COURS DE PSYCHOPÉDAGOGIE Pour Concours Pro - Partie 2
COURS DE PSYCHOPÉDAGOGIE Pour Concours Pro - Partie 2
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realiser son moi, il est également dérivation: en jouant, l'enfant se décharge des
tendances agressives anti-sOCiales.
FREDERIC FROEBEL, créateur des jardins d'enfants, né en 1782 et
mort en 1852, grand admirateur de ROUSSEAU, pense comme ce dernier qu'il
faut suivre la nature et non la contrarier. Pour lui, le jeune écolier se montre
essentiellement actif et expressif par ses jeux. Ces derniers doivent constituer la
base meme de leur éducation. L'enfant qui apprend à jouer seduque: « c est par
le jeu. forme spontanée de l'activité que l'enfant commence de Iur-meme son
éducation », dira t-il. Le jeu devient pour l'enfant activité féconde et utilitaire.
C'est à travers une perception illusoire et animiste des choses qu'il prend contact
avec le réel. C'est pour quoi le jeu a une profonde signification. Il est un
commencement d'éducation.
24
.
CHAPITRE V
la formation du
jugement moral.
*La pensée syncrétique: il a une vision globale des choses où tout est entassé
indistinctement.
*La transduction du raisonnement (la transduction est une véritable chaine
d'association dans laquelle l'enfant unit les concepts sans nécessité logique).
remple quand son père entre toujours à 19 heures, à l'approche de cette heure
l se dit que son pere arrive ou entrera incessamment.
*L.e manque de conceptualisation,
26
NB
La réversibilité: c'est la capacité intellectuelle de concevoir une operation e
son contraire.
Opération: pour PIAGET, c'est une action qui est à la fois intériorisée et
réversible.
La sériation: c'est l'action de classer, de disposer des objets selon une qualité
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CHAPITRE VI
INTRODUCTION
Les euvres complémentaires de l'école sont des æuvres destinées.
comme T'indique leur nom, à compléter l'æuvre de l'école, en étendant ou en
prolongeant son action bienfaisante. On les appelle encore æuvres péri-scolaires
colonies de
et euvres post-scolaires. Elles sont nombreuses (cantines scolaires,
vacances, bibliothèques... les coopératives scolaires).
Mais ce chapitre sera consacré essentiellement aux coopératives scolaires.
I-HISTORIQUE
Dans la partie des instructions officielles de 1923 consacrées à la morale,
on lit « Au moins à certains moments et dans certains domaines
de l'activit
Scolaire, on fera place au "self-government". Sous résérve de l'approbation du
maitre, les écoliers seront appelés å régler eux-mèmes par une entente concertee,
certains détails de leur vie commune; ils éliront ceux d'entre eux qui seront
l'nstituteur ».
chargés de remplir des menues fonctions avec l'autorisation de
C'est par cette voie un peu indirecte qu'a été consacrée officiellement
'existence des coopératives scolaires. Elles ont voulu tout d'abord associer les
enfants et par eux, leurs parents et amis à la prospérité de l'école; puis elles ont
cherché á contribuer au développement intellectuel, moral et social de leurs
adhérents. Depuis ses débuts vers 1930, sous l'impulsion de l'inspecteur de
scolaire
enseignement primaire M. PROFTT, le mouvement des coopératives
sest considérablement développé dans les écoles rurales comme dans les
etablissements urbains. A ce propos, PROFIT dégageaie avec une netteté les
caractères fondamentaux de la coopération en des termes qu'il faut rappeler
La coopérative scolaire d'éducation est une æuvre d'éducation. Elle a
Son but nettement marqué: l'éducation générale de l'enfant, son organisation
originale: l'association libre et fraternelle entre égaux ; sa méthode : Tentraide
en tous les domaines... Elle enseigne aux enfants à agir seuls sans procurseurs ».
Comme on le remarque, cet inspecteur a placé la coopérative au cæur même de
la classe . il l'a intégrée dans la formation éducative.
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I1- QUEST-CE QU'UNE COOPERATIVE SCOLAIRE BIEN
COMPRISE ET BIEN ORGANISEE?
1 La coopérative bien comprise
C'est une coopérative qui est consciente de sa vraie
nature, definie par le
but à atteindre. Quel est alors le but de l'activité coopérative à l'école ?
Son but est d'abord la préparation pratique de l' enfant à la vie sociale Le
sens social dont il est
question comprend plusieurs élments
T'attachement de chacun à son milieu et à son rôle
sOciété considéré comme élément d'un tout personnel dans la
organique
'esprit communautaire: sens de la solidarité, de la
l'intérêt général. coopération. de
C'est également l'idée d'utiliser les ressources
mêmes de ce sens social en
formation pour l'instruction et l'éducation des éieves.
NB:Il ne
faut pas confondre le but des activités
de ces dites activités. coopératives scolaires et objet
L'objet des coopératives, c' est donc la pratique de la
l'activité scolaire d'instruction coopération, appliquee a
et d'éducation.
2- Une coopérative scolaire bien organisée
C'est une coopérative
qui, par son organisation et son fonctionnement.
répond exactement à objet, conformément au but poursuivi. Il s'agit
son
d'organiser la coopération à l'école; or on coopère à quelque
amélioration, embellissement de leur classe. Ils s'attacheront cho_e(entretien.
école d'une manière tout affective, la davantage á leur
plus solide et ils en seront plus fiers.
On coopère en vue de quelque chose: en vue
de
scolaire, la coopération se trouve donc pénétrer l'activité l'amélioration du travail
scolaire tout entière.
On coopère avec quelqu un: la
associée coopérative, c' est l'ensemble de la classe.
volontairement et
librement. I faut que
l'activité de tous, responsable de son chaquede
enfant se sente
responsable dans
école, son travail et de
celui des autres.
31
reconnue naturellement et adoptée spontanément par les élèves et maîtres. Cette
pedagogie, par suite, ne limite pas son action au champ étroit de la classe. Elle
ouvre l'école sur la vie et sur le monde. Une école est ouverte
la vie lorsque
sur
Elle ne se contente pas de parler de l'avenir, mais sait aider les jeunes à
vivre pleinement le temps présent,
Elle ouvre ses locaux et facilités à ceux dù dehors, et surtout aux moins
favorisés.
La coopérative constitue le milieu où les individus apprennent à vivre et
à agir en société, à adapter leur comportement en fonction du groupe, de sa
nature et de ses besoins. Les maîtres, informés sur la
dynamique des groupes,
doivent au cours de leur participation à la vie coopérative, procéder à une
observation continue des élèves, afin de les aider à se connaître, à se former, à
s'affirmer.
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VALEUR PEDAGOGIOUE D'UNE
VERITABLECOOPERATIVE SCOLAIRE
Mettre sur pieds à
une coopérative scolaire l'école, c'est favoriser les
methodes actives car la coopération en classe répond au besoin de se
grouper
et de s'entendre que manifestent les élèves, et elle éveille ou accroit chez eux
des intérêts
variés, source d'activités nombreuses et d'efforts fructueux.
C'est aussi donner à l'élève l'occasion de se révéler
même et au maître.
plus complètement å lui-
C'est améliorer considérablement la qualité et le rendement du travail scolaire.
33
CHAPITRE VII
INTRODUCTION
La réforme du tiers temps pédagogique, instaurée par l'arrêté ministériel
du 07 août 1969, introduit non seulement une nouvelle répartition de l'emploi du
temps, mais définit en outre ce que le Ministre de l'Education Nationale nomma
"la mission nouvelle de l'école élémentaire". C'est à l'intérieur de cette réforme
que la notion d'activités d'éveil prend son véritable sens.
I- LA RENOVATION PEDAGOGIQUE DE 1969 ET LA MISSION
NOUVELLE DE L'ECOLE ELEMENTAIRE
Elle a été étudiée par une commission dite de rénovation pédagogique
créée par le Ministre EDGAR FAURE EN 1968. Le rapport qu'elle a rédigé
s'inspire très largement des doctrines d'éducation nouvelle et prescrit le recours å
la méthode active. On pourra en juger par les passages suivants extraits de ce
rapport:
"l'école primaire élémentaire doit régler son action sur les besoins
immédiatement perceptibles de l'enfant de 6 à 11 ans. Elle doit substituer une
pédagogie du développement à une pédagogie de formation. L'un des rôles
essentiels de l'école élémentaire est d'assurer lapprentissage des moyens
d'expression fondamentaux: aussi le français et les mathématiques
occuperont-ils la moitié de l'emploi du temps. Mais l'école primaire doit aussi
viser au développement complet et équilibré de l'enfant. C'est pourquoi. la
seconde moitié de l'emploi du temps sera donc consacrée à l'éducation
physique, manuelle, esthétique et aux disciplines d'éveil.
L'enseignement en français et en mathématique doit être donné sur mesure
pour chaque élève, à sdm rythme propre de croissance dans chacune de ses
activités". L'école élémentaire a donc désor1mais pour mission de préparer
lélève à la maturité, de rendre son esprit curieux et de l'amener
progressivement vers la connaissance exacte, objective des phénom nes, des
lois et des structures du monde qui l'entoure, de lui faire acquérir le sens du
passé, de la durée, de lui permettre enfin de se situer dans la soci té où il est,
dans le temps et dans l'espace.
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Les secondes apportent-elles aussi des
connaissances, dont le caractère est
cependant moins directement et surtout moins immédiatement utile.
La finalité des
une éducation
disciplines d'éveil s'affirme dans un apport spécifique à
globale visant à la formation de personnalités autonomes
responsables. et
Leur objet doit être,
et le
vocabulaire qui permettront
non pas d'apporter un savoir, mais l'outillage mental
enfants d'apprendre à
aux
temps. s'agit pas non plus de matières d'enseignement, comprendre
l ne leur
programmes didactiquement définis et des horaires professées selon des
Cest pourquoi il méticuleusement précisés.
convient de remplacer l'expression
"discipline d'éveil" par
T'expression "activités d'éveil". On veut ainsi substituer à des disciplines
traditionnellement orientées vers l'accumulation de connaissances mémorisées,
un ensemble de travaux et d'activités visant à développer des moyens
d'expression et de méthode et à stimuler la créativité.
ll
serait malencontreux
d'éveil qui se de parler de disciplines d'éveil.. les activités
caractérisent par l'absence de tout programme contraignant et de
tout horaire minuté... se
à des
regroupent aisément dès lors que la pédagogie renonce
programmes spécifiés par matières... » avait soutenu JEAN VIAL. Ainsi,
il s'agit d'éveiller .l'enfant, c'est-à-dire d'actualiser
intellectuelles, et, dans ce mouvement même, d'ouvrir son ses possibilités
s'agit aussi d'ouverture
de l'esprit vers le monde. Dans esprit au monde. II
cette perspective,
se
manifeste par le souci de se rendre compte, de savoir, l'éveil
de s'expliquer et de
comprendre.
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Au niveau de l'éducation: elle tend à transférer
lui-même la
responsabilité de sa
propre
progressivement à l'enfant
maître-élève dans le sens d'un
formation, à modifier la relation
coopération et l'éducation mutuelle entre
dialogue démocratique, à instituer la
les élèves, enfin à instaurer
collaboration concertée entre les adultes
responsables de l'éducation, parents,
une
maîtres, animateurs de loisirs.
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CHAPITRE VIII
INTRODUCTION
Quelques définitions
L a pédagogie frontale: l'accent est mis sur l'activité du maître. Elle évoque
le
l'image du maître qui fait face à ses élèves, qui fait front, ou affronte
de
groupe-classe. Le maître, parfois juché sur une estrade, est l'objet
fattention de tous les élves assis sur les tables-bancs. Dans cette situation, la
différence de rôles est bien marquée; le maître détient le savoir et il est
chargé de le transmettre directement à l'élève par des moyens appropries.
Un enseignement sacralisé
Il repose sur l'autorité incontestée du maître; la discipline obtenue,
parfois à 1'aide d'une baguette est la règle; l'élève observe un silence total,
"religieux".
Tl n'y a pas appropriation du savoir mais stockage de connaissances.
L a notion d'activité
On peut distinguer au moins trois formes d'activités qui correspondent à
des niveaux psychologiques différents.
a- L'activité extérieure: elle ne résulte que de mouvements non coordonnés en
vue d'un objectif à atteindre, qui n'engage pas l'ensemble de la personnalité,
qui relève davantage du domaine de la "mécanique" que de celui du
"biologique" ou du "psychologique".
b- L'activité réelle mais imposée de l'extérieur soit par les conditions du milieu,
soit par les circonstances, soit par l'adulte organisateur de la situation
d'éducation.
c- L'activité authentique: elle est pour nous différente sans refuser l'idée que
cette activité résulte quelques fois de circonstances extérieures au sujet, elle
est pourtant différente de la seconde catégorie indiquée ci-dessus parce
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qu'elle implique l'adhésion du sujet et la mobilisation de l'ensemble de ses
forces psychologiques.
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CHAPITRE IX
QUELQUES PEDAGOGUES
IDEES CLES ET QUELQUES CITATIONS
IVAN ILLICH: né 1926 à
en
Vienne, Docteur en droit, Philosophe et
Théologien, Prêtre Catholique.
Idées clés
.Le système scolaire obligatoire empêche les hommes de s'instruire plus
ne les y aide. Une qu'il
déscolarisation des institutions ne suffirait pas à modifier
cet état de fait; il ne suffit
pas de vouloir changer les techniques, les matériels,
les attitudes des maitres
pour libérer les hommes du poids insupportable de
linstitution scolaire.
I l faut abandonner la recherche
point de meilleures methodes de
pédagogique qui ne
cherche qu'à mettre au
gavage.
I l faut mettre en
place des réseaux de communication
qui permettront à
chaque individu, à tout moment de son existence, de s'instruire.
Quelques-unes de ses citations
-.L'école est devenue la religion mondiale
offre ses vaines d'un prolétariat modernisé et elle
promesses de salût aux pauvres de l'ère technologique.
Dans le monde entier, l'école nuit à
comme seule
léducation, parce qu'on la considère
capable
de s'en charger.
C' est sorti de l'école,ou en dehors,
que tout le monde apprend à vivre,
apprend parler, à penser, à aimer, à sentir, à jouer, à
à
enfants) apprennent la plus grande jurer,
à travailler. Ils (les à se débrouiller,
dehors du système éducatif. part de leur savoir en
CARL ROGERS
Idées clés
Pour progresser pédagogie, il faut rejeter ce qui est dépassé, vieilli. Le
en
progrès pédagogique nécessite une destruction créatrice.
Linstitution scolaire doit permettre de faciliter
la
personnalité toute entière, la créativité; c'est chez
ainsi
chacun la formation de
que se définit l'attitude
non directive.
Citations
L e seul individu fotmé, c'est celui qui a appris comment apprendre.
Le but de l'enseignement ne peut qu'être de faciliter le changement de
l'apprentissage.
Pour moi, enseigner constitue une activité relativement peu importante et
largement surfaite.
EDOUARDCLAPAREDE
Idées clés
L'éducation fonctionnelle privilégie l'exploitation des besoins et des intérêts
de l'enfant.
L'éducation. fonctionnelle cherche à mettre au profit de l'éducation la
curiosité, le plaisir de la réussite.
NB: L'éducation fonctionnelle: expression qu'il créa en 1911. Elle regroupe
l'ensemble des recherches pédagogiques qui visent à aborder lenfant par son
psychisme et ses aspects biologiques.
Citations
L'activité est toujours suscitée par un besoin.
Un acte qui n'est paskelié, directement ou indirectement, à un besoin est une
chose contre nature.
Pour faire agir votre élève, mettez-le dans des circonstances tel qu'il éprouve
le besoin d'accomplir l'action que vous attendiez de lui.
L'enfant est un être dont l'un des principaux besoins est le jeu.
HENRI WALLON
Idées clés
.Le groupe est indispensable à l'enfant non seulement pour son apprentissage
social mais pour le développement de sa personnalité et pour la conscience
qu'il peut en prendre.
L e milieu est fait de tout ce qui donne prise aux procédés dont dispose
l'enfant pour obtenir la satisfaction de ses besoins.
L e jeu est toute l'activitéde l'enfant... Il n'est pas ce qui ne demande pas
d'effort.
41
Citation
de
C'est dans l'action que se forge la pensée qui s'organise à partir
comportement.
CELESTIN FREINET
Idées clés
méthode libertaire à forme active.
La pédagogie Freinet estune
désir d'acquérir et de s'instruire
L e maître fait confiance à l'enfant et à
son
Citations
et
Quiconque désire travailler à la libération pédagogique de 1'enfant peut
des
doit être des nôtres (pour Freinet, libérer l'enfant, cest d'abord le libérer
manuels touffus et incompréhensibles". Cette libération se définit de deux
manières:
D'abord en mettant au point un climat de travail nouveau dans lequel le
maître mot est collaboration, ce concept prend place de la compétitioz,
fondamental dans l'enseignement traditionnel. Ce qui, dans l'école
traditionnelle, est considéré comme tricherie est ici encouragé comme
entraide.
L'enfant n'est plus un coupable potentiel. Il faut empêcher de mal faire,
cest un esprit curieux qu'il faut placer en situation de satisfaire sa
curiosité et par-là construire son savoir, sa personne, sa liberté.
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On apprend en faisant. maître, n'est donc pas celui qui parle
Le bon
incessamment, mais celui qui suscite une continuelle activité dans la classe.
Le pedagogue n'est pas un amuseur,. II doit donner å l'enfant le sens de l'effort
et répondre à son désir de devenir un homme.
CitationsS
Pour l'ordinaire, je conçois la classe primaire comme un lieu où linstituteur
ne travaille guère, et où l'enfant travaille
beaucoup. Non point de ces leçons
qui tombent comme la pluie, et que l'enfant écoute les bras croisés. Mais les
enfants lisant, écrivant,
calculant, dessinant, récitant, copiant recopiant.
et
l n'y a de
progrès pour nul écolier au monde, ni en ce qu'il entend, ni en ce
qu'il voit mais seulement en ce qu'il fait.
On n'apprend pas à dessiner en
On n'apprend
regardant un professeur qui dessine très bien.
pas écrire et à penser en écoutant un homme qui
à
qui pense bien. parle bien et
D'une leçon magistrale, il ne reste presque plus rien après huit jours et après
quinze jours il ne reste rien du tout.
MARIA DE MONTESSORI
Idées clés
Ne pis enseigner c'est vouloir
imprimer des notions dans
Il faut au contraire, aider les enfants à découvTir l'esprit de l'enfant.
ce qui les etoure:
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Faire vivre l'enfant en le laissant libre de ses
mouvements, d'où nécessité de
supprimer le banc scolaire et de créer de petites tables individuelles.
JEAN-JACQUES ROUSSEAU
Idées clés
L'enfant n'est pas un adulte en miniature, il a
une psychologie propre;
L'essentiel est de susciter le désir d'apprendre, tout le reste viendra en sus.
L'enfant doit être mis au contact du réel. Son savoir aussi bien le
intellectuel que sur le plan moral doit se dégager
sur plan
d'expériences personnelles;
L'élève n'apprend rien par cceur.
MICHEL DE MONTAIGNE
Idées clés
L'éducation doit s'appliquer
artistiques et morales.
aux
aptitudes intellectuelles, physiques.
L e but de l'éducation est de former
raisonner. Il ne faut donc pas donner la
le jugement, c'est-à-dire l'aptitude à
priorité aux exercices de mémoire.
Les connaissances
pour être profitables, doivent être assimilées. De même
que les aliments ne sont profitables au
connaissances doivent être assimilées corps que s'ils sont digérés, les
faut bannir les châtiments pour véritaMement nourrir l'esprit. 1l
corporels.
Citation
J'accuse toute violence en l'éducation d'une âne tendre, qu'on dresse
T'honneur et la liberté. pour
JEAN PIAGET
Citation
La connaissance ne se transmet pas
connaissance dans l'action et toute faite. L'enfant construit la
par l'action. II faut l'aider à découvrir et à
redécouVrir
44
LES GRANDS PEDAGOGUES
45
CHAPITRE X
2- De l'introduction
L'introduction comprend :
Les considérations
générales (ne pas prendrc trop haut, trop loin du sujet). I1
s'agit généralement d'un bref historique àtravers lequel on situe le sujet.
Le problème posé (idée
générale).
La problématique : c'est la réformulation des
idées maîtresses sous forme de
questions qui doivent être l'objet de discussion.
L'annonce du plan.
NB: Sa longueur : inférieure ou égale à 10 lignes.
texte sont des centres d'intérêt qu'il faus
questions posées en dessous du
Les
annoncer comme plan de travail.
Quand le texte proposé vous indique l'auteur et l'æuvre dans laquelle il. est
VOus devez parler brièvement de l'homme et de son ceuvre. Exemple:
3. Le développement.
Repondez aux questions les unes après les autres en les developpant bien
sür.
On sautera 3 à 4
lignes d'une réponse à une autre.
sagit de rendre votre explication claire å travers des arguments (citations
ou cas
pratiques vécus en milieu professionnel).
4. La conclusion
1- Présentation du sujet
Il s'agit dans ce type d'épreuve,
vise à analyser soitdun
L'étude petit texte de deux à quatre
comportement d'un apprenantquestions.
de cas le
pratique pédagogique d'un enseignement en situation de soit la
classe.
2- Les différentes parties
a- L'introduction
Elle comprend:
les généralités,
le problème posé dans le texte (idée générale),
l'annonce du plan.
47
NB: Ici, il n'y a
pas de
commentaire de texte.formule introductive comme ce fut le cas
a
le
Les
questions posées
faudra annoncer sous forme deconstituent également des centres d'intret u'il
qu i
La plan.
longueur de l'introduction: 10
lignes au plus.
b- Le développement
A la
différence de ce
dans l'étude de qui se fait dans le commentaire, le
cas se fait en développemen
style télégraphique. II est recommandë
aux questions dans l'ordre préétabli, l'une après l'autre.
de reponare
C- La conclusion
Elle est
obligatoire. Elle comprend
l e problème posé,
le résumé des solutions que vous avez proposées,
une ouverture néécessaire.
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