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Module: Adduction en Eau Potable: Ing. Mohamed Bagayoko

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MODULE : ADDUCTION EN EAU

POTABLE

ING. MOHAMED BAGAYOKO


INTRODUCTION
• L’approvisionnement en eau potable des agglomérations est une
préoccupation majeure dans notre civilisation dont le principal but est de
livrer aux consommateurs une eau répondant aux normes de qualité à
un prix acceptable, et d’assurer le suivi de cette eau pour vérifier sa
potabilité du point de captage jusqu’au consommateur.
• De tels objectifs nécessitent une connaissance précise du réseau, de
ses infrastructures, de son fonctionnement hydraulique, et passe par un
entretien suivi et régulier du réseau. Les concepteurs des réseaux
d’alimentation en eau potable se trouvent généralement confrontés à la
difficulté de connaître avec précision leur réseau, compte tenu de sa
diversité, de son étendue et des difficultés d’accès
EAU POTBALE
• L’eau pure n’existe pas à l’état naturel. Dans son parcours jusqu’à nos robinets, elle
se charge d’éléments à la fois indispensables à notre santé mais peut également
rencontrer des substances potentiellement toxiques pour l’organisme. C’est pourquoi
l’eau doit subir plusieurs traitements avant d’être considérée comme potable. Elle
doit ainsi répondre à de nombreux critères pour permettre à chacun de boire une
eau sans aucun risque pour la santé. Mais d’où vient l’eau potable et comment
arrive-t-elle jusqu’à nos robinets ? C’est ce que nous allons voir dans cet module
• L’eau potable est une eau que l’on peut boire ou utiliser à des fins domestiques et
industrielles sans risque pour la santé. Elle peut être distribuée sous forme d’eau en
bouteille (eau minérale ou eau de source, eau plate ou eau gazeuse), d’eau courante
(eau du robinet) ou encore dans des citernes pour un usage industrie.
• Pour pouvoir être consommée en toute sécurité, l’eau doit répondre à des critères de
potabilité très strictes dictés par le Ministère de la Santé et le Conseil Supérieur du
secteur d’Hygiène Publique. Ces normes varient en fonction de la législation en
vigueur et selon qu’il s’agit d’une eau destinée à la consommation humaine ou d’une
eau industrielle.
• il existe 63 critères de potabilité de l’eau, que l’on peut regrouper en 5 grands paramètres:
Les paramètres physico-chimiques : ils correspondent aux caractéristiques de l’eau tels que le
pH, la température, la conductivité ou la dureté de l’eau et délimitent les quantités maximales
à ne pas dépasser pour certains composants comme les ions, les chlorures, le potassium et les
sulfates.
• Exemples :
• La teneur en sulfate doit être inférieure à 250 mg/l
• La teneur en chlorures doit être inférieure à 200 mg/l
• La teneur en potassium doit être inférieure à 12 mg/l
• Le pH de l’eau doit être compris entre 6,5 et 9
• Le TH soit la dureté de l’eau, qui correspond à la mesure de la teneur d’une eau en ions
calcium et magnésium, doit être supérieur à 15 degrés français. Autrement dit, une eau ne
doit pas posséder moins de 60 mg/l de calcium ou 36 mg/l de magnésium, sinon elle sera
jugée trop douce : pour ne pas corroder les canalisations, elle devra faire l’objet de
minéralisation et/ou de neutralisation pour retrouver un équilibre calco-carbonique
• Les paramètres organoleptiques : ils concernent la couleur, le goût et l’odeur de l’eau.
L’eau doit être agréable à boire, claire et sans odeur. Ces paramètres étant liés au
confort de consommation, ils n’ont pas de valeur sanitaire directe.
• Les paramètres microbiologiques : ils permettent de contrôler que l’eau ne contient
aucun germe pathogène, comme les virus, les bactéries ou les parasites, pouvant
provoquer des maladies, voire de épidémies
• Les paramètres liés aux substances indésirables : ils concernent les substances telles
que les nitrates, les nitrites et les pesticides.
• La teneur en nitrates ne doit pas dépasser 50 mg/l
• La teneur en fluor doit être inférieure à 1.5 mg/l
• Les paramètres liés aux substances toxiques : les micropolluants tels que l’arsenic, le
cyanure, le chrome, le nickel, le sélénium ainsi que certains hydrocarbures sont soumis
à des normes très sévères à cause de leur toxicité. Leur teneur tolérée est de l’ordre
du millionième du gramme.
CHAPITRE 1: SCHÉMA GÉNÉRAL DE DISTRIBUTION D’EAU

Schéma général d’un réseau d’A.E.P


LES ZONES DE CAPTAGES
• Les ressources en eau proviennent des eaux de surface et des eaux
souterraines.
❖Les eaux de surface:
Eaux de rivière
Eaux de barrage ou lac

❖Les eaux souterraines:


▪ Eaux de forages
▪ Eaux de puits
▪ Source naturelle (puits artésien
)
LES INFRASTRUCTURES DE CAPTAGES

• C’est l’ensemble des ouvrages qui permettent de prélever de l’eau à


l’état brut au niveau de la ressource en eau. Cette dernière peut avoir
diverses origines : une eau de surface telle qu’une rivière ; un fleuve,
plan d’eau, retenue de barrage ou une eau de profondeur telle qu’un
puits ou forage, nappes souterraines
TRAITEMENT

• Parfois les eaux captées ne présentent pas en permanence, les


qualités requises, elles doivent faire l’objet d’un traitement, ce
traitement peut aussi avoir lieu après le transport;
ADDUCTION

• C’est le transport de l’eau, depuis la zone de captage jusqu’à


proximité de la zone d’utilisation (distribution), il peut avoir lieu avant
le traitement. Cette adduction peut s’effectuer par écoulement à
surface libre au par un écoulement en charge
Elle se fait selon de schéma bien déterminé
ACCUMULATION OU RÉSERVOIR

• On a souvent besoin de mettre en réserve une partie de l’eau, soit


pour régulariser le débit dans les ouvrages qui précèdent, soit pour
assurer une sécurité en cas de panne, ou d’incendie, on l’accumule
alors dans des réservoirs spéciaux
POMPES

• Sur le circuit précédent, on a souvent besoin d’élever le niveau ou la


pression de l’eau, au moyen des pompes, fonctionnant le plus
souvent avec un moteur électrique ou à défaut par un moteur diesel.
DISTRIBUTION

• La distribution consiste à fournir à chaque instant aux utilisateurs à une


pression convenable, le débit d’eau dont ils ont besoin, elle s’effectue
par un réseau de conduites sous pression, dimensionnées, pour
permettre le passage en chaque point du débit maximal prévisible;
LES BESOINS EN EAU DU MILIEU URBAIN

• Régime de la consommation
Les dimensions des ouvrages et des installations, le nombre et puissance
des pompes, la capacité des réservoirs, la hauteur et la capacité des
châteaux d’eau et les diamètres des conduites sont déterminés selon la
quantité de l’eau à fournir et le régime de leur fonctionnement.
• Le régime de la consommation d’eau est un facteur principal déterminant
le régime de fonctionnement des éléments du système de distribution
d’eau. Il dépend pour les agglomérations du nombre d’habitants du type et
confort des bâtiments, il est aussi fonction de la variation des saisons de
l’année, des jours de la semaine,
ESTIMATION DES POPULATIONS À DESSERVI
SOURCE D’INFORMATION
ESTIMATION DE LA POPULATION

N : la population a la n nième
année
No : la population initiale
t:le taux d accroissement
n: le nombre d année
LE BESOIN DOMESTIQUE EN EAU
BESOINS PUBLIQUE EN EAU
BESOINS INDUSTRIELS EN EAU
BESOIN EN EAU POUR LA LUTTE CONTRE
L’INCENDIE
• Généralement, on prendra un volume d’incendie de 120 m3 qui
correspond à deux incendies
de 60 m3 pendant 1h soit un débit Qin = 17 l/s.
DÉBIT JOURNALIER DOMESTIQUE
DÉBIT HORAIRE
CONSOMMATION DE POINTE JOURNALIÈRE
Déterminer la quantité d’eau consommée pendant 24 h.
• - Calculer le débit maximum horaire.
• - Calculer le débit moyen horaire.
• - Calculer le débit moyen journalier
• - Si on donne le débit maximal instantané égal à 0.02 l/s.
Déterminer le coefficient de pointe.

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