Nada DERRADJI

Ce résumé est encadré par l’académie des étudiants en médecine promo 2019/2020

Première année médecine Constantine 03

 Optique Géométrique

Sommaire …………………………………………………………………….. Page 02

Lexique …………………………………………………………………………. Page 03

Introduction ………………………………………………………………….. Page 05

Les lois de la réflexion …………………………………………………... Page 06

Les lois de la réfraction …………………………………………………… Page 07

Stigmatisme ……………………………………………………………………… Page 08

Dioptre plan …………………………………………………………………….. Page 09

Lame à face parallèle………………………………………………………. Page 10

Prisme ……………………………………………………………………………….. Page 11

Dioptre sphérique …………………………………………………………… Page 12

Lentilles minces ………………………………………………………………. Page 13

L’œil humaine et la vision …………………………………………….. Page 14

Page 2
Lexique

Rayon incident : le rayon lumineux qui se dirige vers une surface.

Rayon réfléchi : celui qui a été dévié par une surface.

Point d’incidence : l’endroit où le rayon incident frappe une surface.

La normale : une droite imaginaire perpendiculaire à la surface du dioptre au point

d’incidence.

Le plan d’incidence : est le plan formé par la normale et le rayon incident.

L’angle d’incidence : l’angle que fait le rayon incident avec la normale.

L’angle de réflexion : l’angle fait par le rayon réfléchi et la normale .

Milieu : c’est une région de l’espace d’indice absolu n dans laquelle la lumière se déplace en
ligne droite en absence de système optique.

Indice absolu : l’indice absolu d’un milieu est défini par (où et sont respectivement
les vitesses de la lumière dans le milieu et dans le vide).

Le dioptre plan : est une surface plane qui sépare deux milieux :

- transparents

- homogènes : milieu de même nature en tout point

- isotropes : même propriétés quelle que soit la direction de l’espace

d’indices absolus différents .

Système optique : Un système optique est constitué d’un ensemble de lentilles, de miroirs, et

plus généralement de milieux transparents et homogènes, séparés par des dioptres. Un

système optique est dit centré lorsqu’il présente un axe de révolution, l’axe principal.

Axe principal : Etant donné un système optique centré, c’est-à-dire qui possède un axe de

révolution, qui traverse l’espace objet réel et l’espace image réelle. On appelle axe principal

de système cet axe de symétrie

Exemple : lentille convergente

AXE PRINCIPAL

Espace objet réel : l’espace dans lequel cheminent les rayons avant de traverser le système.
Espace objet virtuel : l’espace dans lequel se situent les objets virtuels, c’est-à-dire les points

de convergence des prolongements des rayons incidents convergents. (Voir fig.III.3 page 9 du

polycopié)

Objet réel : les rayons sont issus réellement de cet objet vers le système optique, donc c’est

un faisceau qui est divergent.

Objet virtuel : si les rayons semblent provenir de ce point et ne viennent pas réellement de ce

point.

Espace image réelle : il s’étend au-delà de la face de sortie du système optique (après le

système optique).

Espace image virtuelle : c’est l’espace dans lequel se trouvent les images virtuelles, c’est-à-

dire les points de concours du prolongement des rayons émergents.

Image réelle : le point image réelle se trouve au sommet d’un faisceau émergent (sortant) et

convergent. Il est positionné après le système.

Image virtuelle : le point image virtuelle se trouve au sommet d’un faisceau émergent et

divergent.

Lame à face plane est parallèle : c’est l’association de deux dioptres plans parallèles entre eux.

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Introduction
Dans l’optique physique la lumière est définit comme une onde électromagnétique
résultante de la superposition de deux champs, un électrique et l’autre magnétique qui
lui est perpendiculaire (la théorie de Maxwell).
Dans l’optique quantique la lumière est constituée de grains d’énergie appelés
quanta d’énergie ( ) (la théorie d’Einstein).

Les lois de l’optique géométrique permettent de traiter la lumière dans un cadre

approximatif dans lequel les aspects ondulatoires et quantiques peuvent être négligés.

L’optique géométrique s’intéresse au trajet qu’empreinte la lumière à partir des

propriétés des milieux qu’elle traverse.

La lumière se propage en ligne droite dans tout milieu homogène à une vitesse qui
dépend du milieu. Dans le vide, toute lumière se propage en ligne droite à la vitesse:

m.s-1
Dans un milieu transparent, homogène et isotrope, la lumière se propage en ligne
droite mais à une vitesse :

Où le scalaire est une grandeur sans dimension, appelé indice de réfraction .Il est
caractéristique du milieu.

La lumière envoyée vers une surface est

dite lumière incidente.

On définit la réflexion comme un

changement de direction de la lumière
incidente lorsqu’elle rencontre une surface
capable de la faire revenir dans son milieu.
En fait, il existe deux types de réflexion :
La réflexion diffuse.
La réflexion spéculaire (ou simplement
comme on l’a appelée dans notre cours la
Figure 1 les phénomènes de réflexion et
réflexion). réfraction.
 La réflexion diffuse se fait lorsque la lumière est réfléchie dans plusieurs directions.
En fait, on a deux sortes de diffusion :
- La diffusion arrière : généralement se produit sur des surfaces dites
irrégulières ou rugueuses (surface d’une tumeur par exemple).
- La diffusion avant : la lumière est poussée par les cellules et ses organites.

La réflexion spéculaire (ou simplement la réflexion) se fait lorsque la lumière

rencontre une surface parfaitement plane ou polie (un miroir par exemple), dans ce
cas la lumière est renvoyée selon une direction bien précise.

La réfraction est un phénomène lumineux où la lumière est déviée de sa

trajectoire lorsqu’elle passe d’un milieu transparent d’indice n à un autre milieu
d’indice n’ (n ≠ n’). (Voir figure 1)

Ce phénomène s’explique par un changement de vitesse de la lumière car elle

varie en fonction du milieu dans lequel elle se propage.

Les lois de la réflexion

1. Le rayon réfléchi est dans le plan

d’incidence.
2. Le rayon réfléchi est symétrique du
rayon incident par rapport à la
normale, autrement dit l’angle de
réflexion est égale à l’angle
d’incidence :

Figure 2 Réflexion d’un rayon sur

une interface.

Dans le phénomène de la réflexion nous nous intéressons à un seul milieu.

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Les lois de la réfraction

1. Le rayon réfracté est dans le plan

d’incidence.
2. Le rayon réfracté et tel que :

C’est la loi de Snell-Descartes.

Dans le phénomène de la réfaction nous nous

intéressons à deux milieux différents.

Figure 3 réfraction d’un rayon lumineux

Le principe de Fermat
L’énoncé du principe de Fermat :
“ Le trajet suivi par la lumière pour aller d'un point quelconque A1 à un autre point
quelconque A2 est celui dont la durée est minium (ou maximum). ”

Le principe du Fermat nous permet de conclure que la durée qui minimise le trajet
AB (le trajet parcouru par la lumière pour aller du point A au point B) correspond à la
courbe de longueur minimale qui est une ligne droite.

C’est ainsi qu’on peut définir :

1. Le principe de propagation rectiligne des rayons lumineux.

2. Le principe du retour inverse de la lumière ; tout trajet suivi par la lumière
dans un sens peut l’être dans le sens opposé.

Le principe de Fermat nous permet de prouver la loi de Snell-Descartes et conclure

que :

( Et sont la vitesse de la lumière dans les milieux 1 et 2)

Alors :

(Où et sont les indices des milieux 1 et 2)

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 Réfraction limite, Réflexion totale :

- Lorsqu’on passe d’un milieu moins réfringent vers un milieu plus réfringent le
rayon réfracté s’approche de la normale. Et la déviation D = (avec
l’angle d’incidence et l’angle de réfraction)

Il existe un rayon incident pour lequel la réfraction est totale, ce rayon est

égal à .

Pour cette valeur l’angle de réfraction tend vers une valeur limite :

- Lorsqu’on passe d’un milieu plus réfringent vers un milieu moins réfringent le
rayon réfracté s’écarte de la normale. Et la déviation D = .

Il existe un angle incident dit limite pour lequel la réflexion est totale (c’est-à-

dire l’angle de réfraction est égal à et le rayon réfracté est confondu avec la

surface du dioptre).
Dans ce cas l’angle d’incidence est défini par :

Stigmatisme

Les termes système optique, objet réel, objet virtuel, espace objet réel, espace objet
virtuel, image réel, image virtuelle, … etc. sont définit précédemment (page 04)

Le stigmatisme est une propriété du système optique, qui associe un point image A’ à
un seul point source A.

Un système ne peut être stigmatique que pour certains points remarquables.

Pour un système stigmatique tous les rayons issus d’un point source du domaine de
stigmatisme convergent vers le même point image (ou provient du même point image).

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 Important !
Le dioptre plan n’est rigoureusement stigmatique que si l’objet est situé sur le
dioptre. Et dans ce cas l’image et confondue avec l’objet (elle est sur l’objet). Ce
qui a été exprimé dans le cours par .
Ou si l’objet est situé à l’infini. Est dans ce cas l’image est aussi situé à l’infini.
(vous pouvez voir des simulations pour mieux comprendre)

Lame à faces parallèles

Le déplacement latéral :
Lorsqu’un rayon lumineux frappe une lame à faces planes et parallèles
d’épaisseur quelconque, il la traverse de part en part, si l’indice de la lame est
supérieur à celui du milieu transparent et homogène dans lequel elle est placée. Ce
phénomène de double réfraction ne modifie pas la direction de propagation de la
lumière, entre rayon incident et rayon émergent (l’angle d’incidence est égal à
l’angle que fait le rayon émergent avec la normale).

C’est vrai que le rayon incident conserve sa direction de propagation, mais il est
déplacé latéralement. On l’exprime par :

(Où est l’angle d’incidence et est l’angle de réfraction par rapport à la première
face de la lame (le premier dioptre)).

est situé entre 0 et pour des valeurs de situé entre 0 et .

Pour une valeur maximale de égale à l’angle d’incidence est égal à .

Image d’un point :

Le stigmatisme rigoureux n’est réalisé que pour les seuls points situés à l’infini.

La recherche de l’image ponctuelle d’un point source situé à distance finie se fait par
application de la formule du dioptre plan sur la face d’entrée de la lame puis sur sa
face de sortie.

Et la position de celle-ci est définit par : ̅̅̅̅̅̅̅

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 (où P1 : le point objet et P’ : le point image)

Prisme

Les formules du prisme se résument de la façon suivante :

1.
2.
3. (loi de Descartes pour le premier dioptre)
4. (loi de Descartes pour le deuxième dioptre)

Pour un prisme, l'ensemble des points à l'infini et ceux qui appartiennent à son arête
sont rigoureusement stigmatiques.
Conditions de stigmatisme approché :
(Je vais seulement réexpliquer les conditions mentionnées dans le cours)

Pour un très proche objet :

Le prisme est approximativement stigmatique pour un point quelconque à distance
finie dans les conditions suivantes :

- ce point n’envoie sur le prisme qu’un pinceau étroit.

- Ce pinceau tombe au voisinage de l’arête.
- Le rayon moyen se trouve dans le plan de section principale (le pinceau ou le
faisceau lumineux est constitué d’ensemble de rayons, on s’intéresse alors au
rayon moyen).
- Ce rayon moyen traverse le prisme au minimum de déviation (c’est-à-dire que
la déviation D est le plus petit possible)
Dans ces conditions l’image est à même de l’arête que l’objet (c’est-à-dire que la
distance entre l’objet et l’arête est égale à la distance entre l’image et l’arête) et
elle est de nature différente (c’est-à-dire si l’image est réelle l’objet est virtuel et
inversement).
Pour un objet fini :
Les dimensions de l’objet sont très petites par rapport à sa distance à l’arête
(autrement dit les dimensions de l’objet sont suffisamment petites pour qu’on peut
considérer qu’il est infiniment éloigné).

Dioptre sphérique
Je vais seulement mentionner les relations qu’on doit apprendre (pour les
démonstrations je vais les faire dans un autre fichier)

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Le centre C de la sphère dont fait partie la surface dioptrique, est appelé centre
(optique) du dioptre.
Le rayon R de la sphère est le rayon de courbure du dioptre.
Toute droite passant par C est appelée axe du dioptre, le point où cet axe coupe la
surface dioptrique est un sommet.
Le stigmatisme rigoureux :
Il est réalisé dans les cas suivants :
- Lorsque l’objet est au centre, dans ce cas l’image est lui-même au centre
(l’image est l’objet sont confondus, et on dit que le dioptre sphérique est
rigoureusement stigmatique pour son centre).
- Lorsque l’objet est au sommet du dioptre, l’image est également au
sommet (le dioptre est rigoureusement stigmatique pour son sommet, l’image
et l’objet sont confondus).
- Sur tout axe (principal ou secondaire) passant par le centre il existe un couple
de points conjugués distincts pour lesquels le stigmatisme rigoureux est
réalisé : ce sont les points de Weierstrass. (l’objet et l’image sont de
natures contraires)

Tels que :

Et :

Avec :

Le point est un point objet fixe de l’axe principal et différent de C, S ou W.

Dans quelles conditions peut-on admettre que son image est
approximativement un point de l’axe (ACS) ? (on parle ici du stigmatisme
approché)

Stigmatisme approché : approximation de Gauss

Point objet très voisins de C ou S ou W :
1- Pour les points au voisinage des points de Weierstrass : pour lesquels le
coefficient de est infiniment petit (c’est comme le 3ème cas dans le
stigmatisme rigoureux )
2- Pour des pinceaux très étroits.

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 3- Pour des pinceaux de faible ouverture (c’est-à-dire que est très petit de telle
sorte que .

Les relations de conjugaison :

Relation de conjugaison avec origine au centre

Relation de conjugaison avec origine au sommet

Relation de conjugaison pour les rayons centraux

Foyers :
Foyer image : est le point image d’un objet à l’infini. Sa position est définit par :

(où )

Foyer objet : est le point objet d’une image à l’infini. Sa position est définit par :

Grandissement :

Lentilles minces
Relation de conjugaison des lentilles minces :

Foyers :
Foyer image :

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 Foyer objet :

Dans le cas général on a :

Pour une lentille convergente les foyers sont réels.

Pour une lentille divergente les foyers sont virtuels.

Lentilles convergentes
Position de l’objet Type de l’objet Position de l’image Type de l’image
Réelle
à réel En F’
Renversée
Virtuelle
En F réel à
Droite
Réelle
En S virtuel En S
Droite
Lentilles divergentes
Virtuelle
à réel En F’
Droite
Virtuelle
En F virtuel à
Renversée
En S Réelle
virtuel En S
Droite

La vergence :

L’œil
Distance de l’œil au PP : Amplitude dioptrique d’accommodation :
Distance de l’œil au PR :
Parcours de vision nette : Pour l’œil normal elle est environ 4 dioptries

Les anomalies de la vision :

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Anomalie Myopie Presbytie hypermétropie
Excès de vergence de L’œil n’est pas assez
Défaut Pas d’accommodation
l’œil convergent.

- Augmentation de
- Faiblesse des procès - L’axe antéro-postérieur
l’indice du cristallin
ciliaires est trop court
- Exagération de la
- Manque de souplesse du - Cristallin n’est pas assez
Cause courbure cornéenne
cristallin bombé
- Allongement de l’axe
(durcissement) - Courbure de la cornée
antéro-postérieur de
- Cristallin trop gros n’est pas assez accentuée
l’œil.

PP 5 cm 1m 60 cm
1 m (PR virtuel)
PR 5m
à avec accommodation
Correction Lentilles divergentes Lentilles convergentes Lentilles convergentes

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