Bio 331

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07/08/2021

SYSTÈME NERVEUX ORGANISATION


GENERALE ET FONCTIONNELLE

Objectif global : Comprendre l’organisation générale du système nerveux

Objectifs spécifiques:
A la fin de ce cours l’étudiant doit être capable de:
- Énumérer les critères de classification du SN
- Reconnaître sur le plan anatomique et fonctionnel les différentes parties du SN
- Expliquer les mécanismes physiologiques de transmission du message nerveux

Plan

Introduction
I- SNC: structure
II- SNP: structure et classification
III- Fonctions des cellules nerveuses

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Introduction 1
-Survie des êtres vivant basée sur la capacité de s’informer sur l’environnement
pour y adapter leur comportement: couple Information-Action

- Survie de multicellulaire exigence d’un mécanisme de régulation et de


coordination des activités des cellules qui le constituent

- Les fonctions physiologiques des pluricellulaires sont sous le contrôle de deux


systèmes :

 Le système endocrinien utilise les messagers chimiques (hormone)

 Le Système nerveux coordonnant toutes les grandes fonctions même le


système endocrine

Introduction 2

- Les appareils anatomiques de ces fonctions essentielles centrées sur le couple


information-action sont les appareils de la vie de relation qui se composent de :

 l'appareil de la locomotion (squelette, articulations, muscles) étudié ailleurs ;


 l'appareil de l'innervation
 l'appareil sensoriel (organes du toucher, du goût, de l'olfaction, de la vue et de
l'audition)
- Connaître le fonctionnement du système nerveux suppose la connaissance de son
organisation.

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Organisation du SN

- Du point de vue organisation deux critères permettent de classer le SN:

 Critère anatomie: basé sur l’organisation anatomique du SN


- SNC
- SNP
 Critère fonctionnel: basé sur le fonctionnement physiologique du SN
- SN Somatique
- SNA
- Remarque : Cette division d’ordre fonctionnelle s’ajoute à la division
anatomique SNC/SNP mais ne s’y superpose pas : Les structures nerveuses
participant aux SN autonome et somatique appartiennent aux 2
composantes anatomiques : SN central et SN périphérique.

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Système nerveux périphérique

La distribution aux organes effecteurs (muscles) des programmes


moteurs centraux s’effectue grâce au système nerveux périphérique.

-Il comprend:

 Les nerfs crâniens (12 paires)

 Les nerfs rachidiens (ou spinaux) qui peuvent s’organiser


en plexus puis en troncs nerveux (nerfs) périphériques. 31 paires

SNC: Structure

Le système nerveux central est protégé par son contenant, osseux: crâne et rachis.

-Il comprend l’encéphale composé de cerveau, le tronc cérébral, le cervelet et la


moelle épinière.

-Son organisation comprend systématiquement de la:

substance grise (les noyaux des neurones) périphérique et superficielle au


niveau du cerveau mais central au niveau de la ME

substance blanche (les axones). Disposition centrale au niveau du cerveau et


périphérique au niveau de la ME

Ces structures ( SB et SG) sont protégées par des membrane appelées méninges

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Cellules du SNC: neurone et cellules gliales


NB: les cellules nerveuses ou neurones seront décrites dans le SNP

 Les neurones sont parmi les cellules les plus spécialisées de


l’organisme. Leur physiologie tend vers un seul but,
l’élaboration et la transmission de l’information nerveuse
d’un bout à l’autre du SN.

 Leur différenciation est si poussée que les neurones sont


incapables de se développer et de survivre seuls. Ils dépendent
de cellules de soutien : les cellules gliales.

 Les cellules gliales sont donc indispensables à la survie et à la


maturation des neurones (rôle trophique).

 Enfin, la glie réagit aux traumatismes neuronaux en participant à


la cicatrisation ou la réparation des lésions

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Cellules gliales ou cellules de la névroglie

Les astrocytes
Les astrocytes régulent la concentration
de diverses substances contenues dans le
milieu cellulaire.

Ils assurent les échanges nutritifs:


- apports de nutriments (glucose, oxygène)
et d’autres molécules trophiques
(hormones et autres)

- et évacuations de déchets métaboliques,


élimination des neurotransmetteurs,
formation de la cicatrice gliale lors de
traumatisme. Un astrocyte émet des pieds astrocytaires permettant
les echanges nutritifs et trophiques entre les neurones
centraux et la circulation sanguine d’une part et le
liquide céphalo-rachidien d’autre part

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les oligodendrocytes

Les oligodendrocytes sont à l'origine


de la gaine de myéline formée autour
d'un très grand nombre d'axones du
système nerveux central et de la
moelle épinière.
La gaine de myéline, est un isolant
électrique qui facilite la conduction
de l’influx nerveux le long de
l’axone.
La gaine de myéline est interrompue
à intervalles réguliers par les nœuds
de Ranvier.

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Les cellules de la Microglie

 La microglie est un type de cellule qui s'occupe en quelque


sorte de "faire le ménage", c'est-à-dire de libérer le milieu
extracellulaire de tous les déchets cellulaires environnants.

 Les Cellules microgliales assurent la défense du SNC contre


les attaques virales et bactériennes, elles sont macrophages.

Les cellules épendymaires et les cellules choroïdiennes


 Les Cellules épendymaires tapissent les cavités internes de
l’encéphale et constituent une barrière entre le liquide céphalo-
rachidien et le tissu nerveux

 Les Cellules choroïdiennes sécrètent dans le système cavitaire


du SNC, le liquide céphalo-rachidien (LCR).

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Résumé: organisation du SN

Notion importante des différentes voies

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Classification des fibres nerveuses

-Les Fibres Sensitives

 Existence de 4 catégories différenciées selon leur calibre et leur vitesse de


conduction nerveuse.

 Groupe I : ce sont des fibres myélinisées de gros calibre. Elles transportent les influx de la
sensibilité proprioceptive inconsciente.
 Groupe II : moins volumineuses, elles transmettent les influx de la sensibilité tactile épicritique
et proprioceptive consciente.
 Groupe III : moins volumineuses et à vitesse de conduction lente, elles transmettent les influx
des sensibilités thermiques.

 Groupe IV : fibres très minces, sans gaine de myéline, elles jouent un rôle dans la transmission
de la douleur.

 Existence de 2 types de classifications classiques : la classification de LLYOD et


la classification de ERLANGER et GASSER.

Tableau : Classification des fibres nerveuses sensitives selon Lloyd et Erlanger-Grasser

Classification de LLOYD Classification de


ERLANGER-GASSER
Classification fonctionnelle Calibre

Systèmes sensitifs Modalités


___________________ ____________ Fuseaux N.M. : Ia A ++++
Système spino - cérebelleux Sensibilité proprioceptive Organes NT : Ib 20
inconsciente

Sensibilité tactile épi-


Système lemniscal critique + Sensibilité II A +++
(informations) proprioceptive
Consciente (sens
articulaire ou sens des
positions)
+ Pallesthésie

Sens. thermiques
Système extra – lemniscal Sens. tactile III A ++
(alarme) protopathique -------------------- ------------------- ----------
-------------------Sensibilité IV A +
douloureuse

Fibres préganglion-naires
Système nerveux vegetatif (myélinisées) B
-------------------- -------------------
Fibres post-ganglionnaires C
(amyéliniques)

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- Les Fibres Motrices

-Il existe dans les nerfs périphériques deux sortes de fibres nerveuses
motrices dont les corps cellulaires sont dans la substance grise de la
moelle.

 Motoneurones Alpha (alphaphasiques et alphatoniques) dont


l’axone innerve les fibres musculaires squelettiques et sont
responsables de l’activité musculaire du mouvement

 Motoneurones gamma qui innervent la partie musculaire des


fuseaux neuro - musculaires et sont responsables de la régulation du
tonus musculaire.

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Les cellules de Schwann

Les cellules de Schwann sont des cellules particulières qui forment une gaine
isolante, composée de myéline qui s'enroulent autour des fibres nerveuses.

Les cellules de Schwann:


- Forment un soutien trophique pour les neurones au cours du développement
nécessaire à leur survie et à leur maturation
- Facilitent la conduction de l’influx nerveux le long des fibres
- Participent à l’Homéostasie périaxonique et synaptique (équilibre ionique)
- Régulent la libération de neurotransmetteurs (plaque motrice)
- Éliminent des neurotransmetteurs libérés

La cellules de Schwann a une position à part dans le SN car elle est la seule
capable de permettre la réparation des fibres nerveuses sectionnées.

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Principale fonction des neurones

Chaque neurone est doté de propriétés spécifiques lui permettant


d'assurer sa fonction :
il est excitable ; stimulé par un stimulus physique ou chimique
d’intensité convenable, il répond en développant un signal
bioélectrique appelé le potentiel d’action (PA) ;

 il est capable d'assurer la propagation, la conduction de ce PA


jusqu'à l’extrémité de ses prolongements ;

 il est en mesure de transmettre sa propre excitation aux


éléments cellulaires post-synaptiques.

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Potentiel de repos: Composition ionique des milieux intra et extracellulaire

- la répartition des ions de part et d’autre de la membrane d’un


neurone est inégale

Intracell. (mM)
[Na+]=14 Extracell. (mM)
[K+]=140 [Na+] = 140
[Ca2+]= 10-4 [K+]= 3
[Cl-]=14 [Ca2+]=1
[P-] = 125 [Cl-] = 144
[P-] = 0

P- =Molecules organiques chargé négativement (glut.,


Asp., Ac.Am., protéines…) mais également HCO3-, PO32-

Genèse de PA et conduction de l’influx

Au repos, ces ions ont en


permanence tendance à diffuser
selon leur gradient de concentration,
soit à sortir pour le K+ et à y rentrer
pour le NA+.
Quand le nerf est stimulé, la
perméabilité de la membrane
cellulaire du nerf à ces ions se
modifie.
On note une entrée d'ions Na+, ce qui provoque une dépolarisation
(PA): l'intérieur devient momentanément + et l'extérieur devient -.

Le déplacement d’onde de négativité de proche en proche ou en bond


saltatoire explique la conduction de l’influx au niveau de l’axone ou
de la fibre

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Influx nerveux: Transmission synaptique

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Neurotransmetteurs

Il existe 3 variétés de neurotransmetteurs selon leur nature:

- Acides aminées GABA (acide gamma butyrique)


acide glutamique

- Amines biogènes sérotonine


dopamine
noradrénaline

- Peptides Endorphines
enképhaline
- Ester de choline Acétylcholine

1 synapse = 1 neurotransmetteur = un récepteurs

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Phénomène de somation: intégration nerveuse

 Dans la plus part des synapses l’arrivée d’un potentiel d’action


est insuffisant pour provoquer l’apparition d’un potentiel d’action
post synaptique. Il est sous liminaire.

Afin de déclencher le potentiel d’action, les effets de plusieurs


stimuli pré synaptique vont donc devoir s’additionner.

Il y a deux modalités pour la somation :


-15 ms entre le PA post synaptique pour permettre a un autre PA
d’arriver avant l’arrêt du premier. SOMATION TEMPORELLE
- Les cellules post synaptiques reçoivent de très nombreux stimuli
post synaptique par l’intermédiaire de synapses très rapprochées les
unes des autres. SOMATION SPATIALE

Phénomène de somation: intégration nerveuse

 Ces deux phénomènes sont à l’origine d’une propriété essentiel


du SN : l’INTÉGRATION (la somme).

Un neurone relié a une synapse et a d’autre neurone il reçoit


simultanément beaucoup d’information donc autant de libération
de neurotransmetteurs inhibiteur (PPSI) ou excitateur (PPSE).

La somme algébrique de toutes ses actions détermine le


comportement.

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Système nerveux autonome (SNA) : Anatomie


et systématisation

Objectif global : Placer le SNA dans l’organisation générale et fonctionnelle du SN

Objectifs spécifiques:
A la fin de ce cours l’étudiant doit être capable de:
- Mettre la différence entre le SN cérébrospinale et le SNA
- Enumérer les rôles du SNA
- Faire la systématisation du SNA

Plan

I- Généralité
II- Les efférences autonomes et les afférences viscérales
III- Systématisation du système neurovégétatif

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Généralités
 Rappel : éléments du système nerveux périphérique

Généralités
 Le système nerveux végétatif est chargé de l’innervation du
milieu intérieur; il est:
 Moteur pour tous les muscles lisses (viscères, glandes)
 Sensitif pour les viscères même si les afférences sont males
connues
 Il est composé de 2 systèmes anatomiques aux réactions
paraissant antagonistes, mais en fait complémentaires:
-Partie sympathique (ex orthosympathique): ergotrope, c'est à dire
productrice d'énergie, donc prépare l’organisme à l’action.
- Partie parasympathique: trophotrope, c'est à dire animatrice de
fonctions métaboliques, restauratrices d'énergie, prépare le corps au
repos

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Organisation générale du SNA vs SNS

Efférences autonomes

 En fonction de l’origine des neurones pré-ganglionnaires, de la


position des ganglions et de neuromédiateurs libérés par les
neurones post-ganglionnaire, on classe les efférences autonomes:

 Système sympathique

 Système parasympathique

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Origine des neurones pré-ganglionnaires


Les corps cellulaires des neurones pré-
ganglionnaires du système parasympathique se
trouvent dans la partie sacrée de la moelle et
dans le tronc cérébral donc ses voies végétatives
suivent les nerfs crâniens et le plexus sacré.

Les corps cellulaires de tous les


neurones pré-ganglionnaires
orthosympathiques sont situés
dans les régions médullaires
thoracique et lombaire supérieure.
Voies végétatives : rameaux
communicants blancs dans la
moelle, nerfs splanchniques
(entre chaîne sympathique
latéro-vertébrale et viscères)

Position des ganglions


 Chaîne sympathique latéro-vertébrale: le long de la colonne
vertébrale (ganglions cervicaux, thoraciques, lombaires, sacrés,
connectés entre eux).

 Ganglions pré-viscéraux situés proche des viscères pour le


système parasympathique.

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Neuromédiateurs
 Neurones pré-ganglionnaires: acétylcholine libérée; récepteurs
nicotiniques, pour les para et ortho sympathiques.

 Neurones post ganglionnaires:

 Sytème parasympathique: libération Ach; récepteurs


nicotinique (excitateur), muscariniques M1-5 ( M3 muscle lisse
excitateurs ou M2 cœur inhibiteurs)

Système sympathique: libération de noradrénaline;


récepteurs α et β adrénergiques
Excitateurs: Alpha1 : (muscle lisse vasculaire, génito-urinaire)
Beta1 : (cœur )

Inhibiteurs: Alpha 2
Beta 2 (muscle lisse vasculaire, bronchique, intestinal)

Afférences viscérales
 Les voies sensitives informent d’un dysfonctionnement
viscéral (physiologique ou pathologique)

sensation de faim, besoin urinaire, appendicite, contractions


utérines,…

 En l'état actuel de nos connaissances, nous ne pouvons pas y


reconnaître des afférences ortho- et parasympathiques

 Les afférences viscérales pas plus que les afférences somatiques


n'ont d'effets limités au système efférent qui correspond aux
mêmes organes

 Les afférences viscérales peuvent avoir un effet sur le système


efférent somatique et vice versa.

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Systématisation du système neurovégétatif: centres

 Centres cérébraux: hypothalamus (« cerveau végétatif »)

Systématisation du système neurovégétatif: centres

 Centres du tronc cérébral: dans la substance réticulée se trouvent


les noyaux du parasympathique crânien dont le très important
noyau cardio-pneumo-entérique qui est à l'origine du nerf vague ou
le X (ou pneumogastrique).

 Centres médullaires cervico-thoraco-lombaires du sympathique:


dans la région centrale de la moelle 2 colonnes parallèles

 colonne intermédio-médiale
 et intermédio-latérale.

 Centres du renflement lombaire: noyaux de parasympathique


pelvien

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Systématisation du système neurovégétatif: voies


végétatives et ganglions
 Les voies végétatives du système parasympathiques suivent les
nerfs crâniens et le plexus sacré pour atteindre respectivement les
ganglions pré-viscéraux de la tête, du cou et de plexus du bassin

 Les voies végétatives du sympathique quittent la moelle épinière


thoracique et lombaire se rendent aux ganglions de la chaîne
sympathique latéro-vertébrale. Ceux sont les rameaux communicants
blancs (car myélinisés).
Les ganglions de la chaîne sympathique latéro-vertébrale donnent
aux viscères et glandes de la tête, du cou, du thorax, de l'abdomen et du
pelvis des rameaux sympathiques appelés nerfs splanchniques. Ils
donnent en plus les rameaux communicants gris, qui retournent aux
nerfs spinaux, pour être distribués dans les régions somatiques du corps
(innervation artérielle des membres et des parois du tronc).

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α- Fibres sympathiques motrices


- Celles qui naissent de la colonne intermédio-latérale gagnent la chaîne
sympathique latéro-vertébrale, où elles font synapse, puis retournent au nerf spinal
par le rameau communicant gris. Elles sont responsables de la vaso-motricité des
membres et des parois du tronc.
- Celles qui naissent de la colonne intermédio-médiale traversent la chaîne
sympathique latéro-vertébrale, puis elles forment les nerfs splanchniques qui
atteignent les ganglions pré-viscéraux, où elles font synapse. Le neurone suivant
atteint le viscère.

β- Fibres sympathiques sensitives


Elles montent dans les nerfs splanchniques. Leur corps cellulaire est dans la chaîne
latéro-vertébrale. Elles pénètrent dans le nerf spinal et sa racine dorsale. Dans le
ganglion spinal, elles s'articulent avec un interneurone, lui-même connecté avec les
voies sensitives cérébro-spinales. Il y a là, un point de convergence entre les
sensibilités végétative et cérébro-spinale, explication de la douleur projetée. Le
neurone suivant atteint la colonne sensitive végétative dans la moelle.

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Application
- Il y a là, un point de convergence entre les sensibilités végétatives
et cérébro - spinales (explication de la douleur projetée). Le
neurone suivant atteint la colonne sensitive végétative dans la
moelle.
- En application
- Comme pour les dermatomes sensitifs somatiques, il existe,
superficiellement, des territoires végétatifs cutanés (vaso -
motricité, glandes sudoripares et sébacées, muscles érecteurs des
poils...).
- Les territoires végétatifs cutanés correspondent aussi à la
projection pariétale des viscères profonds (Zone de Head).

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Effets du SNA sur organes cibles

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Effets du SNA sur organes cibles

Effets du SNA sur organes cibles

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ME ANATOMIE DESCRIPTIVE ET FONCTIONNELLE

Objectif global : Placer la ME dans l’organisation anatomique et fonctionnelle du SN

Objectifs spécifiques:
A la fin de ce cours l’étudiant doit être capable de:
- Maîtriser l’organisation anatomiques de la ME
- Réaliser la systématisation de la ME
- Comprendre les mécanisme de transmission de la douleur

Plan
I- Morphologie externe
II- morphologie interne
III- Anatomie fonctionnelle

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Morphologie externe
La moelle présente deux renflements : un renflement
cervical et un renflement lombaire qui correspondent
à la naissance des plexus (plexus brachial et plexus
lombo-sacré).

Cordon de tissu nerveux situé dans le canal vertébral


et s’étendant de la première vertèbre cervicale à la
deuxième vertèbre lombaire.

Morphologie externe
 La partie la plus inférieure de la moelle s’appelle le cône
terminal, prolongé par le filum terminale.
 ME placée dans une enveloppe fibreuse : les méninges

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Morphologie externe

L’extrémité inférieure de la moelle ne descend pas en dessous de


la deuxième vertèbre lombaire et le cul de sac dural inférieur
s’arrête au niveau de S2.
 La surface de la moelle épinière est parcourue par des sillons
verticaux.
 Face ventrale, fissure médiane ventrale (+ large).
 Face dorsale, sillon médian dorsal.
 Latéralement, sillons collatéraux ventraux et dorsaux
correspondant à l’émergence des fibres nerveuses qui forment
les racines d’un nerf spinal.

Morphologie externe

31 paires de nerfs spinaux partent de la


ME.
Deux racines proche de la ME.
Racine dorsale, sensitive
Racine ventrale, motrice
D’où nerf spinal mixte.
ME donne naissance :
8 nerfs spinaux cervicaux (de C1à C8)
12 nerfs spinaux thoraciques (T1 à T12)
5 nerfs spinaux lombaires (L1 à L5)
5 nerfs spinaux sacrés (S1 à S5)
1 nerf spinal coccygien (C1).

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• Chaque nerf rachidien se divise en 2 branches :

• une petite branche postérieure grêle pour la motricité et la


sensibilité axiale ( région dorsale et la peau)

• et une branche antérieure plus volumineuse qui conserve la


direction du nerf rachidien et se distribue aux parties latérales
et ventrales du corps ( motricité et sensibilité des membres).

• Il reçoit aussi des fibres végétatives.

• Les branches dorsales de tous les nerfs rachidiens


restent isolées les unes des autres.

• Tel n’est pas le cas des branches ventrales à


l’exception des nerfs thoraciques qui forment les
nerfs intercostaux.

• Les autres nerfs s’anastomosent pour former les


plexus rachidiens qui sont au nombre de cinq :

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• plexus cervical : branches ventrales des quatre premiers nerfs


rachidiens anastomosés deux à deux .
• Ce plexus fournit divers rameaux qui se distribuent aux zones
cutanées et aux masses musculaires profondes du cou, ainsi
que les nerfs phréniques responsable de la motricité du
diaphragme
• Plexus brachial : anastomoses de C5 à C8 et T1.
• De ce plexus se détachent les nerfs des muscles axillaires
(grand pectoral et petit pectoral) et les muscles de l’épaule ;
ses branches collatérales et terminales innervent les membres
supérieurs…

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• Plexus lombaire : anastomose de L1 à L4. Les branches


innervent les muscles abdominaux ; ses rameaux
terminaux constituent les nerfs abdomino-génital, fémoro-
cutané ….
• Plexus sacré : anastomose des nerfs L5 à S4 ; Il fournit
diverses collatérales et se termine par le nerf grand
sciatique.
• Ces deux derniers plexus assurent l’innervation des
membres inférieurs.
• Plexus sacro-coccygien : réunion de S5 et du coccygien.

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Morphologie interne

Substance grise
 Coupe transversale: Autour du canal de l’épendyme se trouve la substance grise en forme
de grand H formée par les corps cellulaires des neurones, les dendrites et leurs synapses. C’est
le centre nerveux de la moelle.

- Expansions antérieures épaisses , cornes ventrales ont une fonction motrice,


- Expansions postérieures effilées, cornes dorsales ont une fonction sensitive.
- Zone péri-épendymaire: de part et d’autre du canal de l’épendyme se trouvent la commissure
grise antérieure et la postérieure, renferme inter-neurone, fonction végétative

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Structure de la corne dorsale


 La corne dorsale a une fonction sensitive dont les neurones sont regroupés en 3
noyaux principaux :

 le noyau de CLARKE situé sur le bord médial du col de la corne dorsale

 le noyau de BETCHEREW situé sur le bord latéral du col, figurant uniquement


au niveau du renflement cervical, car concernant l’innervation sensitive du
membre supérieur.

 Les deux premiers noyaux sont des relais sur les voies de la sensibilité
proprioceptive inconsciente (fuseaux neuro-musculaires et organes
neurotendineux de Golgi).

 le noyau propre de la corne dorsale est le plus volumineux. Ce noyau est un


relais sur la voie des sensibilités protopathiques, thermiques et douloureuse.

 Les trois noyaux constituent, par association verticale, des centres sensitifs
pluri-segmentaires au niveau des renflements médullaires.

 Dans la pointe de la corne dorsale on distingue, en arrière du noyau


propre :

 la substance gélatineuse de ROLANDO qui joue un rôle important dans


la transmission et le filtrage de la douleur

 la zone marginale de WALDEYER

 le faisceau de LISSAUER qui est un étroit recouvrement de substance


blanche en arrière de la corne dorsale

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Structure de la corne
ventrale

 Elle a une fonction motrice, renfermant des motoneurones dont les axones forment
les fibres motrices des nerfs périphériques. Ces motoneurones sont groupés en
noyaux moteurs.
 Les uns, en situation médiale, sont responsables de l’innervation des muscles
axiaux
 Les autres, en situation latérale, sont responsables de l’innervation des muscles des
membres.
 Les noyaux intermédiaires sont responsables de l’innervation des muscles des
ceintures et proximaux des membres.
 Enfin, le plan le plus antérieur correspond aux muscles extenseurs et le plan
postérieur, aux muscles fléchisseurs.

Substance grise
Dans la substance grise, on peut reconnaître trois types de neurones:

 Les neurones radiculaires, l'axone sort de la moelle par les racines


antérieures:
-les neurones α et β de la corne antérieure innervant les muscles striés
squelettiques,
- les neurones pré-ganglionnaires sympathiques de la corne latérale (au
niveau thoracique)
- les neurones pré-ganglionnaires parasympathiques médullaires (au niveau
sacré)

 Les neurones funiculaires, les axones montent dans les cordons


médullaires

Les neurones d'association , axone ne sort pas de la moelle, constituent le


pool des inter-neurones médullaires. Corps cellulaires disséminés dans les
cornes antérieures, postérieures et latérales.

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Substance blanche
 Formée par les fibres nerveuses recouvertes de leur
gaines et groupées en faisceaux.

 Les fibres sensitives montent dans la moelle vers


les centres supérieurs.

 Les fibres motrices descendent vers les


motoneurones.

On distingue dans la substance blanche un certain


nombre de territoires, dans lesquels se trouvent les
faisceaux sensitif et moteur:
- cordons ventraux ;
- cordons latéraux ;
-cordons dorsaux.

 Faisceau propre ou faisceau fondamental mince


couche de substance blanche située à la périphérie de
la substance grise.

La vascularisation
Il y a un drainage artériel et un drainage veineux.
Vascularisation artérielle :
• Les artères superficielles de la moelle sont disposées en 3 systèmes
verticaux, anastomosés entre eux par un réseau horizontal péri-
médullaire.
• artère spinale antérieure : verticale et située au niveau de la fissure
médiane ventrale
• artère spinale postérieure droite : longe le sillon collatéral postérieur
droit.
• artère spinale postérieure gauche : longe le sillon collatéral postérieur
gauche.
• le réseau horizontal péri-médullaire distribue des artérioles
pénétrantes et assure la vascularisation des cordons de substances
blanches.
• Ce réseau est fourni par les branches terminales des artères radiculo-
médullaires

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Il existe, chez l’embryon, une artère radiculo-médullaire par nerf


spinal, donc 31.
En fait, la disposition métamérique des artères régresse
progressivement (désegmentation artérielle), à partir de la
naissance.
Elles n’ont pas toutes le même calibre ni la même valeur
fonctionnelle.
Le plus grand nombre n’atteint pas la moelle.
Il subsiste, de ce fait, quelques artères principales qui assurent
l’irrigation des trois segments de la moelle.

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• Les sources :
- au niveau cervical : les artères vertébrales assurent la formation de
la partie haute de l’artère spinale antérieure.
- Elles donnent en plus, deux ou trois artères médullaires ( artères
radiculaires cervicales ou artères du renflement cervical)
- au niveau thoracique : une ou deux artères radiculo-médullaires
principales provenant des artères intercostales. Segment moins
vascularisé.
- au niveau lombaire : une seule artère importante ( artère radiculaire
lombaire ou artère de renflement lombaire ou artère
d’ADAMKIEWICZ.

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8/8/2021

• Les branches pénétrantes de l’artère spinale


antérieure assurent la vascularisation de la corne
antérieure de la substance grise ( aire motrice) et
d’une partie du cordon latéral de la substance blanche
qui contient le faisceau pyramidal.

• Les branches pénétrantes périphériques du cercle


péri-médullaire assurent la vascularisation des
cordons de SB

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8/8/2021

La vascularisation veineuse
• Les veines sont plus nombreuses que les artères et
plus volumineuses (Ex : la grosse veine spinale
dorsale)
• Les veines sont plus nombreuses. En plus de veines
médullaires satellites des artères déjà décrites, il
existe un important réseau veineux plexiforme, en
position extra-durale et en rapport avec les veines des
vertèbres. : veines épi-durales.
• Ces réseaux épi-duraux peuvent être responsables
d’hématomes intra-vertébraux comprimant la moelle.

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Systématisation

: neuromère

Substance grise

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Substance grise

Substance blanche

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Voies ascendantes: récepteurs

Les récepteurs sont des structures


cellulaires ou pluricellulaires qui
transforment un stimulus physique
ou chimique adéquat en message
bioélectrique.

- Sensibilité extéroceptive consciente


car les voies transportant cette
sensibilité débouche essentiellement
sur le cortex

- Sensibilité proprioceptive consciente


vers le cortex, inconsciente vers le
cervelet

-Sensibilité intéroceptive inconsciente


vers le TC

Voies ascendantes: organisation générale

- Premier neurone ou protoneurone fait suite à


un corpuscule récepteur sensitif situé dans la
peau, dans les muscles, dans les tendons, les
capsules et les ligaments articulaires.

-Deuxième neurone ou deutoneurone,


situé entièrement dans le névraxe, faisceaux
sensitifs montant dans la ME, vers le
cervelet (voies spino-cérébelleuses), vers les
noyaux gris centraux (thalamus) du cerveau
(voies lemniscales et extra-lemniscales).

- Troisième neurone ou neurone terminal s’articule avec le précédent


dans le thalamus et se termine dans l’écorce sensitive du cerveau.
C’est le neurone de projection corticale.

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8/8/2021

Voies ascendantes: trajet des voies ascendantes


Voies lemniscales
 Formée dans son trajet médullaire par les axones
constitutifs de 3 faisceaux montant dans les
cordons dorsaux de la moelle et se réunissant
dans leur trajet supra-médullaire bulbo-
thalamique en une structure appelée lemnisque
ou ruban de REIL.

 Les 3 faisceaux du système lemniscal sont:


- le faisceau cunéiforme de Burdach,
- le faisceau spinothalamique antérolatéral ventral,
- le faisceau gracile de Goll

 Ces deux faisceaux constitués de fibres de gros


diamètre transmettent rapidement des
informations tactiles fines et discriminatives ou
épicritiques.

NB: Certains axones connectés à des récepteurs proprioceptifs rejoignent le


contingent des fibres des faisceaux de Goll et de Burdach dans leur trajet
spino-bulbaire. ces axones forment les voies de la sensibilité proprioceptive
consciente.

Les voies des sensibilités lemniscales


transportent la sensibilité tactile épicritique
(sensibilité tactile fine ou sensibilité tactile
discriminative), la sensibilité proprioceptive
consciente, la baresthésie (sensibilité à la
pression) et la pallesthésie (sensibilité ostéo-
périostée vibratoire qui possède ces corpuscules
dans le périoste des os). Les faisceaux de la
voie lemniscale croisent dans la moelle
allongée (bulbe rachidien) du tronc cérébral la
ligne médiane on parle de décussation
sensitive.

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8/8/2021

Voies extra-lemniscales
 Les axones de cette voie montent dans le
cordon latéral de la moelle et ne
rejoignent pas le contingent lemniscal
dans son trajet supra-médullaire.

 Ils forment: le faisceau spino-thalamique


latéral qui transmet des informations
thermo-algésiques, tactiles diffuses et
grossières ou protopathiques à vitesse
lente (axones de petits diamètres).

 Les axones constituant cette voie extra-


lemniscale croisent la ligne médiane dans
la moelle épinière.
NB: Les voies lemniscale et extra-lemniscale
transportent les sensibilités extéroceptives et
proprioceptives conscientes

Voies spino-cérébelleuses
ou proprioceptives inconscientes
Les axones constituant ces voies proviennent
aussi des récepteurs proprioceptifs mais après
leur trajet médullaire empruntent les
pédoncules cérébelleux inférieurs (voir plus
loin) pour finalement se projeter sur le cortex
cérébelleux.

Elles comprennent :
- le faisceau spino-cérébelleux dorsal ou de
Flesching (colonne de Clarke) formant le
faisceau spino-cérébelleux direct;

- le faisceau spino-cérébelleux ventral ou de


Gowers ou faisceau spino-cérébelleux
indirect.

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8/8/2021

Voies ascendantes: trajet des voies ascendantes

Voies descendantes: trajet des voies

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8/8/2021

La douleur
 Définition officielle de l’Association Internationale de l’Etude de la
Douleur:
« La douleur est l’expression d’une expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable, liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle qui provoque des
réactions motrices et végétatives protectrices, conduisant à la modification du
comportement de l’individu. »

Douleur et nociception
 Perception de la douleur = Nociception
 La nociception est le processus sensoriel à l'origine du message nerveux
qui provoque la douleur.
 La douleur nous apprend à éviter les situations dangereuse. C'est avant
tout un signal d'alarme qui met en jeu des réflexes de protection nous
permettant
- de nous soustraire aux stimuli nocifs
- de soulager les parties de notre corps soumises à de trop fortes tensions.

Les nocicepteurs

 Les terminaisons nerveuses à l’origine des sensations de douleur sont


les nocicepteurs
 Ce sont des terminaisons libres (extrémités distales de l'axone),
amyéliniques (Fibres C) ou faiblement myélinisées (Fibres
Adelta), de neurones sensoriels primaires.
 Les nocicepteurs sont localisés dans les tissus cutanés,
musculaires striés, musculaires lisses (viscères, vaisseaux),
articulaires, osseux
 On distingue 3 types de nocicepteurs:
 Les nocicepteurs mécaniques
 Les nocicepteurs mécano-thermiques
 Les polymodaux

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8/8/2021

1 - Les nocicepteurs mécaniques


 Ils sont activés par des pressions mécaniques intenses sur la peau
de type pincements, piqûres.
 Les parties réceptrices sont les terminaisons libres d’axones
myélinisées appelées fibres A delta (Aδ). (1-5 µm de diamètre=
gros diamètre, vitesse de conduction 4-30m/s)
2 - Les nocicepteurs mécano-thermiques
 Ils sont activés par des températures extrêmes
 Ce sont des parties libres d’axones de type fibres Aδ

3 - Les polymodaux
 Ces récepteurs répondent non seulement à des stimuli mécaniques
intenses, thermiques ainsi qu’à des stimuli chimiques de types
algogènes (substances libérées par les cellules lésées).
 Ce sont des parties libres d’axones amyéliniques très fines de types
fibres C. (0.3 –1.5 µm de diamètre, vitesse de conduction 0.2–1m/s).

Rq: vitesse de conduction d’informations nociceptives < V info


somesthésiques

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8/8/2021

Les substances algogènes


 Ces substances, sont retrouvées dans l'espace extracellulaire à
la suite d'un dommage tissulaire.

 Elles sont responsables de la sensibilisation périphérique

 Ces substances algogènes proviennent de trois sources:


 S'écoulent des cellules endommagées par le stimulus: K+, H+,
histamine (douloureuse à forte [C]), sérotonine, ATP
 Synthétisées sur place par des enzymes provenant des substrats
dus aux dommages, ou encore, arrivent dans cette zone à la
suite de l'épanchement de plasma ou de migration des
Lymphocytes: Bradykinine, prostaglandine E, leucotriènes
 Sécrétées par l'activité du nocicepteur lui-même (fibres C, Aδ)
Ex: - Substance P elle entraîne la libération d’histamine.
=> réponse inflammatoire et déclenche vasodilatation et œdème
- Le glutamate

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8/8/2021

Les nocicepteurs ont des caractéristiques communes:


- un seuil élevé de déclenchement
-une activité dont l’intensité est proportionnelle à celle de la stimulation
- une capacité de sensibilisation (une répétition de stimulations
nociceptives crée une du seuil du nocicepteur et une de son activité)

Trajet des voies nociceptives: Fibres afférentes


 Les fibres nociceptives rejoignent la moelle par les racines dorsales
puis, par les voies ascendantes médullaires, le message douloureux
est transmis aux centres supérieurs

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8/8/2021

Neurotransmetteurs

- Glutamate
 potentiel postsynaptique excitateur rapide
 action localisée au niveau post-synaptique
(recapture du Glu)
- Substance P
 potentiel postsynaptique excitateur lent
 prolonge l’action du glutamate
 peut diffuser dans le tissus = action sur
plusieurs synapses (pas de recapture)

La voie spino-thalamique La voie spino-réticulaire


ou néospinothalamique ou paléo-spino-thalamique

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8/8/2021

systèmes de contrôle

Tout au long de son trajet nerveux, le message nociceptif fait


l’objet de modulations, soit facilitatrices, soit inhibitrices.

Mécanismes regroupant les modulations inhibitrices:


- le contrôle médullaire = théorie du « gate control »
- le contrôle inhibiteur diffus induit par la nociception
- le contrôle exercé par les centres supérieurs du SNC

Théorie du gate-control
Elaborée en 1965 par Wall et Melzach
 Les neurones de la lame V et I (à l’origine du
faisceau spino-thalamique) reçoivent :
 des inputs excitateurs des fibres nociceptives
(Aδ et C) et non-nociceptives ( α,β)
 des inputs inhibiteurs des interneurones de la
lame II

 Les fibres Aβ, Aα activent les interneurones de


la lame II --> inhibent les neurones convergents
= « ferment la porte »

 Les fibres C inhibent les interneurones de la


lame II --> activent les neurones convergents =
« ouvrent la porte »

 Module l’intensité de la douleur (composante


sensori-discriminative)

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8/8/2021

Ex: quand reçoit un coups --> on a le réflexe de frotter la zone douloureuse

L’effet de BALANCE entre influences excitatrices et inhibitrices évite la


transmission d’un message douloureux. La rupture de l’équilibre peut-être obtenue
:
- soit par hyperactivation des fibres sensitives de petits calibres (= douleur par
excès de nociception)
- soit par défaut d’inhibition périphérique ou centrale (= douleur neuropathique)

Contrôle inhibiteur diffus


--> Démontré expérimentalement chez l’animal
= Un système inhibiteur descendant module
la douleur
--> un stimulus nociceptif active les voies
ascendantes nociceptives entraînant en retour
un message secondaire descendant en
direction spinale, qui provoque une
diminution de l’activité
des neurones nociceptifs de la moelle
--> Ce système met en jeu la substance
grise périaquéducale, le noyau raphé magnus
et les cornes postérieures de la moelle Voies
descendantes
 Module l’intensité de la douleur
(Composante sensori-discriminative)

29
8/8/2021

Les
neurotransmetteurs

- Les amines:
sérotonine et
norépinéphrine

- Les opiacés endogènes:


enképhaline, βendorphine
et dynorphine

Contrôle des centres supérieurs du SNC


 A partir du tronc cérébral et du thalamus, les afférences nociceptives
établissent des liens, directs et indirects, vers le système limbique et
le cortex frontal.

 Ces régions sont étroitement associées à la mémoire et aux émotions.


Avec d'autres structures cérébrales, elles affectent la perception de la
douleur

 Module surtout l'aspect désagréable de la douleur (composante


motivo-affective).

30
8/8/2021

Les différents types de douleur

1- Douleur aigue: signal d’alarme


 Elle est récente, transitoire et intense. Elle persiste en général
jusqu’à la fin de la Cicatrisation. Elle est provoquée par des
agressions de types:
 brûlures
 piqûres
 pincements
2- Douleur chronique: maladie
 Une douleur devient chronique lorsqu’elle dure plus de 6mois
 Retentissement sur le quotidien, l’appétit, le sommeil
 On distingue plusieurs types de douleurs chroniques:
 Douleur par excès de nociception
 Douleur neuropathique

31
8/8/2021

Douleur par excès de nociception


= stimulation prolongée des nocicepteurs

 Elle est liée à une augmentation des messages nociceptifs


générés par les nocicepteurs périphériques au sein du tissus lésés
 Le + souvent, associée à une réaction inflammatoire (douleur,
rougeur, chaleur, oedeme)
 Si contrôle insuffisant, peut entraîner une sensibilisation des
nocicepteurs périphériques puis des modifications centrales se
caractérisant par une hyperexcitabilité des neurones (sensibilisation
centrale)

(Long-Term Potentiation)

32
8/8/2021

Douleurs neuropathiques
= elles ne résultent pas de lésions tissulaires

 Elle sont dues à une interruption des voies nociceptives


entraînant une perturbation du système de transmission (lésion
soit d’un nerf périphérique soit d’une zone du SNC)
 Ce sont des douleurs spontanées ou provoquées de types
brûlures, torsions ou décharges électriques
 Douleurs dans une région insensible (anesthésie douloureuse)
ou douleur dans un membre fantôme après désafférentation
(douleur post-amputation)
 Dues à des lésions des fibres de gros diamètres Aα,β du SNP -
-> perte des afférences
 somesthésiques et du contrôle médullaires des petites fibres
(C) = perte de l’inhibition, gate-control
 Présence de symptômes caractéristiques

33
6/14/2022

cerveau

Objectif global : Placer le cerveau dans l’organisation


anatomique et fonctionnelle du SN

Objectifs spécifiques:

Plan
I- Introduction
II- Méninges
III- Système ventriculaire et le LCR
IV- Morphologie externe

1
6/14/2022

Introduction
Le cerveau est l’étage le plus élevé dans la hiérarchie fonctionnelle
du système nerveux central et est représenté par les étages
télencéphaliques et diencéphaliques.

 Il est spécialement développé chez l’homme.

 Son poids moyen est de 1400 à 1800 grammes. L’encéphale est


protégé par la boîte crânienne, les méninges et par le liquide
céphalo-rachidien.

 Il est également protégé des substances chimiques nocives et des


variations de la composition chimique du sang par ce qu’on appelle
la barrière hémato-encéphalique.

Situation du cerveau et éléments de protection

2
6/14/2022

Les méninges

LCR et Système ventriculaire


 Le névraxe baigne totalement dans le LCR, qui est situé à
l'extérieur et à l'intérieur du névraxe.:

 Le département interne (ou central) du LCR au niveau de


l'encéphale est constitué par 4 ventricules

 Au niveau de la moelle, ce département comprend le canal de


l'épendyme qui est partiellement virtuel, en principe plus ou moins
oblitéré pendant l'adolescence.

 L'épithélium qui tapisse la paroi interne des cavités est étanche. Il


existe donc une barrière biologique entre le tissus nerveux et le
liquide cérébro-spinal.

3
6/14/2022

LCR et Système ventriculaire

LCR et Système ventriculaire

 Le département externe (ou périphérique ). Il est représenté


par l'ensemble des espaces sub-arachnoïdiens.

 Certaines portions intra-crâniennes de ces espaces sont plus


vastes. Elles sont appelées, citernes ou lacs.

 deux départements communiquent par le trou de Magendie, à


la face dorsale du tronc cérébral.

4
6/14/2022

L’encéphale

Scissure

Cortex cérébral
(couche superficielle
de substance grise)

Circonvolution

Tronc cérébral Cervelet

5
6/14/2022

Lobe Fonction

Frontal Pensés, planification,


raisonnement, émotions
Pariétal Perception des stimuli,
langage
Occipital Vision

Temporal Audition, olfaction, mémoire

6
6/14/2022

Les hémisphères

Hémisphère majeur et hémisphère mineur


 La fonction des deux hémisphères n’est pas tout à fait
symétrique

 On parle d’hémisphère majeur (ou dominant) et d’hémisphère


mineur (ou dominé)
– Majeur : à gauche chez les droitiers, à Dte chez les
gauchers
 Concerne surtout le lobe pariétal :
– Hémisphère majeur : langage surtout
– Hémisphère mineur : intégration du schéma corporel

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6/14/2022

Hémisphère gauche Hémisphère droit


• Contrôle la main droite • Contrôle de la main
• Habilités logiques gauche
• Langage • Habilités spatiales
• Calcul • Reconnaissance faciale
• Musique

Face latérale de l’encéphale

8
6/14/2022

Vue sagittale médiane ou vue face médiale de l’encéphale

Face inférieur des hémisphères

9
6/14/2022

Les commissures

Morphologie interne du Cerveau

Langage anatomique
En appliquant ce langage aux différentes coupes du cerveau
on aura la coupe sagittale, frontale et transversale.

10
6/14/2022

11
6/14/2022

Cortex
Corps calleux

Hippocampe
Thalamus

Hypothalamus

Pont
Cervelet
Bulbe
Formation
réticulée

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6/14/2022

Coupe horizontale du cerveau

13
6/14/2022

Le cortex
 Couche de substance grise (corps cellulaires des neurones) à la
surface du cerveau
 Responsable de toutes les activités conscientes et de
nombreuses activités inconscientes
 Histologie
 L’écorce grise représente le néo-cortex d’environ 4 mm et qui
recouvre toute la surface extérieure des hémisphères. Et
s’enfonce entre les circonvolutions en suivant les lèvres des
scissures et des sillons.
 A partir de la cytoarchitectonie ou groupement des corps
cellulaires et de la myéloarchitectonie ( agencement des fibres
nerveuses, on peut dire que le cortex est pluristratifié et
comporte 6 couches de la surface vers l’intérieur :

•Couche I : moléculaire, mince formée par les axones et les


dendrites de différents neurones.

•Couche II : granulaire externe denses avec de nombreuses cellules


( réceptrices) arrondies et de petites tailles.

•Couche III : cellules pyramidales ( effectrices) de petites moyennes


et grandes tailles.

•Couche IV : granulaire interne avec des cellules en grains mais


aussi les cellules pyramidales ( voies de la sensibilité)

•Coche V : cellules pyramidales de grande taille ( cellule de Betz )


caractéristique de l’aire motrice. Cette cellule a un seuil
d’excitabilité faible et constitue le dipôle qui permet l’obtention des
potentiels évoqués au niveau de la corticalité.

•Couche VI : cellules fusiformes.

14
6/14/2022

La densité des cellules dans le cortex varie d’une zone à l’autre


suivant le rôle ou la fonction de la zone. Il existe une spécificité
histologique des aires fonctionnelles.
Ainsi l’importance respective des différents types de cellules est
variable , ce qui permet de distinguer :

•isocortex homotypique : les six couches sont nettes ; régions qui


jouent essentiellement un rôle associatif ( lobes frontal, pariétal,
temporal inférieur).

•Isocortex hétérotypique : certaines couches disparaissent au


profit d’autres qui prennent de l’importance. On a deux formes :
granulaire avec prédominance de structures granulaires ( aires de
projection sensorielle) et agranulaire avec de nombreuses
cellules pyramidales ( cortex moteur ou prémoteur)

•Allocortex : au niveau du rhinencéphale. La répartition en six


couches ne s’observe pas. Sous la forme primitive ( acrchécortex)
il comporte une couche granulaire réceptrice et une couche
pyramidale motrice.

•Les aires de Brodmann : Brodmann a étudié les caractéristiques


histologiques du cortex. Ex : l’aire IV est une aire motrice qui
contribue à la voie pyramidale, au niveau de laquelle les couches
V et III sont très développées alors que les couches II et IV sont
quasi inexistantes (cortex agranulaire).

15
6/14/2022

Aires corticales
 Chaque fonction est élaborée par une aire du cortex
– Mouvements volontaires : aire motrice (partie postérieure
du lobe frontal)
– Sensations : aire sensitive (partie antérieure du lobe pariétal
– Intégration du schéma corporel : lobe pariétal de
l’hémisphère mineur
– Langage : lobe pariétal de l’hémisphère majeur
– Vision : lobe occipital
 On peut donc deviner la localisation d’une lésion (tumeur,
infarctus) en fonction des symptômes neurologiques

Les aires corticales

16
6/14/2022

L’aire corticale motrice

Représentation
somatotopique de l’aire
motrice droite.
Au sein de l’aire motrice,
chaque zone est responsable
de la motricité d’une partie du
corps.

Coupe dans le plan frontal

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6/14/2022

L’aire sensitive

Activité électrique du cortex

• Evaluable par
l’électroencéphalogramme
(EEG)
• Epilepsie : activité anarchique,
désorganisée, diffuse

18
6/14/2022

Les noyaux gris centraux


 Ilots de substance grise au centre du cerveau
 Fonctions diverses
– les mouvements involontaires (substance noire)
– Intégration des stimulations, association des différentes
fonctions (thalamus)
– Régulation de la température corporelle, des différentes
fonctions végétatives, des sécrétions hormonales
(hypothalamus)
– Mémorisation (amygdales)

19
6/14/2022

Substance blanche
 Elle occupe l’espace compris entre le cortex, les noyaux gris
centraux et les ventricules. On lui distingue plusieurs territoires
appelés capsule extrême, capsule externe, capsule interne, centre
ovale.
 La substance blanche contient des fibres nerveuses myélinisées
issues des cellules du cortex ou y parvenant.
 Le faisceau pyramidal (voie motrice principale). Ce faisceau
occupe le bras postérieur de la capsule. Une partie du faisceau est
située dans le genou de la capsule, et s’appelle, de ce
fait, faisceau géniculé.
 Les fibres motrices issues du cortex pré- central présentent une
torsion dans le centre ovale et se disposent dans le bras
postérieur de la capsule interne selon une somatotopie précise.

Systématisation

 Les centres nerveux cérébraux sont hiérarchisés.


 Les centres sous-corticaux sont sous la dépendance du cortex
mais sont capables d’autonomie relative lorsqu’ils assurent des
fonctions automatiques.
 Cette subordination est la conséquence des acquisitions
fonctionnelles successives des étapes de la phylogenèse
 Les structures les plus récentes dominent les structures qui les
ont précédées mais celles-ci conservent leurs fonctions propres.
 Sur le plan fonctionnel, il est donc intéressant de retrouver, dans
les structures du cerveau, les trois niveaux de développement
évolutif du Système Nerveux Central

20
6/14/2022

Systématisation

Arché-encéphale
Arché-encéphale : Cerveau instinctif et réflexe, C’est le niveau de développement
des poissons et des amphibiens.
 Le centre de la manifestation des émotions
 Le centre de la mémoire

21
6/14/2022

 Les informations sont reçues par le cerveau sensitif et sensoriel


(olfactif et visuel).
 Les centres d’intégration sont représentés par l’archéo-cortex :
hippocampe dorsal - atrophique chez l’homme - et hippocampe
ventral et la substance réticulée.
 Le cerveau moteur est représenté par les noyaux sous-opto-
striés et les noyaux du toit du mésencéphale: tubercules
quadrijumeaux).
 Les voies vestibulaires appartiennent aussi à ce stade de
développement.
 Les voies motrices peuvent être regroupées sous le nom de
Système archéo-moteur qui assure la mobilité ainsi que le
positionnement propre à l’espèce (équilibration)

Paléo-encéphale :
 Cerveau impulsif et automatique
C’est le stade de développement des reptiles puis des oiseaux. Il se superpose
aux structures précédentes pour constituer le RHINENCEPHALE.
 Noyaux gris centraux - Centres et voies motrices extra - pyramidales
Les noyaux gris centraux sont constitués par le corps strié et la couche optique ou
thalamus.

22
6/14/2022

 Il comprend un cortex (paléo-cortex), représenté par le gyrus


cingulaire et la circonvolution entorhinale ou T5.
 L’ensemble a la forme classique d’une raquette, dont le manche
est constitué par l’appareil olfactif.
 Il contient, en plus, un centre sensitif et sensoriel, le thalamus,
(noyau ventro- latéral postérieur).
 Les centres moteurs sont constitués par le paléo-striatum
(pallidum et noyaux moteurs du thalamus).
 Ces centres sont reliés entre eux par les voies thalamo-striées.
Les voies motrices paléo-striées se projettent sur les noyaux
sous-opto-striés.
 Les voies motrices, à ce niveau de développement, peuvent être
regroupées sous le nom de Système paléo-moteur

23
6/14/2022

Néencéphale :
 Cerveau conscient puis rationnel chez l’homme équivalent du
cortex cérébral

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25
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26
6/14/2022

27
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28
8/8/2021

Tronc cérébral: Anatomie et systématisation

Objectif global : Placer le TC dans l’organisation anatomique et fonctionnelle du SN

Objectifs spécifiques:
A la fin de ce cours l’étudiant doit être capable de:
- Maîtriser l’organisation anatomiques du TC
- Réaliser la systématisation du TC

Plan

I- Généralité et subdivision
II- TC morphologie externe
III- TC morphologie interne et systématisation

1
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Généralité et subdivision
 Structure de transition :
fait la jonction entre la
moelle épinière et le
cerveau

 Compris dans l’encéphale


(situation intracrânienne)
 Situé dans la fosse
postérieure avec le
cervelet

 Il mesure 80 mm de
hauteur, 12 à 30 mm
d’épaisseur

Généralité et subdivision
 Se subdivise en 3 parties, de bas en haut :
 le bulbe prolongeant la moelle épinière, et
s’étendant jusqu’au sillon bulbo-pontique
 le pont (ou protubérance)
 le mésencéphale (partie antérieure =
pédoncules cérébraux)

 Il est relié au cervelet par les pédoncules


cérébelleux, il existe 3 paires de PC. Chacune
associe le cervelet à un étage du TC :
 pédoncule cérébelleux inférieur le relie
au bulbe
 pédoncule cérébelleux moyen, à la
protubérance
 pédoncule cérébelleux supérieur, au
mésencéphale

2
8/8/2021

II. Structure externe


1- Face ventrale

• Au niveau de la moelle allongée existe une fissure médiane


ventrale qui délimite deux reliefs verticaux ou pyramides de la
moelle allongée. L’olive bulbaire ou relief d’un noyau gris est en
dehors de ces pyramides.

• Au niveau du pont se trouvent les pédoncules cérébelleux


moyens. Le sillon qui sépare la moelle et le pont est appelé
sillon bulbo- pontique où apparaissent plusieurs nerfs crâniens.

Chiasma
optique

Pédoncule
Nerf IV

Bulbe

Vue ventrale du TC

3
8/8/2021

• Au niveau du mésencéphale les deux bourrelets nerveux forment


les pédoncules cérébraux. L’espace entre les deux pédoncules
(espace inter pédonculaire) est occupé par les tubercules
mamillaires et la tige de la glande pituitaire.

Morphologie externe

Chiasma
optique

Pédoncule

Nerf IV
Protubérance

Bulbe

Vue ventrale du TC 8

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Les nerfs crâniens


 Les nerfs crâniens naissent presque tous du tronc cérébral, à
l'intérieur de la boîte crânienne.
 Ils quittent la cavité crânienne en traversant les trous de la
base du crâne, pour atteindre leur destination, c'est à dire, les
régions de la tête et du cou.
 Ils ont donc un segment de trajet intra-crânien et un segment
extra-crânien.
 Ils sont en tout point comparables, par leur structure, aux
nerfs spinaux et contiennent pour la plupart des fibres
motrices, des fibres sensitives, des fibres végétatives.
 Quelques uns d'entre eux sont purement sensoriels. Ils sont au
nombre de 12 de chaque côté.

Morphologie externe

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8/8/2021

Catalogue des nerfs crâniens

 le I, nerf olfactif : c'est le nerf de l'odorat. Il est placé à la face


inférieure du cerveau et en relation directe avec les centres
rhinencéphaliques de l'olfaction.
 le II, nerf optique : c'est le nerf de la vision. Il est aussi en
relation directe avec les parties profondes du cerveau.
 le III, nerf moteur oculaire
 le IV, nerf trochléaire
 le VI, nerf abducens.
Ces trois derniers nerfs sont des nerfs oculo-moteurs,
responsables de l'innervation motrice des muscles moteurs du
globe oculaire.

 le V, nerf trijumeau. C'est, très principalement, le nerf de la


sensibilité de la face. Il apparaît à la partie moyenne du pont.
Néanmoins, il contient quelques fibres motrices. Ces fibres
motrices sont responsables de l'innervation des muscles
masticateurs. Elles constituent donc la racine masticatrice du V.

 le VII, nerf facial. Il apparaît au niveau du sillon bulbo-


pontique. C'est principalement le nerf moteur de la face
(responsable de la paralysie faciale). Il est accompagné par des
fibres sensitives et végétatives qui constituent le nerf
intermédiaire (VII bis).

 le VIII, nerf vestibulo-cochléaire. C'est un nerf sensoriel qui


apparaît dans la partie latérale du sillon bulbo-pontique. Son
contingent cochléaire contient les fibres de l'audition et son
contingent vestibulaire contient les fibres de l' équilibration.

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 Le IX, nerf glosso-pharyngien. Il apparaît au niveau du sillon latéral


dorsal de la moelle allongée. C'est le nerf moteur du pharynx et le nerf
sensitif de la partie dorsale de la langue (sensibilité générale et gustation).

 le X, ou nerf vague (nerf pneumogastrique). C'est un nerf très important


qui apparaît aussi dans le sillon latéral dorsal de la moelle allongée. Il
contient un très gros contingent de fibres végétatives destinées aux viscères
du cou, du thorax et de l'abdomen. Il contient, en plus, des fibres motrices
phonatoires (nerf récurrent) qui proviennent, par anastomose, du nerf
suivant.

 le XI, nerf accessoire. Il apparaît dans la partie basse du sillon latéral


dorsal. Il est responsable de l'innervation des grands muscles céphalogyres
(muscle sterno-cléido-mastoïdien et muscle trapèze). Il contient un certain
nombre de fibres phonatoires qui, par anastomose, vont descendre dans le
X et constituer dans le thorax le nerf récurrent laryngé (nerf moteur de la
phonation).

le XII, nerf hypoglosse. Il apparaît dans le sillon pré-olivaire de la moelle


allongée. C'est le nerf moteur de la langue.

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Morphologie externe:
2- Face dorsale

 La partie haute du bulbe comporte les reliefs des noyaux


cunéiforme et gracile.
 A ce niveau les deux cordons postérieurs s’écartent pour
délimiter la cavité du IV è ventricule et former les pédoncules
cérébelleux inférieurs.
 Cette cavité communique en haut avec le 3 è ventricule par
l’aqueduc de Sylvius.
 La partie haute et la partie basse de la cavité sont recouvertes de
replis de tissus (valvule de Vieussens en haut et de Tarin en bas
qui porte le trou de Magendie).
 Le plancher du 4è ventricule est tapissé de reliefs des noyaux
des nerfs crâniens: Les plexus choroïdes responsables de la
sécrétion du liquide céphalo-rachidien.

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Morphologie externe

Face dorsale

• Au niveau du mésencéphale existe un segment étroit ou Toit du


Mésencéphale qui comporte 4 reliefs des tubercules quadrijumeaux
encore appelés colliculus supérieur et colliculus inférieur qui sont
les centres sensoriels réflexes pour la vision et l’audition.

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Morphologie interne
On retrouve au niveau du tronc cérébral la substance blanche
renfermant des faisceaux de fibres et la substance grise composée
de noyaux.

La substance grise du TC

 Première différence avec la ME

La substance grise subit à ce niveau d’importantes modifications


qui résultent en partie de la disposition de la vaste cavité du 4ème
ventricule.

 De plus, la substance grise se fragmente en nombreux noyaux


étagés, disposés sous le plancher du 4ème ventricule.

 Elle perd ainsi la disposition en papillon qu’elle avait au niveau


de la moelle épinière.

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Substance grise

 Deuxième différence avec la ME: En plus des 4 types de


substance grise à savoir le somatique en sensibilité et motricité,
le viscéral en sensibilité et motricité on ajoute la bronchio-
motricité apparue avec l’apparition de la tête

 Les noyaux de substance grise peuvent être subdivisés en deux


groupes :

1- Noyaux des nerfs crâniens

21

Noyaux des nerfs crâniens

- 1er colonne: somatomotrice


- 2ème colonne: Bronchiomotrice
- 3ème colonne Viscéro-motrice
- 4ème colonne sensibilité viscérale

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1. Noyaux des nerfs crâniens


 Noyaux moteurs
 Noyaux somato-moteurs : Ils sont organisés en deux
colonnes :
• La colonne dorsale : située près de la ligne médiane et très
superficielle par rapport au plancher du 4 è ventricule. Les
filets nerveux qui émergent de ces noyaux innervent les
muscles moteurs de l’œil et de la langue : noyau moteur
oculaire commun (III) ;
• noyau moteur oculaire externe ( VI) ; ( IV) pour le grand
oblique de l’oeil ; le grand hypoglosse ( XII) pour la langue ;

• La colonne ventrale : noyau masticateur du trijumeau (V) ;


noyau du facial ( VII) ; noyau ambigu avec les filets du glosso-
pharyngien (IX) ; le vague (X).

 Noyaux viscéro-moteurs ( à peine visibles)

• Noyau de la motricité intrinsèque de l’œil ( n. pupillaires )


annexés aux noyaux du (III).
• Noyau muco-lacrymo-nasal ; n. salivaire supérieur rattaché au
(VII) ; n. salivaire inférieur rattaché au (IX)

 Noyaux sensitifs :

 Noyaux viscéro-sensitifs : mal connus sauf le noyau


viscéro -sensitif du vague.

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 Noyaux somato sensitifs :


• La colonne dorsale comporte les noyaux vestibulaires et
cochléaires destinés aux nerfs auditifs ( VIII) ; noyau solitaire
pour le (X) pharynx , le (IX) et le VII bis pour la sensibilité
de la langue.
• La colonne ventrale avec le noyau du (V ) pour la sensibilité
de la face.

 Noyaux de la bronchiomotricité

Substance grise
2- Noyaux propres du tronc cérébral
 Centres relais de la moelle épinière
(ex : le noyau de Goll et Burdach / gracile et cunéiforme)
Centres relais vers le cervelet
(ex : les noyaux du pont qui reçoivent toutes les fibres cortico-pontiques)

 Noyaux moteurs du système extrapyramidal :


 Ex: le locus niger (la substance noire/pigments mélanique)
 principale efférence vers le striatum (dopamine), impliqué dans la
motricité (si altération : syndrome parkinsonien).
 Noyaux sensoriels de la lame colliculaire
(font partie des voies auditives et des voies visuelles)
 Noyaux réticulaires

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Noyaux propres du tronc cérébral

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Noyaux de la substance réticulée et noyaux de départ des voies


monoaminergiques

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La substance réticulée
Les fonctions de la substance réticulée sont spécialement importantes
dans les activités somatiques et végétatives:

- Du point de vue moteur c'est un centre régulateur de l'activité motrice


par modulation de la transmission synaptique.
Certains territoires de la réticulée (réticulée pontique) jouent un rôle de
facilitation sur les voies motrices. D'autres territoires (réticulée de la
moelle allongée) exercent une action inhibitrice sur ces mêmes voies.

- Du point de vue sensitif et sensoriel, la substance réticulée est


activatrice des perceptions. Elle joue ainsi le rôle d'un amplificateur. Les
sensations sont ainsi amplifiées avant d'arriver au thalamus et au cortex.

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- Du point de vue de la transmission de la douleur, la réticulée


contient plusieurs noyaux qui assurent le contrôle supra-segmentaire
de la douleur et dont l'action antalgique descendante est due à la
sécrétion de sérotonine. Ces noyaux s'appellent, au niveau pontique
et bulbaire, noyaux du raphé et para-médians, et au niveau du
mésencéphale, substance grise péri-aqueducale (origine de la voie
sérotoninergique descendante dont l'action est antalgique).

- Du point de vue psychique, elle assure la régulation et le contrôle


gradué de la vigilance et du mécanisme du sommeil. Elle est aussi
responsable des états comateux des traumatismes crâniens.
Globalement elle joue un rôle important, par amplification des
sensations douloureuses.

Noyaux et faisceaux dans la réticulée:

1 - Tractus tegmental central : faisceau dense de fibres d'association


provenant du toit du mésencéphale et du noyau rouge, et atteignant le
thalamus, d'une part, et l'olive d'autre part.

2 - Faisceau médian du télencéphale : voie réticulaire polysynaptique


qui relie le mésencéphale au lobe limbique et aux aires pré-frontales.
Il véhicule des fibres noradrénergiques, dopaminergiques et
sérotoninergiques.

3 - Le locus coeruleus : situé en arrière du Tractus tegmental central.


C'est un noyau adrénergique, projetant sur tout le système nerveux et
activateur dans les situations d'alerte et de vigilance.

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Noyaux et faisceaux dans la réticulée:

4 - Les noyaux du raphé : agrégation de noyaux réticulaires, sur la


ligne médiane, présents sur toute la hauteur du tronc cérébral. Ils
produisent de la sérotonine (5-HT). Ils ont un rôle inhibiteur dans la
transmission de la douleur, ainsi que les noyaux suivants.

5 - Les noyaux para-médians et magno-cellulaires, au niveau


bulbaire.

6 - La substance grise péri-aqueducale, au niveau mésencéphalique.

Substance blanche

 Comprend :

 des faisceaux ascendants


 des faisceaux descendants

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18
8/8/2021

Substance blanche

 Faisceaux ascendants, sensitifs et sensoriels :


 le système extra-lemniscal,
 le système lemniscal,
 les tractus spino-cerebelleux (transit sans relais dans le
TC),
 les faisceaux issus des nerfs sensitifs des nerfs crâniens.

 Faisceaux propres du tronc cérébral :


 Faisceaux de la formation réticulaire,
 Bandelette longitudinale postérieure : intervient dans les
mouvements oculaires horizontaux.

37

Substance blanche
 Les faisceaux descendants, moteurs :
 le faisceau pyramidal :
1) le tractus cortico-spinal :
. groupé dans le pédoncule cérébral, dissocié dans le pont, et
regroupé de nouveau dans les pyramides bulbaires,
. décussation de la majeure partie à la partie inférieure du bulbe.

2) le tractus cortico-nucléaire : s’épuise tout au long du tronc


cérébral en envoyant des fibres, directes et croisées, aux noyaux
moteurs des nerfs crâniens.
Exemple du contrôle de noyau du nerf 7 subdivisé en 7 supérieur
controlant le mvt des yeux (paupière) et le 7 inférieur le mvt des
lèvre. En plus le 7 supérieur reçoit le contrôle homolatéral
expliquant le signe de Charles de Bell
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8/8/2021

Substance blanche
 Le système extra-pyramidal

– voies extra-pyramidales archéo-motrices (les plus anciennes).

 Le faisceau réticulo-spinal : issu de la substance réticulée du


tronc cérébral, il comprend deux parties :
 le faisceau réticulo-spinal médian à fonction facilitante. Il
est placé dans le cordon ventral.
 le faisceau réticulo-spinal latéral à fonction inhibitrice. Il est
placé dans le cordon latéral.

 Le faisceau vestibulo-spinal : il est en rapport avec le maintien


de l’équilibre. Il descend des noyaux vestibulaires de la moelle
allongée et se divise en faisceau vestibulo-spinal direct et
faisceau vestibulo-spinal croisé. Il est placé dans le cordon
ventral.

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– voies extra-pyramidales paléo-motrices:

 Elles sont en rapport avec les mouvements globaux


automatiques et inconscients. Elles comprennent :

 Le faisceau rubro-spinal : il descend du noyau rouge du tronc


cérébral et plus spécialement de sa portion magno-cellulaire
(appelée paléo-rubrum). Il est placé dans le cordon latéral.

 Le faisceau tecto-spinal : il descend des tubercules


quadrijumeaux du tronc cérébral et il concerne les
mouvements de la tête en rapport avec les sensations visuelles
et auditives. Il est placé dans le cordon ventral

– les voies extra-pyramidales néo-motrices:


Elles comprennent :

 Le faisceau olivo-spinal : issu de l’olive de la moelle allongée,


il concerne l’activité des muscles synergiques du mouvement
du membre supérieur et, de ce fait, n’existe qu’au niveau du
renflement cervical de la moelle épinière. Il est placé dans le
cordon ventral.

 Les voies cortico-spinales extra-pyramidales : elles sont


nombreuses et importantes. Elles proviennent du cortex du
cerveau. Elles descendent dans la moelle, mélées aux fibres du
faisceau pyramidal

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8/8/2021

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8/8/2021

Cervelet

Objectif global : Placer le cervelet dans l’organisation


anatomique et fonctionnelle du SN

Objectifs spécifiques:
A la fin de ce cours l’étudiant doit être capable de:
- Maîtriser l’organisation anatomiques du cervelet
- Réaliser la systématisation du cervelet

Plan

I- Généralité
II- Cervelet morphologie externe
III- Cervelet morphologie interne et systématisation

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Généralité et situation

Généralité et situation

 Son poids est de 130 g environ


 Sa surface est plissée et creusée de sillons transversaux dont
les plus profonds forment des fissures.
 Le cervelet est un centre nerveux régulateur de la fonction
motrice, au sens large (mouvement + posture + équilibre).
 Il reçoit des informations de tous les segments du névraxe
(moelle épinière, tronc cérébral, cerveau).

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8/8/2021

Généralité et situation

 Il traite ces informations pour donner, aux programmes


moteurs du mouvement, une organisation chronologique et
somatotopique (organisation temporo-spatiale).

Il assure ainsi la régulation :


 des activités musculaires du mouvement volontaire
global
 des activités musculaires toniques de la posture
 des activités musculaires réflexes du maintien de
l’équilibre.

I- Structure
• Il est placé dans la fosse crânienne
postérieure ou fosse cérébelleuse. Il
est sous une toile fibreuse
( tente du cervelet).
• Il est recouvert par trois méninges
classiques.
• L’espace sous-arachnoïdien contient
le liquide céphalo-rachidien.

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8/8/2021

Morphologie externe

1. Morphologie externe
• Il est composé d’un lobe médian ou
vermis et de deux hémisphères
cérébelleux volumineux. Il existe en
plus un petit lobe appelé lobe
flocculo-nodulaire.

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8/8/2021

• Il est formé d’une saillie médiane


allongée et annelée, vermis et de 2
hémisphères cérébelleux.
• Un autre type de morphologie
permet de distinguer 3 secteurs
relativement aux fonctions et à son
évolution

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• Archicervelet : archéocerebellum
chez le poisson ; une partie médiane
avec deux parties latérales ou
floculus.
• L’ensemble constitue le lobe
flocculo-nodulaire.
• C’est le lobe antérieur ou lobe
primaire pour l’équilibration.

• Paléocervelet ou paléocerebellum :
amphibiens et oiseaux:surtout le
vermis pour le tonus musculaire.
• Il est en connexion avec la ME et le TC
• Néocervelet, lobe postérieur.
• Il est présent chez le mammifère et
est constitué de deux hémisphères
cérébelleux.
• Il contrôle et coordonne le
mouvement volontaire global.

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• Le cervelet a la forme d’un feuillet


avec des replis qui atteindraient 17
cm de large et 120 cm de long
( entièrement déplié).
• Chaque repli = folium.

Morphologie interne

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8/8/2021

2. Morphologie interne
• Le tissu nerveux se présente sous
trois aspects :
- une substance grise périphérique,
très plissée, appelée écorce
cérébelleuse,
- une substance blanche, en situation
profonde.
- des noyaux gris centraux de
substance grise.

2.1/ L'écorce du cervelet : Elle


comporte trois couches :

8
8/8/2021

Morphologie interne: substance grise

 Le cortex cérébelleux est composé de trois couches quelle que soit


la région cérébelleuse.

 La couche la plus profonde est la couche granulaire (zone


réceptrice) formée d’inter-neurones ou cellules de Golgi et de
cellules granulaires recevant les fibres moussues dont les neurones
non myélinisés montent vers la surface du cortex pour former les
fibres parallèles.

Morphologie interne: substance grise

 La couche intermédiaire contient les neurones piriformes (cellules de


Purkinje) dont les axones traversent la couche granulaire pour se rendre aux
noyaux du cervelet.

 Ces cellules, spécifiques au cervelet, sont inhibitrices (GABAergiques) et se


disposent géométriquement.
 Elles émettent des dendrites qui s’épanouissent comme un arbre en espalier (dans
les deux directions d’un même plan).
 Les arbres dendritiques sont perpendiculaires à l’axe longitudinal des
circonvolutions cérébelleuses.
 Les dendrites traversent la couche moléculaire et entrent en contact avec les fibres
parallèles. C’est la zone efférente ; le neurone piriforme est la seule cellule efférente
du cervelet.

 La couche superficielle ou couche moléculaire contient des inter-neurones


(cellules étoilées et cellules à corbeille) et des fibres parallèles (provenant des
cellules granulaires).

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8/8/2021

Morphologie interne: substance grise

 Ce cortex reçoit deux types de fibres :

 les fibres moussues qui se projettent sur les cellules


granulaires

 les fibres grimpantes venant de l’olive bulbaire et s’enroulant


autour de cellules de Purkinje (d’où leur nom).

 Les inter-neurones ont une action inhibitrice alors que leurs


afférences ont une action facilitatrice.

L’organisation du cervelet s’effectue autour d’une unité


appelée « glomérule » dont la sortie est le neurone piriforme.

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8/8/2021

Les noyaux gris centraux :


• 4 de chaque côté de la ligne médiane:
le noyau du toit ou n. fastigial appartient à l'archéocerebellum,
• le globulus et l'embolus sont des n. gris du système
paléocerebellum.
• le noyau dentelé ( appelé aussi n. denté ) situé au milieu de
chaque H. cérébelleux, (système néocerebellum.

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8/8/2021

Morphologie interne: substance blanche

 Elle contient les fibres nerveuses myélinisées.

 Certaines sont efférentes.

Ce sont les axones des cellules de Purkinje.


Elles se rendent aux noyaux gris du cervelet.

 D’autres fibres sont afférentes, elles viennent de toute la hauteur


du névraxe, de la moelle épinière, du tronc cérébral et du cerveau.
Elles s’articulent avec les dendrites des cellules de Purkinje.

 Elles s'articulent avec les dendrites des cellules de Purkinje.

3. Les connexions
1- Les afférences : Le cervelet reçoit les fibres
provenant des fuseaux NM, des récepteurs
tactiles, cutanés et des organes tendineux de
Golgi.
• Il reçoit également des signaux provenant du
CC somesthésique, des fibres des noyaux
vestibulaire, olive bulbaire etc….

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8/8/2021

• Au niveau de la partie médiane on a pu


localiser et grossièrement toutes les parties du
corps.

Les connexions
1- Les afférences : Le cervelet reçoit les fibres provenant des
fuseaux NM, des récepteurs tactiles, cutanés et des organes
tendineux de Golgi.
• Il reçoit également des signaux provenant du CC
somesthésique, des fibres des noyaux vestibulaire, olive
bulbaire etc….
• Au niveau de la partie médiane on a pu localiser et
grossièrement toutes les parties du corps.

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8/8/2021

2- Les efférences:
• 1ère voie : Hémisphère cérébelleux – noyaux dentelé –
thalamus puis cortex cérébral
• Activités motrices volontaires initiées par le cortex moteur et
les structures associées.
• 2ème voie : vermis – noyau de faite – bulbe – protubérance
annulaire.
• Equilibration et la posture

• 3ème voie : zone intermédiaire entre le vermis et l’hémisphère


cérébelleux (1) vers le thalamus et le cortex moteur ; (2) vers
le thalamus et les noyaux gris centraux ; (3) vers le noyau
rouge et la formation réticulée.
• Harmonisation de la régulation posturale.

2- Les efférences:
• 1ère voie : Hémisphère cérébelleux –
noyaux dentelé – thalamus puis cortex
cérébral
• Activités motrices volontaires initiées
par le cortex moteur et les structures
associées.
• 2ème voie : vermis – noyau de faite –
bulbe – protubérance annulaire.
• Equilibration et la posture

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8/8/2021

• 3ème voie : zone intermédiaire entre le


vermis et l’hémisphère cérébelleux
(1) vers le thalamus et le cortex
moteur ; (2) vers le thalamus et les
noyaux gris centraux ; (3) vers le
noyau rouge et la formation réticulée.
• Harmonisation de la régulation
posturale.

• Le cervelet est en relation avec


plusieurs structures.
• Il s’intercale entre 2 circuits :
- les uns lui amènent des messages
labyrinthiques et somatiques qu’il
projette sur le TC et la ME
- les autres lui distribuent des influx
corticaux qu’il répercute sur le cortex
cérébral.

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8/8/2021

Systématisation: archéocerebellum

lobe flocculo - nodulaire

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8/8/2021

• Archicervelet :
archéocerebellum chez
le poisson ; une partie
médiane avec deux
parties latérales ou
floculus.
• L’ensemble constitue le
lobe flocculo-nodulaire.
• C’est le lobe antérieur
ou lobe primaire pour
l’équilibration.

Systématisation: paléocerebellum
 Vermis, apparait chez les reptiles, les amphibiens et les oiseaux, il coordonne le
tonus de posture des muscles striés. Il est formé par le lobe ventral.

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8/8/2021

Systématisation: néocerebellum
D’apparition phylogénétique plus récente (mammifères et primates), il est
en étroite relation avec le cortex cérébral.

Le néocérébellum contrôle
l’activité motrice à partir des
informations corticales et
médullaires. Il coordonne le
déroulement du mouvement et
intervient dans les schémas
moteurs impliqués dans
l’exécution du mouvement.

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8/8/2021

Systématisation

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6/16/2022

Les reflexes
Objectif global : Expliquer certains mécanismes comportementaux par les réflexes

Objectifs spécifiques:

- Expliquer les mécanismes neurophysiologiques qui sous tendent le


comportement
- Définir les différents réflexes et leur intérêt dans la coordination de la
motricité

Les caractères généraux des réflexes


 Réflexe une action nerveuse organisée simple, innée, statistiquement
prévisible survenant d’une façon quasi immédiate en réponse à un stimulus
déterminé.

 Exple: Fermeture de paupière en réponse à l’attouchement de la cornée.

 Principe : Réflexe = mode de fonctionnement automatique et indépendant du


cerveau pour sa réalisation. Malgré cette autonomie, le réflexe reste
néanmoins sous le contrôle du cerveau.

 Les réflexes doivent être distingués des réponses motrices apprises:

 Pressé sur une pédale en réponse à un stimulus auditif ou visuel n’est


pas un réflexe mais plutôt une réaction psychomotrice.

1
6/16/2022

Les caractères généraux des réflexes


 Le TR dans ce cas est 30 à 100 fois plus long que le délai d’un réflexe et un
apprentissage est nécessaire pour que la réponse apparaisse.

 Les réflexes doivent =lement être distingués des comportements moteurs dont les détails
ne sont pas prévisibles et qui résulte de multiple stimulation.

 Exemple : l’ animal qui accoure à l’odeur d’un aliment manifeste un comportement


alimentaire ; n’est pas un réflexe.

 L’action réflexe intéresse aussi bien les muscles striés que lisses de même que les
appareils sécrétoires.

 Exple : - L’application d’une solution acide sur la langue déclenche une


sécrétion salivaire réflexe.
- La distension de la paroi de l’œsophage déclenche la contraction
réflexe de ses fibres lisses.

Les caractères généraux des réflexes

 Anatomie : Le réflexe fait intervenir des neurones organisés en une


bouche ou arc réflexe, qui communiquent entre eux par des contacts
synaptiques.

 Les neurones appartiennent aux deux parties anatomiques du système


nerveux : le système nerveux central (SNC) et le système nerveux
périphérique (SNP).

 Les neurones du SNC qui interviennent dans les réflexes sont situés dans
le tronc cérébral et la moelle épinière alors que les neurones du SNP sont
rassemblés en ganglions et forment, entre eux et le SNC, les nerfs.

2
6/16/2022

Les caractères généraux des réflexes

 Fonctions Il existe deux grandes organisations nerveuses


caractérisées par leurs aspects fonctionnels qui utilisent des arcs
réflexes:
- Le système neurovégétatif ou autonome qui permet le
fonctionnement des viscères et maintient de l'homéostasie.
- Le SN somatique impliqué dans la motricité (vie de relation)

Les caractères généraux des réflexes


Tableau 2: Cadre théorique Centre Effecteurs
des réflexes
d’intégration
 Viscères
 Glandes
Viscéraux Tronc cérébral  Muscles lisses
Réflexes
 Muscle
cardiaque
Spinaux Moelle épinière Muscles striés
Mouvements
Cerveau Muscles striés
volontaires

3
6/16/2022

Les réflexes: Différents types


 Extéroceptif : les lois de Pfluger

 La loi de coordination (Tachdler), si l’on dépose sur le dos


de la grenouille spinale du côté droit par exemple une petite
rondelle de papier filtre imprégné d’une solution d’acide
suffisamment concentré, la réaction réflexe que l’on observe
est un mouvement très précis de la patte postérieure située du
même côté.
 Ce mouvement a pour effet d’écarter la rondelle.
Les doigts de cette patte viennent balayer la rondelle et en
débarrasse l’animal.
 Mieux encore si l’expérience est recommencé en coupant au
dessus du genou la patte correspondante après quelques essais
infructueux de l’animal c’est la patte symétrique qui vient
balayer la point excité.
 Cette coordination est une manifestation élémentaire de
l’action intégrative du système nerveux

4
6/16/2022

 Proprioceptif

 Les lois de Pfluger ne se vérifient pas toujours et elles


ne concernent que les réflexes extéroceptifs. Elles ne
s’appliquent pas aux réflexes proprioceptifs dans lesquels
l’ampleur de la réponse musculaire ne croit pas lorsque
l’excitant augmente de l’intensité.

 Intéroceptif

Organisation neuronale.
 Neurones sensitifs
 Motoneurones :
 Ils sont plusieurs milliers et ont un gros diamètre, et une
conduction rapide.
 Leur terminaison se fait aux muscles striés squelettiques.
 Ils sont de deux types :
 Motoneurones a (Aa) : sont destinés aux fibres musculaires
de l’unité motrice.
 Motoneurones g (Ag) : ils sont plus petits, moins
nombreux. Ils sont destinés aux fibres musculaires
intrafusales du fuseau neuromusculaire.

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6/16/2022

Organisation neurale.

 Interneurones :
 Ils sont nombreux : 30 fois plus que les motoneurones. Ils sont
situés dans la corne antérieure, postérieure, et la zone
intermédiaire.
 Ils sont de petite taille, sont très excitables.
 Ils réalisent de très nombreuses interconnexions, très complexes,
surtout avec les motoneurones.
 Ils sont responsables des propriétés d’intégration de la moelle
épinière.
 Il existe de nombreux types de circuits neuroniques :
divergence, convergence, phénomènes de décharge en parallèle,
et phénomènes de post-décharge

Types de circuits neuroniques


Divergence, convergence, phénomènes de décharge en parallèle,
et phénomènes de post-décharge.

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6/16/2022

Système inhibiteur de RENSHAW

Ca se passe dans la corne antérieure de la moelle épinière.

Les réflexes myotatiques

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6/16/2022

Schéma bilan: les circuits neuroniques impliqués dans le réflexe


myotatique

organisation divergente

message nerveux
afférent

Stimulus:
étirement
Capteur: muscle extenseur Moelle épinière:
Récepteur sensoriel: messages nerveux centre nerveux réflexe
Fuseau neuromusculaire efférents

Muscle extenseur du pied

Effecteurs antagonistes

Muscle fléchisseur du pied

Plaque motrice
Réponse : extension du pied Stimulation
inhibition

Schéma bilan: les circuits neuroniques et traitement des


messages nerveux
organisation divergente

message nerveux
afférent

F PA
F PA

Stimulus:
étirement messages nerveux
Capteur: muscle extenseur Moelle épinière:
Récepteur sensoriel: efférents centre nerveux réflexe
Fuseau neuromusculaire

Neurone
F PA afférent
Muscle extenseur du pied Interneurone
Muscle fléchisseur du pied
motoneurone
Stimulation
inhibition Plaque motrice
Réponse : extension du pied

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Fibre nerveuse
Schéma bilan: les circuits neuroniques et traitement des messages afférente d’un neurone
nerveux du cortex moteur

organisation divergente

organisation convergente
+

message nerveux
afférent
F PA
F PA
F PA -

Stimulus:
messages nerveux
étirement
Capteur: muscle extenseur efférents Moelle épinière:
Récepteur sensoriel: centre nerveux réflexe
Fuseau neuromusculaire

Neurone
F PA
F PA afférent
Interneurone
Muscle extenseur du pied
motoneurone
Muscle fléchisseur du pied
synapse stimulatrice
synapse inhibitrice
Réponse : extension du pied
Voie inhibitrice du réflexe myotatique ( commande volontaire)

Les réflexes tendineux de golgi

 Reverse myotatic reflex


 Regulate muscle tension
 Golgi tendon organs

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6/16/2022

Réflexes extéroceptifs de flexion

 Ce sont des réactions de défense en réplique à des stimuli


généralement douloureux ou nociceptif.

 Elles comportent toujours un mouvement de flexion

 Chez l’animal décérébré, toute stimulation cutanée appliquée à un


membre entraîne une contraction des fléchisseurs soustrayant le
membre au stimulus vulnérant

 Il existe d’autres types de réflexe prennent appui sur le circuit du


réflexe de défense.

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6/16/2022

Exemple 1 : Réflexe d’extension croisée. Peu de temps après ( 0,2 à


0,5 sec. ) le réflexe de flexion au niveau d’un membre, il se produit
dans le membre opposé un réflexe d’extension croisée . Il permet de
repousser l’ensemble du corps pour l’éloigner du danger.

Exemple 2 : Réflexe de flexion ipsilatéral : toute stimulation portée


sur la sole plantaire d’une patte entraîne son retrait par contraction des
muscles fléchisseurs

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The Withdrawal Reflex

La moelle neurovégétative

La moelle intervient dans la régulation des fonctions de nutrition


et de reproduction.

1- La circulation
 Chez l’animal spinal, l’asphyxie entraîne une accélération du
rythme cardiaque : centre cardio-accélérateur.
 Le tonus vasculaire d’un chien spinal et sa pression sont plus
élevés que ceux d’un chien dont la moelle a été détruite : centre
vaso-constricteur.
 Les centres sont répartis entre le dorso- lombaire.
 Excitation d’origine cutanée, thermique et douloureuse

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6/16/2022

2- La respiration
Les centres respiratoires médullaires n’existent pas chez l’adulte.

3- La motricité digestive

 centre intestino-inhibiteur : stimulation centrifuge des


splanchniques provoque chez l’animal ( sans les surrénales) une
du tonus et les mouvements de l’intestin grêle ( D6 à L1 =
intestin et L2 à L4 = côlon ).

 Centre ano-spinal : L2 à L4 contention (resserrement du sphincter


et inhibition du rectum) S1 à S3 : défécation (contraction du
rectum)

4- La miction :
Les centres sont disposés dans la moelle sacrée mais dépendent des
structures intégratives bulbaires et pontiques.

5- Régulation thermique :
Il y a des centres pour la sécrétion des glandes sudoripares et des
centres pilo- moteurs.

6- Centre génito- spinal :


S1 à S3 = érection
L1 à L3 = éjaculation

7- Centre cilio-moteur : C6 et D4 : dilatation de la pupille.

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6/16/2022

Conclusion

 La moelle épinière participe aux corrélations, aux régulations et


aux intégrations qu’exige la vie de relation, de nutrition et de
reproduction.
 Comme conducteur afférent, elle transmet à l’encéphale
l’information consécutive à l’ébranlement des récepteurs
spécifiques par des excitants adéquats.
 Comme conducteur efférent, elle transmet en retour les incitations
destinées aux réacteurs.

 Elle est douée d’un pouvoir réflexe, elle constitue un élément


d’intégration et de régulation autonome qui joue normalement
sous le contrôle des centres supérieurs
 Elle intervient soit comme un chaînon indispensable, soit
comme centre nerveux dans les réactions qui nécessitent
l’assouvissement des instincts et des besoins, la manifestation
des états affectifs etc…….

14
INTRODUCTION A L’ETUDE DU SYSTEME ENDOCRINIEN
Objectifs pédagogiques

A l’issue de cet enseignement, l’étudiant devrait être capable de:

Définir les termes suivants : glande, glande endocrine, glande exocrine, glande
mixte, hormone
Localiser et décrire les principales glandes endocrines, leurs mécanismes
physiologiques, les hormones qu’elles sécrètent et leurs actions spécifiques
Expliquer les principaux mécanismes du système endocrinien, en décrire les
composants et leurs rapports anatomiques (hypophyse, hypothalamus, épiphyse,
thyroïde, parathyroïdes, thymus, pancréas, surrénales, gonades)
Les techniques biologiques d’exploration des fonctions endocrines
Un peu d’histoire….

« Il existe un lien humoral


entre les gonades et
les caractères sexuels
secondaires », (1849) Feminisation
Otto Loewi

Il découvre l'acétylcholine en
1924, et partagera avec Henry
Hallett Dale le prix Nobel de
physiologie ou médecine en 1936
« pour leurs découvertes à propos
de la transmission chimique des
impulsions nerveuses » : les
neurohormones
Molécules informatives permettant aux cellules des
différents tissus de dialoguer

But ?

Régulation : maintien de l’homéostasie


Grands systèmes de la communication cellulaire

Cellule
émettrice
Corps
cellulaire

Axone
Circulation
sanguine
Terminaison
nerveuse

Cellule
post-synaptique

Cellules
cibles

Système nerveux Système neuroendocrinien Système endocrinien


Principaux modes de la communication cellulaire

Mode autocrine Mode paracrine Mode endocrine


(ex. des PGs) (ex. de la SP) (ex. de l’insuline)
L’organisation de la membrane des cellules eucaryotes animales
Les jonctions membranaires
3 types de jonctions
- Les jonctions serrées (a)
- Les desmosomes (b)
- Les jonctions communicantes ou ouvertes (c)
Synapses électriques

Perméable aux ions, ATP, NAD+… et


autres seconds messagers de taille
inferieure à 2 nm (1 200 Da)
Molécules d’adhésion - Fusion membranaire - Exocytose

 Processus de fusion vésiculaire calcium dépendant (Ca2+), et sous le contrôle des protéines du « complexe SNARE » : la
syntaxine 1, la SNAP-25 (Synaptosomal-associated protein 25) et la synaptobrévine (Vesicle-Associated Membrane Protein ou
VAMP). Prix Nobel de Physiologie et Médecine 2013 / James Rothman, Randy Schekman et Thomas Südhof

 Rôles dans : l’élimination des déchets métaboliques, la sécrétion hormonale, la libération des neurotransmetteurs dans la
fente synaptique, la sécrétion de mucus
 Molécules (Protéines) d'adhésion cellulaire = CAM et Cadhérines

• Les molécules d'adhérence cellulaire CAM (cell adhesion


molecules) et les cadhérines participent à la
reconnaissance des cellules de même type et à leur
attachement
• Les CAM comprennent plusieurs protéines appartenant
à la superfamille des immunoglobulines, telles que les
CAM des tissus vasculaires (VCAM) et les CAM des tissus
nerveux (NCAM).
• Les cadhérines dépendent du calcium pour adhérer
entre elles (calcium-dependent adhesion)
• les CAM, par contre, n'en ont pas besoin.
• Les intégrines et les protéoglycanes reconnaissent les
protéines de la matrice extracellulaire et y adhèrent.
Principales familles de messagers chimiques de la communication cellulaire
1-Circulant à l'intérieur de l'organisme
Amines: NA - DA - 5-HT
AA: Gly - Glu - GABA
Neurotransmetteurs Gaz: CO - NO
Neuromodulateurs Nucléotides: GTP - UTP
Peptides: CCK - Dynorphine - Enképhalines - SP
Stéroïdes: Progestérone - Oestradiol

Dérivées d’AA: Adrénaline – Tétraiodotyroxine (T3 - T4)

Hormones Peptides: ACTH - FSH – Glucagon- Insuline

Stéroïdes: Aldostérone – Testostérone- Cortisol


2-Secrétée à l‘extérieur de l'organisme

 Les phéromones (phérohormones) : substances chimiques comparables aux hormones, émises par
la plupart des animaux et certains végétaux
 Messagers entre les individus d'une même espèce, transmet aux autres organismes des
informations qui influencent la physiologie et les comportements (sexuel, maternel,
agression…)
 Certaines molécules agissent même en faible quantité, et elles peuvent être transportées et être
détectées à plusieurs kilomètres
 Chez les mammifères et les reptiles, les phéromones sont principalement détectées par l'organe
voméro-nasal (organe de Jacobson), tandis que les insectes utilisent leurs antennes
 Application en lutte antivectorielle : Cas particulier des répulsifs
• Les insectes sont vecteurs de nombreuses pathologies virales et parasitaires
• La prévention individuelle passe par l’utilisation de répulsifs chimiques ou naturels à usage
topique contenant une substance qui éloigne les insectes sans toutefois les tuer : Répulsifs
• Mécanisme d’action : Saturation des récepteurs olfactifs situés sur leurs antennes
• Liste non exhaustive :
o le DEET (N1,N-diéthyl-m-toluamide)

o le PMD (p-menthane-3,8-diol), également appelé "huile d'eucalyptus citronnée"


o le KBR3023 (Carboxylate de Sec-butyl 2-(2-hydroxyéthyl) pipéridine-1, également appelé
Icaridine ou Picaridine
o l’IR3535 (N-acétyl-N-butyl-ß-alaninate d’éthyle)
Généralités sur les systèmes de régulation
Généralités sur les systèmes de régulation

 Deux grands systèmes de régulation dans l’organisme :

1. Le système nerveux

2. Le système endocrinien

Système nerveux = transmission rapide d’un message électrique par axone.

Système endocrinien = transmission lente et continue d’un message chimique par le sang.
Comparaison des systèmes endocrine et nerveux
Le système endocrinien

Le système endocrinien


 Endo : à l’intérieur
 Krinein: sécréter

Constitue un des deux grands systèmes de communication et de régulation de l’organisme,


l’autre étant le système nerveux.

 Il comprend le cerveau, les glandes endocrines, les hormones qu’elles sécrètent et les
récepteurs hormonaux (organes et cellules).

Son rôle est essentiel lors du développement, pour la réalisation de certaines grandes fonctions
physiologique et de l’homéostasie (le maintien relativement constant du milieu intérieur)
Composantes du système endocrinien

Glande = Organe qui élabore et sécrète une substance chimique (hormone ou autre)

Hormone = Substance chimiques élaborée par une cellule qui agit spécifiquement sur une
autre cellule.

Organe cible = Organe ou cellule affecté par l’action d’une hormone spécifique.

Le tout étant mis en relation par le système circulatoire (sang)


 Les différents types de glandes
Les glandes endocrines
Les niveaux de complexité dans le système endocrinien

Les systèmes endocriniens présentent différents niveaux de complexité


Cas simples : systèmes dit de « premier ordre »
SNC et/ou variations de certains paramètres du milieu intérieur (osmolarité, glycémie...)
cellule cible
Ex: les neurohormones (ADH)

Mais le nombre d'intermédiaires peut devenir plus important et aboutir ainsi à des systèmes
dits de « troisième ordre » cascade de réactions
Neurohormone → hormone 1 → hormone 2 → cellule cible
Ex : le système hypothalamo-hypophyso-gonadique

NB : Les systèmes de troisième ordre Vertébrés


Les systèmes de second ordre Insectes (hormones de la mue et hormones juveniles)
Les systèmes de premier ordre ( ++ anciens) Métazoaires primitifs (hydres,
méduses, coraux)
 Hiérarchisation du système endocrinien
Généralités sur le système endocrinien
 Hypophysectomie chez le rat nouveau-né:

 Perturbation du métabolisme cellulaire

 Arrêt de la croissance

 Pas de reproduction à l’âge adulte

 Injection d’extraits hypophysaires à des rats nouveau-nés hypophysectomisés

Correction des anomalies dues à l’hypophysectomie

 Castration:

 Atrophie de l’utérus chez la femelle

 Involution de la prostate et des vésicules séminales chez le mâle

 Traitement à des extraits ovariens ou testiculaires ou aux hormones sexuelles

Correction des anomalies résultant de la castration


Les Hormones: Définition et caractéristiques

 Définition : Hormone = messager de la communication cellulaire, produit par


des cellules spécialisées et libéré dans la circulation sanguine qu’il utilise pour
atteindre ses cibles situées à plus ou moins longue distance de son site de
production.

N.B.: une hormone est sécrétée par une glande endocrine et déversée dans la
circulation sanguine
Caractéristiques des hormones :

Action en très faible quantités : notion de doses physiologiques et pharmacologiques


Spécificité d’action fonction de la sensibilité des tissus cibles : spécificité hormone -
récepteur
Régulation du niveau des réactions chimiques : rétrocontrôles ou feed-back
Nécessité d’un temps de latence pour l’apparition de l’effet
Disparition rapide de la circulation : catabolisme, recapture
Ne peuvent constituer une source d’énergie pour les réactions
 Modalité d’action des hormones : hormones circulantes et locale

 Hormones circulantes
 Hormones locales
Classification des hormones

 Trois grandes familles en fonction de leur nature chimique:

 Hormones polypeptidiques (Insuline, LH, FSH, ACTH)

 Hormones stéroïdes (Progestérone, Oestradiol, Testostérone, Cortisol)

 Hormones dérivées d’acide aminé

 Tyrosine : Catécholamines (Adrénaline, Dopamine) + Hormones thyroïdiennes

(Thyroxines)

Tryptophane : Sérotonine ; Mélatonine


Les récepteurs hormonaux

Dr Rodrigue KANTATI, PhD Physiologie/Pharmacologie


Généralités sur les récepteurs

Les hormones sont déversées dans le sang et sont véhiculées vers différents organes mais ne
produisent leurs effets que sur les cellules cibles particulières.

Les hormones influent sur leurs cibles en se liant à des récepteurs spécifiques qui sont des
protéines ou glycoprotéines insérées à la surface des membranes cellulaires ou sur des
organites intracellulaires.

Seules les cellules cibles d’une hormone possèdent les récepteurs qui peuvent le reconnaître
et s’y lier.

En général une cellule cible possède 2000 à 100.000 récepteurs pour une hormone dont elle
est cible.
 Définition: Récepteur = lieu géométrique de l’interaction efficace entre

l’hormone et la cellule

 Nature protéique avec présence obligatoire de deux sites :

 Site de fixation de l’hormone + Site effecteur

Existence d’un site facultatif: le site allostérique


Caractéristiques:

 Spécificité vis-à-vis du ligand (basée sur un ajustement stéréochimique)

 Grande affinité pour le ligand

 Nombre limité par cellule (104±1/cellule diploïde)

 Spécificité tissulaire

 Réversibilité de l’interaction avec le ligand


Illustration de la notion de récepteur
 Méthodes d’étude des récepteurs:

 Pharmacologie : Développement d’agonistes ou d’antagonistes


- muscarinique (cœur / atropine)
Classification: Ex. des R. à l’ACh
- nicotinique (muscle / curare)

 Biochimie : étude de liaison utilisant des radioligands* (3H , 14C , 125I sont les isotopes radioactifs les plus
utilisés)

 La liaison du ligand au récepteur = liaison spécifique qui déclenche un effet biologique (agoniste) ou au
contraire bloque cet effet (antagoniste).

 Cette liaison est saturable et réversible

avec k1 : constante cinétique d’association ; k-1 : constante cinétique de dissociation

[L] : concentration de ligand libre en mol/l ; [R] : concentration de récepteur libre en mol/l

[LR] : concentration de complexe ligand-récepteur en mol/l


Cartographie et détermination des constantes biochimiques (Kd et Bmax)

[LR*]

 Kd (Ka ou Kb) = constante de dissociation = concentration de ligand nécessaire pour


obtenir la moitié de l’occupation des récepteurs
 Caractérise la liaison du ligand avec son récepteur

 Bmax = capacité maximale de liaison = Tous les récepteurs sont occupés = saturation des
récepteurs : en théorie, c’est la condition pour avoir l’effet pharmacologique maximum
 Mais dans la pratique, l’effet maximal peut être obtenu sans que tous les récepteurs
disponibles ne soient occupés
 Méthodes d’étude des récepteurs (suite) :

Biologie moléculaire: utilisation de sondes (ARN ou ADN) et techniques de Western blot

Détermination de la structure des récepteurs


Classification des récepteurs

Suivant la localisation on distingue :

Les récepteurs membranaires

Les récepteurs nucléaires

NB : A l’exception des récepteurs d’hormones thyroïdiennes la plupart des récepteurs font le


trajet cytosol, noyau Mécanismes de transduction
Les récepteurs membranaires

 Plus grand nombre de récepteurs impliqués dans la signalisation cellulaire

 Trois régions distinctes:

 N-terminale extra-cytoplasmique et riche en AA hydrophiles, en résidus Cys et Asn

 trans-membranaire = segment(s) de 20 – 25 AA hydrophobes en forme d’hélice 

 C-terminale intra-cytoplasmique et riche en résidus Ser/Thr ou Tyr

 Classification = fonction de la topologie et des mécanismes de transduction:

 récepteurs couplés aux protéines G (Adrénaline, AII, SP, TSH)

 récepteurs enzymes (Insuline, EGF)

 récepteurs canaux (GABA, Ach)


Les récepteurs couplés aux protéines G (métabotropes)

 Plus importante famille de R. impliqués dans la signalisation cellulaire;

 Archétypes = Rhodopsine et récepteurs -adrénergiques

 Structure:

NH2
E3
E1 E2

Membrane

C1 C2
C3

COOH
Fonctionnement des RCPG

Fixation du ligand

Modification conformationnelle par perturbation du réseau de liaisons entre AA aromatiques

Activation

Interaction spécifique avec une protéine G

Rem: Implication de nombreuses régions variables en fonction des couples Récepteur/Prot G:

* Boucle C3 (Récepteurs 2 et 1 adrénergiques)


R- 1 Gs AC AMPc (ago : isoprénaline ; antago: -bloquants)

R- 2 Gi AC AMPc (ago: clonidine ; antago: yohimbine)

* Arg de la partie N-term de la boucle C2 et Asp du 2ème segment transmembranaire (très conservés)

* Cys à l’origine de la boucle C4


Fonctionnement des RCPG : Cycle d’activation et d’inactivation des protéines G

 Protéines G = protéines cytosoliques; 2 types:

 monomériques (Ras, Rho, Rab)

 hétérotrimériques (sous-unités , ,)


(GDP) R* R


E-(GDP) R*-(GDP) 
E
Pi GDP
R* GTP
Second
messager E*-(GTP) R*-(GTP) 


Rem: (GTP)
E
• Amplification de la réponse à l’hormone

• Existence de séquence consensus de phosphorylation des enzymes désensibilisation

• ADP-ribosylation de  sur Arg (toxine cholérique) ou Cys (toxine pertussique) interruption du cycle
Fonctionnement des RCPG (suite): Régulation

Activation des RCPG

Phosphorylation par des kinases ± spécifiques (PKA, PKC, GRK)

Désensibilisation

Ex: effet des tachykinines sur la sécrétion de corticostéroïdes

 β-arrestine : prend la place de la protéine G sous le récepteur internalisation

 2 types de désensibilisation:

 homologue (cas des récepteurs adrénergiques)

 hétérologue (cas des récepteurs à la TRH)


Fonctionnement des RCPG (suite):

Activation et/ou désensibilisation des récepteurs

Internalisation

Recyclage ou non à la surface de la membrane

Régulation du nombre de récepteurs

Recyclage Régulation positive du nombre de récepteurs: « up regulation » Resensibilisation

(Ex de l’ACTH, de la Prl, de la testostérone et de l’oestradiol)

Non recyclage Régulation négative du nombre de récepteurs: « down regulation »

(Ex de la GH, de la progestérone au cours de la phase lutéale du cycle ovarien, un des mécanismes du

phénomène de tolérance aux opioïdes)


Fonctionnement des RCPG : Principaux effecteurs modulés
 Canaux ioniques: implication dans le transfert des électrolytes

 Structure: protéine hétéro-oligomérique;


plusieurs sous-unités (, , , )
 Importance dans le développement du PM (PR et PA)
 Exemple des canaux K+ positivement couplés
aux récepteurs muscariniques cardiaques

 Protéines de transport: rôle dans le transfert de solutés organiques

Rem:
• Spécificité des canaux et des transporteurs vis-à-vis des espèces concernées (électrolytes ou solutés)
• Modalités de fonctionnement des canaux et des transporteurs:
* Canal: passage d’un état fermé à un état ouvert sans changement de structure; fonctionnement intermittent
* Transporteur: changement de structure sans changement d’état; fonctionnement continuel
Fonctionnement des RCPG : Principaux effecteurs modulés
 Systèmes enzymatiques:
 Adénylate cyclase:
 monomère de 120-131 kDa; 8 isoformes à topologie identique

M1 M2

H2N COOH
C1b
C1a C2a C2b

 implication dans les processus métaboliques, contractiles et sécrétoires

Rem:
• Topologie identique pour toutes les isoformes mais très faible homologie de séquence (38%)
• Homologie de structure avec les canaux ioniques et la protéine MDR expulsion de l’AMPc
Fonctionnement des RCPG : Principaux effecteurs modulés

 Guanylate cyclase:

 2 formes:

• membranaire activité cyclase + 1 domaine à fortes homologies kinases

• cytosolique hétérodimère avec hème comme cofacteur

 implication dans divers processus

• contraction – relaxation des muscles lisses

• transduction des signaux visuels

Rem: régulation des taux intracellulaires de nucléotides cycliques

• Activité phosphodiestérase décyclisation des nucléotides avec perte d’activité

• Phosphorylation des cyclases désensibilisation

• Effet du complexe 
Principaux effecteurs modulés par les RCPG (suite):

 Phospholipases : plusieurs types (A2, C, D etc…)


 PLC : transforme le phosphatidylinositol 4,5-biphosphate (PIP2) membranaire en
diacylglycérol (DAG) qui reste au contact de la membrane lipidique et en inositol 1,4,5
triphosphate (IP3) qui diffuse dans le cytoplasme.

L’IP3 = activateur de certains récepteurs-canaux du réticulum endoplasmique qui s’ouvre


et libère du calcium dans le cytoplasme (récepteurs à l’IP3)
Rôle : contraction musculaire
Le calcium lui-même module l’ouverture de ce récepteur canal et sur plusieurs
autres protéines via le complexe ca2+/calmoduline

Le DAG = activateur de la protéine kinase C (PKC) membranaire qui catalyse, en


présence obligatoire de Ca2+, la phosphorylation d’un certain nombre de substrats
intervenant dans la transmission synaptique, la différenciation cellulaire, l’exocytose, etc…
Fonctionnement des RCPG : Cibles des messagers intracellulaires

 PKA:
 tétramère; 2 sous-unités catalytiques (C, 3 isoformes ,,) et 2 régulatrices (R) portant 2
sites de fixation de l’AMPc
 2 types (PKA I et PKA II): différence = présence d’un site d’autophosphorylation sur la s/u R
de PKA II associée à la membrane par des prot spécifiques dites AKAP (A Kinase Anchoring
Protein)

C
R

Phosphorylation
de protéines
Fonctionnement des RCPG : Cibles des messagers intracellulaires
 PKC :

 monomère; 2 domaines (N-term régulateur et C-term catalytique)

 10 isoformes, 3 familles:

 PKC conventionnelles: activation par DAG et esters de phorbol

Pseudo substrat DAG, Ester de phorbol PS, Ca2+ ATP Substrat


H2 N COOH

 PKC nouvelles: pas de sites de fixation de Ca2+; activation en l’absence

 PKC atypiques: non activables par DAG, esters de phorbol et/ou Ca2+

 PK Ca2+-calmoduline dépendantes
Schéma des principaux mécanismes de transduction associés aux RCPG

H H

R PIP2 DG PKC
R

 AC 

PLC
Ca2+ Ca2+
ATP IP3
AMPc

Ca2+

PKA ADP

Phosphorylation de protéines ATP

Réponse cellulaire
Résumé
Couplage ligand-
récepteur-protéine
G

Effecteurs

Seconds
messagers
Pathologies associées aux RCPG

 Absence de ligand état minimal d’activité d’un récepteur

 Fixation de ligand modification de structure activation

 Mutations dans la structure d’un récepteur défaut de transmission du signal:

 maintien dans un état d’activation permanente même en l’absence de ligand


 R. à la TSH: mutation dans la boucle C3 adénome thyroïdien
 R. à la LH: mutation dans le segment transmemb VI puberté précoce

 maintien dans un état d’inactivation même après fixation de ligand


 R. à la vasopressine diabète insipide
 R. à l’ACTH déficience en glucocorticoïdes
 R. au GRH nanisme
Les récepteurs enzymes
 Structure:

 Un seul domaine transmembranaire; 1 ou 2 chaînes

EGF HGF Insuline


NH2
Domaines Cys

Membrane
cellulaire
Domaines TK


COOH
Les récepteurs enzymes

 Classification: 2 catégories:

 Récepteurs doués d’activité enzymatique intrinsèque:

 R. à activité Tyr kinase (R. à l’insuline, à l’EGF, au HGF etc…)

 R. à activité Tyr phosphatse (R. au TGF)

 R. à activité Ser/Thr kinase (R. au TGF)

R. à activité guanylyl cyclase (R. à l’ANF)

 Récepteurs dépourvus d’activité enzymatique intrinsèque mais liant des protéines à activité enzymatique (R. à la GH,

à la Prl etc…)
Fonctionnement des Récepteurs à activité Tyr kinase

Fixation du ligand dans la portion extracytoplasmique

Dimérisation du récepteur

Autophosphorylation croisée sur des résidus Tyr du domaine intracytoplasmique

Création de sites de haute affinité pour des protéines à domaines SH

Fixation de protéines à domaines SH (PI-3 kinase, PLC, MAPK etc…)

Phosphorylation de ces protéines

Activation des processus de différenciation et/ou de prolifération cellulaire


Ligand

ATP
Reconnaissance Dimérisation Autophosphorylation

Signalisation
Fonctionnement des Récepteurs à activité Ser/Thr kinase

Fixation du ligand sur un récepteur de type III

Transfert sur un récepteur de type II

Recrutement d’un récepteur de type I

Phosphorylation sur des résidus Ser du récepteur de type I

Stimulation de l’activité

Phosphorylation de protéines cytosoliques


Les récepteurs canaux

 Deux types:
 Canaux dépendants de la fixation d’un ligand extracellulaire

 Topologie identique avec les canaux ioniques

 Possibilité d’existence de sites de potentialisation

Implication dans la neurotransmission

 Canaux Ca2+ intracellulaires

 Protéines monomériques présentant des segments hydrophobes d’insertion membranaires

 Localisation au niveau des organites concentrant le calcium à l’intérieur de la cellule

 Activateurs = Ryanodine et IP3


Les récepteurs nucléaires

 Découverte:

Travaux de Jensen et coll. sur les hormones stéroïdes en 1950

Utérus

Radioactivité (dpm/ mg de poids sec) 3000

Vagin

2000
Foie

Rein
1000
Sang

Muscle

0.5 1 2 3 4 5 6 16
Temps (heures)
Les récepteurs nucléaires (suite)
 Structure:

 Protéine hétéro-oligomérique de 300 kDa avec 2 parties (réceptrice et non réceptrice)

 Partie non réceptrice = protéine de 90 kDa (heat shoch protein: hsp 90)

 Partie réceptrice 5 domaines (A, B, C, D, E) dont 3 fonctionnelles (A, C, E)

A B C D E
H2N COOH

A activation des gènes; région très variable à l’origine de la différence de taille

C liaison à l’ADN; 70 AA; très conservée avec structure en doigts de zinc

E liaison à l’hormone; 250 AA; riche en AA hydrophobes; très conservée

B et D = domaines charnières; fonction non précisée


Les récepteurs nucléaires (suite)

 Fonctionnement:

Fixation du ligand à son récepteur

Modification conformationnelle avec dissociation des 2 parties du récepteur

Mise à nu du domaine de liaison à l’ADN (activation du récepteur)

Dimérisation possible du récepteur

Liaison aux domaines spécifiques de l’ADN (HRE) dans la région « enhancer »

Interaction avec des séquences spécifiques de la région promotrice

Modification de l’activité transcriptionnelle


Exemples
 Les récepteurs des hormones thyroïdiennes TR

 Les récepteurs de l'acide rétinoïque (Vitamine A et composants associés) RAR

 Les récepteurs de la vitamine D VDR

 Les récepteurs des œstrogènes-α et β ERα ; ERβ

 Les récepteurs des glucocorticoïdes (Cortisol) GR

 Les récepteurs des minéralocorticoïdes (Aldostérone) MR

 Les Récepteurs de la progestérone PR

 Les récepteurs des androgènes (Testostérone) AR


Les récepteurs orphelins (OR)

 Les récepteurs nucléaires orphélins :

 Découverte fortuite dans les années 80 suite à des travaux de clonage des gènes issus des banques d’ADN

(sondes ADNc)

Structure identique aux récepteurs nucléaires classiques connus

Aucun ligand connu à ce jour ou inexistant

Exemple: Retinoic acid related Orphan Receptors (RORα, β, γ)

Souris KO RORβ : neurodégénérescence ; ataxie juvénile (démarche en canard) ; altération des rythmes

circadiens la mélatonine est elle un ligand possible ?


Etude des hormones
Les Hormones: Définition et caractéristiques

 Définition: Hormone = messager de la communication cellulaire, produit par des cellules spécialisées et
libéré dans la circulation sanguine qu’il utilise pour atteindre ses cibles situées à plus ou moins longue distance
de son site de production.

 Caractéristiques:
 action en très faible quantités (notion de doses physiologique et pharmacologique)
 régulation du niveau des réactions chimiques; pas d’initiation
 nécessité d’un temps de latence pour l’apparition de l’effet
 disparition rapide de la circulation (catabolisme, re-capture)
 spécificité d’action fonction de la sensibilité des tissus cibles
 ne pas constituer une source d’énergie pour les réactions
Classification des hormones

 Trois grandes familles en fonction de leur nature chimique:

 Hormones polypeptidiques (Insuline, LH, FSH, ACTH)

 Hormones stéroïdes (Progestérone, Oestradiol, Cortisol)

 Hormones dérivées d’acide aminé

 Catécholamines (Adrénaline)

 Hormones thyroïdiennes (Thyroxine)


Biosynthèse des

hormones polypeptidiques
Rem:
 Epissage alternatif
 Mécanisme de contrôle chez les eucaryotes
 Les ARN transcrits subissent des étapes de coupure et ligature qui conduisent à l'élimination de certaines
régions dans l’ARN final
 Les segments conservés s’appellent des exons et ceux qui sont éliminés s’appellent des introns
Endoprotéolyse par les pro-hormones convertases (PCEs)
Protéolyse spécifique de précurseurs polyprotéiques inactifs plusieurs peptides (hormones)
biologiquement actifs
PCEs - ACTH
Ex : La proopiomélanocortine (POMC)
(cellules corticotropes hypophys.) - β-endorphine

Maturation post-traductionnelle
Permettent soit d’activer, soit d’inhiber l’hormone
 Glycosylation
 Amidation
 Phosphorylation
 Acétylation
 Ubiquitination
• Fixation covalente d’ubiquitine, petite protéine de 76 amino-acides uniquement eucaryote, très
conservée
• Ce processus permet la destruction des protéines par le protéasome
• Rôle dans le cycle cellulaire, la réparation de l’ADN, l’embryogenèse, la régulation de la
transcription, l’apoptose
Le protéasome
 Complexe enzymatique multiprotéique que l'on retrouve
chez les eucaryotes, associé au réticulum endoplasmique

 Fonction principale : dégrader les protéines mal repliées,


dénaturées ou obsolètes de manière ciblée par protéolyse
(coupure des liaisons peptidiques), par des enzymes
appelées protéases.

 Les protéines obsolètes sont marquées pour la dégradation


par une protéine appelée ubiquitine.

 Découverte : Prix Nobel de chimie 2004 à Aaron


Ciechanover, Avram Hershko et Irwin Rose.
Représentation du protéasome obtenue par
Diffractométrie de rayons X après cristallisation. Le
cœur catalytique 20S est en bleu. Les deux complexes
régulateurs 19S sont en rouge.
Biosynthèse des hormones stéroïdes
O
C CH3
Acétates
Cholestérol Prégnènolone
HO HO

O O
C CH3 C CH3
OH
Progestérone 17-OH-prégnènolone
O HO

O
O
C CH3
OH

O 17-OH-progestérone HO Déhydroépiandrostérone (DHEA)

O O
H2 H2 O
C C OH C C OH
OH
11-désoxycorticostérone 11-désoxycortisol Androstènedione Autres 17-cétostérïdes
O O O

O O
HO H2 HO H2 O
C C OH C C OH OH
OH
Corticostérone Cortisol Oestrone Testostérone
O O HO O

H O O OH OH
C O H2
HO H2 O C C OH
C C OH OH
HO O OH
O O
Aldostérone Cortisone Oestradiol Dihydrotestostérone
Biosynthèse des hormones dérivées d’acide aminé: les hormones thyroïdiennes
Biosynthèse des hormones dérivées d’acide aminé: les catécholamines

COOH
Tyrosine
HO CH2 CH NH2

Tyrosine hydroxylase
(TH)

HO COOH L-Dihydroxyphénylalanine
HO CH2 CH NH2 (DOPA)

DOPA décarboxylase

HO
HO CH2 CH2 NH2
Dopamine (DA)

Dopamine -hydroxylase
(DBH)
HO
HO CH CH2 NH2 Noradrénaline (NA)
OH

Phentolamine N-méthyltransférase
(PNMT)
HO
HO CH CH2 NH CH3 Adrénaline
OH
Sécrétion des hormones

 Production

 Libération immédiate dans la circulation sécrétion non vésiculaire

 Empaquetage dans des granules et libération ultérieure sécrétion vésiculaire

 Forme constitutive = sécrétion tonique non continue, soumise à rétrocontrôle

grains de surface au niveau du RE

 Forme contrôlée = fonction des besoins de l’organisme; grains au niveau du Golgi


Régulation de la sécrétion hormonale

 Stimuli de nature nerveuse Rythmes avec périodes et amplitudes variables:


 sécrétions pulsatiles ( @ 1 – 2 h: GnRH )
 rythmes circadiens ( @ 24 h: CRF )
 rythmes circannuels ( @ 1 an)

 Facteurs physiques ( lumière, température externe )


Synchronisateurs =  Facteurs comportementaux ( sommeil, activité, nourriture )
 Etat général de l’individu ( émotion, stress, anxiété )

 Stimuli de nature humorale : Facteurs déclenchant = facteurs plasmatiques ou digestifs


Glucose Insuline Acidité gastrique Sécrétine

 Stimuli de nature hormonale :

GnRH FSH - LH Oestradiol/Progestérone

CRF ACTH Cortisol/aldostérone


Régulation de la sécrétion hormonale (suite)
Rem:
 notion d’axes de régulation et de rétrocontrôle

Ex. 1 Ex. 2

LH-RH
TRH

FSH LH TSH
Dev. Fol. Thèq. Int. Corps jaune

Oestradiol Progestérone T3-T4

Axe hypothalamo-hypophyso-gonadique Axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien

 Importance du débit sanguin dans le contrôle de la sécrétion hormonale


Distribution et catabolisme des hormones
 Distribution:

2 formes de circulation:

 Libre ( cas des hormones polypeptidiques)

 Liée (cas des hormones stéroïdes et dérivées d’AA)

 Protéines de transport:

 Non spécifique : faible affinité mais grande capacité de liaison (ex de l’albumine)

 Spécifique : glycoprotéines de PM élevé (50 M – 100 M da)

 CBG ou transcortine Cortisol ou Progestérone

 SBG Oestradiol et Testostérone

 TBG Thyroxine

 Sites de catabolisme

 Foie (sulfatation ou glucuroconjugaison)

 Reins

 Excrétion via la bile et les urines


Effets des hormones

 Niveau de l’organisme entier

 Rôle trophique: croissance, différenciation et maturation des tissus

Somatostatine et PACAP cervelet; TK surrénale; TSH thyroïde

 Maintien de l’homéostasie

Insuline/Glucagon glycémie; Aldostérone équilibre hydrominéral

 Intégration des divers processus physiologiques

FSH – LH maturation folliculaire


Effets des hormones (suite)

 Niveau de la cellule

 Effet direct sur le système enzymatique: Cholestérol Pregnènolone

Gonadostimulines

 Contrôle de la perméabilité membranaire: Insuline/glucose – Vasopressine/eau

 Contrôle de la transcription des gènes: Ecdysone/mue larvaire


Méthodes d’étude des hormones

 Mise en évidence:

 Ablation expérimentale ou chirurgicale

- arrêt de la croissance

Ex 1: Hypophysectomie chez le rat nouveau-né - pas de reproduction à l’âge adulte

- trouble du métabolisme cellulaire

Ex 2: Ablation du pancréas Hyperglycémie Diabète

 Destruction totale ou partielle par voie chimique

Ex: Alloxane Diabète mellitus

 Thérapeutiques de remplacement
Méthodes d’étude des hormones (suite)

Extraction:

 Source = Glande – Sang – Urine

Rem: Faible quantité dans les urines en raison du métabolisme et de l’existence de la barrière glomérulaire.

 Technique = Séparation par phase ou Chromatographie

 Voies de biosynthèse et localisation tissulaire:

 In vivo Méthodes des traceurs isotopiques

- Pulse-chase / Perfusion
 In vitro Immunohistochimie
- Hybridation in situ
Méthodes d’étude des hormones: Dosage

 In vivo:

mesure ponctuelle ou dynamique

Situation précise (jeûne ou période post-prandiale) Administration d’un stimulus

Ne permet pas l’évaluation de la réponse Ne renseigne pas sur la capacité


de l’organisme en cas de sollicitation sécrétrice de l’organisme en raison du catabolisme

 In vitro:

approche statique ou dynamique

Incubation de tissu ou de cellules Perfusion de l’organe

Dosage de l’hormone dans le milieu d’incubation Dosage de l’hormone dans le perfusat


Méthodes d’étude des hormones: Dosage

 Méthode biologique: évaluation de l’effet d’une préparation hormonale sur un animal ou un organe

déterminé

Condition: nécessité d’un choix judicieux de l’indicateur à mesurer

Ex 1: Distribution des poils et configuration générale du corps = reflet de l’activité

des hormones sexuelles chez les Primates.

Ex 2: Taille de la prostate et des vésicules séminales = reflet de l’activité

androgénique chez les Mammifères.

Ex 3: Glycémie = indicateur de l’utilisation périphérique du glucose sous l’effet

de l’insuline
Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 Paramètres influant sur le dosage biologique:

 Espèce animale et son état nutritionnel

 Voie d’administration (orale, intramusculaire ou intraveineuse)

 Solvant utilisé

 Degré de la préparation hormonale

 Critères de validité d’un dosage biologique:

 Réponse mesurée = celle obtenue avec l’hormone à l’état pur

 Objectivité de la mesure utilisation d’instruments étalonnés

 Spécificité de la réponse

 Reproductibilité de la réponse et bonne corrélation effet-dose


Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 Avantages du dosage biologique:

 Détection des hormones en quantités traces (10-9 – 10-12 g/l)

 Quantification de la forme active de la molécule

 Coût abordable

Rem: méthode indispensable dans les étapes de purification d’une molécule

 Inconvénients:

 Lourdeur dans la mise en œuvre

 Difficulté de standardisation

 Risque d’interférence d’autres molécules


Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 Méthodes chimiques: base = propriétés des réactions Ag-Ac

Ag + Ac Ag-Ac

 Dosage radioimmunologique (RIA)

 Mise au point par Berson et Yalow en 1959

 Principe: compétition entre une hormone froide (Ag) et son homologue radio-marquée pour le même

site de fixation sur un Ac spécifique sachant que celui-ci est en concentration insuffisante pour lier tout

l’Ag présent dans le milieu.

Ag
Ag* + Ac Ag*-Ac Ag*-Ac + Ag-Ac + Ag* + Ag + Ac
Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 Méthode de séparation des espèces en présence:


 Adsorption sur surface solide (bille de dextran recouverte de charbon actif)
 Immunoprécipitation
 Electrophorèse

Résultats:

Liaison non spécifique

[Ag froid]
Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 Avantages du RIA

 Faisabilité à grande échelle

 Standardisation facile

 Inconvénients:

 Sensibilité

 Spécificité

 Coût

 Gestion des déchets radioactifs


Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 Dosage immunoenzymatique: (ELISA = technique la plus utilisée)

 Dosage en phase hétérogène mis au point par Engvall et Perlmann en 1971

 2 phases:

 Insoluble = substrat immunoabsorbant fixation de l’Ag ou de l’Ac

 Soluble = milieu réactionnel contenant l’Ag ou l’Ac couplé à une enzyme

Systèmes enzymatiques et substrats utilisés

 Peroxydase (de Raifort) / H2O2

 -galactosidase / ONPG (ortho-nitrophenyl -galactopyranoside)

 Phosphatase alcaline / PNPP (paranitrophenyl phosphate)

 Uréase / Urée
Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 Principales variantes de l’ELISA:

 ELISA direct

 1er cas: Marquage de l’Ac et fixation de l’Ag sur la phase solide

E E S DO

Inconvénient:
compétition entre Ag et contaminants sur les sites de fixation de la phase solide
Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 ELISA direct

 2ème cas: Marquage de l’Ag et fixation de l’Ac sur la phase solide

E E S DO

Inconvénient:

Ag très rarement marqué d’où faible applicabilité pour des considérations diagnostiques
Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)
 ELISA indirect

E E S DO

 ELISA sandwich:

 2 sous variantes (direct et indirect)

 nécessité de présence de 2 déterminants antigéniques et de fixation du 1er Ac à la phase solide

E E S DO

Rem: - utilisation d’un 3ème Ac dans la sous variante indirecte

- espèce donnant le 3ème Ac doit être différente de celle donnant le 2ème


Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)
 ELISA par compétition

 Méthode directe

E S DO

E
 Méthode indirecte

E
E S DO
Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 Avantages des dosages immunoenzymatiques:

 Faible coût comparé au RIA

 Gain de temps (coloration appréciable à la vue)

 Pas de déchets radioactifs

 Inconvénient:

 Compétition pour la fixation sur la phase immunoabsorbante


Méthodes d’étude des hormones: Dosage (suite)

 Critères de choix d’un test ELISA:

 Objectif (recherche ou application diagnostique?)

 Utilisation personnelle ou étendue?

 Connaissances sur les réactifs (disponibilité, accessibilité, conservation, usage de kits etc…)

 Trois critères comme règles de choix d’un dosage chimique:

 Faisabilité bon fonctionnement

 Validité reproductibilité dans le temps et dans l’espace

 Standardisation précision et contrôle-qualité


Généralités sur le
système endocrinien
Le système endocrinien

Dr Rodrigue KANTATI, PhD Physiologie/Pharmacologie, Université de Lomé – Faculté des Sciences (FDS)
 Principes élémentaires

Cellule sécrétrice

Hormone

Organe/Cellule cible
Rétroaction
Rétrocontrôle
 (Feed-back) 
Glande
sécrétrice
 Récepteurs
spécifiques
fixation sur des protéines circulantes
1. L’épiphyse (Glande pinéale)
• Ou glande pinéale, appendue à la face postérieure du 3e ventricule, son rôle est
encore mal connu.

• Elle synthétise de la sérotonine, précurseur de la mélatonine.

• La lumière diminue la sécrétion de mélatonine, alors que l’obscurité l’augmente.

• Sa sécrétion est donc essentiellement nocturne.

• Ses effets seraient sédatifs, analgésiques, ralentisseurs de la fonction gonadique et


participeraient à la régulation des rythmes circadiens.

• La mélatonine agit aussi sur la sécrétion des gonadotrophines et de l'ACTH par


l'adénohypophyse
2. L’hypothalamus

 Situé au centre de l’encéphale dans le plancher du


troisième ventricule non loin de la base du cerveau,
au niveau de la selle turcique

 C’est une petite structure nerveuse constituée de plusieurs noyaux gris recevant de
multiples afférences d'origine sensorielle et émettant de nombreuses efférences
ascendantes et descendantes

 C’est le principal centre de régulation des fonctions physiologiques tel que le maintien
de la température corporelle, le synchronisme de l'horloge biologique ou les réactions
émotionnelles mais également dans de nombreuses régulations hormonales par
l'intermédiaire de la glande hypophyse.
ou hypothalamo-posthypophysaire

 associant directement les neurones hypothalamiques aux capillaires sanguins de la


posthypophyse ou neurohypophyse.

Neurone parvocellulaire ou hypothalamo-antéhypophysaire


 associant indirectement les neurones hypothalamiques aux cellules glandulaires de
l'antéhypophyse ou adénohypophyse.
 Les hormones de l’hypothalamus

ou libérines
 Les hormones de l’hypothalamus (suite)

ou statines

 Ainsi dans ce système parvocellulaire, les neurones


hypothalamiques élaborent des substances chimiques ayant pour
cible les cellules glandulaires du lobe antérieur de l'hypophyse : des
releasing factors (RF) ou libérines stimulant l'activité et des
inhibiting factors (IF) ou statines inhibant l'activité des cellules
antéhypophysaires.

 Ces facteurs sont synthétisés dans l'aire hypophysiotrope de


l'hypothalamus (principalement le noyau arqué).
 Le complexe hypothalamo-hypophysaire
3. L’Hypophyse

 Ou glande pituitaire, située sous l’hypothalamus, dans le


creux de la selle turcique de l'os sphénoïde, elle exerce une
action de régulation sur d’autres glandes.

 La tige pituitaire relie cette glande à l'hypothalamus.

 Elle se compose de 2 parties distinctes :

 l’adénohypophyse ou anté-hypophyse, assurant la


sécrétion hormonale sous contrôle hypothalamique
 la neurohypophyse ou post-hypophyse, ne possédant pas
de cellules sécrétrices mais assurant une fonction de
stockage des hormones hypothalamiques.
 L’axe hypothalamo-hypophysaire
 Les Hormones de l’anté-hypophyse
 GH = Growth hormone ou hormone de croissance
 Hormone polypeptidique, propre à chaque espèce

 Sécrétion:
• Sous la dépendance de GHRH (hypothalamus)
• Augmentée par
 Sommeil
 Hypoglycémie
 Certains acides aminés
• Freinée par
 Hyperglycémie
 Somatostatine

Actions:
Synthèse par le foie d’IGF1 ou somatomédine C
Croissance des cartilages épiphysaires
Anabolisme musculaire
Croissance des cellules
 Prolactine

Hormone polypeptidique

Sécrétion:
• N’augmente qu’au cours de la grossesse
• Augmentée par
 TRH
 Nombreux médicaments ( neuroleptiques )
• Freinée par
 Agonistes dopaminergiques / Parlodel

Action
• Glande mammaire : sécrétion lactée
 ACTH = Corticotrophine
 Hormone polypeptidique
 Préprohormone = POMC = proopiomélanocortine
• POMC ACTH
MSH, LPH
Endorphines
enképhalines

 Sécrétion:
• Continue mais cycle nycthéméral (alternance jour et nuit sur 24h)
• Stimulée par
 CRF ( hypothalamus )
 Hypoglycémie
 Certains acides aminés
• Freinée par
 Cortisol

 Actions:
• Sur la corticosurrénale : production de cortisol +++ et androgènes +
• ( effet anti-oedémateux )
 Hormones gonadotropes: FSH ET LH
Hormones polypeptidiques formées de 2 sous unités α et β ( sous unité α identique pour
FSH, LH et TSH)

Sécrétion:
• Sous la dépendance de GnRH ( hypothalamus, sécrétion pulsatile à partir de la
puberté )
• Variable au cours du cycle menstruel

Actions
• FSH :
Croissance du follicule ovarien
Croissance des cellules de Sertoli testiculaires
• LH :
Responsable de l’ovulation, croissance du corps jaune
Stimule les cellules de Leydig testiculaires
 TSH = Thyréostimuline
Hormone glycoprotéique, formée de 2 sous unités α et β

Sécrétion
• Stimulée par TRH ( hypothalamus )
• Freinée par les H. thyroïdiennes

Actions : sur la thyroïde


• Volume thyroïdien : nombre et taille des cellules thyroïdiennes
• Sécrétion des H. thyroïdiennes
L’axe Somatotrope (les hormones de croissance)
 GH = Growth hormone ou hormone de croissance
• Hormone polypeptidique, propre à chaque espèce
• Sécrétion:
Sous la dépendance de la GHRH (hypothalamus)
Augmentée par le sommeil, l’hypoglycémie, certains acides aminés
Freinée par l’hyperglycémie et la somatostatine (GHIH hypothalamique)
• Actions:
Induit la synthèse par le foie d’IGF1 ou somatomédine C qui est responsable des effets
trophiques de l’hormone de croissance:
 Croissance des cartilages épiphysaires
 Anabolisme musculaire
 Croissance des cellules

 Utilisation intensive en élevage: la somatotropine bovine (STB), la somatotropine porcine (pST)


naturellement produites par le lobe antérieur de l'hypophyse (analogues de la GH humaine) pour
améliorer les performances de croissance des animaux et augmenter la production de tissus.
2.

1. 3.
Régulation système hypothalamo-adénohypophysaire

Facteurs endogènes: rétrocontrôle hormonal négatif


Facteurs internes: stress, alimentation
Facteurs externes: photopériode, phéromones
Régulation du système hypothalamo-adénohypophysaire

Mélatonine
GP CRF

GnRH
Hypothalamus

Hypophyse
antérieure

LH
+

Gonades Stéroïdes
sexuels
 La neurohypophyse ou post-hypophyse
Neurones sécrétoires Magnocellulaires
de l’hypothalamus
Noyau paraventriculaires
Noyau supraoptiques

1. L'hormone antidiurétique
(ADH ou vasopressine)
2. L'ocytocine (OT)
Plexus du lobe postérieur

Posthypophyse
(neurohypophyse)

NB: Plexus = jonctions entre système artériel et veineux, lieu de libération des hormones
 Hormones de la post-hypophyse: Neurohormones
Hormones de la neurohypophyse: l’ocytocine

Rôles biologiques

Stimule contractions fibres musculaires lisses de l’utérus (expulsion fœtus)

Stimule contractions cellules myoépithéliales des glandes mammaires (éjection lait)

Comportement maternel

 Hormone de l’amour

Régulation sécrétion

Libération réflexe en réponse à la dilatation du vagin et à la succion des mamelles


Tactile contacts increase social interactions by releasing oxytocin.
Lefevre A, Hilfiger L, et Charlet A. (2021). Med Sci (Paris), 37 : 590 – 592. https://doi.org/10.1051/medsci/2021073
 ADH (Hormone antidiurétique)
ou vasopressine
Les glandes périphériques
4. La thyroïde

Située à la face antérieure du cou et formée de 2 lobes, d’un isthme et d’un


prolongement appelé pyramide de Lalouette, c’est une des glandes les plus
volumineuses de l’organisme.

La production hormonale de la glande thyroïde est composée de 80 % de la


thyroxine (T4) et de 20 % de la tri-iodothyronine (T3).

Dans le sérum l’origine de la T4 est uniquement thyroïdienne alors que 80 % de la T3


provient de la désiodation de la T4 en périphérie.
 Hormones thyroïdiennes

 Elles assurent le catabolisme alimentaire des lipides, accélère le métabolisme glucidique


et stimule la résorption osseuse par action hypocalcémiante.

 Elles augmentent la température corporelle, agissent sur la croissance et le


développement, renforcent les effets du système nerveux sympathique.

 Pathologie induite:
• Nanisme
• Goître
 Régulation de la biosynthèse

 L'axe thyréotrope

 La TSH agit à différents niveaux :

 Elle contrôle et stimule les différentes étapes de


l’hormono-synthèse:
– capture de l'iode,
– iodation de la thyroglobuline,
– pinocytose,
– hydrolyse de la thyroglobuline
– et sécrétion hormonale ;
 Elle entretient le phénotype des thyrocytes en régulant
l'expression et la synthèse de thyroglobuline, des
pompes à iodures et de la thyroperoxydase ;

 Enfin, la TSH est un facteur de croissance pour la


thyroïde.
5. Les parathyroïdes

Situées en adhérence sur la face postérieure de la thyroïde, elles sont au nombre de 4 (2


sur chaque lobe thyroïdien). Ce sont les plus petites glandes de l’organisme. Elles
exercent une action hypercalcémiante et hypo-phosphorémiante.

1- La parathormone (PTH) augmente le taux de calcium plasmatique :

 En stimulant la formation et l'activité des ostéoclastes qui dégradent le tissu osseux et libèrent du
calcium dans le sang ;
 En agissant sur les tubules rénaux pour augmenter la réabsorption du calcium ;
 En augmentant la synthèse du dihydroxycholécalciférol, qui augmente l'absorption du calcium dans le
tractus gastro-intestinal.

 Sécrétion stimulée par une diminution de la concentration en calcium plasmatique


6. Le pancréas

Situé en arrière de l’estomac

Double fonction : exocrine (appareil digestif) et endocrine (sécrétion hormonale)

Régulation glycémique : sécrétion de l’insuline et du glucagon respectivement par les


cellules Bêta et Alpha des Ilôts de Langerhans

Interaction entre la glycémie et les neuromédiateurs du système nerveux autonome (action


sympathique)

La somatostatine, sécrétée par les cellules delta, stimule l'incorporation de souffre dans les
cartilages et la production de collagène.
 Rapports anatomiques du pancréas
7. Les surrénales

2 capsules situées au voisinage du pôle de chaque rein correspondant

4 à 5 cm de long sur 2 à 4 cm de large (~6 g)

1 partie périphérique : la cortico-surrénale (jaunâtre, ferme)  sécrétion des gluco et


minéralocorticoïdes

1 partie centrale : la médullo-surrénale (rouge, molle et friable)  sécrétion des


catécholamines (adrénaline, noradrénaline)
 Coupe de la glande surrénale
Les sécrétions de la corticosurrénale
 Les glucocorticoïdes (corticostérone, cortisol).
• régulent le métabolisme glucidique et le métabolisme lipidique, activent la dégradation des protéines ;
• à fortes concentrations, inhibent la réponse inflammatoire (Activité antiinflammatoire);
• favorisent la vasoconstriction ;
• favorisent la résistance de l'organisme au stress.

 Les minéralcorticoïdes (désoxycorticostérone, aldostérone)


• Régulent les concentrations extracellulaires en électrolytes, notamment celles du sodium et du
potassium.
 Les androgènes (de petites quantités d’hormones stéroïdes sexuelles masculines : testostérone et hormones
similaires)

 Les sécrétions de la médullosurrénale


 Les catécholamines (adrénaline et noradrénaline).
• Eléments de réponse du système sympathique
• Stimulent la sécrétion de l'ACTH et de la TSH par l'adénohypophyse.
 Les troubles d’activité de la surrénale

Hyposécrétion = sécrétion d’une quantité d’hormone trop faible


• Peut être due à un problème avec les glandes surrénales elles-mêmes = trouble
primaire, tel que la maladie d’Addison
• Cela peut également être dû à un problème situé ailleurs dans le corps, comme dans
l’hypophyse ou l’hypothalamus.

Hypersécrétion = sécrétion d’une quantité d’hormone trop importante


• Hypersécrétion de glucocorticoïdes : Syndrome de Cushing
• Hypersécrétion d’aldostérone : Hyperaldostéronisme
• Hypersécrétion d’adrénaline et de noradrénaline : Phéochromocytome (Tumeur)
• Hypersécrétion d’androgènes (hormones sexuelles masculines) : Virilisation
8. Les gonades

Ovaires : sécrètent les œstrogènes (œstrone (E1), œstradiol (E2) qui est le principal
œstrogène, et œstriol (E3)), la progestérone et les androgènes en petites quantités
(analogues de la testostérone), hormones entrant en jeu dans les processus de régulation
des cycles menstruels, de nidification de l’ovocyte, de régulation de l’activité sexuelle et
de développement des caractères sexuels.

Testicules : sécrètent la testostérone (impact sur l’activité sexuelle et le développement des


caractères masculins.
 Ovaires
 Ovaires
• De part et d'autre de l'utérus
• Glande dite mixte (exocrine et endocrine)

 Ovaire exocrine
• Fabrication d'ovules (reproduction)

 Ovaire endocrine
• Sécrétion d'œstrogènes et de progestérone (cycle ovarien, caractères sexuels
secondaires, maturation des ovules, maintien de la grossesse)
• Favorise le métabolisme des graisses
• L’exposition prolongée aux œstrogènes est un facteur qui favorise le
développement de certains cancers, en particulier les cancers du sein
• Un déséquilibre hormonal dans le rapport œstrogène-progestérone, dans le
sens d’un surplus d’œstrogènes est une des causes bien connues de la survenue
de fibromes utérins (autres causes possibles : facteurs héréditaires, l’âge et de
la nulliparité (grossesses tardives), le syndrome métabolique, l’utilisation des
contraceptifs à un jeune âge, l’obésité qui contribue à un taux d’œstrogènes
augmenté dans le corps, et certains polluants tels que les perturbateurs
endocriniens (bisphenol A))
43
Résumé : Effets biologiques des oestrogènes

• Développement des caractères sexuels secondaires femelles

• Régulation du cycle ovarien, ovulation

• Col de l’utérus : Glaire cervicale claire et filante (œstrus)

• Utérus : Augmentation de l’ activité contractile du myomètre + épaississement de l’endomètre

• Vagin : Prolifération de la muqueuse vaginale

• Glande mammaire : Croissance et développement

• Axe hypothalamo-hypophysaire : Pic préovulatoire de LH + comportement sexuel (œstrus ou


chaleur, libido)
Rôles biologiques des gestagènes (hormones progestatives femelles)

• Nature du gestagène : Progestérone

• Effets biologiques:
 Inhibition de l’activité ovulatoire cyclique, nécessaire à la mise en place et au maintien de la
gestation
 Col de l’utérus : Glaire cervicale visqueux et épais + Obturation de la lumière du col
(bouchon muqueux pour protéger la gestation)
 Utérus : Inhibition de l’ activité contractile du myomètre + Stimulation des sécrétions
utérines
 Trompes utérines : Stimulation de la progression du zygote et de sa descente dans l’utérus
 Glande mammaire : Croissance et développement
 Axe hypothalamo-hypophysaire : Inhibition de la sécrétion de LH
 Testicules
 Testicules
• Dans les bourses (scrotum)
• Glande dite mixte (exocrine et endocrine)
 Testicule exocrine
- Fabrication de spermatozoïdes (reproduction)
 Testicule endocrine
- Sécrétion de testostérone (caractères sexuels secondaires, maturation des
spermatozoïdes)

 Effets biologiques
- Différenciation sexuelle du système reproducteur
- Développement de l’appareil génital et des caractères sexuels secondaires mâles
- Initiation et maintien de la spermatogenèse
- Action anabolisante (métabolisme protéique, donc renforce le processus de
prise de masse musculaire)
- Comportement sexuel (libido)
47
Questionnaire d’auto-évaluation BIO 331

Partie I/ Répondre par vrai ou faux en mettant une croix dans la grille de réponse ci-jointe
1- Une glande exocrine est une glande dont les secrétions sont véhiculées par le sang
2- L’aldostérone est une hormone du cortex surrénalien intervenant dans l’équilibre électrolytique
des ions sodium (Na+)
3- La communication autocrine implique des messagers chimiques qui agissent dans le voisinage
immédiat de la cellule qui les a synthétisés
4- L’hormone secrétée par la posthypophyse pour faciliter la rétention de l’eau au niveau rénal est
appelée ocytocine
5- Les récepteurs à l’EGF et à l’insuline sont des récepteurs à activité Tyrosine kinase
Partie II/ Choisir parmi les propositions suivantes celle qui vous semble la plus exacte en mettant
une croix dans la grille de réponse ci-jointe

6- La communication paracrine concerne :


a- des types cellulaires différents
b- des types cellulaires identiques
c- des types cellulaires différents mais pas très éloignés
d- des types cellulaires différents et identiques
7- Parmi les effecteurs enzymatiques directs des récepteurs à 7 domaines transmembranaires, on
retrouve :
a- les phosphodiestérases
b- les adénylates cyclases
c- les phosphorylases kinases
d- aucune bonne réponse

8- La vasopressine ou ADH permet la réabsorption :


a- de sodium par le néphron
b- de lithium par le néphron
c- d'eau par le néphron
d- du potassium par le néphron
9- L'insuline est une hormone peptidique ayant :
a- un effet hyperglycémiant au niveau de l'organisme humain
b- un effet hypoglycémiant au niveau de l'organisme humain
c- un effet similaire au glucagon
d- un effet hypothyroïdien
10- Dans le cas d’une inactivation des récepteurs à l'hormone antidiurétique (Diabète insipide) on
observe:
a- une augmentation de la natrémie
b- une augmentation de la diurèse
c- ne augmentation de la calcémie
d- une acidose métabolique
11- Parmi les hormones suivantes, laquelle n’est pas impliquée dans le métabolisme glucidique :
a- le cortisol
b- l’insuline
c- l’aldostérone
d- l’adrénaline
12- Le maintien d’une protéine G dans la conformation GDP-α-protéine G conduit à :
a- son activation permanente
b- son inactivation permanente
c- une production permanente de second messager
d- l’augmentation des taux intracellulaires de second messager
13- l’internalisation est un phénomène de régulation du nombre de récepteurs à la surface cellulaire
et ne concerne donc pas :
a- les récepteurs couplés aux protéines G
b- les récepteurs canaux
c- les récepteurs nucléaires
d- les récepteurs à activité enzymatique
14- Des aminoacides ci-dessous, quel est celui dont le métabolisme conduit à la synthèse d’une
hormone :
a- phénylalanine
b- tyrosine
c- glutamate
d- asparagine
15- La parathormone
a- favorise la formation des os et le taux sanguin de calcium
b- diminue l’absorption intestinale du calcium
c- augmente l’excrétion du calcium
d- déminéralise les os et augmente le taux sanguin de calcium
16- Laquelle de ces hormones n’est pas produite par l’adénohypophyse ?
a- l’ocytocine
b- la GH
c- la TSH
d- la FSH et la LH
17- Si la sécrétion d’hormones thyroïdiennes est insuffisante chez un enfant, celui-ci
a- sera atteint d’une péritonite
b- sera atteint de nanisme
c- atteindra la maturité sexuelle de façon précoce
d- aucune de ces réponses
18- La mélatonine est une hormone :
a- sécrétée lorsque la luminosité augmente
b- sécrétée par l’hypophyse postérieure
c- produite par l’épiphyse ou glande pinéale
d- qui régule la production de mélanine
19- Les récepteurs nucléaires sont également considérés comme
a- des facteurs de croissance
b- des facteurs métaboliques
c- des facteurs de transcription
d- des facteurs de réplication
20- L'hypothalamus contrôle l’activité de l'hypophyse antérieure par l’intermédiaire :
a- des facteurs hypothalamiques
b- des facteurs hypophysaires
c- des les îlots de Langerhans
d- de la tige antéhypophysaire

Partie III/ Associez chacun des termes suivants à l’une des propositions ci-dessous.
Exemple :1a ; 2-b ;…
Termes :
1- Glande endocrine 2- Posthypophyse 3- Hypothalamus 4-Parathormone 5- Testostérone
Propositions :
a- Contrôle l’activité de l’hypophyse antérieure
b- Est responsable de la masculinisation à la puberté
c- Secrète l’ocytocine et l’ADH
d- Synthétise et libère des molécules de communication cellulaires dans le sang
e- Régule le taux de calcium
Questionnaire d’auto-évaluation BIO 331

Partie I/ Répondre par vrai ou faux en mettant une croix dans la grille de réponse ci-jointe
1. L’insuline, hormone produite par le pancréas exocrine, agit par voie endocrine pour abaisser
les concentrations plasmatiques de glucose

2. Tous les récepteurs membranaires sont des récepteurs couplés aux protéines G

3. L’ADH est une hormone post hypophysaire qui empêche la diurèse

4. Une hyponatrémie peut résulter d’une hyposécrétion d’aldostérone

5. Dans la cellule, l’inositol triphosphate est le substrat de la phospholipase C

Partie II/ Choisir parmi les propositions suivantes celle qui vous semble la plus exacte en
mettant une croix dans la grille de réponse ci-jointe
6. Les hormones sont des substances qui
a- sont produites par les glandes endocrines
b- sont distribuées dans tout l’organisme via le réseau sanguin
c- circulent à concentrations constantes dans l’organisme
d- influencent seulement l’activité des organes les plus éloignés de leurs sites de sécrétion

7. Parmi les hormones suivantes, laquelle n’est pas impliquée dans le métabolisme
glucidique :
a- le cortisol
b- l’insuline
c- l’aldostérone
d- l’adrénaline

8. Le maintien d’une protéine G dans la conformation GDP-α-protéine G conduit à :


a- son activation permanente
b- son inactivation permanente
c- une production permanente de second messager
d- l’augmentation des taux intracellulaires de second messager

9. Une phosphokinase C est une molécule activable par :


a- l’AMPC
b- les esters de phorbol
c- le diacyl glycérol
d- l’inositol triphosphate
10. Des amino-acides ci-dessous, quel est celui dont le métabolisme conduit à la synthèse d’une
hormone :
a- phénylalanine
b- tyrosine
c- glutamate
d- asparagine

11. Les prohormones convertases sont des molécules qui sont impliquées dans :
a- la biosynthèse des hormones polypeptidiques
b- la maturation des hormones polypeptidiques
c- la sécrétion des hormones polypeptidiques
d- la dégradation des hormones polypeptidiques

12. Les neurohormones sont des médiateurs de la communication cellulaire produites par
a- la neurohypophyse
b- l’hypothalamus
c- les neurones
d- les glandes endocrines

13. Lequel de ces récepteurs est doué d’une activité Tyr kinase :
a- le récepteur à l’ANF
b- le récepteur à la prolactine
c- le récepteur à l’insuline
d- le récepteur à la TGF

14. La diminution du nombre de récepteurs à la surface d’une cellule traduit


a- le phénomène de désensibilisation
b- le phénomène de tachyphylaxie
c- le phénomène de « down-régulation »
d- le phénomène d’internalisation

15. Chez l’homme le calcium se retrouve de façon prépondérante


a- dans le sang
b- dans les organites intracellulaires
c- dans les os
d- dans le plasma

16. Les récepteurs adrénergiques sont des récepteurs


a- couplés aux protéines G
b- canaux
c- enzymes
d- aucune proposition
17. La parathormone
a- favorise la formation des os et le taux sanguin de calcium
b- diminue l’absorption intestinale du calcium
c- augmente l’excrétion du calcium
d- déminéralise les os et augmente le taux sanguin de calcium

18. Parmi les hormones suivantes, laquelle est à la femme ce que la testostérone est pour
l’homme :
a- l’hormone lutéinisante
b- la progestérone
c- les œstrogènes
d- la prolactine

19. Laquelle de ces hormones n’est pas produite par l’antéhypophyse :


a- l’hormone antidiurétique
b- la GH
c- la TSH
d- les gonadotrophines

20. La mélatonine est une hormone :


a- sécrétée lorsque la luminosité augmente
b- sécrétée par l’hypophyse postérieure
c- produite par l’épiphyse
d- qui régule la production de mélanine

Partie III/ Associez chacun des termes suivants à l’une des propositions ci-dessous
Termes :
1-Radioligands 2- Hypophysectomie 3- Hypothalamus 4- Ocytocine 5- ACTH

Propositions :
a. Contrôle de l’activité des glandes surrénales
b. Perturbation du métabolisme cellulaire et arrêt de la croissance
c. Localisation des récepteurs
d. Plancher et parois latérales du 3eme ventricule
e. Intensifie les contractions utérines pendant l’accouchement

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