LDP 7872 d05
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L’optimisation
de la production
A ctivité p réparatoi re
Vous venez de prendre connaissance de cet article extrait du journal « l’hôtellerie restauration »,
à votre avis, en quoi Frima System Rational aide un restaurateur ?
Frima System Rational aide le restaurateur à optimiser ses process.
1. Quels moyens ont été mis en place afin d’optimiser les process ?
Le gaz a été remplacé par l’électricité
Le matériel électrique a été revu pour être adapté au type de restauration
2. Quelles retombées économiques peut-on constater ?
Trois constats sont à faire :
– Pas d’augmentation sur la facture d’électricité et une économie mensuelle de
1 200 euros du gaz.
– Diminution du personnel en haute saison donc baisse des frais de personnels.
– Baisse du coût matière de 1,5 %.
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1. Introd uction et déf inition
L’optimisation de la production est l’un des problèmes majeurs de toute entreprise qui produit.
L’objectif recherché est le même dans tous les secteurs d’activité, il s’agit d’améliorer la qualité
des processus et la productivité en augmentant le volume des flux traités et/ou en diminuant les
ressources nécessaires.
En effet, de nos jours, les industriels recherchent avant tout à travailler en flux tendus :
– respecter les délais clients ;
– réduire les stocks ;
– être compétitif en optimisant au maximum les ressources de production pour produire à moindre
coût.
L’optimisation de la production concerne l’ensemble des techniques et processus utilisés afin d’opti-
miser le rendement des productions en fonction des types d’établissements de
restaurations .
Elle permet entre autres de minimiser les délais de production et de réduire les charges. Elle a aussi
pour finalité de trouver une solution stable pour l’organisation de l’entreprise.
Il s’agit d’une méthode utilisée chez Toyota afin de réduire les temps de production et ainsi
La SMED : Single
réduire les coûts.
Minute Exchange of Die
Cette méthode est aussi utilisée chez Toyota : elle a pour but de minimiser les stocks et réduire
les encours de fabrication.
Elle peut aussi être appelée « Flux tendu » ou « 5 zéros » :
– Zéro panne
Le JAT : Le Juste À Temps – Zéro délai
– Zéro papier
– Zéro stock
– Zéro défaut
Cependant il existe une autre méthode dite des 5S dont s’inspirent les grandes enseignes de collec-
tivité afin d’optimiser leur production.
Il s’agit d’une démarche de gestion de la qualité. Cinq mots japonais caractérisent cette méthode :
son nom est formé à partir de la première lettre de chacun de ces 5 mots.
Appliquée dans un contexte professionnel d’hôtellerie-restauration, elle vise à créer et à maintenir
l’environnement de travail propre, bien rangé, agréable à vivre et sécurisé.
5S Objectifs
Seiri signifie « l’art de savoir jeter ». cette première étape de la méthode des 5S consiste à faire une différence
stricte entre l’indispensable et l’inutile afin de débarrasser le lieu d’intervention de ce qui encombre pour rien,
du matériel ou des objets qui ne servent pas ou occupent inutilement l’espace de travail .
Il s’agit de proposer une solution alternative pour ce qui ne sert pas actuellement, mais qui peut soit servir plus
tard, soit servir ailleurs. Il faut donc faire attention de ne pas se débarrasser des matériels
saisonniers .
Seiri Afin de bien mener une bonne étape Seiri, une décision ferme doit être prise à la suite d’une réponse aux
Trier et questions suivantes :
débarrasser > Est-ce que cet objet est utile ?
> Est-ce qu’on s’en sert effectivement ? À quelle fréquence ?
Si la réponse à ces deux questions est Oui, alors on le garde. Sinon, on s’en débarrasse. Lorsqu’on s’en
débarrasse, on a le choix entre :
– le réemployer ailleurs ;
– le recycler ;
– le jeter tour simplement est à éviter au maximum.
– Sécurité (protéger les usagers contre les chutes et heurts, protéger les objets fragiles).
– Q ualité (ne pas ranger ensembles des objets ou produits incompatibles, faciliter le repérage
de ces derniers dans les aires de rangement).
Troisième étape des 5S : une fois que l’on s’est débarrassé de tout matériel inutile, et que les objets utiles
ont été tous bien rangés, il faut éliminer sur ces derniers les déchets, les saletés, les corps étrangers afin que
le lieu de l’intervention ainsi que son environnement restent propre et sans danger.
leur réparation ;
D’après www.logistiqueconseil.org
b . L a so u s- t r ai t an c e
Le restaurateur peut déléguer tout ou partie de sa production à d’autres entreprises, alors appelées :
sous-traitants.
Ce choix est fait lorsque le donneur d’ordres ne peut pas, ou plus, assurer une partie de ses activités car :
– il n’a pas la maîtrise technologique suffisante ;
– il n’a pas la capacité de production nécessaire pour répondre à la demande ;
– il a un coût de production trop élevé.
Le recours à la sous-traitance peut être ponctuel ou régulier.
c . L a l o g i st i q ue
La logistique couvre l’ensemble des flux, en incluant les processus d’approvisionnement, de gestion
de la production, de distribution et vise l’optimisation du service aux clients et des ressources.
d . L’app r o v i si o n n e m e n t
L’approvisionnement concerne l’achat et l’acheminement des biens ou services nécessaires au fonc-
tionnement de l’organisation. Son coût doit être minimisé, tout en gardant ou en améliorant le
niveau de qualité. Les flux d’approvisionnement doivent être suffisamment fiables pour limiter au
maximum les risques de rupture de stock.
– Coût de l’entreposage :
➤ Frais de fonctionnement de l’entrepôt, assurance, etc.
Gastronomique
+/– 34 % +/– 42 %
Au-delà de 50 euros
du CA du CA
Traditionnelle à thème
+/– 30 % +/– 40 %
Jusqu’à 50 euros
du CA du CA
Rapide économique
+/– 24 % +/– 30 %
Moins de 10 euros
du CA du CA
+/– 24 % +/– 28 %
Jusqu’à 15 euros
du CA du CA
Crêperie/Pizzéria
+/– 24 % +/– 38 %
Jusqu’à 30 euros
du CA du CA
Tous ces équipements détermineront la superficie de la cuisine ainsi que le nombre de cuisiniers
nécessaire à la production.
2011 2012
Janvier Cl midi Cl soir CA midi CA soir Cl midi Cl soir CA midi CA soir CA total CA net
01-janv-12 Jour férié 46 22 24 467 427 22 24 467 427 894 747
02-janv-12 Dimanche 95 58 37 1 144 660 58 37 1 144 660 1 804 1 508
03-janv-12 Lundi 134 103 31 1 623 513 103 31 1 623 513 2 136 1 786
04-janv-12 Mardi 142 110 32 1 723 545 121 32 1 895 454 2 349 1 964
05-janv-12 Mercredi 207 157 50 2 343 877 173 50 2 577 877 3 454 2 888
06-janv-12 Jeudi 173 133 40 2 158 682 146 38 2 374 648 3 022 2 527
07-janv-12 Vendredi 206 139 67 2 355 1 473 139 80 2 355 1 768 4 123 3 447
08-janv-12 Samedi 137 47 90 911 1 686 47 108 911 2 023 2 934 2 453
09-janv-12 Dimanche 129 84 35 1 869 697 94 35 1 869 697 2 565 2 145
10-janv-12 Lundi 137 93 44 1 451 720 93 44 1 451 720 2 171 1 815
11-janv-12 Mardi 165 107 58 1 695 887 118 58 1 864 887 2 752 2 301
12-janv-12 Mercredi 172 129 43 2 042 705 142 43 2 247 705 2 952 2 468
13-janv-12 Jeudi 205 122 83 1 932 1 489 134 79 2 125 1 415 3 540 2 960
14-janv-12 Vendredi 239 144 95 2 528 2 170 144 114 2 528 2 604 5 132 4 291
15-janv-12 Samedi 175 57 118 1 080 2 426 57 142 1 080 2 911 3 991 3 337
Il existe deux types de contrats pour pouvoir avoir une certaine flexibilité du personnel :
• les contrats à temps complet. • les contrats à temps partiel.
Afin d’avoir le personnel nécessaire en fonction de l’activité prévu,
le responsable pourra ajuster la présence du personnel sur le plan-
ning grâce à ces types de contrats et grâce aux congés payés.
Il est aussi possible de gérer la présence du personnel grâce à
l’annualisation du temps de travail qui permet une répartition
de la durée du travail sur tout ou partie de l’année.
Cependant, chaque matin, à l’ouverture, et à la fermeture d’un
restaurant, il est nécessaire d’avoir au moins un cuisinier, une
personne à l’entretien, et un responsable.
Exemple d’un planning hebdomadaire
ENTREPRISE MOIS LUNDI MARDI MERCREDI JEUDI VENDREDI SAMEDI DIMANCHE
X octobre 24/10/10 25/10/10 26/10/10 27/10/10 28/10/10 29/10/10 30/10/10
CVTS-MIDI 110 151 146 148 184 81 115
1502
CVTS-SOIR 49 107 73 88 110 96 44
ENCADREMENT H.CONTRAT
STÉPHANE 39 1223 1015 repos repos 915 1122 915
VINCENT 39 1015 1223 1015 1223 1623 repos repos
XAVIER 39 repos repos 1223 1015 1015 1724 1223
GRILL 0
GUILLAUME 39 8 h15 h 11 h15 1724 11 h15 1724 repos 10 h15 h 10 h15 h repos
PASCAL 39 11 h15 1724 repos repos 12 h15 1724 repos 11 h15 1724 1123
PATRICK 39 repos 8 h15 h 9 h15 h 9 h15 h 11 h15 1724 11 h15 1724 repos
SALLE 0
SERGE 39 repos 1115 1923 1115 1923 1115 1923 1115 1923 1115 1923 repos
CHAFIA 25 1015 1015 1015 1015 1015 repos repos
ISABELLE 20 repos repos repos 11 h15 11 h15 1923 1115 1923
DOROTHÉE 20 11 h15 11 h15 11 h15 11 h15 11 h15 repos repos
OLIVIER 20 1215 1923 11 h15 11 h15 repos repos repos 1015
DOMINIQUE 5 CP CP CP CP CP CP CP
FRANCK 11 repos repos repos repos 1923 1923 12 h15
ENTRETIEN 0
ÉDOUARD 12 repos repos repos repos 2024 2024 1216
MICKAËL 25 1015 1115 1015 1015 1015 repos repos
A ctivité
À l’aide du document ci-dessus citez les compétences essentielles du cuisinier :
Générales :
– Le respect des normes (les fiches techniques)
– Le respect des normes d’hygiène (alimentaires et sur le matériel)
– La gestion des stocks (quantitative, qualitative, fraîcheur, DLC)
– L’entretien hygiénique de son matériel et des locaux de préparation
Au grill : MEP des viandes, MEP des accompagnements et garnitures, les prépa-
rations des plats
Aux buffets : les quantités en MEP, les préparations et les présentations des buffets.
Secondaires :
– Répondre au téléphone
– Noter les réservations
– Faire la réception des marchandises
a. C h o i x d e s f o ur n i s s e ur s
Afin de réduire les coûts d’achats, les entreprises choisissent leurs fournisseurs en fonction :
– de la qualité des produits ;
– de l’adéquation des produits en fonction du type de restauration :
• gamme de produits
• saisonnalité des produits
• circuits courts
• développement durable
– des prix d’achats.
Les grands groupes de restauration (ACCOR, SOGERES, SODEXO…), référencent des fournisseurs
au niveau national afin de créer de gros volumes d’achats pour obtenir des prix très compétitifs.
Une fois ces entreprises référencées, les responsables des restaurants devront acheter leurs matières
premières chez ces fournisseurs.
Il existe aussi dans certains cas la négociation de remise arriérée, c’est-à-dire que le fournisseur
reverse à l’entreprise de restauration, généralement en fin d’année, un certain pourcentage du chiffre
d’affaires réalisé.
Certains groupes de restauration ont également leur cuisine centrale de production. Ils revendent
ainsi leur production dans leurs unités de restaurations.
b . F i c h e t ec h n i q ue d e f ab r i c at i o n
La fiche technique de fabrication permet de connaître les coûts de fabrication tant sur
la matière première que sur le temps de fabrication.
Certaines fiches techniques sont élaborées en fonction du nombre de gestes qu’auront les cuisiniers
à faire lors de l’envoi. Afin d’optimiser au mieux la distribution, plus le nombre de gestes est réduit
lors de l’envoi, moins le nombre de cuisiniers présents sera important. Cela permet de contrôler et
réduire les frais de personnel.
Ce principe est également utilisé lors des mises en place de la production nécessaire au service.
La fiche technique permet également d’uniformiser et standardiser les productions dans les unités
de restauration et donc de maîtriser au mieux les coûts de production.
Exemple de fiches techniques de fabrication d’un restaurant de chaîne
Sujet : Gambas (non pelées) Sujet : Mousse au chocolat
N° 4.3.212 Date : nov.-12 N° 2.3.6. Date : nov.-12
SORTE DE POISSON Composition
Gambas non pelées cru – penaeus monodon black tiger Blancs d’œufs 2 kg
Emballage : carton de 6 3 1 kg Chocolat – galets 2,5 kg
Taille 13/15 Jaune d’œufs 200 g
Crème fraîche 2l
Composition Eau chaude 0,5 l
Plat à œuf Volume battu 15 l
5 gambas
60 grs mélange beurre/ail = 1 mesure 1/4 cup Blanc d’œufs
15 gr de persil haché frais = 1 mesure 1/3 cup blanc d’œufs frais
6 gr de mélange sel et poivre = 1 mesure teaspoon 5 ml emballé par 2 kg net
1 rince doigts bien agiter avant d’ouvrir
attention au DLC
COMPOSITION SEL ET POIVRE COMPOSITION BEURRE conserver au frigo
(carpaccio) ET AIL 20 PORTIONS Jaune d’œufs
2 kg de gros sel marin 1 kg beurre de ferme jaune d’œufs frais
1 kg poivre concassé 0,200 kg ail surgelé emballé par 2 kg net
mélanger bien le gros sel avec le poivre concassé chauffer le beurre avec l’ail attention au DLC
conserver au frigo
c . C o n t r ô l e d e s l i vr ai so n s
À chaque livraison il est indispensable de contrôler :
– que le bon de livraison correspond au bon de commande ;
– que les poids livrés correspondent aux poids facturés ;
– la température des produits livrés ;
– les DLC et DLUO ;
– la qualité des produits.
d . L a g e st i o n d e s st o c k s
Afin de maîtriser au mieux le coût matière d’une entreprise il est important d’avoir une bonne
gestion des stocks .
Aujourd’hui, cette gestion est souvent assistée par des logiciels qui permettent une gestion des
stocks efficace en temps réel :
> Les livraisons sont saisies et ajoutées au stock.
> Les ventes sont automatiquement déduites du stock.
> Les pertes sont déduites du stock.
> Les commandes sont générées en fonction des ventes et du stock restant.
Pour parfaire ce système il est important de faire régulièrement des contrôles-denrées de manière
physique. Ces contrôles permettent d’identifier rapidement :
– les pertes : plus de consommation que de vente (vols, casses…) ;
– rotation des stocks (first in – first out) ;
– DLC, DLUO.
Pertes Vol
Sécuriser les lieux de stockages.
Ouverture des sacs par le personnel à l’agent de
sécurité.
Pertes Sinistre (panne
Contrat de maintenance.
de chambre froide,
inondation) Vérifications régulières des installations.
Tous ces paramètres permettent d’optimiser au mieux la production d’un restaurant et ainsi acquérir
une bonne rentabilité.
Éléments de bases
Sauce mayonnaise
Vinaigre L PM
Décor
Assaisonnement
Gros sel PM
Sel fin/poivre PM
Piment de Cayenne PM
+ ASSAISONNEMENT 2 % 10,26
Annexe 2 :
Produits mis à votre disposition (prix en euro H.T.) :
– Sachets surgelés (2,5 kg/sachet) de :
• bâtonnets de carottes : 0,9 e/kg
• bâtonnet de navets : 1,2 e/kg
• petits pois : 1,3 e/kg
• haricots verts : 1,7 e/kg
– Flacon 750 ml de mayonnaise : 6 e
– Salade sachet 1 kg (IVe gamme) : 8 e/kg
– Œufs en sceau (150 pièces) : 21,90 e
– Tomate petite : 1,5 e/kg
– Assaisonnement
Décor
Tomates petites Kg 0,150 1,50 0,23
Salade sachet 1 kg Sachet 0,25 8 1,6
Œufs durs en seau Seau 0,25 21,90 1,1
Assaisonnement
Gros sel PM
Sel fin/poivre PM