L 15 L Afrique
L 15 L Afrique
L 15 L Afrique
Introduction
Le continent africain couvre une superficie de 30,3 km2 pour une population de plus de 900
millions. C’est un continent qui fait face à de nombreux problèmes de développement en
raison de nombreux facteurs naturels et humains. Cependant, de nouvelles initiatives sont
mises en place depuis 2001 pour relancer le processus de développement du continent
africain.
Les problèmes économiques se caractérisent par une faiblesse de la production et par des
crises récurrentes. Par ailleurs, l’Afrique est du point de vue de la division internationale du
travail (DIT) , classé parmi les producteurs et exportateurs de matières premières car la
plupart des pays africains ne disposent d’industries suffisantes et capables de transformer
localement leurs matières premières. Ils subissent ainsi la détérioration des termes de
l’échange.
L’agriculture qui occupe les ¾ de la population est très fragile. Les raisons principales sont :
les aléas du climat, la pauvreté des sols et le sous-équipement des paysans. Les faibles
rendements entraînent entraînent une dépendance alimentaire chronique. L’élevage et la pêche
sont dominés par le système traditionnel. L’exploitation anarchique des ressources forestières
accentue la désertification.
Le secteur industriel est dominé par les secteurs des transformations avec des unités qui
parfois ne sont que des filiales des firmes internationales. A part l’Afrique du Sud et les pays
du Maghreb, l’industrie lourde est absente. L’artisanat est en recul engendrant des pertes
d’emploi que l’industrie n’a pu compenser.
Enfin, le commerce entre Etats africains est faible et ne représente que 7% de leur commerce
extérieur. Cette situation est due aux relations privilégiées entre les Etats et les anciennes
métropoles, à la macédoine monétaire, aux économies concurrentielles, à l’étroitesse des
marchés. Dans le commerce international, l’Afrique ne représente que moins de 3%.En plus,
l’endettement rend difficile la relance économique.
Sur le plan social, l’Afrique a les niveaux de développement les plus faibles de la planète. Au
plan démographique, il est aujourd’hui le continent dont la population s’accroît le plus
rapidement. La croissance annuelle qui est en baisse, dépasse 2% (2,23% pour 2005-2010),
alors qu’elle est désormais aux environs de 2% dans la majorité des pays du Tiers Monde.
La population s’accroît plus vite que les ressources .Ainsi, le poids démographique est à
l’heure actuelle plus une contrainte qu’un atout au développement. Les problèmes de
scolarisation, de prise en charge sanitaire, de famine, de malnutrition, de chômage,
d’environnement, d’urbanisation (explosion urbaine), etc. se posent avec acuité.
Le morcellement territorial de l’Afrique dont les frontières sont héritées de la colonisation ont
divisé les peuples et les richesses naturelles. L’Etat ne correspond pas toujours à une nation,
d’où sa remise en cause par des courants irrédentistes et séparatistes. Cet émiettement
politique constitue un handicap. De plus, certains pays sont enclavés.
Dans l’ensemble, les Etats africains ont aussi souvent démontré peu d’efficacité dans la
gestion (mauvaise organisation administrative, mauvais choix économiques, corruption
généralisée, etc.).
Tous ces problèmes ont ralenti l’essor économique, social et culturel des pays africains.
Depuis 2001 (Sommets de l’OUA de mars à Syrte et de juillet à Lusaka), les chefs d’Etat et de
gouvernement de l’Afrique ont adopté un nouveau programme de développement intitulé :
Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (NEPAD).Ce programme est issu
de la Nouvelle Initiative africaine , qui est une synthèse des plans Oméga du président
sénégalais Abdoulaye Wade et du Millenium African Plan (MAP) des présidents Tabo Mbéki
(Afrique du Sud) ,Olesegun Obasanjo (Nigéria) et Abdoul Aziz Bouteflika (Algérie).
Le NEPAD a pour but essentiel de combler le retard qui sépare l’Afrique des pays
développés. Il s’agit ,au demeurant , moins de financer des projets tous azimuts à coup de
milliards, mais de la « revendication par l’Afrique des investissements massifs des pays
développés dont les mécanismes sont à préciser , sans qu’il s’agisse nécessairement de crédits
ou d’aides.. ».
Dans sa stratégie, le NEPAD vise , d’une pat, le développement de l’Afrique à partir de pôles
régionaux (Afrique du Nord, Afrique de l’Ouest, Afrique de l’Est et Océan indien, Afrique
australe) et d’autre part, le développement du secteur privé par l’incitation aux
investissements privés étrangers et africains du contient et de la diaspora.
Pour ce faire, le NEPAD dégage , suite à une approche concerté avec les pays riches 10
priorités :la bonne gouvernance politique, la bonne gouvernance économique, les
infrastructures, l’éducation, la santé, les NTIC, l’agriculture, l’énergie, l’accès aux marchés
des pays développés et l’environnement
Conclusion