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La sécheresse est un évènement climatique exceptionnel, mais naturel, caractérisé

par un déficit en eau sur une période plus ou moins longue, qui dépend fortement
des conditions locales (climat, type de végétation, etc.).
Elle résulte souvent de la combinaison :
- d’un manque d’eau (déficit pluviométrique, manque d’eau dans le sol ou les cours
d’eau) ;
- de températures élevées ;
- d'une trop grande consommation d’eau.
Elle survient lorsque la quantité de pluie des saisons passées est déficitaire
et/ou que les prélèvements en eau dépassent la quantité d’eau disponible. Le manque
de pluie l’hiver ou au printemps empêche le bon remplissage des nappes d’eau
souterraine qui viennent soutenir le débit des cours d’eau pendant l’été. Les
températures de l’air élevées ont pour conséquence une évaporation plus importante
de l’eau disponible et un assèchement des sols.

Depuis quelques années déjà, le Maroc vit au rythme des épisodes de sécheresse, qui
pèsent sur le moral de la population et sur l’économie du pays. Malgré le
volontarisme politique pour trouver des solutions pérennes, le royaume reste
tributaire des précipitations, qui tardent à venir.
La période de 2019 à 2022 a été la plus sèche depuis les années 1960, selon la
direction générale de la météorologie, tandis que 2023, également marquée par une
faible pluviométrie, a connu cinq vagues de chaleur, dont un record absolu de 50,4
°C à Agadir en août. La hausse des températures accroît l'évaporation de l'eau dans
les barrages, qui ne sont plus remplis qu'à 23 %. A Al-Massira, c'est 1%

La cause est une chute des précipitations ces derniers mois liée aux changements
climatiques.

Entre 1940 et 1979 il y a eu 5 sécheresses en 40 ans alors qu'entre 1980 et 2002,


on en compte 10.

La faible pluviométrie et les récoltes décevantes des dernières années coûtent donc
cher à l'économie du royaume. Et cela risque de s'amplifier : d'après le scénario
le plus pessimiste de la Banque mondiale , si les ressources en eau diminuent de
25 %, le PIB marocain serait amputé jusqu'à 6,5 %.

Une série de mesures ont été annoncées depuis pour transférer les eaux des bassins
excédentaires vers les régions les plus touchées, construire de nouveaux barrages
et des usines supplémentaires de dessalement d'eau de mer , ou encore remplir
artificiellement des nappes phréatiques, améliorer les techniques d'irrigation et
accélérer le recours aux eaux usées pour l'arrosage et l'usage industriel.

⁃ interdiction de laver les véhicules tous les lundis, mardis et


mercredis, avec l'interdiction absolue d'utiliser l'eau potable pour cette activité
;
⁃ fermeture des douches publiques et des hammams ces mêmes jours
(lundi, mardi et mercredi) et usage de moyens d'économie d'eau durant les trois
jours restants ;
⁃ interdiction de planter des cultures aquavores, en concertation avec
le département de l'agriculture
⁃ interdiction d'arroser les golfs, espaces verts et jardins avec de
l'eau potable ;
⁃ interdiction de nettoyer les voies et les places publiques à l'eau ;
⁃ interdiction de remplir les piscines publiques et privées plus d'une
fois par an.

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