Deontologie Medicale Suite
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Deontologie Medicale Suite
QUATRIEME PARTIE :
DES JOURNEES DEONTOLOGIQUES
DU SUD/KIVU
Sur chacun des problèmes évoqués (analyse des causes, des conséquences
et des solutions envisageables), la plénière de la Première Journée Déontologique
du Sud – Kivu a retenu les résolutions suivantes :
5° Le Médecin comme tout homme jouit des droits et libertés fondamentaux dont la
liberté d’association selon ses affinités mais cette situation ne doit en aucun cas
nuire à la confraternité conformément aux articles 44 et 45 du Code de
déontologique médicale ( titre V, Devoirs de confraternité, et au serment
d’Hippocrate, version de Genève, alinéa 7 et 11).
6° Les médecins anciennement installés dans la Ville devront créer un cadre pour la
gestion des relations sociales entre médecins. Une proposition a été retenue. La
tenue d’une journée confraternelle le premier samedi du mois de décembre de
chaque année.
9° Une journée déontologique sera tenue chaque année le week – end suivant le 07
avril (Journée de l’O.M.S.) ; éventuellement consécutive ou précédée des ‘’Journées
Médicales’’.
L’an dix-neuf cents quatre vingt quatorze, le septième jour du mois d’avril,
l’Assemblée Générale des médecins du Sud–Kivu, réunie en sa deuxième journée
déontologique le 07 avril 1994 sur le thème ‘’REVALORISATION DE L’ACTE
MEDICAL’’, a pris les résolutions et recommandations suivantes :
DECIDE :
3° Que malgré l’organisation du travail en groupe dans les hôpitaux, un seul médecin
soit responsable du dossier du malade dans le service, que le travail d’équipe soit
encouragé sans préjudice aux prérogatives du médecin traitant.
4° Que les transferts des malades se fassent à temps opportun et que tout
manquement à ce niveau soit dénoncé et sévèrement sanctionné. A cet effet, un
formulaire de transfert dûment complété par le médecin traitant accompagnera le
patient. Une rétro–information sur le cas transféré devra être effectuée dans les
meilleurs délais. La pyramide des soins de santé primaire doit être respectée dans le
cadre des transferts des malades, de sorte qu’un patient qui passe d’un niveau de
santé à un autre (supérieur) soit directement pris en charge par la personne qualifiée
ou sollicitée à ce niveau.
Le malade doit être éduqué à exiger un billet de transfert chaque fois qu’il est
transféré.
1°Que le médecin considère le patient comme un tout et non comme une somme
des symptômes et d’organes dans sa démarche diagnostique et thérapeutique.
2° Que l’ordonnance médicale soit le résultant d’un examen clinique bien fait ; en
outre, celle-ci doit être rédigée sur un document répondant aux normes édictées par
le conseil de l’ordre et établie seulement dans un établissement sanitaire c’est-à-dire
un cabinet de consultation. Toutefois, un médecin appelé d’urgence au chevet d’un
malade pourra, dans ce seul cas d’espèce, rédiger une ordonnance médicale en
dehors d’un cabinet médical.
3° Que les examens paracliniques ne remplacent pas la démarche clinique qui est
capitale ; ces examens devront être demandés avec parcimonie, sans omission ni
excès et avec le souci de ne pas pénaliser financièrement le patient.
5° Que tout médecin engagé par les sociétés et entreprises ou par les institutions
médicales d’une confession religieuse ou des coopérations, signe un contrat de
travail en bonne et due forme. Et s’il est fonctionnaire de l’Etat détaché pour ces
mêmes formations médicales, une convention de collaboration qui tienne compte de
ses intérêts. Dans ces documents, la prime n’est pas à confondre avec les
honoraires ou salaire qui sont un droit .Une copie desdits documents sera, après
signature, réservée par le médecin à son Syndicat et à Inspection Régionale de la
santé publique pour le médecin de d’Etat.
6° Que le pool commun des honoraires soit encouragé pour garantir un esprit de
solidarité entre médecin, conformément, aux recommandations du Deuxième
congrès des Médecins de 1990 ; toutefois, dans le cadre du Règlement d’Ordre
Intérieure de chaque Staff médical, dans chaque institution de santé, que des garde-
fous et pénalités soient prévus pour décourager les paresseux et absentéistes et
gratifier les médecins entreprenants, productifs et dévoués. Chaque Règlement
d’Ordre Intérieur de Staff sera soumis au Conseil Régional de l’Ordre Médecin et à
l’Inspection de la santé pour visa avant son application, afin de ne pas être en
contradiction avec le Code de Déontologie Médicale, Statut des fonctionnaires de
l’Etat et le Code du travail.
2° Que les pharmacies et les dispensaires qui ne répondent pas aux conditions
requises soient fermés conformément à la loi. Que la vente des médicaments
dans des endroits non appropriés(marchés, bars,…) soit proscrite et réprimée
TROISIEME JOURNEE DEONTOLOGIQUE DU
RECOMMANDATION ET RESOLUTIONS
A. DIGNITE DU MEDECIN
1. Améliorer le respect des médecins entre–eux afin que les autres professions
(médicales et paramédicales ou non) les prennent en exemple.
2. Promouvoir l’embauche des médecins (dans n’importe quel secteur) sur base
d’un contrat de travail (en bonne et due forme) leur garantissant essentiellement :
- l’indépendance professionnelle (profession libérale).
- Le droit au secret professionnel.
3. Promouvoir la formation continue des médecins, l’actualisation des
connaissances scientifiques et l’adaptation des attitudes éthiques au
développement technologique et scientifique.
4. Promouvoir la dignité du médecin
5. Recommander aux autorités politiques en place de consacrer une partie du
budget de guerre aux équipes médicales dans les formations sanitaires prenant
en charge directement ou indirectement les combattants et les autres blessés de
guerre.
6. Recommander au pouvoir public de prendre des dispositions pour sauvegarder la
sécurité des professionnels de santé en plein exercice de leur tâche
conformément aux lois internationales ( qui garantissent l’inviolabilité des
institutions et du personnel de santé même en temps de guerre ).
7. Multiplier les exemplaires du code de déontologie médicale et en promouvoir la
lecture régulière par les médecins.
B. RELATIONS DE CONFRATERNITE
Entre médecins, les calomnies et les médisances pour des raisons souvent
inavouées, sont actuellement devenues monnaie courante et constituent un frein
pour le fonctionnement harmonieux de nos institutions sanitaires.
Cet état de fait n’est pas pour favoriser les rapports entre confrères.
1. Tout sujet de contradiction professionnelle ne pourra se discuter qu’en staff
médical.
2. Tout cas d’abus concernant les devoirs de confraternité sera sévèrement
réprimé par l’Ordre des médecins (modalités étudier).
3. Les médecins chefs de zone de santé devront renforcer le système de
référence entre différentes formations sanitaires avec rétro–information
obligatoire.
Préambule
Serment d’Hippocrate
Testament d’Hippocrate