Aspects Généraux Sur Les Séismes
Aspects Généraux Sur Les Séismes
Aspects Généraux Sur Les Séismes
Civil/BPC 2011/2012
Introduction
Les séismes sont considérés depuis bien longtemps parmi les catastrophes naturelles les plus
coûteuses en termes de vies humaines et de biens matériels. Néanmoins, ces pertes ne sont pas
provoquées directement par les tremblements de terre, mais par l'écroulement des bâtiments
sur leurs occupants suite aux séismes.
C'est dans ce cadre que la majorité des nations développées ont établi un code et un règlement
parasismique qui permettrait non seulement d'empêcher l'écroulement des structures, mais
aussi d'assurer la continuité de leurs fonctionnements pour certains bâtiments de trait vital tels
que les hôpitaux, les centrales électriques, etc. …. Et c'est ainsi que le Maroc; à l'instar des
pays menacés par ce phénomène; a pu se procurer son propre règlement développé dans sa
dernière version du RPS2011.
Les instructions proposées par le règlement ne permettent pas uniquement de protéger les
constructions contre les tremblements de terre, mais aussi de le faire de la manière la moins
coûteuse possible: Et c'est là où réside le génie des ingénieurs. En effet, l'ingénieur génie civil
a pu concevoir un ensemble de paramètres permettant de réduire les effets du séisme sur les
structures.
L'un des plus importants de ces paramètres se nomme la ductilité qui est une propriété de
quelques matériaux tels que le béton et l'acier, et de certains systèmes structuraux. Ce
paramètre donne la possibilité aux structures de se déformer sous l'effet des charges sismiques
sans rupture. Cette propriété peut aussi se traduire par la capacité d'absorber l'énergie produite
par les séismes et de la dissiper sous forme de fissures et de déformations permanentes.
Dans cette étude, nous allons essayer de mettre un peu de lumière sur la caractéristique de la
ductilité en présentant en premier lieu un premier chapitre qui parlera des séismes, des causes
et des modes de rupture des structures sollicitées par les séismes.
Les chapitres 2 et 3 présentent la philosophie du calcul sismique des structures ainsi que le
concept de la ductilité selon les différents codes parasismiques.
Le chapitre 4 explique les méthodes de calcul des réponses sismiques d'une structure vis-à-vis
d'un séisme suivi du chapitre 5 qui aura le même objectif mais cette fois ci en utilisant le
logiciel de calcul SAFI.
Et en fin de compte, on donnera dans le chapitre 6 une illustration de cette étude par l'exemple
d'un bâtiment en portique calculé sous différentes degrés de ductilité.
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CHAPITRE 1 :
Aspects généraux sur les séismes
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A-Généralités:
1: Présentation des séismes:
Un séisme est une vibration du sol causée par une fracture brutale des roches en
profondeur créant des failles dans le sol et parfois en surface.
Les séismes sont, avec le volcanisme, l'une des manifestations de la tectonique des
plaques. L'activité sismique est concentrée le long de failles, en général à proximité des
frontières entre ces plaques. Lorsque les frottements au niveau d'une de ces failles sont
importants, le mouvement entre les deux plaques est bloqué. De l'énergie est alors stockée
le long de la faille. La libération brutale de cette énergie permet de rattraper le retard du
mouvement des plaques. Le déplacement instantané qui en résulte est la cause des séismes.
Après la secousse principale, il y a des répliques, parfois meurtrières, qui correspondent à
des petits réajustements des blocs au voisinage de la faille.
Figure 1.1
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-Sa magnitude : identique pour un même séisme, elle traduit l’énergie libérée par le
séisme. Elle est généralement mesurée par l'échelle de Richter. Augmenter la magnitude d’un
degré revient à multiplier l’énergie libérée par 30.
-Son intensité : qui mesure les effets et dommages du séisme en un lieu donné. Ce
n'est pas une mesure objective, mais une appréciation de la manière dont le séisme se traduit
en surface et dont il est perçu. On utilise habituellement l'échelle MSK, qui comporte douze
degrés. L'intensité n'est pas, contrairement à la magnitude, fonction uniquement du séisme,
mais également du lieu où la mesure est prise. En effet, les conditions topographiques ou
géologiques locales (particulièrement des terrains sédimentaires reposant sur des roches plus
dures) peuvent créer des effets de site qui amplifient l'intensité d'un séisme. Sans effet de site,
l'intensité d'un séisme est maximale à l'épicentre et décroît avec la distance.
La fréquence et la durée des vibrations : ces deux paramètres ont une incidence
fondamentale sur les effets en surface.
La faille provoquée (verticale ou inclinée) : elle peut se propager en surface. Un séisme peut
se traduire à la surface terrestre par la dégradation ou la ruine des bâtiments, des décalages de la
surface du sol de part et d'autre des failles, mais peut également provoquer des phénomènes
annexes tels que des glissements de terrain, des chutes de blocs, une liquéfaction des sols meubles
imbibés d’eau, des avalanches ou des raz-de-marée (tsunamis : vagues sismiques pouvant se
propager à travers un océan entier et frapper des côtes situées à des milliers de kilomètres de
l’épicentre de manière meurtrière et dévastatrice).
Figure 1.2
3: Effets induits:
Les phénomènes induits :
3-1: les mouvements de terrain :
Les séismes peuvent provoquer des glissements de terrain et des chutes de blocs par
modification des conditions de l'équilibre géotechnique. Ainsi un versant stable en situation
statique peut se trouver en déséquilibre sous sollicitation dynamique.
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Figure 1.3
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Etant donné leur importance, les sollicitations sismiques causent de sérieux dégâts
aux structures. Après chaque séisme important, le même constat se répète invariablement, des
erreurs récurrentes sont à l’origine de la majorité des dégâts et des effondrements des
constructions. Pourtant, ces erreurs sont aisément évitables par une conception parasismique
adéquate.
Les structures en portique sont considérées parmi les plus répandues dans les pays de la
méditerranée, notamment au Maroc. En effet, vu leur facilité d'exécution et leur coût
relativement réduit, ils constituent la solution adéquate pour les constructions à destination
d'habitat.
Le contreventement longitudinal des bâtiments est souvent réduit car la prise au vent
des pignons est moins importante que celle de la façade principale. Or, les charges sismiques
sont engendrées dans toutes les masses et dans toutes les directions, y compris la direction
longitudinale. Il convient donc de vérifier la présence d'un contreventement efficace dans les
deux directions principales. En effet, de nombreux effondrements de bâtiments sous séismes
sont dus à l'insuffisance du contreventement.
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Figure : 1.4
b) Etage souple:
Figure :1.5
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Figure :1.6
Répartir la rigidité au niveau souple d’une manière progressive (il y aura des
dommages mais réparables)
Figure :1-7
c) Poteaux courts :
Le « poteau court » est le phénomène que subissent les poteaux se trouvant dans l’étage ou
dans la zone du remplissage incomplet, cette nomination est due au fait que la hauteur des
poteaux en question est diminué par le fait du vide du non remplissage. Ceci engendre par la
suite une augmentation de leurs rigidité et reprendront donc une grande partie de l’effort
horizontal. Ceci peut engendrer un cisaillement alterné de ces poteaux ce qui cause
essentiellement leur effondrement.
La conception de poteaux courts peut avoir lieu dans plusieurs cas (exemple : locaux
commerciaux au rez-de-chaussée des bâtiments, vides sanitaires, poteaux du palier de
l’escalier).
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Le cisaillement latéral de ces poteaux peut causer l’effondrement immédiat des structures :
Figure : 1.9
Cette ruine peut également s’exprimer par la formation de rotules plastiques dans ces nœuds
poteaux poutres et s’il y’a manque de ductilité pour les éléments, il peut y avoir une rupture.
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Figure :1.10
Les murs de remplissage incomplets dans les bâtiments en phase d’exécution constituent
un autre cas de présence des poteaux courts.
Figure :1.11
Pour les voiles, les zones critiques se situent au niveau de leur base (rez-de-chaussée),
c’est là où il y’a risque de plastification pour ces éléments. Les régions situées à la base des
voiles, dans la direction verticale s’étendant de la base du mur sur une longueur lc définie
comme suit :
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lc = max (H/6, L)
avec H et L représentant respectivement la hauteur et la largeur du bâtiment.
DIMENSIONS :
Figure :1.12
Chainages et linteaux :
Ferraillage minimal :
Les éléments verticaux (trumeaux) sont armés par des aciers verticaux et des aciers
horizontaux. Le taux minimal de l’armature verticale et horizontale, à toute section est
égale à 0.20% de la section horizontale du béton. Le taux maximal est égal à 4%. Le
diamètre des barres utilisées ne doit pas dépasser 1/10 de l’épaisseur du mur.
L’espacement des barres verticales et horizontales est égal à :
s = min (30cm, 1 .5e) en zone courante
s = min (20cm, 1. 5e) en zone critique
avec e est l’épaisseur du mur
Les deux nappes doivent être reliées, et les barres horizontales l’extérieur, menues de
crochets à 135° ayant une longueur de 10 Ф.
Les chaînages verticaux aux extrémités sont constitués au moins de 4T1 0 ligaturés
avec des cadres avec un espacement de 10 cm.
Les chaînages horizontaux doivent avoir une section minimale d’acier égale à 3cm².
Les chaînages des linteaux sont constitués de 2T10 ancrés de 50 cm.
Dans les zones critiques, on dispose des chaînages minimums verticaux à chaque
extrémité de 4T12 avec des cadres en T6 espacés de 10 cm au plus.
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2) Structures en maçonnerie:
Les principales applications de la maçonnerie dans les structures consistent dans les
murs en maçonnerie, les blocs y sont liés par le moyen d’un mortier en ciment. Or, Lors d’un
séisme, le mur de maçonnerie est soumis à des poussées horizontales, mais les lits de mortier
sont incapables d’assurer une cohésion satisfaisante entre les blocs à maçonner qui se
disloquent, même pour des déformations modérées du mur. Le mortier est ainsi le lieu de
ruptures « fragiles ». Par ailleurs, les blocs eux-mêmes n’acceptent pratiquement pas de
déformation sans rompre (ce qui n’est pas le cas du béton armé, grâce à ses armatures). Ainsi
la dislocation partielle ou totale de la construction peut survenir pour des intensités locales du
séisme assez faibles, si on ne prend pas la précaution de confiner (encadrer) par des chaînages
appropriés chacun des panneaux de maçonnerie et chacune des ouvertures pour limiter les
déformations.
Ce qui caractérise les murs en maçonnerie, c’est qu’ils sont très rigides mais ils ne se
déforment pas sans rupture. Ainsi, lorsqu’un séisme a lieu, les murs en maçonnerie et les
ossatures béton armé (poutres- poteaux) bougent chacun à sa façon à cause du jeu existant
entre les deux, néanmoins, la déformation des ossatures est empêchée par la rigidité des murs
en maçonnerie, celle-ci éclate, mais avant de rompre, elle transmet un effort à la jonction
poteau-poutre, ce qui amorce la rupture de la tête de poteau et prépare l’effondrement de
l’ossature.
Figure 1.14 :Mécanisme de ruine des ossatures par jeu avec leur remplissage
de maçonnerie (Figure extraite de« Construire parasismique, Ed.
Parenthèses, Milan Zacek)
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a) Effet de bielle :
Figure 1.17
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Figure 1.18
Remarque :
L’interaction portique-remplissage sans joints de séparation peut avoir des effets destructeurs. En
effet, l’effort diagonal développé dans la maçonnerie induit au niveau des nœuds des efforts qui se
divisent en :
*une composante horizontale qui tend à cisailler le poteau, cette composante s’ajoute à l’effort
tranchant préexistant, ce qui peut causer sa rupture.
*une composante verticale qui tend à l’arracher.
b) Liaison maçonnerie-ossature :
Liaison efficace entre le remplissage et l’ossature difficile à obtenir, ce qui a pour effet
d’éclater des panneaux et de rendre la construction instable.
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Délestage des poteaux sous l’action des bielles comprimés qui est dû forcément
au « jeu » entre le béton et la maçonnerie (lorsque la maçonnerie est mise en place
après le décoffrage de la structure poteau-poutre en béton armé), qui a pour effet la
réduction de la résistance au cisaillement.
Figure 1.20
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Figure 1.21
Encadrement des ouvertures
Il convient de limiter la surface des panneaux qui participent au contreventement par des
trumeaux (la résistance du mur augmente en parallèle avec son épaisseur).
Figure 1.22
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Blocs creux : En zone sismique, pour les murs de contreventement, les blocs doivent
obligatoirement avoir une 3éme paroi au moins, les blocs à deux parois sont interdits.
Figure 1.23
Chaînage des murs en maçonnerie :
Le système de chaînage limite les déformations des panneaux et empêche la
maçonnerie de se disloquer, même si elle commence à fissurer, en la «
confinant ». Les armatures des chaînages doivent constituer un réseau continu
et résistant depuis les fondations jusqu’à la toiture.
La nécessité de confiner les murs de maçonnerie dans des chaînages de béton
armé pour éviter leur dislocation et leur projection hors plan exclut les
dispositions de type « mur courbes » de maçonnerie. Pour les murs courbes, il
faut utiliser des voiles de béton armé.
Pour limiter les déformations et empêcher la dislocation de la maçonnerie,
chaque panneau, chaque ouverture, doivent être « confinés » par un « cadre »
de béton armé résistant : des chaînages pour les panneaux et des encadrements
pour les ouvertures. Les dimensions des panneaux et ceux des ouvertures
doivent être modérés pour que la résistance soit effective.
Figure 1.24
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FERRAILLAGE REGLEMENTAIRE:
1. L’armature minimale d’un chaînage > 1.6 cm². Chaque angle de la section du
chaînage doit comporter au moins une barre. L’espacement entre deux barres
d’une même nappe ne doit pas excéder 20 cm.
2. Tout chaînage, horizontal ou vertical, doit comporter des armatures
transversales d’espacement n’excédant pas 25 cm.
3. Les linteaux qui limitent à la partie supérieure l’ouverture des fenêtres ou des
portes, ont une épaisseur minimale égale à 8 cm et s’appuient sur la
maçonnerie sur une largeur égale au maximum de (1/10 de la porté, 30 cm) de
chaque coté de l’ouverture.
4. Les encadrements verticaux, en béton armé, des baies et ouvertures présentant
une dimension maximale inférieure à 1 .5m doivent avoir une épaisseur
minimale égale à 7 cm. La section d’acier des deux éléments verticaux doit
équilibrer un effort de traction égal à 85 KN.
5. Les encadrements peuvent être réalisés en métal sous réserve de présenter une
résistance à l’attraction au moins égale à celle exigée des encadrements en
béton.
3) Structures en acier:
- Les dommages observés après un séisme :
Plastification des barres se qui entraine flambage ou cloquage, parfois le déversement
de la forme de l’élément.
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1) Torsion d’ensemble :
La torsion des structures est parmi les phénomènes qui peuvent causer de sérieux
dommages si on ne met pas en pratique les dispositifs aptes à l’éviter. En fait, la torsion des
structures résulte de l’apparition de moments de torsion, ce qui est dû principalement à :
Les bâtiments qui ont des murs de stabilité horizontaux mal localisés présentent deux
parties : partie rigide qui engendre une action et une partie souple qui crée une
réaction. Ainsi, lors d’une secousse, une partie a tendance à résister, par contre l’autre
suit le mouvement du séisme, ce qui a pour conséquence l’explosion des angles
(poteaux) ou bien des parties d’un bâtiment.
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des zones rigides .Il en résultent de fortes concentrations d'efforts dans les angles
rentrants.
Figure 1.31
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Figure 1.32
Remarque :
Pour le retrait de l’étage, il suffit que la structure change progressivement ou bien il suffit de mettre
des poutres (structure continue donc pas d’angle).
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Remarque:
Le problème de disposition des armatures de confinement sera bien détaillé par la suite dans le
chapitre 3 "Aspect de la ductilité dans le calcul sismique".
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Tant qu’il ne reçoit que les charges verticales permanentes (poids de la construction, des
équipements, des occupants…), le béton armé peut présenter certains défauts qui restent
cachés (ou non). Dès qu’il est secoué par un séisme, tous les défauts sont causes de
dégradations accélérées faute de cohésion parfaite des deux matériaux qui le composent, le
béton et les armatures, et la désagrégation se propage parfois jusqu’à la ruine.
Exemples :
Lors d’un séisme violent, l’adhérence béton-armatures, même bien réalisée, va sans doute
commencer à se dégrader à certains endroits, mais ça doit pouvoir se faire progressivement à
chaque secousse. Si le projet est « parasismique » et si le chantier a été réalisé en respectant
les prescriptions techniques, les premiers dommages se produiront « aux bons endroits »
(ceux qui ont été prévus par l’architecte et l’ingénieur), et au lieu de provoquer la ruine, ils «
freineront » les mouvements du bâtiment sans risque d’effondrement pour les éléments qui
portent les planchers (poteaux et murs).
On respecte les normes, les quantités, les prescriptions. On ne triche pas. Le béton ne
doit pas être trop peu résistant (résistance caractéristique de moins de 22 MPa) et des
armatures de limite élastique fe=500 Mpa.
Pour une bonne adhérence béton – armatures en prévision d’un séisme violent :
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Les zones plastifiées, appelées « rotules plastiques », doivent se former d'abord entre les
appuis des éléments de franchissement et non pas dans les poteaux ou dans les nœuds.
Figure 1.40
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Figure 1.41 : Rupture de poteaux d'une Figure 1.42 : Rupture fragile des poteaux
construction ne respectant pas le principe et des poutres entraînant l'effondrement de
" poteau fort-poutre faible"(séisme de l'ouvrage (séisme de Spitak, Arménie,
Tokachi-Oki, Japon, 16.5.1968). 7.12.1988).
Remarque :
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Figure 1.43
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Figure 1.46
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6) Effets de site :
a) Mise en évidence :
L’effet de site est parmi les principales causes qui peuvent causer la destruction et
l’effondrement des constructions si l’on n’en tient pas compte.
En effet, il est bien connu que l’intensité du séisme et le degré de dommages qu’il peut causer
aux structures sont inversement proportionnelles à la distance de la structure en question de
l’épicentre du séisme car l’accélération et la vitesse de propagation des ondes sismiques sont
progressivement atténuées par rapport à leurs valeurs d’origine. Néanmoins, cette règle est
particulièrement démentie par le phénomène des effets de site.
Figure 1.47
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Le phénomène peut avoir d’autres conséquences telles que la liquéfaction du sol, les
glissements des terrains, les éboulements rocheux etc. ……
Effet topographique :
Cet effet peut avoir lieu lorsque la zone où se trouve la structure possède des reliefs de
différentes formes. Le cas commun est celui de la construction sur falaises ou bien sur
pentes où les ondes sismiques sont piégées puis réfléchies et les amplifications peuvent
alors atteindre un ordre de grandeur de 500%.
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Figure 1.51 :Implantation à la frontière entre roche et sol mou : ce qui induit
une action sismique importante
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b) Effets induits :
L’effet de site peut avoir des résultats catastrophiques sur les différentes constructions,
qu’elles soient parasismiques ou non, d’où la nécessité d’en tenir compte dés les premières
étapes du projet. Ces effets peuvent être classés en trois types :
1. Liquéfaction du sol
2. Glissement des terrains
3. Eboulement des roches
Figure 1.52
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Figure 1.53 : Alaska, USA 1964 Figure 1.54 :Kobé, Japon 1995
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Dans le RPS 2011, on classifie les sols selon leurs caractéristiques mécaniques et
géophysiques. Ces derniers vont nous permettre de trouver la bande de fréquence critique
pour chaque type de sol et les comparer avec la fréquence de la construction se trouvant dans
la zone en question.
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Tableau 1-1
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S’il arrive que la fréquence propre de la structure coïncide avec cette bande de fréquence, on
aura alors le phénomène de résonnance.
Figure 1.57
Les bâtiments 1 et 3 sont en sécurité, alors que le bâtiment 2 sera exposé en permanence à
des amplifications des excitations, ce qui conduira en fin de compte à sa rupture.
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3 ≤ f0 ≤ 6,333 Hz
0,157 ≤ T ≤ 0,33s
Cette donné est très importante, car elle nous permet de déterminer en connaissant le domine
des périodes l’intervalle des hauteurs permises pour le bâtiment. Cette relation est exprimée
dans le RPS 2011 sous plusieurs formules selon le système structural utilisé.
Tableau 1-2
Donc un tel bâtiment peut comporter 1 étage ou bien en dessus de 3 étages (en considérant
que la hauteur de l’étage est de 3m) afin d’éviter la rupture par résonnance.
Si on considère le même bâtiment mais contreventé cette fois ci par des voiles de
longueur de 10m par exemple, les résultats sont les suivants :
Dans ce cas, le bâtiment doit comporter ou bien un seul étage ou bien plus de quatre étages.
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Rupture observée :
Les observations sur site après les séismes ont conduit à la conception parasismique des
fondations, comportant, en général, deux étapes principales. D’une part, l'évaluation de la
résistance à la liquéfaction affecte principalement le sol de fondation et peut conduire le
système fondation/superstructure à un état limite ultime (rupture des éléments structuraux,
déplacements et/ou rotations excessifs, perte de fonctionnalité de la structure ...).
Figure 1.58 :Pieu dénudé sous l’effet d’un Figure 1.59 :Cisaillement de pieux
phénomène de liquéfaction. découverts suite à
(Séisme de Kobé, 1995) un phénomène de liquéfaction.
(Séisme de Kobé, 1995)
D’autre part, l'évaluation de la capacité portante sismique des fondations, phénomène mis
en évidence après le séisme de Guerrero – Michoacán (Mexique, 1985) , où un nombre
important de ruptures de fondations ont eu lieu accompagnées de grands déplacements
verticaux, de grandes rotations permanentes et le développement d’un mécanisme de rupture
dans le sol sans l’apparition de liquéfaction.
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Pour s'assurer que les forces résultant de l'action sismique pourront bien être diffusées
dans le sol, il convient donc d'étudier leur transmission à travers toute la fondation.
La plupart du temps, les parois ou les colonnes sont encastrées dans une structure de
fondation comprenant un ou plusieurs sous-sols («caissons rigides»), ou dans un radier
massif. Comme les points d'encastrement tendent à se plastifier, il faut faire en sorte que les
efforts de sur résistance auxquels ils sont soumis selon les termes de la méthode du
dimensionnement en capacité puissent être repris par les fondations et reportés dans le sol
sans que ni le sol ni les fondations ne se plastifient . Les fondations devraient toujours rester
dans un état élastique, car les déformations plastiques à leur niveau occasionnent
généralement des déplacements et des sollicitations incontrôlés dans les étages supérieurs. De
plus, il est bien plus difficile d'exécuter des réparations au niveau des fondations que dans les
étages supérieurs.
Figure 1.61
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CHAPITRE 2:
Calcul sismique des structures
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La réglementation parasismique est l’outil qui permet aux structures de résister aux séismes
d’une façon calculée et non aléatoire. Dans ce cadre, les objectifs visés sont :
Pour ce faire, le contexte réglementaire représenté au Maroc par le RPS, définit une certaine
philosophie de calcul à adopter en face des différents séismes et pour les différents types de
construction.
En général, la bonne conception sécuritaire des structures fait intervenir trois notions
essentielles : la rigidité, la résistance et la ductilité. Mais ces paramètres interviennent selon
le mode et le niveau de sécurité requis, ainsi on distingue :
Pour un séisme à faible intensité, on est quasiment sûr que le comportement de la structure
restera dans le domaine élastique, aucune déformation n’est tolérée, le calcul doit permettre de
conférer à la structure d’un bâtiment courant une rigidité suffisante afin d’éviter les
dommages dans les éléments structuraux et non structuraux ce qui va nous permettre de
contrôler les déformations, ceci peut se réaliser par le bon choix des dimensions des sections
ainsi que celui des matériaux utilisés.
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c) SÉISMES VIOLENTS :
Pour un séisme violent, le comportement de la structure évolue essentiellement dans le
domaine plastique, la structure doit être dotée en plus de la rigidité et de la résistance, de la
ductilité qui lui permettrait de résister aux mouvements sismiques sans s’effondrer. Ainsi, on
tolère qu’il y’ait déformation dans les éléments structuraux et non structuraux à condition
qu’il n’y’ait pas d’effondrement.
Dans ce cas, un comportement ductile est favorable car il permet de dissiper l’énergie
introduite sous forme de déformation plastique.
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Figure 2.3
Correspond à un séisme modéré, la structure subit des dommages mais qui sont réparables ce
qui ne demande aucun renforcement de la structure .la fonctionnalité de la structure est peu
affectée mais elle peut être rétablie peu de temps après le séisme.
Figure 2.4
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Correspond à un séisme violent, la structure subit à un dommage important mais sans effondrement,
la fonctionnalité de la structure n’est plus garantie.
Figure 2.5
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CHAPITRE 3:
Concept de la ductilité dans le calcul
sismique
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I-Définition :
Avant 1960, la notion de la ductilité a été utilisée seulement pour la caractérisation du
comportement du matériau, après les études de BAKER dans la conception plastique et les
travaux de recherches dans les problèmes sismiques de HOUSNER, ce concept s’est étendu
au niveau de la structure et est devenu associé avec les notions de résistance et de rigidité de
la structure globale. Pour une structure, la ductilité désigne la capacité de se déformer
inélastiquement sans rupture, c’est également la capacité à absorber de l’énergie due à un
tremblement de terre et de les dissiper sous forme de déformations inélastiques
48
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Figure 3.1
Figure 3.2
49
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Pour ce niveau de ductilité, la structure peut évoluer dans le domaine plastique au cours du
mouvement sismique grâce à des prescriptions spéciales, avec une protection raisonnable
contre toute rupture prématurée.
50
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ductilité
Défavorable Favorable
- -résistance élevé des armatures - la résistance élevée de la
tendues compression du béton
- -l’effort normal dans les poteaux - pourcentage élevé des armatures
(rupture fragile) comprimées.
- -confinement transversal des
éléments en béton armé par des
cadres ou par des spirales.
Ductilité locale :
La ductilité locale est assurée par le respect d’exigences particulières pour chaque matériau,
ces exigences concernent :
Béton :
Sable : Il est interdit d’utiliser du sable de rivière non lavé (la présence de boue en
fines particules). L’utilisation du sable de mer est interdite (corrosion des armatures).
Le sable de pouzzolane doit être humidifié (sinon le sable va absorber une partie
importante de l’eau de gâchage destinée à l’hydratation du ciment).
Gravillons : Pour le béton destiné aux chaînages, les gravillons utilisés doivent être de
granulométrie 5/15.
Béton prêt à l’emploi : Celui-ci doit avoir une résistance caractéristique à la
compression d’au moins 22Mpa. Les ajouts d’eau sur chantier sont interdits. Même si
ceux-ci sont « pratiques » pour fluidifier le béton, ils réduisent considérablement sa
résistance.
Béton fait sur place : Le dosage en ciment doit être au minimum de 350 kg/M3. La
quantité d’eau doit être limitée au strict minimum pour permettre la mise en œuvre du
béton.
Acier :
Les armatures utilisées pour les ouvrages en béton armé doivent être de « haute
adhérence ».
La nuance de l’acier doit être supérieure à 500Mpa.
L’acier utilisé doit avoir un allongement plastique uniforme (au moins égale 5%).
51
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Ductilité globale :
La ductilité globale d’une structure est atteinte par le respect des conditions relatives à la
ductilité locale et la condition spécifique assurant la formation d’un mécanisme global (cet
objectif vise à éviter la formation d’un mécanisme local de type « étage faible » c'est-à-dire
concentration des rotules plastiques dans un seul étage).
Les ossatures en portiques doivent être conçues pour que les rotules plastiques se forment
dans les poutres et non dans les poteaux, mais cet objectif n’est pas requis à la base de
l’ossature et au plancher supérieur des bâtiments car les rotules plastiques qui se forment dans
ces endroits de la structure n’entraînent pas la formation d’un mécanisme de ruine.
Figure 3.4
52
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53
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Tableau 3-1
Des risques de séisme faibles, définis par des petites périodes ( T≤ 0,2s)
Des structures régulières de hauteur de moins de 60 m et avec T < 2s
Quelques structures irrégulières mais avec une hauteur de moins de 20m et de
T < 0,5 s.
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Remarque :
La méthode dynamique n’a pas de limites, c’est pourquoi le code canadien, pour réglementer ceci
préconise que la force de cisaillement calculée par l’analyse dynamique ne doit pas être inférieure à
80% de celle déterminée par la méthode de l’analyse statique équivalente. Ceci dans le cas
d’irrégularités de la structure où l’analyse dynamique est nécessaire.
Dispositif R Dispositif Rd R0
Tableau 3-2
55
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1-La structure du bâtiment est approximativement symétrique en plan par rapport à deux
directions orthogonales, en ce qui concerne la raideur latérale et la distribution de la masse.
2-La configuration en plan est compacte ; elle ne présente pas de formes complexes comme
par exemple des formes en H, I, X, etc. La somme des longueurs des parties entrantes ou
entaillées, dans une direction considérée, ne dépasse pas 25 % de la longueur totale du
bâtiment dans cette direction.
3-La configuration en plan est compacte et délimitée principalement par un contour polygonal
curviligne convexe. Lorsqu’il existe des retraits par rapport à ce contour et que ceux-ci
affectent notablement les symétries demandées en (1) ci-avant, sans affecter notablement la
rigidité du diaphragme constitué par le plancher, alors la surface de ces retraits doit rester
inférieure à 6 % de la surface délimitée par le contour polygonal curviligne convexe
enveloppe.
L’élancement de la section en plan du bâtiment ( Lx / Ly ) ne doit pas être supérieur à 4.
4-À chaque niveau, y compris dans la hauteur des fondations, et pour chaque direction de
calcul x ou y, l’excentricité structurale doit vérifier les relations, écrites ci-dessous pour la
direction de calcul y :
eox ≤ 0,30 rx
rx ≥ 0,3 Lx
avec :
eox la distance entre le centre de gravité G et le centre de torsion C en projection
sur la direction x perpendiculaire à la direction y considérée .
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Lorsque l’ouvrage présente des retraits, il est conseillé de respecter les dispositions
suivantes :
- Dans le cas de retraits successifs maintenant une symétrie axiale, le retrait
total d’un étage dans chaque direction n’est pas supérieur à 20 % de la
longueur totale de l’étage précédent dans cette direction.
57
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- Dans le cas d’un seul niveau de retrait situé dans les 15 % inférieurs de la
hauteur totale de la structure principale, le retrait total n’est pas supérieur à 50
% de la dimension en plan du niveau inférieur.
- Dans le cas de bâtiments à retraits d’étage non symétriques, la somme des
retraits de chaque étage n'est pas supérieure à 30 % de la dimension en plan à
la base et chaque retrait n’excède pas 10 % de la dimension en plan de l’étage
immédiatement inférieur.
Fb = λ.SdT1W
Avec :
58
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où :
Sd(T) est l'ordonnée du spectre de calcul, qui est normalisé par g ;
a est le rapport entre l'accélération de calcul au niveau du sol ag et l'accélération de la
pesanteur (a = ag/g),
q est le coefficient de comportement,
kd1, kd2 sont des exposants qui influencent la forme du spectre de calcul pour une
période de vibration supérieure à TC et TD respectivement.
Tableau 3-3
59
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Tableau 3-4
Dans le cas où le mode fondamental est déterminé par une méthode de calcul dynamique des
structures (par exemple : la méthode de Rayleigh), la valeur de q peut être prise égale à :
Avec :
60
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Tableau 3-5
61
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B-6) Matériaux :
Béton :
L’utilisation de qualités de béton inférieures à C 16/20 pour la classe DC «L» ou inférieur à
C 20/25 pour les classes DC «M» et DC «H» n’est pas autorisée.
Acier pour armatures :
Sauf pour les cadres, les étriers ou les épingles, il n’est permis d’utiliser que des aciers à
haute adhérence dans les zones critiques.
q = q0 kD kR kw kη ≥ 1,5
avec :
qo valeur de base du coefficient de comportement, dépendant du type de structure
kD coefficient dépendant de la classe de ductilité
kR coefficient dépendant de la régularité en élévation de la structure
kw coefficient reflétant le mode de rupture prédominant dans les systèmes à murs
kη coefficient reflétant la densité de cloisonnement et autres éléments secondaires
participant à la dissipation d’énergie.
Tableau 3-6
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1,00 pour DC « H »
0,75 pour DC « M »
0,50 pour DC « L »
Le facteur kR, dépendant de la régularité en élévation doit prendre l’une les
valeurs :
a0 = ΣHwi ⁄Σlwi
avec :
Hwi hauteur du mur i,
lwi longueur de la section du mur i.
La longueur d’ancrage lb,net des armatures des poteaux ancrées dans un nœud poteau-
poutre doit être mesurée à partir d’un point situé à une distance égale à kb.dbL de la
face inférieure de la poutre (voir Figure 2.1), afin de prendre en compte la longueur
sur laquelle la limite élastique se trouve dépassée en raison des déformations cycliques
post élastiques imposées, avec :
63
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Figure 3.6
64
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avec :
dc la plus grande dimension de la section du poteau,
lcl longueur libre du poteau.
Espacement (poteaux) :
Avec :
bo dimension minimale du noyau de béton,
65
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Dispositions particulières
La largeur des poutres ne doit pas être inférieure à 200 mm.
Avec :
dc la plus grande dimension de la section du poteau,
lc la longueur libre du poteau.
Espacement (poteaux) :
66
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Avec :
bo dimension minimale du noyau de béton,
dbL diamètre des armatures longitudinales.
Dispositions particulières :
Avec :
dc la grande dimension de la section du poteau,
lcl longueur libre du poteau.
Avec :
bo dimension minimale du noyau de béton,
dbL diamètre des armatures longitudinales
67
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Dans les zones critiques, les conditions minimales suivantes doivent être respectées :
Des armatures de confinement de diamètre au moins 6 mm doivent être
prévues avec un espacement spécifié pour chaque classe de ductilité, afin
d’assurer un minimum de ductilité, et d’empêcher le flambement local des
barres longitudinales.
La forme des armatures de confinement et la disposition des épingles doivent
être choisies de telle sorte qu’elles produisent dans la section du poteau un
effet de contraintes triaxiales.
Lorsque la hauteur des remplissages est inférieure à la hauteur libre des poteaux adjacents, les
dispositions suivantes doivent être prises :
La hauteur totale du poteau est considérée comme zone critique et doit être armée
avec la quantité et le type de cadres requis pour les zones critiques.
Les armatures transversales qui reprennent cet effort tranchant doivent être placées
sur la longueur de poteau qui n’est pas en contact avec les remplissages, et
prolongées dans la partie de poteau en contact avec ces remplissages sur une
longueur hc (dimension de la section du poteau dans le plan du remplissage).
Si la longueur de poteau qui n’est pas en contact avec le remplissage est inférieure à
1,5 hc, l’effort tranchant doit être repris par des armatures disposées selon deux
diagonales.
Lorsque les remplissages s’étendent sur toute la longueur libre des poteaux adjacents,
il faut distinguer deux cas :
S’il y a des murs en maçonnerie des deux côtés du poteau, dans le plan
de l’ossature, aucune disposition supplémentaire n’est nécessaire.
S’il y a un mur en maçonnerie d’un seul côté du poteau (ceci est le cas
de tous les poteaux d’angle), la hauteur totale du poteau doit être
68
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Nœud poteau-poutre :
Dispositions particulières :
a) Classe DC « H » :
b) Classe DC « M » :
c) Classe DC « L » :
L’armature horizontale de confinement dans les nœuds poutre-poteau doit être égale à celle
disposée dans les zones critiques du poteau.
La hauteur hcr de la zone critique au-dessus de la base du mur peut être estimée comme suit :
hcr= max ( lw ; Hw / 6 )
mais 2 lw
hcr≤ hs pour n ≤ 6 niveaux
2hs pour n ≥ 7 niveaux
hs : Hauteur libre de chaque niveau et où la base est définie comme étant le niveau des
fondations ou de l’encastrement dans le soubassement, en présence de diaphragmes et de
murs périphériques adéquats.
69
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La faible résistance à la traction, ainsi que la faible ductilité de la maçonnerie non armée,
limitent son utilisation dans les zones de forte sismicité. Toutefois, son association avec des
armatures peut assurer une ductilité plus importante et limiter la dégradation de la résistance
sous l’effet des actions cycliques. De telles améliorations des propriétés peuvent être prises en
compte dans le dimensionnement.
En fonction du type de maçonnerie utilisée pour les éléments résistants aux séismes, les
bâtiments en maçonnerie doivent être classés dans l’un des types de construction suivants :
a) constructions en maçonnerie non armée,
b) constructions en maçonnerie chaînée,
c) constructions en maçonnerie armée,
d) constructions avec des systèmes de maçonnerie armée.
e) constructions avec ossature et remplissage a posteriori.
Tableau 3-7
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Les liaisons entre les planchers et les murs doivent comporter des tirants en
acier ou des chaînages périphériques adéquats en béton armé.
La maçonnerie non armée n’est autorisée que si les conditions suivantes sont
simultanément satisfaites :
— ag < 0,12 g ;
— bâtiments de 2 niveaux au plus au dessus du sol (R+1), avec comble
éventuel ;
— hauteur libre de chaque niveau ≤ 3,0 m
C-1) Matériaux:
a) Béton:
Il est demandé que le béton utilisé pour les constructions en zones sismiques ait un
comportement stable sous de grandes déformations réversibles.
Les caractéristiques mécaniques doivent être conformes au règlement en vigueur de
béton armé, Toutefois la résistance à la compression doit être supérieure 22 à MPa.
b) Acier:
71
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a) Armatures longitudinales:
a-1) Ductilité ND1:
En complément aux règles imposées pour ND1 ci dessus, les conditions suivantes doivent
être satisfaites :
La section des armatures comprimées dans une zone critique ne doit pas être
inférieure à la moitié de la section des armatures tendues dans cette zone.
L’emploi des coudes ou crochets dans les poteaux n’est permis que dans certains cas,
telle que pour la liaison avec la semelle ou au voisinage d’une surface libre. Dans de
tels cas les ancrages d’extrémité sont assurés par des coudes droits et des dispositions
doivent être prises pour éviter les poussées au vide.
Au moins 0.25 de la section des armatures supérieures de flexion disposées aux
extrémités de l’élément doit être prolongée sur toute la longueur de celui-ci.
Dans le cas où une poutre en T ou en L solidaire d’une dalle croise une autre poutre
similaire sur un poteau, on peut disposer dans la dalle, de chaque coté de l’âme 1/8 de
la section des armatures tendues, la largeur de la bande est égale à 2 fois l’épaisseur
de la dalle pour les poteaux de rive et 4 fois l’épaisseur pour les poteaux intérieurs.
b) Armatures transversales:
Le but est de confiner le béton pour augmenter sa résistance d’adhésion et de résister aux
forces de cisaillement.
72
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b-2) Recommandations:
Les extrémités du poteau sur une longueur lc égale à la plus grande des longueurs
suivantes :
73
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74
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Les forces sismiques horizontales agissant sur les masses de la structure sont représentées
par la force équivalente de cisaillement à la base agissant dans la direction du calcul.
La force sismique latérale équivalente représentant la réponse élastique F doit être calculée à
l’aide de la formule suivante :
F= υSDIW/K
Avec :
υ = le coefficient de vitesse de zone donné dans le tableau de l'annexe
S : le coefficient du site donne par le tableau 5.2
D : le facteur d’amplification dynamique donné par le spectre d’amplification dynamique ou
le tableau de l'annexe.
I : le coefficient de priorité donné dans le tableau de l'annexe
K : le facteur de comportement donne dans le tableau de l'annexe
W : la charge prise en poids de la structure
La charge W de la structure correspond à la totalité des charges permanentes G et une fraction
q des charges d’exploitation Q en fonction de la nature des charges et leur durée. On prend :
W= G +ψ Q
Le coefficient ψ est donné au tableau suivant:
Tableau 3-8
75
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La force sismique latérale totale F doit être répartie sur la hauteur de la structure de la
manière suivante :
Une partie Ft de la force F est affectée au sommet du bâtiment ; le reste (F-Ft) doit être
réparti sur tous les niveaux y compris le dernier niveau selon la formule suivante :
Avec:
76
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Chapitre4 :
Evaluation de l’effort
sismique
77
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Cependant, ce calcul peut se faire par plusieurs méthodes selon les conditions de géométrie
et de régularité de la structure. On s’intéressera dans cette étude à deux de ces méthodes qui
sont également prises en compte dans le règlement marocain RPS2011 : la méthode linéaire
dynamique basée sur l’étude des différents modes de vibration de la structure et la méthode
non linéaire dite « méthode statique équivalente ».
Figure 4.1
78
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Y’ : sa vitesse.
L’équilibre des forces que subit la masse m donne l’équation de mouvement suivante :
Avec : ω² = K/m
La solution de l’équation diffère selon le type de régime ; forcé ou bien libre et selon le cas
de présence ou d’absence d’amortissement. Dans notre cas, on considérera le cas des
oscillations avec amortissement (précisément sous amorti) sous une sollicitation p(t)
quelconque.
La solution de l’équation dans le cas général est donnée par l’intégrale de DUHAMEL :
Avec :
79
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Les déplacements v(t), u(t) et vs(t) sont mesurés par rapport à un référentiel absolu. Ces
Figure : 4-2
trois déplacements sont liés par la relation :
En dérivant l’équation (1) deux fois par rapport au temps et en l’injectant dans l’équation
précédente on aboutit à :
C p(t)
u’’ + m u’ + ω²u = m
On voit qu’on se ramène à l’étude d’un oscillateur simple dans le repère relatif en
supposant la masse soumise à une force fictive p(t)= - mvs’’(t) proportionnelle à
l’accélération absolue du point d’appui A.
La solution est donnée par l’intégrale de DUHAMEL qui prend la forme suivante en
remplaçant p(t) par son expression :
80
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Avec :
Ce type d’oscillateur regroupe l’ensemble des structures qu’on étudiera par la suite .Pour plus
de simplifications on supposera que les masses des étages sont régulièrement réparties, ce qui
va permettre de ramener la masse totale des étages aux masses concentrées dans les nœuds
comme illustré dans la figure suivante :
Figure : 4.3
Dans les conditions d’usage, chaque nœud possède dans l’espace six degrés de liberté :
trois translations et trois rotations. Mais en pratique, on travaillera sur un système plan et on
ne fera l’étude que du mouvement transrationnel horizontal. Néanmoins, les valeurs du
mouvement vertical induit du séisme peuvent être obtenues en multipliant les données du
mouvement horizontal par un rapport de 2/3.
81
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{u(t)} = [φ ]. { η } (2)
([K] –ωi²[M]).{ φ i }= { 0 }
ωi est la pulsation du mode propre considéré. Les vecteurs sont obtenus en fixant une
valeur des composantes du vecteur et en déduisant les autres valeurs. On obtient par la
suite la matrice [φ] des vecteurs propres.
En découplant l’équation de mouvement par la relation (2), on obtient :
[M] [φ] {η’’} + [C] [φ] {η’} + [K] [φ] {η} = {F(t)}
Le vecteur {F(t)} n’est autre que le vecteur des masses multiplié par le scalaire
v’’s(t) accélération du sol.
En multipliant les deux membres de l’équation précédente par t[φ] on a :
t[φ] [M] [φ] {η’’} +t[φ] [C] [φ] {η’} + t[φ] [K] [φ] {η} = - t[φ] {M} v’’s(t)
82
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Ou encore :
𝐜̅ 𝐢 − 𝐭[𝛟] {𝐌}𝐯’’𝐬(𝐭)
η’’i + η’i + ωi² ηi = iéme ligne de ( )
𝐦̅𝐢 𝐦̅𝐢
l a solution de cette équation est obtenue soit par l’intégrale de DUHAMEL, soit en utilisant
le spectre de réponse afin de simplifier la tâche de calcul.
Spectre de réponse :
Une fois les pseudo-accélérations obtenues, on peut avoir les accélérations pour chaque
étage en multipliant chaque pseudo-accélération par le vecteur propre {φi} du mode considéré
83
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Figure : 4.4
Figure : 4.5
Le spectre de réponse fournit ainsi les pseudo-accélérations, ce qui permet de calculer les
forces appliquées à chaque élément par la relation :
84
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Fmax = M β (T1)
On peut également déduire les déplacements de chaque étage en utilisant la relation liant
accélération et déplacement pour un système linéaire :
U’’(t)= ω².U(t)
Cependant, il existe des spectres de réponse donnant directement les valeurs des déplacements
η(t) en fonction des périodes T comme figuré dans ce qui suit :
Figure : 4.6
85
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Figure : 4.7
Il existe néanmoins des formules empiriques permettant de calculer les périodes limites des
différents domaines TB, TC, TD, TE, TF
Pour des périodes de vibration au delà de TE, les ordonnées du spectre de réponse élastique
en déplacement sont données par :
86
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S : paramètre du sol.
η : coefficient de correction de l’amortissement (η = 1 pour 5 % d’amortissement)
D’où on déduit les forces maximales appliquées sur chaque étage au moyen de la relation :
{F} = [ K ] . {u}
Donc en résumé, pour déterminer les déplacements ou les fores appliquées sur les éléments
d’une structure, il faut :
Cette méthode est la plus utilisée vu sa simplicité et le fait qu’elle nous évite des calculs trop
fastidieux. Néanmoins, elle ne peut être utilisée que si certaines conditions sont vérifiées.
87
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Figure : 4.8
𝛖𝐒𝐃𝐈𝐖
𝐅𝐛 =
𝐊
Avec :
υ = le coefficient de vitesse des zones donné dans l’annexe 1
S : le coefficient du site donné dans l’annexe 2 .
D : le facteur d’amplification dynamique donné par le spectre d’amplification dynamique
d’annexe 3 .
I : le coefficient de priorité donné dans l’annexe 4 .
K : le facteur de comportement donné dans l’annexe 5 .
W : la charge prise en poids de la structure
La charge W de la structure correspond à la totalité des charges permanentes G et une fraction
q des charges d’exploitation Q en fonction de la nature des charges et leur durée. On prend :
W= G +ψ Q .
La structure doit être régulière avec une période fondamentale T < 2s ou bien
le nombre d’étage doit être limité à 2O étage (H < 60m).
La rigidité ne doit pas varier d’un étage à un autre de plus de 30%.
La résistance ne doit pas varier d’un étage à un autre de plus de 20%.
La masse des étages ne doit pas varier de plus de 50% d’un étage à un autre.
88
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CHAPITRE 5 :
Présentation du logiciel SAFI
89
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1. une analyse statique équivalente avec la méthode des forces latérales équivalentes.
Dans ce chapitre, nous allons essayer de détailler un peu les différentes étapes de la
création et du calcul d’une structure en béton armé ainsi que son analyse statique et modale
par l’usage du logiciel.
Etape 1 : Création du modèle :Cette étape se fait en utilisant les différentes barres d’outils de
modélisation
Figure 5.1
90
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Figure 5.2
Figure 5.3
91
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Figure 5.4
Figure 5.5
92
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Figure 5.6
Figure 5.7
93
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Figure 5.8
Figure 5.9
94
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Figure 5.10
95
Projet de fin d’étude EMI/G.Civil/BPC 2011/2012
II-Analyse modale :
On procède de la même façon décrite dans les étapes 1 à 7 ,mais en changeant le type
d’analyse :
Figure 5.11
96