Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 4 - Partie 2
Chapitre 4 - Partie 2
Hypothèse :
On fait l’hypothèse que l’écoulement est uniforme. Sur des tronçons d’une certaine longueur où la
section est constante, il s’établit un régime uniforme d’écoulement où la pente de la ligne d’eau
est égale à celle du canal.
Pour les canaux en terre, les valeurs suivantes peuvent être utilisées :
𝑟 = 0,2 + 0,15 𝑄
Débit
Le débit peut être calculé par la formule de Manning-Strickler
𝑉 =𝐾 ×𝑅 ×𝐼
𝑄 = 𝑉 ×𝑆=𝐾 ×𝑅 ×𝐼 ×𝑆
𝐾 =70 pour les canaux revêtus 𝐾 =30 pour les canaux en terre
𝐾 =100 pour des parois en ciment lisse
𝐾 =20 pour fossés en mauvais état et encombrés de végétation.
Le débit Q, Ks, et I étant fixés, on recherche la valeur des paramètres de la section (tirant
d’eau : h et largeur au plafond b) qui vérifie l’équation de Manning-Strickler.
En recherchant les valeurs de h et b, il faut respecter le rapport entre les deux variables :
- pour les petits canaux trapézoïdaux : 0,3 ≤ ℎ ≤ 1 pour 0,2 ≤ 𝑏 ≤ 1
- pour les petits canaux rectangulaires : ℎ ≤ 𝑏 2
- pour les grands canaux : ℎ = 0,5 √𝑆 avec h [m] et S (section mouillée [m2])
- quelle que soit l’importance de la section, h ne dépasse pas 3.5 m
Pour un débit Q à faire circuler, quand on fait varier b, on fait varier la profondeur y de l’eau ;
on a donc une fonction y(b).
Q est maximal si S est maximale, P minimal alors les dérivées dS/db et dP/db s’annulent et on
montre (en dérivant S(b) et P (b) par rapport à b) que :
𝑏 = 2𝑦 1+𝑚 −𝑚
S = yb P = 2y + b
Q est maximal si S est maximale, P minimal alors les dérivées dS/db et dP/db s’annulent et on
montre (en dérivant S(b) et P (b) par rapport à b) que :
b = 2y