Production Et Interaction Orales

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PRODUCTION ET INTERACTION ORALES

Vous tirerez au sort deux documents parmi ceux proposés par l’examinateur et vous en
choisirez un. Vous disposez de 30 minutes de préparation. Vous dégagerez le problème
soulevé par le document choisi. Vous présenterez votre opinion sur le sujet de manière
claire et argumentée.

Si nécessaire, vous défendrez votre opinion au cours du débat avec l’examinateur.

Sujet 1 La lecture aux enfants a-t-elle des effets sur le cerveau ?


La lecture à voix haute aux enfants avant de dormir permettrait un développement plus
rapide de leurs capacités intellectuelles. Des chercheurs de l’hôpital pour enfants de
Cincinnati (Etats-Unis) ont récemment mené des examens qui ont mis en évidence ces
résultats. À condition qu’elle ne soit pas poursuivie jusqu’à des heures indues, la lecture
aux enfants avant le sommeil renforcerait la mémoire, la concentration et la créativité.
Elle aurait un effet direct sur les résultats scolaires dès le plus jeune âge. Les recherches
prouvent également l’impact biologique sur le fonctionnement du cerveau. Le
développement socio-émotionnel pourrait également être influencé par la lecture mais
ce domaine reste peu exploré.

D’après https://www.actualitte.com, 25 août 2015

Sujet 2 Le tatouage a-t-il encore un sens ?


Le tatouage est une pratique millénaire qui, aujourd’hui, s’est totalement démocratisée.
En témoignent les nombreuses conventions autour du tatouage organisées à travers le
monde. Le tatouage n’a aujourd’hui rien de subversif. Il est banalisé. Les raisons de se
tatouer sont multiples : marquer le passage à une nouvelle étape de la vie, se rassembler
ou bien encore exprimer ses valeurs. Le tatouage fait maison pourrait aussi venir
révolutionner le monde du tatouage. L’anglais Jakub Pollág a récemment imaginé une
machine à tatouer personnelle, un dermographe simplifié qu’il a conçu pour
« démocratiser l’industrie du tatouage ».

D’après Katia Touré, Huffington Post, 4 mars 2016

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Sujet 3 L’école en demande-t-elle trop aux parents ?
« Lorsque j’étais enfant, le rôle de mes parents se limitait à me disputer si j’avais de
mauvaises notes. Aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on me demande de surveiller, de revoir
les leçons… J’ai l’impression d’être obligé de jouer les professeurs. Et si je ne le fais pas, je
me sens coupable », remarque Vincent, père de deux collégiens. De leur côté, de
nombreux enseignants se plaignent de passer une grande partie de leur cours à faire « le
travail des parents ». « C’est normal que les parents s’impliquent dans le travail scolaire de
leur enfant, on ne cesse de le leur demander ! Mais ils ne le font pas tous », observe
Christine, professeur d’allemand. Faut-il opposer les deux camps, à l’heure où les bienfaits
de la « coéducation » entre la famille et l’équipe pédagogique font de plus en plus l’objet
d’un consensus ? L’idée que la famille est déterminante dans la relation entre l’enfant et
l’école, et aussi dans la réussite scolaire, fait en effet son chemin.

D’après La Croix

Sujet 4 Est-ce que le travail, c’est le bonheur ?


Selon le baromètre du bonheur au travail, 69 % des salariés sont heureux au bureau. Un chiffre
nettement en baisse par rapport à l’année dernière. Les Français heureux au travail... mais
moins qu’avant. Selon le baromètre du bonheur au travail réalisé par 20minutes.fr et En Ligne
Pour l’Emploi, 69 % des salariés sont contents de prendre chaque matin le chemin du bureau.
Un bon score mais bien inférieur à celui de l’année dernière où 77 % des salariés français
affirmaient être satisfaits professionnellement. Les collègues restent, pour près de 80 % des
personnes interrogées, l’élément qui les rend le plus heureux dans leur sphère professionnelle.
Viennent ensuite les pratiques qu’ils apprennent au travail (77 %) et le contenu de leurs tâches
et leurs missions (74 %). Mais le baromètre reflète également les conséquences de la crise. Plus
de la moitié des salariés ont le sentiment que leur charge et leur rythme de travail ne cessent
d’augmenter. Le stress gâche également la vie professionnelle de 30 % des salariés.
D’après lexpress.fr

Sujet 5 Peut-on vivre sans télé ?


2 à 3 % des Français refusent d’avoir la télé chez eux. Qui sont ces réfractaires de la télévision ?
Bertrand Bergier, sociologue, professeur à Nantes et à l’Université catholique de l’ouest, à
Arradon, a mené une enquête pour le découvrir. En se lançant à la recherche de ces gens,
Bertrand Bergier pensait découvrir une espèce en voie de disparition. En fait, il a trouvé une
espèce en voie de développement. Ce sociologue a enquêté auprès de 566 ménages et il
en a tiré les grands types. D’abord, ceux qui refusent la télé « parce qu’elle symbolise la
perte des valeurs ou parce qu’elle est considérée comme un outil de manipulation politique
», souligne-t-il. Ensuite, ceux qui considèrent que la télé est dépassée : ce sont les adeptes de
l’internet, les 25-35 ans. Enfin, les personnes nées avant 1955, qui n’ont jamais vu chez elles la
télé et n’ont pas eu envie de s’équiper.
D’après Letelegramme.com

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Sujet 6 Le rôle de l’université est-il de préparer à un métier
C’est ce que font les universités, de plus en plus. La professionnalisation est entrée dans les
établissements universitaires il y a une quinzaine d’années. Avant, ce souci de
professionnalisation existait moins, mais il y avait aussi moins d’élèves qui allaient à l’université.
Aujourd’hui, on est dans une logique d’insertion professionnelle imposée par la loi et cela se
traduit par la création d’un bureau d’insertion dans chaque université. De plus en plus,
l’université ne fait que préparer à un métier : elle ne devrait pas se limiter à cela. Bien sûr, on a
envie que les étudiants réussissent. Mais l’université n’est pas responsable si les étudiants ne
trouvent pas de travail ensuite. On dit : « Ils ont été mal formés. » L’université doit d’abord
fournir une culture et un bagage qui vont permettre aux diplômés de s’insérer, mais ce qui
se passe après, en termes d’insertion professionnelle, ce n’est plus du domaine de
l’université.

D’après La voix du nord

Sujet 7 La majorité des français favorables au télétravail…

Selon une enquête Ipsos menée en ligne, 65% des employés de bureau plébiscitent le
travail à domicile, alors qu’ils ne sont que 24% à le pratiquer. Parmi ses avantages, les
sondés mettent en avant le bien-être. Le télétravail permettrait en effet de réduire les
embouteillages et de choisir son rythme de vie, deux arguments auxquels les habitants de
la région parisienne attachent beaucoup d’importance. En revanche, les salariés sont
sceptiques en ce qui concerne les contacts professionnels. 44% estiment en effet que le
télétravail nuit aux relations entre collègues.

Sujet 8 La crise d’adolescence n’a rien d’une fatalité

À qui revient cette idée folle d’inventer, un jour... la « crise » d’adolescence ? Jean-
Jacques Rousseau lui-même, le philosophe pédagogue ! Il n’y aurait, selon lui,
qu’adolescents révoltés ou déprimés... Pourtant, tout ceci n’est qu’une fable ! La crise
d’adolescence (de la puberté, en réalité) n’a rien d’une fatalité, ne répond à aucun
déterminisme biologique. Et l’opposition aux parents - aux enseignants quelquefois - n’est
pas une nécessité, même si les
« spécialistes » estiment que non seulement la crise existe, mais encore qu’il vaut mieux la
faire tôt que tard. Nous savons maintenant que l’erreur d’analyse tient au fait que la
plupart des psychologues, psychiatres, psychanalystes et médecins parlent de
l’adolescence sur la base d’observation de jeunes en difficulté psychologique ou sociale,
essayant de comprendre et de dessiner le « normal » à partir du « pathologique ».
Par Michel Fize, sociologue au CNRS (Centre national de recherche scientifique)

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Sujet 9 Violence : les écrans en accusation

Une question complexe qui ne semble pas près d'être résolue


Ce n'est plus une vague mais un raz-de-marée. En Europe et aux États-Unis, les associations
familiales et de téléspectateurs, les instances de régulation voire les chaînes elles-mêmes
s'inquiètent de l'impact de la violence des films et séries télé sur les enfants. Avec chiffres
et expérimentations à la rescousse. Comme cette enquête de Columbia University
expliquant qu'un enfant regardant la télé plus de trois heures par jour risque cinq fois plus
qu'un autre d'avoir un comportement violent à l'âge adulte. (...) Ou encore comme ces
tests canadiens démontrant que le degré de la violence acceptée par un jeune est plus
élevé que celui d'un adulte.
Face à certains « experts » pour qui la télévision est responsable de tous les maux, d'autres
comme George Gerbner, pionnier américain des études télé, osent rappeler que l'industrie
du film et les exigences mercantiles sont à l'origine du phénomène. « L'homme n'a pas
attendu la télé pour tuer », ironise l'universitaire canadien Richard Tremblay. Le problème,
complexe, exige des réponses forcément nuancées et la responsabilisation des familles et
des parents, eux-mêmes bien souvent en crise. Et puis il y a aussi Internet : un mal chasse
l'autre...
Yves-Marie Labé Le Monde du 3 mai
2003

Sujet 10 Peut-on tout dire et tout diffuser sur internet ?


C’est la question abordée par une journaliste dans la rubrique « Mon petit droit m’a dit »
publiée dans Le Point. Selon cette journaliste, « le blogueur est assimilé à l’éditeur d’un
service de communication au public. En cas de plainte, les juges considèrent qu’il est
responsable non seulement des propos émis, mais aussi des commentaires postés par des
tiers sur son blogue ». Les risques auxquels on s’expose sont ceux de désinformation, voire
de diffamation* ou d’injure. Des sanctions peuvent être prises à l’encontre de tous –
journalistes compris – dès lors que les propos salissent la réputation ou l’honneur d’une
personne. En choisissant volontairement de publier ou de ne pas publier une information,
vous devenez citoyen, acteur de votre vie et du monde qui vous entoure. Alors, selon
vous, peut-on tout dire et tout diffuser sur internet ? Quelles limites vous fixez-vous ?
D’après networkers-in-the-city.com * diffamation : action de nuire à la réputation de
quelqu’un.
D’après networkers-in-the-city.com

* diffamation : action de nuire à la réputation de quelqu’un.

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