Rechercher Sur Les Terme Clé de L'efficacité Énergétique

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RECHERCHER SUR LES TERME CLÉ DE L’EFFICACITÉ ÉNERGÉTIQUE

I. LES SOURCES D’ÉNERGIE


Les sources d'énergie se répartissent en deux grands segments : les matières premières et les phénomènes naturels. De
manière générale, les premières fournissent les énergies dites fossiles alors que les secondes fournissent les énergies
dites renouvelables.

1. Les énergies non renouvelables


Les énergies fossiles sont issues de la matière vivante, végétale ou animale. Elles comprennent le charbon, le pétrole et
le gaz naturel. Leur utilisation, en tant que combustible, s’est véritablement développée au cours du 19ème siècle à une
époque où les besoins en énergie ont fortement augmenté avec les débuts de la « Révolution industrielle ». Faciles à
transporter et à stocker, les énergies fossiles présentent néanmoins quelques inconvénients :
-Coût très fluctuant (soumis aux aléas du marché et au contexte géopolitique).
- Emission de gaz à effet de serre : ce sont des gaz présents dans l’atmosphère, empêchant une partie de l’énergie
solaire reçue par la Terre de repartir dans l’espace, ce qui permet de maintenir une température moyenne de 15°C
autour de la planète.
- Diminution des réserves mondiales et concentration de celles-ci dans des zones géopolitiques perturbées.
Ses énergies sont d’autres que :
 Le charbon qui est la source d’énergie fossile la plus abondante et la mieux répartie dans le monde. Le charbon s’est
formé il y a plus de 280 millions d’années à partir de végétaux engloutis par les eaux lors de bouleversements
géologiques importants. Le charbon représente encore à ce jour le quart de l’énergie primaire mondiale. Il est
surtout utilisé dans les centrales thermiques de production d’électricité et pour le chauffage. La croissance de sa
production est plus lente que celle du pétrole ou du gaz naturel (+1,6%/an).
 Le pétrole qui est la première source d’énergie mondiale. Formé à partir du plancton qui s’est déposé au fond des
mers, le pétrole fournit près de la moitié de la demande totale en énergie primaire.

 Le gaz qui s’est formé en même temps que le pétrole. Issu de la transformation naturelle durant des millions
d’années de matières organiques, le gaz provient de couches géologiques du sous-sol où il se trouve soit seul, soit en
association avec du pétrole. Aujourd’hui, le gaz représente près de 23% de la consommation mondiale d’énergie
primaire.
 L’uranium 235 est utilisé dans les centrales nucléaires où il dégage de l’énergie par « fission ».
Au rythme actuel de notre consommation, les réserves d’énergie d’origine fossile vont fondre comme neige au soleil et
les prévisionnistes estiment les durées de vie des réserves mondiales.

2. Les énergies renouvelables


Les énergies renouvelables constituent historiquement les premières sources d’énergies utilisées par les hommes.
Fournies par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d’eau ; ces énergies, par définition, se renouvellent
naturellement après avoir été consommées et sont donc inépuisables (au moins sur des très grandes échelles de
temps). Aujourd’hui, elles servent surtout à la production d’électricité mais participent également à la production de
chaleur. Toutefois, un constat s’impose. Dans l’état actuel des techniques, les énergies renouvelables ne peuvent
couvrir l’ensemble de nos besoins énergétiques. Surtout si la croissance des consommations persiste. Ce n’est pas parce
qu’une énergie est renouvelable qu’elle est abondante, loin s’en faut.
Les déférentes énergies renouvelables sont :
 Energie solaire : en Belgique, une surface horizontale d’un mètre carré reçoit, par an, une quantité d’énergie solaire
d’environ 1000 kWh - soit l’équivalent de 100 litres de fuel. Il existe différentes technologies pour récupérer cette
énergie : le chauffe-eau solaire qui récupère la chaleur et les panneaux photovoltaïques qui transforment le
rayonnement solaire en électricité.
 Energie éolienne : elle est très peut rependu de faite de plusieurs facteurs à prendre en compte pour son installation.
 Energie hydraulique : ce sont des types de centrales qui produisent de l’électricité à partir de la force des cours
d’eau.
 Energie géothermique : de grandes quantités de chaleur sont stockées dans les roches et les fluides enfouis dans
notre sous-sol. A partir de cette énergie il est possible de produire de l’électricité et du chauffage.
 Biomasse : la biomasse considérée à des fins énergétiques, biomasse-énergie, englobe des végétaux provenant de
cultures et des déchets solides (industriels, agricoles ou ménagers) ou liquides (eaux usées, déjections animales).

II. Les gaz a effet de serre

Les gaz à effet de serre agissent de la même manière que le verre d'une serre : ils absorbent la chaleur du soleil qui
rayonne sur la surface de la Terre, la piègent dans l'atmosphère et l'empêchent de s'échapper dans l'espace. L'effet de
serre maintient la température de la Terre plus chaude qu'elle ne le serait autrement, contribuant au maintien de la vie
sur Terre.
De nombreux gaz à effet de serre sont naturellement présents dans l'atmosphère, mais l'activité humaine contribue à
leur accumulation. Par conséquent, l'effet de serre dans l'atmosphère est renforcé et modifie le climat de notre planète,
entraînant des changements dans les tendances (chutes de neige et précipitations), une augmentation des
températures moyennes et des événements climatiques extrêmes tels que des vagues de chaleur et des inondations.
Quelle sont ses gaz ?
- Dioxyde de carbone
Le CO2 est produit naturellement par les animaux lors de la respiration et de la décomposition de la biomasse. Il
pénètre également dans l'atmosphère par la combustion de combustibles fossiles et des réactions chimiques. Il est
extrait de l'atmosphère par les plantes lors du processus connu sous le nom de photosynthèse qui transforme la lumière
du soleil en énergie et transforme également le CO2 et l'eau en sucre et en oxygène. Le CO2 absorbé est maintenu hors
de l'atmosphère jusqu'à ce que les plantes meurent et c'est pourquoi les forêts jouent un rôle important dans la capture
du carbone.

- Méthane

Le méthane est un gaz incolore qui est le constituant principal du gaz naturel. Ses émissions résultent de la production
et du transport de charbon, de gaz naturel et de pétrole, ainsi que de l'élevage et d'autres pratiques agricoles, de
l'utilisation des terres et de la décomposition des déchets organiques dans les décharges municipales de déchets
solides. En 2021, la plupart des émissions de méthane provenait de l'agriculture, de la foresterie et de la pêche.

- Hydrofluorocarbures

Ils sont principalement utilisés pour absorber la chaleur dans les réfrigérateurs, les congélateurs, les climatiseurs et les
pompes à chaleur, comme propulseurs dans les sprays contre l'asthme et les bombes aérosols techniques, comme
agents gonflants pour les mousses et dans les extincteurs. En 2021, elles prédominent dans les secteurs du commerce
de gros et de détail, de la réparation d'automobiles et de motos.

- Hexafluorure de soufre

L'hexafluorure de soufre est couramment utilisé dans l'isolation des lignes électriques.

- Tri fluorure d'azote

Le tri fluorure d'azote est utilisé comme « gaz de nettoyage de chambre » dans les processus de production pour
nettoyer les accumulations indésirables sur les composants du microprocesseur et du circuit au fur et à mesure de leur
construction.

III. L’APPROCHE NÉGAWATT


Cette approche est un exercice prospectif, un outil d’aide à la décision permettant d’imaginer un avenir énergétique
souhaitable et cohérent vis-à-vis des engagements fédéraux. Il permet de définir une vision à long terme et une
trajectoire pour l’atteindre, associées d’actions à mettre en œuvre. L’objectif est d’assurer, autant que possible, une
couverture intégrale des besoins énergétiques par les énergies renouvelables à l’horizon 2050. Pour ce faire, la
démarche négaWatt est appliquée à l’en- semble du système énergétique :
 L’entrée se fait par les services énergétiques, à travers une priorisation des besoins dans les usages individuels et
collectifs par des actions de sobriété (diminuer la température du chauffage, éteindre les vitrines la nuit, etc.).
 L’efficacité permet de diminuer la quantité d’énergie nécessaire à la satisfaction d’un même besoin (isoler les
bâtiments, améliorer le rendement des appareils électriques ou des véhicules, etc.).
 Les énergies renouvelables sont privilégiées pour leur faible impact sur l’environnement et leur caractère
inépuisable (des énergies de flux et non de stock). L’approche négaWatt est construit sur cette base. Les calculs
commencent au niveau des services énergétiques et remontent vers une demande en énergie finale, puis
primaire, qui est croisée avec les ressources disponibles, avec en complément un bilan global des émissions de
CO2. Le système de consommation énergétique est divisé en quatre secteurs. La Figure 1 illustre ce
fonctionnement, en remontant la chaîne de consommation-production.

IV. L’AUDIT ÉNERGIE


1-Définition:
L’audit énergétique est un outil d’identification des possibilités d’optimisation des dépenses
énergétiques. Il a pour finalité d’améliorer l’efficacité énergétique à partir de l’analyse de
l’ensemble des flux énergétiques d’un système et permet de repérer les gisements
d’économies d’énergie. 2- Critères de classification:
En général, le type de l’audit énergétique peut être classé selon les échelles suivantes:

Système/zone spécifique Portée Chaque système/tous les sites

De la "plus étroite" quand l’audit énergétique couvre généralement un seul système spécifique (ou un processus) à la
«plus large» quand celui-ci couvre toute une zone et des postes consommateurs d’énergie du site.
Evaluation simple Intégralité Evaluation détaillée

La précision, la rigueur et le niveau de complexité des méthodes et des appareils de mesures utilisés pour
l’estimation et l’évaluation du potentiel économie d’énergie.
ASHRAE (Société américaine des ingénieurs en chauffage, réfrigération et climatisation) a défini trois échelons
d'audits progressifs. Chaque niveau d’audit reposera sur le précédent. Les différents niveaux d'ASHRAE sont
présentés ci- après
Niveau
1 : Audit
simple
Niveau1(Auditsimple) : L'auditdeniveau1estconnuégalement
sous lenomde«audit simple»ou «auditpréalable». Il est

généralement utilisé dans les bâtiments commerciaux et les sites


industriels de petite ou moyenne taille dont les mesures d'économie
d'énergie sont connues à l'avance et peu coûteuses.
ASHRAE (Société américaine des ingénieurs en chauffage, réfrigération et climatisation) a défini trois échelons
d'audits progressifs. Chaque niveau d’audit reposera sur le précédent. Les différents niveaux d'ASHRAE sont
présentés ci- après

Niveau 2 : Audit énergétique standard

Niveau 1 : Audit simple

Niveau2(audit énergétique standard)


: L'audit énergétique de

ASHRAE (Société américaine des niveau2 est plus large que le niveau1en ce qui concernel’analyseet
ingénieurs en chauffage, réfrigération et
Le détail des systèmes énergétiques de l’entreprise. Les mesures
climatisation) a défini trois échelons d'audits
progressifs. Chaque niveau d’audit reposera d'efficacité énergétique pour ce type de vérification ne sont pas
sur le précédent. Les différents niveaux
directesouévidentescommecellesdeniveau1.Elles
nécessitent
d'ASHRAE sont présentés ci- après
Généralement des investissements plus importants.
Niveau 1 : Niveau3(analysedétaillée ): Certainesactionsd’économie
Audit d’énergiedécritesdanslerapportd'auditénergétiquedeniveau2
simple
peuventexigeruneanalysedétailléeplusavancéeetdelourds
investissements. Ce genre d’actions nécessite des études
supplémentairesplusapprofondiessousformedemodélisationoude
simulations.Parconséquent,l'auditdeniveau3nécessiteraune

4- Règles à respecter collectedesdonnéessurunepériodepluslongue,unemodélisation


précisedesmesuresd'efficacitéénergétique,etc.
par l’auditeur

• Chiffrer au mieux les économies d'énergie réalisables et préciser les conditions économiques de
réalisation.
• Suivre une démarche rigoureuse explicitée et justifiée dans les rapports d'études.
• Être exhaustif dans ses recommandations et fournir toutes les informations objectives nécessaires
au maître d'ouvrage pour décider des suites à donner .
• Ne pas privilégier a priori un type d'énergie ni certaines modalités de fourniture d'énergie ou de
tout autre utilité (vapeur, froid, chaud, air comprimé, …).
• N’adjoindre aucune démarche commerciale concernant des biens ou services (ayant un lien avec
les recommandations) au cours de son intervention.
• Au cas ou un pré-audit aurait déjà été réalisé, l’auditeur devra valider les préconisations du pré-
audit et approfondir, grâce à la mesure, les pistes d'investigation identifiées comme prioritaires
lors du pré-audit.
• Maintenir strictement confidentiels toutes les informations, documents et résultats produits en
exécution de l'audit, ainsi que toutes les données et informations qui lui auront été communiquées
par le maître d'ouvrage.
5- Préconisations de l’auditeur
Les préconisations sont classées en trois catégories :

• Action immédiate, permettant une économie d’énergie sans nécessiter d’investissement.

• Action prioritaire, à mener à court terme car ayant un niveau de rentabilité élevé.

• Action utile, à mettre en œuvre car de rentabilité certaine mais pouvant être différée du fait

d'implications sur le fonctionnement de l'entreprise plus lourdes à gérer ou d'interactions avec

des actions prioritaires.

Ces actions doivent être en cohérence avec une éventuelle démarche de management
environnemental (notamment le Plan Environnement Entreprise) ou énergétique (ISO
50001).
6-Procédure général d’un audit énergétique

En général un audit énergétique complet est réalisé en trois étapes :

™ Phase I : Pré-audit
™ Phase II : Phase d’audit
™ Phase III : Rapport d’audit et le suivi
™ Phase I : Pré-audit o Etape 1 - Visite préliminaire rapide : les
objectifs de cette étape seront :

x Estimer le nombre de jours et le nombre d’auditeurs par jour à affecter pour réaliser l’audit
énergétique.
x Elaborer un planning d’intervention de l’audit. x Prévoir et de
préparer les d’appareils de mesures nécessaires.
x Collecte des données :
-Les schémas unifilaires d’installation, de procédés pour les industriels,
-Le nombre des équipements consommateurs d’énergie, avec leurs puissances ,
-Les factures énergétiques des trois dernières années (électricité, fioul, gaz, etc.),
-Les données de production des trois dernières années (productions mensuelles, ratios énergétique,
etc.).
™ Phase I : Pré-audit o Etape 2 - Analyses des données
préliminaires :

x Identifier un profil énergétique historique.


x Déterminer le type de combustible ayantune influence prépondérante sur la
consommation d’énergie,
x Identifier les pics de consommation par type de combustible,
x Evaluer si l’établissement est pénalisé pour un mauvais facteur de puissance ou par un mauvais
choix de puissance souscrite,
x Déterminer si un combustible moins cher peut être substitué.
x Analyser l’influence de la production ou de climat sur la consommation énergétique (ceci requiert
des données météorologiques et de production pour les années considérées).
x D’établir des ratios de consommation d’énergie et de les comparer aux ratios typiques
d’industries similaires,
™ Phase I : Pré-audit o Étape 3 : Planning
d’intervention
La visite réalisée par le responsable du bureau d’études lui permettra de préparer un
planning d’intervention pour la suite de la mission, à savoir : x Planifier et organiser
l’équipe choisie pour commencer l’audit énergétique. x Appareils de mesures (types,
quantités, étalonnage,…)
x Prévoir des équipements de sécurité pour les auditeurs en cas d’une industrie
dangereuse comme les fonderies, industrie chimique (casque de protection,

lunettes, etc.).
6-Procédure général d’un audit énergétique
™ Phase I : Pré-audit
™ Phase II - phase d'audit o Etape 1 :

Réunion de démarrage
Avant de procéder à la phase d'audit, l’équipe des auditeurs doit organiser une
réunion de démarrage, avec le directeur général et les chefs de services de
l’établissement. L’objectif de cette rencontre est d’expliquer le but de la mission et
de designer un comité interne de suivi afin :
x D’établir une communication avec les auditeurs experts, x De faciliter l’accès
aux services, machines pour effectuer des mesures, etc.
6-Procédure général d’un audit énergétique
™ Phase I : Pré-audit
™ Phase II - phase d'audit o Etape 1 : Réunion de démarrage
o Étape 2 : Diagnostics et mesures par appareils sophistiqués

Cette étape consiste à examiner les différents points de fonctionnement de l’installation


industrielle. Par l’utilisation d’un ensemble des appareils de mesures performantes (camera
thermique, analyseurs de réseau, détecteur des fuites d’air comprimé, etc.), les auditeurs
détermineront les sources des pertes énergétiques et proposerons un plan d’actions
adéquates.
A. Mesure de l’éclairage : luxmètre

Le luxmètre est un dispositif qui mesure les niveaux d'éclairement


d’une pièce
(bureau, couloir, atelier,…)

indice du local (K) nombre de mesures (n)


moins de 1 4
1.. 1,9 9
2.. 2,9 16
3 et plus 25
¾ Méthode de mesure de éclairement moyenne

‫ܤ‬Ǥ ‫ܣ‬
‫ܭ‬ൌ

‫ܪ‬.)‫ ܤ‬൅ ‫(ܣ‬

Emoy E1 E1 E1 ...En n

A. Mesure de l’éclairage : luxmètre


¾ Le luxmètre est un dispositif qui mesure les niveaux d'éclairement d’une pièce
(bureau, couloir, atelier,…)

¾ Les valeurs moyennes mesurées seront vérifié à celles recommandées par


les normes d’éclairage.

Type d'intérieur, tâche ou Éclairement moyen


activité recommandé (lux) Hauteur du plan utile

Classement, transcription 300 0.75 m


Écriture, dactylographie,
lecture, traitement de 500 0.75 m
données
Dessin industriel 750 0.85 m
Poste de conception
assistée par ordinateur 500 0.75 m

0.75 m
Salles de conférence et de
réunion 500
B. Mesures de températures :
B.1. Thermomètre
Les thermocouples utilisés doivent être soigneusement sélectionnés en fonction de
l'application et correctement positionné.

¾ Pour mesurer la température de l’ambiance,


¾ Pour enregistrer la température,
¾ Mesurer la température d’une paroi, d’un ballon d’eau chaude mal isolé
¾ Pour mesurer la température des fumées d’une chaudière
B. Mesures de températures :

B.2.Camera infrarouge

La Camera infrarouge permet de visualiser les températures sur une surface de matériaux .

¾ Principe de fonctionnement
• Tout corps dont la température est supérieure au zéro absolue (0 Kelvin) émet un
rayonnement électromagnétique.
• Plus la température augmente, plus l'agitation augmente et le rayonnement émis
devient visible lorsque sa longueur d'onde correspond à celle de la couleur Rouge
(1Ɋm).
• Pour des niveaux de température courants sur terre (de -50°C à 2000°C environ) les
ondes émises naturellement par les matériaux le sont dans un domaine qui s’appelle
l’INFRAROUGE THERMIQUE.
¾ Applications

Enveloppe du bâtiment

Fours, chambres froides,…


¾ Applications

Systèmes de distribution d’eau chaude, vapeur, ou de climatisation

Systèmes électriques : Déséquilibrede courant, surcharge


¾ Applications

Systèmes électriques: mauvais serrage

Systèmes électriques : surcharge des moteurs, défaillance, …


C. Mesures électriques :

C.1.Pince multimètre

La pince multimètre dernière génération peut effectuer plusieurs mesures à la fois : V,A,
les trois puissances active, réactive et apparente et le facteur de puissance de système.

¾ Mesurer les puissances instantanées et de faire un bilan de puissance


des départs,
¾ Mesurer la puissance à vide et en charge d’un compresseur d’air
comprimé ou d’un moteur,
¾ Mesure la puissance fournie d’une batterie de condensateur fixe et de la comparée la valeur
obtenue à sa valeur nominale, pour s’assurer de son fonctionnement …etc.
C. Mesures électriques :

C.2.Analyseur de réseau
Le rôle d’un analyseur de réseau triphasé est triple. Il permet de :
• Mesurer de V, A, puissances et perturbations des réseaux de distribution d'électricité,
• Obtenir une image instantanée des principales caractéristiques d'un réseau triphasé.
• Enregistrement des différents paramètres électriques dans le temps (analyse de la qualité
d’energie électrique)

D. Analyseur de combustion :

Les analyseurs de combustion sont des instruments électroniques portables utilisés


pour mesurer l’efficacité de la combustion des chaudières, fours …etc.
L’analyseur possède un écran et une imprimante qui donne les résultats
suivants :

- CO2:% en volume
- O2:% en volume
- CO: parts par million, ppm. (Par exemple 2.000 ppm = 0,2%)
- Excès d'air : %
- Rendement de la combustion: %
F. Détecteurs de fuites à ultrasons :

Un détecteur de fuites à ultrasons est un instrument qui permet de


détecter les fuites d'air par ultrasons.

Détecter les fuites dans les systèmes de :


• Réfrigération et de climatisation/ chauffage,
• Purgeurs de vapeur,
• Les systèmes d'air comprimé.

Cet appareil est utile pour vérifier les fuites d'air autour des portes et fenêtres et joints, fuites d'eau
dans les toits et fuites dans les cuves à vide.
™ Phase I : Pré-audit

™ Phase II - phase d'audit

™ Phase III –Rapport d’audit et le suivi o

Etape 1 : Rapport d’audit énergétique

Dans cette étape les auditeurs devront établir un rapport d’audit énergétique approfondi
regroupant :
-Toutes les informations collectées, les investigations effectuées ainsi que les
recommandations et le plan des opérations proposé.
-Les actions d’efficacité énergétique préconisées doivent être regroupées en trois types :
action sans investissement, à TRI entre un 1 an et 3 ans et celles avec TRI dépassant 3 ans.
Economies émissions de Temps de
Investissement
Projets d'énergie CO2évitées retour
(kDh)
(MWh) (t) (ans)

……………. ……………. ……………. ……………. …………….

……………. ……………. ……………. ……………. …………….

o Etape 1 : Rapport d’audit énergétique


¾ Type de mesures d’économie - Temps de mise en œuvre

• Immédiat (Psychologique, changement de tarification,…)


֜Comportement du personnel
֜Planification de la production
֜Procédure de fabrication ...
• Court terme : Maintenance
֜Entretien : chaudières, échangeurs ...
֜Pertes d ’énergie à l’ambiance : fuites de vapeur, isolation thermique...
֜Électricité...
• Moyen terme : Réseau de distribution et d’utilisation de la chaleur ֜Achat et
remplacement des équipements par d’autre de haute rendement.
֜Contrôle automatique et optimisé des unités de production et d’utilisation.
֜Récupération de chaleur.
֜changement du principe de fabrication.
o Etape 1 : Rapport d’audit énergétique

¾ Exemple de sommaire de rapport d’audit


• Introduction : Description de l’entreprise
1. Résumé des activités de l’entreprise : produits et process
2. Consommation d ’énergie et coûts
3. Principales sources d’approvisionnement en énergie, principaux consommateur
4. Objectifs de l’audit, description claire de la mission

• 1. Gestion de l’énergie dans l’entreprise


1.1 Type de gestion, responsabilité, intégration dans l’entreprise
1.2 Monitoring des consommations énergétiques et de la production
1.3 Évolution passée des consommations spécifiques 4.5. Puissance appelée
1.4 Revues des améliorations passées 4.6. Facteur de puissance
1.5 Recommandations d’amélioration 4.7. Répartition des consommations

• 4. Amélioration dans l’utilisation de l’électricité 5. Conclusions : résumé des recommandations

4.1 Description du système 5.1 Actions à court terme : maintenance


4.2 Résultats des campagnes de mesure 5.2 Améliorations à moyen et long terme - coût des investissements5.3
4.3 analyse des consommations Évaluation économique et ordre de priorité des améliorations
possibles
4.4. Historique des consommations en électricité
5.4 Recommandations concernant l ’implantation dans l’entreprise
™ Phase I : Pré-audit

™ Phase II - phase d'audit


™ Phase III –Rapport d’audit et le suivi o Etape 1 : Rapport
d’audit énergétique o Étape 2 : Présentation du rapport
d’audit
L’objectif de cette réunion est d’établir une discussion entre les auditeurs et les responsables de l’établissement au
sujet de la réalisation du plan d’actions proposé.
™ Phase I : Pré-audit

™ Phase II - phase d'audit


™ Phase III –Rapport d’audit et le suivi o Etape 1 : Rapport
d’audit énergétique o Étape 2 : Présentation du rapport
d’audit o Etape 3 : Réalisation du plan d’actions et
accompagnement

Après avoir accompli toutes les étapes précédentes, les responsables de l’établissement
doivent commencer la mise en œuvre des projets d’efficacité énergétique qu’ils jugent
rentables et de valider l’économie d’énergie estimée dans le rapport de l’audit pour chaque
action retenue.
7. Programmes d’audits énergétiques
Les programmes d’audits énergétiques sont des sous-programmes au sein des
programmes de l'efficacité énergétique et de l’environnement. Le classement des
programmes des audits énergétique lancés au monde au secteur de l’industrie peut se
faire selon les points suivants

9 L’approche d’application (obligation ou volontaire),


9 Secteur énergétique ( industrie, bâtiment, transport,…)
9 Les subventions et les financements ,
9 Norme de réalisation de l’audit obligatoire,
9 Certification ou agrément obligatoire des auditeurs ,
9 Seuil de consommation énergétique à laquelle l’audit devient obligatoire
9 Période de renouvellement des audits
9 Sanctions pour non-conformité de l’audit énergétique
9 Rapports d’audit conforme ,
7. Programmes d’audits énergétiques

Tunisie Australie La chine l’Union européenne

-Industrie, -Industrie, -Bâtiments


-Procédés industriels
Secteurs concernés -Sociétés de transport, -Tertiaire -Procédés industriels
-Bâtiments
-Tertiaire et résidentiel -Sociétés de transport, -Sociétés de transport

-Plus de 250 salariés, ou


-Chiffre d’affaires annuel
-Industrie: supérieur à 50 millions
1000 tep/an, d’euro
Seuil d’obligation de
l’audit -Tertiaire ,résidentiel et ou
transports:
-Bilan annuel excédant
500 tep/an 43 millions d’euros.

12 000 tep/ an. 10 000 tep / an.

Agrément obligatoire de
oui oui oui oui
l’auditeur
Période de
renouvellement 5ans
5 ans 5ans 4 ans

7. Programmes d’audits énergétiques

‰Cas du Maroc : Loi marocain 47-09 d’Efficacité Energétique


ŹArticle 12:

Les établissements, les entreprises et les personnes physiques dont la consommation


d’énergie thermique et/ou électrique dépasse un seuil spécifique à chaque secteur fixé
par voie réglementaire sont soumises à un audit énergétique obligatoire et
périodique.
L’audit énergétique obligatoire s’applique également aux établissements et entreprises de
production, de transport et de distribution d’énergie.

les organismes d’audit agréés par l’état sont les seuls


chargés de réaliser l’audit énergétique obligatoire .(Article
14)
Soumission obligatoire à l’état , des rapports et
résultats des audits réalisés (Article 13)
7. Programmes d’audits énergétiques

‰Cas du Maroc : Loi marocain 47-09 d’Efficacité Energétique

¾ Article 23 à 27 : Pénalités :

ŹNon réalisation de l’audit:


30 000 à 300 000 Dhs
ŹNon respect des performances énergétiques 20
000 à 200 000 Dhs

Les amendes peuvent être doublées en cas de


récidive
3. Etude de cas: Station de
pompage

Résultats de mesures
Mécanique

• Qm = 100 kg/s (360 m 3/h)


• p1 = 1 bar • U = 380 V
• p2 = 4 bar • I = 75 A
• p3 = 2.5 bar • Alimentation triphasé
Cas d’étude : STATION DE
POMPAGE
Input d’énergie :
Transformation d’énergie :
Puissance mécanique :
Puissance utile :
Perte d’énergie mécanique (fluide)

Augmentation de température

Cas d’étude : STATION DE POMPAGE


Input d’énergie :
Puissance mécanique :
Puissance utile :
Perte d’énergie mécanique
vanne:

15 kW

Conclusions

¾Design et connaissance du circuit hydraulique

¾Les vannes de réglage sont « énergétivores » .

¾Si le besoin en eau est constant ֜changer le moteur de la


pompe …

¾Sinon ֜analyse de la monotone de charge


¾Utilisation d’un variateur de fréquence…

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