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Le cinéma à Saint-Pol

- Un premiercinémafut crééaussitôtaprèsla guerrede 1914/18,rue de Canteraine, dânsirrr


ancienbaraquementanglais.Il était probablementtetu par Emile Moigneux, invalidede guerre.
- Vers 1920, cette salle provisoire est remplacéepar un bâtiment neuf construit sur la Place
du Marché aux grains. Le direcieur est toujours Emile Moigneux, le projectionnisteRichard Gillr'n
'Tamilia".
Le cinémaprend le nom de
- A la mort de E.Moigneux, la salleest reprisepar les Duvauchelle.
- un cinémaparoissiala existé,à la salle"saint Paul", probablementà partir de 1923/24,\.
pendant une dizaine d'années. Les séancesavaient lieu le dimanche après-midi. Responsables
CharlesDeruelle,JeanLemaire.

- Lors de la débâclede juin 1940, I'hôpital-hospiceétant surchargé,on installe des blessés


dans la salle du cinéma Familia. Celle-ci est très détérioréepar les bombardementsde septembre
| 943.puisabattue.
- Après la guerre,Maurice Duvauchelleet son beau-frèreFressin,relancentle cinémadansla
salledesfêtesmunicipale,I'anciennechapelledes SoeursNoires.
- Lors du départ de la région de Duvauchelleet Fressin,le 'Tamilia est repris par Edmonl
Leclercq ; le bâtimentest reconstruit,rue du Généralde Gaulle et inauguré le 4 octobre 1957.
L'entrepriseest mise en société;parmi les associés: Edmont Leclercq, JeanHanocq.,Alfred
.Jl
Denudt, Henri Bureau. La gérante est madame Jacqueline Lotte, l'épouse d'E Leclercq . Ie
projectionniste: toujours Richard Gillon.
- Vers 1970,le cinémaest cédéà I'un des associés, JeanHanocq. Au décèsde celui-ci,':rr
1977, c'est sa fille, Brigitte Hanocq, qui lui succède.Malheureusement,le nombre de spectateursite
va pasen croissant( en raison, en particulier,de la concurrencede la télévision). Faute de rentabilité,
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le cinémaest arrêté en mars 1981. La salleest louée à un magasinde meubles.Le "Familia" a vécu.
I Il n'y a plusde cinémaà SainrPol.
- En 1987,un Breton, SergeCrinon, apprendpar la presseprofessionnelle,que Saint-Polfait
partie d'une "zone de désert cinématographique".Il s'adresseà la municipalité qui déplorait cette
situation.Accord est pris avec le maire Lucien Pignion et I'adjoint à [a culture, R.émyCachn,
ville met en locationle rez-de-chaussée de la chapelledes SoeursNoires. L'exploitant lbrn r ,r
mâtérielde projection.Mais, des travaux sont nécessaires, en particulier la mise en pente du soi rir. tr
salle,ce qui entraînel'obligation de fouilles archéologiques(la chapelle étant inscrite à l'invenlajlc
supplémentairedes Monuments Historiques). Ces louilles apportent des renseignementstrès
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intéressants sur I'histoire de la chapelle,plusieursfois détruite et rebâtie.
l,- - - Le nouveaucinéma,qui prend le nom de "Régency", dit''gé par Serge Crinon, s'ouvr,. ',,
février 1988.Il contient 140 places.Le potentielde fréquentationenvisagéétait de 20 à)\ ')i:i)
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l.*.1 entréespar an. En réalité,le nombrede spectateurs ne dépasseguère 15 000, ce qui provor;u: r1r:r
difficultésfinancièrespour I'exploitant qui doit abandonner.
- La ville reprend le fond de commerceen 1990. Elle confie la direction du cinenr;ri ,,,,:
SARL : '?romo-Ternois", sousla responsabilitédu Dr Grave et de M.Grivart.
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l-*-,r
I - La nouvelle municipalité issue des élections de 1995 résilie la oonventi,'
'?romo-Ternois"
i ' et con{ie la gestion à une associationcréée à cet effet . "Culture et Clinr,:;l,r,..;:
[- .." Ternois",présidéepar JackyPatou ; projectionniste: I-aurentCauet.Ne dépassanttoujours pas
l 15 000 spectateurspar an, des difficultésfinancièresapparaissentà nouveau.
- Après les élections de mars 2001, la majorité des membres de I'associatio,: a; a' ,
rl
l.{ démissionné, une nouvelleéquipeprenden mainsles destinéesde I'associationet du cinenra,rr
I I'appui financierde [a ville, sous la présidencede R.émyCachera.tr-adirection est assu,.' 1.1,
J
it
,i Jean-Marie Deneuville.
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peut survivreque si Ie nombrede spectateurs
Il apparaîtclafement que le Régencyne
p"n"l"olft à l'animation auprès des établissements
augmente. Jean-Marie "" "on"t'"
d,enseienementdeSaint.Poletàl,obtentiondefilmsdequalité.Leprixdesplacesestmaint
1elabel"Art et essar"et' en
ilffiï;;ni-1;;l* a. : la salleobtient
apparaît
""t.mottti*'à+ 000 Le Régency surla bonnevoie'malgréla
de,p".tu'"uii iip"t*tt
2004,renombre -est
dansla reglonmfiuere'
.on"rrr"n des"multiplex"qui sedéveloppent quecomptele Pas-de-Calais'seules
- Il "estbon de rappelerque,surprèsde900 communes
"Art et essai"
sontclassées
22 dirp";;;ài; ou piuri"urJruûesde cinéma,11seulement
F.Masse- R Cachera

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ctilÉlrlAFÀ[IIr--I
t'."i1
Deux séancescette semaineau Familia
d i m a n c h e à 1 5 h . e t 1 9 .h . a v e c d e u x
srandsfilms : L'HOTEL DU LIEIRE
ËcÊÀruoe, nneexcellentecomédiepleine
cle .situations cocasses,interprétée par
des comécliens de premiel grdre ,avec
Fernandel, Alerme, Larquey, Cordy,,etc'
L ' A R I S T O , u n t r è s . . g r a n df i l m , d e s
ciécorspârfaits qui opposent dèux mi-
lier-rx sôciâux, dès adtèurs de premier
ordre avec Lefaur ilans une de ses meil-
leurescréations,MargueriteMoreno,Cordy
toujours parlait,
-coupleAndré Roanneet,Josette
Day, un charmant.
Un beau programme complétépar les
Actualités avec deS scènesde' frontn le
vovaqe du roi d'Anqleterreen Fiànce, le
boinb-arclementd'Hèlsinsky, etc.
CINEMA SAINT-PAUI-
D i m a n c h e 1 4 j a n v i e qà 1 0 h . ' 3 0 , , s a l l e
Saint-Paul : Les Nuits Moscovitoa,
âvec Annabella, Harry Baur, Spinelly,
P, Richarrt-Willm, Germâine Détmoz.

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