Résumé Si MP
Résumé Si MP
Résumé Si MP
(Recueil de 29 pages)
Cinématique 3 Combinatoire 14
Statique 6 Asservissements 17
8 25
Chaînes de solides Langage SysML
Dynamique 9
N.B : un résumé ne peut s’avérer bénéfique que si le cours entier est assimilé
1
2
1. Torseur cinématique :
Le torseur cinématique du solide S par rapport au repère R, réduit au
point A est :
{ν (S / R) }= Ω (S / R)
V ( A∈S / R ) A
Ω ( S / R ) : Vecteur vitesse de rotation de S/R ;
V ( A∈S / R ) : Vecteur vitesse linéaire du point A dans le mouvement de S/R,
uuur
ur dOA
donné par : V ( A∈S / R ) = O est un point du repère R.
dt R
2. Relation de changement du point de réduction du torseur cinématique :
En un point B, ce torseur devient :
{ν (S / R) } = Ω (S / R)
avec : V ( B∈S / R ) = V ( A∈S / R ) + BA ∧ Ω ( S / R )
V ( B∈S / R ) B
3. Relations de composition de mouvement :
On considère un solide S en mouvement par rapport à un repère R1 ,
lui-même en mouvement par rapport à un repère R0.
Ω ( S / R 0) = Ω ( S / R1) + Ω ( R1/ R 0)
{ν ( S / R 0) } = {ν ( S / R1) }+ {ν ( R1 / R 0 ) }
Attention : pour déterminer le vecteur vitesse V ( M ∈S / R ) , on ne peut
pas dériver si M n’est pas un point fixe de S.
4. Vecteur accélération :
d 2 OA d V ( A∈S / R )
Γ ( A∈S / R ) = 2
=
dt R dt R
Pour deux points liés au même solide :
ur
ur ur uuur d Ω ( S / R ) ur uuur ur
Γ ( B∈S / R ) = Γ ( A∈S / R ) + BA ∧
+ Ω ( S / R ) ∧ BA ∧ Ω( S / R )
dt R
3
En l’absence de glissement en I entre ces deux solides, ce vecteur
est nul : V ( I∈S 1/ S 0 ) = O
6. Mouvement plan sur plan :
S est en mouvement plan par rapport à R si tous ses points se
déplacent dans des plans parallèles à un plan de R.
Centre instantané de rotation de S/R (ISR) :
Fig.2 Fig.3
V ( B∈S / R )
4
ωPlanétaire de sortie − ω porte satellite Π Z menantes
k= = (−1)n
ω planétaire entrée − ω porte satellite Π Z menées
ω1 z
Signe du rapport de réduction k d’un engrenage conique : (k = =± 2 )
ω2 z1
Soit C1 et C2 les centres des deux roues 1 et 2 respectivement, et I leur point de
contact.
uuur uuur
• Si IC 1 et IC 2 sont de mêmes signes, alors : k est négatif ;
uuur uuur
• Si IC 1 et IC 2 sont de signes différents, alors : k est positif ;
Système Vis-écrou
Soit V la vitesse de translation et w celle de rotation. P est le pas de
P
l’hélice. On a la relation : v = ± w
2π
Le tableau suivant permet de décider du signe de la relation ci-dessus :
Rotation et Translation Rotation et Translation
affectées au même solide partagées entre les deux
(Vis ou écrou) solides
Hélice à droite + -
Hélice à gauche - +
Les liaisons :
Torseur
Torseur cinématique
statique
ω x Vx X L
Réciprocité Les liaisons pour lesquelles
Dans l’espace ω y V y Y M le centre est fixe par rapport
ω V Z N aux deux solides liés sont :
z z
On ne garde que :
- La rotation suivant
Encastrement – Sphérique –
la normale ; Pivot - sphérique à doigts.
Dans le plan - Les deux translations
dans le plan. (Autrement dit, ce sont les
( x, y ) liaisons qui n’autorisent
0 Vx X 0
Réciprocité aucune translation)
0 Vy Y 0
ω 0 0 N
z
La forme des deux torseurs est gardée en :
Encastrement Pivot
Tout point de l’espace : .Tout point de l’axe : Pivot.glissant
Glissière
Appui − plan Sphère − plan
hélicoidale
Sphère − cylindre
Tout point d’un plan : Linéaire rectiligne .Au centre :
Sphérique
Sphérique..à.doigts
Loi (Entrée–Sortie) d’un mécanisme :
La Loi entrée-sortie (loi E/S) d’un mécanisme est ensemble des relations
entre ses paramètres de sortie et celle d’entrée.
5
1. Modélisation des actions mécaniques de contact surfacique :
1.1. Modélisation locale :
Soient deux solide 1 et 2 en contact suivant une surface (S). L’action
mécanique de 1 sur 2 est représentée en chaque point M de (S) par : le
vecteur densité surfacique de contact f M (1→ 2 ) . f Mn (1→ 2 ) f M (1→ 2 )
Considérons le plan tangent commun π à 1 et 2 2
contenant le point M. On peut écrire :
f M (1→ 2 ) =
f Mn (1→ 2 ) + f Mt (1→ 2 )
M f Mt (1→2 )
f Mn (1→ 2 ) : Densité surfacique normale ou pression
de contact (┴ à π) ; π
f Mt (1→ 2 ) : Densité tangentielle (Contenu dans π ). 1
f Mt (1→ 2 ) = k f Mn (1→ 2 )
K : coefficient de frottement
A la limite de glissement (ou équilibre strict) on applique les lois de
coulomb relatives au frottement.
Remarque :
Les relations précédentes restent toutes valables dans le cas d’un contact
linéique entre 1 et 2, à condition de substituer :
La surface de contact (S) par la ligne de contact (L) ;
L’élément de surface ds par l’élément de longueur dL ;
La densité surfacique par la densité linéique.
2. Action mécanique de contact ponctuel :
2.1. Modélisation :
Soient deux solides 1 et 2 en contact ponctuel en un point A. L’action
mécanique de 1 sur 2 peut être modélisée par un torseur :
6
M n :┴à π : moment de pivotement. M t : contenu dans π :moment de roulement.
2.2. Lois analogues aux lois de Coulomb :
Glissement Pivotement Roulement
ur
1 er
cas : V ( A∈2 / 1) ≠ 0 1er cas : Ω n (2 /1) ≠ 0 1er cas : Ω t⋅( 2 / 1) ≠ 0
ur
V ( A∈2 / 1) ∧ T = 0 Ω n (2 /1) ^ M n 0 Ω t⋅( 2 / 1) ^ M t
= = 0
V ( A∈2 / 1) . T < 0
ur
ur uur Ω n (2 /1) . M n < 0 Ω t⋅( 2 / 1) . M t < 0
T = k. N uur
Mn = µ N Mt = ηN
2 ème
cas : V ( A∈2 / 1) = 0 µ : Paramètre de résistance η : Paramètre de résistance
ur uur
T 〈 k. N au pivotement;
ur au roulement;
ur
2ème cas : Ω n (2 /1) = 0 2ème cas : Ω t (2 /1) = 0
uur
Mn µ N uur
<
Mt < ηN
……………………………………………………………………………………
{τ }= {0}
et seulement si le torseur des actions mécaniques extérieures est nul.
( Σ →Σ )
3.2. Théorèmes généraux de la statique :
Nota :
On appelle force toute action mécaniques représentable par un torseur glisseur
Le point de la surface (ou ligne) de contact où le moment est nul est
appelé : Centre de poussée.
Equilibre sous l’action de deux forces :
Si le système matériel est en équilibre sous l’action de deux forces alors
elles sont directement opposées :
Même support ; Même module ; sens opposés.
7
Attention: Pour la filière MPSI, seul le calcul de la mobilité mc et la détermination de
la laison équivalente (parallèle- série) est au programme.
Le calcul de h est HORS programme.
{τ }= Σ{τ }
Etude statique h = Ns - rs (ce sont les inconnues
statiques indéterminées)
Leq Li (I)
{υ }= {υ }
Etude statique (I)
Etude cinématique : Leq Li
Intuitivement
Cycle ou
Chaîne Etude statique : on applique le PFS à chaque solide sauf
complexe le bâti : h = Ns - rs
Formule de mobilité : mc – h = Nc - 6γ
Fermetures cinématiques
mcu + mci
C’est le nombre de mouvement
qui subsistent quand on fixe
C’est le nombre de mouvement d’entrée les mouvements d’entrée
Légende :
Ns : nombre total des inconnues statiques ;
Nc : nombre total des inconnues cinématiques ;
NL : nombre de liaisons ;
Np : nombre de solides ;
γ : nombre cyclomatique ;
h : degrés d’hperstaticité ;
mc : mobilité cinématique ;
mcu : mobilité cinématique utile ;
mci : mobilité cinématique interne ;
ddl : degrés de liberté.
8
1. CINETIQUE :
1.4. Centre de gravité d’un système matériel Σ:
Définition : C’est le point G /
P∈Σ
∫ GP.dm = 0
Propriétés : - G ∈ à l’élément de symétrie de Σ ;
n
- Soit Σ= US i (Si solide de masse mi et de centre de gravité Gi) et
1
n
A point quelconque : AG =
∑ m AG
1
i i
∑m
1
i
n n
∑m V i ( Gi / R ) ∑m Γ i ( Gi / R )
- V (G / R ) = 1
n
et Γ (G / R ) = 1
n
∑ mi1
∑m i
1
Théorèmes de GULDIN :
- Premier Théorème : La surface engendrée par la rotation d’une courbe
plane et homogène, autour d’un axe de son plan, ne la traversant pas, est
le produit de la longueur de la courbe par le périmètre du cercle décrit
par son centre de gravité : S = 2П RG L.
- Deuxième théorème : Le volume engendré par la rotation d’une surface
plane et homogène, autour d’un axe de son plan, ne la traversant pas, est
le produit de l’aire de la surface par le périmètre du cercle décrit par
son centre de gravité : V = 2П RG S.
1.5. Matrice d’inertie d’un solide S en un point Q : (voir aussi page 12)
Définitions
A −F −E
I (Q , S ) = − F B − D Telle que :
− E
− D C ( x, y , z )
A= ∫(y + z 2 )dm ; B= ∫ (x + z 2 )dm ; C= ∫ (x + y 2 )dm ; D = ∫ yzdm
2 2 2
;
P∈S P∈S P∈S P∈S
E= ∫ xzdm
P∈S
et F= ∫ xydm
P∈S
. Sachant que : QP = x x + y y + z z
Théorème d’HYGHENS :
Soit un solide S de masse m et de centre d’inertie G. Q point quelconque :
9
b2 + c2 − ab − ac
I (Q , S ) = I ( G , S ) + I ( Q ,{ms ,G}) , tel que : I ( Q ,{ms ,G}) = m − ab a +b2 2
− bc
− ac − bc a2 + b2
( x, y,z )
Avec : QG = a x + b y + c z
Moment d’inertie d’un solide S par rapport à un axe (Q, δ ) :
J(S/(Q, δ ) = δ .I ( Q , S ) .δ
1.6. Torseur cinétique d’un système matériel Σ / repère R :
Définition :
R C
{C (Σ / R ) } = avec : R C = ∫ V ( P / R ). dm et σ (Q ,Σ / R ) = ∫ QP ^ V ( P / R) .dm
σ (Q ,Σ / R ) Q P∈Σ P∈Σ
Expressions pratiques :
R C = mΣ .V (GΣ / R ) et, pour un solide, σ (Q , S / R ) = I (Q , S ) .Ω ( S / R ) + m.QG ^ V (Q∈S / R )
n n
Nota : Pour un système matériel Σ= US i : σ ( Q ,Σ / R ) = ∑ σ (Q ,Si / R )
1 1
{D (Σ / R) }= Rd
avec : R d = ∫ Γ ( P / R ). dm et δ ( Q ,Σ / R ) = ∫ QP^ Γ (P / R) .dm
δ (Q ,Σ / R ) Q P∈Σ P∈Σ
Expressions pratiques :
d σ ( Q ,Σ / R )
R d = mΣ .Γ ( GΣ / R ) et, δ ( Q ,Σ / R ) = + mΣ .V ( Q / R ) ^ V ( GΣ / R )
dt R
1.8. Energie cinétique d’un système matériel Σ / repère R :
Définition :
1 2
T( Σ / R ) = ∫
2 P∈Σ
V ( P / R ) .dm
Expression pratique :
- Pour un solide S : T( Σ / R ) =
1
{V( S / R) }⊗ {C( S / R ) }
2
{V( Si / R ) }⊗ {C( Si / R ) }
n n n
1
- Pour un système matériel Σ= US i : T( Σ / R ) = ∑ T( Si / R ) = ∑
1 1 1 2
2. P.F.D :
} = {τ }
2.1 Enoncé:
{D ( Σ / Rg ( Σ →Σ )
Rg : repère galiléen
2.2 Thérèmes généraux de la Dynamique (T.G.D):
Théorème de la résultante Dynamique T.R.D : mΣ Γ ( GΣ / Rg ) = R ( Σ→Σ )
Théorème du Moment Dynamique T.M.D : ∀Q po int : δ ( Q , Σ / R ) = M ( Q ,Σ →Σ )
2.3 Equation de mouvement :
C’est toute équation issue des T.G.D, ne contenant aucune composante
inconnue d’action mécanique (Si l’équation de mouvement est de premier
ordre alors, elle sera appelée : Equation intégrale première de mouvement).
3. ENERGETIQUE :
3.1 Puissance d’action mécanique extérieure :
10
P( Σ1→Σ 2 / R ) = ∫V
M ∈Σ 2
(P / R) . f M ( Σ1→Σ 2) .d m
dV( Σ1→Σ 2 / R )
C’est le scalaire V(Σ1→Σ2/R) tel que : P( Σ1→Σ 2 / R ) = −
dt
Exemple : V(pesanteur →Σ / R) = - m Σ g .OGΣ avec O est un point de R.
11
Matrices d’inertie des solides usuels
Cylindre plein
r
z
Re
Ri = 0
h
G
Cylindre creux
r
z
Surface cylindrique
r
Re Ri z
Ri = Re Re
h
h
G G
Disque plein
h = Ri = 0 r
z
A 0 0 Re G
I (G , cylindre creux ) = 0 A 0
0 0 C r
( − ,−, z )
Disque creux
r
Re + Ri
2 2
h 2 h = 0 G
z
A = m ( + )
4 12
Re + Ri
2 2
Re Ri
C = m
2
m : masse ; h = 0 et Ri = Re Cerceau circulaire
r
G : centre de gravité. z
Re G
Tige rectiligne
r
Ri = Re = 0 z
G h
Cube
a = b = c
Parallélépipède rectangle
r
z
c a
ur
y
a r
Surface rectangulaire
x c = 0 r
G a z
b
ur
y
b + c
2 2
0 0 b r
m
I (G , Paral . Re ct .) = 0 a2 + c2 0 x
12
r ur r
0 0 a2 + b2 ( x , y , z ) Tige rectiligne
m : masse ; G : centre de gravité
b = c = 0 r
z
ur
G y a
r
x
12
13
1. Généralités :
1.1. Variable logique :
C’est une grandeur qui ne peut prendre que 2 états possibles (Vraie ou
Faux).
On associe à ces deux états le nombre 0 ou 1.
1.2. Fonction logique :
Elle est représentée par des groupes de variables logiques reliées entre
elles par des opérateurs logiques, et qui ne peut prendre que deux valeurs
0 ou 1.
2. Algèbre de BOOLE :
2.1. Opérateurs logiques de base :
Convention :
•
Opérateur EGALITE ou Interrupteur non actionné : 0
OUI : F(a)= a Interrupteur actionné : 1
Table de vérité :
Schéma électrique à contacts :
a F(a) a
0 0
1 1
Chronogramme : Symboles logiques :
a
1
t
F(a)
t
F(a)
14
• Opérateur PRODUIT ou ET : F(a,b) = a . b
Table de vérité : Schéma électrique à contacts :
a b F(a,b) a b
0 0 0
1 0 0
0 1 0
1 1 1
t
F(a,b)
a.b = a + b
a + b = a.b
2.3. Relations fondamentales de l’algèbre de BOOLE :
Somme Produit
Commutativité a+b = b+a a.b = b.a
Associativité a+b+c = a+(b+c) a.b.c = a.(b.c)
Distributivité a+b.c = (a+b).(a+c) a.(b+c)= a.b + a.c
Elément neutre a+0 = a a.1 = a
Complémentation a+ a = 1 a .a = 0
Idempotence a+a = a a.a = a
Absorption d’un terme a+a.b = a a.(a+b) = a
Multiple de complément a+ a .b = a+b a.( a +b) = a.b
Elément absorbant a+1 = 1 a.0 = 0
Double complémentation a= a
• Principe :
Cette méthode consiste à appliquer les relations de l’algèbre de BOOLE.
15
3.1.2. Méthode graphique (tableau de KARNAUGH) :
• Conseils :
◊ On ne peut regrouper qu’un nombre de cases
correspondant à une puissance de 2 ;
◊ Rechercher les regroupements maxi ;
◊ Rechercher les regroupements en commençant par les
cases qui ne peuvent être regroupées que d’une seule
manière ;
◊ Minimiser le nombre des regroupements.
4. Systèmes combinatoires :
4.1. Définition :
On appelle système combinatoire, tout système pour lequel les variables
logiques de sortie ne dépendent que des variables logiques d’entrée.
16
Un système est dit asservi lorsqu’une grandeur de sortie (Action) suit
aussi précisément que possible les variations de la grandeur d’entrée
(Consigne ou Ordre), quelque soient les effets perturbateurs extérieurs.
Elément Schématisation
Entrée
Sortie
Perturbation
Système ou processus
physique Nom du
système
+
Sommateur ou comparateur
±
Définition :
A toute fonction du temps f (t ) nulle pour t < 0, on fait correspondre une
Superposition linéaire :
Dérivation :
df n (t )
L f (t ) = pF( p ) − f + = p n F( p )
'
(0 )
Avec des conditions initiales nulles : L n
dt
Intégration :
F
L ∫ f (t ) dt n = ( pn)
n
Avec des conditions initiales nulles :
p
17
Théorème de la valeur initiale et finale :
Théorème du retard :
Soit g ( t ) = f ( t −T ) alors G( P ) = e − pT F( p )
1 1 + a1 p + a2 p 2 + ...
Forme canonique : H ( p ) = k. .
pα 1 + b1 p + b2 p 2 + ...
Ordre : c’est le degré de son dénominateur ;
Classe α: c’est le nombre de pôles nuls à l’origine ;
Gain : k = lim p α H ( p )
p →0
Sr
FTCD : G ; FTCR : R(p) ; FTBO : H BO ( p ) = ( p ) = (FTCD ) . (FTCR )
ε
(p)
FTBF : H BF ( p ) = S ( p ) = FTCD
E 1 + FTBO
FTBO
Pour un système à retour unitaire : R(p) = 1 H BF ( p ) =
1 + FTBO
P(p)
Cas de système à deux entrées :
_
+ ε(p) +
E(p) G1(p) G2(p) S(p
_ )
R(p)
18
S(p) = H1(p). E(p) – H2(p).P(p)
Avec : H1( p ) = G1.G2 (Fonction de transfert vis-à-vis de la consigne)
1 + G1.G2 .R
+
e H1 s
Association
d’éléments en ± e H1 ± H2 s
parallèle
H2
Déplacement
de point de e H s
dérivation en e H s
amont d’un
élément H
Déplacement e H s
de point de
dérivation en e H s
aval d’un
élément 1
H
Déplacement + H s
e1
d’un élément +
en aval d’un e1 H s ±
comparateur ±
1 e2
H
e2
Déplacement e1 + s
+ H
d’un e1 H s
élément en ±
±
amont d’un
H e2
comparateur
e2
+ + s
Permutation + e1
e1 + s
de deux ± ±
comparateurs ± ±
e3 e2
e2 e3
19
B-5. Réponses indicielles des systèmes élémentaires :
Amplificateur : H (p) = k
s(t)
k.eo
t
e0 : amplitude de l’échelon à l’entrée.
1
Intégrateur de premier ordre : H (p) =
p
s(t)
eo
t
1
k
Premier ordre fondamental : H (p) =
1+τp
s(t)
k.eo
0.95keo
t
τ 3τ
k
Deuxième ordre fondamental : H (p) =
2z p2
1+ p +
ωn ωn 2
s(t) s(t) D1 −π Z
1− z 2
D1 = k .e 0 .e
k.eo k.eo
π
t1 =
ωn 1 − z 2
t t
t1
z > 1 z < 1
s(t) 1.05keo
s(t)
k.eo
k.eo
t
t
z = 1 : système, absolument, le plus
z = 1 : système rapide et sans 2
dépassements rapide
20
B-6. Diagrammes de Bode des systèmes élémentaires :
Log Log
ω ω
Ø Ø
Logω Logω
-90°
Log Log
1/τ ω ωR ωn ω
-20 -40
1
Pour z ≥
2
Ø Ø
1/τ ωn
Logω Logω
-45° -90°
-90° -180°
Deuxième ordre
fondamental
C-1. Rapidité :
Elle est caractérisée par T5%, ou par la largeur de bande passante.
Un système est d’autant plus rapide que son T5% est faible ou que sa bande
passante est large.
Remarques :
Un système de premier ordre fondamental est rapide quand sa
constante de temps τ est faible ;
21
Un système de deuxième ordre fondamental est rapide quand sa
pulsation propre ωn est grande (pour z fixé).
Méthodes de détermination graphique de T5% :
Par la définition : T5% est tel que ∀ t ≥ T 5% : 0.95 s ( ∞ ) ≤ s (t ) ≤ 1.05 s (∞ )
s(t) s(t)
k.e0
0.95 keo 1.05 keo
k.e0
0.95 keo
t t
T5% T5%
Par l’abaque T5%.ωn = f(z) : (Pour un deuxième ordre fondamental)
T5% = 3τ : (pour un premier ordre fondamental)
C-2. Précision :
La précision est caractérisée par le signal d’erreur ε (t ) .
Un système est d’autant plus précis que son signal d’erreur est faible.
On se limitera à l’étude de la précision statique, définie par : ε s = lim ε (t )
t →∞
On appelle :
Erreur de position (ou indicielle) : erreur statique pour une entrée échelon ;
Erreur de traînage (de poursuite ou de vitesse) : erreur statique pour
une entrée rampe.
Erreur statique pour l’entrée principale :
Nombre d’intégrations en BO
α BO = 0 α BO = 1 α BO = 2
Entrée
eo
Echelon : e0. u(t) 0 0
1 + k BO
eo
Rampe : e0.t.u(t) ∞ 0
k BO
C-3. Stabilité :
Définitions :
Condition de stabilité :
Un système est stable ssi tous les poles de sa FTBF sont à parties réelles
strictement négatives.
22
Remarques :
Remarque 1 : tout système de premier ordre ou de deuxième ordre
fondamental est stable.
Critères de stabilité :
Critère de ROUTH :
Nota : on appellera équation caractéristique d’un système asservi, le
dénominateur de sa F.T.B.F égalé à zéro.
Deuxième condition :
Le système est stable si tous les termes de la colonne des pivots sont
strictement positifs.
Construction du tableau de ROUTH :
D ( p ) = B m p m + B m −1 p m −1 + B m −2 p m − 2 + ... + B 1 p + B 0
pm Bm Bm-2 Bm-4 …
m-1
p Bm-1 Bm-3 Bm-5 …
pm-2 Cm-2 Cm-4 Cm-6 …
m-3
p Dm-3 Dm-5 Dm-7 …
.
.
.
P1 Colonne des pivots
1
1 Bm B m −2 1 Bm B m −4
avec: Cm-2 = − ; Cm-4 = −
B m −1 B m −1 B m −3 B m −1 B m −1 B m −5
Stable Instable
Un S.A est stable en
boucle ouverte, si à la
pulsation ω-180 pour
laquelle la phase en ΦBO(ωω)
ω-180 ω-180
boucle ouverte est de
-180°, le gain en
décibels en BO est < 0 .
-180°
23
Marges de stabilité :
Détermination analytique des marges de stabilité :
HBO(jωω-180) .
Arg HBO(jω-180) = -180° , par : MG = - 20Log
ωo
ω)
Log(ω
MG
ΦBO(ω)
ω-180
ω)
Log (ω
MP
-180°
24
25
1. Introduction :
L’ensemble du processus industriel va faire naître des écarts qui sont:
2. Langage SysML
Utilité
C’est un langage modélisation permettant de décrire tout ou partie d'un
système technique. SysML est aussi un outil de communication.
3. Diagrammes SysML
⊕ Contenance B contient A
6. Diagramme de contexte
Permet de définir les frontières
de l'étude.
Répond à la question : « Quels
sont les acteurs et éléments
environnants du système ? ».
26
7. Diagramme des cas d’utilisation (uc)
C’est un diagramme fonctionnel qui montre les
fonctionnalités offertes par le système.
Il répond à la question : « Quels services rend
le système aux différents acteurs ? ».
27
Principaux opérateurs :
• Loop : boucle. Le fragment peut s’exécuter plusieurs fois, et la
condition de garde explicitel’itération ;
• opt : optionnel. Le fragment ne s’exécute que si la condition
fournie est vraie ;
• alt : fragments alternatifs. Seul le fragment possédant la
condition vraie s’exécutera.
• par : fragments parallèles. S’exécutent simultanément ;
• break : la séquence en cours s’interrompt si la condition précisée
est vraie.
28
13. Diagramme paramétrique (par)
Le diagramme paramétrique permet d’intégrer dans le modèle des
représentations de contraintes ou d’équations.
29