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Info de Gestion 2024

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UNIVERSITE DE MBUJIMAYI

Cours
D’Informatique de
Gestion
G3 Génie Civil et Mécanique

By
Deo Gracias KABULU BAWALA
Ir Informaticien
[i]

Table des matières

Introduction générale ......................................................................................................... 1

Définitions : ...................................................................................................................... 1

Les informations formelles et informelles ........................................................................ 3

Système d’information informatisé (SII) et non automatisé ............................................ 4

Rôle de l’informatique de gestion .................................................................................... 5

Conclusion ........................................................................................................................ 6

CHAPITRE I : Généralités sur l’organisation ................................................................ 7

I.1. Notion de l’Organisation ............................................................................................ 7

Définition : .................................................................................................................... 7

I.2. Grandes Orientations sur l’Organisation du Travail .................................................. 7

A. Taylorisme ............................................................................................................... 7

B. Fayolisme ................................................................................................................. 7

C. Fordisme................................................................................................................... 8

I.3. L’Entreprise et son Organisation ............................................................................... 8

I. 3. 1. Méthode de Direction ........................................................................................ 8

I.3.2. Les Fonctions de l’Entreprise .............................................................................. 9

I.3.3. Structure et Organisation d’une Entreprise ....................................................... 10

I .3.4. Le Centre Informatique .................................................................................... 12

I.4. L’Entreprise et la Prise de décision .......................................................................... 13

I.4.1. Introduction ....................................................................................................... 13

I.4.2. L’Entreprise ....................................................................................................... 13

I.4.3. Le Décideur ....................................................................................................... 14

I.4.4. Niveaux de préoccupation d’un Décideur ......................................................... 14


[ii]
CHAPITRE II : Système d’information et Introduction aux bases de données ........ 15

II.1 Système d’information ............................................................................................. 15

II.1.1. DEFINITION ................................................................................................... 15

I.1.2. DEVELOPPEMENT D’UN SYSTEME D’INFORMATION ......................... 16

II.1.3. DEMARCHE D’INFORMATISATION ......................................................... 16

II.2. Introduction aux bases de données ......................................................................... 17

II.2.1. POURQUOI UTILISER UNE BASE DE DONNEES ? ................................. 17

II.2.2. DEFINITIONS ET OBJECTIFS D'UN SGBD ............................................... 17

II.2.3. NIVEAUX D'ABSTRACTION DES DONNEES ........................................... 20

II.2.4. METHODES DE MODELISATION D’UNE BD .......................................... 21

Travaux Pratiques au Labo (Avec Access) .................................................................... 35


Module I : Système d’information
[1]

Introduction générale
Préambule
Pourquoi étudier le cours d’Informatique de gestion ? L’informatique de gestion
est devenue une composante essentielle de toute entreprise, toute institution ou de toute
organisation prospère. Elle devient donc un champ d’étude indispensable dans
l’administration des affaires et la gestion.

Etant donné que vous envisagez de devenir dirigeant, entrepreneur ou


professionnel dans des institutions ou environnements sanitaires, vous avez besoin de
connaissances sur l’informatique de gestion et les systèmes d’information.

Définitions :
L’informatique de gestion recouvre les connaissances et compétences qui se
trouvent à l’intersection des disciplines de l’informatique et de la gestion.

Mais quelle est la signification ou la portée des termes que sont l’informatique
d’une part et la gestion d’autre part.

Le terme « informatique » est un néologisme construit à partir des mots «


information » et « automatique » par Dreyfus en 1962. Il s'agit donc d'une discipline qui
concerne le traitement automatique de l'information. Une autre définition est la suivante
: "science du traitement rationnel, notamment par machines automatiques, de
l'information considérée comme le support des connaissances humaines et des
communications dans les domaines techniques, économiques et sociaux".

Le terme « gestion » signifie : Action d’administrer, d’assurer la rentabilité (d’une


entreprise) ; le dictionnaire le nouveau petit robert le définit comme : Action de gérer
(les affaires d’un autre, et par extension ses propres affaires) et « gérer » est défini
comme : Administrer (les intérêts, les affaires d’un autre).
[2]

A partir des éléments ci-dessus, nous proposons la définition suivante de


l’informatique de gestion :

L’informatique de gestion est la discipline du traitement automatique de


l’information utile à l’Entreprise pour une bonne prise de décision. La définition ci-dessus
implique que l’informatique est au service de la gestion et non l’inverse ; « L’informatique
doit couler dans le sillon de la gestion et non l’inverse ».

Naturellement, la subordination de l’informatique aux impératifs de gestion ne


signifie pas la préséance des gestionnaires ou autres économistes et administrateurs sur
les informaticiens ; la subordination de l’informatique aux impératifs de gestion implique
que les moyens informatiques satisfassent pleinement et uniquement les besoins des
utilisateurs.

Une entreprise est un système ; ce système - entreprise peut être décomposé en


trois sous - systèmes : le sous - système opérant (SO) ; le sous-système de pilotage (SP) et
le sous-système d’information (SI).

Le sous-système opérant ou technologique active les processus métier de


l’entreprise pour créer la valeur ajoutée ; le sous-système de pilotage ou de décision
coordonne l’ensemble de l’activité en fonction des objectifs ; le sous-système
d'information ou de mesure décrit, mémorise et capte l'ensemble des événements et des
transformations caractéristiques à la fois du sous-système de décision et du sous-système
d'opération (base d'information, entrée, sortie, traitement).
[3]

Un système d’information (SI) est un ensemble de personne, de procédures et des


ressources qui recueillent de l’information la transforment et la distribuent au sein d’une
organisation. Les cadres aujourd’hui ont besoin de différents types de système
d’information, lesquels comprennent des systèmes manuels (papier, crayon) et parallèles
(bouche à oreille). Toutefois, dans ce module, nous nous concentrerons sur les systèmes
d’informations informatisés (SII), soit ceux qui utilisent du matériel, logiciels, des
télécommunications et d’autres techniques de l’information pour transformer les
ressources en données et en divers produits informatifs.

Information : Tout élément ou fait porté à la connaissance et à l’interprétation


des personnes. L’information est donc une production sociale. Il s’agit de données vues
dans un certain contexte, et qui présentent un sens et éventuellement une conséquence
qui dépend de l’appréciation des individus. L’information peut devenir connaissance
quand elle est analysée et structurée puis appropriée. Les ordinateurs, eux, traitent de
données sans leur attribuer de sens.

L’information est le résultat fourni par le traitement de données ; le traitement


implique les opérations d’acquisition, de mémorisation et de communication.

Les informations formelles et informelles


La notion d’information étant clarifiée, nous pouvons maintenant revenir au
système d’information et en étudier la structure et la dynamique.

Le système d’information peut être découpé en deux parties ou sous-systèmes


distincts :
[4]

le sous-système d’information informel ; le

sous-système d’information formalisé.

Les informations informelles sont celles dont l’entreprise n’a défini ni la forme, ni
le fond ; un bon exemple en est les informations échangées entre collaborateurs lors de
pauses - café. Pour en revenir au domaine des ordinateurs, il est évident que de
l’information informelle peut être traitée au moyen des outils informatiques de
l’entreprise ; par exemple au travers d’Internet ou de la messagerie. L’informatique mise
en œuvre pour le traitement de ces informations informelles ne peut donc pas être
qualifiée de gestion car elle n’automatise pas l’administration des intérêts ou des affaires
de l’entreprise.

Les informations formelles sont celles dont l’entreprise a défini la forme, voire le
fond, et dont elle a besoin pour garantir un fonctionnement correct de ses activités
opérationnelles et de pilotage. Lorsqu’un système qualité est mis en place, ces
informations correspondent à la maîtrise des documents et des données.

Système d’information informatisé (SII) et non automatisé


Le découpage en une partie formelle et une partie informelle du système
d’information est relativement admis et reconnu par la communauté scientifique.

A son tour, le système d’information formel peut être découpé en deux parties ou
sous-systèmes distincts :

 Sous-système d’information non automatisé ;


 Sous-système d’information automatisé. Par la suite nous parlerons de
système d’information informatisé (SII) puisque l’automatisation est assurée
par les moyens informatiques comme nous l’avons vu précédemment.

Le système d’information non automatisé résulte du traitement de données


effectué par un humain ; naturellement, les moyens informatiques peuvent être utilisés
mais, il est de la responsabilité de l’humain d’assurer le couplage entre les données qu’il
utilise et les traitements qu’il leur applique.

Le système d’information informatisé offre un traitement de données automatisé


par des programmes informatiques ; l’essentiel de l’automatisme consiste à établir un
[5]

couplage transparent pour les utilisateurs entre les traitements informatiques d’une part
et les données utilisées d’autre part. Ce couplage entre les données et les multiples
traitements informatiques qui les utilisent nécessite une structuration rigoureuse des
données.

L’informatique de gestion, en tant que spécialité, s’applique essentiellement au


système d’information informatisé ; elle a comme finalité de fournir aux sous-systèmes
opérationnel (SO) et de pilotage (SP) les informations utiles et nécessaires en cachant au
bénéficiaire les contingences d’acquisition, de mémorisation, de traitement et de
communication des données utilisées.

Rôle de l’informatique de gestion


Nous venons de voir que l’informatique de gestion a trait à la partie informatisée
du sous-système d’information des entreprises ou plus communément aux systèmes
d’information informatisés (SSI). Mais, quel est son rôle précisément ?

Le rôle de l’informatique de gestion dans le cadre de systèmes d’information


informatisés (SII) est triple ; nous trouverons le volet « gestion », le volet « informatique
» et le volet formé du couple « informatique » et « gestion ».

• Le volet « gestion » doit fournir les compétences qui permettent de capturer les
besoins d’automatisation des informations des systèmes opérationnels et de
pilotage. La capture des besoins sous-entend une compréhension parfaite du
métier et des finalités de l’entreprise. Cette capture des besoins se fera souvent en
partenariat avec les experts métier de l’entreprise.

• Le volet « informatique de gestion » doit fournir les compétences d’analyse et de


conceptualisation qui permettent de traduire les besoins (exprimés dans le langage
usuel du métier) en spécifications informatiques (exprimées dans le langage des
informaticiens).

• Le volet « informatique » doit fournir les compétences informatiques qui


permettront d’automatiser la capture (écrans), la mémorisation (bases de
données), le traitement (programmation) et la communication (réseaux) des
données. Tout comme l’expression des besoins requiert les experts du métier,
l’automatisation par les moyens informatiques nécessitera souvent le recours à
[6]

des informaticiens spécialisés (bases de données, programmation, réseaux, ateliers


de génie logiciel, …).

Conclusion
Un système d'information de gestion est une série de procédures et d'actions
effectuées pour saisir des données brutes, les transformer en information utilisable et
transmettre cette information aux utilisateurs sous une forme adaptée à leurs besoins.

L’informatique de gestion est au service de la gestion des entreprises ; elle doit


fournir les compétences et les moyens d’automatisation des systèmes d’information
informatisés (SII).

Les compétences ont trait à l’expression des besoins et à leur traduction en


spécifications informatiques. Les moyens sous-entendent l’utilisation des technologies de
l’informatique et nécessitent des compétences aussi diverses que la programmation, les
bases de données ou les réseaux.

L’informatique de gestion est une activité éminemment pluridisciplinaire qui doit


être menée avec méthode en recourant à de multiples compétences ; dans nos prochains
chapitres nous traiterons des métiers de l’informatique de gestion pour l’aspect des
compétences multiples et d’ingénierie pour l’aspect méthodologique.
[7]

CHAPITRE I : Généralités sur l’organisation


I.1. Notion de l’Organisation

Définition :
L’organisation est l’ensemble des relations entre différents membres ou différentes
activités de l’entreprise appelées fonctions. L’organisation scientifique du travail se définit
comme la science de rapport entre les différents facteurs de production principalement
entre l’homme et son outil de travail.

I.2. Grandes Orientations sur l’Organisation du Travail


Il existe trois grandes orientations :

A. Taylorisme
Taylor est un Américain, il fut Ouvrier, Ingénieur puis Patron d’une usine. Il a écrit
un livre sur le principe de l’organisation scientifique de l’usine, son principe fondamental
consiste à éliminer le temps mort non productif ou l’inadaptation à l’instrument du

travail :

 En définissant principalement les tâches confiées ;


 En sélectionnant les ouvriers selon leurs compétences ;
 En motivant les ouvriers par un salaire élevé ;
 En tenant compte de la santé physique des ouvriers.

Le taylorisme présente comme inconvénient la chosification de l’homme, une très


forte mécanisation du système de travail, l’amortissement ou l’usure des ouvriers.

B. Fayolisme
Fayol fut Ingénieur puis Directeur Général d’une Entreprise de mine. Il a écrit un
ouvrage sur l’administration industrielle et générale. Il s’est plus penché sur les
attributions de la direction et de l’administration de l’Entreprise.

Il s’est préoccupé à définir les différentes fonctions d’une entreprise.


[8]

Contrairement à Taylor, Fayol s’est occupé de l’exécution de matériel du travail,

il s’est intéressé au management et sa pensée s’oriente à trois directions :

 L’administration ou le management est une méthode générale ;


 L’administration concerne la conduite ;
 L’administration repose sur la notion du système.

C. Fordisme
Ford a prôné la production en masse, la production bon marché à cadence élevée,
il a introduit la politique de bon salaire non seulement en vue d’augmenter la production
mais aussi d’améliorer le pouvoir d’achat des Agents de l’Entreprise.

Pour Ford, l’organisation scientifique du travail vise :

 L’économie du personnel ;

 L’économie de matériels ;

 L’économie d’outillage ;

 L’économie de place ;

 La compréhension de l’ensemble du système ;  Le rendement.

I.3. L’Entreprise et son Organisation

I. 3. 1. Méthode de Direction

A. Direction pour objectif


C’est une méthode de management qui repose sur l’élaboration des objectifs
précis à atteindre. Avec cette méthode l’Entreprise doit disposer de système de mesure
pour contrôler ses écarts de production par rapport aux objectifs fixés en avance.

Les initiatives d’individus, du Chef de l’Entreprise sont prévues et tous les


personnels de l’entreprise doivent suivre une certaine marche pour atteindre les objectifs.
[9]

B. La Centralisation
C’est le monopole de pouvoir par une seule personne qui concentre l’ensemble
de décision de l’entreprise entre ses mains. Cette méthode de direction vise l’unicité de
commandement.

Cette méthode a pour avantages :

 Il y a le contrôle total de toutes les actions de l’Entreprise ;  Il


n’y a pas de conflit de compétence.

C. La Décentralisation
C’est une délégation du pouvoir au niveau de l’exécution du travail. En d’autre
terme, la déconcentration est une méthode qui consiste à diriger par délégation du
pouvoir, de faire descendre le pouvoir de décision au niveau des collaborateurs capables
d’engager certaines actions au profit de l’Entreprise.

L’avantage de cette methode est telle que la prise des décisions rapide et une
bonne surveillance, et comme inconvénient Il y aura conflit de compétence et le contrôle
peut échapper au chef de l’Entreprise.

D. La Concentration et la Déconcentration
Cette méthode consiste en la répartition géographique de moyens de production
; on éparpille l’organisation et le tout contribue à la croissance de l’entreprise avec risque
que Quelqu’un peut s’approprier un bien de l’Entreprise.

I.3.2. Les Fonctions de l’Entreprise


Dans une Entreprise, une fonction se définit comme étant une activité autonome
différente des autres activités de l’Entreprise. Une fonction sous attend donc un rôle une
attribution ou un pouvoir.

Toute Entreprise exerce une fonction économique générale « satisfaire le besoin


des usagers par l’intermédiaire de ses services ».

Pour se faire, quel que soit la taille, son statut, son secteur d’activité, son degré de
liberté par rapport au pouvoir, une Entreprise doit comporter des fonctions essentielles
indispensables à sa bonne marche et étroitement dépendantes les unes des autres.
[10]

Ces fonctions sont:

 La fonction administrative ;
 La fonction financiarise ;
 La fonction comptable ;  La fonction sécuritaire.

I.3.3. Structure et Organisation d’une Entreprise


La structure d’une Entreprise est un ensemble de rapport de communication et de
relation entre différents services avec liaison hiérarchique, c’est aussi une représentation
de différentes fonctions de l’entreprise. En d’autres termes la structure d’une entreprise
est simplement la détermination des différents services qu’elle coordonne, c’est aussi la
définition de relation entre service soit verticalement c'est-à-dire du chef à l’exécutant,
soit horizontalement c'est-à-dire entre collègues de service.

Cette structure se définit par son organigramme (on commence du chef aux
exécutants). Les Entreprises biens organisées disposent des pages organiques pour
compléter leurs organigrammes. Ces pages décrivent les responsabilités de chaque
fonction de l’Entreprise.

La hiérarchie dans une entreprise a été définie par FAYOL comme « une série des
personnes qui vont de l’autorité supérieure à l’agent inferieure. La voie hiérarchique
quant à elle est définie comme « le chemin à suivre par les communications qui partent
de l’autorité supérieurs » (en partant du degré de la hiérarchie vers l’agent concerné).

La structure d’une entreprise dépend de plusieurs facteurs :

L’objet social de l’entreprise, sa dispersion géographique, sa dimension ou son


importance.

Ainsi, on a les différents types de hiérarchies ci- dessous :

1° Hiérarchie Linéaire Directe


Pour cette forme de structure, les subordonnés ne reçoivent les ordres que d’un
seul chef à chaque échel on à qui ils rendent compte.
[11]

Niveau I

Niveau II

Niveau III
Avantage
L’autorité est bien définie et les communications sont faciles

Inconvénients
L’allongement des délais si les intermédiaires sont nombreux avec comme
conséquence, la déformation de l’information à chaque niveau, le chef doit être
polyvalent ou multidisciplinaire car il est responsable de tous ceux qui lui sont
subordonné. Il y a parfois nécessité d’établir un pont pour faciliter la circulation de
l’information.

2° Hiérarchie Fonctionnelle de FAYOL


Dans cette structure, les subordonnés reçoivent les ordres de plusieurs chefs, il n’y
a aucune unité de commandement.

Chef de
l’Entreprise

Chef service I Chef service II Chef service III

Ouvriers Ouvriers
[12]

Avantage
Les Chefs sont en relation avec tous les Agents.

Inconvénient
Les Ouvriers doivent obéir à plusieurs Chefs surtout quand les ordres sont
contradictoires. D’où l’inefficacité dans l’exécution de ces ordres.

3° Hiérarchie d’Etat-major

DG

STAFF

Direction 1 Direction 2 Direction 3

Dans cette structure, il y a une équipe appelée staff rattachée à la Direction


Générale de l’Entreprise, chargée d’assister le chef dans ses études avec des conseils, des
suggestions sur des décisions à prendre.

Les Membre de l’état-major sont en dehors des autres directions et ne reçoivent


que les ordres de la direction générale et non de la responsabilité vis-à-vis de leur chef.

Avantages
Le Chef n’étant pas spécialiste dans tous les domaines, il est aidé par une équipe
de différents domaines qui lui donne des Conseils pour une prise des bonnes décisions.

Inconvénient
Quelques fois les conseils du Staff peuvent apparaitre comme des décisions surtout
si les Conseillers ont de l’influence sur le Chef.

I .3.4. Le Centre Informatique


Le service informatique développe les applications de toutes les autres directions
de l’entreprise. Dans ce cas, son rattachement à une seule direction pose des problèmes
de lenteur dans la production de résultat.
[13]

La taille d’un centre informatique dépend de plusieurs facteurs qui sont :

 La répartition et la dimension géographique de l’entreprise ;


 Les moyens financiers que l’entreprise consacre à l’informatique ;
 La complicité des tâches peut aussi nécessiter une automatisation profonde
qui peut se faire progressivement selon le plan informatique de l’entreprise
;
 Complicité : le temps minime de traitement de l’information.
Automatisation → informatisation → avoir des bons matériels de
formations, le logiciel ou progiciel.

I.4. L’Entreprise et la Prise de décision

I.4.1. Introduction
Il est plus qu’important de montrer le rôle combien capital que doivent jouer le
Data Warehouse et le Datamining au sein d’une Entreprise pour la prise des bonnes
décisions. C’est à dire, montrer comment l’informatique décisionnelle est une réponse
au problème de prise de décision de l’organisation en rapport avec ses objectifs
(rentabilité, sécurité et développement).

Pour répondre à cette problématique, nous devons d’abord comprendre : le


modèle du système décisionnel de l’entreprise et son contenu.

Pour cela, définissons d’abord l’Entreprise, le Décideur, et les niveaux de


préoccupation du Décideur.

I.4.2. L’Entreprise
Nous pouvons définir “ l’Entreprise ” comme toute organisation humaine devant
gérer sa raison d’être et/ou sa pérennité au travers des objectifs bien définis (sécurité,
développement, rentabilité). Par voie de conséquence, cette organisation humaine est
dotée d’un centre de décision.

Ainsi, par le terme “ Entreprise ”, nous comprenons :

 Les Sociétés et quasi sociétés - Les Institutions Financières ;


 Les Sociétés d’Assurance ;
[14]

 Les Ménages ;
 Les Administrations Publiques ;
 Les Administrations Privées ;
 Toute autre organisation que celles citées ci-dessus.

On peut généraliser le concept “ Entreprise ” en s’appuyant sur la similitude de


problématique dans la conduite d’une organisation à travers le temps et l’espace dans
un contexte en perpétuelle mouvance sachant que la prise de décision est impérative.

I.4.3. Le Décideur
Dans toute organisation il faut un centre de décision. Le Décideur peut-être le
Responsable de l’organisation ou le Responsable d’une fonction de cette organisation.
Nous associons le terme “ Décideur ” à la responsabilité vis à vis de la pérennité de
l’organisation.

En ce moment-là, quels sont les niveaux de préoccupation d’un Décideur ?

I.4.4. Niveaux de préoccupation d’un Décideur


Thomas Gilbert énonce une succession de niveaux de préoccupation de la part de
Dirigeants d’entreprise sous forme de pyramide qui est décomposé en 3 parties :

• Niveau 1 : la philosophie personnelle du Dirigeant (ce qu’il a dans sa tête).


• Niveaux 2 à 4 : qui constituent la cohérence et la pérennité de l’entreprise.
• Niveaux 5 à 7 : qui constituent la partie opérationnelle de l’entreprise.
[15]

CHAPITRE II : Système d’information et Introduction aux bases de


données
II.1 Système d’information
L’information comme élément de connaissance susceptible d’être codé pour être
conservé, traité ou communiqué, est indispensable au fonctionnement d’une entreprise.
Il est nécessaire de traiter les diverses données, d’origine interne et externe, pour les
adapter aux besoins des utilisateurs.

A chaque instant, pour l’ensemble de ses activités, l’entreprise utilise les


informations. Ces informations doivent être préparées et traitées pour être utilisable.

Le système d’information a pour objectif de restituer aux différents membres de


l’entreprise, les informations sous une forme directement utilisable, au moment
opportun, afin de faciliter la prise de décision aux différents niveaux.

Le système d’information est en partie formel et informel. De plus en plus les


informations correspondant au système d’information formel sont automatisées grâce à
l’utilisation de l’ordinateur. Un système informatique comprend des matériels (micro,
mini ou gros ordinateurs et périphériques) et des logiciels (programmes nécessaires pour
les traitements de données). Ce système informatique est une composante majeure du
système d’information formel d’une entreprise.

II.1.1. DEFINITION
Par système d’information d’une entreprise, on entend un ensemble formé :

 Des procédés pour l’acquisition, la mémorisation, la transformation, la recherche,


la communication et la restitution des renseignements ;
 Des ressources humaines et de moyens techniques intégrés dans un système
coopérant et contribuant à son fonctionnement et à la poursuite des objectifs qui
lui sont assignés.

Il englobe aussi un modèle de fonctionnement de cette dernière à travers d’une


part, les règles qui régissent la vie des renseignements, et d’autre part, les principes
administratifs de constitution, de transformation et de diffusion des documents. Il faut le
voir comme un miroir sur lequel on peut observer.
[16]

I.1.2. DEVELOPPEMENT D’UN SYSTEME D’INFORMATION


L’organisation qui entame un nouveau cycle de vie pour son système
d’information doit tout décider. Dans le processus de développement du système
d’information, objet complexe, la conception est une tâche la plus créative mais aussi la
plus difficile. Les nombreuses difficultés découlent directement ou indirectement de la
nature du travail de conception, du nombre et de la variété des problèmes qu’il faut
résoudre et de la diversité de compétences qu’il faut réunir pour les traiter.

Les difficultés de conception font appel à la réponse méthodologique ou méthode


d’analyse. Certaines méthodes disparaissent laissant la place à d’autres méthodes plus
adaptées, d’autres évoluent dans le temps en fonction des différentes technologies.

Quelques méthodes connues sont : MERISE et MERISE/2, UML,…

II.1.3. DEMARCHE D’INFORMATISATION


Le « cycle de vie d’un logiciel » désigne toutes les étapes de développement d’un
logiciel, de sa conception à sa disparition. L’objectif d’un tel découpage est de permettre
de définir des jalons intermédiaires permettant la validation du développement logiciel,
c’est-à-dire la conformité du logiciel avec les besoins exprimés et la vérification du
processus de développement, c’est-à-dire l’adéquation des méthodes mises en œuvre.

L’origine de ce découpage provient du constat que les erreurs ont un coût d’autant
plus élevé qu’elles sont détectées tardivement dans le processus de réalisation. Le cycle
de vie permet de détecter les erreurs au plus tôt et ainsi de maitriser la qualité du logiciel,
les délais de sa réalisation et les coûts associés.

Le cycle de vie d’un logiciel comprend généralement les activités suivantes


:

 Définition des objectifs, consistant à définir la finalité du projet et son inscription


dans une stratégie globale ;
 Analyse des besoins et faisabilité, c’est-à-dire l’expression, le recueil et la formulation
des besoins du demandeur (le client) et de l’ensemble des contraintes ;
 Conception générale, il s’agit de l’élaboration des spécifications de l’architecture
générale du logiciel ;
[17]


Conception détaillée, consistant à définir précisément chaque sous ensemble du
logiciel ;
 Codage (implémentation ou programmation), soit la traduction dans un langage
de programmation des fonctionnalités définies lors de la phase de conception ;
 Tests unitaires, permettant de vérifier individuellement que chaque sous ensemble
du logiciel est implémenté conformément aux spécifications ;
 Intégration, dont l’objectif est de s’assurer de l’interfaçage des différents éléments
(modules) du logiciel ;
 Qualification, c’est-à-dire la vérification de la conformité du logiciel aux
spécifications initiales ;
 Documentation, visant à produire les informations nécessaires pour l’utilisation du
logiciel et pour les développements ultérieurs ;
 Mise en production ;
 Maintenance, contenant toutes les actions correctives (maintenance corrective) et
évolutive (maintenance évolutive) sur le logiciel.

II.2. Introduction aux bases de données


II.2.1. POURQUOI UTILISER UNE BASE DE DONNEES ?
La démarche classique consiste à réaliser pour un type d'information, un
programme d'application.

Une entreprise doit conserver un volume élevé d’information : noms, adresses,


salaire, adresse des fournisseurs, quantités, prix des items, bilan financier, etc.

Ces informations se retrouvent dans différents systèmes de traitement de fichiers.

Système de gestion des stocks, système de facturation, système de préparation de


paie, programme de gestion de personnel, etc.

II.2.2. DEFINITIONS ET OBJECTIFS D'UN SGBD

a) Définitions d'un SGBD


Un Système de Gestion de Bases de Données est un ensemble de programmes qui
[18]


:
Gère un ensemble de fichiers (base de données) ;
 Permet aux utilisateurs d'extraire ou de stocker des données.

Ainsi, il permet de :

 Créer ;
 Mettre à jour ;
 Interroger ;
 Visualiser ;
 Administrer … une base de données.

b) Définitions d'une BD
Une BD est une collection de données persistantes (La durée de vie dépasse celle
de l’exécution d’un programme) utilisées par des systèmes informatiques.

Les BD sont conçues pour traiter de gros volumes d'informations. La gestion de ces
données demande :

 Une structuration de ces données ;


 Une rationalisation des procédures d'accès et de traitement ;
 Une assurance de la sécurité des informations stockées dans la BD.

c) Objectifs d'un SGBD

 Masquer les aspects de stockage.


 Indépendance logique ;
 Indépendance physique.
 Gérer efficacement les données ;
 Faciliter l'extraction et l'ajout d'information ;
 Optimiser les traitements de l’information ;
 Assurer la sécurité des données ;
 Éviter les conflits lors d’exploitation partagée.
[19]


d) Exemples de BD Exemples

de données :

Ensemble des informations relatives à une division de santé (liste du personnel,


etc.) ;
 Dossiers médicaux hospitaliers.

e) Exemples de SGBD

 PC : Access, Foxpro, Paradox, etc ;


 Gros Systèmes : Oracle, DB2, Sybase, SQL Server, etc. ; 
Freewares et Sharewares : MySQL, MSQL, etc.
[20]

II.2.3. NIVEAUX D'ABSTRACTION DES DONNEES

Vue 2 Vue 2
Niveau externe

Schéma Conceptuel Niveau logique ou conceptuel

Schéma interne Niveau interne ou physique

Niveau externe

 Présente les données sous plusieurs vues ;


 Décrit des contenus spécifiques de la BD qui peuvent être des structures
complexes ;
 Raisonnement.

Niveau logique (conceptuel)

 Données considérées de façon sémantique ;


 C'est le niveau qui permet de décrire toute la BD :
 Les entités ou objets ;
 Les types de données ;

[NOM DE L’AUTEUR]
[21]

 Les relations ou association ;


 Les opérations des usagers ;  Les contraintes.
 Utilise des structures relativement simples qui sont très complexes au niveau
physique.

Niveau physique (interne) :

 Mode d'inscription sur le support physique (disque) ;


 Structuration décrite de façon très détaillée ;  Chemins d’accès pour la BD.

II.2.4. METHODES DE MODELISATION D’UNE BD

II.2.4.1 Introduction
Le Système d’Information, appelé aussi SI, est un ensemble de tâches complexes
regroupées en modules spécialisés qui composent l’applicatif informatique : le logiciel.

Ces tâches complexes sont généralement un assemblage de tâches plus simples.


Ces tâches simples sont les briques de base de l’applicatif.

Si nous devions créer une analogie nous pourrions dire que ces tâches simples sont
comme les briques qu’un maçon assemble pour ériger une maison. Le logiciel, tout
comme une maison, a besoin d’un plan de conception réalisée par un architecte. Une
maison conçue sans plan risque de présenter, une fois finie, plus d’une erreur de
conception. Il en est de même pour un logiciel. Le logiciel sans études préalables,
construit sans méthodologie, risque de surprendre son utilisateur !

L’objet de ce cours est de vous présenter de façon pragmatique, simple et


progressive la méthode Merise.

II.2.4.2. Une approche par niveaux


Pour la conception d’un SI, il est nécessaire de considérer quatre niveaux d’étude
:

 Le niveau conceptual ;
 Le niveau logique ;
 Le niveau physique.

[NOM DE L’AUTEUR]
[22]

1. Le niveau conceptuel
Le niveau conceptuel consiste à concevoir le SI en faisant abstraction de toutes les
contraintes techniques ou organisationnelles et cela tant au niveau des données que des
traitements.

Le niveau conceptuel répond à la question Quoi ? (le quoi faire, avec quelles
données). Le formalisme Merise employé sera :

 Le Modèle Conceptuel des Données (MCD) ;


 Le Modèle Conceptuel des Traitements (MCT).

2. Le niveau organisationnel
Le niveau organisationnel a comme mission d’intégrer dans l’analyse les critères
liés à l’organisation étudiée. Le niveau organisationnel fera préciser les notions de
temporalité, de chronologie des opérations, d’unité de lieu, définira les postes de travail,
l’accès aux bases de données…

Les questions posées, au niveau des traitements, sont :

 Qui ?
 Où ?
 Quand ?
Le formalisme Merise employé sera :

 Le Modèle Organisationnel des Données (MOD) ;

3. Le niveau logique
Le niveau logique est indépendant du matériel informatique, des langages de
programmation ou de gestion des données. C’est la réponse à la question Avec quoi ?

Le formalisme sera :

 Le Modèle Logique des Données (MLD) ;


 Le Modèle Logique des Traitements (MLT).

[NOM DE L’AUTEUR]
[23]

4. Le niveau physique
Le niveau physique permet de définir l’organisation réelle (physique) des
données. Il apporte les solutions techniques, par exemple sur les méthodes de stockage
et d’accès à l’information. C’est la réponse au Comment ?

Le formalisme employé sera :

 Le Modèle Physique des Données (MPD) ;


 Le Modèle Opérationnel et physique des Traitements (MOpT).

5. Tableau récapitulatif
Niveaux Données Traitements

Conceptuel Modèle Conceptuel des Données Modèle Conceptuel des Traitements

Logique Modèle Logique des Données Modèle Logique des traitements

Physique Modèle Physique des Données Modèle Opérationnel et Physique des


Traitements

II.2.4.3. Les apports de Merise


La force de la méthode Merise est de structurer les besoins des décideurs de façon
simple et compréhensible. Merise améliore la communication entre les différents acteurs
du processus de développement. Cette méthode, grâce à ses modèles, encadre le projet
et de ce fait protège les intervenants d’un possible développement hors sujet.

Suivre ce cheminement intellectuel peut aussi aider l’entreprise à mieux se


connaître, mieux se comprendre et ainsi mieux communiquer.

Le projet Merise s’articule autour d’un schéma directeur qui détermine et


planifiele Projet et ses enchaînements.

II.2.4.3.1. Introduction au Modèle Conceptuel des Données


Le Modèle Conceptuel des Données introduit la notion d’entités, de relations et
de propriétés. Nous allons commencer par voir certains aspects « théoriques » avant de

[NOM DE L’AUTEUR]
[24]

plonger dans la pratique. Il décrit de façon formelle les données utilisées par le système
d’information. La représentation graphique, simple et accessible, permet à un non
informaticien de participer à son élaboration. Les éléments de base constituant un
modèle conceptuel des données sont :

 Les propriétés ou attributs ;

 Les entités ou objets ;

 Les relations ou associations.

1. Les propriétés
Les propriétés ou attributs sont les informations de base du système
d’information.

Un client possède un numéro de client, un nom, un prénom, habite à une adresse


précise, etc. Ces informations élémentaires essentielles sont des propriétés.

Les propriétés disposent d’un type. Elles peuvent être numériques, représenter
une date, leur longueur peut être aussi définie. Par exemple : le nom est une propriété
de type alphabétique et de longueur 50, c’est-à-dire que la valeur saisie ne comportera
aucun chiffre et ne dépassera pas cinquante caractères.

Les types ne sont pas décrits au niveau conceptuel, car ce niveau est trop proche
de la définition du système physique. Nous y reviendrons plus tard.

2. Les entités ou objets


Comme il est aisé de le constater, les clients sont définis par certaines propriétés
(numéro, nom, prénom…). Le fait de les regrouper amène naturellement à créer une
entité Clients. Le symbolisme retenu est le suivant :

[NOM DE L’AUTEUR]
[25]

a. L’identifiant
Une de ces propriétés a un rôle bien précis, c’est l’identifiant nommé aussi la clé.

L’identifiant permet de connaître de façon sûre et unique l’ensemble des


propriétés qui participent à l’entité. Par exemple, le fait de connaître la ville d’un client
permet-il de connaître son nom ? La réponse est non. La connaissance du nom du client
permet - elle de connaître sa ville ? La réponse est toujours non, car en cas d’homonymie
la confusion entre un Durand Max et un Durand Raymond est totale.

Il faut donc trouver, ou inventer, une propriété qui lorsque sa valeur est connue
permet la connaissance de l’ensemble des valeurs qui s’y rattachent de façon formelle.

Ainsi, lorsque le numéro du client est connu, son nom, son prénom et toutes les
valeurs des autres propriétés qui s’y rattachent sont connues de façon sûre et unique.

Au niveau du formalisme, cette propriété se souligne. Voici le schéma modifié de


l’entité Clients.

3. Les relations ou associations


Nous avons vu que les entités regroupaient un ensemble d’informations
élémentaires. Les entités sont souvent liées entre elles par les relations.

Par exemple :

Un client peut commander des articles.

Si nous analysons cette phrase, on distingue deux entités (clients et articles) et un


verbe (commander) qui indique un lien entre clients et articles. Formalisons cette phrase
avec Merise.

[NOM DE L’AUTEUR]
[26]

Voilà la première étape, première car la lecture du schéma doit être améliorée en
incorporant une notion importante :

a. Les cardinalités
Elles expriment le nombre de fois ou l’occurrence d’une entité participe aux
occurrences de la relation. Dans notre exemple on peut se poser les questions suivantes
:

 Combien de fois au minimum un client peut-il commander un article ?


 Combien de fois au maximum un client peut-il commander un article ?

À la première question, nous pouvons répondre qu’un client, pour être client,
doit commander au moins un article. À la deuxième question, nous pouvons répondre
qu’un client peut commander plusieurs articles. Voici comment symboliser cet état :

Le n représente la notion de « plusieurs » ; ici nous avons représenté le fait qu’un


client peut commander un ou plusieurs articles. Il faut que nous nous posions les mêmes
questions pour l’article :

 Combien de fois au minimum un article peut-il être commandé par un client ?


 Combien de fois au maximum un article peut-il être commandé par un client ?

[NOM DE L’AUTEUR]
[27]

Pour le minimum, nous pouvons l’interpréter de la façon suivante :

A-ton des articles qui ne peuvent jamais être commandés ?

Si nous répondons oui dans ce cas la cardinalité minimale est 0. Pour le maximum
: A-ton des articles qui peuvent être commandés plusieurs fois ?

Nous pouvons espérer que oui, dans ce cas la cardinalité maximale sera n. Voici
le schéma finalisé :

Définitions
La cardinalité minimale (0 ou 1) exprime le nombre de fois minimum qu’une
occurrence d’une entité participe aux occurrences d’une relation.

La cardinalité maximale (1 ou n) exprime le nombre de fois maximal qu’une


occurrence d’une entité participe aux occurrences de la relation.

Autre exemple :
Modélisons le fait qu’une mère élève des enfants.

Nous avons deux entités Mères et Enfants :

Une relation Elever :

Des cardinalités :

[NOM DE L’AUTEUR]
[28]

 Une mère peut élever un ou plusieurs enfants.


 Un enfant peut être élevé par une et une seule mère.

b. Les relations porteuses

Définition
Une relation est dite porteuse lorsqu’elle contient des propriétés.

Imaginons que l’on veuille connaître la quantité d’articles commandés par clients,
nous nous rendons compte qu’il faut utiliser une nouvelle propriété Quantité. Cette
nouvelle propriété dépend de clients, d’articles ou des deux ? La bonne réponse est que
Quantité dépend des deux entités.

Voici le modèle conceptuel correspondant :

Une relation faisant intervenir deux entités est dite binaire.

Une relation faisant intervenir trois entités est dite ternaire. Dans certains
ouvrages elle est caractérisée par l’appellation « Tripattes ».

[NOM DE L’AUTEUR]
[29]

c. Les relations réflexives

Définition

Une relation réflexive est une relation d’une entité sur elle-même.

Par exemple, on désire modéliser le fait qu’un employé peut diriger d’autres
employés.

À la lecture de ce schéma, nous interprétons donc qu’un employé peut diriger


zéro ou plusieurs personnes et qu’un employé est dirigé par un et un seul autre employé.

4. Règles d’usages

 Toute entité doit comporter un identifiant.


 Toutes les propriétés de l’entité dépendent fonctionnellement de l’identifiant.
C’està-dire que connaissant la valeur de l’identifiant, nous connaissons de façon
sûre et unique la valeur des propriétés associées. Si nous recherchons le client
numéro 5, nous devons récupérer le nom et le prénom du client numéro 5 et pas
ceux d’une autre personne.
 Le nom d’une propriété ne doit apparaître qu’une seule fois dans le modèle
conceptuel des données. Si nous établissons une entité Clients et une nommée
Prospects, nous ne devons pas retrouver la propriété Nom dans les deux entités.
Il faut préférer la dénomination suivante Nom_clientet Nom_prospect.
 Les propriétés résultantes d’un calcul ne doivent pas apparaître dans le modèle
conceptuel des données.

Cas pratique
Reprenons le graphe concernant le cas du camping vu au chapitre précédent et
réalisons le modèle conceptuel qui en découle.

[NOM DE L’AUTEUR]
[30]

5. Notion de contrainte d’intégrité fonctionnelle

Définition
Une contrainte d’intégrité fonctionnelle (ou CIF) est définie par le fait qu’une des
entités de l’association est complètement déterminée par la connaissance d’une ou de
plusieurs entités participant à cette même association.

Par exemple :

Nous pouvons lire qu’une salle peut contenir zéro ou plusieurs ordinateurs et
qu’un ordinateur existe dans une et une seule salle. Dans le cas d’une association binaire
comme celle-ci, une contrainte d’intégrité fonctionnelle existe à partir du moment ou
une cardinalité de type 1,1 existe.

Certains auteurs proposent une écriture de ce type :

Conclusion
Cette phase est l’une des plus importantes, il est évident qu’il faut y passer du
temps. Il faut savoir aussi que plus vous pratiquerez les modèles conceptuels plus vous
serez à l’aise.

II.2.4.3.2 Introduction au Modèle Logique des Données


Le Modèle Logique des Données (MLD) est la suite normale du processus Merise.
Son but est de nous rapprocher au plus près du modèle physique. Pour cela, nous partons
du Modèle Conceptuel des Données et nous lui enlevons les relations, mais pas
n’importe comment, il faut en effet respecter certaines règles. Voici la procédure à suivre.

Cas (0, n), (1,1) ou (1,n), (0,1)


Voici un modèle conceptuel de départ :

[NOM DE L’AUTEUR]
[31]

Nous devons supprimer la relation Elever, cela se réalise de façon tout à fait
mécanique. L’entité ayant la cardinalité de type 1,1 ou 0,1 absorbe l’identifiant de l’entité
la plus forte (0, n ou 1, n). Cet identifiant est alors appelé la clé étrangère.

Voici le Modèle Logique des Données découlant du Modèle conceptuel précédent


:

Cas (0,n), (0,n) ou (1,n), (1,n)


Illustrons ce cas sur le Modèle Conceptuel des Données suivant :

Dans le cas où la cardinalité maximale est n de chaque côté de la relation, celleci


se transforme en entité et absorbe les identifiants de chaque entité reliée. Les identifiants
ainsi absorbés forment la nouvelle clé de l’entité. Cette nouvelle clé est donc formée par
la concaténation des clés étrangères des entités reliées.

Continuons à modifier le Modèle Conceptuel des Données.

[NOM DE L’AUTEUR]
[32]

Le Modèle Logique des Données en découlant sera :

Modèle Logique des Données sur une relation réflexive Reprenons

ce Modèle Conceptuel des Données :

Les règles de passage du MCD au MLD s’appliquent toujours aussi


mécaniquement. L’entité ayant la cardinalité la plus faible absorbe l’identifiant de l’entité
reliée. Ici, nous n’avons qu’une seule entité, mais le principe est le même nous devons
donc dupliquer l’identifiant Numéro employé.

Règles simples de passage du MCD au MLD

 L’entité qui possède la cardinalité maximale égale à 1, recevra l’identifiant ou les


identifiants des entités ayant les cardinalités maximales les plus fortes ;

[NOM DE L’AUTEUR]
[33]

 Les relations ayant toutes leurs entités reliées avec des cardinalités maximales
supérieures à 1, se transformeront en entité en absorbant les identifiants des
entités jointes ;
 Toute relation porteuse de propriétés se transformera en entité et absorbera
comme clé étrangère les identifiants des entités qui lui sont liées.

Conclusion
Comme vous l’avez ressenti, le passage du modèle conceptuel au Modèle Logique
des Données est purement mécanique, il suffit de respecter les quelques règles énoncées
plus haut. Il n’y a plus de travail de conceptualisation ou de réflexion proprement dit.
Lorsque nous réalisons un Modèle Logique des Données nous ne faisons que « détruire
» un Modèle Conceptuel des Données pour recréer un autre modèle.

II.2.4.3.3. Introduction au Modèle Physique des Données


Construire le Modèle Physique des Données consiste à transformer le Modèle
Logique des Données en une suite de relations. Cette étape finalise le processus de
traitement des données. L’implémentation des bases de données peut être réalisée de
façon optimale.

Reprenons ce Modèle Logique des Données :

Voilà le modèle physique qui en découle :

Tables Champs Type de données Taille Observation

Employés
Num_employé Numérique 10 Clé primaire

Nom Alphanumérique 25

Prénom Alpha 25

[NOM DE L’AUTEUR]
[34]

Adresse Alphanumérique 50

Code_postal Alphanumérique 10

Ville Alpha 30 Clé secondaire

Téléphone Numérique 20

Num_employé Numérique 10

Comme vous le voyez, passer du modèle logique de données au modèle physique


des données ne présente aucune difficulté. On abandonne juste la représentation
graphique pour une représentation plus linéaire.

Conclusion
Le Modèle Physique des Données est l’étape ultime dans le processus de gestion
des données de la méthode Merise. Toute l’analyse ayant été réalisée en amont,
l’essentiel du travail de réflexion ayant été encadré par le modèle conceptuel, le passage
au modèle physique n’est qu’une simple formalité. Il peut être donné à un développeur
pour qu’il puisse créer la base de données correspondante sur un serveur de base de
données quelconque.

Deo Gracias KABULU +243852093330

[NOM DE L’AUTEUR]
[35]

Travaux Pratiques au Labo (Avec Access ou Power BI)

Exercices Pratiques

On suppose qu’un être humain ne réside que dans un logement au maximum, qu’un
logement n’est occupé que par une personne au maximum et qu’un logement est
entretenu par une et une seule personne (il s’agit d’un exemple).

Posséder
0, n - Date 1, n
d’acquisition
- prix d’achat
Etres humains
Logements
0, 1 0, 1
Numpersonnel Occuper
Nom Numlogement
- Date d’entrée
Prénom - montant loyer Adresse
… …

0, n 1, 1

Entretenir
- Date
dernier
entretien

2. Soit le MCD suivant, donnez le MLD correspondant :

[NOM DE L’AUTEUR]
[36]

3. exemple d’un trafic aérien où un vol peut concerner plusieurs avions (si c’est un
vol avec escale), plusieurs pilotes (s’il y a un co-pilote) et plusieurs aéroports (départ
/ escales / arrivée) d’où la nécessité d’une association ternaire et un avion, un pilote
ou un aéroport peuvent être utilisés 0 ou plusieurs fois par l’ensemble des vols
(d’où les cardinalités).

Avions 0, n 0, n
Pilotes
Numéro avion Numéro pilot e
Vol
Modèle Nom
Date et heure
Date de mise Durée Prénom
en service Distance …

0, n

Aéroports
Numéro
aéroport
Situation

[NOM DE L’AUTEUR]

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