L.A. Les Liaisons Dangereuses - Merci Lya
L.A. Les Liaisons Dangereuses - Merci Lya
L.A. Les Liaisons Dangereuses - Merci Lya
Les liaisons dangereuses est un roman épistolaire, écrit par Laclos et publié en 1782. Il est le
fruit de l’ennui et des frustrations d’un militaire désœuvré. C’est un roman épistolaire classique du
XVIIIème siècle qui connaît aujourd’hui de nombreuses adaptations cinématographiques, théâtrales
et artistiques. Il connaît une grande popularité durant ce siècle puis tombe dans l’oublie avant d’être
redécouverte au XXème siècle. On y découvre deux nobles, deux amants libertins s’échangeant des
lettres. Ils y racontent leurs conquêtes amoureuses et leurs tromperies. La Marquise de Merteuil est
une libertine, elle ne respecte pas les conventions sociales et n’adhère pas à la religion et ses
préceptes. C’est un jeu de séduction. Dans cet extrait, la Marquise de Merteuil écrit une lettre au
Vicomte de Vallemon dans laquelle elle lui explique comment elle est arrivée à se construire. On y
découvre les différentes étapes de sa construction physique et mentale. Nous pouvons donc nous
demander par quels moyens la Marquise de Merteuil affirme-t-elle sa supériorité et son
indépendance faces aux autres femmes de son rang ?
Dans un premier mouvement nous analyserons la critique des femmes de son rang et pourquoi elle
les méprise, dans un second mouvement, nous expliquerons les différentes étapes de sa
construction. Et enfin, dans un dernier mouvement, nous étudierons le résultat de son travail
acharné.
Conclusion :
Pour conclure, la Marquise de Merteuil méprise l’ensemble des femmes, qu’elle place toutes
dans le même sac. Elle a aussi une profonde haine envers celle qu’elle était avant le début de son
apprentissage. Sa construction par étape a été longue mais remplie de succès. Elle se sent supérieur
et le montre bien dans sa façon d’écrire. Elle excelle dans l’art de la dissimulation et l’hypocrisie.
Ainsi, le personnage de la Marquise se rapproche beaucoup de celui de Foedora dans La Peau de
chagrin par rapport à la supériorité et l’indépendance du personnage.