THEME DR MABA
THEME DR MABA
THEME DR MABA
INTRODUCTION
1- L’archive
2- L’archivistique
3- L’archiviste
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
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INTRODUTION
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1. L’archive
2. L’archivistique
C’est la science qui étudie les principes et les méthodes appliquées à la collecte, au
traitement, à la conservation, à la communication et à la mise en valeur des
documents d’archives.
3. L’archiviste
Sous le règne de Philippe Auguste, la perte des archives royales lors de la bataille
de Freteval (03 Juillet 1194) entraina la sédentarisation du trésor des Chartes, au
Louvre, puis à la Sainte Chapelle. C’est ce dépôt réorganisé par Philippe le Bel et
confie par lui à Pierre d’Estampes (greffier principal de la Chambre des Comptes)
qui peut être considéré comme l’ancêtre direct des archives nationales de France.
L’intérêt pour l’histoire, le progrès de la critique historique illustre par Dom
Mabillon contribuèrent à partir de 1750 à la publication de plusieurs manuels sur la
technique de classement des archives puis à la mise en chantier d’un cabinet des
Chartes.
En effet, deux éminents diplomatistes se sont illustres à cette époque. Il s’agit de
Papenbroeck et Dom Mabillon. Papenbroeck fut le premier à énoncer des principes
généraux destines à guider les historiens appelés à se prononcer sur la sincérité des
actes des diplômes.
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Il a écrit en 1675 < Acta SANCTORUM> sur le discernement du vrai et du faux
dans les vieux parchemins. Un autre érudit, Jean Mabillon publia un traité sur les
règles fondamentales de la critique des chartes et des diplômes. Il a publié <de re
diplomatica> en 1681.
Dans ce traité de deux cents diplômes de charte, Mabillon prend le soin de repartir
les documents en grande catégorie et passe en revue les différents aspects sous
lesquels ils peuvent être examines : la matière qui leur sert de support, l’encre, la
ponctuation, la langue, les formules, les sceaux, la souscription, les notations
chronologiques.
Les années postérieures à 1945 ont été pour les archives françaises, une période
d’expansion avec la création de la direction des archives nationales (décret du 18
aout 1945). C’est ainsi qu’à partir de 1950, on commença a édifier dans toute la
France des dépôts d’archives départementales, communales et hospitalières de
règles de fonctionnement de tableaux de tri pour l’élimination des papiers inutiles,
de normes de classement. Aux archives nationales, la création des conservateurs en
mission (1952, ministre de l’intérieur) inaugurait le pré archivage et l’ouverture en
1969 à Fontainebleau de la cite interministérielle des archives, aujourd’hui centre
des archives contemporaines, qui assurait la réception et le traitement des
versements des ministères et administrations centrales. Toute cette évolution
rendait donc obsolète l’ancienne législation de 1794. Alors fut promulguée le 03
Janvier 1979, une nouvelle loi sur les archives (qui est aujourd’hui la charte des
archives), accompagnée de ses décrets d’application dates pour la plupart du 03
décembre 1979.
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1. Les archives de L’AOF
Au moment des indépendances, des efforts ont été consentis par les
gouvernements pour doter les pays de services d’archives. L’enjeu est le
développement de la nation et les archives sont regardées et entretenues comme
un outil au service du développement. D’ailleurs, la plupart des services
d’archives sont rattachés, soit à la Présidence de la République (Burkina Faso),
soit à la Primature (Sénégal), soit au ministère de l’intérieur (Côte d’Ivoire). On
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veut présenter les archives comme un service interministériel capable de fournir
des informations rétrospectives dont a besoin toute administration dynamique.
Pour atteindre cet objectif, du personnel est formé, des locaux sont aménagés,
une législation est prise. La formation du personnel se fait à l’EBAD (École des
bibliothécaires, archivistes et documentalistes de Dakar) qui a pris, depuis 1970,
le relais du CRFB (Centre régional de formation des bibliothécaires) créé par
l’UNESCO à Dakar, en 1966. L’EBAD forme des archivistes de l’Afrique
francophone et également ceux de l’Afrique lusophone (Guinée-Bissau et Cap
Vert). Au Ghana, une école similaire est ouverte pour les pays anglophones. Elle
aura moins de succès que l’EBAD qui continue, elle, à élargir son champ et à
diversifier son action. En 1982, un second cycle est ouvert tandis qu’on réfléchit
aujourd’hui sur une filière doctorale. Depuis quelque quatre ans, elle a entrepris,
avec succès, la formation à distance. Si des locaux ont été aménagés çà et là
pour abriter les archives, la crise pétrolière des années 70 et l’irruption du Fonds
monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale dans l’économie de nos
pays avec leurs programmes d’ajustement structurel ont quelque peu freiné
l’enthousiasme des années 60. Il faut attendre les années 1990-2000 pour qu’une
politique de construction de bâtiments reprenne. C’est le cas au Bénin, au Mali,
au Niger et au Ghana, où des bâtiments autonomes sont construits pour les
archives. La Guinée et le Cap-Vert ont réhabilité de vieux bâtiments.
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IV- L’HISTOIRE DES ARCHIVES EN COTE D’IVOIRE
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2- Missions des archives nationales de Côte d’ivoire selon le décret de
1976
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CONCLUSION
OUTILS DE TRAVAIL
SITOGRAPHIE
www.wikipedia.org,
www.archivescolonialesabidjan.wordpress.com
http://elec.enc.sorbonne.fr
https://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_des_Archives_nationales
OUVRAGE DE REFERENCE