S Ylvi Culture
S Ylvi Culture
S Ylvi Culture
autres espèces susceptibles de fournir des produits autres qu'agricoles (Anonyme, 1994). La
forêt désigne ainsi une formation forestière dense, où des arbres forment plusieurs étages et
couvrent une forte proportion de sol et une formation forestière ouverte (Laitat et al., 2004).
La forêt se définit également comme une formation végétale où les espèces arborescentes
sont dominantes et présentent une densité élevée.
Aperçu sur les forêts naturelles
Selon la maturité phytosociologique, on peut classer les forêts en deux catégories :
les forêts primaires qui sont des forêts issues d’une dynamique de végétation primaire
à partir du sol et qui n’a fait l’objet d’aucune intervention de l’homme ;
les forêts secondaires qui sont issues d’une dynamique de végétation secondaire et qui
s’est développée après destruction de la forêt préexistante d’influence de l’homme.
Exploitation forestières
16 14.5
13.21
14
12
Superficie (ha)
10
8
6
4 2.1 2.1
1.24 1.13999999999996
2 0.18 0.18
0
Pistes de Voies d'accès Trouées Parcs à bois
débardage d'abattage
Activités d'exploitation
Régénération naturelle
Dynamique forestière : désigne l’évolution dans le temps et dans l’espace des formations
forestières. Elle traduit le caractère non statique permanent d’un écosystème. La dynamique
des populations désigne l’ensemble des changements qui se produisent au cours de la vie
d’une population. Cet ensemble comprend le recrutement et la croissance, la sénilité, la
mortalité, les fluctuations saisonnières de la biomasse, la stabilité de chaque classe d’âge et
son importance relative (Tchatat, 1988). Diouf (2011) mentionne que la dynamique montre
que l’état de l’écosystème est constamment modifié par les mécanismes responsables de
changements de structure et de fonctionnement.
La prise en compte de l’échelle spatiale permet par ailleurs de distinguer plusieurs «
types » de dynamique de végétation selon Van der Maarel (1996). Cet auteur sépare les
processus dynamiques intervenant à l’intérieur d’une communauté stable (fluctuations,
dynamique de la végétation dans un chablis, etc.) ou de plusieurs communautés (successions
secondaires, primaires et séculaires). Selon Oldeman (1990) la communauté désigne une unité
de végétation ayant commencé son développement au même moment et sur la même surface à
la suite d’une perturbation. Il peut donc exister plusieurs processus de dynamique imbriqués.
Pour Blondel (1979) c’est une « succession écologique » c’est-à-dire l’ensemble des
processus pour lesquels un écosystème naturellement (succession primaire) ou artificiellement
(succession secondaire) altéré ou détruit entreprend spontanément de se reconstituer pour
recouvrer un état qui soit en quelque sorte un fac-similé de son état initial. Finegan (1984) la
définit comme le changement directionnel de composition floristique et de la physionomie
d’une zone où le climat reste constant.
On parle également de successions autogéniques et allogéniques. Les premières
découlent d’un processus biotique qui s’exerce à l’intérieur de l’écosystème. Il s’agit des
successions liées aux interactions entre les organismes sans influence extérieure. Les secondes
sont liées à l’influence des facteurs perturbateurs d’origine extérieure à l’écosystème (Diouf,
2011).
Les successions autogéniques résultent du développement d’une communauté sur un
biotope initialement perturbé et de son évolution vers un écosystème de plus en plus
complexe. Elles décrivent divers stades successifs qui correspondent essentiellement à des
séries progressives.
Tandis que les successions allogéniques aboutissent généralement à des biocénoses
instables ou à des destructions totales d’écosystèmes. Elles peuvent cependant conduire dans
certains cas favorables, à la constitution d’un disclimax très différent dans sa composition
spécifique, de la phytocénose primitive. Les stades évolutifs décrits par les successions
allogéniques correspondent le plus souvent à des séries régressives et renferment des
peuplements de plus en plus appauvris (Diouf, 2011).
L’analyse de la dynamique d’une végétation ou d’un écosystème, fait également appel
au terme de « stabilité ». La notion de stabilité est un concept dynamique qui traduit la
capacité d’un écosystème à revenir à sa position d’équilibre après qu’une perturbation l’en ait
éloigné (Mommaerts, 2005).
Régénération : désigne un processus discontinu composé d’une alternance de deux phases :
une phase de croissance, d’évolution structurale et de vieillissement, sans augmentation de la
richesse floristique, et une phase dynamique, d’évolution rapide de la composition spécifique
(Alexandre, 1982). Au sens statique, la régénération est définie comme l’ensemble des
préexistants et au sens dynamique comme l’ensemble des processus par lesquels la forêt dense
se reproduit naturellement (Rollet, 1969). Dans le sens des écologistes, la régénération
naturelle se définit comme l’ensemble de processus dynamiques qui permettent de
reconstituer un couvert qui été entamé (Fogie, 1960 ; Alexandre, 1979). Pour Alexandre
(1988), la régénération naturelle traduit un ensemencement spontané qui permet de
comprendre la dynamique forestière marquée par l’existence des trouées et le rôle de la
composition « floristique initiale » ou potentiel floristique (ensemble d’espèces présentent à
un endroit donné à un moment donné).
Cependant, par régénération naturelle il faut entendre deux concepts :
d’une part au sens statique par rapport à l’ensemble des semis, des petites tiges
existant dans un peuplement ;
d’autre part à la dynamique par rapport à l’ensemble des processus par lesquels la
forêt dense se reproduit naturellement.
La désignation de la régénération naturelle peut donc se référer à l’ensemble des
jeunes arbres issus des semis naturels et le processus de renouvellement de la forêt par ses
semis.
potentiel séminal végétatif, il s’agit des plantules ou des recrûs préexistant avant la
perturbation ou des rejets de souche ;
potentiel séminal édaphique, il est constitué par l’ensemble de graines présentent ou
préexistantes dans le sol avant la perturbation ;
potentiel séminal advectif ou extérieur, il s’agit de l’ensemble de graines venant de
l’extérieur après l’ouverture du couvert forestier.
NB : Il faut noter que les trouées ainsi créées sont constituées de points qui ne sont pas
écologiquement équitable et par conséquent influencent différemment le potentiel floristique.
Dynamique de la forêt
Les différentes phases de reconstitution depuis la perturbation jusqu’à la forêt
climacique correspond à des cycles sylvigénétiques. Chaque espèce forestière intervient dans
un processus de régénération en fonction de son tempérament écologique dont les limites ne
sont cependant pas établies. En effet, la vitesse de croissance, le besoin en lumière, la
longévité, la rapidité de croissance reste parfois arbitraire et mal définie. On distingue quatre
types d’espèces selon leur tempérament (désigne l’ensemble des caractéristiques de
croissance et de développement d’un arbre dans une éco-unité forestière) :
les espèces pionnières ou espèces à tempérament pionnière : représentent les espèces
les plus susceptible de participer les premières à la colonisation d’un couvert végétal
sans en assurer la capacité de germer dans des conditions fortes et d’une grande
rapidité de croissance leur assurant un avantage sur le voisin. Elles ont une courte
durée de vie.
Exemple : Musanga cecropioïdes (Urticacées), Trema orientalis (Cannabacées)
les espèces cicatricielles ou espèces à tempérament cicatricielle durable ou espèces
secondaires tardives : espèces à longue durée de vie contribuant à la fermeture du
couvert végétal. Elles germent à la lumière mais présentent une croissance moins
rapide que les pionnières au sens strict. Elles constituent une première classe de
plantes largement répandues dans le peuplement forestier.
Exemple : Terminalia superba (Combretacées), Milicia excelsa (Moracées).
les espèces à tempérament sédentaires ou dryades ou espèces climaciques : espèces à
longue durée de vie, constitutives du stade climacique. Elles donnent à la forêt son
aspect organisé dans tous les ensembles structuraux du sol à la voûte.
Exemple : Piptadeniastrum africanum (Fabacées), Guarea cedrata (Méliacées).
Très souvent, les coupes réalisées en forêt naturelle dense humide sont encore des coupes
d'écrémage limitées à un petit nombre d'espèces. Le prélèvement sélectif concerne donc
uniquement un petit nombre de tiges dépassant un diamètre d'exploitabilité donné.
En fonction de la richesse des forêts après exploitation, diverses méthodes sylvicoles peuvent
être mises en œuvre pour les gérer. Le principal objectif sylvicole à atteindre, dans ces forêts
naturelles de production appauvries en essences commerciales et très hétérogènes, est
d'essayer de les enrichir naturellement ou artificiellement en essences commerciales pour
améliorer leur productivité.
Les techniques sylvicoles disponibles peuvent être regroupées en trois groupes principaux :
Les techniques de régénération naturelle.
Elles visent à favoriser par des coupes d'exploitation et des soins culturaux, la régénération et
le développement des espèces commerciales tout en conservant au peuplement sa structure et
sa diversité d'origine. De plus, elles ont pour but d’enrichir la forêt en essences de valeur en
favorisant leur ensemencement et en stimulant la croissance des jeunes plants déjà présents au
sol dont la croissance est bloquée ou retardée par un couvert trop important. Les principales
techniques utilisées sont :
La gestion sélective au Ghana
Cette technique à pour but d’assurer la régénération des forêts naturellement riche en espèces
de valeur à toutes les strates et dans toutes les classes de diamètre. Les opérations sylvicoles
consistent à l’exploitation sélective et l’éclaircie d’amélioration. L’éclaircie d’amélioration
consiste au dégagement, au délianage des espèces de valeur de diamètre supérieur ou égal à
10 cm et au recepage des jeunes arbres d’essences précieuses blessées lors de l’exploitation
ou du débardage. L’exploitation sélective consiste à faire un inventaire des arbres exploitables
et des tiges d’avenir chaque 15 ans ; puis exploitation des arbres commercialisables en
laissant sur pied des semenciers bien repartis en surface.
L’amélioration des peuplements naturels en Côte-d’Ivoire
Le but de cette technique est de favoriser la croissance des tiges moyennes d’une liste
d’espèces susceptibles de passer en scieries, d’une part, et d’autre d’assurer la régénération au
sol d’espèces précieuses. L’approche consiste à une série chronologique d’opération :
Inventaire des arbres commercialisables et d’avenir ;
Délianage soigné ;
Ouverture du couvert par élimination d’espèces sans valeur technologique. Ceci devait
favoriser les jeunes recrûs d’espèces commercialisables en profitant de cette
ouverture ;
Enfin trois passages d’entretien par dégagement et délianage chaque 3 ans pour
favoriser l’essor des jeunes recrûs et de la régénération.
Le tropical Shelterwood system au Nigeria
C’est un système qui été découvert au Nigeria, le principe était de provoquer une régénération
graduelle du couvert en vue d’installation de nombreuses jeunes tiges de valeurs et bien
conformées sous les arbres commercialisables. L’objectif de cette méthode était d’atteindre
100 tiges/ha au bout de 5 ans précédant l’exploitation. La complexité de la méthode n’a pas
permis un bon contrôle de résultat. De plus, la difficulté de dosage de la lumière a entraîné la
prolifération des lianes, l’explosion d’espèces héliophiles sans valeur, une souille vigoureuse.
Uniformisation par le haut et normalisation au Congo Léopold Ville (RDC)
Cette méthode visait l’amélioration de la dynamique du peuplement, appliqué en vue de
favoriser la croissance de la classe moyenne des espèces précieuses et mieux représentées en
éliminant toute concurrence exercée par les arbres de valeur. Le principe était de supprimer
les plus grosses tiges, de maintenir un étage d’arbres moyens riche en espèces d’avenir et
d’améliorer l’éclairement au sol destiné à favoriser la régénération.
La sylvigénèse étant un processus naturel qui œuvre dans cette direction. Par ailleurs, les
modifications dans la composition spécifique que subissent les formations en région tropicales
sont importantes à cause de l’écrémage d’un nombre d’espèces dites précieuses. Ces espèces
courent le risque d’être vue à la disparition au moins de voir leur base génétique fortement
érodée. Il faut ajouter à cela la forte dégradation des formations forestières naturelle qui sont
des biotopes pour de nombreuses autres espèces vivantes. L’importance de la sylviculture
devient ainsi non seulement économique mais également écologique, car il faut préserver la
diversité floristique de la forêt et restaurer l’habitat pour la faune.
A titre de rappel, il est question de veiller à la production soutenue à long terme du bois
d’œuvre. Sous un angle strictement forestier, on s’intéresse aux paramètres suivant les
objectifs d’aménagement forestier à savoir :
La capacité d’une pépinière dépend des besoins visés par le gestionnaire forestier, de la
répartition des emplacements à reboiser, des difficultés de transport lié au relief. Seule la
dispersion de petites pépinières permettent de toucher le maximum de genre dans les
meilleures conditions. La capacité d’une pépinière peut aller de 5000 plants à 60000 plants
selon la situation géographique des surfaces à reboiser et le nombre prévisible d’années de
fonctionnement. Il est souvent plus efficace de créer une grande pépinière centrale accessible
où sont produites des plantules qui seront repiquées dans les pépinières secondaires plus
proche du lieu de reboisement. Les différentes opérations chronologiques de l’installation
d’une pépinière sont les suivantes :
Aménagement de la pépinière
Les semis
Semis en germoirs
La date du semis est essentiellement conditionnée par la facilité de levée de l’espèce, par la
taille du plant que l’on veut obtenir, par la date de plantation, par les conditions climatiques
locales.
Modalités du semis
Les semis seront effectués sur un sol homogène et plat. La densité des semis sera calculée de
manière à obtenir entre 1500 à 3000 plants à repiquer par m 2. Les semis sont fonction de
grosseur des graines et de leur faculté germinative (nombre de graines germées par le nombre
de graines semées fois 100). La faculté germinative est en générale précisée pour les graines
importées. En l’absence de renseignement précis, se baser sur une faculté de 60 %. Mais il est
toujours préférable de la vérifier si les graines sont récoltées localement. Il faut mieux sous-
estimer la faculté germinative que d’avoir à compléter des semis en cours de campagne.
Vérifier pour les graines si les traitements préalables ou prétraitements sont nécessaires. Au
pied de chaque germoir, une étiquette en plastique doit porter les indications suivantes :
espèces et provenance des graines, poids des graines semées, date de semis et date de
première levée. Les petites graines seront semées à la volée ou à l’aide d’une boite percée de
petits trous, alors que les grosses graines seront semées en ligne.
Les graines doivent être mélangées à du sable tamisé pour aider à une répartition la plus
régulière possible. La surface du germoir est arrangée avec une planchette pour supprimer
creux et bosses, sources d’irrégularité dans les semis. La terre est légèrement humidifiée avec
un pulvérisateur. Les graines sont semées à la volée ou l’aide d’une boite percée de petits
trous. Les graines sont recouvertes d’une couche fine de sable que l’on damera avec une
planche très légèrement. Le germoir doit être protéger du soleil et de la pluie.
La surface du germoir est également aplanie, les graines sont semées dans les sillons espacées
de 10 cm. Elles sont ensuite recouvertes et on arrose abondamment.
Ce sont les semis qui sont directement effectués dans les pots et directement placés sous
ombrière. Pour semer, on marque une dépression avec le doit ou une baguette d’un demi-
cercle au centre du sachet et recouvrir de terre fine puis arroser.
Avantages et inconvénients
Semis direct :
Avantages : éviter le repiquage, permet d’utiliser une main d’œuvre peu qualifiée,
n’impose pas la construction du germoir et simplifier l’implantation des pépinières.
Inconvénients : consomme beaucoup de graines, impose la perte des plants
surnuméraires, rend plus délicate le sarclage des plants après la levée. La terre noire
utilisée contient les graines de mauvaises herbes qui poussent également.
Semis indirect et repiquage
Avantage : limite la consommation des graines, le repiquage permet un trie des plants,
permet de bien séparer les opérations de semis et de repiquage et simplifier le sarclage
des plants repiqués.
impose une manipulation supplémentaire, nécessite une main d’œuvre plus qualifiée
pour le repiquage car les plantules obtenues sont très délicates.
5.3. La pré-germination
Certaines graines nécessitent un habitat spécial pour lever la dormance. On peut soit tremper
la graine pendant quelques jours, passer la graine dans de l’acide.
Le repiquage. Il consiste à extraire les plantules d’un germoir et la placer dans un
sachet prévu à cet effet. Le repiquage à un triple but :
Placer les jeunes plants dans les conditions optimales de croissance ;
Le repiquage peut présenter des inconvénients s’il est exécuté dans des
mauvaises conditions.
5.4. Le repiquage dans les sachets
Les sachets doivent être remplis d’un mélange de sable ou de terre argilo-siliceuse et de terre
noire. Il faut un substrat léger et perméable pour améliorer la compacité de l’ensemble. Ceci
facilite les opérations de chargement, de transport et de distribution lors de la plantation.
Le repiquage commence lorsque les plantules ont 3 à 6 feuilles, cela dépend des espèces. A la
veille du repiquage le germoir doit être bien arrosé ainsi les sachets dans lesquels les plantules
seront repiquées. Soulever délicatement les plantules avec une spatule ou un bois plat et éviter
de tirer sur les plantules. Ceci évite de détruire les radicelles. Si la racine est trop longue on
peut la pincer avec les ongles pour sélectionner. Ouvrir un trou au centre des sachets. Ce trou
doit être plus grand que la racine à mettre en terre. Utiliser le doigt ou mieux un petit bâton
qu’on enfoncera de 10 à 12 cm. Enfiler la racine dans le trou en veillant à la maintenir droit et
sans la recourber. Le plant doit être enterré jusqu’au feuilles cotylédonaires et tassé de chaque
côté. Il est pratique de descendre la plantule jusqu’au-dessus du collet et remonter ensuite
pour lisser la plantule. Maintenir le collet au niveau du sol, tasser la terre autour du plant avec
deux doigts ou à l’aide d’un bâtonnet. S’assurer que la terre est bien tassée en tirant
légèrement sur la plantule. Percer les sachets à la base au moins six trous. Arroser
abondamment et immédiatement après le repiquage pour achever de tasser la terre.
5.6. Conduite des plants
Arrosage : Il doit être adapté à la croissance des plants et à la station. Les arrosages se
font deux par jour en saison sèche et selon les besoin en saison de pluie. L’arrosage
doit être léger et régulier pour les plants nouvellement repiqués. L’apparition des
mousses et des lichens indique un excès d’eau. L’arrosage doit être fait au
pulvérisateur au début de repiquage et à l’arrosoir lors du sevrage.
L’arrosage doit se faire en dehors des heures chaudes à causes de l’évaporation des eaux ou
encore éviter des chocs (stress hydrique).
6.1. Ombrage
L’ombrage doit être tamisé jusqu’à la levée des feuilles après le repiquage. Puis il doit
diminuer progressivement jusqu’à être nu au moins un mois avant la plantation. La tendance
la plus fréquente est de maintenir un ombrage trop dense pendant trop longtemps. Dans ce
cas, les plants ont tendance à filer en hauteur. Ils sont fragiles et meurent souvent lors de
l’exposition au soleil.
6.2. Fumure
L’emploi d’engrais n’est nécessaire qu’en cas de retard constaté. Cet enrichissement favorise
le développement des jeunes plantules.
6.3. Sarclage
Tout au long de leur séjour en plate-bande, les plants doivent être sarclés. Ceci consiste
réellement en l’enlèvement des pousses d’herbes et en grattant la terre de surface des sachets.
Mais on doit veiller à ne pas déchausser les plants.
6.4. Préparation des plants
Les tris : Au fur et à mesure de la croissance des plants, il est indispensable de les
trier et de les ranger par ordre de taille. Ce rangement permet d’éviter des
concurrences multiples et de surveiller la croissance de chaque classe de hauteur.
6.5. Taille
Elle est surtout pratiquée sur les espèces à croissance rapide telle que les Eucalyptus. Elle
consiste à réduire la masse de la partie aérienne afin de diminuer l’évaporation au moment de
la transpiration.
6.6. Cernage
Le but du cernage est de supprimer les racines trop importantes qui ont pu traverser le fond
des sachets pour arriver au sol de la pépinière. Il facilite entre autre la formation d’u chevelu
racinaire et diminue la crise de transplantation. Il faut faire le cernage bien avant la
transplantation ou encore quelques semaines avant la plantation.