Chapitre 2 Opérations Sur La Fusion
Chapitre 2 Opérations Sur La Fusion
Chapitre 2 Opérations Sur La Fusion
I. Définitions
La fusion est l'opération par laquelle deux (2) ou plusieurs sociétés se réunissent pour n'en former qu'une
seule soit par création d'une société nouvelle, soit par absorption par l'une d'entre elles. Elle est une
opération stratégique des entreprises qui désirent privilégier la croissance externe. Elle consiste à
concentrer des capitaux dans le but d’acquérir ou d’accroitre une puissance économique sur le plan
industriel, commercial et financier en éliminant des concurrents.
Une acquisition consiste pour une société à prendre le contrôle d’une autre. Les opérations de fusion et
d’acquisition sont de nature différente. Une acquisition ne débouche pas nécessairement sur une fusion et
une fusion n’est pas nécessairement la conséquence d’une acquisition.
Le terme fusion-acquisition (FUSAC) est utilisé pour désigner les opérations de croissance externe
(regroupements ou prises de contrôle) réalisées par l’intermédiaire d’un achat ou d’un échange d’actions.
Les acquisitions par échange d’actions sont souvent répertoriées comme des opérations de fusion (fusion
à l’anglaise)
La fusion simplifiée est l’opération correspondant à l’absorption par une entité, d’une ou plusieurs de ses
filiales détenues en permanence à 100 %.
L’entité absorbante ou entité bénéficiaire des apports est celle qui reçoit les apports en vertu du traité
d'apport et qui remet des titres en rémunération desdits apports.
L’entité absorbée ou entité apporteuse est celle qui transfère à la société absorbante ou à la bénéficiaire
des apports, les actifs et les passifs mentionnés dans le traité d'apport.
Ce rapport indique le nombre d'actions de l’entité absorbante qui seront remises aux actionnaires ou
associés de l’entité absorbée, pour chaque action de celle-ci détenue.
La valeur d’échange est obtenue, le plus souvent, à partir de plusieurs critères d’évaluation combinés
(financiers, économique, conjoncturels). Il est donc recommandé :
La parité théorique est rarement un rapport simple (le calcul du rapport d’échange n’aboutit pas, le plus
souvent à un nombre entier). Il est nécessaire de l’ajuster pour la commodité des échanges des titres. Dans
les tous cas, la parité résulte d’un compromis à la suite d’une négociation entre les sociétés concernées.
Le versement d’une soulte en espèces peut éventuellement être prévu pour rendre l’échange plus
équitable. Pour que l’opération conserve son caractère de fusion, la soulte ne doit pas dépasser 10 % de la
valeur nominale des titres émis en rémunération des apports.
Le traité d’apport contient notamment l’évaluation des actifs et du passif dont la transmission aux sociétés
bénéficiaires est prévue. La comptabilisation de ces apports est nécessairement le reflet des valeurs
figurant dans le traité d’apport.
- les sociétés bénéficiaires des apports doivent avoir leur siège dans un des États parties de
l’OHADA ;
- les apports résultant des conventions doivent prendre effet à la même date dans les
différentes sociétés qui sont bénéficiaires et doivent entraîner dès leur réalisation la dissolution des
sociétés apporteuses ;
- l’acte de fusion ou d’apport doit faire mention de l’obligation pour la société bénéficiaire
des apports de calculer les amortissements fiscaux des biens apportés sur la base des anciennes
valeurs qui figuraient dans les comptes de l’apporteuse.
Totaux 175 200 000 40 200 000 135 000 000 Totaux 135 000 000
Les valeurs réelles des terrains et des bâtiments sont de 45 000 000 et de 60 000 000 F. La valeur des
autres éléments correspond aux valeurs comptables.
La valeur de l’action de l’entité absorbante SIMPLAS est de 9 000. La parité d’échange sera déterminée à
partir de la valeur des parts sociales de chaque entité selon le traité de fusion.
Coûts externes liés à l’opération de fusion (règlement par chèque bancaire) :
❖ Honoraires des conseils : 18 000 000.
❖ Commissions bancaires : 1 200 000.
Mission : Procéder à la traduction comptable des opérations à la clôture des exercices N-3, N-2,
N-1.
Modalités de l’opération de fusion
Lorsque l'opération de fusion a pour conséquence une prise de contrôle, il convient de traiter cette
opération comme une acquisition à la valeur réelle.
Etape n° 1 : Evaluation des apports de l'entité absorbée :
־ Méthode 1 : Détermination à partir de l’actif réel
Frais développement : 3 600 000
Terrains bâtis : 45 000 000
Bâtiments Adm. & cciaux 60 000 000
Matériels industriels : 11 400 000
Stocks Marchandises : 18 000 000
Créances clients : 6 000 000
Banque : 12 000 000
Total de l'actif apporté : 156 000 000
Emprunts : - 48 000 000
Valeur de l'actif net apporté : 108 000 000
Détermination à partir de des capitaux propres
Capitaux propres
• Capital 72 000 000
• Réserves 15 000 000
Plus-values
• Sur terrains (45 000 000 – 36 000 000) 9 000 000
• Sur bâtiments (60 000 000 – 48 000 000) 12 000 000
Valeur de l’actif net apporté : 108 000 000
Valeur d’une part sociale de l’entité absorbée : 108 000 000/7 200 = 15 000 F
Total de l'actif apporté : 105 000 000 84 000 000 + 21 000 000
Etape n° 3 : Constatation des droits des associés sur l’actif net apporté
1013 Capital souscrit, appelé, versé non amorti 72 000 000
11 Réserves 15 000 000
1381 Résultats de fusion 21 000 000
La fusion-renonciation
La société absorbante limite son augmentation de capital à la création des actions nécessaires à la
rémunération des associés de la société absorbée autres qu’elle-même. Elle renonce, en conséquence, à
recevoir ses propres actions en échange des actions qu’elle détient dans le capital de la société absorbée.
Ainsi, elle ne recevra pas d’actions d’elle-même. C’est le procédé le plus utilisé en matière de fusion. En
conséquence, les titres détenus par la société absorbante disparaissent avec la dissolution de l’absorbée.
L’annulation des titres de la société absorbée qui ne sont pas échangés, ceux détenus par la société
absorbante, génère un écart positif (le boni de fusion) ou négatif (la mali de fusion) entre l’actif net reçu
par la société absorbante à hauteur de sa participation détenue dans la société absorbée, et la valeur
comptable de cette participation.
Par voie de conséquence, le nombre de titres à créer s’obtient en appliquant la formule :
Nombre de titres à échanger ou à rémunérer = Nombre de titres composant le capital de l’absorbée –
Nombre de titres de l’absorbée détenus par la société absorbante
Nombre de titres de l’absorbante à créer = Nombre de titres à échanger ou à rémunérer × Rapport
d’échange
Le compte « 26 Titres de participation » sera crédité pour constater l’annulation des titres de la société
absorbée qui figuraient au bilan de la société absorbante.
Exemple 1 : La société ALPHA au capital composé de 20 000 actions de nominal 20 000 F absorbe la
société BETA au capital composé de 15 000 actions. La SA ALPHA détient 3 000 actions de la SA BETA.
Deux actions de la société BETA sont échangées contre une action nouvelle de la société ALPHA.
Déterminons le nombre d’actions nouvelles à émettre par la BANTE (ALPHA)
Corrigé : La société ALPHA va créer : (15 000 – 3 000) × 𝟏/𝟐 = 6 000 actions nouvelles.
Elle « renonce » ainsi à rémunérer les 3 000 titres qu’elle possède sur la société absorbée.
Augmentation du capital = 6 000 × 20 000 = 120 000 000 F
Exemple 2
La société TETA, dont le capital est composé de 12 000 actions de 10 000 F, absorbe la société DELTA
dont le capital est composé de 6 000 actions de 10 000 F. Le rapport d’échange est arrêté à 2 TETA pour 3
DELTA ; la valeur d’apport globale de la société DELTA est fixée à 72 000 000 F. L’opération est placée
dans le cadre de la fusion renonciation. La société TETA détient 1500 actions de la société DELTA qu’elle
a acquises pour 16 500 000 F.
Mission : Déterminer les modalités de la fusion.
Corrigé :
1. Augmentation de capital
La société absorbante TETA détient 1500 titres de la société absorbée soit 25% du capital de la SA
DELTA (1500/6000). Il s’agit d’une fusion renonciation.
Seuls les titres détenus par les autres associés de SA DELTA (75%) font l’objet d’un échange contre les
titres TETA. Elle « renonce » ainsi à rémunérer les 1500 titres qu’elle possède sur la société absorbée.
Nombre de titres de l’absorbée à rémunérer = 6 000 – 1500 = 4 500 titres
Nombre d'actions à créer par l’absorbante = 4 500 × 𝟐/𝟑 = 3 000 titres TETA.
∆K = Nombre d'actions à créer × Valeur nominale des titres de l’absorbante
∆K = 3 000 × 10 000 = 30 000 000 F
La fusion-allotissement
Dans la fusion-allotissement, la part représentant les droits sociaux de l’absorbante dans l’absorbée ne
donne pas droit non plus à émission de titres sociaux. Une partie du patrimoine de l’absorbée,
correspondant aux droits de l’absorbante, est donnée en partage à l’absorbante. La fusion-allotissement
s’analyse juridiquement comme une liquidation partielle suivie d’une fusion. C’est un partage partiel
d’actif de l’absorbée dont les modalités et conséquences sont identiques à celles qui résultent d’une
liquidation de société. Ce partage partiel intervient au profit de l’absorbante, le surplus d’actif faisant
alors seul l’objet d’un apport fusion. Cette méthode n’est pratiquement pas appliquée pour un motif fiscal,
puisque le partage partiel qu’elle provoque s’assimile à une liquidation partielle et ne peut bénéficier du
régime fiscal de faveur des fusions.
Exemple : Reprenons l’application précèdent
La part de la société absorbante dans le patrimoine de la société absorbée est partagée entre les
actionnaires de l’absorbante.
Apport net Bée revenant à la Bante = 72 000 000 × 25 % = 18 000 000 F
Apport net Bée revenant aux autres associés = 72 000 000 × 75 % = 54 000 000 F
Ainsi seule la fraction de l’apport net de la société absorbée revenant aux autres associés sera apportée à
la société absorbante.
La société ALPHA reçoit un apport net d’une valeur de 54 000 000 F et elle limite son augmentation de
capital à 30 000 000 F (3 000 actions nouvelles de 10 000 F de nominal).
La prime de fusion est la différence entre l’apport-fusion véritable et l’augmentation de capital.
Prime de fusion = (72 000 000 × 75%) - 30 000 000 = 24 000 000 F.
Application 3
L'entité A, au capital de 12 000 titres de 10 000 de valeur nominale, absorbe l'entité B, au capital de 6 000
titres de 10 000. L'entité A détient 45% de l'entité B.
BILAN entité B
ACTIF MONTANTS PASSIF MONTANTS
Matériels industriels 44 400 000 Capital 60 000 000
Réserves 2 400 000
Créances clients 21 600 000 Emprunts 3 600 000
Tous les éléments du bilan sont correctement évalués à l'exception des matériels industriels dont les
valeurs réelles sont les suivantes :
− pour l'entité A : 390 000 000
− pour l'entité B : 102 000 000.
L’entité absorbante renonce à émettre des titres qui devraient lui revenir (fusion-renonciation).
TAF : Procéder à la traduction comptable des opérations
Correction
1. Fusion – renonciation
La fusion - renonciation consiste, pour l’entité absorbante, à renoncer à émettre les titres qui devraient
lui revenir. L'augmentation de capital ne rémunère donc que les actionnaires extérieurs. L’entité
absorbante doit constater :
• une augmentation de capital qui rémunère les autres apporteurs de l’entité absorbée,
• l’annulation des titres de l’entité absorbée détenus par l’entité absorbante.
Les titres étant éliminés pour leur valeur nette comptable, il se dégage un écart appelé « plus ou
moins-value de fusion ou encore boni ou mali de fusion » égal à la différence entre la quote-part de
l'apport représentée par les titres annulés et leur valeur nette comptable. Cet écart est considéré comme
une prime de fusion à inscrire dans le compte 1053 Prime de fusion.
Entité A
Entité B
Immobilisations 102 000 000
Créances clients 21 600 000
Total de l'actif 123 600 000
Emprunts - 3 600 000
Actif net 120 000 000
Nombre de titres B 6 000
Valeur du titre B 20 000
(1) Le compte 1053 "Prime de fusion " comprend deux éléments distincts :
❖ Boni de fusion réalisé par l'entité A sur l'annulation des titres B qu’elle détenait 42 000 000
❖ Prime de fusion proprement dite sur échange des autres titres B 49 500 000
Nb : Prime de fusion totale : 42 000 000 + 49 500 000 = 91 500 000
Les titres B détenus par l'entité A sont annulés pour leur valeur dans la comptabilité de l'entité A, soit 12
000 000 figurants au bilan de l'entité A.
Etape n° 2 : Rémunération des apports (réception des titres émis par l'entité absorbante)
La rémunération concerne uniquement les 55 % de l'apport revenant aux autres actionnaires que
l'entité A. L'entité B reçoit 1 650 titres A d'une valeur unitaire de 40 000, soit 66 000 000.
Ou
Prime de fusion sur augmentation = N’ × (Valeur de fusion Bante − VN Bante)
Prime de fusion sur augmentation = 30 000 × (20 000 – 10 000) = 300 000 000 F
Modalités de la réduction de capital
Réduction du capital = Nombre de titres de Bante détenus par la Bée × VN Bante
Réduction du capital = 6 000 × 10 000 = 60 000 000 F
Valeur de la participation de la BEE = Nombre de titres détenus par la Bée × Valeur de fusion Bante
Valeur de la participation de la BEE = 6 000 × 20 000 = 120 000 000 F.
Prime de fusion sur réduction = 120 000 000 – 60 000 000 = 60 000 000 F
Prime de fusion nette
Prime de fusion nette = Prime de fusion sur augmentation − Prime de fusion sur réduction
Prime de fusion nette = 300 000 000 – 60 000 000 = 240 000 000 F
Application
L'entité A, au capital de 12 000 titres de 10 000 de valeur nominale, absorbe l'entité B, au capital de 6 000
titres de 10 000 F. L'entité B détient 12,5% des titres de l'entité A.
Les bilans simplifiés des deux entités sont les suivants :
BILAN entité A
ACTIF MONTANTS PASSIF MONTANTS
Matériels industriels Capital 120 000 000
49 200 000
Créances clients Réserves 1 200 000
75 600 000
Emprunts 3 600 000
Total 124 800 000 Total 124 800 000
BILAN entité B
ACTIF MONTANTS PASSIF MONTANTS
Matériels industriels 48 000 000 Capital 60 000 000
Titres A 6 000 000 Réserves 1 200 000
Créances clients 25 200 000 Emprunts 18 000 000
Total 79 200 000 Total 79 200 000
Tous les éléments du bilan sont correctement évalués à l'exception des matériels industriels dont les
valeurs réelles sont les suivantes :
❖ pour l'entité A : 72 000 000
❖ pour l'entité B : 82 800 000.
TAF : Procéder à la traduction comptable des opérations
Entité B
Matériels industriels 82 800 000
Titres A(1) 18 000 000
Créances clients 25 200 000
Total de l'actif 126 000 000
Emprunts -18 000 000
Actif net 108 000 000
Nombre de titres B 6 000
Valeur du titre B 18 000
(1) 12,5 % x 12 000 titres x 12000
Au final, la prime de fusion s'élève à 18 000 000 – 3 000 000 = 15 000 000.
Etape n° 2 : Rémunération des apports (réception des titres émis par l'entité absorbante)
L'entité B reçoit 9 000 titres A d'une valeur unitaire de 12 000, soit 108 000 000.
502 Actions, entité A 108 000 000
4718 Apport, compte de fusion, entité A 108 000 000
Prime de fusion pure = (14 000 × 28 000) - 280 000 000 = 112 000 000 F
Boni de fusion = (1 000 × 28 000) - 23 000 000 = 5 000 000 F
Prime de fusion brute = Prime de fusion pure + Boni de fusion
Prime de fusion brute = 112 000 000 + 5 000 000 = 117 000 000 F.
4. Modalités de la réduction de capital
La société absorbante ALPHA va trouver dans l’actif apporté par la société BETA 500 de ses propres
actions, évaluées à 7 000 000 F (500 × 14 000), qu’elle doit annuler. Elle va donc réduire son capital de 5
000 000 F (500 × 10 000, nominal de l’action de la BANTE) et imputer la différence entre la valeur
d’apport (7 000 000 F) et la valeur nominale (5 000 000 F) des actions annulées, soit 2 000 000 F sur la
prime de fusion.
Réduction du capital = Nombre de titres de Bante détenus par la Bée × VN Bante
Réduction du capital = 500 × 10 000 = 5 000 000 F
Valeur de la participation de la BEE = Nombre de titres détenus par la Bée × Valeur de fusion Bante
Valeur de la participation de la BEE = 500 × 14 000 = 7 000 000 F.
Prime de fusion sur réduction = 7 000 000 – 5 000 000 = 2 000 000 F
5. Prime de fusion nette
Prime de fusion nette = Prime de fusion sur augmentation − Prime de fusion sur réduction
Prime de fusion nette = 117 000 000 – 5 000 000 = 112 000 000 F.
En définitive, le capital social sera augmenté de 275 000 000 F (280 000 000 – 5 000 000), avec une
prime de fusion nette de 112 000 000 F.
Application
L'entité A, au capital de 20 000 titres de 10 000 de valeur nominale, absorbe l'entité B, au capital de 10
000 titres de 10 000, à l’occasion d’une fusion-renonciation. L’entité A détient 10% du capital de l’entité
B, soit 1 000 titres B.
L'entité B détient 5% du capital de l'entité A, soit 1 000 titres A.
BILAN entité A
BILAN entité B
Tous les éléments du bilan sont correctement évalués à l'exception des matériels industriels dont les
valeurs réelles sont les suivantes :
− pour l'entité A : 210 000 000
− pour l'entité B : 252 000 000.
TAF : Procéder à la traduction comptable des opérations à la clôture des exercices N-3, N-2, N-1.
1. Modalités de l’opération de fusion
Etape n° 1 : Détermination du rapport d'échange
Compte tenu des participations réciproques, la détermination des valeurs de chaque titre nécessite la
résolution d'un système de deux équations à deux inconnues.
Entité A
Bâtiments 80 000 000
Matériels indus. 210 000 000
Titres B 1 000 B
Créances clients 100 000 000
Banques 100 000 000
Entité B
(1)Le compte 1052 "Prime de fusion " comprend deux éléments distincts :
❖ boni de fusion réalisé par l'entité A sur l'annulation des titres B qu'elle détenait :
20 000 000
❖ la prime de fusion proprement dite sur échange des autres titres
135 000 000
Etape n° 3 : Annulation des titres A apportés par l'entité B par réduction de capital
Réduction de capital : 1 000 titres x 10 000 de valeur nominale = 10 000 000
Imputation sur 1a prime de fusion : 20 000 000 - 10 000 000 = 10 000 000
Au final, la prime de fusion s'élève à 155 000 000 - 10 000 000 = 145 000 000.
3. Comptabilisation chez l’entité absorbée
Etape n° 1 : réalisation des apports et constatation du résultat de fusion dans le compte 1381" Résultat de
fusion "
Etape n° 2 : Rémunération des apports (réception des titres émis par l'entité absorbante)
La rémunération concerne uniquement les 90% de l'apport revenant aux autres actionnaires que l'entité A.
L'entité B reçoit 13 500 titres A d'une valeur unitaire de 20 000, soit 270 000 000.
1013 Capital souscrit, appelé, versé, non amorti 100 000 000
11 Réserves 60 000 000
1381 Résultat de fusion 140 000 000