22  2n 2pn  2q  4n  4


car 
n p2q n
A 2
  p2q
n p2q n

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Exercice 27 (CCINP 2019 - Shahriar ROHMAN - Charles DUPRET (Oral-70-Alg) Hérédité : supposons pHn q et montrons pHn 1 q
). Voir énoncé " On pose X  k P rr0, n  1ss dans l’égalité précédente et alors :
i si i  j
Soit n P N et An  pai,j q1¤i,j¤n P MnpRq telle que ai,j  pkq  Pnpkqpk  nq  looooooooooooooomooooooooooooooon
k pk  1q . . . pk  pn  2qq
1 si i  j
. Pn 1
On note Pn le polynôme caractéristique de An . 0
Soit finalement Pn pk q  Pn1 pk qpk  nq, @k P rr0, n  1ss donc
1. An est symétrique réelle donc est diagonalisable dans R par le théorème
Pn pk q et Pn1 pk q sont de signe opposés donc autrement formulé
spectral.

2. A2 
1 1
et χA  X 2  trpAqX detpAq  X 2  3X 1. p1qn 1k Pn 1pkq ¡ 0.
1 2
? On pose X  n, alors :
3 5
∆  5 et donc les valeurs propres sont λ1{2 
2
.
Pn pnq  0  npn  1q . . . pn  pn  2qq
1 0
3. (a) Montrer que @n ¥ 2, on effectue Cn Ð Cn  C1 puis on développe
n 1n  1.
par rapport à la nième colonne : Donc Pn 1 pnq est du signe de p1q
  Conclusion :

 X 1
 p1q 
 @n ¥ 2, @k P rr0, n  1ss,p1qnk Pnpkq ¡ 0.
 .. 
Pn p X q  Sur chaque intervalle de la forme sk, k 1r avec rr0, n  2ss, on remarque
 . 
  4.

 X  pn  1q 
 que Pn pk q.Pn pk 1q 0 (du signe de p1qkn .p1qk 1n  1) et donc

 p q
1 X  n   0 P Pn psk, k 1rq, de plus Pn est un polynôme donc la fonction polynômiale
 
 X 1 p1q 0 

 ..  associée est continue sur R.
Pn p X q 
 . 0 
  Le théorème des valeurs intermédiaire s’applique donc sur chacun de ces

 X  pn  1q pn 2  X q 
 intervalles, c’est à dire que Pn admet au moins une racine sur chacun de
 p q
1 X  n

 ces intervalles sk, k 1r avec rr0, n  2ss.
 X 1 p1q 1 

 .. 
 De plus sur sn  1, 8r, lim Pn pxq  inf (terme dominant en xn ) et
.. Ñ 8
Pn p X q  pX  n 1qPn1 pX  n 2q 
 . .  x
 p1q X  pn  2q  1  Pn pn  1q est du signe de p1qnpn1q  1 donc le théorème des valeurs

 1 1 
 ... 1  intermédiaires s’applique ici encore.
 X
 p0q  1  Ainsi on a trouvé n racines de Pn qui sont autant de valeurs propres se
 .. ..  situent dans chacun des intervalles s0, 1r, s1, 2r, . . ., sn  1, 8r et sont
Pn p X q  pX  n 1qPn1 pX  pn  2qq  . . 

pq
 0  pn  3q 
X 1  donc deux à deux distinctes (et il n’y en a pas d’autres).
 0 ... 0  1  5. Le polynôme caractéristique de A est scindé à racines simples dans R donc
Pn pX q  Pn1 pX qpX n 1q  X pX  1q . . . pX  pn  2qq An est diagonalisable dans R.
(b) Montrons par récurrence cette propriété que l’on note pHn q pour n ¥ 2
« @k P rr0, n  1ss, p1qnk Pn pk q ¡ 0 »
Initialisation :
pH2q est vraie car P2p0q  1 et P2p1q  1.
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Exercice 28 (CCINP 2019 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-74-Alg) ). Voir énoncé Exercice 29 (CCINP 2019 - Célia MONOT(Oral-76-Alg) ). Voir énoncé

Soit A appartenant à Mn pRq telle que A4  A. Soit E  C 0 pr0, 1s, Rq.


1. Le polynôme P  X 4  X  X pX 3  1q  X pX  1qpX 2 X 1q est On définit ϕ qui à f P E associe ϕpf q : x P r0, 1s Ñ R tel que :
$ »x
annulateur de A, il est scindé à racines simples donc A est diagonalisable
f ptq dt si x  0
& 1
dans C. ϕpf qpxq  x 0
2. On suppose que A est symétrique réelle, ainsi A est diagonalisable dans R
%
f p0q si x  0

1. Soient pf, g q P E 2 et λ P R alors pour tout x Ps0, 1s :


par le théorème spectral.
De plus le spectre de A est inclus dans les racines de tout polynôme annu- » » »
1 x 1 x 1 x
ϕpf λg qpxq  p f ptq λg ptqq dt  f ptq dt λ. g ptq dt
lateur de A, ici P dont les racines réelles sont 0 et 1.
Ainsi SppAq € t0, 1u et donc A est semblable à une matrice diagonale de x 0 x 0 x 0
 De plus ϕpf λg qp0q  f p0q λg p0q donc finalement :
la forme :
D
Ip p0q
p0q Onp ϕpf λg q  ϕpf q λϕpg q
Comme D2  D alors A2  A et donc A est un projecteur. ϕ est donc linéaire mais est-ce un endomorphisme ?
3. Quelle que soit la matrice A, comme le spectre est inclus dans les racines Il faut que ϕpf q P E, c’est à dire que ϕpf q soit une fonction continue sur
de P alors SppAq € t0, 1, j, j u où j et j sont les deux racines complexes r0, 1s.
3ième de l’unité. Par le théorème fondamental de l’analyse f et par produit, ϕpf q est de
En notant mλ la multiplicité de λ en tant que valeur propre de A on obtient classe C 1 sur s0, 1s. Reste à étudier la continuité en x  0. Notons F une
(dans C) que : primitive de f sur r0, 1s alors :
»x
trpAq  m0  0 m1  1 j  j  m1 mj pj jq F px q  F p0 q
mj mj Si x Ps0, 1s, ϕpf qpxq 
1
x
f ptq dt 
x0
 F 1pcxq avec cx Ps0, xr
0
En effet mj  mj et j j  1 ce qui donne que trpAq  m1  mj qui est On a donc
un entier relatif. lim ϕpf qpxq  lim F 1 pcx q  lim f pcx q  f p0q
x Ñ0 x Ñ0 x Ñ0
Finalement ϕpf q est continue en 0 et ϕpf q P E donc ϕ est un endomor-
4. De même que pour la trace, dans C on a la relation :

trpAq  0  1  j  j  0  pj  j q  0 phisme de E.
m0 m1 mj mj m0 mj m0

2. Supposons 0 valeur propre de ϕ, c’est à dire ϕpf q  0E soit :


Donc detpAq n’a que deux valeurs possibles : 0 ou 1 suivant que 0 est valeur »x
propre de A ou pas. @x Ps0, 1s, f ptq dt  0 ô F pxq  F p0q  0
0

La fonction F est donc constante et sa dérivée f est donc nulle sur s0, 1s et
par continuité nulle en x  0 également. Ceci est absurde dans la mesure
où f doit être un vecteur propre de ϕ et donc 0 ne peut être valeur propre
de ϕ.

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3. Supposons 1 valeur propre et f un vecteur propre associé alors : Exercice 30 (CCINP 2019 - Juba GOUACHI (Oral-79-Alg) ). Voir énoncé
»x Soit u un endomorphisme d’un R-espace vectoriel E tel que :
@x Ps0, 1s, ϕpf qpxq  f pxq ô x1 f ptq dt  f pxq
»x0 u3  31 pu2 u Idq
ô f ptq dt  xf pxq
ñ f pxq  f pxq xf 1pxq  13 pu2 Idq donne 3u3  u2  u  Id soit
0
1. u3 u
ñ xf 1pxq  0
ñ f 1pxq  0 u  p3u2  u  Idq  Id

Ainsi on en déduit que f est une fonction constante sur s0, 1s. Ainsi u est inversible et u1  3u2  u  Id.
Pour x  0, la condition ϕpf qp0q  f p0q est cohérente. 2. Il s’agit d’une récurrence sur n, qui est vraie pour n  0, 1, 2 et 3 de façon
Réciproquement si f est constante alors ϕpf q  f et donc : triviale d’après l’énoncé.
Supposons cette propriété vraie pour n fixé (il existe donc an , b, cn P R tels
E1 pϕq  Vectpx ÞÑ 1q (de dimension 1q
que un  an u2 bn u cn ) et prouvons-là pour n 1 alors :
4. Supposons λ valeur propre et f un vecteur propre associé alors : un 1
 u  un  u  panu2 bn u cn q  an u3 bn u2 cn u
»x
@x Ps0, 1s, ϕpf qpxq  λf pxq ô x1 f ptq dt  λf pxq soit
»x0
ô f ptq dt  λxf pxq un 1
 a3n pu2 u Idq bn u2 cn u 
an
3
3bn
u2
an
3
3cn
u
an
3
d

ñ f pxq  λf pxq λxf 1pxq


0

ñ f 1pxq  1 λ λx1 f pxq


Ainsi un 1 se décompose bien comme une combinaison linéaire de u2 , u et
Id et par principe de récurrence, toute puissance de u est une combinaison

ñ f pxq  C exp 1 λ λ lnpxq avec C P R


linéaire de u2 , u et Id.
3. La relation que vérifie u prouve que le polynôme P  3X 3  X 2  X 1
ñ f pxq  Cx  avec C P R
1 λ
λ est annulateur de u, X  1 est racine de P et donc :

Pour x  0, la condition ϕpf qp0q  f p0q n’impose rien de plus.  pX  1qp3X 2 2X 1q


P

Réciproquement si f pxq  Cx alors f est solution de ϕpf qpxq  λf pxq 2  3i et les valeurs propres de u sont parmi
1 λ
λ

sur s0, 1s mais il faut que f soit continue en 0 ce qui arrive si, et seulement Les racines de P sont donc 1,
6
si, 1λ λ ¥ 0 soit λ Ps0, 1s. ces nombres.
Ainsi Sppϕq s0, 1s et : Si l’on est dans un R-espace vectoriel, si 1 n’est pas la seule valeur propre
alors u n’est pas diagonalisable dans R.

Eλ pϕq  Vectpx ÞÑ x q (de dimension 1q
1 λ
λ Si 1 est la seule valeur propre on peut écrire :

pu  Idq  p3u2 2u Idq  0LpE q

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Et 3u2 2u Id est inversible (car les racines du polynôme associé ne sont Exercice 31 (CCINP 2019 - Alexandre GLEIZE-PONS (Oral-80-Alg) ). Voir
pas des valeurs propres de u) donc u  Id  0LpE q soit u  Id et donc u énoncé
est diagonalisable si et seulement si u  Id. Soient pA, B,
 C, D q P Mn pKq tel
4
 que CD  DC et D inversible.
4. P est un polynôme annulateur scindé (dans C) à racines simples de u donc On a M  A B
et N 
D On
C D C D 1 donc :
si E est un C-espace vectoriel u est diagonalisable.
 
MN  CA D B

D
C
On
D 1
 
AD  BC BD 1

 CD  DC In
AD  BC BD1
 0n In

On a alors :
detpM N q  detpM q detpN q
En développant n fois par rapport à la dernière colonne on obtient que :

detpM N q  detpAD  BC q

Comme la matrice N est triangulaire par bloc on obtient directement que :

detpN q  detpDq detpD1 q  1

Donc finalement :
detpM q  detpAD  BC q
(formule identique à celle d’une matrice 2  2 à coefficients dans K.)

Fabien DÉLEN [email protected] 91 PSI 2023-2024


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Exercice 32 (CCINP 2019 - Yohan


 GOUETTA (Oral-82-Alg) ). Voir énoncé Les valeurs pu1 , . . . , µn q sont distinctes deux à deux.
En effet µk  µk car λk  0 (vu que A est inversible).
Soit A une matrice dans C et B  0n A
In 0n
.
De plus si µk  µj alors µ2k  λk  λj  µ2j ce qui est absurde car les
1. Les n premières colonnes de la matrice B forment une famille libre de rang pλ1, . . . , λnq sont deux à deux distincts.
n (et engendrent un s.e.v. F1 ) et les n dernières forment une famille libre Ainsi χB est scindé à racines simples et donc B est diagonalisable.
de rang rgpAq (et engendrent un s.e.v. F2 ). De plus au vu de la position des
0 dans les colonnes le rang de B est la somme des rangs des deux familles
(car F1 X F2  t0R2n u donc :

rgpB q  n rgpAq

2. On a pour X  0, via les transvections Li n Ð XLi n (pour 1 ¤ i ¤ n) :


 
XIn A A
χB  det  1 XIn
In XIn Xn
det
XIn X 2In
Puis via les transvections Li n Ð Li n Li (pour 1 ¤ i ¤ n) :

χB  n det
1 XIn A
X 0n X In  A
2

Comme il s’agit d’une matrice triangulaire par blocs :

χB  X1n .X n detpX 2In  Aq  χApX 2q


3. On suppose A inversible et qu’elle possède n valeurs propres distinctes.
¹
n
On a donc χA  pX  λk q où pλ1, . . . , λnq sont deux à deux distincts

k 1
donc :
¹
n
χB  pX 2  λk q

k 1

Alors en notant µk un complexe tel que λk  µ2k on a :


¹
n
χB  pX  µk qpX µk q

k 1

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Exercice 33 (CCINP 2018 - Vincent OULLION (Oral-40-Alg) ). Voir énoncé Exercice 34 (CCINP 2018 - Guillaume DE GANI - Marc DAVAL (Oral-41-Alg)

). Voir énoncé
 
1. f est un endomorphisme de rang 1 donc dimpImpf qq  1 et donc il existe Soit A  2 1 et B 
A A
.
a P E non nul tel Impf q  Vectpaq. 1 2 A A
Ainsi @x P E, Dµx P K tel que f pxq  µx a et donc f 2 pxq  f pµaq  µx f paq. 1. det A  3  0 donc A est inversible.
Mais on a également f paq  λa avec λ P K fixé donc f pxq  µx λa  λf pxq
2 χA  X 2  4X 3  pX  1qpX  3q donc SppAq  t1, 3u, χA est scindé
et donc il existe λ P K tel que f 2  λf . à racines simples donc A est diagonalisable et
 
2. Si λ  0 alors f 2  0 donc Imf € ker f  E car f est de rang 1 donc non 1
E3 pAq  Vect ainsi que E1 pAq  Vect
1
nulle. On en déduit que E  Kerf Imf et même Kerf X Imf  t0E u. 1 1
(version PSI) Si λ  0, P  X pX  λq est un polynôme annulateur scindé 
à racines simples de f donc f est f est diagonalisable et de valeurs propres On peut même exhiber la matrice de passage P  1 1
telle que
0 de multiplicité n  1 et λ de multiplicité 1 au vu du rang.
1 1
Il est clair en écrivant la matrice diagonale dans une base de vecteurs
D  P  1AP soit diagonale.
propres que Impf q  Eλ pf q et Kerpf q  E0 pf q sont supplémentaires 2. Posons B 1 
1 1
, χB 1  X 2  2X  X pX  2q donc SppAq  t0, 2u,
1 1
χB 1 est scindé à racines simples donc B 1 est diagonalisable et
puisque ce sont les deux sous-espaces propres d’un endomorphisme dia-
gonalisable.
 
(version PC) Il suffit de prouver que Imf X Kerf  t0E u car le théorème 1
E0 pB 1 q  Vect ainsi que E2 pB 1 q  Vect
1
du rang achève la démonstration. 1 1
Soit x P Imf X Kerf , alors Dy P E tel que x  f py q et f pxq  0E soit 
f 2 py q  0E et donc λf py q  λx  0E . Comme λ  0 alors x  0E et Par analogie, comme B est définie par blocs, et en posant Q 
P P
Imf X Kerf  t0E u. P P
on observe que : 
3. Soit f endomorphisme de rang 1.
Q1 BQ 
02 02
paq ñ pbq : 02 2D
Dc P K tel que cf projecteur, soit c2f 2  cf ou encore f 2  1c f  0LpEq. On a donc SppB q  t0, 2, 6u avec m0  2, finalement B n’est pas inversible
pbq ñ pcq : et donc diagonalisable.
f  f  0LpE q et d’après le 1., il existe λ P K tel que f 2  λf donc λ  0  
et d’après le 2. on a E  Kerf ` Imf . 1 1
 1   1 
pcq ñ paq : E0 pB q  Vect    
  1 ,  1

Toujours avec le 1. et le 2., E  Kerf ` Imf ñ Dλ  0 tel que f 2  λf
soit λ1 f 2  f ou encore p λ1 f q2  λ1 f . 1 1
On pose c  λ1 et cf est bien un projecteur. 
1 
1
Ainsi par implication circulaire les assertions sont bien équivalentes.  1   1 
E2 pB q  Vect   et E6 B p q Vect  
 1   1
1 1

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Exercice 35 (CCINP 2018 - Hugo JONVEL (Oral-42-Alg) ). Voir énoncé revient à résoudre ϕpP q  Q et P P H qui d’après la question précédente
Soit ϕ un endomorphisme de RrX s défini par : admet bien une unique solution.

ϕ : P pX q ÞÑ P pX 1q  P pX q

1. Soit P dans le noyau de ϕ, on cherche les polynômes P de RrX s tel que


P pX 1 q  P pX q.
Soit P n’est pas constant alors le théorème de d’Alembert-Gauss prouve
qu’il admet au moins une racine complexe α P C, et une récurrence triviale
prouve que α n est encore racine pour n P N. Ce qui est absurde car
ce polynôme aurait une infinité de racines et ce serait le polynôme nul.
Donc P est nécessaire un polynôme constant, et réciproquement tous les
polynômes constants appartiennent à ker ϕ. Donc ker ϕ  R0 rX s.
2. Soit Q P RrX s, notons n son degré et considérons plutôt l’application :
"
rX s Ñ RnrX s
Rn 1
P ÞÑ P pX 1q  P pX q
ϕn :

(on montre facilement que degpϕn pP qq degpP q.)


ϕn est une application linéaire de même noyau que ϕ et le théorème du
rang appliqué à ϕn donne rgpϕn q  n 2  dimpkerpϕn qq  n 1. On en
déduit que ϕn est surjective, donc l’existence d’un antécédent pour Q par
ϕn (donc aussi par ϕ) dans Rn 1 rX s.
Ainsi comme ceci est vrai pour tout Q P RrX s, ϕ est surjective.
3. Soit H un supplémentaire de Kerpϕq, on a donc RrX s  F ` kerpϕq.
Soit Q P RrX s fixé, d’après le 2., on sait qu’il existe P0 P RrX s tel que
ϕpP0 q  Q.
Or toutes les solutions de l’équation linéaire ϕpP q  Q d’inconnue P sont
de la forme P0 K avec K P kerpϕq.
De plus RrX s  F ` kerpϕq donc D!pPF , PK q P F  kerpϕq tel que P0 
PF PK et donc les solutions sont de la forme PF PK K ainsi PF est
bien l’unique solution dans F de l’équation ϕpP q  Q et donc l’application
P P H ÞÑ ϕpP q est bien un isomorphisme.
4. Soit Q P RrX s donné. Résoudre le problème
"
P pX 1q  P pX q  QpX q
P p0 q  0

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Exercice36 (CCINP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-43-Alg) ). Voir énoncé Exercice 37 (CCINP 2018 - Arthur EYMARD - Andrea BITAULD (Oral-44-Alg)

1 p0 q 1 ). Voir énoncé
Soit N   . ..  P M pRq.
 ..
Soit A P Mn pRq telle que @pi, j q P rr1, nss2,  ji .
..
. . n ai,j
1 p0 q 1 ņ
1. En notant Ci la i-ième colonne de N , on voit que C1  Cn mais aussi que @pi, j q P rr1, nss2, pA2qi,j   n ji  nA.
i k
1. . donc A2
la famille pC1 , C2 , . . . , Cn1 q est échelonnée donc libre. On en déduit que k 1
k j
rgpN q  n  1. 2. On peut remarquer que la matrice A est de rang 1 donc non inversible,
sinon par l’absurde en supposant A inversible, en multipliant par A1 on

0 ... 0 1
 ..  obtiendrait A  nIn ce qui est absurde. Donc A n’est pas inversible.
2. rgpN  Inq 
 1 p0q p0q . 
 2 car la matrice ne comporte que
rg 


 3. Le polynôme X 2  nX  X pX  nq est annulateur de A et scindé à racines

..
. p0q p0q
1 simples donc A est diagonalisable.
4. Les valeurs propres sont des racines du polynôme annulateur X 2  nX. On
1 0 ... 0
conclut de même la question précédente que Sp(Aq  t0, nu.
deux colonnes non nulles et non colinéaires.
3. La question 1. prouve que λ  0 est valeur propre de multiplicité m0 ¥ 1. Toutes les colonnes de A sont proportionnelles donc A est de rang 1 et alors
La question 2. prouve que λ  1 est valeur propre de multiplicité m1 ¥ 0 est valeur propre de multiplicité m0 ¥ n  1, la dernière valeur propre
n  2. est donc égale à la trace qui vaut n, qui est de multiplicité mn  1.
Il y a donc au maximum une troisième et dernière valeur propre λ que l’on On a alors E0 pAq  kerpAq  Vectppei  ie1 q2¤i¤n q et
identifie grâce à la trace : trpAq  n,  0 pn  2q λ soit λ  n  2 de
multiplicité 1. En pAq  KerpA  nIn q  Vectpe1 2e2 ... nen q
Les multiplicités sont bien égales aux dimensions des sous-espaces propres
pour chaque valeur propre donc N est diagonalisable et on a : 5. Soit M P Mn pRq tel que A et M commutent. Il s’agit d’une propriété du
  cours à redémontrer.
1 1 Soit X P KerA, alors AX  0 et ApM X q  M AX  0 donc M X P ker A
 0   2 
    et celui-ci est stable par M .
E0 pN q  p q
 
Soit Y P ImA, alors DX P Mn,1 pRq tel que AX  Y et donc M AX 
Vect  .. Vect  
.  et E2 N  ... 
 
 0  2 ApM X q  M Y donc M Y P ImA et ainsi l’image de A est stable par M .
1 1

et enfin E1 pN q  Vectpe2 , . . . , en1 q.

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Exercice 38 (CCINP 2018 - Benjamin CONQUET (Oral-46-Alg) ). Voir énoncé Exercice 39 (CCINP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-48-Alg) ). Voir énoncé
Soit M P M n pC q . Soit M P MnpCq telle que rgpM q  1.
1. Soit P P CrX s et λ une valeur propre de M . 1. rgM  1 donc toutes les colonnes de M sont proportionnelles à une même
Alors DX P Mn,1 pRq non nul tel que M X  λX, et par récurrence triviale colonne non nulle notée C. Il existe donc pλi q1¤i¤n tel que :
pour k P N, M k X  λk X.
ņ ņ M  rλ1 C λ2 C . . . λn C s  C  L
Par linéarité P pM qX  M kX  λk X  P pλqX, or P pM q  0n
k 0 k 0 avec L  rλ1 , . . . , λn s matrice ligne non nulle et C  0n,1 .
donc P pλq  0 car X  0n,1 .
rgpM q  1 donc 0 est valeur propre de multiplicité m0 ¥ n  1, il reste
On suppose maintenant que M 2 M T  In .
2.
2. une dernière valeur propre égale à la trace (puisque la somme des valeurs
(a) Soit M P Sn pRq, alors d’après le théorème spectral la matrice M est propres est égale à la trace).
diagonalisable. Donc χM  X n1 pX  trpAqq.
On a donc M 2 M  In  0n donc le polynôme P ? X 2 X  1 est Si trpAq  0 alors la multiplicité de 0 est différente de dimpKerAq donc A
annulateur de M et d’après le 1. SppM q € t 12  25 u. n’est pas diagonalisable (A est même nilpotente d’ordre 2).
Le déterminant étant le produit des valeurs propres celui-ci est non Si trpAq  0 alors la multiplicité de 0 est égale à dimpKerAq (et trA est
nul. valeur propre simple) donc A est diagonalisable.

 CL  CL  C  pLC q  L  λM avec λ  LC  ° λici mais


Quand à la trace c’est la somme des valeurs propres et en notant m1 n
et m2 les multiplicités des deux valeurs propres : 3. On a M 2

?
i 1
°
λ  trM donc M 2  trpM qM .
n
λi ci
trpAq  pm1 m2 q pm1  m2q  0
1 5

Ainsi l’espace vectoriel VectpIn , M q est stable par multiplication, en effet
i 1
2 2
Finalement detpM q.trpM q  0. le produit de deux éléments de VectpIn , M q est un polynôme de degré 2 en
M qui se réécrit donc comme un élément de VectpIn , M q.
(b) M n’est plus nécessairement dans Sn pRq.
Cherchons un polynôme annulateur de M , on a M 2 MT  In soit 4. La matrice M In est inversible si et seulement si 0 R SppM In q ô 1 R
M T  In  M 2 et alors : SppM q.
La seule valeur propre de M potentiellement non nulle étant sa trace, on
pM q  pIn  M q  In  2M
T 2 2 2 2
M 4
en déduit que M In est inversible si, et seulement si, trpM q  1.
On a alors pM In qpaM In q  patrpM q a 1qM In et en posant
On a donc : a   1 tr1pM q on obtient que pM In q1   1 tr1pM q M In .

In  2M 2  pM 2qT  pIn  M T qT  In  M
M4

Soit finalement M 4  2M 2 M  0n et le polynôme Q  X 4  2X 2


X  X pX  1qpX 2 X  1q  X pX  1qP est annulateur de M . Ce
polynôme reste scindé à racines simples donc M reste diagonalisable.

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Exercice 40 (CCINP 2018 - Eugénie PARENT (Oral-50-Alg) ). Voir énoncé Exercice 41 (CCINP 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-52-Alg) ). Voir
Soit n P N, n ¥ 2, soit X P Mn,1 pRq différente de la matrice nulle. On pose énoncé
A  XX T où X T est la transposée de X. Soit M P Sn pRq tel que M 3 5M 2 4M  0n .
1. Notons X T  px1 x2 . . . xn q, alors pAqi,j  xi xj , et en notant Cj la j-ième 1. M est symétrique réelle donc diagonalisable dans une base orthonormée
colonne de A on en déduit que Cj  xj X donc toutes les colonnes sont de vecteurs propres par le théorème spectral.
colinéaires à X (qui est non nulle) donc le rang de A vaut 1. 2. Soit λ une valeur propre de M et X un vecteur propre associé.
Au passage on a aussi que A est symétrique réelle donc diagonalisable. Soit M X  λX et une récurrence immédiate prouve que pour tout k P N,
La somme des valeurs propres est égale à la trace qui vaut ņ
M kX  λk X, et de même en notant P  ak X k , on en déduit par


trpAq   X T X. linéarité que P pM qX  P pλqX.
k 0
x2i

i 1 Mais P pX q  X 3 5X 2 4X est annulateur de M donc P pλqX  0 et
comme X est un vecteur non nul de Mn,1 pRq alors nécessairement P pλq 
Son spectre est donc SppAq  t0, X T X u.
0.
3. On factorise P : P  X pX 4qpX 1q et donc SpM € t0, 1, 4u.
2. Remarquons que :

detpIn XX T
q  p1q n
detpIn  XX T
q  p1q n
χA p1q. On en déduit que M est semblable à une matrice diagonale D telle que :

Connaissant le spectre de A, on a l’expression de χA factorisée : 0p 0 0
D  0 Ip 0
χA pλq  λn1 pλ  X T X q, 0 0 4Ir
il reste à l’évaluer en λ  1 : tel que p q r  n. M est donc de la forme M  P DP T avec P P O n pR q .
Réciproquement toute matrice de cette forme est bien solution.
χA p1q  p1qn1 p1  X T X q  p1qn p1 XT Xq

Finalement detpIn XX T q  1 X T X.

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Exercice 42 (CCINP 2017 - Céline COULON - Adrien MALTESE (Oral-13-Alg) Exercice 43 (CCINP 2017 - Anas BELCADI (Oral-27-Alg) ). Voir énoncé
). Voir énoncé 1. Si u injectif, comme E est de dimension finie alors u est bijectif et donc
Soit A P M
 3 pRq diagonalisable telle que dimpKerpAqq  2. um l’est également par composée d’endomorphismes bijectifs.
Soit B 
αA βA
avec α β  γ, γ  β et α, β, γ  0. Ainsi @m P N, Km  t0E u et Im  E.
γA 0
2. Il s’agit d’une démonstration classique.
Soit x P Km , alors f m pxq  0E et donc f pf m pxqq  f p0E q 
1. Faisons un calcul par bloc :
0E soit
      m 1
 XI3 αA βA    XI3  pα β qA βA    XI3  γA βA  f pxq  0E et donc x P Km 1 soit Km € Km 1.
χB  
 γA XI3   XI3  γA XI3   XI3  γA XI3  Soit x P Im 1, il existe a P E tel que x  f m 1paq.
On a ainsi x  f m pf paqq donc x P Im et ainsi Im 1 € Im .
3. Supposons que @p P N, Kp Š Kp 1 , et notons alors np  dim Kp , on a ainsi
Soit  

 XI3 γA
  βA  
  χγA  χβA
χB  03 XI3 βA  np 1 ¡ np . La suite pnp q est donc une suite d’entiers strictement croissante,
 mais comme @p P N, Kp € E donc np ¤ n ce qui est absurde.
2. Soit X P KerA alors AX  03,1 alors pour Y  X
on a : Ainsi il existe p P N (on a même p ¤ n) tel que np  np 1 et comme
0 Km € Km 1 alors Kp  Kp 1 .
    Le théorème du rang implique que rgup  rgup 1 et comme Im 1 € Im
BY  αA βA
γA 03
X
0
 αAX
γAX
 0
0
alors Ip  Ip 1 .
    4. Le théorème du rang prouve déjà que dim Kp dim Ip  dim E  n.
 X1
P KerB ô BY  0 ô αA βA X1
 0 Reste à prouver Kp X Ip  t0E u. Montrons d’abord que @k ¥ p, Kk  Kp .
La restriction de u à Ip est une bijection puisque Kp 1  Kp et Ip 1  Ip .
Soit Y .
X2 γA 0 X2 0
Donc " "
αAX1 βAX2   0
0
ô βAX2
On se retrouve dans le cadre du 1. en restreignant l’espace E à Ir .
On en déduit que @k ¥ p, Ik  Ip et par conséquent Kk  Kp .
γAX1   0
0 γAX1
Soit x P Kp X Ip , f p pxq  0E et Da P E, f p paq  x soit f 2p paq  0E donc
(car α, β, γ  0) et ceci équivaut à pX1 , X2 q P KerpAq2 et ainsi Y 
 a P K2p . Mais comme K2p  Kp alors a P Kp donc x  f p paq  0E .
décrit un sous-espace vectoriel de dimension 2  dimpKerAq et
X1 Ainsi Kp et Ip sont supplémentaires dans E.
X2
donc dim ker B ¤ 2 dim KerA.
3. D’après le 1., on a χB  χ2A  χ3A avec rappelons-le dimpKerAq  2 soit
m0 ¥ 2 pour A (0 est valeur propre de A).
Ainsi SppAq  t0, trpAqu et donc Spp2Aq  t0, 2trpAqu et Spp3Aq 
t0, 3trpAqu, finalement on a SppB q  t0, 2trpAq, 3trpAqu.
A est diagonalisable donc trpAq  0 (sinon m0  3  dimpKerAq).
On a donc χB  X 4 pX  2trpAqqpX 3trpAqq et l’égalité du 2. prouve que
m0 pB q  dimpKerB q, B est donc diagonalisable et semblable à la matrice
diagonale diagp0, 0, 0, 0, 2trpAq, 3trpAqq.

Fabien DÉLEN [email protected] 98 PSI 2023-2024


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Exercice 44 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-28-Alg) ). Voir énoncé Exercice 45 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-29-Alg) ). Voir énoncé
Soit E  Mn pRq, A une matrice de Mn pRq telle que det A  0. Soit D  diagpλ1 , . . . , λn q avec λ1 , . . . , λn valeurs propres distinctes dans K.
Soit f une application telle que @M P Mn pRq associe f pM q  2trpM qA. 1. Soit M P Mn pKq.
1. L’application tr est linéaire donc l’application f est linéaire. f est à valeurs M commute avec D si et seulement si M D  DM c’est à dire :
dans Mn pRq donc f est un endomorphisme.
2. @M P Mn pRq, on a :
@pi, j q P rr1, nss2, pM Dqi,j  pDM qi,j ô λj mi,j  λimi,j
donc pour i  j, comme λi  λj alors mi,j  0 et si i  j alors mi,i est
f 2 pM q  2trp2trpM qAqA  4trpM qtrpAqA  2trpAqf pM q
quelconque.
Soit f 2  2trpAqf et P  X 2  2trpAqX est un polynôme annulateur de Finalement M est diagonale, on a raisonné par équivalence donc M com-
f. mute avec D si, et seulement si, M est diagonale.
Si trpAq  0 alors P est scindé à racines simples donc f est diagonalisable. 2. Soit M P M"npKq matrice diagonale.
Si trpAq  0, alors P  X 2 donc f est nilpotente d’ordre 2 et ses valeurs Rn1 rX s Ñ Rn
propres sont toutes nulles. Si f était diagonalisable alors f serait semblable
Notons Φ :
P ÞÑ pP pλ1q, . . . , P pλnqq
à la matrice nulle c’est à dire que f serait l’endomorphisme nul. φ est linéaire (trivial) et pour tout P P Kerpφq, on a ΦpP q  0 ô @i P
Or A n’est pas la matrice nulle car detpAq  0 soit rgf ¥ 1. rr1, nss, P pλiq  0.
Finalement f est diagonalisable si, et seulement si, trpAq  0. P est un polynôme de degré inférieur ou égale à n  1 admettant n racines
distinctes donc P est le polynôme nul et ϕ est injective et même surjective
vu que l’on travaille en dimension finie.
Φ est donc un isomorphisme. Ainsi pour toute matrice M , il existe un
unique polynôme P de degré au plus n  1 tel que M  P pDq.

Fabien DÉLEN [email protected] 99 PSI 2023-2024


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Exercice 46 (CCINP 2017 - Clarisse DUBOIS (Oral-30-Alg) ). Voir énoncé Exercice 47 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-31-Alg) ). Voir énoncé
Pour n ¥ 2, soit A P Mn pCq tel que rgpAq  1.
Soit A 
1 2
.
Les colonnes de A sont toutes proportionnelles à une même colonne que l’on 2 1
notera C  0, il existe donc p`1 , . . . , `n q P Rn tels que 1. La matrice A est symétrique réelle donc diagonalisable dans R d’après le
A  p`1 C, . . . , `n C q  CL
théorème spectral.
detpAq  3 donc A est-elle inversible.
χA  X 2  2X  3  pX  3qpX  1q ainsi les valeurs propres sont 3 et 1
avec L  p`1 , . . . , `n q  p0, . . . , 0q, donc 
et après calcul E1 pAq  Vect
1 et E3pAq  Vect 1 .
1 1
A2  pCLqpCLq  C pLC qLq  λCL 
La matrice de passage vaut P 
1 1
en posant λ  LC P R, on a même λ 

`i ci  trA donc A2  trpAqA et
1 1 .

i1
2. On définit B 
A A
ainsi P  X 2  trpAqX est un polynôme annulateur de A.
.
A A
 
Si trpAq  0 alors P est scindé à racines simples donc f est diagonalisable. 1 1 1
Posons B  , B diagonalisable et semblable à D 
1 1 0 0
Si trpAq  0, alors P  X 2 donc A est nilpotente d’ordre 2 et ses valeurs 1 1 0 2

propres sont toutes nulles. Si A était diagonalisable alors A serait semblable à
avec D1  R1 B 1 R et R 
1 1
la matrice nulle c’est à dire que A serait la matrice nulle. 1 1 .
Or A n’est pas la matrice nulle car rgpAq  1. Par analogie (vu que les blocs 2  2commutent alors B est semblable à la
Finalement f est diagonalisable si, et seulement si, trpAq  0.
matrice D  via Q 
02 02 I2 I2
02 2A I2 I2  .
 02  02
1 1 
En posant Q 
R R on a pQ q BQ  02 02 06 .
R R 1 

 
1 1
 1   1 
B est donc diagonalisable et E0 pB q  Vect    
 1 ,  1
,

 
1 1
1 1
 1   
E2 pB q  Vect  
 1
 et E6 pB q  Vect  1 .
 1
1 1

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Exercice48 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir énoncé 1 0 0
0 et donc M  QN Q1 (qu’il ne me semble pas
(Oral-32-Alg)

1 2 0 Ainsi N   0 0
Soit A   0 3 0 . 0 0 1
4 0 1 essentiel de calculer). L’équation admet donc une unique solution.
1. Après calcul on trouve χA  pX  3qpX  1qpX 1q soit SppAq  t1, 1, 3u.
χA étant scindé à racines simples A est diagonalisable sur R.
2. Soit D la matrice diagonale portant les valeurs propres de A sur la diago-
nale.
Soit M P M3 pRq commutant avec D, montrons qu’elle est diagonale en
montrant un résultat plus général :
Soit M  pai,j q P Mn pKq, notons B  M ?D  pbi,j q avec bi,j  mi,j λj et
C  DM  pci,j q avec ci,j  λi mi,j .
On a M D  DM si, et seulement si, @1 ¤ i, j ¤ n, mi,j λi  mi,j λj soit

@1 ¤ i, j ¤ n, ai,j pλi  λj q  0.

Les λ1 , . . . , λn étant deux à deux distincts, AD  DA si, et seulement si,


@1 ¤ i, j ¤ n, i  j, ai,j  0 ce qui signifie que A est diagonale.
3. Soit P pX q  X 7 X 3 1.
Soit M dans M3 pRq telle que P pM q  A, on note Q la matrice telle que
D  Q1 AQ, alors
P p M q  A ô P pN q  D
en posant N  Q1 M Q.
On sait alors que D et N commutent car N D  N P pN q  P pN qN  DN
donc N est également diagonale. L’équation matricielle sur des matrices
diagonales est équivalente à :
$ 7
& x x3 1  1
y7 y3 1  1
%
z7 z3 1  3
La fonction polynomiale p : x ÞÑ x7 x3 1 est strictement croissante
sur R (de dérivée positive) donc chaque équation n’admet qu’une unique
solution qui est triviale :

x  1, y  0, z  1
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Exercice 49 (CCINP 2017 - Aı̈ssatou DIOP (Oral-39-Alg) ). Voir énoncé Exercice 50 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-0-Alg) ). Voir énoncé

1. @M P MnpRq, on a : Supposons que Kerf  Imf ñ dimpKerf q  rgf  p, ainsi le théorème du


rang implique que dim E  dimpKerf q rgf  2p donc n  2p est pair.
Φ2 pM q  trpAtrpAM qIn qIn  trpAM qtrpAqIn  trpAqΦpM q Supposons que n soit pair, notons n  2p avec p P N. Notons f l’endomorphisme
de E canoniquement associé à la matrice par bloc :
Soit Φ2  trpAqΦ. 
P  X 2  trpAqX est un polynôme annulateur de Φ. A
0p Ip
2.
Si trpAq  0 alors P est scindé à racines simples donc Φ est diagonalisable.
0p 0p
Si trpAq  0, alors P  X 2 donc Φ est nilpotente d’ordre 2 et ses valeurs On a alors Kerf  Vectpe1 , . . . , ep q et Imf  Vectpe1, . . . , epq  Kerf .
propres sont toutes nulles. Si Φ était diagonalisable alors Φ serait semblable On a donc bien l’équivalence demandée.
à la matrice nulle c’est à dire que Φ serait l’endomorphisme nul.
Or A n’est pas la matrice nulle donc trpAAT q ¡ 0 puisque s’agit de la
somme des carrés des coefficients de A et donc ΦpAT q  0 soit rgpΦq ¥ 1.
Finalement Φ est diagonalisable si, et seulement si, trpAq  0.
Dans les deux cas on a SppΦq € 0, trpAq , et on remarque également que
ImpΦq € VectpIn q soit rgpΦq ¤ 1 et donc finalement rgpφq  1.
Ainsi E0 pΦq  KerpΦq  tM P Mn pRq | trpAM q  0u qui est un hyperplan
de dimension n2  1 en tant que noyau de forme linéaire non nulle.
Si Φ est diagonalisable : EtrpAq pΦq  VectpIn q droite vectorielle.

Fabien DÉLEN [email protected] 102 PSI 2023-2024


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Exercice51 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-1-Alg) ). Voir énoncé Exercice 52 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-10-Alg) ). Voir énoncé

1 0 1 Les matrices à diagonale propre sont des matrices de Mn pRq dont la diagonale
Soit A   1 2 1 P MnpRq avec n P N. est constituée de ses valeurs propres en respectant les ordres de multiplicité.
1n n2 n On note εn l’ensemble des matrices à diagonale propre de Mn pRq.
1. Après calculs on trouve : 1. Toute matrice diagonale ou triangulaire (supérieure ou inférieure) est à
diagonale propre.
χA  X 3 pn 3qX 2 3pn 1qX 2pn 1q  pX 2qpX 2 pn 1qX pn 1qq 2. Après calcul χA  X 3 X  X pX 2 1q donc SpA  t0, i, iu qui ne sont
2. Soit n  3, χA  pX  2q3donc une seule valeur propre λ  2. pas les valeurs sur la diagonale donc la réponse est non.
1 3. Soit A appartenant à εn antisymétrique.
On a aussi E2 pAq  Vect  2 . (a) A est antisymétrique donc, pour tout 1 ¤ i ¤ n, ai,i  0 et comme
1 A P εn alors SpA  t0u.
3. Soit n  2, χA  pX  2qpX 2  3X 3q qui admet une seule valeur propre (b) D’après le théorème de Cayley-Hamilton, χA pAq  0n or χA  X n
réelle λ  2 et deux valeur propres complexes conjuguées donc A n’est pas puisque 0 est la seule valeur propre de A, ainsi An  0n et p  n
diagonalisable dans R. convient.
4. Soit n  1, χA  pX  2qpX 2  2X 2q qui admet une seule valeur propre (c) pAT Aqp  pA2 qp  p1qn A2n  0 et donc SpA  t0u. Mais AT A est
réelle λ  2 et deux valeurs propres complexes conjuguées donc A n’est symétrique réelle donc diagonalisable dans R, ainsi AT A est semblable
pas diagonalisable dans R. à la matrice nulle donc est égale
°
à la matrice nulle et donc AT A  0n .
Rappelons que trpA Aq 
T a2i,j .
¤ ¤
1 i,j n
Donc trp q  0 ñ @pi, j q P rr1, nss, ai,j  0 et donc A  0.
AT A
npn 1q n pn  1 q
4. Le cours donne dim An pRq  et dim An pRq  .
2 2
5. Soit F un sous-espace de εn , ainsi F € εn .
Mais le 3. prouve que An pRq X εn  t0n u et An pRq X F  t0n u.
D’après la formule de Grassman :

dim An pRq dim F  dimpAnpRq F q ¤ n2

n pn 1q
Donc dimpF q ¤ .
2

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Exercice 53 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-106-Alg) ). Voir énoncé Exercice54 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-21-Alg) ). Voir énoncé
Soit A de M6 pRq, inversible, telle que A3  3A2 2A  0 et trA  8. a c b
1. P  X 3  3X 2 2X est annulateur de A et P  X pX  1qpX  2q donc Soit M 
 c a b c .
P est scindé à racines simples donc A est diagonalisable. b c a
2. (a) P pAq  06 donc SppAq € t0, 1, 2u. (racines de P ),
1. M est symétrique réelle donc diagonalisable dans R.

1 0 1
(b) A est inversible donc 0 R SppAq et SppAq € t1, 2u, 2. K 
2  0 2 0 , ainsi
(c) trA  8 est la somme des valeurs propres (avec multiplicité : 1 0 1
"
trpAq  1.m1 2.m2 8 ô
"
m1  4 M  pa  bqI3 cK bK 2
6  m1 m2 m2  2 3. Si K est diagonalisable dans une base de vecteurs propres alors I3 et K 2
3. A est semblable à D  diagp1, 1, 1, 1, 2, 2q. le sont aussi dans une même base, c’est à dire que M l’est également.
En effet s’il existe P P GLn pRq telle que P 1 KP  D avec D diagonale on
4. A étant inversible alors en multipliant par A1 : a aussi :
P 1 KP  D2 etP 1 In P  In
A3  3A2 2A  06 ô A2  3A 2I2  06
Donc via le même changement de base les matrices In , K et K 2 sont si-
On pose Q  X 2  3X 2 qui est annulateur de A. C’est également le multanément diagonalisable. Étudions χK :
plus petit polynôme annulateur de A car tout polynôme annuleur contient χK  X pX 2  2 q
le spectre de A, ainsi les polynômes annulateurs de A sont exactement Q ? ?
et tous ses multiples. Donc SppK q  t0,  2, 2u et K est diagonalisable puisque χK est scindé
à racines simples.
Vu que M  pa  bqI3 cK bK 2 , on a M semblable à :
 
0 ?0 0 0 0 0
D  pa  bqI3 
c 0 2 ?
0 b 0 2 0
0 0  2 0 0 2
? ?
Et donc SppM q  ta  b, a  b  c 2 2b, a  b c 2 2bu.
4. Le calcul explicite est-il ici réellement nécessaire ?
On a @n P N, M n  P Dn P 1 avec par exemple
 ? ?
1 2 2
P   0 ?2 ?2 .
1 2 2
(on peut même normer les vecteurs propres de sorte que P P O3pRq ce qui
facilite le calcul de P 1 .)

Fabien DÉLEN [email protected] 104 PSI 2023-2024


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Exercice 55 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-38-Alg) ). Voir énoncé Exercice
$ 56 (CCINP 2016 - Sofiane MEZITI (Oral-4-Alg) ). Voir énoncé
Soit A appartenant à M2 pRq telle que A2  AT et A  0. &  M2 R p q Ñ  2 pRq
M
1. A2  AT implique que pA2 qT  pAT qT  A soit pA2 q2  A4  A. Soit f :
%
a b
ÞÑ d 2b .
Ainsi P  X 4  X  X pX  1qpX 2 X 1q est annulateur de A et c d 2c a
SppAq € t0, 1, j, j u. 1. f est bien à valeurs dans M2 pRq et la linéarité s’obtient de façon assez
2. On suppose que 0 P SpA, alors A possède au maximum une autre valeur triviale en l’écrivant. Donc que f est un endomorphisme de M2 pRq.
propre qui ne peut être que réelle (puisque la trace de A est la somme des 2. On écrit la matrice f dans la base canonique de M2 pRq :
valeurs propres qui est réelle), donc c’est forcément 1 et SpA  t0, 1u. 
0 0 0 1
3. A est diagonalisable
 car elle admet 2 valeurs propres distinctes donc A est  0 2 0 0 
 
semblable à B 
1 0  0 0 2 0
.
0 0
Ainsi A est une matrice de projection et A2  A (car B 2  B), finalement
1 0 0 0
A2  A  AT et A est symétrique. A est donc diagonalisable dans une En développant le déterminant suivant la première colonne on trouve :
base de vecteurs propres orthonormée d’après le théorème spectral :
 χf  X 2pX  2q2  pX  2q2  pX  2q2pX  1qpX 1q
DP P O2pRq, T
P AP B 1 0
0 0 Après calcul des vecteurs propres on trouve :

E1 pf q  VectpI2 q , E1 pf q  Vect et E1 pf q  VectpE1,2 , E2,1 q
1 0
0 1
Rappel : les éléments propres de f sont les valeurs ET les vecteurs propres.
3. f est inversible car 0 R Sppf q et f est diagonalisable car sa matrice est sy-
métrique réelle donc diagonalisable d’après le théorème spectral (ou encore
parce que la somme des dimensions des sous-espaces propres vaut 4).

Fabien DÉLEN [email protected] 105 PSI 2023-2024


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Exercice 57 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS " ). Voir énoncé


(Oral-61-Alg) Exercice

58 (CCINP 2016- Tiré de la BEOS UPS
(Oral-73-Alg) ). Voir énoncé

4 si i  j 3 1 1
Soit n ¥ 0 et A  pai,j q1¤i,j ¤n P Mn pRq telle que ai,j 
1 0 0
1 si i  j
A   2 0 1 et B   0 2 1 .
.

1. A est une matrice symétrique réelle donc diagonalisable dans R. 1 1 2 0 0 2


2. La matrice J  A  3In est une matrice ne comportant que des coefficients
Il suffit de prouver que A et B sont semblables à la même matrice D diagonale
1 donc de rang 1 donc elle n’est pas inversible sauf si n  1.
ou T triangulaire. Ainsi par transitivité elle seront semblables entre elles. Ici
B est déjà sous sa forme triangulaire la plus simple possible. Après calculs on
3. rgpA  3In q  1 donc λ  3 est valeur propre de A de multiplicité m3 ¥ trouve
n  1. Or A est diagonalisable dans R donc en notant λ la dernière valeur
propre de A alors : χA  X 3  5X 2 8X  4  pX  1qpX 2  4X 4q  pX  1qpX  2q2

3pn  1q λ  trpAq  4n ô 3n  3 λ  4n ô λ  n 3 On a aussi


  
1 0 1
 1  E1 pAq  Vect  1  Vectpe1q et E2pAq  Vect  1  Vectpe2q.
 
 1  1 0
Ainsi m3  n  1 et En 3pAq  
Vect 
 1

.

 ..  A n’est donc pas diagonalisable mais semblable à une matrice triangulaire su-
 . périeure comportant ses valeurs propres sur la diagonale, montrons que A est
1 semblable à B.
  
 B  pe1 , e2 , e3 q avec e3 telle que Ae3  e2 2e3 .
1 1 1 On choisit une base

 1  
  0 

 0 
  x
 0   1   0  En notant e3   y , on a
On a aussi En 3 pAq  
Vect 
 0
 
,
  0


 
 , . . . ,  .  .
 . 
. z
 ..   ..   
   0 $
xy z 
. . "
0 0 1 &
2x  2y z 
1
ô z  1
%
xy 
1
0
x  y


0
Ainsi e3   0 convient et detpe1 , e2 , e3 q  0 donc il s’agit bien d’une base
1
de R3 et les matrices A et B sont semblables.

Fabien DÉLEN [email protected] 106 PSI 2023-2024


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Exercice 59 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-88-Alg) ). Voir énoncé Exercice60 (ENSEA 2022 - Eliott BARDAT (Oral-60-Alg) ). Voir énoncé
Soit une matrice A P Mn pCq telle que trA  rgA  1. 4 6 0
Méthode 1 : Soit A   3 5 0 .
rgA  1 donc toutes les colonnes de A sont proportionnelles à une même colonne 3 6 5
notée C. Il existe donc pλi q1¤i¤n tel que : 1. En développant par rapport à la troisième colonne, on trouve :

A  rλ1 C λ2 C . . . λn C s  C  L χA pX  5qpX 2  X  2q  pX  5qpX 1qpX  2q


avec L  rλ1 , . . . , λn s matrice ligne non nulle et C  0n,1. Ainsi SppAq  t1, 2, 5u, et A est diagonalisable puisque χA est scindé à

 CL  CL  C  pLC q  L  λA avec λ  LC  ° λici mais


n racines simples et semblable à :
On a alors A2 

i 1 1 0 0
λ
°
n
λi ci  trA  1 donc A2  A. D   0 2 0

i 1 0 0 5
Méthode 2 :  
rgA  1 donc 0 est valeur propre de A de multiplicité de A de multiplicité 3 6 0 2
m0 ¥ n  1. Mais trA  1 donc la seule autre valeur propre vaut λ  1. Ainsi KerpA I3 q  Ker  3 6 0  Vect  1 .
m0  n  1 et m1  1 donc A est diagonalisable et semblable à D  En,n 
3 6 4

 3
(matrice élémentaire). Comme D2  D on a également A2  A. 6 6 0 1
KerpA  2I3 q  Ker  3 3 0  Vect  1 .

3 6 3

3
9 6 0 0
KerpA  5I3 q  Ker 3
 0 0  Vect 0 .

3 6 0 1

2 1 0
La matrice de passage est P  1 1 0
3 3 1
2. On a A  P DP 1 et An  P Dn P 1 .
(Le calcul de P 1 n’est pas forcément demandé.)
 $
un & un 1  4un 6vn
3. Soit Xn   vn et @n P N, vn 1  3un 5vn .
wn 1  3un 6vn 5wn
%
wn
On a Xn 1  AXn et donc par analogie avec les suites géométriques :
Xn  AnX0  P DnP 1X0.
Reste à éventuellement calculer P 1 , et faire le calcul matriciel.

Fabien DÉLEN [email protected] 107 PSI 2023-2024


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Exercice 61 (ENSEA 2019 - Kalvin MARTIAL (Oral-121-Alg) ). Voir énoncé Exercice62 (ENSEA 2019 - Jérémy MICHEL (Oral-6-Alg) ). Voir énoncé

Soit M une matrice de Mn pRq telle que M M T M  In. 1 2 1 1


On a detpM M T M q  detpIn q  1 ô detpM q detpM T q detpM q  1 ô
 0 1 0 0 
1. Soit M    alors en développant par rapport à la première
detpM q3  1 donc detpM q  1 et M est inversible.
 0 1 2 0
On remarque alors que M pM T M q  In donc pM T M q1  M . 0 1 0 2
On a également pM M T M qT  pIn qT ô M T M M T  In . colonne (et en remarquant que le déterminant restant est celui d’une matrice
On donc pM T M qM T  In soit pM T M q1  M T et par unicité de l’inverse triangulaire) :
MT  M.  
 
 X 1  2 1 1 


  

1 
Ainsi la matrice M est inversible et symétrique.


 0 X  1 0 0 
  pX  1q 
 2

 X 1
1
0 
2. L’équation devient M3  In mais alors le polynôme P   1 est X3 χM      0
annulateur de M et les valeurs propres de M sont incluses dans les racines


0
0 1
1 X 2
0 
0
X 2


 1 
X 2 0 
de P (les racines 3ième de l’unité donc la seule réelle est 1).
Comme M est symétrique réelle, M est diagonalisable par le théorème Soit χM  pX  1q2 pX  2q2 donc SppM q  t1, 2u avec deux valeurs propres
spectral et donc ses valeurs propres sont réelles et valent alors toutes 1. doubles.
M est donc semblable (dans une base orthonormée de vecteurs propres) à On cherche les sous-espaces propres :
la matrice identité donc M est égale à la matrice identité. (en effet il existe   
P P Gln pRq tel que M  P In P 1  In .) 0 2 1 1 1 0
 0 0 0 0     1 
E1 pM q  Ker    Vect  0  ,  
 0 1 1 0  0  1
0 1 0 1 0 1

et   
1 2 1 1 1 1
 0
E2 pM q  Ker 
1 0 0   0   0 
  Vect    
 0 1 0 0  1 ,  0
0 1 0 0 0 1
Donc M est diagonalisable car pour chaque valeur propre la multiplicité est
égale à la dimension du sous-espace propre.

Fabien DÉLEN [email protected] 108 PSI 2023-2024


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Exercice 63 (ENSEA 2018 - Andrea BITAULD (Oral-120-Alg) ). Voir énoncé Exercice



64 (ENSEA 2017 - Zaı̈neb HALOUA (Oral-113-Alg) ). Voir énoncé
Soit u un automorphisme orthogonal d’un espace vectoriel euclidien E tel que 1 a a2 a3
rgpu  idq  1.  0 1 a a2 
A 
On en déduit que µ  1 est valeur propre de u de multiplicité supérieure ou  0 0 1 a .
égale à n  1. 0 0 0 1
Sachant que le produit des valeurs propres vaut le déterminant (qui vaut 1 1. La matrice A est inversible car de déterminant égal à 1 (triangulaire supé-
pour une matrice orthogonale, alors la dernière valeur propre vaut nécessaire- rieure).
ment λ  1. On l’inverse à l’aide du pivot de Gauss via les transvections L1 Ð L1  aL2 ,
Si λ  1 alors u est diagonalisable dans R car la dimension de ses sous- L2 Ð L2  aL3 , L3 Ð L3  aL4 :
espaces propres est égale à la multiplicité des valeurs propres et donc dans une  
base de vecteurs propres la matrice de u s’écrit comme une matrice diagonale 1 a a 2 a3 1 a 0 0
D ne comportant que des 1 ou 1 sur la diagonale.
A
 0 1 a a2 
 et A1  
 0 1  a 0 
Celle-ci vérifiant D  In on en déduit que u  id et donc u est une symétrie
2 2  0 0 1 a  0 0 1 a
(orthogonale). 0 0 0 1 0 0 0 1
Si λ  1, supposons que u ne soit pas diagonalisable. Alors, il existe une base 
B  pe1 , . . . , en1 , en q dans laquelle la matrice de u vaut : 0 a a 2 a3
 2 

In1 C 2. On pose A  I B avec B   0 0 a a .
T  avec C  0n1,1
4  0 0 0 a
01,n1 1 0 0 0 0
Soit n P N, comme B et I4 commutent, avec la formule du binôme de
Les n  1 premiers vecteurs ei sont vecteurs propres de u associés à la valeur
Newton :  
propre 1, qui à orthogonaliser cette famille on peut la supposer orthogonale.
A  pI4 B q  I4
n n
De même, qui à prendre en normé et orthogonal à Vectpe1 , . . . , en1 q, on aura
n n
B B2
1 2
toujours :  
In1 C 1 1 0 0 a2 2a3
T  avec C  0n1,1  0 0 0 a2 
01,n1 1 Soit An  I4 nB npn21q B 2 Or B 2    0 0 0
 donc :
0
Remarquons alors que dans ce cas l’image de notre base orthonormée par u 0 0 0 0
n’est plus orthonormée (en effet si C 1  0n1,1 alors upen q n’est plus un vecteur

normé. 1 na npn2 1q a2 n2 a3
On en déduit que u est diagonalisable et sa matrice est semblable (donc néces-  npn 1q 2 
An   0 1
 na a 
sairement égale) à la matrice In . 2 
 0 0
Finalement u  id et donc là encore u est une symétrie orthogonale.
1 na
0 0 0 1

Fabien DÉLEN [email protected] 109 PSI 2023-2024


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Exercice 65 (ENSEA 2017 - Céline COULON (Oral-114-Alg) ). Voir énoncé Exercice 66 (ENSEA 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-115-Alg) ). Voir énoncé

Soit E un R-espace vectoriel, f, u et v trois endomorphismes de E avec pα, β q P Soit A P Mn,p pKq et B P Mp,n pKq tels que p n.
R2 tels que : $ On sait par le cours que rg pAq ¤ minpp, nq et de même rg pB q ¤ p.
& f  αu βv p1q Mais AB P Mn pKq donc c’est une matrice carrée de taille n.
f 2  α 2 u β 2 v p2 q On a également rgpAB q ¤ rgpAq et rgpAB q ¤ rgpB q soit rgpAB q ¤ p  n.
f  α 3 u β 3 v p3 q
% 3
Ainsi AB n’est pas de rang n donc non inversible et detpAB q  0.
Cherchons un polynôme annulateur de f en exprimant u et v en fonctions de
f et f 2 au préalable :

αp1q  p2q ô αf  f 2  αβv  β 2 v  β pα  β qv


β p1q  p2q ô βf  f 2  αβu  α2 u  β pβ  αqu
αβ pα  β qp3q ô αβ pα  β qf 3  α4 β pα  β qu αβ 4 pα  β qv
ô αβ pα  β qf 3  α3 β pβf  f 2 q αβ 3 pαf  f 2 q 
ô αβ pα  β qf 3  αβ α2 βf αf 2 αβ 2 f  βf 2 
ô αβ pα  β qf 3  αβ pα β qpα  β qf 2 αβ pβ  αqf

On a 4 cas :
Si α  0 : f  βv et f 2  β 2 f  βf . Si β  0 alors f  0 qui est diagonalisable,
sinon P  X pX  β q est annulateur de f et scindé à racines simples donc f est
diagonalisable.
Si β  0 : de même avec P  X pX  αq et f est diagonalisable.
Si α  β : f  αpu v q et f 2  α2 pu v q et on se retrouve dans le même cas
que pour α  0 ou β  0
Sinon : En simplifiant la dernière équation par αβ pα  β q  0 on trouve comme
équation :

f3  pα β qf 2  αβf ô f pf 2  p α β qf αβId q  f pf  αIdqpf  βIdq


Ce polynôme annulateur de f est scindé à racines simples dans R donc f est
diagonalisable dans R.

Fabien DÉLEN [email protected] 110 PSI 2023-2024


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Exercice 67 (ENSEA 2017 - Robin HIMONET (Oral-118-Alg) ). Voir énoncé Exercice 68 (ENSEA 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-119-Alg) ). Voir énoncé

Prouvons la formule par récurrence finie sur p P rr1, nss. Soit E un espace vectoriel, f et g deux endomorphismes de E tel que f g  IdE .
Initialisation : Pour
 p  1, soit H1 un hyperplan de E. 1. On a toujours Kerf € Kerpg  f q.
£
Prouvons l’inclusion réciproque : soit x P Kerpg  f q, on a alors g  f pxq  0E
1
On a bien dim Hk  dimpH1q  n  1. donc f  g  f pxq  f p0E q  0E . Or f  g  Id donc f pxq  0E et x P ker f .

Hérédité : Supposons la propriété vraie à un rang p P rr1, n  1ss (avec n ¥ 2 ). On en déduit que Kerpg  f q  Kerf .
k 1

Soit p 1 hyperplans de E, H1 , . . . , Hp , Hp 1 , deux à deux distincts. En posant 2. On a toujours Impg  f q € Img.


£ Prouvons l’inclusion réciproque : soit x P Img,il existe a P E, g paq  x, or
p
F  Hk , on a, avec la formule de Grassmann :
f  g  Id donc x  g  f  g paq  pg  f qpg paqq c’est à dire x P Impg  f q.

On en déduit que Impg  f q  Img.
k 1

3. On remarque que pg  f q2  g  f  g  f  g  f car f  g  Id donc
p£1
dim Hk  dim pF X Hp 1q g  f est un projecteur ainsi Kerpg  f q et Impg  f q sont supplémentaires

 dim Hp 1  dim pF Hp q
k 1
dim F 1
et d’après les deux questions précédentes on en conclut que Kerf et Img
 dim F n  1  dim pF Hp 1 q sont supplémentaires dans E.
»t
Or, F Hp 1 € E, donc dim pF Hp 1q ¥ n, soit : 4. Posons E  C1 pR, Rq, f : u ÞÑ u1 et g : u ÞÑ uptq dt.
Alors d’après le théorème fondamentale de l’analyse f pg puqq  u mais si
0

n  dim pF Hp 1 q ¥ 0
up0q  0 alors pg  f qpuq  u.
Et, par hypothèse de récurrence (les hyperplans H1 , . . . , Hp étant deux à deux
distincts) : 
£
p
dim F  dim Hk ¥ n  p.

k 1
Donc :

p£1
dim Hk  dim pFX Hp 1 q

 dim F n  dim pF q1¥np 01
k 1
Hp 1
 n  pp 1q

La propriété est donc vraie au rang p 1. Finalement la propriété est initialisée


et héréditaire, donc vraie pour tout p P rr1, 
nss, soit Pour p hyperplans de E,
p £
deux à deux distincts, H1 , . . . , Hp , on a dim Hk  n  p.

k 1

Fabien DÉLEN [email protected] 111 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice69 (ENSEA 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-112-Alg) ). Voir énoncé strictement croissante avec f pRq  R (il suffit de calculer les limites en
0 1 2 8).
Soit A   1 0 2 . Ainsi chacune des 3 équations admet une unique solution sur R, ce qui
2 2 0 prouve l’unicité des a, b et c cherchés. De plus on remarque que f p0q  0,
1. Après calculs on trouve χA  X 3  X  X pX  1qpX 1q qui est scindé f p1q  1 etf p1q  1 donc nécessairement a  0, b  1 et c  1.
à racines simples donc A est diagonalisable. 0 0 0
2. Soit X appartenant à M3 pRq telle que X 5  X 3  A alors : Ainsi Y   0 1 0  D et donc X  P Y P 1  A qui est l’unique
0 0 1
X

AX  pX 5  X 3 X qX  X6  X4 X 2  X pX 5  X 3 X q  XA
solution.

Donc A et X commutent.

0 0 0
3. A est semblable à la matrice D   0 1
0 .
0 0 1
DP P GL3pRq tel que D  P 1AP soit A  P DP 1 ainsi
AX  XA ô P DP 1X  XP DP 1 ô P 1XP D  DP 1XP
Soit Y D  DY avec Y  P 1 XP . Mais toute matrice commutant avec une
matrice diagonale à coefficients deux à deux distincts est nécessairement
diagonale (ceci peut-être
 prouvé). Ainsi Y est nécessairement diagonale.
a 0 0
Notons alors Y   0 b 0 , on a aussi Y 5  Y 3 Y  D soit
0 0 c
$ 5
& a  a3 a 0
b5  b3 b 1
c5  c3  1
%
c

Les 3 équations ci-dessous sont de la forme f paq  0, f pbq  1 et f pcq  1


où f pxq  x5  x3 1.
La fonction f est définie et dérivable sur R et pour x P R :

f 1 pxq  5x4  3x2 1

On pose y  x2 et on cherche le signe de 5y 2  3y 1 de discriminant


∆  11 0 donc f 1 pxq ¡ 0 sur R ce qui fait de la fonction f une fonction

Fabien DÉLEN [email protected] 112 PSI 2023-2024


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Exercice 70 (Mines-Telecom 2023 - Zakaria EL MRANI (410-Exo-Alg) ). Voir Exercice 71 (Mines-Telecom 2023 - Damien MOREL (411-Exo-Alg) ). Voir énoncé
énoncé 1. C’est une question de cours. Déjà puisque A P S pRq, par le théorème
Soit E un espace euclidien de dimension n. spectral on est certain que A est diagonalisable dans R dans une base
Soit f une application bijective de E, ainsi que B  pe1, . . . , enq une base de E orthonormée de vecteurs propres. Ainsi SppAq € R.
et on note M  MatB pf q. Soit λ P SppAq et X P Eλ pAq alors :
1. Soit M P MnpRq et A  M M T . On a :
T T
AT  M M T  M T M T  M M T  A , donc A P Sn pRq ;
X T AX  X T pλX q  λ}X }2
pour tout X P Rn non nul, Or X T AX ¥ 0 par définition de Sn pRq donc λ ¥ 0 et SppAq € R .
T   2 
X T AX  X T M M T X  M T X M T X  M T X  ¡ 0. 2. Soit B 
2 3
P S2pRq. Il suffit de déterminer le signe des valeurs
3 1
(inégalité stricte car M est inversible.) propres, avec la trace et le déterminant par exemple :
Donc d’après le cours, A P Sn pRq et M T M est symétrique et ses valeurs
propres sont strictement positives. trpB q  3 et detpB q  6 0
2. Par le théorème spectral, toute matrice symétrique réelle A est diagonali- Les 2 valeurs propres de B sont donc de signe opposé et B n’est pas symé-
sable dans une base orthonormée de vecteurs propres : il existe P P On pRq trique positive.
et D diagonale telle que D  P T AP .
3. Soit f : px, y q ÞÑ 2x2 y 2 6xy  10x  8y 5.
On utilise le théorème spectral sur la matrice A  M M T , on note égale-
ment D  diagpλ1 , . . . , λn q avec λi ¡ 0 les
f est de classe C 2 sur R2 car polynômiale en les deux variables. Déterminons
? valeurs?propres de M M T .
Posons alors S  P ∆P T avec ∆  diagp λ1 , . . . , λn q ainsi
les point critiques :
$
 P ∆P T P ∆P T  P ∆2P T  P DP T  A  M M T ' Bf px, yq  4x 6y  10  0 "
S2 &
1
BBfx px, yq  2x ô x
Ce qui prouve l’existence. (L’unicité est également vraie mais plus tech- '
% 6y  8  0
y 1
nique à prouver.) Bx

3. Il s’agit de la décomposition de Cartan d’une matrice de GLn pRq (hors
On calcule la hessienne en ce point Hf p1, 1q   2B.
4 6
programme mais se démontre en exercice). On a vu que M T M P Sn pRq 6 2
donc d’après le 2. il existe S P Sn pRq telle que S 2  M T M . Celle-ci n’est pas symétrique définie positive (ou négative) donc p1, 1q n’est
Posons alors Q  M S 1 , on a les relations M  QS mais aussi pas un extremum sur R2 et f n’admet aucun extremum sur R2 .
QT Q  pS T q1 M T M S 1  pS 1qT S 2S 1  pS T q1S T SS 1  In
donc Q P On pRq. On a ainsi prouvé l’existence d’un couple Q orthogonale
et S P Sn pRq tel que M  QS.
(L’unicité est également vraie mais plus technique à prouver.)
4. Question non restituée.

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Exercice 72 (Mines-Telecom 2023 - Maël CHAN-PENG (416-Exo-Alg) ). Voir Exercice 73 (Mines-Telecom 2023 - Ryad GUENNOUN (421-Exo-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit E un K-espace vectoriel de dimension finie et u P LpE q non nulle vérifiant Soit A, B P M3 pCq tels que A2  B 2 et A3  B 3 et B P GL3 pCq.
u3  u. 1. On considère un polynôme annulateur de B, par exemple χB d’après
1. On applique le théorème du rang : Cayley-Hamilton, noté χB  X 3 a2 X 2 a1 X a0 .
Alors χB pB q  B 3 a2 B 2 a1 B a0 I3  03 et comme A2  B 2 et A3  B 3
dimpKerpuqq dimpImpuqq  dimpE q alors :
a1 B  B 3  a2 B 2  a0 I3  A3  a2 A2  a0 I3
Reste à prouver que Kerpuq X Impuq  t0E u.
Soit y P Kerpuq X Impuq, Dx P E, y  upxq et upy q  0 donc : Si a1 est non nul alors on a répondu à la question en divisant par a1 , sinon
a1 est nul et
u2 pxq  0E ñ u3 pxq  up0E q  0E ñ upxq  y  0E
B 3 a2 B 2 a0 I3  03 ñ B 4 a2 B 3 a0 B  03
Ainsi E  kerpuq ` Impuq.
Comme A2  B 2 alors A4  B 4 et donc :
2. C’est du cours : soit y P Impuq (Dx P E, upxq  y.)
Or upy q P Impuq par définition donc upImpuqq € Impuq et Impuq est stable a0 B  B 4  a2 B 3 ñ a0 B  A4  a2 A3
par u.
3. On appelle v l’endomorphisme induit par u sur Impuq. Comme B est non nul alors a0  p1q3 detpB q  0 et donc B s’écrit comme
Soit y P Impuq tel que v py q  0E : un polynôme en A en divisant par a0 .
Bon, la réponse à la question suivante donne directement A  B sans
Dx P E, upxq  y et donc vpyq  vpupxqq  u2pxq  0 passer par le raisonnement précédent et donc permet de répondre aussi à
la question 1)... Je doute de l’énoncé rapporté.
Ainsi u3 pxq  up0q  0 soit u3 pxq  upxq  0 et donc y  0.
2. A2  B 2 et A3  B 3 et B P GL3 pCq donc B 2 aussi et A également. On a
Soit Kerpv q  t0Impuq u.
v est donc bijective et v 3  v soit v 2  Id, v est donc une symétrie.
donc :
A3  B 3 ô A.A2  B.B 2  B.A2 ô A  B
(ce qui répond également à la question 1 donc..)
3. Le résultat précédent n’est
 plus vrai si B n’est
 plus inversible.
0 0 1 0 0 2
Par exemple pour A   0 0 0 et B   0 0 0 .
0 0 0 0 0 0
On a A  A  B  B  03 mais A  B.
2 3 2 3

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Exercice 74 (Mines-Telecom 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA (Oral-62-Alg) Exercice 75 (Mines-Telecom 2022 - Franscesco DADDI (Oral-65-Alg) ). Voir
). Voir énoncé énoncé
Soit d P N et a P Rzt0, 1u on pose pun q une suite qui vérifie une relation de la Soit M P M2 pRq et f l’endomorphisme canoniquement associé à M .
forme : On sait que M 2  M T et detpM q  0.
un 1  aun P pnq où P P Rd rX s 1. M 2  M T donc pM 2 q2  pM T q2  pM 2 qT  pM T qT  M soit M 4  M.
Notons Sd le sous-espace vectoriel des suites vérifiant ce type de relation. 2. (a) detpf q  detpM q  0 donc M est inversible et f est bijective.
1. Sd est donc un sous-espace vectoriel (pas à prouver vu l’énoncé). (b) M 4  M donc detpM 4 q  detpM q ainsi detpM q4  detpM q et comme
Supposons que DpP, Qq P Rd rX s tel que @n P N : detpM q  0 alors detpM q3  1.
"
un aun P pnq
1 Comme M est une matrice réelle alors detpM q  1.
1  aun
un Qpnq (c) Les valeurs propres de M sont incluses dans les racines de tout poly-
Cela implique que @n P N, P pnq  Qpnq soir pP  Qqpnq  0 et donc nôme annulateur de M .
P  Q admet une infinité de racines et donc P  Q est le polynôme nul Or M 4  M ñ M 3  I2 et les racines de P  X 3  1 sont 1, j et j.
donc P  Q d’où l’unicité. P est scindé à racines simples dans C donc M est diagonalisable dans
"
u ÞÑ Pn
C. Mais comme M est réelle, on n’a que deux cas pour le spectre :
Sd Ñ Rd rX s
2. Soit Φ : . — soit 1 est valeur propre réelle double, ainsi M est semblable à I2
Soit pu, v q P Sd et λ P R, alors Φpuq  Pu et Φpv q  Pv et pour tout n P N : et donc M  I2 ,
"
un 1  aun Pu pnq — soit j et j sont valeurs propres complexes conjuguées de multipli-
vn 1  avn Pv pnq cité 1.
Dans ce cas χM  X 2 X 1  pX  jqpX  jq et d’après le théo-
Ainsi : rème de Cayley-Hamilton on a χM pM q  02 soit M 2 M I2  02
un 1 λvn  apun λvnq Pupnq λPv pnq
1 soit avec la relation sur M 2 , M M T  I2 .
Ainsi Φpu λv q  Pu λv  Pu λPn par identification (vu l’unicité du
polynôme) et donc Φ est linéaire.
Soit u P KerpΦq alors :
@n P N, un 1  aun ô @n P N, un  anu0
Ainsi comme a  0, on a KerpΦq  Vectppan qnPN q et dimpKerpΦqq  1.
Par définition de Sd , ImpΦq  Rd rX s, en effet pour tout P P Rd rX s, on
peut définir une suite pun q telle que :
@n P N, un 1  aun P pnq
3. Par le théorème du rang, on a :
dimpSd q  dimpkerpΦqq rgpΦq  1 pd 1q  d 2

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Exercice 76 (Mines-Telecom 2022 - Nathan AUCHERE (Oral-66-Alg) ). Voir 6. T est une application injective mais pas surjective puisque G  E. (Rien
énoncé d’étonnant en dimension finie, je ne vois pas quoi conclure de mieux !)
On pose E  C 0pr0, 1s, Rq et
»x »1
T :f P E ÞÑ px  1q tf ptq dt x pt  1qf ptq dt
0 x

1. On pose g  T pf q, alors g est continue par produit de fonctions continues


donc T pf q P E.
De plus on prouve facilement que T pf λg q  T pf q λT pg q pour pf, g q P E 2
par linéarité de l’intégrale. (c’est juste un peu long à écrire...)
Finalement T P T pE q.
2. On pose g  T pf q, alors g est de classe C 1 produit de fonctions de classe
C 1 (par le théorème fondamental de l’analyse) et donc :
»x »1
g 1 pxq  px  1qxf pxq 1. tf ptq dt  xpx  1qf pxq 1. pt  1qf ptq dt
0 x

On peut dériver à nouveau pour les mêmes raisons g P C 2 et :


g 2 pxq  p2x  1qf pxq px  1qxf 1 pxq 1.xf pxq
p2x  1qf pxq  px2  xqf 1pxq p1qpx  1qf pxq
 f px q
3. Sans aucun problème g p0q  g p1q  0.
4. Soit f P KerT , alors T pf q  0 ñ T pf q2  f  0, ainsi Kerpf q  t0E u.
5. On pose G  tf P C 2 pr0, 1sq | g p0q  g p1q  0u.
Par double inclusion : si g P ImpT q alors g P G par le 2) et le 3).
Si g P G, alors on pose g 2 pxq  f pxq et par le 2), en intégrant successive-
»x »1
ment on a : g 1 pxq  px  1qxf pxq 1. tf ptq dt  xpx  1qf pxq 1. pt 
1qf ptq dt A avec A P R à déterminer et en intégrant à nouveau :
0 x

»x »1
g pxq  px  1q tf ptq dt x pt  1qf ptq dt Ax B
0 x

avec B P R à déterminer. On se sert maintenant du fait que g p0q  g p1q  0


pour obtenir A  0 B  0 et A  1 B  0 soit A  B  0. On a donc
finalement T pf q  g. Ainsi G  ImpT q.

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Exercice77 (Mines-Telecom 2022 - Eliott BARDAT (Oral-72-Alg) ). Voir énoncé Exercice 78 (Mines-Telecom 2019 - Jason BERNAS (Oral-23-Alg) ). Voir énoncé
1 1 1 1 1
 1 0 0 0 1 
  1. Théorème du rang :
Soit A  
 1 1 1 1 1 .

Soit une application linéaire f de E dans F où E est dimension finie.
 1 0 0 0 1
Alors rgpf q dimpKerf q  dimpE q.
1 0 0 0 1
p
2. Soit f un endomorphisme de E de dimension finie alors f surjective im-
On note A l’endomorphisme canoniquement associé. plique bien entendu f injective et surjective.
1. On note Ci la i-ième colonne de A, alors on a C1  C5 et C2  C3  C4 , Supposons f injective, le théorème du rang donne
de plus C1 et C2 ne sont pas colinéaires. Ceci implique que rgpAq  2 et
donc dimpKerpAqq  3. rgpf q dimpKerf q  dimpE q ô rg pf q  dimpE q
On a également au vu des relations entre les colonnes :
donc f pE q  E et f est surjective donc bijective.
  
1 0 0 Supposons f surjective, le théorème du rang donne
 0   1   1 
     
KerpAq  Vect  0 , 1 , 0  rgpf q dimpKerf q  dimpE q ô dimpE q dimpKerf q  dimpE q
     
 0  0  1 donc dimpKerf q  0 et f est injective donc bijective.
1 0 0
Finalement : f est injective ô f est surjective ô f est injective
Enfin ImpAq  VectpC1 , C2 q. 3. Ici on n’est plus en dimension finie et l’on remarque que :
2. Pour expliciter l’endomorphisme induit g  |ImpAq (il s’agit plutôt de
p
P Kerpf q ô f pP q  P 1  0 ô P P R0rX s
A
P
l’endomorphisme induit que de la restriction vu la question suivante), il
suffit de calculer g pC1 q et g pC2 q : Donc Kerf  R0 rX s  H et f n’est pas injective.
  ņ
5 2 En revanche posons P  ak X k un élément quelconque de RrX s et
 2   1  
    k 0
g pC 1 q  
 5  p q
 et g C2  2 
 
notons :

Q P RrX s
  1 ak
2 Xk 1

2 1 k 0
k 1

On a bien f pQq  P donc f est surjective.


On a donc g pC1 q  2C1 3C2 et g pC2 q  1C1 1C2 .

3. On a G  MatpC1 ,C2 q pg q   χg  X 2  3X  1 qui
2 1
et donc χG
3 1
est scindé dans R ainsi g est diagonalisable.

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Exercice 79 (Mines-Telecom 2019 - Adrien MALTESE (Oral-35-Alg) ). Voir Exercice 80 (Mines-Telecom 2019 - Valentin LOURME (Oral-51-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit M P Mn pRq telle que M 2 M In  0n . Soient pa, b, cq 
P R3 tels que a2 b2 c2  s avec s  0.
1. Le polynôme P  X 2 X 1 est annulateur de M donc le spectre de M est 0 a b
inclus dans l’ensemble des racines de P (qui sont complexes conjuguées) On pose M   a 0 c .
donc M a des valeurs propres complexes et n’est pas diagonalisable. b c 0

En revanche 0 n’est pas valeur propre de M donc M est inversible. a2 b2 bc ac
2. Le spectre de M est non vide dans C et M est réelle donc ses valeurs propres 1. M 2  bc a c ab
2 2 , puis M 3  sM .
sont j et j (racines de P ) de même multiplicités tel que mj mj  n soit ac ab b2 c2
mj  n2 . 2. Le polynôme P  X 3 sX est annulateur de M , de plus P  X pX 2 sq
On a donc : ?
et donc les racines de P sont 0, i s (car s ¡ 0).
trpM q  mj j mj j  mj pj j q  mj 
n Les valeurs propres possibles de M sont incluses dans les racines de P qui
2 est un polynôme annulateur.
3. Supposons M inversible, alors en multipliant par M 1 on obtient la rela-
et
detpM q  j mj  j j  p|j |2 qmj  |j |n  1
m
tion M 2  s2 I3 ce qui est absurde vu le calcul de M 2 , sauf si s  0 ce
3. On a n  2mj où mj est un entier donc n est pair. qui est impossible par hypothèse.
On a alors χM  rpX  j qpX  j qsn  pX 2 X 1q 2 .
n
(sinon on passe par le déterminant de M en remarquant qu’elle est antisy-
Pour calculer M n en fonction de M, In et n, on effectue la division eucli- métrique.)
dienne de X n par P : Il existe un unique couple de polynômes pQ, Rq avec Si on est dans R, si M était diagonalisable alors ses valeurs propres ne
R de degré inférieur ou égal à 1 tel que : pourraient être que 0 (pas de valeurs propres complexes), ce qui est ab-
Xn  pX 2 X 1qP R surde vu ce que l’on vient de prouver.
Si l’on raisonne dans C alors M est diagonalisable car admet un polynôme
R est de la forme R  aX b avec pa, bq P R2 , trouvons a et b en remplaçant annulateur scindé à racines simples.
X par les racines de P :
$
" "
 j jjj
n

 aj  jn  apj  j q ô & a
n
n
jn jn
 aj
b
ô jj n  jj  bpj  j q % 
 j jjj
n n 1 n 1
j b b
$ $
e i 2nπ
?ei 3  2 sin?p 3 q
2nπ 2nπ
& a 3 & a 3

ô% 3i
2 p n 1 q π 2 p n 1 q π ô% p q
e ?ei 3  2 sinp?3 q
2 n 1 π
i 3
b b 3
 3i
Ainsi on obtient pour tout n P N,
  
Mn  RpM q  ?2 sin
2nπ
3
M  sin 2pn 3 1qπ In .
3

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Exercice 81 (Mines-Telecom 2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-81-Alg) ). Voir Exercice 82 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume DE GANI (Oral-104-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit A appartenant à M2 pRq telle que A2  AT et A  0. Soit A une matrice symétrique réelle.
1. A2  AT implique que pA2 qT  pAT qT  A soit pA2 q2  A4  A. 1. A est symétrique réelle donc le théorème spectral implique qu’il existe une
Ainsi P  X 4  X  X pX  1qpX 2 X 1q est annulateur de A et matrice Q P On pRq et une matrice D diagonale telle que A  QDQ1 .
SppAq € t0, 1, j, j u. On montre de même que pour tout polynôme P P RrX s (d’abord sur les
2. On suppose que 0 P SpA, alors A possède au maximum une autre valeur monômes puis par combinaisons linéaires) on a :
propre qui ne peut être que réelle (puisque la trace de A est la somme des
valeurs propres qui est réelle), donc c’est forcément 1 et SpA  t0, 1u. P pAq  QP pDqQ1

Raisonnons par analyse-synthèse : supposons qu’il existe P P RrX s telle


3. A est diagonalisable
 car elle admet 2 valeurs propres distinctes donc A est
semblable à B  que pP pAqq3  A, ce qui équivaut à pP pDqq3  D.
1 0
.
Notons pλi q1¤i¤d les valeurs propres de A, c’est à dire les éléments de la
0 0
Ainsi A est une matrice de projection et A2  A (car B 2  B), finalement
A2  A  AT et A est symétrique. A est donc diagonalisable dans une
diagonale de D (en les groupant par multiplicité). La relation précédente
s’écrit alors :
base de vecteurs propres orthonormée d’après le théorème spectral :
a

@i P rr1, nss, P pλiq3  λi ô P pλiq  3
λi
DP P O2pRq, T
P AP B 1 0
0 0

Notons P  ak X k où d est toujours le nombre de valeurs propres dis-
tinctes de A, alors la relation devient :

ḑ a
@i P rr1, dss, ak λki  3
λi

Matriciellement cela devient :


   ?
1 . . . λd11 a0 3
λ1
 .. ..   ..    .. 
 .  . 
.
d1
?3 .λ
1 . . . λd a d1 d

Il s’agit d’une matrice carrée de type Vandermonde qui est de détermi-


nant non nul donc inversible. Ce qui prouve l’existence de tels coefficients
a0 , . . . , ad1 et donc l’existence d’un tel polynôme P .
Réciproquement un tel polynôme ainsi posé vérifie bien la relation cher-
chée.

Fabien DÉLEN [email protected] 119 PSI 2023-2024


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5 4 4 Exercice 83 (Mines-Telecom 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-117-Alg) ).
2. Soit A   4 5 4 . Voir énoncé
4 4 5 Posons M  pxi yj q1¤i,j ¤n .
Remarquons que A  I3 est une matrice de rang 1 donc λ  1 est valeur Remarquons que M  XY T avec X la matrice colonne de coordonnées les xi
propre de multiplicité m1 ¥ 2. et Y de même avec les yi .
Notons µ la dernière valeur propre : trpAq  15  1 1 µ donc µ  13. La matrice M est une matrice de rang inférieur ou égal à 1. Ainsi 0 est valeur
Trouver un tel polynôme P revient donc à résoudre le système linéaire : propre de M de multiplicité supérieure ou égale à n  1.
   La dernière valeur propre de M est donc égale à sa trace (qui peut-être nulle)
1 1 a0
 ?3 1 mais dans tous les cas son polynôme caractéristique vaut :
1 13 a1 13

On trouve a0 , puis a1 et donc P . (je vous laisse finir le calcul)


χM  X n1pX  trM q
Remarquons alors que

χM p1q  detpIn  M q  p1qn ∆n

Donc

∆n  p1qnrp1qnp1  trpM qqs  1 trpM q  1 x i yi

i 1

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Exercice 84 (Mines-Telecom 2018 - Tanguy DORN (Oral-91-Alg) ). Voir énoncé Exercice 85 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DURINGER (Oral-110-Alg) ). Voir
Soient pA, B q P Mn pCq2 et possédant une valeur propre commune. énoncé 
1 2 3
Soit A   0 1 2 .
1. A et B ont une valeur propre commune, notons-là α.
Remarquons que SppAq  SppAT q donc α est aussi valeur propre de AT .
Ainsi DpX, Y q P Mn,1 pCq tels que AT X  αX et BY  αY soit encore en
0 0 1
transposant la première relation : On cherche à résoudre l’équation X 2  A d’inconnue X P M3pRq.
X T A  αX T et BY  αY 1. Si  A, alors
X2 XA  XX 2  X 2  X 2X  AX donc X et A com-
mutent. 
2. Remarquons que M  Y X T convient et est non nulle (puisque X et Y a b c
sont des vecteurs propres non nuls). En effet : Posons X   d e f alors l’égalité AX  XA équivaut à
g h i
Y X T A  αY X T et BY X T  αY X T $
On en déduit qu’il existe M P Mn pCq non nulle telle que M A  BM . & d  hg 0
a  ei
3. On souhaite prouver la réciproque du 2. %
b  f
Soient pA, B q P Mn pCq2 et M P Mn pCq non nulle telle que M A  BM .
(a) Dans le cas où M est inversible, M A  BM ô B  M AM 1 donc les

a b 0
matrices A et B sont semblables et ont le même spectre (qui est non On a donc X  0 a b .
vide dans C) donc A et B ont un moins une valeur propre commune. 0 0 a
(b) Par récurrence immédiate, M A  BM implique que 
a2 2ab 2ac b2
@k P N, M Ak  B k M 2. En écrivant X 2  A alors on obtient X 2   0 a2 2ab et les
ņ 0 0 a2
@P P CrX s, en écrivant P  ak X k , on a par linéarité : égalités
 $ $
k 0
& a2  1 & a  1
M P pAq 

ak M Ak 

ak B k M  P pB q M 2ab  2 ô% b  a  1 ou b  a  1

k 0 
k 0
%
2ac b2  3 ac  1 car b2  1
(c) On exploite la relation précédente pour P  χA , on obtient alors

1 1 1
χA pB qM  M χA pAq  0n d’après Cayley-Hamilton. On trouve deux matrices opposées X   0 1 1 .
Supposons que SppAqXSppB q  H, alors nécessairement χA pB q serait 0 0 1
inversible. En effet, sous forme factorisée, chaque facteur de la forme
B  λIn pour λ P SppAq est inversible car λ R SppB q et par produit
de matrices inversibles elle reste inversible.
On obtiendrait donc que M  0n ce qui est absurde et ainsi A et B
ont une valeur propre commune.

Fabien DÉLEN [email protected] 121 PSI 2023-2024


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Exercice 86 (Mines-Telecom 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-15-Alg) ). Voir Mais la famille py1 , . . . , yn q donc λ1  . . .  λn  0 et donc :
énoncé
λn 1 y1 . . . λ2n yn  0
1. Soit u P LpR2n q, soit k P R tel que u2  k2IdE . Mais cette famille étant libre, alors λn 1  . . .  λ2n  0 donc la
(a) Une valeur propre λ de u est un réel tel qu’il existe un vecteur x  0 famille py1 , . . . , yn , x1 , . . . , xn q est bien une base.
vérifiant upxq  λx. Comme u2  0 alors @k P rr1, nss, upyk q  u2 pxk q  0 et upxk q  yk ,
Supposons que u admette une valeur propre réelle, alors : la matrice de u dans cette base est bien cette matrice.
u2 pxq  λ2 x  k 2 x

et comme x  0 alors λ2  k 2 0 ce qui est absurde donc u n’admet


pas de valeur propre réelle.
(b) Soit un vecteur a P pR2n q , supposons que la famille pupaq, aq est liée,
c’est à dire qu’il existe λ P R tel que upaq  λa et aserait vecteur
propre de u ce qui est absurde donc la famille pupaq, aq est libre.
2. On suppose maintenant que u2  0 et rgpuq  n.
(a) u2  0 implique Impuq € Kerpuq et le théorème du rang implique
dim Kerpuq  dimpR2n q rgpuq  n. Finalement on a Impuq  Kerpuq.
(b) Soit B  pe1 , e2 , . . . , e2n q une base de R et M  MatB puq.
2n

On suppose que M 
0n In
.
0n 0n
Au vu de la matrice, on en déduit que pe1 , e2 , . . . , en q P Kerpuq et
pen 1, e2, . . . , e2nq P Impuq, on a même que @k P rr1, nss, upek nq  ek .
(c) Soit py1 , . . . , yn q une base de Impuq alors Dpx1 , . . . , xn q P E n tel
que @k P rr1, nss, upxk q  yk , on peut alors proposer comme famille
py1, . . . , yn, x1, . . . , xnq.
Montrons qu’il s’agit bien d’une base en montrant la liberté, si :

λ 1 x1 ... λn xn λn 1 y1 ... λ2n yn 0


alors en composant par u :

λ1 upx1 q ... λn upxn q λ1 upy1 q ... λn upyn q  0

soit
λ 1 y1 ... λ n yn 0
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Exercice 87 (Mines-Telecom 2017 - Margaux SEGUIN (Oral-34-Alg) ). Voir Soit


énoncé pX 3  α3qP  pX 2 X 1qQ
Soit ϕ l’application qui à P P R2 rX s associé le reste de la division euclidienne
Ainsi ϕpP q  α3 P et ce sont bien les 3 valeurs propres de ϕ. Comme elles
de P X 3 par pX  αqpX  β qpX  γ q avec pα, β, γ q P R3 .
sont distinctes alors ϕ est diagonalisable.
1. Par définition du reste de la division euclidienne de P X 3 par pX  αqpX  Si α, β et γ ne sont pas distincts, notons pα1 , . . . , αp q les p ¤ 2 racines
β qpX  γ q, celui-ci appartient à R2 rX s qui est bien stable par ϕ. distinctes de Q. Supposons (quitte à les numéroter) que α1 soit racine
Pour la linéarité, soient pP1 , P2 q P R2 rX s2 et λ P R alors notons R1  ϕpP1 q multiple de Q (multiplicité m1 ¥ 2).
et R2  ϕpP2 q ainsi que Q  pX  αqpX  β qpX  γ q. De même que précédemment on prouve que les valeurs propres de ϕ ne
D!pA1, A2q P RrX s tel que : peuvent être que les valeurs pα13 , . . . , αp3 q et pas d’autres. Pour α1 , vu que
le polynôme X 3  α1 est à racines simples alors le vecteur propre P1 associé
X 3 P1  A1Q R1 et X n 1
P2  A2Q R2
a nécessairement comme racines tous les αk (k ¥ 2) avec leur multiplicité
On a donc respective et α1 de multiplicité m1  1. Cela fixe à une constante multi-
plicative près la valeur de P1 et le sous-espace propre associé est donc de
X 3 pλP1 P2 q  pλA1 A2 qQ pλR1 R2 q dimension 1 donc ϕ n’est pas diagonalisable.
On remarque que le degré de pλR1 R2 q est encore inférieur ou égal à 2 donc
par unicité du reste de la division euclidienne il agit bien par identification
du reste de la division euclidienne de X 3 pλP1 P2 q par Q soit :

ϕpλP1 P2 q  λR1 R2  λϕpP1q ϕ pP 2 q

Ainsi ϕ est linéaire donc c’est un endomorphisme de R3 rX s.


2. Remarquons que P est un vecteur propre de R2 rX s associé à λ P R lorsque
ϕpP q  λP soit lorsqu’il existe A P RrX s tel que :

X 3P  AQ λP ô pX 3  λqP  AQ
pα, β, γ q sont racines de P donc nécessairement racines du polynôme pX 3 
λqP .
S’ils sont distincts, P ayant au maximum 2 racines on a forcément α3  λ 
0 ou β 3  λ  0 ou γ 3  λ  0.
Ainsi les valeurs propres potentielles sont α3 , β 3 , γ 3 .
Cherchons un vecteur propre associé, par exemple pour λ  α3, celui-ci
doit avoir comme racines β et γ.
Posons P  pX  β qpX  γ q alors :

pX 3  α3qP  pX  αqpX 2 X 1qpX  β qpX  γ q


Fabien DÉLEN [email protected] 123 PSI 2023-2024
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Exercice 88 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-49-Alg) ). Voir Exercice 89 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-77-Alg) ). Voir
énoncé énoncé 
Soit A P Mn pRq nilpotente telle que AA  A A.
T T a b ... b a
T  b a b ... b 
Remarquons que AA est symétrique réelle donc diagonalisable dans R d’après  
 
le théorème spectral, mais on a aussi puisque A et sa transposée commutent : Soit A   ... b . . . . . . ...  P Mn pRq avec pa, bq P R2 .
 
 .. . . . . 
pAA q  A pA q  0n
T p p T p  b . . . b
a b ... b a
T
Ainsi AA est également nilpotente et son spectre est donc réduit à 0 (puisque 1. A est symétrique réelle donc diagonalisable.
P  X p est annulateur de 0). Calculons son rang, grâces aux matrices équivalentes par ligne :
AAT étant diagonalisable, elle est donc semblable et finalement égale à la ma- 
trice nulle : AAT  0n . a b ... b a
 ba ab p0q b  a 
°
On rappelle que trpAA q T ai,j or comme AA  0n , trpAA q ñ ai,j 
2 T T 
1¤i,j ¤n
0 et finalement A  0n .
A  

Li ÐLi L1 
.
.. ..
.
.. 
.  
2¤i¤n  b  a p0 q ab ba
0 0 ... 0 0

a b ... b a

 1 1 p0q 1 
A 
ÐLi {pbaq



..
.
..
.
.. 
.  
1 p0q 1
Li
2¤i¤n
 1
0 0 ... 0 0

a p n  2 qb 0 ... 0 a p n  2 qb

 1 1 p0q 1 

A 
а Li



..
.
..
.
..
.



p0 q 1
L1
 1 1
0 0 ... 0 0
Ainsi si a pn  2qb  0 alors rgA  n  1 et si a pn  2qb  0 alors
rgA  n  2.
2. Si a  b  0 alors la matrice A est de rang 1, 0 est valeur propre de
multiplicité n  1 et n est valeur propre de multiplicité 1.
Si a  b  0 alors la matrice A est la matrice nulle, 0 est valeur propre de
multiplicité n et E0 pAq  KerA  Rn .
Si a  b, on remarque la matrice A pa  bqIn est de rang 1 donc λ  a  b

Fabien DÉLEN [email protected] 124 PSI 2023-2024


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est valeur propre de A de multiplicité n  2 et on sait que 0 est valeur propre Exercice 90 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-86-Alg) ). Voir
de A d’après le 1., la dernière valeur propre est donnée par la trace : énoncé "
Rn rX s Ñ Rn rX s
trpAq  na  pa  bqpn  2q 0 λ ô λ  2a  pn  2qb
Soit f :
P ÞÑ XP 1 P .
Pour tout k P rr0, nss, f pX k q  kX k X k  pk 1qX k .
On a alors  Ainsi dans la base canonique de Rn rX s, la matrice de f est :
0
 1  
  1
Eab  Vect   1 

 . . .
 
 2 p0 q 

A
 3 

0  
 p0 q ..
.
Donner les éléments propres de A. n 1

et donc det f  pn 1q!.

Fabien DÉLEN [email protected] 125 PSI 2023-2024


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Exercice 91 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-98-Alg) ). Voir Si dim Im uk 1  dim Im uk , alors
énoncé     
1. Considérons ũ, la restriction de u à F, soit ũ : F Ñ E; x ÞÑ upxq. Im uk 1
 Im uk car Im uk 1
€ Im uk .
On a Im ũ  upF q et ker ũ  tx P K, upxq  0u  F X ker u, donc ker ũ €  
ker u et comme ker u est une droite Alors, Im uk i  Im uk pour tout i P N, ce qui prouve que k ¥ p car
" Im up i  t0E u pour tout i P N. On a donc :
quand F X ker u  t0E u
dimpker ũq 
0
1 quand ker u € F p donc ker ũ  ker uq   "
dim Im uk 

¥p
dim Im u k 1
 dim Im uk  1
quand k
quand k p
Le théorème du rang donne alors :

dim F dimpIm ũq dimpker ũq  dimpupF qq dimpF X ker uq Alors, pour tout k P rr2, pssp si p ¥ 2q :
 °k 1   
Donc, dimpupF qq  dim F  dimpF X ker uq, soit : dim Im uk  dimpIm uq   dim Im ui 1  dim Im ui
 °ki11p1q
i 1

dimpupF qq  dim F ou dim F  1  pk  1q


 k 1
2. Commençons par remarquer que pour tous a, b P N, on a
     Enfin, d’après le théorème du rang, dimpImpuqq  dim E  dimp ker uq 
Im ub a
 Im ua b
 ua bpE q  ua ub pE q  ua Im ub n  1, donc :
   
Alors, pour tout
 k P N, Im uk 1  uk pIm uq € uk pE q  Im uk , donc la dim Im uk  dimpIm uq  k 1n1k 1  n  k.
suite Im uk kPN est décroissante pour l’inclusion.
 
De plus, si Im uk 1  Im uk , alors pour tout i P N, Et la formule reste vraie pour k  1pdimpImpuqq  n  1q. Ainsi, pour tout
      k P rr1, pss : 
Im uk i 1
 ui Im uk 1
 ui Im uk  Im uk i
, rg uk  n  k
 
donc si   A nouveau avec le théorème du rang, on a dim ker uk  n  rg uk ,
Im uk 1
 Im uk , soit :  
 dim ker uk k
la suite Im ui iPN est constante à partir du rang k.
On a up  0, donc pour tout i P N, up i  0 Quitte à le renommer, Remarquons que ces résultats impliquent aussi que :
supposons que p soit le plus petit entier de N tel que up  0. On a donc
uk  0 pour tout entier naturel k p. D’après la question précédente, en p  n.

prenant F  Im uk pour k P N, on a :
3. Soit F un éventuel sous-espace vectoriel non réduit à t0E u, de dimension
" 
    
uk r ¥ 1 et stable par u.
dim Im uk 1
 dim u Im uk  dim Im
dim Im u k

1 Notons ũ l’endomorphisme induit par u sur F .

Fabien DÉLEN [email protected] 126 PSI 2023-2024


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Remarquons que pour tous x P F et k P N, ũk pxq  uk pxq, donc ũp  0 et Exercice 92 (TPE-EIVP 2018 - Rémi DONCKERS (Oral-116-Alg) ). Voir énoncé
ũ est nilpotent. 
De plus, on a vu dans la question 1 , que ker ũ  F X ker u  t0E u ou ker n1 p1q
u et comme ũ n’est pas inversible (car nilpotent), on obtient ker ũ  ker u, 1. In  M 
1  . .. 
n1
 .
donc dimpker ũq  1.
p1q n1
L’endomorphisme ũ vérifie donc les mêmes hypothèses que u, donc, d’après
la question précédente, on a ũr  0.
Soit X  px q
i 1¤i¤n un vecteur tel que pIn  M qX  0 qui équivaut à :
Alors, pour tout x P F, ũr pxq  ur pxq  0, donc x P ker pur q et ainsi :
$
' nx1  x1  x2  . . .  xn  0
F € ker pur q (1).
'
nx2  x1  . . .  xn  0
&
Or, d’après la question précédente : dim pker pur qq  r  dim F (2). ' ...
'
Ainsi, avec p1q et p2q, on obtient : %
nxn  x1 . . .  xn  0
F  ker pur q En soustrayant chaqueligne à la suivante on obtient x1  x2  . . . xn .
a a
Réciproquement, pour tout x P ker pur q , on a :
Réciproquement X   . P KerpIn M q et KerpIn M q  Vect  . .
 ..   .. 

ur pupxqq  ur 1 pxq  u pur pxqq  up0q  0 a a


2. On pose J  In pn  1qM . J est la matrice ne contenant que des 1,
Donc, upxq P ker pur q et ainsi, ker pur q est stable par u. Finalement les celle-ci est diagonalisable car symétrique réelle (théorème spectral) et elle
sous-espaces stables par u sont les ker pur q avec r P rr0, nss. est de rang 1 donc 0 est valeur propre de multiplicité au moins n  1. La
dernière valeur vaut trM  n car la somme des valeurs propres est égale à
la trace.
Finalement SppJ q  t0, nu avec m0  n  1 et mn  1.

3. On remarque que M  pJ  Inq.


1
n1
Donc λ P SppJ q ô n 1
1 pλ  1q P SppM q.
(et les multiplicités ne changent pas car les sous-espaces propres restent les
mêmes).
Finalement M est diagonalisable et SppM q  t1, n 1
1 p1qu.

Fabien DÉLEN [email protected] 127 PSI 2023-2024


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Exercice 93 (TPE-EIVP 2018 - Andréa BITAULD (Oral-56-Alg) ). Voir énoncé Exercice 94 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-101-Alg) ). Voir
énoncé
1. La matrice A est symétrique réelle donc diagonalisable dans une base or- Soient A, B, C P Mn pRq telles que C  A B, C  2A 3B, C  5A 6B.
2 3

thonormée de vecteurs propres d’après le théorème spectral. Cherchons un polynôme annulateur de C, on remarque 3C C  C 3 et ainsi
2
 P  X 3  X 2  3X  X pX 2  X  3q est annulateur de C.
1
2. On obtient detpXI3  Aq  pX  3qX 2 et E3 pAq  Vect  1 .
P est scindé à racines simples dans R donc C est diagonalisable dans R.
Or 2C  2A 2B et C 2  2A 3B donc B  C 2  2C est diagonalisable car
C 2  2C l’est (dans la même base de vecteurs propres que C).
1
 
De même 3C  3A 3B et C 2  2A 3B donc A  3C  C 2 est diagonalisable
1 0
Ainsi que E0 pAq  Vect  1 ,  1 .
(dans la même base de vecteurs propres que C).
0 1
Donc on peut conclure que A est diagonalisable car dim E3 pAq
dim E0 pAq  3.
3. rgA  1 donc dim E0 pAq  2. On en déduit que 0 est valeur propre au
moins double de la matrice A. Puisque trA  3 et que trA est la somme
des valeurs propres complexes de A comptées avec leur multiplicité, la
matrice A admet une troisième valeur propre qui vaut 3 et qui est néces-
sairement simple.
Comme dans la question précédente, on peut conclure que A est diagona-
lisable car dim E3 pAq dim E0 pAq  3.

Fabien DÉLEN [email protected] 128 PSI 2023-2024


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Exercice 95 (TPE-EIVP 2017 - Michaël MICHIELSEN (Oral-36-Alg) ). Voir Exercice 96 (TPE-EIVP 2017 - Anas BELCADI - Sofiane MEZITI (Oral-53-Alg)

énoncé  ). Voir énoncé


α β β Soit E un R-espace vectoriel de dimension finie n ¥ 2, H un hyperplan de E
Soit pα, β q P R2 et A   β α β . et u un endomorphisme de E.
1. Soit H est stable par u, donc upH q € H et d’après le cours on sait que
β β α
A est symétrique réelle donc diagonalisable d’après le théorème spectrale. Cher-
chons les valeurs propres de A, commençons par écarter le cas β  0 qui est
@a R H, on peut écrire E  H ` Vectpaq.
Soit x P E, on veut choisir h tel que upxq  hx P H (ceci pour tout x de
trivial (A  αI3 ) donc le couple pα, 0q est solution du problème.
E) et donc Impu  hIdE q € H.
Sinon pour λ1  α  β on a
Si x P H, alors upxq P H car H est stable par u et hx P H (car H est un
sous-espace vectoriel) donc upxq  hx P H.
 
β β β 1 
Eλ1 pAq  Ker  β β β  Vect  1 c,
1 Si x  a, D!paH , λa q P H  R tel que upaq  aH λa a et ainsi :
01
β β β 0
upaq  ha  aH λa a  ha  aH pλa  hqa
Donc mλ1 ¤ 2 et il reste une dernière valeur propre λ2 déterminable grâce à la
trace : comme aH P H il suffit de prendre h  λa pour que upaq  ha  aH P H.
2pα  β q λ2  3α ô λ  α 2β Ainsi comme E  H ` Vectpaq on a bien, pour tout x de E, upxq hx P H.
Finalement Impu  hIdE q € H.
Ainsi SppAq  tα  β, α 2β u avec mαβ  2. A est donc diagonalisable et
2. dimpImpu  hIdE qq ¤ dimpH q  n  1 donc le théorème du rang donne
dimpKerpu  hIdE qq ¥ 1 et donc Kerpu  hIdE q est un sous-espace propre
semblable à une matrice :

αβ 0 0 de u c’est à dire que h est une valeur propre de u.
D 0 αβ 0
0 0 α 2β

Et donc A4  I3 ô D4  I3 donc α  β et α 2β sont des racines quatrièmes


de l’unité. Donc Dpm, nq P rr0, 3ss2 , tels que :
# "
αβ   im ô  im  in
2imπ
e 4 3β
α 2β  2inπ
e 4  in 3α  2im in

Mais comme pα, β q P R2 les seules solutions possibles sont pm, nq  p0, 0q ou
p2, 2q ou p0, 2q ou p2, 0q soit 4 solutions. 
1 2 2
On trouve finalement A  I3 et A   2 1 2
1
.
2 1
3
2
(les deux dernières matrices sont des matrices orthogonales de rotation.)

Fabien DÉLEN [email protected] 129 PSI 2023-2024


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Exercice 97 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-84-Alg) ). Voir Et finalement 4 solutions (2 et leurs opposées) :
énoncé   
1 0 0 1
0 0 1 0 0
Soit X P M3 pRq telle que X 2  A où A   1 1 0 .   12 1 0 , 1
2 1 0
1 0 4 1 0 2 1
3 0 2
Mieux vaut intervertir les deux questions :
1. On a X 2  A et donc AX  X 2X  X 3  XX 2  XA donc A et X
commutent.
2. On cherche d’abord
 les matrices qui commutent avec A.
a b c
En posant X   d e f et en calculant AX  XA, on trouve :
g h i
$
'
'
b c  0
'
'
'
'
b  b
'
'
'
' c  4c
'
'
& a  e f
b  0
'
'
'
'
'
c  3f
'
'
'
'
a 3g  h i
'
'
'
%
b 3h  0
c  0
 
a 0 0 a2 0 0
Donc X   0 a 0 et X2   2ad a2 0
g 0 a 3g p2a 3gqg 0 pa 3gq2
soit :
$ $ $
'
' a  1 '
' a  1 '
' a  1
&
2ad  1 ô& d  21 &
d   21
'
'
%
pa 3g q2  4 '
'
%
1 3g  2 ou
'
'
%
1 3g  2
p2a 3g qg  1 p2 3gqg  1 p2 3gqg  1
Ou encore :
$ $
& a  1 & a  1
d  12 ou d   21
%
g  1 ou 13 %
g  1 ou  31
Fabien DÉLEN [email protected] 130 PSI 2023-2024
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Exercice 98 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-100-Alg) ). Voir Exercice 99 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-19-Alg) ). Voir énoncé
énoncé On raisonne par implication circulaire.
Soit A une matrice carrée symétrique d’ordre n, notons que d’après le cours p1q ñ p2q :
f 2  0 et rgf  p implique que Imf € Kerf et dimpImf q  p.
Le théorème du rang donne dim Kerf  2p  p ainsi Imf  ker f .
ņ ņ
trpAT Aq  a2 i,j
 
i 1j 1 p2q ñ p3q :
Premier cas : la matrice A est réelle. E  Imf ` F avec F un supplémentaire de Imf  Kerf dans E.
Alors d’après le théorème spectral A est diagonalisable dans R, en notant Soit B une base adaptée à cette décomposition alors :
λ1 , . . . , λn ses valeurs propres, on a donc A semblable à D  diagpλ1 , . . . , λn q. 
MatB pf q 
0p A
Mais aussi A A  A semblable à D  diagpλ1 , . . . , λn q et donc
T 2 2 2
0p 0p

 Kerf et donc rgpMatB pf qq  rgpAq  p et donc A P GLppRq.


ņ ņ ņ
trpAT Aq  a2i,j  λ2i . puisque Imf
 
i 1j 1 
i 1 p3q ñ p1q :
 2 
Second cas : la matrice A est complexe.
Le théorème spectral ne s’applique plus mais elle est nécessairement trigonali-
Trivial, un calcul par bloc donne
0p A
0p 0p
 0p 0p
0p 0p
 02p soit f 2  0

sable dans C donc semblable à une matrice triangulaire supérieure T compor-
tant les valeurs propres complexes sur la diagonale. De même A sera semblable
et rg
0p A
0p 0p
 rgA  p car A est inversible.
à T qui comportera sur la diagonale les carrés des valeurs propres. On retrouve
là encore que
ņ ņ ņ
trpAT Aq  a2i,j  trpT 2q  λ2i .
 
i 1j 1 
i 1

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Exercice100 (Navale 2022 - Julien FIOT (Oral-57-Alg) ). Voir énoncé 2. Trouver M P Mn pRq tel que M 2  A, revient à trouver N 2  A avec
0 0 1 N  P 1 M P où P est la matrice de passage telle que T  P 1 AP .
Soit A   2 1 0 . On demande de trouver une solution.
0 0 1 On cherche N sous la même forme que T :
1. On calcule χA en développant suivant la troisième ligne de la matrice (ou 
0 0 0
on reconnait une matrice triangulaire par bloc) et on trouve :
N  0 a b
 X pX  1q2
χA 0 0 d

Ainsi SppAq  t0, 1u avec m


0  1 et m1  2. On a nécessairement a  d  1 et bpa dq  1 donc on choisit a  d  1
0 et b  12 .
On a KerpA  I3 q  
Vect 1 de dimension 1 donc A n’est pas diago- 
0 0 0 0
nalisable. N  0 1 12
En revanche χA est scindé dans R donc A est trigonalisable et semblable 0 0 1
à : 
0 0 0 est solution de N 2 T donc M  P N P 1 est une solution du problème
T  0 1 1 posé.
0 0 1
Cherchons une base B  pe1,e2, e3q dans laquelle cette forme est possible.
1
On a e1 P KerpAq donc e1   2 .
0

0
On a e2 P KerpA  I3q donc e2   1 .
0

x
Enfin e3 vérifie Ae3  e3 e2 , en posant e3   y on obtient le système :
z
$
& z x 0 "
 21
2x y y 1 ô x
 12
%
z z 0
z
 1

 0 et on prend e3  
2
On choisit y 0 . On a trouvé une base adapté.
1
2

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Exercice 101 (Navale 2019 - Marc DAVAL (Oral-5-Alg) ). Voir énoncé Exercice 102 (Navale
? 2017 - Tiréde ?la BEOS? UPS (Oral-109-Alg) ). Voir énoncé
Soient pA, B q P Mn pRq. On suppose que : 1 3 2
?2
On a A  ?
2 2  ?
2 2
— il existe un entier p naturel tel que Bp  On.  2
3 1
2
et B
 2
2
2
2
.

— A et B commutent, VU la forme des matrices on peut penser très fortement qu’elles sont ortho-
gonales. Effectivement on trouve après un rapide calcul que AT A  I2 et
B T B  I2 .
— A est inversible.
Montrons que detpA B q  detpAq en se ramenant à un problème plus simple. De plus detpAq  1 donc A est la matrice d’une isométrie directe, donc une
Comme A est inversible on a : rotation.
Comme cos π6  12 et sin π6  12 , alors il s’agit d’une rotation vectoriel d’angle
detpA B q  detpAq detpIn A1 B q π
6.
La matrice B est nilpotente et puisque A et B commutent, on en déduit que De même detpB q  1 donc B est la matrice d’une isométrie indirecte, donc
A1 B est nilpotente d’ordre p également (en effet pA1 B qp  Ap B p  0n ). une symétrie orthogonale. ?
1?  Vect 1 ?2  qui est le

 1 2
Reste à prouver que detpIn N q  1 en posant N  A B qui est donc Or KerpB  I2 q  Ker
1

nilpotente.
1 1  2
X p est un polynôme annulateur de N donc SppN q € t0u et comme celui-ci est
sous-espace vectoriel par rapport à laquelle la symétrie est faite.
non vide alors SppN q  t0u.
On en déduit aisément que SppI N q  t1u et donc comme le déterminant
d’une matrice est le produit de ses valeurs propres alors detpIn N q  1.
Finalement on a bien detpA B q  detpAq.

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Exercice 103 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-95-Alg) ). Voir énoncé Exercice 104 (Mines-Ponts 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-63-Alg) ). Voir
1. Il s’agit d’une question classique du cours. énoncé 
1 j j2
Soit M P An pRq X Sn pRq alors M T  M  M donc M  0n. On pose j  e et A   j j2 1 .
2iπ

De plus pour tout M P An pRq, on remarque que


3

j2 1 j

M  pM M T q pM  M T q
1 1 1. A est une matrice symétrique mais pas réelle, donc on ne peut invoquer le
2 2 théorème spectral.

avec 12 pM M T q P Sn pRq et 12 pM  M T q P An pRq.


A est nécessairement trigonalisable dans C, en notant C1 , C2 et C3 les
colonnes de A on remarque que C2  jC1 et C3  jC1 .
Donc Mn pRq  An pRq Sn pRq. Ainsi rgpAq  1 et donc dimpKerpAqq  2 et SppAq  t0, 0, λu avec trpAq 
Finalement Mn pRq  An pRq ` Sn pRq. 1 j j2  0 donc λ  0 et SppAq  t0u.
On peut sinon raisonner par les dimensions : Donc A n’est pas diagonalisable car m0  3 et dimpE0 pAqq  2.

npn  1q npn 1q 0 0 
dim An pRq dim Sn pRq   2
n . 2. A est semblable à une matrice T de la forme T   0 0  .
2 2
0 0 0
2. Soit f : M ÞÑ M T endomorphisme de Mn pRq. La stabilité se remarque par le côté diagonal par bloc de T .
(a) On remarque que f est une symétrie puisque la transposée est une KerpAq est stable par A, tout sous-espace vectoriel de KerpAq est donc
involution et donc f  IdE . Les valeurs propres de f sont donc 1.
2 stable par A et comme A est de dimension 2 alors il y en a une infinité.
Trivialement Kerpf  IdE q  Sn pRq et Kerpf IdE q  An pRq. 3. Étudions CA  tM P M3 pRq , M A  AM u.
(b) f est diagonalisable car f admet un polynôme annulateur scindé à Il existe P inversible telle que A  P T P 1 et alors :
racines simples, ou encore parce que les sous-espaces propres sont ô pP M P 1qT  T pP M P 1q
M A  AM
supplémentaires.
(c) Au vu des sous-espaces propres et du fait que f est diagonalisable on CA ô N  P M P 1 P CT .
On a donc M P 
a b c
a: np n 1 q
χf  pX  1q 2 pX 1q 2
npn1q En posant N  d e f , la relation N T  T N donne g  h  d  0.
g h i

a b c
On a donc N   0 e f , ce qui donne que CN est un sous-espace
0 0 a
vectoriel de dimension 5, et comme CN et CA sont isomorphes par l’appli-
cation Φ : M ÞÑ P M P 1 alors CA est de dimension 5 également.
a b c
M P CA ô M  P 1  0 e f P mais pour moi on attendait la
0 0 a
dimension de CA essentiellement.

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Exercice 105 (Mines-Ponts 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-47-Alg) ). Voir énoncé C p0 q
Posons B   ... avec p blocs C de taille 2.
1. Soient pA, B q P Mn pRq2 semblables dans Mn pCq, c’est à dire :
p0 q C
On a χB  pχC q  pX
p 2 1qp vu qu’il s’agit de matrices diagonales par
DP P GLnpCq, B  P 1AP ô P B  AP blocs. Ainsi B a les mêmes valeurs propres que A de même multiplicité.
On a même B 2  I2 par calcul par bloc et donc B est diagonalisable
On peut écrire P  R iS avec pR, S q P Mn pRq et donc dans C de la même façon que A l’est.
B et A sont donc semblables à la même matrice diagonale
pR iS qB  ApR iS q 

soit par identification on a nécessairement :


D  iIp
0p
0p
iIp
RB  AR et SB  AS dans Mn pCq donc A et B sont semblables dans Mn pCq par transitivité.
Mais comme A et B sont deux matrices réelles et qu’elles sont semblables
On pourrait croire que A et B sont semblables dans Mn pRq mais R et S dans Mn pCq, elles le sont aussi
 dans Mn pRq.
ne sont pas forcément inversibles !... C p0q 
0 1
Néanmoins si l’on pose Q  R xS et ppxq  detpR xS q alors p est une Ainsi A est semblable à B   ... où C  .
fonction polynôme qui n’est pas la fonction nulle puisque ppiq  detpP q  p0 q 1 0
C
0. Donc il existe x0 P R tel que ppx0 q  0 c’est à dire que la matrice
Q0  R x0 S est inversible et on a bien :

Q0 B  pR x0 S qB  RB x0 SB  AR x0 AS  Ap R x0 S q  AQ0

Ainsi A et B sont aussi semblables dans Mn pRq.


Soit A P Mn pRq telle que A2  In.
2. On a detpA2 q  detpIn q ô detpAq2  p1qn mais comme detpAq2 ¥ 0
alors p1qn aussi donc n est pair et detpAq  1.
3. Le polynôme P  X 2 1 est annulateur de A donc SppAq € ti, iu et
comme A est une matrice réelle alors les valeurs propres complexes sont
conjuguées deux à deux de même multiplicité.
Comme n est pair alors on note n  2p avec p P N .
Ainsi on a SppAq  ti, iu avec mi  mi et donc A est semblable dans
Mn pCq à une matrice diagonale de la forme :

D  iIp
0p
0p
iIp
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Exercice 106 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-111-Alg) ). Voir énoncé système ci-dessus est un système de Cramer et admet une et une seule solution,
On a A, BP MnpCq, diagonalisables. On veut : et donc il existe bien un (et un seul) polynôme P P Cn1 rX s tel que pour tout
k P rr1, nss, P pk q  ak .
AB  BA ô DC P GLn pCq, DpP, Qq P CrX s2 , A  P pC q, B  QpC q
En notant D  diagp1, . . . , nq, on a alors :
pñq On suppose que AB  BA. R1 AR  DA  diag pa1, . . . , anq  diagpP p1q, . . . , P pnqq  P pDq.
Notons u et v les endomorphismes de Cn canoniquement associés à A et B,
et E1 , . . . , Er les sous-espaces propres de A. Comme A est diagonalisable, on a
Cn  E1 ` . . . ` Er .
Donc : 
A  RpP pDqqR1 P RDR1  P pC q.
Soit k P rr1, rss.
Comme A et B commutent, Ek est stable par v, et l’endomorphisme induit par avec C  RDR1 .
v sur Ek est diagonalisable (car B, donc v, l’est). On peut donc trouver une De la même façon, il existe un polynôme Q P Cn1 rX s tel que pour tout k P
base Bk de Ek dans laquelle la matrice l’endomorphisme induit par v sur Ek rr1, nss, Qpkq  bk et on obtient comme ci-dessus B  QpC q.
est diagonale et dans cette base, la matrice l’endomorphisme induit par u sur Enfin, comme D  diagp1, . . . , nq est inversible (matrice diagonale dont les
Ek est scalaire p car Ek est un sous-espace propre de u). coefficients diagonaux sont non nuls), C  RDR1 l’est aussi et ainsi :
Alors, B  B1 Y . . . Y Br est une base de Cn (car Cn  E1 ` . . . ` Er q dans Il existe C P GLn pCq et pP, Qq P CrX s2 tels que A  P pC q et B  QpC q.
laquelle les matrices de u et v sont diagonales. Autrement dit, A et B sont pðq Pour toute matrice C de MnpCq et tous polynômes P et Q de CrX s, P pC q
simultanément diagonalisables. et QpC q commutent, donc s’il existe C P GLn pCq et pP, Qq P CrX s2 tels que
Ainsi, il existe R P GLn pCq telle que : A  P pC q et B  QpC q, alors A et B commutent, soit AB  BA.

R1 AR  DA et R1 BR  DB
Finalement, on a bien :
 diag pa1, . . . , anq  diag pb1, . . . , bnq
Remarquons qu’il existe un polynôme P P Cn1 rX s tel que pour tout k P AB  BA ô DC P GLnpCq, DpP, Qq P CrX s2, A  P pC q, B  QpC q
rr1, nss, Lpkq  ak .
En effet pour tout P  αn1 X n1 . . . α0 P Cn1 rX s :
$ $  
'
' P 1p q  a1 '
' αn1 . . . α1 α0 a1  α0 a1
'
& P 2p q  a2 & 2n1 αn1 . . . 2α1 α0
'
a2   α1   a2 
'
.. ô' .. ô 
V

..

  



..  .
'
' . '
' . . .
P pnq  an nn1 αn1  an
% %
... nα1 α0 αn1 an

1 1  1
 1 2  2n 1 
avec V  


.. .. ..


. . .
1 n  nn1
La matrice V est une matrice inversible car les nombres 1, 2, . . . , n sont tous
distincts deux à deux (il s’agit d’une matrice de Vandermonde), et ainsi, le

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Exercice 107 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-2-Alg) ). Voir énoncé Comme la famille pEi,j qi,j Pr1,ns est une base, elle est libre et :
La base canonique de Mn pRq est la famille pEi,j qi,j Prr1,nss avec Ei,j  " °n
pδi,k δ`,j qk,tPr1,nss pour tout i, j P rr1, nss (où δa,b est le symbole de Kronecker). j 1,ii λi,j  0 pour tout i P rr1, nss
¸
λi,j Fi,j  0n ô
λi,i
Posons pour tout i, j P rr1, nss : 1¤i,j ¤n
λ i,j  0 pour tous i, j P rr1, nss tels que i  j
"


"
Ei,i quand i  j
 Ei,i p1  δi,j q Ei,j . ô λλi,ii,j  00 pour tout i P rr1, nss
pour tous i, j P rr1, nss tels que i  j
quand i  j
Fi,j
Ei,i Ei,j
ô λi,j  0 pour tous i, j P rr1, nss
Pour tout i, j P rr1, nss :
Ceci prouve que la famille pFi,j qi,j Pr1,nss est libre, donc c’est une base
Si i  j, Fi,i  Ei,i est diagonale.
de
Si i  j, Fi,j est une matrice triangulaire n’ayant que deux colonnes non nulles Mn pRq, car elle contient n2  dim Mn pRq matrices.
et égales, donc rg pFi,j q  1 et, d’après le théorème du rang, dim ker Fi,j  n  1. Nous avons vu que toutes les Fi,j sont diagonalisables, donc
Il y a un seul 1 sur la diagonale, donc dim ker pFi,j  In q  1. Ainsi : pEi,i p1  δi,j q Ei,j qi,jPrr,nss est une base de MnpRq constituée de matrices
diagonalisables.
dim ker Fi,j dim ker pFi,j  Inq  n  dim Rn.
Donc, Fi,j est diagonalisable. On aurait aussi pu remarquer que Fi,j 2  F ,
i,j
donc que Fi,j est une matrice de projecteur donc diagonalisable, ou encore,
X 2  X  X pX  1q est scindé à racines simples et annule Fi,j , donc Fi,j est
diagonalisable.
Par ailleurs, soit une famille de réels pλi,j q1¤i,j ¤n telle que
¸
λi,j Fi,j  0n.
¤ ¤
1 i,j n

On a :

¸ ņ ¸
λi,j Fi,j  λi,i Ei,i λi,j pEi,i Ei,j q
¤ ¤
1 i,j n 
i 1 ¤ ¤
1 i,j n

i j
ņ ņ ņ ¸
 λi,i Ei,i λi,j Ei,i λi,j Ei,j

i 1   
i 1 j 1,i i ¤ ¤
1 i,j n

ņ ņ ¸
 λi,i λi,j Ei,i λi,j Ei,j

i 1  
j 1,i i ¤ ¤
1 i,j n
i j

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Exercice 108¤
(Mines-Ponts 2019
£ - Tiré de l’ODT (Oral-20-Alg) ). Voir énoncé constante à partir du rang N . Alors : I  IN .
On note K  Kn et I  In avec pour tout n P N, Kn  ker p q et fn Immédiatement, on obtient que la suite pKn qnPN est strictement croissante
nPN nPN (pour l’inclusion) jusqu’au rang N p si N ¥ 1q et constante à partir du rang
In  Im pf n q. N et : K  KN .
Pour tout n P N : Enfin, on a alors :

Im f n 1  f n 1 pE q  f n pf pE qq  f n pIm f q € f n pE q  Im pf n q, soit
In 1 € In 0  dim K0 dim K1 dim K2 ... dim KN ¤ dim E
pour tout x P ker pfn q , f n pxq  0E donc f n 1 pxq  f pf n pxqq  f p0E q  Les nombres dim K1 , . . . , dim KN sont donc N entiers distincts entre 1 et
0E et x P ker f n 1 ; ainsi, Kn € Kn 1 . dim E, donc N ¤ dim E.
1. Pour tout n P N, 0E P Kn et 0E P In , donc 0E P K et 0E P I. Finalement il existe N P rr0, dim E ss tel que pour tout n P N, KN n  KN .
Soient x, x1 P E et λ un scalaire. D’après ce qui précède, on a I  IN et K  KN .
Si x, x1 P K, il existe pn, n1 q P N2 tel que x P Kn et x1 P Kn1 Quitte
D’après le théorème du rang :
à intervertir x et x1 , on peut supposer que n ¤ n1 et dans ce cas,
 
dim I dim K  dim IN dim KN  dim Im f N dim ker f N  dim E
Kn € Kn1 et x P Kn1 . Comme Kn1 est un sous-espace vectoriel de
E, x λx1 P Kn1 € K, donc K est stable par combinaison linéaire. Soit maintenant x P IN X KN . 
Si x, x1 P I, alors pour tout n P N, x, x1 P In donc x λx1 P In car In Comme x P KN  ker f N , on a f N pxq  0E . Or, x P IN  Im f N ,
est un sous-espace vectoriel de E. Ainsi, x λx1 P In pour tout n P N, donc il existe z P E tel que x  f N pz q. 
donc x λx1 P I et I est stable par combinaison linéaire. Alors, f N pxq  f 2N pz q  0E et donc z P ker f 2N . 
Mais, comme 2N ¥ N, ker f 2N  ker f N , donc z P ker f N , soit :
Finalement, I et K sont non vides et stables par combinaison linéaire, donc
I et K sont de sous-espaces vectoriels de E. x  f N p z q  0E
2. On a vu plus haut que la suite pKn qnPN est croissante pour l’inclusion.
Alors, la suite pdim Kn qnPN est une suite d’entiers croissante et majo- Ainsi :
rée par dim E, donc stationnaire : il existe N P N tel que pour tout INX KN  t0E u
n P N, dim KN n  dim KN donc KN n  KN p car KN € KN n q. Finalement, dim I dim K  dim E et I X K  IN X KN  t0E u, donc :
Par le théorème du rang, on a alors dim IN n  dim E  dim KN n 
dim E  dim KN  dim IN pour tout n P N, donc IN n  IN p car I `K E
IN n € IN q.
De plus, si pour k P N, Ik 1  Ik , alors pour tout n P N :
 
Ik n 1  Im fk n 1
  f k n 1pE q  f n f k 1pE q
 fn Im f k 1  f n Im f k  Im f n k  Ik n

La suite pIk n qnPN est donc constante. Ceci montre que la suite pIn qnPN est
strictement décroissante (pour l’inclusion) jusqu’au rang N (si N ¥ 1 ) et

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Exercice 109 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-22-Alg) ). Voir énoncé Finalement :
 t px1    xnq P Mn,1pRq. On a : - Si n est impair, alors rgpM q  n, ker M  t0u et Im
 M R .
Soit X n
 ņ


1 1 0 ... 0 
. . .. 
x1 
$
'
' x1 x2 0 - Si n est pair, alors rgpM q  n  1, ker M  Vect p1qk1ek
 . .   x2  0 '
'
' 0 k 1
et Im M  Vect pe1 e2 , e2 e3 , . . . , en1 en q
 0 1 1   & x2 x3
 0 
MX 0ô 


.. . .
. .
..
.
..   ..
. 0  
 .




 0

'
..
.
xn1 xn  0
 ..   xn1 '
'
 . 0 '
'
x1 xn  0
0 1 1 %
1 0  0 1
xn

Finalement "
0ô  xk @k P rr1, n  1ss
xk 1
MX
 x1 xn

La suite pxk qkPr1,ns est géométrique de raison 1, donc :


"
xk  p1qk1 x1 @k P rr1, n  1ss
MX 0ô xn  x1

Ceci donne, entre autres, xn  p1qn1x1  x1, d’où p1qnx1  x1. Il faut
donc distinguer deux cas.
Si n est impair, alors x1  x1 et M X  0 équivaut à xk  0 pour tout
k P rr1, nss. Ainsi, ker M  t0u, M est inversible et rgpM q  n.
Si n est pair, alors M X  0 équivaut à xk  p1qk1 x1 pour tout k P
rr1, nss. Ainsi. ker M  Vect pX0q avec X0  tp1  11    1  1q P Mn,1pRq.
Donc, dimpker M q  1 et avec le théorème du rang on obtient rgpM q 
n  1.
Si on note pe1 , . . . , en q la base canonique de Rn (identifié à Mn,1 pRqq, on a

X0  e1  e2 e3  . . . en1  en .

Les colonnes de M sauf la première forment une famille libre de n  1 vecteurs,


donc une base de Im M et ainsi :

Im M  Vect pe1 e2 , e2 e3 , . . . , en1 en q

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Exercice 110 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-25-Alg) ). Voir énoncé Initialisation :
1. Comme f laisse stable toute droite de E, on a f pVectpxqq € Vectpxq pour On vient de prouver que la propriété est vraie au rang k  1 (les
tout vecteur x non nul de E. Ceci implique que f pxq P Vectpxq et ceci reste sous-espaces de dimension 1 sont les droites).
vrai même si x est nul. Hérédité :
Ainsi pour tout x P E, il existe λx P K tel que f pxq  λx x. Supposons la propriété vraie à un rang k P rr1, n  2ss (comme n ¥ 3,
Montrer que le coefficient λx est indépendant du vecteur x revient à mon- on a bien n  2 ¥ 1q. Supposons que f laisse stable tout sous-espace
trer que pour tous vecteurs x et y de E, λx  λy . Soit donc px, y q P E 2 . Il de dimension k 1 P rr1, n  1ss. Soit F un sous-espace de E de
existe alors trois scalaires λx , λy et λx y tels que : dimension k et pe1 , . . . , ek q une base de F . Comme k ¤ n  2, il existe
deux vecteurs ek 1 et ek 2 tels que rg pe1 , . . . , ek , ek 1 , ek 2 q  k 2,
f pxq  λx x, f py q  λy y et f px y q  λx y px y q. autrement dit la famille pe1 , . . . , ek , ek 1 , ek 2 q est libre. Posons alors :

Comme on peut choisir le λx que l’on veut (en particulier λy ) quand x est G1  Vect pe1, . . . , ek , ek 1q et G2  Vect pe1, . . . , ek , ek 2q
Comme la famille pe1 , . . . , ek , ek 1 , ek 2 q est libre, les familles
nul, on peut supposer que x n’est pas nul. Considérons alors deux cas.
Si la famille px, y q est libre, on a :
pe1, . . . , ek , ek 1q et pe1, . . . , ek , ek 2q le sont aussi, et donc :
f px y q  λx px y q  λx  f pxq f pyq  λxx λy y.
yx
dim G1  dim G2  k 1 .
y λx yy

Donc λx y x λx y y  λx x λy y et comme px, y q est libre, on obtient Par hypothèse, G1 et G2 sont stables par f , soit f pG1 q € G1 et
λx y  λx et λx y  λy , d’où λx  λy . f pG2 q € G2 . Alors :
Si la famille px, y q est liée, il existe un scalaire k tel que y  kx (avec
x  0q. Alors : f pG 1 X G 2 q € f p G 1 q X f pG 2 q € G 1 X G 2

f py q  λy y  f pkxq  kf pxq  kλx x  λx kx  λx y. Or :


G 1 X G2  Vect pe1, . . . , ek , ek 1q X Vect pe1, . . . , ek , ek 2q
Ainsi, λy y  λx y, et λy  λx (on prendre cette égalité même quand y est
nul).
 Vect pe1, . . . , ek q  F
Finalement, dans tous les cas, λy  λx et donc le coefficient λx est indé- Et donc :
pendant du vecteur x. f pF q € F
Remarquons que ce résultat se reformule en « si f laisse stable toute droite
Comme F était un sous-espace de E de dimension k quelconque, nous
de E, alors f est une homothétie. »
venons de prouver que f laisse stable tout sous-espace de dimension k.
2. On veut maintenant prouver que pour n ¥ 2, si f laisse stable tout sous- Par hypothèse de récurrence, f est alors une homothétie et la propriété
espace de dimension k avec k P rr1, n  1ss, alors f est une homothétie. est vraie au rang k 1.
Remarquons que si n  2, alors rr1, n  1ss  t1u et on vient de prouver le
Finalement, la propriété est initialisée et héréditaire, donc vraie pour tout
k P rr1, n  1ss, autrement dit, pour k P rr1, n  1ss donné si f laisse stable
résultat.
On suppose maintenant que n ¥ 3 et on procède par récurrence finie sur
tout sous-espace de dimension k, alors f est une homothétie.
k.

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Exercice 111 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-26-Alg) ). Voir énoncé Exercice 112 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-45-Alg) ). Voir énoncé
Remarquons déjà que les homothéties commutent avec tous les endomorphismes Soit A P M2 pCq. On veut :
de E, donc avec tous les isomorphismes de E.
Soit maintenant u P LpE q qui commute avec tous les isomorphismes de E. pA diagonalisable q ô p@P P CrX s, deg P ¡ 0, DM P M2pCq, P pM q  Aq
Soit x un vecteur non nul de E et σx une symétrie par rapport à la droite Vectpxq pñq On suppose que A est diagonalisable, donc il existe Q P GL2 pCq et pa, bq P
(parallèlement à un supplémentaire de cette droite). On alors, σx pxq  x et C2 tels que :

comme les symétries sont des isomorphismes, u et σx commutent, donc : 
A  QDQ avec D 
1 a 0
.
σx pupxqq  σx  upxq  u  σx pxq  u pσx pxqq  upxq.
0 b
Remarquons ici que toute application polynômiale de C dans C est surjective.
Ainsi, upxq P ker pσx  idE q  Vectpxq, donc pour tout x P E (même le vecteur C’est une conséquence immédiate du théorème fondamental de l’algèbre. En
nul), upxq est colinéaire à x. D’après la planche précédente, ceci implique que effet, pour tout P P CrX s et tout z P C, P  z admet au moins une racine
u est une homothétie. complexe, donc il existe t P C tel que P ptq  z.
Finalement les endomorphismes de E qui commutent avec tous les isomor- Soit donc P P CrX s. D’après ce que l’on vient de dire, il existe pα, β q P C2 tel
que P pαq  a et P pβ q  b. Alors, si on pose ∆ 
phismes de E sont les homothéties. α 0
, on a
0 β
 
P pα q
P p∆ q   D
0 a 0
0 P pβ q 0 b
et : 
A  QDQ1 QP p∆qQ1  P Q∆Q1 .
Donc, en notant M  Q∆Q1 , on a P pM q  A.
Remarquons qu’ici on n’a pas besoin de la dimension 2.
pðq On suppose que pour tout P P CrX s non constant, il existe M P M2pCq
telle que P pM q  A.
Comme A est une matrice 2  2, elle admet une seule valeur propre ou deux
valeurs propres distinctes. Dans ce dernier cas, A est diagonalisable d’après le
cours.
Supposons que la matrice A admet une seule valeur propre a PC. Elle est
trigonalisable dans M2 pCq, donc semblable à une matrice B  
a c
0 a

aI2 cN avec N 
0 1
.
0 0
Il existe donc Q P GL2 pCq telle que :

A  QBQ1  Q paI2 cN q Q1  aI2 cQN Q1

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Supposons c  0. Exercice 113 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-67-Alg) ). Voir énoncé
Alors, P  cX 2 a P CrX s n’est pas constant et d’après l’hypothèse, il existe Le polynôme caractéristique de M est :
M P M2 pCq telle que P pM q  A, soit : 
 X  2 1

 1 
  1 1 
cM 2 aI2  aI2 cQN Q1 ô M 2  QN Q1 χM 
 1
X
 3 X 2  
2 
Or, N 2  02 , donc M 4  M 2  QN Q1  QN 2 Q1  02 .
2  X  1 pX 1q 0 
 
Ainsi, M est nilpotente, donc sa seule valeur propre est 0 et son polynôme 
L1 ÐL1 L2 
  1 X  1 

caractéristique est X 2 et, d’après le théorème de Cayley-Hamilton, M 2  02 , L3 ÐL3 L2 0

p X 3q X 3 

soit QN Q1  02 et donc N  02 , qui est absurde. Finalement, l’hypothèse  X  1 pX 1q 0 
 
c  0 mène à une absurdité donc c  0 et A  aI2 est scalaire, donc diagonale,  pX 3q  1 X 1 
donc diagonalisable. 
 0 1 1 
 X  1 pX 1q 0 
Dans les cas, on a bien A diagonalisable.  
Finalement, on bien : 
C2 ÐC2 C3
pX 3q  1 X 1 1 
(A diagonalisable q ô p@P P CrX s, deg P ¡ 0, DM P M2 pCq, P pM q  Aq  0 0 1 
Et en développant par rapport à la dernière ligne, on obtient :
 
q  pXX 11q 
 X 1 
χM  pX 3 
 1 
 pX 3q pX  1q2  pX 1q
 pX 3qpX  3qX
La matrice M admet trois valeurs propres réelles : 3, 0, 3. Comme c’est une
matrice 3  3, elle est diagonalisable dans R et ses trois sous-espaces propres
sont des droites
 D1 , D2 , D3 .
Soit g P L R une éventuelle solution du problème.
3

Comme f  g 3 2g est un polynôme en g, g et f commutent. Alors, D1 , D2 , D3 ,


les sous-espaces propres de f sont stables par g.
Comme D1 ` D2 ` D3  R3 , D1 , D2 , D3 sont aussi les sous-espaces propres de g.
Ceci veut dire que f et g sont diagonalisables dans une même base de vecteurs
propres. 
3 0 0
Donc, il existe P P GL3 pRq telle que P 1 M P   0 0 0  D et
0 0 3

a 0 0

P NP 
1  0 b 0  ∆, où N est la matrice de g dans la base cano-
0 0 c

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nique de R3 . Exercice 114 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-78-Alg) ). Voir énoncé
On a alors : 1. D’après le cours, L  pX  λ1 q pX  λ2 q . . . pX  λr q est annulateur de A.
En effet, si, pour tout k P rr1, rss, on note Ek  ker pA  λk In q le sous-
g3 2g  f ô N 3 2N  M ô P 1N 3P 2P 1N P  P 1M P espace propre associé à λk , le fait que A soit diagonalisable se traduit par
3 dim Ek  mk pour tout k P rr1, rss, et :
Et comme P 1 N 3 P  P 1 N P  ∆3 , on obtient :
 E1 ` . . . ` Er
Kn
g 3 2g  f ô ∆3 2∆  P p∆q  D
Or, pour tout k P rr1, rss et tout Z P Ek , on a pA  λk In q Z  0, donc :
avec P  X 3 2X. Or, P p∆q  diagpP paq, P pbq, P pcqq, donc : LpAqZ  pA  λ1 In q . . . pA  λk In q . . . pA  λr In q Z
$  pA  λ1Inq . . . pA  λr Inq ppA  λk Inq Z q
& P paq  3 0
g 3 2g  f ô P pbq  0
%
P pcq  3 Donc le polynôme L  pX  λ1 q pX  λ2 q . . . pX  λr q annule A et est de
degré r.
Remarquons que, sur R, la fonction polynômiale t ÞÑ P ptq  t3 2t est conti- Soit P P KrX s tel que P pAq  0n .
nue et strictement croissante de lim P  8 à lim P  8, donc d’après le Pour tout k P rr1, rss, il existe un vecteur Zk P Kn , Zk  0 et AZk  λk Zk .
8 8 Alors :
P pAqZk  P pλk q Zk
théorème de la bijection continue, elle réalise une bijection de R dans R.
Comme P p 1q  3, P p0q  0 et P p1q  3, on a a  1, b  0 et c  1.
1 0 0 Donc, P pλk q Zk  0, soit P pλk q  0 car Zk  0.
Ainsi, ∆   0 0 0  13 D et donc : Ainsi, les λ1 , . . . , λr sont r racines distinctes de P et donc deg P ¥ r. Ceci
0 0 1 prouve que tout polynôme annulateur de A est de degré supérieur ou égal
 à r.
On pose KrAs  tP pAq, P P KrX su.
N  P ∆P 1  P D P 1  P DP 1  M
1 1 1
3 3 3 Notons Kr1 rAs  tP pAq, P P Kr1 rX su.
Pour tout P P KrX s, posons P  QL R avec deg R r, soit R P Kr1 rX s,
Finalement, l’unique endomorphisme g de R3 tel que g 3 2g  f est g  13 f . la division euclidienne de P par L. On a alors P pAq  QpAqLpAq RpAq 
RpAq car LpAq  0n , donc P pAq P Kr1 rAs.
Ceci prouve que KrAs € Kr1 rAs et comme Kr1 rX s € KrX s, on a immé-
diatement Kr1 rAs € KrAs.
Ainsi KrAs  Kr1 rAs. 
Or, Kr1 rAs  tP pAq, P P Kr1 rX su  Vect I , A, . . . , Ar 1 .
 n
Supposons que la famille In , A, . . . , Ar1 est liée.
Alors, il existe pa0 , a1 , . . . , ar1 q P Kr1 tel que

r¸1
pa0, a1, . . . , ar1q  p0, 0, . . . , 0q et ak Ak  0n.

k 0

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r¸1
3. On a alors :
Ceci veut dire que le polynôme ak X k est un polynôme non nul, de degré ŗ

k 0 dim C pAq  r ô m2k  r.
strictement inférieur à r et annulateur de A. Ceci  contredit ce qui a été 
k 1
prouvé plus haut, donc la famille In , A, . . . , Ar1 est libre et comme elle ŗ
génère Kr1 rAs, c’en est une base. Or, les m2k sont r entiers naturels non nuls, donc  r si et seulement
m2k
Ainsi, dim Kr1 rAs  r et donc dim KrAs  r. k 1 
si m2k  1 pour tout k P rr1, rss, soit mk  1 pour tout k P rr1, rss. Ainsi :
2. On pose C pAq  tB P Mn pKq, AB  BAu.
Pour toute matrice B de C pAq, notons f et g les endomorphismes de Kn dim C pAq  r ô @k P rr1, rss, mk  1.
canoniquement associés à A et B respectivement. Comme A et B com-
Et avec le même raisonnement que ci-dessus mais sans les carrés (les mk
mutent, les sous-espaces propres de A sont stables par B.
sont des entiers naturels non nuls), on obtient :
Alors, dans une base B de Kn , adaptée à la décomposition

Kn  E1 ` . . . ` Er , dim C pAq  r ô @k P rr1, rss, mk  1 ô mk  r.

k 1
on a :
 diag pλ1Im , . . . , λr Im q
MB pf q Mais, on a Kn  E1 ` . . . ` Er avec dim Ek  mk pour tout k P rr1, rss.
 P 1AP et MB pgq
1 r
Donc :
 diag pB1, . . . , Br q
ŗ ŗ
n dim Ek  mk .
 P 1BP 
k 1 
k 1
avec Bk P Mm pKq pour tout k P rr1, rss et où P est la matrice de passage
k
Et ainsi :

de la base canonique de Kn à la base B. dim C pAq  r ô mk r ô n  r.
Réciproquement, pour tout matrice C P Mn pKq de la forme 
 diag pB1, . . . , Br q comme ci-dessus, on a CMB pf q 
k 1
C Comme dim KrAs  r, ceci donne immédiatement :
diag pλ1 B1 , . . . , λr Br q  MB pf qC et donc, avec B  P CP 1 :
dim C pAq  r ô nr ô dim KrAs  n
CP 1 AP  P 1AP C ô P CP 1 A  AP CP 1 ô BA  AB
Remarquons enfin que pour tout P P KrX s, P pAq commute avec A, donc
Ceci prouve que l’application définie sur Mm pKq  . . .  Mm pKq et qui P pAq P C pAq et ainsi, on a toujours :
à pB1 , . . . , Br q associe la matrice P rdiag pB1 , . . . , Br qs P 1 de Mn pKq réa-
1 r

lise une bijection de Mm pKq  . . .  Mm pKq dans C pAq. Comme cette


1 r
KrAs € C pAq
application est linéaire, c’est un isomorphisme et donc :
Et donc :

dim C pAq  dim pMm1 pKq  . . .  Mmr pKqq  dim Mmk pKq C pAq  KrAs ô dim C pAq  dim KrAs ô dim C pAq  r
k 1  Finalement, on a bien :

Soit dim C pAq  m2k . dim C pAq  r ô nr ô dim KrAs  n ô C pAq  KrAs

k 1

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Exercice 115 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-89-Alg) ). Voir énoncé Ainsi, les solutions de M 2 M  A sont :
Le polynôme caractéristique de A est χA  pX  5qpX  3q ?6  2 X2  8X
? 9  ? ?   ?
pX  4q2  7 ; il admet deux racines réelles distinctes : 4  7 et 4 7.  ? 1 1 7 1 7 a 0 2 1 ?7
La matrice A est diagonalisable dans R. On a :
M
4 7 2 2 0 b 2 1 7
? ? ? ?
 p4  ?7qx ô 2x  p1  ?7qy
  " $
x
 p4  7q
x
ô 5x 3y &
a 1 176 7
A
y y 2x 3y  p4  7qy avec ?2 ?
% b  1 17 6 7
2
et

? x  " ? ?
5x 3y  p4 ?7qx
A
x
y
 p4 7q
y
ô 2x 3y  p4 7qy
ô 2x  p1 7qy.
 ? ?  ?
Donc, avec P 
1 7 1 7 
, donc P  4?7
1 1  2 1 ?7 , et
2 1
 ? 2 2 7
4 7 0?
D , on a A  P DP 1 .
0 4 7
Alors, pour M P M2 pRq :
M 2 M  A ô M 2 M  P DP 1 ô P 1 M 2 P P 1 M P  D ô N 2 N  D
avec N  P 1 M P .
Remarquons que si N 2 N  D, alors D est un polynôme en N , donc D et
N commutent. Comme D est diagonale, à coefficients diagonaux distincts, ceci
revient à N diagonale.
Alors, pour a, b P R, on a :
   ?
 D  4 0 7 4 0?7
2
a 0 a 0
# 0 b
?
0 b # 2 ?
a2 a  4 ? 7 a 12  4  7 14
ô b2 b  4
ô 2 ? 1
7 b 21  4 7 4
Soit : a ? a ?
a
1  17  6 7
et b 
1  17 6 7
2 2
Comme N  P 1M P , on a
 ? ?   ?
M  P N P 1  ?
1 1 7 1 7 a 0 2 1 ?7
4 7 2 2 0 b 2 1 7

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Exercice 116 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-16-Alg) ). Voir Exercice 117 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-17-Alg) ). Voir
énoncé énoncé 
Soit n P N , M une matrice réelle de taille 2 telle que M n 
0 1
1. Soit N P Mn pCq nilpotente (Dp P N , N p  0n ).
1 0
.

P  X p est un polynôme annulateur de N donc le spectre de N est inclus
2

dans les racines de P , c’est à dire 0. 1 n’étant pas valeur propre de N , on


1. M 2n p q  01 01  I2.
Mn 2
en déduit que KerpIn  N q  KerpN  In q  t0u donc In  N est inversible. Donc le polynôme P  X 2n 1 est annulateur de M et ainsi les valeurs
On a même mieux, on peut déterminer l’inverse : propres de M sont des racines du polynôme P qui admet pour racines les
racines n-ième de 1, c’est à dire que :

p¸1
pIn  N qp N k q  In  N p  In SppM q € ei
! p2kπ
2n
π
.ei 2n
)
| k P rr0, 2n  1ss 
! p2k 1qπ
i
e 2n | k P rr0, 2n  1ss
)

k 0

 Il s’agit un polynôme scindé à racines simples dans C donc M est diago-


 N q1  ° N k .
p 1
Donc pI nalisable dans M2 pCq et ses valeurs propres sont deux racines de P .
k0
Nécessairement les valeurs propres de P sont deux à deux conjuguées avec
2. Soit M P Mn pCq, telle que Dk P N , kM k 1  pk 1qM k . même multiplicité puisque M est une matrice réelle (donc son polynôme
P  kX k 1  pk 1qX k est un polynôme annulateur de M donc le spectre caractéristique est un polynôme à coefficients réels).
de M est inclus dans les racines de P , c’est à dire 0, k k 1 . 1 n’étant pas valeur p2k 1qπ
On en déduit qu’il existe k P rr0, 2n  1ss tel que λ1  ei 2n
propre de M , on en déduit là encore que KerpIn  M q  KerpM  In q  t0u
et
 i p2k2n1qπ
donc In  M est inversible. λ2  λ1  e .
Réciproquement, on pourrait prouver que pour tous ces valeurs de k, on
peut
 obtenir une matrice M de valeurs propres pλ1 , λ2 q vérifiant M n 
0 1
1 0 ? Je ne pense pas nécessairement.
2. Soit k P rr0, 2n  1ss, notons θ  p2k2n1qπ pour la suite ainsi que Rpθq 

cospθq  sinpθq
sinpθq cospθq
Rpθq est une matrice de rotation donc le polynôme caractéristique est
XRpθq  X 2  2 cospθqX 1 de racines eiθ et eiθ .
 iθ
Ainsi Rpθq est semblable dans C à la matrice D 
e 0
.
eiθ
Mais d’après la question 1., M est également semblable à cette matrice D
donc par transitivité de la relation « être semblable », on en déduit que
Rpθq et M sont aussi semblables et donc il existe P P GLn pCq tel que :

P 1 M P  R pθ q
Fabien DÉLEN [email protected] 146 PSI 2023-2024
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Ceci prouve qu’il existe k P rr0, 2n  1ss et P inversible dans M2 pCq telle Exercice 118 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-18-Alg) ). Voir
que : énoncé "
Rn rX s Ñ Rn rX s

P 1 M P 
cos pp 2k 1q π
q  sinpp 2k 1 q π
q
P ÞÑ pX 2 X qP p1q pX 2  X qP p1q
Soit f : .
sinpp2k 1q 2n q cospp2k 1q 2n q
2n 2n
π π

1. On remarque trivialement que Impf q € VectpX 2 X, X 2  X q.


Donc rgf ¤ 2. Mais on a aussi :
3. Question classique : si deux matrices réelles sont semblables dans C elles
le sont dans R. Prouvons-le
Il existe P P GLn pCq tel que P 1 M P  Rpθq ô M P  P Rpθq. f p1q  X 2 X X 2  X  2X 2 et f pX q  X 2 X  pX 2  X q  2X
Notons P  Q iR où Q et R sont deux matrices réelles, alors en décom-
posant la partie imaginaire et la partie réelle on obtient : Ainsi Imf  VectpX, X 2 q  VectpX 2 X, X 2  X q.
Le théorème du rang assure que dimpker f q  n  1.
M P  P Rpθq ô pM Q  Qpθq et M R  Rpθqq P P Kerf ô pX 2 X qP p1q pX 2  X qP p1q  0 et remarquons que si P
a pour racines 1 et 1 alors P est dans Kerf .
Malheureusement rien ne prouve que Q ou R sont inversible. Posons P  pX  1qpX 1qX k avec k P rr0, n  2ss, alors f pP q  0 et
Néanmoins notons f : x ÞÑ detpQ xRq qui est une fonction polynomiale cette famille de n  1 éléments est libre car de degrés échelonnés donc
à coefficients réels. Kerf  VectpppX  1qpX 1qX k qki nrr0,n2ss q.
f est non identiquement nulle car f piq  detpP q  0 puisque P elle est 2. Le 1. assure que 0 est valeur propre de f de multiplicité n0 ¥ n  1 ainsi
inversible.
Donc il existe x0 P R tel que detpQ x0 Rq  0 en posant P2  Q x0 R
il existe deux autres valeurs propres.
Déterminons-les : soit P  0 tel que
on a bien prouvé que P2 était inversible mais aussi :
f pP q  λP ô pX 2 X qP p1q pX 2  X qP p1q  λP.
M P2  M pQ x0 Rq  M Q x0 M R  QM x0 RM  pQ x0 RqM  P2 M
On a alors degpP q ¤ 2 soit P  aX 2 bX c et en écrivant l’égalité
Ainsi il existe P2 pour la même relation, mais réelle. précédente pour X  1, 1 puis 0 on obtient
$ $
p b
& 2 a cq  λpa b cq & 0  pλ  2qpa bq
2pa  b cq  λpa  b cq ô % 0  pλ  2qpa  b cq
%
0  λc 0  λc
Si λ  2 alors a  b et a  b soit a  b  0 ce qui impossible car P  0
donc λ  2 est la seule autre valeur propre possible de multiplicité m2  2.
Et pour P  aX 2 bX on trouve

f pP q  pa bqpX 2 X q pa  bqpX 2  X q  2paX 2 bX q

ainsi E2 pf q  VectpX 2 , X q  Imf et E0 pf q  Kerf déjà obtenu.


3. La somme des dimension des sous-espaces propres vaut bien n 1 donc f
est diagonalisable.

Fabien DÉLEN [email protected] 147 PSI 2023-2024


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Exercice 119 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-11-Alg) ). Voir Exercice 120 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-14-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit E un espace vectoriel de dimension finie et f P GLpE q. Soit M une matrice 2  2 à coefficients entiers et telle que M n  I2 .
Soit g P LpE q de rang 1. Remarquons que f g  f pId g  f 1 q  f donc : P  X n  1 est annulateur de M . P est scindé à racines simples dans C (les
racines n-ièmes de l’unité) donc M est diagonalisable dans C.
f g P GLpE q ô Id g  f 1 P GLpE q Les valeur propres de M sont réelles ou complexes conjuguées (puisque M est

On a également rgpg q  1 donc rgpg  f 1 q  1 (car f est bijective).


réelle).
Mais trpM q  λ λ P N c’est à dire que trpM q P t0, 1, 2u car en effet |λ λ| ¤
Ainsi 0 est valeur propre de multiplicité m0 ¥ n  1 pour g  f 1 qui admet |λ| |λ| ¤ 2. On a donc
comme dernière valeur propre λ  trpg  f 1 q afin que la somme des valeurs
propres soit égale à la trace. trpM q  2Repλ1 q  0, 1 ou 2
Donc Id g  f 1 admet 1 comme valeur propre de multiplicité m1 ¥ n  1 et
1 trpg  f 1 q comme dernière valeur propre et finalement 1er cas : Repλq  1 ñ λ  λ  1. ?
2ème cas : Repλq  12 ñ λ  12 i 23  e 3 soit λ6  1.
2iπ

 
Id g  f P GLpE q ô 0 R SppId g  f q ô 1 trpg  f q  0
1 1  1
3ème cas : Repλq  0 ñ λ  i  e 2 soit λ4  1.

Dans les 3 cas on a assurément λ12  12 (12  ppcm  p6, 4q).


Finalement M est semblable à une matrice D  telle que D12  I2
λ 0
0 λ
soit M 12  I2 également.

Fabien DÉLEN [email protected] 148 PSI 2023-2024


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Exercice 121 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-7-Alg) ). Voir Exercice 122 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-8-Alg) ). Voir
énoncé énoncé
Soit M P MnpRq, nilpotente d’indice p, et telle que M T M  M M T . Soit A P Mn pCq.
1. Remarquons que M M T est symétrique réelle donc diagonalisable dans R 1. On suppose que A possède n valeurs propres distinctes.
d’après le théorème spectral, mais on a aussi puisque M et sa transposée (a) A est diagonalisable et semblable à D  diagpλ1 , . . . , λn q et :
commutent :
pM M T qp  M ppM T qp  0n DP P GLnpRq tel que D  P 1AP ô A  P DP 1
Ainsi M M T est également nilpotente et son spectre est donc réduit à 0 On remarque que
(puisque P  X p est annulateur de 0).
M M T étant diagonalisable, elle est donc semblable et finalement égale à AM  M A ô P DP 1M  M P DP 1 ô DP 1M P  P 1M P D
la matrice nulle : M M T  0n . Alors en notant N  P 1 M P on a M P C pAq ô N P C pDq ainsi
°
2. On rappelle que trpM M T q  m2i,j or comme M M T  0n , dimpC pAqq  dimpC pDqq.
¤ ¤
1 i,j n Mais N commute avec une matrice diagonale D à coefficient distincts
trpM M T q ñ mi,j  0 et finalement M  0n. donc N est nécessairement diagonale (résultat à savoir prouver).
On en déduit que N commute avec D si, et seulement si, N est une
matrice diagonale quelconque, et comme l’espace vectoriel des ma-
trices diagonales est de n alors :

dimpC pAqq  dimpC pDqq  n

(b) On remarque que :


C pDq  VectppEi,i q1¤i¤n q donc C pAq  VectppP Ei,i P 1 q1¤i¤n q.
Sinon, on a trivialement que VectppAk q0¤k¤n1 q € C pAq et comme la
famille pAk q0¤k¤n1 est libre (en effet sinon il existerait polynôme an-
nulateur de A de degré ¤ n  1 qui devrait contenir le spectre ayant n
éléments distincts), alors par argument de dimension en déduit l’éga-
lité C pAq  VectppAk q0¤k¤n1 q, base « associée à A ».
2. On suppose A diagonalisable. Les valeurs propres ne sont donc plus dis-
tinctes, on les regroupe alors par multiplicité et on les note λ1 , . . . , λp de
multiplicité m1 , . . . , mp .
A est diagonalisable donc semblable à une matrice D diagonale écrite par
bloc comme : 
λ1 Im1 p0q
D
 . .. 

p0q λp Imp

Fabien DÉLEN [email protected] 149 PSI 2023-2024


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Or une matrice N commutant avec D est de la forme par blocs : Exercice 123 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-9-Alg) ). Voir
 énoncé
Nm1 p0q Cet exercice me résistait depuis un certain temps, la correction a été trouvé
N  

..
.

par Matthias Kontsevitch PSI, élève à la prépa de l’Essouriau de 2018 à 2021.
p0 q Nmp Merci à lui !
La résolution de cet exercice est liée à la connaissance des matrices circulantes,
Avec pN k q1¤k¤p matrices quelconques, on en déduit donc que : notions à la limite du programme de PSI. On va alors poser une matrice circu-
lante particulière qui va nous aider à calculer les valeurspropres de A.
dimpC pAqq  dimpC pDqq 

m2i 
0 1 p0 q
 .. . 
0n1,1 In1
 Posons la matrice par blocs C    . . . 
i 1  .
1 01,n1  0 p0 q 1
1 0 ... 0
on montre facilement (récurrence) que :

0nk,k Ink
@k P rr0, n  1ss, C k
1 0k,nk
et donc que C n  In . Ainsi X n  1 est un polynôme annulateur de C, scindé à
racines simples dans C, donc C est diagonalisable et :

SppC q € tωk  ei | k P rr0, n  1ssu


2kπ
n


1
 ωk 
 
On peut vérifier que le vecteur Xk  


ωk2
..

 est vecteur propre de C associé

 .
ωkn1
à ωk donc :
SppC q  tωk  ei | k P rr0, n  1ssu
2kπ
n

Sinon il est possible de calculer χC en développant directement par rapport à


la première colonne et l’on trouve que χC  X n  1 et directement que :

SppC q  tωk  ei | k P rr0, n  1ssu


2kπ
n

De plus on remarque que :

A  aIn bC bC n1  P pC q
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où P  X n1 X 1. Ainsi la matrice A peut s’écrire comme un polynôme de Exercice 124 (CentraleSupelec 2021 - Ewen YOU (Oral-103-Alg) ). Voir énoncé
la matrice C donc A est également diagonalisable dans la même base que C. 1. L’ensemble des matrices nilpotentes n’est pas un sous-espace vectoriel de
(en effet, In , C et C n sont co-diagonalisables dans la même base.) Mn pKq. En effet dans M2 pKq, on a E1,2 2  E 2  0 mais E E2,1
Si l’on note λ une valeur propre de A, alors P pλq est une valeur propre de P pC q
2,1 2 1,2
inversible (de déterminant 1) donc non nilpotente et donc l’ensemble des
(c’est du cours, sinon voir preuve ci-après), ainsi : matrices nilpotente n’est pas stable par somme.
De plus il existe r ¥ 1 tel que M r  0n donc SppM q € t0u (et même
SppAq  SppP pC qq  tP pωk q | k P rr0, n1ssu  ta bωk bωkn1 | k P rr0, n1ssu
l’égalité car le spectre est nécessairement non vide), on en déduit donc que
Notons que pour tout k dans N, ω n  1 donc ω n 1
 ω et donc A est inversible χM  X n et par le théorème de Cayley-Hamilton que M n  0n .
k k k
si et seulement si son spectre ne contient pas 0 c’est à dire : 2. Soit M une matrice antisymétrique réelle qui est nilpotente.
Alors on a M T  M et il existe r ¥ 1 tel que M r  0n .
@k P rr0, n  1ss, a bωk bωk 0 Quitte à considérer M r 1  0n on peut supposer que r est pair et donc
écrire r  2p et alors :
C’est à dire :
Mr  0n ô pM M qp  On ô pM T M qp  On ô pM T M qp  On
detpAq  0 ô @k P rr0, n  1ss, a 2b cospωk q  0
On en déduit que la matrice M T M est aussi nilpotente, mais celle-ci est
Lemme : symétrique réelle donc diagonalisable par le théorème spectral dans une
Soit P P KrX s scindé dans K et M P MnpKq alors : base orthonormée de vecteurs propres.
SppP pM qq  tP pλq | λ P SppM qu
Comme elle est nilpotente ses valeurs propres sont nulles donc elle est
semblable à la matrice nulle et donc égale à la matrice nulle.
Démonstration Lemme : Mais M T M  On ñ trpM T M q  0 et comme pour une matrice carrée
P P KrX s est scindé dans K donc M est trigonalisable dans K, il existe donc trpM T M q  }M }22 alors cela implique que M  0n par le caractère défini
une matrice T triangulaire supérieure (ayant les valeurs propres λ de M sur la de la norme.
diagonale) et Q P GLn pKq telle que M  QT Q1 , on montre alors que : Finalement la seule matrice antisymétrique nilpotente est la matrice nulle.
3. Soit F un sous-espace vectoriel de matrices nilpotentes. On peut prouver
@k P N, Mk  QT k Q1 comme au 2. que seule la seule matrice antisymétrique et nilpotente est la
matrice nulle.
et par linéarité : C’est à dire que F X Sn pRq  t0n u et la formule de Grassmann donne :
P pM q  QP pT qQ1
Or la matrice P pT q est elle aussi triangulaire supérieure avec sur la diagonale dimpF Y SnpRqq  dimpF q dimpSnpRqq  dimpF X SpRqq
les valeurs P pλq ou λ P SppM q.
npn 1q
On en déduit immédiatement que : Et par ce qui précède dimpF q
2
¤ n2 ô dimpF q ¤ npn  1q . 2
SppP pM qq  tP pλq | λ P SppM qu
Il existe des sous-espaces vectoriels ayant cette dimension : en effet l’en-
semble des matrices triangulaires supérieures (ou inférieure) strictes sont
nilpotentes.

Fabien DÉLEN [email protected] 151 PSI 2023-2024


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En effet leurs valeurs propres sont sur la diagonale en tant que matrices Exercice 125 (CentraleSupelec 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-105-Alg) ). Voir
triangulaires et sont donc toutes nulles donc par le théorème de Cayley- énoncé
Hamilton on en déduit que ces matrices élevées à la puissance n sont nulles. 1. Soit λ une valeur propre (potentiellement complexe) d’une matrice symé-
trique réelle et X  0 un vecteur propre (potentiellement complexe) associé
alors on a :
SX  λX et en conjuguant SX  λX
La seconde relation se réécrit en :

SX  λX ô SX  λX
On peut alors écrire d’une part :

X SX
T
 X T λX  λX T X
Et d’autre part :
X SX
T
 pSX qT X  λX T X

Mais comme X X
T
 |xk |2 ¡ 0 car X  0 alors on en déduit que λ  λ

et donc que λ P R.
k 1

2. On va partir sur le fait que les valeurs propres réelles d’une matrice anti-
symétrique sont très sûrement imaginaires pures.
On peut alors cette fois écrire d’une part :

X SX
T
 X T λX  λX T X
Et d’autre part :

X SX
T
 pSX qT X  λX T X

Mais comme X X
T
 |xk |2 ¡ 0 car X  0 alors on en déduit que
k 1 
λ  λ et donc que λ P iR.

Fabien DÉLEN [email protected] 152 PSI 2023-2024


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Exercice 126 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-102-Alg) ). Exercice 127 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-97-Alg) ).
Voir énoncé PAS ENCORE DE CORRIGE Voir énoncé
Soit A P Mn pRq et soit EA  tM P MnpRq | AM A  0u.
1. On suppose que A est diagonalisable.
(a) Il existe donc P P GLn pRq tel que D  P 1 AP et D matrice diagonale
portant les valeurs propres sur la diagonale. On a donc

AM A  0 ô DP 1 M P D 0
Donc M P EA ô N  P 1 M P P ED .
Comme l’application ϕ : M ÞÑ P 1 M P est un isomorphisme, on a
dim EA  dim ED .
(b) Cherchons dim ED . Notons λ1 , . . . , λp les valeurs propres non nulles
de A (p  rgA donc).
Notons N  pni,j q et D  diagpλ1 , . . . , λp , 0, . . . , 0q alors

DN D 0ô λi λj ni,j
λj ni,j
λi ni,j
0

Ce qui implique que N est de la forme N  ppp00qq ppq
0q
.
Et donc dimpED q  pn  pq2 soit dimpEA q  pn  rgpAqq2 .
2. On reprend le raisonnement qui précède en remplaçant la matrice D dia-
gonale par une matrice T triangulaire supérieure.

Fabien DÉLEN [email protected] 153 PSI 2023-2024


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Exercice 128 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-99-Alg) ). Exercice 129(ENSAM 2018 - Andre BITAULD (Oral-108-Alg) ). Voir énoncé
Voir énoncé " 1 ... ... ... 1
Mn pCq Ñ Mn pCq  1 0 
Soit A P Mn pCq et fA :  
X ÞÑ AX . 
. p0 q

On pose M  
. . . . 
1. Notons X P Mn pCq par ses colonnes : X  rX1 , . . . , Xn s, alors :  . 
 
 p0 q . .
. . . .
fA pX q  On ô AX  On ô ArX1, . . . , Xns  r0, . . . , 0s 1 0

C’est à dire que @i P rr1, nss, Xi P KerA. X  1 1 ... ... 1
Ainsi dimpKerfA q  n  dimpKerAq et le théorème du rang donne 
 1 X 

 
rgfA  dimpMn pCqq  dimpKerfA q  n2  n dimpKerAq  nrgA 1. detpXIn  M q  det 

..
.
..
. p0 q .

 
 p0q ..
.
..
.
2. fA est diagonalisable si, et seulement si, il existe un polynôme annulateur
1 X
scindé à racines simples P , mais

On effectue les transvections Ci Ð Ci XCi 1 pour i P rr1, n  1ss et on
P pfA q  0n ô @X P MnpCq, P pfAqpX q  0n ô @X P MnpCq,  0n obtient :
ak Ak X 
n¸1

k 0 χM  Xn  Xi  Pn p X q
° 
i 0
 In  0n
n
Pour X on a ak Ak et P est annulateur de A donc A est Ainsi d’après le cours, a est valeur propre de M si, et seulement si, a est
k 0  racine de χM  Pn .
diagonalisable.
La réciproque est immédiate donc fA est diagonalisable si, et seulement si, 2. Montrons que Pn n’admet que des racines simples, ainsi il y aura n valeurs
A est diagonalisable. propres de multiplicité 1 et donc les sous-espaces propres associés seront
Remarquons au passage que χA est annulateur de A si, et seulement si, il tous de dimension 1.
est annulateur de fA également. Donc les valeurs propres de fA sont les On a également pour x  1 (qui n’est pas racine de Pn ) :

1  xn  2xn
mêmes que les valeurs propres de A. n 1
3. Cherchons les valeurs propres de fA . Soit pXi q1¤i¤n n vecteurs propres de Pn pxq   x 1
xn
1x x1
A associés à une même valeur propre λ, alors :
Posons fn pxq  xn 1  2xn 1 et cherchons les racines doubles de fn .
@i P rr1, nss, AXi  λXi ô ArX1, . . . , Xns  λrX1, . . . , Xns ô AX  λX Rappelons que les racines multiples de fn sont racines de fn et de fn1 au
Donc X  rX1 , . . . , Xn s est un vecteur propre de fA associé à λ et moins.
dimpEλ pfA qq ¥ n dimpEλ pAqq. Finalement A et fA ont les mêmes valeurs Pour x  1, fn1 pxq  pn 1qxn  2xn1  xn1 rpn 1qx  2s.
propres exactement et la dimension des sous-espaces propres est n fois plus Les seules racines de fn1 sont x  0 et x  n 2 1 . 0 n’est pas racine de fn
grande pour fA . quand à n 2 1 :
Ainsi trpfA q  ntrA. 
4. D’après ce qui précède χfA  pχA qn .
n 1 n 1 2n 1 n2
fn
n
2
1
 pn 2 1qn 1  pn2 1qn 1
pn 1qn 1
1

Fabien DÉLEN [email protected] 154 PSI 2023-2024


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On résout : Exercice 130 (ENSAM 2017 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-107-Alg) ). Voir


2n 1 nn
pn 1 qn  1 ô 2.p2nq  pn
n
1q n 1 énoncé
1
Soit E  Rn rX s et Hn  tP P RnrX s | P 1p1q  P p1q  0u
Le nombre entier de gauche est pair donc le nombre entier de droite éga- 1. Première méthode :
lement, ce qui force n à être impair et donc on pose n  2k  1 : Le poynôme nul appartient à Hn donc celui-ci est non vide.
soient P et Q dans Hn et λ P R alors on a :
2.p2nqn  pn 1qn 1 ô 2.p4k  1q2k1  p2kq2k ô p4k  1q2k1  22k1.k2k
pP λQqp1q  P p1q λQp1q  0 et pP λQq1 p1q  P 1 p1q λQ1 p1q  0
On aboutit à une absurdité (un nombre impair à gauche égal à un nombre
Ainsi P λQ P Hn ce qui en fait un sous-espace vectoriel de E.
pair à droite). Ainsi fn n’admet pas de racines multiples et Pn non plus.
3. Rappelons que pour x ¡ 1 : Seconde méthode :
fn pxq
P n px q 
x1
Hn  tP P RnrX s | P 1p1q  P p1q  0u  tP P RnrX s | 1 est racine double de P u
et que les racines et le signe de Pn sur s1, 8r sont celles fn . Ainsi
Or par la question précédente fn1 pxq 0 sur r1, n2n1 s et fn1 pxq ¡ 0 sur
r n 1 , 8r, on en déduit que fn est décroissante sur r1, n2n1 s et croissante
2n Hn  tP P RnrX s | pX  1q2 diviseP u  tQpX  1q2|Q P Rn2rX su
sur r n2n1 , 8r.
   Et donc :
Or fn

r1, n2n1 s  rfn n2n1
, 0s avec fn n2n1 0. Hn  VectpX k pX  1q2 | k P rr0, n  2ssq
Et fn r n2n1 , 8r  rfn n2n1 , 8r. Et Hn est alors un sous-espace vectoriel de Hn vu qu’il est engendré par

Donc 0 P fn r n2n1 , 8r , intervalle où fn est strictement croissante, donc une famille finie de polynômes. (bon, là on empiète un peu sur la fin de
par le théorème de la bijection l’équation fn pxq  0 n’admet qu’une unique
l’exercice car on a directement la dimension vu qu’on a trouvé une base...)
solution sur r n2n1 , 8r et aucune sur s1, n2n1 s car fn y est strictement 2. Soit Pn pX q  X n  nX 1.
négative. Pour déterminer le reste de la division euclidienne de Pn par P2  X 2 
Finalement Pn admet une seule racine dans s1, 8r. 2X 1  pX  1q2 on peut poser la relation de division euclidienne :

D!pQ, Rq P RrX s2 tel que Pn  Q.pX  1q2 R avec degpRq ¤ 1

Donc Dpa, bq P R2 tel que P  aX b.


On prend cette relation, ainsi que sa dérivée en X 1:
P n p1 q  2  n  a b et Pn1 p1q  0  a

Donc R  2  n.

Fabien DÉLEN [email protected] 155 PSI 2023-2024


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3. Montrons que E  Hn ` R1 rX s en s’aidant de la question précédente. Exercice 131 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-3-Alg) ). Voir énoncé
On peut poser la relation de division euclidienne pour un polynôme P de Si M P Mn,p pRq, on note M T la transposée de M .
E quelconque : 1. Attention : ici pAB qT  B T AT est encore vrai mais il faut garder en tête
D!pQ, Rq P RrX s2 tel que P  Q.pX  1q2 R avec degpRq ¤ 1 que les matrices de non pas carrées.
Supposons n ¥ p et notons N P Mn pRq définie par N  rM |p0qs (on com-
Or Q.pX  1q2 P Hn d’après la question 1. et R P R1 rX s, on a donc bien plète M en unematrice carré avec des zéros sur les colonnes de droite.
prouvé que E  Hn ` R1 rX s (l’unicité prouve que la somme est directe).
MT M 0
Ainsi N T N  .
0 0
Un produit par bloc donne χN T N  χM T M  X np .
La formule de Grassman dans le cas d’une somme directe donne :

dimpE q  dimpHn q dimpR1 rX sq De même N T N  M T M donc χN T N  χM T M .


Mais on sait que pour toutes matrices carrées A et B carrées χAB  χBA
Soit dimpHn q  n 1  2  n  1. (démonstration classique, en commençant par le prouver pour A inver-
4. Soit p la projection sur R rX s parallèlement à H , par les 2 questions sible). Donc χN T N  χN N T soit
1 n
précédentes on a directement :
χM M T  χM TM  X np
ppPn q  R  2  n.
On en déduit que M M T et M T M ont les mêmes valeurs propres non nulles.
2. Il suffit de prendre des matrices non carrées :
 
1 1 ... 1
Pour M   . . .  rns et M M 
T T  .. .. 
,M M  . .
1 1 ... 1

On a SppM T M q  tnu et SppM M T q  t0, nu.


3. On se donne un R-espace vectoriel E de dimension finie et un endomor-
phisme f de E tel que f 2  IdE .
Un exemple d’un tel endomorphisme f dans R2 est une rotation vectorielle
0 1
d’angle π2 , c’est à dire la matrice A  . On a bien A2  I2 .
1 0
4. Soit λ P R une valeur propre réelle de f , il existe x  0 tel que f pxq  λx,
et donc f 2 pxq  λ2 x  x soit λ2  1 puisque x  0. Mais ceci est
impossible donc f ne possède pas de valeur propre réelle.
5. detpf 2 q  detpIdE q ñ pdet f q2  p1qn avec n  dim E or detpf q2 ¤ 0
donc n est pair.
On suppose dans la suite dim E  2n.

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6. Montrons ceci par récurrence. soit 


Si dimpE q  2, pe1 , f pe1 qq est libre pour e1  0 car f pe1 q  λe1 est 0 1
impossible d’après le 5., la propriété est donc initialisée.
 1
 0 p0q 

Supposons que dim E  2n 2 et qu’il existe des vecteurs

 0 1 

pe1, f pe1q, . . . , en, f penqq formant une base d’un sous-espace vectoriel F de 
 1 0 

E de dimension 2n. Montrons que l’on peut compléter cette famille libre A 
 .. 

 . 
en une base de E.  .. 
 
Soit en 1 R F , ainsi pe1 , f pe1 q, . . . , en , f pen q, en 1 q est libre. 
. 
Supposons que f pen 1 q soit combinaison linéaire des 2n 1 premiers vec-
 p0 q 0 1
teurs précédents : Dpλ, αi , βi q P R2n 1 tels que 1 0


f pen 1 q  λen 1 αi ei βi f pei q pq
i 1 
On applique f , alors


en 1  λf pen 1q αi f pei q  βi ei pq

i 1

On injecte pq dans pq et


ņ ņ
e n 1  λ 2 e n 1 λ pα i e i β i f pe i q pαif peiq  βiei

i 1 
i 1

ou encore

p1 λ2 qen 1  pλαi  βiqei pλβi α i qf pe i q

i 1

et donc en 1 P F ce qui est absurde.


Ainsi pe1 , f pe1 q, . . . , en , f pen q, en 1 q est libre et maximale, il s’agit d’une
base de E.
Par principe de récurrence, on a bien l’existence de cette famille.
7. Pour les vecteurs précédents, @i P rr1, nss, f peq  1  ei et f pf peiqq  1ei
Fabien DÉLEN [email protected] 157 PSI 2023-2024
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Exercice 132 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-37-Alg) ). Voir énoncé Si on réécrit matriciellement le système obtenu d’inconnue X 
Soit A une matrice de Mn pCq, on note C pAq son commutant. pλ0, . . . , λn1qT , cela équivaut à AX  0n,1 avec A  pdji,iq1¤i,j¤n.
1. (a) Soient B1 et B2 deux éléments de C pAq et λ P C : Il s’agit d’une matrice de Vandermonde, inversible vu que les di,i sont
deux à deux distincts. Done nécessairement X  A1  0n,1  0n,1
pB1 λB2 qA  B1 A λB2 A  AB1 λAB2  ApB 1 λB2 q La famille pλ0 , . . . , λn1 q est donc libre et pIn , D, D2 , . . . , Dn1 q forme
une base de C pDq.
Donc B1 λB2 P C pAq et C pAq est non vide car 0n commute avec A
3. On se place dans Mn pRq.
donc C pAq est un sous-espace vectoriel de Mn pCq.
De même : (a) Soit A appartenant à M2 pRq telles que dim C pAq  4, c’est à dire
B1 B2 A  B1 AB2  AB1 B2 C pAq  M2 pRq donc les éléments Ei,j de la base canonique appar-
tiennent à C pAq et la relation AEi,j  Ei,j A donne a1,1  a2,2 et
Donc B1 B2 P C pAq et de plus In P C pAq donc C pAq est une sous a2,1  a2,1  0 c’est à dire que A est de la forme a1,1 I2  λI2 .
(b) Si A  λIn alors dimpC pAqq  4 donc c’est bon.
algèbre.
(b) Soit M appartenant à C pAq avec M inversible, on a : Sinon, la famille pIn , Aq appartient à C pAq et donc VectpIn , Aq €
C pAq et dim C pAq ¥ 2.
AM M A ô M 1AM  A ô M 1A  AM 1
(c) On suppose que dim C pAq  3. Montrer que A est nécessairement de
Donc l’inverse de M appartient aussi à C pAq. la forme λI2 , avec λ P R.
2. Soit D une matrice diagonale de Mn pCq, à coefficients diagonaux deux à On pourra s’aider de F  VectpE1,1 , E1,2 q et G  VectpE2,1 , E2,2 q.
deux distincts. PAS ENCORE DE CORRIGE

(a) Soit M commutant avec D, alors en écrivant coefficient par coefficient (d) Donner une base de C pAq, pour toute matrice A de M2 pRq.
la relation cela donne : PAS ENCORE DE CORRIGE

@pi, j q P rr1, nss2, mi,j di,i  mi,j dj,j


Vu que les coefficients diagonaux sont deux à deux distincts, néces-
sairement mi,j  0 si i  j et donc M est également diagonale.
Réciproquement, de façon triviale, toute matrice diagonale commute
avec D.
Ainsi C pDq  Dn pRq (ensemble des matrices diagonale).
(b) dimpC pDqq  n et CardpIn , D, D2 , . . . , Dn1 q  n donc il suffit de
prouver que la famille est libre.
Soit pλ0 , . . . , λn1 q tels que :

n¸1 
n¸1
λk D k  0n ô @i P rr1, nss , λk dki,i 0

k 0 
k 0

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12 SÉRIES ET INTÉGRALES 3. La question 2. suggère d’écrire


 » 1¸
»1
t ln2 ptq
»1
t ln2 ptq
8
¸ 8
Exercice 133 (CCINP 2016 2022 2023 - Arthur DUFETRELLE - Aymeric I  2p1  tq2
dt  pn 1 qt n dt  nt ln ptq
1 n 2
dt
LELONG (Oral-125-SerInt) ). Voir énoncé 0 0 2 
n 0 0 n1
2
»1
t ln2 ptq
Soit I  2p1  tq2
dt. Notons, pour n ¥ 1, fn ptq  12 ntn ln2 ptq, alors :
°
fn converge vers f par construction sur s0, 1r.
0

t ln ptq 2

1. Notons f ptq  sur s0, 1r. @n P N, fn est intégrable sur s0, 1s car prolongeable par continuité en
2p1  tq2

0.
t ln2 t
Sur s0, 21 s, f ptq  ÝÑ 0 donc f est prolongeable par continuité en
0 2 tÑ0 — Calculons par double intégration par partie :
0. »1
Sur r 21 , 1r, f ptq  f p1  hq 
p1  hq ln2p1  hq  h2  1 donc f µn  fn ptq dt
2h2 hÑ0 2h2 hÑ0 2
est aussi prolongeable par continuité en 1. 0 1
1 n 1 »
tn 1 2
Ceci prouve que f est intégrable sur s0, 1r donc que I est convergente.  n 1»
ln ptq 
t ln t
dt
0 0 n 1 t
1
2. On a deux méthodes.
8
¸  n
tn ln t dt
Méthode 1 : @x Ps  1, 1r, 
1 n 1 0
k  n 1 1 » 1 n 1
1x
x et en dérivant :

k 0  n
n 1
t
n 1
lnptq 
t 1
dt
0 0 n 1t
8
¸ 8
¸  n
@x Ps  1, 1r, p1 1 xq2  kxk1  pk 1qxk pn 1 q3
k 0 
k 0 °
Ainsi par comparaison avec une série de Riemann, µn converge.
Méthode 2 : Finalement d’après le théorème d’interversion série-intégrale :

8
¸
2
@x Ps  1, 1r, p1  xq2 
1
xk 8
»1 ¸ 8
¸ 8n
¸  1  ¸8 8 1
¸
  fn ptq dt 
n
 1

 pn 1 q3
k 0 I

0 n 1  n3 n2
n2  n
3

s  1, 1r et donc
n 1 n 2 n 2
On reconnait un produit de Cauchy convergent sur
On en déduit finalement que
8
¸ 8
¸
@x Ps  1, 1r, p1 1 xq2  ck xk  pk 1 qx k 8 1
¸ 8 1
¸

k 0 
k 0
I  n2
 3
.

n 1  n
n 1
ķ ķ
car ai bki  1n 1.

i 0 
i 0

Fabien DÉLEN [email protected] 159 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 134 (CCINP 2016 2023 - Antoine COCHET (Oral-126-SerInt) ). Voir Exercice 135 (CCINP 2018 2022 2023 - Eugénie PARENT - Franscesco
énoncé » DADDI - Lucien ESNAULT ). Voir énoncé
8 1  ext2
(Oral-149-SerInt)
°
Soit F pxq  dt. Soit an une série absolument convergente.
°
0 t2
1. an est une série absolument convergente donc son terme général an
1  ext
2

1. Posons g px, tq  définie sur R  R . converge vers 0.


a   ¸ xn
t2  n   o 1 et le rayon de convergence de vaut 8 donc le
— @t P R , x ÞÑ g px, tq est de classe C sur R et :
1 Ainsi n! n!
n¥0
n!
Bg px, tq  ext2 . ¸ an
xn vaut aussi R  8.
Bx rayon de convergence de
n¥0
n!
— @x P R , t ÞÑ g px, tq est continue par morceaux sur s0, 8r et inté- 2. t ÞÑ t e est continue sur r0 8r donc intégrable sur r0, 1s et tn et  o t12
n  t


qui est intégrable sur r1, 8r en tant que fonction de Riemann.


2
grable car g px, tq   x et g px, tq 
xt 1
qui est intégrable
tÑ0 t tÑ0 tÑ 8 t2
Finalement t ÞÑ tn et est intégrable sur R et donc In converge.
2
sur r1, 8r,
— @x P R , t ÞÑ
Bg px, tq est continue par morceaux sur s0, 8r, Par intégration par partie :
Bx  n t  8
» 8
— et enfin l’hypothèse de majoration, soit ra, bs €s0, 8r : In  t e 0  ntn1 pet q dt  In
 
@px, tq P ra, bss0, B  g 
8r B p q  ex t ¤ eat  ϕptq
, 
2 2
0

x
x, t
Par récurrence triviale In  n!I0  n!.
 8a
¸
et ϕptq  o 3. Rappelons que f ptq 
1 n
. tn , f est définie sur R.
t2
n0
n!
Ainsi la fonction F est de classe C 1 sur R  et définie sur R . Il s’agit d’utiliser le théorème d’intégration terme à terme qui montre l’in-
2. De plus, la question 1. prouve que : tégrabilité de f sur r0, 8r ainsi que l’égalité voulue.
» 8 Posons pour n P N et t P R, fn ptq  an!n tn et .
@x ¡ 0, F 1pxq  ext dt
2

— Chaque fn est intégrable (comme vu au 2.) sur R .


3.
? 0
?
Posons u  xt, soit u2  xt2 et du  xdt, ce changement de variable — Par construction
¸
fn converge simplement vers t ÞÑ f ptqet sur
est un C 1 -difféomorphisme et ¥

n 0
» 8 » 8 1 R .
@x ¡ 0, F 1pxq  ext dt 
2
? eu2 du 
x
?
2 x — En posant :
 , F pxq  ?πx
0 0
Ainsi, Dk P R, tel que »sur R k. » 8 |an| » 8 |an| I  |a |
8  n|fn ptq| dt  ntn1 pet q dt 
Pour x  0, F p0q  0 dt  0 donc F est également définie en 0 et
µn n n
0 n! 0 n!
F p0q  0 soit
0
°
?
F pxq  πx pour x ¥ 0
alors par
°
hypothèse comme an est une série absolument convergente
alors µn converge.

Fabien DÉLEN [email protected] 160 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Le théorème d’intégration terme à terme s’applique, prouve que f est in- Exercice 136 (CCINP 2019 2023 - Paul WIBAUX - Ryad GUENNOUN
tégrable sur R et : (Oral-150-SerInt) ). Voir énoncé
» 8
sin3 ptq
» 8 » 8 ¸ 8 ¸8 » 8 ¸8 Soit I  dt.
f ptqet dt  fn ptq dt  fn ptq dt  an 0 t2
n0 n0 0 n0 sin3 ptq
1. Posons f : t ÞÑ sur R .
0 0
t2
Sur l’intervalle s0, 1s, en t  0, sint2ptq  tt2  t donc la fonction f est
3 3

prolongeable par continuité en 0 donc intégrable.


Sur l’intervalle r1, 8r, on a |f ptq| ¤ t12 et cette dernière fonction est
intégrable sur r1, 8r en tant que fonction de Riemann.
f est donc intégrable sur s0, 8r donc l’intégrale I converge.
2. [En 2023] Il s’agit de linéariser, par exemple avec la formule d’Euler :

eix  eix
3
sin pxq
3
 2i
ei3x  3eix 3eix  ei3x
 8i
p ei3x  ei3x q  3peix  eix q
 38i
  4 sinp3xq 4 sinpxq
1

3. Il s’agit de linéariser sin3 ptq  p3 sin t  sin 3tq.


1
» 4
8 sin3 ptq
On note alors I  xlim
Ñ0 t2
dt et avec la formule qui précède :
x
 » 8 sinptq » 8 sinp3tq
I  1
lim 3
4 xÑ 0 t2
dt 
t2
dt
x x

On effectue le changement de variable u  3t dans la seconde intégrale et :


 » 8 sinptq » 8 sinpuq du
I  1
lim 3
4 xÑ 0 t2
dt 
p u3 q2 3
x 3x

Finalement par la relation de Chasles :


» 3x
sinptq
I  34 xlim
Ñ0 t2
dt.
x

Fabien DÉLEN [email protected] 161 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

sinptq  t t 3
t Exercice 137 (CCINP 2023 - Bounam APHAVAYONG - Zakaria EL MRANI
4. Il suffit de faire un développement limité en 0 : f ptq   6
 .
t2 t 2 6 (395-Exo-Ana) ). Voir énoncé
Donc f est prolongeable par continuité en 0 (on notera encore f ce prolon- Soit α ¡ 1 et n P N , on pose
gement et posera f p0q  0).
ņ ¸8 1
S n pα q  p q 
5. On peut reformuler le résultat de la question 3. en : 1
et Rn α
k1
kα k n 1

sin t
 f pt q t1
t2 1. Rn existe la suite des sommes partielles pSn q converge (série de Riemann
et donc de paramètre α ¡ 1).
» 3x » 3x La fonction t ÞÑ t1α est positive et décroissante sur r1, 8r donc par com-
I  3
lim
4 xÑ0
f ptq dt
3
lim
4 xÑ 0
1
t
dt  0
3
4
ln 3  ln 3
3
4
paraison série-intégrale on obtient que :
x x » 8 1 » 8 1
@n P N, tα
dt ¤ Rn ¤ tα
dt
n 1 n

Soit :   8   8
@n P N, pα  11qtα1 ¤ Rn ¤ pα  11qtα1
n 1 n

Soit Rn 8 pα  11qnα1 car nα1 8 pn 1 qα1

2. Soit α P R, posons un  RS nppααqq , alors d’après le 1) :


n

un 8 S pαqpα 1 1qnα1
8 1
¸
où S pαq  α
.
 k
p q converge si, et seule-
k 1
¸ Rn α
Sn pαq
Ainsi, par comparaison de séries positives,
ment si, α ¡ 2.

Fabien DÉLEN [email protected] 162 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 138 (CCINP 2023 - Abdelmlek MRAD (396-Exo-Ana) ). Voir énoncé par |t| et là :
» 8 sinptq
Soit I  shptq
dt » 8
0 µn  2| sinptq|ep2n 1 t q dt
sinptq
»0 8
1. On pose f ptq  , f est continue sur s0, 8r . ¤ 2tep2n q dt
shptq
1 t

0  8 » 8
Sur s0, 1s, f ptq   1 donc f est prolongeable par continuité en 0.
t
¤ tep2n 1qt ep2n q dt
2t 2 1 t
0 t 0
2n 1» 2n 1
Sur r1, 8r, |f ptq| ¤ t 8
| shptq| shptq 0 et 0 2e qui est intégrable.
 
1 1 2 0 0

¤ ep2n q dt
2 1 t
Ainsi I converge. 2n 1 0
8
¸ ¤ 2
p2n 1q2
2. Pour x Ps  1, 1r, 
1
xn donc
1x 
n 0 ° 2
Or
p2n
1q2
converge donc par comparaison de séries positives,
sinptq ptq °
@t ¡ 0, shptq
 e2t sin
t et
µn converge.
 ptq Le théorème d’intégration terme à terme s’applique et :
 2e1  sin
e  2t » 8 sinptq 8»
¸ 8
8
¸  dt  fn ptq dt
 2e sinptq pe2tqn car 0
 e2t shptq
t
I
1 0 0 0

8
n 0
¸ » 8
 2 sinptqep2n 1qt Calculons maintenant 2 sinptqep2n q dt en remarquant que sinptq 
1 t


Impeit q :
n 0 0

3. Posons fn ptq  2 sinptqep2n q pour t ¡ 0 et n P N.


1 t » 8 » 8
2 sinptqep2n 1qt dt  2Im erp2n q ist dt
1

— Chaque fn est continue et intégrable sur s0, 8r, car : 0  0  8


rp2n 1q ist
 2Im p e
1q
|fnptq| ¤ 2ep2n q
1 t 2n i
p 2n 1q
 2 p2n 1q2 i
0

° 1
— fn converge simplement par construction vers f .
» 8  p2n 21q2
2| sinptq|ep2n 1qt dt.
1
— On pose µn 
8
Si on majore | sinptq| par 1 alors on obtient une intégrale dont la valeur
0
¸
est le terme général d’une série divergente, il faut majorer alors | sinptq|
Ainsi I  p2n
1
1q2
.
n0
1

Fabien DÉLEN [email protected] 163 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

4. On effectue une comparaison série-intégrale : la fonction t ÞÑ


1 Exercice 139 (CCINP 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT ).
p2t 1q2 1 Voir énoncé
(398-Exo-Ana)

» 8
arctanpn xq
est positive et décroissante sur R , comme on a convergence de la série,
on a également celle des intégrales suivante et :

Pour tout n P N , on pose In  ?xpn xq dx.
0
» 8 8 » 8 1. Pour n P N et x ¡ 0 notons :
¸
dt ¤
p2n 1q2 1 ¤ 2 0 1 p2t 1q2 dt
2 1 2
1 p2t 1q2 arctanpn xq
n0 fn pxq  ?
x pn x q
0

fn est continue sur s0, 8r.


En intégrant :
8 arctanpnq
8 ¸
rarctanp2x 1qs0 ¤ p2n 1q2 1 ¤ 2 rarctanp2x 1qs0
1 8 Sur s0, 1s : |fn pxq| 
0
?
n x
 cste
1 .
x2
n0 Donc par comparaison fn est intégrable sur s0, 1s.
π
Finalement en remplaçant : Sur r1, 8r : |fnpxq| 8 3 .
2
x2
Donc par comparaison fn est intégrable sur r1, 8r.
π
4
¤ I ¤ π4 1.
L’intégrabilité de fn sur s0, 8r justifie la convergence de In donc son
existence.
2. Utilisons le théorème de convergence dominée.
Soit x P R  fixé et n Ñ 8 alors :
π
fn pxq  ?2 ÝÑ 0
nÑ 8 n x nÑ 8

Ainsi la suite de fonctions pfn q converge simplement vers la fonctions nulle


sur s0, 8r.
De plus, @x ¡ 0, @n P N :
π
|fnpxq| ¤ ?xp12 xq
 ϕ px q
ϕ est intégrable sur s0, 8r car ϕpxq 8 et ϕpxq 
π π
3 1 .
2x 0 2x 2 2
Le théorème de convergence dominée s’applique et donc
» 8 » 8 » 8
lim fn pxq dx  lim fn pxq dx  0 dx
nÑ 8 0 0 n Ñ 8 0

Déterminer la limite de la suite pIn q.

Fabien DÉLEN [email protected] 164 PSI 2023-2024


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3. On pose u 
?x, changement de variable de classe C 1 sur s0, 8r.
?
Exercice 140 (CCINP 2023 - Martin BRETECHER (401-Exo-Ana) ). Voir énoncé
On a alors du  ? dx et alors : Pour x P R et n P N, on pose fn pxq  xe | |.
1 nx
2 x
1. Soit x P R fixé.
» 8 » 8 Si x  0, fn p0q  0 ÝÑ
du 
2 2 1 0.
 du ?
 n|x|
Ñ 8
n
Si x  0, xe ÝÑ 0.
n u2 n 2
0 0
1 ?un nÑ 8
Ainsi la suite numérique pfn pxqq converge vers 0, pour tout x P R.
Et donc : 2. Étudions les variations de fn en calculant la dérivée.
   8 fn est impaire et dérivable sur s0, 8r :
I  ?2n arctan ?un  ?2n  π2  ?πn ?n|x| ?n|x|
0
@x ¡ 0, fn1 pxq  1  e  x?n  2?1 x xe
4. @x ¡ 0, @n P N : π
0 ¤ fn pxq ¤ ?xpn2 xq
Soit :  ? ?
n?
fn1 pxq  1  x xe n|x|
Donc par croissance de l’intégrale : 2

0 ¤ In ¤ π2 I  2π?n
2 Et ?n ?
f 1 px q ¡ 0 ô 1ôx
4
n x
2 n2
Ainsi fn est croissante puis décroissante sur R , positive, donc admet un
maximum en x  n42 . 
4 2
On a donc sup|fn pxq|  sup |fn pxq|  fn 
4
e .
xPR xPR n 2 n
Comme }fn }8 ÝÑ 0, on en déduit que la suite pfn q converge uniformé-
n Ñ 8
ment vers la fonction nulle sur R.
3. Soit x P R fixé. ¸
Si x  0, fn p0q  0 donc fn p0q converge.
n¥0
?
 n|x|

¸
Si x  0, |fn pxq|  |x|e o fn pxq converge absolu-
1
donc
n2 n¥0
ment par comparaison. Il y a donc convergence absolue.
¸ ¸
En revanche }fn}8 diverge car n1 diverge donc il n’y a pas conver-
n¥0 n¥1
gence normale.

Fabien DÉLEN [email protected] 165 PSI 2023-2024


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4. Soit a P R fixé. ¸ Exercice141 (CCINP 2023 - Antoine COCHET


(403-Exo-Ana) ). Voir énoncé

Pour n assez grand, 4


a donc }fn }8  fnpaq et fn paq converge. a 0 c
Soit M   0 b 0 avec pa, b, cq P R3 .
n2
¥0

Il y a donc convergence normale donc uniforme de fn sur ra, 8r (et c 0 a
n¥0
s  8, as par parité) avec a P R . 1. On calcule χM en développant par rapport à la première colonne et on
trouve :
Mais ce n’est pas la question ici. Étudions la convergence uniforme de la
suite des restes de la série sur ra, as, qui équivaut par parité à celle sur χM  px  aq2 pX  bq  c2 pX  bq  pX  bqpX  pa  cqqpx  pa cqq
r0, as.
On a donc SppM q  tb, a c, a  cu.
8
¸
@x ¥ 0, Rn pxq  fk pxq 2. Trivialement detpM q  χM p0q  bpa cqpa  cq.

?
k n 1 3. M est symétrique réelle donc est diagonalisable dans une base orthonormée
8
¸
 xe  k | x| de vecteurs propres par le théorème spectral.

 a 0 a
? k | x|
k n 1
¸2n
4. Si b est nul, c  a et c  0, alors M   0 0 0
xe
donc par lecture
¥ a 0 a

?2n|x|
k n 1
matricielle :
¸2n
¥ xe 
1

0

1

k n 1
ImpM q  Vect  0 
, 1 et kerpM q  Vect  0
Ainsi, en passant à la norme infinie : 1 0 1
@x ¥ 0, }Rn}8 ¥ Rnp 2n1 q b 
0
5. On a Eb pM q  Vect  1
¸
2n
 2n
¥
1
xe 2n .

k n 1 
0

¸2n
1 1 1 1
¥ 2n
e Et Ea c pM q  Vect  0 et Eac pM q  Vect  0 .

k n 1
1 1
¸ 2n  pn 1q
2n
¥ e 1
1
6. Par ce qui précède on a trivialement
 2n
k n 1  
e1
¥ b 0 0 0 1 1
D 0 a c  1
2
0 et 0 0
¸}Rn }8 ne converge pas vers 0 et il n’y a pas convergence uniforme
Ainsi 0 0 ac 0 1 1
de fn sur ra, as avec a P R .
¥
n 0

Fabien DÉLEN [email protected] 166 PSI 2023-2024


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¸ 1 ¸
Exercice 142 (CCINP 2019 2022 - Julien TARAN - Nicolas RAYMOND - Or diverge donc par comparaison de séries positives la série In
Cyprien LANNEAU (Oral-152-SerInt) ). Voir énoncé » 8 ¥ n
n 1 ¥
n 1

On définit, pour n P N et x P R, fn pxq   fn pxq dx.


1 diverge.
¸
chpxqn
et In
0 4. D’après la question précédente la sérieIn xn diverge pour x  1 et
1. Pour tout n P N , fn p0q  1 et chpxq 8 ex nPN
converge pour x  1 donc le rayon de convergence vaut R  1.
2 donc
 Calculons sa somme, posons pour N P N, et x Ps  1, 1r,
2n
f p xq 8 8 o 1
enx x2 Ņ
Sn pxq  In xn
Par comparaison avec une intégrale de Riemann, on en déduit que fn est n 1
Ņ » 8 xn
Sn pxq 
intégrable sur R .
chptqn
dt
2. La suite de fonctions fn converge simplement sur R vers la fonction : 
n 1 0
» 
" 8 Ņ n
Sn pxq 
x
1 si x  0
f : x ÞÑ chptq
dt
0 si x ¡ 0 0 
n 1 
1
N
» 8 x x
pq
De plus, pour tout n P N , |fn pxq| ¤ f1 pxq  ch1pxq ¤ ex  ϕpxq. Sn pxq   ch t
chptq 1 x dt
ϕ est intégrable sur R donc le théorème de convergence dominée s’ap-
0 ch tpq
 N
» 8 » 8 x
plique et pq
Sn pxq  p q  1 dt 
» » 1
8 8 ch t
p q  1 dt
fn pxq dx  lim fn pxq dx  0
ch t ch t
lim 0 0
n Ñ 8 0 0 nÑ 8 x x

3. Comme chpxq ¥ 1 alors ch pxq ¥ ch pxq fn 1pxq ¤ fnpxq et par crois-
N
n 1 n » 8 x
pq
sance de l’intégrale on a donc 0 ¤ In 1 ¤ In . Montrons que
ch t
chptq
dt converge vers 0 lorsque N Ñ 8.
0 1
On pose à nouveau pour x Ps  1, 1r :
On en¸ déduit que le critère spécial des séries alternées s’applique pour la x
série p1qnIn qui converge donc.
nPN  ¸
 N
In , on remarque que pour x ¡ 0, ex ¤ ex donc :
x
pq
g N px q 
Concernant ch t
nPN chptq
x 1
ex
Alors la suite de fonctions pgN q converge simplement vers la fonction nulle
ex ex ex
chpxq  ¤  ex
2 2 sur R .
Donc pour tout n P N, De plus pour tout t ¥ 0, pour tout n P N et x Ps  1, 1r :
» 8 » 8 1 » 8
 fn pxq dx ¥ dx  enx dx 
1 |gN ptq| ¤ pq 1
1
 ϕptq
In
0 0 p q
ex n 0 n
ch t
x

Fabien DÉLEN [email protected] 167 PSI 2023-2024


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Et ϕ est intégrable sur r0, 8r car ϕptq tÑ 8 xet. Exercice 143 (CCINP 2022 - Victor RODDE (Oral-239-SerInt) ). Voir énoncé
Le théorème de convergence dominée s’applique et donc : Soit a ¥ 0, on pose pour x P r0, 1s et n P N ,
 N
nxpx2 aq x
fn pxq 
» 8 x
pq e
dt  0
ch t
nx 1
chptq
lim
N Ñ 8 0 1
1. On travaille à x fixé non nul et on fait un équivalent lorsque n Ñ 8:
x

On a donc :
nxpx2 aq x
8 » 8 » 8  nxpxnx aq ex  px2 aqex
2
¸ fn pxq 
In x n
 ch t
1
pq 1 dt 
x
chptq  x
dt nx 1
e
n 1  0
x
0
Pour x  0 on a fn p0q  0. Ainsi pfn qnPN converge simplement sur I vers :
On a alors :
"
8 » 8 » 8 px 2 aqex si x Ps0, 1s
F : x ÞÑ
¸ 2xet
In x n
 et
2x
et  2x
dt 
e2t 1  2xet
dt 0 si x  0

n 1 0 0

On met sous la forme canonique : 2. Chaque pfn q étant continue sur r0, 1s, la convergence uniforme de la suite
8 » 8
pfnq impliquerait la continuité de F sur r0, 1s, ce qui n’est le cas que si
a  0.
¸ 2xet   8
In x n
 p  xq p1  q dt  2x arctanpet  xq
 0 et 2 x2 0
On en déduit que si a  0 alors il n’y a pas convergence uniforme de la
suite pfn q.
n 1

Finalement
8 Si a  0, il faut faire l’étude de }fn  F }8 :
¸
In xn  πx 2x arctanpxq
x x

n 1
@n P N, @x P r0, 1s, |fnpxq  F pxq|  nx
x e 2
 nxe
1 1
x

Soit :
@n P N, @x P r0, 1s, |fnpxq  F pxq| ¤ 1en  n1
0

En passant à la borne supérieure :

}fn  F }8 ¤ n1 Ñ 0
Ce qui prouve la convergence est uniforme sur r0, 1s.

Fabien DÉLEN [email protected] 168 PSI 2023-2024


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3. Soit h ¡ 0, @n P N , @x P r0, 1s, Exercice 144 (CCINP 2022 - Nathan SATGE (Oral-242-SerInt) ). Voir énoncé
  Soit a P R et x P R, on définit alors, lorsque c’est possible,
|fnpxq  F pxq|   p
 nx x2 a
x q p x2

aqex 
 nx 1 e 
8
 |nx nxpnx1 1q| px2
¸ an
aqex S px q 
x  n x
 px nx aq1e
2 n 0

¤ p1nh aq1e
an
1. Posons, lorsque c’est possible fn pxq 
0
.
n x
fn existe si, et seulement si, x  n donc DS € RzZ .
¤ p1 aq
nh 1 Cherchons maintenant si la série converge. Par le critère de d’Alembert :
On a donc :
}fn  F } ¤ pnh
1 aq
1
Ñ0 fn 1 pxq
fn pxq
 |n|a||n1 xx|| Ñ |a|
Ainsi la suite pfn q converge uniformément sur tout segment de la forme
rh, 1s avec h ¡ 0. °
Si |a| 1 alors ° fn pxq converge absolument pour tout x dans RzZ .
Si |a| ¡ 1 alors fn pxq diverge grossièrement pour tout x dans RzZ .
Si a  1 alors fn pxq  pour tout x dans RzZ donc il y a divergence.
1
n
Si a  1 alors fn pxq 
p1qn et la série converge par le critère spécial
n x
des séries alternées pour tout x dans RzZ .
Ainsi le domaine de définition de S est DS  RzZ si a P r1, 1r et
DS  H sinon.

2. Soit |a| 1.

(a) Soit α ¡ 0, pour tout x ¥ α on a :

@n P N, |fnpxq| ¤ n|a| α  |fnpαq|


n

° °
Or |fn pαq| converge donc la série fn converge normalement sur
tout segment de R et chaque fn est continue sur R , par théorème
S est continue sur R .

Fabien DÉLEN [email protected] 169 PSI 2023-2024


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(b) Pour a  et x ¡ 0 : Exercice 145 (CCINP 2022 - Enzo TELASCO (Oral-250-SerInt) ). Voir énoncé
Soit x P r1, 1s et n P N, on pose fn pxq  sinpnxenx q.
2

8
¸ 8
¸
1. Pour x  0, on a fn p0q  0.
an an
S px 1 q  S px q  
n0
n x 1  n x Pour x  0, on a nenx ÝÑ 0 donc fn pxq ÝÑ
2
0.
8 an1
¸ 8
¸
n 0
nÑ 8 Ñ 8
n
  an On en déduit la convergence simple de la suite pfn q vers la fonction nulle
 n x n0 n x F sur r1, 1s.
8 an1  an a1
n 1
Pour a Ps0, 1r et x P ra, 1s on a :
¸
  2.
 n x x
|nxenx | ¤ nena
n 
0
8
1 ¸ an  an 1
2 2

  1
Donc pour n assez grand, de sorte à ce que nena P r0, π2 s et que l’on
a n0 n x x 2

1a
 a
S pxq 
1
ax
puisse utiliser la croissance de sin :

(c) Lorsque x Ñ 0 alors S px 1q Ñ S p1q par continuité de S en 1.


|fnpxq| ¤ sinpnena q nÝÑ
2

Ñ 8
0
Donc comme S p1q est une constante :
Il y a donc convergence uniforme de pfn q sur ra, 1s avec a Ps0, 1r.
1a Sinon on pouvait utiliser directement l’inégalité | sinpxq| ¤ |x| pour majo-
S pxq S pxq  S px 1q 0
1 1
a ax ax rer.   1
 lim sin e n  sinp1q  0  F p0q.
1
Soit enfin S pxq 
1 3. lim fn
. nÑ 8 n nÑ 8
0 x 
4. On remarque que pour tout n P N, }fn }8 ¥ fn Ñ sinp1q donc p}fn}8q
(d) On utilise le théorème de la double limite, chaque fonction fn a une 1
limite nulle en 8 et on a convergence normale de la série sur tout n
segment de la forme rα, 8r, ainsi : ne converge pas vers 0 et donc il n’y a pas convergence uniforme de pfn q
sur r1, 1s.
8
¸ an
8
¸ an
lim S pxq  lim  lim 0
x Ñ 8 xÑ 8 n0 n x  xÑ 8 n
n 0
x

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Exercice 146 (CCINP 2022 -»Eliott BARDAT (Oral-252-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 147 (CCINP 2022 - Nathan AUCHERE - Evann PONSONNAILLE
1
x3n
Pour tout n P N, on pose In  (Oral-253-SerInt) ). Voir énoncé
dx. » 8 ent
Pour tout n P N , on pose In 
x3 1
1. Pour tout n P N,
0
0 p1 e t qn 1
dt.
»1 »1 ent
1 
x3n 3 x3n
dx  x3n dx 
1 1. Notons fn ptq 
In In
x3 1 3n 1 p1 etqn 1 dt.
fn est continue sur r0, 8r et intégrable en 8 car :
0 0
Comme sur r0, 1s, x¤ x3n alors par croissance de l’intégrale, In 1 ¤
3n 3

|fnptq| tÑ 8 epn ent t


q Ñ 8 e
In .
Et par positivité de l’intégrale, In ¥ 0, donc la suite pIn qnPN est minorée
1 t t

décroissante donc converge vers une limite ` telle que, d’après la relation Ainsi on a l’existence de In , car l’intégrale converge.
précédent, 2`  0. 2. Il s’agit d’une intégration par partie généralisée (le crochet converge) :
2. f est dérivable sur s  8, 1r et sur s  1, 8r et : » 8 epn1qt
? ?2 In1  p1
et qn
dt
1 2x  1
f 1 px q x 
1 3 0  8 »
2 x2  x 1
3. 
epn1qt 8 epn1qt net
?  n  1 . p 1 et q n  
1 2 1
2x 1
n1 p1 etqn
3
1 1
dt

 x 1 1  x2 xx 1 p2x12q
1 0
0
  n 1 1 21n n n 1 In
2
2
1
x  12
3

 x 1  x2  x 1 4x2  4x 4
1 6 n1
Ainsi In  n
1
In1 .
 x 1 1  x2 xx 2 1
n2 n
3. On pose @n P N , Jn  nIn , alors

Jn  n pn  1qIn1  n Jn1
1 1
 x3 1 1 2 2
On a trouvé une primitive de x ÞÑ 1 1x donc : 4. On a » 8   8
3.
  
3

J1  I1 
et
dt 
1
 1
 ?
 

I0  ln  ?
 x 1  3 arctan
2x  1 1
? 0 p1 e qt 2 1 e 0t 2
x2  x 1 
? 3 ņ
On montre que @n P N , Jn

 lnp2q  ?lnp1q 2 3 arctan ?1
0
 1
2k
par récurrence.
3 k 1

 ln 2 3 2 3π
Pour n  1, on a bien J1  12 
1
.

k 1
2k
4. On pose Sn  p1qn In . Montrer que Sn est la n-ième somme partielle Supposons cette formule vrai au rang n  1, alors :
d’une série dont on donnera le premier terme Sn et le terme général.
 1
° p1qn
n¸1 ņ
5. En déduire la convergence de (question non restituée). Jn  21n Jn1  21n 2k
 1
2k
... 
k 1 k 1

Fabien DÉLEN [email protected] 171 PSI 2023-2024


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5. On calcule Jn (somme de terme de suite géométrique) et on en déduit : Exercice 148 (CCINP 2019 2021 - Adrien MALTESE - Paolo MASSON
(Oral-154-SerInt) ). Voir énoncé

1 1  p 12 qn nxpx2 aq x
In   1
n 2 1  12
.  1
n
1
1
2n
Soit fn pxq  e avec a ¥ 0, n P N et x P r0, 1s.
nx 1
1. Si x  0 alors fn p0q  0.
6. Sans aucun problème, lim In
Ñ 8
 0. Si x  0 alors fn pxq  px2 aqex .
n nÑ 8
Au final on pouvait répondre à cette question directement par le théorème Ainsi la suite pfn q converge simplement vers la fonction F définie par :
de convergence dominée, en effet : "
0 si x  0
— fn est une fonction continue sur r0, 8r, F px q 
px 2 aqex si x  0
— La suite pfn q converge simplement vers la fonction nulle car pour t ¥ 0
fixé,  2. Si a  0 la limite simple F n’est pas continue en 0 alors que chaque fn est
continue sur r0, 1s. Par contraposée, la convergence de peut-être uniforme
n
et
fn ptq  ÝÑ 0
1
1 et 1 et nÑ 8 sur r0, 1s.
Si a  0 alors il n’y a pas de contradiction, ce qui ne prouve pas pour
ent
— Pour tout n P N , |fn ptq| ¤
petqn 1  ϕptq.
autant la convergence uniforme. Calculons donc :
Or ϕ est intégrable sur r0, 8r. nx3 x
e  x2 ex  nxx 1 ex
2
fn pxq  F pxq 
Ainsi par le théorème de convergence dominée : nx 1
» 8 » 8 On a donc :
ent
Ñ 8
lim In  nÑ 8 p1
lim
et qn
dt  0 dt  0 x
ex
2 x x xe
2
n 0
1
0 |fnpxq  F pxq|  nxx 1
¤ nx e 
n
¤ n1
On a alors }fn  F }8 ÝÑ 0 et la suite pfn q converge uniformément vers
Ñ 8
n
F sur r0, 1s.
3. Calculons à nouveau |fn pxq  F pxq| pour a ¥ 0 quelconque cette fois.
Pour tout n P N et x P rh, 1s on a :
 
|fnpxq  F pxq|   p
 nx x2 a x q  px 2

a qe x  
x2 a x
 nx 1 e  nx 1
e

et donc
|fnpxq  F pxq| ¤ pnh
12 aq
1
 1  nh
1 a
ÝÑ 0
1 nÑ 8
Ainsi pour tout a ¥ 0 fixé, il y a convergence uniforme sur rh, 1s avec
h Ps0, 1r.

Fabien DÉLEN [email protected] 172 PSI 2023-2024


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Exercice 149 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-156-SerInt) ). Voir énoncé 4. D’après la question précédente on a pour tout x ¡ 0 :
nx
Soit un pxq  p1qn pour n ¥ 1 et x ¥ 0.
e
8 8 8 x
pexqn  1eex
¸ ¸ ¸
n f 1 px q  u1n pxq  p1qnenx 
1. Il s’agit d’utiliser le critère spécial des séries alternées.
°   
Soit x ¥ 0 fixé. La série numérique un pxq est alternée et la suite
n 1 n 1 n 1

p|unpxq|qnPN est décroissante et converge vers 0. Reste à intégrer : DK P R, @x ¥ 0 :


On peut donc appliquer le critère spécial des séries alternées et donc la
série converge. (ce qui signifie que sa somme f est bien définie sur R pour f pxq  lnp1 ex q K
la question suivante.)
° Pour déterminer la valeur de K il suffit de calculer la valeur de f en un
point ou encore la limite de f en 8.
2. Étudions la convergence uniforme de la série de fonction un sur R .
L’expression trouvée juste au-dessus donne lim f pxq  0 K  K.
Toujours d’après le critère spécial des séries alternées on a :
Ñ 8
epn 1qx
x
8 enx
@n P N, @x ¥ 0, |Rnpxq| ¤ |un 1 pxq|  n 1
¤n 1
1 D’autre part f pxq 
¸
p1qnet la continuité uniforme sur R per-
n1
n
Ainsi }Rn }8 ¤ n 1 1 Ñ 0 donc ° un converge uniformément sur R . met d’utiliser le théorème d’interversion somme-limite et d’écrire :

Comme chaque fonction un est continue sur R alors la somme de la série 8


¸ nx
lim f pxq  lim p1qn e n  1
f est continue sur R .
°
x Ñ 8  xÑ
n 1
8
3. Chaque fonction fn est continue sur R , de plus fn converge simplement
vers f sur R (et même uniformément). (les limites sont toutes nulles sauf pour n  0 où elle vaut 1.)
°
Reste à prouver la convergence uniforme de u1n sur R ou tout segment Finalement par unicité de la limite on en déduit que K  1.
de R . (On sent qu’il peut y avoir un problème en x  0.)
@n P N, @x ¥ 0, u1npxq  p1qnenx
° 1
Pour x ¡ 0, la série numérique un pxq est à nouveau alternée et son
terme général décroit en valeur absolue vers 0 donc elle converge et de plus
comme au 2.,
@n P N, @x ¥ 0, |Rnpxq| ¤ |u1n 1pxq|  epn 1qx
On pose alors 0 a b fixés et donc un segment ra, bs € R et alors :
@n P N, @x P ra, bs, |Rnpxq| ¤ epn 1qa
ra,bs
Soit }Rn }8 ¤ epn 1qa Ñ 0. °
Ceci prouve la convergence uniforme de u1n sur tout segment de R et
donc par propriété, la fonction f est dérivable sur R .

Fabien DÉLEN [email protected] 173 PSI 2023-2024


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Exercice 150 (CCINP 2021 - Mathieu WAHARTE (Oral-157-SerInt) ). Voir Ainsi la suite pfn1 q converge simplement vers la fonction f 1 : x ÞÑ 1, c’est à
énoncé dire vers la fonction constante égale à 1.
Soit fn : x ÞÑ
nx2
pour x ¥ 0. Étudions maintenant la convergence uniforme de la suite pfn1 q. On pose :
1 nx
n2 x2  p 1 nxq2
@x ¥ 0, hn pxq  fn1 pxq  1   p1
1. On étudie bien entendu d’abord la limite simple ! 2nx 1
Pour x ¥ 0 fixé on a : p1 nxq2 nxq2
— si x  0 alors fn p0q  0 ÝÑ 0. Or hn p0q  1 donc on en déduit que }hn }8 ¥ 1 et que la suite pfn1 q ne
Ñ 8
n
2 converge pas uniformément sur R .
— si x ¡ 0 alors fn pxq   x nÝÑ
nx
x.
nÑ 8 nx nÑ 8 Ñ 8
Ainsi la suite pfn q converge simplement vers la fonction f : x ÞÑ x, c’est à
dire vers la fonction identité.
Étudions maintenant la convergence uniforme de la suite pfn q. On pose :

@x ¥ 0, gnpxq  fnpxq  x  1 nxnx  x  1 xnx


2

gn est dérivable sur R et :

@x ¥ 0, gn1 pxq  1pp11 nxq xn


nxq2
 p1 nx
1
q2
Ainsi gn est décroissante sur R , avec gn p0q  0 et gn pxq ÝÑ  n1 .
x Ñ 8
On en déduit que }gn }8  n1 nÝÑ 0, c’est à dire qu’il y a bien convergence
Ñ 8
uniforme sur R de la suite pfn q vers la fonction f .
2. Chaque fonction fn est dérivable sur R et :

@x ¥ 0, fn1 pxq  2nxp1 p1nxqnxqnx


2n n2 x2
2
 2nx
p1 nxq2

Pour x ¥ 0 fixé on a :
— si x  0 alors fn1 p0q  0 ÝÑ 0.
Ñ 8
n
2 2
— si x ¡ 0 alors fn1 pxq  n x  1 ÝÑ 1.
nÑ 8 n2 x2 nÑ 8 nÑ 8

Fabien DÉLEN [email protected] 174 PSI 2023-2024


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Exercice 151 (CCINP 2021 - Valentine RAULT (Oral-158-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 152 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ
(Oral-159-SerInt) ). Voir énoncé

1. Supposons que
°
fn converge normalement sur un intervalle I alors cela Soit a P R. On pose pour n P N, u n  arctanp n aq  arctanpnq.
On remarque déjà que la suite pun q est strictement croissante si a ¡ 0 par
°
signifie que }fn }8 converge.
I

Soit alors x P I fixé, on a pour tout n P N, croissance de arctan sur R et strictement décroissante si a 0.

 ņ

 ņ ņ Utilisons le théorème des accroissements finis dans le cas où a ¡ 0 : arctan est

 fk pxq ¤

|fk pxq| ¤ }fk }8
I une fonction définie et dérivable sur R donc pour n P N, Dc P rn, n as tel que :
 
k 0  
k 0 
k 0
arctanpn aq  arctanpnq  rpn aq  ns arctan1 pcq 
° a
Ainsi par comparaison on en déduit que fn converge absolument sur I. 1 c2
°
2. Supposons que fn converge normalement sur un intervalle I, alors pour
x P I fixé on a : Mais vu que c P rn, n as alors c  n et donc :
 
8
 ¸  8
¸ 8
¸
un  2
a
|Rnpxq|   fk pxq ¤


|fk pxq| ¤ } fk }I8 8n

k n 1 
k n 1 
k n 1
°
En passant à la borne supérieure à gauche on en déduit que : Finalement par comparaison de séries positives un converge.
8
¸
De même si a 0 par comparaison de séries négatives en appliquant le même
}Rn}8 ¤
I
}fk }I8 théorème sur l’intervalle rn  a, ns.

k n 1

8
¸
Mais la suite }fk }I8 est la suite des restes d’une série numérique

k n 1 n
convergente donc elle converge vers 0.
Par majoration on en déduit que la suite des restes pRn q converge unifor-
mément vers la fonction nulle sur I.
sinpnxqenx
3. On pose pour x P r0, 1s et n P N, fn pxq  . On a facilement :
n!
nx n
@x P r0, 1s, @n P N, |fnpxq| ¤ en! ¤ en!
que }fn }8 ¤ en! et par comparaison
n
On en déduit
° ° en
de séries positives on en
déduit que }fn }8 converge °
puisque converge vers ee .
convergence normale de fn sur r0, 1s implique la convergence uniforme
n!
La °
de fn sur r0, 1s.
8
¸
Cela implique que la fonction f  fn est continue sur r0, 1s car on a la

n 0
convergence normale de la série et la continuité de chaque fonction fn sur
r0, 1s.
Fabien DÉLEN [email protected] 175 PSI 2023-2024
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Exercice 153 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-160-SerInt) ). Voir énoncé Par conséquent le théorème de continuité d’une intégrale à paramètre
Soit E0 l’espace vectoriel des fonctions continues et bornées de R vers R. s’applique et donc φpf q est continue.
Pour tout x P R et f P E0 on pose : 2. La linéarité de φ ne fait aucun doute par linéarité de l’intégrale et d’après
» 8 arctanpxtqf ptq les deux questions précédentes φpf q P E0 car d’après le 1.(a) φpf q est
φpf qpxq  dt définie et bornée et d’après le 1.(b) φpf q est continue.
0 1 t2
On en déduit que φ est un endomorphisme.

1. (a) On prouve l’intégrabilité de g : t ÞÑ


arctanpxtqf ptq 3. Soit g  φp1q
(a) Montrer que g est de classe C 1 sur R et exprimer g 1 .
car :
1 t2

@px, tq P R  R , | arctan pxtqf ptq| ¤ π2 }f }8 (b) L’indication :


1 t2 1 t2 x2  1 x2
@px, tq P R, p1 x2 t2 qp1 t2 q
1 x2 t2
1 1
t2
Par comparaison avec une intégrale de Riemann cette fonction est
intégrable sur r1, 8r et donc à fortiori sur r0, 8r.
se prouve en mettant trèèèèès difficilement le membre de droite au
On a de plus :
même dénominateur. Pour la suite on suit l’indication :
» 8
@x P R, |φpf qpxq| ¤
π
}f }8 dt  π }f } » 8 x2  1
2
1 t2 2
8 @ x P R , p x 2  1 qg 1 px q  p1 x2 t2 qp1
t2 q
dt
0 »0 8 x2
Montrer que φpf q est définie et bornée par :  1 x t 2 2
 1
1 t2
dt
 rx arctanpxtq  arctanptqs0 8
0

}φpf q}8 ¤ π2 }f }8 rarctanptqs0 8  π4 }f }8


2
 π2 px  1q
(b) Il s’agit d’utiliser le théorème de continuité d’une intégrale à para- Soit pour tout x ¥ 0 et x  1 on a :
mètre : π x1
arctanpxtqf ptq g 1 px q   π2 x 1 1
— @t P R , x ÞÑ est continue sur R, 2 x2  1
1 t2
arctanpxtqf ptq Comme g 1 est continue sur R, alors la relation reste vraie même pour
— @x P R, t ÞÑ est continue par morceaux (et inté- x  1 et :
1 t2
grable) sur R ,
— Comme vu précédemment :
@x ¥ 0, g1pxq  π2 x 1 1 et gpxq  π2 lnpx 1q

@px, tq P R  R , | arctanpxtqf ptq| ¤ π2 }f }8  ϕptq Et comme g est une fonction impaire (arctan est impaire) alors :
1 t2 1 t2
@x ¤ 0, gpxq  gpxq   π2 lnpx 1q
Et ϕ est intégrable, ce qui prouve l’hypothèse de majoration.

Fabien DÉLEN [email protected] 176 PSI 2023-2024


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Exercice 154 (CCINP 2021 - Arthur PERRE (Oral-161-SerInt) ). Voir énoncé 3. Il faut majorer l’erreur commise lorsqu’on approche π comme ci-dessous :

1. Lorsque c’est possible (c’est à dire lorsque 2a  π


2 rπs ou a  π4 r π2 s) on a : SN 8

p1qn p?2  1q2n 1  π
sinp2aq  2n 1
tanp2aq 
n 0

cosp2aq
2 cospaq sinpaq
C’est à dire que l’on cherche à majorer l’erreur commise sur le reste RN
¸ 8p1qn ?
 cos2 paq  sin2 paq de la série p 2  1q2n 1.
n¥0
sinpaq
2n 1

2 cos paq pet en plus a  π
rπsq Il s’agit d’une série numérique alternée dont le terme général décroı̂t en
sin2 paq
1  cos2 paq
2
valeur absolue vers 0. Le critère spécial des séries alternées s’applique et la
2 tanpaq série converge certes, mais on a également une majoration du reste. On en
 1  tan2 paq déduit que :
  ?
2. Bon, il faut bien entendu s’inspirer du développement en série entière de
@N P N, |RN | 


8

p1qn p?2  1q2n 1  π |u |  p 2  1q2N 3
tan : N 1
8 1qn x2n 1  
@x P R, tanpxq  p2n
¸ 
n 0
2n 1 2N 3

n0
1
Et vu qu’il faut prouver que :
π

8
¸ p1qn p?2  1q2n 1

n0
8 2n 1
on doit sûrement prendre x tel que tanpxq  π8 mais comme celui-ci n’est
pas dans la table des angles remarquables il faut utiliser la question 1. avec
a  π8 :
2 tanp π8 q
tanp q  ô tan2p π8 q 2 tanp q10
π π
4 1  tan2 p π8 q 8
Ainsi x  tanp π8 q est solution d’équation x2 2x  1  0 soit :
? ?
x 2 
1 2
8
2
?
Mais comme x  tanp 8 q ¡ 0 alors x  2  1 et en remplaçant dans
π

l’égalité, finalement on a bien :

π 8
8
¸ p1qn p?2  1q2n 1

n0
2n 1

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Exercice 155 (CCINP 2021 - Antoine LUCAZEAU (Oral-162-SerInt) ). Voir Le théorème d’intégration terme à terme s’applique donc et donne :
énoncé »1
lnpxq
»1 ¸ 8»1 8
¸
On pose pour x Ps0, 1r, f pxq  et I  f pxq dx.
2
dx  fn pxq dx  
ln x 1 π
x1 x1  pn 1q 2
n0
0 0 0 6
1. On pose x  1  h avec h Ñ 0 et on a :
n 0

lnpxq
f px q 
x1
 lnp1h hq 0 hh 0 1
Ainsi f est prolongeable par continuité en 1.
2. On a une intégrale impropre en 0 et en 1 :

|f pxq|  xlnpx1q 0  lnpxq


Or la fonction x ÞÑ lnpxq est intégrable sur s0, 1s donc par comparaison f
est intégrable sur s0, 12 s.
On en déduit la convergence de I.
lnpxq
3. Pour x Ps0, 1r, f pxq  
1x
, donc on a :

8
¸
f px q  pxn ln xq

n 0

On pose fn pxq  xn ln x pour tout n P N, et donc f est bien développable


en une série de fonctions.
4. Utilisons le théorème d’intégration terme à terme.
°
— On a fn pxq  xn ln x sur s0, 1r, et fn converge simplement vers f
par construction.
— Chaque fonction fn est intégrable sur s0, 1r. (en effet f0   ln qui est
intégrable en 0 et pour n ¥ 1, les fn sont prolongeables par continuité
en 0 par fn p0q  0.)
»1 »1
— On pose µn  |fnpxq| dx   xn ln x dx.
0 0
Par intégration par partie on trouve sans problème µn  pn 1
1 q2
.

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Exercice 156 (CCINP 2021 - Florent LONGIN (Oral-163-SerInt) ). Voir énoncé intégrable en x  0) :
Le but de l’exercice est de prouver que : »1 »1
 1
fn ptq dt    ptq t2n1  dt
2 2 1
t2n 1 ln
»1
lnpt2 q lnp1  t2 q
8
¸ p q
n 2n 1 0 np2n  1q t
 dt 
2 »1
0 0
I
0 t2 n1
n p 2n  1 q2  np2n2 1q t2n2 dt
0 1
lnpt2 q lnp1  t2 q  np2n21q2 t2n1 0
1. On pose f ptq  sur s0, 1r.
t2
t lnpt q   lnptq.
2 2
 np2n2 1q2
Sur s0, 12 s, on a |f ptq| 
0 t2 0
La fonction ln étant intégrable sur s0, 12 s on en déduit que f l’est également. 5. Il s’agit d’utiliser le théorème d’intégration terme à terme :
°
Sur r 21 , 1r, on pose t  1  h et : — fn converge simplement sur r0, 1s (vers f sur s0, 1s complétée avec
f p0q  0),
|f ptq|  lnpp1  hqp1q lnph1q2 p1  hq q hÑ0 2h lnp12h  h q hÑ0 2h lnphq Ñ 0. — Chaque fn est intégrable sur r0, 1s,
2 2 2

»1 »1
° ° 1
— |fnptq| dt converge car |fnptq| dt  1
2n 3
et
2n3
converge
La fonction f est donc prolongeable par continuité en 1 donc intégrable 0 0

sur r 21 , 1r. On en déduit la convergence de I.


d’après le critère de Riemann.
On en déduit que le théorème s’applique et donc que :
8
¸ t2n .
2. Pour t Ps  1, 1r, lnp1  t2 q  »1
lnpt2 q lnp1  t2 q

n 1
n I  t2
dt
3. On pose pour n P N et x P r0, 1s : »01 ¸ 8 2
  n t2n2 lnptq dt
" 0 n1
fn pxq 
 n2 x2n2 lnpxq si x Ps0, 1s 8»1
¸
0 si x  0   n2 t2n2 lnptq dt

n 1 0
8
On a alors pour x Ps0, 1s, ¸
 2
np2n  1q2
n1
8 8
 n1 x2n lnpx2q  lnpx q lnxp21  x q
¸ ¸
 n2 x2n2 lnpxq  x12
2 2


n 1 
n 1

Et si x  0 alors on obtient la série nulle qui converge vers 0.


4. On part sur une intégration par partie (légitime par convergence de chaque
terme, en remarquant que chaque fn est continue en 0 sauf f1 qui est

Fabien DÉLEN [email protected] 179 PSI 2023-2024


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Exercice 157 (CCINP 2021 - Matthias KONTSEVITCH ). Voir 8


¸

Posons g pxq  et montrons que g pxq  o
(Oral-164-SerInt) 1 1
shpnxq shpxq
.
énoncé
8 n2
8
¸
Lorsqu’elle est définie, on note f pxq 
1 D’après la question précédente on a pour x ¥ 1 :
shpnxq
.
n1
8
¸ 2x
1. On rappelle que sh ne s’annule qu’en 0 et donc pour tout n P N et x P R 0 ¤ g pxq  3enx ¤ 13e ex 8 3e2x
on peut poser : 
n 2

fn pxq 
1
x alors on a bien :
shpnxq p q 8 2e
1
Comme sh x


De plus pour x  0 fixé on a fn pxq   o n12 .
2
g px q 8 o 1
nÑ 8 enx nÑ 8
° shpxq
Ainsi fn converge simplement sur R et R  et donc le domaine de défi-
nition de f est R .
Finalement f pxq 8 sh1pxq .
2. Remarquons que chaque fn est impaire par parité de sh et donc que f est
impaire. On restreint donc l’étude à R .
Comme la fonction fn est décroissante et positive sur R , alors on peut
écrire, pour a ¡ 0 fixé que pour x ¥ a :

}fn}r8a, 8r  fnpaq nÑ 8 e2na nÑ 8 o n12
°
Ainsi on a la convergence normale de la série fn sur tout segment de R .
Chaque fn étant continue sur R , on en déduit que f , la somme de la série,
est aussi continue sur R , et par parité sur R .
3. f est une somme infinie de fonctions décroissantes sur R donc f est dé-
croissante sur R . De même f est décroissante sur R
 par parité.
4. Sachant que e2 ¡ 3, pour x ¥ 1 on a : e2nx 1
3 et donc :
nx nx
1
shpnxq
 enx 2 enx  1 2ee2nx ¤ 2e
1 1
¤ 3enx
3

5. On remarque que :
8
¸ 8
¸
f px q  
1 1 1
n1
shp nxq shpxq n2
sh p nxq

Fabien DÉLEN [email protected] 180 PSI 2023-2024


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Exercice 158
»
(CCINP 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-165-SerInt) ). Voir énoncé permutation série intégrale s’applique et :
1
lnp1 xtq
Soit F : x ÞÑ dt. 8
¸
» 1
p1qn1 tn1 dt
0 t @x Ps  1, 1r, F pxq  xn
1. Soit x Ps  1, 1r fixé, alors on a 0 1  x ¤ 1 xt  0 n
8
1 x donc la fonction n 1

lnp1 xtq

¸ p1qn1 tn1 xn
t ÞÑ est bien définie sur s0, 1s.
t  n2 0
8
n 1
Il s’agit également d’une intégrale impropre en 0.
lnp1 xtq 
¸ p1qn1 xn
On pose f ptq  sur s0, 1s et : n2
t 
n 1

3. F admet un développement en série entière sur s 1, 1r donc F est de classe


f pt q  0 x
xt
0 t C 8 sur s  1, 1r. Ainsi F est de classe C 1 sur s0, 1r et même plus !
4. On a donc, pour x Ps0, 1r, en dérivant la série entière :
(le résultat est même vrai pour x  0 vu qu’il s’agit de la fonction identi-
quement nulle). 8
¸ p1qn1 xn1  1 8
¸ p1qn1 xn  lnp1 xq
La fonction f est donc prolongeable par continuité en 0 et donc l’intégrale F 1 px q 
converge, c’est à dire que s  1, 1r€ DF . 
n 1
n x n1 n x

2. Soit x Ps  1, 1r fixé, alors : 5. On applique le théorème de dérivabilité d’une intégrale à paramètre :


lnp1 xtq
Posons g : px, tq Ps0, 1rs0, 1s ÞÑ .
8
¸ p1qn1 pxtqn t
lnp1 xtq  — t ÞÑ g px, tq est continue par morceaux sur s0, 1s et intégrable (voir le

n 1
n
1.),
— x ÞÑ g px, tq est de classe C 1 sur s0, 1r,
et donc
8
»1 ¸
— t ÞÑ
Bg px, tq est continue par morceaux sur s0, 1s,
F pxq 
p1qn1 tn1xn dt Bx

0 n 1 n — @px, tq Ps0, 1rs0, 1s on a :

Montrons que l’on peut intervertir série et intégrale. B p q ¤
 g 1
¤ 1  ϕptq
On pose fn ptq 
p1qn1 tn1xn pour t Ps0, 1s, alors : 
B
 x x, t
 1 xt
n
ϕ est intégrable sur s0, 1s donc le théorème s’applique et :
xn
}fn}8  »1  1
n
F 1 p xq 
1
1
xt
dt 
1
x
lnp1 xtq  lnp1x xq
0 0
Ceci
°
est le terme général d’une série convergente donc la série de fonction
fn converge normalement sur l’intervalle s0, 1s et donc le théorème de

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Exercice 159 (CCINP 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-166-SerInt) ). Voir 3. Pour tout n P N et x P R :
»x »x
énoncé »x
On pose pour x P R et n P N, In pxq 
1 p xq I n px q  1 1
p tq 0 ch ptq
In 2 dt dt
chn ptq
dt. n 2 n
»0x ch
sh2 ptq
0

1. Pour n P N, on pose fn ptq 


1  p tq
dt
chn ptq
, la fonction fn est continue sur R par n 2
0 » ch

  shptq. chshn p2tqptq dt


x
quotient de fonctions donc le dénominateur ne s’annule pas sur R (en effet
chptq ¥ 1 sur R) et donc on peut l’intégrer en 0 et x fixé. Ainsi In est bien 0
définie sur R. On va effecteur une intégration par partie :
2. Soit x P R fixé, alors pour t P R fixé :  x »x
" In p xq I n px q  shptq. n 1

pt q 0 0 chptq.
1 1 1
ptq dt
1 si t  0
2 1 n 1 n 1
n 1
1
ÝÑ ch ch
chn ptq Ñ 8
n 0 si t  0  n 1 1 chshn p1xpqxq  n 1 1 Inpxq
De plus @n P N, @t P R, 0 ¤ fn ptq ¤ 1  ϕptq avec ϕ intégrable sur r0, xs.
Alors le théorème de convergence dominée s’applique et on a, pour x fixé : Soit en regroupant les termes en In :
shpxq
I n px q ÝÑ 0
nÑ 8
In 2 pxq n
n
2
1
In pxq 
1
n 1 chn 1 pxq
Ainsi la suite pIn q converge simplement sur R. 4. On a : » lnp2q
Calculons» maintenant }In }8 , comme fn est une fonction positive alors sh2 ptq
8 1 I  ch3 ptq
dt
}In}8  chn ptq
dt. 0
» lnp2q 2
ch ptq
» lnp2q
0
Appliquons là encore le théorème de convergence dominée.  ch ptq
3 dt  1
ch ptq
3 dt
Pour n ¥ 1 on a :
0 0
 I1 plnp2qq  I3 plnp2qq
fn ptq ¤
1
chptq
 ϕptq 8 et  I1 plnp2qq 
1 shplnp2qq
 3 I1plnp2qq
2 ch2 plnp2qq 2
avec ϕ intégrable sur r0, 8r et de plus on a toujours 1 shplnp2qq
"
 2 I1 plnp2qq  2
5
ch2 plnp2qq
1
ÝÑ 1 si t  0
chn ptq nÑ 8 0 si t  0 Or shpln 2q  3
et chpln 2q  54 , de plus :
4
»x »x
et  lnp2q
I1 plnp2qq  dt  dt  arctanpet q  arctanp2q π4
Alors le théorème de convergence dominée s’applique et on a, 1
» 8 pq
ln 2 chptq pq
ln 2 e2t 1 0

lim }In }8  dt  0
1
Ñ 8 chn ptq
lim
n Ñ 8 n Donc
 52 parctanp2q  π4 q  252
0
I
Ainsi la suite pIn q converge uniformément sur R vers la fonction nulle.

Fabien DÉLEN [email protected] 182 PSI 2023-2024


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Exercice 160 (CCINP 2017 2019 - Aı̈ssatou DIOP - Clément FURLAN car par intégration par partie, on prouve facilement que f pxq  xf px  1q.
(Oral-133-SerInt) ). Voir énoncé Ainsi pour x ¥ 1, ϕ1 pxq ¥ 0 donc ϕ est croissante sur r1, 8r et comme
»8 vn  ϕpnq, on en déduit que la suite pvn qn¥1 est croissante.
Soit f : x ÞÑ tx et dt.
De plus Dk P R, @x ¥ 1, ϕpxq  x ln x  x k et donc lim ϕpnq  8.
0
 nÑ 8
1. (a) Pour x ¥ 0, on pose g px, tq  tx et et on remarque que : Ainsi la suite 1
décroit vers 0 et le CSSA s’applique, donc la série
 converge.
vn ¥
n 1

t2 g px, tq  tx et ÝÑ 0 donc g px, tq 8 o


2 1
Ñ 8
t t2

Ainsi la fonction r ÞÑ g px, tq est intégrable sur r1, 8r par comparai-


son à une intégrale de Riemann, et à fortiori intégrable sur r0, 8r
vu que t ÞÑ g px, tq est continue sur r0, 1s.
La fonction f est donc définie sur r0, 8r.
(b) — Pour x ¥ 0, la fonction t ÞÑ g px, tq est continue par morceaux sur
r0, 8r.
— Pour t ¥ 0, x ÞÑ g px, tq est continue sur r0, 8r.
— Soit b ¡ 0 et x P r0, bs ainsi que t P r0, 8r, on a :
"
et si t 1
g px, tq ¤  si t ¥ 1  ϕptq
tb e t

D’après le 1.a., ϕ est intégrable sur r0, 8r.


D’après le théorème de continuité d’une intégrale à paramètre, f est
continue sur r0, 8r.
2. Cherchons à prouver que cette série converge à l’aide du CSSA.
Remarque : on peut que f pxq  Γpx 1q où Γ est la fonction d’Euler et
utiliser certaines propriétés de la fonction Gamma pour prouver autrement
que la suite p v1n q décroit vers 0 mais ici servons-nous de l’indication.
»x
Soit ϕ : x ÞÑ lnpf puqq du (pour x¥ 1). Notons G une primitive de

x 1
ln f sur r1, 8r, G est de classe C 1 et pour x ¤ 1, ϕpxq  Gpxq Gpx  1q
donc :

f px q
ϕ1 pxq  G1 pxq G1 px  1q  lnpf pxqq lnpf px  1qq  ln  ln x
f px  1q

Fabien DÉLEN [email protected] 183 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 161 (CCINP 2017 2019 - Juba GOUACHI (Oral-142-SerInt) ). Voir 4. Chaque fonction un est continue sur r1, 8r et°la question précédente
énoncé prouve la convergence uniforme sur r1, 8r de un , on en déduit que
lnpxq 8
Pour n ¥ 2 et x P R , on définit un pxq  ¸
l’application S définie sur r1, 8r par S pxq  un pxq est continue sur
.
° xn ln n
1. Si x  1 alors un pxq  0 donc un p1q ° converge. 
r1, 8r.
k 0
Si 0 x 1, alors un pxq Ñ 8  donc °
un diverge.
Si x ¡ 1, alors un pxq  o x1n donc un pxq converge par comparaison de 5. S est continue sur D  r1, 8r donc il n’y a problème d’intégrabilité qu’au
séries °
positives avec une série géométrique convergente. voisinage de 8.
Ainsi un converge simplement sur D  r1, 8r. Pour x ¡ 1 :  
¸8 
(il est possible sinon d’utiliser la règle d’Alembert)
|S pxq|  
 pq

un x 
2. @x ¥ 1, @n ¥ 2, 

n 2
8

¸
 xn  lnpxq  pnxn1q  ¤ |unpxq|
 x p1x2n nlnlnnpxqq
1
u1n pxq 
1 n
x

8 ln x
x2n ln n n 2
¸
¤
Ainsi u1n pxq  0 ô x  e n soit }un }8  unpe q  en 1ln n .
1 1 n
n
 x ln 2
8
n 2
°
ln x ¸ 1
¤
1
Mais ° n ln n diverge (par comparaison avec intégrale).
Donc un ne converge pas normalement sur D. ln 2 n2 xn
3. Pour x ¡ 1, ¤ xln x x
2 ln 2 x  1
 
8
 ¸  8

 u x

 pq 
¸ ln x ¤ xpx ln 1xq ln 2

k
 x k ln k 
 
k n 1 k n
8
¸
1
 o 13
¤ xk
ln x
lnpn 1q
x2

k n 1 Cette dernière fonction est intégrable sur D (intégrale de Riemann) donc
¸ 1 8
¤ ln x
lnp1 nq kn 1 xk
S l’est également.
Ainsi S est intégrable sur D.

¤ ln x 1
lnp1 nq 1  x x
1
1
n 1

¤ 1 ln x 1
lnp1 nq x  1 xn
¤ 1
lnp1 nq

Car lnp1 xq ¤ x pour x ¥ 0 donc ln x ¤ x  1 pour x ¥ 1 et 1


xn 1
également.

Fabien DÉLEN [email protected] 184 PSI 2023-2024


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Exercice 162 (CCINP 2018 2019 - Benjamin CONQUET - Célia Monot


¸
un pxq 
p1qnx ¸ v pxq.
¸
np1 x2 q n¥1
Posons n
(Oral-148-SerInt) ). Voir énoncé
n¥1 n¥1

En posant pour x P R et n P N , t 
p1qnx , on a bien t P r 1 , 1 s et
1. Posons f ptq  lnp1 tq  t  2t2 sur r 21 , 12 s. np 1 x2 q 2 2

f est de classe C 1 et f 1 ptq 


1
 1  4t 
4tpt 54 q . donc :
2
1 t t 1 |vnpxq| ¤ n2p12x x2q2 ¤ 2n1 2
Ainsi f 1 ptq ¥ 0 sur r 12 , 0s et f 1 ptq ¥ 0 sur r0, 12 s donc f admet un maximum ¸
en 0 qui vaut 0 et ainsi f ptq ¤ 0 soit : Ainsi par comparaison de séries, vn converge normalement sur R.
¥
lnp1 tq  t ¤ 2t2
n 1
¸ p1qnx , on peut majorer le
n p1 x 2 q
De plus, toujours d’après le CSSA, pour
De même avec g ptq   lnp1 tq t  2t2 sur r 12 , 12 s. n¥1

g est de classe C 1 et g 1 ptq  


1
1  4t 
4tpt 34 q . reste de cette série :
1 t t 1 |x|
|Rnpxq| ¤ pn ¤ 1
Ainsi g 1 ptq ¥ 0 sur r 12 , 0s et g 1 ptq ¥ 0 sur r0, 12 s donc g admet un maximum 1qp1 x q
2 2pn 1q
en 0 qui vaut 0 et ainsi g ptq ¤ 0 soit :
Ainsi }Rn }8 Ñ 0 lorsque n Ñ 8 donc la convergence est uniforme sur
 lnp1 tq t ¤ 2t2 R. ¸
Finalement @t P r 12 , 12 s, | lnp1 tq  t| ¤ 2t2 .
Par somme de séries uniformément convergentes, un converge unifor-
 ¥
n 1
¸ p1qnx . mément sur R.
np1 x2 q
2. On s’intéresse à ln 1
n¥1 
Posons pour x P R et n ¥ 1, un pxq  ln 1
p1qnx
n p1 x 2 q
.
Convergence simple : Soit x P R fixé.

un pxq 
p 1 qn x 1
np 1 x2 q
O
n2

¸ ¸ p1qn x ¸
un pxq 
1
np1 x q n¥1
Alors 2
O .
n¥1 n¥1
n2
La première converge grâce au critère spécial des séries alternées. (elle est
alternée et le terme général décroı̂t en valeur absolu vers 0).
La seconde converge absolument par comparaison à une série de Riemann
donc converge.
Convergence uniforme :

Fabien DÉLEN [email protected] 185 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 163 (CCINP 2019 - Jason BERNAS - Paul SCHERRER (Oral-151-SerInt) @x Ps0, 1r,
). Voir énoncé
pF 1p1  xqq  f pxq  f p1  xq   lnp1x xq lnpxq
» x
lnp1  tq g 1 pxq  F 1 pxq
Pour x P R on définit, lorsque c’est possible F pxq   dt. 1x
0 t
lnp1  tq
1. Posons f : t ÞÑ . et
h1 px q  lnpxq  lnp1  xq
t 1 1
Il faut vérifier l’intégrabilité en 0 : 1x x

f pt q 
t  1 Donc g 1 pxq  h1 pxq sur r0, 1r !
0 t 0 Montrons maintenant que lim g pxq  lim hpxq.
Ñ1 Ñ1
Ainsi f est prolongeable par continuité en 0 et donc intégrable sur s0, xs. Dans hpxq, on pose x  1  h alors
x x

Attention quand même, car f est définie uniquement sur s  8, 1r donc il


est à priori nécessaire que x 1. lnp1  xq lnpxq  lnphq lnp1  hq Ñ0 h ln h hÝÑ 0
»1 Ñ0
lnp1  tq
h
Néanmoins si x  1 alors F p1q   dt et cette intégrale
π2
Donc lim g pxq 
0 t
.
généralisée peut aussi être définie. Vérifions-le : Ñ1 6
Posons u  1  h alors lorsque t Ñ 1 on a h Ñ 0 et donc :
x
8 xn
¸
On sait que F pxq  sur r0, 1r mais on a aussi @x P r0, 1s, | xn2 | ¤
n
 1
lnp1  tq n2
 ln h
1h Ñ0
 ln h  o ?1 ¸ xn
n 1  n2
converge normalement sur r0, 1s et ainsi :
t h h
donc la série
Ainsi f est intégrable sur r r et F est définie en x  1 également.
1 ¥ n2
2, 1
n 1
L’ensemble de définition de f est donc s  8, 1s. 8 1
¸
2. F est une primitive de f sur s  8, 1r par le théorème fondamental de
2
lim g pxq  lim F pxq lim F p1  xq  F p1q  F p0q   π
l’analyse. Développons f en série entière, ainsi pour tout t Ps0, 1r, x Ñ1 x Ñ1 x Ñ1 
n 1
n 2 6
8 tn
¸ lnp1  tq
8 tn1
¸ Donc lim g pxq  lim hpxq, on en déduit que @x Ps0, 1r,
lnp1  tq   donc  x Ñ1 x Ñ1
 n
n 1
t 
n 1
n
π2
Ainsi en intégrant (possible car développable en série entière), pour tout F px q  F p1  x q   lnp1  xq lnpxq
x P r0, 1r,
6
¸8 xn ¸8 xn
F px q  F p0 q 2
 n2
n1 n1
n
8 1
¸ 2
3. L’indication donne F p1q   π
2
.
n 1 n 6
π2
Posons g pxq  F px q F p1  xq et hpxq   lnp1  xq lnpxq, alors
6

Fabien DÉLEN [email protected] 186 PSI 2023-2024


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Exercice 164 (CCINP 2019 - Jérémy MICHEL (Oral-153-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 165 (CCINP
¸ 2019 - Yohan GOUETTA (Oral-155-SerInt) ). Voir énoncé
Pour x P I  r1, 1s, @n P N, on pose : fnpxq  sinpnxqenx . 2
Soit une série entière n
an x telle que a0  1, a1  3 et :
1. Si x  0 alors fn p0q  0 sinon soit x P I fixé non nul, alors : ¥
n 0

@n P N, an  3an1  2an2
|fnpxq|  | sinpnxq|enx ¤ enx nÝÑ
2

Ñ 8
0
2

1. Il s’agit d’une suite récurrente linéaire récurrente d’ordre 2 à coefficients


constants dont l’équation caractéristique est r2  3r 2  0 de racines
Ainsi la suite pfn q converge simplement vers la fonction F qui est la fonction
r  1 et r  2.
Il existe donc pA, B q P R2 tels que :
nulle.
2. Soit a P r0, 1r et x P ra, 1s, alors :
@n P N,  A.2n B.1n  A.2n B
an
|fnpxq  F pxq|  | sinpnxq|enx2 ¤ enx2 ¤ ena2 ÝÑ
Ñ 8
n
0
Or a0 A B  1 et a1  2A B  3 c’est à dire A  2 et B  1 donc

Donc la suite pfn q converge uniformément sur ra, 1s, avec a P r0, 1r. @n P N, an  2n 1  1
3. On calcule pour tout n P N , 2. Très simplement :

fn p
1
q  sinp1qe n
1
ÝÑ sinp1q @n P N, an  2n 1  1 ¤ 2.2n ¤ 2n.2n  4n
n nÑ 8
Montrer que |an | ¤ 4n . ¸
On a donc }fn }8 ¥ fnp n1 q nÝÑ sinp1q. an xn est supérieur
Ñ 8 On en déduit que le rayon de convergence R de
Donc il est impossible que la suite pfn q converge uniformément sur I vers ¸ ¥
n 0

la fonction nulle. ou égal à celui de la série p4xq n


qui est de R1  1
4 en tant que série
¥
4. La limite de fn p n1 q est 1 qui est différente de F p0q  0.
n 0
géométrique.
Ainsi R ¥ 41 .
3. Pour |x| R, où R est le rayon de convergence de la série entière on a :
8
¸ 8
¸
an x n
 p2 n 1  1 qx n
 
8 8
n 0 n 0
¸ ¸
2 p2xq 
n
xn
n 0  n 0
 1  2x  1  x
2 1

 2pp11x2x
q  p1  2xq
qp1  xq
 2x2  3x 1
1

Fabien DÉLEN [email protected] 187 PSI 2023-2024


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Au passage on trouve que le rayon de convergence vaut R  12 . Exercice 166 (CCINP 2017 2018 - Andréa BITAULD - Pierre FOEHREN-
BACH - Augustin HUET (Oral-134-SerInt) ). Voir énoncé
On étudie la convergence de la série de terme général un  lnp2n p1qn q 
lnp2nq pour n ¥ 1. 
On remarque que un  ln 1
p1qn .
2n °
On peut penser à utiliser le CSSA sur un mais il est difficile (voir impossible)
de prouver que p|un |q tend vers 0.
On remarque un 
p1qn et ° p1qn converge d’après le CSSA, mais cela ne
2n ° 2n
prouve pas la convergence de un car il ne s’agit pas de séries positives.
La bonne réponse consiste en l’utilisation d’un développement limité :

un
p 1qn p1q2n
 2n 2p2nq2 o n12

un
p 1qn
 2n 8n2 o n12
1

Mais p 1q
° n

°2n 1
converge d’après le CSSA.
De
°
plus  8n2 converge en tant que série de Riemann.
1
o n2 converge
°
absolument par comparaison avec les séries de Riemann.
Finalement un converge par somme de séries convergentes.

Fabien DÉLEN [email protected] 188 PSI 2023-2024


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Exercice 167 (CCINP 2018 - Vincent OULLION (Oral-143-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 168 (CCINP 2018 - Guillaume DE GANI - Marc DAVAL (Oral-144-SerInt)

Soient a, b ¡ 0 avec a  b et f : x ÞÑ
1 ). Voir énoncé » 
p1  axqp1  bxq . 1
t2
n
On pose @n P N, an  1
dt.
1. Une décomposition en éléments simples donne : 0 2
  n
t2
f px q   1  bx 1. Posons @n P N, fnptq  sur r0, 1s, alors fn ptq ¤ fnptq et par
1 a b 1
ab 1  ax
1
2
croissance de l’intégrale : an 1 ¤ an .
Donc pour |x| minp |a1| , |1b| q on a : La suite pan q est donc décroissante et minorée par 0 donc elle converge.

8 8 8 an  bn
2. Appliquons le théorème de convergence dominée.
La suite de fonction pfn q converge simplement vers la fonction f définie
¸ ¸ ¸ 1 1
f px q  paxqn  b pbxqn 
1
xn
ab ab
a

n 0 
n 0 
n 0 par :
"
1 si t  1
f : t ÞÑ
0 si t P r0, 1r
Ainsi le n-ième coefficient du développement en série entière en 0 de f ,
an 1  bn 1
noté cn vaut cn 
ab
.
Pour t P r0, 1s et n P N, |fn ptq| ¤ 1  ϕptq et ϕ est intégrable sur r0, 1s
2. On calcule : donc le théorème de convergence dominée s’applique et
8
¸ 8 a2pn
¸ 1 q  2pabqn 1 b2pn 1 q »1
c2n xn  pa  bq 2
xn
lim an  lim fn ptq dt  0

n 0 n 0   Ñ 8 Ñ 8
¸8 ¸8 8
¸
n 0 n

 pa 1 bq2 a2 pa2xqn  2ab pabxqn b2 pb2xqn


 n 0 n0 
n 0 3. Il s’agit une série alternée de terme général décroissant en valeur absolue
a2 2
 pa  bq2 1  a2x  2 1  abx 1 b b2x
1 ab (d’après la question
et la série
°
1) donc le critère spécial des séries alternées s’applique
p1qnan converge.
¥
 p1  b2xqpabx 1 n 0

1  abxqp1  axq
Remarque : On peut même calculer la valeur de la somme mais ce n’est
pas demandé...

  1 2t
n 1
ņ »1 ņ  k »11 2
t2
p1qk ak  1 2
dt   dt

k 0 0 k 0 0 1 1 t2
2

Ainsi

 1 2t
n 1
ņ »1 »12 2

p1qk ak  3
2
t2
dt 
3 t2
dt
k 0 0 0

Fabien DÉLEN [email protected] 189 PSI 2023-2024


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Ici encore le théorème de convergence dominée s’applique sur la seconde On a donc


intégrale qui converge vers 0 et donc : 8
¸
8
¸ »1 »1 ?1  2f 1 pxq  p2n 2 qa n 1x
n
p1q k
 2
dt  ?2 3
 ?
2
?1
 ? π

1 p ?3 q2
ak dt arctan
8 8
1 n 0
 0 3 t2 3 0 3 3 3 3 ¸ ¸
 p2n 3 qa n 
k 0
n n
1x an 1x
8
¸  
4. Notons f pxq  8 8 8
n 0 n 0
an xn ¸ ¸ ¸
n 0     pn 1qan x n
x n
 an 1x
n

  
n n
t2 t2 t2
(a) @n P N, fnptq  1
¥  t2n sur r0, 1s. 8
n 0
¸ 8
¸
n 0 n 0
8
¸
»1
2 2
 nan xn an xn
1

1x x
1
an 1x
n 1

Ainsi an ¥ t2n
. dt 
1 
n 0 
n 0 
n 0
 xf 1 pxq f px q  pf pxq  f p0qq
0 2n 1 1 1
1x x
° 1
(b) 1
1 an a pour rayon de convergence R  1 (d’Alembert), on en x1
¥  xf 1 pxq f px q 1
2n 1
n 0
déduit que R ¤ R1 donc R ¤ 1. x 1x x
Mais d’après le 3., f p1q existe et donc 1 fait partie du disque de
convergence et alors R ¥ 1. Finalement xp2  xqp1  xqf 1 pxq  px  1q2 f pxq 2x  1.
Finalement R  1.
8
¸ 8
¸
(c) Pour x Ps  1, 1r, f pxq  an xn et f 1 pxq  nan xn1 
n 0 n 1 
8
¸
pn 1qan 1x
n
.

n 0
Cherchons une relation de récurrence entre an 1 et an .
»1  n
t2 t2
an 1  1

 2 1
dt
0  n
1 1 1 t2
an 1
1
2

an
2 0
tt
2
dt
   »1  n 1
n 1 1 1 t2
an 1  
1 1 t 1 t2 1
0 pn 1q
2
an
2 pn 1q 2 2
dt
0

an 1  
1 1 1
2 pn 1 q 2 pn 1 q
an an 1
2
Soit finalement :
2 pn 1qan 1  pn 1qan 1  an 1
p2n 3qan 1  pn 1qan 1

Fabien DÉLEN [email protected] 190 PSI 2023-2024


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Exercice 169 (CCINP 2018 - Hugo JONVEL (Oral-145-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 170 (CCINP 2018 
- Gaëtan OHEIX (Oral-146-SerInt) ). Voir énoncé
¸ xn ¸ 2
On s’intéresse à la série entière
¥ n
n 2
p1qn . On s’intéresse à la série
n 1 ¥
ln 1
n pn 3q
.

1. Le rapport de d’Alembert converge vers 1 donc le rayon de convergence de 1. Pour n P N , posons :


cette série entière vaut R  1. 
8
2. Pour x Ps  1, 1r, on pose S pxq 
¸ xn un  ln 1
n pn
2
3q
n2
n p 1 q n
et en séparant les termes

pairs et impairs : alors


8 x2n
¸ 8 x2n
¸ 1
un 8 npn2 3q 8 n22 .
S pxq 
¸ 2
 2n
n 1
1 
n 1
2n
converge en temps que série de Riemann donc par comparaison de
2
Les séries entières étant C 8 sur leur disque ouvert de convergence, on pose ¥ n
n 1 ¸
¸8 x2n 1 ¸ 8 x2n séries positives la série un converge.
f px q  et g pxq  de sorte que S pxq  x1 f pxq xg pxq ¥
n 1
n1 n1
2n 1 2n
2. Passons aux sommes partielles :
alors :
ņ 
8
¸ 8
¸  2
f 1 pxq   1  x2  1 et g1pxq  x2n1  1  x2 k pk 3q
1 x Sn ln 1
x2n 

n 1 
n 1
k 1
ņ 
k2
Sn  ln
k pk
3k
3q
2
En intégrant (primitive s’annulant en 0 car f p0q  g p0q  0) on obtient : 
k 1 


pk 1qpk 2q
f px q  rlnp1 xq  lnp1  xqs  x et g pxq   lnp1  x2 q k pk 3 q
1 1 Sn ln
2 2 k 1


Finalement : Sn  plnpk 1q lnpk 2q  ln k  lnpk 3qq
 k 1


@x Ps  1, 1r non nul, S pxq  1
2x
ln
1 x
1x
 1  x2 lnp1  x2q Sn  plnpk 1q  ln kq plnpk 2q  lnpk 3qq

 lnpn 1q   lnp1q lnp3q  lnpn 3q
k 1

(en x  0, on a trivialement S p0q  0 qui correspond bien au prolongement


Sn
par continuité en 0 de l’expression trouvée.) Sn  lnp3q  ln
n 1
n 3
Ñ ln 3
La somme de la série vaut donc lnp3q.

Fabien DÉLEN [email protected] 191 PSI 2023-2024


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Exercice 171 (CCINP 2018 - Arthur EYMARD (Oral-147-SerInt) ). Voir énoncé Le théorème d’intégration terme à terme s’applique et
» 8 x » 8 ¸8 8»
¸ 8 8
¸
  fn pxq dx  fn pxq dx 
2
 p2n 1 q2
1. Existence de J dx. J
sh x 0 0 
n 0 
n 0 0 n 0
Posons sur R , f pxq 
x
, alors :
sh x
— f est continue et positive sur s0, 8r,
— f px q   1 donc f est prolongeable par continuité en 0 donc
x
0 x 0
intégrable sur s0, 1s.

— f px q  x  o
2x 1
.
8 e 8 x2
Donc f est intégrable sur r1, 8r.
Ainsi f est intégrable sur s0, 8r et donc J converge.
2. Il s’agit ici du théorème d’intégration terme à terme.
Remarquons que sur R ,
x
f px q   ex 2xex  12xe
x
sh x  e2x
Mais aussi comme 0 e2x 1 sur s0, 8r alors :
8
¸ 8
¸
f pxq  2xex pe2xqn  2xep2n q
1 x


n 0 
n 0

On pose fn pxq  2xep2n q pour n P R et x ¡ 0 alors


1 x

— Chaque fn est intégrable sur s0, 8r (continue en 0 même).


Et fn ptq  op t12 q en 8.)
¸
— fn converge simplement sur s0, 8r vers f par construction.
¥
n 0
— Par intégration par partie, on a
» 8 » 8
 |fnpxq| dx  2xep2n q dx 
1 x 2
µn
0 0 p2n 1q2
¸
et µn converge par comparaison à une série de Riemann.
¥
n 0

Fabien DÉLEN [email protected] 192 PSI 2023-2024


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Exercice
 172
 nπ (CCINP
 2017 - Sofiane MEZITI (Oral-135-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 173 (CCINP 2017 - Clarisse DUBOIS (Oral-136-SerInt) ). Voir énoncé
¸
@n P 
N, sin

 ¤ 1 or x a pour rayon de convergence 1 donc R ¥ 1.
n
3
¸  nπ ¥
n 0 1. On sait que an  n pn1qp2n
6
 3
1q 8 n3
.
Si x  1 alors sin diverge grossièrement donc R ¤ 1.
Par comparaison de séries positives avec une série de Riemann on en déduit
n¥0
3 °
Finalement le rayon de convergence est R  1. que an converge.
Pour n  3k alors sinpkπ q  0. ? 2. Première méthode :
Pour n  3k 1 alors sin kπ 3  p1q
π
 k 3
.
On suppose connu que Hn  ln n γ op1q, alors on a :
?
2 
Pour n  3k 2 alors sin kπ 2π

3  p1q 2 .
k 3 H2n 1 Hn  lnp2n 1q γ pln n γ op1qq  ln 2
1
n
op1q  ln 2 op1q
¸8  nπ
Donc pour x Ps  1, 1r, notons S pxq  sin xn et : Seconde méthode :
n¥0
3 Si l’on suppose le résultat précédent inconnu alors il suffit d’effectuer une
? ? comparaison série-intégrale. Comme la fonction t ÞÑ 1t est positive et dé-
8
¸ 8
¸
S pxq  p1q p1q
n 3 3n 1 n 3 3n 2 croissante alors on en déduit que :
x x
»k »k
?¥ ? n¥20 ¸8
n 0
2 2 1
8 dt ¤ ¤
1 1 1
3x ¸ dt
 px q 3 n 3x
px q3 n
k t k 
k 1 t
? 2 ¥
n 0 ? 2 ¥
n 0
En sommant ces relations on obtient :
3x2
 3x
.
1
.
1
?2 1 ? x32 2 1 x3 » 2n 2 ¸ 1 2n 1 » 2n 1
dt ¤ ¤
1 1
 3x 3x
2 p1 x q
3 n 1 t k n 1
k n t
dt

Ainsi lnp2n 2q  lnpn 1q ¤ H2n 1  Hn ¤ lnp2n 1q  ln n.


Et finalement 
ln 2 ¤ H2n  Hn ¤ ln 1
1 2
n
Donc lim pH2n  Hnq  ln 2.
n Ñ 8 1

3. Soient a, b et c dans R, @n P N ,

a 
n
a
n
b
n 1
c
 a pn
2n 1
1qp2n 1q
n pn
bnp2n
1qp2n
1q
1q
cnpn 1q

soit
an  p2a 2b cqn2 p3a
npn 1qp2n
b cqn
1q
a

Fabien DÉLEN [email protected] 193 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Par identification a  6, 3a b c  0 et 2a 2b c  0 donc : Exercice 174 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-137-SerInt) ). Voir
" " énoncé
b c  18 ô c  24 8
¸
2b c  12 b  6 Soit f : x ÞÑ ?np1 x nx2 q
.

n 0

Pour x P R et n P N, notons fn : x ÞÑ ?n p1 x
nx2 q
.
Finalement an 6 1 1
 4
. °
n n 1 2n 1 Si x  0 alors fn p0q  0 ainsi fn p0q converge et f p0q  0
°
Si x  0 alors fn pxq   fn pxq
4. Notons : x 1
 nÑ 8 n 3{ 2 2 3{
x nÑ 8 n x 2
ainsi pour x fixé,
Ņ Ņ Ņ Ņ
converge absolument et f pxq existe.
an  6
1 1
 4
On en déduit que f est définie sur R.

n 1 n1

n n1
n 1 n1
2n 1

¸1 °
?1n  2n donc }fn }8,R diverge et la série ne converge
Ņ Ņ 2N Ņ 1
 6
1 1
4 1
4
1 On remarque que fn
n1  n  n1
n 1 n 2n
 n 1 n 3 pas normalement sur R mais,
Ņ Ņ ¸1
2N Ņ
 6
1 1
4 1
4
1
6
n1

n n 1  n 1 n 1  n n1
2n @ra, bs €s0, 8r, }fn}8,ra,bs ¤ ?np1 b na2
 b
q nÑ 8 n 2a2
3{
Ņ ¸1
2N
 6 4
1
4 1 1
5 °
 n1
n  n N 1 Donc fn converge normalement sur tout segment ra, bs €s0, 8r. On en
déduit que f est continue sur R  , et sur R par parité, donc sur R .
n 1

 6 4pHn  H2n 1 q N 1
1
5
On pourrait s’intéresser à la continuité de f en 0 mais la question n’est pas

 6 4 ln 2 o p1 q
1
5
posée.
Pour x P R et n P N, fn est dérivable et
N 1
8 
¸
 6p5  4 ln 2q. 1  nx2
f 1 px q  ?
Finalement an 1
n 1 
n
n p1 nx2q2
De plus,

@ra, bs €s0, 8r, }fn1 }8,ra,bs ¤ ?1n p11 nb2 2

na2 q2
 b
nÑ 8 n3{2 a4

°
Donc fn1 converge normalement sur tout segment ra, bs €s0, 8r. On en
déduit que f est de classe C 1 sur R  , et sur R par parité, donc sur R .

Fabien DÉLEN [email protected] 194 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 175 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-138-SerInt) ). Voir Exercice 176 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-139-SerInt) ). Voir
énoncé énoncé
8 arctan nx
¸
On pose @x P R, f pxq  . 1. Étude de la convergence simple :
$
 n2 nx2 nx2
n 1 '
'
'
& 1 nx
  x si x¡0
1. On pose @x P R, @n P N , fn pxq 
arctan nx nx
fn pxq  x0
.
2 0 si
° n ° '
On remarque que }fn }8  et }fn }8 converge donc fn converge
π ' 3 3
'
2n 2 % nx
1 nx2
 nx
nx2
 x si x 0
Donc pfn q converge simplement vers
normalement sur R et f est continue sur R.
la fonction Id sur R.
Par le théorème de la double limite on en déduit que
8 8 π Étude de la convergence uniforme :
¸ ¸ π3
lim f pxq   
arctan nx
$
xÑ 8
n1
lim
xÑ 8 n2  2n
n 1
2 12 '
&
x si x ¥ 0
fn pxq  x  1
xnx
2. Comme fn est de classe C 1 sur R : '
% si x 0
1 nx2
@x P R, @n P N, fn1 pxq  n12 . 1 n
n2 x2 Chaque fonction pfn q est de classe C 1 sur R  et R et :
$
Soit ra, bs €s0, 8r alors 1
'
' si x ¥ 0
f 1 px q  1 
&
p1 nxq2
}fn}ra,bs  1
np1 n2 a2 q
 1
a n3
2
n
'
'
1 nx2
°
%
p1 nx2 q2
si x 0
Ainsi fn1 converge normalement sur tout segment de s0, 8r et donc f
est de classe C 1 sur s0, 8r et par parité sur R . On remarque que fn  Id est décroissante et négative sur R  donc mini-
° male en 8, et la borne inférieur vaut n1 .
3. On peut remarquer que fn1 converge normalement sur tout intervalle de
On remarque que fn  Id est croissante puis décroissante sur R et mi-
la forme ra, 8r avec a ¡ 0 donc il y a convergence normale sur ra, 8r
nimale en x   ?1n , et la borne supérieur vaut f p ?1n q ?1n  2?1 n donc
et le théorème de la double limite donne :
¸8 8
¸

1
lim f pxq  lim
1
.
n
 00 }fn  Id}8  max 2?1 n , n1  n1 pour n ¥ 4
xÑ 8 xÑ 8 n 2 1 n2 x2
n1 
n 1

4. On peut en déduire que le graphe de f admet une asymptote horizontale Ainsi pfn q converge uniformément sur R vers la fonction identité.
d’équation y  π12 en 8 et par parité une asymptote horizontale d’équa-
3
2. $
tion y   π12 en 8.
3
'
'
1 ÝÑ si x ¥ 0
fn1 pxq  1 
&
p1 nxq2 nÑ 8
0
D’après le 2., la fonction f est croissante sur R donc au vu de ses limites
bornée en  π12 et π12 .
3 3
'
'
1 nx2
ÝÑ
%
p1 nx2 q2 nÑ 8
0 si x 0

Fabien DÉLEN [email protected] 195 PSI 2023-2024


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On en déduit que pfn1 q converge simplement vers la fonction constante égale Exercice 177 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-140-SerInt) ). Voir
à 1. énoncé
t n 1

1 1
Mais }fn  1}8 ¥ |fn p0q  1|  1 et ne tend donc pas vers 0. 
Ceci prouve que la convergence de la suite pfn1 qnPN n’est pas uniforme sur
Pour n P N , on pose fn p tq  1  n
lnptq si t Ps0, ns et sinon fn ptq  0.

|  1, 1s. 1. Soit t P R fixé, alors il existe n assez grand tel que n ¡ t et sur r0, ns :
 n 1   
1  exp pn  1q ln 1
t t
n n

or pn  1q ln 1 
n
t
  pn n 1qt  t donc par continuité de exp, en
passant à la limite :
fn ptq  et lnptq
Ainsi la suite pfn q converge simplement sur R vers f : t ÞÑ lnptqet .
2. Il s’agit d’appliquer le théorème de convergence dominée.
On a déjà la convergence simple de la suite pfn q vers la fonction f .
Pour hypothèse de domination, en se servant de la majoration classique
lnp1 xq ¤ x pour x ¡ 1, et par croissance de la fonction exp, on a :
  
@t P r0, ns, |fnptq|  exp pn  1q ln 1
t
n
| lnptq| ¤ exp  pn n 1qt | lnptq|
Soit finalement :
@t P r0, ns, |fnptq| ¤ et| lnptq|  ϕptq
Or ϕ est intégrable sur R , en effet :
sur s0, 1s, ϕptqsim| lnptq| qui est intégrable.
0 
sur r1, 8, ϕptq 0 o 1
qui est intégrable.
t2
Le théorème de convergence dominée s’applique et :
» 8 »n
ln tet dt  lim fn ptq dt
0 nÑ 8 0

3. On effectue le changement de variable x  1  t


n et l’on obtient :
»n »0 »1
fn ptq dt  pnqxn lnpnp1  xqq dx  n xn lnpnp1  xqq dx
0 1 0

Fabien DÉLEN [email protected] 196 PSI 2023-2024


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Soit : »n »1 »1 Exercice 178 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-141-SerInt) ). Voir
fn ptq dx  n lnpnq n
x dx n x lnp1  xq dx
n énoncé
¸
2n

»1
0 0 0
Posons, pour n P N , Rn  ?1 .
or lnpnq xn dx 
1
et par IPP : 
k n 1
k
0 n 1 On t ÞÑ ?1 est positive et décroissante sur r1, 8r donc par comparaison avec
»1  1 »1 t
xn lnp1xq dx 
1
p xn 1  1q lnp1  xq 
1 pxn 1  1q dx intégrale :
2n » k 2n » k
x1 ¸ ¸
1 1
0 n 1 n 1 0 0 ?1 dt ¤ Rn ¤ ?1 dt
Le crochet converge (limites nulles en 0 et en 1), on a également : 
k n 1 k
t 
k n 1 k
t
Soit » 2n » 2n
p  1q  xk
xn 1
ņ 1
?1 dt ¤ Rn ¤ ?1 dt
x1 k 0

k n 1 t k n t
En calculant l’intégrale
Donc ? ? ? ?n q
»1 ņ »1 ņ 2p 2n 1 n 1q ¤ Rn ¤ 2p 2n 
xn lnp1  xq dx   xk dx  
1 1 1
0 n 1 k 0 0 n 1 k 0 k 1 En multipliant par la quantité conjuguée

2n 1  pn 1q
En injectant dans l’expression de départ :
2? ¤ Rn ¤ 2 ?2n  n?
?
2n 1  n 1
»n  2n  n
?

fn ptq dx  lnpnq 
n n 1
pn 1q n 1  k 1 Soit finalement Rn  ? 2n
?  ? . 2 n
nÑ 8 p 2 1q n nÑ 8 2 1
0 k 0


Sachant que
1
k
 ln n γ op1q, on a donc :
k1
»n
fn ptq dx  plnpnq  ln n  γ op1qqq  γ
n
0 pn 1q

Fabien DÉLEN [email protected] 197 PSI 2023-2024


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¸ 2
Exercice 179 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-122-SerInt) ). Voir Et converge en tant que série de Riemann.
énoncé n3
1. On reconnait la somme d’une série géométrique de raison ex
Finalement, d’après le théorème de permutation somme-intégrale :
1 (pour
x P R ) ainsi :

» 8 8
¸ 8 2
¸
8 J  x2 enx dx 
¸ x   n
3
x2 enx
2
S px q   x2 1 e ex  exx 1 . 0 n 1 n 1


n 1

x2 2
2. Sur s0, 1s,  x  x donc S est prolongeable par continuité en 0.
ex  1 0 x 0 
x2 x2 
Sur r1, 8r, ex  1 8 8 8 o 1
x2 e x donc S est intégrable sur
ex x2
r1, 8r (car positive). » 8 x2
Ainsi S est intégrable sur s0, 8r et donc J  ex  1
dx existe.
0

» 8 8
¸
3. Les questions 1. et 2. donnent que J  x2 enx dx et montrons
0 n 1 
que l’on peut permuter la somme et l’intégrale.
Notons fn : x ÞÑ x2 enx pour n P N .
°
— fn converge simplement vers f sur s0, 8r d’après le 1. ,

— @n P N, fn pxq  o ainsi fn est intégrable sur s0, 8r,
1
x2
» 8
°
— Montrons que µn converge avec µn  |fnpxq|dx.
@n P N :
0

» 8
µn  x2 enx dx
0  8 » 8
2xenx dx
x2 nx
µn  n»
e
1
n
8 0 0

 xenx dx
2
µn
n »0
8
 enx dx
2
µn
n2 0
µn  2
n3

Fabien DÉLEN [email protected] 198 PSI 2023-2024


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Exercice 180 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-123-SerInt) ). Voir Exercice 181 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-124-SerInt) ). Voir
énoncé énoncé »
1
lnptq lnp1  tq
1. Une façon élégante de prouver cette inégalité est d’utiliser l’inégalité des Soit I  dt.
accroissements finis : si f est C 1 sur ra, bs alors 0 t

lnptq lnp1  tq
|f paq  f pbq| ¤ xmax
Pra,bs
|f 1pxq|  |b  a| 1. Posons f ptq 
t
sur s0, 1r. (f est positive sur s0, 1r.)

Sur s0, 12 s, f ptq 


t lnptq   ln t et donc f est intégrable sur s0, 1 s car
Pour b  x, a  0 et f  sin on obtient | sinpxq| ¤ |x|. 0 t 0
2

Sinon on peut prouver que la fonction g : x ÞÑ sin x  x est négative sur ln l’est.
R par une étude de fonction, puis conclure par parité de sin. Sur r 12 , 1r, posons t  1  h :
sinp nt q
2. Notons, pour n P N et t P R  , fn ptq  lnp1  hq ln h
tp1 t2 q
.
f ptq  f p1  hq   h ln h 0 ÝÑ
1h
0
On remarque que 0 0

|t|
|fnptq| ¤ |t|p1 n t2q  np1 1 t2q nÝÑ 0 f est prolongeable par continuité sur r 21 , 1s et donc intégrable.
Ñ 8 Finalement I converge car f est intégrable sur s0, 1r.
Donc pfn q converge simplement vers la fonction nulle. 8 tn
¸
On a même 2. D’après le cours , @t Ps  1, 1r, lnp1  tq   .
1
n
sinp nt q t Ainsi
nfn ptq   
n 1
n p1 t2 q
t nÑ 8 t p1 t2 q nÑ 8 1 
t2 »1 8 tn1 » 1 ¸
8 tn1 lnptq
n
¸
I   lnptq dt   dt
On a également avec le 1., n|fn ptq| ¤  ϕptq.
1 n n
0 1 0 1
1 t2
Ainsi d’après le théorème de convergence dominée
» » » Montrons que l’on peut permuter la somme et l’intégrale.
8 8 8 tn1 lnptq
nfn ptq dt  lim pnfn ptqq dt  dt  Notons fn : x ÞÑ pour n P N .
1 π
lim
n Ñ 8 0 0 n Ñ 8 0 1 t2 2 n
°
» 8 sinp t q — fn converge simplement vers f sur s0, 1r,
Soit
tp1
n
t2 q
dt  π
.
0 nÑ 8 2n — @n ¥ 2, fn est intégrable sur s0, 1r car prolongeable par continuité en
0.
Pour n  1, f1 ptq  ln t et ln est aussi intégrable sur s0, 1r.
»1
°
— Montrons que µn converge avec µn  |fnpxq|dx.
0

Fabien DÉLEN [email protected] 199 PSI 2023-2024


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@n P N : Exercice 182 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-127-SerInt) ). Voir


»1
tn1 lnptq
énoncé
µn  dt Soit pun qnPN la suite définie par u0  3 et la relation de récurrence
0 » n
1 
  n1 tn1 lnptqdt

µn
0 1
@n P N, un 1  n
uk unk
»1 k
tn lnptq tn 1 
k 0
µn   n1 n
 n t
dt
 0 0 1. Prouvons cette double inégalité par récurrence forte sur n.
 1
tn
µn   n1 0
Initialisation :
0¤  3¤4
n2 u0 3
0
0! 1
µn  1
n3 Hérédité :
¸ 1 Supposons que @k P N, l’inégalité soit vraie, alors trivialement un 1 ¥0
Et converge en tant que série de Riemann. par somme de termes positifs et :
n3
Finalement, d’après le théorème de permutation somme-intégrale : ņ 
 pn 1 q! 4 k!  4nk 1 pn  k q!
un 1 1n k 1
» 1¸
8 8 1 pn 1 q!
tn1 lnptq ¸ k0
k
J  dx  ņ 
n n 2 k!pn  k q!
0 n1
n n 1  n
3 un
pn
1
1 q!
 1
n 1 k0 k
4
n!
n 2 ņ 
un
pn
1
1 q!
 4
n 1
n 1
k n


k 0 k
4n 2
un 1
pn 1 q!  n 1
pn 1q  4n 2

Par principe de récurrence, @n P N, 0 ¤ ¤ 4n


un 1.
n!
8u
¸
2. Soit f pxq 
n
xn .

n 0
n!
f est développable en série entière avec un rayon de convergence de R ¥ 14
d’après le 1 (donc un rayon de convergence non nul).
Calculons alors f 2 pxq qui est le produit de Cauchy de la série entière avec
elle-même, alors
8
¸
f p xq  cn xn
n 0 
Fabien DÉLEN [email protected] 200 PSI 2023-2024
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avec

Exercice 183 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-128-SerInt) ). Voir
unk
 uk
 pn  k q!  n! énoncé
Soit pan qnPN la suite de réels définie par :
cn
k 0
k! n!
ņ  $
 n
k
uk unk 
1
n!
& a0 a1  1
 % @n P N , an 1  an
2
an1

k 0
un 1
n! n 2
8u
¸ 1. Montrons-le par récurrence forte.
Ainsi f 2 pxq 
n 1 n
x  f 1 p x q. Initialisation : C’est vrai pour n  0 et n  1.

n 0
n!
Hérédité : Supposons cette inégalité vraie pour an et an1 alors immédia-
Donc f est bien solution de l’équation : y 1  y 2 .
1 tement an 1 ¥ 1 et
3. Si y  0 alors yy2  1 soit  yp1xq  x k avec l P R et
an 1 ¤ n2 n
2
2
pn1q2 ¤ n2 2
n1
pn1q2  n22n1 ¤ n22n 1  pn 1q2
y px q   pour x  k
1
x k Par principe de récurrence, @n P N , 1 ¤ an ¤ n2 .
°
On a donc y p0q  u0
 3 donc k   13 soit 2. Notons
° n
R le rayon de convergence de la série an xn°
. °
0!
x admet un rayon de convergence de R  1. Or xn et nxn ont le
° 2 n
y px q   1 3 même rayon de convergence, ainsi que n x .
x 1  3x
1 Par encadrement, comme @n P N , 1 ¤ a°n ¤ n2 , 1 ¤ R ¤ 1 et donc R  1
3
Déterminer le rayon de convergence de an xn .
8
¸ 3. (a) Pour tout x Ps  1, 1 r, pour tout n P N :
On a alors pour |x| 1
3, y px q  3  3n xn donc un  3n 1 n!.

n 0  pn 2qan 1  pn 1qan 1 an 1  pn 2qan 2an1  nan 2an 2an1


Donc :
¸ ¸ ¸ ¸ ¸
pn 1qan 1x
n 1
an 1x
n 1
 nan xn 1
2an xn 1
2an
n 1¥¸ ¥
n 1
¸
n 1 ¥¸ ¥
n 1
¸
¥
n 1
¸
ôx pn 1qan 1x
n
an 1x
n 1
 x2 nan xn1 2x an xn 2x2
¸
¥
n 1
¸
n 1 ¥ ¥ ¸ ¸
n¥1
¸
n 1 n¥

ôx nan x  an x  x
n 1 n
nan x  2x 2
an xn
2x 2 n 1
an x n

n¥2 n¥2 n¥1 n¥1 n¥0


¸ ¸ ¸ ¸
ôx nanxn1  x an xn  1  x  x2 nan xn1 2x an xn  2x
n¥1 n¥0 n¥1 n¥0
1 
ôxp1  xqf pxq  2x 2x  1 f pxq  1
2


Ainsi, f est solution sur s 1, 1 r de xp1  xqy 1  2x2 2x  1 y  1.
Fabien DÉLEN [email protected] 201 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

(b) Si on pose pour tout x Ps  1, 1r, g pxq  xf pxq, g est solution sur Exercice 184 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-129-SerInt) ). Voir
s  1, 1r de : énoncé
1
p1  xqy  p2x 1qy  1 On définit la suite u par : @k P N, uk 
1
.
avec g p0q  0 1 k2
° 1 °
1. uk  
 1 1
1e2x
On trouve g pxq  2p1xq3 x  3x 5 2
1 2 et converge donc uk converge par comparaison
et donc : 1 k2 k2 k2
de séries positives.

1  e2x 8
¸
f px q  x3
1
2p1  xq3
5
2x 2. On note pour tout n P N, an  uk .

@n P N, an est le reste d’une série convergente donc est bien définie, on a
k n 1

¸ 8
également que pan q décroit et a0  uk qui est une constante.
k 1 °
Par encadrement, @n°P N, 0 ¤ an ¤ a0 et xn admet un rayon de conver-
gence égal à 1 donc
°
an xn admet un rayon de convergence R ¥ 1 et on
est certain que an x converge pour tout x Ps  1, 1r.
n

3. Montrons que le rayon de convergence de cette série vaut R  1 :


 
 an 1 xn 1
@n P N, 
a xn

  aan 1 |x|
n n

Or an 1  an  un 1 soit an 1
an  1  uan 1
mais
n

8
¸ ¸
2n ¸
2n
an  uk ¥ uk ¥ u2n 1 n
4n2
¥ 4n
1

k n 1 
k n 1 
k n 1

donc an 1
an  1 (car uan 1 ¤ n4 Ñ 0).
n
Finalement d’après la règle de d’Alembert, le rayon de convergence de cette
série vaut R  1.
4. Cette question permet également de retrouver directement le rayon de
convergence précédent. Il s’agit d’une comparaison avec intégrale.
»k 1 »k
@k P N, 1
dt ¤ uk ¤ 1
dt
k 1 t 2
 1
k 1 t2

Fabien DÉLEN [email protected] 202 PSI 2023-2024


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Donc en sommant ces relations (ces intégrales sont bien convergentes) : Exercice 185 (CCINP 2016 - Margaux SEGUIN - Mohamed MOUHOUB
» » (Oral-130-SerInt) ). Voir énoncé
8 8 » 8 tx
@n P N, 1
dt ¤ an ¤ 1
dt Pour tout x P R on note f pxq 
te
et  1
dt quand elle existe.
n 1 t2 
n 1 1 t2 0

soit
@n P N, π2  arctan n ¤ an ¤ π2  arctanpn  1q tetx
1. Posons g px, tq  pour px, tq P Rs0, 8r.
et  1
Mais pour tout x ¡ 0,  arctan x  arctan x1 donc
π
Sur s0, 1s, g px, tq   1 donc t ÞÑ gpx, tq est intégrable sur s0, 1s.
t
2 tÑ0 t tÑ0
Sur r1, 8r, g px, tq  tetpx 1q .
1
¤ an ¤ arctan n 1 1 tÑ 8
Si x ¤ 1 alors g px, tq ÝÑ 8 donc t ÞÑ gpx, tq n’est pas intégrable sur
arctan
n
tÑ 8

Comme arctan n1  1 1
et arctan n  1
 1
 1 et r1, 8r. 
 donc
Ñ 8
lim nan
Si x ¡ 1 alors g px, tq  o 2 ÞÑ gpx, tq est intégrable sur
n 1 n 1 n n 1
finalement an  n1 . tÑ 8 t
donc t
r1, 8r.
Ainsi l’ensemble de définition de f est D s  1, 8r.
Pour px, tq P Rs0, 8r,

 tx 
 te  tx
|gpx, tq|  
 ¤ Ke

 et 1 

où K est le maximum de la fonction t ÞÑ sur s0, 8r. (Cette fonction


t
et  1
est positive, admet une limite égale à 1 en t  0 et une limite nulle en
8 donc est bornée et admet une borne supérieure K qu’il n’est pas utile
de connaitre précisément.) Donc

» 8   8
0 ¤ f px q ¤ K etx dt ¤ K  x1 etx ¤ Kx
0 0

Donc par le théorème des gendarmes, lim f pxq  0.


x Ñ 8
Fabien DÉLEN [email protected] 203 PSI 2023-2024
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2. @x ¡ 0, x  1 ¡ 1 donc f px  1q et f pxq existent et On pose fn : t ÞÑ tepn xqt , alors chaque fn est intégrable sur R
» 8 tetpx1q » 8 tetx (pour x ¡ 1, pn xq ¡ 0).
f px  1q  f pxq  dt  °
 0 puisque
et  1 et  1
dt fn converge simplement sur R vers f (même pour t
»0 8 tetpx1q  tetx fn p0q  0 pour tout n P N).
0

f px  1q  f pxq  » 8
et  1
dt
»0 8 tetx pet  1q Enfin, on pose µn  |tepn q | dt 
x t
px
1
n q2
(par IPP comme
f px  1q  f pxq  et  1
dt 0
»0 à la question précédente).
8 ¸
f px  1q  f pxq  tetx dt ¡ 1, la série 1
¥ px nq 2
Pour x converge (en tant que série de
0 » 81 n 1
  xt etx 0 8
 
f px  1q  f pxq etx dt Riemann).
  8 0 x
f px  1q  f pxq   x1 etx 0
Ainsi le théorème de permutation série-intégrale s’applique et :
2

f px  1q  f pxq  x1 » 8 8
¸ 8»
¸ 8 8
¸
f pxq  tepn xqt dt  tepn xqt dt 
2 1
3. Pour tout x ¡ 1, on a : 0 
n 1 
n 1 0  px
n 1
nq 2

f px q 
px 1q2 f px 1q
1

f px q  f px 2q
1 1
px 1q px 2q2
2

f px q  f px nq
1
k1
px k q2
Lorsque n Ñ 8 alors par la question 1., nÑlim8f px nq  0 et donc :
8
¸
@x ¡ 1, f pxq  px
1
k q2
k 1
t
4. On écrit @t ¡ 0,  et
1 e
e 1 1  e t
t
et comme 0 1 alors un dévelop-
pement en série entière donne

e t
8
¸ 8
¸
et  1
1
1  e t
 et ent  ent

n 0 
n 1

» 8 8
¸
Ainsi f pxq  tepn x t q dt, reste à vérifier que l’on peut per-
0 
n 1
muter série et intégrale via le théorème adéquat.

Fabien DÉLEN [email protected] 204 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Notons fn : t ÞÑ pt n!
ln tq
pour x ¡ 0.
n
Exercice 186 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-131-SerInt) ). Voir
énoncé Les fonctions fn sont
°
continues par morceaux sur s0, 1s.
Pour tout pn, pq P N2 et t ¡ 0, on pose fn,p ptq  tn plnptqqp . Par construction fn converge simplement et sa somme est continue par
»1
morceaux sur s0, 8r.
Pour tout t Ps0, 1s, on pose ϕptq   ϕptq dt.
De plus d’après le 2. chaque fonction fn est intégrable sur s0, 1s et
tt ainsi que I
0

1. Pour n ¥ 1, on pose un  n1n . »1 »1


|fnptq|dt  n!1 pt ln tqndt  pn!1q
n
In pnq 
1

C’est une série à termes positifs et un
1
o
de façon évidente, ainsi
0 0 pn 1qn 1

n2
par comparaison de séries positives, la série de terme général un converge. La série numérique de terme général ci-dessus converge, on en déduit
»1 d’après le théorème d’intégration terme à terme que la fonction t ÞÑ tt
2. I  ϕptq dt or ϕptq  tt sur s0, 1s. est intégrable et :
Néanmoins ϕptq  et ln t ÝÑ  1 par croissances comparées.
0
e0 »1 1̧ »1 8
¸ 8
¸
Ñ0 tt dt  fn ptqdt   n n
1
Ainsi ϕ est prolongeable par continuité en 0 et donc intégrable sur s0, 1s et
t
0 
n 0 0 n0
pn 1qn 1

n 1
donc I est bien définie.
3. Pour n ¡ 0, t ÞÑ tn pln tqp est prolongeable par continuité en 0 donc inté-
grable sur s0, 1s.
Pour n  0, t ÞÑ pln tqp est intégrable sur s0, 1s car pln tqp  op ?1t q.
Chaque intégrable considérée est donc bien définie et par intégration par
partie :
 n 1 1
In ppq  pln tq  n p 1 Inpp  1q
t p
n 1 0
Ainsi, par récurrence immédiate :

p1qp p!I p0q  p1qp


In ppq 
p n 1 qp n pn 1qp 1
p!

En particulier pour p  n : In pnq 


p1qn n!
pn 1qn 1
8 yn
¸
4. Remarquons que @y P R, exppyq  donc @t P R :

n 0
n!

¸8 p1qnpt ln tqn
tt  et ln t 

n 0
n!

Fabien DÉLEN [email protected] 205 PSI 2023-2024


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Exercice 187 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-132-SerInt) ). Voir Exercice 188 (ENSEA 2023 - Emile ASTE (419-Exo-Ana) ). Voir énoncé

énoncé Soit pun qnPN une suite de réels strictement positifs et ` un réel positif strictement
Soit α P R , on effectue un développement limité du terme général : inférieur à 1.

un 

cos α

sin αn
n 
 e  1. lim
nÑ 8 un
un 1
 ` signifie par définition que :
 n
un  exp n ln cos αn sin α
 e
@ε ¡ 0, Dn0 P N, @n ¥ n0, uun 1 Ps`  ε, ` εr
n
un  exp n ln 1

α
 α2
2n2
o 1
n3
e

n n
un  exp α  α2
2n
 α2
o 1
n2
e Soit ε ¡ 0 assez petit de sorte que ` 1 (par exemple ε  

2n 1 `
ε 2 ).
un  eα  exp  2n  2nα2 α2
o 1
n
e
2 Alors, @n ¥ n0 , on a :

Nécessairement il faut avoir α  1 sinon le terme général ne converge pas vers ¤` ε ô un ¤ p` εqun
un 1
1
un
0 et alors   
un  e exp  αn o n12  1 et par récurrence immédiate, @n ¥ n0 :
2

 
un  e 1 α2
n o 1
n2
1 un ¤ p` εqnn0 un0
un   eαn 2

¸ Finalement par comparaison de séries°


positives à une série géométrique de
Ainsi un diverge quel que soit α par comparaison de séries négatives. raison convergente q  ` ε, la série un converge.
¥
 nn! pour n P N, alors :
n 1
2. Posons un n

pn 1q!  n  n
un 1
 pn 1qn 1 p n 1qnn
 p n 1 qn  p n 1 q  n n 1  1
1
un n! n
nn

Mais :
 n  
 exp n ln  exp p1 op1qq Ñ e1
1 1
1 1 1
n n
¸ n!
Ainsi la série n
converge d’après le critère de d’Alembert.
¥ n
n 1

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Exercice 189 (ENSEA 2022 - Eliott BARDAT (Oral-243-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 190 (ENSEA 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-244-SerInt) ). Voir
Ne pas faire d’équivalent car la série n’est pas à termes positifs, en revanche on énoncé »1 x
t 1
peut faire un développement limité : On pose, lorsque c’est possible, f pxq 
0 lnptq
dt.
 
vn  ln 1
p1q  p1q O
n n 1 tx  1
2n 1 2n 1 p2n 1q 2 1. Posons g : t Ñ
Þ lnptq
.

¸ p1qn Intégrabilité en t  1 : posons t  1  h, on a :


par le critère spécial des séries alternées.
¸
2n 1
g pt q 
p1  hqx  1  x
lnp1  hq hÑ0
1
O
p2n 1q2 converge absolument par comparaison à une série positive
convergente. tx  1
°
Ainsi vn converge par somme de deux séries convergentes. Ainsi g : t Ñ
Þ lnptq
est prolongeable par continuité en 1 (on pose g p1q  x
en notant toujours g ce prolongement).
g est donc déjà intégrable sur r 12 , 1r.
Intégrabilité en t  0 :
Pour x  0 alors g est la fonction nulle (donc intégrable).
Pour x ¡ 0, g ptq 
1 Ñ 0.
tÑ0 lnptq
g est prolongeable par continuité en 0 (donc intégrable).
Pour 1 x 0 :
 x  
t
   tx o
1  1
0  ln t tÑ0 t x
 ln t 

Or t ÞÑ x est intégrable sur s0, 21 s en tant que fonction de Riemann avec


1

x 1. t
tx  1
Ainsi g : t ÞÑ est intégrable sur s0, 12 s.
lnptq
g est donc intégrable sur s0, 1r pour tout x ¡ 1 et la fonction f est définie
sur s  1, 8r.

Fabien DÉLEN [email protected] 207 PSI 2023-2024


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tx  1
2. Posons hpx, tq  pour px, tq Ps  1, 8rs0, 1r. Exercice 191 (ENSEA 2021 - Antoine PAGE (Oral-181-SerInt) ). Voir énoncé
ln t
On sait déjà que g : t ÞÑ hpx, tq est intégrable sur s0, 1r.
L’exercice est légèrement mal posé car en effet dans le programme il n’y a, à
strictement parler, que des intégrales impropres dont les problèmes de conver-
Appliquons le théorème de dérivabilité d’une intégrale à paramètre.
gence éventuel sont situés en les bornes de cette intégrale.
— pour x ¡ 1, la fonction t ÞÑ hpx, tq est continue par morceaux et En fait il serait plus avisé de poser la question du calcul et de la convergence
intégrable sur s0, 1r,
» 8 
de I 
1
pour t Ps0, 1r fixé, la fonction x ÞÑ hpx, tq est de classe C sur s1, 8r
ln 1 dt.
— 1 t2 
Par parité de f : t ÞÑ ln 1 t12 sur R , on en déduirait alors (abusivement)
0
et
Bh px, tq  tx que si I converge alors
Bx » 8  » 8  »0 
B dt  dt  2I
1 1 1
— @t Ps0, 1r, x ÞÑ Bx px, tq est continue sur s  1, 8r,
h
8
ln 1
t2
0
ln 1
t 2
dt
8
ln 1
t2

Intégrabilité sur s0, 1s :


— @x ¡ 1, t ÞÑ BBhx px, tq est cpmx sur s0, 1r, 
— Soit ra, bs €s  1, 8r, alors : f p tq 
0
ln
1
t2 0
 2 ln t
 
 Bh  Or la fonction ln est intégrable sur s0, 1s donc par comparaison de fonctions f
@px, tq P ra, bss0, 1r,  Bx px, tq ¤ ta  ϕptq
l’est également.
avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur s0, 1r (intégrale de Intégrabilité sur r1, 8r :
Riemann) f pt q
8 t12
Ainsi la fonction est f de classe C 1 et
»1
Or la fonction t ÞÑ t12 est intégrable sur r1, 8r donc par comparaison de
@x ¡ 1, f 1pxq  tx dt
fonctions f l’est également.
0 Effectuons le calcul par intégration par partie, soit ε ¡ 0 et X ¡ 0 alors :
3. Par intégration, DC P R,    X
»X
ln 1
1
dt  t ln 1
1

»X
t
 t23
dt
t2 t2 1
@x ¡ 1, f pxq  lnpx 1q C ε ε ε 1 t2
  
Reste à déterminer C avec une condition, par exemple f p0q  0 donc Or t ln 1
1
t2
8 1t Ñ 0. et t ln 1 1
t2
0 t ln 1
t2
 2t lnptq Ñ 0. Donc :
f pxq  lnpx 1q. » 8  » 8 2 » 8
dt  dt  dt  r2 arctanptqs0 8 π
1 t2 2
ln 1 1
0 t2 0 1 t2 0 t2 1
» 8 
dt  2π.
1
Finalement ln 1
8 t2

Fabien DÉLEN [email protected] 208 PSI 2023-2024


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Exercice 192 (ENSEA 2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-178-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 193 (ENSEA 2019 - Jérémy MICHEL (Oral-179-SerInt) ). Voir énoncé
» 1 ¸ p1qn ¸ p1qn lnpnq .
Pour n, m P N, on pose In pmq  xn pln xqm dx. Étudions la nature des séries et
¥ 2n 1 ¥ n
Pour n ¡ 0, x ÞÑ xn pln xqm est prolongeable par continuité en 0 donc intégrable
0 n 0 n 1
lnpnq
sur s0, 1s. On pose un  2n 1 1
et vn 
n
, l’idée est de prouver qu’il s’agit de séries
Pour n  0, x ÞÑ pln xqm est intégrable sur s0, 1s car pln xqm  op ?1x q. alternées vérifiant le critère spécial des séries alternées.
Chaque intégrable considérée est donc bien définie et par intégration par partie La suite pun q est décroissante vers °
0 de façon évidente, donc par le critère spécial
(légitime car les intégrales mies en jeu convergent) : des séries alternées s’applique , n¥0 p1qn un converge.
 1 Pour la suite pvn q la décroissance est moins évidente.
lnpxq
Posons f pxq  sur r1, 8r, f est dérivable sur cet intervalle et :
xn 1
I n pm q  pln xqm  n m 1 In p m  1q
n 1 0
x
1  lnpxq
Ainsi, par récurrence immédiate : f 1 px q 
x2
p1qm m!I p0q  p1qm
I n pm q  Or 1  lnpxq 0 ô x ¡ e donc f 1 pxq 0 sur l’intervalle r3, 8r par exemple
pn 1 qm n pn 1 qm 1
m!
et f est décroissante sur r3, 8r.
p1qn n! La suite pvn q est donc décroissante vers 0 °
à partir de n0  3, donc par le critère
En particulier pour m  n : In pnq  spécial des séries alternées s’applique , n¥n0 p1qn un converge (et rajouter
p n 1 qn 1
quelques termes initiaux ne change rien à la convergence).

Fabien DÉLEN [email protected] 209 PSI 2023-2024


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Exercice 194 (ENSEA 2019 - Marc DAVAL (Oral-180-SerInt) ). Voir énoncé Exercice
¸ 195 (ENSEA 2018 - Andrea BITAULD (Oral-177-SerInt) ). Voir énoncé
En connaissant bien tous ses développements limités, on a pour n P N , Soit n
an x une série entière de rayon de convergence R ¡ 0, on pose lors-
  ¥
n 0
8
un  ch
1
n
 cos
1
n qu’elle existe f pxq 
¸
an xn .
     
1 1 2 4 2 4 
n 0
un  1
2 n
1 1
24 n
 1
1
2
1
n
1
24
1
n
o
1
n4
1. Soit r P r0, Rr, alors pour tout t P r0, 2πs :
 8
¸
 f preit q 
1 1
un O an rn eint
n2 n4 
n 0

Il y a donc convergence absolue de la série


°
un . De plus cette série de fonction converge normalement sur r0, 2π s car la série
entière converge normalement sur le segment rr, rs.
On en déduit que par le théorème d’intégration terme à terme :
» 2π 8 » 2π
¸
f pre qeipt dt
it
 an rn eint eipt dt
0 
8
n 0
¸ » 2π
 an r n
eipnpqt dt


n 0
2πap rp
En effet toutes les intégrales sont nulles sauf si n  p, et dans ce cas elle
vaut 2π.
2. Soit z P C avec |z | r, alors remarquons que
reit
8
¸
 1  z n rn eint
1

reit  z z
reit 
n 0
On en déduit que (on peut encore permuter la somme et l’intégrale pour
la même raison qu’au 1.) :
» 2π
f preit qreit
8
» 2π ¸
 z n rn eint f preit qdt
1 1
reit  z
dt
2π 0 2π 0 
8
n 0
» 2π
1 ¸ n n
 z r eint f preit qdt
2π n0 0
8
¸
 2π1 znrn2πanrn
n0
 f pz q
Fabien DÉLEN [email protected] 210 PSI 2023-2024
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Si |z | ¡ r, cette fois-ci : Exercice 196 (ENSEA 2017 - Guillem KHAÏRY - (Oral-172-SerInt) ). Voir énoncé
 On définit pun q suite de fonctions de r0, 1s vers R par
reit  rez it
8
¸ »x
   z n rn eint u0 pxq  1 et @n P N, un px q  1 un pt  t2 qdt
reit  z 1  rez
it

n 1
1
0

De façon analogue : 1. Par récurrence sur n P N. »x


Pour n  0, on a u0 pxq  1 un pt  t2 qdt 1 x donc 0 ¤ u1pxq 
» 2π
fp qreit » 8
1 2π ¸
z n rn eint f preit qdt
reit
 u0 pxq  x.
1 0

reit  z
dt
 » Supposons la propriété établie au rang n ¥ 0.
2π 0 2π 0
8
n 1
1 ¸ n n 2π
 r z eint f preit qdt »x
2π n0 0 un 2 pxq  un 1pxq  un 1 pt  t2q  unpt  t2qdt
 0 0

En effet cette fois toutes les intégrales sont nulles car dans la démonstration or un 1 pt  t2 q  un pt  t2 q ¥ 0 donc un 2 pxq  un 1pxq ¥ 0 par positivité
du 1. adaptée le nombre entier n p ne peut être nul. de l’intégrale et :

pt  t2q  un 1pt  t2q ¤ ptpn t q1q! ¤ pnt


2 n 1 n 1

1 q!
un 2

puis
n 2
unpxq  un 1pxq ¤ pnx 2q! .
2

La récurrence est établie et donc pour tout x P r0, 1s, 0 ¤ un 1 pxqun pxq ¤
xn 1
pn 1q! .
2. Pour tout x de R, on sait qu’il y a convergence de la série exponentielle
¸ xn
.
n!
Par comparaison
¸ de séries à termes positifs, il y a convergence de la série té-
lescopique un 1 pxq un pxq et donc la convergence de la suite pun pxqqnPN
pour tout x P r0, 1s.
3. Pour tout x P r0, 1s,
8 xk
¸ 8
¸
|upxq  unpxq| ¤ k!
¤ 1
k!
ÝÑ
Ñ 8
0

k n 1 
k n 1
n

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Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Ainsi la suite pun q converge uniformément vers une fonction u. On en déduit Exercice 197 (ENSEA 2017 - Zaı̈neb HALOUA (Oral-173-SerInt) ). Voir énoncé
que u est continue et toujours par convergence uniforme :
»1
»x »x
@x P r0, 1s, un pt  t2 qdt ÝÑ upt  t2 qdt
1. Étudions la suite et la série de terme général un  pt2  t 1qn dt.
0 Ñ 8
n 0 Posons f ptq  t2  t 1, f est dérivable sur r0, 1s et f 1 ptq  2t  1 donc o
0

Par conséquent : peut réaliser le tableau suivant :


»x
@x P r0, 1s , upxq  1 upt  t2 qdt x 0 1
2 1
0

La fonction est donc une fonction non nulle (car up0q  1) et dérivable f 1 px q  0
avec u1 pxq  upx  x2 q.
1 1
f
3
4

Ainsi la suite"de fonction pfn q converge simplement sur r0, 1s vers la fonc-
0 si t Ps0, 1r
tion f : t ÞÑ
1 si t  0 ou t  1
.
De plus, pour tout n P N, @t P r0, 1s, |fn ptq| ¤ 1  ϕptq où ϕ est bien
entendue intégrable sur r0, 1s.
Ainsi par le théorème de convergence dominée, on a que :
»1

n
lim un
Ñ 8
 lim pt2  t
Ñ 8
1qn dt  0
0 n
°
2. Montrons que un diverge :

@t P r0, 1s, @n P N, t2  t 1 ¥ t2  2t 1  pt  1q2

ainsi

@t P r0, 1s, @n P N, pt2  t 1qn ¥ t2  2t 1  pt  1q2n

et par positivité de l’intégrale :


»1
un ¥ pt  1q2n dt  2n 1 1
0

Fabien DÉLEN [email protected] 212 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

° °
Comme 2n1 1 diverge, par comparaison de séries positives, un diverge. Exercice 198 (ENSEA 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-174-SerInt) ). Voir
On en déduit que le rayon de convergence est R ¤ 1. énoncé »1
Notons I  dt et f : x ÞÑ
Très simplement on trouve aussi que ln t ln t
0 t1 t1
.
@t P r0, 1s, @n P N, 0 ¥ t2  t 1 ¤ 1 ñ 0 ¤ un ¤ 1 f est définie, continue et positive sur s0, 1r.
° n Remarquons que |f ptq|   lnptq, or ln est intégrable sur s0, 21 s donc f l’est
0
Comme x a un rayon de convergence égal à 1, alors par comparaison
R ¥ 1.
également.
lnp1  hq
°
On en déduit que le rayon de convergence de un xn est R  1. De même f ptq  f p1  hq   1 donc f ptq xÑ1 1 et donc f est
h hÑ0
°
3. Soit x Ps  1, 1r, un xn converge et prolongeable par continuité en 1 donc intégrable sur r 21 , 1r.
Finalement f est intégrable sur s0, 1r donc I existe.
8
¸ 8»1
¸
un xn  ppt2  t 1qxqn dt
8
¸ 8
»1 ¸

n 0 
n 0 0
@t Ps  1, 1r, 1t 
1 n
t ainsi I  ptn ln tq dt.
 0 n 0
Notons alors fn : t ÞÑ tn ln t, on a :
n 0
Notons alors gn : t ÞÑ pp t2  t 1qxq et :n
°
— fn converge simplement sur s0, 1r vers f par construction.
@t P r0, 1s, |pt2  t 1qx| ¤ x — fn est intégrable sur s0, 1r (si n ¥ 1 alors fn est prolongeable par continuité
° en 0 par croissances comparées et f0   ln est intégrable sur s0, 1r).
Remarquons que gn converge simplement vers g : t ÞÑ p 
1
1 x t2 t 1 q en »1 »1
tant que série géométrique.
» 1 » 1
— Notons µn  |t n
ln t| dt  tn ln t dt alors par intégration par
Soit alors µn  |pt2  t 1qx|n dt  |x| pt 2  t 1qn dt ¤ |x|n . partie :
0 0

° 0 0
µn converge en tant que série positive majorée par une série géométrique  1 »1  1
tn 1 tn tn 1
convergente.
8
µn  n 1
lnptq
n 1
dt  0
pn 1q2  pn 1
1q2
¸

0 0 0
n
Par le théorème d’interversion somme-intégrale : un x °

n 0 Ainsi µn converge en tant que série de Riemann de paramètre α  2 et
8
»1 ¸ »1 »1
par le théorème d’interversion série-intégrale :
gn ptqd  g ptqdt 
dt
1  xp t 1q
.
0 n 0 0 0 t2 8
»1 ¸ 8»1
¸ 8
¸ 8 1
¸ 2
 pt n
ln tq dt   tn ln t dt 
1
  π
 pn 1q2
I 2
0 n 0 
n 0 0 n 0 
n 1
n 6

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Exercice
»
199 (ENSEA 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-175-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 200 (ENSEA 2017 - Sofiane MEZITI (Oral-176-SerInt) ). Voir énoncé
lnp1 uq
1 » 8 et2 x
Soit I  u
dt Soit f pxq  dt.
0 0 1 t2
»1
lnp1 tn q dt en fonction de I à l’aide d’un changement et x
2
1. Déterminer lim
nÑ 8 1. Posons g px, tq  pour t P r0, 8r et x dans R.
0 1 t2
Si x ¥ 0 alors 0 ¤ g px, tq ¤
de variable. 1
8
¸ p1qn1 . 1 t2
.
2. Montrer que I  n2 Or t ÞÑ
1
est intégrable sur R donc t ÞÑ g px, tq est intégrable.

n 1 1 t2
Si x 0 alors g px, tq ÝÑ 8 et t ÞÑ g px, tq n’est pas intégrable sur R .
t Ñ 8
Ainsi l’ensemble de définition de f est D R .
2. Utilisons le théorème de continuité d’une intégrale à paramètre :
— pour x ¥ 0 fixé, t ÞÑ g px, tq est continue par morceaux sur r0, 8r,
— pour t ¥ 0 fixé, x ÞÑ g px, tq est continue sur r0, 8r,
— @px, tq P r0, 8r 2, on a :

g px, tq ¤  ϕptq
1
1 t2
où ϕ est intégrable sur r0, 8r.
Ainsi on en déduit que f est continue sur R .
Utilisons le théorème de dérivabilité d’une intégrale à paramètre :
— pour x ¥ 0 fixé, t ÞÑ g px, tq est continue par morceaux sur r0, 8r,
— pour t ¥ 0 fixé, x ÞÑ g px, tq est de classe sur r0, 8r, C1

— pour x ¥ 0 fixé, t ÞÑ
Bg px, tq est continue par morceaux sur r0, 8r,
Bx
— Soit a ¡ 0 fixé, @px, tq P ra, 8rr0, 8r, on a :

B p q  t2et x ¤ t2et a ¤ et a  ϕptq
 g

2 2
2

B  x x, t
 1 t2 1 t2

où ϕ est intégrable sur r0, 8r.


Ainsi f est dérivable sur R  .
Finalement f est continue sur R mais dérivable sur R .

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» 8 t2 et2 x
¡ 0, f 1 pxq  Exercice 201 (Mines-Telecom 2023 - Zakaria EL MRANI (409-Exo-Ana) ). Voir
3. Par la question précédente, pour tout x dt
0 1 t2 énoncé »1
tn
On pose, pour n P N, an 
ainsi :
dt ainsi que :
» 8 t2 et2 x » 8 et2 x 0 1 t2
@x ¡ 0, f 1pxq  f pxq  t2
dt 
t2
dt
8 »1
1 1 ¸
S px q  pn 1qan xn et F pxq 
»0
8 p1 t2 qet2 x 0 1
 dt 
n 0 0 p1 u2 qp1  xuq2
du
0» 1 t2
8 2
 et x dt 1. On procède par intégration par partie. Les fonctions mises en jeu sont
0 » 8 ?xtq toutes de classe C 1 sur r0, 1s et :
  ?1x eu du pu 
0 »1
» 8 tn
 ?cx avec c   eu du
an  1 t2
dt
0 0 1 » 1
tn 1 tn
 1
.  arctanptq dt
4. Soit pxn qnPN une suite de réels qui diverge vers 8. 1 t2 n 1 0 0 n 1
Alors posons fn ptq  g px, tq, on a alors pour t ¥ 0 :
Or on a :
e  t xn
2
» 1 
fn ptq 
t2
¤ et x nÝÑ2

Ñ 8
0 n 
 tn 
arctan t dt pq ¤
»1
tn π
dt 
π 1
2 pn 1q2
1 
0 n 1 0 n 12
De plus :
@n P N, fnptq ¤ 1 1 Finalement : 
t2
an  2 pn 1
1q
O
1
n2
Cette fonction est intégrable sur R donc le théorème de convergence do-
question précédente, pn 1qan  12 donc ¸
minée s’applique et :
2. (a) D’après la¸ le rayon de conver-
» 8
lim f pxn q  lim fn ptq dt  0
gence de pn 1qanx est le même que celui de xn, il vaut donc
n

Ñ 8 Ñ 8 ¥ ¥
R  1.
n n n 0 n 0
0

Par caractérisation séquentielle de la limite, on en déduit que : (b) Le domaine de définition vaut donc D  r1, 1s, D  r1, 1r, D 
lim f pxq  0.
s  1, 1s ou D s  1, 1r.
x Ñ 8 Pour x  1, on a pn 1qan xn  pn 1qan  12 donc la série diverge
grossièrement.
Pour x  1, on a pn 1qan xn  pn 1qan p1qn  p21q donc la
n

série diverge grossièrement également.


Ainsi le domaine de définition de S est D s  1, 1r.

Fabien DÉLEN [email protected] 215 PSI 2023-2024


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3. Si F était définie en 1, alors F p1q serait égal à : — Les fn sont intégrables sur s0, 1r et continues.
¸
»1 — fn converge vers f par construction.
1
¥
0 p1 u2 qp1  uq2
du n 0
¸» 1 »1
— |fnpuq| du converge, en effet |fnpuq| du  pn 1qan et
Posons g puq  p1 sur s0, 1r et regardons si f est intégrable
1
¸ 0
u2 qp1  uq2
0
pn 1qanxn converge pour |x| 1.
sur s0, 1r (équivalent à la convergence de l’intégrale vu que g est positive). ¥
n 0
Sur r 21 , 1r, on pose u  1  h avec h Ñ 0 et : Ainsi le théorème s’applique et pour tout x Ps  1, 1r :

g puq 
1
 1 »1 8
»1 ¸ 8
¸
p2  2h h2qh2 hÑ0 2h2 F p xq 
p1
1
u qp1  xuq2
2
 fn puq  pn 1qan xn  S px q
0 
0 n 0 
Par comparaison à une intégrale de Riemann de paramètre α  2 sur s0, 1r,
n 0

on en déduit que g n’est pas intégrable donc que l’intégrale diverge et que
F n’est pas définie en 1.
4. Appliquons le théorème d’intégration terme à terme.
Pour |x| 1 et |u| 1 on a, par développement en série entière, que :
8
¸
1
1  xu
 pxuqn

n 0

donc en dérivant sur s  1, 1r :


8
¸
 pn 1qxn un1
x
p1  xuq2 
n 1

soit
8
¸
p1  xuq2  n0pn 1qxn un

On en déduit que :
8
¸
f puq   fn puq
1
p1 u qp1  xuq2
2

n 0

avec fn puq 
pn 1qxn un
.
1 u2

Fabien DÉLEN [email protected] 216 PSI 2023-2024


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Exercice 202 (Mines-Telecom 2023 - Damien MOREL (412-Exo-Ana) ). Voir Par produit de Cauchy :
énoncé 
ņ 8
¸ 8
¸ ņ
Pour n P N , notons Hn  et pE q : p1  xqy 1  y  1  x. y p xq   1  xn
1 1 1
a0 xn
k 1
k

n 0 n 1 k 1
k
1. Résolvons pE q sur s  8, 1r : Soit
L’équation homogène est pH q : p1  xqy 1  y  0 ô y 1  y  0 de 8
1
¸
1x y p xq  a0 pa0 Hn q  xn
solutions yH pxq  Ce lnp1xq 
C 
1x
. n 1

Pour trouver une solution particulière, on utilise la solution de variation Ainsi par identification an  a0 Hn .
de la constante : 4. Quel que soit C P R, on a xlim
Ñ1 
y pxq  8.
yP pxq  C pxq 
1
1x Ainsi il ne peut exister de solutions de pE q sur R.
où C est une fonction dérivable vérifiant :

C 1 pxq  bpxqeApxq  p1 1 xq2  p1  xq  1 1 x

Soit en intégrant C pxq   lnp1  xq et yP pxq 


 lnp1  xq et :
1x
C  lnp1  xq
y p xq  s  8, 1r
1x
sur

2. On écrit :
y pxq  C   lnp1  xq 
1 1
1x 1x
On reconnait une combinaison linéaire et un produit de Cauchy de fonc-
tions développables en série entière sur s  1, 1r.
Ainsi les solutions de pE q sur s  8, 1r sont développables en série entière
en 0.
8
¸
3. Soit y : x ÞÑ an xn une solution de pE q.

a0 représente y p0q  C avec les notations du 1).
n 0

Développons sur s  1, 1r la solution en série entière :


  
8
¸ 8 xn
¸ 8
¸
y pxq  a0 x n
  xn

n 0 n 1  n n 1 
Fabien DÉLEN [email protected] 217 PSI 2023-2024
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Exercice 203 (Mines-Telecom 2023 - Maël CHAN-PENG (415-Exo-Ana) ). Voir Exercice 204 (Mines-Telecom 2023 - Aymeric LELONG (417-Exo-Ana) ). Voir
énoncé énoncé
1. On pose f ptq  sinptq sur r0, π2 s.
°
1. La convergence normale de fn sur r0, 1s signifie que }fn }8 existe et
r0,1s
f est concave sur r0, π2 s car f 2 ptq   sinptq 0) donc Cf est au-dessous }fn}8r0,1s converge.
°
° °
de ses tangentes en tout point et au-dessus de ses cordes, en particulier de Ceci implique que @x P r0, 1s, fn pxq converge donc @x P r0, 1s, fn pxq
la corde reliant l’origine au point Ap π2 , 1q. converge absolument.
Cette corde a pour équation y  π2 x. °
2. Supposons que fn converge uniformément sur un intervalle I, cela signi-
Ainsi @t P r0, π2 s, ¤ sinptq.
2t
fie :
π °
 nπ  fn converge simplement sur r0, 1s,
2. Notons pour t P 0, et n P N :

2 — la suite pSn  S qn converge uniformément vers la fonction nulle sur I.
  n
Or Sn  S  Rn° donc pRn qnPN converge uniformément vers 0.
fn ptq  1  sin
t
On en déduit que fn converge simplement sur I.
 n 
 exp n ln 1  sin
t 3. On étudie plutôt, pour x P R, la convergence de la série exponentielle
  n complexe :
 exp n ln 1 
t
o
t
¸ einx .enx ¸ ep1 p q q ÝÑ exp ep1 q
i x n
  n n
 nÑ 8
i x
 exp n  nt o
t
n
¥
n 0
n! n 0 ¥ n!

 exp pt op1qq p q


¸ sin nx enx

¸ einx .enx
Or  Im donc elle converge sur R vers
Ainsi lim fn ptq  et . ¥ n! ¥ n!
Ñ 8 n 0  n 0
Im exp ep1 q
n
i x .
3. On utilise le théorème de convergence dominée : ¸ sin nx enx p q
— La suite pfn q converge simplement sur R vers f : t ÞÑ et . Finalement converge donc sur R vers :
¥ n!
— @n P N, @t P r0, π2 s : n 0

  x ÞÑ ee
x p q sinpex sinpxqq.
cos x
n
|fnptq|  1  sin
t
n
¤1 1 n

Ainsi le théorème de convergence dominée s’applique et :


» 8
lim fn ptq dt  1.
n Ñ 8 0

Fabien DÉLEN [email protected] 218 PSI 2023-2024


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?
Exercice 205 (Mines-Telecom 2023 - Ryad GUENNOUN (422-Exo-Ana) ). Voir Ainsi nIn pn  1qIn2  2.
énoncé
? »a 4. L’idée ici est d’utiliser le critère spécial des séries alternées.
On pose a  lnp1 2q et pour n P N, In  pshptqqn dt. @n P N, @t P r0, as, shptq ¤ 1 donc par croissance de l’intégrale :
0

shptqn ¤ shnptq ô In 1 ¤ In
1. On a : 1

shptq  1 ô e  et  2 ô e2t  1  2et ô pet q2  2pet q  1  0


t
Donc la suite pIn q est décroissante, positive (par positivité de l’intégrale)
? X  e?t et on résout l’équation du? second degré, on trouve X 
On pose et converge vers 0.
1  2, or 1  2 0 et donc t  lnp1 2 q. °
Le critère spécial s’applique et ainsi p1qn In converge.
2. On utilise le théorème de convergence dominée : 5. On a In2 ¥ In donc :
— @t P r0, as, on a shptq ¤ 1 donc @n P N, fn ptq ¤ 1. ?
"
1 si t  a 2 ¥ nIn pn  1qIn  p2n  1qIn
— de plus, fn ptq  sh ptq ÝÑ
n
nÑ 8 0 sinon
Donc la suite pfn q converge simplement sur r0, as vers la fonction f On a In ¥I 2n donc :
définie par morceaux ci-dessus. ?
» a p2n 3 qI n  pn 2qIn pn 1 qI n ¥ 2
Ainsi lim In
Ñ 8
 lim pshptqqn dt  0.
Ñ 8
? ?
n 0 n
3. Cela ressemble aux intégrales de Wallis, on peut s’en inspirer. @n P N,
Soit finalement :
»a »a
2
¤ In ¤
2
2n  1
pn  1qpIn In2 q  pshptqqn dt pshptqqn2 dt 2n 3
0 »a 0 Finalement : ?
 pn  1q pshptqqn2p1 shptq2q dt In 8 2n2 8 ?1
»0a 2n
 pn  1q pshptqqn2 chptq2 dt Ainsi
°
In diverge par comparaison de séries positives.
»a 0
 ppn  1q chptq shptqqn2  chptq dt 6. On passe par les sommes partielles, on pose :
0
ņ ņ »a »a ņ
Puis par intégration par partie, comme les fonctions sont de classe C 1 sur Sn  p1qk Ik  p shptqqn dt  p shptqqn dt
r0, as : 
k 0 
k 0 0 0 k 0 
»a
 
pn  1qIn pn  1qIn2  chptq shptq  shptqn1  shptq dt
n1 Il s’agit d’une somme géométrique :
 chpaq shpaqn1  In
0
»a »a »a
1  p shptqqn 1 shptqn 1
 chpaq  In Sn  1 shptq
dt 
1
1
shptq
dt p1q n
1 shptq
dt
 ea ?shpaq  In 0 0 0

 ?
1 2  1  In On utilise le théorème de convergence dominée pour passer à la limite dans
 2  In la seconde intégrale :

Fabien DÉLEN [email protected] 219 PSI 2023-2024


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shptqqn 1
— Posons fn ptq  sur r0, as.
Exercice 206 (Mines-Telecom 2016 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA
1 shptq ). Voir énoncé
Chaque fn est continue et pour t P r0, as fixé :
(Oral-209-SerInt)

" Posons upx, tq  et cospxtq


2

si t P r0, ar
fn ptq ÝÑ 0
Ñ 8 si t  a
1. Pour chaque x P R, la fonction t ÞÑ upx, tq est continue par morceaux sur
1
n 2
Il y a donc convergence simple de la suite pfn q vers la fonction f r0, 8r et négligeable devant t12 en 8 donc intégrable sur r0, 8r.
définie par morceaux ci-dessus. La fonction f est définie sur R.
— Pour tout n P N, @t P r0, as : La fonction t ÞÑ BBux px, tq est continue par morceaux sur R et x ÞÑ BBux px, tq
est continue sur R. Pour x P r0, 8r,
|fnptq| ¤ 1 1
shptq
¤1 
B p q ¤ tet
 u 2

La fonction ϕ : t ÞÑ 1 est intégrable sur r0, as B


 x x, t
Ainsi le théorème de convergence dominée s’applique et on trouve que :
avec t ÞÑ tet intégrable sur r0, 8 r,
2
»a 8 »a la fonction f est de classe C 1 et :
shptq n 1 ¸
dt  0 et p1qnIn  1 »
lim
Ñ 8 1 shptq shptq
dt 8
 1 f 1 px q  tet sinpxtqdt
n 0 0
2
n 0
0
Reste à calculer l’intégrale, on peut faire un changement de variable par
exemple après avoir mis sous forme exponentielle : 2. (a) Par intégration par parties généralisée justifiée par deux convergences,
8
¸ »a »a
2et   8 » 8
p1qnIn  et
2
 et dt  p q
et 2 2et  1
dt 1
f px q 
1 t2
e sinpxtq  1
xet cospxtqdt   xf pxq
2 1
n 0  0 2 0
2 0 2 0 2
On pose u  et et donc :
8 »1 ? (b) f?est solution d’une équation différentielle linéaire d’ordre 1 et f p0q 
¸ 2
p1qnIn  2
2u  1
du
π
on conclut :
 1 u2 2 ?π 1 2
?
n 0

Les racines de u2 2u  1 sont u  1  2 et une décomposition en f p xq  e 4 x


2
éléments simples donne :
? ?
2 2
2
2u  1
 2 ?  2 ?
u2 u  p1 2q u  p1  2q
Puis on intègre :
8 ? ? ? ? ? ?
¸ 2 1
p1q  lnpu 1 2q  lnpu 2q  2
lnp2 2q
2
n
In 1

n 0
2 1 2

Fabien DÉLEN [email protected] 220 PSI 2023-2024


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Exercice 207 (Mines-Telecom 2022 - Benoit COEUGNET ). On a alors :


g n px n q  sinpxnq cosnpxnc
q
(Oral-241-SerInt)

Voir énoncé
On pose gn : x ÞÑ sinpxq cosn pxq sur r0, π2 s.
a n
 1  cos2pxnq n n 1
1. Étudions les variations de la fonction gn . c   n2
gn est dérivable sur R et on a :  n
1
1
1
1
n
 1

g n px q  cospxq cosnpxq  n sin2pxq cosn1pxq  e?n


2

 cos n  1pxqpcos2pxq  n sin2pxqq


 cos n  1pxqppn 1q cos2pxq  nq Ainsi }fn  f }8 Ñ 0 donc la suite pfn q converge uniformément vers la
fonction nulle f sur r0, π2 s.
c ¸
Alors g 1 pxq  0 ô x  π
ou x  arccos
n
. 3. La série fn est une série géométrique de raison cospxq et donc :
2 n 1 ¥
(en effet x P r0, π2 s donc x ¡ 0.)
n 0
c
Notons xn  arccos
n
@x P
 π ¸
Ñ 1 xsinpx q
cospxq
, alors : 0, , fn
n 1 2 n¥0
¸
Et si x  0 alors fn p0q converge vers 0.
x 0 xn 8 ¥
n 0
On note S la limite simple de cette série, alors :
f 1 pxq 0  $
x sinpxq
si x P r0, π2 r
&
gn pxn q S : x ÞÑ 1  cospxq
si x 
% π
0 2
f
x sinpxq x2
Or S pxq    2 donc S n’est pas continue en 0.
0 0
1  cospxq x2
2
2. On pose fn pxq  xgn pxq sur r0, π2 s.
C’est la limite simple non continue d’une suite de fonctions continue, la
convergence ne peut pas être uniforme sur r0, π2 s.
Pour la convergence simple à x fixé :
Si x P r0, π2 r, alors fn pxq Ñ 0 car | cospxq| 1.
Si x  π2 alors fn pxq  0.
Ainsi pfn q converge simplement vers la fonction nulle f sur r0, π2 s.
Pour la convergence uniforme, on calcule }fn  f }8 .
Cette quantité n’est pas facile à calculer, néanmoins :

}fn  f }8 ¤ n π2 }gn  g}8  π2 gnpxnq


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Exercice 208 (Mines-Telecom 2022 - Nathan SATGE (Oral-245-SerInt) ). Voir Exercice 209 (Mines-Telecom 2022 - Timéo LUCHINI-PALLOTTA
énoncé
¸ ). Voir énoncé
x1
(Oral-246-SerInt)

Soit
¥
an une série absolument convergente. Soit I  R et n P N, on pose un pxq 
pn 1qpn xq .
n 1 °
Soit pbn qn¥1 une suite d’entiers naturels non nuls. Notons S la somme de la série un lorsqu’elle converge.
Pour x P r0, 1s et n P N , on pose fn pxq  an cosp2πbn xq. 1. Dans un premier temps, pour simplifier :
1. @n P N et @x P r0, 1s, x1
un pxq 
pn 1qpn xq  n 1  n x
1 1

|fnpxq| ¤ |an| ñ }fn}8 ¤ |an|


Chaque un est de classe C 1 sur I et u1n pxq 
1
° ¸
Ainsi fn converge normalement sur r0, 1s car an est une série abso- pn xq 2
.
¥
n 1 Soit a ¡ 0, @x P ra, 8r, |u1npxq| ¤ pn 1aq 2 .
lument convergente. ¸
Ainsi }u1n }8,ra,  pn 1 1
° 8r
fn converge normalement sur r0, 1s, donc uniformément également. aq2 pn a q2
et converge par équivalence à
2.
De plus chaque fn est continue sur r0, 1s donc S : x P r0, 1s ÞÑ une série de Riemann. °
8
° On a donc convergence normale de u1n sur tout segment de I.
an cosp2πbn xq P R est définie sur r0, 1s et continue. |x  1| .

n 1
° De plus pour x P R et n P N, on a |un pxq| 
3. On est sur le segment r0, 1s et on a la convergence normale de fn (et °
Donc un converge simplement sur I.
n2
donc uniforme), ainsi on a : Ainsi S est de classe C 1 sur I et :
»1 8 »1 8
¸
S 1 p xq 
°
S pxq dx  cosp2πbn xq dx
1
 pn xq2
an
0 
n 1 0 1
8
n 0
°
 sinp2πbn xq 2. Pour x ¡ 0,
1
an

n 1 2πbn
8 8

0
¸ ¸
S px 1q S pxq    n1x
0 1 1 1
n0 n0
n 1 n 1 x n 1
(en effet il ne faut pas oublier que bn est un entier.) 8
¸
 1
n 1
n0
n x 1 x
 x1
3. En 0 on a S pxq  S px 1q x1 , or par continuité
 de S on a S px 1q Ñ S p1q
qui est une constante. Donc S px 1q o x1 ainsi :
0

S p xq   1
0 x

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Exercice 210 (Mines-Telecom 2022 - Franscesco DADDI (Oral-248-SerInt) ). Voir 4. On s’aide des deux premières questions :
énoncé D’après le 1, t ÞÑ f px, tq est intégrable sur s0, 1s.
t lnptq Lorsque t ÞÑ 8, alors :
On pose pour t ¡ 0 et x P R, f px, tq 
p1 t2qx . t lnptq
 tln2xptq1
» 8
On pose également k pxq  f px, tq dt. f px, tq 
0
pt2qx
1. Lorsque t Ñ 0 on a f px, tq  t lnptq Ñ 0 donc t ÞÑ f px, tq est prolongeable Ainsi d’après le 2), f est intégrable si, et seulement si, 2x  1 ¡ 1 soit x ¡ 1
par continuité en 0 et par conséquent intégrable sur s0, 1s. donc l’ensemble de définition de k est s1, 8r.
t lnptq
»1
5. On a f px, tq 
Ainsi f px, tq dt converge.
p1 t2qx pour px, tq Ps1, 8rs0, 8r.
On sait déjà que g : t ÞÑ f px, tq est intégrable sur s0, 8.
0
2. Soit X ¡ 1, alors : Appliquons le théorème de dérivabilité d’une intégrale à paramètre.
»X
lnptq  X — pour x ¡ 1, la fonction t ÞÑ f px, tq est continue par morceaux et
dt  lnptq2 1  lnpX q2 XÝÑ 8 intégrable sur s0, 8r,
t Ñ 8
— pour t Ps0, 8r fixé, la fonction x ÞÑ f px, tq est de classe C 1 sur
1

» 8 lnptq pq ¥ 1t pour t ¥ e.) s1, 8r et


Bf px, tq  t lnptq lnp1 t2q
ln t
Ainsi dt diverge. (sinon plus simplement t
t
Bx p 1 t 2 qx
1
lnptq
3. On remarque déjà que la fonction t ÞÑ λ est continue par morceaux et
positive sur cet intervalle.
t — @t Ps0, 8r, x ÞÑ BBfx px, tq est continue sur s1, 8r,
Pour λ ¤ 1, on a
lnptq
 @x ¡ 1, t ÞÑ BBhx px, tq est cpmx sur s0, 8r,
 o lntpλtq

t — Soit ra, bs €s1, 8r, alors :
 
@px, tq P ra, bss0, 8r,  Bx px, tq ¤ t| lnppt1q| lntp21qa t q  ϕptq
Par comparaison,  Bf  2
» au vu du résultat de la question précédente, on en déduit
8 lnptq 
que l’intégrale dt diverge.
avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur s0, 1r.

Pour λ ¡ 1, on a pour tout ε ¡ 0, lnptq  optε q donc :
1

En effet ϕptq  t3 | lnptq| Ñ 0.



lnptq
0

o 1 | lnptq|3
Également ϕptq  2a1 et pour les mêmes raisons qu’au 3) pour
tλ tλε 8 t
λ ¡ 1, ϕ est intégrable.
On choisit donc ε assez petit tel que λ  ε ¡ 1 (par exemple ε  λ 1
2 ).
Ainsi la fonction est k de classe C 1 et
» 8 t lnptq lnp1
Ainsi par» comparaison à une intégrale de Riemann, on en déduit que l’in- t2 q
8 lnptq @x ¡ 1, k1pxq  p1 t2 qx
dt
tégrale dt converge. 0
1 tλ

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Exercice 211 (Mines-Telecom 2022 - Nathan AUCHERE (Oral-249-SerInt) ). tout segment de s0, 8r car }fn}8,ra, 8r ¤ }fn1 }8,ra, 8r ) on a :
Voir énoncé
81
¸ 8
¸
enx  enx 0
Première méthode : 1
81
¸ lim
Ñ 8 n1 n Ñ 8n
lim
Notons S : x ÞÑ enx . n1
x x

 n n 1
Ainsi par identification on obtient K  0.
Notons pour n P N et x ¡ 0, fn pxq  enx .
1
n Reste à vérifier l’intégrabilité de S sur s0, 8r.
On applique le théorème d’intégration terme à terme : Sur s0, 1s, S pxq   lnp1  p1  x opxqqq   lnpxq qui est intégrable en 0.
— Chaque fn est intégrable sur s0, 8r, car fnpxq  op x1 q en 8. Sur r1, 8r, S pxq  ex qui est intégrable en 8.
Finalement S est intégrable sur s0, 8r.
2
¸
— fn converge simplement sur s0, 8r, en effet 0 ¤ fn pxq ¤ pex qn .
n¥1
fn pxq est majoré par le°terme général d’une série géométrique convergente
(raison ex 1) donc fn pxq converge par comparaison.
» 8
— Posons µn  |fnptq| dt, montrons la convergence de ° µn :
0
» 8
µn  |fnptq| dt  n12
0
°
Ainsi µn converge.
» 8 2
Finalement S est intégrable sur R et pt  1qf ptq dt  π6 .
0
Seconde méthode :
En¸fait on peut calculer S pxq en passant par sa dérivée.
fn converge simplement sur s0, 8r, en effet 0 ¤ fn pxq ¤ pex qn .
¥
n 1
chaque fn est de classe C 1 sur s0, 8r.
f 1 np°
xq  enx et pour a ¡ 0 et x ¥ a, on a }fn1 }8,ra, 8r  pea qn .
Ainsi fn1 converge uniformément sur tout segment de s0, 8r donc le théo-
rème de dérivation terme à terme s’applique et :
8 nx
penxq  1e ex
¸
@x ¡ 0, S 1pxq 

n 1

Par intégration S pxq   lnp1  ex q K avec K P R. °


Par le théorème de la double limite, (on a la convergence uniforme de fn sur

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Exercice 212 (Mines-Telecom 2022 - Eliott BARDAT (Oral-251-SerInt) ). Voir Exercice 213 (Mines-Telecom 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-226-SerInt) ).
énoncé Voir énoncé
ņ n¸1  
n¸1
Pour tout n P N , on pose sn  ?1 .  k1  n1  lnpnq et vn  k1
Posons déjà un
1
 lnpnq.

k 1
k
k 1 k 1
n
Cherchons un équivalent de sn par comparaison série-intégrale. On a alors @n P N :
La fonction t ÞÑ ?1t est positive et décroissante sur r1, 8r donc : vn  un  Ñ 0
2
n
»k »k
Également @n P N :
1
@k ¥ 2, ?1 dt ¤ ?1 ¤ ?1 dt
k t k 
k 1 t

ņ ¸ n 1
En sommant ces relations : un 1  un  k1  n 1 1  lnpn 1q  k1 1
n
lnpnq
»n »n k 1 k 1

?1 dt ¤ sn ¤ ?1 dt 1  n  n 1  lnpn 1q n lnpnq
1 1 1
1 t 1 t 
 n  n 1 n  ln 1 n1
1 1 1
Soit : ? ?
2 n1  1 ¤ sn ¤ 2 n
? ? Or, pour x ¡ 0, on peut prouver que lnp1 xq ¤ x (par l’étude de la fonction
On a donc en divisant par 2 n, s  2 n ainsi :
n f : x ÞÑ lnp1 xq  x ou
 via comparaison série-intégrale).
Donc @n P N ,  ln 1 ¥ 0 et  ¥ 0 donc un 1  un ¥ 0.
1 1 1 1
sn
 1
n n n n 1
Enfin @n P N :
3
n2 n2
¸ sn
La série est donc convergente par comparaison à une série positive de ņ 
¸ 1
n 1
1  vn   lnpn 1q   n1 lnpnq
n2 1 1
n¥1 vn
Riemann convergente. k1
k n 1 k 1
k
 n n 1  lnpn 1q  n lnpnq
1 1 1

 n 1 1  lnpn 1q lnpnq

 n 1 1 ln n n 1

 n 1 ln 1  n 1 1
1
 
 ln 1  n 1   n 1 1
1

Or, pour x ¡ 1, on peut prouver que lnp1 xq ¤ x (par l’étude de la fonction
f : x ÞÑ lnp1 xq  x.

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Donc on peut conclure que @n P N , vn 1  vn ¤ 0. Exercice 214 (Mines-Telecom 2021 - Matthias KONTSEVITCH (Oral-227-SerInt)
Finalement les suites pun q et pvn q sont adjacentes. ). Voir énoncé
Ce n’est pas demandé mais cela prouve l’existence d’une limite commune que On pose pour n non nul : d  1! 2! . . . n! .
n
l’on peut noter innocemment γ (qui est en fait historiquement la constante n!
d’Euler) telle que : 1. @n P N ,
1! 2! . . . n! pn 1q!

1
 lnpnq γ op1q dn 1   1! p2!n .1.q.! n! 1  ndn 1 1
k 1
k p n 1q !
2. Montrons que la suite pdn q est majorée par 2 par récurrence :
d1   1 ¤ 2 donc l’hypothèse est initialisée.
1!
1!
Supposons que pour n fixé, dn ¤ 2 alors :

dn 1  ndn 1 1¤
n
2
1
1¤2

Ainsi l’hypothèse est vraie au rang suivant et la propriété est donc hérédi-
taire.
Ainsi par principe de récurrence on en déduit que la suite pdn q est majorée
par 2.
3. @ n P N ,
1 ¤ dn  ndn 1 1¤1
2
1
n 1
Ainsi par encadrement on en déduit que la suite pdn q converge vers 1.
Il existe une preuve plus directe : @n P N ,

dn  1! 2! ... n!
1 1! 2! ... pn  2q! pn  1q!
n! n!
Ou encore :
. . p n  2 q!
 1 n1 1! 2! . n!
dn

1! 2! . . . pn  2q! pn  2q!pn  2q ¤ pn  1q!  1 Ñ 0.


Et 0 ¤ ¤
n! n! n! n
On en déduit que là encore que dn Ñ 1 par somme.
°
4. La série ndna est une série à termes positifs donc par comparaison, puisque
° dn
dn  1 alors ndna  n1a et donc la série na converge si, et seulement si,
a ¡ 1 (par critère de Riemann).

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Exercice 215 (Mines-Telecom 2019 - Clément GOLDSTEIN (Oral-222-SerInt) ). qui prouve bien que la suite pfn ptqq est croissante et donc majorée par
Voir énoncé ϕptq  expptq.
1. Le théorème de convergence dominée par exemple : ϕ étant trivialement intégrable sur r0, 1s alors le théorème de convergence
Soit pfn q une suite de fonctions cpmx sur I. Si : dominé applique et :
— La suite pfn q converge simplement sur I vers une fonction f cpmx, »1 »1 »1
lim fn ptq dt  lim fn ptq dt  et dt  e  1
— il existe une fonction ϕ cpmx et intégrable sur I vérifiant pour tout nÑ 8 0 0 n Ñ 8 0
n P N, |fn | ¤ ϕ,
alors les fonctions fn et f sont intégrables sur I et :
» » »
lim fn ptq dt  lim fn ptq dt  f ptq dt
Ñ 8
n I In Ñ 8 I

2. Pour tout n P N, pour t dans r0, 1s on a :


 n     
fn ptq   exp  exp
t t t 1
1 n ln 1 n o
n n n n

Donc
fn ptq  exppt op1qq
Donc la suite pfn q converge simplement sur r0, 1s vers la fonction exp.
3. Il s’agit s’appliquer le théorème de convergence dominée (ou un théorème
utilisant la convergence uniforme mais c’est une autre histoire...)
Montrons que pour t P r0, 1s, la suite pfn ptqq est croissante donc majorée
par sa limite expptq. Posons g pxq  x lnp1 xt q  x lnpx tq  x lnpxq.
g est dérivable sur R et pour x ¡ 0 :

g 1 pxq  lnpx tq  plnpxq 1q


x
x t
g 1 est dérivable à nouveau et :

g 1 px q 
1
 1
 t2t
x t px t q xpx tq2
02
x

On en déduit que g 1 est décroissante sur r0, 1s et comme lim g 1 pxq  0


xÑ 8
alors g 1 ptq ¡ 0 sur R et ainsi la fonction g est croissante sur R ce

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Exercice 216 (Mines-Telecom 2019 - Brieuc PINSARD (Oral-223-SerInt) ). Voir Exercice 217 (Mines-Telecom 2019 - Jason BERNAS (Oral-224-SerInt) ). Voir
énoncé énoncé »
8 arctan nx
¸ 8 arctanpxtq
On pose @x P R, f pxq  Soit f : R Ñ R définie par f : x ÞÑ
t p1 t2 q
. dt.
 n2 0
arctanpxtq
n 1
1. Notons hpx, tq  pour px, tq P R s0, 8r.
1. On pose fn pxq  arctanpnxq, chaque fn est continue sur R.
1
tp1 t2 q
n2
De plus }fn }8  2 est le terme général d’une série convergence.
π
Remarquons déjà que la fonction h est positive sur R (on se restreint à
° 2n
R vu que l’on va prouver qu’elle est impaire).
Donc fn converge normalement, et donc f est définie et continue sur R.
Sur s0, 1s, t ÞÑ hpx, tq   x donc intégrable sur s0, 1s.
xt
2. Chaque fn est de classe C 1 et fn1 pxq  t1
1
np1 pnxq2 q
.
(si x  0 alors l’intégrande est nulle donc l’intégrale converge)
Pour a ¡ 0, sur ra, 8r ou s  8, as, on a :
Sur r1, 8r, |hpx, tq| ¤  2tπ3 . Donc intégrabilité sur r1, 8r
π
2tp1 t2 q
}fn}8 ¤ np1 1pnaq2q également.
L’intégrale converge donc et F est définie sur R .
ce qui donne la convergence normale de la série des dérivées sur tout seg- Pour tout x P R, x P R et :
ment inclus dans R . » 8
arctanpxtq
» 8
arctanpxtq
Ainsi, par convergence uniforme sur tout segment, f est de classe C 1 sur f pxq    dt  f pxq
t p1 t q tp1 t2 q
dt
R .
2
0 0

Ainsi f est impaire.


2. Appliquons maintenant le théorème de dérivation d’une intégrale à para-
mètre.
— pour x P R , la fonction t ÞÑ hpx, tq est continue par morceaux et
intégrable sur s0, 8r,
— pour t Ps0, 8r fixé, la fonction x ÞÑ hpx, tq est de classe C 1 sur R
et
Bh px, tq  1
Bx p1 x t qp1 t2q
2 2

— @t Ps0, 8r, x ÞÑ BBhx px, tq est continue sur R ,

— @x P R , t ÞÑ BBhx px, tq est cpmx sur s0, 8r,


— De plus :
 
@px, tq P R s0, B  h 
8r B p q ¤ 1
,  x, t
1
 ϕptq
x t2

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avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur s0, 8r. Exercice 218 (Mines-Telecom 2019 - Valentin LOURME (Oral-225-SerInt) ). Voir
Ainsi la fonction F est de classe C1 sur R et énoncé »1
» 8 On note pour k P N et x P R , fk pxq  tk etx dt.
@x P R , f 1pxq  p1
1
x2 t2 qp1 t2 q
dt 0
0 1. Soient x, x1 dans R tels que x x1 alors :
»1 »1
3. Il suffit de mettre au même dénominateur :
@t P r0, 1s, etx ¡ etx1 ñ tk etx dt ¡
1
tk etx dt ñ fk pxq ¡ fk px1 q
a b
 p1 pxtq2qa bp1 t2q  pa bq pax2 bqt2 0 0

1 t2 1 pxtq2 p1 t2qp1 pxtq2q p1 t2qp1 pxtq2q Ainsi les fonctions fk sont toutes décroissantes sur R .
Par identification a b  1 et ax2 b  0, on résout et on trouve : 2. Pour k P N, »1
fk p0q  tk dt 
1
@px, tq P R2, p1 xx2t2qp11 t2q  1 xx2t2  1 1 t2
2 2
0 k 1
Donc la suite pfk p0qqkPN est décroissante et converge vers 0.
4. On a donc pour x P R : 3. Comme t P r0, 1s, alors tk 1 ¤ tk et par croissance de l’intégrale :
» »1 »1
8
px  1qF 1pxq  dt  rx arctanpxtq  arctan ts0 8 etx ¤ tk etx ñ etx dt ¤ tk etx dt ñ fk pxq ¤ fk pxq
x2
2
1 x2 t 2
1 1
2
t
t k 1
0
t k 1
0
1
0

Et donc après calculs : Pour tout x de R et k P N, comme les fonctions fk sont décroissantes :
px2  1qF 1pxq  px  1q π2 soit F 1 pxq 
π
pour x  1 0 ¤ fk pxq ¤ fk p0q ÝÑ 0
2 px 1q kÑ 8

Par continuité de F 1 ce résultat reste vrai pour x  1 et donc Ainsi la suite pfk pxqqkPN décroı̂t vers 0.
4. Pour tout k P N et x P R , on a :
DC P R, @x P R , F px q 
π
2
ln |x 1| C »1 »1
0 ¤ fk pxq  t etx dt ¤ etx dt  ÝÑ
k 1
0
avec C  0 puisque F p0q  0 donc F pxq  π
ln |x 1|. 0 0 x x Ñ 8
2

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Exercice 219 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume DE GANI (Oral-217-SerInt) ). Exercice 220 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-218-SerInt) ). Voir
Voir énoncé énoncé
Soit pun q la suite définie par u0 P R et
¸
1. La suite pnp1q q ne tend pas vers 0 (termes pairs) donc np1q diverge
n n

grossièrement et donc le rayon de convergence R vérifie R ¤ 1.


n 0¥ @n P N, un 1  u2n  un 1
°
D’autre part |np1q | ¤ n et on sait que le rayon de convergence de nan
n

vaut R  1. Donc par comparaison R ¥ 1 et finalement R  1. 1. @n P N, un 1  un  u2n  2un 1  pun  1q2 ¥ 0.


Ainsi la suite pun q est croissante.
2. Puisque la série entière diverge grossièrement en x  1 et en x  1, le
domaine de définition de la fonction f associée à la somme est s  1, 1r. 2. On suppose que la suite pun q converge, notons ` sa limite, alors un Ñ ` et
Pour x Ps  1, 1r, l’absolue convergence assure que l’on peut séparer la un 1 Ñ ` et donc en passant à la limite dans la relation de récurrence :
somme en deux selon la parité de n et :
8
¸ 8
¸ 8
¸ `  `2  ` 1ô`1
f pxq  np1q xn 
n 2p 1 2p 1
2px x

n 0 
p 1  2p
p 0
1
3. On a à partir de maintenant u0 ¡1
Maintenant puisque :
8  1 (a) La suite pun q est croissante donc @n P N, un ¡ 1 ce qui signifie que
cette suite ne peut converger vers `  1. Elle est donc croissante et
¸
py    p1  y q2
p 1 1 1

p 1
1y non majorée et diverge vers 8.

(b) Pour n P N,  un  1 Ñ 8 d’après la question précédente,


un 1 1
alors
8
¸ 2x2
un un

2px2p  p1  x 2 q 2 or si l’on calcule le rapport de d’Alembert de


° xn
:

p 1 un
On a également sur le même principe :
1
8
¸

1
x2p 1
 21 ln 1 x un 1
 uun Ñ 0
p 0  2p 1 1x 1 n 1
un
Finalement :
8
¸
 Ainsi il s’agit d’une série entière convergente qui converge en particu-
° 1
np1q xn
2x2
 lier pour x  1 et donc
n 1 1 x

n 0
p1  x 2 q 2 2
ln
1x un
converge.

(c) On pose, pour n P N, wn  21n lnpunq.


Fabien DÉLEN [email protected] 230 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Effectuons un développement limité de pwn 1  wn q : Exercice 221 (Mines-Telecom 2018 - Tanguy DORN (Oral-219-SerInt) ). Voir
énoncé »x
lnptq
wn 1  wn  1
n 1
lnpun 1 q  n lnpun q

1
On pose, lorsqu’elle existe, F pxq  dt.
2 2 1 1 t2
 1
ln
2n 1  u2n
un 1
1. La fonction f : t ÞÑ ln t p q est définie et continue sur R et par le théorème
fondamentale de l’analyse F est l’unique primitive de f s’annulant en x  1.
1 t2

 1
2n 1
ln 1 
1 1
un u2n Ainsi que F est de classe C 1 sur R .
  2n1 1 u1  o 21n 2. f ptq ¡ 0 si, et seulement si x ¡ 1 donc de même F pxq ¡ 0 sur s, 8r et
n F pxq 0 sur s0, 1r, tandis que F p1q  0.
¸ 1 3. F admet une limite en 0 si, et seulement si, f est intégrable sur s0, 1s.
Or en t  0, |f ptq|  lnptq  op ?1t q donc f est intégrable sur s0, 1s et F
Or converge en tant que série géométrique donc finalement
n¥0
2n
¸
pwn 1  wnq converge absolument donc converge. admet une limite (finie s’entend) en 0 .
¥
n 0
¸ 4. Soit k P N, posons fk ptq  tk lnptq.
(d) Notons c la limite de pwn q (qui existe vu que pwn 1  wnq est une En t  0, |fk ptq|  tk lnptq  op ?1t q donc fk est intégrale sur s0, 1s et par
n 0 ¥ intégration par partie :
série télescopique convergente), alors lnpun q  c2n .
»1
Ik  tk lnptq dt
 0
1 »1
tk 1 1
 tk 1
k 1 ln t
0
 k 1t
dt

k 1
1 0

  pkt 1q2
0
  pk 1 1q2
5. On applique le théorème d’intégration terme à terme.
8
¸ 8
¸
— Sur s0, 1s, 1
1 t2
 p1qk t2k donc f ptq  p1qk t2k lnptq.

k 0 ° 
k 0
Il y a donc convergence simple de fn vers f .
— d’après le 4. chaque fn est intégrable sur s0, 1s.
»1 ¸
°
— |fnptq| dt  p2n
1
12
qui converge par comparaison à une
0
série de Riemann.

Fabien DÉLEN [email protected] 231 PSI 2023-2024


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Finalement : Exercice 222 (Mines-Telecom 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-220-SerInt) ). Voir


8»1
¸ 8
¸ p1qk 1
énoncé » 8 n sin x
 » 8 sin x

F p0q   fn ptq dt  dx  lim
n n 1

k 0 0 k0
p2k 1q2 Remarquons que lim
nÑ 8 xp 1
0 q x2
0 1 x2 Ñ 8
n x
n
. dx.
Le but est d’employerle théorème de convergence dominée.
¸ 8 1 π2 sin nx
Sachant que 2
 il est tout à fait possible de calculer la valeur de Notons fn p tq  x .
1
p 1 x2 q .
k 1
k 6 n
cette somme mais ce n’est pas demandé. lim
sin y
y Ñ0 y
 1 donc nÑlim8fnpxq  1 1 x2 si x ¡ 0 (et vaut 0 si x  0).
La suite pfn q converge donc simplement vers la fonction f définie par :
" 1
si x ¡ 0
f : x ÞÑ 1 x2
0 si x  0

De plus @n P N , @x ¡ 0, |fn pxq| ¤ car sin |y | ¤ |y | sur R.


1
1 x2
On en déduit que le théorème de convergence dominée applique et :
»  »
8 n sin x 8
dx  dx 
n 1 π
x p1 q
lim
nÑ 8 0 x2 0 1 x2 2

Fabien DÉLEN [email protected] 232 PSI 2023-2024


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Exercice 223 (Mines-Telecom 2018 - Andrea BITAULD (Oral-221-SerInt) ). Voir Exercice 224 (Mines-Telecom 2017 - Aı̈ssatou DIOP - Guillem KHAÏRY
énoncé (Oral-211-SerInt) ). Voir énoncé

Soit pun qn¥1 la suite définie par : 1. On a que @n ¥ 2,

 2?n  lnpnq

?1  pn   q 8 n  ln n 8 1

un 1 n ln n n n ln n
un

k 1
k un 1q lnpn 1q n 1 lnpnq lnp1 1
n
° 
1. La suite pun qn¥1 est de même nature que la série pun 1  unq.
On a, pour tout n P N ,
car ln 1
1
n
 oplnpnqq.
¸
? ? Donc on ne peut pas définir la nature de la série
1
grâce à la règle
 un  12 n ?
1
n¥2
un 1 2 n n ln n
 c n 1
 2?n 1 
de d’Alembert.
1
1
 ?1 2. Le théorème de comparaison série-intégrale et en déduire la convergence
de la série dit que si f : rn0 , 8rÑ R une fonction positive et décroissante
n n 1
 
?
 2 n  1 1 O
1
 ?n1 alors :
2n 2
n 1 »n »n
 ?1n  ? 1 1 1
O
n {2
@n P N, si n ¥ n0 1 alors f ptq dt ¤ f pnq ¤ f ptq dt

n 1 3
n n 1

On reconnait le terme général d’une série télescopique ainsi que le terme ¸ » 8


général d’une série absolument convergente. et donc f pnq et f ptq dt sont de même nature.
° ¥
Par somme la série pun 1  un q et donc la suite pun qn¥1 converge. n n0 n0
Dans ce cas :
2. On a, pour tout n P N , »n
dt  rln | ln t|sn2  ln | ln n|  ln | ln 2| nÝÑ 8
1
? ? Ñ 8
 un  2 n 12 n ?
1 2 t ln t
un 1
n 1 » 8 1 ¸
 ?n 21 ?n  ? 2
2 n 1
¡0 donc dt diverge et par conséquent
1
diverge.
n¥2
2 t ln t n ln n
? ? ? ?n 2?n
Car n n 1 donc n 1 1.
La suite pun qn¥1 est donc croissante.

Fabien DÉLEN [email protected] 233 PSI 2023-2024


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Exercice 225 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DONCKERS (Oral-212-SerInt) ). Voir — @t Ps0, 1r, x ÞÑ BBhx px, tq est continue sur s  1, 8r,
énoncé »1
On considère la fonction f : x Ps  1, 8rÞÑ t1 x
ln t
t dt — @x ¡ 1, t ÞÑ BBhx px, tq est cpmx sur s0, 1r,
Soit ra, bs €s  1, 8r, alors :
0
t1 x —
1. Posons g : t ÞÑ
lnptq
t .  
 Bh 
Posons t  1  h, on a : @px, tq P ra, bss0, 1r,  Bx px, tq ¤ p1  tqta  ϕptq
g pt q 
h p 1 hqx 
lnp1  hq
1 avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur s0, 1r (intégrale de
hÑ0
Riemann)
Ainsi g : t ÞÑ tlnpt1q tx est prolongeable par continuité en 1 (on posera Ainsi la fonction est f de classe C 1 et
»1
g p1q  1 en notant toujours g ce prolongement).
@x ¡ 1, f 1pxq  pt  1qtxdt
2. Il s’agit de montrer que g est intégrable sur s0, 1r. 0
f est donc déjà intégrable sur r 12 , 1r par ce qui précède.
Sur s0, 21 s,
5. Un simple calcul donne
  
t  1 x x »1
 ln t  t 0  ln t tÑo0
t 1
 

t x @x ¡ 1, f 1pxq  tx 1
 txdt  x 1 2  x 1 1
0

Or t ÞÑ x est intégrable sur s0, 12 s en tant que fonction de Riemann avec Par intégration, DC P R,
1

x 1. t

t1 x @x ¡ 1, f pxq  ln x 2
Ainsi g : t ÞÑ t est intégrable sur s0, 21 s. C
lnptq x 1
g est donc intégrable sur s0, 1r pour tout x ¡ 1 et la fonction f est définie
sur s  1, 8r.
Reste à déterminer C avec une condition, par exemple la limite quand
x Ñ 8.
t1 x t1
3. Posons hpx, tq  t pour px, tq Ps  1, 8rs0, 1r. La fonction t ÞÑ peut être prolongée par continuité sur r0, 1s, elle y
ln t
On sait déjà que g : t ÞÑ hpx, tq est intégrable sur s0, 1r.
ln t
est donc bornée par une certaine constante M et alors :
4. Appliquons le théorème de dérivabilité d’une intégrale à paramètre. »1
0 ¤ f px q ¤ M tx dt  ÝÑ
M
— pour x ¡ 1, la fonction t ÞÑ hpx, tq est continue par morceaux et x 1 x Ñ 8
0
intégrable sur s0, 1r,
0

— pour t Ps0, 1r fixé, la fonction x ÞÑ hpx, tq est de classe C 1 sur s1, 8r  0 et @x ¡ 1, f pxq  ln x 2
Ainsi par identification C .
et x 1
Bh px, tq  pt  1qtx
Bx
Fabien DÉLEN [email protected] 234 PSI 2023-2024
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Exercice 226 (Mines-Telecom 2017 - Clarisse MEHRAIN (Oral-213-SerInt) ). Voir Soit finalement »1
énoncé un  n1 sin x
dx.
1. Soit pfn q une suite de fonctions cpmx sur I. Si : 0 x

1) La suite pfn q converge simplement sur I vers une fonction f cpmx,


2) il existe une fonction ϕ cpmx et intégrable sur I vérifiant pour
tout n P N, |fn | ¤ ϕ,
alors les fonctions fn et f sont intégrables sur I et :
» » »
lim fn ptq dt  lim fn ptq dt  f ptq dt
Ñ 8
n I In Ñ 8 I
»1
2. On pose @n P N, un  sinpxn q dx.
0

Au vu du résultat demandé, posons u  xn alors du  nxn1 dx  nu
n 1
n dx
on a donc @n P N,
»1 »1
un  sinpxn q dx 
1
n
fn puq du
0 0

sinpuq
avec fn puq   1
1 .
u 
u n
fn est continue sur s0, 1s et fn puq  u n ÝÑ
1
0 donc fn est prolongeable par
Ñ0
continuité en 0 donc intégrable sur s0, 1s.
0 u

De plus la suite de fonctions pfn q converge simplement vers la fonction f


définie sur s0, 1s par :
f puq 
sin u
u
On a également sur @n P N, @u P r0, 1s,

|f puq|  | sinpuq|  u ¤ | sinpuq|  gpuq


n
u
1
n
u
g est intégrable sur s0, 1s car prolongeable par continuité en 0 par g p0q  1.
D’après le théorème de convergence dominée on a donc :
»1
nun Ñ f puq du
0

Fabien DÉLEN [email protected] 235 PSI 2023-2024


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Exercice 227 (Mines-Telecom 2017 - Céline COULON (Oral-214-SerInt) ). Voir 4.


énoncé @n P N, }un}8,s1, 8r ¥ xÑ
lim |un pxq| 
8
1
n
1. Soit x Ps  1, 8r, posons unpxq  n1  n 1 x . On a : ° 1
Or °n diverge.
s  1, 8r.
|  |x|
Donc un ne converge pas normalement sur
|unpxq|  | npn x
xq n2
°
Et donc un pxq converge absolument, ainsi S est définie sur s  1, 8r.
2. Soit ra, bs €s  1, 8r.
Remarquons que pour tout n P N , u1n pxq  pn xq2
1
¡ 0 donc la fonction
un est croissante sur s  1, 8r.
— Chaque fonction un est continue sur ra, bs.

— @n P N, }un}8,ra,bs  maxp|unpaq|, |unpbq|q  n|b2| ou |na2| .


°
}un}8,ra,bs est donc convergente. La convergence normale de ° un sur
ra, bs implique donc que S est continue sur ra, bs.
S est continue sur s 1, 8r car continue sur tout segment inclus dans cet
intervalle.
3. Soit x ¡ 1, alors
 
81
¸ 81
¸
S px 1q  S pxq    
1 1
n1 
n n 1 x n 1
n n x
8 1
¸
 n 1
 n x 1 x
8 1 8
n 1
¸ ¸
  1
n1 n2
n x n x
 1
1 x

Soit x Ñ 1 , alors lim S px 1q  S p0q et  8 donc


1
lim
x Ñ1 x Ñ1 1 x

S px q  1 1 x
1
Fabien DÉLEN [email protected] 236 PSI 2023-2024
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fn 1 ptq
Exercice 228 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-215-SerInt) ). Ceci est toujours vrai donc
fn ptq
¡ 1 et la suite numérique pfnptqqnPN
Voir énoncé » 8
Soit Γ : x P R ÞÑ tx1 et dt.
est croissante et majorée par la limite.
La limite simple de pfn q est f qui est intégrable sur s0, 8r donc le théo-
rème de convergence dominée s’applique et les pfn q sont intégrales sur
0
1. Montrons l’existence de Γpxq puis l’égalité.
Soit x P R , alors posons f ptq  tx1 et . s0, 8r et :
f est une fonction continue et positive sur s0, 8r. »n  n »n »n
t  1 dt  lim fn ptq dt  lim fn ptq dt  Γpxq
t
En t  0 , f ptq  tx1  1x qui est intégrale sur s0, 1s pour x ¡ 0 par
1 x 1
lim
0 0 t
n Ñ 8 0 n nÑ 8 0 0 n Ñ 8
le critère de Riemann.  »n  n
En t  8, f ptq  o 2 qui est intégrale sur r1, 8r par le critère de t 
1
1
x 1 t
8 t 2. Calculons dt par intégrations par parties successives.
n
Pour x ¡ 0 :
0
Riemann.
Posons pour n P N ,
$ 
»n
t 
x 1

1
t n
dt 

tx

1
t n

n n x»
t
.n.
1 1  t n1 dt

n
tx1 1  si t ¤ n
& t n x n 0 x n n
t n1
0 » 
fn ptq 
0
1 n n x
%
n
0 si t ¡ n  .
x n 0
t 1
n
dt
t n2
»n 
n pn  1 q
Montrons que l’on peut utilisern le théorème de convergence dominée.
 1
x px 1 q
.
n2
t x 1
1  n
dt
»n
n pn  1 q . . . 1
0
Pour tout t ¡ 0 fixé, 1 
t
ÝÑ et (un grand classique).
nÑ 8  1
tx n1 dt
x px 1 q . . . px n  1 q
n .
Pour pour t ¡ 0 fixé, la suite numérique pfn ptqqnPN est croissante et donc
nn 0
n! nx n
majorée par sa limite. En effet :  1
x px 1 q . . . px n  1 q n n x n
. .
x
 n 1  n!n
x px 1 q . . . px n  1 q
1
t
fn 1 ptq
fn ptq
 
1 n
n!nx
1
t n Ainsi Γpxq  lim
Ñ 8 x px 1 q . . . px nq
.
n n

nppn 1q  tq n 1  1
 pn 1qpn  tq . 1
t
n
 1
1 ¡ 1 et :
t
Or
n

nppn 1q  tq
pn 1qpn  tq ¡ 1 ô nppn 1q  tq ¡ pn 1qpn  tq ô nt ¡ pn 1 qt

Fabien DÉLEN [email protected] 237 PSI 2023-2024


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Exercice 229 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-216-SerInt) ). Exercice 230 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-210-SerInt) ).
Voir énoncé Voir énoncé
Soit Fn : t ÞÑ
1
tn et
.
» π 1 t2

4
tann x dx.
1. Fn est positive sur r0, 8r et au voisinage de 8 : Fnptq 8 t12 .
1. un
Pour x P r0, π4 s, on pose fn pxq  tann pxq.
0

Étudions la convergence simple de la suite pfn q : Or t Þ Ñ 1


t2
est intégrable sur r1, 8r donc Fn également à fortiori sur
Pour x P r0, π4 r, | tan x| 1 donc fn pxq ÝÑ 0.
Ñ 8 n
r0, 8r.
Pour x  π
4, tan x  1 donc
p fn π4 q nÝÑ 1. 2. Utilisons le théorème de convergence dominée pour prouver que l’on peut
Ñ 8
Ainsi la suite de fonctions pfn q converge simplement vers la fonction f permuter la limite et l’intégrale.
définie sur R par : Étudions la limite simple de la suite de fonctions :
"
si x  π4 , $
f px q  Si t P r0, 1r, tn et Ñ 0 . si t P r0, 1r
1 1
si x P r0, π4 r & 1 t2
Si t  1, tn et Ñ e1 donc lim Fn ptq  si t  1
0 1
nÑ 8 2 e1
De, pour tout n P N, @x P r0, π4 s, |fn pxq| ¤ 1  ϕpxq. Or ϕ est intégrable sur Si t ¡ 1, tn et Ñ 8
- %
0 si t ¡ 1
r0, π4 s puisque continue et le théorème de convergence dominée s’applique
et prouve que : De plus,
» »
@n P N, @t P r0, 8r, Fn ptq 
1
¤1 1
 ϕptq
π π

 lim ptann xq dx  lim 0 dx  0 


4 4
lim un t2 tn e t t2
nÑ 8 0 n Ñ 8 0 n Ñ 8 1
Or ϕ est intégrable sur r0, 8r, ainsi d’après le théorème de convergence
2. @n P N, dominée :
» π  π » » »1
 tan pxqp1 tan pxqq dx 
1
pxq  n 1 1   dt  rarctan ts10  π4
4
un un
4
n 2 n 1
tan 1
2 lim Fn lim Fn
0 n 1 0 n Ñ 8 I In Ñ 8 0 1 t2
 π
De plus, @x P 0, , @n P N, tann 1 pxq ¤ tannpxq car tanpxq P r0, 1s donc
un 1 ¤ un .
4
Ainsi en encadrant :

2un ¤ un2 un  n 1 1 et 2un ¥ un un 2 n1 1

Soit
2 pn
1
1q
¤ un ¤ 2pn 1 1q , on en conclut que un 8 2n
1
.

Fabien DÉLEN [email protected] 238 PSI 2023-2024


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Exercice 231 (TPE-EIVP 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-236-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 232 (TPE-EIVP 2018 - Andrea BITAULD (Oral-237-SerInt) ). Voir
Soit α P R et fn : r0, 1s Ñ R définie par fn pxq  nα xp1  xqn . énoncé $
1. Si x  0 alors fn p0q  0 ÝÑ 0
s r Ñ R»
& 0, 1
Ñ 8 x 2

x ÞÑ
n Soit F : dt .
%
Si x Ps0, 1s fixé alors nα  o p11xq donc fn pxq ÝÑ 0. x ln t
nÑ 8
n
 Pour x Ps0, 1r, alors sx2 , xr€s0, 1r donc lnptq  0 et F est bien définie.
Donc la suite pfn q converge simplement vers la fonction nulle f  0.
1.
De plus, notons g : t ÞÑ ln1 t et G une primitive de g sur s0, 1r alors :
2. Calculons }fn }8 par étude de la fonction fn .
fn est dérivable sur r0, 1s et : F p x q  G p x 2 q  G px q

@x ¥ 0, fn1 pxq  nαp1  xqn  nα 1xp1  xqn1  nαp1  xqn1p1 pn 1qxq F est donc de classe C 1 par différence et composée de fonctions de classe
C 1 et ;
La dérivée s’annule en x  1 et x 
1
. x1
n 1
On dresse le tableau de variation de fn :
@x Ps0, 1r, F 1pxq  2xF 1px2q  G1pxq  ln2x  1

px q lnpxq ln x
2

1 2. On a :
x x2
@x Ps0, 1r, ¤ ln1 t ¤ t lnx t
0 n 1 1
x2 t x donc
t ln t
fn1 pxq 0  0 En intégrant entre x2 et x :

fn p n 1 1 q
» x2 » x2

fn
x 2 dt
t ln t
¤ F px q ¤ x dt
t ln t
x x

0 0 Soit
 n x2 rlnplnpx2 qq  lnpln xqs ¤ F pxq ¤ xrlnplnpx2 qq  lnpln xqs
Donc }fn }8  fnp n 1 q  1
1 1 1
nα .
n 1 n 1
Or 1
n 1  n1 et : Finalement
x2 ln 2 ¤ F pxq ¤ x ln 2
 n
Ainsi par le théorème des gendarmes lim F pxq  0 et lim F pxq  ln 2. Donc
1
1
 en lnp1 1
n 1
q  e1 op1q ÝÑ e1
nÑ 8
x Ñ0 x Ñ1
n 1 F est prolongeable par une fonction de classe C 1 sur r0, 1s.
»1
n α1 t1
Finalement }fn }8  . 3. Remarquons que dt  F p1q  F p0q en notant toujours F la fonc-
e 0 ln t

Donc il y a convergence uniforme vers la fonction nulle f  0 si, et seule- tion prolongée par continuité en» 0 et 1.
1
t1
ment si, α 1. D’après la question précédente dt  ln 2.
0 ln t

Fabien DÉLEN [email protected] 239 PSI 2023-2024


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Exercice 233 (TPE-EIVP 2018 - Tanguy DORN (Oral-238-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 234 (TPE-EIVP 2017 - Michaël MICHIELSEN (Oral-231-SerInt) ). Voir
PAS ENCORE DE CORRIGE énoncé
Posons @t Ps0, 1s,

f pt q 
p ln tq2
 pln tq  o ?1
2
1 t2 0 0 t
donc f est intégrable sur s0, 1s.
De plus, par développement en série entière, @t Ps0, 1s :

8
¸
f ptq  pln tq 1  p1qnt2nplnptqq2
2 1
t2 
n 0

Montrons que l’on peut permuter somme et intégrale.


Notons fn : t Ps0, 1s ÞÑ p1qn t2n plnptqq2 . 
fn est intégrable sur s0, 1s car fn ptq  o ? .
1
° 0 t
fn converge simplement vers f sur s0, 1s par construction.
Pour tout n P N, notons :
»1
µn  |fnptq| dt
»01
µn  t2n pln tq2 dt
0 1
1 2n 1 »
t2n 1
µn  2n 1 »
p ln tq2 
t
 2 ln t
dt
0 0 2n 1 t
1
µn   2n 2 1 t2n ln t dt
0 1 » 1 2n 1
t2n 1
µn   2n 1 2n
2
1
p ln tq 
t
2n 1
 1t dt
0 0
»1
µn  2
p2n 1q2 0 t dt
2n

µn 
2
p2n 1q3
°
On a donc que µn converge d’après les sommes de Riemman.

Fabien DÉLEN [email protected] 240 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

On peut appliquer le théorème d’interversion série-intégrale et on a donc bien : Exercice 235 (TPE-EIVP 2017 - Tristan AMM (Oral-232-SerInt) ). Voir énoncé
Pour tout pp, q q P N2 et x ¡ 0, on pose fp,q pxq  xp plnpxqqq .
»1
pln tq dt 
2 ¸8 »1 ¸8 p1q n »1

t2
fn p tq dt  2
p2n 1q3 Pour tout x Ps0, 1 s, on pose ϕp x q  x x ainsi que I  ϕpxq dx.
0 1 n0 0 n0 0
1. Pour p ¡ 0, t ÞÑ xp pln xqq est prolongeable par continuité en 0 donc inté-
grable sur s0, 1s.
Pour p  0, x ÞÑ pln xqq est intégrable sur s0, 1s car pln xqq  op ?1x q.
Chaque intégrable considérée est donc bien définie et par intégration par
partie :
 p 1 1
I p pq q  p ln tq  Ip p q  1q
t q q
p 1 0 p 1
Ainsi, par récurrence immédiate :
p1qq q!I p0q  p1qq
Ip pq q 
pp 1 qq p pp 1qq 1
q!

En particulier pour q  p : Ip ppq 


p1qp p!
»1
pp 1 qp 1
2. I  ϕpxq dx or ϕpxq  xx sur s0, 1s.
Néanmoins ϕpxq  ex ln x ÝÑ  1 par croissances comparées.
0
e0
Ñ0
Ainsi ϕ est prolongeable par continuité en 0 et donc intégrable sur s0, 1s et
x

donc I est bien définie.


¸ 8 yn
Remarquons que @y P R, exppy q  donc @x P R :
n0
n!
8 x ln x
¸ p qn
xx  ex ln x 

n 0
n!

Notons fn : x ÞÑ plnn!xq pour x ¡ 0.


n

Les fonctions fn sont


°
continues par morceaux sur s0, 1s.
Par construction fn converge simplement et sa somme est continue par
morceaux sur s0, 8r.
De plus d’après le 2. chaque fonction fn est intégrable sur s0, 1s et
»1 »1
|fnpxq|dx  n!1 px ln xqndx  pn!1q
n
In pnq 
1
0 0 pn 1 qn 1

Fabien DÉLEN [email protected] 241 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

La série numérique de terme général ci-dessus converge, en effet pour Exercice 236 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-233-SerInt) ). Voir
n ¥ 1, on pose un  n .
1 énoncé
n  Soit f P C 0 pr0, 1s, Rq telle
" que f p0q  f p1q  0.
C’est une série à termes positifs et un  o
1
de façon évidente, ainsi On note : @n P N, gn :
r0, 1s Ñ R .
n2 x ÞÑ f pxn q
par comparaison de séries positives, la série de terme général un converge.
On en déduit d’après le théorème d’intégration terme à terme que : 1. Étudions la convergence simple de la suite pgn qnPN sur r0, 1s.
Si x P r0, 1r alors xn ÝÑ 0 donc par continuité de f on a
»1 8»1
¸ 8
¸ 8
¸ nÑ 8
x dx  fn pxqdx   n n
x 1
 pn 1 qn gn pxq ÝÑ f p0q  0
1
0 
n 0 0 n 0 
n 1 Ñ 8
n

Si x  1 alors xn  1 donc de même gnp1q nÝÑ f p1q  0.


Ñ 8
Ainsi pgn q converge simplement vers la fonction nulle sur r0, 1s
2. Supposons que pgn qnPN converge uniformément sur r0, 1s, alors d’après le
théorème de la double limite si xn ÝÑ a alors lim gn pxn q  f paq.
 nÑ 8 nÑ 8
Pour xn  1  on a alors que xn ÝÑ eα .
α n
n nÑ 8
(avec α ¥ 0 et n assez grand pour que αn 1 ).
On a donc que lim gn pxn q  0 d’après la première question mais aussi
nÑ 8
que lim gn pxn q  f peα q et ceci pour tout α ¥ 0.
nÑ 8
Mais eα décrit s0, 1s pour α ¥ 0 donc la fonction f est nulle sur s0, 1s et
comme f p0q  0 alors f est la fonction nulle.
3. Soit a P r0, 1r, pour tout x P r0, as, @n P N,

|gnpxnq| ¤ xPrmax
0,a s
n
|f pxq| nÝÑ
Ñ 8
f p0 q

car an ÝÑ r0,as ÝÑ 0.
0. Or f p0q  0 donc }gn }8
Ñ 8
n nÑ 8
Ainsi pgn qnPN converge uniformément sur r0, as vers la fonction nulle.

Fabien DÉLEN [email protected] 242 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 237 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-234-SerInt) ). Voir Exercice 238 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-235-SerInt) ). Voir
énoncé énoncé
Soit a ¡ 1, soit f P C pr1, 8r, Rq admettant une limite finie ` en 8.
Posons upx, tq  et cospxtq @x P r1, 8r :
2
1.
1. Pour chaque x P R, la fonction t ÞÑ upx, tq est continue par morceaux sur »x »x »
f patq  f ptq f patq x
f ptq
r0, 8r et négligeable devant t12 en 8 donc intégrable sur r0, 8r. t
dt 
t
dt  dt
»1ax 1 » xt
f puq 1 f ptq
La fonction f est définie sur R. 1

2. La fonction t ÞÑ BBux px, tq est continue par morceaux sur R et x ÞÑ Bu px, tq 


 u . du  dt
Bx u at
»aax a a » x 1 t
est continue sur R. Pour x P r0, 8r, f ptq f ptq

 dt  dt
 u B p q ¤ tet »aax t
f ptq
»1x t
f ptq
»x
f ptq

 dt 
2

B
 x x, t 
»xax t
dt
»aa t t
dt
f ptq f ptq
1

avec t ÞÑ tet intégrable sur r0,


2
8 r, la fonction f est de classe C 1 et :  t
dt 
t
dt
x 1
» 8
f 1 px q  tet 2
sinpxtqdt 2. Pour tout ε ¡ 0, DM P R, @t ¥ M , `  ε ¤ f ptq ¤ ` ε.
0 Soit a ¡ 1, alors pour x ¥ M et @t P rx, axs, on a :
» ax » ax » ax
Par intégration par parties généralisée justifiée par deux convergences, `ε f pt q
dt ¤ dt ¤
` ε
dt
  8 » 8 t t t
f 1 p xq 
1 t2
xet cospxtqdt   xf pxq
x x x
e sinpxtq  21 2 1
2 2 Ainsi : » ax
f pt q
0 0
?π p`  εq rln ts ¤ ax
dt ¤ p` εq rln tsax
f est solution d’une équation différentielle linéaire d’ordre 1 et f p0q 
x x
x t
2 Soit lorsque x Ñ 8, on a :
on conclut : ?π 1 2
e 4 x
» ax
f px q  f pt q
2 ` lnpaq ¤ lim dt ¤ ` lnpaq
x Ñ 8 x t

et donc : » »a
8 f patq  f ptq f ptq
dt  ` lnpaq  dt
1 t 1 t
De même si a 1, on obtient le même type d’inégalité en inversant les
bornes et l’on obtient la même valeur d’intégrale.

Fabien DÉLEN [email protected] 243 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 239 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-229-SerInt) ). Voir — Pour px, tq P R  r0, π4 s,
énoncé » π  »x  2
On pose pour tout x réel : f pxq 
4 x2
exp  2 dt et g pxq  e dt.
t2 |hpx, tq|  exp  cosx 2 t ¤ 1  ϕptq
0 cos t 0
1. Remarquons que f est définie sur R (intégrale d’une fonction continue sur ϕ est intégrable sur r0, π4 s.
un segment) est paire (@x P R, f pxq  f pxq).
On pourrait limiter donc l’étude à R . Calculons f 1 pxq via le théorème de
Le théorème de passage à la limite dans une intégrale à paramètre s’ap-
plique et finalement lim f pxq  0 (de même en 8 par parité) et cela
dérivation d’une intégrale
 à paramètre. x Ñ 8
x2 donne le tableau de variation suivant :
Posons hpx, tq  exp  2 pour px, tq P R  r0, π4 s.
cos t
x 8 8
— h est continue par morceaux selon t sur r0, π4 s pour x dans R fixé.
0

— h est de classe C 1 selon x sur R pour t P r0, π4 s fixé. f 1 px q 0 



— Pour px, tq P R  r0, π4 s,
Bh px, tq   2x exp  x2
Bx . π
cos2 t cos2 t 4
Bh est continue par morceaux selon t sur r0, π s pour x dans R. f
Bx 4
0 0
— Pour px, tq P ra, as  r0, 4 s (avec a ¡ 0 fixé),
π

 2. Dans f 1 pxq on pose le changement de variable u  tanptq, alors cos2 ptq 


B p q  2|x| exp  x2 ¤ 2a ¤ 2a  ϕptq
 h

B
 x x, t  cos2 t cos2 t cos2 t
1
1 tan ptq
2  1
1 u2
.

ϕ est intégrable sur r0, π4 s. On a aussi du  p1 tan2 ptqq dt 


1
cos2 ptq
dt et donc :
Le théorème de dérivation d’une intégrable à paramètre s’applique, donc »1 »1

f est de classe C 1 sur R et : f 1 pxq  2x p1 u2 qx2 dt  2xex epuxq dt
2 2
exp
» π  0 0

f 1 pxq  2x Via t  ux on a finalement :


2
1
 cosx 2 t
4

cos2 ptq
exp dt
f 1 pxq  2ex g pxq  2g 1 pxqg pxq
0 2

Donc f 1 pxq ¤ 0 si x ¥ 0.
Déterminons la limite en 8 par le théorème de passage à la limite dans Il existe donc une constante K telle que sur R, f pxq  g pxq2 K.
Or f p0q  et g p0q  0 donc K  π4 et f pxq  g pxq2 π4 .
π
une intégrale à paramètre.
4
3. Il suffit de faire tendre x vers 8 dans la relation obtenue :
— Pour t P r0, π4 s, lim hpx, tq  0  `ptq. » 8
Ñ 8 2
et dt  π4
x 2

— ` est la fonction nulle donc continue par morceaux selon t sur r0, π
4 s. 0
0

Fabien DÉLEN [email protected] 244 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Donc par positivité de l’intégrale cherchée : Exercice 240 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-230-SerInt) ). Voir
» 8 ?π énoncé »1
et dt   dx et f : x ÞÑ
2 ln x ln x
0 1x 1x
Notons I .
2
f est définie, continue et négative sur s0, 1r.
0

Remarquons que |f pxq|   lnpxq, or ln est intégrable sur s0, 12 s donc f l’est
0
également.
De même f pxq  f p1  hq  lnp1h hq hÑ0 1 donc f pxq xÑ1 1 et donc f
est prolongeable par continuité en 1 donc intégrable sur r 21 , 1r.
Finalement f est intégrable sur s0, 1r donc I existe.
8
¸ 8
»1 ¸
@x Ps  1, 1r, 1x  1 n
x ainsi I  xn ln x dx.
 0 n 0
Notons alors fn : x ÞÑ xn ln x, on a :
n 0

°
— fn converge simplement sur s0, 1r vers f par construction.
— fn est intégrable sur s0, 1r (si n ¥ 1 alors fn est prolongeable par continuité
en 0 par croissances comparées et f0  ln est intégrable sur s0, 1r).
»1 »1
— Notons µn  |x n
ln x| dx  xn ln x dx alors par intégration par
0 0
partie :
 1 »1  1
xn 1 xn xn 1
µn  n 1
lnpxq
n 1
dx  0
p n 1 q2  pn 1
1 q2
0 0 0
°
Ainsi µn converge en tant que série de Riemann de paramètre α  2 et
par le théorème d’interversion série-intégrale :
8
»1 ¸ 8»1
¸ 8
¸ 8 1
¸ 2
 x ln x dx 
n
xn ln x dx  
1
   π
 pn 1q2
I 2

0 n 0 
n 0 0 n 0 
n 1
n 6

Fabien DÉLEN [email protected] 245 PSI 2023-2024


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Exercice 241 (Navale 2022 - Julien FIOT (Oral-240-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 242 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-228-SerInt) ). Voir énoncé
ņ 8
¸
Soit α ¡ 1, on pose Sn  
1 1 1. Posons
et Rn . arctanpxtq
f px, tq 
k α k α
k 1  t p1 t2 q
k n 1
¸ 1
1. Déjà Rn existe car converge (critère de Riemann avec α ¡ 1). est définie sur r0, 8rs0; 8r, t ÞÑ f px, tq est intégrable sur s0, 8r car
α 
¥ k
k 1 prolongeable par continuité en 0 et égale à un O 1{t3 en 8. Ainsi F est
Par comparaison série-intégrale (t ÞÑ 1
tα est positive, décroissante sur
r1, 8r), on a :
définie sur R :
Bf px, tq  1
»k 1 »k Bx p1 x t q p1 t2q
2 2

@k ¥ 2, 1
dt ¤ α
1
¤ 1
dt
est définie sur r0, 8rs0; 8r, t ÞÑ BBfx px, tq est continue par morceaux
k tα k 
k 1 tα
sur s0, 8r et x ÞÑ BBfx px, tq est continue sur r0, 8r.
En sommant, comme chacune des intégrales mises en jeu converge :

» 8 1 » 8 1  f
 B p q ¤ 1
 ϕptq
@n ¥ 2, dt ¤ Rn ¤ dt B
 x x, t  1 t2
tα n1 t
α
n
avec ϕ continue par morceaux et intégrable sur s0, 8r, donc F est de
On calcule :
classe C 1 sur R avec
@n ¥ 2, α 1 1 nα11 ¤ Rn ¤ α 1 1 pn  11qα1 » 8
F 1 px q 
dt
0 p1 x2 t2 q p1 t2 q
Donc finalement Rn  α  1 n α1 .
1 1
2. Pour x  1,
2. On a 
1 1 x2
α  p1
1
q p1 t2 q
 x2  1 1
1 1
Rn
Sn
 1 nα 1
S
x2 t2 1 x2 t2 t2

8 1
¸ d’où
x1 π
 F 1 px q   2 px π 1 q
x2  1 2
Où S est une constante. Ainsi :
k 1

ce qui est encore valable en 1 par continuité !
Rn
Sn
 pα 1 1qS nα11 3. Par suite
F pxq  lnpx 1q
loooomoooon π
C
constante 2
°  0 puisque F p0q  0
Sn converge si, et seulement si, α ¡ 2 par comparaison de
avec C
Ainsi la série R n

séries positives avec une série de Riemann.

Fabien DÉLEN [email protected] 246 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 243 (Mines-Ponts 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-247-SerInt) ). Voir donc :



énoncé
0 ¤ dn ¤
p 2nq!
 2n
On dépose d’un tableau de rr0, nss et on souhaite étudier les chemins entre p0, 0q
et pn, nq en considérant des déplacements élémentaires de p1, 0q vers le haut et
pn!q 2 n
p0, 1q vers la droite. ° 
Notons R1 le rayon de convergence de 2n
xn , alors en effectuant le quo-
1. Se déplacer entre p0, 0q et pn, nq revient à faire 2n déplacements (n vers la
n
tient de d’Alembert :
droite et n vers le haut).
Ainsi il y a autant de chemins que de façons  de choisir les n moments où p2n 2q! |x|n
 p2n pn2qp2n 1q
1
l’on se déplace vers le haut, ce qui fait 2nn chemins possibles.
pn 1q!2 |x| Ñ 4|x| donc R1  14
p2nq! |x|n 1q2
2. On note dn le nombre de déplacements possibles en étant au-dessus de la n!2
diagonale.
Par convention d0  1. On note H (resp. D) un déplacement vers le haut Par comparaison de séries entières, on en déduit que R ¥ R1  41 .
(reps. vers la droite).
d1  1 car le seul chemin possible est HD. 5. Pour |x| 1
4 , on a par produit de Cauchy (ce sont des séries entières
d2  2 car les seuls chemins possibles sont HDHD et HHDD. convergentes :
d3  5 car les 5 chemins possibles sont HHHDDD, HHDHDD,

HHDDHD, HDHDHD et HDHHDD. 8
¸
2 8
¸ ņ 8
¸
3. Soit Bk l’ensemble des chemins où un coefficient de la diagonale pk, k q est f p xq 2
 dn x n
 dk dnk xn  dn 1x
n

atteint pour la première fois, alors par définition même de Bk (ensembles 


n 0  
n 0k 0 
n 0

disjoints) :

n¤1 ņ Ainsi :
dn 1  Card Bk  CardpBk q 8
¸

k 0 
k 0 x2 f p xq  dn 1x
n 1
 f pxq  d0x0  f pxq  1
Or un chemin de Bk se décompose en deux parties : avant le point pk, k q 
n 0

et après.
Avant pk, k q il y a dk façons d’arriver à pk, k q et après pk, k q il y a dnk 6. La relation précédente donne :
façons d’arriver à pn 1, n 1q en partant de pk, k q, ainsi CardpBk q 
dk dnk et $ ?
& 1  1  4x
si x  0
f px q 

@n P N, dn 1  dk dnk % 2x
si x  0

k 0
1

8
¸ ?
4. On note f pxq  1  4x
(il y a deux expressions possibles pour f pxq mais l’autre,
dn xn . dn est par définition inférieur au cardinal de 1
n’est
 2x
pas prolongeable par continuité en x  0.)
n 0
l’ensemble des chemins possibles vu que l’on n’en considère qu’une partie

Fabien DÉLEN [email protected] 247 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

On effectue un développement en série entière de f pxq : Exercice 244 (Mines-Ponts 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-208-SerInt) ). Voir énoncé

Soit Dn le nombre de dérangements de t1, . . . , nu, c’est à dire le nombre de


? ¸ 8 1 .p 1  1q . . . p 1  n 1q permutations sans points fixes de t1, . . . , nu.
1 u  p1 uq 2
1
1 2 2 2
un
On note pas convention D0  0.
n1
n!
? 8
¸ 1
p 1
q . . p 2n2 3 q 1. Il s’agit un raisonnement de dénombrement.
1  4x 1 p1qn22nxn
. .
Notons Pn l’ensemble des permutations de t1, . . . , nu, alors bien entendu
2 2

 n!
CardpPn q  n!.
8
n 1
? ¸ 2n p1qp3q . . . p2n 3q
1  4x 1 p1qnxn On peut aussi partitionner Pn en regroupant les permutations selon le
n1
n! nombre de points fixes k qu’elles ont :
? ¸8 1.2.3.4 . . . p2n  3q.p2n  2qp2n  1q2n En notant Pnk l’ensemble des permutations ayant exactement k points fixes
1  4x 1 p1qnxn
n1
p n! q 2 p2n  1q on a :
¤
n
? 8
 1  pn!q2pp2n2nq! 1q p1qnxn 
¸ Pnk
1  4x
Pn


k 0
n 1
et cette union est disjointe.
8
¸ p2nq! p1qnxn1. Dénombrons alors Pnk . Pour construire un élément k
 de Pn il faut choisir
Ainsi f pxq 
2p2n  1qpn!q2
n
exactement k points fixes parmi n, ce qui fait k choix possibles puis la
n1  façon de permuter les n  k éléments restants sans points fixes ce qui fait
Par identification on a dn1 
p2nq! 2n 2
 2p2nn 1 Dnk choix possibles.
2p2n  1qpn!q2 1q
soit dn .
On en déduit en passant au cardinal dans l’égalité précédente que :
ņ 
n! 
n
Dnk
 k 0
k

Puis par le changement d’indice k 1  n  k on obtient :


ņ 
n P N, n! 
n
Dk .

k 0
k
¸ Dn
2. Soit S la somme de la série entière xn .
n¥0
n!

Par majoration, vu que @n P N, ¤ ¤ 1 (il y a moins de permutations


Dn n!
n! n!
sans points fixes que de permutations de t1, . . . , nu !) on en déduit que le
¸ Dn
rayon de convergence de xn est supérieur ou égal à celui de la série
n¥0
n!
¸
entière xn qui vaut 1.
¥
n 0

Fabien DÉLEN [email protected] 248 PSI 2023-2024


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3. On pose pour tout x Ps  1, 1r, T pxq  ex S pxq. Exercice 245 (Mines-Ponts


c 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-193-SerInt) ). Voir énoncé
On va partir sur un produit de Cauchy pour le calcul de T pxq au vu des
La fonction f : x ÞÑ
x 1
est définie, continue et strictement croissante sur
relations sur les Dk et puisque l’on a deux séries entières de rayon de 2
convergence supérieur ou égal à 1 : R . Alors : c 
@x Ps  1, 1r, T pxq  e S pxq 
x
f pr0, 1rq  rf p0q, f p1qr
1
, 1 € r0, 1r
8 xn
¸ ¸8D 2
T px q 
n n
Montrons par récurrence sur n que pour tout n P N :
x
n0 n0
n! n!

8
¸ ņ
T px q  0 ¤ xn
1 Dk
xn

n 0 k 0
pn  kq! k! b
xn 1 1
8 
¸
On a x0  0 et x1  f px0 q  f p0q  donc 0 ¤ x0

T px q  1 n 1
Dk xn 2, x1 1 est vrai.

n 0 k 0
n! k Supposons que pour n P N, on ait 0 ¤ xn xn 1 1. Alors, par stricte
8
¸ croissance de f sur R :
T px q  xn
c

n 0
f p0q ¤ f pxn q f px n q f p1q ô 0 ¤ ¤ xn
1
 1x 1 1
2
1 xn 2 1

ex
On en déduit que S pxq 
La propriété est donc vraie au rang n 1.
1x
. Ainsi, la propriété est initialisée et héréditaire, donc vraie pour tout n P N.
Pour tout n P N, par identification entre la série entière et sa série de Ceci prouve que la suite pxn qnPN est strictement croissante et pour tout n P
Taylor associée on obtient que : N, 0 ¤ xn 1, donc la suite est bornée. Elle converge donc vers une limite
Dn  S pnq p0q ` P r0, 1s.
De plus, comme f est continue sur R , on a :
Cela se calcule par la formule de Leibniz, @x Ps  1, 1r, c
 p nq
f p`q  ` ô
` 1
 ` ô ` 1  2`2 ô 2`2 `1  p2` 1qp`1q  0 ô `  1
p q
S p xq  e
n  x 1
1x
2
ņ 
 n
p 1qk ex
pn  k q ! car ` P r0, 1s, donc `   12 . Ainsi la suite pxn qnPN est strictement croissante,
k 0
k p1  x q n k 1
converge vers 1 et 0 ¤ xn 1 pour tout n P N.
De plus, f est dérivable sur r0, 1s, comme composée de fonctions dérivables, et
On prend x  0 et alors :
 pour tout x P r0, 1s :

S pnq p0q  f 1 p xq  ? ?
1
p1qk k pn  kq!
n
2 2 x 1
.

k 0

Dn  p1qk n!
k!
Donc :
 
sup f 1 pxq  max f 1 pxq  ?1

k 0
Pr s
x 0,1 Pr s
x 0,1 2 2
.

Fabien DÉLEN [email protected] 249 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

L’inégalité des accroissements finis permet alors d’écrire pour tout n P N (avec Exercice 246 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-194-SerInt) ). Voir énoncé
xn 1 ) : Pour tout x Ps0, 8r, la fonction t ÞÑ f ptq sinpx  tq »est continue sur r0, xs
x

 p q ¤ ?1 ô 
 1 f xn



 1 xn
   en tant que produit de telles fonctions, donc l’intégrale f ptq sinpx  tqdt est
1   un 1 


 1 x 



 1 x   
 u  ¤ ?1 définie et ainsi, la fonction g est bien définie sur s0, 8r.
0
n 2 2 n n 2 2
De plus, pour tout x Ps0, 8r :
Alors, pour tout n P N : » »
1 x 1 x
 u

¹1 
 
¹1
   g px q  f ptq sinpx  tqdt  f ptqrsin x cos t  cos x sin tsdt
1   un 
n n n
 k
 u  ¤ ? ô
1  
u  ¤ ? 1
.
x 0
»x
x 0
»x

k 0 k  2 2
k 0 0 2 2  sin x
x 0
f ptq cos tdt 
cos x
x
f ptq sin tdt
 0. Avec u0  1  x0  1 et un  1  xn ¡ 0,
0
L’inégalité reste vraie pour n »x »x
on obtient pour tout n P N : Les fonctions x ÞÑ f ptq cos tdt et x ÞÑ f ptq sin tdt sont de classe C 1 sur R,
 n
0 0
comme primitives de fonctions continues sur R. Elles s’annulent toutes deux en
0 un ¤ ?1 . 0, donc :
2 2
»x »x

f ptq cos tdt  0 et lim f ptq sin tdt  f p0q sin 0  0
1
¸ n
La série géométrique ?1 converge, car 0 ?1
2 2
1, donc par compa- x
lim
Ñ0 0 xÑ 0 x 0
¸ 2 2
raison la série un converge. Comme lim
xÑ 0 x
sin x
 xlim
Ñ0
cos x  1, on obtient lim g pxq  1  0  1  0.
xÑ 0
Soit lim g pxq  0.
Ñ0
Posons maintenant lim f pxq  `.
x

x Ñ 8
Pour tout réel ε ¡ 0, il existe A P R tel que pour tout x P rA, 8r,
|f pxq  `| ¤ ε.
Alors, pour tout x P rA, 8r et tout t P rA, xs,

|pf pxq  `q sinpx  tq| ¤ ε| sinpx  tq| ¤ ε,


donc :
 »x  »x
1 

x f x p p q  `q sinpx  q t dt ¤ x1 |pf pxq  `q sinpx  tq|dt
A »Ax
¤ x1 εdt
 x1 εpx  Aq
A

¤ε
Fabien DÉLEN [email protected] 250 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

De plus, pour tout x Ps0, 8r: `p1  cos xq


Et, comme x ÞÑ `p1  cos xq est bornée, lim  0 et ainsi :
»A »A x Ñ 8 x
1
pf pxq  `q sinpx  tqdt  x1 pf pxq  `qrsin x cos t  cos x sin tsdt lim g pxq  0
x 0 0
»A »A
x Ñ 8
 sinx x pf pxq  `q cos tdt  cosx x pf pxq  `q sin tdt
0 0

Comme les fonctions cosinus et sinus sont bornées, on a

x
lim
Ñ 8 x
sin x
 xÑlim8 cosx x  0,
»A »A
et comme pf pxq  `q cos tdt et pf pxq  `q sin tdt sont des constantes :
0 0
»A
lim
1
xÑ 8 x
pf pxq  `q sinpx  tqdt  0
0

Alors, il existe A1 P R tel que pour tout x P rA1 , 8r:


 »A 
1 

x f x p p q  `q sinpx  q ¤ ε t dt
0

En posant B  max pA, A1q P R , on a alors pour tout x P rB, 8r:


 »x 
1 
∆ 
x f x p p q  `q sinpx  q t dt
0
 »A »x 
1 
∆ p p q  `q sinpx  tqdt pf pxq  `q sinpx  q
 1
x f x t dt
0 x A
 »A   »x 
1  1 
∆¤ 
x f x p p q  `q sinpx  q t dt 
x f x p p q  `q sinpx  q ¤ 2ε t dt
0 A
»x
Ceci prouve que lim
1
xÑ 8 x
pf pxq `q sinpx  tqdt  0. Or, pour tout x Ps0, 8r:
0
»x »x »x
1
x
pf pxq  `q sinpx  tqdt  1
x
f pxq sinpx  tqdt 
`
x
sinpx  tqdt
0 0 0

 gpxq  x` rcospx  tqsx0  gpxq  `p1 xcos xq


Fabien DÉLEN [email protected] 251 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 247 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-195-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 248 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-196-SerInt) ). Voir énoncé
Comme lim n pun 1  un q  1, il existe N P N tel que pour tout entier Pour tout n P N , on a fn : x ÞÑ n1α xp1  xqα .
nÑ 8
n ¥ N, n pun 1  un q ¥ 12 , soit : Si α 0, fn n’est pas définie, ni même prolongeable par continuité en 1 (car
lim fn pxq  8).
xÑ1
 un ¥ 2n
1 Pour tout n P N et tout x Ps0, 1r, on a lim fn pxq  8 (car xp1  xqα ¡ 0 et
un 1 n Ñ 8
lim nα  8) donc la suite pfnqnPN ne converge pas simplement. Il n’est
Alors, pour tout entier n ¥ N 1: n Ñ 8 °
bien entendu pas question alors de la convergence de fn .
1
n¸ 1 1
n¸ n¸ 1 n¸ 1 Si α  0, on a fn : x ÞÑ x pour tout n P N , donc la suite pfn qnPN est
puk 1  uk q ¥ 2k ô un  uN ¥ 2 k ô un ¥ uN 2 k : elle converge uniformément vers x ÞÑ x sur r0, 1s. Par contre, la
1 1 1 1
constante
°
k N k N k N k N série fn diverge grossièrement.
Si α ¡ 0, alors pour tout n P N , fn est définie sur r0, 1s et pour tout
¸1
 8, donc par compa- x P r0, 1s, nÑlim8 fnpxq  0 donc la suite pfnqnPN converge simplement vers

1
Or, la série harmonique diverge et lim
n nÑ 8 k
k1 la fonction nulle.
raison : De plus, f1 : x ÞÑ xp1  xqα est dérivable sur r0, 1r en tant que produit de telles
lim un  8
nÑ 8 fonctions et :
¸
Ainsi la série un diverge grossièrement. @x P r0, 1r, f11 pxq  p1  xqα  αxp1  xqα1  p1  pα 1qxqp1  xqα1,
   
donc f1 est croissante sur 0; α 1 1 de 0 à f1 α 1 1  α 1 1 αα 1 ¡ 0 et dé-
α

  
1 1
croissante sur α 1; 1 de f1 α 1 à 0.

Ainsi, supr0,1s |fn |  maxr0,1s |fn |  1
maxr0,1s |f1 |  1
nα f1
1
ÝÑ 0,
nα α 1 Ñ 8
n
donc, sur r0, 1s, la suite pfn qnPN converge uniformément vers la fonction nulle.
° ° f1 pxq
Enfin, si 0 α ¤ 1, la série fn pxq  nα diverge pour

tout x Ps0, 1r, p
° °
car f1 pxq  0) et si α ¡ 1, alors supr0,1s |fn |  1 1
nα f1 α 1 converge par
°
comparaison à une série de Riemann convergente. Donc, la série fn diverge
normalement, donc uniformément. Finalement : °
Si α 0, la suite pfn qnPN ne converge pas simplement et la série fn di-
verge.
Si α  °0, la suite pfn qnPN converge uniformément vers x ÞÑ x sur r0, 1s.
La série fn diverge grossièrement.
Si α ¡ 0, la suite pfn q°nPN converge simplement vers la°fonction nulle.
Si 0 α ¤ 1, la série fn diverge et si α ¡ 1, la série fn diverge normale-
ment.

Fabien DÉLEN [email protected] 252 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 249 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-197-SerInt) ). Voir énoncé xPR: »x
e p
x 1 q g 1 pxq  2ex eu du
2 2

Soit h : px, tq ÞÑ 1 t , définie sur R  r0, 1s.


t2
1. 2 0
Pour tout x P R, la fonction t ÞÑ hpx, tq est continue sur le segment
» x 2

r0, 1s en tant que quotient de telles fonctions ; elle est donc continue Posons Gpxq  g pxq et dt
2
. La fonction G est de classe C 1 sur R
par morceaux et intégrable sur r0, 1s. en tant que somme de telles fonctions et pour tout x P R :
0

Pour tout t P r0, 1s, x ÞÑ hpx, tq est de classe C 1 sur R car proportion- »x
G1 pxq  g 1 pxq 2ex et dt  0
2 2
nelle à une fonction exponentielle.
Pour tout x P R, t ÞÑ BBhx px, tq  exp1 t q est continue par morceaux
2 0

sur r0, 1s composée de fonctions continues par morceaux.


Donc G est constante sur R.»1
Or, Gp0q  g p0q  f p0q   rarctan ts10  π4 , donc pour tout
1
Pour tout a P R et tout px, tq P R  r0, 1s, on a :
dt
1 t2
x P R, Gpxq 
0
π
  soit :
B p q  exp1 t q ¤ e2|a|.
 h


 2
4
» x
B  x x, t 
g px q et dt
2
2
 π4
Et la fonction constante t ÞÑ e2|a| est positive, continue par morceaux
0

et intégrable sur r0, 1s.


» 8 dt » 8

3. Comme et  otÑ et dt converge et
2 2
» 1  xp 1 t q 2 8 t2
1
t2
et converge,
Alors, f : x ÞÑ dt est de classe C 1 sur ra; 8 r (de dérivée
e 0
est positive car la fonction t ÞÑ et est positive sur R .
2
1 t2
»1 Par ailleurs, pour tout x P R et tout t P r0, 1s, on a :
0

x ÞÑ  exp1 t q dt .
2

” e x
2
p1 t q 2
e x t
Ceci étant vrai pour tout a P R et comme aPR ra; 8r R, on peut
0 2 2


1 t2
 e x 2

1 t2
¤ ex 2

1
1
t2
conclure que :
» 1  xp 1 t q
Donc, pour tout x P R :
2

La fonction f : x ÞÑ
e
dt est de classe C 1 sur R, de dérivée
»1 0 1 t2
»1
e x
2
p1 t q 2 »1
dt ¤ ex
π  x2
exp1 t q dt. 0 ¤ g px q  dt 
1
x ÞÑ 
2
2
e
0 1 t2 0 1 t2 4
0

2. La fonction g : x ÞÑ f x est de classe C 1 sur R en tant que composée de
2
Comme lim
π  x2
e  0, le théorème des gendarmes permet de conclure
fonctions de classe C 1 avec pour tout x P R : que :
xÑ 8 4

»1 »1 lim g pxq  0
ex p1 qdt  2ex
 Ñ 8
g 1 pxq  2xf 1 x2  2x epxtq xdt
2 t2 2 2 x
0 0 Alors :
» » x
La fonction t ÞÑ xt est de classe C 1 est bijective de r0, 1s dans r0, xs ou 8 2 2 π
et dt  xÑlim8 et dt  xÑlim8  g px q  .
2 2 π
rx, 0s, et avec le changement de variable u  xt, on obtient pour tout 0 0 4 4

Fabien DÉLEN [email protected] 253 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Et donc : » 8 ?π Exercice 250 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-198-SerInt) ). Voir énoncé
et dt  1. Soit x P D s  1, 8r. La fonction t ÞÑ  est continue sur s0, 1r en
2 tx ln t
2 t 1
0 tant que quotient de telles fonctions.
En 0 : t tln1 t  tx ln t.
x

Ñ0
t
Par croissances comparées (avec x 1
2 ¡ 0 ), on a tlim
Ñ0
t
x 1
2 ln t  0, donc :

  x 1
tx ln t  t x 1
2 t
x 1
2 ln t  o
tÑ0
t 2

Comme ¡ 1, t ÞÑ t  est intégrable en 0, donc t ÞÑ ttln1t l’est aussi.



x 1
2
x 1
2
x

tx ln t
tÑ1 t  1
En 1 : lim  1, donc t ÞÑ ttln1t est prolongeable par continuité,
x

donc intégrable en 1» .
1 x
Finalement I pxq  dt existe pour tout x P D s  1, 8r.
1 ln t
0 t1
Pour tout t Ps0, 1 r , la fonction x ÞÑ t tln1 t  tln1t ex ln t est de classe C 8
x
2.
sur D, car elle est proportionnelle à une fonction exponentielle, de dérivée
k ième (pour tout k P N ) :

 t ptlntq1 .
x k 1
x ÞÑ pln tqk ex ln t
ln t
t1

Pour tout k P N et tout x P D s  1, 8 r , la fonction t ÞÑ t plntt1q


x k 1

est continue, donc continue par morceaux, sur s0, 1r en tant que quotient
de telles fonctions.
Pour tout a Ps  1, 8r, tout k P N et tout x P ra, 8r,, on a :
 x 
 p q
 t ln t k 1
  e 1| ln tt| ¤ e 1| ln tt|  t |1lnt|t  ϕptq
x ln t k 1 a ln t k 1 a k 1
 t 1  

La fonction ϕ est continue et positive sur s0, 1 , lim ϕ  0 quand k P N
 
1
et lim ϕ 1 quand k 0, donc ϕ est intégrable en 1 et comme
1
lim t
Ñ
a 1
2 | ln t|k 1  0 par croissances comparées, on a comme plus haut,
t 0 
| |
ta ln t k
1 t
1
 tÑo 0 t  avec t ÞÑ t  est intégrable en 0, donc ϕ l’est
a 1
2
a 1
2

Fabien DÉLEN [email protected] 254 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

»1
aussi.
Donc, tn x
ln tdt converge avec :
Nous avons donc toutes les hypothèses pour conclure que I est de classe 0
C 8 sur ra, 8r, avec pour tout k P N et tout x P ra, 8r, »1
ln tdt  
»1 1
tx pln tqk tn x

I p k q px q 
1
pn x 1 q2
.
t1
dt 0
0 »1
n 
Ceci étant vrai pour tout a Ps  1, 8r, la fonction I est de classe C 8 sur Comme pour tous t Ps0, 1 r et n P N, tn x ln t 0, t x
ln t dt converge
»1 x
p q t pln tqk 1 0
D, avec pour tout k P N, I : x ÞÑ
k avec : »1 »1
t1
dt. n x 
ln t dt   ln tdt 
t  1
tn x
pn 1 q2
.
0
8
¸ 0 0 x
3. Soit x P D fixé. Pour tout t Ps0, 1r, 1
1
 tn , donc : ¸ 1 ¸» 1 

t
n 0 Or, p q
1 1
et la série converge, donc tn x
ln t dt
nÑ 8
n x 1 2 n2 n2
tx ln t
8
¸ converge. Nous avons donc toutes les hypothèses pour
0
conclure que la série
t1
 tn x
ln t ¸ » 1
n 0 tn x
ln tdt converge et :
0
Pour tout n P N, t ÞÑ tn x ln t est continue par morceaux sur s0, 1r en tant »1 8»1
tx ln t ¸
que produit de telles fonctions. dt  tn x
t1
ln tdt
Pour tout n P N, la fonction t ÞÑ n 1x 1 tn x 1 et t ÞÑ ln t est de classe C 1 0 n0 0
sur s0, 1r.
On peut donc procéder à une intégration par parties sur tout ra, bs €s0, 1r, Ainsi, pour tout x P D :
qui s’écrit : 8
¸
I px q  
1
»b  b »b
tn x
ln tdt 
1
tn x 1
ln t  1
tn x 11
dt n 0  pn x 1q2
a n x 1 a a n x 1 t
 b
 b
 n 1x 1 tn x 1
ln t a
n 1
x 1 n
1
x 1
t n x 1
a
 
 n 1x 1 bn x 1
ln b  a n x 1
ln a
 
 pn x1 1q2 bn x 1
 an x 1

Or, comme x ¡ 1 et n ¥ 0, on a n x 1 ¡ 0, d’où :


lim an x 1
ln a  lim an x 1
 blim bn x 1
ln b  0
a Ñ0 a Ñ0 Ñ1
lim bn
b Ñ1
x 1
1
Fabien DÉLEN [email protected] 255 PSI 2023-2024
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Exercice 251 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-199-SerInt) ). Voir énoncé Donc, v22 ¤ v12 et comme pvn qnPN est positive, on a v2 ¤ v1 .
Remarquons que pour tout n P N , la fonction De plus, si vn 1 ¤ vn , alors vn 2  f pvn 1 q ¤ f pvn q  vn 1 pcar f est crois-
sante).
x ÞÑ c
1
Ceci prouve par récurrence que pour tout n P N , vn 1 ¤ vn et donc que la
b a ?
2 2 2 ... 2 2x suite pvn qnPN est décroissante. Comme pvn qnPN est bornée pvn Ps 0, ?12 pour
 

est continue, positive et décroissante sur r0, 1s. La suite pun qnPN est donc bien tout n P N q, elle converge vers une limite ` P 0, ?2 et comme f est continue
1
 
définie. sur 0, ?12 , on a f p`q  `.
Soit x P r0, 1s. Posons pour tout n P N :
Ceci donne : b
vn  c 2` 1  ` ô 2` 1  `
1 ` ` 2
b a ? ô `2p2` 1q  ` 0
2 2 2 . . . 2 2x

ô ` 2`2 `  1  0
Pour tout n P N , 0 v ¤ ?1 n 1, donc v Ps 0, ?1 € r0, 1s et
n
ô `p2`  1qp` 1q  0
2 2
c Comme ` 1  0, on obtient `  0 ou `  21 . Remarquons que :
vn b 1
 vn
 f pv n q
?
1
1 2vn 1
b
2 vn v1
1
2
ô ?2 1 2x
1
2
ô 2 2x ¡ 2 ô 2 2x ¡ 4 ô x¡1
avec f : t ÞÑ t
2t 1 , définie sur r0, 1s. 
b c  Or, x P r0, 1s, donc v1 ¥ 21 et si vn ¥ 12 , alors vn 1  f pvn q ¥ f 12  12 pcar f
Pour tout t P r0, 1s, f ptq  2t 1 
t
2 1  2t 1
1 1
et la fonction t ÞÑ est croissante q.
 Ceci prouve par récurrence que pour tout n P N , vn ¥ 12 et donc que la suite
1
2 1  1
2t 1 est continue, strictement croissante et positive sur r0, 1 s, donc
pvnqnPN ne peut converger vers 0 . Ainsi :
f est continue et strictement croissante sur r0, 1s.
On a v1  ?21 2x et :
lim vn 
1
nÑ 8 2
v22  v12  f pv1 q2  v12
Nous venons de prouver que la suite de fonctions pgn qnPN avec
 2 ?2
1 1

?2x 2 2x gn : x ÞÑ c
2x  2 2x
1
 ? b a ?
.
p2 2 2xqp2 2xq 2 2 2 ... 2 2x
? p2xq  p2x
? 2q
2
 p2x 2 2xqp2 2 2xqp2 2xq (où le symbole racine carrée apparait n fois) converge simplement sur r0, 1s vers
la fonction constante x ÞÑ 12 .
 ? 2p2x 1qp?x  1q On a vu aussi que pour tout x P r0, 1s, pour tout n P N , vn Ps 12 , ?12 s. Or, f est
p2x 2 2xqp2 2 2xqp2 2xq

Fabien DÉLEN [email protected] 256 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

dérivable sur ce segment comme composée de fonctions dérivables, avec pour Exercice 252 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-200-SerInt) ). Voir énoncé
tout t P r 21 , ?12 s : Soit k P N fixé.

Pour tout x P R, t ÞÑ ekt sin xet est continue, donc continue par mor-
f 1 ptq  ? ¤  14
1 1
0 b ceaux, sur R en tant que produit de telles fonctions.
2p2t 1q 2 p2 q 2

3

PR ÞÑ ekt sin
3
2 t 1
2 Pour tout t ,x xet est continue sur R, car la fonction
1  sinus l’est.
Alors, pour tout n P N , f est dérivable sur  
2 , vn Pour tout pt, xq P R  R, ekt sin xet  ¤ ekt et la fonction t ÞÑ ekt
, donc d’après l’inégalité des
(indépendante de x ) est continue, positive et intégrable sur R p car k ¡ 0q.
accroissements finis :
     »
p qf
f v 1 v  21  ¤ 1  8 
 
  n 1
Alors, t ÞÑ ekt sin xet est intégrable sur R et Fk : x ÞÑ ekt sin xet dt
n 2
  
 vn 21   vn  12  4 0
est définie et continue sur R.
Alors, pour n ¥ 2 : On suppose que k ¥ 2.

 
1  v 
1 1 Pour tout x P R, t ÞÑ ekt sin xet est continue par morceaux et intégrable
v
 n  1
2
¹
n
 n 1  ¤ n¹
1
2
 1 sur R .
 1   1 
 v1  2k 1
 vn  2k 1
4 4 1
n
Pour tout t P R , x ÞÑ ekt sin xet est de

classe C 1 sur R, car la fonction

sinus l’est, de dérivée x ÞÑ ekt et cos xet .
Cette inégalité est une égalité pour n  1. Finalement, pour tout x P r0, 1s et 
tout n P N :    
Pour tout x P R, t ÞÑ ekt et cos xet continue, donc continue par mor-
gn pxq  1   vn  1  ceaux, sur R en tant que produit de telles fonctions.
2 
¤ 4n11 v1  12    
2
Pour tout pt, xq P R  R, ekt et cos xet  ¤ epk1qt et la fonction t ÞÑ
 4 1 n 1
? 1
 2 2x

 12  epk1qt p indépendante de xq est continue, positive et intégrable sur R p
 4 1 ? 1  12 car k ¥ 2, donc k  1 ¡ 0q.
n 1
 2 2x » 8 
¤ 4 1 n 1
?1  12 . Alors Fk est de classe C1 sur R de dérivée Fk1 : x ÞÑ ekt et cos xet dt.
2
Alors, pour tout x P R :
0

Comme lim
1
Ñ 8 4n1
?1  21  0, la suite pgnqnPN converge uniformément » 8 » 8
 
xFk 1 pxq  kFk pxq  x ekt et cos xet dt  k ekt sin xet dt
n 2
sur r0, 1s vers x ÞÑ 1
2 et donc :
0 0
» 8 
»1 »1 »1  
lim un  nÑlim8 gn pxqdx  lim gn pxq dx 
1
dx 
1  ekt xet cos xe t
kekt sin xet dt
Ñ 8 Ñ 8 2 2 0
8
n n
0 0 0   
 ekt sin xet  0  e0 sin xe0   sin x
Soit : 0

nÑ 8
lim un  1
2 Ainsi, pour k ¥ 2, Fk est solution de xy1  ky   sin x.

Fabien DÉLEN [email protected] 257 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 253 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-201-SerInt) ). Voir énoncé Exercice 254 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-202-SerInt) ). Voir énoncé
Si α  0, alors f est nulle et c’est terminé. On suppose α  0 (donc eα  eα ). Posons f px, tq  eixtt1 et pour t ¡ 0 et x P R.
On a pour tout x P R : Pour tout x P R, la fonction t ÞÑ f pt, xq est continue sur s0, 8r, et on a :
 
x2  2x ch α 1  x2  eα eα x eα eα  px  eαq x  eα . f pt, xq  ixet
Ñ0
t
Et, pour tout x P Rz teα , eα u : et est donc prolongeable par continuité en 0, et donc intégrable sur s0, 1s.
En 8, on a |f pt, xq| ¤ 2t et et est donc intégrable sur r1, 8r.
f px q  
x sh α
 21 x pxe 2qpshxαe q
x2  Donc T est bien définie pour tout x P R.
2x ch α 1 α α

 1

1
2 x  x eα 
x 
1
eα x ÞÑ f pt, xq est de classe C 1 sur R,
eα
 1
2x  1 xeα



1 xeα t ÞÑ f pt, xq est continue par morceaux sur s0, 8r,

t ÞÑ
Bf pt, xq est continue par morceaux sur s0, 8r,
Comme la fonction t ÞÑ 1
Bx
1
t est développable en série entière, avec un rayon de
convergence de 1 . les fonctions x ÞÑ 1xe 1
α et x ÞÑ 1xeα sont développables
1
on a enfin :
en série entière, avec un rayon de convergence de eα et eα respectivement.  
Alors, f est développable en série entière, avec un rayon de convergence égal à B   f
@px, tq P Rs0, 8r B p q  |iepix1qt|  et  ϕptq
,  t, x
R  min peα , eα q et pour tout x Ps  R, Rr : x
 α

8
¸ n 8
¸ Cette fonction est intégrable sur s0, 8r.
f px q 
1
x  1 e xeα eα
1  xeα
 1
xeα xeα xeα pxeαqn Par le théorème de dérivation des intégrales à paramètres, on obtient que T est
2

2  n 0 
n 0
de classe C 1 sur R et on a :
8
¸ n 8
¸ 8
¸ epn 1qα epn q 8
¸
xeα
1 α
 1 1
pxeαqn 1
 xn 1
 chppn 1 qα qx n 1
@x P R, T 1pxq  1 1 ix   1 x i
2 
n 0 
n 0 
n 0
2 
n 0 x2 1 x2
Et en réindexant, on obtient pour tout x Ps  R, Rr, avec R  min peα , eα q : D’où puisque T p0q  0, on a finalement :
8
¸ lnp1 x2 q
f px q  chpnαqxn T px q   i arctanpxq
2
n 1 

Fabien DÉLEN [email protected] 258 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 255 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-203-SerInt) ). Voir énoncé Si x 0:


» π{4 » π{6 » π{4
 
1. Soit h : px, tq ÞÑ ex tant définie sur R  0, π4 . f pxq  ex tan t dt  ex tan t dt ex tan t dt
0
»0π{4 {
π 6

Pour tout x P R, t ÞÑ hpx, tq est continue, donc continue par mor- ¥ ex tan t dt
ceaux, comme
 composée
 de fonctions continues et donc intégrable sur »ππ{{64
le segment 0, π4 . ¥ ex tan
π
6 dt
π {6 ?
 
Pour tout t P 0, π4 , x ÞÑ hpx, tq est de classe C 1 sur R comme fonc-  12π ex{ 3
tion exponentielle, de dérivée x ÞÑ ptan tqex tan t .
π x{?3
Comme lim
xÑ8 12
e  8, on a par comparaison :
Pour tout x P R, t ÞÑ ptan tqextant continue, donc continue par
morceaux, sur 0, π4 en tant que produit de telles fonctions. lim f pxq  8
   
x Ñ8
Soit a P R . Pour tout px, tq P a, 8  0, 4 , tan t P r0, 1s et π
 
Si x ¡ 0, ext ¤ ex tan t ¤ cos1 t ex tan t pour tout t P
 
ptan tqex tan t  ¤ ea tan t , et la fonction t ÞÑ ea tant (indépendante 2 0, π4 , donc :
 
de x ) est continue, positive et intégrable sur 0, π4 . » π{4 » π {4 » π{4
ext dt ¤ ex tan t dt ¤
1 x tan t
e dt
» π {4 0 0 0 cos2 t
Alors, f : x ÞÑ ex tan t dt est de classe C 1 sur ra, 8 r de dérivée
Soit :
1  e 4 x x
¤ f pxq ¤ 1 xe
» 8 0 π

f 1 : x ÞÑ  ptan tqex tan tdt. x


0 ¤
Ceci est vrai pour tout a P R et comme R  ra, 8r, f est de classe Ceci permet de conclure que f pxq  x1 et donc que :
xÑ 8
P
a R
C 1 sur R de dérivée : lim f pxq  0
x Ñ 8
» π {4 » π {4
f 1 : x ÞÑ  ptan tqex tan tdt. Enfin, on a f p0q  dt 
π
et
0 0 4
» π{4  ?
f 1 p0q   tan tdt  rlnpcos tqs
{  ln 2
  ln22 .
Comme pour tout x P R, la fonction t ÞÑ ptan tqex tan t est continue, non
π 4
0
0 2
nulle et négative sur 0, π4 , on peut conclure par croissance de l’intégrale
que pour tout x P R, f 1 pxq 0, donc
» 8 dx
 f est strictement décroissante sur R. 2. On a vu que f pxq 
De plus, pour tout px, tq P R  0, π4 , on a ex tan t ¡ 0, t ¤ tan t et
1
et diverge, donc n’est pas intégrable
xÑ 8 x x
1
cos2 t
¥ 1. sur R .

Fabien DÉLEN [email protected] 259 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Comme f est strictement décroissante sur R et f p0q  π4 , on a f pxq ¥ π4 Et, comme pour tout x P R, f pxq ¡ 0, on obtient pour tout x P R :
pour tout x P R , donc f n’est pas intégrable sur R . π
pf  f q1pxq ¤
2
Finalement la fonction f n’est intégrable ni sur R , ni sur R . 1
4
Ainsi, pour tout x P R , pf  f q1 pxq  1 ÞÑ
3. Soit la suite pun qnPN définie par u0 P R et pour tout n P N, un 1  f pun q.
0, donc la fonction g : x
On a vu que f est strictement positive sur R, donc pour tout n P N , un 
pf  f qpxq  x est strictement décroissante sur R . De plus :
f pun1 q ¡ 0. 
lim pf f qpxq  lim f pf pxqq  lim f pX q  0 et g p0q  f ¡0
π
De plus, comme f est strictement décroissante sur R et f p0q  π4 , on a xÑ8 xÑ8 xÑ 8 4
f px q 4 pour tout x ¡ 0, donc, pour tout entier n ¥ 2, un1 ¡ 0 et lim pf  f qpxq  lim f pf pxqq  lim f pX q  et lim g pxq  8
π π
xÑ 8 xÑ 8 X Ñ0 xÑ 8
un  f pun1 q π4 . 4
Ainsi la suite pun qnPN est bornée, avec 0 un π4 pour tout entier n ¥ 2. Sur R , la fonction g est donc continue p car C 1 ) et strictement décrois-
Pour tout n P N, on a un 2  f pun 1 q  f pf pun qq  pf  f q pun q. sante de g p0q ¡ 0 à lim g pxq  8 : elle réalise une bijection de R
Comme f est strictement décroissante sur R, f  f est strictement croissante xÑ 8
dans s  8, g p0qs, et comme g p0q ¡ 0, g s’annule une et une seule fois sur
sur R, donc pour tout n P N, si un un 2 p resp. un ¡ un 2 , resp.
R . Or, α P R et g pαq  f pf pαqq  α  f pαq  α  0, donc le seul point
un  un 2 q, alors un 2 un 4 p resp. un 2 ¡ un 4 , resp. un 2  un 4 q.
fixe positif de f  f est α.
Ceci prouve par récurrence que les suites extraites pu2k qkPN et pu2k 1 qkPN
En définitive :
sont monotones.
Comme elles sont bornées, elles convergent et comme f  f est continue sur pour tout x P r0, αr, g pxq ¡ g pαq  0, soit pf  f qpxq ¡ x ;
R (car f l’est), les suites extraites pu2k qkPN et pu2k 1 qkPN convergent vers pf  f qpαq  α;
un point fixe de f  f . pour tout x Psα, 8r, g pxq g pαq  0, soit pf  f qpxq x.
Comme somme de telles fonctions, la fonction x ÞÑ f pxq x est continue sur
R et strictement décroissante de lim rx ÞÑ f pxq  xs  8 à lim rx ÞÑ
Alors :
x Ñ8 x Ñ 8 si u1 P r0, α r , alors pf  f q pu1 q  u3 ¡ u1 et d’après ce qu’on a
f pxq  xs  8.
vu plus haut pu2k 1 qkPN est croissante et, comme f est strictement
La fonction x ÞÑ f pxq  x réalise donc une bijection de R dans R : elle
décroissante, on a u4  f pu3 q f pu1 q  u2 , donc pu2k qkPN est
s’annule donc une et une seule fois  enπ un réelπ α.
Comme f p0q  0  4 ¡ 0 et f 4  4  f 4  f p0q 0, on a α Ps0, π4 r.
π π décroissante. Les deux suites convergent vers α.
La fonction f  f est alors de classe C 1 sur Rp car f l’est q, avec pour tout si u1  α, alors u0  α et la suite punqnPN est constante.
xPR: Si u1 Ps α, 8 r , alors on montre comme ci-dessus que pu2k 1 qkPN est
décroissante, pu2k qkPN est croissante et les deux suites convergent vers
pf  f q1pxq  f 1pxq  f 1pf pxqq. α.
Enfin, on a u1  f pu0 q α  f pαq si et seulement si u0 ¡ α.
 
Or, pour tout x P R et tout t P 0, π
4 , on a 0 ¤ ptan tqex tant ¤ 1 donc :
Tout ceci permet de conclure que, α étant l’unique point fixe de f :
 
» π{4 si u0 ¡ α, alors pu2k 1qkPN est croissante et pu2k qkPN est décroissante ;
0 ¤ f 1 pxq  ptan tqex tan tdt ¤ π4 1 si u0  α et la suite pun qnPN est constante ;
0

Fabien DÉLEN [email protected] 260 PSI 2023-2024


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Si u0 α, alors pu2k qP
1 k N est décroissante et pu2k qkPN est crois- Exercice 256 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-204-SerInt) ). Voir énoncé
sante ;
1. Étudions d’abord les conditions d’existence de l’intégrale.
Dans tous les cas, la suite pun qnPN converge vers α.
La fonction t ÞÑ est continue et positive sur s0, ns.
arctan t
tb
Pour t proche de 0 :
arctan t
tb
 b
1
t 1
.
La fonction est donc intégrable sur s0, ns si, et seulement si, b 2.
On se limite donc à b 2.
Supposons dans un premier temps que b  1, alors par IPP (sous réserve
de convergence de chaque partie) :
»n  n »n
dt  
arctan t arctan t dt
0 tb p1  bqtb1 0 0 p1  bqp1 t2 qtb1

Soit »n
un  arctan n
p1  bqna b1  1
na p1  bqp1
dt
t2 qtb1
0

Si b ¡0, on vérifie de façon analogue à ce qui précède que la fonc-


tion t ÞÑ
p1  bqp1 t2qtb1 est intégrable sur s0, 8r. L’intégrale
1
»n
dt
0 p1  bqp1 t2 qtb1
admet donc une limite finie `b lorsque n tend vers
8.
On peut même préciser que cette limite `b est non nulle car la fonction est
continue, de signe constant et non nulle sur s0, 8r.
Lorsque b ¡ 1, on obtient même :

un   n`ba
Dans ce cas la série converge si, et seulement si, a ¡ 1.
Lorsque 0 b 1, on obtient :

un  2p1  bπqna 
b 1

°
Dans ce cas, la série un converge si, et seulement si, a b ¡ 2.

Fabien DÉLEN [email protected] 261 PSI 2023-2024


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»n
2. Si b ¤ 0, l’intégrale dt
p1  bqp1 t2qtb1 tend vers 8 car la fonction Exercice 257 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-205-SerInt) ). Voir énoncé

Pour tout n P N, la fonction rationnelle x ÞÑ 1 xx x2 est continue sur r0, 1s,


n
0
t ÞÑ
p1  bqp1 t2qtb1 n’est pas intégrable sur s0, 8r.
1 donc In est définie.
Pour tout n P N et tout x P r0, 1s, on a 0 ¤ 1 xx x2 ¤ 1 xx x2 , donc :
n 1 n

On en revient alors à :
»n »n 0 ¤ In ¤ In
 1 arctan t
dt  a
1 arctan t 1
un dt
La suite pIn qnPN est décroissante et minorée par 0, donc la suite pIn qnPN
na 0 tb n 1 tb
Or »n »n »n converge.
π 1
dt ¤
arctan t
dt ¤
π 1
dt De plus, pour tout n P N :
4 0 tb 0 tb 2 0 tb »1 »1
xn xn 1 xn 2
Par
°
encadrement car cette intégrale de Riemann, on en déduit que la série In In In  dx  xn dx 
1
.
un converge si, et seulement si, a b ¡ 2.
1 2
0 1 x x2 0 n 1
3. Enfin que se passe-t-il si b  1 ? Or, In 2 ¤ In 1 ¤ In, donc :
On raisonne comme la question 2) et on obtient :
»n »n »n 3In 2 ¤ In In 1 In 2 ¤ 3In ô 3In 2 ¤ n 1 1 ¤ 3In.
dt ¤ dt ¤
π 1 arctan t π 1
dt
4 0 t
°
0 t 2 0 t
Ainsi, pour tout n P N tel que n ¥ 2, on a 1
n 1 ¤ 3In et 3In ¤ n12 1  n1 1 ,
Et dans ce cas la série un converge si, et seulement si, a ¡ 1. donc :
n
n
1
¤ 3nIn ¤ n n 1
Comme limnÑ 8 n
n 1  limnÑ 8 nn 1  1, le théorème des gendarmes permet
de conclure que :
Ñ 8
n
lim 3nIn 1
D’où :
In  1
nÑ 8 3n
et
Ñ 8
n
lim In 0

Fabien DÉLEN [email protected] 262 PSI 2023-2024


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»1 » 8 et
Ainsi, la fonction x ÞÑ g ptqdt
Exercice 258 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-206-SerInt) ). Voir énoncé dt est bornée au voisinage de 0
t
et comme lim p ln xq  8, on a :
x 1
et Ñ0
1. La fonction t ÞÑ est continue et positive sur R en tant que quotient x
t
de telles fonctions.  » 8 f p xq Ñ0  lnpxq
et
 1 dt x
De plus, par croissances comparées, on a o et ,
tÑ 8 t
Soit x P R . La fonction t ÞÑ t  x est une bijection de classe C 1 de rx, 8 r
t 2 t2
» 8 t
donc, pour tout réel x ¡ 0, l’intégrale dans R , et en effectuant le changement de variable u  t  x, on obtient :
e
dt converge (et est positive
t
pour tout x P R ) et ainsi :
x
» 8 et » 8 eux » 8 eu
e x
f p xq  dt  du  u du
» 8 e t x t 0 u x x 0 1
dt est définie sur R
x
f : x ÞÑ
x t Or, pour tout z P R , on a 1  z ¤ 1
¤ 1, donc pour tout u P R et
avec x P R , on a ux P R et
1 z
»x
et
On a alors, pour tout x P R , f pxq   dt, donc f est une primitive
8 t u
e u 
1 u
 x
de x ÞÑ  e x , et f est de classe C 1 sur R avec f 1 : x ÞÑ  e x .
x
x
ue ¤ 1e u ¤ e u .
e t  1
x
Pour tout x Ps0, 1 r , on a avec g : t ÞÑ : » 8 » 8
eu du et ueu du convergent,
t
Les intégrales
»1 8 e t »
et car ueu  uÑo 8

0 0
f px q  1
dt dt u2
pour la seconde, d’où :
»x1 t » 1 1 t t » 8 e t
e 1 » 8 » 8 » 8 eu » 8
 1t dt eu dt  ueu dt ¤ eu dt
u du ¤
dt dt 1
» x t » t
xt
1 8 e1t x 1
  ln x g ptqdt
0 0 0 x 0
dt
t » 8  
eu du  eu  1 :
x 1
Soit, avec
Or, la fonction h :  t ÞÑ et est dérivable sur r0, 1s et pour tout t P 0
r0, 1s, |h1ptq|  et  et ¤ 1. » 8 » 8 eu
L’inégalité des accroissements finis appliquée entre 0 et t pour t P r0, 1s 1 ueu dt ¤ ¤ 1.
1
u du
x 0 0 1 x
donne alors :    
 hptq  hp0q   et  1  »
    |g ptq| ¤ 1. 8
 t0   t  Comme 1
ueu dt ÝÑ 0, le théorème des gendarmes donne :
x
0 x Ñ 8
Donc : » 1  »
 
»1 »1 8 eu
 g t dt
  pq ¤ |gptq|dt ¤ dt  1  x ¤ 1.
x
lim
Ñ 8 1 u du 1
x x x 0 x

Fabien DÉLEN [email protected] 263 PSI 2023-2024


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et donc Exercice 259 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-207-SerInt) ). Voir énoncé
e x P Ñ
Þ p q 
f p xq  Pour tout x R, t sh xt e t2 est continue sur R comme produit de telles
xÑ 8 x fonctions.
Les fonctions f et x ÞÑ x sont de classe C 1 sur R et une intégration par De plus :
parties donne pour tout ra, bs € R : » 8 » 8
si x  0, alors F pxq  
shpxtqe dt 
t2
0dt  0 existe ;
»b »b » b  x
xf 1 pxqdx  rxf pxqsba 
0 0
f pxqdx  rxf pxqsba  x 
e
si x  0, alors shpxtqet  1 e|x|tt2 et par croissances comparées,
dx 2

tÑ 8 2
a a a x
»b » 8 dt

 rxf pxqs ex dx | |
 0, donc shpxtqet2  tÑo 8
2
b
a limtÑ 8 t2 e x t t 1
t2
; comme
a » 8 t2
 
 xf pxq  e x b
a converge, F pxq  shpxtqet dt converge.
2

 bf pbq  af paq  eb ea » 8


0

Ainsi F pxq  shpxtqet dt existe pour tout x P R.


2

Et :
ea  1; Pour tout x P R et tout t P R, on a :
0
lim af paq  0, car af paq  a ln a, et alim
aÑ0 aÑ0 Ñ0
lim bf pbq  0, car bf pbq  eb , et lim eb  0. 8 xt
bÑ 8
» bÑ 8 bÑ 8
shpxtq 
¸ p q2n 1  ¸8 x2n 1 t2n
8 p2n 1q! n0 p2n 1q!
1
.
Ainsi, f pxqdx converge est vaut 1 et, comme f est positive sur R , n0
0 » 8
on en déduit que : intégrable sur R et f pxqdx  1 Donc, pour x P R fixé, on a :
0  
» 8 8
¸ » 8 8
¸
e
x2n 1 2n
F p xq  1 t2
dt  fn ptq dt
0 n0
p2n 1q! t 0 
n 0

avec fn : t ÞÑ x2n 1
 pour tout n P N.
2n 1 e t2
p2n 1q! t
Pour tout n P N, fn est continue (comme produit de telles fonctions) donc

continue par morceaux et intégrable sur R , car t2n 1 et  o
2 1
.
t2 Ñ 8
t
¸
La série fn converge simplement vers t ÞÑ shpxtqe , qui est continue t2

(comme produit de telles fonctions) donc continue par morceaux sur R .


Pour tout n P N :
» 8 |x|2n 1 »
|fnptq| dt  p2n
8
t2n 1
et dt 
2 |x|2n 1 1
» 8
t2
n
et 2tdt
2

0 1q! 0 p2n 1q!2 2 0

Fabien DÉLEN [email protected] 264 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

La fonction carrée réalise une bijection de classe C 1 de R dans R , donc Exercice 260 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-183-SerInt) ). Voir
en posant le changement de variable u  t2 , on a énoncé »1
Soit f pxq 
» 8 » 8
ln t
0 1t
 dt.
t2 et 2tdt  un eu du  n!
n 2 x

1. Posons également g ptq  pour t Ps0, 1r et x  0 (sinon tx  1).


0 0 ln t
1  tx
(ce dernier résultat, classique, a été établi plusieurs fois pendant l’année, g est de signe constant sur s0, 1r (positive pour x 0 et négative pour
ne serait-ce qu’avec la fonction gamma). x ¡ 0).
Ainsi, pour tout n P N : Sur s0, 12 s,
» 8
Si x ¡ 0, g ptq  ln t et si x 0, g ptq 
ln t
|fnptq| dt  2 p2n 1q! |x| .
1 n! 2n 1
0 0 tx tÑ0
0 .
0 Dans les deux cas g est intégrable sur s0, 12 s.
Et, pour x  0, Sur r 12 , 1r, on pose t  1  h et
p q |x|2n lnp1  hq h   1
1 n 1 !
p
2 2n 3 ! q
3
 |x|2 ÝÑ 0. g ptq  g p1  hq  
2p2n 3q nÑ 8 1  p 1  hqx
q |x|
1 n! 2n 1 0 xh 0 x
p
2 2n 1 !

¸» 8 g est donc prolongeable par continuité en 1 donc intégrable sur r 12 , 1r.


Donc, d’après la règle de d’Alembert, la série |fn| converge. Finalement l’intégrable converge si, et seulement si, x  0 donc Df  R .
t ÞÑ g ptq est continue par morceaux sur s0, 1r pour tout x P R fixé et
0
2.
Alors : » 8 8»
¸ 8 intégrable.
F p xq  shpxtqet dt  fn ptqdt. x ÞÑ g ptq est continue sur R et R  , ceci pour tout t Ps0, 1r.
2

0 
n 0 0 
Soit ra, bs € R , alors @px, tq P ra, bss0, 1r on a :
$
Soit :
81
¸   ' | ln t| si x ¡ 0 "
F p xq  tb ¤ tx ¤ ta si x ¡ 0
n! &
1  ta
 ln t 
x2n
|gptq|   ¤'
1
2 p2n 1q!
.  
n0  1 tx 
% | ln t| car
ta ¤ tx ¤ tb si x 0
tb  1
si x 0
Ceci prouve que F est développable en série entière sur R et de développement :
81
¸
Notons ϕ cette fonction dominant g. D’après le 1., ϕ est intégrable sur
F p xq 
n! 2n 1 s0, 1r donc d’après le théorème de continuité des intégrales à paramètre, f
 2 p2n 1q!
x .
n 0 est continue sur R et R .
1
1  tx
3. On se sert du développement en série entière de :

8
¸
1
1  tx
 txn

n 0

Fabien DÉLEN [email protected] 265 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

et donc si x ¡ 0 : Exercice 261 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-190-SerInt) ). Voir
»1 8
»1 ¸ énoncé »x
ln |1  y |
f pxq  dt  lnptq dt Soit f : x ÞÑ
ln t xn
1  tx
t dy.
y
0 
0 n 0 0
ln |1  y |
Montrons que l’on peut permuter l’intégrable et la série : 1. Posons g py q  qui est définie sur R zt1u mais est prolongeable
y
— posons fn ptq  txn lnptq, alors chaque fn est intégrable sur s0, 1r car par continuité en 0.
lnp1  y q y
|fnptq|  opln tq qui est intégrable sur s0, 12 s (aucun souci en t  1), En effet g py q0 0 0  1.
°
fn qui converge simplement vers g sur s0, 1r,
y y»
— par construction on a x
ln |1  y |
»1 »1 Ainsi pour x 1, l’intégrale dy converge donc f est définie
— Posons µn  |fnptq| dt   txn lnptq dt  pxn 1 1q2 par inté- pour x 1.
0 y
»1
ln |1  y |
0 ° 0
gration par partie. Ainsi µn est convergente. Pour x  1, f p1q  dy, étudions la convergence de l’intégrale.
y
On pose y  1  h a y Ñ 0 et donc :
Le théorème de permutation série-intégrale s’applique et : 0

8
¸ ln |h|
f p xq  
1
g py q  h Ñ 0 ln |h|
n0
pxn 1 q2 1h
»1
On peut donc écrire que @n P N , on a : ln |1  y |
ln est intégrale sur s0, 1
2 s donc dy converge et f est définie en
y
x  1.
0
 


 8
¸ Ņ Ņ
»1 »
f 1  ¥ pn ¥ ¥ ln |1  y | ln |1  y |
 1 1 1 N 1 x
p 1q 1q Si x ¡ 1 alors f pxq 
n0 p N 1q
  n 2 2 N 2 dy dy est bien défini par
N 
n 0 N n0 N
4
0 y 1 y
   somme d’intégrales convergentes.
 
Ainsi lorsque N Ñ 8 , f
1 
 Ñ 8 et donc xlim
Ñ0
f pxq  0. De même Finalement le domaine de définition de f est R.
2. Pour x Ps  1, 1r, pour y entre 0 et x on a :
N
si x ¤ 0, en écrivant :
lnp1  y q
8
¸ 
n 1

  tx txn   txntx


8
¸ 8
¸ g py q   y n
1
1
1  tx
tx
y 
n 1
n0 n1
Donc
8
»x ¸ n1 8 » x y n 1
on obtient le même type de résultat et donc lim f pxq  0. ¸
xÑ0 f p xq   y n dy  dy
Finalement dans les deux cas lim f pxq  0. 0 n1 
n 1 0
n
x Ñ0 
¸ n 1
Il y a peut-être plus simple comme démonstration...
En effet y n converge normalement sur r0, xs (inclus strictement
¥
n 1
dans le disque de convergence de la série entière, de rayon de convergence

Fabien DÉLEN [email protected] 266 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

R  1) donc on peut permuter l’intégrale (sur un segment) et la série de lnp1  xq


Si 0 x 1, alors de même f 1 pxq  .
x
fonctions. Finalement :
¸8 xn Si x ¡ 1, f pxq 
p  yq dy
³ 1 ln 1 ³ x lnpy  1q
f px q   0 1 dy alors :
y y
n1
n
lnpx  1q
Ainsi f est développable en série entière au voisinage de 0 et son rayon de f 1 px q 
convergence est R  1 (par le critère de d’Alembert par exemple).
x
On ne sait pas si f est continue en x  1 donc lim f pxq n’est pas nécessai- Enfin, lim f 1 pxq  8 donc f n’est pas dérivable en x  1.
Ñ1 x Ñ1
rement égal à f p1q. On a :
x
lnpx  1q
4. Si x ¡ 2 alors f 1 pxq  ¡ 0 donc f est croissante sur r2, 8r,
8
»1 ¸ 
n 1
x
ainsi f est majorée et admet une limite finie en 8, ou bien diverge vers
f p1q  y n dy 8. » 8
0 n 1  ln |1  y | ln |1  y |
Mais la limite n’est pas finie car
y
dy diverge (
y
8
Il faut à nouveau utiliser le théorème de permutation limite-intégrale, mais 0

on n’a plus l’hypothèse de convergence normale donc on passe par le théo-


ln y
y
¥ 1
y
).
rème d’intégration terme à terme. Donc lim f pxq  8.
y n1 Ñ 8
On pose fn py q   sur s0, 1r.
x
Par le même raisonnement, lim f pxq  8.
n x Ñ8
— Chaque fn est intégrable sur s0, 1r sans souci. (f 1 pxq  pq
ln 1 x
¡ 0 sur s  8, 1r donc f croissante sur cet intervalle.)
x
¸
— fn converge simplement vers g par construction.
¥
n 1
»1 
n 1 ¸ 1
— Pour tout n P N , |  y n | dy  n12 et 2
converge.
0 ¥ n
n 1

Le théorème d’intégration terme à terme s’applique et :

8
»1 ¸ 
n 1 8
¸ 2
f p1q  y n dy   n12   π6
0 n 1  
n 1

3. Si x 0, f pxq 
p  yq dy.
³ x ln 1
0 y
Par le théorème fondamental de l’analyse, on a donc :

lnp1  xq
f 1 px q 
x

Fabien DÉLEN [email protected] 267 PSI 2023-2024


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Exercice 262 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-191-SerInt) ). Voir donc
énoncé » 8 ? ?
»
?
π
 ? 2x  ? 2x
Notons I 
2

1
I dx
0 ?
tan t dt.
? 0» 8
2x x2 1 2x x2
On pose f ptq  tan t.  2
?2x 2  ?2x 2 dx
1 ?
I
Existence de I : En t  π2 , on a ? » ?4 0 2x x 1 2x? x ?
8 2x  2
 2
? ? 2
 ? 2 2
2x
?2
1  2x x2 1  2x x
I d
? 4
? 0
?
2 1 2x x 1
?
2x x2
?
2
?
d
sinptq
I lnp1  2x x2 q  lnp1
? 2x x2 q 2 arctanp 2x  1q 2 arctanp 2x
tan t 
cosptq
 ?cos
1
 aπ
1
t
4
2  
I 2  2   π4 2  2  π4
π
t π π π
2 2 2
4 2 2
 ?π
2
Cette quantité est intégrable par les intégrales de Riemann (sinon on pose  ?
u  2  t pour s’en convaincre.
π
Car on a bien ln
1  ? 2x x2
ÝÑ 0.
Ainsi par comparaison f est intégrable sur r0, π2 r et donc I converge. 1 2x x2 x Ñ 8
Calcul de I :
Il semble logique de poser u  tan t, alors du  p1 tan2 tqdt  p1 u2 qdt et
donc comme il s’agit d’un changement de variable bijectif et de classe C 1 sur
l’intervalle concerné :

» 8 ?u
I  1 u2
du
0

Pour se ramener à une fonctions rationnelle on pose x 


?u ñ dx  du
? soit
2 u
du  2xdx et :

» 8 2x2
I  1 x4
dx
0

? ?
Or pour tout x P R , 1 x4  p1 2x2 x4 q 2x2  p1  2x x2 qp1 2x x2 q

Fabien DÉLEN [email protected] 268 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 263 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-192-SerInt) ). Voir Donc pour x Ps  1, 1r,
énoncé $ 
lnp1  xq
On s’intéresse au rayon de convergence et somme de la série entière : 8
¸
'
&  1
si x  0
1
x n 1
' x x2
¸ n2  1 xn n 0 n 2 % 1
si x  0
2
¥ n 2
et finalement pour x Ps  1, 1r,
n 0

n2  1 ° ° $ 
Posons an  pour n P N, alors an  n et donc an xn et nxn ont le lnp1  xq
p1  x q  1  x  3 si x  0
8 n2 ' x 2 1
n 2 °
même rayon de convergence qu iest aussi celui de xn c’est à dire R  1.
¸  1 xn  &
2 x x2
De plus, pour tout x Ps  1, 1r,  n
n 0
2 '
%  12 si x  0
8 n2
¸  1 xn  ¸8  n2 2n  2n 1 n

x
n0 n0
n 2 n 2 n 2
8
¸ n 1
2 ¸8 8 
¸ 2n

xn  nxn  n
4 3
xn
 n 2   n 2 2
8 n2  1 xn  ¸8 nxn  2 ¸8 xn 8
n 0 n 0 n 0
¸ ¸ 1
3 xn

n 0
n 2 n 0 n 0  n0
n 2

8
¸
Or
1
1x
 xn et en dérivant (possible car une série entière est de classe
n0
C 8 sur son intervalle ouvert de convergence) :

8
¸ 8
¸
nx 
p1  xq2  n1 ñ p1  x q2 
1 n 1 x
nxn
n 0 
On a aussi :
8
¸ »x 8
¸
1x
 x n 1
x ñ t
1t
dt 
1
xn 1


n 0 0 n0
n 2

Et »x »x
dt  1 dt  x  lnp1  xq
t 1
0 1t 0 1t

Fabien DÉLEN [email protected] 269 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 264 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-182-SerInt) ). Voir Soit alors a ¡ 0, étudions la convergence normale sur ra, 8r. Pour @x ¥ a et
énoncé
8 8
@n P N
¸ ¸
Notons f pxq   fn pxq avec
x
np 1 n2 x2 q |fn1 pxq| ¤ np11 n2 x2
n1 
n 1 n 2 x 2 q2
¤ n p1 1
n2 x2 q
¤ n p1 1
n2 a2 q
 1
nÑ 8 n a2
3

°
fn pxq  On en déduit que fn1 converge normalement sur tout segment de R , et par
x
n p1 n 2 x 2 q
parité sur tout segment de R . Ainsi f est de classe C 1 sur R .
Ensemble de définition : Montrons enfin que f n’est pas dérivable en 0. Pour x  0 :
°
Étudions la convergence simple de fn .
S pxq  S p0q ¸ 8 » 8
Soit x  0, alors fn pxq 
x
 1 .
nÑ 8 npn2 x2 q nÑ 8 n3 x x0
 1
p S pxq  S p0qq 
1
np 1 n2 x2 q
¥ 1
tp1 t2 x2 q
dt
n1
x 1
° °
Or n13 est convergente donc ° fn pxq converge.
Si x  0 alors f p 0 q  0 et donc fn p0q converge. par comparaison avec intégrale (cette dernière étant convergente).
En posant u  tx on obtient
° n
Finalement fn converge simplement sur R et f est définie sur R.
8 »
Continuité : °
1
x
p S p x q  S p 0 qq ¥ u p 1
1
u2q
du ÝÑ 8
xÑ 0
Étudions la convergence uniforme de fn (ou normale). x

Chaque fonction fn est impaire, étudions-la sur r0, 8r. fn est dérivable sur R
car la fonction u ÞÑ n’est pas intégrable sur s0, 1s.
1
et
 u p 1 u2 q
@x ¥ 0, fn1 pxq  np1 n2x2q2
1 n 2 x2
Finalement S n’est pas intégrable en 0.

donc fn1 pxq  0 pour x  n1 . Un tableau de variation prouve que le maximum


est atteint en x  n1 et vaut

fn
1
n
 2n1 2  }fn}8
°
Ainsi fn converge normalement sur R , puis par parité sur R et donc f est
continue sur R.

Dérivabilité : °
Étudions la convergence uniforme ou normale de fn1 .
On pourrait calculer °fn2 pxq pour déterminer }fn1 }8 mais on s’aperçoit que
fn1 p0q  n1 et comme 1
n diverge alors c’est inutile : il n’y a pas convergence
normale sur R.

Fabien DÉLEN [email protected] 270 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 265 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-184-SerInt) ). Soit par croissance de l’intégrale
Voir énoncé » bε » bε
cospbεq du ¤ Iε ¤ cospaεq
1 1
» 8 cospatq  cospbtq du
1. On considère I  t
dt avec a ¡ 0 et b ¡ 0.
aε u aε u

cospatq  cospbtq
0 et donc
Notons f : t ÞÑ . cospbεq ln
b
du ¤ Iε ¤ cospaεq ln ab
t2 2 a
1  a 2t opt2 q  1 a 2t opt2 q b2  a2
2 2

Sur s0, 1s : f ptq   t o pt q.


t 2 Puis ε Ñ 0 donc par encadrement εlim I  ln
b
et de même si b a
Ainsi f est prolongeable par continuité en 0 par f p0q  0 et donc intégrable Ñ0 ε a
sur s0, 1s. ainsi I  ln .
b
Sur r1, 8r : par intégration par partie
a
2. On se rappelle des formules de trigonométrique
»X  X »X
cospatq sinpatq sinpatq
dt  dt sin a sin b 
1
rcospa  bq  cospa bqs
1 t at 1 1 at2 2
 
De plus @t P r1, 8r, |gptq| 
 sin at
 p q ¤

 1
donc g est intégrable sur et donc J converge et vaut
 at2  at2
» 8 sinpatq sinpbtq » 8 cosppa  bqtq  cosppa  
r1, 8r» . »  dt 
bqtq
dt 
a
ln 
b 
8 cospatq 8 cospbtq J
t t a  b
Donc dt converge et de même dt converge donc 0 0
»
t t
8 1 1

f ptq dt converge.
1
Finalement I existe bien par somme d’intégrales convergentes.

Avec le problème d’intégrabilité en 0, posons @ε ¡ 0 :


» 8 cospatq » 8 cospbtq
Iε  t
dt 
t
dt
ε ε
Ces deux intégrables convergent d’après ce qui précède. On pose alors
u  at dans la première intégrale et u  bt dans la seconde et alors
» 8 cos u » 8 cos u » bε
Iε  u
du 
u
du 
cos u
u
du
aε bε aε
Pour ε assez petit on a aε et bε π et comme cos est décroissante sur
r0, πs alors pour
a b ñ cospbεq ¤ cospuq ¤ cospaεq pour u P raε, bεs

Fabien DÉLEN [email protected] 271 PSI 2023-2024


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ņ  ņ
Exercice 266 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS
énoncé
(Oral-185-SerInt) ). Voir
avec cn  n!1 n
k
pk 
p n
1
 k q !
pk
k!
.
k0 k0
On note pn le nombre de partitions de l’ensemble t1, . . . , nu. On reconnait le produit de Cauchy des séries entières de exp et de f ,
°
1. Soit R le rayon de convergence de la série entière bn xn . et on en déduit donc que :
On sait que pour tout 0 ¤ r R, il y a convergence normale sur rr, rs.
En terme de série numérique, il y a convergence absolue sur s  R, Rr. @x Ps  R, Rr, f 1pxq  exf pxq
2. On pose p0  1. dont les solutions sont :
Pour obtenir une partition de l’ensemble t1, . . . , n 1u on commence par
y pxq  Kee avec K
PR
x
choisir une partie contenant 1 qui a un certain nombre k 1 d’éléments
(0 ¤ k ¤ n), ce qui revient à choisir k éléments parmi t2, . . . , n 1u. puis
choisir une partition des n  k éléments restants. Mais y p0q  p0  f p0q  1 soit Kee  1 ô K  ee et donc
On en déduit que @n P N, f pxq  ee 1 . Calculer f pxq pour x Ps  R, Rr.
x

ņ  ņ  ņ 
pn 1  n
k
pnk  nk
n
pk  n
k
pk .

k 0 
k 0 
k 0

8p
¸
3. On note f : x ÞÑ
n
xn et R le rayon de convergence.
n 0  n!
(a) Montrons par récurrence forte sur n que @n P N, pn ¤ n!.
p0  1 ¤ 0! et si @k P rr0, nss, pk ¤ k! alors
ņ ņ ņ
1 ¤ k! ¤ ¤ n! ¤ n!pn 1q  pn 1q!
n! n!
k!pn  k q! p n  k q!
pn
k 0 k 0 
k 0

Le principe de récurrence prouve donc que @n P N, pn ¤ n!.


(ce qui devient trivial si l’on réfléchit au nombre maximum de parti-
tions...) °
Finalement pn!n ¤ 1 donc par comparaison à xn , on en déduit que le
° pn n
rayon de convergence de n! x vaut R ¥ 1.
(b) Montrons que f est solution d’une équation différentielle linéaire
d’ordre 1. f est de classe C 8 comme somme de série entière et
8
¸ 8p
¸ 8
¸
@x Ps  R, Rr, f 1pxq  pn
p n  1 q! x  n 1
 n 1 n
x  cn xn
n1  
n 0
n! n 0

Fabien DÉLEN [email protected] 272 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 267 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-186-SerInt) ). Voir ϕ est intégrable sur r0, π2 s donc le théorème de convergence dominée s’applique
énoncé » encore et on a :
π
8
¸ » π

 p1q cos pxq dx  p1qWn où Wn est l’intégrale de Wallis  1


2 2
n n
Notons un
cospxq
un dx
0 n0 0 1
sur laquelle on peut démontrer beaucoup de résultatsamais ici on n’en a pas du
tout
°
besoin... (Wn  n n Wn2 , Wn 1  Wn , Wn 
1 π
2n ...)
On peut calculer cette intégrale avec la bonne connaissance de son cours de
p1q Wn est une série alternée.
n trigonométrie !
De plus @n P N, @x P r0, 2 s, cospxq P r0, 1s ñ cos
π n 1 pxq ¤ cos pxq ñ Wn 1 ¤
n
»π »π  x π
dx  dx  tan 1
Wn par croissance de l’intégrale.
2 1 2 1 2

Ainsi pWn qnPN est une suite décroissante. 0 1 cos p x q 0 2 cos2p x q


2 2 0

Notons fn : x ÞÑ cosn pxq alors la suite de fonction pfn qnPN converge simple-
ment vers la fonction :
"
1 si x  0
f : x ÞÑ
0 si x Ps0, π2 s

De plus @n P N, @x P r0, π2 s, |fn pxq| ¤ 1  ϕpxq.


ϕ est intégrable donc le théorème de convergence dominée s’applique ici et
» π

 lim fn pxq dx  0
2
lim Wn
Ñ 8
n 0 n Ñ 8
°
Le critère spéciale des séries alternées s’applique donc et ainsi p1qnWn
converge.
Pour le calcul de la somme associée, on calcule :
» »
1  p cospxqqN
Ņ π Ņ π
1
 p cospxqq dx 
2 2
n
1 cospxq
un dx

n 0 0 n 0  0

1  p cospxqqN 1
Notons gN pxq  alors la suite pgN qN PN converge simplement
1 cospxq
sur r0, π2 s vers la fonction g : x ÞÑ
1
.
1 cos x
De plus pour tout N P N et x P r0, 2 s,
π

|gN pxq| ¤ 1 1| coscos


pxqqN 1| ¤
px q 1
2
cospxq
 ϕpxq

Fabien DÉLEN [email protected] 273 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

°
Exercice 268 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-187-SerInt) ). Voir µn est donc convergente et d’après le théorème d’intégration terme à
énoncé »1 terme :
¸8
On pose, @x ¡ 0, f pxq  ln t lnp1  tx q dt. f p xq 
1
0
n1
npxn 1q2
1. Posons g pxq  ln t lnp1  tx q pour px, tq P R s0, 1r.
Remarquons que g pxq ¡ 0 déjà. 3. Montrons que lim f pxq  8 par comparaison avec intégrale à l’aide du
Ñ0
Sur s0, 21 s,
x
2. :
g pxq  ln t lnp1  tx q  tx ln t ÝÑ 0
tÑ0 Ñ0
t »n 1 
N¸1 » n 1

Donc g est prolongeable par continuité en t  0. @n ¥ 2, npxn1 1q2 ¥ tpxt


1
1q 2
dt ñ @N ¥ 2, tpxt
1
1 q2
dt
Sur r 21 , 1r, on pose x  1  h et :
n n 1  n

g pxq  g p1  hq  lnp1  hq lnp1  p1  hqx q 1


 x  x 1
tpxt 1q tx 1 pxt 1q2
Mais 2
soit :
t
soit
»N  N
g px q  ph ophqq  lnp1  1 ophqq  h lnpxhq hÝÑ dt  ln t  lnptx 1q
1 1
tpxt 1q2
xh 0
Ñ0
h t Ñ0 Ñ0 1 tx 1 1
Donc g est prolongeable par continuité en t  1.
Finalement g est intégrable sur s0, 1r et donc f est définie sur R .
Ainsi :
81
¸ N¸1  
2. @t Ps  1, 1r, @x ¡ 0, on a lnp1  q   tx xn
t . @N ¥ 2, @x ¡ 0, 1
npxn 1q2
¥ ln N 1
 n
n 1 n 1  Nx 1 Nx 1
81
»1 ¸
Ainsi f pxq   txn ln t dt. Et pour x  1
N, on a :
0 n1 n
Notons fn : t ÞÑ
 1 xn  N¸1  
° n
t ln t.
f
1
¥ 1
npxn 1q2
¥ ln N 1
ÝÑ
Ñ 8
8
— fn converge simplement vers g sur s0, 1r, N n 1  2 2 N

— fn est intégrable sur s0, 1r car fn est prolongeable par continuité en


Finalement par minoration en a bien lim f pxq  8.
t  0 pour n ¥ 1. x Ñ0
— pour n P N et x ¡ 0 posons :
8
»1 ¸ 8
»1 ¸
µn  |fnptq| dt   n1 txn ln t dt
0 n1 0 n 1
Une simple intégration par partie donne :

µn  npxn1 1q2 nÑ 8 n31x2

Fabien DÉLEN [email protected] 274 PSI 2023-2024


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Exercice 269 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-188-SerInt) ). Voir la fonction f correspond à λ  1.
Comme f pxq  exppxq exp x2 est le produit de Cauchy de deux sommes
2
énoncé
Une involution de E est une application f de E dans E telle que f  f  IdE . de séries entières de rayon de convergence infini, alors R  8.
Si n P N , on note In le nombre d’involutions de l’ensemble rr1, nss et I0  1.
1. On a I1  1 et I2  2 : l’unique involution de t1u est l’identité, les deux
involutions de t1, 2u sont l’identité et la transposition échangeant 1 et 2.
On établit ensuite une partition de In 2 , en considérant l’action d’une
involution f P In 2 sur le point n 2 :
— Ou bien n 2 est fixe par f , et f est entièrement déterminée par
l’involution g P In 1 induite par f sur t1, . . . , n 1u. Il y a In 1 telles
involutions f .
— Ou bien f pn 2q  a n 2, et f est entièrement déterminée par
l’involution h induite par f sur t1, . . . , n 1uztau, qui est de cardinal
n. Une fois que a est fixé, il y a In involutions h possibles, et comme a
est à choisir parmi les n 1 éléments de t1, . . . , n 1u, il y a finalement
pn 1qIn telles involutions f .
On obtient alors
In 2  In 1 pn 1 qI n

2. Comme In est inclus


 dans
 l’ensemble Sn des permutations, on a In ¤ n!
On en déduit que  In!n z n  ¤ |z |n , donc que R ¥ 1.
3. On multiplie la relation de la question 1. par pxn 1q! (pour |x| R), et on
n 1

somme. Les règles de calcul sur les séries entières montrent que :

8
¸ 8
¸
  dx pf pxq  rI0 I1 xsq  f 1 pxq1.
In 2 n 1 d In 2 d
xn 2

n0
p n 1q!
x
dx n 0
pn 2q!

On obtient alors :
8
¸ 8I
¸
f 1 px q  1   f p xq  1 xf pxq
In 1 n 1 n
xn 1

n0
pn 1q! x 
n 0
n!

ou encore f 1 pxq  p1 xqf pxq  0.


Les solutions (réelles) de cette équation différentielle sont les fonctions de
la forme x ÞÑ λ exp x x2 {2 , où λ est une constante réelle. Parmi elles,

Fabien DÉLEN [email protected] 275 PSI 2023-2024


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Exercice 270 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-189-SerInt) ). On suppose la relation vraie à un rang N P N. On a alors :
Voir énoncé
¹1
N
  ¹
N

1. Soit x P R,
1 X 2n
 1 X 2N 1
1 X2
n


n 0 n 0 
n 2n  1
Si x  0, 21 x x2n  0 pour tout n P N, donc ° 21 x x  n 2n
2n
1
converge.  2N¹1 1
 
  ei
2kπ

Si |x| 1 et x  0 : 1 X 2N 1
 X 2N 1
HR

k 1
2 n x 2 1  
n

 2nx 2n 1 . ¹1
  
i p2k 1qπ
2N 1 2N¹1 1

nÑ 8  e  ei
2kπ
1 x2n X 2N 1  X 2N 1

1   
Et 2n x2
n
 1 1
x 2n p2nq2 x2  nÑo 8 n 1
2n , car N 2 xN ÝÑ
Ñ 8
0 par 
k 0

k 1

¹1 ¹1
N  
i 2p2k q p q
2N 1 2N 1
croissances comparées.
 e  ei
1 π 2 2k π
° 1 ° 2n x2n 1 X 2 N 2  X 2N 2
Donc, par comparaison à la série géométrique 2n , 1 x2n 
k 0 
k 1
converge.  
 
 n 2n  1  n 2n 1
p
2 2N 1 1q 1 p
2 2N 1 1q 1
Si |x|  1,  21 x x2n   21 2n et si |x| ¡ 1, 21 x x2n  xÑ1 8 x1 2n .
¹ ¹
 e  ei 
2kπ 2kπ
 X
i
2N 2  X 2N 2
° n 2n  1
Donc 21 x x2n diverge grossièrement. 
k 1,k impair 
k 1,k

Ainsi la fonction f est définie sur s  1, 1r. Donc la relation est vraie au rang N 1.

n 1
2¹  p2k 1qπ
2. Pour tout n P N, on a 1 X 2n  X  ei 2n . Finalement, la relation est initialisée et héréditaire donc vraie pour
 
k 0  tout N P N.
n 1
¹ ¹
PN:

N
 N
p2k 1qπ
Donc 1 X 2n
 X  ei 2n . Alors, pour tout N

n 0 n 0 k 0 
En évaluant les premiers termes, on conjecture que : ¹
N
 2N¹1 1
 
pX  1q   ei  X2 1
2kπ
2n N 1
1 X X 2N 1

¹
N
 2N¹1 1
   
  ei
n 2kπ n 0 k 0
1 X2 X 2N 1 .
n 0  
k 1 Et pour tout x P R tel que |x| 1, on a
On le prouve par récurrence sur N P N.
 1 1 x x
¹
N
 2N 1
¹
N
 ¹
0
 x2
n

Pour N  0, on a 1 X 2n
 1 X 2n
1 X. n 0 
1

n 0 
n 0

 1 
3. Et pour tout x P R tel que |x| 1 et tous N, n P N, on a
2N¹1 1
¹
 ei  ei  X 
2kπ 2kπ
Et X 22 1 X 2 1.
k 1 k 1
Donc la relation est vraie au rang N  0. ¡ 0, 1  x2 ¡ 0 et 1  x ¡ 0,
n N 1
1 x2

Fabien DÉLEN [email protected] 276 PSI 2023-2024


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donc on peut écrire : Exercice 271 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-170-SerInt) ).
 Voir énoncé »1
¹  tα1
dt où pα, β q P pR q2 .
Ņ N
 
hN pxq  ln 1 x 2n
 ln 1 x 2n
 ln 1  x 2N 1
lnp1xq On pose J pα, β q 
0 1 tβ
 
tα1
n 0 n 0

La fonction hN est dérivable sur s  1, 1r en tant que somme de telles 1. Posons g ptq   tα1 tÑ0 t11α avec 1  α 1.
1 tβ tÑ0
fonctions avec : On précise aussi que g est positive. g est donc intégrable sur s0, 1s par
comparaison aux fonctions de Riemann.
2 n x 2 1 1
 21  xx2 Donc J pα, β q converge pour pα, β q P pR q2 .
Ņ n N 1

h1N pxq 
N 1 2 1
n0
1 x2n N 1
1x »1 ?1t  ? 1
2. J p 12 , 12 q  ? dt  2 lnp1 tq  2 ln 2.
Or, pour tout x Ps 1, 1 r, on a limN Ñ 8 1  0 (vu plus haut), 1 t 0
Pour n P N ,
N 1 0
2N 1 x2
donc :
8 2n x2n 1 »1 8
»1 ¸
tn1
¸
f p xq   1 1 x J pn, 1q  dt  tn1  ptqk dt
n0
1 x2n 1 tn
0 0 k 0

à l’aide du développement en série entière de t ÞÑ


1
.
1 t

Posons alors fk ptq  p1qk tn1 k ainsi que Sk ptq  fi ptq donc :

i 0

»1 8
¸
J pn, 1q  Sk ptq tn1  ptqi dt
0 
i k 1

soit
»1 »1
J pn, 1q 

fi ptq dt
p1qk tn1 k
dt

i 0 0 0 1 t
Mais
» 1  »1  »1

 p1qk tn1 k 
dt ¤

 p1qk 1 tn k 
 dt ¤ tn k
dt
 1 t  1 t 
0 0 0

En majorant encore
» 1  »1

 p1qk tn1 k 
dt ¤ tk dt 
1
ÝÑ 0
 1 t k 1 k Ñ 8
0 0

Fabien DÉLEN [email protected] 277 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

donc Par le théorème de continuité d’une intégrale à paramètre, J est continue


8
»1 ¸ 8»1
¸ 8
¸ p1qk
J pn, 1q  fk ptq dt  fk ptq dt 
selon β, ainsi :

0 k 0 
k 0 0  n
k 0
k »1
tα1
»1
lim J pα, β q  dt  lim J pα, β q  tα1 dt 
1 1
et
3. De même qu’au 2. (mêmes arguments exactement pour permuter la somme β Ñ 0 0 2 2α β Ñ 8 0 α
et l’intégrale) on a :
8
»1 ¸
J pα, β q  tα1  ptβ qk dt

0 k 0
8»1
¸
J pα, β q  tα1  ptβ qk dt

k 0 0
8
¸ p1qk
J pα, β q 
k 0 α βk

4. Pour pα, β q P pR q2 , on remarque que :


»1
0 ¤ J pα, β q ¤ tα1 dt 
1
0 α
Donc lim J pα, β q  0. On a aussi
α Ñ 8
»1
tα1
1

 2
dt ¤ J pα, β q
0

Donc lim J pα, β q  8.


α Ñ0
Montrons la continuité de β ÞÑ J pα, β q.
t α1
— t ÞÑ est intégrable sur s0, 1s (et continue par morceaux)
1 tβ
tα1
— β ÞÑ est continue sur s0, 8r.
1 tβ
— @pt, β q Ps0, 1ss0, 8r,
 α1 
 t 
 
 1 tβ  ¤ tα1  ϕptq
où ϕ est intégrable sur s0, 1s.

Fabien DÉLEN [email protected] 278 PSI 2023-2024


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Exercice 272 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-171-SerInt) ). Ainsi par inégalité triangulaire :
Voir énoncé » » 82
8 sin t
On considère f définie par f : x ÞÑ
t2
dt. |f pxq| ¤ | cos
x2
x|
t3
dt ¤
2
x2
x x

1. On pose g ptq  2 , alors @t ¡ 0, |g ptq| ¤ 2 , qui est intégrable sur


sin t 1
quand x Ñ 8.
1
t t Montrer que f est dominée par
r1, 8r donc sur rx, 8r pour x P R . x2
On en déduit la convergence de l’intégrale et l’existence de f sur R . 4. f pxq   ln x or ln est intégrable sur s0, 1s donc f l’est aussi.
0
f est définie comme l’opposée d’une primitive de g (notée G), en effet :
|f pxq| ¤ x22 or cette fonction est intégrable sur r1, 8r donc f l’est aussi.
f pxq  lim Gpxq  Gpxq On en déduit que f est intégrable sur s0, 8r.
x Ñ 8
Donc f est dérivable et même de classe C 1 sur R et @x ¡ 0 :

f 1 px q  
sin x
x2
2. Au voisinage de 0 : sin t  t  t3
6 opt3 q et si xs0, 1s :
» 8 sin t »1 » 8 sin t
f px q  dt 
sin t
dt dt
x t2 x t2 1 t2
Soit : »1 »1 » 8 sin t
f pxq   6t optq
1
dt dt dt
x t x 1 t2
»1
dt   ln x diverge en 0 .
1
Mais
t
»x1 
On a  6t optq dt borné pour x Ps0, 1r.
x »
8 sin t
Et enfin dt est une constante donc :
1 t2
»1
f p xq  dt   ln x
1
0 x t 0

3. Réalisons une intégration par partie, dans la mesure où chaque intégrale
converge, pour x ¡ 0 :
  8 » 8 2 cos t
f p xq   cos 
t
2
dt
t x x t3

Fabien DÉLEN [email protected] 279 PSI 2023-2024


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Exercice 273 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). 8


¸
Voir énoncé
(Oral-167-SerInt)
avec Rn  pn
k qα
.
1
ņ 
k n 1
On pose, pour tout n P N et α P R, un  1
 pn k qα
. Majorons Rn afin de se rendre compte de son ordre de grandeur :
k 1
8
¸ 8
¸
¸ 1 ņ 8  1
¤ 1
1. On se place dans le cas α ¡ 1. On a un ¤ pn k qα
1 Rn
.   kα
k 1
k α k 1 k α k n 1 k n 1

La suite pun q est strictement croissante et majorée donc converge. On a


Par comparaison avec intégrale (possible car la fonction t ÞÑ
1
même plus précis : est positive


décroissante sur R ) alors :
un ¤  nα11
1
n α » 8 1
k 1
0 ¤ Rn ¤ dt 
1 1
Sinon, on remarque directement : n tα α 1 nα 1
ņ Ainsi par comparaison :
un  nα11 . n1 1
 p1 q
k α
k 1 n un ¤ vn ¤ un α
1 1
1 nα 1
»1
dt
Au vu de l’équivalent de un trouve au 1., par encadrement avec des séries
On reconnait une somme de Riemann qui converge vers
0 p1 xqα et °
de Riemann, vn converge si, et seulement si, α ¡ 2.
donc : »1 
un  n α1
1 dt
p1 xqα  n α1 α  1
1 1
1
1

2α 1
0

Ainsi lorsque α ¡ 1, la suite pun q converge vers 0.


2. De même avec l’équivalent, si α 1 alors un Ñ 8. Sinon :
ņ ņ α
 1
¥ 1
 n2α1 Ñ 8
 pn k qα p2nqα
un
k 1 k 1

Si α  1, on trouve même par les sommes de Riemann un  ln 2 et donc


la suite pun q converge vers ln 2.
3. On suppose α ¡ 1. On pose pour tout n P N :

8
¸
vn  pn
1
k qα
 un Rn
k 1

Fabien DÉLEN [email protected] 280 PSI 2023-2024


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Exercice 274 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-168-SerInt) ). Alors du  1
2 1 tan2 x
2 dx et cos x  1 u2
1 u2
soit
Voir énoncé »
lnp1 a cos xq »
π π

Si a Ps  1, 1r, on définit I paq  I 1 paq  2 1 duI 1 paq


2
dx.
2 1 1
0 cos x 0 1  2
a 11 uu2 u2
» π

lnp1 a cos xq I 1 paq 


2 2
1. Posons g pa, xq  p1 u2 q ap1  u2 q
du
.
cos x »0π
I 1 paq 
2 2
— x ÞÑ g pa, xq est continue par morceaux sur r0, π2 r et intégrable sur »0π
p1 aq p1  aqu2 du

r0, π2 r. En effet elle est prolongeable par continuité en π2 : I 1 paq 


2

2
b du
0
p1 aq 1 
1 a
2
1 au
lnp1 a cos xq b b 1
g pa, xq   
a cos x 
I 1 paq 
a 2 1 a 1 a
cos x xÑ π
2
cos x xÑ π
2 1 a 
1 a
b
arctan 1 au 0
I 1 paq  ? 2 1 a
 arctan
1 a2 1 a

— a ÞÑ g pa, xq est de classe C 1 sur s  1, 1r, 2. Pour tout x de R, @a Ps  1, 1r, on peut écrire :

— x ÞÑ
Bg pa, xq est continue par morceaux sur s  1, 1r, 8
Ba lnp1 a cos xq 
¸ p1qk1 pa cos xqk
 k
Soit rα, αs €s  1, 1r avec α P r0, 1r fixé.
k 1

Donc
     
» π 8
¸ p1qk1 pa cos xqk1dx
@pa, xq P rα, αs
 π   g B      I paq 
2

B p q ¤  ϕ px q
  1   1 
0, , a, x k
2  a  1 a cos x  1 α cos x  0 k 1
  Notons fk pxq 
p1qk1 ak pcos xqk1 alors
π
ϕ étant continue sur 0, elle y est intégrable. °
k
fk converge simplement sur r0, π2 r vers la fonction x ÞÑ gpa, xq par
2

Ainsi le théorème de dérivation d’une intégrable à paramètre s’applique et construction,
I est de classe C 1 sur s  1, 1r et : — @k ¥ 1, fk est intégrable sur r0, π2 r.
— Notons :
» π
» » »
@a Ps  1, 1r, I 1paq  1
ak pcos xqk1 |a|k
2 π π π
ak
dx
 |fk pxq| dx  dx ¤ dx ¤
2 2 2
0 1 a cos x µk .
0 0 k 0 k k
° °
On utilise le changement de variable u  tan x2 . ak
k converge donc par comparaison µn également.

Fabien DÉLEN [email protected] 281 PSI 2023-2024


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Le théorème d’intégration terme à terme s’applique et donne pour tout Par identification :
a Ps  1, 1r : 8 »
¸ π

p1q pcos xqk dx  1


2
» k
8
¸ p1q  π

I 1 pa q  pcos xqk1dx 
k 1 2 0
k 0
ak

k 1
k 0

On en déduit que I est développable en série entière avec un rayon de


convergence R ¥ 1.
3. Il s’agit de savoir si l’on peut remplacer a par 1 dans la valeur de I 1 paq.
Avec l’expression du 1., on a :
c c
1a 1a
I 1 pa q  ? Ñ1
2 2
arctan a arctan
1 a2 1 a a 2p1  aq 2

Soit c c
1a ?
I 1 pa q    1
2 1
a 2
aÑ1 2p1  aq 2 aÑ1 2
Avec l’expression du 2., toute série entière est de classe C 8 sur son inter-
valle ouvert de convergence et donc :

8
¸ π

@ Ps  1, 1r, I 1paq  p1q  pcos xqk1dx ak1


2
k 1


k 1 » 0
8
¸ π

 p1q pcos xqk dx


2
k
ak

k 0 0

Reste à voir si l’on peut définir I 1 p1q et la réponse est oui.


» π

 pcos xqk dx (intégrales


2
En effet on peut montrer que si on pose Wn
de Wallis), la suite pWn q est décroissante (Wn 1 ¤ Wn ) et converge vers 0
0

(par le théorème de convergence dominée).


Ainsi le critère spécial des séries alternées appliquent et alors :

8
¸ π

I 1 p1 q  p1q pcos xqk dx


2
k


k 0 0

Fabien DÉLEN [email protected] 282 PSI 2023-2024


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Exercice 275 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-169-SerInt) ). Or, la fonction affine t ÞÑ tsin θ est de classe C et bijective de r0, 1s
cos θ 1
 cos θ 1cos θ 
Voir énoncé dans  sin θ , sin θ , donc on peut effectuer le changement de variable
1. Soit t Ps0, 1 r. Pour tout n P N , on a : u  tsin
cos θ
θ , qui donne :
  »1 » 1cos θ
un ptq  tn1 sinpnθq   1t Im 1  cos θ
1 n
Im tn einθ teiθ
S ptqdt 
. sin θ
t du
   ¸ 0  cos θ u2 1
Or, teiθ   t P 0, 1 r , donc la série géométrique
n sin θ
teiθ converge et 1cos θ

ainsi,
¸
un ptq converge, donc la série de fonctions
¸
un converge sim-
 rarctan ussincosθθ
 sin θ

plement sur s0, 1r.
Toujours avec t Ps0, 1r, on a de plus :
 arctan 1 sincosθ θ  arctan  cos θ
sin θ
 
1
8
¸
teiθ
n
 1t 1teteiθ  arctan 1 sincosθ θ arctan
cos θ
sin θ
t iθ

sinp θ q
 p1e tep1qp1teteq
n 1
  
 cos  tan π2  θ Ps 0, π r , donc π2  θ P  π2 , π2 r,
iθ iθ π

p θ q
cos θ 2
iθ iθ q Or : sin θ π et θ
 t 2epcosθtqt 1
2

2 d’où 
 tcosθ2pcost θi qsint θ1
2 arctan
cos θ
sin θ
 π2  θ

8 8
1 ¸  iθ  2 sin2psinq pcosqp q  tan
¸   
Ps 0, π r , donc 2θ P 0, π2 r, d’où
2 θ
un ptq 
n 1 cos θ 2 θ
Et comme on a Im te , on obtient, pour tout sin θ θ θ 2 et θ
 t n1 2 2

t Ps 0, 1r :
n 1
1  cos θ
8
¸ arctan  2θ
S pt q  un ptq 
sin θ sin θ
 t  2pcos θqt
2 1 »1
S ptqdt   θ, soit :
n 1 θ π
2. La fonction S, est définie et rationnelle, donc continue, sur s0, 1r. De plus :
Ainsi,
0 2 2
»1
lim S ptq  sin θ et lim S ptq 
sin θ
PR πθ
tÑ0 tÑ1 2 p 1  cos θq S ptqdt 
0 2
(carθ Ps0, π r, donc cos θ  1).
3. Pour tout n P N , un est continue sur r0, 1s et :
Ainsi, S est prolongeable par continuité en 0 et 1, donc : S est intégrable
entre 0 et 1. On a p avec sin θ, car θ Ps0, π rq :
»1 »1 »1
sinpnθq
»1 »1 »1 un ptqdt  t  sinpnθqdt  sinpnθq
n 1
tn1 dt   Vn.
n
S ptqdt   pt  cos θqsin
sin θ θ 0 0 0
2  2pcos θ qt 1  cos2 θ
dt ¸
un converge simplement sur s0, 1r et aussi en 0 , mais pas en 1.
t 1 2
0 0 0 La série
»1 »1 »1
 pt  cossin  |unptq| dt  | sinnpnθq| ne converge pas
θ 1 1
θq2 sin θ
2 dt
tcos θ
2 dt De plus, la série de terme général
0 0 1 sin θ sin θ 0

Fabien DÉLEN [email protected] 283 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

(on l’admet ici, ce serait l’objet d’un autre exercice). Et :


On ne peut donc utiliser les théorèmes d’interversion série-intégrale et il »   » 1  
 1  
faut se débrouiller avec les moyens du bord. Pour tout n P N et tout
ņ ņ

 S t p q uk ptq

dt ¤ 
S t p q pq

uk t  dt
t Ps 0, 1r, on a :  0
  0   
k 1 »1 k 1

 ņ



¸ 8 ņ

 ¤ tn
2
2 dt 
2 1

p q pq 
 
p q pq  2 n 1
sin θ sin θ
S t uk t   uk t uk t  0
   

k 1

k 1

k 1 »1 ņ
 ¸ 8  Comme lim
2 1
 0, on a nÑlim8 S ptq  uk ptq dt 0
 


uk t pq


nÑ 8 sin2 θ n 1 0 
k 1
k n 1 par le théorème des gendarmes. Or :
 
 ¸ 8 
»1
 tk1 sin kθ 
p q
  ņ »1 ņ »1 »1 ņ


k n 1
 S ptq  uk ptq dt  S ptqdt  uk ptqdt  S ptqdt  Vk .



8   0  » 0 
k 1 0 0 
k 
k 1 k 1
¸
 1 1 ņ
 Im
t
teiθ 
 Ainsi, lim S ptqdt   0, soit : Vk
k n 1 n Ñ 8 0 
  n 1   »1 k 1

 S ptqdt  π  θ .
 teiθ

 1
 Im
t 
1 teiθ 

 n
lim
Ñ 8 k 1
Vk
0 2
   
 eipn 1qθ 1 teiθ
 
 n
t Im

 Finalement, la série de terme général Vn  sinpnnθq converge et :
 p  qp 
1 teiθ 1 teiθ q 

 πθ
   ¸

eipn 1qθ teinθ 

 n
t Im
  p q
t2 2 cos θ t 1 
 ¥
n 1
Vk
2

 tn | sinppt2n 21pqcos
θq  t sinpnθq|
θ qt 1

Or, pour tout t Ps0, 1r :

t2  2pcos θqt 1  pt  cos θq2 sin2 θ ¥ sin2 θ ¡ 0, donc t2 2pcos


1
θqt 1
¤ sin1 θ
2

| sinppn 1qθq  t sinpnθq| ¤ | sinppn 1qθq| t| sinpnθq| ¤ 1 t ¤ 2


Donc, pour tout t Ps0, 1r :
 
 ņ 

p q
S t

p q ¤ tn sin22 θ .

uk t 

k 1
Fabien DÉLEN [email protected] 284 PSI 2023-2024
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13 PROBABILITÉS ET VARIABLES 1
E2 pM q  KerpJ  2I3q  Vect  1 .
ALÉATOIRES 1
Exercice 276 (CCINP 2023 - Bounam APHAVAYONG - Zakaria EL MRANI On a donc M  P DP 1 avec
 
(404-Exo-Proba) ). Voir énoncé
 1 0 0 1 1 1
1 1 1 D   0 1 0 et P   1 0 1
On pose J   1 1 1 et M  J  I3 . 0 0 2 0 1 1
1 1 1
On dispose de 3 cases A, B et C. Et donc, pour tout n dans N, M n  P Dn P 1 .
À l’instant initial la souris est en A. A mon avis le calcul de P 1 n’est pas nécessaire mais sinon on choisit une
À chaque étape, elle se déplace sur une des deux autres cases de manière matrice de passage P orthogonale (possible par le théorème spectral) :

équiprobable et indépendamment de sa position. ?1 ?1 ?1
 ?1
On pose An : « à l’étape n, la souris est en A » (on définit de même Bn et Cn ) 2 2 3

et ppAn q sa probabilité. P 
 0 ?1 

 ?12
2 3
?1
1. D’après l’énoncé, PCn pAn 1 q  21 , PBn pAn 1 q  12 et PAn pAn q  0. 0 3
1
Par la formule des probabilités totales, on obtient : et ainsi P 1  PT.
P pAn 1 q  P pC n qP C p An 1 q P pBn qPBn pAn 1 q P pAn qP A n pAn 1 q 3. J 2  3J donc un polynôme annulateur de J est P  X 2  3X  X pX  3q.
On effectue la division euclidienne de pX  1qn par X pX  3q :
n

Soit finalement :
P pAn 1 q  21 P pCnq 1
P pB n q D!pQ, Rq P RnrX s , pX  1qn  X pX  3qQ R avec degpRq ¤ 1
2
De même pour Bn et Cn donc : On a donc R  aX b avec a et b à déterminer avec les deux racines de
P qui sont X  0 et X  3 :
1 1
 1 1
0
Un 1  1
2
2
0
2
1
2 Un p1qn  b et 2n  3a b
2n  p1qn 2n  p1qn
1 1
0
On a donc b  p1qn et b  ainsi R  X p1qn .
2 2

2. M  J  I3 et SppJ q  t0, 3u. 3 3


On évalue la relation en remplaçant X par J et on obtient :
En effet rgpJ q  1 donc 0 est valeur propre de multiplicité supérieure ou
égale à 2 et trpJ q  3 est la somme des valeurs propres donc la troisième pJ  Inqn  RpJ q ô M n  2  3p1q J p1qnI3
n n

valeur propre vaut λ  3 de multiplicité 1 (et finalement 0 est valeur propre


double). 4. On trouve trivialement par récurrence que Un  p 12 M qn U0 (comme les
On en déduit que SppM q Sp  pJ  I3 q
 t1, 2u avec m1  2 et m2  1. suites géométriques) donc on détermine la limite de p 12 M qn :
1 1  
E1 pM q  KerpJ q  Vect   1 , 0 .
p 12 M qn  1
 1 1 n
1 n
ÝÑ 1
0 1 3
J
3 2
J
2
I3
nÑ 8 3
J

Fabien DÉLEN [email protected] 285 PSI 2023-2024


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1
pa 0b0 c0 q 1
Exercice 277 (CCINP 2023 - Pierre-Louis SCHNEIDER (406-Exo-Proba) ). Voir

Finalement lim Un  JU0   pa 0b0 c0 q   13 .


1 3 3
1
nÑ 8
énoncé
pa 0b0 c0 q
3 3
1 1
3 3 Soient X, Y deux variables aléatoires réelles indépendantes qui suivent une loi
Il est donc équiprobable que la souris soit en 1, B ou C quel que soit l’état de Poisson de paramètre λ ¡ 0.
initial après un grand nombre d’étapes.

k
1. C’est du cours : E pX q  V pxq  λ et @k P N, ppX  kq  λk! eλ.

2. Soient U  minpX, Y q et V  maxpX, Y q.


La réponse est probablement non, on le prouver sur un exemple. On utilise
l’indépendance de X et Y :

P ppU  0q X pV  0qq  P ppX  0q X pY  0qq


 P pX  0q  P pY  0q
 P pX  0q
 e2λ

Or P pV  0q  P ppX  0q X pY  0qq  e2λ .


Et P pU  0q  P ppX  0q Y pY  0qq  1.
Donc P ppU  0q X pV  0qq  P pU  0q  P pV  0q.
Par conséquent U et V ne sont pas indépendantes.

3. Soit Z une variable aléatoire réelle avec Z pΩq  N telle que la probabilité
conditionnelle de Z sachant X  k suive une loi binomiale B pk, pq :


PpX kq pZ  iq  p p1  pqki pi P rr0, kssq
k i
i

On utilise la formule des probabilités totales avec le système complet d’évè-

Fabien DÉLEN [email protected] 286 PSI 2023-2024


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nements ppX  kqkPNq et on en déduit que pour tout i dans N : Exercice 278 (CCINP 2023 - Damien MOREL (426-Exo-Proba) ). Voir énoncé
Soit X une variable aléatoire réelle telle que :
8
¸ 
p pZ  iq  P ppZ  iq X pX  kqq @k P rr0, nss , P pX  kq  k a 1 n
.
 k
8
k i
¸
 P pX  kq  PX k pZ  iq 1. Il suffit de l’écrire avec des factorielles, @k P rr1, nss,

 k k!pnn! kq!  pk  1qn!!pn  kq!  pk  1q!ppnpn11q q! pk  1qq!

8 λk
k i
 n
¸
eλ p p1  pqki
k
 k!
k i
i
k

8
k i Donc finalement  
 n nk  11
¸
eλ pi p1  pqki
λk
 i!p k  iq !
k
n
k
ki
8 λk
¸
eλ pi p1  pqk
i 2. Il s’agit d’une loi de probabilité si, et seulement si,
 — @k P rr0, nss , P pX  k q ¥ 0 soit a ¥ 0.
 i!k! 
k 0
pi λi ¸8 λk — la somme des probabilités doit être égale à 1.
 eλ p1  p qk Or, de même qu’au 1) on trouve :
i! k 0
k!
 
pi λi λ λp1pq  ņ ņ ņ
 i! e e P pX  kq  a 1 n
a 1 n 1

 ppλi! q epλ
i 
k 0  k
k 0
1 k  n
k 0
1 k 1
Donc
ņ ņ 
P pX  kq  n a 1  n a 1 p2 n 1  1 q
Ainsi Z suit une loi de Poisson de paramètre pλ. n 1

k 0 
k 1
k

Ainsi a 
n 1
2n 1  1
.
3. Par définition

E pX q  kP pX  kq

k 0
ņ 
 a
k n
 k
k 0

1 k
ņ 
 a
n
k
 a
1 n
k 1 k
k 0 k 0
 a2  1
n

2n pn  1q 1
 2n 1  1

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4. Par définition Exercice 279 (CCINP 2022 - Ayoub JMAMMOU (Oral-297-Proba) ). Voir énoncé
V p X q  E pX 2 q  E pX q2
Une entreprise vend des produits de type A et de type B. L’entreprise reçoit
ņ des appels, supposés indépendants, concernant un des deux produits. 80% des
 k 2 P pX  kq  pa2n  1q2 appels concernant le produit B et 20% le produit A.

k 0
ņ  On note XA la variable aléatoire qui donne le nombre d’appels jusqu’à obtenir
k2
 a
k
n
1 k
 pa2n  1q2 un appel pour le produit A et XB pour le produit B.
On note L la variable aléatoire qui donne la longueur de la première série
k 0 


pk 1q2  2k  1 n
 pa2n  1q2
d’appels concernant le même produit. Par exemple : pour AAABA. . ., on a
a L  3,
pour BBBBAA. . . on a L  4.
 k 1 k
k 0  
 a 2pkk 1q n
ņ ņ
 a pk 1q
n
k 1 k
1  pa2n  1q2 1. Au vu de l’énoncé, XA 1 représente la première fois que l’on a un appel

k 0  k 0  pour le produit B et donc XA 1 suit une loi géométrique de paramètre
2 pk 1q n
ņ ņ
 a k
n
a2n  a 1  pa2n  1q2 0, 8.

k 0 
k k 0
k 1 k On a donc E pXA 1q  0,8 1
ô E pXAq  0, 25.
n1 On a également V pXA q  V pXA 1q  0, 25.

 a n
k1
a2n  2a2n 1  pa2n  1q2
De même, XB 1 représente la première fois que l’on a un appel pour le

k 1
n¸1 
n1
 produit A et donc XB 1 suit une loi géométrique de paramètre 0, 2.
 an a2n  a2n 1 1  pa2n  1q2 On a donc E pXB 1q  0,2 1
ô E pXB q  4.
On a également V pXB q  V pXB 1q  4.
k 0
k
 an2n1 a2n  a2n 1 1  pa222n  2a2n 1q
 2n1pan 2a  4aq  pa222n  a2n 1q 2. D’après l’énoncé :
 2n1pan 2aq  a222n "
L
XA si le premier appel est pour A
 apn 2q2n1  a222n XB si le premier appel est pour B

Pour tout n P N :
P pL  n q  P pXA  1q  PX 1pL  nq P pXB  1q  PX 1 pL  n q
 0, 2P pXA  nq 0, 8P pXB  nq
A B

3. Par linéarité de l’espérance,

E pLq  0, 2E pXAq 0, 8E pXB q


 0, 2  0, 25 0, 8  4
 0, 37
Justifier que L est d’espérance finie et calculer son espérance.

Fabien DÉLEN [email protected] 288 PSI 2023-2024


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Exercice 280 (CCINP 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-298-Proba) ). Voir énoncé Donc X et Y ne sont pas indépendantes.
Soit X et Y deux variables aléatoires, α Ps0, 1s et β ¡ 0, on pose : 4. Pour k P N,
$ i β
& βe 1 p  αq  i j αj
si 0 ¤ j ¤i ppZ  k q  P pX  k Y q
P pX  i, Y  j q  % j!pi  j q! ¸8
0 si 0 ¤ i j  pppX  k j q X pY  j qq

j 0
1. On a la loi conjointe, il s’agit d’obtenir la loi marginale associée pour X : 8 βk
¸ je β  p1  α qk α j

β i eβ p1  αqij αj

ppX  iq   j!k!
j!pi  j q!
j 0
j 0 βke β  p1  αqk ¸8 pαβ qj
β i̧ 
p 1  α q ij α j
i
 β ei! j!p i
i!
 j q !
k!
 p1  α qk

j 0
j!
j 0 βke β
i β  eαβ
 β ei! pα 1  αqi k!
k p1αqβ
 β e k!p1  αq
k
i β
 β ei!
Et donc Z suit une loi de Poisson de paramètre p1  αqβ.
Et donc X suit une loi de Poisson de paramètre β.
5. On a :
2. On a la loi conjointe, il s’agit d’obtenir la loi marginale associée pour Y :
P Y j pZ  kq  P ppY PpYj q X pjZq  kq
8 β i e β 1 p  α q ij α j
 P ppY Pj qpYX pXj q k j q
¸
ppX  iq 
 j!pi  j q!
e p1αq α
i j
8 βi
¸ j e β p1  α qi α j β k j β k j

 j!i!
 pαβj!k! q e j αβ

8 βi 1
i 0

β j e β αj ¸ p  α qi
j!
β k p1  αqk β p1αq
 j! i!
 e
 k!

i 0
β j e β αj
 eβ αβ 6. Z et Y sont indépendants en revanche.
j!
β j αj αβ
 j!
e

Et donc Y suit une loi de Poisson de paramètre αβ.


3. On a pour j ¤ i :
β αβ
 iq  ppY  j q  β ei!  pαβ qj!e
i j
p pX  pppX  iq, pY  j qq

Fabien DÉLEN [email protected] 289 PSI 2023-2024


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Exercice 281 (CCINP 2018 2021 - Guillem KHAÏRY - Yohann VALLES - Alors on remarque que :
Ewen YOU (Oral-262-Proba) ). Voir énoncé  n
}Fn  F }8 ¤ 5
ÝÑ
Ñ 8
0
1. ppXk  xi q  P rr1, 6ss puisqu’il s’agit de la loi uniforme sur
1 6 n
avec xi
rr1, 6ss.
6
$ Donc il y a bien convergence uniforme de la suite pFn q vers F sur R.
0 si & x 1
Donc sans souci pour x P R : Fk pxq  pXk ¤ xq  1¤x¤6 .
txu 4. De même avec mn :
si
% 6
x¡6
La loi de mn est plus délicate que sa fonction de répartition Gn .
En effet pour xi P rr1, 6ss par indépendance des Xk :
1 si
2. La loi de Mn est plus délicate que sa fonction de répartition Fn . 
En effet pour xi P rr1, 6ss par indépendance des Xk :

£
n ¹
n n
1Gn pxi q  ppmn ¡ xi q  p pXk ¡ xiq  ppXk ¡ xiq  1
i
  6
£
n ¹
n n  
Fn pxi q  ppMn ¤ xi q  p pXk ¤ xiq  ppXk ¤ xi q  i k 1 k 1

k 1 
k 1
6 Et pour x P R, on a alors :
Et pour x P R, on a alors : $
' 0 si x 1
$ & 
G n px q  1 1 si 1 ¤ x ¤ 6
n
txu
'
&  0 si x 1
' 6
1 si x ¡ 6
%
Fn pxq  si 1 ¤ x ¤ 6
n
txu

' 6
1 si x ¡ 6
%
Ainsi pour xi P rr1, 6ss :
Ainsi pour xi P rr1, 6ss : 
i1 n  n
P pm n  xiq  Gnpxiq  Gnpxi1q  1  1
i
 
n
i1 n
P p Mn  xiq  Fnpxiq  Fnpxi1q  
i 6 6
6 6
(en considérant que Gn px0 q  0).
(en considérant que Fn px0 q  0). La suite pGn q converge simplement vers la fonction G définie par :
3. La suite pFn q converge simplement vers la fonction F définie par : "
Gp x q 
" 0 si x 1
1 si x ¥ 1
F pxq 
0 si x 6
1 si x ¥ 6
On obtient de même la convergence uniforme de la suite pGn q vers G.
Cette fonction F n’est certes pas continue sur R, mais c’est la limite d’une
suite de fonction non continues. La convergence uniforme n’est donc pas
nécessairement mise en défaut ici.
Calculons #
0 si x 1 ou x ¡ 6
Fn pxq  
si 1 ¤ x ¤ 6
n
txu
6

Fabien DÉLEN [email protected] 290 PSI 2023-2024


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Exercice 282 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-267-Proba) ). Voir énoncé le nombre de fois qu’elles ont été tirées sur les n  1 premiers tirages,
Soit une urne avec 10 boules : 3 blanches et 7 noires. On tire successivement ainsi que Xn le nom de la boule tiré au n-ième tirage, alors on a :
avec remise des boules et on note X la variable aléatoire qui est le numéro du
premier tirage d’une boule blanche. pY  kq  rp”NA ¥ 1q X pNB ¥ 1q Y pNC  0qs X rXn  C s
”
rpNA ¥ 1q X pNC ¥ 1q Y pNB  0qs X rXn  B s
1. On est dans une situation de répétitions d’un schéma de Bernoulli de façon rpNB ¥ 1q X pNC ¥ 1q Y pNA  0qs X rXn  As
identique et indépendant, dont le paramètre de succès vaut p  10 3
, donc
3
X suit une loi géométrique de paramètre 10 Ces trois évènements ayant la même de se produire par symétrie des rôles
de A, B, et C on a donc (par indépendance des tirages) :
2. Le cours donne directement E pX q  et V pX q  2  p1 .
1 1
p p P pY  nq  3  ppXn  C q  prpNA ¥ 1q X pNB ¥ 1q Y pNC  0qs
Par le calcul :
8
¸ 8
¸ ¸8 Soit
E pX q  kppX  k q  k p1  pq  p  p
k 1
k p 1  p qk 1 P pY  nq  103 ppNC  0q.pN C 0 rpNA ¥ 1q X pNB ¥ 1qs
n1 n1 n1
Ainsi
8
¸ 8
¸  
Or pour x Ps  1, 1r,  kxk1 .
p 1  xq 2 
1 1 n 1
P pY  nq  . r1  pNC 0 rpNA  0q Y pNB  0qss
xk donc 3 9
1x 
n 0 
n 1 10 10
Pour x  1  p on obtient E pX q  p 
1 1
p1  p1  pqq p .
2 On en déduit que :
3. Soit Y la variable aléatoire qui est le rang du tirage auquel on trouve la  n 1 
P pY  nq  103 .r 1  ppNC 0q pNA  0q
9
3ième boule blanche. 10
On a deux compréhension possible de l’énoncé : ppN 0q pNB  0q
0q rpNA  0q X pNB  0qss
C

— La première est de considérer que les boules blanches sont discer- ppNC
nables et on cherche quand la 3ième boule blanche (différente des
Ce qui donne numériquement :
deux premières) est tirée. Par exemple si on a tiré les boules A et B
 
précédemment alors on note quand la dernière boule C (différente des  
n 1  n 1   
n 1  n 1 
P pY  nq  . 1 
3 9 8 8 7
deux premières) a été tirée. 10 10 9 9 9
— La seconde est de considérer les boules indiscernables et que l’on
cherche la 3ième fois où une boucle blanche est tirée. Ou encore :
 
On a dans un premier temps, dans les deux cas, Y pΩq  rr3, 8rr et pour n 1  n 1   
n 1
P pY  nq   2.
3 9 8 7
n ¥ 3 on modélise l’évènement Y  n. 10 10 10 10

(la somme des probabilité donne bien 1 après vérification.)


— Première interprétation :
On note A, B et C les 3 boules blanches discernables, et NA , NB , NC Seconde interprétation :

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Les boules sont indiscernables, on note Xi le numéro du tirage de la i-ième Exercice 283 (CCINP 2021 - Leı̈la LANDRIN (Oral-268-Proba) ). Voir énoncé

boule blanche. Soit pXn qnPN tel que chaque variable aléatoire Xn suive une loi de Bernoulli de
Ainsi X  X1 et on cherche la loi de Y  X2 , on a donc en considérant le paramètre p.
s.c.e. ppX1  iqiPN q : Soit Yn  Xn Xn 1 et Mn 
Y1 . . . Yn
.

k¤1 n
pX2  kq  ppX1  iq X pX2  kqq
 1. Énoncé de la loi faible des grands nombres :
Soit n P N , soient X1 , . . . , Xn des variables aléatoires indépendantes de
i 1
En passant aux probabilités, à l’aide de la formule des probabilités totales :
même espérance m et de même variance V .

k¸1 ņ
ppX2  kq  ppX1  iq X pX ipX2  kq
1 On pose Sn  Xk alors pour tout ε ¡ 0, on a :

i 1 
k 1
soit

k¸1  
ppX2  kq  p.p1  pqki1  p.p1  pqi1  Sn
lim p  

m ¥ ε ¤ nεV 2

i 1 nÑ 8 n
En simplifiant :
ppX2 kq  p2p1  pqk2
2. Les Yn ne sont pas tous indépendants deux à deux, en effet @pm, nq P N2
Puis, en considérant le s.c.e. ppX2  iqiPN q :
tel que m  n 1 ou m  n 1 alors Ym et Yn sont indépendants (pas de

k¤1
pX3  kq  ppX2  iq X pX3  kqq Xk en commun dans leur expression) mais sinon Yn et Yn 1 ne sont pas
indépendants.

En effet Yn pΩq  Yn 1 pΩq  t0, 1, 2u et par indépendance des Xn :
i 1

P pYn  0q  P ppXn  0q X pXn 1  0qq  P pXn  0q.P pXn 1  0q 


En passant aux probabilités, à l’aide de la formule des probabilités totales :

k¸1
p1  pq2.
ppX3  kq  ppX2  iq X pX ipX3  kq
2 De même P pYn 1  0q  p1  pq2

i 2
Alors que P pYn 1  0 X Yn  0q  P pXn 2  0 X Xn 1  0 X Xn  0q 
soit

k¸1 P pXn 2  0q.P pXn 1  0q.P pXn  0q  p1  pq3
ppX3  kq  p.p1  pqki1  p2 .p1  pqi2 pi  1q

i 2
3. Pour tout k P rr1, nss, E pYk q  E pXk q E pXk 1 q  2p.
En simplifiant : Comme l’espérance est linéaire :

k¸1
ppX3  kq  p3p1  pqk3 p i  1q E p Mn q 
1
pE pY1q ... E pYn qq 
1
2np  2p

i 2 n n
Soit finalement :
ppX3  kq  p3p1  pqk3 pk  2qp2 k  1q Pour la variance c’est un peu plus compliqué, comme les Yk ne sont pas
deux à deux indépendants (enfin Yk et Yk 1 ), mais les Xk le sont ! donc on

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a:  Exercice 284 (CCINP 2021 - Antoine PAGE (Oral-269-Proba) ). Voir énoncé



V pM n q  1 Soit une urne avec 3 jetons numérotés. On tire avec remise des jetons de l’urne.
V Yk
n2  On note Y la variable aléatoire qui compte le nombre de tirages nécessaire pour
 k 1
ņ obtenir 2 jetons différents pour la première fois.
 1
n2
V X1 2Xk Xn 1 On note Z la variable aléatoire qui compte le nombre de tirages nécessaires
 
k 2 pour obtenir les 3 jetons pour la première fois.

 1
V pX1 q 4V pXk q V pXn 1 q 1. Déjà on a Y pΩq  Nzt0, 1u  rr2, 8rr.
n2 k 2  Note A, B et C les 3 jetons et on note Ai , Bi et Ci les évènements « tirer
 1
p2pp1  pq 4pn  1qpp1  pqq le jeton A (respectivement B et C) au tirage n i ».
n2 Alors pour k ¥ 2, l’évènement Y  k peut se modéliser par :
2pp1  pqp2n 1q
 n2


k£1

¤


k£1

¤

k£1  
pY  k q  Ai X Ak Bi X Bk Ci X Ck
4. Il s’agit d’appliquer l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev à la variable Mn   
et alors pour tout n P N et ε ¡ 0 (pas la loi faible des grands nombres car
i 1 i 1 i 1

les Yn ne sont pas indépendants 2 à 2) :


(on obtient le même jeton lors des k  1 premiers tirages puis un jeton
différent au k-ième tirage.)
V p Mn q Par incompatibilité on obtient :
lim pp|Mn  E pMn q| ¥ εq ¤   
n Ñ 8 ε2 
k£1 
k£1 
k£1
p pY  kq  p Ai X Ak p Bi X Bk p Ci X Ck
Soit en remplaçant avec les calculs précédents : 
i 1 
i 1 
i 1

2pp1  pqp2n 1q 4pp1  pq


lim pp|Mn  2p| ¥ εq ¤  Par indépendance des tirages (puisque effectués avec remise) on a :
Ñ 8 nÑ 8 
n n 2 ε2 nε2 k£1  
k¹1  
k 1

Ainsi lorsque n Ñ 8, nÑlim8pp|Mn  2p| ¥ εq  0. p Ai X Ak  ppAi q  ppAi q  .


2
3
1
3

i 1 i1

De même pour les 2 autres probabilités donc :


 
k 1
p pY  kq  2 1
3
2. Posons X  Y  1, alors X pΩq  N et pour k ¥ 1 on a :
 k  
k 1
ppX  k q  p pY  1  k q  p pY  k 1q  2  23 .
1 1
3 3
Ainsi la loi de X  Y  1 suit une loi géométrique de paramètre p  23 .
E p Y q  E pX q 1 1 et V pY q  V pX q  2  p1  34
1 5 1
p 2 p

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3. Étudions l’évènement pY, Z q  pk, nq pour k P rr2, n  1ss et n ¥ 3 (il faut Exercice 285 (CCINP 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-270-Proba) ). Voir énoncé
au moins piocher 3 jetons pour que Z se réalise). 1. On dérive n fois le polynôme P  p1 X q2n , directement ou par la formule
Cela signifie qu’à l’étape k on a pioché 2 jetons différents et qu’il reste de Leibniz en écrivant P  p1 X qn  p1 X qn .
une boule à obtenir pour que Z se réalise, c’est à dire une chance sur 3 de Directement :
succès à chaque tirage. La loi de Z sachant Y  k est donc assimilable à
une loi géométrique décalée de paramètre p  13 soit : P pnq  2n  p2n  1q  ...  pn 1qp1 X qn  p1 X qn
2n!
n!
P ppY, Z q  pk, nqq  P pY  k q.PP pY kq pZ  nq Via la formule de Leibniz :
k1 2 nk1 1
 2 13 . 3 .3 ņ 
1 k 1 2 nk P pnq  pp1 X qn qpkq  pp1 X qn qpnkq
  n
 k
3 3

k 0

 X qnk 
p n  k q! p1 p1 X qk
4. On obtient la loi de Z par la formule des probabilités totales via le s.c.e. n n! n!
pY  kq pour k P rr2, n  1ss avec n ¥ 3 donc : 
k 0

k k!
2

n¸1  
k 1 n k  n 1
p1 X qn
P pZ  nq  1 2 k n!

k 0

k 2
3 3

n n¸1  k Par identification des coefficients dominants, en divisant par n!, on obtient :
 3
2 1
ņ  2 

3 
k 2

n n¸3 
2
k
n
k
 2n!
n!2
 2n
n
 3 2 1 
k 0
4 3  2

k 0 n2 2. On a, par incompatibilité, puis indépendance :
3 2 n 1  12
 1  21

4 3
n ppX1  X2q  ppX1  X2  kq
n2
 3 2
1  12 
k 0

2 3

2 n1

1 n1  ppX1  kqppX2  kq
 3
 2
3

k 0

 ppX1  kqppX2  kq


k 0
ņ 2 2k  2n 2k
 n
k
1
2
1
2
k 0
 
2n ņ 2
 1
2
n
k
2n
 
k 0

 n
4n

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X1 pω q
3. M  0
1
X2 pω q
a pour polynôme caractéristique : Exercice 286 (CCINP 2019
(Oral-266-Proba) ). Voir énoncé
- Shahriar ROHMAN - Charles DUPRET

Soient X et Y deux variables aléatoires indépendantes à valeurs dans N et de


χM  pX  X1pωqqpX  X2pωqq même loi.
Si X1 pω q  X2 pω q alors M est diagonalisable car son polynôme caractéris-
Soit Z une variable aléatoire suivant une loi géométrique de paramètre p telle
que Z  X Y 1.
tique est scindé à racines simples.
Si X1 pω q  X2 pω q alors rgpM  X1 pω qq  1 donc la dimension du sous- 1. Le cours donne pour une loi géométrique E pZ q  p1 .
espace propre associé est 1 et n’est pas égal à la multiplicité de la valeur Par linéarité de l’espérance :
propre donc M n’est pas diagonalisable. 
Finalement M est diagonalisable si et seulement si X1 pω q  X2 pω q donc E pZ q  E pX q E pY q 1  2E pX q 1 ô E pX q 
1 1
1
la probabilité que M soit diagonalisable est donc : 2 p

2n

Le cours donne pour une loi géométrique V pZ q  
1 p
.
p1 n
Comme X et Y sont indépendantes :
p2
4n
1p
V p Z q  V pX q V pY q  2V pX q ô V pX q 
2p2

2. On remarque que Z 1  X Y donc en passant aux fonctions génératrices,


par indépendance de X et Y :

G Z 1  GX Y  GX  GY  G2X
On calcule alors GZ 1 ptq en remarquant que pZ  1qpΩq  N :

8
¸
GZ 1 ptq  tk ppZ  1  k q

8
k 0
¸
GZ 1 ptq  tk ppZ  1  k q

8
k 0
¸
GZ 1 ptq  tk ppZ k 1q

8
k 0
¸
GZ 1 ptq  tk p1  pqk p
k 0 
GZ 1 ptq 
p
1  p 1  p qt

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Où t 11 p  R qui est le rayon de convergence de la série entière associée. Exercice 287 (CCINP 2018 - Tanguy DORN (Oral-263-Proba) ). Voir énoncé
Pour t ¥ 0, GX ptq ¥ 0 donc nécessairement : X pΩq  N et :
c
GX ptq 
a
GZ 1 ptq 
p @n P N, P pX  nq  pP pX ¥ nq donc P pX  n 1q  pP pX ¥n 1q
1  tp1  pq
Par différence :
On utilise alors le développement en série entière de ?11x qui, après un
peu de calcul (ne pas l’apprendre par cœur) est : P pX n 1q  P pX  nq  prP pX ¥ n 1 q  P pX ¥ nqs  pP pX  nq
8
¸ p2nq! xn Finalement on obtient :
? 1
 2 pn!q2
1x n0
2n
P pX  n 1q  p1  pqP pX  nq
Et donc pour t ¥ 0 : avec P pX  1q  pP pX ¥ 1q  p soit P pX  nq  p1  pqn1 p (suite
8 ?pp2nq!p1  pqn géométrique de raison 1  p.
On reconnait une loi géométrique et donc E pX q  p1 ainsi que V pX q  1pp .
¸
G X pt q  2n pn!q2
tn 2

n0
2

3. On a donc par définition de la série génératrice et unicité des coefficients


d’une série entière :
?pp2nq!p1  pqn
@n P N, ppX  nq 
22n pn!q2
.

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Exercice 288 (CCINP 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-264-Proba) ). Voir énoncé On a aussi :
On place N boules noires numérotés de 1 à N dans une urne. On effectue n Ņ
tirages successifs avec remise. On note Xn le plus petit des numéros tirés lors Ep Xn2 q  k 2 P pXn  kq
des n tirages. 
k 1
 
1. On note Xn le plus petit des numéros tirés lors des n tirages, afin que


2 N k 1 n


2 N k n

X ¥ k, il faut que tous les tirages aient un résultat supérieurs ou égal à k,


k k
 N  N
et ceux-ci étant indépendants alors @k P N :
k 1 k 1
 


pk 1 q2
N k n


k2
N k n

P pX ¥ kq  N k 1 n

k 0

N

k 0  N
N


2k
N k n Ņ
N k n

 N  N
On a alors : k 0 k 0

E pXn q  iP pXn  iq Or a :
  »1 »1
k
i 1
Ņ n
2N 2
 2N tp1tq dt  2N 1uqun du 
Ņ i̧ N
 P pXn ¥ iq 2k
N
2 n 2
pn 1qpn 2q
 
i 1k 1 
k 0 0 0
Ņ Ņ
 P pXn ¥ iq Donc
 
k 1i k
2N 2 2N 2
E pXn2 q  O pN 2 q 
Ņ N
 P pXn ¥ kq pn 1qpn 2q n 1 pn 1qpn 2q
k 1
Finalement :
Donc
 
E pXn q 

N k 1 n
V pXn q 
2N 2
 N 2
o pN 2 q 
nN 2

k 1
N pn 1qpn 2q n 1 pn 1q2 pn 2q
Ņ  n
 k
N

k 1

Ņ n
 N
1
N
k
N
»1 
k 1

 N tn dt 
n
N
1
0

2. On utilise V pXn q  E pXn2 q  E pXn q2 .


 2
On a de suite E pXn q 
2 N
.
n 1

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Exercice 289 (CCINP 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-265-Proba) ). Voir 4. Soit k, k P N, alors d’après le 2. :
énoncé 1  1
ppX  k, Y  k 1 q  P pX  k, N  k k1q  pkλ k1q! eλ k k k pk p1pqk1
k k
Soit N une variable aléatoire suivant une loi de Poisson de paramètre λ. N
représente un nombre d’électrons émis.
On pose X le nombre d’électrons actifs avec une probabilité p d’être actif. Et maintenant :
On pose Y le nombre d’électrons inactifs avec une probabilité 1  p d’être inactif. 1
ppX  k q.ppY  k 1 q  k! pk 
λk e pλ .λk
p
1 1  pqk p1pqλ
1. La loi conditionnelle de X sachant N est une loi binomiale de paramètres 1 e
1k !
 λk k1 p p1k!k1!pq eλ.λk1
n et p, en effet X représente le nombre de succès dans une répétition k k
d’expériences de Bernoulli identiques et indépendantes de paramètre p.
2. La formule de Bayes donne la loi conjointe : Ces deux quantités sont égales donc X et Y sont indépendantes.

p pX k, N  nq  ppX  nq  PN npX  kq 5. Remarquons que X Y N . Par bilinéarité de la covariance,


covpX, N q  covpX, X q covpX, Y q  V pX q  pλ
Celle-ci vaut 0 si n k et pour n ¥ k :
 par indépendante de X et Y .
λn λ n k
p pX  k, N  nq  e p p1  pqnk 6. Questions bonus :
n! k
(a) X et Y étant indépendantes, elles sont donc non corrélées et le coef-
3. Pour trouver la loi de X exploitons la formule des probabilités totales : ficient de corrélation entre X et Y est nul ou encore :

8
¸ V pX Y q  V pX q V pY q 2covpX, Y q
ppX  kq  ppX  k, N  nq
 Comme V pX Y q  V pN q  λ et V pX q  pλ, V pY q  p1  pqλ alors
8 λn n covpX, Y q  0.
n k
¸
 eλ pk p1  pqnk (b) Pour toute loi X et Y le coefficient de corrélation est borné entre 1
nk
n! k
8 λn λk  et 1. En effet :

¸
e λ
n k k
p p1  pqn covpX, Y q
p q ρpX, Y q  a
0
n
n k ! k
 V pX q V pY q
¸8 λ n pn k q!
 p 1  p qn λk pk eλ En supposant que ces variables aléatoires aient un moment d’ordre 2,
n0
pn k q! n!k! on applique l’inégalité de Cauchy-Schwarz à X  E pX q et Y  E pY q
pk
 ep1pqλ λk eλ
ce qui donne :

CovpX, Y q2  E ppX E pX qqpY E pY qqq2 ¤ E pX  E pX qq2 pY  E pY qq2
k!
pk pλ E
 λ k
k!
e
Donc
CovpX, Y q2
Il s’agit donc d’une loi de Poisson de paramètre λp.
V pX q V p Y q
¤1
De même Y suit une loi de Poisson de paramètre λp1  pq.

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Exercice 290 (CCINP 2017 - Proba (Oral-257-Proba) ). Voir énoncé De même (la somme existe pour les mêmes raisons) :
° 8
1. Premièrement @k P N, pk ¡ 0, montrons que pk converge vers 1. E ppX  1qpX  2qq 
¸
k pk  1qpk  2qp1  pqk1 p2
¥ 
Si p  0, alors tous les termes non nuls sauf le premier p1  1, la somme
k 1
k 2

converge et vaut bien 1.  En re-dérivant :


Si p  0, on remarque que pour pk  o car k 3 p1  pqk1 ÝÑ 0
1
kÑ 8
8
¸
k pk  1qpk  2qxk3
2

p 1  x q4 
° k 6
donc pk converge.
¥
k 1 k 2
8
° 8
°
Rappelons que @x Ps  1, 1r,   et pour x  1  p :
p1  xq2  k1kx
1 1
xk et k 1.
1x 
Posons x  1  p, on trouve alors :
k 0
6p1  pq2
8
¸
8 8  k pk  1qpk  2qp1  pqk1
¸ ¸ p2
1
 k p1  pqk1 soit pk  p2  1
1 k 1 
p2 
k 1 k 1 p2
et donc
Ainsi ppk q défini une loi de probabilités.  1qpX  2qq  6p1 p2 pq
2
E ppX
2. Par le théorème de transfert :
8
¸ 8
¸
3. D’après les calculs précédents :
E pX  1q  pk  1qppX  kq  pk  1qkp1  pq  p k 1 2
2p1  pq
E p X q  E pX  1 1q  E pX  1q 1 1 2 1 1
2 2

k 1 
k 1
p p p
De même qu’au 1. cette somme existe car le terme général est positif et
négligeable devant k12 , reste à la calculer. Rappelons que @x Ps  1, 1r, On a aussi E ppX  1qpX  2qq  E pX 2q  3E pX q 2 donc :
8 8 
¸ ¸ 6 p1  p q2
kxk1 donc k pk  1qxk2 E pX q   1  2  6 6
p1  x q2  p1  x q3 
1 2 2 2
3 1
p2 p p p2

k 1 k 2
8
° Ainsi
 k pk  1qxk1 et donc pour x  1  p :
2x
Ainsi
p1  x q3 
 1  2p1p2 pq
 2
V pX q  E pX q  E pX q   p6 1
k 1
2 2 6 2
2p1  pq
8
¸ p2 p
 k pk  1qp1  pqk1
p3 
k 1

soit
8
 2p1 p pq
¸
E pX  1q  k pk  1qp1  pqk1 p2

k 1

Fabien DÉLEN [email protected] 299 PSI 2023-2024


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Exercice 291 (CCINP 2017 - Adrien DJIAN (Oral-258-Proba) ). Voir énoncé Exercice 292 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-259-Proba) ). Voir
Soit n ¥ 3, n personnes lancent simultanément une pièce équilibrée. énoncé
Si toutes les pièces sauf une donnent le même résultat, le possesseur de la pièce Soit pAk q1¤k¤n une suite évènements quelconque, montrons cette propriété par
perd. récurrence sur n.
Soit X la variable aléatoire donnant le nombre de tours nécessaires pour avoir Initialisation : Si n  1 cette propriété est triviale.
un perdant. Hérédité : Supposons la propriété vraie pour n fixé alors :
  
1. La probabilité pn qu’il y ait un perdant au premier tour est : n¤1 ¤
n ¤ ¤
n
 P Ak P Ak An 1 ¤P Ak P pAn 1 q
pn  2 n1
 2n1 n 
k 1 
k 1 
k 1
2n Par hypothèse de récurrence :

Il s’agit de choisir parmi 2n résultats la place du résultat donnant « Pile » n¤1 ņ n¸1
ou « Face ») P Ak ¤ P pAk q P p An 1 q¤ P pAk q
2. X représente le temps d’attente pour avoir un « succès » (avoir un perdant) 
k 1 
k 1 
k 1

lors d’une répétition d’expériences aléatoires de Bernoulli identiques (de On a


paramètre pn q et indépendantes.

n¸1 ņ £
n
Ainsi X suit une loi géométrique de paramètre pn et par le cours on a : P pAk q  P pAk q P pAn 1q ¤ P Ak P pAn 1 q pn  1q

k 1 
k 1 
k 1
2n1 22n2 2n1
E pX q   et V pX q  2   
1 1 1 £
n
pn n pn pn n2 n On pose A  Ak et B  An 1, on a alors la ligne précédente qui devient :
k 1
3. Lorsqu’un joueur perd, il est exclu de la partie. La partie s’arrête lorsqu’il n¸1 ņ
reste deux personnes, qui sont gagnantes. Donner le temps moyen d’une P pAk q  P pAk q P pAn 1 q ¤ P pAq P pB q pn  1q
partie (unité de temps : 1 tour). k1 k 1
Notons N le nombre de tours nécessaires pour finir la partie. On cherche
donc E pN q.
soit
n¸1
Notons Xk le nombre de tours nécessaires pour avoir un perdant de plus P pAk q ¤ P pA X B q P pA Y B q pn  1q
une fois que le joueur précédent(k-ième) a perdu. k 1
2

En tant que probabilité : P pA Y B q ¤ 1 donc
Xk suit une loi géométrique de paramètre pnk 1 , on a alors N  Xk
 n¸1
et E pXk q  pnk . Par linéarité de l’espérance on a : P pAk q ¤ P p A X B q p n  1q
k 1
1
 
k 1

n¸2 
n¸2 ņ ņ
2 k 1
E pN q  E    Ce qui signifie en remplaçant A et B :
Xk pnk pk 
   k3
k n¸1
k 1 k 1 k 3 £
n £
P pAk q ¤ P Ak An n

k 1 
k 1

Fabien DÉLEN [email protected] 300 PSI 2023-2024


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Soit finalement  Exercice 293 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-260-Proba) ). Voir
n¸1 n£1
P pAk q ¤ P
énoncé
Ak n
Soit X, Y des variables aléatoires indépendantes suivant des lois de Poisson de

k 1 
k 1
paramètres respectifs λ et µ.
1. Z  X Y suit une loi de Poisson de paramètre λ
Par principe de récurrence, on en déduit que la propriété est vérifiée pour tout
µ.
En effet Z pΩq  N et @n P N :
entier naturel n non nul.


p pZ  kq  pppX  kq X pY  n  kqq

k 0

 p pX  kqppY  n  kq par indépendance de X et Y

k 0
λk λ µnk µ

 k!
e
pn  k q! e
k 0
pλ µq ņ
e λk µnk
n!
n! k0
k!p n  k q !
epλ µq
 n!
pλ µqn par le binôme de Newton

2. PZ n pX  hq n’a de sens que si h ¤ n et alors :


P ppZ  nq X pX  hqq
PZ n pX  hq 
PZ  n
P ppY  n  hq X pX  hqq
 PZ  n
P ppY  n  hqq  P pX  hqq
 PZ  n
e λ k e µ
λ  µnk
 pλ µq
k! p n  k q!
e
n!
pλ µ q n

 k  n k 
 n
k λ
λ
µ λ
µ
µ

3. La loi de X sachant Z  n est donc une loi binomiale de paramètre p 


λ
et n.
λ µ

Fabien DÉLEN [email protected] 301 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 294 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-261-Proba) ). Voir On calcule :
énoncé 8
¸ 8
¸

r1 r k
Soit x P R tel que |x| 1 et r P N . pk  k
k
q p
 
8
k 0 k 0

¸ r1 k
1. La fonction x ÞÑ s  1, 1r par
1
p 1  xq r
est développable en série entière sur  qr
k
k
p
produit de fonctions qui le sont. 
k 0

Pour calculer son DSE, on part de :  p1 1 pqr


qr
r
8
¸
 qqr
@x Ps  1, 1r, p1  xq  1
xk 1
k 0 
Ainsi pk est une loi de probabilité.
que l’on dérive r  1 fois :
3. Soit t P R,
8
¸
p r  1q! ¸8 GX ptq 
2qx 
pk tk
@x Ps  1, 1r, p1  xqr  k pk  1 q . . . pk  r k r 1

kr1 8
k 0

¸ r1 r k k
 k
q t p
puis l’on réindice pour partir de k  0 en divisant par pr  1q! : 
k 0
8 
k
¸ r1
 qr
k
ptpqk
8 k
¸ p r  1qpk r  2q . . . pk 1q  k
@x Ps  1, 1r, p1 1 xqr 
k 0
qr

k 0
pr  1q! xk
 p1  tpqr
On remarque que : Ceci est vrai pour |t| 1
p.

 4. On sait que p1 ¡ 1 donc 1 appartient au domaine de définition de GX et


pk r  1qpk r  2q . . . pk 1q
 pk r  1qpk r  1q . . . 1
 k r1 comme GX est de classe C 8 sur son domaine de définition :
pr  1 q! pr  1q!k! k
E pX q  G1X p1q et E pX 2 q  G2X p1q G1X p1q
Ainsi :
8
¸

r1 k rpq r
@x Ps  1, 1r, p1  xqr  1 k On a G1X ptq 

k 0
k
x p1  tpqr 1
et :

G1X p1q 
rpq r r

2. Soit @k P N, pk  k r 1  qr pk avec q  1  p.


p1  pqr 1
 qrpq
r 1
 rpq
k

Fabien DÉLEN [email protected] 302 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

r pr 1 qp 2 q r
De même G2X ptq 
Exercice 295 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-254-Proba) ). Voir
p1  tpqr 2 et : énoncé
Rappelons que V pX q  E ppX  E pX qq2q  E pX 2q  rE pX qs2, ainsi :
r p r 1 qp 2 q r r pr 1qp2 r pr 1 qp 2
G2X p1q   
p1  pqr 2 q2 q2 V pX  Y q  E ppX  Y q2 q  pE pX  Y qq2 on note alors e  E pX  Y q
V pX  Y q  E pX pX  Y qq  E pY pX  Y qq  e2 par linéarité de E
Ainsi V pX  Y q  E pX qE pX  Y q  E pY qE pX  Y qq  e2 par indépendance
V pX q  G2X p1q G1X p1q  G1X p1q2 V pX  Y q  E pX q2  E pX qE pY q  E pY qE pX q E pY q2  e2 par linéarité
rpr 1qp2 rp rp 2
V pX q   V pX  Y q  rE pX q  E pY qs2  e2  0
q2 q q
Cela signifie bien que X  Y est presque constante (cette constante vaut bien
2 2 2 2 2
V pX q  r p q2 rp  rqp2
rpq

2
q2 entendu E pX  Y q).
V pX q  rp rpq
q2
V pX q  2
rp
q

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Exercice 296 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-255-Proba) ). Voir 3. Soit Z  X  Y . On a Z pΩq  N (Y ¤ X) donc @k P N :
énoncé 
8
¤
ppZ  kq  p rpX  Y  kq X pY  X  kqs
Soit X et Y deux variables aléatoires. X suit un loi de Poisson de paramètre
λ ¡ 0 et Y sachant X  n suit une loi binomiale de paramètre n et p P r0, 1s.

8
k 0
λ n λ ¸
1. D’après l’énoncé on a pour n P N, ppX  nq  e et @k P N, ppZ  kq  pppY  n  kq X pX  nqq
n!

8 λn
n 0
"  
pk p1  pqnk si 0 ¤ k ¤ n ¸
ppZ  kq  eλ pnk p1  pqk
n
p X n pY  kq 
n
si k ¡ n 
k
0 nk
n! n k
p1pqλ λk p1  pqk
Ainsi n P N, si k ¤n: p pY  kq e k!

ppX  n, Y  kq  ppX  nq  pX npY  kq  e p p1  pqnk
λ n λ n k Z suit donc une loi de Poisson de paramètre p1  pqλ.
4. On remarque que pppX  k qXpY  nqq  ppX  k q ppY  nq ou encore
n! k

et si k ¡ n, pX  n, Y  kq  0. ppY  k q  pX n pY  k q donc non, X et Y ne sont pas indépendantes.

2. D’après la formule des probabilités totales appliquée au s.q.c.e. pX  nqnPN,


on a @k P N,
8
¸
ppY  kq  pppX  nq X pY  kqq

8 n 
n 0
¸
ppY  kq  λn! eλ nk pk p1  pqnk
nk
¸8 λn k 
p pY  kq  p n k q! e  λ n k k
p p 1  p qn
n0
k
8
 eλλk pk pn λ kq! pnk!n!kq! p1  pqn
¸ n
p pY  kq
n0
8
eλ λk pk ¸ pλp1  pqqn
p pY  kq  k!  n!
eλ λk pk
n 0

p pY  kq  k! .eλp1pq
epλ λk pk
p pY  k q 
k!
Y suit donc une loi de Poisson de paramètre λp.

Fabien DÉLEN [email protected] 304 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 297 (CCINP 2016 - Anas BELCADI (Oral-256-Proba) ). Voir énoncé et en dérivant la relation sur s  1, 1r (les séries entières sont C 8 sur leur
Un joueur dans un casino joue sur une machine qui renvoie un entier N dans disque ouvert de convergence) :
N selon la probabilité P pN  nq  n .
1
8
¸
@x Ps  1, 1r, p1  xq2  nxn1
2 1
Si n est pair le joueur gagne n jetons et si n est impair, le joueur perd n jetons.
n1
1. Notons A l’évènement « Gagner à ce jeu ». On a alors :
8 En multipliant cette relation par x et en prenant x   21 on a :
¤
A pX  2nq 8  1

n 1  1 ¸
@x Ps  1, 1r, p1  p 1 qq2  n  2
2
n

2 n1
Cette union étant disjointe on a alors :

Donc finalement E pGq   .


2
8 1
¸ 8 1
¸
P p Aq  2n
 n
9
 2
n 1 n 1  4
Cette somme infinie existe car elle est associée à une série géométrique de
raison 41 et sa somme vaut :

1
p pAq   1
4
1 3 1
4

2. Soit G le gain algébrique du joueur (G 0 si le joueur perd), on a :

GpΩq  tp1qn n | n P N u et ppG  p1qn nq 


1
2n
On a donc par définition de l’espérance :
8
¸ p1qnn
E pG q 

n 1
2n

Cette somme infinie existe car la série associée converge (par le critère de
d’Alembert par exemple). Pour le calcul on fait appel aux séries entières :

8
¸
@x Ps  1, 1r, 1  x  xn
1
n0

Fabien DÉLEN [email protected] 305 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 298 (ENSEA 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-296-Proba) ). Voir énoncé Exercice 299 (Mines-Telecom 2022 - Benoit COEUGNET (Oral-294-Proba) ).
1. N1 suit la loi binomiale B pn, pq car on reconnait le nombre de succès dans Voir énoncé
une répétition d’expériences de Bernoulli identiques et indépendantes. n personnes jouent à pile ou face.
Le cours donne la variance V pN1 q  npp1  pq et l’espérance E pN1 q  np. 1. Notons Y le nombre de pièces tombées sur Pile, alors Y est un variable
"
0 si l ¡ n  k aléatoire à valeurs dans rr0, nss qui suit une loi binomiale de paramètre 21 .
2. PN1 k pN2  `q  
nk ` nk` P rr ss
` p p1  pq si` ¤ n  k
pour k 0, n
Ainsi la probabilité qu’au moins une personne n’ait pas la même face que
et ` ¤ n. les autres vaut :
En effet sachant N1  k, N2 suit une loi binomiale de paramètres n  k et
p (il y a n  k personnes à rappeler). P ppY  0q Y pY  nqq  1P ppY  0qYpY  nqq  1P pY  0qP pY  nq
3. On pose N  N1 N2 , par la loi des probabilités totales :
Finalement :
P ppY  0q Y pY  nqq  1  n1
ķ 1
P pN  k q  P ppN1  iq X pN2  k  iqq 2

i 0
2. Soit X la variable aléatoire qui compte le nombre de parties avant qu’au

P pN  kq  P pN 1  iq.PpN iqpN2  k  iqq moins une personne n’ait pas la même face que les autres.
On note « toutes les personnes n’ont la même face », de probabilité p 
1

i 0
ķ  
n  i ki 1  n1 .
1
P pN  kq  p p1  pqni p p1  pqpniqpkiq
n i

i 0
i ki 2
X 1 suit une loi géométrique de paramètre p.
Donc E pX 1q  p1 soit E pX q  1p p .
 
ni

P pN  kq  p p1  pq
k  n
2n i k
i ki De même V pX q  V pX 1q  
1 p

i 0 p2
.
  pn  iq!  k
  pn  iq!i! . pk  iq!pn  kq!  k!pnn! kq! . pk k!iq!i! 
n n i n! n
Or i k i k i
donc  

P pN
 kq  p p1  pq k k
2n i k  n
i0
k i
P pN  k q  k p p1  p q
n k 2n k
°k
p  q i k 
i0  1 p i
 ° i 
P pN  k q  nk pk p1  pq2nk ki0 11 p k
i
 
P pN  k q  nk pk p1  pq2nk 1 11 p
k

 
P pN  k q  nk pk p1  pq2nk 12 p k
 p
P pN  k q  k ppp2  pqq pp1  pq2 qnk
n k

On vérifie que p1  pq2  1  ppp2  pqq et on en déduit que N suit une loi
binomiale de paramètres n et ppp2  pqq.

Fabien DÉLEN [email protected] 306 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 300 (Mines-Telecom 2021 - Matthias KONTSEVITCH (Oral-289-Proba) Exercice 301 (Mines-Telecom 2019 - Brieuc PINSARD (Oral-286-Proba) ). Voir
). Voir énoncé On a N coffres que l’on numérote de 1 à N . Il y a une probabilité énoncé
p qu’il y ait un trésor caché dans l’un des coffres, choisi au hasard. Soit Xet Y deux variables aléatoires réelles à valeurs dans N telles que :
Notons Ai l’évènement : « il y a un trésor dans le coffre n i. »
@pk, j q P N2, P pX  j, Y  kq  ap2jj kkq

¤
n
On a donc p Ai  p et les Ai sont deux à deux incompatibles.

Sachant que les N  1 premiers sont vides, on cherche la probabilité que le
i 1
1. La valeur de a est conditionnée par le fait que pour une loi de probabilités,
trésor se trouve dans le dernier coffre (le coffre numéro n) c’est à dire : la somme des probabilités faut 1 et que chaque probabilité est positive ou
nulle.
pA1 X...XAn1 pAn q  ppAp1pAX .X. . .X. .AXnA1 X Aq nq 8 ¸8
¸ 8 ¸8 a j
¸ p kq
1 n1
ppA1 X . . . X An1 X An q
S  P pX  j, Y  kq 
 p pA X . . . X A X A q p pA X . . . X A X A q  
j 0k 0  
j 0k 0
8 a ¸8 j
2j k
n1 n1 ¸

1 n 1 n k
ppAn qpA pA1 X . . . X An1 q
 n

¤n j 0  2j k 0

2k
ppAn qpA pA1 X . . . X An1 q p
8 a
¸ 8 1
¸ 8 k
¸
n
i1
Ai
 j

 ppA pqpAn1q  p
j k k
j 0  2  2
k 0  2
k 0

n
p Rappelons que pour |x| 1 on a :
 p N1  p
8
¸

N 1
 p Npp1  pq 1x
xk
k 0 
En effet pAn pA1 X . . . X An1 q  1 car si le trésor se trouve dans le coffre An il En tant que série entière, sur s  1, 1r :
ne se trouve pas dans les autres coffres nécessairement.
Et pour i P rr1, nss, on a ppAi q  Np vu que le coffre est choisi au hasard pour y 8
¸

p1  xq2  k1 kx
1 k 1
mettre le trésor.

soit
8
¸
p1  x q2 
x
kxk

k 0

Donc pour x  1
2 :
1 8
¸
 k
2
p q  k 0 k
2 1
1 2 2
2

Fabien DÉLEN [email protected] 307 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

On en déduit que : soit


2x2
8
¸
8 ¸8
¸ 8 a
¸ p 1  x q3  k pk  1 qx k
S  P pX  j, Y  kq  j
p2j 2q 
k 0
 
j 0k 0  2
j 0
Donc pour x  1
8j
¸ 2 :
 2a 1
8 
j 0
2j 2p 21 q2 ¸ k
4
p 12 q3  k0 kpk  1q
1
 2ap2 2q  8a 2

Ainsi 8a  1 et donc a  1
et Finalement :
8 8
1 ¸ j2  j 1 ¸ j
8
E pX q 
@pk, j q P N2, P pX  j, Y  kq  2jj k
k 3
4 j 0 2j 2 j 0 2j

 1
4
 4
1
2
2
2. On a déjà la loi marginale de X grâce à la première question :  2

ppX  j q  j2j 1
2

Par symétrie des rôles de X et Y la loi marginale de Y est la même.


3. Pour k, j q P N, ppX  j q  ppY  k q  pppX  j q X pY  kqq donc les
variables X et Y ne sont pas indépendantes.
4. E pX q  E pY q par symétrie des rôles de X et Y , reste à les calculer :
8
¸
E pX q  jppX  jq

j 0
8
1 ¸ j2 j
 4 j 0 2 j
8
1 ¸ j2  j 1¸ j
8
 4 j 0 2 j 2 j 0 2 j

Or toujours à l’aide des séries entières, sur s  1, 1r :


8
¸
k pk  1qxk2
p 1  x q3 
2

k 2

Fabien DÉLEN [email protected] 308 PSI 2023-2024


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Exercice 302 (Mines-Telecom 2019 - Adrien MALTESE (Oral-287-Proba) ). Voir Or @λ P R fixé, ch λ ¥ sh λ donc la probabilité que X soit pair est supé-
énoncé rieure à celle que X soit impaire.
Soit X une variable aléatoire suivant une loi de Poisson de paramètre λ et
Y  X 2 1.
1. Le cours nous donne que pour une loi de Poisson E pX q  λ et V pX q  λ
donc V pX q  E pX 2 q  E pX q2  λ et E pX 2 q  λ λ2 .
Donc finalement par linéarité de l’espérance :
E pY q  E p X 2 1 q  E pX 2 q 11 λ λ2
2. Il suffit de calculer :
P pY
¡ X q  P p X 2 1 ¡ X q  P p X 2  X 1 ¡ 0q
∆  p1q2  4  3 0 donc X 2  X 1 ¡ 0 sur R c’est à dire que :
P pY ¡ X q  1
8
¤
3. Notons A l’évènement « X est pair », alors A  pX  2nq et donc :

n 0

8
¤
p pAq  p pX  2nq
n 0
8
¸
p pAq  p pX  2nq

8 λ2n
n 0
¸
p pAq  eλ
n0
p 2n q !
ppAq  chpλqeλ
et même : 
8
¤
p pAq  p pX  2n 1q

n 0
8
¸
p pAq  p pX  2n 1q

8 λ2n
n 0
¸

1
p pAq 
n0
p2n 1q! e
ppAq  shpλqeλ

Fabien DÉLEN [email protected] 309 PSI 2023-2024


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Exercice 303 (Mines-Telecom 2019 - Shahriar ROHMAN (Oral-288-Proba) ). Voir


ppZ  iq  pi p1  pq2ni

n! pn  kq! p1  pqk
énoncé
k0
pn  kq!k! pn  iq!pi  kq!
On lance n pièces truquées de telle sorte que la probabilité que la pièce tombe i̧  k
sur face soit p (p Ps0, 1r). On note X la variable aléatoire qui compte le nombre p pZ  iq  p 1  pq  i! n! 1
pi 2n i

de faces. k 0
pi  kq!k! pn  iq!i! 1p
i̧    k
p pZ  iq  pi p1  p q 
2n i i n 1
ik 1p
1. X suit une loi binomiale de paramètres n et p car on compte le nombre de
 i
faces (succès) dans une répétition de n expériences de Bernoulli indépen- k 0

p pZ iq  p  q
i
i 2n i n 1
dantes de paramètre p de succès. p 1 p i 1 1 p 
 p 2 p i
pq 
2. On lance une seconde fois les pièces qui ne sont pas tombées sur face au ppZ  iq  n
i 1 pp  q1 p  p 1  p qi
2n 2i
premier lancer. On note Y la variable aléatoire qui compte le nombre de
ces pièces qui tombent sur face.
ppZ  iq  p p  qq pp  q q 
n
i p 2 p i 1 p2 n i
Si X  k, il reste n  k pièces à lancer donc pour i P rr0, n  k ss : Remarquons que pp2  pq p1  pq2  1 donc Z suit une loi binomiale de
paramètres n et q  pp2  pq.

nk i
P X k pY  iq  p p1  pqnki
i

(loi binomiale de paramètres n  k et p)


3. Commençons par remarquer que Z pΩq  rr0, nss, et posons donc i P rr0, nss
alors :

p pZ iq  ppX Y  iq
p pZ iq  ppY  i  X q
¤i
ppZ  iq  p pY  i  k q X p X  k q

k 0

p pZ  iq  p ppY  i  kq X pX  kqq

k 0

p pZ  iq  ppX  kqpX k pY  i  kq

k 0
i̧  
n  k ik
p pZ  iq  p p1  pqnk p p1  pqnkpikq
n k

k 0
k ik
i̧  
nk i
p pZ  iq  p p1  pq2nki
n

k 0
k ik

Fabien DÉLEN [email protected] 310 PSI 2023-2024


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Exercice 304 (Mines-Telecom 2017 - Aı̈ssatou DIOP - Guillem KHAÏRY 1 1 0
(Oral-283-Proba) ). Voir énoncé Donc une matrice P de passage est P   1 1 0 et A  P DP 1 .
1. On a 
0 2 1
1 1 0
un 1  ppEn 1q et comme pEn, Fn, Gnq est un s.c.e. Après calcul on trouve P 1  1
1 1 0 Montrer que A est diagona-
un 1  ppEn 1 X Enq ppEn 1 X Fnq ppEn 1 X Gnq 2
2 2 2
un 1  ppEnqpE pEn 1q ppFnqpF pEn 1q ppGnqpG pEn 1q lisable et la diagonaliser.
 31 un 31 vn
n n n
un 1 4. Paranalogie avec les suites géométriques on a bien entendu Xn  AnX0 
1
De même vn 1  31 un 1
3 vn et wn 1  31 un 1
3 vn wn . A n  0 car la puce est en C1 à l’instant t  0.
2. On a : 0
  1 1
 On a aussi @n P N, An  P Dn P 1 donc
un 1 0 un
 vn   AXn
3 3
  
Xn 1
 1
 1
3
1
3 0  vn 1
0 p 23 qn1

 P DnP 1X0  P Dn   P  p 23 qn 12   p 23 qn
1 1 2 2
wn 1 3 3 1 wn Xn 1 1

1  p 32 qn
2 2
1 1
3. En développant suivant la dernière colonne on trouve facilement :
   5. Le théorème de continuité monotone dit que si pAn q est une suite croissante
 pX  q
 X
1 
 31  13   X pX  1q  23
χA
 13 X  31 
X d’évènements alors :

8
¤
A est donc diagonalisable car son polynôme caractéristique est scindé à P pAn q ÝÑ P An
nÑ 8
racines simples et semblable à 
n 0

0 0 0 6. On en déduit que
D  0 2
3 0

¤
  n
0 0 1 p Gn  nÑlim8P pGnq  nÑlim8wn  nÑlim8 1
2
3
1
 P
n N
1
Après une peu de calcul on trouve : E0 pAq  KerpAq  Vect  1 , On en déduit qu’il est quasi-certain que la puce se trouve en C3 au bout
0 d’un temps infini.

0
E1 pAq  KerpA  I3 q  Vect  0 ,
1

1
E 2 pAq  KerpA  2
3 I3 q Vect  1 ,
3
2
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Exercice 305 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DURINGER (Oral-284-Proba) ). Voir Exercice 306 (Mines-Telecom 2017 - Rémi DONCKERS (Oral-285-Proba) ). Voir
énoncé énoncé
Soient n variables aléatoires Y1 , . . . , Yn indépendantes et de même loi. 1. La loi de Poisson est une loi de probabilité définie sur N par
On note Sn  Y1 . . . Yn
@k P N, P pX  kq  λk! eλ
k
1. L’inégalité de Bienaymé-Tchebychev donne :

@a ¡ 0, P p|X  E pX q| ¥ aq ¤ V apX2 q 2. Par le cours E pX q  λ et V pX q  λ.


ņ 3. Si X et Y sont deux variables aléatoires indépendantes suivant une loi de
Posons X  E pX q  pSnq  E pYi q  nE pY1 q  E pY1 q (par
Sn 1 11 Poisson de paramètre respectifs λ et µ, alors X Y suit une loi de Poisson
n , nE nn
i1 de paramètre λ µ.
linéarité de l’espérance et comme les Yi sont de même loi.) Voici la démonstration :
De même, par indépendance des Yi : X Y pΩq  N et @n P N :
 
 V pnY1q
ņ ņ ņ
V pX q   V pYi q P pX  nq  P ppX  nq X pY  n  kqq
1 1
V Yi Y
n2  n2 
i 1 i 1 
k 0

Finalement :  P ppX  nqP pY  n  kqq par indépendance
  
V pY1 q
k 0
@a ¡
 Sn
 p q ¥a ¤

λk λ µnk µ

0, P 
n
E Y1 
na2  k!
e
p n  k q !
e
k0

 λk µnk eλµ
2. Soit une urne composée de 2 boules rouges et 3 boules noires. On effectue 1 n!
n tirages avec remise. n! k0 k!pn  k q!

Ici les Yi suivent une loi de Bernoulli de paramètre p avec p  52  0, 4

n k nk pλ q
(probabilité de tirer une boule rouge).
 1
n! k0 k
λ µ e µ

Les tirages s’effectuant avec remise, les Yi son indépendants et de même


 pλ µqn epλ µq
loi.   n!
On souhaite que  Snn  0, 4 ¥ 0, 05 (à 95% de sûreté) soit :
 
 Sn 
p 
n
 0, 4 ¥ 0, 05 ¤ 0, 05
p q ¤ 0, 05 soit n ¥ V0,05 pp1pq
pY q  0,05  1920.
V Y1 2
On veut donc que 0,052 n 1
3

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Exercice 307 (TPE-EIVP 2018 - Tanguy DORN (Oral-293-Proba) ). Voir énoncé l’espérance.
On s’intéresse à un lancer de pièce parfaitement équilibrée. Notons X la va- Notons X1 le tour auquel apparait la première fois « face ». Comme les lancers
riable aléatoire comptant le tour auquel apparait la seconde fois « face ». sont indépendants et que la pièce est équilibrée, X1 est le temps d’attente du
Remarquons que X pΩq  Nzt0, 1u. premier succès dans une répétition d’expériences de Bernoulli identiques et in-
Méthode 1 : On modélise la situation pour trouver la loi de probabilité et cal- dépendantes donc X1 suit une loi géométrique de paramètre p  21 .
culer l’espérance. De même, en notant X2 le nombre de tours à attendre entre l’apparition du
L’évènement pX  k q s’obtient lorsque l’on a obtenu deux fois face exactement premier « face » et du second « face » alors, X2 suit à nouveau une loi géomé-
(une fois à la fin et une fois parmi les k  1 lancers précédents et pile le reste trique de paramètre p  21 comme les lancers sont indépendants.
du temps soit k  2 fois). De plus par définition même X  X1 X2 et donc, comme X1 et X2 ont des
L’évènement est donc totalement déterminé par la position du premier face espérances finies alors X également et :
parmi les k  1 premiers lancers. Il y a donc n 1
façon de positionner ce
E pX q  E pX1 q E pX2 q  2 24
1
lancer ce qui donne une probabilité de :
 k
ppx  k q  pk  1q
1 On retrouve bien le résultat de la première méthode.
2
On calcule alors l’espérance de X :
8
¸
 k
E pX q  k pk  1q
1

k 2
2

On remarque que la règle de d’Alembert prouve que cette somme existe et que
son calcul est une somme de série entière dérivée. En effet, pour tout x Ps 1, 1r :
8
¸
f px q  1
xk
1x 
k 0

En dérivant deux fois (classe infinie sur s  1, 1r) :


8
¸
f 2 px q  k pk  1 qx k 2
p1  x q3 
2

k 2

Et donc
8
¸
x2 f 2 pxq 
2x2
p1  x q3  k pk  1 qx k
k 2
Reste à prendre x  1
2 et on obtient E pX q  4.
Méthode 2 : On se ramène à une somme de lois géométriques et on en déduit

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Exercice 308 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-292-Proba) ). Voir Exercice 309 (Navale 2019 - Marc DAVAL (Oral-291-Proba) ). Voir énoncé

énoncé On lance une pièce de monnaie avec la probabilité d’avoir pile égale à p. Chaque
Soit X une variable aléatoire dont la fonction génératrice est GX ptq  ae1 t2 . lancer est supposé indépendant du précédent.
1. Rappelons que pour tout t P r1, 1s (au moins) : On considère un jeu où l’on perd si on obtient 2 faces de plus que de piles et
on gagne si on obtient 2 piles de plus que de faces.
8
¸
GX ptq  p pX  nqtn 1. Pour avoir un écart de 2 entre le nombre de piles et des faces, il faut au
 moins effectuer deux lancers.
De plus, il pour N P N , on obtient k piles lors des N premiers tirages, on
n 0

8
¸ a obtenu N  k faces et l’écart (algébrique) entre le nombre de piles et de
On a donc GX p1q  p pX  nq  1 et donc ae2  1 soit a  e2. faces est k  pN  k q  2k  N . Pour que cet écart puisse être égal à 2,

n 0
il faut que N soit pair. Ainsi :
2. La fonction exp est développable en série entière sur R et donc :
8 X pΩq  t2n, n P N u
¸
@x P R, GX ptq  e1 tn!
2n

n0
Il est impossible que le jeu se termine sur un nombre impair de lancer (p 2
faces et p piles ou le contraire soit 2p 2 lancers).
Ainsi par unicité des coefficients du développement en série entière on a : En reprenant les notations de la question suivante on cherche donc ici
n ¥ 1,
@n P N, P pX  2nq  n!e
1
et P pX  2n 1q  0 ppX ¥ 2nq  ppX ¡ 2n  2q

Comme GX est dérivable sur R alors G1X p1q  E pX q.


Notons Fi l’évènement « le i-ième lancer tombe sur face » et Pi l’évènement
Or pour tout t P R, G1X ptq  2tet 1 donc E pX q  2.
2 « le i-ième lancer tombe sur pile ».
Raisonnons par récurrence pour n ¥ 1 on a :
De même GX est de classe C 2 sur R et E pX 2 q  G2X p1q G1X p1q.
Or pour tout t P R, G2X ptq  p2 4t2 qet 1 donc G2X p1q  6 et E pX 2 q  8. p pX¡ 2nq  ppX ¡ 2n  2qppX ¡2n2qpX ¡ 2nq
2

Finalement V pX q  E pX 2 q  E pX q2  4.
ppX ¡2n2q pX ¡ 2nq est la probabilité que le jeu ne se finisse pas au coup
2n sachant qu’il n’était pas fini au coup 2n  2, c’est à dire qu’il y avait à
ce stade du jeu n  1 piles et n  1 faces. Pour que le jeu ne soit pas fini
à l’étape 2n il faut alors qu’il y ait autant de piles que de face à nouveau
c’est à dire qu’aux lancers 2n  1 et 2n on ait eu :

P2n1 F2n ou F2n1 P2n

Ainsi :

ppX ¡2n2q pX ¡ 2nq  pppP2n1 X F2nq Y pF2n1 X P2nqq


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1p :
par incompatibilité puis indépendance et en posant q Exercice 310 (Navale 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-290-Proba) ). Voir énoncé

Soit X ãÑ G p 41 q, et n ¥ 5.
ppX ¡2n2q pX ¡ 2nq  ppP2n1 X F2n q ppF2n1 X P2n q  2pq Rappelons les inégalités de Markov et de Bienaymé-Tchebychev : Pour tout
a ¡ 0 (et X variable aléatoire réelle à valeurs positives pour Markov) :
Finalement :

ppX ¡ 2nq  p2pqqppX ¡ 2n  2q ô ppX ¥ 2n 2q  p2pqqppX ¥ 2nq P pX ¥ aq ¤ E paX q et P p|X  E pX q| ¥ aq ¤ V apX2 q


La suite pppX ¥ 2nqqnPN est géométrique de raison 2pq et de terme initial 1p
Pour une loi géométrique on a E pX q 
 4 et V pX q   16  4  12.
1
ppX ¥ 2q  1 (le jeu ne peut pas se finir avant le second coup !) ainsi on p p2
obtient : On a P pX ¥ nq ¡ 0 bien entendu et pour une majoration, on a :
p pX ¥ 2nq  p2pqqn1 — D’après Markov, pour a  n :
2. On a donc pour tout n P N :
P pX ¥ nq ¤ n4
P pX  2nq  P pX ¥ 2nq  P pX ¥ 2n 2q
 p2pqqn1  p2pqqn — D’après Bienaymé-Tchebychev, pour a  n  4 :
 p2pqqn1p1  2pqq
P p|X  4| ¥ n  4q ¤ pn 124q2
3. La durée moyenne du jeu en nombre de coups est le nombre moyen de
Or P p|X  4| ¥ n  4q  P pX ¥ nq P pX ¤ 8  nq ¥ P pX ¥ nq donc :
coups nécessaire pour gagner ou perdre, autrement dit l’espérance de X.
Si on pose r  1  2pq et Z  12 X, on a Z pΩq  N et pour tout n P
N , P pZ  nq  rp1  rqn1 et Z suit une loi géométrique de paramètre r.
Alors : P p X ¥ n q ¤ 12
pn  4 q2
E pX q  E p2Z q  2E pZ q  
2 2
r 1  2pp1  pq Ainsi finalement :
2
Ainsi le jeu dure, en moyenne, 12pp1pq coups. 
0
12
pn  4q 2
¤ min
4 12
n pn  4 q2
,

(En fait on peut directement calculer la valeur de P pX ¥ nq mais cela ne répond


pas à l’exercice...)

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Exercice 311 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-277-Proba) ). Voir énoncé Ainsi la probabilité d’avoir rupture de stock dans la journée est :
Appelons N et X les variables représentant le nombre de clients arrivant dans
N¸1 pptqk
1  ept
une journée et le nombre de produits vendus (en supposant une réserve infinie
pour l’instant). k!
k 0
La variable N suit une loi de Poisson de paramètre t P R , donc N pΩq  N.
En supposant une réserve infinie de produits, on a aussi X pΩq  N. Soit n P
N. Si n clients se présentent dans la journée, chacun d’entre eux achète le
produit avec une probabilité p Ps0, 1r, et ceci, de manière indépendante des
autres clients. Le nombre de produits achetés (donc vendus) quand n clients
se présentent dans la journée suit donc une  loi binomiale de paramètre p, donc
pour tout k P rr0, nss, PpN nq pX  k q  pk p1  pqnk et, bien entendu,
n
k
quand k ¡ n, PpN nq pX  k q  0, car un client achète au plus un produit, donc
on ne peut vendre plus de produits qu’il n’y a de clients.
La famille ppN  nqqnPN forme un système complet d’évènements, donc la loi
des probabilités totales s’écrit, pour tout k P N :
8
¸
P pX  kq  P pN  nqPpN nq pX  k q 
n 0
¸8 tn  n
e t pk p1  pqnk
n! k
nk
k ¸ 8
 et pk! pn 1 kq! tnp1  pqnk
nk
¸8 1 k k ¸8 rtp1  pqsn
 
k
 e k! n! t p1  pq  e k!
tp n k n tp t

n0 n0
n!

 et pptq etp1pq  ept pptq


k k

k! k!
Ainsi, la variable X suit une loi de Poisson de paramètre pt. La probabilité p
d’avoir rupture de stock dans la journée est celle de vendre les N produits, ce
qui se traduit par :
8
¸ pptqk  1  ept N¸1 pptqk
p  P pX ¥ Nq  ept

k N
k! 
k 0
k!

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Soit, en réindexant, pour tout t Ps  


 r et tout n P N :
1 1
Exercice 312 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-278-Proba) ). Voir énoncé 
1 p, 1 p
1. Comme on procède avec remise, les tirages sont indépendants. La variable
8
¸

k1
aléatoire X1 donne le nombre de tirages nécessaires pour obtenir 1 boule GXn ptq  pn p1  pqkn tk
kn
blanche, autrement dit, le rang d’apparition de la première boule blanche, ¥
k n
qui a une probabilité p d’apparaitre : La variable X1 suit donc une loi
géométrique de paramètre p et GX1 : t ÞÑ 1p1ptpqt . Donc, pour tout n P N et tout k PN:
2. Soit n P N . Pour obtenir n 1 boules blanches, il faut en avoir obtenu n, $
&  0 quand k n
puis une autre. Les tirages étant indépendants, on a Xn 1  Xn X1 et P pXn  kq  % k1
p n p 1  p qk n ¥n
kn
les variables Xn et X1 sont indépendantes (c’est l’effet sans mémoire de la quand k
loi géométrique). Alors, GXn 1  GXn X1  GXn GX1 .
Ainsi, pour tout t Ps 11 p , 11 p r , la suite pGXn ptqqnPN est géométrique de 3. Soient n P N et k P N. On cherche P pXn  k q, c’est-à-dire la probabilité
raison GX1 ptq, donc pour tout n P N : d’obtenir exactement n boules blanches à l’issue de k tirages successifs.
GXn ptq  rGX1 ptqsn
Pour pouvoir obtenir n boules blanches, il faut réaliser au moins n tirages
successifs, donc P pXn  k q  0 quand k n.
Soit, pour tout t Ps  1 1
r et tout n P N : On suppose que k ¥ n.

1 p, 1 p 

Pour obtenir exactement n boules blanches à l’issue de k tirages, il faut
avoir obtenu n  1 boules blanches au cours des k  1 premiers tirages
n
GXn ptq 
pt
1  p 1  p qt
.
(évènement A ) et une boule blanche au k ième tirage (évènement B ). On
a pXn  k q  A X B.
Or, pour tout h Ps  1, 1r : Les tirages étant indépendants, le nombre de boules blanches obtenues au
8 n cours de k  1 tirages suit une loi binomiale de paramètres k  1 et p (la
p1  hqn  1
¸ p  1q!npn 1 q . . . pn k  1q
hk probabilité d’obtenir une boule blanche lors d’un tirage), donc :
 k!
8 n
k 1 
1
¸ p k  1q! k P pAq  pk  1kq  p1n  1q pn1p1  pqpk1qpn1q
k 1
pn  1q!k! h 


8
¸

n1 k
hk .
 kk  n1 pn1p1  pqkn
et P pB q  p.
k

k 0

Donc, pour tout t Ps  1



1
1 p, 1 p  r: De plus, les évènements A et B sont indépendants, donc :

GXn ptq  pptqnp1  p1 pqtqn P pXn  k q  P pA X B q


 pptqn °k¥0 n  k1 k p1  pqk tk  P pAqPApB q
 PpAqP pB q

n1 k
 °
¥
k 0 pn p1  pqk tn k
k
 kk  n1 pn1p1  pqknp

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Et ainsi, on retrouve, pour tout n P N et tout k PN: Exercice 313 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-279-Proba) ). Voir énoncé
$ 1. Tel qu’indiqué, considérons une variable aléatoire Y , indépendante de X et
&  0 quand k n
P pXn  kq  % k1
suivant la même loi. On peut : il suffit de reproduire l’expérience aléatoire
pn p1  pqkn ¥n .
kn
quand k conduisant à X de manière indépendante.
Comme f et g sont croissantes, pour tout ω P Ω :
si X pω q ¤ Y pω q, alors f pX pω qq ¤ f pY pω qq et g pX pω qq ¤ g pY pω qq,
donc :
"
f pX pω qq  f pY pω qq ¤ 0
g pX pω qq  g pY pω qq ¤ 0
ñ pf pX pωqq  f pY pωqqqpgpX pωqq  gpY pωqqq ¥ 0
si X pω q ¥ Y pωq, alors f pX pωqq ¥ f pY pωqq et gpX pωqq ¥ gpY pωqq,
donc :
"
f pX pω qq  f pY pω qq ¥ 0
g pX pω qq  g pY pω qq ¥ 0
ñ pf pX pωqq  f pY pωqqqpgpX pωqq  gpY pωqqq ¥ 0
Ainsi, dans tous les cas, pf pX pω qq  f pY pω qqqpg pX pω qq  g pY pω qqq ¥0
donc :
pf pX q  f pY qqpgpX q  gpY qq ¥ 0
Alors, E rpf pX q  f pY qqpg pX q  g pY qqs ¥ 0 (cette espérance existe car X,
donc Y qui suit la même loi, admettent un moment d’ordre 2). Or, par
linéarité de l’espérance (toutes les espérances existent) :
E  E rpf pX q  f pY qqpgpX q  gpY qqs
 E rf pX qgpX q  f pX qgpY q  f pY qgpX q f pY qgpY qs
 E pf pX qgpX qq  E pf pX qgpY qq  E pf pY qgpX qq E pf pY qgpY qq
Comme X et Y sont indépendantes, f pY q et g pX q le sont, ainsi que f pX q
et g pY q, donc :
E pf pX qg pY qq  E pf pX qqE pg pY qq
E pf pY qg pX qq  E pf pY qqE pg pX qq
Comme X et Y suivent la même loi, hpX q et hpY q aussi, pour toute fonction
h, hpX q et hpY q ont donc la même espérance, donc (avec h  f, g, f g
successivement) :
E pf pX qq  E pf pY qq
E pg pX qq  E pg pY qq
E pf pY qg pY qq  E pf pX qg pX qq

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Alors : Soit, pour tout n P N :


E rpf pX q  f pY qqpg pX q  g pY qqs  2E pf pX qg pX qq  2E pf pX qqE pg pX qq ņ




 2rE pf pX qgpX qq  E pf pX qqE pgpX qqs ak bk ¥ 1


n
ak bk
  
 2 covpf pX q, gpX qq k 1 k 1 k 1

Et finalement, on a bien :

covpf pX q, g pX qq ¥ 0

2. Soient f et g deux fonctions croissantes de R dans R telles que pour tout


n P N , f pnq  an et g pnq  bn . On peut trouver de telles fonctions car
les suites pan qnPN et pbn qnPN sont croissantes : il suffit de prendre f et g
affines entre n et n 1 pour tout n P N , constantes sur s8, 1s et au-delà
de la limite de pan qnPN et/ou pbn qnPN si elle(s) existe(nt).
Soit alors n P N et X une variable aléatoire telle que X pΩq  rr1, nss
et suivant une loi uniforme (autrement dit, P pX  k q  n1 pour tout
k P rr1, nss).
D’après le théorème du transfert, on a alors :
ņ ņ
E pf pX qq  P pX  kqf pkq  n1 ak

k 1


k 1

E pg pX qq  P pX  kqgpkq  n1 bk

k 1


k 1

E pf pX qg pX qq  P pX  k q f pk qg pk q  1
ak bk

k 1
n k1

Donc :
covpf pX q, g pX qq  E pf pX qgpX qq E pf pX qqE pgpX qq
ņ ņ ņ
 n1 ak bk  n1 ak n1 bk

k 1 
k 1 
k 1

Et d’après ce qui précède, covpf pX q, g pX qq ¥ 0, donc :


     
ņ ņ ņ ņ ņ ņ
ak bk   ak bk  ¥0
1 1 1 1 1
ak bk ak bk
n k1 n k 1 n k 1 n 
k 1
n 
k 1 k 1 
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Exercice 314 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-280-Proba) ). Voir énoncé donc T suit une loi géométrique de paramètre q  2p  p2 P 0, r1.
On a X pΩq  Y pΩq  N , donc T pΩq  N et pour tout n P N : On a alors immédiatement (c’est du cours) :

¤ ¤ 2p  p2 t
pT  nq  pX  n, Y  nq pX  n, Y ¡ nq pX ¡ n, Y  nq. E pT q   2p  p2 et GT ptq  
1 1 qt
q 1  p 1  q qt 1  p 1  p q2 t
Et cette union est disjointe, donc : Sous réserve d’existence, le théorème du transfert donne :
 8
¸
P pT  nq  P pX  n, Y  nq P pX  n, Y ¡ nq P pX ¡ n, Y  nq. E p
1
T T 1 q  np n
1
1q
P pT  nq
 
8
n 1
¸ 1
  q p1  q qn1
Comme les variables X et Y sont indépendantes : 1
n1
n n 1
P pT  n q  P p X  n qP p Y  n q P pX  n qP pY ¡ n q P pX ¡ n q P pY  n q ¸8  p1  q qn 1 p1  q q n 1
 1q
q
 1q n 1
Comme X et Y suivent la même loi géométrique de paramètre p Ps0, 1r : n1
n
¸ xn
P pX  nq  P pY  nq  pp1  pqn1 Or, la série entière
n
admet 1 pour rayon de convergence et pour tout
P pX ¡ nq  P p Y ¡ nq x Ps  1, 1r :
8 8 xn
¸

¸
P pX  k q   lnp1  xq.
 n 1  n
Ps0, 1r, on a :
k n 1
8
¸ Comme q
 pp1  pqk1 8 p1  q q n
¸

k n 1
  ln q
8
¸
 p p1  p q 
k n
n
8 1 8 p1  qqn ¸8 p1  qqn
n 1

k 0
¸ p  q qn 1

¸
  p1  qq   ln q  p1  qq
 pp1  pqn 1p11pq  n 1  n  n
 p1  pqn
n 1 n 2 n 1
¸
P pT  nq converge (absolument car la série est à termes
1
n pn 1q
Donc,
Donc :
 
 nq  pp1  pqn1 2 2pp1  pqn1p1  pqn
P pT
positifs) et :
 
8 1 8 1 
 p2 p1  pq2 n1 2pp1  pq p1  pq2 n1 .
    1
 1qq ¸ p  q qn  1 ¸ p  q qn 1

T pT 1q 1q
E
 2p  p2 1  2p p2 n1
 


n 1
n 
n 1
n

1

  1 q q  ln q  1 1 q p ln q  p1  qqq
Et en posant q  2p  p2  1  p1  pq2 P 0, 1 r , on obtient :
 

@n P N, P pT  nq  qp1  qqn1,  1qq q


1q
ln q 1

Fabien DÉLEN [email protected] 320 PSI 2023-2024


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Et finalement : Exercice 315 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-281-Proba) ). Voir énoncé
¸
1 q

q 1. On a X pΩq  Y pΩq  N et P pX  k, Y  nq  1, soit :
T pT 1q
admet une espérance, qui est
1q 1q
ln q 1 pk,nqP N2

8 ¸8
¸ 8
¸ ņ 
P pX  k, Y  nq  an pp1  pqn
n
k
 
n 0k 0  
n 0k 0

8
¸ ņ 
 a p p1  p q
n n n
k

n 0 
k 0
8
¸
p an p1  pqn 2n
n 0 
8
¸
p r2ap1  pqsn
n 0 
 1  2app1  pq
1
Donc, 2ap1  pq ¸1  p (et remarquons que 2ap1  pq Ps0, 1r, donc la
série géométrique r2ap1  pqsn converge bien).
Ceci donne a  21 et pour tout n P N :
8
¸ ņ 
P pY  nq  P pX  k, Y  nq  p p1  p qn .
n 1
k 0 k 0  k 2n

Soit :
P pY
 nq  pp1  pqn
Montrer que pour tout x Ps  1, 1r (et sous réserve de convergence) :
8
¸
 8
¸ 8
¸
xnk  xnk  k!1 npn  1q . . . pn  k 1qxnk .
n n!

n k
k
nk
k!p n  k q ! 
n k

Or, la fonction x ÞÑ est développable en série entière et de classe C 8


1
1x
¸8
sur s  1, 1r avec  xn et pour tout k P N, la dérivée kième de
1
1x n0

Fabien DÉLEN [email protected] 321 PSI 2023-2024


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8
¸ Exercice 316 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT ). Voir énoncé
x ÞÑ 1x 
(Oral-282-Proba)
1
xn est
Commençons par remarquer qu’une matrice 2  2 de la forme
a 1
n 0  est
0 b
8
¸ diagonalisable si et seulement a  b.
x ÞÑ  npn  1q . . . pn  k 1qxnk .
k!
p1  xqk 1
n k 
En effet, la matrice étant triangulaire, ses valeurs propres sont ses éléments
diagonaux. Alors, si a  b, la matrice 2  2 admet 2 valeurs propres distinctes,
8  donc est diagonalisable et si a  b, alors la matrice admet une seule valeur
¸
xnk converge pour tout x Ps  1, 1r avec :
n propre et si elle était diagonalisable, elle serait semblable, donc égale, à aI2 , ce
Donc, la série
k
 qui n’est pas, donc la matrice n’est
 pas diagonalisable.
X pω q
n k

Ainsi, pour tout ω P Ω, Apω q 


1
8
¸

Y pω q
est diagonalisable si et seule-
xnk  p1  1xqk
n 0
k 1 ment X pω q  Y pω q et la probabilité que la matrice A soit diagonalisable est :
n k 
8 8
Pour tout k PN: P pX  Y q  1P pX  Y q  1
¸
P pX  Y  nq  1
¸
P pX  n, Y  nq.
8
¸ 
n 1 
n 1
P pX  kq  P pX  k, Y  nq
  Comme les variables X et Y sont indépendantes :
8 n 1
n 0
¸ 8 8 8
 k 2 n
pp1  pqn ¸
P pX  n, Y  nq 
¸
P pX  n qP p Y  n q 
¸
pp1  pqn1 q p1  q qn1
nk
 k ¸8  n 1  p n k  n 1  
n 1 
n 1
1p
p 2 8
¸

8
¸
nk
k 2  pq rp1  pqp1  qqs n 1
 pq rp1  pqp1  qqsn
 
n 1 
n 0
Ps0, 1 r , on a  P 0, 21 r, donc on peut utiliser la formule pré-
Comme p 1 p
2  pq
1  p1  pqp1  q q
q pq
p  pq
cédente :
  
1p k
1p k
Ainsi la probabilité que la matrice A 
X 1
P pX  kq  p 1
1 2p soit diagonalisable est :
 0 Y
2
1 
1 p
k 1 p 1 p
2
1
pq
p  pq
.
Pour tous k, n P N, P pX  k q  0 et P pY  nq  0. q
Donc P pX  k qP pY  nq  0. Or, pour k ¡ n, on a P pX  k, Y  nq  0,
donc P pX  k qP pY  nq  P pX  k, Y  nq et ainsi les variables X et
Y ne sont pas indépendantes.

Fabien DÉLEN [email protected] 322 PSI 2023-2024


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Exercice 317 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-276-Proba) ). Voir Sommons cette relation entre k  1 et k  n  3 (pour n ¥ 4) et en notant
énoncé qn  ppBn q  1  pn on a :
On lance indéfiniment une pièce de monnaie équilibrée (P pP ileq  P pF aceq 
1 
n¸3
1 ¸
n 3  1 ¸

n 3
1 ¸

n 3
2 ) et on note pn la probabilité qu’on n’obtienne pas trois Piles consécutifs au
cours des n premiers lancers. On pose p0  1.
ak 3  2 k 1
ak 2
4 k 1
ak 1
8 k1
ak

k 1

1. Trivialement p1  p2  1 et p3  ppP1 X P2 X P3 q  .
7
8 Soit

qn  a3  a4  a5  21 pqn1  a3  a4q pqn2  a3q


2. Notons Ak : « On obtient pour la première fois 3 piles consécutifs aux 1 1
lancers k, k  1 et k  2. » qn3
” 4 8
Les pAk q3¤k¤n sont deux à deux incompatibles et Bn  nk3 Ak (où Bn
est « Obtenir 3 piles consécutifs au cours des n premiers lancers. »). et donc
ņ qn  12 qn1 11
qn2
qn3 a5
1
a4
1
a3
Ainsi ppBn q  ppAk q par incompatibilité. 84 2 4
  18 , a4  1
(FPPP) et a5 
1
Cherchons une relation sur les an  ppAn q, notons Pi (resp. Fi ) « obtenir
k 3
Or a3 (FFPPP) ou (PFPPP) donc :
16 32
Pile » (resp. « obtenir Face ») au i-ième lancer.
Alors @k P N,  12 qn1 1 1 1
qn qn2 qn3
4 8 8
an 3 ppAn 3 q et par la formule des probabilités totales On trouve une relation sur pn en posant qn  1  pn .
ppAn 3 |F1 q  ppF1 q ppAn 3 |P1 q  ppP1 q
3. Il est trivial que pqn q est croissante (somme de termes positifs) et majorée
an 3
2 ppAn 2 q 2 ppAn 3 |P1 q
1 1
an 3
2 ppAn 2 q 2 rppAn 3 |P1 X P2 q  ppP2 q ppAn 3 |P1 X F2 q  ppF2 qs
1 1 par 1 donc convergente. Notons ` sa limite, à l’aide de la relation du 2. :
an 3
2 ppAn 2 q 4 ppAn 3 |P1 X F2 q 4 p pAn 1
1 1 1
` ` ô 18 `  18 ô `  1
an 3 1 1 1 1
` `
2 4 8 8
On note en effet que si P1 se réalise, par translation du problème il faudra
que An 2 se réalise entre les lancers n 2 à n3, idem pour ppAn 3 |P1 X F2 q. Il est donc quasi-certain d’obtenir 3 piles consécutifs au cours des lancers
et bien entendu lim pn  0.
Enfin n Ñ 8
p pAn 3 |P1XF2q  ppAn 3XpP1XP2XP3qqppP3q ppAn 3XpP1XP2XF3qqppF3q
soit
p pAn 3 q  22 ppAnq
Donc finalement :

an 3  12 an 2
1
4
an 1
1
8
an

Fabien DÉLEN [email protected] 323 PSI 2023-2024


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Exercice 318 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-273-Proba) ). Voir qui arrive alors avec une probabilité de 
r i 1
donc
n
énoncé 
n  pr  i 1q
1. Y1 pΩq  N et Y1 k signifie que B1 a été tiré exactement au k-ième  r  ni
k
ppXi  kq  1
tirage et pas avant. Il s’agit du rang d’attente de B1 lors d’une répétition n
d’expériences de Bernoulli identiques et indépendantes. On reconnait donc Il s’agit du temps d’attente pour l’obtention d’une nouvelle boule donc
une loi géométrique de paramètre n1 . Xi ãÑ G p rni 1 q et ainsi E pXi q  p1  rni 1 .
On a Y1 ãÑ G p n1 q et donc E pY1 q  n et V pY1 q  1 2  1  n2  n.
1 1 ŗ ŗ
pnq pnq Ainsi Yr  Wr et Xi  p W i  W i1 q Wi  Wr .
2. Yr pΩq  Nzt1, . . . , r  1u (le premier rang possible est au moins égal au 
i 2 i 2 
ŗ ŗ ŗ
On a alors E pYr q  E pWr q  E pXi q  n
nombre de boules à tirer...) n 1
ri
.
Yr  r signifie que les r boules ont été tirées exactement une fois en r 
i 1 i1
1 i1
i
tirages. Il y a nr tirages possibles parmi lesquels exactement r! ont été ņ

favorables ainsi ppYr  rq  r .


r! (b) Si r  n alors E pYnq  n 1
i
 n ln n d’après le cours sur les séries.
n i1
Yr  r 1 signifie que les r boules ont été tirées exactement une fois en
r 1 tirages, calculons plutôt ppYr ¤ r 1q.
Il y a r r 1 r!pn  rq tirages comportant les r boules à placer ainsi qu’une
boule portant un autre numéro strictement plus grand que r. (on place r
boules parmi r 1 positions, en tenant compte de l’ordre de tirage de ces
boules, et n r choix pour la dernière restante).
Il y a r r 2 1 pr  1q! tirages comportant les r boules à placer ainsi qu’une
boule portant un autre numéro inférieur ou égal à r. (il y a r choix possibles
pour le couple de boules identiques, ce couple étant à placer parmi r 1
positions, en tenant compte de l’ordre de tirage des r  1 boules restantes).
Ainsi
 
r 1
r!pn  rq r r 1
pr  1q!  pr 1q!pn  r
q
ppYr ¤r 1q  r 2 2
nr 1 nr 1
et donc

 r q  pr 1q!pn  q  r!
r
ppYr r 1q  ppYr ¤r 1 q  p pYr 2
nr 1 nr

3. (a) Xi  k avec k ¥ 1 signifie Wi  Wi1 k c’est à dire qu’entre le


tirage numéro Wi1 1 et le tirage numéro Wi il n’y a eu aucune
nouvelle boule tirée parmi les r  i restantes excepté la dernière, ce

Fabien DÉLEN [email protected] 324 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 319 (Mines-Ponts 2016 - Margaux SEGUIN (Oral-274-Proba) ). Voir 2. Trivialement on a, pour tout n P N :
énoncé ņ
,
/
On considère une suite d’épreuves indépendantes de Bernoulli définies sur un pn  p2 q  p2 q pk /
/
/
même espace probabilisé pΩ, A, P ), de paramètre p Ps0, 1r (p probabilité d’ob- .
3

k 1
 pn 2  p2qpn pq
tenir un succès). 
n¸1
/
pn 3

On appelle doublé le fait d’obtenir deux succès de suite. On note q  1  p. pn 2  p2 q  p2 q pk /


/
/
-
On introduit les évènements suivants : 
k 1

An : « obtenir au moins un doublé au cours des n premières épreuves. »  


Bn : « obtenir le premier doublé aux rangs n  1 et n. »
pn 2 pn 3

On note ppBn q  pn .
3. On pose Xn   pn 1 , alors Xn 1   pn 2 et donc avec A 
pn pn 1

1. Notons que An 1  An Y Bn 1 (obtenir un double au cours des n pre- 1 0 pq2
mières épreuves ou aux rangs n et n 1 pour en obtenir au moins 1 entre  1 0 0 , on voit que :
les rangs 1 et n 1). 0 1 0
On a alors ppAn 1 q  ppAn q ppBn 1 q  ppAn q pn 1 par incompatibilité
de An et Bn 1 . pq ô @n P N, Xn 1  AXn
Par récurrence immédiate, on prouve : Ainsi Xn  An1 X1 et diagonalisons A pour calculer An1 .

Diagonalisons A pour calculer An1 :
p pAn q  pk 

 X 1 0 pq 2 

   
   X   2 
k 1
χA  
  1 X 0   pX 1q 

0  1.  0 pq
  1 X 

  pX 1qX 2 pq 2
¤
n
 0 1 X  1 X

(sinon on peut écrire directement An  Bk et les pBk q1¤k¤n sont deux


Finalement χA  X 3  X 2  q 3 q 2 en posant p  1  q.

X  q est racine évidente de χA , en factorisant on obtient :
k 1
à deux incompatibles.)
Notons Sk l’évènement « la k-ième épreuve est un succès. » χA  pX  qqpX 2 pq  1qX q pq  1qq
On a alors Bn 3  An X Sn 1 X Sn 2 X Sn 3 (ne pas obtenir de doublé sur
les n premières épreuves, puis échec, succès,succès) ainsi par indépendance Dont les racines sont :
a
1q p3q 1qp1  q q
des épreuves :
X1  q et X2{3 
ppBn q  ppAnqppSn 1qppSn 2qppSn 3q 2
Ainsi A est diagonalisable et semblable à une matrice diagonale D 
3

soit au final : diagpX1 , X2 , X3 q via une matrice de passage inversible P (A  P DP 1 ).



ņ La relation Xn 1  AXn donne :
3 p q 1
2
pn
k 1 
pk
Xn  AnX0  P DnP 1X0
Fabien DÉLEN [email protected] 325 PSI 2023-2024
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Cherchons la limite de P n . Exercice 320 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-275-Proba) ). Voir
On remarque 0 X1  q 1, donc p3q 1qp1  q q Ps0, 4r ainsi X2 Ps0, 23 r énoncé 
et X3 Ps  12 , 1r. On note f la fonction t Ps  2, 2 ÞÑ p21tqα .
Donc lim Dn  03 , ainsi par continuité du produit matriciel, on a Elle est de classe C 8 et pour tout t Ps  2, 2r,
Ñ 8
 03,1 donc nÑlim8pn  0.
n
lim Xn
nÑ 8 f 1 ptq  αp2  tqα1 , f 2 ptq  αpα 1qp2  tqα2 .

1. Comme f p1q  1, il s’agit de démontrer que f est développable en série


entière au voisinage de zéro, avec un rayon de convergence au moins 1, et
des coefficients positifs. Or le développement du binôme affirme que pour
tout t Ps  2, 2r :

t α ¸8  α  t n
f pt q  2  α
1 2  α
2
n
n0
2

¸ 8 pαqpα  1q    pα  n 1q
 2 α 1 p tn
1 qn n
n1
n! 2

¸ 8 αpα 1q    pα n  1q
 2 α 1 n n!
tn
n1
2

La condition exposée plus haut est manifestement remplie. Grâce à un


théorème d’existence du cours, il existe un espace probabilisé pΩ, T , P q et
une variable aléatoire X à valeurs dans N dont f est la fonction génératrice.
La loi de X est donc donnée par

@n P N, P pX  n q  2 α α pα 1q    pα
2n n!
n  1q

2. Si α P N , l’expression de P pX  nq s’écrit 2α pα2 nα!n!


1q!  2α pα nq! .
n
n 2 pα nqα!n!n

La formule de Stirling et la limite bien connue 1 αn Ñ eα quand


n Ñ 8 donnent alors
?
pα nqα n eαn 2πpα nq
P pX  nq  2α 2n pα nqα!nn en ?2πn
nÑ 8
 2α 1 αn n pα 2nnqαα!?1{n2eα nÑ 8 2α!α nα2n1

nÑ 8

Fabien DÉLEN [email protected] 326 PSI 2023-2024


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3. Comme le rayon de convergence de GX est strictement plus grand que 1, Exercice 321 (CentraleSupelec 2022 - Cyprien LANNEAU (Oral-295-Proba) ).
la somme GX est dérivable en 1, donc X possède une espérance et une Voir énoncé
variance données par Soit ξ une variable aléatoire suivant une loi de Rademacher, à valeurs dans
1, 1 avec une probabilité de 21 pour chaque issue.
E pX q  G1X p1q  α Soit v à valeur dans R.
V pX q  G2X p1q G1X p1q  rG1X p1qs2  αpα 1q α  α2  2α
1. On a P pξ  1q  P pξ  1q  12 , par le théorème de transfert :
L’événement pX ¥ λ αq  pX  E pX q ¥ λq étant inclus dans l’évènement E peuξ q  eu  P pξ  1q eu  P pξ  1q
p|X E pX q| ¥ λq, la croissance de P et l’inégalité de Bienaymé-Tchebychev  12 peu euq
entraı̂nent que  chpuq
P pX ¥α λq ¤ P p|X  E pX q| ¥ λq ¤ V λpX2 q  2α Or chpuq 
8 u2n
¸ u2

8 u2n
¸

 p2nq!
λ2 et e 2
n
.
n 0  n!22
n 0

On a 2n  n! ¤ p2nq! donc chpuq ¤ e


u
2 et finalement :

E peuξ q ¤ e
u2
2

2. Soit X P Mn,1 pRq avec }X }  1.


Soit M P Mn pRq avec M  pξi,j q1¤i,j ¤n où les ξi,j sont n2 variables aléa-
toires indépendantes suivant la loi de Rademacher.
On note yi la i-ème coordonnée de M X, alors :

yi  ξi,j xj

j 1

Par l’inégalité de Markov, on a pour tout λ ¡ 0 :


E p|yi |q
pp|yi | ¥ λq ¤
λ
Or t|yi| ¥ λu  te|y |t ¥ eλtu pour t ¡ 0 donc :
i

E pe|y |t q
pp|y | ¥ λq ¤
i
i
eλt
Or :   
 ņ  ņ
e|yi |t  ¤ exp |ξi,j ||xj |
 
exp  ξi,j xj 
 
j 1  
j 1

Fabien DÉLEN [email protected] 327 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

"
On pose si , j  11 si ξi,j
si ξi,j
0
¡ 0 alors :
Exercice 322 (CentraleSupelec 2017 - Léo GRAMMAGNAT
Voir énoncé
(Oral-272-Proba) ).

 1. La variable X p resp. Y q correspond au rang d’apparition de la première


¹
boule verte (resp. noire). On a X pΩq  Y pΩq  N (on peut obtenir une
ņ n
e|yi |t ¤ exp t ξi,j psi,j |xj |q ¤ exp ptξi,j psi,j |xj |qq

j 1 
j 1 boule verte à l’issue de n’importe quel tirage).
Soit n P N .
Donc, par indépendance : L’évènement pX  nq se réalise quand on a obtenu des boules noires à
¹
n l’issue des n  1 premiers tirages (pour n ¥ 2 ) et une boule verte à l’issue
E pe|yi |t q ¤ E pexp pξi,j ptsi,j |xj |qqq du nième . Ainsi, si on note Vk p resp. Nk q l’évènement : « on obtient une

j 1 boule verte (resp. noire) à l’issue du k ième tirage », on a :

Par le 1) : P pX  nq  P pN1 X . . . X Nn1 X Vnq


 
¹ psi,j |xj |tq
n
t2 ¹ 2
n La formule de probabilités composées donne alors :
E pe|yi |t q ¤
2
t2
e 2 ¤ exp x
2 j 1 j
¤ exp 2 P pX  nq  P pN1 q PpN q pN2 q . . . PpN X...N  q pNk q . . . PpN X...XN  q pNn1 q PpN X...XN  q pVn
j 1 1 1 k 1 1 n 2 1 n 1

Finalement : Et, P pN1 q  31 et si, pour 2 ¤ k ¤ n  1 (s’il y a lieu), N1 X . . . X Nk1


 est réalisé, on a 3 k  1  k 2 boules dans l’urne lors du k ième tirage,
t2 dont k boules noires (car on n’a ajouté que des boules noires). Donc :
E pe|yi |t q
exp
pp|yi | ¥ λq ¤ ¤ 2
exp pλtq
 e λ2
2 pour t  λ
PpN1 X...XNk1 q pNk q 
eλt k
.
k 2
De même, si N1 X . . . X Nn1 est réalisé, on a n 2 boules dans l’urne lors
3. Question non restituée.
du nième tirage, dont seulement les 2 boules vertes initiales, donc :

PpN1 X...XNn1 q pVn q 


2
.
n 2
Ainsi :

P pX  nq  13 42 . . . k k 2 . . . nn  11 n 2 2  4ppnn 21qq!!  npn 4


1qpn 2q
.

De la même façon :
P pY  nq  P pV1 q PpV q pV2 q . . . PpV X...V  q pVk q . . . PpV X...V  q pVn1 q PpV X...V  q pNn q
1 1 k 1 1 n 2 1 n 1

 32 34 . . . kk 12 . . . n n 1 n 1 2  pn2n!2q!  pn 1qp2 n 2q

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Ainsi, X pΩq  Y pΩq  N et pour tout n P N : complet d’évènements, on a d’après la loi des probabilités totales :

P pX  n q  n pn et P pY  n q  pn
4 2 ņ

1qpn 2q 1qpn 2q P pUn 1  1q  P pZ n  kq PpZ n kq pUn 1  1q .



k 0

Pour tout k P rr0, nss, on a vu que PpZn kq pUn  1q 


2. (a) La variable Uk est une variable compteur (de boules vertes), donc on k 2
1 n 3 et par
a immédiatement : hypothèse de récurrence,
Zn  U1 U2 ... Un
Zk ÑB
ã k, 2

, donc P pZn  kq 

n 
2 k

1 n k  . Alors :
3 k 3 3
    k
(b) Soit n P N et k P rr0, nss. ¸
n k n k
P pUn 1  1q 
n 2 1 2
Si pZn  k q est réalisé, alors on a obtenu k boules vertes et n  k  k 3 3 n 3
boules noires lors des n premiers tirages, donc le pn 1qième tirage
k 0
¸
n   k  n k  ¸
n   k  n 
s’effectue dans une urne contenant n 3 boules dont k 2 boules n 1
3 k 0
k
n
k
2
3
1
3 n
2
3 k 0
n
k
2
3
1
3
vertes (et n  k 1 boules noires). Dans ces conditions, la probabilité   k  
d’obtenir une boule verte au pn 1qième tirage est :
¸ n1
n n k n
n 1
k
3 k 1 k
n
k1
2
3
1
3 n
2
3
2
3
1
3
n1 
1
 k pn1qk
P pUn  1 | Zn  kq  nk 2 2 ¸
1
3  nn 33 n
k
2 1 2

k 0
3 3 n 3
 
(c) Rappelons que pour tout n P N , Un pΩq  t0, 1u etZn pΩq  rr0, nss.
n 1
 32 n n 3 2 1 2
 n 2 3 n 3 3  23
On veut prouver que pour tout n P N , Un ãÑ B 32 . 3 3 n 3

Ainsi, P pUn 1  1q  23 et donc, Un 1 ãÑ B 32 .
Si les Un étaient indépendantes (attention : ce n’est pas le cas), alors

Zn  Uk suivrait une loi binomiale de paramètres n et 23 . Soit maintenant k P rr0, n 1ss.

k 1 Comme tpUn 1  1q , pUn 1  0qu forme un système complet d’évè-
Conjecturons que c’est  le cas, malgré tout, c’est-à-dire que pour tout nements, on a, à nouveau d’après la loi des probabilités totales :
n P N , Zn ãÑ B n, 32 .
Prouvons alors cela par récurrence forte. On reprend les notations P pZ n 1  kq  P pU n 1  1q PpU 1q pZn 1  kq .
P pUn 1  0q PpU p Zn 1  k q
n 1

n 1 0q
introduites plus haut.
Initialisation :
Pour n  1, on a, P pU1  1q  P pV1 q  32 , Or, pour k P rr0, n 1ss : PpUn 1 1q pZn 1  0q  0 p car si pUn 1  1q
donc P pU1  0q  1  23  31 . est réalisé Zn 1 vaut au moins 1; pour k ¥ 1, si pUn 1  1q est réalisé
La propriété est donc vraie au rang n  1. (on a obtenu une boule verte au pn 1qieme tirage), alors l’évènement
Hérédité : pZn 1  kq est ´ le même ˇ que pZn  k  1q, donc :
Supposons la propriété vraie jusqu’à un rang n P N .
Comme Zn pΩq  rr0, nss, la famille pZn  k qkPr0,nss forme un système PpUn 1 1q pZn 1  kq  P pZn  k  1q ;
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si pUn 1  0q est réalisé (on a obtenu une boule noire au pn 1qième Exercice 323 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-271-Proba) ).
tirage), alors l’évènement pZn 1  k q est ´ le même ˇ que pZn  k q,
Voir énoncé
donc : On munit R2 de son repère orthonormé que l’on note pO,~i, ~j q. On prend alors
PpUn 1 0q pZn 1  k q  P pZn  k q . un module, initialement en O, se déplaçant d’un pas sur l’une des quatre
 
Comme Un 1 ãÑ B 32 et Zn ãÑ B n, 23 par hypothèse de récurrence,
directions (nord,sud,est,ouest) de manière équiprobable.
On note An  pXn , Yn q sa position à l’instant n. L’ensemble est muni d’un
on obtient :
  espace probabilisable. On note aussi Zn la distance du module au point O à
1 1 n 1 n 1
P pZn 1  0q  P pZn  0q   3
1 l’instant n.
3 3 3 On ne cherchera pas à déterminer la loi de Xn .
Et pour k ¥ 1, on a avec la formule de Pascal :
1. Notons Dk la valeur du déplacement horizontal à l’instant k P rr1, nss, alors :
P pZn  kq  P pZn  k  1q P pZn  k q ppDk  0q  12 (déplacement vertical)
2 1
1
ppDk  1q  14 (déplacement vers la gauche)
3 3
  k1  n k 1    
ppDk  1q  14 (déplacement vers la droite)
k n k
 2
3
n
k1
2
3
1
3
1
3
n
k
2
3
1
3 ņ
Ainsi Xn  Dk , or E pDk q  0  p 1q  1  0 et
   k  n 1 k  1 1 1
 k1
n n
k
2
3
1
3 k 1
2 4 4
  k  n 1 k ņ
 E pXn q  E pDk q  0.
n 1 2 1
k 3 3

k 1
Ainsi, pour tout k P rr0, n 1ss, On a également :
   
V pXn q  E pXn2 q  E pXn q2  E pXn2 q
k n 1 k
P pZ n  kq  n 1 2 1
1
k 3 3
 Mais 
et donc Zn 1 ãÑ B n 1, 3 . La propriété est alors vraie au rang
2 ņ ņ
E pXn2 q  E Dk  E pD j D k q
n 1.

k 1 ¤ ¤
1 j,k n
Finalement, la propriété est initialisée et héréditaire, donc vraie pour
tout n P N , soit :
Et par indépendance de Dj et Dk pour j k :
  ņ ņ

Un ÑB
ã
2
et Zn ãÑ B n,
2 Ep Xn2 q E p D j qE pD k q E pDk2 q
3 3 ¤¤
1 j k n 
k 1

3. 3) La question non retranscrite pouvait concerner l’indépendance éven-
Donc E pXn2 q  E pDk2 q 
n
tuelle des Un (qui n’est pas, il suffit de calculer P pU1  1, U2  1q ) et/ou 2
et :
des Zn . Cette question pouvait demander des calculs d’espérance et de

k 1

E pDk2 q  12  p1q2  14 02   12
variance... 1 1
4 2

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Donc V pXn q  E pXn2 q 


n
2
. 14 ESPACES PRÉHILBERTIENS ET
2. De même que pour Xn on a E pYn2 q 
n ISOMÉTRIES
et
2
Exercice 324 (CCINP 2023 - Ryad GUENNOUN - Ilan CARPENTIER
E pZn2 q  E pXn2 Yn2 q   n.
n n
(424-Exo-ProdScal) ). Voir énoncé
2 2
1. En choisissant x  ek on a :
De plus E pZn2 q a
¥ E pZnq2 (puisque
Donc E pZn q ¤ E pZn q ¤ n.
2
? la variance est positive !)
ņ ņ ņ
}ek } 
2
xek , eiy  xek , ek y
2 2
xek , eiy  }ek }
2 4
xx, eiy2 ¥ }ek }4 .
3. P pZn  0q  P ppXn  0q X pYn  0qq et ceci ne peut arriver que si n est     
pair, posons donc n  2k avec k P N.
i 1 i 1,i k i 1,i k

Alors Di P rr0, k ss tel que le module parcourt 2i déplacements horizontaux Donc }ek }4 ¤ }ek }2, et comme ek  0, on obtient :
(i vers la droite et autant vers la gauche) ainsi que 2pk  iq déplacements
verticaux (pk  iq vers le haut et pk  iq vers le bas). }ek }2 ¤ 1.
Dénombrons alors :
  2. Soit x est orthogonal à pe1 , . . . , en1 q :
ķ 2k 2i p  q
2 k i
ppZ2k  0q  2i i 
k i ņ

i 0
4n }x} 
2
xx, eiy2  xx, eny2
ppZ2k  0q  41n

p2kq!  p2iq!  p2pk  iqq! i 1 
i0
p2pk  iqq!p2iq! i!2 pk  iq!pk  iq!2 Or par Cauchy-Schwarz,

ppZ2k  0q  n
1

p2kq!
4 i0 i!2 pk  iq!2 xx, eny2 ¤ }x}2}en}2
ķ 
ppZ2k  0q  n 
1 p 2k q! k 2 avec égalité si, et seulement si, x et en sont colinéaires. Or on a égalité
4 pk!q2 i0 i donc x et en sont colinéaires.
De plus en choisissant x  en (orthogonal à tous les autres ei ), on obtient
ķ  2  }en}2  }en}4 donc }en}  1 (car c’est un réel strictement positif).
Comme on admet que
k
i
 2k
k
alors
3. On a obtenu à la question précédente que en est unitaire et orthogonal

i 0
à tous les autres ei , de même on prouve que chaque ek est unitaire et
orthogonal à tous les autres ei donc la famille pe1 , . . . , en q une famille libre
2k

P pZ2k  0q  k
. et orthonormée.
24k
De plus si jamais on choisit un élément x orthogonal à pe1 , . . . , en q alors la
et bien évidemment P pZ2k 1  0q  0. relation de l’énoncé donne }x}  0, c’est à dire que pVectpe1 , . . . , en qqK 
t0u soit E  Vectpe1, . . . , enq et donc E est de dimension n et pe1, . . . , enq
est une base orthonormée de E.

Fabien DÉLEN [email protected] 331 PSI 2023-2024


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Exercice 325 (CCINP 2022 - Eliott BARDAT (Oral-340-ProdScal) ). Voir énoncé Exercice 326 (CCINP 2016 2019 2021 - Jason BERNAS - Paul SCHERRER
Soient X, Y P Mn,1pRq, on note H  tMα  In  αXY T | α P Ru. - Yohann VALLES - Ewen YOU (Oral-299-ProdScal) ). Voir énoncé
1. Soit pα, β q P R2 , alors : Soit a0 , . . . , an des réels deux à deux distincts. On pose :

Mα  Mβ  pIn  αXY T qpIn  βXY T q



@pP, Qq P RnrX s , pP |Qq 
2
P pak qQpak q.
 In  αXY T  βXY T αβX pY T X qY T 
 Mα βαβY X car pY T X q P R
k 0

1. Notons p.|.q cette application, c’est une question classique : la bilinéarité


T

Donc H est stable par produit matriciel. et la symétrie sont triviales et de plus :
2. Mα P GLn pRq si, et seulement si, Dβ P R, α β αβY T X  0 (car ņ
M0  In ). @P P RnrX s, pP |P q  P pak q2 ¥0
Soit β  ce qui n’est possible que si αY T X  1.
α

αY X  1
k 0
T

3. XY T est une matrice dont toutes les colonnes sont proportionnelles. De plus pP |P q  0 ô @k P rr0, nss, P pak q  0 ce qui signifie que le poly-
" nôme P admet n 1 racines distinctes a0 , . . . , an et donc c’est le polynôme
si X  0 ou Y 0
rgpXY q
T 0 nul car son degré est au plus n.
1 sinon p.|.q est donc définie positive, s’il s’agit bien d’un produit scalaire.
# +
4. Soit X et Y non orthogonaux : xX, Y y  trp q  0.

XT Y 2. On pose : F  P P RnrX s | P pak q  0 .
(a) rgpXY q ¤ 1 donc 0 est valeur propre de multiplicité m0 ¥ n  1.
T 
k 0
La dernière valeur propre λ est égale à la trace de XY T (vu que la (a) Notons Q  1 P Rn rX s, alors F  tP P Rn rX s | pP |Qq  0u soit
somme des valeurs propres est égale à la trace) et donc vaut λ  F  VectpQqK donc F est un sous-espace vectoriel de Rn rX s, et même
xX, Y y  trpX T Y q  0. un hyperplan de dimension n 11  n et son orthogonal est VectpQq.
Ainsi mλ  1 et m0  n  1 donc X T Y est diagonalisable. (b) La distance de X n à F se note dpX n , F q et vaut :
(b) Mα  In  αXY T , or DP P GLn pRq telle que XY T  P DP 1 et de
même : dpX n , F q  }X n  pF pX n q}  }pF K pX n q}
Mα  P pIn  αDqP 1
De plus pF pX n q 
pX n|Qq et donc :
Ainsi Mα est diagonalisable. }Q}
On a même SppMα q  t1  αλ | λ P SppXY T qu.  
 ņ 
 
 ank 
dpX n , F q 
|pX n|Qq|  k?0  
}Q} n

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Exercice 327 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-307-ProdScal) ). Voir énoncé Exercice 328 (CCINP 2021 - Gaëtan PEREZ (Oral-308-ProdScal) ). Voir énoncé
On a défini sur Rn rX s le produit scalaire suivant : Dans R4 uni du produit scalaire usuel on note :
"

x y z t 0
xP, Qy  ak bk P :
xy zt 0

k 0

(on ne demande pas de prouver qu’il s’agit d’un produit scalaire). Une base de P est pf1 , f2 q  pp1, 0, 1, 0q, p0, 1, 0, 1qq (vecteurs vérifiant les
On souhaite calculer la projection de P  1 sur H  tP P Rn rX s | P p1q  0u, deux relations simultanément et non colinéaires).
qui au passage précisons-le est un sous-espace vectoriel de Rn rX s (H contient Tandis qu’une base de P K est pf3 , f4 q  pp1, 0, 1, 0q, p0, 1, 0, 1qq (trouvés facile-
le polynôme nul et est stable par combinaison linéaire). ment de sortes à être orthogonaux à f1 et f2 en même temps et non colinéaires).
On pourrait chercher une base orthonormée de Rn rX s afin d’utiliser la formule Ainsi soit px, y, z, tq P R4 , on peut écrire (avec un peu de calcul) :

px, y, z, tq  x 2 z f1 yt
du projeté orthogonal sur F mais F est de dimension grande, c’est même un x z y t
hyperplan de Rn rX s, en effet : 2
f2
2
f3
2
f4
# +
ņ ņ En notant s la symétrie orthogonale par rapport à P on a donc :
H  tP P RnrX s | P p1q  0u  P  ak X k
P RnrX s | ak 0

k 0 
k 0 spx, y, z, tq  x2 z f1 y2 t f2  x 2 z f3  y 2 t f4
On a donc :
 pz, t, x, yq
H  tP P RnrX s | pP |1q  0u  Vectp1qK Reste à écrire la matrice associée dans la base canonique :
Ainsi on en déduit que le projeté orthogonal de P  1 sur H est le polynôme 
nul. Ainsi la distance de 1 à H  tP P Rn rX s | P p1q  0u vaut :
0 0 1 0

? MatB psq 
 0
 0 0 1 
d  }1}  n
 1  0 0 0
0 1 0 0

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Exercice 329 (CCINP 2021 - Leı̈la LANDRIN (Oral-309-ProdScal) ). Voir énoncé 2. On rappelle p1, X, X 2 q la base canonique de R2 rX s, utilisons le procédé
Soient pP, Qq P RrX s tel que : d’orthonormalisation de Gramm-Schmidt pour trouver une base orthonor-
»1 mée pu0 , u1 , u2 q de R2 rX s.
P ptqQptq
xP, Qy  ? 2 dt  1 et u0  }ee }  }11} , or :
1 1t On pose e0 0
0
»1
P ptqQptq
1. Soient pP, Qq P RrX s, on pose f ptq  ? sur s  1, 1r. }1}  ? dt  rarcsinptqs11 π
2 1
1  t2 1 1  t2
f est continue sur cet intervalle et on pose t  1  h, alors :
P p1 hqQp1 hq
donc u0  ?1π .
f pt q Ñ0 ?
 X  xX, e0 y
h 2h
Soit 1 est racine de P ou Q et donc on peut sortir h en facteur au numé-
On pose e1
}e }2 e0.
rateur et f devient prolongeable par continuité en 1, soit P p1qQp1q  0 et
0
»1
Or xX, e0 y  ? t
dt  0
alors
|P p1qQp1q| 1 1  t 2
(intégrale sur s  1, 1r d’une fonction impaire) donc e1  X.
|f ptq| hÑ0 2 1
De plus, en posant t  cos θ, qui est bien un C 1 -difféomorphisme sur s 1, 1r
h 2

Ainsi f est intégrable sur r0, 1r par comparaison à une fonction de Riemann. on a :
»1 »0 »π
De même sur s  1, 0s donc f est intégrable sur s  1, 1r et donc x., .y est t2 cos2 θ
}X }  ? 2 dt  sin θ p sin θqdθ  12 p1 cosp2θqq dθ  π2
2
bien défini. 1 1  t
L’application x., .y est symétrique (produit commutatif) et linéaire selon la
π
? 0

première variable par linéarité de l’intégrale (après avoir développé). Donc u1  e1


}e1}  X
}X }  ?2X
De plus, pour tout P P RrX s,
π

 X 2  xX}e ,}e21y e1  xX}e ,}e20y e0.


2 2
»1
?P ptq 2 dt ¥ 0
2
xP, P y  On pose e2
1t
1 0
1 »1 3
Or xX 2 , e1 y  ? t 2 dt  0 (même raison qu’avant)
En effet il s’agit de l’intégrale d’une fonction positive ou nulle sur un in- 1 1  t
tervalle, qui est donc un nombre positif ou nul.
Donc e2  X 2 
xX 2, e0y e . De plus, on a xX 2, e y  }X }2  π donc
De plus, comme on est face à une intégrale nulle d’une fonction positive et }e0}2 0 0
2
e2  X  e0 .
continue, alors cette dernière est nécessairement nulle, soit : 2 1

xP, P y  0 ô @t Ps  1, 1r, ?P ptq 2  0


2 2
On a alors :
1t
Ainsi P ptq  0 sur s  1, 1r, ce qui signifie que P admet une infinité de
}e2}2  }X 2}2  xX 2, 1y 14 }1}2  3π8  π2 π4  π8
racines entre 1 et 1 (exclus) et donc que P est le polynôme nul. En effet :
»1 4 »π »π
Il s’agit bien d’une forme bilinéaire, symétrique et définie positive donc
d’un produit scalaire sur RrX s. }X }2  ? t 2 dt  cos4 θ dθ  81 p3 4 cosp2θq cosp4θqq dθ  3π8
1 1  t 0 0

Fabien DÉLEN [email protected] 334 PSI 2023-2024


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 }ee2}  }X  12  4X?  2 Exercice 330 (CCINP 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-310-ProdScal) ). Voir
X  1}
Finalement u2
2 3π énoncé
Soit A P Mn pRq une matrice antisymétrique et f l’endomorphisme canonique-
2
Une base orthonormée possible de R2 rX s est donc :
ment associé à A à Rn .
 ?
4X  2 1. La base canonique B  pe1 , . . . , en q de Rn est orthonormée, et dans ce cas
?1π , ?2X , ?
π 3π on a @pi, j q P rr1, nss , ai,j  pf pej q|ei q et comme A est antisymétrique :

3. Soit p la projection orthogonale sur R2 rX s, alors comme 1 P R2 rX s on a pf pej q|eiq  ai,j  aj,i  pf peiq|ej q
pp1 X 3q  1 p pX 3 q . On a a la relation voulue pour les éléments d’une base de Rn et par bili-
néarité du produit scalaire on peut étendre cette relation à tous vecteurs
Ayant une base orthonormée de R2 rX s, le projeté orthogonal de X 3 sur x, y de Rn en les décomposant dans cette base :
R2 rX s vérifie la formule :  
ņ ņ

ppX 3 q  xX 3 , u0 yu0 xX 3, u1yu1 xX 3, u2yu2  xX 3, u1yu1 pf pxq|yq  f xi ei | yj ej



i 1 
j 1
ņ ņ
(Les autres produits scalaires sont nuls vu qu’il s’agit d’intégrales de fonc-  xi yj pf pei q |ej q
tions impaires.) ? ?  
i 1j 1
ņ ņ
On a xX , u1 y  ? }X }  ? .   xi yj pf pej q |ei q
3 2 2 2 3π
donc
i1 j 1
π π 8
? ?  pf pyq|xq
p pX q  ? . . ? X  X
3 2 3π 2 3
π 8 π 4 2. Par multilinéarité du déterminant :
Finalement on a : detpf q  detpAq  detpAT q  detpAq  p1qn detpAq  p1qn detpf q
pp1 q1
3 3
X X
4 On en déduit que si n est impair alors detpf q   detpf q donc f n’est pas
bijective (sinon rien de particulier)
3. (a) C’est quasiment une question de cours : soit x P Kerpf q et y P Impf q
alors Da P Rn tel que y  f paq et de plus :

px|yq  px|f paqq  pf pxq|aq  p0|aq  0


On en déduit que Impf q et Kerpf q sont orthogonaux donc en somme
directe. De plus le théorème du rang donne directement dimpImpf qq
dimpkerpf qq  n donc Impf q et Kerpf q sont supplémentaires orthogo-
naux.

Fabien DÉLEN [email protected] 335 PSI 2023-2024


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(b) Impf q est stable par f (c’est du cours sinon on rappelle que l’on peut Exercice 331 (CCINP 2019 - Clément FURLAN (Oral-305-ProdScal) ). Voir énoncé
prouver que f pImpf qq  Impf 2 q € Impf q). Soit pe1 , . . . , en q une base orthonormée de E un espace euclidien et pu1 , . . . , un q
On peut bien parler d’endomorphisme induit par f sur Impf q et : une famille de vecteurs telle que :
rgpfImpf q q  rg pf q  dimpImpf qq ņ

donc l’application fImpf q : Impf q Ñ Impf q est bijective et son dé-


}ui}2 1

i 1
terminant n’est pas nul, ce qui n’est possible qu’en dimension paire
d’après la question 2., ainsi dimpImpf qq est paire et donc rgpf q est 1. Il s’agit de l’inégalité triangulaire suivi de l’inégalité de Cauchy-Schwarz
pair. dans Rn . Pour pλ1 , . . . , λn q P Rn ,
4. On suppose dans cette question que n  3.  2   
  2
(a) Au vu de la question précédente on a dimpKerpf qq  1 ou 3.
ņ ņ ņ ņ




λi ui 

¤ λi }ui } ¤ λ2i }ui}2
Si c’est 3 alors f est l’endomorphisme nul et on a le résultat voulu    
avec a  0.
i 1 i 1 i 1 i 1

Sinon dimpKerpf qq  1, et on choisit e1 de norme 1 de sorte à ce 2. Montrons que la famille pu1 e1 , . . . , u n en q est libre, soit donc
que Kerpf q  Vectpe1 q et e2 P Impf q de norme 1 tel que Impf q  pλ1, . . . , λnq P Rn tels que :
Vectpe2 , }ff ppee22 q}
q q. C’est possible car e et f pe q sont bien deux éléments
2 2 ņ ņ ņ
de Impf q non colinéaires. En effet, qu’ils l’étaient alors e2 serait un λk puk ek q ô λk uk  λk ek
vecteur propre de A associé à une valeur propre λ P R . 
k 1 k 1  
k 1
Or pe2 |f pe2 qq  pe2 |λe2 q  λ}e2 }2 et pe2 |f pe2 qq  pf pe2 q|e2 q 
pλe2|e2q  λ}e2}2 donc λ  0 ce qui est absurde (le noyau et On a alors : 
 ņ
2
 ņ
l’image sont supplémentaires). 


λk ek   λ2k
De plus pe1 , e2 , }ff ppee22 q}
q q est une famille orthonormée de R3 , en effet 

k 1

k 1 
elle est normée et Impf q est orthogonal à Kerf donc e1 normé et vu que la famille pe1 , . . . , en q une base orthonormée de E et d’autre part :
orthogonal à e2 et f pe2 q, de plus e2 est normé et e2 et f pe2 q sont
 2  
orthogonaux car pe2 |f pe2 qq  0.  ņ  ņ ņ ņ
Donc f pf pe2 qq  αe2 avec α P R et pf 2 pe2 q|e2 q  α}e2 }2 mais aussi




λi ui 

¤ λ2i }ui} ¤ 2
λ2i
pf 2pe2q|e2q  pf pe2q|f pe2qq  }f pe2q}2 Ainsi α  }f pe2q}2 donc i 1 
i 1 i 1 
i 1

donc f s’écrit dans cette base pe1 , e2 , }ff ppee22 q}


q q comme :
L’égalité vectoriel est donc impossible d’un point de vue des normes sauf
 ņ
0 0 0 si  0 c’est à dire toutes les λi sont nuls.
λ2i
 0 0 }f pe2q}2 
Ainsi la famille pu1 e1 , . . . , un en q est libre et maximale (de cardinal
i 1
0 }f pe2q}2 0
égal à la dimension de l’espace vectoriel E) donc c’est une base de E.
(b) Un rapide calcul de déterminant par bloc donne χA  X pX 2 a2 q
qui n’est pas scindé dans R donc non, A n’est pas diagonalisable (sauf
si A est nulle).

Fabien DÉLEN [email protected] 336 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 332 (CCINP 2017 2018 - Tanguy DORN - Adrien DJIAN Donc
). Voir énoncé  
(Oral-302-ProdScal)

n¸1 
n¸1 
n¸1
dpM, Sn pRqq  }M M T }2  2k .pk  1q  
2 1 1 2 1 3
k k2
1. Sn pRq et An pRq sont des sous-espaces vectoriels. 4 4 
k 1
2 
k 1 
k 1
Leur intersection est réduite à la matrice nulle car une matrice symétrique
et antisymétrique est nulle : AT  A  A soit A  0n .
On peut supposer que ce résultat suffit, mais finissons le calcul quand
De plus toute matrice A de Mn pRq se décompose sous la forme :
même. Rappelons que

n pn 1q
 n pn 1qp2n 1q
ņ 2 ņ
AT A AT 
A P SnpRq An pR q
3
A k et k2
2 2 
k 1
2 
k 1
6

Ainsi Sn pRq et An pRq sont supplémentaires dans E, montrons qu’ils sont Donc :
orthogonaux. @pS, Aq P Sn pRq  An pRq, 
npn  1q
 pn  1qn6p2n  1q
2
dpM, Sn pRqq  1
pA|S q  trpAT S q  trpAS q  trpAS T q  trpS T Aq  pS |Aq  pA|S q
2
2 2
K
Donc pA|S q  0 et finalement Sn pRq ` An pRq  Mn pRq. et finalement
2. dpM, Sn pRqq  }M  pSn pRq pM q}  }pSn pRqK pM q}  }pAn pRq pM q}.
c
npn  1qpn  2qp3n  1q
dpM, Sn pRqq 
1
M  MT
Or pAn pRq pM q  donc 4 3
2

dpM, Sn pRqq2  14 pM  M T |M  M T q  12 ppM |M q  pM T |M qq


et finalement
b
dpM, Sn pRqq  ?1 pM |M q  pM T |M q
2

1... 11





2... 2 
2  M  MT 
3. M .... ..  et
 . . . 2
n ... ... n

0 1 . . . 1  n
1
 1 0 ... 2  n 

 .. .. .. .
2 . . .
n  1 n  2 ... 0

Fabien DÉLEN [email protected] 337 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 333 (CCINP


»
2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-304-ProdScal) ). Voir énoncé ϕ est donc bien un produit scalaire.
8 En notant p la projection orthogonale de RrX s sur R1 rX s, le cours donne
 ?1π tn e t2
 1. dpX 2 , R1 rX sq  }X 2  ppX 2 q}.
On pose In dt. On admet que I0
8
Reste évaluer ppX 2 q  aX b P R1 rX s qui vérifie également :
Pour n P N, posons fn ptq  tn et .
2
1.
fn est continue et positive sur r0, 8r et en 8, fn ptq  op t12 q par croissances "
ϕpX 2  paX bq, 1q 
"

" 1

comparées donc fn est intégrable sur R et comme fn est de même parité ϕpX 2  paX bq, X q 
0
0
ô I2
I3 
aI1
aI2
bI0
bI1
ô 2
0 
b
1
2a
que n alors fn est intégrable sur R et donc In converge également pour
tout n P N. Finalement P pX 2 q  1
et donc
Pour n impair, on a l’intégrale sur R d’une fonction impaire donc In  0.
2

Pour n pair, posons n  2p et cherchons une formule de récurrence pour


dpX 2 , R1 rX sq2  }X 2ppX 2q}2  }X 2}22ϕpX 2, 12 q } 12 }2  I4I2  12
1
pPN:
I0
4
?πI 
» 8
t 2p 2
et dt 
2
» 8
t 2p 1
ptet2 q dt Donc dpX 2 , R1 rX sq  ?1 .
2
2p 2
8 8
Par intégration par partie :

?πI   8 » 81 ?
  12 t2p et  p2p 1qt2pet dt  p 2p 1q πI2p
1 2 2 1
2p 2
8 8 2 2

Une récurrence rapide prouve :

I2p  12 p2p  1q  21 p2p  1q  . . .  1  I0  2p2p q!


2p p!

» 8
Pour P et Q dans RrX s, on pose ϕpP, Qq  ?1π P ptqQptqet dt.
2
2.
8
en 8, |P ptqQptq|et  tp q et avec p q  degpP q degpQq donc
2 2

d’après la question 1. cette fonction est intégrable sur R et l’intégrale


converge donc ϕpP, Qq est bien définie.
On vérifie sans peine que ϕ est symétrique, linéaire suivant la première
variable donc bilinéaire. » 8
Si P P RrX s alors ϕpP, P q  ? P ptq2 et dt ¥ 0.
1 2

π 8
Si ϕpP, P q  0 alors comme il s’agit de l’intégrale nulle d’une fonction
continue et positive on obtient que @t P R, P ptq2 et  0 soit P  0 car
2

et ¡ 0.
2

Fabien DÉLEN [email protected] 338 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 334 (CCINP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-303-ProdScal) ). Voir Exercice 335 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-300-ProdScal) ). Voir
énoncé énoncé
On se place dans Rn rX s. On définit le produit scalaire : Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension n doté du produit scalaire

x | y et u un endomorphisme de E tel que pour tout x P E, xupxq|xy  0.
@pP, Qq P RnrX s , xP, Qy 
2
P pkq p1qQpkq p1q. 1. Soit λ une valeur propre de u, Dx P E, x  0E tel que :

xupxq|xy  xλx|xy  λ}x}2  0
k 0

1. x., .y est bien définie, linéaire suivant chaque variable (par linéarité de la
somme et des applications P ÞÑ P pkq p1q, pour tout k P N), symétrique et Soit λ  0 et finalement la seule valeur propre possible pour u est λ  0.
de plus :
ņ 2. On a @px, yq P E,
@P P RnrX s, xP, P y  P p k q p1 q2 ¥ 0
 xupx yq|px yqy
k 0
ô xupxq upyq|px yqy
Enfin, si xP, P y  0 alors @k P rr0, nss, P pkq p1q  0 ce qui signifie que 1 est ô xupxq|xy xupxq|yy xx|upyqy xx|yy
racine de P de multiplicité m ¥ n 1. Mais P est de degré maximal n ô xupxq|yy  xx|upyqy
donc nécessairement P est le polynôme nul.
On définit donc bien un produit scalaire sur Rn rX s. 3. Soit B  pe1 , e2 , . . . , en q une base orthonormée de E.
2. Soit E  tP P Rn rX s | P p1q  0u. Notons A la matrice de u dans cette base B, comme B est orthonormée,
Soit Φ : P ÞÑ P p1q, il est trivial que Φ est une forme linéaire non nulle on a @pi, j q P rr1, nss2 :
(Φp1q  1  0) donc E  ker Φ est un hyperplan de Rn rX s de dimension
n. ai,j  xei|upej qy  xupeiq|ej y  aj,i
3. Soit pE la projection orthogonale sur E, alors dp1, E q  }1  pE p1q}  Et donc la forme de la matrice de u est antisymétrique.
}pEK p1q}.
E K est une droite vectoriel engendrée par le vecteur P  1, en effet si
Q P E, Qp1q  0 et donc :
ņ ņ
xP, Qy  P pkq p1qQpkq p1q  P p1qQp1q P pkq p1qQpkq p1q  0

k 0 
k 1

car pour k ¥ 1, P pkq p1q  0 et donc 1 P E K .


Finalement

dp1, E q  }1  pE p1q}  }pE K p1q}  }1}  1

Fabien DÉLEN [email protected] 339 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 336 (CCINP 2016 - Mohammed MOUHOUB (Oral-301-ProdScal) ). Exercice 337 (ENSEA 2019 2022 - Jérémy MICHEL - Franscesco DADDI
Voir énoncé (Oral-306-ProdScal) ). Voir énoncé

 Soit E  C 1pr0, 1s, Rq. On définit le produit scalaire suivant :


2 2 1 »1
A
1
2 1 2 .
@pf, gq P E , pf |gq 
2
f ptqg ptq f 1 ptqg 1 ptq dt
3
1 2 2 0

Soient C1 , C2 et C3 les colonnes de A, on vérifie sans problème que celles-ci On pose V  tf P E | f 2  f u et W  tf P E | f p0q  f p1q  0u ainsi que
forment une base orthonormée de R3 donc A P O3 pRq (pCi |Cj q  δi,j ). H  tf P E | f p1q  shp1q, f p0q  chp0qu.
A n’est pas symétrique et après calcul on trouve detpAq  1 donc A est la 1. Les éléments de V sont les solutions de l’équation différentielle y 2  y,
matrice d’une isométrie directe, c’est à dire d’une
 rotation vectorielle.  d’équation caractéristique r2  1  0 donc les racines sont r  1.
1 2 1 1
Les solutions sont donc engendrées par f1 : x ÞÑ ex et f2 : x ÞÑ ex et ainsi
Cherchons KerpA  I3 q  Kerp3A  3I3 q  Ker 2 2 2  Vect 0 .
V  Vectpf1 , f2 q ou encore V  Vectp 21 pf1 f2 q, 12 pf1  f2 qq  Vectpsh, chq.
1 2 1 1
Notons f l’endomorphisme canoniquement 2. Soit pf, g q P V  E alors via une intégration par partie :
 associé.
1 »1
f est une rotation d’axe dirigé par u  0 , notons θ son angle.
 pf |gq  f ptqgptq f 1ptqg1ptq dt
1 »01 »1

 f 2 ptqg ptq dt f 1 ptqg 1 ptq dt
trpAq   1 2 cos θ donc cos θ  et θ   arccos
5 1 1
. 0 »1 0 »1
3   3 3
0 2 1 1
 rf ptqgptqs0  f ptqg ptq dt
1 1 f 1 ptqg 1 ptq dt
On pose v  1 , f pv q   1 et alors après calcul detpu, v, f pv qq 0.
1
 f 1p1qgp1q  f 1p0qgp0q
0 0

0 
3
2
Donc θ   arccos
1 On a alors :
3
, ce qui conclut l’étude.
psh | chq  shp1q2  shp0q2  sh2p1q
puis
} sh }2  } ch }2  chp1q shp1q  chp0q shp0q  12 shp1q
3. Pour pf, g q P V  W :

pf |gq  f 1p1qgp1q  f 1p0qgp0q  f 1p1q  0  f 1p0q  0  0


4. V et W sont déjà orthogonaux par la question précédente, reste à prouver
que E  V W par analyse synthèse.
Ainsi pour f P E, supposons qu’il existe pv, wq P pV, W q tel que :

f v w  λ1 ch λ2 sh w

Fabien DÉLEN [email protected] 340 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

On : Soit :
v pxq  chpxq shpxq
# 4
"
f p0 q  λ1 chp0q λ2 shp0q λ1  f p0q 1  e2
f p1 q  λ1 chp1q λ2 shp1q
ô λ2  f p1qshf pp01qq chp1q On a alors :

Réciproquement on vérifie que v P V (v  λ1 ch λ2 sh donc c’est bien) et m  }v }2  } ch }2 p ch | shq


p1  e2q2 } sh }
8 16 2
w  f  v P W car wp0q  wp1q  0. 1 e2
Finalement V et W sont supplémentaires orthogonaux. A l’aide de la question 2 :
La projection orthogonale sur W des éléments de E a donc pour expres-
m  }v }2  12 shp1q  sh p1q
p1  e q 2 shp1q

sion : 8 1 2 16 1
 1
f p1q  f p0q chp1q
e2
2 2 2

pW pf q  w f v f  f p0q ch
shp1q
sh
On simplifie :
»1
 e 4e 1 pe 2  1 q2 e2  1
2
5. Calculons m  inf
P
f H 0
f 2 ptq pf 1q2ptq dt en reformulant cette question sous m  }v }2
8
1  e2
 8e
16

p1  e2q2 4e
forme de distance à un sous-espace vectoriel.
 e 4e 1 e2  1 5 pe 2  1 q
2
m  }v }2 
Attention F n’est pas un sous-espace vectoriel, mais quitte à soustraire une 4 4
certaine fonction v de V aux éléments de F on obtient un élément de W . e 1e 2 4e 1  e2
Ainsi toute fonction f de H peut s’écrire sous la forme :

shp1q  chp0q chp1q
f px q  w px q chp0q chpxq shpxq
shp1q
looooooooooooooooooooooooooomooooooooooooooooooooooooooon
P
v V

avec wp0q  wp1q  0 donc w P H et donc


m  inf }f }2  inf }w  pv q}2
f PH w PW

Il s’agit donc de calculer la distance de v à W , mais comme v P V  W K


alors on en déduit que son projeté sur W est l’élément nul et donc :

m  inf }w  pv q}2  }  v}2  }v}2


P
w W

Reste à calculer la norme de v, on simplifie d’abord :



shp1q  chp0q chp1q 4e1
v pxq  chp0q chpxq shpxq  chpxq  shpxq
shp1q e  e 1

Fabien DÉLEN [email protected] 341 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 338 (ENSEA 2021 - Antoine PAGE (Oral-317-ProdScal) ). Voir énoncé Exercice 339 (ENSEA 2019 - Marc DAVAL (Oral-316-ProdScal) ). Voir énoncé
Soit F  tpx, y, z, tq P R4 | x  y  z t  0u et p la projection orthogonale sur Soient pA, B q P pMn pRqq2
F. 1. Rappelons que pour tout pA, B q P pMn pRqq2 ,
1. Dans un premier temps on vérifie que F est un sous-espace vectoriel de R4 .
L’application ϕ : px, y, z, tq P R4 ÞÑ x  y  z t est une forme linéaire non
ņ ņ

nulle et F  Kerpϕq donc F est un hyperplan de R4 .


pA|B q  trpA B q 
T
ai,j bi,j
  
i 1j 1
Un vecteur orthogonal à F est e  p1, 1, 1, 1q donc F K  Vect }ee} .
L’application A ÞÑ trpAT B q est linéaire et l’application p.|.q est symétrique
On peut déterminer plus aisément l’expression de q, projection sur F K :
donc bilinéaire également.

q px, y, z, tq  px, y, z, tq, }ee} }ee}  x  y 4 z t
e
De plus :
ņ ņ
pA|Aq  trpA Aq 
T
a2i,j ¥0
 q et donc les matrices respectives sont :
Ainsi p  IdR4  
i 1j 1

  Et si pA|Aq  0 alors @pi, j q P rr1, nss2 , ai,j  0 soit A  0n .


1 1 1 1 3 1 1 1 Ainsi pA|B q ÞÑ trpAT B q est un produit scalaire sur Mn pRq.
1
Q 
 1 1 1  1 
 et P  I4  Q   1  1 3  1 1 
 2. Soit A P Mn pRq, posons f : M ÞÑ AM .
4  1 1 1 1 4  1 1 3 1
1 1 1 1 1 1 1 3 Si AT A  In alors f est une isométrie vectorielle.

2. On cherche dpX, F q où X  p1, 0, 1, 1q, c’est à dire : Réciproquement, on a @pM, N q P MnpRq2,
dpX, F q  }X  ppX q}  }q pX q}
pf pM q|f pN qq  trpM T AT AN q.
Ainsi la distance entre F et p1, 0, 1, 1q vaut :
f est donc une isométrie vectorielle si, et seulement si,

101 1 @pM, N q P MnpRq2, pM |AT AN q  pM |N q


dpX, F q  }q pX q}  } e}  1
4 Ceci étant vrai pour tout M , alors @N, ΩT ΩN  N .
Ceci étant vrai @N, AT A  In .
La condition nécessaire et suffisante cherchée est AT A  In .

Fabien DÉLEN [email protected] 342 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 340 (Mines-Telecom 2023 - Aymeric LELONG ( ? ?-Exo-ProdScal) ). Voir Cette quantité est définie positive si, et seulement si, A P Sn pRq .
énoncé  Or ici SppAq  t1, 1, 7u € R , ainsi ϕ définit un produit scalaire sur
a b b M3,1 pRq.
Soit A   b a b avec pa, bq P R2 .
4. Question non restituée, je propose :
b b a
 La symétrie et bilinéarité fonctionnent de même que la question précédente,
b b b donc ϕ définit un produit scalaire sur M3,1 pRq si, et seulement si, A P
1. rgpA  pa  bqI3 q  rg  b b b  1 (car b  0). Sn pRq si, et seulement si, SppAq € R soit :
b b b "
On en déduit que λ  a  b est valeur propre de multiplicité mab  2  ab ¡ 0 ô a ¡ maxpb, 2bq
dimpEab pAqq (en effet, A est symétrique réelle donc diagonalisable dans a  2b ¡0
une base orthonormée de vecteurs propres).
De plus trpAq  3  2pa  bq µ où µ est la dernière valeur propre. On en
déduit que µ  a 2b et donc :

SppAq  ta  b, a  b, a 2bu

2. Le théorème spectral permet de conclure directement l’existence d’une


 D diagonale et P orthogonale telle que : A  P DP . On a
matrice T

ab 0 0
D   0 ab 0 et une matrice P (non orthogonale ici)
0 0 a 2b
possible est : 
1 1 1
P   1 0 1
0 1 1
3. Dans cette question seulement a  3 et b  2.
On a ϕpX, Y q  X T AY avec pX, Y q P M3,1 pRq2 .
Remarquons déjà que X T AY P R (et donc égal à sa transposée) et :

@pX, Y q P M3,1pRq2, ϕpY, X q  Y T AX  pY T AX qT  X T AT Y  ϕpX, Y q


car A est symétrique et donc ϕ est symétrique.
Trivialement, X ÞÑ ϕpX, Y q est linéaire.
Donc par symétrie, ϕ est bilinéaire.
De plus :
@X P M3,1pRq , ϕpX, X q  X T AX
Fabien DÉLEN [email protected] 343 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 341 (Mines-Telecom 2022 - Nathan SATGE (Oral-338-ProdScal) ). Voir Exercice 342 (Mines-Telecom 2022 - Louis AUFFRET (Oral-339-ProdScal) ). Voir

énoncé énoncé
Soit pX1 , . . . , Xp q
P Rp tel que Xk avec k P rr1, pss suit une loi de Poisson de Soient a et b sont  2 réels tq a  b .
2 2

paramètre k1 . a b a b
°p
xi  0. On pose A  
 b a b a .
Soit H l’hyperplan de Rp d’équation  a b a
i1 b
Vu qu’il s’agit du produit scalaire usuel px|y q 
°
p
xi yi alors on remarque que :
 b a b a
i1 1. A est une matrice symétrique réelle donc diagonalisable par le théorème
H  Vectp1, 1, . . . , 1qK
spectral.
On remarque que C3  C1 et C4  C2 donc rgpAq ¤ 2.
K
Il est donc plus aisé de projeter sur H qui est une droite vectorielle que sur De plus pC1 , C2 q est libre car a2b2 et donc
 rgpAq  2.
H qui est un hyperplan vectoriel : 1 0
 0   1 
On a également KerpAq  Vect       Vectpe1 , e2 q.
pH K pX1 , . . . , Xp q 
pp X1 , . . . , Xp q|p1, . . . , 1qq
.p1, . . . , 1q
 1 ,  0
}p1, . . . , 1q} 0 1
On remarque que :
On a également :
   
¸p  1 1
∆p  dppX1, . . . , Xpq, H q  }pH K pX1, . . . , Xpq}   
 Xi   1 
A   2 pa
 1 
b  q 



i 1
  1  1

Comme les Xi sont a valeurs dans N alors :


1 1
¸
p Donc λ  2pa bq P SppAq, pour trouver la dernière valeur propre µ on
∆p  Xi peut utiliser la trace : trpAq  0 0 2pa bq µ  4a donc µ  2pa  bq.

i 1 On remarque que :
Finalement, par linéarité de l’espérance :  
1 1
¸
p ¸
p  1   1 
E p∆ p q  E pXi q 
1
A   2pa  bq  
 1  1

i 1  i
i 1
1 1


1
Donc E2pabq 

Vect 
1   Vectpe3q.
 1
1

Fabien DÉLEN [email protected] 344 PSI 2023-2024


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1 Exercice 343 (Mines-Telecom 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-335-ProdScal) ).
 1 
q   Vectpe4q.
Et E2pa Vect   Voir énoncé
 1 Soit E un espace vectoriel euclidien, pa, bq une famille libre et unitaire et f une
b

1 application de E dans E définie par :


On pose alors B  p ?e 2 , ?e 2 , e2 , e2 q qui est une base orthonormée de vecteurs
1 2 3 4

propres. f pxq  xa, xya xb, xyb


2. Si la matrice A est celle d’un projecteur orthogonal alors A2  A donc 1. Pour tout px, y q de E on a :
SppAq"€ t0, 1u et rgpAq  trpAq.
2pa bq  0 ou 1 xf pxq, yy  xxa, xya xb, xyb, yy
et 2  4a soit a  21 et b  0.
2pa  bq  0 ou 1
Ainsi
 xa, xyxa, yy xb, xyxb, yy
b  a  21 conviendrait mais b2  a2 .  xa, yyxa, xy xb, yyxb, xy
 
1 0 1 0 1 0 0 0  xxa, yya xb, yyb, xy

Ainsi A  21 
0 1 0  1  
 est semblable à D   0 1 0 0 .
  xf pyq, xy
 1 0 1 0  0 0 0 0
0 1 0 1 0 0 0 0 Ainsi f est un endomorphisme autoadjoint.
Donc A  A et A est une matrice de projection, projection orthogonale
2 2. On a :
car KerpAq  Vectpe1 , e2 q et ImpAq  Vectpe3 , e4 q sont orthogonaux. f pa bq  xa, a bya xb, a byb
f pa bq  xa, aya xa, bya xb, byb xb, ayb
f pa bq  a xa, bya b xb, ayb
f pa bq  p1 xa, byqpa bq
et
f pa  bq  xa, a  bya xb, a  byb
f pa  bq  xa, aya  xa, bya  xb, byb xb, ayb
f pa  bq  a  xa, bya  b xb, ayb
f pa  bq  p1  xa, byqpa  bq
On remarque ainsi que :
Vectpa bq € Kerpf  λ1 IdE q avec λ1  1 xa, by
Vectpa  bq € Kerpf  λ2 IdE q avec λ2  1  xa, by.
De plus Impf q € Vectpa, bq alors rgpf q ¤ 2 et donc dimpKerpf qq ¥ n  2.
Plus précisément on a même que Kerpf q  Vectpa, bqK , en effet :

f pxq  0 ô xa, xya xb, xyb


Par liberté de la famille pa, bq on déduit que cela équivaut à :

xa, xy  xb, xy  0
Fabien DÉLEN [email protected] 345 PSI 2023-2024
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soit x K a et x K b donc x P Vectpa, bqK . Exercice 344 (Mines-Telecom 2018 - Guillaume LEINEN (Oral-331-ProdScal) ).
Voir énoncé
Bilan :
Finalement si a et b ne sont pas orthogonaux (xa, by  0) alors λ1  λ2 et
Soit E un espace vectoriel de dimension n et p un projecteur de E.
comme la somme des dimensions des sous-espaces propres ne peut dépasser 1. On suppose Kerppq et Imppq orthogonaux.
la dimension de E on a Sppf q  t0, λ1 , λ2 u et : K
E se décompose donc comme Kerppq ` Imppq vu que p est un projecteur.
— Vectpa bq  Kerpf  λ1IdE q, Pour tout x P E, on pose u  u1 u2 avec u1 P Kerppq et u2 P Imppq,
— Vectpa  bq  Kerpf  λ2 IdE q, alors :
— Kerpf q  Vectpa, bqK
}ppuq}2  }u2}2
Et si a et b sont orthogonaux (xa, by  0) alors λ1  λ2 et comme la famille et par la relation de Pythagore :
pa  b, a bq est libre autant que l’est la famille pa, bq alors Sppf q  t0, λ1u }u}2  }u1 u2 }2  }u1}2 }u2}2
et :
— Vectpa b, a  bq  Kerpf  λ1IdE q, Donc
— Kerpf q  Vectpa, bqK @u P E, }ppuq} ¤ }u}
On est rassuré de voir que dans chaque cas f est bien diagonalisable (somme 2. Kerp et Imp ne sont plus orthogonaux, construisons un vecteur comme
des dimensions des sous-espaces propres égale à la dimension de E) et les demandé.
sous-espaces propres sont orthogonaux, ce qui est logique vu que f est Soit ui P Imppq et v P Kerppq tel que v R ImppqK ,posons alors, pour λ P R :
autoadjoint (avec le théorème spectral).
u  ui λv

Alors :
}ppuq}2  }ui}2
et
}u}2  }ui λv}2  }ui}2 λ2}v}2 2λpui|vq
Supposons que @u P E, }ppuq} ¤ }u}, or :

0 ¥ }ppuq  }2  }u}2  λ2 }v }2 2λpui |v q

Mais λ ÞÑ λ2 }v }2 2λpui |v q est une fonction polynomiale de degré 2 qui


admet deux racines réelles donc n’est pas toujours négative sur R !
L’inégalité est donc absurde et ainsi Du P E, }ppuq} ¡ }u}.
3. p est un projecteur orthogonal si, et seulement si, Kerppq  ImppqK donc si,
et seulement si, Kerppq et Imppq sont orthogonaux (l’équivalence provient
du théorème du rang).

Fabien DÉLEN [email protected] 346 PSI 2023-2024


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D’après le 1., on a @u P E, }ppuq} ¤ }u}. Exercice 345 (Mines-Telecom 2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-332-ProdScal) ). Voir

La réciproque est vraie car par contraposée, avec le 2. si Kerp et Imp ne énoncé
sont plus orthogonaux alors Du P E, }ppuq} ¡ }u}. Soient pX, Y q P Mn,1 pRq2 et A P Mn pRq symétrique à valeurs propres stricte-
Donc une condition nécessaire et suffisante pour que p soit un projecteur ment positives.
orthogonal est que @u P E, }ppuq} ¤ }u}. 1. A est symétrique réelle donc le théorème spectral implique qu’il existe une
matrice P orthogonale et une matrice D diagonale telles que A  P DP T .
Posons pλi q1¤i¤n les valeurs propres de A, c’est à dire la diagonale
? de D.
Notons alors ∆ la matrice diagonale avec sur la diagonale p λi q1¤i¤n (pos-
sible car les λi sont toutes positives). Alors on a donc ∆2  D et en posant
B  P ∆P T on obtient B T  B et B 2  P ∆2 P T  P DP T  A.
Ainsi il existe B P Mn pRq symétrique telle que B 2  A.
2. Dans une base orthonormée de vecteurs propres, en notant px1 , . . . , xn q
les coordonnées de X et de même pour Y , d’après l’inégalité de Cauchy-
Schwarz : 
ņ 2
xX, Y y 
2 x i yi
i  1
2
ņ a
 λ i x i ? yi
1
 i1
λi

ņ ņ
¤ λi x2i .
1 2
λ i
y
i1 i1 i
¤ xAX, X y  xA1Y, Y y
en notant que A et A1 sont diagonales dans la même base de vecteurs
propres et que les valeurs propres de A1 sont λ1i .
 
3. Notons que 2x1 x2 x21 2x22  X T AX avec A  1 1
1 2
et X  x1
x2
.

Comme au 1., on a X T AX  λ1y12 λ2 y22 avec X  y1
y2
dans cette
base orthonormée de vecteurs propres.
De même x21 x22  X T X  y12 y22 et donc on en déduit que :

minpλ1 , λ2 q ¤ f px1 , x2 q ¤ maxpλ1 , λ2 q


?
3 5
χA  X2  3X 1 de racines X  2
donc la borne inférieure vaut

Fabien DÉLEN [email protected] 347 PSI 2023-2024


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?
3 5 Exercice 346 (Mines-Telecom 2018 - Gaëtan OHEIX (Oral-333-ProdScal) ). Voir
et est atteinte lorsque X est un vecteur propre associé.
2 énoncé
Dans R3 , soit B  pe1, e2, e3q la base" canonique.
xy z  0
x y z  0
Notons u la rotation autour de D : .
On sait aussi que upe2 q  ?12 pe1 e3 q dans la base canonique.
D est une droite vectorielle engendrée par le vecteur e1  e3 de coordonnées
p1, 0, 1q.
Remarquons que e2 P DK et que upe2 q est orthogonal à e2 (et à D ce qui est
logique, faites un schéma). Il s’agit donc d’une rotation d’angle  π2 .
Une base orthonormale adaptée à l’écriture de la matrice de u est donc B 1 
p ?12 pe1  e3q, e2, ?12 pe1 e3qq et la matrice de u dans cette base est d’après le
cours : 
1 0 0
A1  0 cos θ  sin θ
0 sin θ cos θ
avec θ   π2 .
Calculons le produit mixte pour connaitre le signe de θ.
 
 1 0 1 
1  
r ?1 pe1  e3q, e2, upe2qs   0 1 0  1¡0
2 2
 1 0 1 
On en déduit que θ  π2 et donc :

1 0 0
A1   0 0 1
0 1 0

Par la formule de changement de base orthonormale, dans la base canonique


A  P DP T avec 
?1 0 ?1
P  0
2 2
 
1 0
 ?2 0 ?2
1 1

Je vous laisse faire le calcul matriciel pour conclure.

Fabien DÉLEN [email protected] 348 PSI 2023-2024


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Exercice 347 (Mines-Telecom 2018 - Andrea BITAULD (Oral-334-ProdScal) ). orthonormée cherchée est :
Voir énoncé »1 
P0 P1 P2
Pour pP, Qq P RrX s2 , on définit xP |Qy  P ptqQptq dt. }P0} }P1} }P2}
, ,
0

1. Sans difficulté, on prouve que x | y est une forme linéaire à gauche et 2. Soit ϕ : P P R2 rX s ÞÑ P p0q.
symétrique donc bilinéaire. Remarquons déjà que ϕ est une forme linéaire, donc par le théorème de
Reste à démontrer qu’elle est définie et positive. représentation d’une forme linéaire, il existe A P R2 rX s tel que pour tout
Pour P P RrX s, on a (puisqu’il s’agit de l’intégrale d’une fonction positive P P R2 rX s,
sur un segment) : ϕpP q  xA|P y.
»1
xP |P y  P 2 ptq dt ¥ 0 Reste à trouver A, pour cela notons B  pe1 , e2 , e3 q une base orthonor-
0 mée de R2 rX s (par exemple celle de la question précédente, alors il existe
»1 pλ0, λ1, λ2q P R3 tel que :
P 2 ptq dt  A  λ0 e0
De plus si 0 alors comme P 2 est une fonction continue
λ1 e1 λ2 e2
est la fonction nulle sur r0, 1s.
0
d’intégrale nulle, on en déduit que P2
Donc P admet une infinité de racines et c’est donc le polynôme nul ce qui Notons que pour i P rr0, 2ss on a ϕpei q  ei p0q et xA|ei y  λi donc :

A  e 0 p0 qe 0 e 1 p0 qe 1 e2 p0qe2
fait le l’application un produit scalaire.
Pour exhiber une base orthonormée de R2 rX s il faut appliquer le procédé
d’orthonormalisation de Gram-Schmidt à la base canonique de R2 rX s qui
est B  p1, X, X 2 q.
Soit :
»1 A11
 12  X  12  43  X 2  2X  43
On pose P0  1, et }P0}2  1 dt  1. ?1
12
?1
12
}P2} }P2}
»1
p X |P0 q
0
La fin du calcul est laissé à votre discrétion.
On pose P1  X  P0  X  car xX |P0 y  t dt  .
1 1
»1
}P0} 2 2 0 2
On a }P1 }2  pt  q2 dt  .
1 1
2 12
x 2 |P y xX 2|P0y P .
0

On pose P2  X 2  
X 1

»1
}P1}2 » }P0}2 0
P 1

1 1 2
On a xX 2 |P2 y  t3 dt  t dt  donc :
1
0 2 0 6
1
P2  X 2  61 pX  21 q  31  X 2  2X  43
12

On calcule enfin la norme de P2 (laissé à votre discrétion !) et la base

Fabien DÉLEN [email protected] 349 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 348 (Mines-Telecom 2017 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-329-ProdScal) ). Exercice 349 (Mines-Telecom 2017 - Céline COULON (Oral-330-ProdScal) ). Voir
Voir énoncé énoncé
Soit A P Mn pRq tel que AT  A. 1. Soit E un espace préhilbertien réel, alors :
1. Soit λ une valeur propre réelle et X un vecteur propre associé, alors on a :

@px, yq P E 2, px|yq ¤ }x}2.}y}2
t
pAX qX  tpλX qX  λ x2i Démonstration : Soit λ P R, posons P pλq  }x λy }2 ¥ 0.

i 1
On a également P pλq  }x}2 2λpx|y q λ2 }y }2 donc P est un polynôme
et par ailleurs, en utilisant le fait que A est antisymétrique, du second degré en λ toujours positif ou nul et son discriminant est donc
toujours négatif ou nul :

t
pAX qX  tX tAX  tXAX  λtXX  λ |xi|2 ∆  p2px|y qq2  4}x}2 .}y }2 ¤0

i 1

ņ soit l’inégalité demandée.


Comme |xi|  0 (car X est non nul) on a λ  λ soit λ  0.
2 On peut aussi s’intéresser au cas d’égalité (à démontrer ?).

i 1 ∆  0 si, et seulement si, P admet une racine double t0 ce qui équivaut à
2. En particulier, 1 et 1 ne sont pas valeurs propres de A donc pA  In q dire :
et pA In q sont inversibles. Dt0 P R, P pt0q  0 ô }x t0y}  0 ô x t0y  0E
3. Posons M  pA  InqpA Inq1 on a alors : Donc il y a égalité si, et seulement si px, y q est liée.
»b
t M M  ppA  I qT pA
n In q1 qpA  In qpA In q1 2. Sur E  C pra, bs, Rq, on pose pf |gq  f ptqg ptq dt et alors :
t M M  ppA In q1 qT pA  In qT pA  In qpA In q1 a
t M M  pA In q1 pA  In qpA  In qpA In q1 » b »b »b
t M M  pI  Aq1 pA In qpA  In qpA In q1
2
n f ptqg ptq dt ¤ f ptq dt 
2
g 2 ptq dt
t M M  pI  Aq1 pA  I qpA In qpA In q1  In a a a
n n

On conclut que M t M  In et donc M P On pRq.

Fabien DÉLEN [email protected] 350 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 350 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-328-ProdScal) ). Exercice 351 (TPE-EIVP 2017 - Tristan AMM (Oral-336-ProdScal) ). Voir énoncé

Voir énoncé Soit M une matrice symétrique réelle de Mn pRq qui vérifie pour tout vecteur
Soit E un espace vectoriel de dimension
 3 et B  pe1, e2, e3q une base de E. colonne non nul de Mn,1 pRq, X T M X ¡ 0.
1 Soit ϕ l’endomorphisme canoniquement associé à M dans Rn .
Soit le plan de vecteur normal ~n   1 . 1. Soit λ une valeur propre de ϕ, alors il existe x P Rn , x  0 tel que ϕpxq  λx
1 soit
1. Notons p la projection orthogonale sur ce plan et q la projection orthogo- M X  λX ¡ 0 ñ X T M X  λX T X ¡ 0
nale sur Vectp~nq. XT M X
   Ainsi λ  ¡ 0 et les valeurs propres sont strictement positives.
XT X
x
p~u|~nq ~n  px 1 x y z On note µ  minpSppϕqq et ρ  maxpSppϕqq.
@~u  y
 , q p~uq 
}~n}
y
3
z
1  1
3
x y z
2. On note x.|.y le produit scalaire usuel de Rn et }.} sa norme associée.
z 1 x y z
M est symétrique réelle donc diagonalisable dans une base de vecteurs
Mais p q  IdE donc pp~uq  ~u  qp~uq soit : propres orthogonale d’après le théorème spectral.
  Notons pe1 , . . . , en q cette base, alors x se décompose dans cette base
2x  y  z 2 1 1
pp~uq 
1
 x 2y  z textB ppq 
1
 1 2 1  A
comme :

3
x  y 2z 3
1 1 2 x xi e i

i 1

2. Cette matrice est symétrique donc diagonalisable par le théorème spectral. et donc :

p est donc diagonalisable (et même un endomorphisme auto-adjoint) }ϕpxq} 
2
λ2i x2i
3. p étant une projection ses valeurs propres sont nécessairement 0 et 1 et ses 
i 1
espaces propres sont d’après le cours : Mais comme @i P rr1, nss, µ ¤ λi ¤ ρ alors :
E0 ppq  Kerppq  Vectp~nq et E1 ppq  Imppq  Vectp~nqK @x P Rn, µ}x} ¤ }ϕpxq} ¤ ρ}x}

3. @x P Rn tel que }x}  1, on a d’après Cauchy-Schwarz :


|xx|ϕpxqy| ¤ }x}.}ϕpxq} ¤ }ϕpxq} ¤ ρ}x}  ρ
Soit maintenant x  0E un vecteur propre associé à la valeur propre ρ,
posons y  }xx} , alors }y }  1, ainsi |xy |ϕpy qy|  ρ}y }2  ρ et donc

sup }ϕpxq}  sup |xx|ϕpxqy|  ρ


}x}1 }x}1

Fabien DÉLEN [email protected] 351 PSI 2023-2024


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Exercice 352 (TPE-EIVP 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-337-ProdScal) ). Voir Or }T n pcq  c} ¤ }T n pcq} }c} ¤ 2}c} car T est une isométrie vecto-
énoncé rielle donc par composée T n également.
2}c}
Soit E un espace vectoriel euclidien de dimension p. On prend T une isométrie Ainsi } n1 rT n pcq  cs} ¤ Ñ 0 et donc nÑlim8Tnpxq  a.
vectorielle de E, et on définit S  T  idE . On note, pour pu, v q P E 2 , pu|v q le n
produit scalaire de E. (b) Au vu de l’image d’un vecteur x de E, p  lim Tn est par définition
nÑ 8
1. @pu, vq P E 2, comme T est une isométrie et donc conserve la norme (ainsi la projection orthogonale sur KerS parallèlement à ImS.
que T 1 ) alors :

pu|T pvqvq  pu|T pvqqpu|vq  pT 1puq|T 1T pvqqpu|vq  pT 1puqu|vq


2. Soit x P KerpS q alors S pxq  0 et T pxq  x.
Soit y P ImpS q, Da P E, y  S paq  T paq  a.
On a donc :

px|yq  px|T paq  aq  pT 1pxq  x|aq  px  x|aq  0


Ainsi ImpS q et KerpS q sont orthogonaux. Le théorème du rang donne
dimpKerpS qq dimpImpS qq  dimpE q et de même en dimension finie
dimpImpS qK q dimpImpS qq  dimpE q.
On en déduit que dimpImpS qK q  dimpKerpS qq et donc pImpS qqK 
KerpS q.
3. On définit, @n P N , Tn  n1 pidE T . . . T n1 q.
(a) Soit x P E, déterminons lim Tn pxq, soit ppxq.
nÑ 8
Au vu de la question précédente il est logique d’utiliser la décompo-
sition E  KerpS q ` ImpS q donc D!pa, bq P KerpS q  ImpS q tel que
x  a b.
De plus T paq  a et Dc P E, S pcq  b soit T pcq  c  b.
Une récurrence immédiate permet d’écrire @k P N, T k pbq  T k 1 pcq
T k pcq.
On a alors :

Tn pxq  1
pa T paq ... T n1 paqq 1
pb T pbq ... T n1 pbqq
n
n¸1 n

 1
n .na
1
n rT k 1pcq  T k pcqs
k 0
 a 1
n rT n pcq  cs

Fabien DÉLEN [email protected] 352 PSI 2023-2024


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Exercice 353 (Mines-Ponts 2019 2023 - - Ryad GUENNOUN (Oral-325-ProdScal) Exercice 354 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-322-ProdScal) ).
). Voir énoncé Voir énoncé
Posons F  Vect pe1 , . . . , en q . Si dim F n, alors, dim F K  n  dim F ¡ 0 et 1. Pour pP, Qq P RrX s2 , t ÞÑ P ptqQptqet est continue sur r0, 8r.
donc, il existe x P F K tel que x  0. 
» 8 dt

De plus, P ptqQptqet  otÑ 8 1
Alors, on a xx, ek y  0 pour tout k P rr1, nss, donc }x}2  xx, ek y2  0, qui t2
par croissances comparées et
» 8 t2
k 1
est absurde car x  0. Ainsi, dim F n mène à une absurdité et la famille converge, donc P ptqQptqet dt converge et pP, Qq ÞÑ pP | Qq est bien
B  pe1 , . . . , en q est libre. définie sur RrX s
0
2.
Soit k P rr1, nss fixé et Hk  Vect pei , i P rr1, nssztk uq.
Comme rg pe1 , . . . , en q  n, on a dim Hk  n  1 et donc dim HkK  1. Soit p.|.q est clairement symétrique et bilinéaire du fait de la linéarité de
alors fk un vecteur directeur (donc non nul) de la droite HkK . l’intégrale.
» 8
On a E  Hk ` HkK , donc il existe x P Hk et λ P R tels que ek x P RrX s, on a pP | P q  P ptq2 et dt. Or,
λfk .
De plus, pour tout P
D’après le théorème de Pythagore, on a :
P ptq2 et ¥ 0 pour tout t P r0, 8r, donc par positivité de l’intégrale,
0

}ek }2  }x}2 }λfk }2  }x}2 λ2 }fk }2 . on a pP | P q ¥ 0 et p | q est positive.


Comme fk P HkK , on a xfk , ei y  0 pour tout i P rr1, nssztk u et par hypothèse :
On a, pour P P RrX s :

}fk }2  xfk , eiy2  xfk , ek y2  xfk , λfk y2  λ2 xfk , fk y2  λ2 }fk }4 . » 8

i 1 pP | P q  P ptq2 et dt ô P ptq2 et  0 pour tout t P r0, 8r
Comme fk  0, on obtient λ2 }fk }  1 et donc :
2 0
ô P ptq2  0 pour tout t P r0, 8r
}ek }2  }x}2 }λfk }2  }x}2 1 ¥ 1. ô P ptq  0 pour tout t P r0, 8r
Par hypothèse, on a aussi :
car t ÞÑ P ptq2 et est continue et positive sur r0, 8 r et et  0 pour
tout t P r0, 8r. Or, si P est nul sur r0, 8r, il admet une infinité de
ņ ņ ņ
}ek }2  xek , eiy2  xek , ek y2 xek , eiy2  }ek }4 xx, eiy2 ¥ }ek }4 .

i 1  
i 1,i k  
i 1,i k racines, donc il est nul.
Ainsi, p | q est définie.
Donc }ek }4 ¤ }ek }2, et comme ek  0, on obtient :
Finalement p.|.q est un produit scalaire sur RrXs, donc sur Rn rX s.
}ek }2 ¤ 1. 
2. Pour tout k P rr0, nss, Vect 1, X, . . . , X k  Vect pQ0 , Q1 , . . . , Qk q et
Finalement, 1 ¤ }ek }2  }x}2 1 ¤ 1 donc }ek }2  1 et }x}2  0, d’où deg Qk  k. »
ek  λfk P HkK , soit : 8
On a p1 | 1q  et dt  1, donc on peut prendre Q0  1.
}ek }  1 et xek , eiy  0 pour tout i P rr1, nssztku.
Pour tout k P rr1, nss, on a deg Q1k  k  1, donc Q1k P
0

Ceci étant vrai pour tout k P rr1, nss, on en conclut que B  pe1 , . . . , en q une Vect 1, X, . . . , X k1  Vect pQ0 , Q1 , . . . , Qk1 q et ainsi, Q1k K Qk (car
base orthonormée de E. Qj K Qk pour tout j  k ). De plus, les fonctions Q2k et t ÞÑ et étant de

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classe C 1 sur R, une intégration par parties donne pour tout x P R : Comme la base pQ0 , Q1 , . . . , Qn q est orthonormée, on a
»x »x
 
2Q1k ptqQk ptqet dt  Qk ptq2et x0 Qk ptq2 et dt

A pA | Qk q Qk ,
»x
0 0

 Qk pxq2ex  Qk p0q2 Qk ptq2 et dt
k 0

0 et donc :
ņ ņ
Comme lim Qk pxq2 ex  0 par croissances comparées, on peut passer à A Qk p0qpA | 1qQk  pA | 1q Qk p0qQk .
Ñ 8  
la limite que x Ñ 8, ce qui donne :
x
k 0 k 0

» » Et donc en choisissant A tel que pA | 1q  1 (c’est possible car A P F K et


8 8
2 Q1k ptqQk ptqet dt  Qk p0q2 Qk ptq2 et dt 1 R F q, on obtient :

A Qk p0qQk
0 0

Soit : k0

2 Q1k | Qk  Qk p0q2 }Qk }2 K °
Ainsi une base de F est pAq avec A  nk0 Qk p0qQk .
Et comme Q1k K Qk et }Qk }  1, on obtient : En notant pF la projection orthogonale sur F , on a :

Qk p0q2 1  0 dp1, F q  }1  pF p1q} .

Donc, Qk p0q2  1 pour tout k P rr1, nss et cette relation reste vraie pour Or, 1  λA pF p1q avec λ P R, donc dp1, F q  }λA}  |λ|  }A} et :
Q0 .
Ainsi, pour tout k P rr0, nss : pA | 1q  pA | λA pF p1qq  λpA | Aq  λ}A}2 .

Qk p0q2 1 Donc :
|pA | 1q| }A}  |pA | 1q|  |pA | 1q| .
dp1, F q 
On pose F  tP P RnrX s, P p0q  0u . On a : }A}2 }A} }A}
Et on a pA | 1q  1 et
P  an X n . . . a1 X a0 P F ô P p0q  a0  0 g g
ô P  anX n . . . a1X P Vect pX n, . . . , X q f ņ
f
f ņ
f ?
} A}  e Qk p0q  e
2 11  n 1,
Donc, F  Vect pX n , . . . , X q et donc dim F  n. Alors : k 0 k 0

dim F K  dim Rn rX s  dim F  n 1  n  1. donc :


dp1, F q  ?
1
Soit A un polynôme non nul de F . K n 1
Pour tout k P rr0, nss, on a Qk  Qk p0q P F , donc :

pA | Qk  Qk p0qq  0 ô pA | Qk q  pA | Qk p0qq  Qk p0qpA | 1q


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Exercice 355 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-323-ProdScal) ). Voir P Sn pRq. En reprenant les notations de la question 1, on a :
3. Soit S
énoncé
S  P T DP
1. On note }} la norme canonique de Rn . Soit S P Sn pRq. D’après le théorème
 P T ∆∆P 
spectral, S est diagonalisable dans une base orthonormée, autrement dit,
il existe D  diag pλ1 , . . . , λn q et P P On pRq telles que :
 P T ∆ PP T ∆P 
 P T ∆P  P T ∆P 
S  P T DP  P T ∆P P T ∆P T
On veut : Donc, avec A  P T ∆P P Mn pRq (et même A P Sn pRq), on a S  AAT .
P Sn pRq ô @X P Rn, X T SX ¥ 0
S
pñq On suppose que S P Sn pRq. Les λk sont ? alors ? les valeurs
 propres de
S, donc positifs. On peut poser ∆  diag λ1 , . . . , λn .
Alors, ∆T ∆  ∆2  D et, pour tout X P Rn :

X T SX  X T P T DP X  X T P T ∆T ∆P X  p∆P X qT ∆P X  }∆P X }2 ¥ 0

pðq On suppose que pour tout X P Rn, X T SX ¥ 0.


Soit λ P SppS q et X P Rn zt0u un vecteur propre associé. On a alors :

X T SX  X T pλX q  λX T X  λ}X }2

Or, par hypothèse, X T SX ¥ 0 et comme }X }2 ¡ 0p car X  0q, on a


λ ¥ 0.
Ainsi, toutes les valeurs propres de S sont positives, donc S P Sn pRq.
Finalement, on a bien :

S P Sn pRq ô @X P Rn, X T SX ¥ 0
2. Soit A P Mn pRq et S  AAT . On a :
 
ST  AA T T  AT T AT  AAT  S , donc S P SnpRq ;
pour tout X P Rn ,
T   
X T SX  X T AAT X  AT X AT X  AT X 2 ¥ 0.
Donc d’après la question précédente S P Sn pRq.
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Exercice 356 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-324-ProdScal) ). Voir en pF pg q  af1 bf2 , le projeté orthogonal de g sur F.
énoncé Or,
Pour tout n P N, x ÞÑ x ln x est de classe C sur s0, 1s en tant que produit de
n 1 inf f PF }g  f }2  inf pα,β qPR2 }g  pαf1 βf2 q}2
»1
telles fonctions
»1
et l’intégrale In est impropre en 0.
 inf pα,βqPR2 x2| ln x  αx  β |2dx
Or, I0  ln xdx converge (c’est du cours) avec I0  rx ln x  xs0  1 et
1 0

pour tout n P N , on a lim xn ln x  0, donc x ÞÑ xn ln x se prolonge par donc il existe bien pa, bq P R tel que :
0 2
»1 x Ñ0
»1 »1
continuité en 0 et In  n
x ln xdx converge.
x2 | ln x  ax  b|2 dx  inf x2 | ln x  αx  β |2 dx.
Ainsi, In est bien définie pour tout n P N.
0
0 pα,β qPR2 0
De plus, la dérivée de h : x ÞÑ xn 1 ln x est h1 : x ÞÑ pn 1q xn ln x xn , donc
pour tout a Ps 0, 1s :
»1
 1
h1 pxqdx  rhpxqs1a  xn 1
ln x a
 an 1
ln a
a
»1
 rpn 1qxn ln x xn s dx
a
»1  
1  an 1
 pn 1q n
x ln xdx
n 1
a

En faisant tendre a vers 0, on obtient pn 1qIn 1


n 1  0, soit pour tout n P N :
In   pn 1
1q2

On munit E  C 0pr0, 1s, Rq du produit scalaire usuel (et on note }  } la norme


associée). "
quand x  0
Notons g : x ÞÑ 0
x ln x quand x Ps0, 1s 1
, f : x ÞÑ x et f2 : x ÞÑ x2 (définies
sur r0, 1s ). On a g, f1 , f2 P E et pour tout pα, β q P R2 :
»1 »1
2
x2 | ln x  αx  β |2 dx  x ln x  αx2  βx dx  }g  pαf1 βf2 q}2
0 0

Enfin, si F  Vect pf1 , f2 q , F est un sous-espace de dimension finie de l’espace


préhilbertien réel E, donc inf f PF }g  f }2 existe (et vaut dpg, F q2 ) et est atteint

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K
Exercice 357 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-326-ProdScal) ). Voir Ainsi, on a Im u Im v  Im u ` Im v et rgpvq  rgpuq  p, donc :
énoncé
Notons p  rgpuq. Comme Im u  ker u, on a dimpker uq  p et le théorème du K
dimpIm u ` Im v q  rgpv q rgpuq  2p  dim E
rang donne :
dim E  rgpuq dimpker uq  2p Ceci prouve que :
K
Remarquons que Im u  ker u implique immédiatement que u2  0.  Im u ` Im v
E
Soit alors px, x1 q P E 2 . On a :
Remarquons qu’avec Im v € pker uqK , ker v € pIm uqK et Im u  ker u, on ob-
 
upxq | v x1  u2 pxq | y  p0 | yq  0 tient :
 pker uqK  pIm uqK  ker v
Im v
Ceci prouve que Im u K Im v et donc que : Soit maintenant x P kerpu v q. On a pu v qpxq  upxq v pxq  0, donc
y  upxq  v pxq  v pxq.
Im u Im v  Im u ` Im v Ainsi, y P Im u X Im v  t0u, donc y  upxq  v pxq  0.
Ceci donne : x P ker u X ker v  Im u X Im v  t0u, donc x  0.
Par ailleurs, pour tout px, y q P ker u  E, on a :
Ainsi, kerpu v q  t0u, et comme on est en dimension finie, on peut conclure
px | vpyqq  pupxq | yq  p0 | yq  0. que u v est inversible.

Donc, ker u K Im v et :
€ pker uqK
Im v

Or, dim pker uqK  2p  dimpker uq  p, donc :
rgpv q ¤ p p1q
De la même façon, on obtient ker v K Im u, donc :
ker v € pIm uqK

Et dim pIm uqK  2p  dimpIm uq  p, d’où :
dimpker v q ¤ p p2q
Or, d’après le théorème du rang, rg pv q dimpker v q  2p. Avec p1q et p2q, ceci
donne :
 
rgpv q  dimpker v q  p  rgpuq  dimpker uq  dim pIm uqK  dim pker uqK
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Exercice 358 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-327-ProdScal) ). Voir et ainsi, Q1k K Qk (car Qj K Qk pour tout j  k ).
énoncé De plus, les fonctions Q2k et t ÞÑ et étant de classe C 1 sur R, une intégra-
1. Pour pP, Qq P RrX s2 , t ÞÑ P ptqQptqet est continue sur r0, 8r. tion par parties donne pour tout x P R :
» 8 dt »x »x

De plus, P ptqQptqet  otÑ 8 1
t2
par croissances comparées et 2Q1 ptqQk ptqet dt

 Qk ptq  
Qk ptq2 et dt
2e t x
» 8 t2 k 0
0 0 »x
converge, donc P ptqQptqet dt converge et pP, Qq ÞÑ pP | Qq est bien 
 Qk pxq e  Qk p0q
2 x 2 Qk ptq2 et dt
définie sur RrX s
0 0
2.

(. 1 ) est clairement symétrique et bilinéaire du fait de la linéarité de Comme lim Qk pxq2 ex  0 par croissances comparées, on peut passer à
Ñ 8
la limite que x Ñ 8, ce qui donne :
x
l’intégrale.
» 8 » 8 » 8
P RrX s, on a pP | P q  P ptq2 et dt.
Q1k ptqQk ptqet dt  Qk p0q2 Qk ptq2 et dt
De plus, pour tout P
2
Or, P ptq2 et ¥ 0 pour tout t P r0, 8r, donc par positivité de l’inté-
0
0 0

grale, on a pP | P q ¥ 0 et p | q est positive. Soit : 


On a, pour P P RrX s : 2 Q1k | Qk  Qk p0q2 }Qk }2
» 8 Et comme Q1k K Qk et }Qk }  1, on obtient :
pP | P q  P ptq et dt ô P ptq2 et  0 pour tout t P r0,
2
8r
0 Qk p0q2 1  0
ô P pt q2
 0 pour tout t P r0, 8r
Donc, Qk p0q2  1 pour tout k P rr1, nss et cette relation reste vraie pour
ô
P ptq  0 pour tout t P r0, 8r Q0 .
car t ÞÑ P ptq2 et est continue et positive sur r0, 8 r et et  0 pour P rr0, nss, Qk p0q2  1.
Ainsi, pour tout k
tout t P r0, 8r. 3. On pose F  tP P Rn rX s, P p0q  0u . On a :
Or, si P est nul sur r0, 8r, il admet une infinité de racines, donc il
P  an X n . . . a1 X a0 P F
est nul.
Ainsi, p | q est définie. ô P p0q  a0  0
ô P  anX n . . . a1X P Vect pX n, . . . , X q
Finalement p | q est un produit scalaire sur RrXs, donc sur RnrX s.
2. Pour tout k P rr0, nss, Vect 1, X, . . . , X k  Vect pQ0 , Q1 , . . . , Qk q et Donc, F  Vect pX n , . . . , X q et donc dim F  n. Alors :
deg Qk  k. » 8 dim F K  dim Rn rX s  dim F  n 1  n  1.
On a p1 | 1q  et dt  1, donc on peut prendre Q0  1.
Soit A un polynôme non nul de F K .
P rr1, nss, on a deg Q1k  k  1, donc
0
Pour tout k P rr0, nss, on a Qk  Qk p0q P F , donc :
Pour tout k

Q1k P Vect 1, X, . . . , X k1  Vect pQ0, Q1, . . . , Qk1q pA | Qk  Qk p0qq  0 ô pA | Qk q  pA | Qk p0qq  Qk p0qpA | 1q.
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Comme la base pQ0 , Q1 , . . . , Qn q est orthonormée, on a Exercice 359 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-318-ProdScal) ).
Voir énoncé

A pA | Qk q Qk , Soit E un espace vectoriel euclidien, p un projecteur orthogonal de E.

k 0 1. Notons que comme p est un projecteur orthogonal on a
et donc :
ņ ņ  Imppq ` Kerppq
E
A Qk p0qpA | 1qQk  pA | 1q Qk p0qQk .
et posons F  Imppq, alors F K  kerppq.
 
On a donc E  F ` F K et tout élément x, y de E se décompose de façon
k 0 k 0

Et donc en choisissant A tel que pA | 1q  1 (c’est possible car A P F K et unique en :


1 R F ), on obtient : x  xF xF K et y  yF yF K

A Qk p0qQk . avec xF , yF P F et xF K , yF K P F K.
k 0  De plus @px, y q P E 2 , on a :

Ainsi une base de F K est pAq avec A  Qk p0qQk . En notant pF la px|ppyqq  pxF xF K |yF q  pxF |yF q

k 0
projection orthogonale sur F , on a de même :
pppxq|yq  pxF |yF yF K q  pxF |yF q
dp1, F q  }1  pF p1q} .
et donc p est un endomorphisme autoadjoint.
Or, 1  λA pF (1) avec λ P R, donc dp1, F q  }λA}  |λ|  }A} et : 2. Soit q un autre projecteur orthogonal, @px, yq P E 2, on a :
pA | 1q  pA | λA pF p1qq  λpA | Aq  λ}A}2 . px|p  q  ppyqq  pppxq|q  ppyqq  pq  ppxq|ppyqq  pp  q  ppxq|yq
Donc : et donc p  q  p est autoadjoint.
dp1, F q 
|pA | 1q| }A}  |pA | 1q|  |pA | 1q| . Pour tous sev F et G de E, on sait que pF GqK  F K X GK car E est
}A}2 }A} }A} 3.
euclidien.
d d
ņ ņ
? Avec F  Imppq et G  Kerq, on a :
Et on et }A}  Qk p0q2  11  n 1, donc

k 0 
k 0 pImp Kerq qK  pImpqK X pKerqqK  Kerp X Imq
dp1, F q  ? 1
4. p  q  p est autoadjoint donc diagonalisable. De plus Imp est stable par
p  q  p donc il existe donc une base pe1 , . . . , er q de Imp diagonalisant
n 1
l’endomorphisme induit par p  q  p. On a alors pp  q  pqpeiq  λi ei avec
λi P R.
Or ei P Imp donc ppei q  ei puis pp  q qpeiq  λi ei .
On complète cette famille de vecteurs propres de p  q par des éléments de

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ker q pour former une base de Imp ker q. Sur ces vecteurs complétant, q Exercice 360 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-319-ProdScal) ).
est nul donc p  q aussi. Voir énoncé
Enfin, on complète cette dernière famille par des éléments de Imq X Kerp Soit E  C 1 pr0, 1s, Rq. On définit le produit scalaire suivant :
pour former une base de E. Sur ces vecteurs complétant, p  q est nul car »1
ces vecteurs sont invariants par q et annule p. Au final, on a formé une @pf, gq P E , ϕpf, gq  f ptqgptq f 1ptqg1ptq dt
2
base diagonalisant p  q. 0
Rappelons que si p est un projecteur orthogonal alors
1. Par linéarité de l’intégrale et de l’opérateur dérivée il est facile de prouver
@x P E, }ppxq} ¤ }x} que ϕ est linéaire à gauche.
Par symétrie du produit, ϕ est symétrique et donc bilinéaire.
(en effet }x}2  }x  ppxq}2 }ppxq}2 .) Soit f P E, alors :
Considérons pλ, xq un couple de valeur propre, vecteur propre de p o q. »1
C’est-à-dire p o q pxq  λx. ϕpf, f q  f 2 ptq f 1 ptq2 dt ¥ 0
Alors 0
}p  qpxq}  |λ|}x}2 Maintenant si f P E et ϕpf, f q  0 alors on a l’intégrale d’une fonc-
Mais tion positive (en l’occurrence t ÞÑ f 2 ptq f 1 ptq2 ) et continue (puisque
}p  qpxq} ¤ }qpxq} ¤ }x} f P C 1 pr0, 1s, Rq) qui est nulle donc cette fonction est nulle, soit :
Donc comme x  0, on a |λ| P r0, 1s soit λ P r1, 1s mais on peut faire
@t P r0, 1s, f 2ptq f 1 ptq2  0 ô @t P r0, 1s, f ptq  f 1ptq  0
mieux !
Pour λ  0, la relation p o q pxq  λx prouve que x P Im p. On en déduit que ϕ est bien défini positif et donc qu’il s’agit bien d’un
Grâce comme Imppq  Kerpp  IdE q, on obtient ppxq  x produit scalaire sur E.
Donc ppq pxq  λxq  0. Cela signifie que q pxq  λx P Ker p. Par la suite on notera ϕpf, g q  pf |g q comme usuellement.
Donc px, q pxq λxq  0 ou encore pq pxq, q pxqq λpx, xq  0. Donc λ P r0, 1s
2. Soient V  tf P E | f p0q  f p1q  0u et W  tf P E | f 2  f u.
Montrons qu’ils sont orthogonaux déjà.
Soit pf, g q P W  V alors via une intégration par partie :
»1
pf |gq  f ptqg ptq f 1 ptqg 1 ptq dt
»01 »1
 f 2 ptqg ptq dt f 1 ptqg 1 ptq dt
0 »1 0 »1
 rf 1ptqgptqs10  f 1ptqg1ptq dt f 1 ptqg 1 ptq dt
 f 1p1qgp1q  f 1p0qgp0q
0 0

 f 1p1q  0  f 1p0q  0
0
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Montrons que V et W sont supplémentaires de E, comme ils sont ortho- Il s’agit donc de calculer la distance de w à V , mais comme w P W VK
gonaux il reste à prouver que E  V W par analyse-synthèse. alors on en déduit que son projeté sur V est l’élément nul et donc :
Les éléments de W sont les solutions de l’équation différentielle y 2  y,
d’équation caractéristique r2  1  0 donc les racines sont r  1. m  inf }v  pwq}2  }  w}2  }w}2
P
Les solutions sont donc engendrées par f1 : x ÞÑ ex et f2 : x ÞÑ ex et ainsi
v V

W  Vectpf1 , f2 q. On simplifie d’abord l’expression de w :


Ainsi pour f P E, supposons qu’il existe pv, wq P pV, W q tel que : 1
@x P r0, 1s, f pxq  vpxq wpxq  v pxq λ1 e x
λ2 ex
w px q  ee1αeβ ex eeαeβ1 ex

On : $
 e 1e1 pβ  e1αqex peα  β qex
e1 f p0q  f p1q  
"
f p0q  λ1 λ2  '
& λ1
e1  e
 e 1e1 αpe1x  ex1q β pex  exq
f p1q  λ1 e λ2 e1
ô' p q  f p1q
% λ2  ef 0
 sh4p1q rα shp1  xq β shpxqs
e  e1
Réciproquement on vérifie que w P W (w : x ÞÑ λ1 ex λ2 ex donc c’est
bon) et v  f  w P V car v p0q  v p1q  0.
Reste à calculer la norme de w, en rappelant que pour des éléments de W :
Finalement V et W sont supplémentaires orthogonaux. pf |gq  f 1p1qgp1q  f 1p0qgp0q
La projection orthogonale sur W des éléments de E a donc pour expres-
sion :
e1 f p0q  f p1q x ef p0q  f p1q x
et donc
pW pf qpxq  m  }w}2  w1p1qwp1q  w1p0qwp0q
e1  e e  e1
e e

3. On note Eα,β  tf P E | f p0q  α, f p1q  β u. w px q  rshp1  xqα β shpxqs donc wp0q  4α et wp1q  4β.
4
»1 shp1q
Calculons m  f Pinf f 2 ptq pf 1q2ptq dt en reformulant cette question w 1 p xq 
4
rα chp1  xq β chpxqs donc w1 p0q 
4
rα chp1q βs
E α,β 0 shp1q shp1q
sous forme de distance à un sous-espace vectoriel.
et w1 p1q  rα β chp1qs.
4
Attention Eα,β n’est pas un sous-espace vectoriel, mais quitte à soustraire shp1q
une certaine fonction w de W aux éléments de Eα,β on obtient un élément Soit
de v. m  w1 p1qwp1q  w1 p0qwp0q
Ainsi toute fonction f de H peut s’écrire sous la forme :  sh16p1q rβ pα β chp1qq  αpα chp1q β qs
e1 α  β x eα  β x  
f pxq  v pxq  sh16p1q αβ β 2 chp1q α2 chp1q  αβ
e 1  e e  e1
e e
loooooooooooooooomoooooooooooooooon
 16p2αβ shpαp1q β q chp1qq
2 2
P
w W

avec v p0q  v p1q  0 donc v P H et donc


m  inf }f }2  inf }v  pwq}2
f PH v PV

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Exercice 361 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-320-ProdScal) ). pKerpq X pKerqq € Keru est trivial.
Voir énoncé Soit x P Kerpuq, alors upxq  0E soit ppxq  q pxq.
Soit E un espace euclidien et p, q des projecteurs orthogonaux de E. On compose par p (à gauche puis a droite), on obtient ppxq  p  q pxq 
1. Soit F un sous-espace vectoriel euclidien de E, on a donc E  F ` F K et q  ppxq (rappel : p2  p).
tout vecteur x de E se décompose de façon unique comme x  xF xF K On compose par q (à gauche puis a droite), on obtient q pxq  q  ppxq 
avec x P F et x P F K . p  qpxq (rappel : q2  q).
Le projecteur orthogonal pF sur F (parallèlement à F K ) est l’application Donc ppxq  q pxq également soit ppxq  q pxq  0E et donc x P pKerpq X
linéaire de E dans E telle que pour tout x de E, pF pxq  xF . pKerqq.
Une de ses applications est le calcul de la distance d’un vecteur x à un pKerpp  IdE qq X pKerpq  IdE qq € Kerpu  2IdE q est trivial.
sous-espace vectoriel F : par propriété du cours, dpx, F q  }x  pF pxq}. Montrons Kerpu  2IdE q € pKerpp  IdE qq X pKerpq  IdE qq.
Soit x P Kerpu  2IdE q, alors upxq  2x ô ppxq q pxq  2x
On a alors d’une part }ppxq q pxq}  2}x} et d’autre part
2. p et q sont deux projecteurs orthogonaux, ils sont dont autoadjoints.
En effet, si p est la projection orthogonale sur F parallèlement à F K , tout
couple de vecteurs x, y P E se décompose de façon unique comme x  }ppxq qpxq} ¤ }ppxq} }qpxq} ¤ 2}x}
xF xF K et y  yF yF K dans E  F F K et :
donc }ppxq}  }q pxq}  }x}.
px|ppyqq  pxF xF K |yF q  pxF |yF q  pxF |yF yF K q  pppxq|y q De plus si p est la projection orthogonale sur F parallèlement à F K :
La somme de deux endomorphismes autoadjoints est encore autoadjoint }ppxq}  }x} ô }xF }  }x} ô x  xF ô x P F
donc u  p q est autoadjoint et le théorème spectral s’applique, donc u
est diagonalisable dans R dans une base orthonormée de vecteurs propres. Ainsi xinKerpp  IdE q  Imppq et de même xinKerpq  IdE q  Impq q donc
Ainsi le polynôme caractéristique de u  p q est scindé dans RrX s. x P pKerpp  IdE qq X pKerpq  IdE qq.
3. Soit λ P Sppuq, alors on sait que λ P R et Dx P E non nul tel que upxq  λx.
On rappelle que pour des projecteurs orthogonaux, on sait que pour tout
y dans E, }ppy q} ¤ }y } et }q py q} ¤ }y } donc :

}upxq}  }ppxq qpxq} ¤ }ppxq} }qpxq} ¤ 2}x}


Comme }upxq}  |λ|}upxq} et que x  0E , il en résulte que |λ| ¤ 2.
Reste à prouver que λ ¥ 0, pour le même vecteur propre x, on a :

λpx, xq  px|upxqq  px|ppxqq px|q pxqq ¥ 0

En effet, pour un projecteur orthogonal p, px|ppxqq  }xF }2 .


Il en résulte que λ P r0, 2s.
4. Montrons que Keru  pKerpqXpKerq q et Kerpu  2IdE q  pKerpp  IdE qqX
pKerpq  IdE qq par double inclusion.
Fabien DÉLEN [email protected] 362 PSI 2023-2024
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Exercice 362 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-321-ProdScal) ). donc :


Voir énoncé $ tP P RnrX s | pP |1q  0u  Vectp1qK
'
& Rn X r s Ñ 2 R
ņ Ce qui prouve que F est un sous-espace vectoriel et même au passage un
On fixe a0 , a1 , . . . , an dans R et ϕ :
'
% pP, Qq ÞÑ P pak qQpak q
.
hyperplan !

k 0 Notons pF la projection orthogonale sur F , alors d’après le cours :
1. Quels que soient les ak dans R, on prouve facilement que ϕ est linéaire à
gauche (par linéarité de la somme) et symétrique (par symétrie du produit) dpX n , F q  }X n  pF pX n q}  }pF K pX n q}
donc bilinéaire.

Or F K  Vectp1q est une droite vectoriel donc on a une forme simple pour
De plus @P P RnrX s, ϕpP, P q  P 2 pak q ¥ 0 donc ϕ est bien positive.
pF K pX n q qui est :
k 0
Reste à voir à quelle(s) condition(s) ϕ est bien définie. ņ
Soit P P Rn rX s tel que : ank
ϕpX n , 1q 
pF K pX n q  .1  k 0
ϕp1, 1q

ϕpP, P q  P pak q  0
2 n

k 0
Donc finalement :
On obtient donc que @k P rr0, nss, P pak q  0.  ņ   
   ņ 
Si les ak sont deux à deux distincts alors P admet n 1 racines distinctes  n  
 ak   ank 
et est de degré inférieur ou égal à n donc c’est le polynôme nul nécessaire-  k 0   
dpX n , F q     k 0 
ment ce qui fait de ϕ une forme bilinéaire définie positive donc un produit  n  n
 
scalaire.  
 
Si les ak ne sont deux à deux distincts, notons p n 1 le nombre de
ak deux à deux distincts et en réorganisant les numéros des ak on peut
les noter pa, . . . , ap , ap 1 , . . . an q de sorte à ce que pa, . . . , ap q soient deux à
deux distincts.
¹
p
On remarque alors que le polynôme P  pX  ak q est bien un élément

de Rn rX s et de plus que ϕpP, P q  0 sans que P soit le polynôme nul.
k 0

Ainsi ϕ n’est pas définie et pas un produit scalaire.


Une condition nécessaire et suffisante sur les ak pour que ϕ soit un produit
scalaire est donc qu’ils soient 2 à 2 distincts.

2. On cherche dpX n , F q où F  tP P RnrX s | P pak q  0u.

k 0

On remarque que F  tP P RnrX s | P pak qQpak q  0u avec Q  1

k 0

Fabien DÉLEN [email protected] 363 PSI 2023-2024


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Exercice 363 (Centrale 2023 - Abdelmlek MRAD (423-Exo-ProdScal) ). Voir Exercice 364 (CentraleSupelec 2021 - Marine COPPOLANI (Oral-313-ProdScal)

énoncé ). Voir énoncé


1. Soit A P Sn pRq, le théorème spectral s’applique et on en déduit que A est Exercice 1
semblable dans une base orthonormée de vecteurs propres à une matrice SELECT SUM(surface),AVG(etage), MAX(hauteur)
D diagonale contenant les valeurs propres λ1 , . . . , λn . FROM construction
Notons SppAq  tλ1 , . . . , λn u et λ  max |λi | 1. WHERE annee=2008
i Prr1,nss
Alors SppA λIn q  tλ1 λ, . . . , λn λu et @i P rr1, nss, λi λ ¤ 1 ¡ 0. Exercice 2
De plus A λIn reste une matrice symétrique réelle, et son spectre est 1. Dans un premier temps pour x dans r1, 1s on pose θ  arccospxq et alors :
inclus dans R . Pour tout réel θ et tout entier naturel n ¥ 1, on a
Il existe donc λ P R tel que A λIn P Sn pRq.
2. Soit Φ un endomorphisme de Sn pRq tel que ΦpSn pRqq  Sn pRq. cosppn  1qθq cosppn 1qθq  2 cos θ cospnθq
Montrons que Φ est surjective : soit A P Sn pRq fixé, alors d’après le 1), on
choisit λ P R tel que A λIn P Sn pRq .
ce qui fournit encore
Comme ΦpSn pRqq  Sn pRq, on a donc que : @θ P R, Pn1pcos θq Pn 1pcos θq  2 cos θPnpcos θq
— A λIn P ImpΦq,
— In P ImpΦq (en effet In P Sn pRq. ou enfin
Comme ImpΦq est un sous-espace vectoriel de Sn pRq, alors : @x P r1, 1s, Pn1pxq Pn 1pxq  2xPnpxq
AA λIn  λ  In P ImpΦq Ainsi, les polynômes Pn1 Pn 1 et 2XPn coı̈ncident en une infinité de
Ceci pour toute matrice A de Sn pRq donc Φ est surjective et comme il valeurs et sont donc égaux.
s’agit d’un endomorphisme, Φ est bijective, c’est un automorphisme.
@x P R, @n P N, Pn 1 pxq  2xPnpxq  Pn1pxq
3. Rappelons que Sn pRq  tM P SnpRq | SppAq P R u et Sn pRq  tM P 2. Soit P pnq l’hypothèse « Pn est un polynôme » à prouver par récurrence
Sn pRq | SppAq P R u. double.
Remarquons que  R mais cela ne suffit pas pour conclure.
R
Initialisation : P0  1 et P1  X sont bien deux polynômes.
Travaillons par caractérisation séquentielle des fermés pour montrer que Hérédité : Pn et Pn1 sont deux polynômes donc par produit et somme de
tout élément A de Sn pRq peut être approché par une suite d’éléments polynômes Pn 1 est bien aussi un polynôme.
pApqp de Sn pRq. Conclusion : Pour tout n P N, Pn est un polynôme.
Posons Ap  A p1 In pour p P N , alors SppAp q  tλ p1 | λ P SppAqu, 3. P0  1, P1  X et P2  2X.X  1  2X 2  1.
donc Ap P Sn pRq. 4. Une fonction Python possible est :
De plus Ap  A  p1 In soit }Ap  A}8  p1 Ñ 0, la suite pAp q converge def P(n):
donc vers A. from numpy.polynomial import Polynomial
On a bien construit une suite comme recherchée initialement donc
Sn pRq  Sn pRq.
if n==0:
return Polynomial([1])

Fabien DÉLEN [email protected] 364 PSI 2023-2024


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if n==1: 6. On fait un changement de variable comme proposé par l’énoncé, t  cospθq


return Polynomial([0,1]) et alors :
»0 »π
P pcos θqQpcos θq
return Polynomial([0,2])*P(n-1)-P(n-2)
P ptqQptq ΦpP, Qq  p sin θqdθq  P pcos θqQpcos θq dθ
5. Soient pP, Qq P Rn rX s, on pose f ptq  ? sur s  1, 1r. sin θ
1  t2
π 0

f est continue sur cet intervalle et on pose t  1  h, alors : Calculons ΦpPn , Pm q pour n  m :
P p1 hqQp1 hq »π »π
f pt q 
hÑ0
? ΦpPn , Pm q  Pn pcos θqPm pcos θq dθ  cospnθq cospmθq dθ
2h
0 0
Soit 1 est racine de P ou Q et donc on peut sortir h en facteur au numé- En linéarisant :
rateur et f devient prolongeable par continuité en 1, soit P p1qQp1q  0 et »π
ΦpPn , Pm q  cosppn mqθq cosppn  mqθq dθ 0
alors 1
|P p1qQp1q|
|f ptq| hÑ0 2
2 0

Ainsi on a la famille pP0 , . . . , Pn q est une famille orthonormée de n


1
h2 1
Ainsi f est intégrable sur r0, 1r par comparaison à une fonction de Riemann. éléments, c’est donc une base de Rn rX s.
De même sur s  1, 0s donc f est intégrable sur s  1, 1r et donc Φ est bien
7. Soit p P N, »1
défini. x P n px q
p
? dx  ΦpX p , Pn q
1 1  x 2
L’application Φ est symétrique (produit commutatif) et linéaire selon la
première variable par linéarité de l’intégrale (après avoir développé).
De plus, pour tout P P Rn rX s, Or X p P Rp rX s donc se décompose comme combinaison linéaire des élé-
»1
ments pP0 , . . . , Pp q avec p n.
?P ptq 2 Or le produit scalaire de Pn avec chacun des Pk pour 0 ¤ k ¤ p est nul
2
ΦpP, P q  dt ¥ 0
1 1  t donc par linéarité à gauche du produit scalaire :
»1
x Pn pxq
p
En effet il s’agit de l’intégrale d’une fonction positive ou nulle sur un in-
? dx  0
tervalle, qui est donc un nombre positif ou nul. 1 1  x 2
De plus, comme on est face à une intégrale nulle d’une fonction positive et
continue, alors cette dernière est nécessairement nulle, soit :

?P ptq 2  0
2
ΦpP, P q  0 ô @t Ps  1, 1r,
1t
Ainsi P ptq  0 sur s  1, 1r, ce qui signifie que P admet une infinité de
racines entre 1 et 1 (exclus) et donc que P est le polynôme nul.
Il s’agit bien d’une forme bilinéaire, symétrique et définie positive donc
d’un produit scalaire sur Rn rX s.

Fabien DÉLEN [email protected] 365 PSI 2023-2024


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Exercice 365 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-311-ProdScal) ). Exercice 366 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-312-ProdScal) ).
Voir énoncé Voir énoncé
Soit Sn pRq l’ensemble des matrices symétriques réelles et Sn pRq celui des On a U P Sn pRq.
matrices symétriques réelles à valeurs propres strictement positives. On veut une CN S pour qu’il existe V P AnpRq telle que U V P OnpRq.
1. Théorème spectral : 1. (a) On a donc U P OnpRq, soit
V
Toute matrice symétrique réelle est diagonalisable dans une base ortho-
normée de vecteurs propres : il existe P P On pRq et D diagonale telle que
t
pU V qpU V q  pU V qtpU V q  In.
D  P T AP .
Or, comme U P Sn pRq et V P An pRq, on a t U  U et t V  V , d’où :
2. On utilise le théorème spectral sur la matrice A, on note également D  t pU

diagpλ1 , . . . , λn q avec λi ¡ 0 les valeurs propres V qpU V q  t U t V pU V q
? de?A.  pU  V qpU V q
Posons alors B  P ∆P avec ∆  diagp λ1 , . . . , λn q ainsi
T

 U2  V U UV  V 2
B2  P ∆P T P ∆P T  P ∆2P T  P DP T  A  U 2  V 2 U V  V U
pU V q p U V q  p U V q t U t V
t
Ce qui prouve l’existence (l’unicité est également vraie mais bien plus dif-  pU V qpU  V q
ficile à prouver).  U2 V U  UV  V 2
3. Soit M P GLn pRq.  U 2  V 2  U V V U.
Posons A  M T M on a de suite AT  pM T M qT  M T M  A donc A est
symétrique et donc diagonalisable dans R. Donc :
Soit λ P R une valeur propre de A  M T M , il existe X  0 tel que pUt
V qpU V q  pU V q t pU V q  In
AX  λX et donc X T AX  λX T X. ô U2  V 2 UV  V U  U 2  V 2  p U V  V U q  In .
On a donc X T M M X  λX T X ô }M X }2  λ}X }2 (pour la norme
Alors :
U 2  V 2 U V  V U  U 2  V 2 pU V  V U q donne U V  V U  0n .
euclidienne).
On en déduit que λ ¥ 0 mais comme M P GLn pRq, alors A P GLn pRq et
U 2  V 2 U V  V U  In donne alors U 2  V 2  In .
donc λ ¡ 0. Finalement M T M P Sn pRq.
Il s’agit de la décomposition de Cartan d’une matrice de GLn pRq (hors
Ainsi, on a bien :
programme mais se démontre en exercice). On a vu que M T M P Sn pRq UV  V U et In  U 2  V 2
donc d’après le 2. il existe S P Sn pRq telle que S 2  M T M .
Posons alors O  M S 1 , on a les relations M  OS mais aussi (b) Soit λ P SppU q € R (U est symétrique réelle donc toutes ses valeurs
propres sont réelles) et X un vecteur propre associé à λpX  0q. On
OT O  pS T q1M T M S 1  pS 1qT S 2S 1  pS T q1S T SS 1  In a: 
U 2 X  λ 2 X  In V 2 X  X V 2 X
donc O P On pRq. On a ainsi prouvé l’existence d’un couple O orthogonale
et S P Sn pRq tel que M  OS. Donc :
(l’unicité est également vraie mais plus technique à prouver)  
t
X λ2 X  tX X V 2X ô λ2tXX  tXX t
XV 2 X

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ô λ2  1 }X }2  tXV 2X Fixons k P rrb1, rss. Comme λk P r1, 1s, on a 1  λ2k ¥ 0, donc, on peut
Or : poser αk  1  λ2k , ce qui donne :
"
}V X }2  tpV X qpV X q  tX tV V X  tX pV qV X  tXV 2X Vk P Ank pRq
 Vk2  αk2 Ink
Donc, t XV 2 X  }V X }2 ¤ 0, d’où λ2  1 }X }2 ¤ 0 et comme
}X }2 ¡ 0 car X  0, on obtient λ2  1 ¤ 0, soit : Soit alors µ une valeur propre réelle ou complexe de Vk . Alors, est µ2
valeur propre de Vk2 , donc µ2  αk2 , soit µ  iαk . Alors, χVk , le
λ P r1, 1s polynôme caractéristique de Vk , est :

Comme la matrice U est symétrique réelle, elle est diagonalisable χ Vk  pX  iαk qγ pX


k
iαk qδk
dans une base orthonormée (théorème spectral), donc si SppU q 
tλ1, . . . , λr u € R avec dim ker pU  λk Inq  nk pour tout k P rr1, rss, où γk et δk sont deux entiers naturels tels que γk δk  nk . On a
il existe P P On pRq telle que :
alors :

χVk p0q  piαk qγk piαk qδk  p1qγ piαk qγ δk


 p1qγ piαk qn
 diag pλ1In , . . . , λr In q  tP U P
k k
k k
.
D 1 r

Soit
Or, U V  V U , donc les sous-espaces propres de U sont stables par χVk p0q  p1qγk αknk ink .
V est ainsi :
t
P V P  diag pV1 , . . . , Vr q  ∆ Et, comme Vk est réelle, χVk P RrX s, donc χVk p0q P R.
Supposons que λk Ps  1, 1 r , alors αk  0, donc χVk p0q 
avec Vk P Mnk pRq pour
 tout k P rr1, rss.  p1qγk αknk ink P R équivaut à ink P R, c’est-à-dire nk pair.
On a alors t t P V P  diag t V1 , . . . , t Vr , mais : Rappelons que nk  dim ker pU  λk In q, et ainsi, pour tout λ P
  SppU q : si λ Ps  1, 1 r , alors ker pU  λIn q est de dimension paire.
t t
PV P  tP tV t  tP pV qP  tP V P  diag pV1, . . . , Vr q
t
P
2. Rappelons que l’on cherche une condition nécessaire et suffisante pour qu’il

Donc, diag t V1 , . . . , t Vr  diag pV1 , . . . , Vr q, autrement dit, pour existe une matrice V P An pRq telle que U V P On pRq.
tout k P rr1, rss, t Vk  Vk . Les matrices Vk sont antisymétriques. De On vient de prouver que si tel est le cas, alors SppU q € r1, 1s et pour
plus : tout λ P SppU q tel que λ Ps  1, 1 r, ker pU  λIn q est de dimension paire.
U2  V 2  In ô tP U 2P  tP V 2P tP InP Montrons que la réciproque est vraie.
On suppose donc que SppU q € r1, 1s et pour tout λ P SppU q tel que
ô t P U P 2  t P V P 2  In λ Ps  1, 1 r, ker pU  λIn q est de dimension paire.
ô D 2  ∆2  In On reprend les notations introduites dans la question 1 :
  b
Or, D2  diag λ21 In , . . . , λ2r In et ∆2  diag V12 , . . . , Vr2 , donc :
1 r SppU q  tλ1 , . . . , λr u € r1, 1s et pour tout k
P rr1, rss, αk  1  λ2k ,
U2  V 2  In ô @k P rr1, rss, λ2k In  Vk2  In pour tout k P rr1, rss, dim ker pU  λk In q  nk , avec nk  2pk quand
ô @k P rr1, rss, Vk2   1  λ2k In λk Ps  1, r1,
k k

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D  diag pλ1In , . . . , λr In q  tP U P avec P P OnpRq. Nous venons donc de construire V P AnpRq telle que U V  V U et U 2 
V 2  In . Alors :
1 r

Remarquons que toute matrice de la forme ∆ avec  diag pV1, . . . , Vr q


Vk P Ank pRq pour tout k P rr1, rss, est antisymétrique et commute avec D 
et, si on pose V  P ∆t P , alors :
t pU V qpU Vq  t U t V pU V q
 pU  V qpU V q
tV  P t∆tP P p∆qtP  P ∆tP  V , donc V P AnpRq; 
 U2  V U UV  V 2
U V  P Dt P P ∆t P  P D∆t P  P ∆Dt P  P ∆t P P Dt P  U2  V 2
soit U V  V U ,  In
U 2  V 2  In si et seulement si D2  ∆2  In (vu plus haut). Ainsi, V P An pRq et U V P OnpRq. Finalement, une condition néces-

Posons A 
1 0 , on a A  I2.
0 1 2 saire et suffisante pour qu’il existe une matrice V , antisymétrique réelle
de taille n, telle que U V soit orthogonale est SppU q € r1, 1s avec
Pour tous p P N et α P R, si W  diagpαA, . . . , αAq P M2p pRq, on a dim ker pU  λIn q paire quand λ Ps  1, 1r.
 
W 2  diag α2 A2 , . . . , α2 A2  diag α2 I2 , . . . , α2 I2  α2 I2p

Posons alors ∆  diag pV1 , . . . , Vr q avec pour tout k P rr1, rss :


Vk  0n si λk  1;
k

Vk  diag pαk A, . . . , αk Aq P M2p pRq si λk Ps  1, 1r.


k

On a alors pour tout k P rr1, rss :


"
si λk  1
Vk 
2 0n
αk2 In si λk Ps  1, r1
k

Donc :
"
si λk  1
Ink Vk2  Ink 
1  αk2 Ink si λk Ps  1, r1
 λ2k Ink

Et ainsi : 
In ∆2  In diag V12, . . . , Vr2 
 diag In V12, . . . , In Vr2
 diag λ21In , . . . , λ2r In
1 r

 D2
1 r

Ainsi, D2  ∆2  In et donc :
U2  V 2  In.
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Exercice 367 (ENSAM 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-315-ProdScal) D08). Exercice 368 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-314-ProdScal) ). Voir
Voir énoncé énoncé »π
1. L’application est bien définie de R2 rX s vers R, symétrique et linéaire par Soit m  inf
pa,b,cqPR3 π
pcos x  a  bx  cx2q2 dx.
rapport à la première variable par linéarité de l’opérateur dérivée (première "» π *
et seconde) et de la somme.  p    q
2 2
| p q P 3
De plus pP, P q  P p0q2 P 1 p0q2 P 2 p0q2 ¥ 0 en tant que somme de carrés.
1. Notons K cos x a bx cx dx a, b, c R .

Et si pP, P q  0 alors P p0q  P 1 p0q  P 2 p0q  0 et 0 est racine au moins L’ensemble K est une partie non vide minorée de R (par 0) donc elle admet
triple de P ce qui est impossible vu que P est de degré ¤ 2 sauf si P  0 bien une borne inférieure m.
$
donc cette application est bien définie positive. & C 0 prπ, π s, Rq2 Ñ R »π
1 1 2 2
Ainsi pP, Qq ÞÑ P p0qQp0q P p0qQ p0q P p0qQ p0q est un produit scalaire 2. Soit p.|.q l’application
% p f |g q Ñ
Þ f ptqg ptq dt
.
sur R2 rX s. π
0 prπ, π s, Rq.
2. Pour montrer que la famille p1, X, X q est orthogonale il suffit de calculer
2 Il s’agit d’un produit scalaire sur C
les produits scalaires de chaque couple d’éléments. On a alors :
p1|X q  1.0 0.1 0.0  0 »π
p1|X 2q  1.0 0.0 0.2  0 m inf pcos xP pxqq2 dx  P Pinf } cos xP pxq}2  dpcos, R2rxsq2
P p q π R pxq
pX |X 2q  0.0 1.0 0.2  0
P R2 x 2

3. Pour orthonormaliser la famille p1, X, X 2 q il suffit de diviser chaque élément m s’interprète donc comme le carré de la distance de la fonction cos à R2 rxs
par sa norme. et donc on en revient à calculer le projeté orthogonal de cos sur R2 rxs pour
}1}  1, }X }  1 et }X 2}  2, on en déduit la famille p1, X, X22 q. le produit scalaire défini au-dessus :
4. Soit f l’application définie pour tout P P R2 rX s par f pP q  P p1  X q.
m  } cos pR2 rxs pcosq}2
La linéarité ne pose aucun problème et si deg P ¤ 2 alors deg f pP q ¤ 2
trivialement par composée. Notons alors pR2 rxs pcosq : x ÞÑ α βx γx2 P R2rxs, on a alors :
Ainsi f est un endomorphisme.
Concernant la bijectivité de f , il suffit d’observer que f  f  Id c’est à dire $
ppR rxspcosq|x ÞÑ 1q  pcos |x ÞÑ 1q
&
p pR rxs pcosq|x ÞÑ xq  pcos |x ÞÑ xq
2
que f est sa propre bijection réciproque et donc que f un automorphisme
avec f 1  f . %
ppR rxspcosq|x ÞÑ x2q  pcos |x ÞÑ x2q
2

2
Pour savoir si f est-elle une isométrie il suffit de voir si l’image d’une b.o.n.
par f reste une b.o.n. Soit
Prenons la famille précédente p1, X, X2 q qui a pour image p1, 1X, p12X q q.
2 2
$ »π $
Pour les deux premiers vecteurs on a déjà p1, 1  X q  p1, 1q  p1, X q  1 '
' p γx2 q dx  ' 2γπ 3
donc elle n’est pas orthogonale et f n’est pas une isométrie.
'
'
'
' » 
α βx 0 '
'
'
'
2απ
3
 0
& π
π &
pαx βx2 γx3 q dx  0 ô' 2βπ 3
 0
'
'
' » ππ '
' 3
' ' 2απ 3 2γπ 5
'
'
% αx2 p βx 3
γx 4
q dx  4π '
%  4π
π 3 5

Fabien DÉLEN [email protected] 369 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

On trouve après calcul : α   0 et γ   2π


15 45
,β . 15 ÉQUATIONS DIFFÉRENTIELLES
2π 2 4

Exercice 369 (CCINP 2022 - Jolan THOMASSET (Oral-354-EqDiff) ). Voir


On peut sinon calculer le projeté en cherchant une base orthogonale de énoncé
R2 rxs à l’aide du procédé de Gramm-Schmidt. mais c’est plus long. Soit le système différentiel Y 1 ptq  AptqY ptq avec t P R.

1 3t 2t
On donne Aptq 
1  3t
Il s’agit de calculer maintenant : .
4t
»π  1. Un simple calcul donne :
45 2 2
m  } cos pR2 rxs pcosq}  cos x  2
15
χA  X 2  trpAqX detpAq
2
x dx
π 2π 2π 4
 X 2  2X r1  9t2 8t2s
Après pas mal de calculs (dont des intégrations par partie) on trouve :  X 2  2X p1  t2q
Ainsi les racines sont λ  1  t et :
m  } cos pR2 rxs pcosq}2  2π  π5
225 675 2025
π  
3 2π 7
KerpA  p1 tqI2 q  Ker
2t 2t  Vect 1
4t 4t 1
et  
KerpA  p1  tqI2 q  Ker
2t
2t  Vect
4t 1
4t 2
(si t  0 on obtient la matrice identité I2 et les résultats sont toujours
bons.)

2. On pose la matrice de passage inversible P 
1 1
, alors par le cours :
1 2

P 1 AP D 1 t 0
0 1t
3. On a, comme P est indépendante de t :
Y 1 ptq  AptqY ptq ô pP 1 Y 1 q  DpP 1 Y q

C1 e 2 p1 tq
1 2

Ainsi en posant Z  P 1 Y on a Z 1  DZ soit Z ptq 


C2 e 2 p1tq
1 2 .

Puis Y ptq  P Z ptq soit :



C1 e 2 p 1 q2 C2 e 21 p1tq2
1
t
Y pt q 
C1 e 2 p1 tq2
2C2 e 2 p1tq
1 1 2

Fabien DÉLEN [email protected] 370 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 370 (CCINP 2021 - Antoine LUCAZEAU (Oral-342-EqDiff) ). Voir On a A  P T P 1 donc en posant Y  P 1X on a :
énoncé
X 1  AX ô Y 1  T Y

1. Soit f un endomorphisme de E de dimension 2 et A  1 4 sa
1 3 
matrice dans une base quelconque. En posant Y  y1
on doit donc résoudre :
On a χA  X 2  trpAqX detpAq  X 2  2X 1  pX  1q2 donc
y2
SppAq  t1u. "
y11  y1
"
y11  y1 C2et ô
"
y1 ptq  C1 e t C 2 pt  1 qe t

 2 4

y21  y2
y2
ô y 2 pt q  C2et y2 ptq  C2 e t
De plus KerpA  I2 q  Ker  2
1 2
Vect
1 .
Ainsi A n’est pas diagonalisable car la dimension du sous-espace propre (y1 s’obtient via la méthode de variation de la constante)

n’est pas égale à la multiplicité de la valeur propre. 2 1
Reste à obtenir X  P Y avec P 
2. Comme χA est scindé dans R on en déduit que A est diagonalisable dans 1 0 soit :
R et donc qu’il existe Dpe1 , e2 q P M2,1 pRq2 tels que la matrice T dans cette "
base est triangulaire supérieure avec : x pt q  2pC1et C2 pt  1qet q  C2 et
 y pt q  pC1et C 2 p t  1 qe t q
1 
T  0 1

e1 est un vecteur propre associé à la valeur propre 1 donc e1  21 .

On choisit par exemple   1 et on cherche e2  x
y
tel que :

f pe 2 q  e 1 e2

Ceci donne le système :


" "
x  4y  2 x ô 2x  4y  2 ô x  1  2y
x 3y  1 y x 2y  1

On choisit par exemple e2 
1 .
0

Dans cette base on a bien T  1 1
0 1
.

3. On a : " 
x1  x  4y ô X 1  AX avec X  x
y1  x 3y y

Fabien DÉLEN [email protected] 371 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 371 (CCINP 2021 - Antoine VOLTA (Oral-343-EqDiff) ). Voir énoncé Exercice 372 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-341-EqDiff) ). Voir
Soit f : R Ñ R et f de classe C 1 . On note C sa courbe représentative et ∆ sa énoncé
tangente au point de coordonnées M0 px0 , y0 q avec x0 ¡ 0. On donne l’équation différentielle suivante :
On suppose de plus que le coefficient directeur de sa tangente ne s’annule pas.
1. Le cours de première fourni l’équation de ∆ : xp1  xqy 2 p1  3xqy 1  y  0 pq

y  f 1px0qpx  x0q f px0 q 1. (a) Raisonnons par analyse-synthèse, soit y une solution de pq dévelop-
pables en série entière sur un intervalle de la forme s  R, Rr avec
R ¡ 0.
2. Coordonnées du point d’intersection A de ∆ avec l’axe des abscisses :

 x0  ffp1xp 0qq
8
0  f 1 px0 qpxA  x0 q
¸
f px0 q ô xA Posons y pxq  an xn , alors y est de classe C 8 sur s  R, Rr et :
0

Soit Apx0  ffp1xp00qq , 0q.
n 0

8
¸ 8
¸
Coordonnées du point d’intersection B de ∆ avec l’axe des ordonnées : y 1 p xq  nan x  et y 2 pxq 
n 1
npn  1qan xn2
yB f 1px0qp0  x0q f px0q  x0f 1px0q f px0q n 1 n 2
Soit B p0, x0 f 1 px0 q f px0 qq. On a donc :
3. On suppose que pour tout x0 ¡ 0, M0 est le milieu du segment rAB s, c’est 8
¸ 8
¸ 8
¸ 8
¸ 8
¸
à dire que : pq ô npn  1qan xn1  npn  1qan xn nan xn1  3 nan xn  an xn
    
 xA 2 xB  yA 2 yB 8 8 8 8
n 2 n 2 n 1 n 1 n 0
x0 et y0 ¸ ¸ ¸ ¸
pq ô npn 1qan 1x
n
 npn  1qan xn pn 1qan 1x
n
 p3n 1qan xn  a0
On remplace :    
8
n 1 n 1 n 0 n 1
¸
2x0  x0  ffp1xp 0qq et 2f px0q  x0f 1px0q f p x0 q
pq ô
n 1
rnpn 1qan 1  npn  1qan xn pn 1q  p3n 1qan s xn  a0 a1
0
On a donc l’équation différentielle : Par unicité du développement en série entière on a donc ;
f px0 q  x0 f 1 px0 q "
a1  a0
Ou encore xy 1 y  0. @n ¥ 1, pn 1 q2 a n 1 pn2 n  3n  1qan 0
4. Sous forme normalisée sur R , on a y 1  0 soit apxq  et Apxq 
1 1 #
a a
y
x
lnpxq, donc les solutions sont de la forme :
x
ô @1n ¥ 1,0 an 1  n 2n 1 an  an 2
pn 1q 2

y : x ÞÑ Ce lnpxq 
C
8
¸
Ainsi @n P N, an  a0 et ypxq  a0  1 a0 x (R  1).
x
xn
Avec les conditions initiales f p2q  3 et f p3q  2 on obtient C  6 donc : n 0
f px q 
6 1. (b) pq est une équation différentielle linéaire d’ordre 2 homogène, par
x le théorème de Cauchy-Lipschitz, l’ensemble des solutions est donc

Fabien DÉLEN [email protected] 372 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

un sous-espace vectoriel de dimension 2, engendré par 2 fonctions Exercice 373 (Mines-Telecom 2023 - Bounam APHAVAYONG (413-Exo-EqDiff)

solutions linéairement indépendantes. ). Voir énoncé


Mais le 1.(a) n’a permis de trouver qu’une seule fonction solution (et ANALYSE :
ses multiples) donc un sous-espace vectoriel de solution de dimension Soit f une fonction continue sur R vérifiant :
1 et pq admet d’autres solutions que celles-ci. »x
2. Il y a 3 intervalles à considérer : I1 s  8, 0r, I2 s0, 1r et I3 s0, 8r. @x P R, f pxq  tf ptq dt  1 pq
z pxq 0
Posons y pxq  (sur s0, 1r) soit z pxq  p1  xqy pxq.
1x
»x
2
z est de classe C et donc : La fonction F : x ÞÑ tf ptq dt est l’unique primitive de t ÞÑ tf ptq sur R
s’annulant en x  0 par le théorème fondamentale de l’analyse.
0

z 1 pxq  p1  xqy 1 pxq  y pxq et z 2 pxq  p1  xqy 2 pxq  2y 1 pxq Ainsi F est dérivable sur R et comme f pxq  1  f pxq sur R alors f est
également dérivable sur R.
On en déduit que f 1 pxq  xf pxq  0, équation différentielle de solutions :
On a donc :
xz 2 pxq  xp1  xqy 2 pxq  2xy 1 pxq
xz 2 pxq  y pxq  p1  3xqy 1 pxq  2xy 1 pxq f pxq  Ce 2 x avec C PR
1 2

xz 2 pxq  px  1qy1pxq ypxq


xz 2 pxq  z1pxq SYNTHÈSE :
On injecte dans pq :
Ainsi on pose Z pxq  z1pxq et on résout xZ 1pxq  Z pxq soit Z pxq  Kx1 »x

avec K1 P R.
@x P R, Ce
1 2
2
x
 Cte t dt  1 1 2
2
0
On a donc z 1 pxq  K1
et z pxq  K1 lnpxq K2 avec pK1 , K2 q P R2 et
1 2
Ce 2 x  rCe t  C s  1
1 2
2
x C1
finalement :
y pxq  K1 sur s0, 1r
ln x K2
1x 1x Ainsi l’unique solution est f : x ÞÑ e 2 x .
1 2

lnpxq
De même y pxq  sur s1, 8r et ypxq 
ln x K4
1x 1x 1x
K3 K5

sur s  8, 0r.
K6
1x
Un raccord en x  0 (par continuité et dérivabilité) impose que K1  K5 
0 et K2  K6 .
Un raccord en x  1 (par continuité et dérivabilité) impose que K2  K4 
0 et K1  K3 (car 1lnxx  1).
Un raccordement sur R impose donc que K1  K5  K3  0 et K2 
1

K4  K6  0 et donc que la seule solution sur R est la solution nulle.

Fabien DÉLEN [email protected] 373 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 374 (Mines-Telecom 2018 - Guillem KHAÏRY (Oral-352-EqDiff) ). Voir Exercice 375 (Mines-Telecom 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-351-EqDiff) ).
énoncé Voir énoncé
e2x Soit l’équation différentielle x2 y 2 4xy 1 2y  lnp1 xq.
Soit pE q : y 2 pxq 4y 1 pxq 4y pxq 
.
1 x2 Raisonnons par analyse-synthèse, soit f une solution développable en série en-
1. L’équation homogène associée pH q est y 2 pxq 4y 1 pxq 4y pxq  0. tière. Il existe donc un réel R ¡ 0 tel que :
L’équation caractéristique ar2 4r 4 a pour racines double r  2 donc
les solution homogènes sont de la forme : 8
¸
@x Ps  R, Rr, f pxq  an xn
yH pxq  pAx B qe2x avec pA, B q P R2 
n 0

2. On pose g  f 1 2f . f est de classe C 8 sur s  R, Rr et :


Si f est solution de pE q alors g est de classe C 1 et donc g 1  f1 f 2.
f est solution de pE q si, et seulement si, 8
¸ 8
¸
f 1 p xq  nan x  et f 2 pxq 
n 1
npn  1qan xn2
e2x  
y 2 pxq 4y 1 pxq 4y pxq  y 2 pxq 2y 1 pxq 2ry 1 pxq 2y pxqs  g 1 pxq 2g pxq 
n 1 n 2

Ainsi @x Ps  R, Rr,
1 x2
2x
Ainsi f est solution de pE q ssi, g est solution pE 1 q : g 1  1e x2 . x2 y 2 4xy 1
2g
2y
L’équation homogène associée à pE 1 q a pour solutions : gH pxq  Ce2x .
8
¸ 8
¸ 8
¸
 n pn  1 qa n x n nan xn1
3.
4 2 an xn
Variation de la constante pour trouver une solution particulière.
  
8
n 2 n 1 n 0
gP pxq  C pxqe2x , soit après calculs C 1 pxq 
1
. ¸
1 x2  rnpn  1q 4n 2san x n
Finalement gP pxq  arctanpxqe2x et on résout alors n 0 
f1  rC arctanpxqse2x 8
2f
Or lnp1 xq 
¸ p1qn1 xn donc a  0 et :
Les solutions homogènes sont de la forme fH pxq  De2x . On réalise la
0

n 1
n
méthode de variation de la constante pour trouver une solution particulière.
Après calculs on trouve D1 pxq  C arctanpxq soit par IPP : 1qn1 p1qn1
» @n ¥ 1, an  npnp
2 3n 2q
 npn 1qpn 2q
D px q  x arctanpxq 
x
Cx dx
1 x2 Le rayon de convergence de cette série entière est bien R  1 à l’aide du critère
D px q  x arctanpxq  lnp1 x2 q
1
Cx D de d’Alembert.
2
Finalement : On cherche maintenant à exprimer f à l’aide de fonctions usuelles. En intégrant
 
y pxq  Cx x arctanpxq 
1
lnp1 x2 q e2x
»x 8
¸ p1qn1 xn
lnp1 tq dt 
D 1
npn 1q
2
0 n1

Fabien DÉLEN [email protected] 374 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

soit Exercice 376 (TPE-EIVP 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir


8
(Oral-353-EqDiff)

p1 xq lnp1 xq  x 
¸ p1qn1 xn 1 énoncé
n1
np n 1q
En intégrant à nouveau : 1. Comme f est développable en série entière, son développement est égal à
la somme de la série de Taylor correspondante , donc
»x 8
¸ p1qn1 xn
p1 tq lnp1 tq  t dt 
npn 1qpn 2q
2 8
¸ 8 f pk q 0
¸ p q xk
0 n1 f p xq  an x 2n

n 0 
k 0
k!
Soit après un peu de calcul (une IPP) :
et ainsi : 
8 f 2 p0 q 4  02 f p0q
1
px 1q2 lnp1 xq  x2  x 
3 1 ¸ p1q 
n 1
xn 2 a1   2
 f p0 q
2 4 2 n1
n pn 1qpn 2q 2 2
Donc :
Finalement il existe une unique solution développable en série entière solutions a1 1
de l’équation différentielle : 8
¸
2. De plus, pour tout x Ps  R, Rr, f pxq  an x2n , donc :
f p xq  px 1q2 lnp1 xq  x  x
1 3 2 1

n 0
2 4 2
8
¸ 8
¸
f 1 p xq  2nan x  et f 2 pxq 
2n 1
2np2n  1qan x2n2 .

n 1 
n 2

Alors :

f 2 px q  2 4x2 f pxq  0
8
¸ 8

ô 2np2n  1qan x2n2  2 4x2 an x2n 0
 
8 8 8
n 1 n 0
¸ ¸ ¸
ô 2np2n  1qan x2pn1q  2an x2n  4an x2pn 1 q0
  
8 8 8
n 1 n 0 n 0
¸ ¸ ¸
ô 2 pn 1qp2n 1qan 1x
2n
 2an x2n  4an1 x2n 0
  
8 8 8
n 0 n 0 n 1
¸ ¸ ¸
ô 2a1 2pn 1qp2n 1qan 1x
2n
 2a0  2an x2n  4an1 x2n 0
  
8
n 1 n 1 n 1
¸
ô 2 rpn 1qp2n 1 qa n 1  an  2an1s x  0 2n


n 1

Fabien DÉLEN [email protected] 375 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

 °
Comme f est solution de pE q, on a f 2 pxq  2 4x2 f pxq  0 pour tout h n
Et comme la série exponentielle n! converge sur R tout entier, on ob-
x P R, et par unicité du développement en série entière, on obtient pour tient :
tout n P N : f pxq  ex pour tout x P R
2

pn 1qp2n 1qan 1  an  2an1  0 4. Tel qu’indiqué, cherchons des solutions y de pE q sous la forme y : x ÞÑ
3. Pour n  1 la relation nous donne 6a2  a1  2a0  0, soit a2  21 (avec f pxqz pxq, avec z deux fois dérivable sur R. On a alorsy 1  f 1 z f z 1 , y 2 
a1  a0  1) f 2 z 2f 1 z 1 f z 2 et pour tout x P R, y 2 pxq  2 4x2 y pxq  0, soit, avec
Pour n  2, on obtient 15a3  a2  2a1  0, soit a3  61 . f aussi solution de pE q :
Ainsi a2  2!1 et a3  3!1 
Comme a0  1  0!1 et a1  1  1!1 , on peut alors conjecturer que an  n! 1 f 2 px qz p x q 2f 1 pxqz 1 pxq f pxqz 2 pxq  2 4x2 f pxqz pxq  0
pour tout n P N.
  
ô2f 1pxqz1pxq f pxqz 2 pxq f 2 px q  2 4x2 f pxq z pxq  0
Démontrons-le par récurrence (double). On a déjà que cette propriété est
vraie pour n  0, 1, 2 et 3 donc elle est initialisée.
ô2f 1pxqz1pxq f px qz 2 px q  0
Supposons-là vraie aux rangs n  1 et n et démontrons-là au rang n 1 à Et, avec f pxq  ex , on a f 1 pxq  2xex , donc pour tout x P R :
2 2

l’aide de la relation de récurrence, pour tout n P N :

pn 1qp2n 1 qa n  an  2an1  0 2f 1 pxqz 1 pxq f pxqz 2 pxq  0 ô 4xex z1pxq ex z2pxq  0


2 2

1
ô 4xz1pxq pz1q1 pxq  0
On a donc : ³
Les solutions de 4xw w1  0 sont les fonctions x ÞÑ λe ³4tdt  λe2x
x 2

an 1  pn 1
pan 2an1q
1qp2n
1q  avec λ P R, donc z 1 pxq  λe2x et on peut écrire z pxq  λ 0 e2t dt µ
2 x 2

avec pλ, µq P R2 On trouve alors :


an 1  pn
1
1qp2n
1 2
1q n! pn  1q! »x
y : x ÞÑ λe x2
e2t dt
2 2

an 1  1 1
2n 1 pn 1q! pn 1q!
2n
0
µex

»x
an 1  1
.
1 2n
2n 1 pn 1q! Enfin, les fonctions x ÞÑ ex
2
e2t dt et x ÞÑ ex ne sont pas proportion-
2 2

 1
nelles, donc forment une base de l’ensemble des solutions de pE q, qui est
0
an 1
pn 1q! un espace vectoriel de dimension 2 (car pE q est une équation différentielle
Ainsi par principe de récurrence, pour tout n P N, linéaire, homogène, d’ordre 2 ). » x
Finalement, les solutions de pE q sont les fonctions x ÞÑ λex e2t dt
2 2

an  1
0
µex avec pλ, µq P R2 .
n! 2

On a alors pour tout x Ps  R, Rr :


8 8 x2 n
¸ ¸
f p xq    ex
2n 2
an x

n 0 
n 0
n!

Fabien DÉLEN [email protected] 376 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 377 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-349-EqDiff) ). Voir énoncé Si on pose pour tout p P N, up  a2p et vp  a2p 1, on obtient :
1. En divisant l’équation (E) par - 2, y 2  21 xy 1  12 y  0, qui est une équation
linéaire, homogène, normalisée, d’ordre 2. On a alors à résoudre le système : up 1  a2p 2  2p2pa 2p
2q  4pp 1q up
1

1  a2p 3  2p2p 3q  2p2p 3q vp


a 2p 1 1
" vp
y 2  21 xy 1  12 y  0
?
y p0q  π, y 1 p0q  0 Remarquons qu’on a alors pour tout
Ceci est un problème de Cauchy, donc le problème posé admet une unique
solution. p P N, 4p 1
pp 1q!up 1  4pp!up,
8
¸
2. Cherchons une solution f : x ÞÑ an xn , développable en série entière sur donc la suite p4p p!up qpPN est constante, et pour tout p P N :

n 0
un intervalle s  R, Rr. La fonction f est de classe C 2 sur s  R, R r , avec
¸8 ¸8  u0  a0 ô a2p  4p1p! a0.
nan xn1 et f 2 : x ÞÑ npn  1qan xn2 . Alors, pour tout
4p p!up
f 1 : x ÞÑ
n1 n2
x Ps  R, Rr :
Par ailleurs, si vp  0, alors vp 1  2p2p1 3q vp  0. Ceci prouve par récur-
8
¸ 8
¸ 8
¸ rence que si en supposant que v0  a1  0, alors vp  0 pour tout p P N
2f 2pxq xf 1 pxq f pxq  2 npn  1qan xn2 x xn1 an xn et dans ce cas, on peut écrire (avec un produit télescopique), pour tout

n 2 
n 1 
n 0 p P N :
8
¸ 8
¸ 8
¸
 2 pn 2qpn 1qan 2x
n
nan xn an xn  v
p¹1 
p¹1   p

n 0 
n 0 
n 0 k 1
 1
ô vp
 1 1
8
¸  vk  2p2k 3q v0 2 3  5  . . .  p2p 1q
 r2pn 2qpn 1qan 2 pn 1qan s xn
k 0 k 0
 p
2  4  . . .  p2pq

n 0 ô vp  1
p2p 1q! v0
8
¸ 2
 pn 1q r2pn 2qan 2 an s xn
ô vp  p2p p! 1q! v0

n 0

Et comme f est solution de pE q, on a 2f 2 pxq xf 1 pxq f pxq  0 pour tout ô a2p 1  p2p p! 1q! a1
x Ps  R, Rr et par unicité du développement en série entière, on obtient
pour tout n P N :
Remarquons que pour tout x Ps  R, R r, pan xn qnPN est bornée
 (lemme
pn 1q r2pn 2qan 2 ans  0 2p
d’Abel), donc les suites extraites a2p x pPN et a2p 1 x
¸ ¸
2p 1
pPN
le sont
ô 2pn 2qan 2 an  0 aussi, et les séries a2p x2p et a2p 1x
2p 1
convergent (toujours d’après
ô an 2  2pna 2q n
le lemme d’Abel).

Fabien DÉLEN [email protected] 377 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Alors, pour tout x Ps  R, Rr, on peut écrire : Pour tout t P R, x ÞÑ etxt est de classe C 2 sur R (car proportionnelle
2

à une fonction exponentielle), de dérivée première x ÞÑ tetxt et


2

8
¸ seconde x ÞÑ t2 etxt .
2

f px q  an xn
Pour tout x P R, t ÞÑ tetxt et t ÞÑ t2 etxt sont continues, donc
2 2

8 8
n 0
¸ ¸ continues par morceaux, sur R en tant que produits de telles fonctions.
 a2p x 2p
a2p 1x
2p 1   

p 0 p 0 Pour tout x P R et tout k P N, on a tk etxt   |t|k etxt  tÑ8
2
o
2 1
,
8 1
¸ 8
¸ » » 8 dt
t2

 2p p!
a1 x2p 1 dt
convergent, donc t ÞÑ
 p2p 1 q!
a0 x . par croissances comparées et et
p 0  4p p! p 0 8 t2 t2
tk etxt , et en particulier t Ñ
Þ etxt2 et t ÞÑ tetxt2 , sont intégrables
2

Soit : sur R.
f  a0 f0 a1 f1 Pour tout réel a ¡ 0 et pour tout x P ra, as, t2 etxt ¤ t2 e|t|at et
2 2

8 1 8 t ÞÑ t2 e|t|at continue, positive et intégrable sur R (d’après ce qu’on


2
¸ ¸
avec f0 : x ÞÑ x et f1 : x ÞÑ
p!
a vu ci-dessus avec k  2 ).
2p
x2p 1

p0
4 p p!
p 0
p 2p 1q !
.
Ainsi la fonction f est de classe C 2 sur R avec
?
Si f vérifie les conditions initiales désirées, on a f p0q  a0  π et f 1 p0q  » »
8 8
a1  0. Ainsi : f 1 : x ÞÑ tetxt dt et f 2 : x ÞÑ t2 etxt dt.
2 2

f  πf
? 8 8
0

Remarquons que pour tout x P R : Soit x P R. Les fonctions t ÞÑ t et t ÞÑ etxt de classe C 1 sur R.
2

Alors, pour tout segment ra, bs € R, une intégration par parties donne :
8
¸ 81
¸

x2
p
f0 pxq   e
1 2p x2 »b  b »b
x .
etxt dt  tetxt  tpx  2tqetxt dt
4
p 2 2 2
p 0 p0
4 p! p! 4
a
a a »b »b
Ainsi, f0 est solution de pE q sur R tout entier (on montre à l’aide de la     x tetxt dt t2 etxt dt
2 2 2 2
bebx b aeax a 2
règle de d’Alembert que c’est aussi le cas de f1 ). Ainsi, l’unique solution a a

Or, lim aeaxa  bÑlim8 bebxb  0 par croissances comparées.


du problème de Cauchy posé est : 2 2

Ñ8
x ÞÑ
?πe x2
a
Avec les expressions de f 1 pxq et f 2 pxq obtenues plus haut, on obtient en
passant à la limite que a Ñ 8 et b Ñ 8 dans la relation ci-dessus :
4

» 8
Soit f : x ÞÑ etxt dt.
2 » 8 » 8 » 8
8 f px q  e  dt  x
tx t2
te  dt 2
tx t2
t2 etxt dt  xf 1 pxq 2f 2 pxq
2

8 8 8
Pour tout x P R, t ÞÑ etxt est continue, donc continue par morceaux,
2

sur R en tant que composée de fonctions continues sur R. Ainsi, pour tout x P R, 2f 2 pxq xf 1 pxq f p xq  0 donc f est solution

Fabien DÉLEN [email protected] 378 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

de pE q sur R. De plus : Exercice 378


" (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-350-EqDiff) ). Voir énoncé
x1  x 2y tet
f p0 q 
» 8
et dt 
2 ?π Le système
y 1  8x y et
se récrit :

»88   8   
X1
tet
f 1 p0q  tet dt   12 et2 0  AX B ptq avec X  ,A  et B ptq 
2 x 1 2
et
.
8 8 y 8 1

Donc, f vérifie le problème de Cauchy initial. Comme ce problème n’a Le polynôme caractéristique de A est χA  pX  1q2  16  pX  5qpX 3q; il
qu’une solution, on obtient : admet deux racines réelles distinctes : 3 et 5 . La matrice A est diagonalisable
dans R. On a :
»
Pour tout x P R,
8
etxt dt 
2 ?πe x2
.
   
 3 ô b  2a et A 5 ô b  2a
4
a a a a
8 A
b b b b
  
 1 1
(donc P 1  1 2 1  03 0
Donc, avec P
2 2 4 2 1
) et D
5
,
on a A  P DP 1 et :
1 
X1  AX B ptq ô X1  P DP 1X B ptq ô P 1 X D P 1 X P 1 B pt q

Soit avec P 1 X 
u
:
v
" 
u1  3u 1
2tet  e 
t

v 1  5v 
4
1 t t
4 2te e

On trouve (en cherchant une solution de chaque équation


 sous la forme d’une
combinaison linéaire de t ÞÑ e , t ÞÑ te et t ÞÑ e
t t  t :
"
uptq  ae3t 81 tet  32 e  18 et
1 t
1 t avec pa, bq P R2
v ptq  be  8 te  32 e  24
5t 1 t 1 t
e
    
Et avec X  x
y
P u
v
 1 1
2 2
u
v
 2u
u v
2v
,
on obtient :
"
xptq  ae3t be5t  16 e  16 et
1 t

y ptq  2ae 3t 2be  12 tet 16 et


5t avec pa, bq P R2

Fabien DÉLEN [email protected] 379 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

¸
Exercice 379 (CentraleSupelec 2018 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-347-EqDiff) ). D’après la règle de d’Alembert, la série an xn , donc dans ce cas aussi, le
¸
Voir énoncé ( rayon de convergence de la série entière an xn est infini.
On a Sα  f P C 2 pR, Rq | f p0q  α, @x P R, f 1 pxq  f pγxq . ¥ ¸
Remarquons que pour toute f P Sα , f 1 p0q  f p0q  α.
n 0
Finalement le rayon de convergence de la série entière an xn est infini.
( ¥
1. Pour γ  1, on a Sα  f P C 2pR, Rq | f p0q  α, @x P R, f 1pxq  f pxq ,
8 8 1
n 0
¸ ¸ p q
3. Posons hpxq  
donc n n 1
an xn xn . γ
 1, Sα  tx ÞÑ αe u .
2
x
n0 n0
Pour γ n!
( La fonction h est de classe C 8 (donc C 2 ) sur R (car somme d’une série
Pour γ  1, on a Sα  f P C 2 pR, Rqzf p0q  α, @x P R, f 1 pxq  f pxq .
Pour toute fonction f P Sα , f est C 2 sur R, donc f 1 est C 2 sur R et on
entière sur R).
De plus, hp0q  a0  0!1 γ 0  1 et pour tout x P R :
peut dériver la relation f 1 pxq  f pxq.
Ce qui donne pour tout x P R, f 2 pxq  f 1 pxq. 8
¸ 8
¸ 8
¸
Or, en remplaçant x par pour tout x dans f 1 pxq  f pxq, on obtient h1 pxq  nan x 
n 1
 n n!1 γ npn21q xn1  1
p n  1 q! γ
p q
n n 1
2 xn1 .
f 1 pxq  f pxq, donc pour tout x P R, f 2 pxq  f pxq, autrement dit, f 
n 1 n1 n1

est solution de y 2 y  0, donc f est de la forme x ÞÑ A cos x B sin x En réindexant, on obtient pour tout x P R :
avec A et B des constantes réelles. Comme f 1 p0q  f p0q  α, on obtient 8 1
¸ 8 1
¸ 8 1
¸
pn 1q n p n 1 q n pn1qn
f p0q  A  α et f 1 p0q  B  α, d’où : h1 pxq   
2n
γ 2 xn γ 2 xn γ 2 γ n xn
n0 n0 n0
n! n! n!
f : x ÞÑ αpcos x sin xq Soit finalement :
8 1
On vérifie facilement que x ÞÑ αpcos x sin xq est bien dans Sα et ainsi : ¸ pn1qn
h1 pxq  γ 2 pγxqn  hpγxq.
n0
n!
Pour γ  1, Sα  tx ÞÑ αpcos x sin xqu .
Ainsi la fonction h appartient bien à S1 .
Si f P S1 , alors si g  αf , on a g p0q  α  1  α et pour tout x P R :
1 npn21q
2. Posons an  n! γ pour tout n P N. Comme npn  1q est le produit
de deux entiers consécutifs, donc est un entier pair, npn21q est toujours un g 1 pxq  αf 1 pxq  αf pγxq  g pγxq .
entier naturel. Ainsi, la suite pan qnPN est bien définie pour tout γ P r1, 1s. Donc, g  αf P Sα . Ainsi la fonction g appartient bien à bien à Sα .
Quand γ  0, on a ¸ an  0 pour tout n ¥ 2, donc le rayon de convergence
4. Si γ  1, alors Sα ne contient qu’une seule fonction d’après la question
de la série entière an xn est infini. Quand γ  0, on a pour tout n P
1, reste vérifier qu’il s’agit bien de la fonction de la question 1.
¥ 8 1 p n 1 q n
 0 et, pour tout x P R :
n 0
¸
N, an On a trouvé g pxq  α γ 2 pγxqn sur R avec g P Sα .
n0
  n!
  

 Si γ  1 alors
 an 1 xn 1 1 npn1q  8 1

 a xn

  

 pn
1
p 1q
γ 2 x  n 1 1 |γ |n|x| nÝÑ
Ñ 8
0 p car |γ | ¤ 1q
g p xq  α
¸
xn  αex
q 
n n
n n!
 1 ! 2

n0
γ
n!

Fabien DÉLEN [email protected] 380 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

On retrouve bien la fonction du 1. Soit : p  q »x


Si γ  1 alors f p k q p0 q k
ņ n n 1

f px q  px  tqnf pγ n 1tqdt
γ 2
8 1
¸ p n 1 q n
x
g px q  α p1q k 0
k! n! 0
2 xn
n0
n!
Ensuite on majore :
On sépare les indices pairs n  2k et impairs n  2k 1 et on trouve : » x  » x 
   
  p  tq f pγ q ¤
t dt  |  t| |f pγ q|
t dt
p1q p  q p1q p q n n 1 n n 1
8
¸
2k 1 2k
x2k
8
¸
2k 2k 1
x2k 1  x  x
g px q  α
2 2 0 0
p2kq! p2k 1q!
k0 k 0
γn 1t P r|x|, |x|s donc |f pγ n 1tq| ¤ }f }r|
8
x|,|x|s
et |x  t|n ¤ xn donc :
Or » x 
p1q p 2
 qp q
2k 1 2k
 p1qkp2k1q  pp1qp2k1qqk  p1qk 

 xp  tq f p γ n n 1

q ¤ |x|n 1}f }r|
t dt 8
x|,|x|s
0
et de même
p q
p1q 2k 2k 1
2  p1qkp2k 1 q  pp1qp2k 1q qk  p1qk On injecte dans ce qui précède et :
   p q

f p k q p0 q k 
ņ n n 1

p q 
¤ γ
|x|n 1}f }r| x|,|x|s
2
Donc : f x x  8
  k!  n!
8 8 k0
g p xq  α
¸ p1qk x2k ¸ p1qk x2k 1  αpcos x sin xq
p2kq! p2k 1q! Par croissances comparées, lorsque n Ñ 8 on a :
k 0 k0
p q
n n 1

|x|n 1}f }r| x|,|x|s


On retrouve bien la fonction du 1. également . γ
ÝÑ 0
2

Supposons que γ Ps  1, 1r et soit f un élément de Sα ; n!


8 nÑ 8
Montrons que f est développable en série entière sur R.
On peut facilement prouver par récurrence que f est de classe C 8 sur R et Ainsi pour tout x dans R :
que : 8 f pkq 0
¸ p q xk
@x P R, @n P N, f pnqpxq  γ npn21q f pγ nxq f px q 
k!
Attention, erreur courante, une fonction de classe C 8 n’est pas nécessaire-
k 0
ment développable en série entière ! On utilise alors la formule de Taylor Ceci prouve que f est développable en série entière sur R et par unicité des
avec reste intégral, pour tout x de R, pour tout n P N : coefficients du DSE de Taylor on en déduit que f est bien unique et égale
»x
f pkq p0q k px  tqn f pn 1qptqdt
ņ à la somme de la série entière trouvée précédemment.
f px q  x
k 0
k! 0 n!

Soit »x
f pkq p0q k px  tqn γ p q

f px q  f pγ n tqdt
n n 1
1
x 2

k 0
k! 0 n!

Fabien DÉLEN [email protected] 381 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

¸
Exercice 380 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-346-EqDiff) ). D’après la règle de d’Alembert, la série an xn , donc dans ce cas aussi, le
¸
Voir énoncé ( rayon de convergence de la série entière an xn est infini.
On a Sα  f P C 2 pR, Rq | f p0q  α, @x P R, f 1 pxq  f pγxq . ¥ ¸
Remarquons que pour toute f P Sα , f 1 p0q  f p0q  α.
n 0
Finalement le rayon de convergence de la série entière an xn est infini.
( ¥
1. Pour γ  1, on a Sα  f P C 2pR, Rq | f p0q  α, @x P R, f 1pxq  f pxq , n 0
8
¸ 8 1
¸ p q
3. Posons hpxq  
donc n n 1
an xn xn .
 1, Sα  tx ÞÑ αe u . γ 2
x
n0 n0
Pour γ n!
( La fonction h est de classe C 8 (donc C 2 ) sur R (car somme d’une série
Pour γ  1, on a Sα  f P C 2 pR, Rqzf p0q  α, @x P R, f 1 pxq  f pxq .
Pour toute fonction f P Sα , f est C 2 sur R, donc f 1 est C 2 sur R et on
entière sur R).
De plus, hp0q  a0  0!1 γ 0  1 et pour tout x P R :
peut dériver la relation f 1 pxq  f pxq.
Ce qui donne pour tout x P R, f 2 pxq  f 1 pxq. 8
¸ 8
¸ 8
¸
1 npn1q n1 p q
Or, en remplaçant x par pour tout x dans f 1 pxq  f pxq, on obtient h1 pxq  nan xn1   xn1 .
1 n n 1
n γ 2 x
p n  1 q! γ 2

f 1 pxq  f pxq, donc pour tout x P R, f 2 pxq  f pxq, autrement dit, f 


n 1 
n 1
n! n1
est solution de y 2 y  0, donc f est de la forme x ÞÑ A cos x B sin x
avec A et B des constantes réelles. Comme f 1 p0q  f p0q  α, on obtient En réindexant, on obtient pour tout x P R :
f p0q  A  α et f 1 p0q  B  α, d’où : 8 1
¸ 8 1
¸ 8 1
¸
pn 1q n p n 1 q n pn1qn
h1 pxq   
2n
γ 2 xn γ 2 xn γ 2 γ n xn
f : x ÞÑ αpcos x sin xq n0
n! n0
n! n0
n!

On vérifie facilement que x ÞÑ αpcos x sin xq est bien dans Sα et ainsi : Soit finalement :
8 1
¸ pn1qn
Pour γ  1, Sα  tx ÞÑ αpcos x sin xqu . h1 pxq  γ 2 pγxqn  hpγxq.
n0
n!
1 npn21q
2. Posons an  n! γ pour tout n P N. Comme npn  1q est le produit Ainsi la fonction h appartient bien à S1 .
de deux entiers consécutifs, donc est un entier pair, npn21q est toujours un Si f P S1 , alors si g  αf , on a g p0q  α  1  α et pour tout x P R :
entier naturel. Ainsi, la suite pan qnPN est bien définie pour tout γ P r1, 1s.
Quand γ  0, on a ¸ an  0 pour tout n ¥ 2, donc le rayon de convergence g 1 pxq  αf 1 pxq  αf pγxq  g pγxq .
de la série entière an xn est infini. Quand γ  0, on a pour tout n P
¥  αf P Sα. Ainsi la fonction g appartient
Donc, g bien à bien à Sα .
 0 et, pour tout x P R :
n 0
»x
N, an
4. Pour tout f P E, on a T pf q : x ÞÑ α f pγtqdt. De plus, pour toute
 
f P E, on a T pf qp0q  α et T pf q est de classe C 3 sur R (car f est C 2 ) et
    0

 an 1 xn 1 1 npn1q 

 a xn

  

 pn
1
p 1q
γ 2 x  n 1 1 |γ |n|x| nÝÑ
Ñ 8
0 p car |γ | ¤ 1q pour tout x P R :
q 
T pf q1 pxq  f pγxq.
n n
n n!
 1 ! 2

γ

Fabien DÉLEN [email protected] 382 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

(a) Soit f P E. On a : T admet un unique point fixe. Supposons que γ Ps 1, 1rzt0u et soient
»x f et g deux points fixes de T . Alors, pour tout a Ps0, 1r, on a :
T pf q  f ô @x P R, T pf qpxq  α f pγtqdt  f pxq
" 0 }T pf q  T pgq}8  }f  g}8 ¤ a}f  g}8.
ô @TxpfPqpR,0qTpffqp10pxq qαf pγxq  f 1pxq Comme a 1, ceci est absurde si }f  g }8  0 et donc }f  g }8  0
ce qui veut dire que f et g coı̈ncident sur ra, as. Comme ceci est vrai
ô f P Sα pour tout a Ps0, 1r, donc les fonctions f et g coı̈ncident sur s  1, 1r.
Donc une fonction f est un point fixe de T si et seulement si f P Sα . Comme pour  tout x P R, f 1 pxq  f pγxq et γ  0, on a pour  tout
1
x P R, f γ x  f pxq, et de même pour g. Alors, x ÞÑ f γ1 x et 1
(b) Soit pf, g q P On a }f  g}8  supra,as |f  g|.
1
E2. 
Or, pour tout x P R : x ÞÑ g 1 γ1 x coı̈ncident sur s  1, 1 r , donc f 1 et g ’ coı̈ncident sur
» x

»x 
 s  |γ1| , |γ1| r. Comme f p0q  gp0q  α, f et g coı̈ncident sur s  |1γ , |γ1| r.
|T pf qpxq  T pgqpxq|  
 f p q 
γt dt g p q
γt dt
 Supposons maintenant que pour k P N, f et g coı̈ncident sur s 
»0x  1
|γ | , |γ | r. Alors, on montre comme ci-dessus que f et g ’ coı̈ncident
0
  1 1
  r p q  p qs
f γt g γt dt k k

sur s |γ |1 , |γ |1 r, et donc que f et g coı̈ncident sur s |γ |1 , |γ |1 r.



»0x 
 
k 1 k 1 k 1 k 1

¤ 
 | p q  p q|
f γt g γt dt.
 Ceci prouve par récurrence que f et g coı̈ncident sur s |γ1| , |γ1| r pour k
”
tout k P N. Alors, f et g coı̈ncident sur kPN s  |γ1| , |γ1| r. Et comme
0

Donc, si x P ra, as, alors pour tout t P r0, xs ou rx, 0s, on a |γt| 
k k

γ Ps  1, 1 rzt0u , on a |γ1| ¡ 1 et donc sur :


|γ ||t| ¤ a (car |γ | ¤ 1q et, ainsi, pour tout x P ra, as :  
» x  ¤
|T pf qpxq  T pgqpxq| ¤

 f}  }

g 8 dt  }f  g}8|x| ¤ a}f  g}8  |γ1|k , |γ1|k R

0 P
k N

D’où : Ainsi, les fonctions f et g coı̈ncident sur R, autrement dit, elles sont
}T pf q  T pgq}8 ¤ a}f  g}8 égales et donc, T admet un unique point fixe.
Finalement, dans tous les cas T possède un unique point fixe.
(c) Remarquons déjà que d’après la question a, l’ensemble des points Comme on a vu plus haut que l’ensemble des points fixes de T est
fixes de T est Sα , et d’après la question 3, Sα contient au moins une Sα et comme T possède un unique point fixe Sα ne contient que la
fonction, donc T admet au moins un point fixe. Si γ  0, alors si f fonction :
est g un point fixe de T , on a pour tout x P R : ¸8 γ npn21q
»x x ÞÑ α xn
n0
n!
f pxq  T pf qpxq  α f p0qdt  α f p0qx.
0

Et f p0q  α, donc f : x ÞÑ αpx 1q et ainsi, f est unique. Si γ  1,


alors Sα ne contient qu’une seule fonction d’après la question 1, donc

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Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 381 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-344-EqDiff) ). peut écrire pour tout t P R :
Voir énoncé »t
1. L’équation pE q est une équation différentielle linéaire d’ordre let normali- ϕptq  ϕp0qe at
e at
eau hpuqdu
sée, donc avec la condition initiale y pt0 q  x0 , elle forme un problème de 0» 8 » 8
Cauchy, qui admet une et une seule solution.  ϕp0qe at
e at
eau hpuqdu  eau hpuqdu
³ t pE q admet une unique solution ϕ telle que ϕ pt0 q  x0 .
Ainsi l’équation 0 t
 » 8 » 8
Soit F ptq  t0 f puqdu.  ϕ p0 q eau hpuqdu eat  eat eau hpuqdu
La fonction F est définie et de classe C 1 sur I pcar f est continue sur Rq, 0 t
avec F 1  f .
De plus, pour tout t P R :
Comme ϕ est solution de pE q sur I, on a :
 ³  ³
1
 at
e t
8 eau hpuqdu ¤ eat t 8 eau|hpuq|du
ϕ1 fϕ  g ô e ϕ1 F 1 eF ϕ  eF ϕ e ³
¤ eat t 8 eauMdu
F F
g

L’équivalence est vraie car eF ne s’annule jamais sur I. Alors, pour tout ¤ M eat  a1 eau t 8  Ma
tPI : » 8
»t »t »t Ainsi, t ÞÑ eat eau hpuqdu est bornée sur R .
1
eF ϕ  eF g ô eF ptqϕptq  eF pt qϕ pt0q 
0
eF puq g puqdu.
t
Donc, ϕ est bornée sur R si et seulement si la fonction
t0 t0 t0
 » 8
Et comme ϕ pt0 q  x0 et F pt0 q  0, on obtient pour tout t P I : t ÞÑ ϕp0q eau hpuqdu eat
0
»t »t
ϕptq  x0 eF ptq eF ptq eF puq g puqdu avec F ptq  f puqdu l’est.
t0 t0 Or, lim eat
t Ñ »8
 8 (car a ¡ 0 ). Ainsi, ϕ est bornée si et seulement si
8 »t
2. Soit f : t ÞÑ a. On a bien f, h P C 0 pR , Rq . On pose F ptq  0 f puqdu 
³t ϕ p0 q eau hpuqdu et dans ce cas, on a ϕ : t ÞÑ eat eau hpuqdu.
8
at. D’après la question précédente (avec t0  0 ), toute solution ϕ de Finalement³l’équation pE 1 q admet une unique solution bornée sur R , qui
0

pE 1q est de la forme : est t ÞÑ eat 8 eau hpuqdu.


t

»t
ϕ : t ÞÑ ϕp0qeat eat eau hpuqdu
0

Comme h est bornée sur R , il existe M P R tel que pour tout t P


R , |hptq| ¤ M .  
Alors, pour tout t P R , eat hptq ¤ M eat et comme a ¡ 0, la fonction
t ÞÑ M eat est intégrable sur R , donc t ÞÑ eat hptq l’est aussi. Alors, on

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Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

 ? ? 
Une primitive de t ÞÑ e 2 A cos
3t
Exercice 382 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS ). 3 3
2 t B sin 2 t est
(Oral-345-EqDiff)

Voir énoncé
  ?  ? 
1. Notons h : t ÞÑ ept .
t ÞÑ e 2 λ cos
3t 3 3
On cherche donc les fonctions f trois fois dérivables sur R telles que f 3 
t µ sin t
2 2
f  h.
Soit f une fonction trois fois dérivables sur R. Posons alors g  f 1  f . # ? # ?
avec :
Comme f est trois fois dérivables sur R, g l’est deux fois (en tant que
 32?λ  A ô
µ 2
3
λ ?2A  6 B
1 3

différence de telles fonctions) et :   23 λ  B3


2µ µ  63 A  12 B

g2 g1 g  f3  f2

f2  f1

f1  f

 f2  f . Et une primitive t ÞÑ p 1p 1 epp1qt est
2

t ÞÑ epp1qt  p3 1 1 epp1qt
Donc : 1
f3  f h ô g2 g1 g  h. pp  1q pp2 p 1q
Appelons alors pE q l’équation différentielle y 2 y1 y  h. L’équation quand p  1 et t ÞÑ 13 t quand p  1. Ainsi :
homogène associée est pH q : y 2 y 1 y  0. ? $  ? ? 
caractéristique est r2
L’équation ? r 1  0, de racines j   12 i 3
et & e 3t λ cos 23 t 3 1
ep 1tpq quand p  1
2
ϕ : t ÞÑ
2 µ sin 2 t  v
j̄  i1 3
2 , donc les solutions de pH q sont les fonctions : % e 3t
 ? ?  p3 1
quand p  1
? ?
2 3 3 1
2 λ cos t µ sin 2 t 3t v
    2

t ÞÑ e P R.
t 3 3
avec pλ, µ, v q P R3 . Et comme f ptq  et ϕptq, les solutions du problème sont
2 A cos t B sin t avec A, B
2 2
les fonctions :
Par ailleurs, une solution particulière de pE q est t ÞÑ 1
ept , donc les  ?  ? "
si p  0
p2 p 1
solutions de pE q sont les fonctions :
1
ept
f : t ÞÑ λe 2 cos µe 2 sin 
t 3 t 3
vet p3 1
si p  0
t t
  ?  ?  2 2 1 t
3 te
t ÞÑ e 2 A cos P R.
t 3 3 1
ept avec A, B
avec pλ, µ, v q P R3 .
t B sin t
2 2 p2 p 1
Alors, avec g  f 1  f, f 3  f  h si et seulement s’il existe pA, B q P R tel 2. Comme les racines du polynôme caractéristique sont les valeurs propres
que pour tout t P R : de la matrice M et tout polynôme caractéristique est unitaire, on veut
  ?  ?  prouver que pour tout polynôme unitaire, non constant P 

ak X k de
f 1 ptq  f ptq  e 2 A cos
t 3 3 1
2
t B sin
2
t
p2 p 1
e pt

k 0

CrX s (avec an  1q et toute racine λ de P , on a |λ| ¤ |ak |.
En posant ϕ : t ÞÑ et f ptq (trois fois dérivables sur R en tant que produit 
de telles fonctions), on obtient, avec ϕ1 : t ÞÑ et f 1 ptq  et f ptq :
k 0

  ?  ?  Soit donc P  ak X k P CrX s non constant tel que an  1 et λ une racine
ϕ1 ptq  e
3t
2 A cos
3
t B sin
3
t
1
epp1qt . 
k 0
2 2 p2 p 1 complexe de P (le théorème fondamental de l’ algèbre assure l’existence

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d’une racine). Exercice 383 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-348-EqDiff) ). Voir
On a alors : énoncé
ņ 
n¸1 n¸1  Soit l’équation différentielle : xpx 1qy 1
 arctan x .
y
P pλq  ak λ k
λ n
ak λ k
0 ô λ n
 ak λ .k 1. Notons I1 s  8, 1r, I2 s  1, 0r et I3 s0, 8r les 3 intervalles ne
   contenant ni 1 ni 0 et résolvons l’équation sur chacun d’entre eux.
1 y, on pose :
k 0 k 0 k 0

Commençons par l’équation homogène : pH : y 


Donc : 
1
n¸

 
n¸1 xpx 1q
|λ| 
n 
 a λk
 ¤ |ak | |λ|k . 1   1
apxq 

k
 1

k 0 
k 0
xpx 1q x x 1
Considérons alors deux cas. Si |λ| ¤ 1, alors :
Une primitive A de a est donc :

n¸1 n¸1 ņ 
 1 

|λ| ¤ 1 |λ| ¤ 1 n
|ak | |λ| ¤ 1 k
|ak |  |ak | . Apxq   ln |x| ln |x 1|  ln 1
x

k 0 k 0 
k 0

Si |λ| ¥ 1, alors λ  0, |λ1 | ¤ 1 et Ainsi pour k P t1, 2, 3u, on a :



    Sk,H  tx P Ik ÞÑ Ck 1
1
| Ck P R u
|λ|  |λ|λ|n|1 ¤ |ak | |λ|k  |λ||nak1|k ¤ |ak | ¤ 1
n n¸1 n¸1 n¸1 n¸1 ņ x
|ak |  |ak | . 
k 0 k 0 k 0   On cherche une solution particulière de la forme yP pxq  λpxq 1
k 0 k 0 1
,

x
Dans, tous les cas, on a |λ| ¤ |ak |. Ainsi, pour toute M P MnpCq, si alors λ est solution de l’équation :
 pq

k 0
λ1 pxq 
arctan x
p
x x 1 q  arctanpxq
P  ak X k  χM , on a pour tout λ P SppM q : x 1 x 1

x
k 0
Et par intégration par partie :

  »
|λ| ¤ |ak | λ px q 
 arctanpxq 1 1
dx

k 0 x 1 1 x2 1 x
En décomposant en éléments simples :

λ px q 
 arctanpxq  »
1 1
dx
x 1 1 x2 1 x
ainsi :
  »
λ px q 
 arctanpxq 1 x 1 1
dx
x 1 2 1 x2 1 x2 1 x

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En intégrant sur I1s  8, 1r, I2 s  1, 0r ou I3 s0, 8r : 16 CALCUL DIFFÉRENTIEL


arctanpxq 1
λpxq   lnp1 x2 q arctanpxq ln |1 x|
1 1 Exercice 384 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-355-CalcDiff) ). Voir
x 1 4 2 2 énoncé
P t1, 2, 3u et x P Ik : R2 Ñ R
Ainsi pour k Soit f
px, yq ÞÑ x2 y 2  2x  4y
.

x 1 px 1 q x1
y p x q  Ck lnp1 x2 q arctanpxq ln |1 x|
x 1 1. f est une fonction multi-polynômiale donc continue et de classe C 1 sur R2 .
x 4x 2x 2x Cherchons ses points critiques :

2. Supposons qu’il existe une solution sur R, c’est à dire une fonction de classe
∇f px, y q 
Bf px, yq, Bf px, yq  p2x  2, 2y  4q  p0, 0q
C 1 sur R, notamment en x  0 et x  1. Bx By
Continuité :
Sur I2 s 1, 0r, y pxq  C2 Cx2 x 4x
2 opx2 q x o p xq x1 Ce système équivaut à px, y q  p1, 2q, vérifions s’il s’agit d’un extremum :
2x px opxqq 
C2
 x .
0
2x
Donc C2  0 est nécessaire pour assurer la continuité et alors y pxq  x
0

0
f px, y q  f p1, 2q  px  1q2 py  2q2  5 5  px  1q2 py  2q2 ¥ 0
De même sur I3 s  1, 0r, y pxq  Cx3 .
On a donc à faire à un minimum. f admet 5 comme minimum en p1, 2q
 0 est nécessaire pour assurer la continuité et alors ypxq 0 x
0
Donc C3 (et pas de maximum).
Ainsi y se recolle par continuité en posant y p0q  0. 2. f n’admet pas de maximum global sur R2 , s’il y en avait un il devrait être
Sur I1 s  8, 1r, par calcul de limite on a atteint en un point critique (et il n’y en a qu’un).
lim y pxq  lim x2x 1 arctan x   π .
xÑ1 xÑ1
On a de plus lim f px, 0q  lim px2  2xq  8, ce qui prouve qu’il n’y
4
Ñ 8 Ñ 8
Idem sur I2 s  1, 0r, lim y pxq   π4 .
x x
a pas de maximum global à nouveau.
xÑ1
On a donc continuité en x  1 pour tous pC1 , C2 q dans R en posant 3. La question 1. justifie bien que 5 est un minimum global sur R2 .
y p1q   π4 . Soit D  tpx, y q P R2 | 0 ¤ x ¤ 2, 0 ¤ y ¤ xu.
Dérivabilité : 4. D est le domaine intérieur délimité par le triangle rectangle OAB avec
En 0 : ypxxq y p0q 1 Ap2, 0q et B p2, 2q.
0  x  1 donc y est dérivable en 0 et y p0q  1.
x

En 1 : La seule partie non nécessairement dérivable de y pxq est ϕpxq  5. L’idée est que sur ce domaine D (fermé borné) les extremums globaux de
px 1q ln |x 1|. f sont atteints à l’intérieur de D ou sur les frontières. Il existent néces-
Pour x  1, on a ϕ1 pxq  1 ln |x 1| qui admet une limite infinie en 1. sairement car f est une fonction continue sur un compact donc bornée et
Donc ϕ n’est pas de classe C 1 en 1 et conséquent y non plus. atteint ses bornes.
Ainsi il n’existe pas de solution sur R. Le seul point critique de f étant placé hors de D, les extremums sont
forcément situés sur les frontières.

Fabien DÉLEN [email protected] 387 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Sur la frontière OB, on a x  y Exercice 385 (CCINP 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-356-CalcDiff) ). Voir
f px, xq  2x2  6x  f1 pxq et f11 pxq  4x  6 énoncé
3 Soit la surface pS q d’équation xyz  1.
x
1. Posons g px, y, z q  xyz  1, g est une fonction multi-polynômiale donc de
0 2 2

f1 pxq  classe C 1 et la gradient de g vaut :


0
∇g px, y, z q  pyz, xz, xy q
0 -4
f11 pxq
 92 On cherche les point singuliers :
∇g px, y, z q  pyz, xz, xy q  p0, 0, 0q ô yz  xz  xy  0 ô x  y  z  0
Sur la frontière OA, on a y 0
Mais le point p0, 0, 0q n’est pas sur S donc tous les points de S sont réguliers
f px, 0q  x2  2x  f2 pxq et f21 pxq  2x  2
et la surface est régulière.
x 0 1 2 2. L’équation du plan tangent est :
Bf px , y , z qpx  x q Bf px , y , z qpy  y q Bf px , y , z qpz  z q
f1 pxq  0 Bx 0 0 0 0
By 0 0 0 0
Bz 0 0 0 0

0 0 soit en remplaçant :
f11 pxq
1 xy0 z0 x0 y0 z x0 yz0  3x0y0z0  3
Sur la frontière AB, on a x  2 Comme x0 y0 z0  1 on a nécessairement x0 , y0 et z0 non nuls et donc non
parallèles aux plans pxOy q, pxOz q et pyOz q. Graphiquement cela forme
f p2, y q  y 2  4y 4y  y2  4y  f3pxq et f31 pyq  2y  4 donc bien un tétraèdre.
x 0 2 Notons A0 le point l’intersection de ce plan d’équation xA y0 z0 x0 y0 zA
x0 yA z0  3 avec l’axe pOz q, alors xA  yB  0 et donc zA x0 y0  3x0 y0 z0
f1 pxq  0 soit zA  3z0 .
De même pour le point B p3x0 , 0, 0q sur l’axe pOxq et le point C p0, 3y0 , 0q
0 sur l’axe pOy q.
f11 pxq
4 Le tétraèdre ABCO étant formé de côtés orthogonaux 2 à 2 au sommet O
on a alors :
A  base  hauteur  AOBC  OA
1 1
D’après les 3 tableaux de variation ci-dessus, on en déduit que le minimum 3 3
vaut  92 atteint en p 33 , 23 q et le maximum vaut 0 atteint en p0, 0q et p2, 0q. Soit : 
A  3x0  3y0  3z0 
1 1 9
3 2 2
Le volume du tétraèdre est donc toujours le même.

Fabien DÉLEN [email protected] 388 PSI 2023-2024


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Exercice 386 (Mines-Telecom 2022 - Louis AUFFRET (Oral-360-CalcDiff) ). Voir Exercice 387 (Mines-Telecom 2017 - Margaux SEGUIN (Oral-358-CalcDiff) ). Voir
énoncé énoncé $
Soient X, Y et Z trois variables aléatoires indépendantes qui suivent des lois & 0 si px, yq  p0, 0q
de Bernoulli de paramètres p, q et r avec p q r  1. Soit f : R2 Ñ R définie par f px, yq  % x3  y 3
sinon
On a alors : x2 y 2
E pXY Z q  E pX qE pY qE pZ q f est continue sur R2 ztp0, 0qu par quotient et composée de fonctions continues.
 pqr En p0, 0q passons en polaires lorsque r Ñ 0 :
 pqp1  p  qq  3 
|f px, yq|  
 r cos3 θ r 3 sin3 θ 
 rp| cos3 θ| | sin3 θ|q ¤ 2r Ñ 0
On pose alors f px, y q  xy p1  x  y q sur D  tpx, y q P r0, 1s
2 |x y ¤ 1u. 



r2
f est C 1 sur D car polynômiale en deux variables et :
$ Donc lim f px, y q  0 et ainsi f est continue en p0, 0q et donc sur R2 .
'
&
Bf px, yq  y  y2  2xy px,yqÑp0,0q
Bfx
B @px, yq  p0, 0q, f admet des dérivées partielles selon x et y et :
'
%
By p x, y q  x  x2  2yx $
' Bf px, yq  3x2px2 y2q  px3  y3q2x
'
&
On cherche les points critiques tels que ∇f px, y q  p0, 0q, soit :
Bx px 2 y 2 q2
'
'
%
B f B
px, yq   Bx px, yq
f
"
y  y  2xy  0
2 B y
x  x2  2yx  0 Bf et Bf sont continue sur R2ztp0, 0qu par
De même que pour la continuité,
Bx By
On a donc px, y q  p0, 0q ou px, y q  p0, 1q ou encore px, y q  p1, 0q ou quotient et composée de fonctions continues.
p2x y, x 2yq  p1, 1q ô px, yq  31 , 31 , on a 4 points critiques. En p0, 0q, on a
Pour les 3 premiers cas on a f px,y q  0 et donc cela ne peut être un maximum. $
Pour le dernier cas, on a f 13 , 31  27 1
, maximum potentiel. '
'
&
Bf p0, 0q  lim f px, yq  f p0, 0q  lim x3  1
Or f px, y q  0 sur la frontière de D et f est continue sur D qui est un fermé Bx xÑ 0 x0 xÑ 0 x 2
borné, donc f admet un maximum atteint en un point critique ou sur la fron- '
'
%
B f
p 0, 0q  lim
f p x, y q  f p 0, 0 q  y 3
lim 3  1
tière. 
By y Ñ0 x0 y Ñ0 y
Comme f px, y q  0 sur la frontière alors le maximum est atteint en 3 , 3 et f admet donc des dérivées partielles en p0, 0q.
1 1
1
vaut 27 .
En p0, 0q, on a
Bf px, xq  6x4  3 ÝÑ 3 et Bf px, xq  2x4 ÝÑ 1
Bx 4x4 2 xÑ 0 2 Bx 4x4 xÑ0 2
Bf n’est pas continue en p0, 0q et de même pour Bf .
Donc
Bx By
Au passage f n’est pas de classe C 1 sur R2 .

Fabien DÉLEN [email protected] 389 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 388 (Mines-Telecom 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-359-CalcDiff) ). Exercice 389 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-357-CalcDiff) ).
Voir énoncé $ Voir énoncé
& a xy si px, yq  p0, 0q Soient f P C 2 pR2 , Rq telle que
Soit f définie par f px, y q  x2 y 2
%
0 si px, yq  p0, 0q ∆f  BBxf2 BByf2  0 et gpr, tq  f pr cos t, r sin tq.
2 2

1. f est continue sur R2 ztp0, 0qu par quotient et composée de fonctions conti-
nues.
1. g est de classe C 2 par composée de fonctions de classe C 2 et par la règle de
En p0, 0q passons en polaires lorsque r Ñ 0 :
la chaine :
 
 r cos θr sin θ  Bg  cos t Bf sin t Bf
|f px, yq|  
 r

  r| cos θ sin θ| ¤ r Ñ 0 Br Bx By
f px, y q  0 et ainsi f est continue en p0, 0q et donc sur R2 .
ainsi que
Donc lim
px,yqÑp0,0q B r Bg  cos t Bf Bf B2f B2f B2f
2. @px, yq  p0, 0q, f admet des dérivées partielles selon x et y et : Br Br Bx sin t
By r cos2 t
B x2 r cos t sin t
B xB y r2 sin t
By2
$
'
'
&
Bf px, yq  y3
Bx px2 y3 2q3{2 D’autre part :
Bg  r sin t Bf Bf
'
'
%
Bf px, yq  x
Bt Bx r cos t
By
By px y2q3{2
2
et donc :
Bf et Bf R2 ztp0, 0qu par quotient et B2g  r cos t Bf  r sin t Bf r2 cos2 t B2f  r2 cos t sin t B2f r2 sin t B2f
De même qu’au 1),
Bx By sont continue sur
Bt2 Bx By B x2 B xB y By2
composée de fonctions continues.

En p0, 0q, on a B Bg B2 g  r2  B f B f  0
2 2

$
Bf p0, 0q  f px, y q  f p0, 0q
Donc : r
Br Br Bt2
r Bx 2 By 2

'
&
Bx lim
xÑ 0 x0
 xlim
Ñ0
00 Bg et B2g .
Bf p0, 0q  f px, y q  f p0, 0q g pr, tq ÞÑ f pr cos t, r sin tq admet des dérivées partielles
'
 ylim 00
2.
Br Br2
%
By lim
y Ñ0 x0 Ñ0 Pour tout r P R, les applications t ÞÑ g pr, tq et t ÞÑ
B g
f admet donc des dérivées partielles en p0, 0q.
Br sont continues par
morceaux donc intégrables sur r0, 2π s.
3. En p0, 0q, on a B2g est continue en r et continue par morceaux en t.
Bf px, 0q ÝÑ 0 et Bf p0, yq  y3  1 ÝÑ 1 Br2
B2g
Soit ra, bs € R, 2 est continue en r sur le compact ra, bs  r0, 2π s donc
Bx xÑ 0 Bx y3 y Ñ0
Br
Bf n’est pas continue en p0, 0q et ainsi f n’est pas de classe C 1 sur bornée par un certain M P R et :
Donc
Bx  2
B g


R2 . @px, tq P ra, bs  r0, 2πs,  Br2 pr, tq ¤ M  ψptq

Fabien DÉLEN [email protected] 390 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

La fonction ψ est intégrable sur r0, 2π s et donc, par intégration sur tout 17 ARCS PARAMÉTRÉS
segment, on peut affirmer que ϕ est de classe C 2 sur R avec :
Exercice 390 (TPE-EIVP 2017 - Anas BELCADI (Oral-363-Arc) ). Voir énoncé
» 2π
ϕ 1 pr q 
Bg pr, tqdt et ϕ2prq  » 2π B2g pr, tqdt On muni le plan d’un repère orthonormé pO,~i, ~j q. "
Br 0 Br
xptq  cos3 ptq
Soit f : t ÞÑ pxptq, y ptqq un arc paramétré défini par
2
y ptq  sin3 ptq
0 .
Ainsi : On note Γ le support associé à cette courbe paramétrée sur R.

rprϕ1 prqq1  rϕ1 prq r2 ϕ2 prq 


» 2π
Bg B2g
r pr, tq r2 2 pr, tqdt  
»
B g pr, tqdt1. Pour tout t P R, f pt 2πq  f ptq donc les points de paramètre t et t 2π
2π 2

Br Br B t2 sont confondus. on peut donc restreindre l’intervalle d’étude à rπ, π s.


Pour tout t P R, xptq  xptq et y ptq  y ptq donc les points de pa-
0 0

soit  2π ramètre t et t sont symétriques par rapport à p0xq. On peut restreindre
1 1
rprϕ prqq 
B d’étude à r0, π s puis compléter par symétrie par rapport à p0xq.
Bt pr, tq 0  0
g l’intervalle
Pour tout t P R, xpπ  tq  xptq et y pπ  tq  y ptq donc les points de pa-
Bg pr, tq ramètre t et π  t sont symétriques par rapport à p0y q. On peut restreindre
puisque t ÞÑ g pr, tq est 2π-périodique, il en est de même pour t ÞÑ l’intervalle d’étude à r0, π2 s puis compléter le tracé de Γ par symétrie par
Bt
donc finalement : rapport à p0y q.
rprϕ1 prqq1  0 L’étude complète n’est pas demandée mais il s’agit de la cardioı̈de dont le
Ainsi la fonction r ÞÑ prϕ1 prqq1 est continue et nulle sur R , cette fonction
tracé est :
continue est donc nulle sur R.
3. La fonction r ÞÑ rϕ1 prq est de dérivée nulle donc constante sur R, il existe
donc une constante C P R telle que

@r P R, rϕ1prq  C
Soit, sur R et R , ϕ1 prq  et donc ϕprq  C ln |r| D (les constantes
C

C et D ne sont pas identiques sur R et R , néanmoins ϕ étant définie et


r

continue sur R alors C  0 et finalement ϕ est constante.

2. Le support de la courbe est entièrement tracé sur r0, 2π s, on peut même


écrire avec le 1. que sa longueur L vaut :
» 2π » π

L }f 1ptq} dt  4 }f 1ptq} dt
2

0 0

Fabien DÉLEN [email protected] 391 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Soit Exercice 391 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-361-Arc) ).


» b » Voir énoncé " ? 2

π π

L4 9 sin2 ptq cos4 ptq 9 sin4 ptq cos2 ptq dt  12 sinptq cosptq dt
2 2
a cos t 4 cos t 3
0 0
Soit l’arc paramétré L :
? sin t
b
a
.

Finalement : 1. Posons X  cosptq, aptq  X 2 4X 3  pX 3qpX 1q.


L  12 rsinptq cosptqs02
π
 12  12  6 Mais comme X  cos t ¥ 1 alors X 3 ¥ 0 et X 1 ¥ 0 donc DL  R
(mais a n’est pas dérivable en t  π 2kπ avec k P Z).
De plus pour tout t P R, apt 2π q  aptq et bpt 2π q  bptq donc les points
M ptq et M pt 2π q sont confondus. Donc on restreint l’étude à rπ, π s (ou
r0, 2πs).
De même pour tout t P R, aptq  aptq et bptq  bptq donc les points
M ptq et M ptq sont confondus. Donc on restreint l’étude à r0, π s.
2. Pour tout t P R tel que t  π 2kπ avec k P Z :
$
a ptq  ?
& 1  sin tp2 cos tq
% 1
cos2 t 4 cos t 3
b ptq  cos t
In n’y a aucun point singulier sur t P r0, π r car pa1 ptq, b1 ptqq  p0, 0q n’admet
aucune solution, mais pour t  π on doit étudier la dérivabilité de a en
particulier.
π
t 0 π
2
a 1 pt q 0   ?
?
a pt q
2 2 ?
3
0

b1 ptq 1 0  -1

1
bptq
0 0

Tant que l’on y est, faisons le tracé de la courbe (même si ce n’est pas
demandé).

Fabien DÉLEN [email protected] 392 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

» 2π a
a
Notons L  a 1 pt q2 b1 ptq2 dt et f : t ÞÑ a1 ptq2 b1 ptq2 .
0
Approcher une intégrale numérique se fait par exemple à l’aide des sommes
de Riemann, il suffit de programmer le calcul de L, par exemple par la
méthode des rectangle à gauche :
def Rectangle(n):
S=0
for k in range(n):
S+=f(2*np.pi*k/n)
return S*2*np.pi/n

Pour t  π, montrons que a est dérivable.


Pour t  π  h avec h Ñ 0 quand t Ñ π  .
?
aptq  acos2 t 4 cos t 3
aptq  acos2 pπ  hq 4 cospπ  hq 3
aptq  bcos2 phq  4 cosphq 3
aptq  p1  h2 oph2qq2  4p1  h2 oph2 qq
2 2
3
a
aptq  a1  h2 oph2 q  4 2h2 3
aptq  h2 oph2 q
a pt q  π  t
0

Ainsi :

a1 ptq   sinpπ  hqpcospπ  hq 2q


 hp1 2q
 1
tÑπ  h hÑ0 h Ñ0
Donc il n’y a pas de point singulier.
3. On a résolu ce problème juste au-dessus :
A l’origine (t  π) on pa1 pπ q, b1 pπ qq  p1, 1q en t  π  soit y  x.
Par symétrie, y  x en t  π .
4. Attention, on demande sous Python, pas le calcul de l’intégrale (qui n’est
pas possible ou alors très compliqué).

Fabien DÉLEN [email protected] 393 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 392 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-362-Arc) ). 18 ESPACES VECTORIELS NORMÉS
Voir énoncé
r0, sh 1s Ñ R2
t ÞÑ pt cos t, t sin tq
1. Soit l’arc paramétré γ0 : .
Montrer que cet arc est régulier et calculer sa longueur.
2. Soit f définie sur un ouvert U de R2 , à valeur dans R , de classe C 1 , telle
que :
@m P U, }∇f
~ pmq} ¤ Kf pmq

Soit γ : ra, bs Ñ R2 un arc paramétré de classe C 1 tel que γ paq  m0 et


γ pbq  m1 . On note g  f  γ.
Montrer que g est de classe C 1 et que :

@t P ra, bs, g1ptq ¤ K }γ 1ptq}gptq.


3. Montrer que m1 ¤ meK`
0 où ` désigne la longueur de 
l’arc γ.
»t
On pourra utiliser la fonction h : t Ñ hptq  g ptq exp K }γ 1 psq} ds .
a

Fabien DÉLEN [email protected] 394 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

 
Exercice 393 (CCINP 2019 - Alexandre GLEIZE-PONS ). Voir ¸p 
Comme la fonction t ÞÑ pq r s
(Oral-364-EVN)  
 xk gk t  est continue sur 0, 1 et que sont intégrale
énoncé  
Soient p P N et gk P C 0pr0, 1s, Rq pour k P rr1, pss et : 
est nulle cela signifie que cette fonction est nulle sur r0, 1s et :
k 1

$
'
& Rp Ñ R   ¸
p
» 1 ¸p  @t P r0, 1s, xk gk ptq  0
% px1 , . . . , xp q ÞÑ xk gk ptq
N:  
' 
 
dt 
k 1
0 
Ceci implique que x  px1 , . . . , xn q est nul si, et seulement la famille pg1 , . . . , gn q
k 1

Soient px, y q P pRn q2 et λ P R, alors : est libre dans C 1 pr0, 1s, Rq. soit une norme sur Rp .
» 1  ¸
p


N px yq  p q pq
 
 xk yk gk t  dt
0 k1 

» 1 ¸ 
p ¸
p 
 
 xk gk pt q pq
yk gk t  dt
0 k1 k1

» 1  ¸
p

 ¸ p


¤ 
 xk gk pq 
t

 y g
k k pq
t

 dt
0 k1  
k 1 

» 1  ¸
p

 » 1 ¸p


¤ 
 pq
xk gk

t dt

 pq

xk gk t  dt
0 
k 1
 0 
 
¤ N p x q N py q
k 1

(inégalité triangulaire vérifiée) et :


» 1  ¸
p

 »1 
¸p


N pλxq  pq  || pq  |λ|N pxq
   
 λxk gk t  dt λ  xk gk t  dt
   
0 
k 1 0 k 1 
(homogénéité vérifiée) de plus :
» 1  ¸
p






pq
xk gk t  dt

¥0
0 k 1
(positivité vérifiée) et enfin :
» 1  ¸
p


N p xq  0 ô pq 0
 
 x g
k k t  dt
 
0 
k 1

Fabien DÉLEN [email protected] 395 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 394 (Mines-Ponts 2022 - Adrien SCHROEDEL (Oral-370-EVN) ). Voir Exercice 395 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-365-EVN) ). Voir énoncé
énoncé
Soit E l’ensemble des fonction lipschitzienne de r0, 1s dans R. On note K pf q le 1. @t P R,
plus petit coefficient k tel que f soit k lipschitzienne.
1. Soit f et g dans E, ainsi que λ P R, alors il existe pk1 , k2 q P pR q2 tel que |f ptq  f pt1q|  |}a tb}  }a t1b}| ¤ }pa tbq  pa t1bq}  }b}|t  t1|
@px, yq P r0, 1s2 : Donc f est continue car }b}-lipschitzienne.
|f pxq  f pyq| ¤ k1|x  y| et |gpxq  gpyq| ¤ k2|x  y| 2. On minore f ptq.

Donc f ptq  }a tb} ¥ |}a}  |t|}b}|


|pλf g qpxq  pλf g qpy q|  |λpf pxq  f pyqq gpxq  gpyq| Et pour |t| assez grand, |t|}b} ¡ }a} donc
¤ |λ||f pxq  f pyq| |gpxq  gpyq|
¤ |λ|k1 k2 f ptq ¥ |t|}b}  }a}

Donc λf g est k-lipschitzienne et donc dans E. Ainsi lim f ptq  8.


Comme la fonction nulle est k-lipschitzienne pour tout k ¥ 0, alors E est tÑ8
non vide et donc c’est un espace vectoriel. 3. Notons I  tt P R | at b P B p0, 1qu  f 1 ps  8, 1rq.
I est un ouvert comme image réciproque d’un ouvert par une application
2. Soit f dans E une fonction k-lipschitzienne.
Notons A  tk P R | @px, y q P r0, 1s2 , |f pxq  f py q| ¤ k |x  y |u.
continue f . Donc I est un ouvert (éventuellement vide).
A est non vide (vu que f P E) et minorée (par 0) donc A admet une borne
Pour prouver qu’il s’agit d’un intervalle, il suffit de prouver que cet en-
inférieur et infpAq  K pk q par caractérisation de la borne inférieure.
semble est convexe, ce que se fait facilement.
Supposons que I n’est pas vide. Soit alors pt, t1 q P I 2 et λ P r0, 1s. On a :
3. Soit P un polynôme, montrer que P P E puis calculer K pP q.      
PAS ENCORE DE CORRIGE a λt p1  λqt1 b  λa p1  λqa λtb p1  λqt1b  λpa tbq p1  λq
Donc, avec λ ¥ 0 et 1  λ ¥ 0 :
4. Question non restituée.
5. Soit f P E, montrer que }f }8 ¤ xPrinf0,1sf pxq K pf q.       
PAS ENCORE DE CORRIGE
a λt p1  λqt1 b ¤ }λpa tbq} p1  λq a t1 b   λ}a tb} p1λq a t1 b

Or, t, t1 P I, donc }a tb} 1 et }a t1 b} 1, d’où :


  
a λt p1  λqt1 b λ p1  λq  1

Ainsi, λt p1  λqt1 P I. Ceci prouve que si I n’est pas vide, c’est une partie
convexe de R, donc un intervalle. Comme I est ouvert I  tt P R, a tb P
B p0, 1qu est soit vide, soit un intervalle ouvert de R.

Fabien DÉLEN [email protected] 396 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

}x }1
Exercice 396 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-366-EVN) ). Voir énoncé Or, p1 }x}qp1 }x1 }q ¤ 1 1}x} ¤ 1 et }x1}}x} ¤ }x  x1}, donc pour tous x, x1 P E :
Pour tout x P E, 1 }x}  0, donc f pxq est défini. De plus :    
  p qf
f x x1  ¤ 2 x  x1 
}f pxq}   1 }x} x  1 }x}}x} 1.
 1 
Ainsi f est 2-lipschitzienne.
Donc, f pxq P B p0, 1q et ainsi, f est bien définie sur E et à images dans B p0, 1q.
Soit y P B p0, 1q. On a :

f px q  y
ô #1 1}x} x  y
}x}
ô 1 }x}  }y} 1
#
x  p1 }x}qy
}y}
ô }x}  1}y}
x  p1 }x}qy
ô x  1}1 y} y
Ceci prouve que f est bijective de E dans B p0, 1q.
Remarquons que la réciproque de f est y ÞÑ 1}1 y} y, définie sur B p0, 1q.
Pour tous x, x1 P E, on a

f px q  f x 1  1 1}x} x  1 1}x1} x1
   
 p1 }x}q1p1 }x1}q 1 x1 x  p1 }x}qx1
   
 p1 }x}q1p1 }x1}q x  x1 x1 x  }x}x1
       
 p1 }x}q1p1 }x1}q x  x1 x1 x  x1 x1 x1 x1  }x}x1
       
 p1 }x}q1p1 }x1}q 1 x1 x  x1 x1  }x} x1
   
 1 1}x} x  x1 p1 }x}q1p1 }x1}q x1  }x} x1
Alors :

p qf

x1  ¤ 
 
x1 
}x1}  1
p1 }x}q p1 }x }q x  }x}
f x 1 x  
1 } x} 1

Fabien DÉLEN [email protected] 397 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 397 (X-ENS 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-368-EVN) ). Voir énoncé f est donc de classe C 1 sur Rn car polynomiale de degré 2 en les variables
» 8
Soit a  pa1 , . . . , an q P Rn . On pose f paq  ex p1 a1 x ... an xn q2 dx.
pa1, . . . , anq.
0 2. Montrer que f paq Ñ 8 quand }a} Ñ 8.
1. f est définie si, et seulement si, l’intégrale converge. PAS ENCORE DE CORRIGE
Soit a  pa1 , . . . , an q P Rn fixé, on pose g pxq  exp1 a1 x . . . an xn q2 . 3. Posons M  f p0q 1  2, comme f paq Ñ 8 quand }a} Ñ 8 cela
Sur r1, 8r, par croissances comparées, g pxq  o
1 implique que :
qui est intégrable
x2
donc l’intégrale converge et f est définie sur R . n DR ¡ 0, @a P Rn, }a} ¥ R ñ f paq ¥ M
f est positive sur Rn sans souci par positivité de l’intégrale. Donc si f admet un minimum (de valeur inférieure ou égale à f p0q) cela
Montrons que f est polynomiale en les variables pa1 , . . . , an q P Rn : ne peut-être que sur B p0, Rq.
» 8 Mais sur B p0, Rq, qui est un fermé bornée, f est de classe C 1 donc continue
f paq  e x p1 a1 x ... an xn q2 dx et est donc bornée et atteint ses bornes. Il en résulte que f admet un
»0 8 minimum sur B p0, Rq donc sur Rn .
 e x p1 p a1 x ... an xn qq2 dx On note a  pa1 , . . . , an q un point où ce minimum est atteint.
»0 8 » 8 » 8
 ex dx ex pa1 x an xn q dx ex pa1 x . . . an xn q2 dx
4. Montrer que :
2 ...
0 0 0 @i P rr1, nss, i! pi 1q!a1 . . . pi nq!an  0.
» 8
Remarquons que xm ex dx  m! après m intégrations par partie. PAS ENCORE DE CORRIGE
0 5. On pose P pX q  1 a1 pX 1q a2 pX 1qpX 2q . . . an pX 1q . . . pX nq.
P est un polynôme de degré n, dont le coefficient dominant est an au vu
Donc par linéarité de l’intégrale :
du terme an pX 1q . . . pX nq.
» 8 ņ
e x pa 1 x ... an xn q dx  i!ai Montrons que @i P rr1, nss, P piq  0 :
0 
a1 pi a2 pi an pi
i 1
P piq  1 1q 1qpi 2q ... 1 q . . . pi nq
De même pour l’autre membre en développant le carré :
» 8 En multipliant par i! on obtient :
A ex pa1 x ... an x n 2
q dx @i P rr1, nss, i! pi 1q!a1 ... pi nq!an  0.
» 0 
8
Qui d’après la question précédente est nul, donc P piq  0 et donc pX 
ņ ņ
 ex ai aj xi j
1q . . . pX  nq | P , donc nécessairement
dx
0  
i 1i 1
P pX q  an pX  1 q . . . p X  n q.
ņ ņ
 ai aj pi j q!
 
i 1i 1 En considérant les deux formes (développée et factorisée) :
Finalement on obtient : P p1q  an p2q . . . p1  nq  p1qn pn 1q! et P p1q  an

 pnp1q1q! .
ņ ņ ņ
f pa q  1 ai aj pi j q!
n
2 i!ai Donc on en déduit que an

i 1  
i 1i 1

Fabien DÉLEN [email protected] 398 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

» 8
6. Montrer que f pa1 , . . . , an q  1 ex p1 a1 x an xn q dx.
Exercice 398 (X-ENS 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-369-EVN) ). Voir énoncé
0
...
Soit E  tf P C 2pr0, 1s, Rq , f p0q  f 1p0q  0u et }f }  }f 2f 1 f 2}8.
En déduire f pa q  Soient f, g P E et λ P R, alors en utilisant le fait que } }8 est une norme :
1
. PAS ENCORE DE CORRIGE 1.
n 1
}f λg}  }f λg 2pf λgq1 pf λgq2}8
 }f 2f 1 f 2 λpg 2g1 g2q}8
¤ }f 2f 1 f 2}8 |λ|}g 2g1 g2}8
¤ }f } λ}g}
}λf }  }λf 2λf 1 λf 2}8  |λ|}f 2λf 1 f 2}8  |λ|}f }.
}λf } ¥ 0.
Si }λf }  0 alors }f 2f 1 f 2 }8  0, ce qui signifie que :

@x P r0, 1s, f 2f 1 f 2  0
et f p0q  f 1 p0q  0, donc f vérifie la même équation différentielle avec
les mêmes conditions initiales que la fonction nulle. D’après le théorème
de Cauchy-Lipschitz, f coı̈ncide donc avec la fonction nulle sur r0, 1s, soit
f  0E .
Ainsi } } est une norme sur E.

2. Soit f P E. On pose g  f »2ft 1 f 2.


Posons @t P r0, 1s, hptq  et pt  xqex g pxq dx.
Montrons que h est de classe C 2 , vérifie l’équation différentielle g  f
0

2f 1 f 2 et appartient à E.
Ainsi h vérifiera la même équation différentielle avec les mêmes conditions
initiales que la fonction f . D’après le théorème de Cauchy-Lipschitz, h
coı̈ncide donc avec h sur r0, 1s, soit f  g.
h est de classe C 1 par produit de fonctions C 1 (par le théorème fondamental
de l’analyse notamment) et :
 »t »t 1
h1 ptq  hptq et t e g pxq dx 
x
xex g pxq dx
» t0 0

 hptq et ex g pxq dx tet g ptq  tet g ptq


³ 0
 hptq e t t ex g
0 pxq dx
Fabien DÉLEN [email protected] 399 PSI 2023-2024
Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

h est de classe C 2 car h1 est une somme de fonctions C 1 et : Exercice 399 (X-ENS 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-367-EVN) ). Voir énoncé
t ³ t
 h1ptq  e 0 exgpxq dx etetgptq
h2 ptq
PAS ENCORE DE CORRIGE

h2 ptq
 h1ptq  ph1ptq hptqq gptq
Finalement h2 2h1 h  g sur r0, 1s.
On a bien hp0q  0 et h1 p0q  0, ce qui était nécessaire et donc f  h.
Sinon, il est aussi possible d’intégrer directement :

g f 2f 1 f2
ô exgpxq  pf pxq f 1pxqqex pf 1pxq f 2 pxqqex

Soit, en utilisant le fait que f p0q f 1 p0q  0,


»t »t
e g pxq dx 
x
rexpf pxq f 1 pxqqs1 dx  et pf ptq f 1 ptqq
0 0

Puis on intègre à nouveau (calcul laissé à votre discrétion).


3. Notons qu’avec la définition précédente, }f }  }g}8 donc il est pertinent
d’exprimer f en »fonction de g.
t
On a f ptq  et pt  xqexgpxq dx sur r0, 1s et @t P r0, 1s :
0
»t
|f ptq| ¤ et |t  x|ex|gpxq| dx

t
¤ }g}8 |t  x|ex dx
0 »t
¤ }g}8 rpt  xq s ex dx ex t0

¤ }g}8 t et  1
0

¤ }g}8e
En passant à la borne supérieure, on a }f }8 ¤ e}g }8 soit }f }8 ¤ e}f }.
Vérifions qu’il s’agit du plus petit a vérifiant la relation précédente.
PAS ENCORE DE CORRIGE
4. Existe-t-il un réel b ¡ 0 tel que @f P E, }f } ¤ b}f }8 ?
PAS ENCORE DE CORRIGE

Fabien DÉLEN [email protected] 400 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

19 ORIGINAUX ET DIVERS... Exercice 401 (ENSEA 2023 - Emile ASTE (420-Exo-Divers) ). Voir énoncé
Soit n P N tel que n ¥ 2. On pose z e i 2π
n .
Exercice 400 (CCINP
énoncé
2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-371-Divers) ). Voir
1. Soit k P rr1, n  1ss alors :
Soit f : x ÞÑ
1
 2 et g : x ÞÑ ch xx 1 .
ch x  1 x2 zk  1  ei
2kπ
n
 1 
1. Pour tout x  0, ch x  1 donc f est définie sur R et g aussi par quotient  ei n  ei n
i kπ kπ kπ
e n

de fonctions continues dont le dénominateur ne s’annule pas.
 2i sin
kπ kπ
ei n
2. Utilisons le développement en série entière de ch sur R :  n
p k nq π
8 x2n
¸
 2 sin

n
ei n
@x P R, chpxq 
 p2nq!

n 0
Comme

Ps0, πr, alors sin kπ
¡ 0 et donc
8 x2n1
¸
n n
Ainsi pour x  0 on a gpxq  p2nq! donc g est prolongeable par 
pk n qπ
 n1 |z  1|  2 sin
k kπ
et argpz k  1q 
continuité en x  0 par g p0q  0. n n
De même : 2. Pour n P N :
x2  2pchpxq  1q
0 x  2p12 opx4 qq
0 x24 0  16
2 x2 x4 x4 
n¸1  
f pxq  2 24
  k
 1
0 x2 pchpxq  1q x p2
x2
p qq
o x2
4 Sn z
2

k 0
 n¸1  
Donc f est prolongeable par continuité en x  0 par f p0q   1
6.
 2 sin

n
3. g est C 8 sur R car g est développable en série entière sur R. 
k 0
n¸1 
4. Pour x  0, on a :  2Im ei n

 k 0
8 x2n 8 x2n4 1  eiπ
2
¸ ¸
 2Im
1  e n π
x2
 p2nq!  p2nq!
2 iπ
x2  2pchpxq  1q
f p xq   n 1
 n 2
2ei 2n
x2 pchpxq  1q 8 
¸ x2n 2 8
¸ x2n2  2Im i 2nπ  ei 2nπ
x4 e
 p2nq!  p2nq! 
ei 2n
π


n 1 n 1
2Im 
Ainsi f est C 8 sur R car développable en série entière sur R (en tant que i sin kπn

 iei 2n 
quotient de deux séries entières dont le dénominateur ne s’annule pas). 2 π 2
 Im π

sin n tan
2n

Fabien DÉLEN [email protected] 401 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 402 (ENSEA 2017 - Céline COULON (Oral-375-Divers) ). Voir énoncé


Exercice 403 (Mines-Telecom 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT
1. Notons également Pn la fonction polynomiale associée, Pn est dérivable sur ). Voir énoncé
(407-Exo-Divers)
»b
Soit pa, bq P tels que b ¡ a. On note I 
R et : dx
R2 a .
@x P R, Pn 

kxk1 ¡0 a px  aqpb  xq
On pose f pxq  , notons que f est continue sur sa, br, de plus :
1
 a
px  aqpb  xq
k 1

Donc la fonction Pn est strictement croissante sur R.


De plus lim Pn pxq  8 et Pn p0q  1 donc 0 P Pn p R q et par le
f px q  
Ñ 8 1 1
x a
théorème de la valeur intermédiaire on en déduit que Pn s’annule en une a pb  aq px  a q 1
2

unique valeur xn P R .
Comme Pn p1q  n  1 on a même xn Ps0, 1r. et
f px q  
1 1
2. Pour tout n P N, Pn 1 pxn q  Pn pxn q  Pn 1 pxn q  xnn 1 ¡ 0.
a
b pb  aq pb  xq 1

Ainsi on a nécessairement xn 1 P r0, xn s et donc xn 1 ¤ xn et la suite


2

décroit. Par comparaison à une fonction de Riemann de paramètre α  12 dans les deux
La suite pxn q est décroissante et minorée par 0, elle converge donc vers une cas, f est intégrable sur sa, br.
limite notée `. Ainsi I existe, pour le calcul comme le propose l’énoncé, on utilise le changement
On sait également que : de variable x  a cos2 ptq b sin2 ptq.
On a dx  r2a sinptq cosptq 2b cosptq sinptqsdt  2pb  aq sinptq cosptqdt.
1  xn On a x Psa, brô t Ps0, π2 r et donc :

@n P N, @x  1, Pn pxq  xk  1  x 
1x
1

k 1 »b
I  a
dx
Donc :
1  xnn »ab
px  aqpb  xq
@n P N, Pn pxn q  0 ô xn  1 2pb  aq sinptq cosptq
1  xn  a dt
pap
ptq  1q b sin2ptqqpbp1  sin2ptqq  a cos2ptqq
cos2
En passant à la limite lim xn  ` et comme @n ¥ 2, 0 ¤ xn ¤ x2 1 on »ab
pb  aq sinp2tq
nÑ 8
a lim xnn  0.
 a dt
nÑ 8 »ba p b  a q sin 2
p tqqp b  aq cos 2 ptq
10
Donc dans l’égalité ` 
1`
ô `  1  ` ô `  12 et pxnq converge vers 12 .  p|bcos
 aq sinp2tq dt
ptq sinptq|
»ab
 12 dt
a
 π4

Fabien DÉLEN [email protected] 402 PSI 2023-2024


Lycée de l’Essouriau PLANCHES D’ORAUX - CONCOURS PSI (2016-2023) Les Ulis

Exercice 404 (Mines-Telecom 2023 - Cyprien GERARD-CHANTALAT Exercice 405 (Mines-Telecom 2023 - Bounam APHAVAYONG (414-Exo-Divers)

(408-Exo-Divers) ). Voir énoncé ). Voir énoncé



Xk Soit P P C4 rX s de la forme P  X 4  αX 3 βX 2  16.
Soit n P N , on pose Pn 
Soit pα, β q P C2 tels que P admette une racine triple noté a P C la dernière
.
k 0
k!
Pn admet une racine multiple α dans C si, et seulement si Pn pαq  Pn1 pαq  0. racine est notée b P C).
Or on remarque que Pn1  Pn1 et donc simplement si α est une racine multiple : On a deux caractérisations d’une racine triple de P :
— sous sa forme factorisée P  pX  aq3pX  bq.
Pn pαq  Pn1 pαq 
αn
n!
0 — P paq  P 1 paq  P 2 paq  0 et P p3q paq  0.
On utilise la première caractérisation, sous sa forme développée on a :
Ainsi nécessairement α  0 mais Pn p0q  1 ce qui est absurde et donc Pn n’a
pas de racines multiples et donc pas de racines doubles. P  X 4  p3a bqX 3 p3a2 3abqX 2  pa3 3a2 bqX a3 b

Par identification :
$ $
'
' 3a b α '
' 2b  α
3apa bq β 9bp2bq  β
& &
'
'
%
a2 pa 3bq0 ô' '
%
a  3b
 16
a3 b 27b4  16
(a  0 est absurde vu que P p0q  16 donc 0 n’est pas racien de P .)
$
'
'
'
b  3 4{?ei pk P rr0, 3ssq
3 4

2

ô'
& β  23 3eikπ pk P rr0, 3ssq
'
'
a  2  31{4ei pk P rr0, 3ssq

2
%
b  3 2{ ei pk P rr0, 3ssq
3 4

2

Ce qui donne finalement 4 polynômes solutions (4 couples pα, β q P C2 corres-


pondants).

Fabien DÉLEN [email protected] 403 PSI 2023-2024


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Exercice 406 (Mines-Telecom 2018 - Pierre FOEHRENBACH (Oral-382-Divers) ). Exercice 407 (Mines-Ponts 2019 - Tiré de l’ODT (Oral-380-Divers) ). Voir énoncé

Voir énoncé Soient O l’origine et M1 , M2 , M3 les points du plan complexe d’affixes respec-
sinpxq tives z1 , z2 , z3 . Quitte a renuméroter les racines de P  X 3 aX 2 bX c P
On pose f pxq 
3 sin2 pxq
.
CrX s, on peut supposer que le quadrilatère OM1 M2 M3 est direct. Alors,
f est définie sur R et on note que sin2 pxq  1  cos2 pxq donc : 0, z1 , z2 , z3 sont les affixes des sommets d’un carré si et seulement si OM1 M2 M3
sinpxq
est un carré (direct), c’est-à-dire si et seulement si :
f p xq  ÝÝÝÝÑ ÝÝÝÑ
— M3 M2  OM1 , soit z2  z3  z1
4  cos2 pxq
pOM1M2M3 est alors un parallélogramme direct) ;
Ainsi en posant u  cos x : π
— M3 est l’image de M1 par la rotation de centre O et d’angle 2,
» »
sinpxq soit z3  ei 2 z1  iz1 .
π

F p xq  dx 
1
4  cos2 pxq u2  4 du Ainsi, 0, z1 , z2 , z3 soit les affixes des sommets d’un carré si et seulement si
" "
Une décomposition en éléments simples donne : z2  z 3  z 1  pi 1qz1
» »  z3  iz1
ô z2
z3  iz1
F px q  du  
1 1 1 1
u2 4 4 u2 u 2
du
Par ailleurs, z1 , z2 , z3 sont les racines de P  X3 aX 2 bX c si et seulement
Soit finalement : si :
  
1  u  2  1 2  cos x  pX  z1q pX  z2q pX  z3q
F p xq   ln P
ln
4 u 2 4 cos x 2  X 3  p z 1 z 2 z 3 q X 2 pz 1 z 2 z 2 z3 z1 z3 q X  z 1 z2 z3
Ceci équivaut à : $
& a   p z 1 z2 z3 q
b  z 1 z2 z2 z 3 z1 z3
c  z1 z2 z3
%

Alors, si z1 , z2 , z3 vérifient pS q, on a :
$
& a   pz1 z2 z3q  p1 pi 1q iqz1  2pi 1 qz 1
b  z1 z2 z2 z3 z1 z3  3iz12
c  z1 z2 z3  pi 1qiz13  p1  iqz13
%

Alors, z1   2pi1 1q a   14 i a et donc :


"
b  38 a2
c  161 3
a

Fabien DÉLEN [email protected] 404 PSI 2023-2024


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Réciproquement, pour tout a P C, si b  38 a2 et c  1 3


16 a , alors en posant : Exercice 408 (Mines-Ponts 2019
 - Tiré de l’ODT 
(Oral-381-Divers) ). Voir énoncé
Pour tout n P N, posons vn  p1qn et wn 
$ 2n 2n
& z1   14 i a n n
. On a alors
z2  pi 1qz1   21 a  
%
z3  iz1   i 4 1 a 2n  2k

un  2k
k nk
p1qk

k 0 
p1q 2pnnkkq
Alors : $ ņ
&  pz1z2 z3 q  a  2k k

z1 z2 z2 z3 z1 z3  83 a2 b k

k 0
%
z1z2z3  161 a3  c 

vk wnk
Donc, z1 , z2  pi 1qz1 , z3  iz1 sont les racines de P  X3 aX 2 bX c et k 0

les affixes des sommets d’un carré. Donc la suite pun qnPN est le produit de Cauchy des suites pvn qnPN et pwn qnPN
Finalement 0, z1 , z2 , z3 sont les affixes des sommets d’un carré si et seulement Or, pour tout x Ps  1, 1r :
si " 8 1  1 
b  38 a2
¸
p 1 x q  1{2
 1    1 . . .  1
 n 1
xn
c  161 3 .
a n1
2 2 2 n!
8
p1qn 21 32 . . . 2n 2 1 xn!
¸ n
1

n 1
8
p1qn 3  5  . 2. n. n!
 p2n  1q xn
¸
1

n 1
8
p1qn 2nn!  2 p2n q!
¸
1 4  . . .  p2nq
xn

n 1
8
p1qn 4pn2n q! x n
¸
1

n 1
n!n!
8
¸
 x
 p1qn
2n n

n

n 0
4

Donc, pour tout x Ps  14 , 14 r, on a 4x Ps  1, 1r et 4x Ps  1, 1r, d’où :


8
¸
 8
¸
p1 4xq1{2  p1qnxn 
2n
vn xn
n
 
8 8
n 0 n 0

¸ ¸
p1  4xq1{2  2n
n
x n
 wn x n
n 0 
n 0

Fabien DÉLEN [email protected] 405 PSI 2023-2024


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Alors, en faisant le produit de Cauchy des deux séries entières (qui convergent Exercice 409 (Mines-Ponts 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-379-Divers) ). Voir
absolument sur leur intervalle ouvert de convergence), on obtient : énoncé
Si z  0 ou z  1 alors les 3 points sont confondus donc alignés, maintenant si
¸ 8 z  0 et z  1.
 1{2  1{2
p1 4xq p1  4xq  unx . n

n0
Soit un nombre complexe z tels que z, z 2 z 5 soient alignés, ce qui équivaut à

z5  z2
Soit :
1{2 8
¸ z2  z
PR
1  16x 2
 un x . n


n 0 Or :
 
Et comme quand x Ps  P r , on peut écrire : z5  z2
 zzppzz 11qq  z pz z1pqpz z 1q z 1q
1 1 1
4, 4 , 16x2 0, 2 3 2 2
4
z2  z
 z pz 2 z 1q
8  2n  8  2n 8
p1qn  4
1{2 ¸ 16x2
n ¸ ¸
1  16x2   

n 0
n

n 0
n
22n x2n

n 0
un xn .
Posons z a ib alors :

Par unicité du développement en série entière, on obtient pour tout n P N : z pz 2 z 1q  pa ibqppa ibq2 pa ibq 1q

 pa ibqpa2  b2 2iab a ib 1q

u2n  2n
n
22n et u2n 1 0 Et donc :

Impz pz 2 z 1qq  pa2  b2 qb ab b 2a2 b ab  bp3a2 2a 1  b2 q  0

Si b  0 ô z P R z,z 2 et z 5 sont alignés.


Si b  0 alors z,z 2 et z 5 sont alignés si et seulement si :

3a2 0
2a 1  b2

C’est unbpolynôme de a de discriminant ∆  12b2  8 et ∆ ¡ 0 si, et seulement


si, |b| ¥ 23 .
Dans ce cas on a :
? c
z
1  3b3  2
ib avec |b| ¥
2
3 3
(auquel on ajoute donc les nombres z qui sont réels)

Fabien DÉLEN [email protected] 406 PSI 2023-2024


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Exercice 410 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-376-Divers) ). Voir Exercice 411 (Mines-Ponts 2016 - Léo GRAMMAGNAT (Oral-377-Divers) ). Voir
énoncé énoncé
Bon, ici on a besoin de 2 formules de trigonométrie pas souvent utiles : pour a Méthode 1 : Avec des sommes et des factorielles

An   p1 1qn  2n (Binôme de Newton)
et b tels que les quantités présentes soient bien définies on a n
 k 0
k
tanpa bq   x 
tan a tan b π 1
1  tan a tan b
et tan   1 n  1
n1
2 tan x ņ ņ n¸
Bn  k
n
 n k1 n  n2n1  nAn
Notons pq l’équation arctanpx  1q arctan x arctanpx 1q  π , alors : k 0
k k 1 k 0
k

2
  
 nk nk  11 n1
ņ ņ n¸1

pq ô arctanpx  1q arctanpx 1q 


π
 arctan x Cn  k 2 n
k
n pk 1q
k
2 
k 0 k 1 
k 0
n¸1 
n1
 n¸1  n1
Posons a  arctanpx  1q et b  arctanpx 1q, on a pa, b, π
2  arctan xq Ps r
π π 3
2, 2 Cn  n k n
et on applique la fonction tan alors : k 0
k k 0  k
Cn  nBn1 nAn1  npn  1q2n2 n2n1
pq ñ 1pxpx1q 1qppxx 11qq  tan π2  arctanpxq  x1

C pn2  n 2nq2n2  pn2 nq2n2
Enfin,
 
n1
 
 n pk 1q n k 1
ņ ņ n¸1
Soit c
 k Dn  nk 3 n 2
k1
2
pq ñ 2x
2  x2
 ñ 2x  2  x ñ 3x  2 ñ x  
1 2 2 2 2
k 0 k 1
k k 0
x 3 Dn  npCn1 2Bn1 An1 q
En notant f pxq  arctanpx  1q arctan x arctanpx 1q, f est dérivable et Dn  nppn  1qn2n3 2pn  1q2n2 2n1 q
de dérivée positive sur R donc f est croissante sur R, ainsi l’équation pq ô Dn  n2n3 pn2  n 4n  4 4q  n2 pn 3q2n3
f pxqc
 π2 admet une unique solution sur R (que l’on a trouvé en la valeur de
x dans la mesure où f pxq ¡ 0 lorsque x ¡ 0).
2 Méthode 2 : Avec des séries entières (qui sont finies donc polynômes)
3 ņ 
Soit f : x ÞÑ p1 xq  x qui est de classe C 8 sur R ainsi :
n n k
Finalement : c
k 0
k
St u
2
3 ņ  ņ 
f 1 p xq 
n k 1
et f 1 pxq 
n k
k x k x
k 1
k k 0
k

(le terme initial vaut 0)


On dérive à nouveau :
ņ  ņ 
pxf 1pxqq1  k2
n k 1
k
x et xpxf 1 pxqq1  k2
n k
k
x

k 1 
k 0

Fabien DÉLEN [email protected] 407 PSI 2023-2024


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Finalement, en dérivant une troisième fois et en multipliant par x : Exercice 412 (Mines-Ponts 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-378-Divers) ). Voir

ņ  énoncé
xpxpxf 1 pxqq1 q1  3 n k Raisonnons par analyse-synthèse :
k x

k 0
k Soit pun q P RN . Posons un  vn wn avec pvn q décroissante et pwn q croissante.
Alors on remarque que :
Je vous laisse le calcul des dérivées à faire. Il suffit de prendre x  1 pour
conclure. @n P N, un 1  un  pvn 1  vnq  pwn 1  wnq
Posons alors v0  u0 par exemple et définissons :
"
un 1  un un 1  un
@n P N, vn 1  vn si
0 sinon
0

ainsi que
"
un 1  un 0
@n P N, wn 1  wn 0
 un sinon
un 1
si

Par construction, on a bien que la suite pvn q est décroissante et pwn q est crois-
sante et pour tout entier naturel n, un  vn wn .

Fabien DÉLEN [email protected] 408 PSI 2023-2024


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Exercice 413 (CentraleSupelec 2018 - Tanguy DORN (Oral-372-Divers) ). Voir La constante C est nulle sinon R ne serait pas un polynôme et donc :
énoncé » 8
" R pt q  Qpuqeu dt et
CrX s Ñ tfonctions polynômiales de C dans Cu t
P ÞÑ px ÞÑ P pxqq
1. ϕ :
Comme Qpuq ¥ 0 sur R alors Rptq ¥ 0 également.
ϕ est linéaire (trivial) et surjective (trivial).
Supposons que ϕpP q  0, qui signifie que @x P C, P pxq  0. P admet alors
une infinité de racines dans C et donc P est le polynôme nul. Ainsi ϕ est
injective et donc est un isomorphisme.
Soit P P CrX s tel que @x P R, P pxq P R.

2. Posons P  ak X k .

k 0
pkq
Remarquons que par la formule de Taylor ak  P k!p0q donc comme @x P
R, P pxq P R, il en est de même pour P pkq pxq et P pkq p0q ainsi @k P rr0, nss,
ak P R.
3. Prenons P  pX  1q2 1  X 2  2X 2 donc P peut-être positif sur R
avec des coefficients non tous positifs.
4. Soit Q P Rn rX s, @x P R, Qpxq ¥ 0.
On a @x P R, Rpxq  Qpxq Q1 pxq . . . Qpnq pxq, on remarque en
particulier la relation R  Q R1 (Q étant de degré inférieur ou égal à n,
Qpnq  0) et donc R est solution de l’équation différentielle y 1  y  Q.
En multipliant cette relation par et on obtient :

et Rptq  et R1 ptq  pet Rptqq1  Qptqet


Et donc »
etRptq  Qptqet dt
Ainsi en particulier (l’intégrale converge car la fonction u ÞÑ Qpuqeu est
bien intégrable) :
» t
Rptq   Qpuqeu dt et Cet
8
Fabien DÉLEN [email protected] 409 PSI 2023-2024
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Exercice 414 (ENSAM 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-374-Divers) ). Voir les points critiques :
énoncé $
 tz P C, |z| ¤ 1u. Soit f définie sur D par @z P D, f pzq  | cospzq| ' Bg pa, bq  2 sinpaq cospaq  0 "
a  0 rπ s ou a  π2 rπ s
2.
On note D &
BBag ô
1. On a : '
p a, bq  2 shpbq chpbq  0 b 0
@z P D, f pzq  | cospzq|2  %
Bb
  21 peiz  e iz q2  Vu que a P r1, 1s la seule valeur possible est a  0 donc p0, 0q est le seul
¤ 14 eiz  eiz q 2 point critique de D et g p0, 0q  1 un extremum local potentiel et donc
     
Or eiz   eiab   eia   eb ¤ e1 avec |z | ¤ 1 donc b P r1, 1s. potentiellement un minimum.
   
De même eiz  ¤ e1 . (on peut même remarquer que eiz  ¤ e|z | ). Sinon le minimum cherché est situé sur la frontière de D et alors on peut
poser a  cosptq et b  sinptq avec t P rπ, π s.
Ainsi @z P D, f pz q ¤ p2eq2  e2 donc f est bornée sur D.
1
4 On note alors hptq  g pcosptq, sinptqq sur cet intervalle.
2. On pose z  a ib avec a  Repz q et b  Impz q alors : On remarque que hptq  hptq donc on restreint l’intervalle d’étude à
 
r0, πs.
f pz q  14 eiz eiz 2  De même, on remarque que hpπ  tq  hptq donc on restreint l’intervalle
 41 ebeia ebeia2 d’étude à r0, π2 s.

 41 peb cospaq eb cospaqq2 peb sinpaq  eb sinpaqq2 On a hptq  ch2 psinptqq sh2 pcosptqq et sur r0, π2 s, ch et sin sont croissantes
 14 peb cospaq eb cospaqq2 peb sinpaq  eb sinpaqq2 donc ch2  sin l’est aussi. De même  sin2 et cos sont décroissantes donc par
 cos2paq ch2pbq sin2paq sh2pbq composée  sin2  cos l’est aussi et par somme h est croissante sur r0, π2 s.
On en déduit que h est minimale en t  0 et donc sur la frontière du disque
Ou encore D le minimum vaut hp0q  chp0q  sh2 p1q  1  sh2 p1q ¤ 1  f p0q.
Le minimum de f sur D vaut donc hp0q  chp0q  sh2 p1q  1  sh2 p1q.
f pz q  cos2paq ch2pbq sin2paq sh2pbq
 p1  sin2paqq ch2pbq sin2paq sh2pbq
 ch2pbq  sin2paq ch2pbq sin2paq sh2pbq
 ch2pbq  sin2paqpch2pbq  sh2pbqq
 ch2pbq  sin2paq
3. Déterminons le maximum et le minimum de f : z ÞÑ ch2 pbq  sin2 paq sur
D.
On a donc a2 b2 ¤ 1 et donc cela implique que pa, bq P r1, 1s2 .
Pour z  i on a a  0 et b  1 donc ch2 pbq maximale et sin2 paq minimale
soit f piq  chp1q est le maximum de f sur D.
Pour le minimum c’est moins trivial...
Posons g pa, bq  ch2 pbq  sin2 paq et étudions la fonction g sur D.
g est de classe C 1 sur R2 par composée de fonctions qui le sont, trouvons

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Exercice 415 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-373-Divers) ). Voir 20 ORAL CENTRALE 2 (Ou Arts et Métiers)
énoncé
1. Exercice 416 (CentraleSupelec 2021 - Matthias KONTSEVITCH

D0
(Oral-391-Python) ). Voir énoncé

ô detpP, XP, P 1 , XP 1 , X 2 P 1 q  0
PAS ENCORE DE CORRIGE
ô F est liée
ô Dpλ1, λ2, λ3, λ4, λ5q P R5 tel que λ1P λ2XP λ3P 1 λ4XP 1 λ5X 2P 1  0
ô Dpλ1, λ2, λ3, λ4, λ5q P R5 tel que λ1P λ2XP λ3P 1 λ4XP 1 λ5X 2P 1  0
ô Dpλ1, λ2, λ3, λ4, λ5q P R5 tel que  pλ1 λ2X qP  pλ3 λ4X λ5X 2qP 1
ô DU P R1rX s, DV P R2rX s, P U  P 1V
2. D’après le 1), si D  0 alors P U  P 1 V avec U P R1 rX s et V P R2 rX s les
deux polynômes précédents.
Supposons que P soit à racines distinctes α1 , α2 , α3 alors on a :
@i P rr1, 3ss, P pαiqU pαiq  P 1pαiqV pαiq
Mais P 1 pαi q  0 car αi est racine simple donc V pαi q  0. Ce qui signifierait
que V admet 3 racines distinctes, or V est de degré inférieur ou égal à 2
donc V  0 ce qui implique que P  0, ce qui est absurde.
Ainsi P admet au moins une racine multiple (et compte-tenu du degré 3,
exactement une).
Réciproquement si α est racine multiple de P alors pX  αq est facteur
commun de tous les polynômes de F. Ainsi :
VectpF q € pX
 αq  R2rX s  tpX  αqQ | Q P R3rX su  R4rX s
Donc dimpVectpF qq  rgpF q ¤ 4 donc detpF q  0.
3. Pour P  aX 2 bX c, on peut calculer simplement :
 
 c 0 b 0 0 

 b c 2a b 0 

D  
 a b 0 2a b   0
 0 a 0 0 2a 

 0 0 0 0 0 
ou bien dire que le degré de tous les polynômes de F sont alors de degré
inférieur ou égal à 3 donc VectpF q  R4 rX s ainsi rgpF q 5 et detpF q 
D  0.

Fabien DÉLEN [email protected] 411 PSI 2023-2024


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Exercice 417 (CentraleSupelec 2021 - Elise (/ Caen) (Oral-392-Python) ). Voir Exercice 418 (CentraleSupelec 2018 - Tanguy DORN (Oral-390-Python) ). Voir
énoncé énoncé
PAS ENCORE DE CORRIGE Soit f : x ÞÑ ? 1
1x
1. On s’intéresse au développement en série entière de f .
8
¸
On pose f pxq  an xn et on a :
n 0
an  αpα  1q . .n!. pα  n 1q
 p1qn

 an αn  n1  nn  α1 an avec α   12
Donc
an 1

Ce qui donne le code suivant (récursif ou itératif) :


1 def a1 ( n ):
2 if n ==0:
3 return 1
4 return a1 (n -1)*( n -1/2)/ n
5
6 def a2 ( n ):
7 a =1
8 for k in range ( n ):
9 a = a *( k +1/2)/( k +1)
10 return a

2. @n ¥ 0, on pose Snpxq  ak xk .

k 0
Voici un code permettant de ne pas recalculer les an ainsi que xn à partir
de 0 pour chaque terme.
1 def S (x , n ):
2 S =1
3 a =1
4 puiss =0
5 for k in range (0 , n +1):
6 a = a *( k +1/2)/( k +1)
7 puiss +=1
8 S = S + a * x ** puiss
9 return S

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3. On conjecture que lim an


n Ñ 8
 0, ce qui se vérifie sur cette commande : converge simplement sur r1, 0s par le CSSA (la suite pan est décroissante
et converge vers 0).
1 n =2000 De plus ,toujours par le CSSA, on a :
2 print ( a1 ( n ) , a2 ( n ))
@n P N, @x P r1, 0s, |Rnpxq| ¤ |fn 1pxq| ¤ ann 1Ñ0
n 21
On rappelle que an 1  an et a0  1 donc les an sont tous de même
°
La suite fn converge donc uniformément sur ce même intervalle, et
chaque fn est continue, ce qui permet de passer à la limite quand x Ñ 1
n 1
signe (positifs) par récurrence, et de plus an 1 an donc la suite pan q est
décroissante et minorée par 0 et converge donc vers une limite ` ¥ 0. et donc :
°  an 1
Pour trouver `, on s’intéresse à ln an .
Posons :
lim Sn p1q  lim lim Sn pxq  lim lim Sn pxq  lim f pxq  f p1q 
Ñ 8 Ñ 8xÑ1 Ñ1nÑ 8 Ñ1
?1
n n x x 2
  
1 3
vn  ln an 1
an
 ln n
n
2
1
 ln 1
n
2
1

°
On a donc que vn   n 2 1 et vn diverge vers 8.
3

Par comparaison suite-série (télescopique), on en déduit que la suite


plnpvnqq diverge vers 8 donc que la suite pvnq converge vers 0.
4. lim Sn p1q serait-elle égale à f p1q ? On vérifie pour n assez grand :
nÑ 8
1 import numpy as np
2
3 def f ( x ):
4 return 1/ np . sqrt (1 - x )
5
6 x = -1
7 n =1000
8 print ( f ( x ) - S (x , n ))

On conjecture donc que lim Sn p1q  f p1q.


n Ñ 8
On sait que lim Sn pxq  f pxq pour |x| 1 (le rayon de convergence vaut
n Ñ 8
R  1).
Malheureusement il n’est pas possible de remplacer x par 1 dans l’égalité
car on est au bord du disque de convergence.
Il faut donc utiliser un théorème de continuité d’une série de fonctions.
°
Notons fn pxq  an xn sur r1, 0s, par ce qui précède on sait que fn

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Exercice 419 (CentraleSupelec 2017 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-389-Python) ). Exercice 420 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-383-Python) ).
Voir énoncé Voir énoncé
PAS ENCORE DE CORRIGE Soit n P Nzt0, 1u.
On note Cn  pci,j q1¤i,j ¤n la matrice cyclique d’ordre n, définie par :
$
& 1 si i P rr1, n  1ss et j i 1
ci,j % 1 si pi, j q  pn, 1q
0 sinon

0 1 0 0 0 0
0 0 1 0 0 0 
 
0 0 0 1 0 0 
1. (a) C6  

.
0 0 0 0 1 0  
0 0 0 0 0 1
1 0 0 0 0 0
(b) Un programme qui renvoie la matrice Cn :
1 def C ( n ):
2 C =[[0]* n for k in range ( n )]
3 for i in range (n -1):
4 C [ i ][ i +1]=1
5 C [n -1][0]=1
6 return np . array ( C )
7
8 print ( C (6))

(c) On vérifie que pour n P rr0, 10ss, pCn qn  In :


1 for n in range (1 ,11):
2 print ( alg . matrix_power ( C ( n ) , n ))

2. (a) Montrer que : @n P N , pCn qn  In .


Notons fn l’endomorphisme canoniquement associé à Cn .
D’après la forme de Cn , on a f pei q  ei1 pour i P rr2, nss et f pe1 q 
en .
Il en suit que f i pei q  ei et f ni pen q  ei donc f n pei q  ei soit
fn  Id.
(b) Le polynôme P  X n  1 est annulateur de Cn et scindé à racines
simples dans C, donc Cn est diagonalisable dans C.

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Si Cn était diagonalisable dans R, alors comme λ  1 est l’unique (a) Hn est diagonalisable dans R, car Hn est symétrique réelle et c’est
racine réelle de P , cela serait l’unique valeur propre de Cn . donc une conséquence du théorème spectral.
Donc Cn serait semblable à la matrice In , et par conséquent égale à (b) On a :
In . Ce qui n’est pas le cas donc Cn n’est pas diagonalisable dans R.      

1 1 1 1 1 1 1
 1   .. 
Hn  .  Cn 

..  T  .. 
Cn  . 

..   .. 
 .  2

.. 
(c) E1 pCn q  KerpCn  In q 
  . . .
Vect  .. .
 . 1 1 1 1 1 1
1 
(en effet rgpCn  In q  n  1 car hormis la première colonne, les n  1 1
 
autres forme une famille échelonnée de vecteurs donc famille libre. Donc 2 est valeur propre de Hn , et  ... est un vecteur propre
3. (a) Une conjecture sur la valeur de CnT Cn en faisant le calcul pour n P 1
rr0, 10ss : associé.
1 for n in range (1 ,11): (c) Notons que les vecteurs propres de Cn et de CnT sont les mêmes mais
2 print ( np . transpose ( C ( n )). dot ( C ( n ))) pas pour les mêmes valeurs propres.
En effetpour ωk  e n avec k P rr0, n  1ss :
2ikπ

Donc CnT Cn serait égale à In . ωk


(b) Soit n P N , toujours en notant f l’endomorphisme canoniquement  ω2 
vk   .  est vecteur propre de CnT associé à ωk .
 k 
associé à Cn et g celui canoniquement associé à CnT , on aurait :  .
f pei q  ei1 pour i P rr2, nss et f pe1 q  en . g pei q  ei 1 pour
.
ωkn1
i P rr1, n  1ss et g pen q  e1 . On a donc f  g pei q  g  f pei q  ei pour 
i P rr1, nss, ainsi Cn CnT  In .
ωk
 ωk2 
(c) Les valeurs propres de CnT peuvent-être les racines de P  X n  1 qui vk 



..  est vecteur propre de Cn associé à ωnk .
sont de la forme ωk  e n avec k P rr0, n  1ss.
2ikπ .
ωkn1
Le système CnT X  ωk X donne le système :
Donc en notant B  pv0 , . . . , vn1 q, la matrice Hn est semblable à une
"
xi 1  ωk xi pi P rr1, n  1ssq matrice diagonale D telle que pour k P rr0, n  1ss :
x1  ωk xn 
 dk 1,k 1  ωk ωnk  ωk ωk  2 cos 2kπ
n
ωk
 ωk2 
On a donc comme solutions X  
x1 

..

 qui sont les vecteurs
.
ωkn1
associées à chaque valeur propre ωk .
4. On considère Hn  Cn CnT .

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Exercice 421 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-384-Python) ). 1 for n in range (1 ,11):
Voir énoncé 2 print ( np . transpose ( T ( n )). dot ( T ( n )))
On considère deux matrices Mn et Tn dans Mn pRq avec Mn ri, j s  minpi, j q
et Tn triangulaire supérieure avec des 1 sur le triangle supérieur (y compris la
On conjecture que TnT Tn  Mn .
diagonale). 5. Démontrons les deux conjectures faites :
On effectue les transvections Li Ð Li  Li1 pour i P rr2, nss :
Importation des bibliothèques utiles :
 
1 import numpy as np 1 2 ... n 1 pq
 2 2 ... n    1 ... n 
detpMn q  ..   det  1
2 import numpy . linalg as alg   
det  .. .. .. 
 
1. Script Python permettant l’affichage de Mn pour 2 ¤ n ¤ 10.
. . . .
n ... n pq 1
1 def M ( n ):
2 M =[[0]* n for k in range ( n )] Pour pi, j q P rr1, nss2 , notons ci,j le coefficient de TnT Tn :
3 for i in range ( n ):
4 for j in range ( n ): ņ ņ p q
¸i,j
min
5 M [ i ][ j ]= min ( i +1 , j +1) ci,j  p q pTnqk,j 
TnT i,k pTnqk,ipTnqk,j  1  1  minpi, j q
6 return np . array ( M )

k 1 
k 1 
k 1
7
8 for n in range (2 ,11):
print ( M ( n ))
Donc TnT Tn  Mn .
6. Mn 
9
TnT Tn
donc Mn est symétrique réelle, et par le théorème spectral
2. Calcul de detpMn q pour n  2, . . . , 10. Mn est diagonalisable dans une base orthonormée de vecteurs propres.
1 for n in range (2 ,11): De plus, si λ est une valeur propre réelle de Mn alors il existe X non nul
2 print ( alg . det ( M ( n ))) tel que :

On conjecture que detpMn q  1. Mn X  λX ñ X T MnX  λX T X ñ }TnX }2  λ}X }2


3. Script Python permettant l’affichage de Tn pour 2 ¤ n ¤ 10.
Donc λ ¥ 0 et comme Mn est inversible, alors Tn également donc
Tn X  0n,1 et λ ¡ 0.
1 def T ( n ):
2 T =[[0]* n for k in range ( n )]
3 for i in range ( n ): Ainsi Mn est diagonalisable à valeurs propres strictement positives.
4 for j in range (i , n ):
5 T [ i ][ j ]=1 7. Notons SppMn q  tλ1 , . . . , λn u avec les λk classés par ordre croissants.
6 return np . array ( T ) n 1
7 Supposons que λn , alors comme la trace est égale à la somme des
2
8 for n in range (2 ,11): valeurs propres, on a :
9 print ( T ( n ))
n pn 1q
4. Pour 2 ¤ n ¤ 10, calcul de TnT Tn : trpMn q  λ1 . . . , λn 1 2 ... n
2

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np n 1q
Avec la supposition on aurait trpMn q nλn  , ce qui est ab- Exercice 422 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-385-Python) ).
2 Voir énoncé
On pose P  X 3  X 2  1.
surde.
Ainsi λn  maxpSppMn qq ¥
n 1
.
1. Fonction Python pour obtenir P pxq :
2
8. En essayant de minimiser les calculs, pour trouver Mn1 , on peut chercher
à calculer Tn1 . 1 def P ( x ):
 1 T  1  1 
En effet Mn  pTn Tn q  pTn qpTn q et l’inverse de Tn est plus simple
1 T 2 return x **3 - x **2 -1
à calculer. 2. Tracé du graphe de P sur r1, 1s et r5, 5s.
Pour calculer Tn1 , on effectue sur Tn les transvections Li Ð Li  Li1
pour i P rr1, n  1ss et on obtient la matrice In . 1 import matplotlib . pyplot as plt
 1
Les mêmes transvections donnent Tn en partant de In et donc :
2
3 nb =100

1 1 p0 q 4 X =[ k / nb for k in range ( - nb , nb )]
Y =[ P ( x ) for x in X ]
 
5
 0 .. 
T 1  
1 . 
6

 
1
n .. 7 plt . plot (X , Y ) # Tracé du nuage de points
 . plt . grid () # j ’ affiche le quadrillage
p0 q
8
1 9 plt . show () # j ’ affiche le tracé
10
Reste à faire le produit matriciel : 11 # %%

1 p0q
12
2 13 import matplotlib . pyplot as plt
 
Mn1  pTn1qpTn1qT 

 1 2
..
. 

14
nb =100
  15

..
.
..
. 1 16 X =[5* k / nb for k in range ( - nb , nb )]
p0q 1 2 17 Y =[ P ( x ) for x in X ]
18

9. Utilisation de Python pour le calcul de Mn1 :


19 plt . plot (X , Y ) # Tracé du nuage de points
20 plt . grid () # j ’ affiche le quadrillage
1 for n in range (1 ,11): 21 plt . show () # j ’ affiche le tracé
2 print ( alg . inv ( M ( n )))
3. Déterminer le nombre de racines de P dans C, dans R, dans Q.
On retrouve bien le résultat de la question précédente. Un rapide tableau de variation de P permet de conclure dans C et R.
On a P 1 pxq  3x2  2x  xp3x  2q qui annule en x  0 et x  23 .
Or P p0q  1 0 et P p 32 q  27
8  4  1  8 ¡ 0, de plus lim P pxq  8
9 1
x Ñ8
et lim P pxq  8.
x Ñ 8
Le TVI appliqué à P implique l’existence d’une unique racine réelle sur
r0, 32 s et donc de deux autres racines complexes conjuguées (donc une
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racine réelle et 3 racines complexes). multiplicité.


Soient λ et λ les valeurs propres complexes de A de multiplicité mλ et
Dans Q, posons pq P Q une racine de P . α ¡ 0 l’unique racine réelle, de multiplicité mα , on a alors :
Comme cette racine est comprise entre 1 et 3
(P p1q 0 et P p 32 q ¡ 0 on a  λm  λm  αm  |λ|2m ¡ 0
detpAq  αmα λ

p, q P N premiers entre deux et :


2 λ α λ

6. Une telle matrice dans M2 pRq serait A  αI2 où α est l’unique racine
P p q  0 ô p3  p2 q  q 3  0 ô pp  qqpp qp q
p 2 2 2
pq q réelle de P .
Une telle matrice dans M3 pZq serait...
q

Distinguons les cas selon la parité de p et q (4 cas) : PAS ENCORE DE CORRIGE


p et q ne peuvent pas être pairs tous les deux car ils sont premiers entre 7. On effectue une récurrence sur k, l’hypothèse de récurrence P pk q est :
eux.
si p est pair et q impair alors p2 q est pair, mais p  q est impair comme
Dpuk , vk , wk q P R3 , Ak  uk A2 vk A wk In
pp2 pq q2q donc l’égalité est absurde. Pour k  0, on a bien A0  In  0.A2 0.A 1.In avec u0  v0  0 et
si p est impair et q pair, de même l’égalité est absurde. w0  1.
si p est impair et q impair, alors p2 q est impair mais p  q est pair donc Supposons P pk q et montrons P pk 1q :
l’égalité est absurde. On Ak  uk A2 vk A wk In donc en multipliant par A :
Ak 1  uk A3 vk A2 wk A
On en déduit qu’il n’existe pas de racines dans Q.
4. Code Python permettant d’avoir une expression de la racine réelle à 10n
près : Avec la relation A3  A2 In , on obtient :

1 def Dichotomie (f ,a ,b , n ): Ak 1  vk A2 pwk uk qA uk I


Et en posant uk 1  vk , vk 1  wk uk et wk 1  uk , la propriété P pk 1q
2 while b -a >10**( - n ):
3 c =( a + b )/2
print ( c ) est démontrée.
La propriété est donc établie par récurrence. Ainsi @k P N, Ak est combi-
4
5 if f ( c )* f ( a ) <0:
6 b=c naison linéaire de In , A et A2 .
7 else : 8. Fonction Python pour obtenir les coefficients de Ak en fonction de ceux de
8 a=c
In , A et A2 .
9 return c
10 def Coeff (A , n ):
1

11 n =4 B = A . dot ( A )
2

12 print ( " valeur approchée de la solution " , Dichotomie (P ,0 ,2 , n )) 3 taille = A . shape [0]
I = np . eye ( taille )
On trouve comme unique racine α 1.4655 à 104 près.

4

5 u ,v , w =0 ,0 ,1
¥ P p q
5. Soit n 2 et A Mn R telle que A3 A2 In .  6
7
for k in range ( n ):
u ,v , w =v , u +w , u
Le polynôme P est annulateur de A, donc le spectre de A est inclus dans les 8 return u * B + v * A + w * I
racines de P , les valeurs propres complexes conjuguées de A ont la même

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Exercice 423 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-386-Python) ). 3 n =(10**5 - p )// q
Voir énoncé 4 for k in range ( n ):
»1
x p 1
8 ¸ p1qn
Soient I pp, q q  dx et S p p, q q  avec p, q PR . 5
6
S +=( -1)** k /( k * q + p )
return S
0 1 xq n0
nq p
On approche la somme infinie par la somme finie pour un nombre de termes
xp1
1. Posons f pxq  , alors f est continue sur r0, 1s si p ¥ 1 et sinon n assez grand. La majoration du reste (donc de l’erreur commise) à l’aide du
critère spécial des séries alternées (|Rn | ¤ |un 1 | 
1 xq 1
continue sur s0, 1s si p Ps0, 1r. pn 1qq p ) justifie
Si p Ps0, 1r, alors f pxq  xp1  1p si est intégrable.
1 le choix de prendre environ n  10  5 pour avoir une valeur approchée à
x 105 près.
Donc I pp, q q converge et existe bien.
0

¸ p1qn 4. Calculer informatiquement I p1, 2q, I p2, 2q et I p12, 12q :


On a aussi qui converge, en effet cette série respecte le CSSA
n¥0
nq p 1 print ( I (1 ,2))
(le terme général décroit en valeur absolue vers 0) donc la limite S pp, q q  2 print ( I (2 ,2))
¸ 8 p1qn 3 print ( I (12 ,12))

5. Tracer les fonctions x ÞÑ I p x1 , x1 q et x ÞÑ S p x1 , x1 q pour x Ps0, 1s :


est bien définie.
n0
nq p
2. Programme permettant de calculer I pp, q q à 105 près : 1 import matplotlib . pyplot as plt
2
1 def I (p , q ): 3 def f ( x ):
2 S =0 4 return I (1/ x ,1/ x )
3 n =10**5//( p + abs (p - q )) 5
4 for k in range ( n ): 6 def g ( x ):
5 S +=( k / n )**( p -1)/(1+( k / n )** q ) 7 return S (1/ x ,1/ x )
6 return S / n 8

On calcule l’intégrale à l’aide de la méthode des rectangles (sommes de 9 nb =100


10 X =[ k / nb for k in range (1 , nb +1)]
Riemann).
11 Y =[ f ( X [ k ]) for k in range ( nb )]
La majoration de l’erreur commise dans cette méthode justifie le choix
d’une subdivision de l’intervalle en environ n  10  5 parties pour avoir
12 Z =[ g ( X [ k ]) for k in range ( nb )]
plt . plot (X ,Y , ’x ’) # Tracé du nuage de points
une valeur approchée à 105 près.
13
plt . plot (X , Z ) # Tracé du nuage de points
M pb  aq2
14

En effet l’erreur commise vérifie ε ¤  ou M  }f 1 }8 .


M 15 plt . grid () # j ’ affiche le quadrillage
n n plt . show () # j ’ affiche le tracé
p x p 2 p p  q qx p q 2
16

Comme f 1 pxq  alors M ¤ p |p  q |.


p1 x q q2 Voila le tracé de 100 valeurs pour les deux fonctions sur le même graphique.
6. Soit n P N ,
3. Programme permettant de calculer S pp, q q à 105 près :
»1
x n 1   1
1

I p , q  dx  n ln 1  n lnp2q
1 def S (p , q ): 1 1 1
1 xn
2 S =0 n n 0 1 xn 0

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7. Calculer I pp, q q et S pp, q q pour pp, q q P tp1, 2q, p2, 2qu. Ceci assure la convergence uniforme des des séries de fonctions sur r0, 1s
Informatiquement : et il est maintenant possible de remplacer x par 1 par continuité de la
1 print ( I (1 ,2) , S (1 ,2))
fonction somme obtenue :
S p1, 2q  arctanp1q 
2 print ( I (2 ,2) , S (2 ,2)) π
4
Par le calcul : et
»1 8
1 ¸ p1qn1
S p2, 2q   lnp2q
1
I p1, 2q  dx  rarctanpxqs10  π4
1
1 x2 2 n1 n 2
0

et
On conjecture que I pp, q q  S pp, q q pour p, q P N .
»1 8. Il s’agit de montrer qu’une intégrale est égale à une somme donc très cer-
I p2, 2q  dx  rlnp1 x2 qs10  21 lnp2q
x
x2 tainement d’un théorème de permutation série/intégrale.
x p 1
0 1
Ainsi que : Posons f pxq  sur r0, 1s (f est continue en 0 vu que p ¥ 1).
1 xq
8
¸ p1qn On a donc pour x P r0, 1s :
S p1, 2q 
 2n 1 
p 1
f p xq  1 xpxq q
n 0

et
8 8
S p2, 2q 
¸ p1qn  1 ¸8 p1qn1  xp1
¸
pxq qn
 2n 2 2 n 
8
n 0 n 1 n 0
¸
On reconnait deux DSE usuels de rayon de convergence R  1 :  p1qnxqn p


n 0
8
¸ p1q n x2n 8
¸ p1q n 1 xn
 arctanpxq et  lnp1 xq On pourrait tenter le théorème d’intégration terme à terme mais la dernière

n 0
2n 1 
n 1
n 1 hypothèse de celui-ci échouera si on tente de l’appliquer.
On va appliquer le théorème de convergence dominée à la suite des sommes
On a fortement envie de prendre x  1 pour conclure sur le calcul mais partielles de la série.
c’est impossible dans justification car x  1 est sur le bord du disque de ņ

convergence. Posons Sn pxq  p1qk xqk p


, alors :
p1qnx2n et g pxq  p1qn1xn sur r0, 1s. 
k 0
Posons fn pxq 
xp1 p1  xqpn qq
n 1
2n 1 n °1 °
Le CSSA implique la convergence simple de fn et de gn sur r0, 1s, de S n px q 
1  pxq q
plus toujours par le CSSA les restes des deux séries sont majorés en valeur
absolue par leurs premiers termes : Et donc pour n P N et x P r0, 1s :
xp1 p1  xqpn 1q q
@n P N, @x P r0, 1s, |Rnf pxq| ¤ |fn 1pxq| ¤ 2n 1 et |Rnf pxq| ¤ |fn 1 pxq| ¤ n 1 1 |Snpxq|  1 xq q
¤ xp1p1  xqpn 1qq ¤ 1  xqpn 1q¤1
3

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De plus la suite pSn converge simplement sur r0, 1s vers f donc le théorème Exercice 424 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-387-Python) ).
de convergence dominée s’applique et : Voir énoncé
» On donne la suite de fonctions définie de la façon suivante :
1
I pp, q q  lim Sn pxqdx
0 n Ñ »8
1
@x P R : f0pxq  x et @n P N, fn 1pxq  3fnp x3 q  4pfnp x3 qq3.
 n
lim
Ñ 8 »0
Sn pxqdx
1. Une fonction Python qui retourne f pour n et x donnés :
1 ņ
 lim
Ñ 8
p1qk xq k pdx 1 def f (n , x ):
n 0 k 0
ņ » 1
2 if n ==0:

 p1qk xqk
3 return x
p
lim dx
Ñ 8 k 0
n 0
4 a = f (n -1 , x /3)
8»1
¸
5 return 3* a -4* a **3
 p1q k qk p
x dx 2. Représentation de f pour n allant de 1 à 5 sur l’intervalle r0, 4π s, (axe des

k 0 0
8
¸ p1qk ordonnés restreint à 3).
 np q 1 import numpy as np
k 0
 S pp, qq
2 import matplotlib . pyplot as plt
3

On a donc bien I pp, q q  S pp, q q pour p, q P N .


4 nb =100
5 X =[ k *4* np . pi / nb for k in range ( nb )]
6 Y =[]
7 for n in range (1 ,6):
8 Y . append ([ f (n , x ) for x in X ])
9

10 for n in range (5):


11 plt . plot (X , Y [ n ] , plt . ylim ( -3 ,3)) # Tracé du nuage de points
12 plt . grid () # j ’ affiche le quadrillage
13 plt . show () # j ’ affiche le tracé

3. Soit Φpxq  3x  4x3 .


(a) Représentation de Φ sur r1, 1s :
1 def Phi ( x ):
2 return 3* x -4* x **3
3

4 nb =100
5 X =[ k / nb for k in range ( - nb , nb )]
6 Y =[ Phi ( x ) for x in X ]
7 plt . plot (X , Y ) # Tracé du nuage de points

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8 plt . grid () # j ’ affiche le quadrillage Exercice 425 (CentraleSupelec 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-388-Python) ).
9 plt . show () # j ’ affiche le tracé Voir énoncé
On appelle matrice échiquier de taille 2p la matrice M ppq dont le coefficient
Représentation de x ÞÑ φpsin xq sur r2π, 2πs : d’indice pi, j q vaut 0 si 
i  j est pair et 1 si i  j est impair.
1 nb =100 0 1 0 1
X =[2* np . pi * k / nb for k in range ( - nb , nb )]  1 0 1 0 
Par exemple : M p2q  
2

3 Y =[ Phi ( np . sin ( x )) for x in X ]  0 1 0 1 .
4 plt . plot (X , Y ) # Tracé du nuage de points
5 plt . grid () # j ’ affiche le quadrillage 1 0 1 0
6 plt . show () # j ’ affiche le tracé
1. (a) Fonction dépendant de p renvoyant la matrice échiquier associée :
(b) On a @px, yq P r1, 1s2 :
1 import numpy as np
|Φpxq  Φpyq|  |3x  4x3  3y 4y3| 2

|Φpxq  Φpyq|  |3px  yq  4px3  4y3q| 3 def Echiquier ( p ):


|Φpxq  Φpyq|  |x  y|  |3  4px2 xy y2q| 4 M =[[0]* p for i in range ( p )]
|Φpxq  Φpyq|  |x  y|  |4px2 xy y2q  3| 5 for i in range ( p ):

¤ 9|x  y|
6 for j in range ( p ):
7 if (i - j )%2==1:
M [ i ][ j ]=1
En effet 0 ¤ x2 xy y 2 ¤ 3 donc 3 ¤ 4px2 xy y 2 q  3 ¤ 9.
8
9 return np . array ( M )
4. Montrer que : @x P r1, 1s, @n P N, |fn pxq  sin x| ¤ 9n | 3x  sinp 3x q|.
n n

Indication : on pourra pour un entier n fixé prendre p un entier et utiliser (b) Créer une liste contenant les matrices échiquiers M ppq, p P rr1, 100ss :
vp  fp p 3nxp q et wp  sinp 3nxp q.
PAS ENCORE DE CORRIGE 1 L =[ Echiquier ( p ) for p in range (1 ,101)]

5. Donner une conséquence sur la convergence de la suite de fonctions pfn q.


PAS ENCORE DE CORRIGE (c) Pour chaque élément de la liste, calculer M 3 pk q  k 2 M pk q :
1 for p in range (1 ,100):
2 A=L[p]
3 B = np . dot (A , np . dot (A , A )) -( p +1)**2* A
4 print ( B )

S S ... S
 ..  
 S 
On pose M ppq   P
 S .  0 1
 .. ..  avec S 1 0
 . .
S ... S
M2 pRq.

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On remarque que S 2  I2 et donc un calcul par bloc donne : 1
   1 
 
pS 2 pS 2 . . . pS 2 I2 I2 . . . I 2  1 
On a KerpM ppq pI2p q   Vectpf2q.
 ..   ..   
 pS 2 pS 2   I2  Vect  . 
M pp q2    p
. I2 .  
  1.. 
   .. 

..
.
..
. 
..
. .  1
pS 2 ... pS 2 I2 ... I2 1
(c) Il suffit de faire le produit scalaire entre deux éléments quelconque
Donc : 
pS pS . . . pS des bases de deux sous-espaces propres distincts. On trouve bien 0 à
 .  chaque fois.
 pS . . pS 
M pp q3  p
 ..   p M ppq
 2 Ces espaces propres sont orthogonaux car par le théorème spec-
tral, M ppq est diagonalisable dans une base orthonormée de vecteurs
..
 . .
pS . . . pS propres.
Ainsi M 3 pk q  k 2 M pk q  02p . 3. (a) Cherchons l’expression analytique de la projection sur l’espace propre
2. (a) Deux méthodes : associé à la valeur propre 0 de M ppq.
M ppq est symétrique réelle donc diagonalisable par le théorème spec- Notons F  KerpM ppqq, comme F est de dimension grande p2p  2q,
tral. alors F K est de dimension petite (2) et on a même F K  Ep pM ppqq`
Le polynôme P  X 3  p2 X  X pX  pqpX pq est annulateur Ep pM ppqq.
de M , or P est scindé à racines simples donc M ppq est diagonalisable On a donc une base orthonormée de F K  Vectpf1 , f2 q et une expres-
dans R. sion simple de pF K pxq pour x P Rn :
(b) Déterminons une base pour chaque espace propre.
pF K pxq 
px|f1q f1 px|f2q f2
Le spectre de M ppq est inclus dans les racines du polynôme P donné }f1} }f1} }f2} }f2}
précédemment donc SppM ppqq € t0, p, pu.
On remarque que rgpM ppqq  2 donc par le théorème du rang Donc
° °
p1qk xk
n n
dim KerpM ppqq  2p  2 et une famille de vecteurs échelonnés (donc xk
libres) formant une base de KerpM ppqq est : p F K p xq  k 0  f1 
k 0
f2
n n
KerpM ppqq  Vectpe1 e3 , e1 e5 , . . . , e1 e2p1 , e2 e4 , e2 e6 , . . . , e2 e2p q Enfin on a pF pxq  x  pF K pxq.
Or trpM ppqq  0 est égal à la somme des valeurs propres (comptées (b) Pour n  6 on a :
avec leurs multiplicités) donc p et p sont valeurs propres de multi- 
1
plicité 1.   1 
 
1
 1  p F K p xq 
x1 x2 x3 x4 x5 x6 
 1 
 x1 x2  x3 x4  x5 x6
 
On a KerpM ppq  pI2p q  Vect  .   Vectpf1 q.
  6 1 6
 
 ..  1
1 1

Fabien DÉLEN [email protected] 423 PSI 2023-2024


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Finalement  Exercice 426 (ENSAM 2017 - Tiré de la BEOS UPS ). Voir


2x1  x3  x5
(Oral-394-Python)

énoncé

 2x2  x4  x6 

1 2x3  x1  x5  1. Coder la méthode de Newton et la tester pour f : x ÞÑ tan x.
p F p xq   
3
 2x4  x2  x6 

PAS ENCORE DE CORRIGE
 2x5  x1  x3 2. (a) Voici l’équation sur laquelle s’appuie la méthode Householder :
2x6  x2 x4
f px n q f 2 px n q
xn 1  x n  f 1 px q
 f p x n q 2f 1 px q3
n n

Justifier cette relation.


PAS ENCORE DE CORRIGE
(b) L’écrire sous Python et la tester pour tan. Comparer les deux mé-
thodes.
PAS ENCORE DE CORRIGE

Fabien DÉLEN [email protected] 424 PSI 2023-2024


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Exercice 427 (ENSAM 2016 - Tiré de la BEOS UPS (Oral-393-Python) ). Voir


énoncé
Voici un petit programme possible. Pourquoi s’arrêter à 7 pour a,b et c ? Parce
qu’après on est certain que la somme des factorielles de leurs chiffres est trop
grande ! En effet, 7!  720 et 8! ¡ 1000 ce qui serait impossible.
On trouve alors comme unique résultat 720

Fabien DÉLEN [email protected] 425 PSI 2023-2024

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