Devoir D'economie 2
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Des mesures d’urgence s’imposent pour en finir avec le cercle vicieux pauvreté–
endettement
UNE FORTE HAUSSE de la dette extérieure des pays en développement fait craindre
l’imminence d’une nouvelle crise. C’est particulièrement vrai en Afrique, où la dette
extérieure a atteint, dans nombre de pays, des niveaux intenables. L’ajustement, lorsqu’il se
fera, pèsera inévitablement sur les plus vulnérables : les femmes, les enfants et les pauvres.
C’est pourquoi la communauté internationale doit élaborer et mettre en œuvre de nouveaux
modes de restructuration de la dette et des mesures de protection des pays lourdement
endettés contre les vicissitudes des marchés internationaux du crédit. Les emprunteurs, autant
que les créanciers, doivent convenir de pratiques responsables de prêt, auxquelles doivent
adhérer des gouvernements démocratiquement élus et la société civile. Les nations en
développement d’Afrique et d’ailleurs ont bénéficié d’un allégement de la dette dans le cadre
de deux programmes mis en place par les institutions internationales de crédit : l’initiative en
faveur des pays pauvres très endettés en 1996 et l’initiative d’allégement de la dette
multilatérale en 2005. Lorsque l’allégement de la dette a permis aux pays à faible revenu
d’emprunter à nouveau, ils ont rapidement tiré parti des faibles taux d’intérêt dans le monde
pour vendre des titres sur les marchés internationaux de capitaux. Toutefois, la chute des
cours des produits de base a porté un coup financier aux pays tributaires des exportations de
produits agricoles, pétrole, gaz et autres ressources naturelles pour générer les recettes
nécessaires au respect de leurs obligations. Les pays d’Afrique subsaharienne ont aujourd’hui
du mal à honorer le service de leur dette extérieure qui, pour beaucoup, dépasse 90 % du
PIB. Une analyse de viabilité de la dette réalisée par le FMI (2018) recense 14 pays africains
en situation de surendettement ou de risque élevé de surendettement, à savoir, le Burundi, le
Cameroun, le Ghana, la République centrafricaine, le Soudan, le Tchad et le Zimbabwe.
Système défectueux
Comment rompre ce cercle vicieux de l’endettement et de l’appauvrissement ? Une refonte
du système gravement défectueux de la fiscalité transfrontalière serait un net progrès. Selon
les chercheurs du FMI (2015), les pays en développement pourraient
perdre actuellement entre 100 et 300 milliards de dollars de recettes par an sous le coup des
stratégies d’évasion fiscale des entreprises multinationales qui contournent l’esprit, et pour
ne pas dire toujours, la lettre de la loi. Les pays pauvres perdent de surcroît 170 milliards de
dollars de recettes chaque année, lorsque le revenu reste à l’abri dans les paradis fiscaux. Les
pays se font également duper lorsqu’ils s’engagent dans un nivellement international par le
bas où ils se font concurrence pour attirer l’investissement étranger, en abaissant les taux
d’imposition, en proposant des mesures d’incitation et en négociant des accords
commerciaux défavorables.
ECONOMIE GENERALE
1- Définissez
a) La productivité moyenne du travail
b) Le service de la dette
c) Le contingentement
d) Le taux de change
e) La mondialisation
2- Quels sont selon l’auteur
a) Les raisons qui poussent les pays en développement à contracter les dettes ?
b) Les raisons qui expliquent leur maintien dans la spirale de l’endettement ?
3- Quelles sont les mesures proposées par l’auteur afin de rompre avec le cercle vicieux
de l’endettement-pauvreté ?
4- Quels sont les effets de la dévaluation de la monnaie d’un pays sur son économie ?
5- Expliquez ces principes suivants du GATT
a) la clause de la nation la plus favorisée
b) la règle de réciprocité
« La tricherie est un péché. Pas donc la peine de compromettre votre salut éternel