La Mémoire D'un Processus Architectural Interprétation & Extrapolation

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Mémoire de fin d'études : "La mémoire d'un processus architectural :


Interprétation et Extrapolation"

Auteur : Berlan, Simon


Promoteur(s) : Vandenbulcke, Benoît
Faculté : Faculté d'Architecture
Diplôme : Master en architecture, à finalité spécialisée en art de bâtir et urbanisme
Année académique : 2019-2020
URI/URL : http://hdl.handle.net/2268.2/9857

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UNIVERSITÉ DE LIÈGE – FACULTÉ D’ARCHITECTURE

LA MÉMOIRE D’UN PROCESSUS ARCHITECTURAL:


INTERPRÉTATION ET EXTRAPOLATION

Travail de fin d’études présenté par Simon BERLAN


en vue de l’obtention du grade de
Master en Architecture

Sous la direction de : Benoit VANDENBULCKE


Année académique 2019-2020
Axe transversal : Théorie & Projet
Conseil pour le lecteur

Vu les circonstances sanitaires mondiales, ce mémoire est constitué pour être lu de façon
numérique. Pour faciliter la lecture, il est conseillé de lire ce TFE en double page. En cas
de nécessité d’impression, le même conseil est de mise. Ce simple dispositif réduira le
volume et facilitera des liens constitués entre deux feuilles. Si cela est possible l’impression
sans marge rendra la lecture plus agréable compte tenu des images sur double page.
Remerciements

Je voudrais tout d’abord adresser toute ma reconnaissance à mon promoteur pour ses
précieuses recommandations et pour m’avoir soutenu dans le choix de ce sujet. Je tiens
à mettre en avant, Hugo Beneytout, mon binôme de projet avec qui j’ai développé notre
projet de fin d’études. Je remercie également mes professeurs de projet Aloÿs Beguin et
Benoît Vandenbulcke promoteur de ce T.F.E., qui ont su nous guider et nous conseiller
tout au long de l’année. Merci à M Harold Fallon, et Mme Maud Hagelstein de s’être
intéressés à ce travail et d’avoir accepté d’en être lecteurs et membres du jury. Merci éga-
lement à mes amis qui ont toujours été présents et dont les débats en leurs compagnies,
ont provoqué des intérêts diversifiés. Finalement, je remercie ma famille et mes proches
pour leurs encouragements durant ces cinq années.
TABLES DES MATIÈRES

PROLOGUE (7)
Abstract (9)
Avant-propos (10)
Plan d’étude (12)

ÉTAT DE L’ART (15)


Processus architectural (16)
Méthodologie Warburgienne (24)
Conditions et support de la recherche (28)

UN OUTIL WARBURGIEN (33)


Aby Warburg: anthropologue des images (34)
Bibliothèque (36)
Atlas Mnémosyne (38)
Méthode (40)
Image (42)
Cadrage (44)
Montage (46)
Interprétation (48)
Application architecturale (50)
NARRATION (53)
Notes pour le lecteur (55)
Parking Tirou... (56)
Reconversion «Pépinières du Moulin» (58)
Champ d’images - Collationnements «In Practice» (60)
Extrapolation de l’outil warburgien (80)
Quelques différences..(81)
Mise en pages (82)
Planches - Mes mémoires (83)
1. Observation 2. Vider 3. Ajouter 4. Hiérarchiser 5. Distribuer 6. Programmer 7. Vivre

ÉPILOGUE (99)

ICONOGRAPHIE (102)

BIBLIOGRAPHIE (105)
Références citées (105)
Références de recherches (106)

ANNEXES
Collationnement In Practice
Dossier Pépinières du Moulin
PROLOGUE
«Lire ce qui n’a jamais été écrit»

Georges DIDI-HUBERMAN,
Atlas ou le gai savoir inquiet, L’œil de l’histoire, 3
PROLOGUE

Abstract

Le mémoire présenté ici entend reconstruire la narration du processus de conception archi-


tecturale et dégager la spécificité méthodologique du travail d’Aby Warburg et son applica-
tion dans le processus de conception architecturale.

Pour ce faire, l’étude prendra appui sur des panneaux de collationnement constitués lors
du projet de reconversion de l’atelier de Master. Les collationnements, réalisés chronologi-
quement, regroupent l’ensemble des documents produits et développés. Dans ce cadre, ils
serviront de matière première de la recherche.

Appliquant la méthodologie d’Aby Warburg, des planches seront recomposées à partir des
images des collationnements. Ces planches retracent la narration du projet à travers diffé-
rents systèmes révélateurs des mécanismes de conception. Ces reconfigurations amèneront
un autre niveau de lecture.

Comment la méthodologie warburgienne révèle les actions/opérations du processus de


conception architecturale, et comment impliquer le lecteur/spectateur dans ce processus ?

9
PROLOGUE

Avant-propos

Le processus de conception me confronte directement à la concrétisation d’une idée. Pour ce


faire, je dispose d’un champ de recherche qui s’appuie sur les outils de l’architecte : dessins,
croquis, dessins techniques, références et tous les autres médias exploitables. Je dispose
également de mon propre espace de pensée qui se développe continuellement au travers de
mes voyages, de mes lectures, de nombreux films et de nombreuses discussions avec des
amis amateurs dans tous les domaines, que ce soit en littérature, philosophie, photographie,
botanique etc. Sans oublier l’environnement très varié qui m’entoure. Tout ce panel d’infor-
mations constitue un bagage que j’utilise lors de la conception du projet architectural.

Pendant mon année académique à la faculté d’architecture de l’Université de Liège, j’ai tra-
vaillé et développé un projet de reconversion en binôme. Nous avons été accompagnés dans
son déroulement par des professeurs expérimentés. Sur leurs conseils, nous avons réalisé
un collationnement hebdomadaire de nos productions. Ce collationnement compile les di-
vers matériaux produits, allant du simple croquis aux dessins techniques en passant par des
références extra architecturales. Ce support permet une communication et une discussion
simplifiées avec le corps enseignant et entre les concepteurs.

Ce mécanisme mis en place durant l’année m’a fait réaliser un rapprochement avec Aby
Warburg, historien de l’art allemand et fondateur de l’iconologie. Les similitudes entre les
collationnements architecturaux et les panneaux de l’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg
m’ont poussé à approfondir mes connaissances sur l’auteur allemand. Le potentiel présent
dans sa méthodologie m’a amené à explorer une possible application de la méthodologie
warburgienne au processus architectural. Une nouvelle forme de communication semble
découler de l’association d’Aby Warburg avec le processus architectural.

10
PROLOGUE

L’ensemble des collationnements forment un livret appelé «In Practice» référence directe à
l’ouvrage du même nom qui fait la narration de la conception d’un projet de Philippe Vander
Maren et Richard Venlet1. Cet ouvrage est un des rares moyens de communication qui se
base sur le processus de conception plutôt que sur l’objet fini. L’honnêteté de cet ouvrage me
pousse à revoir la communication architecturale, il me semble plus intéressant d’investir une
communication transparente sur les mécanismes de conception que de présenter un produit
fini dont nous ne connaissons pas son origine.

Le constat présenté ici forme la recherche de ce mémoire.

1. FALLON, H. & VANDENBULCKE, B. (2019). « Philippe Vander Maren & Richard Venlet - In Practice», ARA MER, 2019

11
PROLOGUE

Plan d’étude

Pour établir les bases de la recherche, le processus de conception, la méthodologie d’Aby


Warburg, et la communication architecturale seront abordés.

Dans un premier temps l’état de l’art introduira les notions fondamentales pour une bonne
compréhension des paramètres de l’étude. Il sera composé d’une brève introduction des
évolutions du processus de conception, d’un aperçu de L’Atlas Mnémosyne d’Aby Warburg,
des conditions de l’étude, et d’un constat de la communication architecturale.

Dans une seconde partie, la méthodologie d’Aby Warburg sera décrite pour être appliquée
au processus architectural. Elle exposera les procédés que l’historien de l’art a appliqués
lors de la confection de son ouvrage inachevé : L’Atlas Mnémosyne. Les éléments essentiels
à sa méthodologie seront expliqués pour articuler une relation entre l’outil warburgien et la
conception architecturale. En lien avec la puissance promulguée par la méthode de l’histo-
rien de l’art allemand, une lecture du processus au travers de planches instaure une nouvelle
façon d’explorer le processus de conception architecturale.

Après avoir introduit les notions nécessaires, le support concret de la recherche définira la
direction entreprise. Les panneaux de collationnement constitués lors de l’atelier de projet
seront la base utilisée. L’objectif est de réaliser une narration immersive du processus archi-
tectural appuyée sur l’outil warburgien, dans le but de dévoiler les mécanismes, opérations,
actions qui donnent lieu à un projet d’architecture.

La narration remplit ici le rôle de transmetteur tout en prenant à partie le lecteur dans le
processus. Une composition de planches permettra de mettre en évidence et de déceler de
nouveaux attributs significatifs. Le développement du projet prendra forme d’une lecture. Il
en résultera une communication immersive pour le lecteur. On cherche, par l’utilisation de
cet outil à intégrer l’observateur ou le lecteur dans le processus de conception et dans son
imaginaire.

12
13
ÉTAT DE L’ART
ÉTAT DE L’ART

Processus Architectural

Définition Processus
”Suite de phénomènes par laquelle s’accomplit une certaine évolution, se développe une pro-
gression vers un nouvel état, et qui peut se reproduire. Des processus naturels, chimiques,
biologiques. Le processus de désertification. Un processus économique, politique, démogra-
phique. Le processus de paix au Proche-Orient a été maintes fois relancé.”2

D’après la définition de l’Académie Française sur le mot processus, nous comprenons que
l’état d’une progression vers un nouvel état est avant tout un cheminement et non une finalité.

Pour les théoriciens des années 60, le travail de conception est linéaire. Cette démarche
s’effectue, étapes par étapes, sans possibilité de retour. La rationalité du savoir prime sur
la subjectivité du concepteur. Il exclut toutes les images extra-architecturales. Il doit suivre
consciencieusement son processus sans pouvoir y déroger. Il ne dialogue pas avec la situa-
tion de conception. Cet état reprend les méthodes cartésiennes de la conception architectu-
rale des années 60.

Zeisel (1981) remet en cause les énoncés méthodologiques cartésiennes, trop linéaires et
mécanistes. Le processus de conception est un chemin non linéaire allant d’un état à un
suivant voir un précédent. Les essais/échecs présents dans l’introspection imaginative de
l’architecture sont salutaires au bon déroulement et suivi de sa projection, son développe-
ment. Il élabore une vision hélicoïdale de la conception. Zeisel précise que les concepteurs
débutent l’activité de conception en construisant des images.3 Michel Conan (1990) précise
que l’image visuelle mentale est «un ensemble d’informations disposées dans le cerveau
selon des règles spécifiques de l’encodage neuronique»4. On comprend, par cette définition
que l’image mentale est induite par le concepteur, ce sont ses histoires, son expérience qui
forment ces représentations.

2. Processus. Dictionnaire de l’Académie française. (1985) Dictionnaire de l’Académie française, 9ème édition. Récupéré de https://www.
dictionnaire-academie.fr/article/A9P4400
3. ZEISEL, J. (1981). «lnquiry by Design: Tools for Environmental-Behavior Research», Monterey, CA: Brooks/Cole Publishing Company. p.6
4. CONAN, M. (1990). «Concevoir un projet d’architecture», Paris, L’Harmattan. p.60

16
ÉTAT DE L’ART

Pour traduire le processus de conception architecturale, Zeisel dessine un schéma reprenant


les paramètres de conception.

Fig1. ZEISEL, J. (1981), La métaphore de la spirale d’après le modèle

On peut observer sur cette figure que le concepteur décrit une démarche hélicoïdale formée
de boucles. Cette représentation indique que le concepteur peut retourner à des moments
passés ou emprunter un détour ou encore répéter des actions.

Fig1. La métaphore de la spirale d’après le modèle de Zeisel. Extrait de «Inquiry by Design: Tools for Environmental-Behavior Re-
search», ZEISEL (1981)

17
ÉTAT DE L’ART

Le cylindre représente le domaine de réponses acceptables. Il n’y a pas une seule réponse
mais plusieurs. C’est lors de l’intégration de l’hélice au domaine de réponses que le projet
prend une essence concrète et réalisable. Il comprend suffisamment de données pour le
rendre viable. «Vision of process and product» est la réflexivité du concepteur. Dans ce
schéma, les nombreuses flèches désignent que le recul du concepteur sur son processus est
fréquent. Ce système réflexif influence la conception, il permet d’éviter des hors sujets ou
des actions/opérations dévaluant le projet.

Philippe Boudon (1994) apporte une sémantique à l’architecture qu’il nommera architectu-
rologie. L’architecturologie est l’étude de la modélisation de la conception architecturale.
En s’appuyant sur le modèle de Zeisel, Boudon apporte un approfondissement à la démarche
hélicoïdale de la conception.

Dans les données nécessaires à l’architecte, certaines informations sont in situ comme le
bâtiment, le contexte environnemental, physique, sociologique, topographique et le pro-
gramme. Les autres sont du domaine de nos propres compétences, de nos recherches, de
la production de documents tangibles, sans oublier les domaines perçus par notre propre
conscience, impliquant notre personnalité, notre vision, notre sensibilité, notre appréhension
et compréhension du monde. Il appelle ces paramètres échelles, qu’il définit comme des
«pertinences de la mesure». Les échelles socioculturelles, sémantiques, économiques, et
d’autres s’agencent par juxtaposition, surdétermination ou codétermination, nulle hiérarchie
ordonne la conception.

Pour Boudon, il n’existe pas de perception objective. Les éléments qui composent la mé-
moire de l’architecte sont personnels et divers et ne se limitent pas au domaine de l’architec-
ture. Il souligne que «la variété de perception repose en partie sur le fait que l’œil n’est pas
innocent»5. Le modèle de Boudon, nous donne un vocabulaire précis et compréhensible de
l’espace de pensée du concepteur, ce que Aby Warburg appellera Denkraum.

5. BOUDON, P., DESHAYES, P., POUSIN, F. et SCHATZ, F. (1994). « Enseigner la conception architecturale : Cours d’architecturolo-
gie». Paris : Éditions de la Villette. p.13

18
ÉTAT DE L’ART

On peut assembler la conception complexe de Zeisel avec les propos de Boudon, pour avoir
une lecture globale et partielle du processus de conception. Damien Claeys, théoricien et
professeur à l’Université de Louvain, engage un dispositif plus complet de la conception
architecturale. Son modèle est fortement influencé par Zeisel.

Fig2. CLAEYS, D. (2013), Modélisation heuristique du processus de (co)conception qui vise l’architecture

Le modèle en spirales montre la multiplicité des points de vue que l’on peut porter sur le
processus de conception et surtout l’évolution de ces points de vue au fil du temps. La «mo-
délisation heuristique du modèle de conception qui vise l’architecture» conçue par Damien
Claeys, reprend le schéma de Zeisel, en complétant ce dernier. On voit et comprend que
le processus de conception est plus complexe que le modèle de Zeisel, ce qui semble plus
proche de la réalité de conception.

Fig 2. Modélisation heuristique du processus de (co)conception qui vise l’architecture de Claeys. Extrait de la thèse « Architecture &
complexité, Un modèle systémique du processus de (co)conception qui vise l’architecture ». CLAEYS, D. (2013)

19
ÉTAT DE L’ART

Nous allons retranscrire les étapes et paramètres que Claeys décrit dans son modèle:
Au début du processus, le concepteur possède une image mentale constituée à partir de
l’espace de pensée personnel. Le modèle architectural va être actualisé au cours du temps
par le concepteur. La temporalité est ici représentée par une flèche unidirectionnelle. On
accepte de manière instinctive que le processus corresponde à un ensemble de phénomènes
liés dans le temps, organisés selon un ordre donné. La notion et valeur du Temps se révèlent
être les facteurs les plus importants quant à la réalisation du projet architectural. La spirale
convergente est la forme la plus efficace. Il faut imaginer que chaque point infime de cette
spirale convergente représente une image mentale ponctuelle du projet en cours d’élabora-
tion. Le processus évolue dans un domaine des données et domaine de solutions. Dans ma
vision personnelle de conception, le «domaine de solutions» sera changé par le domaine
de réponses car ce ne sont pas des problèmes mais des conditions, des paramètres qui né-
cessitent une réponse et non pas forcément une solution. L’instant particulier où la spirale
rencontre le domaine de solutions est appelé point critique de pertinence. C’est à partir de
ce moment critique que le concepteur peut arrêter le processus. Cela n’implique pas que
le processus est achevé, mais plutôt que le concepteur a une projection viable. Le dernier
élément est l’effet du concepteur sur le processus. Il est représenté par une relation réflexive
répartie uniformément le long du processus. Le concepteur peut utiliser ses productions pour
communiquer l’information à lui-même ou à d’autres.6

L’architecte compile de nombreux dossiers, archives, recherches pour révéler une idée et la
concrétiser. La recherche bénéficie des productions personnelles et des références amenant
à la réflexion. C’est ce que Damien Claeys appelle «productions médiatiques». Les produc-
tions médiatiques sont les représentations utiles réalisées à l’aide de différents médiums au
cours du processus architectural. Tous types de productions seront utilisés pour concevoir,
partant du dessin à la main vers des documents informatiques en passant par des lectures
extra-architecturales et autres. Cet ensemble d’investigations compose la base du processus.
Ce champ d’information s’ajoute à l’espace de pensée que Warburg nomme Denkraum.

6. CLAEYS, D. (2013). « Architecture & complexité, Un modèle systémique du processus de (co)conception qui vise l’architecture ».
Bruxelles, Presse université de Louvain, p.177-188

20
ÉTAT DE L’ART

L’expérience est menée dans l’atelier de reconversion. Le processus de conception est réali-
sé en binôme, en co-conception.

Le modèle de Claeys est une représentation individuelle, il faut imaginer que chaque per-
sonne interprète et projette le processus de conception du projet d’architecture qui la mo-
bilise : il existe donc un groupe de modèles individuels. Dans notre situation nous sommes
deux concepteurs qui développons le projet ensemble le plus souvent possible. Les spirales
sont différentes entre chaque individu concerné mais on peut postuler que nos modèles heu-
ristiques sont proches et compréhensibles pour l’un comme pour l’autre. C’est ici que les
productions médiatiques ont une grande importance, car elles permettent d’équilibrer l’état
des spirales présentes dans les têtes des différents concepteurs (comprenant le binôme et le
corps enseignant).

Si nous prenons en compte le modèle claeysien que nos professeurs forment aux vision-
nages de nos productions médiatiques, on est conscient que leur schéma varie par rapport
à nos modèles. C’est ici que la communication via la production de nombreux documents
permet aux professeurs architectes de former une représentation qui se rapproche de nos
mécanismes.

Pour étendre encore plus la réflexion, nous nous mettons à la place de l’individu lambda
amateur d’architecture qui vient visualiser les productions d’étudiants. Ce moment T où il
observe et analyse une partie des documents du projet (production médiatique, représenta-
tion des échelles), qu’il va constituer un modèle de conception du projet. Mais c’est ici que
les modèles initiaux (le binôme d’étudiant) et les modèles des spectateurs varient et sont
différents. Et c’est bien ce phénomène que l’application de la méthodologie warburgienne à
la conception/narration du projet tend à rapprocher les modèles entre eux. Ouvrir la voie de
la compréhension des opérations, des moments critiques, des liens invisibles etc...

21
ÉTAT DE L’ART

On peut se référencer à la thèse de Benoit Vandenbulcke, professeur de projet et architecte de


l’Univsersité de Liège, qui est aussi promoteur de ce mémoire. La thèse tend à dévoiler les
opérations maîtresses de la conception de façon post projectal. Pour ce faire il élabore une
méthodologie personnelle qui aide à comprendre la spécificité d’un édifice et de comprendre
comment il est possible d’arriver à ce résultat à partir d’un élément particulier. «L’objectif
est de montrer que le point de rencontre entre abstraction et concrétion peut livrer des outils
pour faire l’architecture»7 (Benoit Vandenbulcke)

Fig3. VANDENBULCKE, B. (2015). Processus de conception du projet - Analyse archéologique du projet - Thèse: analyse active.

Le processus se déploie au départ de nombreuses données. Des inputs interviennent le long


du processus influençant alors les directions choisies par l’architecte. La méthode cherche
à comprendre les éléments particuliers qui débouchent sur le projet final. Ces éléments re-
tracent la mémoire du processus. Les mouvements de reconstitution post-opératoire (lien
rouge) veulent formuler des fragments du modèle de conception de l’architecte. Par inter-
prétation et compréhension de ces fragments, on déduit que ceux-ci deviennent un réel outil
à la fabrication architecturale.

7. VANDENBULCKE, B. (2015). «Abstraction concrétion, Lecture et production d’un projet d’architecture par immersion» [Thèse],
Faculté d’architecture d’ingénierie architecturale d’urbanisme, Université catholique de Louvain, p.52
Fig3. Processus de conception du projet - Analyse archéologique du projet - Thèse: analyse active de Benoît Vandenbulcke. Extrait de
«Abstraction concrétion, Lecture et production d’un projet d’architecture par immersion» [Thèse], VANDENBULCKE, B. (2015)

22
ÉTAT DE L’ART

L’ambition de cette méthode rejoint celle de ce mémoire. Passant par d’autres mécanismes
empruntés à l’historien de l’art allemand, Aby Warburg, la recherche réalisée veut dévoiler
le processus de conception par une communication de celle-ci. Le processus n’étant pas li-
néaire, il peut s’avérer que des découvertes surprenantes apparaissent, laissées par le sillon
de divers passages, ou que des points critiques soient à développer ou à exploiter dans le
projet. Associant le processus de conception avec la méthodologie de Warburg, la notion de
mémoire est maintenue, et la lecture de liens inconscients apparaît. Une brève introduction
de la méthodologie warburgienne va situer l’axe de la recherche.

23
ÉTAT DE L’ART

Méthodologie Warburgienne

«Il faut répondre à cette brutalité conceptuelle que l’image n’est ni rien, ni une, ni toute,
précisément parce qu’elle offre des singularités multiples toujours susceptibles de diffé-
rences, ou de “différances”. Il faudrait concevoir, par-delà le modèle du procédé graphique
ou cinématographique en tant que tel, une notion du montage qui serait au champ des
images.»8

L’historien de l’art allemand Aby Warburg a marqué l’épistémologie de l’histoire de l’art,


à travers de nombreuses méthodologies défiant toute systématicité. L’Atlas Mnémosyne,
dernière œuvre inachevée de l’historien, est un corpus d’images historiques. Cet ouvrage
témoigne d’une pratique du document visuel inédit pour l’époque. Le matériau iconogra-
phique, utilisé, révélé par de subtils montages, engendre l’apparition de nouveaux problèmes
théoriques. Warburg élabore l’étude de l’archive visuelle de l’Histoire de l’art, en manipu-
lant des documents historiques, essentiellement issus de l’art antique et de la renaissance,
tout en y insérant un grand nombre d’images extra-artistiques.

Sa méthode consiste à combiner sur un panneau à fond noir, des images iconographiques
suggérant des sens intelligibles. Il cherche à rendre visible, tangible, perceptible, les rela-
tions entre les différentes productions.Ces planches sont incessamment modifiées et réorga-
nisées. L’historien examine de près les différentes métamorphoses que subissent les figures
de l’art au cours de l’histoire. Ces assemblages historiques se transforment en une perpé-
tuelle reconfiguration et donnent lieu à une nouvelle lisibilité du monde. Cet ensemble de
panneaux forme l’Atlas Mnémosyne.

Comprendre le projet Warburgien implique d’aborder une nouvelle définition des termes,
d’exprimer de nouveaux sens et surtout d’interpréter celui de la « temporalité ». Loin d’être
continu, pour Aby Warburg, le temps historique s’exprime par strates, redécouvertes, reve-
nances et survivances.

8. DIDI-HUBERMAN, G. (2003). Images malgré tout, Les 2ditions de Minuit, P.152

24
ÉTAT DE L’ART

Un système proche des planches d’Aby Warburg est réalisé durant le processus architectural.
Les productions graphiques sont rassemblées hebdomadairement, pour communiquer avec
les professeurs de l’évolution du projet et pour réaliser une auto-analyse des recherches. Ces
panneaux font acte de mémoire du processus architectural, ils seront aussi la matière pre-
mière pour la recomposition de planches. Analysés et interprétés pour en révéler les actions,
ils dialogueront avec le spectateur pour lui offrir la possibilité de se rapprocher du modèle
de conception des concepteurs.

25
ÉTAT DE L’ART

26
ÉTAT DE L’ART

Fig4. WARBURG, A. (1927-29), Panneaux 79

Fig4. Panneaux 79 d’Aby Warburg. Extrait de L’Atlas Mnémosyne, WARBURG, A. (1927-29),

27
ÉTAT DE L’ART

Conditions et support de la recherche.

La mise en pratique de l’étude s’effectuera dans le cadre du projet de reconversion de l’ate-


lier de master de l’Université d’Architecture de Liège. Plusieurs bâtiments sont étudiés pour
en connaitre leurs principes de base. Après réduction de la liste de bâtiments établie par les
professeurs, la constitution de binôme et un choix d’un ou deux bâtiments est effectuée.
M’associant avec un ami, nous faisons le choix d’intervenir sur deux édifices, un premier est
un parking situé dans la Basse-Ville de Charleroi et le second une tour d’habitation non loin
du parking. Entamer un processus de conception sur deux objets distincts, élargit fortement
notre domaine de pensée. L’organisation des ateliers universitaires sont dirigés par deux
professeurs, Benoit Vandenbulcke et Aloÿs Beguin.

Parallèlement au projet de reconversion, notre binôme doit réaliser un cahier monogra-


phique. Ce cahier monographique est une étude approfondie du parking. Il comprend une
analyse dans son sens le plus large, étudiant les conditions socio-culturelles jusqu’au détail
constructif du bâtiment. Cet outil est extrêmement utile pour comprendre et assimiler les pa-
ramètres utiles au processus de conception et à l’élaboration du projet. Il compile l’ensemble
des données nécessaires à l’élaboration du projet. Réalisé en équipe de trois étudiants dont
mon binôme, nous avons étudié le Parking Tirou à Charleroi.

Le principe le plus important pour l’élaboration de ce mémoire est le collationnement, ap-


pelé «In Practice»9. Sensibles aux conseils promulgués par nos professeurs de projet, nous
avons effectué un collationnement de façon hebdomadaire. Le collationnement est un re-
groupement de documents produits et disposés de façon subjective sur un panneau. Consul-
tés, et agrémentés, ils feront figure de fil rouge mémoire. Il sera un support permettant une
facilité de discussions avec le corps enseignant et une lecture plus aboutie sur le résultat des
productions À la suite du dialogue professeurs/étudiants, une photo du collationnement est
prise pour noter les commentaires et remarques utiles au développement du projet.

9. Dénomination empruntée à l’ouvrage écrit par FALLON, H. & VANDENBULCKE, B. (2019). « Philippe Vander Maren & Richard
Venlet - In Practice», ARA MER, 2019

28
ÉTAT DE L’ART

Ces panneaux ont pour but d’être un appui visuel, une image qui retranscrit les directions
et choix architecturaux. La recherche entreprend d’analyser et d’interpréter ces collationne-
ments pour en dévoiler les principes fondateurs du projet architectural.

Un livret constitué de tous les collationnements est produit à la fin du processus de concep-
tion. Ce petit ouvrage est le support de l’étude. L’étude effectuera une analyse et une in-
terprétation des panneaux chronologiquement. Puis dans un deuxième temps, appuyés sur
les principes warburgiens, des planches seront recomposées à partir des productions mé-
diatiques de l’année. À partir de ces deux étapes, une narration cherchera à retranscrire les
mécanismes.

29
ÉTAT DE L’ART

Communication architecturale

« [...] j’avais précisément voulu ne pas «écrire un livre». Je ne voulais pas livrer le résultat
d’une recherche mais écrire cette recherche elle-même en train de s’effectuer, avec ses dé-
couvertes à l’état naissant, ses ratés, ses fausses pistes, son élaboration tâtonnante d’une
méthode, jamais achevée. Conscient que «quand tout aura été dit, tout reste encore à dire»
- autrement dit: c’est le dire qui importe non le dit - ce que j’avais écrit m’intéressait beau-
coup moins que ce que je pourrais écrire ensuite.»10

Cette citation démontre une situation qui n’est que trop peu appliquée au monde de l’archi-
tecture. De nos jours, un architecte doit présenter un objet fini, défendre sa technique, son
esthétique, sa fonctionnalité. Pour ce faire, il va contextualiser un projet fictif dans une réa-
lité future. La communication d’un projet architectural tend à montrer un état arrêté et non
le processus qui amène à ce moment. Dans les facultés d’architecture peu de fois est abordé
le processus architectural en tant que principe théorique applicable.

Quelques conférences laissent entrevoir un système de conception. Pour appuyer ce phéno-


mène les conférences de BAST11 (Bureau d’Architecture Sans Titre) balise une direction in-
téressante. Ils organisent leur lecture non pas par projet mais par actions : purge, ouverture,
sol, structure, vitrage et réseau. Ce modèle déclenche une compréhension de l’ambition
architecturale mais aussi une deuxième lecture sur un ensemble de projets.

L’ouvrage In Practice12 investit cette direction, le suivi et le développement du projet se


référant ici à une perception consciente des étapes du processus. L’ouvrage rassemble, sous
des actions, les pistes et directions du projet. En guise d’exemples, voici quelques titres de
l’ouvrage : Listen and Appreciate, Stretch and Repeat, Give and Taken. Les mots utilisés
dépeignent l’action ou les actions nécessaires pour l’éclaircissement du projet et par corréla-
tion, pour la narration de celui-ci. Il révèle les mécanismes de la conception.

10. GORZ, A. (2006) « Lettre à D., Histoire d’un amour», Galilée, p.54
11. BAST (Bureau d’architecture sans titre), (2019). « C-15, Purge ouverture sol structure vitrage réseau », [Conférence] Récupéré sur https://
www.youtube.com/watch?v=Wejh7LOnDW4
12. FALLON, H. & VANDENBULCKE, B. (2019). « Philippe Vander Maren & Richard Venlet - In Practice», ARA MER, 2019

30
ÉTAT DE L’ART

La narration du mémoire, influencée par ces deux modèles, cherchera à raconter les méca-
nismes de la conception. La composition de planches piochant L’ensemble des panneaux de
collationnement sera le support de cette lecture.

Dans un premier temps ils seront présentés dans leur état initial, c’est-à-dire accompagnés
des remarques notées sur le moment même. Cette première lecture montre une honnêteté
innocente de la conception, les erreurs parfois absurdes, les allers-retours incessants et les
directions choisies liés à la temporalité du projet.

Puis une reformulation, non chronologique, sera appuyée sur les actions/opérations qui ont
constitué la projection la plus aboutie du projet. Cette reformulation s’effectuera sous forme
de planches composées par les images produites dans les collationnements et dans le dossier
final du projet. Suivant la méthodologie warburgienne, elles chercheront à dévoiler les va-
leurs et liens entre les images.

L’objectif est d’immiscer le lecteur/spectateur dans la conception. Il devra, par ses propres
moyens cognitifs, investir la recherche appuyée sur les images présentées. Ce principe offre
également au concepteur un positionnement extérieur qui peut apporter beaucoup de facilité
à la recherche de réponses. C’est une retranscription honnête du processus de conception,
appuyé sur le dispositif warburgien.

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UN OUTIL WARBURGIEN
UN OUTIL WARBURGIEN

Aby Warburg: Anthropologue des images

Aby Warburg (1866-1929) est un historien de l’art hambourgeois. Il étudia l’histoire de


l’art à l’Université de Bonn, et devint professeur conférencier à l’Université d’Ham-
bourg. Il accumula de nombreux ouvrages tout au long de sa vie (près de 50 000 ou-
vrages). Ses ouvrages constitueront sa Bibliothèque qui sera, également son lieu de
prédilection pour y travailler.

Son héritage fut envoyé à Londres à l’«Institut Warburg» avant l’arrivée des nazis en
1933. Sensible et ouvert à de nombreuses approches dans les domaines philosophiques,
anthropologies, histoire de l’art, psychologie, psychanalyse, il est qualifié comme le
fondateur de l’iconologie. Cette nouvelle méthode d’analyse et de réflexion, liée à la
compréhension des images, marquera l’histoire de l’art.

Au cours de l’année 1918, Warburg rassemble des documents afin de comprendre le


conflit qui se déroule sous ses yeux et, au sortir de la Première Guerre mondiale, finit par
se croire responsable de son déclenchement. Commence dès lors, une période de folie
qui durera jusqu’en 1923. Après avoir été interné pendant trois années dans une clinique
d’Hambourg, il intègre la clinique Bellevue de Kreuzlingen, en Suisse, où il est suivi par
Ludwig Binswanger, un disciple de Sigmund Freud. Revenu en 1924 de Kreuzlingen et
de la dépression mélancolique qui l’avait tenu à l’écart du monde pendant près de cinq
années, Warburg travaille jusqu’à sa mort, en 1929, à un projet d’« histoire de l’art sans
texte » qu’il nomme « Mnemosyne » (« Mémoire » : c’est aussi l’inscription qui figure,
en caractères grecs, au fronton de la bibliothèque).

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UN OUTIL WARBURGIEN

Fig5. Photographie Aby Warburg vers 1900

Fig5. Aby Warburg vers 1900, deutscher Kunsthistoriker, Foto Extraite de https://fr.wikipedia.org/wiki/Aby_Warburg#/media/Fichier:Aby_
Warburg.jpg

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UN OUTIL WARBURGIEN

Bibliothèque

Son activité s’est principalement manifestée dans sa bibliothèque pour la science de la


culture d’Hambourg. La bibliothèque qu’il a constituée tout au long de sa vie, est unique
au monde. Sa vocation d’archiviste l’a amené à créer une mise en scène du savoir où il
«classait ses livres non pas selon l’ordre alphabétique ou arithmétique utilisé dans les
plus grandes bibliothèques mais selon ses intérêts et son système de pensée, au point
d’en changer l’ordre à chaque variation de ses méthodes de recherche. La loi qui le
guidait était celle du «bon voisin», selon laquelle la solution de son problème était
contenue non pas dans le livre qu’il cherchait mais dans celui qui était à coté»13. Ce
classement toujours en mouvement force l’imagination pour prendre conscience du re-
nouvellement et de la reconfiguration que notre regard porte sur le monde. Warburg en-
visageait d’élargir la discipline de l’histoire de l’art à une science générale de la culture.

Ce lieu emblématique est architecturalement agencé de façon à rendre visible la re-


cherche menée sans la perturber. La pièce centrale en forme d’ellipse est entourée d’une
coursive la surplombant, offrant aux visiteurs de la bibliothèque la possibilité de voir.
Dans le dispositif des panneaux investi par Warburg, la relation entre l’objet et l’obser-
vateur est primordiale. On remarque ici que consciemment ou pas, l’architecture du lieu
tend à multiplier les angles visuels sur son travail. Ce mécanisme permet au spectateur
d’être plongé dans le processus de conception.

13. AGAMBEN, G. (2004), Images et mémoire: Ecrits sur l’image, la danse et le cinéma, Editions Desclée de Brouwer, p.9

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UN OUTIL WARBURGIEN

Fig6. Bibliothèque Aby Warburg (Hambourg)

Fig6. Bibliothèque Aby Warburg (Hambourg) Extraite de http://bibliotheque-eclectique.eklablog.com/la-bibliotheque-warburg-a100353013

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UN OUTIL WARBURGIEN

Atlas Mnémosyne

Aby Warburg consacra ses dernières années (1924-1929) à son projet: Bilderatlas Mne-
mosyne (Trad française: Atlas Mnémosyne). L’ouvrage est un recueil d’images et de
documents graphiques organisés sous forme de planches pour en faciliter la compré-
hension. La collection de planches constitue un parcours plus ou moins exhaustif d’un
domaine. En rassemblant des œuvres de tous les temps dans un vaste atlas, Warburg
reconstitue son espace de pensée qu’il nomme Denkraum, celui à partir duquel il crée.
L’historien de l’art nomma son ouvrage Mnémosyne en référence à la déesse de la mé-
moire du même nom.

Pour Didi-Huberman l’Atlas est une « Œuvre majeure paradoxale et testament méthodolo-
gique, [qui]compile tous les objets de son investigation en un dispositif de panneaux mobiles
continuellement montés, démontés, remontés. Il apparaît pareillement comme une réaction à
des expériences fondamentales: la folie, la guerre, il porte les images du monde comme Atlas,
titan de la mythologie grecque, porte le monde des étoiles: avec puissance et pathos à la fois.
Cela peut être comme une histoire documentée de l’imagination occidentale et comme un outil
pour comprendre la violence politique des images de l’histoire. »14

L’Atlas correspondrait ainsi à un outil spécifiquement visuel dont le moteur serait l’imagi-
nation: une forme de «connaissance traversière» fondée sur la «puissance intrinsèque de
montage qui consiste à découvrir [...] des liens que l’observation directe est incapable de
discerner»15

A première vue, au sein de Mnémosyne, ce sont les images elles-mêmes qui racontent leurs
histoires : on ne trouvera pas de mots, pas de notices, pas de références, pas d’indications
chronologiques, pas de signatures sur la plupart des planches. Les panneaux sont simple-
ment numérotés, ce qui engendre l’arrachement des images à leur dimension historique et
artistique. Il cherche à penser son objet dans un jeu de relations, une constellation capable
d’ouvrir la réflexion du spectateur à de nouveaux enjeux.

14. DIDI-HUBERMAN, G. (2010) ¿Cómo llevar el mundo a cuestas? [Conférence], Musée Reina Sofia, Madrid
15. DIDI HUBERMAN, G. (2011). «Atlas, ou le gai savoir inquiet, (L’œil de l’histoire, 3), Paris, Les Éditions de Minuit p.13

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UN OUTIL WARBURGIEN

L’Atlas favorise les rencontres directes entre le spectateur et la masse documentaire organi-
sée devant lui: comme si la compréhension du processus créatif passait nécessairement par
une confrontation visuelle, entre les images elles-mêmes, et entre le spectateur et les direc-
tions engendrées par la disposition des images.

Pour Warburg la mise en correspondance des images sur des panneaux de bois, lui per-
mettait de travailler et d’analyser les détails d’une image par rapprochement et similitude.
Les tables de montages s’avèrent être des instruments heuristiques capables d’accueillir
des éléments hétérogènes, de donner forme à des relations multiples et de faire voir autre-
ment. Les contraintes matérielles du dispositif (son support, sa façon de disposer, de pré-
senter et d’exposer les images) sont des éléments essentiels à la compréhension de l’Atlas.
Chaque planche fonctionne ainsi comme un style de carte invitant son spectateur à suivre et
à construire ses propres itinéraires.

Fig7. Première de couverture de l’Atlas Mnémsoyne

Fig7. Première de couverture de L’Atlas Mnémosyne de Roland Recht Extraite de Aby Warburg L’Atlas Mnémosyne, L’Écarquillé, RECHT.
R, (2012). Cet ouvrage est l’édition française qui reprend l’ensemble des panneaux d’Aby Warburg. Roland Recht compile les documents
laissés par l’historien en y ajoutant un essai.

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UN OUTIL WARBURGIEN

Méthode

La méthode d’Aby Warburg est une façon de reformuler radicalement la compréhension


du monde. Cette technique reflète une expression empirique qui suggère que ce que l’on
cherche doit transfuser par l’imagination. L’auteur tente, essaie, expérimente, éprouve,
construit, déconstruit, alimente, répète, tant d’actions nécessaires à la conception d’un pan-
neau. L’ensemble des panneaux ne connait pas d’état définitif, les documents fait l’objet
d’une manipulation continuelle.

L’Atlas Mnémosyne se présente comme un dispositif se déployant sur une soixantaine


d’écrans de toile noire d’1,50m sur 2,00m. Les photographies y sont accrochées avec des
pinces discrètes qui libèrent une grande mobilité des images. Pour clarifier le processus de
conception d’un panneau de l’Atlas, nous reprenons ici les étapes nécessaires à sa formation.

Dans un premier temps, il élabore une problématique ou un thème. Cette étape débute par
l’observation d’un tissu document (multitudes d’images), dont l’interprétation entre en re-
lation avec le figuratif des images. Le choix des images s’effectue arbitrairement, dans la
base photographique, et constitue l’étape initiale de la tentative de réponses, postulée par la
problématique.

Il est essentiel d’opérer des actions liées à l’image elle-même. Chaque image regroupe de
nombreuses significations, révélatrices dans leur globalité, ou partiellement. Cette condition
pousse l’auteur a manipulé le cadrage des images. Chaque image jouit d’un format, d’une
taille prédéfinie, qui influencent sa présence sur le panneau. Dès lors, il va découper des par-
ties, agrandir des documents et jouer sur leur échelle et leur présence sur le panneau. Cette
opération tend à mettre en évidence l’attribut que l’auteur accorde à l’image.

Aby Warburg compose les panneaux en configurant les images sélectionnées sur des toiles
noires : opération de montage. Il positionne les images, accrochées par des pinces, il les
observe, les questionne, et les déplace continuellement, mettant en mouvement l’histoire.

Les propos tenue ici sont inspirés de lectures diverses notamment les écrits et essaies de Maud HAGELSTEIN, de Deliphine CHAIX et de
Georges DIDI-HUBERMAN.

40
UN OUTIL WARBURGIEN

La notion de montage, ici décrite, se définit comme la possibilité de construire un savoir


dans ce mouvement de la juxtaposition.

La mise en relation des images est essentielle car c’est dans ce phénomène que les liens in-
conscients se produisent. La connivence des images provoque l’alchimie. Ce qui résulte du
montage est l’apparition d’espaces noirs, d’espaces intervallaires et c’est précisément dans
ces intervalles que se produit la transformation. L’intervalle est le siège de la transition dans
lequel, l’imaginaire constitue l’image dans le noir.

Dans cette méthodologie, le spectateur fait partie intégrante de l’analyse de ces panneaux,
dans la prospection de l’intellectuel et de l’imaginaire. Il absorbe les informations présen-
tées, crée son propre itinéraire et en fait son histoire de l’Histoire. Il en déduit sa propre
interprétation. C’est dans cette recherche introspective que les significations, implications,
valeurs apparaissent.

Pour entreprendre une application méthodologique warburgienne au processus architectu-


rale, les opérations d’images, cadrage, et montage sont reprises ainsi que l’interprétation.
Ce mécanisme d’appropriation tend à copier/coller la méthode d’Aby Warburg, tout en étant
conscient que celle-ci ne peut être aussi approfondie que le mécanisme de composition de
l’historien.

L’objectif recherché ici est de montrer la portée de cette méthode à l’architecture. La compo-
sition de panneaux fait acte de mémoire, mais il permet aussi, au concepteur de réaliser une
analyse introspective de son propre cheminement. Il peut repérer les actions déterminantes,
les liens cachés, les relations involontaires et repérer les nœuds décisionnels. Ce procédé
tend à communiquer l’histoire du projet dans sa genèse, ses allers-retours, ses probléma-
tiques, ses composantes, pour que le spectateur soit immergé dans le processus de concep-
tion. Cet outil englobe de nombreux paramètres exploitables dans le monde architecturale.

41
UN OUTIL WARBURGIEN

Image

Pour introduire la méthodologie Warburgienne, une explication de l’Image d’Aby Warburg


est requise. Conscient de la complexité de l’image pour Warburg, je ne prétends pas trans-
mettre cette complexité dans son ensemble (cela demanderait des années d’étude). J’appro-
fondirai ici, les directions et principes intéressants pour une application à l’architecture.

Pour apprécier l’outil warburgien une nouvelle définition de «temporalité» est essentielle.
Loin d’être continu, le temps historique s’exprime par strates, redécouvertes, revenances,
et survivances. Cette nouvelle méthode d’analyse et de compréhension de l’image forme
l’histoire de la transmission et de sa survie. Une série d’interrogations tend à expliciter les
mécanismes de l’image d’Aby Warburg complétés par une appréciation personnelle.

Qu’est ce qu’une image? Comment la définir?


Une image est un organe de la mémoire sociale et engramme des tensions spirituelles d’une
culture. Pour définir l’image, comme l’utilise Aby Warburg, il faut prendre en compte que
l’image n’est pas seulement un rapport esthétique ou artistique mais qu’elle intègre les as-
pects culturels et sociaux. La grande force de la pensée de Warburg réside dans son aptitude
à voir dans une même image une énergie donnée et son inversion. Les images investissent
une fonction existentielle. Dans son utilisation des images on comprend que, les images
ont la même valeur tant qu’elles participent à l’élucidation d’un problème. Il n’y a pas de
recherche d’harmonie visuelle mais une discussion de sens. Les panneaux proposent aux
spectateurs de repérer la trace, la survivance d’une culture à une autre, la (les) réponse(s) à
un thème ou problématique. Les images sont constitutives de cette forme (panneau) et de-
viennent support de l’histoire.

Comment Aby Warburg manipule les images ?


Warburg élabore l’étude de l’archive visuelle de l’Histoire de l’art, en manipulant des docu-
ments historiques, essentiellement issus de l’art antique et la renaissance, tout en y insérant

42
UN OUTIL WARBURGIEN

un grand nombre d’images extra-artistiques. Ce ne sont pas les œuvres authentiques qui sont
manipulées ici, mais des reproductions photographiques, en noir et blanc. Une succession
de planches imprimées recto, non reliées entre elles, libres d’être retirées du portfolio. La
valeur individuelle de l’image est détachée de l’image elle-même. La manipulation implique
une «déconstruction» des catégories usuelles d’œuvres, de périodes et d’auteurs. Aucune
image n’étant définitivement fixe, l’auteur instaure un mouvement perpétuel.

Comment la vie des images se perpétue en nous par incorporation ?


La lecture d’une image s’effectue avec différents degrés. Warburg cherchait à transmettre
le contenu le plus enfoui, le plus secret, le plus insaisissable. Il faut une implication directe,
une empathie du corps pour en absorber leur savoir. Pour savoir il faut s’imaginer.

Pour qu’une image agisse sur le spectateur, elle se doit d’être puissante. «Pour devenir
image-trace, image-survivance, l’image doit donc toucher son regardeur et peut-être plus
encore, être de l’ordre d’un véritable rapt, d’un emportement.»16
L’image vécue comme un rapt pour son observateur va être mémorisée par un ensemble de
réactions du corps. Il faut laisser libre court à ses émotions. Cependant, l’image n’est jamais
acquise pour toujours, ni identique pour tous, sa structure n’est pas statique. Elle est pensée
dans son continuel et nécessaire inachèvement. Si les images continuent de vivre en nous,
de nous heurter et/ou de nous faire plaisir, c’est, sans doute, que leur temps de vie n’est pas
achevé, qu’il continue de survivre dans notre corps.

L’image se transforme en opérateurs de connaissances qui nous poussent à entrer dans un


processus de création d’analogies et de correspondances. «Devant les images nous devons
convoquer des verbes pour dire ce qu’elles font, ce qu’elles nous font, et pas seulement des
adjectifs et des noms pour croire dire ce qu’elles sont... il faut envisager l’image comme
imagination, c’est-à-dire comme processus de formation des images»17 Cette causalité place
l’observateur à l’intérieur de l’image et l’image à l’intérieur de l’homme.

16. BERT, J-F. (2002) sur l’ouvrage de Georges Didi-Huberman, «L’image survivante - Histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby
Warburg», Editions de Minuit, [Article] Questions de communication, 2, ÉRASE, Université de Metz, paragraphe 4 ligne 8
17. DIDI HUBERMAN, G. (2010) «Georges Didi-Huberman - atlas: comment remonter le monde», Artpress n°373, Récupéré de https://
www.artpress.com/2010/11/22/georges-didi-huberman-atlas-comment-remonter-le-monde/

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UN OUTIL WARBURGIEN

Cadrage

Warburg effectue un bouleversement de la hiérarchie des images. Le tissu documentaire


qu’il expose sur les panneaux noirs regroupe des images de tous horizons. Dans son mé-
canisme de déconstruction des paramètres de l’image, l’historien détache de l’œuvre sa
valeur artistique et son temps historique. Warburg opère toute une série de découpes, et/ou
de cadrages qui isolent les évènements de leurs continuités dans lesquelles ils sont compris.
Il recompose la hiérarchie initiale pour en former une nouvelle, suivant un thème nouveau.

L’historien découpe les images en autant de détails juxtaposés les uns aux autres. Dans cet
ensemble d’actions, la valeur d’une image est affinée suivant un sujet. Une publicité pour
papier toilettes peut côtoyer une œuvre de la renaissance alors qu’un timbre dominera le
panneau, c’est leurs significations qui en sont ici préférées à tout autre paramètre. La ré-
sultante de ces manipulations forme une combinaison hétérogène d’images formant un en-
semble physique : un panneau. Son interprétation consiste à mettre à jour le type de relations
internes qu’il entretient dans ce cadre et, dans chacun des cas.

«La proximité et la distance: un couple catégoriel qui a de bonne heure occupé la pensée de
Warburg. La technique consistant à tenir le corps du spectateur en mouvement, balloté entre
les différents types de cadrage proposés...»18

Chaque image exerce un champ de force dont certains motifs liés à d’autres, rayonnent
plus intensément. Comme l’atteste le vocabulaire utilisé par Warburg, le choix des motifs
relèvent de la physique : «polarités» «transformations» «tension» «amplification» «dyna-
mique». Warburg élabore, ainsi un véritable physique des passions humaines. La disposition
des images dans cette logique de proximité et de distance vient introduire l’étape suivante
qui est le montage de ces images.

18. SIEREK, K. (2003), «Progamme de travail», Trafic, n°45, p 125

44
« une unité d’un autre type qui n’a pas vraisemblablement les mêmes dates, ni la même
surface ou les mêmes articulations, mais qui peut rendre compte d’un ensemble d’objets »19

19. FOUCAULT, M. (1969). «L’archéologie du savoir», Paris, p.68

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UN OUTIL WARBURGIEN

Montage

Les opérations de déconstruction (de l’image à son contexte), de montage (association


d’images entre-elles), de démontage et de recomposition instaurent un mouvement dans
la pratique de l’historien. Après avoir sélectionné les images et leurs cadrages, l’image se
voit soumise à un traitement conceptuel qui s’en tient aux deux dimensions. C’est la surface
visible du plan de l’image où se produit l’ensemble des procédures permettant ensuite de
juxtaposer telle image avec telle autre. La méthodologie warburgienne ne peut être pleine-
ment comprise en dehors du dialogue que les images entretiennent avec d’autres formes de
représentations.

«Ce sentiment de la position est un des éléments essentiels de notre existence, bien qu’il
passe inaperçu comme la révolution de la terre ou la part personnelle que nous prenons
à nos perceptions.»20

Le positionnement est donc la clé de la mise en lien des images. Les connexions in-
ter-images nécessitent une recherche approfondie qui comme l’identifie Didi Huberman
sont le démontage/remontage. Dans ce processus on comprend que l’image n’est pas
fixe. «Il essayait sans cesse de nouvelles reproductions, de nouvelles associations...[...]
... il cherchait aussi à détecter et à mettre en lumière les combinaisons dans lesquelles les
pensées et les images communiquent leur contenu le plus lointain, le plus insaisissable, le
plus secret»21. La répétition d’allers-retours, traduit la difficulté d’assembler entre-elles les
images. Ces relations s’expriment finalement sous une seule image, le panneau dans sa glo-
balité, mais composé par plusieurs calques qui jouent chacun, un rôle décisif pour la com-
préhension des associations. L’Atlas est donc destiné à être constamment révisé, jamais fixé.

20. MUSIL, R. (1956), L’homme sans qualités, Tome 1, Éditions du Seuil, p. 273.
21. FARBER, H. (2003). «Une forme qui pense», Trafic n°45, Automne, p.114

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UN OUTIL WARBURGIEN

«Warburg avait compris qu’il devait renoncer à fixer les images, comme un philosophe doit
savoir renoncer à fixer ses opinions. La pensée est affaire de plasticité, de mobilité, de mé-
tamorphose.»22

Le spectateur se voit confier la mission essentielle d’étudier les relations dynamiques, les
phénomènes d’attraction, de contamination ou même de répulsion mises en scène par le
montage des images.

22. DIDI HUBERMAN, G. (2002). L’image survivante - Histoire de l’art et temps des fantômes selon Aby Warburg, Editions de Minuit,
p.460

47
UN OUTIL WARBURGIEN

Interprétation

«Warburg distingue trois modalités selon lesquelles cette énergie agit sur le spectateur: la
première, purement accidentelle, est celle de la surprise; la deuxième est essentiellement
esthétique, puisqu’elle ajoute à l’effet produit par les objets représentés, la sensation induite
par leur élaboration artistique:; la troisième enfin atteint dans l’âme nos sentiments moraux
et nos passions. Cette énergie est produite aussi bien par une peinture de paysage que par
une architecture.»23

Warburg veut interroger la signification des images. Il mène alors d’une façon concomitante
l’analyse des images et l’exploration de soi-même. L’observation des panneaux instaure
une relation complémentaire, en modifiant le rapport de l’homme à l’image : il forme de
nouveaux systèmes de relations. Considérant que toute chose est en mouvement : l’énergie
est à l’œuvre aussi bien dans l’acte créateur que dans l’émotion ressentie par le spectateur.
L’implication du spectateur est nécessaire, car, on ne peut comprendre la complexité de la
recherche que si nous prenons le temps de les interpréter.

Warburg met sous les yeux du public un ensemble d’images que le regard individuel peut
parcourir dans un sens ou dans l’autre. Les panneaux sont le substrat d’une histoire inter-
prétative pour chacun. Le spectateur se voit confier la mission essentielle d’étudier les rela-
tions dynamiques, les phénomènes d’attractions, de contaminations ou même de répulsions
mis en scène par le montage des images. Cette dernière opération crée par causalité des
espaces intervallaires. L’intervalle est le fruit du travail de la mise en figure du panneau. Le
vide entre les images indique au spectateur que quelque chose se produit. La confrontation
d’images exhibe généralement d’imperceptibles écarts pourtant révélateurs des rapports au
monde que Warburg nomme conception de la vie et expérience vécue. Le passage d’une
image à l’autre oblige le regard de l’observateur à être absorbé par le noir du substrat. Ce
contraste accentue la présence de l’interstice entre les images.

23. RECHT, R. (2012) Aby Warburg Atlas Mnémosyne, L’Écarquillé, p.41

48
UN OUTIL WARBURGIEN

C’est le lieu de dérivation de l’esprit de l’observateur. Faire apparaître la provenance d’une


chose revient à montrer les vecteurs de dérivations par lesquels elle est passée. L’essentiel
réside dans les effets de transformation. Les métamorphoses identifiables dans les maté-
riaux, tendent à créer une interdépendance de l’homme à l’objet. On apprend quelque chose
du fonctionnement intime des formes, des images, et de la manière dont elles traversent
notre culture. Mnémosyne interroge le comment de la création.

L’observateur est amené à réinvestir les multiples chemins qui peuvent se lier et se délier
entre plusieurs représentations. Invité à de nouvelles tentatives et expérimentations, c’est
bien la possibilité d’une reconfiguration perpétuelle et sans réelles limites qui s’offre au
spectateur.

Le dialogue avec les images, les cadrages, le montage, et les espaces intervallaires, inten-
sifie le sentiment de l’existence. Les émotions et sentiments sont les éléments essentiels
à l’assimilation de la représentation de la vie en mouvement. Deux fonctionnements sont
déterminants d’une part la contemplation de l’autre, l’exaltation. En s’exaltant l’observa-
teur se plonge dans les moments de crises (lieu de métamorphose) et entre connexions avec
l’histoire transcrite et interprétée. Les lieux de métamorphose sont assimilés par réception
empathique de formes. Ce mécanisme fait appel à une mémoire active du spectateur, War-
burg implique alors l’observateur à son mécanisme.

Ce procédé de composition devient le manifeste des moments d’intensifications. Il s’agit de


préciser les modalités variables, historiquement et formellement. Les panneaux sont le subs-
trat d’une histoire interprétative individuelle, dans laquelle les liens cachés apparaissent.
Par interprétation et analyse, les lignes théoriques et nœuds, des connexions insoupçonnées
entre les éléments se dégagent progressivement pour permettre au spectateur d’arpenter de
nouvelles voies.

49
UN OUTIL WARBURGIEN

Application au processus architectural

L’Atlas constitue l’aboutissement de réflexions, de mises en pages, et d’expérimentations


visuelles d’Aby Warburg. Il travaille à nous montrer, de manière synthétique, mais non
exhaustive, les impulsions formelles concrètes qui ont pu favoriser le déploiement de l’ac-
tivité artistique. Sa méthodologie avait pour objectif principal de rassembler le matériau qui
constituerait un répertoire visuel de formes décisives pour la création artistique. En observant
le comment des choses, et en observant les régularités dans la pratique, l’auteur propose au
spectateur de comprendre les actions déterminantes, les liens cachés, les relations involon-
taires et les nœuds décisionnels de l’histoire. Pour ce faire, le spectateur est pris à parti dans
une interprétation personnelle des images. C’est une immersion dans les images qui produit
cette complémentarité entre l’observateur et l’observé. Le spectateur fait appel à sa mémoire
active pour lier les images, comprendre le sens, et interpréter une nouvelle connaissance. Ce
mécanisme d’interdépendance ouvre la voie à une communication immersive.

La méthode warburgienne est une tentative de compréhension du processus créatif. L’avan-


tage de cette démarche est qu’elle peut faire apparaître de nouveaux domaines d’investiga-
tions, qu’elle permet d’envisager d’autres découpes et de stimuler l’inventivité du théoricien.
Il met alors en place un système applicable qui peut être applicable au processus de concep-
tion architecturale. On peut énoncer les quelques similitudes entre le processus de concep-
tion et la méthode d’Aby Warburg. En reprenant les étapes énoncées de l’outil warburgienne
on peut associer : le choix des images avec la production de documents architecturaux ; le
cadrage des images avec l’échelle et les zooms sur le tissu documentaire ; le montage avec
les opérations de compositions dans les volumes aussi bien que dans la présentation ; l’in-
tervalle serait le lieu où les métamorphoses du projet apparaissent ; l’interprétation avec la
communication, la présentation du projet.

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UN OUTIL WARBURGIEN

Dans le dialogue, que Warburg entreprend avec le spectateur, on retrouve un phénomène


proche de l’architecture, plus précisément : la présentation d’un projet d’architecture. Dans
cette communication, le spectateur est guidé au point parfois de ne plus laisser place à l’ima-
gination ou alors une imagination dirigée. On peut facilement exposer un constat négatif de
l’implication du spectateur dans le processus de conception lui même. L’observateur n’est
pas inclus dans le développement du projet.

Lors de l’élaboration d’un projet d’architecture, le processus de conception est complexe


à traduire dans sa communication. Comment représenter la genèse d’un projet, les choix
décisifs, les infinis détours, les allers-retours ? L’hypothèse émise ici, estime que la métho-
dologie warburgienne peut apporter une réponse au postulat exposé.

Dans Mnémosyne on comprend qu’on a sous les yeux «l’espace de pensée», ou plutôt les dif-
férents «espaces de pensée» qui constituaient les conditions d’apparitions des évènements.
Un évènement appartenant à un passé même lointain peut se trouver réactivé dans certaines
circonstances. La méthode warburgienne a pour objectif de faire apparaître le «grain» de
l’histoire, les infinis détours par lesquels elle passe, l’hétérogénéité de ses évènements et la
multiplicité de ses rythmes. En ce sens, nous pouvons tenter d’appliquer cette méthode au
processus architectural et à sa communication.

51
NARRATION
NARRATION

54
NARRATION

Notes pour le lecteur

La narration prend appui sur le projet de fin d’études : la reconversion du «Parking Tirou»
à Charleroi. L’objectif de cette rédaction est de révéler les actions/opérations du processus
architectural. À cette fin, l’outil warburgien est appliqué à la conception et communication
du processus architectural. Appuyés sur les images produites durant l’année, des panneaux
recomposés traduisent les mécanismes de conception.

Pour ce faire, un résumé de l’édifice existant et de sa reconversion est abordé pour établir les
connaissances de bases du projet.

Pour comprendre et visualiser l’ensemble des images, les collationnements constitués tout
au long de l’année sont retranscrits de façon chronologique, accompagnés de l’identification
des images présentes. Leurs dimensionnements sont réduits pour avoir un aperçu du champ
d’images utilisé et non une lecture approfondie. (Champ d’images complet en annexe)

L’extrapolation de la méthodologie d’Aby Warburg définira le système mis en place pour


réaliser la narration du projet. Les actions/opérations du processus prendront la forme de
planches similaires à celles de l’historien de l’art. Ces planches composés à partir du champ
d’images seront accompagnés d’une pensée personnelle qui décrit les directions prises lors
de la conception.

55
NARRATION

Parking Tirou...

Suite aux conséquences du déclin industriel, la ville de Charleroi s’est transformée en ville
précaire. Face à cet état de fait, le maire a confié à l’équipe de Bouwmester de prendre en
charge l’étude de la situation actuelle. Elle s’est traduite par un masterplan centré sur la revi-
talisation du centre, et le développement des secteurs économiques, sociaux et culturels. La
volonté de la ville est de créer et promouvoir des espaces publics généreux, qui accueilleront
des évènements contribuant à l’amélioration de l’harmonie sociale.

Cette planification se veut être le moteur d’un nouveau maillage de la ville. La mise en
place de grandes percées et de tracés verts révèlent l’importance de pôles bâtis. Les réamé-
nagements urbains provoquent un retournement de la situation du parking. Le parking se
retrouve au confluent des aménagements et des pôles dynamiques de la Basse ville. Son
emplacement, encadré d’un côté par le projet Rive gauche (centre commercial), de l’autre
par la future Marina (pôle business et logements), devient un véritable enjeu stratégique.

L’îlot dans lequel se situe le parking a un double dialogue. Un premier communique avec le
centre piéton composé de logements sur plus ou moins quatre niveaux. Le second s’ouvre
sur le Boulevard Tirou, composé d’immeubles de logement de plus de 25 m de haut.

Le parking se rapproche du volume des bâtiments coté boulevard mais il s’ouvre sur une
placette du centre piéton.

La grande machine industrielle, archétype des golden sixties, est une structure poteaux
poutres de 8 plateaux d’une surface totale de 16 000 m2 et 500 places de stationnements.
Haut de 21 m et long de plus de 100 m, l’édifice impose un gabarit volumineux dans un îlot
ambivalent.

56
NARRATION

Fig8. Photographie Parking Tirou

Fig8. Photographie du Parking Tirou, Charleroi, BENEYTOUT (2019)

57
NARRATION

... Reconversion, «Pépinières du Moulin»

La reconversion du parking en pépinières nous a paru correspondre et participer à la dyna-


mique de revitalisation amorcée par la ville. La pépinière est un outil de relance économique
qui s’adresse aux citoyens. Le projet devient une véritable interface urbaine habitée entre le
centre piéton et le Boulevard Tirou. Il offre un nouveau lieu, une nouvelle identité pour tous
les carolos et cherche à créer une harmonie sociale et environnementale.

Le nouveau fond de scène de la place publique est marqué par plusieurs caractéristiques très
fortes dans un contexte urbain en pleine évolution. La répétition, la superposition d’étages
horizontaux et sa proximité avec l’intérieur d’îlot lui confèrent un panel de paramètres très
influent sur son environnement.

L’ouverture du bâtiment sur les premiers niveaux révèle la structure existante. Ainsi plus ou
moins généreusement, selon le contexte, l’espace urbain s’invite au cœur du projet. L’espace
public de la place se prolonge à l’intérieur du bâtiment lui donnant une dimension de lieu
d’événements.

La toiture abaissée d’un niveau permet à la fois l’allègement de la structure et la revalorisa-


tion de l’intérieur de l’îlot. Le dernier étage couronné d’une serre unifiant la toiture permet
à la fois de gérer la relation intérieur/ extérieur mais aussi de reconnecter le gabarit du bâ-
timent à son contexte. La serre enveloppe une pépinière végétale qui promeut une activité
naturelle dans centre urbain dense

Des ateliers de différentes tailles constituent le cœur du bâtiment, ils permettent une per-
méabilité et une densité d’espaces. Cadré par la plinthe urbaine, la toiture et les circulations
latérales, le cœur du bâtiment tirent parti de la structure présente afin de proposer une varié-
tés de volumes.

58
NARRATION

La densité forte des ateliers témoigne de la richesse d’activités du site et s’affiche direc-
tement en façade. En relation avec le contexte le plus pincé, des ateliers traversant double
hauteur dilatent la structure dense du parking. Les coursives desservant les ateliers simples
sont centralisées au cœur de l’atrium, ce qui favorise les interactions. Les coursives des-
servant les ateliers double hauteur permettent elles un certain recul avec le contexte proche
garantissant une certaine intimité.

En réaction aux attentes du Bouwmester, le programme tend à rassembler les individus et


former un pôle interactif au centre de la Basse Ville.

Le dossier final est repris en annexe.

Fig9. Collage «Pépinières du Moulin»

Fig9. Collage «Pépinières du Moulin», Représentation graphique du projet de fin d’étude, BERLAN, S. & BENEYTOUT, H. (2020)

59
NARRATION

Champ d’images - Collationnements

Dès le début des ateliers de projet, un exercice de collationnement est proposé par les pro-
fesseurs. Cet exercice consiste à regrouper à chaque atelier, l’ensemble des documents utiles
au développement du projet.

L’étudiant en architecture matérialise ses idées par des documents. Ces documents re-
prennent des dessins techniques comme des plans, des coupes, des élévations, des détails
constructifs mais aussi des dessins plus abstraits issus de domaines extra-architecturaux tels
que des croquis, des photographies, des références, des films, des livres etc... La diversité
des documents offre un champ d’images similaire à l’espace de pensée qu’Aby Warburg
nomme Denkraum.

La disposition des productions sur une table lors des ateliers facilite la communication avec
les enseignants. Les professeurs et les étudiants peuvent à tout moment modifier le montage
des images pour révéler des sens cachés.

À la fin de l’échange, une photo du collationnement est prise pour garder en mémoire les
informations utiles des documents et de la discussion. Cette photographie est reprise dans
un gabarit numérique et est accompagnée d’un texte reprenant les points essentiels du col-
lationnement.

Ce mécanisme a permis de rassembler les collationnements dans un livret nommé «In Prac-
tice». Cet ouvrage sert de mémoire du projet.

Pour facilité la lecture de ce mémoire, le champ des images («In Practice») est ici présenté
sous une forme réduite. Vous trouverez en annexe le document initial qui vous offrira une
meilleure vision des images.

60
beneytout hugo
berlan velasco simon

IN PRACTICE
HS

61
Collationnement 8/10

Actions de Reconversions

Fusion de projets dans un


nouveau contexte

Dualité de projets dans un


édifice tel que la Tour Centre
Europe: Projet d’enveloppe
communication avec la ville
/ Projet intérieur réponse à
une demande citoyenne.

Hiérarchiser un site hy-


perdensifié

Créer des variations jusqu’à


obtenir un enjeu intéressant

08 Octobre 2019
1. Fig10.
Fig. Collationnement 08 Octobre 2019

1. Dessin, Représentation «Variations», Sol Lewit


2. Schéma, Action de reconversion, Diener & Diener - Museum of History
3. Origami, Découpage & assemblage

3. 4. Schéma, Projection d’action sur le Coliseum


5. Dessin, Dualité de fonctionnement, Rem Koolhaas - Junkspace

1. 6.
6. Schéma, «Hiérarchie»
7. Schéma, «Hiérarchie» bis

4.

2.

7.
5.

62
Collationnement 15/10 Collationnement 15/10

Parking Tirou Tour Centre Europe

Hyper densification du centre urbain de la Basse Ville de Charleroi Exemple type de la condensation des fonctions, dans une densité urbain forte.
Ouvrir des perspectives nouvelles au sein de cette densité Regard sur le contexte proche pouvant offrir une nouvelle perspective.
Offrir aux citoyens un lieu d’appropriation libre Ouverture et extension possible si le parti pris d’intégrer les mitoyens au projet est
Structure Domino pouvant servir une multitude de fonctions envisagé.
Aérer la condition actuelle Action de vider, pour mieux observer l’exosquelette de la tour.
Dualité d’un projet tour: projet enveloppe / projet intérieur.

Objectifs

15 Octobre 2019
Créer une nouvelle entité positive pour les Carolos
Identifier le besoin de changement
Questionner le système d’accroche ou ancrage au sol

2. Fig11.
Fig. Collationnement 15
08 Octobre 2019

1. Dessin, Représentation «Variations», Sol Lewit


2. Schéma, Action de reconversion, Diener & Diener - Museum of History
8. 9. 10.
8. 9. 7. 7. Schéma, «Hiérarchie» bis
8. Archives, 8 Octobre 2019
11. 12. 18.
1. 9. Référence, Diener& Diener - Museum of History
13. 17. 1. 10. Plan, Plein Vide Basse Ville
15. 19. 20. 17. 2. 10. 21. 11. Archive, Plan toiture
14. 18. 19. 12. Archive, Coupes
16.
13. Archive, Façade Bâtiment Leborgne -Boulevard Tirou
14. Archive, Façade Bâtiment Leborgne - Intérieur d’îlot
15. Archive, Plan R+1
16. Archive, Plan type d’étage
17. Schéma, Action de reconversion : «Vider»
18. Plan, Aquarelle plein vide
19. Photographie, Marcinelle
20. Croquis, Actions végétalisation, percement
21. Schéma, Action de reconversion «Vider»

63
Collationnement 10-29 Programme

Nouveau passage sur les lieux permettant une vision plus approfondi. Complexe multifonctionnel
Observations suite aux photos
- Horizontalité infinie Accessibilité à des activités
- Contacts différents parking/place & parking/ville sportives (piscine et autres
- Nouveau projets de Charleroi en contact direct avec l’emplacement du parking aménagements)
- Proximité forte entre le parking et la rue
- Commerces de charleroi en déperdition Hub de création (ex Dynamo
Coop, Peckham Levels et autres
Référence associations)
Peckham Levels par Make Shift & Turner - reconversion d’un parking en Hub créatif permet-
tant une utilisation en tout temps Stand de restauration & bois-
Filip Dujardin jeu de hiérarchie et de diversité sons

Recherche d’actions sur le construit Espace vert à activité décou-


Direction prise dans la minimisation de démolition verte et apprentissage école
Espace libre au niveau de la rue étroite verte
Proportion dans la dualité nature artificiel

28 Octobre 2019
Collationnemant 10-29

3. Fig12. Collationnement 28 Octobre 2019

28. Photo, Vue Tour centre Europe


22. 23. 24. 25. 29. Photo, Entrée parking
30. Photo, Rue du Bief du Moulin 01
31. Photo, Rue du Bief du Mouline 02
26. 27. 28. 29.
32. Photo, Carrefour sous parking
33. Photo, Vue Rive gauche
30. 31. 32. 33. 34. Coupes, Organigramme schéma
35. Plans, Organigramme Organisation 01
41. 42. 43. 36. Plans, Organigramme Organisation 02
34. 35. 37. Plans, Organigramme Organisation 03
38. 44. 38. Elevation, Bâtiment existant
46. 47.
45. 39. Plan, Relevé plan type

40. 40. Maquette, Volume & plateaux


36. 37. 39. 48. 49. 50. 41. Coupes, Schéma dualité démolition 01
42. Coupes, Schéma dualité démolition 02
43. Coupes, Schéma dualité démolition 03
44; Référence, photomontage Dujardin 01
45. Référence, Photomontage Dujardin 02
22. Photo, Façade parking
46. Coupes, Croquis actions opération 01
23. Photo, Intérieur parking
47. Coupes, Croquis actions opération 02
24. Photo, Façade parking
48. Référence, Make shift - Peckhams Levels
25. Photo, Vue panoramique
49. Coupes, Croquis actions opération 03
26. Photo, Charleroi centre
50. Coupes, Transversale organigramme
27. Photo, Travaux Basse ville

64
Collationnement 05/11

Nouvelle visite du parking, exploration de l’essence des matériaux présents.


Référence de reconversion en complexe sportif pouvant offrir une proposition sur la circulation
et notamment point révélateur pour notre réflexion, l’implantation de module indépendant.

Abstraction des fonctions du parking en dessin schéma graphique montrant transparence,


condensation, circulation, passage, et dualité horizontalité et verticalité.

Travail de la matière en masse fonctionnelle.

Prise de position pour l’exploitation de l’îlot du «passage du Coliseum». Dé-intensifier l’îlot pour
offrir un espace végétalisé dans un contexte commerciale. Maintient des logements déjà bien

5 Novembre 2019
pensés à l’époque laissant l’opportunité à l’appropriation des lieux.

Piste: office de tourisme café bibliothèque passage dans un espace vert, travail des façades
intérieurs de la tour.

4. Fig13. Collationnement 05 Novembre 2019

51. Archive, 28 Octobre 2019


63. 64. 52. Référence, Intérieur MVRDV - Werk 12
56. 57.
51. 52. 55. 65. 53. Référence, MVDRV - Werk 12
54. Référence, Schéma, MVRDV - Werk 12
58. 59.
55. Photos, Panoramique de la toiture du parking

51. 53. 54. 60. 61. 62. 56. Schéma, Organigramme 01


57. Schéma, Organigramme 02

66. 69. 58. Schéma, Organigramme 03


59. Schéma, Organigramme 04
67. 60. Schéma, Organigramme 05
70. 71. 72. 61. Schéma, Organigramme 06
68.
62. Schéma, Organigramme 07
63. Photo, Vis à vis du parking toiture
64. Photo, Végétation involontaire toiture 01
65. Maquette, Volume d’argile
66. Photo, Végétation involontaire toiture 02
67. Photo, Reflet 01
68. Photo, Reflet 02
69. Photo, Archaïsme contexte
70. Plan, Îlot Tour centre Europe + aménagement
71. Plan, Îlot Tour centre Europe sans nouveau aménagement
72. Plan, Schéma Îlot Tour centre Europe action de vider

65
Collationnement 12/11

Implantation en développe-
ment, recherche graphique
et mise en valeur des axes
principaux, Sambre, Ring, Voies
ferrées.
Objectif: état actuel de la ville
qui mettra en surbrillance, la
nécessité de respiration dans
un centre urbain encerclé et
hyperdensifié.

Façade de l’ilot de la Tour


Centre Europe, informations
relatives à l’occupation des rez
de chaussées majoritairement
commerciaux ce qui implique la
nécessite d’investir les annexes
qui obstruent l’intérieur de
l’îlot. Prise de position franche
cherchant à ouvrir l’îlot à des
espaces végétalisés et réduire
la superficie surdimensionnée
des stockages des commerces.

Image référence du «marché»


implanter dans le parking en
contact avec la place.
Plan comprenant le contact
avec le contexte, organi-
gramme simplifié en coupe.

12 Novembre 2019
5. Fig14. Collationnement 12 Novembre 2019

72. Plan, Schéma Îlot Tour centre Europe action de vider


73. Plan, Implantation Inter-ring
74.
74. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 01
73. 75. 75. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 02 76. Elevation
72.
80. Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 03
76. 77. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 04
78. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 05
77.
79. Référence, Erik Moller - Bella center

78. 80. Plan, Plan type avec contexte proche


79. 81. 81. Coupes, Coupes transversale relation contexte

66
Collationnement 19/11

Approfondir la recherche sur les annexes: plan de toitures à préciser.


Dé-densifier de manière moins brutale
Système de circulation de secours à actualiser (normes)
Travailler les espaces RDC, R+1, R+2 fonctions ou spatialités

Densifier et rentabiliser les ateliers, trop d’espaces perdus.


Multiplicités des fonctions à simplifier
Contact espace public/sous-sol à repenser

19 Novembre 2019
6. Fig15. Collationnement 19 Novembre 2019

78. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 05


79. Référence, Erik Moller - Bella center
86a. 86b. 80. Plan, Plan type avec contexte proche
83.
93. 94. 81. 81. Coupes, Coupes transversale relation contexte
86c.
71. 82. Plan, Plan type Tour centre Europe
82. 84. 73. 88. 89. 96. 83. Plan, Plan R+2
75. 76.
77. 84. Plan, Plan R+1
78. 85. 72. 85. Plan, Plan Rez de Chaussée
74. 87. 79. 90. 91. 80. 92.
86. Archive, 12 Novembre 2019
87. Axonométrie, Organigramme
71. Plan, Îlot Tour centre Europe sans nouveau aménagement
88. Coupe, Coupe transversale démolition pochage
72. Plan, Schéma Îlot Tour centre Europe action de vider
89. Croquis, Coupe détail et autres
73. Plan, Implantation Inter-ring
90. Plans, Superposition de plans démolition & espaces 01
74. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 01
91. Plans, Démolition
75. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 02 76.
92. Plans, Superposition de plans démolition & espaces 02
Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 03
93. Plans, Superposition de plans démolition & espaces 03
77. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 04
94. Plans, Superposition de plans démolition & espaces 04
78. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 05

67
Collationnement 26/11

Parking
Manque de relation avec la place publique
Hub: conserver une forte irrigation ainsi qu’un densité / rentabilité importante
Halle trop grande, verticalité porte défaut à la notion d’halle
Variations de volumes d’atelier
Manque de fonctions connexes aux hub

Tour
Trop expansive
Cour intérieure retournement; accès circulation appartement R+1
Cour communautaire + Annexe mutualisée
Libérer des espaces pour les RDC commerciaux
Distribution et accès rue ilot au niveau de la tour à revoir ou préciser
Plan RDC des maisons de l’ilot

26 Novembre 2019
7. Fig16. Collationnement 26 Novembre 2019

77. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 04


78. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 05 80. Plan, Plan

75. 76. type avec contexte proche

77.
95. Coupe, Coupe longitudinale
72.
95. 96. 74. 96. Coupe, Coupe Transversale
78.
97. Plan, Relevé RDC

98.
98. Plan, Relevé R+1
97. 99. 100. 101.
99. Plan, Relevé R+2

106. 107. 108. 100. Plan, Relevé R+3


102. 103. 104. 80. 105. 101. Plan, Relevé R+4
102. Plan, Relevé R+5

73. 103, Plan, Relevé R+6


109. 110.
104. Plan Relevé R+7
72. Plan, Schéma Îlot Tour centre Europe action de vider 105. Plan, Superposition plan démolition
73. Plan, Implantation Inter-ring 106. Plan, Plan R+2 Tour centre Europe
74. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 01 107. Plan, Plan R+1 Tour centre Europe
75. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 02 108. Plan, Plan RDC Tour centre Europe
76. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 03 109. Plan, Implantation action vider sur les îlots
110. Plan, Implantation percements Basse ville

68
Collationnement 04/02

Critiques et Observations suite aux jurys


- problèmes de communication orale + document peu lisible
- manque de contexte, manque de directives clairs dans notre propos

Recherches
- carré bleu correspond à la partie à approfondir aux détails
- penser à notre représentation
- nœud composé d’un espace végétalisé (serre expérimentale) / Hub créatif / terrasses

Changements

4 Février 2020
- arcades sous l’espace public couvert
- évolution de la serre voir prolongation de la serre

8. Fig17. Collationnement 04 Février 2020

73. Plan, Implantation Inter-ring


111. Dessin, Représentation «Château ambulant»
112. Schéma, Démolition
113. Annotation, Réaliser un plan d’implantation zoomer
114. Schéma, Démolition
111.
114. 115. 116. 121. 115. Schéma, Organigramme «Hiérarchiser»
112. 116. Schéma, Circulation
117. Coupe, Coupe longitudinale perspective
117. 124. 118. Plan, Plan R+3
73.
122. 119. Plan, Plan R+4
123. 125.
113. 120. 120. Plan, Plan R+5
118. 119.
121. Archive, 26 Novembre 2019
122. Photos, Maquette 1/100 esplanade
123. Référence, Palais de Tokyo - Lacaton Vassal
124. Photos, Coupe maquette
125. Schéma, Organigramme volumes

69
Collationnement 11/02

Remarques
- Cohésion de document à revoir pour
une lecture globalisée et simplifiée
- Jeux d’échelles intéressants
- Utilisation de photos de maquette
- Matérialité / Atmosphère / Ambiance
prime sur le détail d’étanchéité
- Attention aux informations techniques

Aspects techniques
- Bacs utilisant le renforcement de la
structure
- Définir la serre
- Attention à l’isolation au niveau des
hubs/extérieur
- Ne pas oublier la lumière directe

Documents à produire
- Maquette 1/50 travée terre-ciel
- Représentation de l’état présent
- Zoom dézoom
- Document d’ambiance collage ou
autres techniques

11 Février 2020
9. Fig18. Collationnement 11 Février 2020

73. Plan, Implantation Inter-ring


111. Dessin, Représentation «Château ambulant»
117. Coupe, Coupe longitudinale perspective
111.
122. Photos, Maquette 1/100 esplanade
126. Archives, 4 Février 2020

117.
127. Plan, Plan détail espace relié à la serre
73.
128. Coupe, Coupe longitudinale détail de jonction
129. Coupe, Coupe transversale détail
130.
130. Détails, Recherche de châssis
131.
131. Élevation, Élévation 01
127. 128. 129.
122a. 132. Élévation, Élévation 02

122b.
126a. 126b. 123a. 123b. 132.

70
Collationnement 18/02 Réactions

Références RDC
Lacaton & Vassal - Sas thermique avec l’utilisation de matériaux répondant aux paramètres tech- - Attention au collage Kitch
niques et économique. - Renfort structurel proposé insuffisant; exploration de solutions par le béton ou acier, la récupé-
Jeu de réflection pouvant améliorer la perception des volumes ration de matériaux, jeux de volumes à l’intérieur du volume, neutralité du volume.
Filip Dujardin / ADVVT / Arsenal de Venise - colmatage et palimpseste structurel
R+
Actions - Détail transversal Nord Ouest à travailler, finaliser le détail Sud Est
Remplissage structurel par la maçonnerie _ renfort structurel insuffisant - Composer les cloison fixes
Matériauthèque par espace - Dessiner la constitution des cloisons amovibles
Composition d’un logo suite à la lecture de l’importance du nouveau logo / symbole de Charleroi - Plan type
- Composition façade Nord Ouest
- Collage mise en situation
- Matériauthèque des ateliers

Rmax
- Fabrication de la serres dessiner la matérialité, la mise en forme ainsi que les bacs à plantation.

18 Février 2020
10. Fig19. Collationnement 18 Février 2020

132. Élévation, Élévation 02


133. Référence, Lacaton Vassal - Logements
134. Référence, Flores y Prats & Filip Dujardin - Biennale de Venise 2016
137.
135. Référence, ADVVT - Caritas
133a. 133b.
136. Archives, 11 Février 2020
143.
137. Logo, Logo du projet
138. 141.
138. Collage, Abstraction esplanade
134. 135. 139. Croquis, Action colmater
132.
139. 140. Collage, Matérialité esplanade
141. Coupe, Coupe transversale 01
142. Coupe, Coupe transversale 02
136. 140. 142. 144.
143. Coupe, Coupe transversale contexte
144. Coupe, Coupe détail existant

71
Collationnement 03/03

RDC
Créer une identité à travers l’aspect technique
et architectural
Composer l’espace d’esplanade comme un es-
pace révélateur de l’action sur le bâtiment
Possibilité de renforcer uniquement le flambe-
ment
Un renfort en compression peut accompagner
les aménagements qui parfois peuvent se ré-
percuter ponctuellement sur le RDC
Obtenir une identité tout en jouant avec les
partiuclaritées

R+
Repenser les coursives isolantes, pourquoi fer-
mer la vue ? comment protéger de la pluie?
L’organisation du plan redéfinira des aspects
essentiels pour la composition détaillée

Rmax
Calcul d’un bac de plantation, calcul de la
charge
Bac positionné de poutre à poutre

03 Mars 2020
Dessiner une perspective une envie de plan

11. Fig20. Collationnement 03 Mars 2020

133. Référence, Lacaton Vassal - Logements


134. Référence, Flores y Prats - Biennale de Venise 2016

137. 138. 139. 140. 135. Référence, ADVVT - Caritas


134. 135. 137. Logo, Logo du projet
138. Collage, Abstraction esplanade
133b. 133a. 146. 148.
139. Croquis, Action colmater

145. 147. 140. Collage, Matérialité esplanade


149.
144. Coupe, Coupe détail existant
146. Colmatage, Plan coupe élévation
150. 152. 155. 158a.
147. Renfort récupération, Plan coupe élévation
148. Colmatage béton, Croquis
153. 156. 158b.
149. Logo, Croquis
150. Élévation, Dessin élévation
151. 154. 157. 144.
151. Coupe transversale passage, Coupe
152. Détail façade coursive 01, Coupe
153. Détail façade coursive 02, Coupe
154. Détail façade coursive 03, Coupe
155. Détail intérieur d’îlot coursive 01, Coupe
156. Détail intérieur d’îlot coursive 02, Coupe
157. Détail intérieur d’îlot coursive 03, Coupe
158.Archives, 18 Février 2020

72
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7. 6. 1.

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
2.

3.

4.

5.

1. Structure métallique fixé par vis sur structure maintien la tole ondulé
2. Tôle ondulée en laine de verre, percé ciruclairement pour reduire l’impact du
vent
3. Structure en béton armé coulé sur place / Utilisé comme garde voiture
4. Joint de reprise lien le garde voiture avec la structure
5. Tige en acier canelé
6. Poutre primaire béton armé banché 50/30cm
7. Poutre secondaire béton armé banché 25/25cm

Ech 20
HS

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PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

17.

1.
2.

3.

13. 14.

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PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
16.

15.
Intérieur d’atelier
4.
Coursive exposition sud, serre possible jouant un role iso-
5. lant. Largeur donnant un espace de rencontre.
6.
1. Récupération néons
7. 2. Corniche métallique réfléchissante
8. 3. Toile translucide - effet serre
4. Allège métallique réfléchissante
5. Cable tendu - garde corps - tuteur végétaux
6. Végétation
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7. Fil de fer - tringle


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Esplanade Couverte / Passage du Moulin 9. 8. Allège métallique réfélchissante


9. Récupération maçonnerie
1. 10. Terre
5. 11. Billes d’argile
10.
12. Percement écoulement d’eau
13. Plaque réfléchissante
14. Isolation thermique acoustique
2. 15. Chassis bois Clenche métallique
16. Chassis bois
11. 17. Chauffage sous plafond

12.

3.

Détail 01 - Coupe Transversale Ech10


4.
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Collationnement 10/03 - Compte rendu de la dicussion


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Intervention répondant à la stricte nécessité structurel

1. Structure béton armé banché finition peinture blanche


2. T métallique
3. Boulons de fixation
4. Colonne bois lamellé collé
5. Isolation projetée

Remarque général : réflexion notoire sur des détails constructifs , mais une vision
HS
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION Détail 00 - Coupe Longitudinale Ech10
globale manque, ou du moins SA COMMUNICATION. Par exemple, le plan global de l’étage
de culture et la conception de celle-ci par rapport aux exigences structurelles, la
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

4.
Prolongation de la place dans le disposition des bacs de plantations ( charges importantes).
Abaissement du volume avec attention pour l’immeuble au dos ( appartements) :
batiment
Esplanda couverte permettant une
liberté programmatique évolutive.
1. Disposition efficace pour accueillir
des évènements de la ville tel que le

réouvrir pour la lumière et le soleil; supprimer dernier plancher. Attention positive ,


marché de noel qui peut jouer sur la
place en extérieur et couvert dans
2. cet espace.

adopter le point de vue « des autres » sur le projet/ projet regénératif.


1. Renfort pour le flambement en
bois lamellés collés
2. Attache en acier permettant la
fixation entre la colonne existante et

Principe positif : toiture accessible au public et aux utilisateurs du hub


le renfort.
3. Sousbassement des colonnes per-
mettant la protection et l’apport des
techniques pour les évènements
4. Isolation projetée
3.

Coupe Transversale
Ech50 - RDC : esplanade publique en contact avec espace public (idée de la circonscrire
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1. occasionnellement : tenture ? ) . Développer les modes d’utilisations, concrètement :
les modes d’appropriation, l’équipement nécessaire. Intervention structurelle peut
2.

3.

requalifier « autrement « l’espace ;renforcer les colonnes vu la suppression de plan-


HS
Plan RDC
Ech50
chers : les renforts en bois nécessitent des beaucoup plus importantes sections.
Pourquoi pas travailler avec des « goussets » en treillis ? présents mais transpa-
rents ? Réfléchir au changement de typologie spatiale que les renforcements
- Grand atelier: rez + garage à vélos
- Programme : HUB, la somme des unités de travail (PME, start-up, pépinière de lance-
ment ) c’est l’ADN du projet : une ruche mais il faut réfléchir à améliorer la qualité de
la cellule modulaire: quand elle n’est pas traversante : quid de la lumière ? dispropor-
tion entre le « grand espace public » , le « grand atelier » et le resserrement des
cellules modulaires (hub) :hauteur limité, profondeur importante, lumière faible

Communication :
Difficulté de présenter, être plus clair, structurer et hiérarchiser la présentation :
les choses essentielles, structurantes, le parti, es interventions, les détails système

10 Mars 2020
distributif : fil conducteur de la présentation à organiser où entre-t-on ? où monte-t-
on ? comment distribue-t-on ? crainte d’une insuffisance du noyau vertical
fond+ / forme+ / oral-

12. Fig21. Collationnement 10 Mars 2020

139. Croquis, Action colmater


144. Coupe, Coupe détail existant
148. Croquis, Action colmatage en béton
159. Élévation plan, Collage élévation plan
159. 144. 168.
160. Coupe détail, Détail renfort en bois
161. Plan Coupe Détails, Détail renfort en bois
167. 169. 162. Coupe, Coupe transversale perspective détaillé
160. 163. Plan coupe croquis photo, Renfort métallique en T
162. 164. Plan coupe croquis photo, Renfort portique béton
165. Plan coupe croquis photo, Renfort arcs en maçonnerie
161.
166. 166. Croquis, Renfort bois
167. Coupe, Coupe détail coursive
139.
168. Coupe, Coupe détail bloc technique
163. 164. 165. 148.
169. Plan, Plan détail étage type

73
Collationnement 14/05

Commenter les documents


Le plan d’implantation nécessite l’insertion du projet pour expliquer les actions liées au
contexte.
Utiliser l’espace sous le bâtiment de Leborgne.
Les plans nécessitent une clarification sur le fond de distribution, l’aménagement & le dessin
(cote de hauteur) pour sa lisibilité.
Revoir le système de charge et donc de la structure répondant à la demande. Relation perce-
ment structure ?
Équilibrer les proportions des espaces, notamment au niveau du grand atelier triple hauteur.

14 Mai 2020
Élargir le contexte en coupe transversale. Dessiner le contexte sur la coupe longitudinale.
Clarifier l’organigramme, et spécifier clairement le programme.
Occupation du sol

Fig22. Collationnement 14 Mai 2020


13.
137. Logo, Logo du projet
170. Implantation, Axonométrie vue satellite schéma
171. Implantation, Convergence & traversée
172. Schéma, Dilatation contexte
171. 172. 174.
170. 175. 186. 173. Schéma, Organigramme
173. 174. Schéma, Démolition organigramme
176. 175. Coupes, Coupes transversale contexte
137. 187.
176. Schéma, Coupe longitudinale organigramme
177. Coupe, Coupe longitudinale 1er segment
177. 178. 179. 180. 181. 188. 178. Coupe, Coupe longitudinale 2ème segment

182. 179. Coupe, Coupe longitudinale 3ème segment


183. 184. 185. 189. 180. Coupe, Coupe longitudinale 4ème segment
181. Coupe, Coupe longitudinale 5ème segment
182. Croquis, Dessin d’ambition
183. Coupe, Coupe transversale CC’
184. Coupe Photo, Coupe transversale BB’ photo maquette
185. Coupe, Coupe transversale AA’
186. Plan, Plan toiture
187. Plan, Plan R+4 type
188. Plan, Plan R+3
189. Plan, RDC

74
Collationnement 19/05

Simplifier, généraliser la distribution.


Rechercher un lien à travers le patio, lui donner un sens
plus prononcé dans l’architecture du projet.
Les circulations latérales peuvent servir d’issue de
secours.
Variations des espaces d’ateliers favorables à la multi-
plicité des activités recherchées.
Bien réaliser le cadrage des collages.
RECHERCHES
Simplification de la distribution.
Pour le patio les paramètres investis sont: Lumière,
ventilation, distribution des techniques, interactions,
traversant, rentabilité.
Simplification de l’organigramme notamment le public
privé et ses interactions.
Détailler et dessiner l’ensemble des plans et coupes

18 Mai 2020
pour obtenir un regard total.

Fig23. Collationnement 18 Mai 2020


14.
182. Croquis, Dessin d’ambition
190. Implantation, Collage maquette vue aérienne 01
192.
191. Implantation, Collage maquette vue aérienne 02
190. 193. 192. Référence, Chamberlin Powel & Bon - Studio Muoto
193. Élévation, Élévation 01
194. Élévation, Élévation 02
195. Schéma, Distribution 01
191. 194. 196. Schéma, Distribution 02
197. Schéma, Distribution 03
198. Schéma, Distribution 04
199. Référence, BAST - T12 & T14
195. 196. 197. 200. Collage, Maquette & collage
201. Référence, AgwA - Cero9
202. Collage, Esplanade

198. 199. 200.

182. 201.
202.

75
Collationnement 29/05

Simplifier la distribution des ateliers. La circulation à


l’intérieur du bâtiment doit équilibré les actions et avoir
une lecture simple.

Trop de descentes techniques. La multiplication des


descentes techniques est en désaccord avec notre
volonté architecturale. Le but est de condenser dans
un noyau qui permettra la distribution et l’accès à tous.
Gérer les zones techniques en compartiments simpli-
fiés.

Collage matérialité trop abstrait


Repenser la forme de la serre
Le volume de la serre doit correspondre à l’approche
architecturale voulue, économique, lisible, simple, ef-
ficace. La serre doit avoir la possibilité de s’ouvrir au
maximum et devenir une toiture en plein air.

L’atrium nécessite une plus ample explication pour en


retirer sa valeur. Ventilation, interactions, respiration,
lumière sont les arguments appuyant la présence de
ce patio. Le dessin ne transmet pas cette volonté.

29 Mai 2020
15. Fig24. Collationnement 29 Mai 2020

203. Plan, Implantation Charleroi


204. Élévation plan, Relation contexte
203.
204. 213. 205. Coupe, Coupe longitudinale
206. Coupe, Coupe transversale AA’
207. Coupe, Coupe transversale CC’
214.
208. Collage, Matérialité 01
209. Collage, Matérialité 02
205.
215. 210. Axonométrie, Projection parallèle organigramme
211. Axonométrie, Projection parallèle aménagement
206. 207. 212. Croquis, Atrium
216.
213. Plan, Plan toiture
208.
214. Plan, Plan R+6
210. 217.
209. 215. Plan, Plan R+5
216. Plan, Plan R+4

218. 217. Plan, Plan R+3


211. 212. 218. Plan, Plan R+1
219. Plan, Plan RDC
219.

76
Collationnement 05/06
Faire un choix sur le noyau distributeur & d’espaces communs.

05 Juin 2020
Serre industrielle efficace légère peu coûteuse, reprend notre ambition architecturale
Collage bonne perception de l’intérieur, approfondir les ambiances.

16. Fig25. Collationnement 05 Juin 2020

211. Axonométrie, Projection parallèle aménagement


220. Schéma, Coupe organigramme
221. Plan, Plan type distribution 01
222. Plan, Plan type distribution 02
233.
223. Plan, Plan type distribution 03
220. 227. 229. 234. 224. Plan, Plan type distribution 04
235. 225. Plan, Plan type distribution 05
221.
226. Plan, Plan type distribution 06
224. 230. 236.
228. 227. Coupe, Coupe transversale AA’
222. 237.
228. Coupe, Coupe transversale CC’
225.
231. 238. 229. Collage, Perspective Esplanade
223.
226. 211. 230. Collage, Perspective coursive
239.
231. Collage, Perspective atelier 18m2
232.
232. Collage, Vue atrium
233. Perspective, Vue de la place
234. Perspective, Vue intérieur d’îlot
235. Perspective, Vue coursive intérieur
236. Perspective, Vue atelier traversant
237. Perspective, Vue atelier 35m2
238. Perspective, Vue co-working
239. Référence, Kuehn Malvezzi

77
Collationnement 12/06

Recherche d’une organisation de


lecture simple et clair.

L’approfondissement des schémas


d’actions est primordial.

L’ordre des documents 2D précis


doit etre revue pour avoir un sens
de lecture intuitif.

Chaque espace est accompagné


d’une fiche explicative reprenant
la spatialité à travers un collage ou
croquis, des aspects techniques et
une explication du vécu imaginer.

12 Juin 2020
17. Fig26. Collationnement 12 Juin 2020

243. Schémas, Opérations architecturales


227. 203. 170. 244. Annotations, Proposition d’image
245. Axonométrie, Tentative d’organigramme (non achevé)
240. 241. 242. 243.
246. Coupe Longitudinale, Ensemble du bâtiment
247. Coupe Longitudinale, Segment 1
244. 220. 245.
248. Coupe Longitudinale, Segment 2

249. 253. 229. 249. Coupe Transversale, AA’


250. Coupe Transversale, BB’ dessin sur photo de maquette
246. 250. 254. 255.
251. Coupe Transversale, CC’

247. 248. 251. 256. 257. 230. 252. Croquis, Dessin sur photo
253. Plan, Rez de Chaussée
252. 258. 259. 260. 261. 232. 254. Plan, R+1
255. Perspective, Vue du grand atelier
262. 263. 264. 265.
256. Plan R+3
170. Implantation, Axonométrie vue satellite schéma 257. Perspective, Vue co-working
203. Plan, Implantation Charleroi 258. Plan R+4
220. Schéma, Coupe organigramme 259. Fiche, Description atelier 35m2
229. Collage, Perspective Esplanade 260. Fiche, Description atelier 18m2
230. Collage, Perspective coursive 261. Fiche, Description atelier traversant 100m2
232. Collage, Vue atrium 262. Plan, R+7 Toiture
240. Photos & Schéma, Observation du contexte 263. Fiche, Description serre
241. Coupes Transversale, Relation à l’environnement proche 264. Perspective, Vue de la serre expérimentale
242. Elevation Plan, Relation place/bâtiment 265. Perspective, Vue de la serre publique

78
79
NARRATION

Extrapolation du processus de conception

Description de l’appropriation et l’application de la méthode warburgienne à mon projet de


reconversion.

Observation
Les panneaux de collationnement composés tout au long du développement du projet font
acte de fil rouge de la mémoire du processus. Ils seront la matière première de cette re-
cherche. L’observation des panneaux de collationnement permettra d’établir les actions, les
opérations, les problématiques qui ont guidé le processus de conception. Ce jeu d’identifica-
tions s’apparente à une analyse rétroactive.

Sélection
L’ensemble des images présent sur les collationnents sont similaires à la base d’images
qu’Aby Warburg utilise pour composer les planches de l’Atlas. J’utiliserai ici les panneaux
de collationnement comme tissu documentaire. Les images et les documents seront retirés
de leur valeur chronologique pour être recomposés suivant des thèmes qui ont dirigé le pro-
cessus de conception. Le champ d’image reprend un ensemble large de domaines étudiés,
allant du plan d’implantation jusqu’aux détails de construction en passant par des références
extra architecturales. Ce tissu documentaire peut être associé à ce qu’appelle Aby Warburg,
Denkraum. L’espace de pensée est la base de la recherche.

Cadrage
Après avoir sélectionné les images qui traduisent l’évolution du processus, certaines sont
découpées, redimensionnées pour être utilisées lors des montages des planches. Chaque
image exerce un champ de force dont certains motifs liés à d’autres, rayonnent plus intensé-
ment. Le jeu de cadrage devient un système d’analyse profonde de l’image.

80
NARRATION

Montage
Après avoir sélectionné les images et leur cadrage, l’image se voit soumise à un traitement
conceptuel. Le montage subjectif des images cherche à transmettre les relations entre les
images qui peuvent retranscrire les liens cachés du projet. Ces relations s’expriment fina-
lement sous une seule image, le panneau dans sa globalité, mais composé par plusieurs
images qui jouent chacune un rôle décisif pour la compréhension des associations. Comme
pour Aby Warburg, le montage des images s’effectue sur un format prédéfini. Les planches
de 1,5 m sur 2 m sont ici recadrées sur un format A4 pour faciliter et simplifier la lecture
numérique et papier.

Interprétation
Les planches sont la narration du projet. Elles apporternt aux lecteurs une situation d’analyse.
Pour retranscrire le processus de conception, les planches ont un ordre. Ainsi constituées,
elles suggèrent des interrogations, provoquent des décisions, révèlent des liens inconscients
et font appaître les mécanismes de la conception. Les directions et les choix pris tout au long
du processus sont décrits dans un commentaire qui accompagne les planches. Le spectateur
peut laisser libre cours à son imagination pour concevoir ses propres relations.

81
NARRATION

Quelques différences ...

L’application de la méthodologie de Warburg, conditionnée au processus de conception, a


pour conséquences quelques différences.

La première et la plus importante est le champ d’images utilisé. Dans la situation de l’his-
torien le choix des images s’étend sur toutes les époques et tous les médiums, ce qui en-
gendre une quantité énorme de documents. Dans mon étude, le champ d’images se limite
aux productions de documents réalisés pour le projet de fin d’étude. Cet ensemble d’images
est beaucoup plus restreint que celui d’Aby Warburg, mais il correspond à la recherche que
j’ai entrepris.

Contrairement à l’historien, les planches exposées sont complétées d’annotations qui intro-
duisent les décisions prises lors de la conception. Ce texte accompagne l’interprétation du
spectateur. Ce commentaire personnel évoque la direction prise lors des actions/opérations
mais ne cherche pas à expliciter les liens cachés que provoquent le montage des planches.

La narration s’appuie sur plusieurs panneaux recomposés qui suivent un ordre architectural
du développement du projet. L’historien, quant à lui, ne cherche pas à créer un sens de lec-
ture mais une lecture individuelle pour chaque panneau.

Dans la situation actuelle, l’implication du spectateur est réduite par la présentation du mé-
moire écrit et par la présentation orale qui influent forcement l’imagination de chacun. En
revanche, l’organisation de la lecture laisse la possibilité de faire abstraction de certaines
parties pour investir une interprétation du projet.

Malgré ces différences, mon application méthodologique cherche à retranscrire le potentiel


de cet outil pour la communication du processus architectural.

82
NARRATION

Mise en page

Identification des images


Légende
#. Titre, Type, Provenance, Date

Mots clés

Planche

Mon commentaire

83
PLACE VERTE
Parking Rive Gauche
+1000places
CENTRE COMMERCIAL
RIVE GAUCHE
du Moulin
u
peh Tiro

Rue du Bief

ne
ard Jos

rchien

Parking de la Digue
Rue Ma

GAR
Boulev

Rue Desandrouin

300places E DE
CHA
RLE
ROI

PA
LAIS
DE
SE
XP
OS
ITIO
NS

LOGEMENTS EN
BORDS DE SAMBRE
MARINA
NARRATION

1. 1. Implantation Charleroi, Plan, Collationnement 15, 29 Mai 2020


2. Schéma Basse ville, Implantation axonométrie, Collationnement 13, 14
Mai 2020
1. 3. Marcinelle, Photographie, Collationnement 2, 15 Octobre 2019
3. 4. Rue de la montagne Charleroi, Photographie, Collationnement 3, 28
Octobre 2019
2.
5. Entrée du parking Tirou, Photographie, Collationnement 3, 28 Octobre
4. 5.
2019
6. Plein Vide - Basse Ville, Plan, Collationnement 2, 15 Octobre 2019
7. Collage untitled - Filip Dujardin, Référence, Collationnement 3, 28
7.
6.
Octobre 2019
8. 9. 8. Collage untitled - Filip Dujardin, Référence, Collationnement 3, 28
Octobre 2019
9. Interprétation du nouveau logo de Charleroi, Dessin, Collationnement
13, 14 Mai 2020
10. 10. Perspective de l’esplanade, Collage, Collationnement 16, 3 Juin 2020

Pour imaginer et concevoir, il faut


s’immerger dans le contexte et l’envi-
ronnement de l’édifice.

«Observer, analyser, comprendre l’environnement d’un projet demande une immersion totale.
Cette immersion se traduit par plusieurs actions qui permettent aux concepteurs de concevoir
une image initiale de l’existant et du futur projeté. Aborder l’édifice par des balades, des déam-
bulations dans son contexte proche semble évident. Mais pour marquer les particularités, les
photographies, les croquis et quelques mesures sont essentielles à la compréhension de l’exis-
tant. Suite à cela jouer avec les échelles, zoomer dézoomer lient l’édifice avec son environne-
ment. Son identité apparait et vient alors les actions opérations architecturales...»

85
Schéma récapitulatif de l’action Vo-
lumétrique du parking

Horizontalité du parking

Démolition en réaction au contexte

Programme

Division

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COUPE LONGITUDINALE

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

12. 13. 14.

9. 10. 11.

5. 6.
7. 8.

1. 2. 3.
4.

Légende:

1. Balade Publique 4. Parking Vélo 8. Grand Atelier 12. Pépinière Publique

2. Esplanade 5. Salle d’Exposition 9. Atelier Simple Hauteur


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION 13. Service

3. Passage Leborgne 6. Atrium 10. Espace Commun / Salle de Réunion 14. Perpinière Expérimentale

7. Accueil 11. Atelier Double Hauteur

HS
NARRATION

2. 1. Travaux Basse ville, Photo, Collationnement 3, 28 Octobre


2. Travaux Basse ville, Photo, Dossier final, 19 Juin 2020
3. Action «Vider», Schéma, Collationnement 2, 15 Octobre 2019
4. 4. Démolitions, Schéma, Collationnement 3, 28 Octobre 2019
1.

5. 5. Démolitions, Schéma, Collationnement 3, 28 Octobre 2019


6. Démolitions, Schéma, Collationnement 3, 28 Octobre 2019
2. 3. 6.
7. Implantation «convergence», Plan, Collationnement 13, 14 Mai 2020
8. Actions simplifiés, Schéma, Collationnement 17, 12 Juin 2020
9. Surélévation, Schéma axonométrique, Dossier final, 24 Juin 2020
7. 8. 10. Collage abstrait, Élévation plan, Collationnement 12, 10 Mars 2020
11. Coupe longitudinale, Coupe, Dossier final, 24 Juin 2020

9. 10.

11.

Vider
Vider, épurer pour découvrir
Retirer pour lier, relier, connecter
Bâtiment barrière
Espace connecteur
Courts circuits
Squelette
Jeux de volumes

«...Les aménagements entrepris par la ville percent les îlots d’habitation et mettent en évi-
dence le volume impressionnant du parking jusqu’à lors caché dans une rue étroite. Ces
percées multiplient les circulations piétonnes dans le centre. Le parking se retrouve visible
dans ces nouvelles perceptives.
Inscrit dans cette logique de court circuits, les actions/opérations de vider, percer, retirer, dé-
molir, découper connectent le centre avec le boulevard Tirou, suppriment le superflu, créent
des volumes, tout en conservant le potentiel existant. En vidant le parking et retirant ce qui
le conditionne à sa fonction, on ouvre la voie à une communication entre les espaces...»

87
NARRATION

3.
1. Couvrir serre, Axonométrie, Collationnement 17, 12 Juin 2020
2. Contexte serre, Schéma, Dossier final, 24 Juin 2020
3. Kuehn Malvezzi, Référence, Collationnement 16, 5 Juin 2020
1.
4. Ajout serre, Schéma, Dossier final, 24 Juin 2020
3.
5. Filip Dujardin, Référence, Collationnement 10, 18 Février 2020
2. 6. Matériauthèque, Collage, Collationnement 10, 18 Février 2020
4.
7. Matériauthèque, Collage, Collationnement 15, 29 Mai 2020
5. 8. Opération de renforts, Croquis, Collationnement 12, 10 Mars 2020
9. Renfort T métallique, Multiple, Collationnement 12, 10 Mars 2020
10. Renfort arcade brique, Multiple, Collationnement 12, 10 Mars 2020
11. Renfort portique béton, Multiple, Collationnement 12, 10 Mars 2020
6. 7. 8.

9. 10. 11.

Ajouter
Jeu structurel
Couvrir, isoler, ventiler, réparer
Matière
Identité
Réponse architecturale et structurelle
Ambiance, atmosphère, lumière

«...En ajoutant de la matière on rend le bâtiment viable et vivable. Augmenter, compenser, col-
mater, additionner sont toutes les actions/opérations d’ajouter.
Au niveau du sol, l’esplanade, un espace couvert de grande hauteur nécessite un renfort struc-
turel. Cet ajout structurel tend à donner une identité à cet espace dédié aux habitants. Apporter
un lieu marqué et marquant. Quand on a pas besoin d’ajouter, autant révéler l’existant et gar-
der la trace historique du bâtiment.
Sur la toiture, après réduction d’un étage, l’ajout d’une serre intervient pour répondre aux
conditions techniques et spatiales, ce qui provoque une atmosphère et une ambiance, un objet
ajouté qui renforce et démarque le caractère de l’édifice.
Pour le corps de l’édifice, l’ajout de cloisons divisant les espaces, créant une circulation donnent
aux bâtiment une hiérarchie de volumes...»

89
Elevation 14 Mai 2020 Elevation 16 Mai 2020

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ELEVATIONS PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

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ELEVATION PARKING
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

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ELEVATION PÉPINIÈRE
HS

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


NARRATION

4. 1. Equilibre, Élévation 01, Collationnement 9, 11 Février 2020


2. Equilibre, Élévation 02, Collationnement 9, 11 Février 2020
3. Élévation, Élévation 01, Collationnement 14, 18 Mai 2020

1. 2. 3. 4. 4. Élévation, Élévation 02, Collationnement 14, 18 Mai 2020


5. «Château ambulant», Dessin, Collationnement 8, 4 Février 2020
6. Action «Hiérarchiser», Schéma, Collationnement 1, 8 Octobre 2019
5.
6. 7. Variations, Dessin Sol Lewit, Collationnement 1, 8 Octobre 2019
8. Complémentarité, Schéma, Dossier final, 24 Juin 2020

8. 9. Composition humaine, Croquis, Dossier final, 24 Juin 2020


7. 10. Comparaison, Élévation-plan, Dossier final, 24 Juin 2020

9. 10.

Hiérarchiser
Harmonie
Équilibre
Proportions
Jeux de volumes
Variations
Chevauchement
Juxtaposition
Complémentarité
Dialogue

«... L’harmonie qu’un édifice dégage se joue souvent dans un jeu d’équilibre, de volumes, de
proportions. Tous ces paramètres sont les éléments avec lesquels le concepteur articule le ca-
ractère du projet. La recherche des bonnes proportions crée un jeu de composition et d’assem-
blage qui est toujours en questionnement. Chaque actions influence l’équilibre des volumes,
chaque variation réinvestit une réflexion sur l’équilibre. Les allers-retours sont multiples. La
hiérarchie des espaces est induit par leur dimensionnement, leur fonctionnement et leur acces-
sibilité...»

91
DISTRIBUTION MOUVEMENT

ATOUTS
Variation d’espace,

ZONE DE GERMINATION
enchainement d’am-
biance
Circulation = espace
communs
Percements lumineux
ponctuel

DÉFAUTS
Manque de rentabilité
des superficie exploi-
table au travail d’ate-
lier
Lumière aléatoire
créant une hiérarchie
non égalitaire dans
l’atmosphère et spa- PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

EXTRAVERSION - INTROVERSION
tialité
Profondeur de la dis-
tribution infini
+11.10m +11.50m

+11.10m

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
+9.40m

HSPoutre 4.45m +10.70m


HSPoutre 2.1m

+10.70m +10.70m +10.70m


HSP 4.75m +9.90m

HSP 2.4m

+10.90m

+10.30m

+9.20m
+10.70m

HS

Distribution Circulation

SALLE DE DIFFUSION
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

DISTRIBUTION RECTILIGNE

ATOUTS PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


Interaction visuel
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

INTROVERSION - EXTRAVERSION

Renversement, double

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
+16.35m
+16.65m +17.55m +11.10m +11.50m

+16.05m
+11.10m +16.05m

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PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
+9.40m +16.65m

HSPoutre 4.45m +10.70m +17.55m


HSPoutre 2.1m

+10.70m +10.70m
+17.55m +17.95m +10.70m +17.55m
+17.55m HSP 4.75m +9.90m +16.95m
+17.95m
HSP 2.4m

+10.90m

façades pour chaque


+10.30m +17.25m

+17.55m +17.55m
+9.20m
+17;25m +17.55m
+10.70m
+17.85m

HS

ateliers
Noeud centrale re-
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

prenant la circulation
verticale
PLAN RDC (0,00M)

DÉFAUTS
Grand manque de lu-
0,00m

mière pour les ateliers


exposé au Nord
5. Couloir/coursives très
marqué par sa pro-
6.
fondeur, voir infini
Monotonie
4.
8.
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

+0,45m

Distribution Circulation

3. 7. 9. 10.
2.

1. 11.

0,00m

DISTRIBUTION VERTICALE

ATOUTS
Associe les flux tech-
niques avec les flux
humains
Offre une plus grande
superficie d’ateliers
Possibilité de modula-
Légénde: 1. Balade Publique 4. Stockage Réserve - 100m2 7. Accès Pépinière 10. Atelier Vélo - 100m2
rité

2. Esplanade - 600m2 5. Zone de Livraison - 50m2 8. Accès Livraison Grand Atelier 11. Accès Vélo
DÉFAUTS
3. Passage Leborgne 6. Sécurité - 50m2 9. Parking Vélo - 400m2
HS Sépare et déconnecte
les interactions hu-
maines
Manque de lumière
rendant certaines
zones spatialement
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION absente

Distribution Circulation

DISTRIBUTION AMBIVALENTE

ATOUTS
Noyau de distribution
+ coursive
Associe les flux tech-
niques avec les flux
humains
Offre une plus grande
superficie d’ateliers
Proportions de patio
offrant de la lumière
Prise en compte des
issue de secours

DÉFAUTS
Attention au dimen-
sionnement du puit
lumineux

Distribution Circulation
Issue de secours

92
NARRATION

6.
1. Perspective coursive, Collage, Collationnement 16, 5 Juin 2020
2. Vue atrium, Collage, Collationnement 16, 5 Juin 2020
3. Extraversion introversion, Croquis, Collationnement 13, 14 Mai 2020
1. 4. Introversion extraversion, Croquis, Dossier final, 24 Juin 2020
3. 5. Circulation plinthe édifice, Plan RDC, Dossier final, 24 Juin 2020
6. Intention de déplacements, Coupes, Collationnement 3, 28 Octobre 2019
2. 4.
7. «Château ambulant», Dessin, Collationnement 8, 4 Février 2020
8. Abstraction esplanade, Collage, Collationnement 10, 18 Février 2020
9. Distribution 01 à 04, Schémas, Collationnement 14, 18 Mai 2020

5.

7.

9.
6. 8.

Distribution
Déplacement
Circulation
Simplicité
Lieux de rencontres
Flux
Lieu d’échange

«...Des déplacements simples et intuitifs connectent les espaces entre eux. La distribution
envisagée tend à offrir des espaces plus que des circulations. Ainsi, ils peuvent devenir des
lieux de partage, des lieux de rencontres fortuites ou désirées, points de rendez vous, des
lieux de balade, des lieux de productions ou de découvertes. L’équilibre recherché est com-
plexe mais la solution évidente, propose toujours une simplicité de mouvements. Ce panel
de volumes et d’espaces dans l’édifice positionne le promeneur au cœur d’un espace temps
qui lui est propre, rapide, lent, en hauteur, en longueur, en largueur...»

93
94
Coupe Longitudinale Organigramlme
NARRATION

5.
1. Organigramme texture, Coupe, Collationnement 8, 4 Février 2020
2. Organigramme détail, Coupe, Collationnement 16, 5 Juin 2020
3. Organigramme, Axonométrie éclatée, Collationnement 6, 19 Novembre
1.
4. Organigramme cadrage, Coupe, Collationnement 13, 14 Mai 2020
5. Organigramme teintes, Axonométrie, Dossier final, 24 Juin 2020
2. 6. Organigramme, Schéma, Collationnement 4, 5 Novembre 2019

3.

4.

5.

6.

Programmer
Réaction à l’environnement
Hétérogène, homogène
Cheminement
Production
Diffusion
Interactions

«...La direction programmatique est prise sur l’analyse économique sociale et culturelle de
la basse ville. L’utilisation de différents moyens graphiques traduit un programme hétéroclite
dans un ensemble homogène. Un potentiel se dessine dans l’aménagement d’un lieu appro-
priable. Un lieu de production artisanale et artistique où l’individu est dans un ensemble
coopératif. Promouvoir l’individu en lui donnant une place d’expression, de production, de
diffusion et de partage. Le programme initial a perduré tout au long de l’année, il a évolué,
il est revenu sur ses pas, il a changé de place mais il garde son essence première, car c’est
l’homme qui est au centre du sujet...»

95
SALLE DE DIFFUSION
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

INTROVERSION - EXTRAVERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
+16.35m
+16.65m +17.55m +11.10m +11.50m

+16.05m
+11.10m +16.05m

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
+9.40m +16.65m

HSPoutre 4.45m +10.70m +17.55m


HSPoutre 2.1m

+10.70m +10.70m
+17.55m +17.95m +10.70m +17.55m
+17.55m HSP 4.75m +9.90m +16.95m
+17.95m
HSP 2.4m

+10.90m

+10.30m +17.25m

+17.55m +17.55m
+9.20m
+17;25m +17.55m
+10.70m
+17.85m

HS

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PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


COUPES LONGITUDINALE

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

5. 17. 16.

4. 15.
13. 11. 14.
2. 12.

10. 9. 8.
3. 6.
1. 7.

1. Balade Publique 8. Accès Livraison 15. Zone de culture


2. Salle d’Exposition 9. Atelier Double Hauteur 16. Pépinière Expérimentale
3. Esplanade 10. Accueil 17. Service commerciale & technique
4. Atrium 11. Espace commun & technique
5. Pépinière Publique 12. Co Working
6. Passage Leborgne 13. Atelier traversant
7. Parking Vélo 14. Atelier Double Hauteur
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96
NARRATION

7. 1. Vue panoramique, Photo, Collationnement 3, 28 Octobre 2019


2. Collage serre expérimentale, Collage, Dossier final, 24 Juin 2020
2. 3. Collage serre publique, Collage, Dossier final, 24 Juin 2020
4.
1. 3. 4. Introversion extraversion, Croquis, Dossier final, 24 Juin 2020
5.
5. Collage esplanade, Collage, Collationnement 14, 18 Mai 2020
6. Hub création, Coupe, Collationnement 8, 4 Février 2020
6. 7. Pépinière, Coupe longitudinale, Dossier final, 24 Juin 2020
8. Make shift - Peckhams Levels, Référence, Collationnement 3, 28

7. Octobre 2019
9. Atelier 18m2, Collage, Dossier final, 24 Juin 2020
10. Atelier 35m2, Collage, Dossier final, 24 Juin 2020
10. 11. 11. Co-working, Croquis, Dossier final, 24 Juin 2020
8. 9.
12. Interactions ateliers, Collage & maquette, Collationnement 14, 18 Mai
2020
13.
12. 14. 13.Grand Atelier, Collage, Dossier final, 24 Juin 2020
14. Atrium, Collage, Collationnement 16, 5 Juin 2020

L’architecture au service de l’homme.

«...L’homme est au centre du projet. La pépinière se veut être un lieu de productions d’accom-
pagnement et de diffusion. Chaque espace est pensé dans l’optique d’englober un maximum
d’activités différentes. Le projet met en marche une dynamique collective autour d’ateliers
privés, d’espaces mutualisés, et d’espaces publics. «Offrir la possibilité de ....» représente
l’ambition de ce projet.»

97
ÉPILOGUE
ÉPILOGUE

L’application de la méthodologie warburgienne au domaine de l’architecture semble inter-


venir lors de plusieurs phases du projet.

Lors de la conception du projet, le concepteur produit une grande quantité de documents di-
vers. Composer ces documents sous la forme d’un panneau pousse l’architecte à prendre le
temps de comprendre et d’analyser ses propres productions. Cadrer les images et les monter
sur un format prédéfini devient un mécanisme qui développe la conception du projet. En
relisant les images conçues, en les juxtaposant l’une proche de l’autre et en les observant,
le concepteur prend une position extérieure d’analyse et d’interprétation. On voit dans le
modèle de conception de Zeisel et de Claeys que la vision extérieure de la progression du
projet est nécessaire pour son évolution. Ici, l’utilisation des planches warburgiennes permet
de révéler des liens insoupçonnés et des connections entre les images. Ces liens deviennent
une aide puissante à la résolution d’un projet et s’apparente à un outil didactique.

Lors de la communication d’un projet, la représentation sous forme de planches exprime les
mécanismes de conception. En plus de comprendre les choix et directions du concepteur,
cette représentation permet aussi au lecteur d’entreprendre un cheminement personnel de la
conception. Car les planches composées, les images produites, montrent le comment et non
l’objet fini. Elles demandent aux spectateurs un travail d’analyse et d’interprétation, elles
ouvrent la voie à une communication participative.

Dans l’application faite au projet de fin d’étude, les planches ont été réalisées sous les ac-
tions principales qui ont constitué le projet, ce qui laisse comprendre les allers-retours, les
questionnements, les doutes ainsi que les choix et les décisions. La communication a une
forme d’honnêteté, elle ouvre le dialogue. Le regard post-projet donne aussi une nouvelle
lecture du projet comme une redécouvertes de celui-ci.

100
ÉPILOGUE

Pour aller plus loin dans la réflexion de ce mémoire

L’outil warburgien peut être utilisé comme outil pédagogique. Dans la situation d’étudiant
on se confronte parfois à une incompréhension face aux remarques et commentaires sur
le projet mené. La composition de panneaux révélant les mécanismes et les liens entres
les images peut également appuyer un non lien, un hors sujet ou une conception erronée à
un certain moment du processus. Cela permettrait aux étudiants d’établir une auto critique
fonctionnelle.
On peut imaginer que cet outil peut être utilisé et appliquer à d’autres domaines de la créa-
tion.

Personnellement...

La redécouverte d’Aby Warburg m’a donné l’idée de cette corrélation entre architecture et
méthodologie warburgienne. Les mécanismes et le fonctionnement de cet homme sont fas-
cinants et ouvrent la voie à l’imagination.
L’élaboration de cette recherche m’a dévoilé un nouvel outil architectural. J’y vois un atout
certain pour la conception d’un projet d’architecture et notamment pour sa communication/
présentation. Cette méthode empruntée à l’historien de l’art me semble être une direction
intéressante dans le milieu de l’enseignement, dans le fonctionnement interne d’une agence,
mais surtout personnellement. L’application présentée ici est un point de départ pour moi,
c’est l’esquisse d’une méthode que je compte utiliser dans plusieurs domaines (design, arts,
architectures). Cela me permettra de garder une trace, une mémoire de mes projets et surtout
de mettre en évidence mes mécanismes de conception. Créer son propre Atlas dévoilera plus
sur nous même que nous n’en connaissons.

101
ICONOGRAPHIE

Fig1. La métaphore de la spirale d’après le modèle de Zeisel. Extrait de «Inquiry by Design:


Tools for Environmental-Behavior Research», ZEISEL (1981)

Fig2. Modélisation heuristique du processus de (co)conception qui vise l’architecture, Ex-


trait de «Architecture & complexité, Un modèle systémique du processus de (co)conception
qui vise l’architecture», CLAEYS, D. (2012)

Fig3. Processus de conception du projet - Analyse archéologique du projet - Thèse: analyse


active. Extrait de «Abstraction concrétion, Lecture et production d’un projet d’architecture
par immersion», VANDENBULCKE (2015)

Fig4. Panneaux 79. Extrait de «Atlas Mnémosyne», WARBURG, A. (1924-29)

Fig5. Photographie Aby Warburg. Récupéré de Fotoarchiv Marburg, Aby Warburg Institut,
London, (1900)

Fig6. Bibliothèque Aby Warburg (Hambourg). Récupéré de http://bibliotheque-eclectique.


eklablog.com/la-bibliotheque-warburg-a100353013, (s.d.)

Fig7. Première de couverture de l’Atlas Mnémsoyne. Extrait de «Atlas Mnémosyne», RE-


CHT, R. (2012)

Fig8. Photographie du Parking Tirou, Charleroi, BENEYTOUT, H. (2019)

Fig9. Collage «Pépinières du Moulin», Représentation graphique du projet de fin d’étude,


BERLAN, S. & BENEYTOUT, H. (2020)

Fig10. Collationnement 1, Composition d’images, 08 Octobre, BERLAN, S. & BE-


NEYTOUT, H. (2019)

Fig11. Collationnement 2, Composition d’images, 15 Octobre, BERLAN, S. & BE-


NEYTOUT, H. (2019)

Fig12. Collationnement 3, Composition d’images, 28 Octobre, BERLAN, S. & BE-


NEYTOUT, H. (2019)

102
Fig13. Collationnement 4, Composition d’images, 05 Novembre, BERLAN, S. & BE-
NEYTOUT, H. (2019)

Fig14. Collationnement 5, Composition d’images, 12 Novembre, BERLAN, S. & BE-


NEYTOUT, H. (2019)

Fig15. Collationnement 6, Composition d’images, 19 Novembre, BERLAN, S. & BE-


NEYTOUT, H. (2019)

Fig16. Collationnement 7, Composition d’images, 26 Novembre, BERLAN, S. & BE-


NEYTOUT, H. (2019)

Fig17. Collationnement 8, Composition d’images, 04 Février, BERLAN, S. & BE-


NEYTOUT, H. (2020)

Fig18. Collationnement 9, Composition d’images, 11 Février, BERLAN, S. & BE-


NEYTOUT, H. (2020)

Fig19. Collationnement 10, Composition d’images, 18 Février, BERLAN, S. & BE-


NEYTOUT, H. (2020)

Fig20. Collationnement 11, Composition d’images, 03 Mars, BERLAN, S. & BENEYTOUT,


H. (2020)

Fig21. Collationnement 12, Composition d’images, 10 Mars, BERLAN, S. & BENEYTOUT,


H. (2020)

Fig22. Collationnement 13, Composition d’images, 14 Mai, BERLAN, S. & BENEYTOUT,


H. (2020)

Fig23. Collationnement 14, Composition d’images, 18 Mai, BERLAN, S. & BENEYTOUT,


H. (2020)

Fig24. Collationnement 15, Composition d’images, 29 Mai, BERLAN, S. & BENEYTOUT,


H. (2020)

Fig25. Collationnement 16, Composition d’images, 05 Juin, BERLAN, S. & BENEYTOUT,


H. (2020)

Fig26. Collationnement 17, Composition d’images, 12 Juin, BERLAN, S. & BENEYTOUT,


H. (2020)

103
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turwissenschaftliche Bibliothek Warburg», Conserverie mémorielles, [En ligne] Récupéré
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BIBLIOGRAPHIE

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HAGELSTEIN, M. «Les théoriciens de l’art», Burckhardt, Cassirer, Dürer, Panofsky,


Wincklemann», p.690 à 695

HAGELSTEIN, M. (2017) « WARBURG, Aby. 1866-1929 », Carole Talon-Hugon édition,


Les théoriciens de l’art. Paris cedex 14, Presses Universitaires de France, « Hors collec-
tion », p. 690-695 [En ligne] Récupéré de https://www.cairn.info/les-theoriciens-de-l-art--
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LAGEIRA, J. (2002) « Georges Didi-Huberman, L’Image survivante : histoire de l’art et temps


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PFEIFFER, N. (2015) « Maud Hagelstein, Origine et survivances des symboles. Warburg,


Cassirer, Panofsky », Appareil [En ligne], http://appareil.revues.org/2174

106
Université de Liège - Faculté d’Architecture

Travail de fin d’études présenté par Simon Berlan en vue


de l’obtention du grade de master en Architecture

Sous la direction de Benoit Vandenbulcke

Année académique :
2019 - 2020

Axe Transversal : Théorie et Projet


ANNEXES
beneytout hugo
berlan velasco simon

IN PRACTICE
HS
Collationnement 8/10

Actions de Reconversions

Fusion de projets dans un


nouveau contexte

Dualité de projets dans un


édifice tel que la Tour Centre
Europe: Projet d’enveloppe
communication avec la ville
/ Projet intérieur réponse à
une demande citoyenne.

Hiérarchiser un site hy-


perdensifié

Créer des variations jusqu’à


obtenir un enjeu intéressant
08 Octobre 2019
1.

3.
1. Dessin, Représentation «Variations», Sol Lewit
2. Schéma, Action de reconversion, Diener & Diener - Museum
1. of History
6. 3. Origami, Découpage & assemblage
4. Schéma, Projection d’action sur le Coliseum
5. Dessin, Dualité de fonctionnement, Rem Koolhaas - Junkspace
4. 6. Schéma, «Hiérarchie»
7. Schéma, «Hiérarchie» bis

2.

7.
5.

1
Collationnement 15/10 Collationnement 15/10

Parking Tirou Tour Centre Europe

Hyper densification du centre urbain de la Basse Ville de Charleroi Exemple type de la condensation des fonctions, dans une densité urbain forte.
Ouvrir des perspectives nouvelles au sein de cette densité Regard sur le contexte proche pouvant offrir une nouvelle perspective.
Offrir aux citoyens un lieu d’appropriation libre Ouverture et extension possible si le parti pris d’intégrer les mitoyens au projet est
Structure Domino pouvant servir une multitude de fonctions envisagé.
Aérer la condition actuelle Action de vider, pour mieux observer l’exosquelette de la tour.
Dualité d’un projet tour: projet enveloppe / projet intérieur.

Objectifs
Créer une nouvelle entité positive pour les Carolos
Identifier le besoin de changement
Questionner le système d’accroche ou ancrage au sol
15 Octobre 2019
2.

1. Dessin, Représentation «Variations», Sol Lewit


2. Schéma, Action de reconversion, Diener & Diener - Museum
of History
7. Schéma, «Hiérarchie» bis
8. 9. 10. 8. Archives, 8 Octobre 2019
8. 9. 7. 9. Référence, Diener& Diener - Museul of History
10. Plan, Plein Vide Basse Ville
11. 12. 18.
11. Archive, Plan toiture
1. 12. Archive, Coupes
13. 17. 1. 13. Archive, Façade Batiment Leborgne -Boulveard Tirou
17. 2. 10. 21. 14. Archive, Façade Batiment Leborgn - Intérieur d’îlot
15. 19. 20. 15. Archive, Plan R+1
18. 19. 16. Archive, Plan type d’étage
14.
16. 17. Schéma, Action de reconversion : «Vider»
18. Plan, Aquarelle plein vide
19. Photographie, Marcinelle
20. Croquis, Actions végétalisation, percement
21. Schéma, Action de reconversion «Vider»

2
Collationnement 10-29 Programme

Nouveau passage sur les lieux permettant une vision plus approfondi. Complexe multifonctionnel
Observations suite aux photos
- Horizontalité infinie Accessibilité à des activités
- Contacts différents parking/place & parking/ville sportives (piscine et autres
- Nouveau projets de Charleroi en contact direct avec l’emplacement du parking aménagements)
- Proximité forte entre le parking et la rue
- Commerces de charleroi en déperdition Hub de création (ex Dynamo
Coop, Peckham Levels et autres
Référence associations)
Peckham Levels par Make Shift & Turner - reconversion d’un parking en Hub créatif permet-
tant une utilisation en tout temps Stand de restauration & bois-
Filip Dujardin jeu de hiérarchie et de diversité sons

Recherche d’actions sur le construit Espace vert à activité décou-


Direction prise dans la minimisation de démolition verte et apprentissage école
Espace libre au niveau de la rue étroite verte
Proportion dans la dualité nature artificiel

Collationnemant 10-29
28 Octobre 2019
3.

22. Photo, Façade parking


23. Photo, Intérieur parking
24. Photo, Façade parking
25. Photo, Vue panoramique
26. Photo, Charleroi centre
27. Photo, Travaux Basse ville
22. 23. 24. 25. 28. Photo, Vue Tour centre europe
29. Photo, Entrée parking
30. Photo, Rue du Bief du Moulin 01
26. 27. 28. 29. 31. Photo, Rue du Bief du Mouline 02
32. Photo, Carrefour sous parking
33. Photo, Vue Rive gauche
34. Coupes, Organigramme schéma
30. 31. 32. 33. 35. Plans, Organigramme Organisation 01
36. Plans, Organigramme Organisation 02
37. Plans, Organigramme Organisation 03
41. 42. 43. 38. Elevation, Bâtiment existant
39. Plan, Relevé plan type
34. 35. 44. 40. Maquette, Volume & plateaux
38. 41. Coupes, Schéma dualité démolition 01
45. 42. Coupes, Schéma dualité démolition 02
46. 47.
43. Coupes, Schéma dualité démolition 03
44; Référence, photomontage Dujardin 01
40. 45. Référence, Photomontage Dujardin 02
46. Coupes, Croquis actions opération 01
36. 37. 39. 48. 49. 50. 47. Coupes, Croquis actions opération 02
48. Référence, Make shift - Peckhams Levels
49. Coupes, Croquis actions opération 03
50. Coupes, Transversale organigramme

3
Collationnement 05/11

Nouvelle visite du parking, exploration de l’essence des matériaux présents.


Référence de reconversion en complexe sportif pouvant offrir une proposition sur la circulation
et notamment point révélateur pour notre réflexion, l’implantation de module indépendant.

Abstraction des fonctions du parking en dessin schéma graphique montrant transparence,


condensation, circulation, passage, et dualité horizontalité et verticalité.

Travail de la matière en masse fonctionnelle.

Prise de position pour l’exploitation de l’îlot du «passage du Coliseum». Dé-intensifier l’îlot pour
offrir un espace végétalisé dans un contexte commerciale. Maintient des logements déjà bien
pensés à l’époque laissant l’opportunité à l’appropriation des lieux.

Piste: office de tourisme café bibliothèque passage dans un espace vert, travail des façades
intérieurs de la tour.
5 Novembre 2019
4.

51. Archive, 28 Octobre 2019


52. Référence, Intérieur MVRDV - Werk 12
63. 64. 53. Référence, MVDRV - Werk 12
56. 57. 54. Référence, Schéma, MVRDV - Werk 12
51. 52. 55. 65. 55. Photos, Panoramique de la toiture du parking
56. Schéma, Organigramme 01
58. 59. 57. Schéma, Organigramme 02
58. Schéma, Organigramme 03
59. Schéma, Organigramme 04
51. 53. 54. 62. 60. Schéma, Organigramme 05
60. 61.
61. Schéma, Organigramme 06
62. Schéma, Organigramme 07
66. 69. 63. Photo, Vis à vis du parking toiture
64. Photo, Végétation involontaire toiture 01
65. Maquette, Volume d’argile
67. 66. Photo, Végétation involontaire toiture 02
70. 71. 72. 67. Photo, Reflet 01
68. 68. Photo, Reflet 02
69. Photo, Archaïsme contexte
70. Plan, Îlot Tour centre Europe + aménagement
71. Plan, Îlot Tour centre Europe sans nouveau aménagement
72. Plan, Schéma Îlot Tour centre Europe action de vider

4
Collationnement 12/11

Implantation en développe-
ment, recherche graphique
et mise en valeur des axes
principaux, Sambre, Ring, Voies
ferrées.
Objectif: état actuel de la ville
qui mettra en surbrillance, la
nécessité de respiration dans
un centre urbain encerclé et
hyperdensifié.

Façade de l’ilot de la Tour


Centre Europe, informations
relatives à l’occupation des rez
de chaussées majoritairement
commerciaux ce qui implique la
nécessite d’investir les annexes
qui obstruent l’intérieur de
l’îlot. Prise de position franche
cherchant à ouvrir l’îlot à des
espaces végétalisés et réduire
la superficie surdimensionnée
des stockages des commerces.

Image référence du «marché»


implanter dans le parking en
contact avec la place.
Plan comprenant le contact
avec le contexte, organi-
gramme simplifié en coupe.
12 Novembre 2019
5.

74.

72. Plan, Schéma Îlot Tour centre Europe action de vider


73. 75. 72. 73. Plan, Implantation Inter-ring
80. 74. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 01
76. 75. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 02
76. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 03
77. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 04
77. 78. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 05
79. Référence, Erik Moller - Bella center
80. Plan, Plan type avec contexte proche
78. 81. Coupes, Coupes transversale relation contexte
79. 81.

5
Collationnement 19/11

Approfondir la recherche sur les annexes: plan de toitures à préciser.


Dé-densifier de manière moins brutale
Système de circulation de secours à actualiser (normes)
Travailler les espaces RDC, R+1, R+2 fonctions ou spatialités

Densifier et rentabiliser les ateliers, trop d’espaces perdus.


Multiplicités des fonctions à simplifier
Contact espace public/sous-sol à repenser
19 Novembre 2019
6.

71. Plan, Îlot Tour centre Europe sans nouveau aménagement


72. Plan, Schéma Îlot Tour centre Europe action de vider
73. Plan, Implantation Inter-ring
74. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 01
75. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 02
76. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 03
77. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 04
78. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 05
86a. 86b. 79. Référence, Erik Moller - Bella center
83. 80. Plan, Plan type avec contexte proche
93. 94. 81. 81. Coupes, Coupes transversale relation contexte
86c.
82. Plan, Plan type Tour centre Europe
71. 83. Plan, Plan R+2
82. 84. 73. 88. 89. 96. 84. Plan, Plan R+1
75. 76. 85. Plan, Plan Rez de Chaussée
77. 86. Archive, 12 Novembre 2019
72. 87. Axonométrie, Organigramme
78. 74. 85. 87. 79. 90. 91. 80. 92.
88. Coupe, Coupe transversale démolition pochage
89. Croquis, Coupe détail et autres
90. Plans, Superposition de plans démolition & espaces 01
91. Plans, Démolition
92. Plans, Superposition de plans démolition & espaces 02
93. Plans, Superposition de plans démolition & espaces 03
94. Plans, Superposition de plans démolition & espaces 04

6
Collationnement 26/11

Parking
Manque de relation avec la place publique
Hub: conserver une forte irrigation ainsi qu’un densité / rentabilité importante
Halle trop grande, verticalité porte défaut à la notion d’halle
Variations de volumes d’atelier
Manque de fonctions connexes aux hub

Tour
Trop expansive
Cour intérieure retournement; accès circulation appartement R+1
Cour communautaire + Annexe mutualisée
Libérer des espaces pour les RDC commerciaux
Distribution et accès rue ilot au niveau de la tour à revoir ou préciser
Plan RDC des maisons de l’ilot
26 Novembre 2019
7.

72. Plan, Schéma Îlot Tour centre Europe action de vider


73. Plan, Implantation Inter-ring
74. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 01
75. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 02
75. 76.
76. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 03
77. 77. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 04
72.
95. 96. 74. 78. Elevation Photo, Analyse contexte Tour centre Europe 05
78. 80. Plan, Plan type avec contexte proche
95. Coupe, Coupe longitudinale
96. Coupe, Coupe Transversale
97. 98. 99. 100. 101. 97. Plan, Relevé RDC
98. Plan, Relevé R+1
99. Plan, Relevé R+2
106. 107. 108. 100. Plan, Relevé R+3
102. 103. 104. 80. 105. 101. Plan, Relevé R+4
102. Plan, Relevé R+5
103, Plan, Relevé R+6
104. Plan Relevé R+7
73. 105. Plan, Superposition plan démolition
109. 110. 106. Plan, Plan R+2 Tour centre Europe
107. Plan, Plan R+1 Tour centre Europe
108. Plan, Plan RDC Tour centre Europe
109. Plan, Implantation action vider sur les îlots
110. Plan, Implantation percements Basse ville

7
Collationnement 04/02

Critiques et Observations suite aux jurys


- problèmes de communication orale + document peu lisible
- manque de contexte, manque de directives clairs dans notre propos

Recherches
- carré bleu correspond à la partie à approfondir aux détails
- penser à notre représentation
- nœud composé d’un espace végétalisé (serre expérimentale) / Hub créatif / terrasses

Changements
- arcades sous l’espace public couvert
- évolution de la serre voir prolongation de la serre
4 Février 2020
8.

73. Plan, Implantation Inter-ring


111. Dessin, Représentation «Château ambulant»
112. Schéma, Démolition
113. Annotation, Réaliser un plan d’implantation zoomer
111. 114. Schéma, Démolition
114. 115. 116. 121. 115. Schéma, Organigramme «Hiérarchiser»
112. 116. Schéma, Circulation
117. Coupe, Coupe longitudinale perspective
118. Plan, Plan R+3
117. 119. Plan, Plan R+4
124. 120. Plan, Plan R+5
73.
122. 121. Archive, 26 Novembre 2019
123. 122. Photos, Maquette 1/100 esplanade
113. 125.
118. 119. 120. 123. Référence, Palais de Tokyo - Lacaton Vassal
124. Photos, Coupe maquette
125. Schéma, Organigramme volumes

8
Collationnement 11/02

Remarques
- Cohésion de document à revoir pour
une lecture globalisée et simplifiée
- Jeux d’échelles intéressants
- Utilisation de photos de maquette
- Matérialité / Atmosphère / Ambiance
prime sur le détail d’étanchéité
- Attention aux informations techniques

Aspects techniques
- Bacs utilisant le renforcement de la
structure
- Définir la serre
- Attention à l’isolation au niveau des
hubs/extérieur
- Ne pas oublier la lumière directe

Documents à produire
- Maquette 1/50 travée terre-ciel
- Représentation de l’état présent
- Zoom dézoom
- Document d’ambiance collage ou
autres techniques
11 Février 2020
9.

111.

73. Plan, Implantation Inter-ring


111. Dessin, Représentation «Château ambulant»
73. 117. 117. Coupe, Coupe longitudinale perspective
126. Archives, 4 Février 2020
127. Plan, Plan détail espace relié à la serre
128. Coupe, Coupe longitudinale détail de jonction
130. 129. Coupe, Coupe transversale détail
131. 130. Détails, Recherche de châssis
131. Élevation, Élévation 01
127. 128. 129. 132. Élévation, Élévation 02
122a.

122b.
126a. 126b. 123a. 123b. 132.

9
Collationnement 18/02 Réactions

Références RDC
Lacaton & Vassal - Sas thermique avec l’utilisation de matériaux répondant aux paramètres tech- - Attention au collage Kitch
niques et économique. - Renfort structurel proposé insuffisant; exploration de solutions par le béton ou acier, la récupé-
Jeu de réflection pouvant améliorer la perception des volumes ration de matériaux, jeux de volumes à l’intérieur du volume, neutralité du volume.
Filip Dujardin / ADVVT / Arsenal de Venise - colmatage et palimpseste structurel
R+
Actions - Détail transversal Nord Ouest à travailler, finaliser le détail Sud Est
Remplissage structurel par la maçonnerie _ renfort structurel insuffisant - Composer les cloison fixes
Matériauthèque par espace - Dessiner la constitution des cloisons amovibles
Composition d’un logo suite à la lecture de l’importance du nouveau logo / symbole de Charleroi - Plan type
- Composition façade Nord Ouest
- Collage mise en situation
- Matériauthèque des ateliers

Rmax
- Fabrication de la serres dessiner la matérialité, la mise en forme ainsi que les bacs à plantation.
18 Février 2020
10.

132. Élévation, Élévation 02


137. 133. Référence, Lacaton Vassal - Logements
134. Référence, Flores y Prats - Biennale de Venise 2016
133a. 133b.
135. Référence, ADVVT - Caritas
143. 136. Archives, 11 Février 2020
138. 137. Logo, Logo du projet
141.
138. Collage, Abstraction esplanade
139. Croquis, Action colmater
134. 135. 132. 140. Collage, Matérialité esplanade
139. 141. Coupe, Coupe transversale 01
142. Coupe, Coupe transversale 02
143. Coupe, Coupe transversale contexte
144. Coupe, Coupe détail existant
136. 140. 142. 144.

10
Collationnement 03/03

RDC
Créer une identité à travers l’aspect technique
et architectural
Composer l’espace d’esplanade comme un es-
pace révélateur de l’action sur le bâtiment
Possibilité de renforcer uniquement le flambe-
ment
Un renfort en compression peut accompagner
les aménagements qui parfois peuvent se ré-
percuter ponctuellement sur le RDC
Obtenir une identité tout en jouant avec les
partiuclaritées

R+
Repenser les coursives isolantes, pourquoi fer-
mer la vue ? comment protéger de la pluie?
L’organisation du plan redéfinira des aspects
essentiels pour la composition détaillée

Rmax
Calcul d’un bac de plantation, calcul de la
charge
Bac positionné de poutre à poutre
Dessiner une perspective une envie de plan
03 Mars 2020
11.

133. Référence, Lacaton Vassal - Logements


134. Référence, Flores y Prats - Biennale de Venise 2016
135. Référence, ADVVT - Caritas
137. 138. 139.140. 137. Logo, Logo du projet
134. 135. 138. Collage, Abstraction esplanade
139. Croquis, Action colmater
140. Collage, Matérialité esplanade
133b. 133a. 146. 148.
144. Coupe, Coupe détail existant
145. Dossier, In Practice
145. 147. 149. 146. Plan Coupe, Détail structure esplanade 01
147. Plan Coupe, Détail structure esplanade 02
148. Croquis, Action colmattage en béton
149. Croquis, Action renfort structurel
150. 152. 155. 158a. 150. Élévation, Élévation marqué par l’horizontalité
151. Coupe, Coupe transversale détaillé & perspective
152. Coupe, Coupe détail coursive 01
153. 156. 158b. 153. Coupe, Coupe détail coursive 02
154. Coupe, Coupe détail coursive 03
155. Coupe, Coupe détail coursive 04
151. 154. 157. 144. 156. Coupe, Coupe détail coursive 05
157. Coupe, Coupe détail coursive 06
158. Archives, 18 Février 2020

11
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

7. 6. 1.

2.

3.

4.

5.

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


1. Structure métallique fixé par vis sur structure maintien la tole ondulé
2. Tôle ondulée en laine de verre, percé ciruclairement pour reduire l’impact du
vent
3. Structure en béton armé coulé sur place / Utilisé comme garde voiture
4. Joint de reprise lien le garde voiture avec la structure
5. Tige en acier canelé
6. Poutre primaire béton armé banché 50/30cm
7. Poutre secondaire béton armé banché 25/25cm

Ech 20
HS

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

17.

1.
2.

3.

13. 14.

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

16.

15.
Intérieur d’atelier
4.
Coursive exposition sud, serre possible jouant un role iso-
5. lant. Largeur donnant un espace de rencontre.
6.
1. Récupération néons
7. 2. Corniche métallique réfléchissante
8. 3. Toile translucide - effet serre
4. Allège métallique réfléchissante
5. Cable tendu - garde corps - tuteur végétaux
6. Végétation
7. Fil de fer - tringle
Esplanade Couverte / Passage du Moulin 9. 8. Allège métallique réfélchissante
9. Récupération maçonnerie
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

10. Terre

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


1. 5. 11. Billes d’argile
10.
12. Percement écoulement d’eau
13. Plaque réfléchissante
14. Isolation thermique acoustique
2. 15. Chassis bois Clenche métallique
16. Chassis bois
11. 17. Chauffage sous plafond

12.

3.

Détail 01 - Coupe Transversale Ech10


4.
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
Intervention répondant à la stricte nécessité structurel

1. Structure béton armé banché finition peinture blanche


2. T métallique
Collationnement 10/03 - Compte rendu de la dicussion
3. Boulons de fixation
4. Colonne bois lamellé collé
5. Isolation projetée

Remarque général : réflexion notoire sur des détails constructifs , mais une vision
HS
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION Détail 00 - Coupe Longitudinale Ech10
globale manque, ou du moins SA COMMUNICATION. Par exemple, le plan global de l’étage
de culture et la conception de celle-ci par rapport aux exigences structurelles, la
4.
Prolongation de la place dans le
batiment
disposition des bacs de plantations ( charges importantes).
Esplanda couverte permettant une
liberté programmatique évolutive.
1. Disposition efficace pour accueillir
des évènements de la ville tel que le
marché de noel qui peut jouer sur la
Abaissement du volume avec attention pour l’immeuble au dos ( appartements) :
place en extérieur et couvert dans
2. cet espace.

1. Renfort pour le flambement en


réouvrir pour la lumière et le soleil; supprimer dernier plancher. Attention positive ,
bois lamellés collés

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


2. Attache en acier permettant la

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


fixation entre la colonne existante et adopter le point de vue « des autres » sur le projet/ projet regénératif.
le renfort.
3. Sousbassement des colonnes per-
mettant la protection et l’apport des
techniques pour les évènements
4. Isolation projetée
Principe positif : toiture accessible au public et aux utilisateurs du hub
3.

Coupe Transversale
Ech50 - RDC : esplanade publique en contact avec espace public (idée de la circonscrire
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
1. occasionnellement : tenture ? ) . Développer les modes d’utilisations, concrètement :
2.

3.
les modes d’appropriation, l’équipement nécessaire. Intervention structurelle peut
requalifier « autrement « l’espace ;renforcer les colonnes vu la suppression de plan-
Plan RDC
Ech50
HS chers : les renforts en bois nécessitent des beaucoup plus importantes sections.
Pourquoi pas travailler avec des « goussets » en treillis ? présents mais transpa-
rents ? Réfléchir au changement de typologie spatiale que les renforcements
- Grand atelier: rez + garage à vélos
- Programme : HUB, la somme des unités de travail (PME, start-up, pépinière de lance-
ment ) c’est l’ADN du projet : une ruche mais il faut réfléchir à améliorer la qualité de
la cellule modulaire: quand elle n’est pas traversante : quid de la lumière ? dispropor-
tion entre le « grand espace public » , le « grand atelier » et le resserrement des
cellules modulaires (hub) :hauteur limité, profondeur importante, lumière faible

Communication :
Difficulté de présenter, être plus clair, structurer et hiérarchiser la présentation :
les choses essentielles, structurantes, le parti, es interventions, les détails système
distributif : fil conducteur de la présentation à organiser où entre-t-on ? où monte-t-
on ? comment distribue-t-on ? crainte d’une insuffisance du noyau vertical
10 Mars 2020

fond+ / forme+ / oral-


12.

159. 144. 168. 139. Croquis, Action colmater


148. Croquis, Action colmattage en béton
144. Coupe, Coupe détail existant
159. Élévation plan, Collage élévation plan
167. 169. 160. Coupe détail, Détail renfort en bois
161. Plan Coupe Détails, Détail renfort en bois
160.
162. Coupe, Couep transversale perspective détaillé
163. Plan coupe croquis photo, Renfort métallique en T
162.
164. Plan coupe croquis photo, Renfort portique béton
165. Plan coupe croquis photo, Renfort arcs en maçonnerie
161. 166. Croquis, Renfort bois
166.
167. Coupe, Coupe détail coursive
168. Coupe, Coupe détail bloc technique
139. 169. Plan, Plan détail étage type
163. 164. 165. 148.

12
Collationnement 14/05

Commenter les documents


Le plan d’implantation nécessite l’insertion du projet pour expliquer les actions liées au
contexte.
Utiliser l’espace sous le bâtiment de Leborgne.
Les plans nécessitent une clarification sur le fond de distribution, l’aménagement & le dessin
(cote de hauteur) pour sa lisibilité.
Revoir le système de charge et donc de la structure répondant à la demande. Relation perce-
ment structure ?
Équilibrer les proportions des espaces, notamment au niveau du grand atelier triple hauteur.
Élargir le contexte en coupe transversale. Dessiner le contexte sur la coupe longitudinale.
Clarifier l’organigramme, et spécifier clairement le programme.
14 Mai 2020

Occupation du sol
13.

137. Logo, Logo du projet


170. Implantation, Axonométrie vue satellite schéma
171. Implantation, Convergence & traversée
172. Schéma, Dilatation contexte
171. 172. 174. 173. Schéma, Organigramme
170. 175. 186.
174. Schéma, Démolition organigramme
175. Coupes, Coupes transversale contexte
173.
176. Schéma, Coupe longitudinale organigramme
176. 177. Coupe, Coupe longitudinale 1er segment
137. 187.
178. Coupe, Coupe longitudinale 2ème segment
179. Coupe, Coupe longitudinale 3ème segment
180. Coupe, Coupe longitudinale 4ème segment
177. 178. 179. 180. 181. 188. 181. Coupe, Coupe longitudinale 5ème segment
182. Croquis, Dessin d’ambition
183. Coupe, Coupe transversale CC’
182. 184. Coupe Photo, Coupe transversale BB’ photo maquette
183. 184. 185. 189. 185. Coupe, Coupe transversale AA’
186. Plan, Plan toiture
187. Plan, Plan R+4 type
188. Plan, Plan R+3
189. Plan, RDC

13
Collationnement 19/05

Simplifier, généraliser la distribution.


Rechercher un lien à travers le patio, lui donner un sens
plus prononcé dans l’architecture du projet.
Les circulations latérales peuvent servir d’issue de
secours.
Variations des espaces d’ateliers favorables à la multi-
plicité des activités recherchées.
Bien réaliser le cadrage des collages.
RECHERCHES
Simplification de la distribution.
Pour le patio les paramètres investis sont: Lumière,
ventilation, distribution des techniques, interactions,
traversant, rentabilité.
Simplification de l’organigramme notamment le public
privé et ses interactions.
Détailler et dessiner l’ensemble des plans et coupes
pour obtenir un regard total.
18 Mai 2020
14.

192.
190. 193.
182. Croquis, Dessin d’ambition
190. Implantation, Collage maquette vue aérienne 01
191. Implantation, Collage maquette vue aérienne 02
192. Référence, Chamberlin Powel & Bon - Studio Muoto
191. 194. 193. Élévation, Élévation 01
194. Élévation, Élévation 02
195. Schéma, Distribution 01
196. Schéma, Distribution 02
197. Schéma, Distribution 03
195. 196. 197. 198. Schéma, Distribution 04
199. Référence, BAST - T12 & T14
200. Collage, Maquette & collage
201. Référence, AgwA - Cero9
202. Collage, Esplanade
198. 199. 200.

182. 201.
202.

14
Collationnement 29/05

Simplifier la distribution des ateliers. La circulation à


l’intérieur du bâtiment doit équilibré les actions et avoir
une lecture simple.

Trop de descentes techniques. La multiplication des


descentes techniques est en désaccord avec notre
volonté architecturale. Le but est de condenser dans
un noyau qui permettra la distribution et l’accès à tous.
Gérer les zones techniques en compartiments simpli-
fiés.

Collage matérialité trop abstrait


Repenser la forme de la serre
Le volume de la serre doit correspondre à l’approche
architecturale voulue, économique, lisible, simple, ef-
ficace. La serre doit avoir la possibilité de s’ouvrir au
maximum et devenir une toiture en plein air.

L’atrium nécessite une plus ample explication pour en


retirer sa valeur. Ventilation, interactions, respiration,
lumière sont les arguments appuyant la présence de
ce patio. Le dessin ne transmet pas cette volonté.
29 Mai 2020
15.

203.
204. 213. 203. Plan, Implantation Charleroi
204. Élévation plan, Relation contexte
205. Coupe, Coupe longitudinale
206. Coupe, Coupe transversale AA’
214.
207. Coupe, Coupe transversale CC’
208. Collage, Matérialité 01
205. 209. Collage, Matérialité 02
215. 210. Axonométrie, Projection parallèle organigramme
211. Axonométrie, Projection parallèle aménagement
212. Croquis, Atrium
206. 207. 213. Plan, Plan toiture
216.
214. Plan, Plan R+6
208. 215. Plan, Plan R+5
216. Plan, Plan R+4
210. 217. 217. Plan, Plan R+3
209.
218. Plan, Plan R+1
219. Plan, Plan RDC

218.
211. 212.

219.

15
Collationnement 05/06
Faire un choix sur le noyau distributeur & d’espaces communs.
Serre industrielle efficace légère peu coûteuse, reprend notre ambition architecturale
Collage bonne perception de l’intérieur, approfondir les ambiances.
05 Juin 2020
16.

211. Axonométrie, Projection parallèle aménagement


220. Schéma, Coupe organigramme
221. Plan, Plan type distribution 01
222. Plan, Plan type distribution 02
233. 223. Plan, Plan type distribution 03
229. 224. Plan, Plan type distribution 04
220. 227. 234. 225. Plan, Plan type distribution 05
226. Plan, Plan type distribution 06
235. 227. Coupe, Coupe transversale AA’
221. 228. Coupe, Coupe transversale CC’
224. 230. 236. 229. Collage, Perspective Esplanade
228. 230. Collage, Perspective coursive
222. 237. 231. Collage, Perspective atelier 18m2
225. 232. Collage, Vue atrium
231. 238. 233. Perspective, Vue de la place
223. 234. Perspective, Vue intérieur d’îlot
226. 211. 239. 235. Perspective, Vue coursive intérieur
236. Perspective, Vue atelier traversant
232. 237. Perspective, Vue atelier 35m2
238. Perspective, Vue co-working
239. Référence, Kuehn Malvezzi

16
Collationnement 12/06

Recherche d’une organisation de


lecture simple et clair.

L’approfondissement des schémas


d’actions est primordial.

L’ordre des documents 2D précis


doit etre revue pour avoir un sens
de lecture intuitif.

Chaque espace est accompagné


d’une fiche explicative reprenant
la spatialité à travers un collage ou
croquis, des aspects techniques et
une explication du vécu imaginer.
12 Juin 2020
17.

170. Implantation, Axonométrie vue satellite schéma


203. Plan, Implantation Charleroi
220. Schéma, Coupe organigramme
229. Collage, Perspective Esplanade
230. Collage, Perspective coursive
232. Collage, Vue atrium
240. Photos & Schéma, Observation du contexte
227. 203. 170.
241. Coupes Transversale, Relation à l’environnement proche
242. Elevation Plan, Relation place/bâtiment
240. 241. 242. 243. 243. Schémas, Opérations architecturales
244. Annotations, Proposition d’image
245. Axonométrie, Tentative d’organigramme (non achevé)
244. 220. 245. 246. Coupe Longitudinale, Ensemble du bâtiment
247. Coupe Longitudinale, Segment 1
248. Coupe Longitudinale, Segment 2
249. 253. 229. 249. Coupe Transversale, AA’
250. Coupe Transversale, BB’ dessin sur photo de maquette
246. 250. 254. 255. 251. Coupe Transversale, CC’
252. Croquis, Dessin sur photo
253. Plan, Rez de Chaussée
247. 248. 251. 256. 257. 230.
254. Plan, R+1
255. Perspective, Vue du grand atelier
252. 258. 259. 260. 261. 232. 256. Plan R+3
257. Perspective, Vue co-working
258. Plan R+4
262. 263. 264. 265. 259. Fiche, Description atelier 35m2
260. Fiche, Description atelier 18m2
261. Fiche, Description atelier traversant 100m2
262. Plan, R+7 Toiture
263. Fiche, Description serre
264. Perspective, Vue de la serre expérimentale
265. Perspective, Vue de la serre publique

17
Atelier Reconversion - Université de Liège - Faculté d’Architecture

Réalisé par : Simon Berlan & Hugo Beneytout

Professeurs d’atelier : Benoit Vandenbulcke & Aloÿs Beguin

Année académique : 2019 - 2020


Pépinières du Moulin
Présentation finale
Hugo Beneytout & Simon Berlan

145
Reconversion

Parking Tirou - Charleroi


50.4167 - 4.4333

Pépinière de Lancement
Création d’un lieu d’interactions et de diffusion

HS
HS
PROJET DE RECONVERSION DU PARKING TIROU - CHARLEROI EN PÉPINIÈRE DE LANCEMENT & AMÉNAGEMENT PUBLIC
Année 2019-2020

TABLE DES MATIÈRES

SITUATION
IMPLANTATION
REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE
ACTIONS
RÉACTION AU CONTEXTE
ORGANIGRAMME
ELEVATIONS
OCCUPATION DU SOL
Ce dossier doit être visualisé page par page.
COUPE LONGITUDINALE
COUPE TRANSVERSALE AA’
Pour une compréhension plus complète, la lecture
COUPE TRANSVERSALE BB’
préalable du carnet monographique est recom-
COUPE LONGITUDINALE
mandée.
COUPE TRANSVERSALE CC’
Adjoint avec ce dossier vous trouverez un repor-
CIRCULATION LATÉRALE
tage photo donnant un visuel à tous les éléments
PLAN RDC
proches du projet de reconversion. De plus un
ESPLANADE
livret «In Practice» fait acte de mémoire du déve-
PLAN R+1
loppement du projet. Inspiré des panneaux d’Aby
GRAND ATELIER
Warburg, ce livret reprend les productions hebdo-
PLAN R+3
madaires du projet.
CO WORKING
ATELIER 85M2
PLANR R+4
ATELIER 35M2 & 18M2
ATRIUM
SALLE D’EXPOSITION
ZONE DE GERMINATION
PLAN R+7
PÉPINIÈRE EXPÉRIMENTALE
PÉPINIÈRE PUBLIQUE

HS Hugo Beneytout & Simon Berlan Velasco


SITUATION
Evolution Urbanistique de Charleroi

la mobilité douce. La ville entre le Centre piéton et


PROJET DE VILLE - STRATÉGIE veut créer des espaces pu- le oulevard Tirou. Il offre un
URBAINE blics généreux, accueillant nouveau lieu pour tous les
des évènements pour amé- carolos, une nouvelle iden-
Charleroi s’inscrit dans une liorer l’harmonie sociale. tité et cherche à créer une
dynamique de revitalisa- L’emplacement du parking harmonie sociale et envi-
tion du centre. L’ambition devient un enjeu straté- ronnementale.
du Bouwmester est de re- gique.
mettre la Sambre au coeur
de la Ville-Basse. De nom- RECONVERSION EN PÉPINIÈRE
breux projets ambitieux DE LANCEMENT
s’incrivent dans ce quartier
qui bénéficie d’une situa- La reconversion du par-
tion particulièrement pri- king en «Pépinière de Lan-
vilégiée en matière d’offre cement» participe à la dy-
en transports publics. La namique de revitalisation
question de l’environne- amorcée par la ville. Le pro-
ment passe par des solu- jet devient une véritable in-
Carte des projets du district Centre
tions pour favoriser terface urbaine habitée
Charleroi Bouwmester

HS
AMÉNAGEMENT BASSE VILLE

Le projet se situe dans


la zone piétonnière de la
Basse Ville de Charleroi. Ce
quartier accueille de nou-
veaux projets qui viennent

IMPLANTATION
redynamiser ce centre ur-
bain.

Les réaménagements ur-


bains percent les ilots par
de grandes ouvertures. Le
parking initialement don-
nant sur une rue étroite se
trouve être la façade d’’une
place libérée par les démo-
litions.

Cette implantation permet


de tisser une couture avec
le noyau urbain tout en as-
surant une porosité géné-
reuse de l’espace public. Le
projet devient la charnière
entre le Boulevard Tirou et
le centre piéton de la Basse
Ville.

5.

3. 2. 6.
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

1.
4.
7.

Légéndes
1. Rive Gauche - Centre Commer-
cial
2. Réaménagement Urbain
3. Marina - - Logements & Bureaux
4. Passage du Phénix - Com-
merces
5. Espace Saint Antoine - loge-
ments
6. Coliseum - Commerces
7. Place Verte

HS
REPORTAGE PHOTOGRAPHIQUE
Rue Desandrouin Place urbaine Rue du Bief du Moulin

Volumétrie Frontalité du parking sur la place Horizontalité

Intérieur d’ilot
HS
ACTIONS
Toiture
Situation du Parking Réduction de la hauteur du batiment
Place du Moulin Ajout d’une serre
Rue longeant le Coliseum
Intérieur d’ilot
Retournement

Occupation du sol Dilatation des volumes


Traversée Boulevard Tirou - Centre piéton Dilatation des espaces sur la partie pincée
Prolongement de la place Densification sur la partie espacée
Emboitement, interactions, diffusion

HS
Coupe AA’ Coupe BB’ Coupe CC’

Situation du Parking

RÉACTIONS AU CONTEXTE
Occupation du Sol

Toiture

Dilatation & Ventilation

RÉACTIONS AU CONTEXTE COUPE BB’ Coupe CC’


Ici, le parking est pincé entre
De par sa longueur le parking A l’état actuel la traversée les bâtiments hauts d’inté-
se retrouve confronté à 3 entre le boulevard et la place rieurs d’ilot et la rue basse et
contextes différents. n’est pas rendue possible. étroite du Moulin.
La passage reliant le bou- Une porosité au niveau du
COUPE AA’ levard tirou avec le centre sol laisse respirer la rue en
piéton urbain est séquencée la dilatant vers l’intérieur du
En intérieur d’ilot le parking et se dilate vers la nouvelle parking.
fait face aux coursives du bâ- place. La réduction d’un niveau du
timent Leborgne. Côté centre Dans un souci de requalifi- parking permet une transpa-
piéton, suite aux réaména- cation de l’intérieur d’ilot, la rence et un soin apporté au
gements urbains le parking toiture accessible du parking voisin.
devient mur de fond de scène est remplacée par une serre Un niveau sur deux est détruit
d’une placette urbaine. garantissant une meilleure dans le but de dédensifier
L’ambition est donc d’amplifier entrée de lumière et plus de cette zone moins lumineuse
la place en la faisant pénétrer transparence. et d’offrir une possible trans-
dans et à travers le bâtiment. parence au logement qui
jusqu’a présent lui fait face.

HS
Pépinière Végétale

Ateliers Simple Hauteur

Ateliers Double Hauteur

ORGANIGRAMME
Noyau Distribution

Balade Public & Salle d’Exposition

Parking Vélo

Esplanade

PÉPINIÈRE DE LANCEMENT

La pépinière compte accueillir


de nombreux créateurs et
créatifs. Elle met en marche
une dynamique collective
autour d’ateliers privés et
d’espaces mutualisé (espace
communs, co working, grand
atelier, pépinière végétale
publique). Des événements et
des conférences, débats, réu-
nions, séminaires lient l’aspect
de production avec la diffu-
6B - Saint Denis sion publique. Les espaces
Julien Beller publiques entend répondre à
l’appel du Bouwmester pour
augmenter les évènements
qui serviront de scène de dif-
fusion des artistes artisans de
la pépinière.

HS
HS

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


ELEVATIONS
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VER
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

ELEVATION PÉPINIÈRE
ELEVATION PARKING
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION UCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
HS

OCCUPATION DU SOL - PLAN RDC & COUPE TRANSVERSALE


PRODUCED BY AN AUTODESK
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
0,00m

+0,45m

0,00m
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PLAN RDC
COUPE TRANSVERSALE BB’
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

COUPE LONGITUDINALE
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

12. 13. 14.


PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


9. 10. 11.

5. 6.
7. 8.

1. 2. 3.
4.

Légénde: 7. Accueil 14. Perpinière Expérimentale


1. Balade Publique 8. Grand Atelier
2. Esplanade 9. Atelier Simple Hauteur
3. Passage Leborgne 10. Espace Commun / Salle de Réunion
4. Parking Vélo 11. Atelier Double Hauteur
5. Salle d’Exposition 12. Pépinière Publique
6. Atrium 13. Service PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
HS COUPE LONGITUDINALE
13.

COUPE LONGITUDINALE 1ÈRE PARTIE


12. 11.

10.

9. 8.

7. 6.

5.
4

3.
2. 1.

Légénde: 7. Co Working
1. Passage Leborgne 8. Atelier Simple Hauteur
2. Esplanade 9. Atelier Traversant
3. Accès Balade Publique 10. Espace Commun / Salle de Réunion
4. Salle d’Exposition 11. Service
5. Atrium 12. Pépinière Publique
6. Salle de Réunion 13. Circulation Verticale
HS COUPE LONGITUDINALE 1°
COUPE TRANSVERSALE AA’
6. 5.

3. 4.

2.

1.

Légénde:
1. Esplanade
2. Co Working
3. Atelier 35m2
4. Atelier 18m2
5. Pépinière Publique
6. Atrium
HS COUPE LONGITUDINALE 1°
COUPE TRANSVERSALE BB’
6.

5. 4.

4. 3.

2.
1.

LÉGÉNDE
1. Passage Leborgne
2. Accueil - 95m2
3. Salle de Conférence - 70m2
4. Cuisine -15m2
5. Salle Commune - 70m2
6. Café Restauration rapide - 70m2 COUPE TRANSVERALE BB’
HS
9.

COUPE LONGITUDINALE 2ÈME PARTIE


8. 7.

6.

3.
5. 4.

2. 1.

Légénde: 7. Pépinière Expérimentale


1. Atelier Vélo 8. Service Pépinière
2. Parking Vélo 9. Circulation Verticale
3. Stockage Réserve Monte Charge
4. Grand Atelier
5. Accueil
6. Atelier 80m2 Double Hauteur
HS COUPE LONGITUDINALE 2°
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

COUPE TRANSVERSALE CC’


4.

3.

2.

1.

LÉGÉNDE
1. Parking Vélo - 400m2
2. Grand Atelier - 350m2
3. Atelier - 80m2 (x4)
4. Pépinière Expérimentale -400m2

HS COUPE TRANSVERALE BB’


CIRCULATION LATÉRALES
CIRCULATION LATÉRALE

HS
0,00m

PLAN RDC (0,00M)


5.

6.

4.
+0,45m
8.

3. 7. 9. 10.
2.

1. 11.

0,00m

LÉGÉNDE
1. Balade Publique 7. Accès Pépinière
2. Esplanade - 600m2 8. Accès Livraison Grand Atelier
3. Passage Leborgne 9. Parking Vélo - 400m2
4. Stockage Réserve - 100m2 10. Atelier Vélo - 100m2
5. Zone de Livraison - 50m2 11. Accès Vélo
6. Sécurité - 50m2
HS PLAN RDC (0,00M)
SCÈNES - ESPLANADE
MANIFESTATION MANIFESTATION

JOUR DE PLUIE À CHARLEROI REPORTAGE SUR LES JEUNES ARTISTES DE


LA PÉPINIÈRE

HS
FONCTIONS

L’esplanade vient en prolon-

ESPLANADE
gement de la place lui don-
nant une superficie viable
pour accueillir des évène-
ments tel qu’un marché,
concerts, manifestations
etc... Cet espace couvert des
intempéries dispose de ré-
serves, stockage, sanitaire,
et accès livraison lui donnant
un environnement propices à
toutes activités.
Cet espace publique vient en
corrélation avec les attentes
du Bourgmestre de Charleroi
et du Bouwmester.

« La ville a fait un choix fort, ce-


lui de se mettre en mouvement
pour offrir un cadre de qualité
aux citoyens carolos, aux futurs
habitants, aux investisseurs et à
toutes les volontés qui croient en
l’avenir de Charleroi.»
Paul Magnette
Bourgmestre de Charleroi
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

ACCÈS STRUCTURE

Le passage Leborgne lie le Le retrait de deux plateaux au


boulevard au centre piéton. niveau de l’esplanade est cal-
Le batiment faisant acte de culé pour maintenir la struc-
couture. ture existante et dialoguer
avec le passé. Les poutres
La balade publique et l’accès principales du second niveau
à la pépinière viennent enca- sont gardé pour des raison
drer l’esplanade créant ainsi de flambement et de spatiali-
0,00m

des liens visuels dans l’axe té, celles ci forment des sous
long du bâtiment. espaces dans l’esplanade.
Une partie du second plateau
La parking à vélo vient s’ouvrir est gardé pour être investit
sur la rue du Bief du Moulin comme patio, mais surtout
et apporte une intention de donner des liens et interac-
mobilité douce et de respect tions entre le publique etl l’in-
de l’environnement dans le térieur du batiment.
+0,45m
centre urbain.

HS
0,00m
BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
PLAN R+1 (3,40M)
1. 2. 4. 5. 6.

3.

LÉGÉNDE:
1.Salle d’Exposition - 80m2
2. Accueil - 85m2
3. Administration - 25m2
4. Grand Atelier - 350m2
5. Zone de Livraisons
6. Stockage Réserve - 80M2
HS PLAN R+1 (3,60M)
CED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION

GRAND ATELIER
Belle de Mai - Marseille Ref

FONCTIONS UTILISATION
Le grand atelier, en relation Son grand volume libre
avec l’espace urbain se couplé à sa charge d’ex-
veut être un lieu de par- ploitation renforcée offre
tage, où diffusion et mu- à cet atelier une certaine
tualisation du savoir et du liberté de production et
matériel sont de mises. d’équipement. De plus la
conservation de la rampe
STRUCTURE permet un accès tech-
Un renfort de dalle en nique au grand atelier lui
béton armé est coulé pour garantissant une logique
doubler la charge d’exploi- d’importation et d’exporta-
tation, passant alors de tion.
250kg/m2 à 500kg/m2. En
supprimant un plancher, PERCEPTION
on gagne son poids propre L’axe longitudinal est mis
et sa charge d’exploita- en avant par la relation,
tion garantissant ainsi la grand atelier, accueil, es-
conservation des charges planade au coeur du bâti-
dans les colonnes. ment.

HS
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION
PLAN R+3 (8,40M)
+8.40m +8.80m

+7.00m
+8.60m

+7.00m

+8.20m
HSPoutre 4.45m

+8.20m +8.20m +5.70m +8.20m


HSPoutre 2.10m HSP 4.75m +7.40m
1. 2. 3. HSP 2.40m
4. 5. 6.
+8.20m
+8.40m

+7.80m

+7.80m
+8.20m

LÉGÉNDE:
1.Salle d’Exposition - 80m2
2. Co Working - 500m2
3. Atrium - 50m2
4. Salle de Conférence - 70m2
5. Ateliers Double Hauteur - 350m2
6. Zone de Germination - 80M2
HS PLAN R+1 (3,60M)
CO WORKING

FONCTIONS

CO WORKING
Le co working est un espace
libre où la mutualisation du
savoir règne. Ce grand plan
libre traversant donne lieu à
des échanges et interactions
entre individus. Un espace de
conférences est mis à dis-
position pour accueillir des
lectures ou autres animations.
L’atrium offre un puits de lu-
mière et dessine la circulation
de cet espace
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VER

RELATIONS

Le patio lie les espaces entre


eux. Une connexion visuelle
se crée entre le co working et
l’esplanade mais aussi entre le
co working et les ateliers aux
étages supérieurs. Ce niveau
commun réalise la transition
entre le public extérieur à la
pépinière et les internes.

+7.00m
+8.60m

+8.20m +8.20m +5.70m


HSPoutre 2.10m

HSP 2.40m

+8.20m

+7.80m
+8.20m

HS

ODESK STUDENT VERSION


ATELIERS 80M2
ATELIERS - 85M2 - 7,00/10,00/4,50

Les ateliers double hauteur


sont pensés avec le même
renfort structurel que pour
le Grand Atelier offrant ainsi
une charge d’exploitation de
500kg/m2.
Ils sont cependant séquencés
par des parois sous poutres,
entre colonnes offrant des
espaces de 85m2 traversant,
à la fois en relation avec l’in-
térieur d’ilot et la rue bief du
moulin.
Ces espaces sont bordées
d’une coursive technique à
l’arrière, offrant une certaine
intimité aux voisins et d’une
coursive plus large et pu-
blique, à l’avant en relation
avec l’espace urbain.
La ventilation naturelle per-
mettant une respiration de
l’intérieur d’ilot est couplée
à une ventilation mécanique
offrant une plus grande liber-
té fonctionnelle

HS
PLAN R+4 (+10.7M)
+11.10m +11.50m

+11.10m

3. +9.40m

HSPoutre 4.45m +10.70m


HSPoutre 2.1m

+10.70m +10.70m +10.70m


HSP 4.75m 7. +9.90m

HSP 2.4m
1. 2. 5.
+10.90m

+10.30m

6.
+9.20m
+10.70m
4.

LÉGÉNDE
1.Salle d’Exposition - 80m2 7. Zone de Germination - 80m2
2. Atelier Traversant - 100m2
3. Atelier Simple - 35m2(x3)
4. Petit Atelier - 18m2 (x6)
5. Espace Commun - 70m2
6. Cuisine d’appoint - 15M2 PLAN R+4 (+10,70M)
HS
NOYAU DE LA PÉPINIÈRE ATELIER - 18M2 - 7,00/5,00/2,40 -est le plus large.

Ce plateau d’ateliers est répé- La pépinière accueille En intérieur, un rideau en


té sur 3 niveaux. Rapportant 18 ateliers de 18m2. Ces latte translucide filtre les

ATELIER 35M2
le nombre d’ateliers avec une cellules sont pensées pour communication visuelle.
hauteur de 2,40m à 30. Un être occupées individuel- L’atelier peut profiter de la
atelier traversant de 100m2 et lement. Ayant un système transparence pour exposer
l’espace commun encadrent de filtre côté atrium, cet ses travaux ou filtrer les
l’atrium qui reprend la distri- espace de travail peut re- vues et se recentrer sans
bution des cellules. prendre un grand nombre être vue, tout en gardant
d’activités. Un espace une luminosité.
Les ateliers 18m2 et 35m2 mutualisé avec une cuisine
sont disposés sur le périmètre d’appoint rend le fonction- ATELIER 100M2 - 7,00/18,00/2,40
pour obtenir un maximum de nement global autonome.
lumière et de contacts avec Cet espace fait le lien entre
l’atrium et les salle d’exposition. Il
l’extérieur. La ventilation se fait ATELIER - 35M2 - 7,00/5,00/2,40 agit à double sens pouvant être
de façon naturelle car chaque abordé comme un atelier néces-
espace est traversant, les La pépinière accueille 9 sité une grande superficie, ou un
ateliers 18m2 donnant sur ateliers de ce volume. espace d’exposition en lien avec
la place et sur l’atrium et les Cette dimension offre la la balade publique. Il a une ambi-
valence qui peut varier à chaque
ateliers 35m2 sur l’intérieur possibilité d’installer un niveau, s’exprimant en espace
d’ilot et l’atrium. Les ateliers collectif de 2-3 personnes. publique ou privé.
sont facilement modulables, L’atelier présent en inté-
on peut passer d’un atelier de rieur d’ilot profite d’une
18m2 à 35m2 et vice verca. entrée de lumière due à
ATELIER 35M2 La densificiation des ateliers l’atrium. Ces ateliers se
augmente la diffusion, le par- retrouvent face aux cour-
tage, les interactions entre les sives du bâtiment Le-
individus. borgne là où le pincement

+11.10m

HSPoutre 2.1m

+10.70m +10.70m

HSP 2.4m

+9.20m
+10.70m

ATELIER 18M2

HS
ATRIUM

ATRIUM
L’atrium, situé au coeur de la
zone dense du projet offre
une respiration au bâtiment.
Ce puits de lumière permet
la distribution des ateliers
par une coursive continue et
permet aussi une relation à
travers les différents niveaux.
Véritable lieu de communica-
tion il sert aussi à la diffusion,
des vitrines permettent à la
fois de se montrer à travers
son travail, tout en conservant
un contrôle de l’intimité de
l’atelier par un filtre translu-
cide.

PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION


HS
SALLE D’EXPOSITION
SALLE D’EXPOSITION
BALADE PUBLIQUE
HS
ZONE DE GERMINATION

La circulation automobile est


maintenue jusqu’au grand

ZONE DE GERMINATION
atelier créant ainsi un soubas-
sement accueillant un atelier
de réparation vélos et l’entrée
du garage à vélos.
Rattachée à la serre en toi-
ture une zone de germination
organisée autour de l’expéri-
mentation et de la recherche
occupe la rampe.
La circulation est évidée sur
une partie pour permettre
l’accès aux véhicules haut et
la respiration de l’intérieur
d’ilot.

HS
PLAN R+7 (+17.7M)
+16.35m
+16.65m +17.55m

+16.05m
+16.05m

+16.65m

+17.55m

+17.55m +17.95m +17.55m


+17.55m +16.95m

1. 2. 3. 4. +17.95m 6. 7. 8.

+17.25m

+17.55m +17.55m
+17.55m
+17;25m
+17.85m

LÉGÉNDE
1. Accès Publique 7. Zone de Germination - 80m2
2. Pépinière Publique - 450m2
3. Atrium - 50m2
4. Café Restauration Rapide - 70m2
5. Stockage Réserve - 70m2
6. Pépinière Expérimentale - 400M2 PLAN R+7 (+17,70M)
HS
PÉPINIÈRE EXPÉRIMENTALE

Véritable laboratoire de re-


cherche dédié aux plantes
sous toutes ses formes, re-
pensant l’usage et la place
PRODUCED BY AN AUTODESK STUDENT VERSION des plantes dans notre quoti-
dien.
La pépinière permettra une

PÉPINIÈRE EXPÉRIMENTALE
large variété d’espèces, l’as-
pect recherche tend à faire
de cette pépinière végétale
un centre important de la
culture.

Cet espace couvert d’une


serre industrielle, peut s’ouvrir
en totalité transformant alors
la serre en grande toiture
végétalisée à ciel ouvert.

Le système structurel entend


garder les charges possibles
du parking. Pour se faire la
toiture du parking est retirée
dans un but de transparence
pour les voisins mais aussi de
décharger la structure.
Un maillage de poutres subdi-
visant le maillage initial redis-
tribue les charges sur les co-
lonnes exitantes. La position
des bacs de végétation est
alors induite par les poutres
inscrites dans ce maillage.

Vue Panoramique sur la Basse Ville


HS
PÉPINIÈRE PUBLIQUE

Dans le prolongement de
la pépinière expérimentale,
ce lieu est la vitrine des re-
cherches du laboratoire. Il
permet l’exposition des der-

PÉPINIÈRE PUBLIQUE
nières plantes et un service
d’achat et d’aide sur la bota-
nique, proposant des ateliers,
comme le bouturage, rempo-
tage etc…

Ce service cherche à aider


les carolos à prendre soin de
leurs plantes. Le but est de
remettre la nature au coeur
de la ville et des maisons.
Cette toiture entièrement ou-
vrable offre une vue sur toute
la ville et communique avec le
noyau du bâtiment à travers
l’atrium. Atrium qui met rela-
tion une fois de plus un es-
pace public avec les ateliers
de production.

La serre publiqe visible depuis


la place pousse les citoyens à
explorer et découvrir les créa-
tions et créateurs de la pé-
pinière. Le circuit esplanade,
balade publique, salle d’expo-
sition et pépinière publique
forme un circuit de décou-
verte reprenant l’ensemble
des productions du bâtiment.
+16.35m
5m +17.55m

+16.05m
+16.05m

+16.65m

+17.55m

+17.55m +17.55m
+17.55m +16.95m

+17.25m

+17.55m
+17.55m
5m
+17.85m

Vue Panoramique sur la Basse Ville

HS
HS
Atelier Reconversion - Université de Liège - Faculté d’Architecture

Réalisé par : Simon Berlan & Hugo Beneytout

Professeurs d’atelier : Benoit Vandenbulcke & Aloÿs Beguin

Année académique : 2019 - 2020

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