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La mise en place du béton

Autor(en): [s.n.]

Objekttyp: Article

Zeitschrift: Bulletin du ciment

Band (Jahr): 3 (1935)

Heft 2

PDF erstellt am: 02.07.2024

Persistenter Link: https://doi.org/10.5169/seals-145073

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BULLETIN DU CIMENT
FEVRIER 1935
ANNÉE
3ème

NUMÉRO 2

La mise en place
du béton
Le pilonnage, le piquage, la vibration et la
pervibration du béton; le martelage et la
vibration des coffrages.

Au béton l'avenir!
1. Les différents procédés de mise en place du béton. Les procédés
utilisés dépendent de la quantité d'eau qu'on ajoute au béton,
a) pour le béton sec: pilonnage à la main ou au moyen de
dames pneumatiques.
b) p o le béton mou: piquage ou vibration du béton.
u r
c) pour le béton coulé: piquage du béton, martelage
vibration des coffrages.
ou

2. Choix du procédé de mise en place: il dépend


a) de la grandeur de la section de l'élément de cons¬
truction; s'il s'agit par exemple de bétonner un élément massif
ou une paroi mince;
b) de l'a r m a t u r e — ferraillage serré ou espacé;
c)du moyen de transport utilisé — ruban, goulotte ou
pompe à béton.
Dans la règle on utilisera un béton mou — plastique — qui permet
d'obtenir des résistances mécaniques relativement élevées et une
structure compacte.
Le béton coulé possède, comparé au béton mou, des
résistances notablement plus faibles, sa résistance aux intempéries

diminue considérablement et il présente une perméabilité à l'eau


relativement élevée. Par conséquent son emploi doit être restreint aux
cas où des circonstances bien déterminées le justifie.

3. Règles à suivre lors de la mise en place.


a) Le béton sec est introduit dans les coffrages par couches de
15 à 20 cm. Partout où il est possible on effectuera le pilonnage
dans la direction de l'effort de compression.
On exigera que le damage du béton soit fait avec le plus grand
soin dans les coins et le long du coffrage. Pour éviter la formation
de joints de damage il faut, autant que possible, mettre en place la
couche de béton suivante, avant que le béton sous-jacent ait durci.
Si par contre le béton a déjà durci on augmentera la rugosité de la
surface au moyen d'instruments appropriés avant de poursuivre le
bétonnage.
Les propriétés du béton damé, telles que la résistance à la compression
et à la traction, l'imperméabilité et la résistance aux intempéries
dépendent en très grande partie du soin avec lequel le béton
a été mis en place.

b) Le béton mou sera introduit dans le coffrage par couches


successives dont la hauteur dépend du genre de construction et de
la grandeur des surfaces à bétonner. Le béton mou, de consistance
pâteuse, appelé aussi béton plastique, doit être chicané
consciencieusement. Spécialement lors du bétonnage des colonnes, il est

à recommander de marteler le coffrage pendant la mise en place.


Lorsqu'on bétonne une colonne il faut introduire le béton au milieu
de la section, opération qui est grandement facilitée si on se sert
d'un entonnoir prolongé d'un tuyau. Lorsqu'on constate que le
béton mis en place est trop sec, il ne faut jamais l'additionner d'eau
après coup.
Le procédé le plus moderne de serrage du béton, qui est appliqué
surtout pour les bétons mous, consiste à produire des vibrations
dans ou sur le béton.
Les bétons à consistance faiblement plastique sont vibres
superficiellement, fig. 1. On tiendra compte du fait que l'influence de la
vibration, qui dépend de l'appareil utilisé, ne se transmet pas au-
delà d'une épaisseur de béton de 30 à 50 cm.
Les bétons plus mous sont pervibrés — vibration à l'intérieur de la
masse de béton — au moyen de vibrateurs-aiguilles.
L'expérience acquise jusqu'à aujourd'hui sur les chantiers et les
essais de laboratoire — en particulier ceux du Professeur J. Bolomey,
Lausanne — nous apprennent que la vibration ou la pervibration
du béton offre les avantages suivants:
1.Une réduction de l'addition d'eau, grâce à laquelle on obtient
un béton de compacité plus grande et à résistances plus élevées.
2. L'augmentation des résistances atteint en moyenne de 20 à 40 %.
3. Grâce à la vibration ou à la pervibration on a obtenu d'excellents
résultats pour les ouvrages de volume réduit, en présence de fortes
armatures et lorsque les méthodes de serrage plus anciennes étaient
inapplicables.
4. La vibration superficielle ou interne de grosses masses de béton
constitue aujourd'hui encore, quoiqu'on en ait déjà fait usage, un
problème qui n'est pas résolu.
5. La vibration permet d'obtenir de beaux parements compacts,
résultat très important
pour les ouvrages en béton apparent.

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Fig. 1
Vibration superficielle au moyen du «Vibropil» lors de la construction d'une route
en béton à la gare-marchandises de Zurich.
Direction des travaux: Routes en béton S.A., Wildegg.
Exécution: Prader et Cie., S.A., Zurich.
c) Le béton coulé: Lorsqu'on fait usage de béton coulé, il est
nécessaire de choisir un sable-gravier dont la composition
granulométrique permet d'éviter toute ségrégation; en d'autres termes, il

ne faut pas que l'eau de gâchage ait tendance à se séparer du mortier


et s'accumule à la surface du béton. Si malgré toutes les
précautions, il s'est formé un excédent d'eau sur le béton, on le puisera
avec soin ou on l'obligera à s'écouler en pratiquant des trous dans
le coffrage.
Si lors de la mise en place dans les coffrages, le béton ne se
répand pas de lui-même sur toute la surface, il faut s'aider d'instruments
appropriés, tels que des lattes ou des crochets en fer. On
évitera par contre que pour un motif ou pour un autre, il se
produise un démélange du béton.
Le béton coulé doit être travaillé jusqu'à ce que les bulles d'air
qu'il contient aient presque totalement disparu et de façon que la
formation de vides soit empêchée. En coulant le béton il faut éviter
avec soin tout démélange qui pourrait être cause de la formation
de nids de sable ou de gravier dans le béton. On peut éviter ce
désagrément en procédant à un remélange du béton avant de
l'introduire dans le coffrage. Il n'est pas admissible de faire couler le
béton directement de la goulotte dans le coffrage. Cette remarque
s'applique tout spécialement au bétonnage des colonnes où il est
à conseiller de répartir le travail de telle façon qu'on puisse
bétonner un demi-mètre environ durant une demi-heure. On procédera
à un martelage intensif du coffrage tout en chicanant fortement le
béton au moyen de barres de fer.
On vibre parfois les bétons coulés et, s'il ne fait aucun doute que
la vibration permette d'éliminer une partie de l'excès d'eau, il n'est
cependant pas facile de déterminer quand ce drainage est suffisant.
Avec les bétons plus secs on peut au contraire vibrer jusqu'au
moment où la laitance apparaît à la surface du béton.1
La vibration des coffrages, lorsqu'on utilise du béton coulé, a aussi
donné des résultats satisfaisants — par exemple pour le revêtement
de tunnels.
' Voir communication du Prof. Bolomey dans «Science et Industrie» No. 14 (1934)

Pour tous autres renseignements s'adresser au


SERVICE DE RECHERCHES ET CONSEILS TECHNIQUES DE LA E.G.PORTLAND
HAUSEN près BRUGO.

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