Fiscalite Applicable A La Fusion Absorption en Ci

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FISCALITE APPLICAPLE A LA FUSION ABSORPTION EN CI

La fusion-absorption est l’opération par laquelle une société est apportée à une autre société
existante ou à créer.
Elle se traduit par la disparition de la société absorbée et le transfert de ses actifs et de son passif
à la société absorbante. Cette opération emporte les conséquences suivantes au plan fiscal.
Pour le traitement fiscal de l’opération de fusion absorption il existe deux régimes, notamment
le régime de droit commun (et le régime de faveur qui ne sera abordé dans ce poste).

Au niveau de l’entreprise absorbé

L’opération de fusion-absorption entraîne la dissolution de la société absorbée. L’ensemble des


formalités relatives à la cessation d’activité doivent donc être accomplies, pour aboutir à la
radiation définitive de la société absorbée du fichier des contribuables de la Direction générale
des Impôts. Ainsi chaque étape de la fusion entraine une imposition distincte.
En effet l’opération de fusion rend exigibles :
- La taxation immédiate des plus-values de
cession

- L’exigibilité des impôts applicables en cas de cessation d’activité (impôt sur les
bénéfices industriels et commerciaux, l’impôt sur le revenu des valeurs mobilières,
impôts sur les traitements et salaires, etc.) article 71 du CGI

- L’imposition des associés de la société absorbée en raison de la plus-value latente


dégagée par l’échange de titres

- Le calcul des amortissements et de la plus-value de cession afférente aux


immobilisations apportées d’après leur valeur réelle au moment de la fusion et non
d’après le prix de revient qu’elles comportaient pour les sociétés absorbées.

- Enfin, les déficits reportables, crédits d’impôts et autres avantages fiscaux de


l’entreprise absorbée sont en principe perdus, sauf autorisation expresse de les
transférer à la société absorbante, accordée par le Directeur général des Impôts, en
application de l’article 27 du Code général des Impôts.

Au niveau de la société absorbante

Lorsque l’entreprise absorbante préexistait à l’opération de fusion, elle conserve son numéro
de compte contribuable.

La fusion-absorption n’entraîne en principe aucune modification de ses conditions


d’exploitation, sauf augmentation de son capital ou modification de son actionnariat s’il y a
lieu.
Le paiement des droits par la société absorbante, du fait de l’augmentation de son capital est
exigible.
La société absorbante est par ailleurs tenue de communiquer au service des impôts gestionnaire
de son dossier, tous les documents ayant trait à l’opération de fusion-absorption, ceux-ci
comprenant notamment :

- le procès-verbal de l’assemblée générale ayant autorisé l’opération ;


- le traité de fusion-absorption ;
- les états financiers prévisionnels d’avant et d’après la réalisation de l’opération.

L’entreprise absorbante est soumise à l’ensemble de ses obligations fiscales dans les conditions
de droit commun.

La société absorbante peut, si elle en exprime la demande auprès du Directeur général des
Impôts, bénéficier du régime optionnel de faveur en matière de fusion-absorption, prévu par
l’article 27 du Code général des Impôts.

Ce dispositif permet notamment à l’entreprise absorbante de bénéficier des crédits d’impôts,


déficits reportables et autres avantages fiscaux non prescrits de la société absorbée.

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