Production Et Interaction Orales
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Vous tirerez au sort deux documents parmi ceux proposés par l’examinateur et vous en
choisirez un. Vous disposez de 30 minutes de préparation. Vous dégagerez le problème
soulevé par le document choisi. Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière
claire et argumentée.
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Sujet 3 L’école en demande-t-elle trop aux parents ?
« Lorsque j’étais enfant, le rôle de mes parents se limitait à me disputer si j’avais de
mauvaises notes. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on me demande de surveiller, de revoir
les leçons… J’ai l’impression d’être obligé de jouer les professeurs. Et si je ne le fais pas, je
me sens coupable », remarque Vincent, père de deux collégiens. De leur côté, de
nombreux enseignants se plaignent de passer une grande partie de leur cours à faire « le
travail des parents ». « C’est normal que les parents s’impliquent dans le travail scolaire de
leur enfant, on ne cesse de le leur demander ! Mais ils ne le font pas tous », observe
Christine, professeur d’allemand. Faut-il opposer les deux camps, à l’heure où les bienfaits
de la « coéducation » entre la famille et l’équipe pédagogique font de plus en plus l’objet
d’un consensus ? L’idée que la famille est déterminante dans la relation entre l’enfant et
l’école, et aussi dans la réussite scolaire, fait en effet son chemin.
D’après La Croix
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Sujet 6 Le rôle de l’université est-il de préparer à un métier
C’est ce que font les universités, de plus en plus. La professionnalisation est entrée dans les
établissements universitaires il y a une quinzaine d’années. Avant, ce souci de
professionnalisation existait moins, mais il y avait aussi moins d’élèves qui allaient à l’université.
Aujourd’hui, on est dans une logique d’insertion professionnelle imposée par la loi et cela se
traduit par la création d’un bureau d’insertion dans chaque université. De plus en plus,
l’université ne fait que préparer à un métier : elle ne devrait pas se limiter à cela. Bien sûr, on a
envie que les étudiants réussissent. Mais l’université n’est pas responsable si les étudiants ne
trouvent pas de travail ensuite. On dit : « Ils ont été mal formés. » L’université doit d’abord
fournir une culture et un bagage qui vont permettre aux diplômés de s’insérer, mais ce qui
se passe après, en termes d’insertion professionnelle, ce n’est plus du domaine de
l’université.
Selon une enquête Ipsos menée en ligne, 65% des employés de bureau plébiscitent le
travail à domicile, alors qu’ils ne sont que 24% à le pratiquer. Parmi ses avantages, les
sondés mettent en avant le bien-être. Le télétravail permettrait en effet de réduire les
embouteillages et de choisir son rythme de vie, deux arguments auxquels les habitants de
la région parisienne attachent beaucoup d’importance. En revanche, les salariés sont
sceptiques en ce qui concerne les contacts professionnels. 44% estiment en effet que le
télétravail nuit aux relations entre collègues.
À qui revient cette idée folle d’inventer, un jour... la « crise » d’adolescence ? Jean-
Jacques Rousseau lui-même, le philosophe pédagogue ! Il n’y aurait, selon lui,
qu’adolescents révoltés ou déprimés... Pourtant, tout ceci n’est qu’une fable ! La crise
d’adolescence (de la puberté, en réalité) n’a rien d’une fatalité, ne répond à aucun
déterminisme biologique. Et l’opposition aux parents - aux enseignants quelquefois - n’est
pas une nécessité, même si les
« spécialistes » estiment que non seulement la crise existe, mais encore qu’il vaut mieux la
faire tôt que tard. Nous savons maintenant que l’erreur d’analyse tient au fait que la
plupart des psychologues, psychiatres, psychanalystes et médecins parlent de
l’adolescence sur la base d’observation de jeunes en difficulté psychologique ou sociale,
essayant de comprendre et de dessiner le « normal » à partir du « pathologique ».
Par Michel Fize, sociologue au CNRS (Centre national de recherche scientifique)
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Sujet 9 Violence : les écrans en accusation