CCTV 2

VIDEOSURVEILLANCE
Plan
I. INTRODUCTION A LA VIDEOSURVEILLANCE
II. FONCTIONS DE LA VIDEOSURVEILLANCE
III. LES DIFFERENTES ARCHITECTURES
IV. LES PRINCIPAUX EQUIPEMENTS
V. LES TECHNOLOGIES HDTVI, HDCVI, HDSDI, AHD et IP
VI. ISTALLATION D’UN SYSTEM DE VIDEOSURVEILLANCE
VII. CONFIGURATION D’UN SYSTEM DE VIDEOSURVEILLANCE
VIII.LES REGLES D’INSTALLATION ET D’EXPLOITATION D’UN

SYSTEME DE VIDEOSURVEILLANCE
nformatique FST - UCAD )
INTRODUCTON
La vidéosurveillance est un système de caméras et de

transmission d'images, disposé dans un espace public ou privé
pour le surveiller en local ou à distance. Les images obtenues
avec ce système, peuvent être traitées automatiquement et/ou
visionnées puis archivées ou détruites.
La vidéosurveillance a pour but de contrôler les conditions de

respect de la sécurité, de la sûreté ou de l'exécution d'une
procédure particulière.
INTRODUCTON
 Pour certain, un tel système permet de prévenir la criminalité

(vols, agressions, etc.) et d’opérer un contrôle social
(mouvements de foule, etc.).
 D’autres lui reprochent son inefficacité, son coût et son

atteinte à la vie privée.
FONCTIONS DE LA VIDEOSURVEILLANCE
Le besoin de renforcer les niveaux de sécurité se fait de plus en plus
ressentir dans différents domaines d’activité. Un des moyens utilisés
est la vidéosurveillance.
Pour quoi faire ?
Pour protéger quoi ?
Pour aider qui ?
Pour contrôler quoi ? Qui ?
Où implanter les caméras ?
Quels types de caméras utiliser ?
Comment enregistrer ?
Quelle durée pour l’archivage ?
Quel support de transmission utiliser ?
La mise en place d’une installation de vidéosurveillance passe
par une analyse très précise afin de répondre aux exigences et
aux besoins de l’utilisateur.
La vidéosurveillance assure plusieur fonctions
 Les différentes fonctions peuvent être décrites comme suit :
FIGURE 1 – Schéma de principe

Prise de vue
 La prise de vue permet l’acquisition des images à l’aide de caméras
plus ou moins perfectionnées.
 Certaines situations conduisent à utiliser des caméras avec des

spécifications bien particulières (étanches, grand-angle, IR, etc...).
FIGURE 2 – Caméra de surveillance

Commutation / Traitement
 cette fonction permet le "dispatching" des signaux vidéos

aux fonctions d’enregistrement et de visualisation.
 Elle permet aussi d’effectuer un traitement, à posteriori, de

l’image (Luminosité/contraste, détection de mouvement,
encombrement sortie de secours, etc...).
FIGURE 3 – Multiplexeur vidéo

Enregistrement
 L’enregistrement des images se fait principalement de
manière numérique.
 L’enregistrement 24 heures sur 24 sur une période glissante

est limité à 30 jours par la loi.
FIGURE 4 – L’intérieur d’un enregistreur vidéo numérique

Contrôle PTZ (Pan-Tilt-Zoom)

 La fonction PTZ permet le contrôle de la position des
caméras possédant la fonctionnalité PTZ . Ce sont,
généralement, des caméras de type dômes.
FIGURE 5 – Pupitre de commande PTZ

Visualisation
 Un ou plusieurs moniteurs permettent la visualisation des images de
vidéosurveillance.
 Des installations, plus ou moins complexes, peuvent aussi permettre

de diffuser le flux vidéo au sein même du lieu vidéo-surveillé pour une
dissuasion des éventuels contrevenants.
FIGURE 6 – Centre de contrôle

Alarme
 Les systèmes de vidéo-surveillance peuvent communiquer avec des
systèmes de détection d’intrusion.
 Une détection de mouvement sur un flux vidéo peut, par exemple,

ouvrir un contact exactement comme un détecteur IRP.
 L’échange d’informations va dans les 2 sens : les systèmes de vidéo-

surveillance peuvent utiliser les signaux en provenance d’un
détecteur pour déclencher un enregistrement.
FIGURE 7 – Entrées/sorties d’un enregistreur vidéo numérique

LES DIFFERENTES ARCHITECTURES
 La vidéosurveillance a commencé au début des années 1950.
 Les installations ne comportaient que des caméras et des écrans.
 Ensuite est apparu le matériel d’enregistrement permettant un

archivage des scènes enregistrées.
 Puis l’avènement de l’ère numérique n’a fait que doper ce secteur.

Le déploiement d’un système de vidéosurveillance requiert au

préalable une étude bien détaillée qui pendra en compte
 la topologie physique des équipements utilisés,
 le comportement et la topologie logique du système.
Sa topologie logique consistera à définir si ce même système ne

sera accessible qu’en local (LAN) ou s’il le sera à distance (WAN).
CCTV (Closed Circuit TeleVision)
 Dans une installation de vidéosurveillance en circuit fermé (ou CCTV, Closed Circuit
TeleVision), le système est constitué d’un réseau de caméras et de moniteurs (écrans)
appartenant à une structure ou organisation n’ayant pas pour vocation de diffuser les
images hors de ses murs.
 Cette architecture de système de vidéosurveillance classique utilise souvent des caméras
analogiques avec sorties coaxiales reliées au moniteur.
 Un opérateur doit être toujours présent devant la télé pour le contrôle et l’intervention aux
cas anormaux.
 L’émission et la réception n’intéressent que celui qui est relié au réseau, à ne pas confondre
avec les systèmes de télédiffusion publique ou privée dont les téléviseurs de nos salons
captent aux travers d’antennes et paraboles les signaux émis par de puissants émetteurs
statiques ou géostationnaires.
CCTV (Closed Circuit TeleVision)
 Les avantages
 Installation très simple.
 Manipulation des données assez simple et disponible à
n’importe quelle personne.
 Les inconvénients
 Le fonctionnement de cette surveillance est très limité.
 Il faut réserver un opérateur pour le contrôle.
 Pas de déclenchement de surveillance.
OCCTV (Open Closed Circuit TeleVision)
 Le rôle d’un système de vidéosurveillance est d’accomplir une tâche bien définie
de sécurité pour un site.
 Or il arrive que l’utilisateur souhaite une gestion multi-site. Il est tout à fait
légitime qu’il puisse accéder à son système à distance, et cela en toute sécurité.
 Nous verrons que dans ce secteur, des progrès ont été accomplis grâce aux
technologies électroniques, informatiques et télécoms.
 Le terme OCCTV (Open Closed Circuit TeleVision) a été créé pour décrire ce type
d’application. Avec cette architecture, le système ne sera pas seulement
accessible en local, mais il le sera aussi à distance donc administrable à distance.
OCCTV (Open Closed Circuit TeleVision)

 Les avantages
 Administration du système à distance.
 Accès à distance depuis PC ou Smartphone.
 Recours à un réseau standard ou à un serveur informatique standard pour
l’enregistrement et le traitement vidéo.
 Possibilité d’enregistrement hors-site.
 Système évolutif pouvant être élargi par ajout de nouvelles caméras.
 Les inconvénients
 Prix : En raison des technologies intégrées, le coût des équipements utilisés est
généralement supérieur à celui des équipements de l’autre architecture.
 Bande passante : Chaque équipement passant par le réseau, demande une
bande passante allouée supérieure à celle des équipements de l’architecture
CCTV.
NB : Le terme CCTV est couramment utilisé pour désigner le service de la

vidéosurveillance en général.
LES PRINCIPAUX EQUIPEMENTS
 Ils sont constitués par

 les caméras,
 les supports de transmission,
 les enregistreurs
 et les moniteurs (écrans).
LES CAMERAS
 Après avoir recueilli les besoins exprimés par l’utilisateur et effectué une visite de
site lorsque cela s’impose, on peut commencer à répondre aux questions suivantes :
 Quel type de caméra choisir ?
 Couleur et/ou noir et blanc ?
 Quelle résolution choisir ?
 Faut-il une compensation de contre-jour ?
 Quelle sensibilité ?
 etc.
 À ce stade du projet d’une future installation de vidéosurveillance, ces questions
doivent avoir trouvé leur réponse.
LES CAMERAS
 La caméra est un système de prise d’images animées qui génère un

signal vidéo noir et blanc ou couleur.
 La caméra capte la lumière pour la transformer en signal électrique.
 Elle se compose parfois d’un capteur d’image (CCD ou CMOS) et d’une
électronique de traitement permettant de générer le signal vidéo.
 Les capteurs CCD sont fabriqués à l’aide de techniques
développées spécifiquement pour l’industrie des cameras.
 les capteurs CMOS utilisent des techniques standard, très

répandues au niveau des puces mémoires, et notamment à
l’intérieur des PC. L’analyse des couleurs se fait par le biais de
filtres qui permettent de récupérer les signaux RVB avant
traitement.
LES CAMERAS
 Il existe différents types de caméras :
 Des caméras couleur ou noir et blanc.
 Des caméras couleur commutable en noir et blanc.
 Des caméras Haute Définition (HD), ou Ultra Haute Définition (UHD)
 Des caméras AHD
 Des caméras IR (Infra Rouge).
 Des caméras fixes, mobiles ou discrètes.
 Des caméras intérieures ou extérieures.
 Des cameras analogiques.
 Des caméras IP.
 Des caméras PTZ (Pan Tilt Zoom).
 Des caméras intelligentes (intégrant les fonctionnalités détection de mouvements,
detection de comportements suspects, reconnaissance faciale, comptage
d’individus, …etc).
 …etc.
LES CAMERAS
 Il existe différents formats de caméras :
Cameras discretes (cachees)

Camera dôme extérieure
Camera Boitier Camera Pistolet Camera dôme intérieure

LES DIFFERENTES CARACTERISTIQUES D’UNE CAMERA

Pour une caméra, qu’elle soit analogique ou IP, on peut avoir ces différentes
caractéristiques :
 Couleur des images : noir et blanc, couleur, noir et blanc et couleurs.
 Distance focale : elle détermine l'angle de vue de la caméra.
 Résolution : elle détermine la qualité des images captées. Elle est exprimée
en pixels ou megapixels pour la vidéo numérique, en nombre de lignes
pour l’analogique. Plus grand sera le nombre de pixels, plus nombreux
seront les détails visibles à l’écran. L’image restituée pour l’utilisateur final
devient nettement plus riche en détail, plus réaliste tout en permettant une
identification formelle d’individus ou d’objets offrant ainsi une vision bien
plus généraliste de la scène.

ATTENTION :
 la résolution et la norme de compression de la caméra doivent être compatibles avec
celles de l’enregistreur.
 Si la résolution de la caméra est trop élevée ou si la norme de compression (ou norme
d’encodage) de l’enregistreur est différente de celle de la caméra, l’enregistreur ne
pourra pas sauvegarder les images, souvent, n’acceptera pas la caméra.
 Par exemple si vous mettez des caméras IP 1080 pixels sur un enregistreur IP 720 pixels,
vous pourrez voir en direct les caméras en full HD (1080p) mais à la relecture, vous
n’obtiendrez qu’une résolution 720p.
 Actuellement, la plupart des modèles d'enregistreur utilise la norme de compression
H.264 (MPEG-4 AVC).
 Il existe une nouvelle norme de compression récemment apparue : H.265 ou HEVC
(High Efficiency Video Coding), le successeur de H.264.
 Sensibilité : c’est la capacité d’obtenir une image utilisable dans une lumière
faible, mesurée en lux (lx).
 IR (Infra Rouge) : permet à la caméra de filmer la nuit (même en cas
d’insuffisance d’éclairage).
 Fixe, mobile, discrète, intérieure ou extérieure
 Analogique ou IP
 Intelligente : intégrant les fonctionnalités détection de mouvements, détection
de comportements suspects, reconnaissance faciale, comptage d’individus, …etc
 PTZ (Pan tilt Zoom)
 Pouvant pivoter sur 360° en horizontal : fonction Pan
 Pouvant pivoter sur ±30° en vertical : fonction Tilt
 Pouvant zoomer sur l’objet : fonction Zoom
 Etanchéité (ou indice de protection: IP) : cet indice classe le niveau

de protection qu'offre un matériel aux intrusions de corps solides et
liquides. Peu importe le secteur d’activité, chaque matériel se doit
d’être protégé contre les intrusions de corps solides et liquides. Le
format de l'indice est IP+2chiffres. Le 1er chiffre indique la
protection contre les solides. Le 2nd, indique la protection contre
l’intrusion d’eau et autres liquides. Le tableau ci-après énumère la
signification des différents numéros IP :

LES CAMERAS ANALOGIQUES
 Ces caméras sont surtout adaptées aux installations

moyennes comprenant entre 15 et 30 caméras.
 Elles sont encore utilisées dans les entreprises,
commerces et habitations de particuliers.
 Les caméras analogiques capturent les images et les
envoient à un enregistreur à durée limitée via un
signal analogique.
 Le support de transmission utilisé est le câble coaxial avec connecteurs BNC.

 Elles sont généralement raccordées à un enregistreur numérique DVR (Digital Video Recorder).
 Elles peuvent souvent communiquer avec un enregistreur numérique IP NVR par le biais d’un
encodeur IP ayant des ports connecteur BNC en entrée et des ports pour connecteur RJ45 en
sortie.
Les avantages:
 Réduction des coûts : les caméras de vidéosurveillance
analogiques sont généralement moins chères que les caméras IP.
 Grande souplesse de choix et d’installation : La gamme de

caméras de vidéosurveillance analogiques est beaucoup plus
importante que celle des caméras IP. Vous avez plus de chances
de trouver la caméra qui vous convient le mieux.
 Grande compatibilité : la plupart des modèles sont compatibles

entre eux, de la micro caméra à la caméra motorisée la plus
évoluée, et ce, indépendamment de la marque et du
constructeur.

Les inconvénients
 Manque de caractéristiques : La plupart des caméras analogiques manquent de
facultés simples comme par exemple le zoom ou l’audio.
 Problèmes d’interférences : Si vous installez un système sans fil, vous risquez de

vous voir « parasité » par les autres appareils de l’entourage tels que la micro
onde ou un simple GSM. De plus, si vous ne choisissez pas un système de caméra
numérique, vous risquez que d’autres systèmes puissent capter vos images et
vous n’avez plus de confidentialité.
 Application difficile pour les longues distances : pour les systèmes sur de longues
distances, vous ne pouvez pas choisir un système entièrement analogique qui
supporte mal les distances supérieures à 100M en sans fil, et difficilement 500M
en filaire sans passer par des systèmes de conversions de signal.
LES CAMERAS IP (RESEAU)
 Une caméra IP ou caméra réseau est une caméra utilisant le Protocole

Internet (IP) pour transmettre des images et des signaux de commande via
une liaison Fast Ethernet.
 Ces caméras sont reliées à un enregistreur numérique vidéo réseau NVR
(Network Video Recorder).
 La 1ère caméra IP est née en 1996 des mains expertes du fabricant « Axis ».
Une caméra qui à l’époque se voulait révolutionnaire. Embarquant son
propre serveur WEB (NetEye200), affichait fièrement une résolution de
352x288 pixels.
 On peut donc dire que la caméra IP est une caméra analogique à laquelle on
a attaché un micro-ordinateur.
 Cela permet d’accomplir plusieurs tâches par la caméra plutôt que par
l’enregistreur :
 numérisation de l’image,
 paramétrage des couleurs,
 analyse vidéo intelligente,
 détection de mouvements,
 transmission d’alertes par Internet,
 transmission de données sans fil,
 accès à distance,
 ect…
 Le support de transmission utilisé avec ces caméras est le câble à paires torsadées
avec connecteurs RJ45.
 Lorsque des caméras analogiques sont utilisées, toutes les fonctions précitées sont
accomplies par l’enregistreur appelé DVR car c’est lui qui numérise les images, les
conserve et fait la gestion de toutes ces fonctions.
 Dans le cas où des caméras IP sont utilisées, l’enregistrement peut être fait sur un
ordinateur qui fait aussi la gestion des caméras et autres fonctions via le logiciel
d’administration.
 Une caméra IP contient aussi un serveur WEB intégré. Cela permet à la caméra IP
d’agir comme un périphérique réseau, lui permettant ainsi de diffuser les images
capturées non seulement sur un réseau existant, mais aussi par le biais d’un
navigateur web et donc accessible via Internet.
Les avantages
 Disponible en plus grande résolution par rapport aux caméras analogiques (allant de
1.3, 2, 3, 4, 5, 6 méga pixels, voire 4K et 8K). Une image de 1.3 méga pixels est 400%
plus précise qu’une caméra analogique, alors que dire des 2, 3, 5 méga pixels, etc.
 Utilisation du câblage présent : les caméras IP permettent d’utiliser les câblages
réseaux présents et fonctionnent comme de simples périphériques réseau. Cela rend
l’installation bien plus facile.
 Bande passante plus importante
 Fonctionnalité POE (Power Over Ethernet) : Possibilité d’alimentation par câble réseau
(RJ45).
 Accès et administration à distance plus facile : Si vous souhaitez accéder à vos caméras
depuis le monde entier via Internet, vous pouvez vous connecter directement à chaque
caméra, sans passer par le système de stockage. L’accès en est plus rapide.
Les avantages
 Numérisation de l’image assurée par la caméra elle-même.
 Paramétrage des couleurs (directement sur la caméra sans passer par
l’enregistreur).
 Possibilité d’analyse vidéo intelligente (détection de mouvements,
détection de comportements suspects, reconnaissance faciale, comptage
d’individus, …etc).
 Transmission d’alertes par Internet
 Une meilleure réception sans fil : Les caméras IP ont un cryptage intégré, ce
qui rend impossible l’ingérence sur les images. De plus, les relais et ponts
WIFI permettent d’augmenter les distances couvertes par ce type de
vidéosurveillance.
 Possibilité de transmission de données sans fil (avec les caméras IP sans fil).
 Fonctionnalité IR (Infra Rouge).
 Possibilité de support de stockage intégré (carte mémoire).
 Intégration des solutions informatiques, télécoms voire électroniques.
Les inconvénients
Prix : En raison des technologies intégrées dans chaque

caméra, généralement supérieur à celui des caméras
analogiques. le cout des caméras IP est
Bande passante : chaque caméra passant par le réseau,

demande une bande passante allouée supérieure à un
système de vidéosurveillance analogique ou seul
l’enregistreur est mis en réseau.
LES CAMERAS
En tenant compte des différents avantages et inconvénients de
chacun des systèmes de vidéosurveillance, la décision vient
vraiment de vos besoins en spécificités :
 nombre de caméras,
 type de caméras,
 lieu de stockage,
 consultation à distance,
 design des cameras,
 capacité d’enregistrement nécessaire,
 Ect…
sont autant de paramètres à prendre en compte lors du choix du

type de système de vidéosurveillance.
LES SUPPORTS DE TRANSMISSION

 Comme le nom l’indique, un support de transmission est le moyen
technique utilisé pour véhiculer (transporter) l’information d’une source A à
une destination B.
 Autrement-dit, c’est le chemin où passe l’information envoyée par

l’expéditeur vers le destinataire.
 L’information peut être des images, des vidéos, du son, des données, etc.
 Les supports de transmission peuvent etre:

 le câble coaxial,
 le câble à paires torsadées,
 les ondes
 la fibre optique.
 Un support de transmission est caractérisé par sa
 bande passante,
 sa portée
 et son taux d’erreurs.
LE CABLE COAXIAL
 Le nom scientifique donné au câble coaxial est donc le 10B2 ou 10B5 pour sa
version encore plus ancienne.
 le 10 indique le débit en Mbps (mégabits par seconde) ;

 le B indique la façon de coder les 0 et les 1, soit ici la bande de Base ;
 le dernier chiffre indique la taille maximale du réseau, exprimée en
mètres et divisée par 100.
Cette taille est de 200 m pour le 10B2, et 500 m pour le 10B5.

Par exemple, pour une longueur de 200 m, si je divise par 100, cela donne 2.
 Pour maintenir la puissance du signal sur son maximum, il est conseillé

d’arrêter le câblage à 185m, donc de ne pas dépasser.
 Si toutefois vous les dépassez, vous aurez forcément recours à un répéteur

(ou répétiteur) pour pouvoir régénérer la puissance du signal.
LE CABLE COAXIAL
 Le câble coaxial transporte un signal analogique.

 Le câble coaxial est composée de deux conducteurs.
 Le conducteur centra, qui peut être mono-brin ou multi-brins

(en cuivre ou en cuivre argenté, voire en acier cuivré), est
entourée d'un matériau diélectrique (isolant).
 Le diélectrique est entouré d'une tresse conductrice, puis d'une

gaine isolante et protectrice.
 Un câble coaxial, 10B2, utilise pour connecteurs les fiches BNC.

LE CÂBLE A PAIRES TORSADEES

on l'appelle aussi le 10BT, ou 100BT ou 1000BT, selon le débit utilisé (10 Mbps, 100 Mbps,
1000 Mbps) le T étant là pour « torsadé », ou twisted en anglais.
 La durée et la tension des impulsions électriques sont susceptibles de subir des

interférences de deux sources :
 Interférences électromagnétiques (EMI) ou interférences radioélectriques (RFI) : Ce

sont les ondes radio et les appareils électromagnétiques tels que les éclairages
fluorescents ou les moteurs électrique.
 Diaphonie : c’est une perturbation causée par les champs électriques ou magnétiques
d'un signal dans un câble au signal traversant le câble adjacent. Plus précisément,
lorsque le courant électrique circule dans un câble, il crée un petit champ magnétique
circulaire autour du câble qui peut être capté par le fil adjacent.

 On l'appelle aussi le 10BT, ou 100BT ou 1000BT, selon le débit utilisé (10 Mbps, 100 Mbps,
1000 Mbps) le T étant là pour « torsadé », ou twisted en anglais.
 Sur les câble à paires torsadées les données sont transmises sous forme d'impulsions
électriques.
 La durée et la tension des impulsions électriques sont susceptibles de subir des

interférences de deux sources :
 Interférences électromagnétiques (EMI) ou interférences radioélectriques (RFI) : Ce

sont les ondes radio et les appareils électromagnétiques.
 Diaphonie : c’est une perturbation causée par les champs électriques ou magnétiques
d'un signal dans un câble au signal traversant le câble adjacent.
 Pour contrer les effets négatifs des EMI et RFI, certains types
de câbles à paires torsadées sont entourés d'un blindage
métallique.
 Pour contrer les effets négatifs de la diaphonie, certains

types de câbles à paires torsadées utilisent des paires de fils
opposés torsadés qui annulent la perturbation.
 Paires torsadées non blindées : Unshielded Twisted Pair (UTP).
 Paires torsadées blindées : Shielded Twisted Pair (STP).
 La paire torsadée utilise pour connecteur le RJ45 (Registered

Jack).
 La portée du signal sur les paires torsadées est de 100m (en théorie).
 Pour maintenir la puissance du signal sur son maximum, il est conseillé de

ne pas arriver jusqu’à cette distance (arrêtez le câblage à 90m), donc, de
ne pas la dépasser.
 Si vous la dépassez, vous aurez forcément recours à un répéteur (ou

répétiteur) pour pouvoir régénérer le signal.

LES ONDES
 Les ondes sont utilisées comme support de transmission par les

équipements et réseaux sans fils (les réseaux WIFI, les antennes BTS et
FH des opérateurs Télécoms, …etc).
 Les signaux sont des variations de transmission d'hyperfréquences

(fréquences radio ou micro-ondes).
 Comme toute transmission sans fils, les ondes électromagnétiques

peuvent interférer.
LA FIBRE OPTIQUE
 Une fibre optique est un fil en verre ou en plastique très fin qui a la
propriété d'être un conducteur de lumière et servant dans la
transmission de données par la lumière.
 Elle offre un débit d'information nettement plus supérieur à celui

des autres supports.
 Entourée d'une gaine protectrice, la fibre optique peut être utilisée

pour conduire de la lumière entre deux lieux distants de plusieurs
centaines, voire milliers, de kilomètres.
LA FIBRE OPTIQUE
 Les connecteurs de fibre optique sont des dispositifs

normalisés terminant une fibre optique et permettant de les
raccorder aux équipements terminaux.
 Plus de 100 connecteurs différents existent ou ont existé sur

le marché mais seul un petit nombre d'entre eux est utilisé
de façon significative.
LA FIBRE OPTIQUE
 La fibre optique reste jusque là, le meilleur support de transmission avec la plus
élevée des bandes passantes et un taux d’erreurs (le rapport signal/bruit)
presque nul. Mais l’inconvégnant est le prix très coûteux de son déploiement et
de ses accessoires.
 L’utilisation de la fibre optique dans un réseau de vidéosurveillance donnerait

d’excellents résultats.
LES ENREGISTREURS
LES ENREGISTREURS
 Les enregistreurs, qu’ils soient analogiques, IP ou hybrides, constituent les

éléments centraux des installations de vidéosurveillance.
 Les caméras y sont connectées. Le nombre de caméras que l’on peut raccorder à
un enregistreur est fixé par la capacité de ce dernier (4, 8, 16, 32 ports, etc).
 Ils sont chargés d'encoder les images au format numérique, de les compresser
et de les analyser.
 Les enregistreurs vidéo peuvent être programmés pour enregistrer les images en
permanence, en fonction d'horaires prédéfinis ou uniquement en cas de
détection de mouvements.
LES ENREGISTREURS
LES ENREGISTREURS
 C’est sur eux que sont souvent connectés les pupitres ou joystick (télécommande des
caméras PTZ) et les moniteurs (écrans).
 Certains enregistreurs IP (NVR) ne possèdent qu’un port physique RJ45 les reliant au
réseau LAN.
 Avec ce type d’enregistreur, les ports qui doivent recevoir les connecteurs RJ45 des câbles
provenant des caméras IP ne sont pas physiques (HardWare) mais logiques (SoftWare).
 Autrement-dit, ces derniers sont gérés par le logiciel de l’enregistreur. Ainsi, on parle
alors de channels pour désigner ces ports logiques.
 Ces channels constituent aussi le nombre maximal de caméras que peut prendre en
compte l’enregistreur.
 Ce type de NVR est connecté aux caméras par le biais d’équipements d’interconnexion
comme le switch (commutateur).
LES ENREGISTREURS
LES ENREGISTREURS
 La résolution vidéo et la norme de compression de la caméra doivent être compatibles
avec celles de l’enregistreur.
 Si la résolution de la caméra est trop élevée ou si la norme de compression (ou norme

d’encodage) de l’enregistreur est différente de celle de la caméra, l’enregistreur ne
pourra pas sauvegarder les images, voire, n’acceptera pas la caméra.
 Le processus de compression consiste à traiter la source vidéo à l’aide d’un algorithme

pour créer un fichier compressé prêt à la transmission et/ou au stockage. L’algorithme
inverse, appelé décompression, permet de lire le fichier compressé et de produire une
vidéo dont le contenu est pratiquement celui de la vidéo d’origine.
 Le temps pris pour la compression, l’envoi, la décompression et l’affichage d’un fichier

est appelé latence.
 Plus l’algorithme de compression est perfectionné, plus la latence est élevée.

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VIDEOSURVEILLANCE

II. FONCTIONS DE LA VIDEOSURVEILLANCE

III. LES DIFFERENTES ARCHITECTURES

IV. LES PRINCIPAUX EQUIPEMENTS

V. LES TECHNOLOGIES HDTVI, HDCVI, HDSDI, AHD et IP

VI. ISTALLATION D’UN SYSTEM DE VIDEOSURVEILLANCE

VII. CONFIGURATION D’UN SYSTEM DE VIDEOSURVEILLANCE

VIII.LES REGLES D’INSTALLATION ET D’EXPLOITATION D’UN

La vidéosurveillance est un système de caméras et de

La vidéosurveillance a pour but de contrôler les conditions de

 Pour certain, un tel système permet de prévenir la criminalité

 D’autres lui reprochent son inefficacité, son coût et son

 Les différentes fonctions peuvent être décrites comme suit :

FIGURE 1 – Schéma de principe

 Certaines situations conduisent à utiliser des caméras avec des

FIGURE 2 – Caméra de surveillance

 cette fonction permet le "dispatching" des signaux vidéos

 Elle permet aussi d’effectuer un traitement, à posteriori, de

FIGURE 3 – Multiplexeur vidéo

 L’enregistrement 24 heures sur 24 sur une période glissante

FIGURE 4 – L’intérieur d’un enregistreur vidéo numérique

Contrôle PTZ (Pan-Tilt-Zoom)

FIGURE 5 – Pupitre de commande PTZ

 Des installations, plus ou moins complexes, peuvent aussi permettre

FIGURE 6 – Centre de contrôle

 Une détection de mouvement sur un flux vidéo peut, par exemple,

 L’échange d’informations va dans les 2 sens : les systèmes de vidéo-

FIGURE 7 – Entrées/sorties d’un enregistreur vidéo numérique

 La vidéosurveillance a commencé au début des années 1950.

 Les installations ne comportaient que des caméras et des écrans.

 Ensuite est apparu le matériel d’enregistrement permettant un

 Puis l’avènement de l’ère numérique n’a fait que doper ce secteur.

Le déploiement d’un système de vidéosurveillance requiert au

Sa topologie logique consistera à définir si ce même système ne

CCTV (Closed Circuit TeleVision)

CCTV (Closed Circuit TeleVision)

OCCTV (Open Closed Circuit TeleVision)

OCCTV (Open Closed Circuit TeleVision)

NB : Le terme CCTV est couramment utilisé pour désigner le service de la

 Ils sont constitués par

 La caméra est un système de prise d’images animées qui génère un

 les capteurs CMOS utilisent des techniques standard, très

Cameras discretes (cachees)

Camera Boitier Camera Pistolet Camera dôme intérieure

LES DIFFERENTES CARACTERISTIQUES D’UNE CAMERA

 Distance focale : elle détermine l'angle de vue de la caméra.

LES DIFFERENTES CARACTERISTIQUES D’UNE CAMERA

LES DIFFERENTES CARACTERISTIQUES D’UNE CAMERA

LES DIFFERENTES CARACTERISTIQUES D’UNE CAMERA

 Etanchéité (ou indice de protection: IP) : cet indice classe le niveau

LES DIFFERENTES CARACTERISTIQUES D’UNE CAMERA

LES CAMERAS ANALOGIQUES

 Ces caméras sont surtout adaptées aux installations

 Le support de transmission utilisé est le câble coaxial avec connecteurs BNC.

LES CAMERAS ANALOGIQUES

 Grande souplesse de choix et d’installation : La gamme de

 Grande compatibilité : la plupart des modèles sont compatibles

LES CAMERAS ANALOGIQUES

 Problèmes d’interférences : Si vous installez un système sans fil, vous risquez de