Etro de Puissance
Etro de Puissance
Etro de Puissance
2. Objectifs Spécifiques
4. Contenu du Cours
4.1 Introduction
1.1.1 Définition
L'électronique de puissance doit son nom au fait que les montages
qu'elle concerne peuvent commander des dispositifs jusqu'à plusieurs
centaines de MW. Toutefois, il existe de nombreuses applications de
quelques Watts ou de quelques dizaines de Watts qui sont du ressort de
cette discipline.
On parlera d'électronique de puissance dans tous les cas où l'on
contrôle un flux d'énergie électrique par des composants
électroniques.
Cette notion de contrôle est à prendre au sens large ; elle s'applique
aussi bien au courant qu'à la tension et elle permet d'en imposer
l'amplitude, le sens, la fréquence, la modulation ou la phase.
1.2 Spécificité de l'électronique de puissance
1.2.1. Par rapport à l’électronique de signal
La plupart des disciplines de l'électronique sont liées à la transmission
et à la transformation d'informations analogiques (continues) ou
digitales (numériques) : on parle souvent d'électronique de signal.
L'électronique de puissance s'en distingue :
par le niveau de puissance, le plus souvent, comme l'indique sa
définition ;
par l'utilisation de composants spécifiques dont la technologie et
le comportement diffèrent sensiblement des composants de
signal, comme le montre le Tableau 1.1.
BJT
MOSFET
IGBT
On remarquera que :
- seule la diode ne possède pas d’électrode de commande: son allumage
se produit pour une tension anode-cathode positive supérieure à un
seuil V*; l’extinction est provoquée par une polarisation inverse,
2.1. Introduction
a. La valeur nominale
C’est la valeur pour laquelle la résistance a été fabriquée. La valeur
nominale est toujours indiquée sur le corps de la résistance à l’aide
d’un code de marquage (en clair ou en code de couleur). En d’autres
termes, c’est la valeur théorique indiquée sur l’élément avec le code des
couleurs ou en chiffres (Ω,KΩ, ou MΩ).Exemples : 6R8, 4K7, 1M
~9~
b. La tolérance
C’est la valeur relative exprimée généralement en pourcentage de la
valeur nominale et qui détermine la précision exigée sur la valeur
nominale. Ou c’est l’écart admissible de la résistance réelle par rapport
à la valeur nominale en [%] (+/-).
c. La puissance nominale
C’est la puissance admissible que peut dissiper la résistance d’une
façon permanente en air calme sans être détériorée ; à la pression
atmosphérique normale et pour une température ambiante qui doit
rester inférieure à 40C
d. La tension nominale
Elle représente la tension maximale que la résistance peut supporter à
ses bornes sans qu’elle puisse s’échauffer exagérément. Celle-ci est
intimement liée à la puissance nominale de la résistance.
e. Le coefficient de température
On appelle coefficient de température, la variation relative de la
résistance due à une variation absolue de la température ambiante de
1C.
f. Le facteur bruit
Les résistances produisent à leurs bornes une tension parasite. Cette
tension est due à l’agitation thermique des molécules en fonction de la
température absolue exprimée en degré Kelvin (0K= -273C).
g. La stabilité
On dit qu’une résistance est stable, lorsqu’après un long usage (plus de
cinq ans), sa valeur reste de celle qu’on avait à l’origine.
2.2.2.2. Marquage des résistances
- Marquage direct.
- Code des couleurs.
~ 10 ~
A. Marquage Direct
Exemple : 10KΩ 5%
LETTRE TOLERANCE
B 0,1%
C 0,2%
D 0,5%
E 1%
G 2%
J 5%
K 10%
M 20%
Exemples :
275 J = 27.105 5%
275 J = 27.105 5%
~ 11 ~
- Suivant les spécifications NFC 93011, l’expression des unités se fait à
l’aide des lettres suivantes :
Exemples
33K = 33K
10 = 10R
47 M = 47 M
4,7 Ω = 4E7
Notons également que les séries E12 et E24 comportent deux chiffres
significatifs ; elles sont marquées soit en clair soit en code de couleur
à quatre bandes.
~ 12 ~
Les séries E48, E96 et E192 nécessitent trois chiffres significatifs,
elles sont marquées soit en clair, soit en code de couleur de cinq
bandes. E192 est exclusivement codé en clair.
Digit
argent 10-2 + 10 %
or 10-1 +5%
Noir 0 0 100
Orange 3 3 3 103
Jaune 4 4 4 104
Violet 7 7 7 0,10%
Gris 8 8 8 0,05%
3.- Le dernier anneau est soit or soit argent pour la série E12
4.- Le dernier anneau est soit marron, soit rouge pour les séries E24 et
E48
2.- L’anneau de tolérance est plus espacé par rapport aux autres
anneaux
1º) Les résistances à trois couleurs qui ont le même principe que les
résistances à quatre couleurs. L’absence de cette quatrième couleur,
signifie que la tolérance est de 20 %.
~ 14 ~
2º) Les résistances à six couleurs qui ont le même principe que les
résistances à cinq couleurs, mais la sixième couleur indique le
coefficient de température.
Exemples
b) 10.102 5% =1 K 5%
a) En série
2. Diode Zener
Le boîtier d’un DIAC ressemble à celui d’une diode mais le trait repère
est situé au milieu. Plus rarement, c’est un boîtier plastique genre
transistor mais avec deux pattes seulement, ne pas tenir compte de
l’orientation du méplat de ce boîtier puisqu’un DIAC n’a pas de polarité.
~ 21 ~
2.3.3 Le Thyristor
1. Bref historique
Le thyristor est un élément à semi-conducteur qui a été développé par
la société General Electric aux Etats-Unis vers 1957 et a été lancé sur le
marché au début des années 1960.
Le mot “thyristor” vient de la contraction de thyratron (nom d’un
dispositif à tube qu’il remplace) et transistor. La dénomination anglaise
est “thyristor” ou "Silicon Controlled
Rectifier" (SCR).
2. Structure des thyristors
Un thyristor est un dispositif à quatre couches PNPN et à troisième
borne, la gâchette (figure 1.12). Un thyristor 2 000 V, 300 A est
typiquement une tranche de silicium de diamètre de 30 mm et
d'épaisseur de 0,7 mm.
b) Definition
Le thyristor GTO (Gate Turn Off).C’est un composant semblable au
thyristor sauf qu’il peut être bloqué par inversion du courant de
gâchette.
Ce sont des thyristors appelés aussi thyristor à blocage. Une impulsion
négative sur la gâchette assure le blocage des thyristors. Il existe des
thyristors GTO jusqu'à 400 A sous 2500 V.
c) Symbole
A
A
ou encore
ou
K
G
G
K
K
d) Avantage essentiel du GTO
e) Utilisation du TGO
Le GTO est utilisé pour les fortes puissances (> 100 kW) :
- traction électrique ;
- variation de vitesse des moteurs à courant continu (hacheurs) ;
- alimentation sans coupure (onduleurs) ;
- systèmes d’allumage automobile ;
- modulateurs radar
- Dans les montages où la commutation forcée est nécessaire ;
- Dans les montages où la rapidité de commutation est importante
(exemple : onduleur PMW- pulse width modulation-onduleur à
largeur d’impulsion)
- Les caractéristiques des GTO dispersées, ce qui ne permet pas
leur mise en parallèle ou en série ; ce qui limite leur utilisation.
2.3.5. TRIAC (TRIode Alternative Current)
C’est en 1964 qu’est apparu sur le marché un dispositif assurant la
mise en conduction et le blocage des deux alternances d’une tension
alternative par une seule électrode (la gâchette). Ce composant à trois
électrodes a été appelé TRIAC (Triode Alternative Current).
~ 25 ~
C’est un composant constitué de deux thyristors montés en tête-bêche,
mais il ne comporte qu’une seule gâchette.
Fonctionnement
Pas de courant de gâchette → aucun courant ne circule entre A1 et A2 :
le triac est bloqué. Une impulsion de courant de gâchette IG met en
conduction Th1 ou Th2 par l’intermédiaire de l’élément auxiliaire Γ
suivant la polarité de la tension VA2A1.
Si on prend A1 comme référence des potentiels :
- Th1 conduit lorsque VA2A1<0 ;
- Th2 conduit lorsque VA2A1>0.
2.3.6. Les Transistors
Alimentation à découpage
Commande des moteurs
Génération d’impulsions, etc.
a) Symbole
c) Fonctionnement en commutation
Figure 2.22
Figure 2.23
~ 28 ~
2.2. Transistor IGBT (Integrated Gate Bipolar Transistor)
a) Symbole:
Figure 2.24
3.1 Introduction
Parmi ces cinq électrons périphériques, quatre forment des liaisons avec
des atomes de silicium, le cinquième devient un électron libre. Les
atomes d’impuretés sont appelés donneurs (d’électrons). Ils deviennent
des ions positifs fixes par rapport au cristal
~ 30 ~
Si
4 liaisons
Electron libre
Si Impureté Si
Si
3.4 La jonction PN
- +
- - + +
Electrons minoritaires Trous minoritaires
- - - + + +
- - - + + +
- - - + + +
P - N
Autour de la jonction PN, les électrons libres qui ont une concentration
très élevée dans la région N diffusent vers la région P où ils ont une
concentration très faible.
Zone de transition
- - - + + +
ED
- +
- - + +
- - - + + +
- - - + + +
- - - + + +
-
P N
Les ions fixes de la zone de charge d’espace créent un champ électrique
ED appelé champ de diffusion, dirigé de la région N vers la région P (des
charges positives vers les charges négatives, comme dans un
condensateur).
~ 32 ~
3.4.2. Potentiel dans la jonction PN
Zone de transition
ED
N
P
P N
Électrons majoritaires
ID
P N
Trous majoritaires
P N
La jonction est alors traversée par un double déplacement de porteurs
minoritaires :
~ 34 ~
Électrons minoritaires
IS
P N
Trous minoritaires
ID
IF=ID-IS=0
P N
IS
V
+ -
Axe de transition
ID
Courant direct
N
P
IF=ID-IS IS
ID et IS est :
𝑒𝑉
𝐼𝐷= 𝐼𝑆 (𝑇)𝑒𝑥𝑝 ( )
𝑘𝑇
Avec :
e= 1,6.10 -19 C;
𝑒𝑉
𝐼𝐹= 𝐼𝑆 (𝑇) [𝑒𝑥𝑝 ( ) − 1] ≈ 𝐼𝐷
𝑘𝑇
zone de transition
ID
Courant inverse
N IR=IS-ID
P
IS
I
Courant de diffusion
(Majoritaires)
-IS V
Courant de saturation
(Minoritaires)
4.1 Introduction
Les montages fondamentaux de l'électronique de puissance seront
présentés dans ce chapitre dans leurs grands principes. Le cours et les
travaux pratiques s’efforceront de mettre en évidence, pour chaque
montage ce qui suit:
les applications actuelles et futures
les semi-conducteurs les plus appropriés ainsi que les contraintes
particulières que ce montage leur fait subir
les performances que l'on peut en attendre
les principes de l'électronique de commande et de protection en
soulignant le rôle fondamental de l'électronique digitale, des
microprocesseurs et des circuits intégrés spécialisés
la liaison avec l'électronique de régulation
les difficultés de la conception et de la mise en œuvre de chaque
montage.
Enfin on examinera brièvement les entraînements industriels les plus
courants, en courant continu comme en courant alternatif.
4.2. Les relais statiques
4.2.1. Notion de relais
a) Définition
Un relais statique (SSR : Solid state relay) permet d’ouvrir ou de fermer
un circuit électrique de manière comparable à un relais
électromécanique (EMR : Electromechanical relay).
La figure 4.1 montre le montage le plus simple : un interrupteur
commandé électriquement dans un circuit à courant alternatif
alimentant une charge donnée.
Figure 4.5. Commande d’un relais statique sur une charge inductive
Il existe deux modes de fonctionnement pour des relais statiques AC :
– la commutation asynchrone ou instantanée pour laquelle la fermeture
de l’interrupteur électronique s’effectue « instantanément »,
~ 40 ~
– la commutation synchrone ou au zéro de tension pour laquelle la
fermeture de l’interrupteur électronique s’effectue au passage à zéro de
la tension.
Dans les deux cas, l’ouverture de l’interrupteur électronique s’effectue à
la première annulation du courant d’anode qui suit la suppression du
signal de commande.
4.3. Les gradateurs
4.3.1. Fonction des gradateurs
Les gradateurs sont destinés à moduler la valeur de la tension
alternative efficace appliquée à une charge comme une lampe, une
résistance de chauffage ou un moteur électrique (série universel ou
asynchrone). Il existe deux types de gradateurs: les gradateurs
fonctionnant par ondes entières et les gradateurs à commande de
phase.
4.3.2. Les gradateurs en ondes entières
La figure 4.6 illustre le fonctionnement du gradateur par ondes entières.
C’est un cas particulier de l’interrupteur statique avec :
- une synchronisation de la commande au passage par 0 de la tension
du réseau
- des impulsions de commandes de période NT et de largeur nT (où T est
la période du réseau, n et N des nombres entiers, n ≤ N).
(Figure 2.32)
• Fonctionnement
VD
I
V R
VR
Solution
𝑉 − 𝑉𝐷
V = VD + VR 𝐼= 𝑅
10 − 6
Or VR = RI = = 4.10−4 A
104 ก
V = VD + RI I = 0.0004 A ou 0,4 mA
i
D1 D2
u R
D4 D3
Solution
𝑉𝑚𝑜𝑦 25
Veff = = = 27,7 𝑉 ≈ 28 𝑉
0,9 0,9
𝑉𝑚𝑜𝑦 25
b. 1. 𝑖 = 𝐼𝑟𝑚𝑜𝑦 = = = 2,5 𝑚𝐴
𝑅 10
2. 𝑖𝑚𝑎𝑥 = ? Vmax = √2 Veff = 1,41 X 28 = 39,48 V
𝑉𝑚𝑎𝑥 39,48
imax= 𝑅
= 10
= 3,948 𝑚𝐴
𝐼𝑟𝑚𝑜𝑦 2,5
3. id = ? 𝑖𝐷𝑚𝑜𝑦 = = = 1,25𝑚 𝐴
2 2
𝑉𝑚𝑜𝑦 25
4. Veff ?Veff= = = 27,7 𝑉 ≈ 28 𝑉
0,9 0,9
𝑉𝑚𝑎𝑥 39,48
Veff= = = 28 𝑉
√2 1,41
𝑉𝑒𝑓𝑓 28
5. Ieff= = = 2,8 𝑚𝐴
𝑅 10
Id = ?
𝐼𝑒𝑓𝑓
𝐼𝑑 =
√2
2,8
𝐼𝑑 = = 1,98 𝑚𝐴
1,41
C) 1. R’ = ?
R’ = 5,5 Ω
2. Temps de charge
𝑄 50
𝑡 = = = 20 ℎ
𝐼𝑚𝑜𝑦 2,5
B
E’
e ~ u R
Solution
a. Valeur moyenne ou u
𝑉𝑚𝑎𝑥 2.230.1,41
𝑢 = 𝑈𝑚𝑜𝑦 = 2 = = 206,56 𝑉
𝜋 3,14
Avec Vmax=√2.Veff
b. Détermination de la résistance R
𝑈𝑚𝑜𝑦 = 𝐸 ′ + 𝑅𝐼𝑚𝑜𝑦
c. Puissances dissipées
𝑃 = 𝐸 ′ . 𝐼𝑚𝑜𝑦
= 120.3,5
= 420 W
~ 62 ~
c2. Puissance dissipée dans la résistance R
𝑃𝑅 = 𝑅𝐼 2
𝑃𝑅 = 25. (3,5)2
𝑃𝑅 = 25.12,25
𝑃𝑅 = 306,25 𝑊
Solution
𝑈𝑧 = 25 𝑉 P=?
𝐼𝑧 = 2000 𝑚𝐴 ≈ 2 𝐴
𝑃 = 𝑉𝑧 . 𝐼𝑧
= 25.2
𝑃 = 50 𝑤
D1 D1 E
Uc
R
T1 T1 L
Solution
𝑉
a. 𝑈𝑐 = (1 + 𝑐𝑜𝑠 ∝)
𝜋
110
= (1 + 𝐶𝑜𝑠 45°)
3,14
110
= (1 + 0,707)
3,14
= 35,03 (1,707)
= 59,79 𝑉 ≈ 60 𝑉
𝑈𝑐 − 𝐸 60 −40 20
b. 𝑖𝑐 = = = = 2𝐴
𝑅 10 10
𝑖𝑐 2
c. 𝑖𝑑 = = =1𝐴
2 2
ic
u
u
L Rî
u 150V
uc 100V
R
𝑇 𝑇 3𝑇 t
0
T
6 2 2
Solution
∝ = 𝑤 .𝑡 𝑢 = 𝑢 sin 𝑤𝑡
𝜋
𝑢 = 24 √2 sin 100 .𝑡
2
𝜋 180 𝑟𝑑
a. 𝑤 = 100 2 = 100 . = 9000
2 𝑠
∝ = 9000 . 0,004
∝ = 36°
b. 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑈𝑒𝑓𝑓 √2
= 24√2
= 24.1,41
= 33,84 𝑉
S
u Commande R
Solution
a. R = 10 Ω I =? U = R.I
𝑈 45
U = 45 V 𝐼= = 10 = 4,5 𝐴
𝑅
𝑈𝑚𝑎𝑥
b. 𝑈𝑒𝑓𝑓 = 30 𝑉 Imax=? 𝐼𝑚𝑎𝑥 = 𝑅
𝑅 = 10 Ω 𝑈𝑚𝑎𝑥 = 𝑈𝑒𝑓𝑓 . √2
= 30. 1,41
= 42,3 𝑉
42,3
𝐼𝑚𝑎𝑥 = = 4,23 𝐴
10
~ 66 ~
BIBLIOGRAPHIE