Nouioua Islam 4
Nouioua Islam 4
Nouioua Islam 4
MÉMOIRE DE MASTER
Domaine : Sciences de la nature et de la vie
Filière : Sciences biologiques
Spécialité : Biochimie Appliquée
Réf. : ………………………………………………
Jury :
Remerciements
Au premier, je remercie ALLAH le tout puissant d'avoir ma donner la patience, la volonté
et le courage de mener à terminer le présent travail.
Enfin, je remercie toutes les personnes pour leur contribution et leur disponibilité pour
me faire part de leur témoignage, grâce à eux, j’ai pu avoir une base de travail solide sur laquelle
j’ai pu m’appuyer pour réaliser ma démarche de recherche et d’analyse.
Dédicace
Dédicace
Je dédié mon travail à mes chers parents qui ils m’ont éduqué et qui ils
sont toujours présents dans mon chemin d’apprentissage.
À ma fiancée
Islam
Sommaire
Tableau 3. Les paramètres analysés de chaque espèce. (+) la présence d’analyse. ................ 20
I
Liste des Figures
II
Liste des abréviations
III
Introduction
Introduction
Introduction
L’alimentation est l'un des facteurs les plus importants affectant la production animale,
tant sur le plan quantitatif que qualitatif, surtout dans la présence de plantes spontanées qui n'ont
pas besoin de soins et peuvent combler les besoins alimentaires de l'animal de manière peu
coûteuse (Laouar & Abdelguerfi, 2006). La qualité nutritionnelle est affectée par plusieurs
facteurs, qui sont largement impliqués et responsables des carences, parmi eux : l'intensification
de l'élevage, l'instabilité climatique, la fertilisation, les propriétés du sol qui affectent la
biodisponibilité de ces nutriments (Arab, et al., 2009).
Selon Bouallala, et al. (2013), bien qu'il soit difficile de connaître les plantes fourragères
dans leur milieu naturel, il est nécessaire d'évaluer leur valeur nutritionnelle afin de développer
des méthodes d'utilisation rationnelle des ressources alimentaires existantes. Pour l’évaluation
de la valeur nutritionnelles de quelques plantes fourragères spontanées, il y a plusieurs
méthodes ont été déterminées par différents chercheurs, soit dans le coté chimique, biologique
ou microbiologique (Jarrige, 1981 ; Jouany, 1994).
Pour cela, nous avons mené une étude bibliographique sur la différence entre la valeur
nutritionnelle de certaines espèces fourragères dans les régions arides et semi-arides.
Dans la première partie ont abordé des généralités sur les plantes fourragères et des
connaissances sur la valeur nutritionnelle. Une deuxième partie qui décrit matériels et les
méthodes utilisées dans les études de quelque espèces fourragères ainsi que les résultats obtenus
et leurs discussions pour un ensemble de paramètres : composition chimique, valeur
énergétique, l’énergie métabolisable, la digestibilité in vitro et la production de gaz in vitro.
1
Première partie :
Synthèse bibliographique
Chapitre 1
Généralité sur les plantes
fourragères
Chapitre 1 généralités sur les plantes fourragères
Kadi & Zirmi-Zembri (2016) montré que, dans la nature il y a deux types de ressources
fourragères, soit cultivés soit naturels (spontanés), où selon Salem (2006), ces plantes qui sont
naturelle, sont présente dans les terres pastorales naturels, alors que ce dernier est défini comme
les terres non cultivées, qui sont dominées par une végétation naturelle propice au pâturage des
herbivores et des prédateurs, et non adaptées à la culture économique en raison de nombreux
facteurs limitants tels que les facteurs climatiques, les termites et autres.
1.1.1. Définition
Les espèces végétales qui se développent de manière naturelle sans l’intervention de
l’homme et à l'état sauvage, sont appelées les plantes fourragères spontanées comme décrit
Marouf (2000). Ces plantes fourragères se développe grâce à leur bonne adaptation aux
conditions pédoclimatiques des zones semi-arides, ces végétations de friche, assimilables à des
parcours, peuvent contribuer à résorber le manque énergétique dont souffrent les rations
alimentaires dans ces zones contraignantes (Bencherchali & Houmani, 2017). L’étude de Salhi,
et al. (2019) indique que, les mêmes plantes contribuent ainsi à favoriser une stratégie pastorale
durable basée sur l’exploitation d’une ressource herbagère naturelle.
1.1.2. Classifications
Les plantes fourragères peuvent être classées de différentes manières selon Louis (2018).
Sur le plan écologiques, besoins en lumière, en eau, en température ; leur réponse à la réaction
du sol (acidiphiles (strictes ou préférentielles), basiphiles, indifférentes, halophiles, etc.),
résistance au piétinement, où cette classification est décrite par Bustarret & Moule (1971). Ou
selon Lebas en 2007, sur le plan botanique, on peut classifier ces plantes par leurs super famille
(graminées, légumineuses…) et/ou selon le type de plante (arbres et arbuste, ou bien plantes
herbacées).
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Chapitre 1 généralités sur les plantes fourragères
Les légumineuses elles ont été la base de la production de lait et de viande pendant des
siècles, cela selon Russelle (2001), où les études réalisées par Demarquilly, et al. (1988) ; Hariz
(2004) et Baumont, et al. (2007) sur les légumineuses indique que, ce dernier est plus riche
en matières azotées totales (MAT), Certains minéraux, en particulier le calcium, le sodium et
le magnésium. Les études de Jarrige (1981) et Baumont, et al. (2016) indiques que, les
légumineuses sont plus pauvres en glucides solubles, parois végétales totales (NDF), valeur
énergétique plus faible ou équivalente à celle des graminées et phosphore.
Les études realisés par Jarrige (1981) ; Demarquilly, et al. (1988) et Hariz (2004) sur les
graminées mentionnes que, ce dernier est caractérisé par leur richesse en énergie totale (plus de
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Chapitre 1 généralités sur les plantes fourragères
glucides solubles dans l'eau ainsi que des composants de la paroi), et plus pauvre en matière
azotées dans la lignine qui est cependant moins condensée.
1.2.1.2. Le sol
Les propriétés des sols agissent comme des « filtres », excluant certaines espèces au profit
d'autres en fonction de leur tolérance à des conditions plus ou moins défavorables à la
croissance et à la survie. Ces propriétés (influencées par l’histoire du lieu, sa topographie et la
nature de la roche mère) et le régime de perturbation sont les deux principaux facteurs qui
déterminent l'existence d'espèces et de communautés végétales (Freschet, et al., 2018).
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Chapitre 1 généralités sur les plantes fourragères
5
Chapitre 2
La valeur nutritionnelle
Chapitre 2 La valeur nutritionnelle
L’étude de Nathalie, et al. (2016) mentionne que, la fermentation aussi augmente la valeur
nutritive des aliments, la biodisponibilité des nutriments ainsi que la teneur en enzymes, en plus
de neutraliser plusieurs substances toxiques, où la lactofermentation peut détruire ou neutraliser
ces substances toxiques comme le cyanure, les phytates et les saponines.
D’après Djaalab (2017), Dans le côté anatomique (Figure 2A), en particulier l’estomac
de système digestif des bovins (Figure 2B), se compose du réseau, rumen, feuillet et la caillette,
ils sont adaptés à la digestion d’aliments riches en fibres, comme les fourrages. La digestion est
réalisée par des enzymes cellulolytiques, qui peuvent être sécrétées par des micro-organismes
dans le rumen, le réseau et le gros intestin. La présence de dégradation microbienne dans la
caillette modifie grandement la digestion et l'utilisation des aliments chez les ruminants par
rapport aux animaux monogastriques, avant la dégradation chimique des sécrétions gastriques
dans la caillette. Pour cela, la digestion fait intervenir des phénomènes mécaniques,
microbiologiques et chimiques.
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Chapitre 2 La valeur nutritionnelle
Figure 2. A : Système digestif des bovins, B : Estomac des ruminants (Ontario, 2010)
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Chapitre 2 La valeur nutritionnelle
Non Sucres
fibreux Amidons
Hydrates de
carbone De la paroi Pectines
cellulaire Hémicelluloses
Matière organique
Cellulose
(C, H O, N)
Composés Lignin
Aliment phénoliques e
Tannins
Acides gras
Simples
Stérol
Lipides Triglycérides
Composés Phospholipides
Cires
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Chapitre 2 La valeur nutritionnelle
lieu de la valeur nutritive de ce fourrage, l’ingestibilité est la quantité de matière sèche (MS)
volontairement ingérée par un animal donné.
La digestibilité et l’ingestibilité des fourrages (la vitesse de dégradation) varient avec les
facteurs : âge, composition morphologique, la lignification des tissus, mais les lois de réponse
à ces facteurs concerneront des temps courts pour l’ingestibilité et des temps longs pour la
digestibilité (Andrieu & Baumont, 2000).
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Deuxième partie : Partie
expérimentale
Chapitre 3
Matériel et méthodes
Chapitre 3 Matériel et méthodes
L'évaluation de la valeur nutritive des plantes fourragères repose sur plusieurs analyses
qui peuvent aller des mesures chimiques primitifs jusqu'à l'étude de la digestibilité, soit in vivo
ou in vitro.
Dans le but de notre étude de la valeur nutritive de cultivars qui nos choisis, nous avons
pu des études théoriques des analyses relatives au contenu chimique (matière azotée, composé
phénolique et composantes des parois cellulaires). La teneur en énergie et la digestibilité de
cultivars choisis ont été noté après les mesurées déjà par les chercheurs à partir des matières
premières.
Les études des chercheurs ont été réalisées pour le but de comprendre les méthodes
d'analyse et la comparaison entre les résultats de valeurs nutritives des différents espèces
fourragères de chaque méthode. Dans ce chapitre, on parle sur les préparations et les méthodes
qui ont été étudiées par différents auteurs dans des régions de zone aride et semi-aride en
Algérie.
Tableau 1. Les méthodes étudiées sur la valeur nutritionnelle de diverses plantes fourragères
et animaux.
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Chapitre 3 Matériel et méthodes
Makkar, 2003
Analyse énergétique Les unités fourragères et l’énergie métabolisable
(Jarrige, 1981)
Analyse biologique La digestibilité in vitro (la procédure ANKOM-DAISY)
(Ammar, et al., 1999)
Analyse microbienne La production de gaz in vitro
(Menke & Steingass, 1988)
3.2. Echantillonnages
3.2.1. Le choix des espèces
Les espèces étudiées sont identifié selon leurs analyses sur différentes études algériennes.
Où nous avons choisi juste les plantes fourragères qui poussent de manière spontanée et le plus
comestible par les animaux domestiques, dans des zones différentes des régions arides et semi-
arides (Tableau 2). Les familles des plantes étudiées et ses descriptions botaniques sont
représentées comme suite (Ozenda, 2004 ; Chehma, 2006) : (Annexe 1)
Stipagrostis plumosa :
• Famille : Poaceae
• Descriptions : Graminée annuelle, en touffe de 15 à 30 cm de haut, feuilles courtes,
étroites, la partie inférieure des gaines laineuse, les inflorescences sont des épillets verdâtres.
La plante résiste aux fortes sécheresses sous forme de chaumes jaunes.
Aristida pungens :
• Famille : Poaceae
• Descriptions : Plante vivace très robuste, plus de 1 m de haut, feuilles raides, très
rigides, piquantes à l'extrémité, fines et partant d'une souche souterraine, inflorescence, de
petits épis (II) ou épillets.
• Famille : Poaceae
• Description : Plante très robuste, en touffes de hauteur entre 40-60 cm, longues
feuilles coriaces et une longue inflorescence très fournie.
Cyperus conglomeratus:
• Famille : Cyperaceae
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Chapitre 3 Matériel et méthodes
Tamarix Africana:
• Famille : Tamaricaceae
• Descriptions : Arbre ou arbuste, de hauteur jusqu’à 1-10 mètres, fleurs groupées en
chaton cylindrique et floraison en mars-avril.
Anabasis articulata:
• Famille : Amaranthaceae
• Description : Arbuste buissonnant vivace, plus de 2 m de recouvrement, de fleurs
rosées, fruits entourés d'ails étalés et des rameaux caducs dans les périodes sèches.
Suaeda mollis:
• Famille : Amaranthaceae
• Description : Herbe vivace ou arbrisseau, feuilles varier d’une petite sphère jusqu'à un
long cylindre, a des fleurs actinomorphes et des fruits utricules au péricarpe membraneux.
Retama raetam:
• Famille : Fabaceae
• Description : Arbrisseau à longs rameaux, dépasser le 3 m de hauteur, a des feuilles
simple et inférieures trifoliolées, de blanches fleurs en grappes petites et Gousses ovoïdes
aiguës.
Artemisia herba-alba:
• Famille : Asteraceae
• Description : Plante vivace formant un arbuste à rameaux, d’hauteur entre 15 à 30 cm,
a des feuilles laineuses, enchevêtrées et finement divisées.
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Chapitre 3 Matériel et méthodes
Les études des différents auteurs sur de nombreux types d’espèces fourragères ont été
dans différentes régions Algériennes, où nous avons sélectionné des plantes fourragères
spontanées qui gravitent autour des régions arides et semi-arides. Dans ces régions, les
conditions environnementales sont similaires, ce qui signifie que les plantes étudiées sont les
mêmes que ceux de la région de Biskra. De manière générale, ces régions sont la plupart situées
dans le sud-est et le centre d’Algérie (Tableau 2).
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Chapitre 3 Matériel et méthodes
méthode est la prendre seulement les parties végétales qui sont réellement broutées par les
chameaux (rameaux tendres, feuilles, fleurs, fruits), ou à l’aide des ciseaux, la coupure des
feuilles, jeunes tiges et certaines fleurs (Boufennara, et al., 2012).
L’étude de Chemmam, et al. (2009) indique que, il y a une méthode de prendre les
échantillons, appelé la méthode des quadrates qui décrites par Chessel, et al. (1975) et Barbault
(1981), cette méthode est pour le but d'obtenir une estimation satisfaisante de la diversité de la
population, lequel le principe consiste à compter le nombre d’individus présents sur une surface
déterminée, les analyses se fait directement à partir de la collecte fécale totale des petits
ruminants, pour évaluer l'apport en nutriments et la digestibilité.
Selon Medjekal, et al. (2015), Après avoir collecté les échantillons, ils passent au
processus de séchage, dans lequel l'ajustement de la température et le temps qu'il faut sont
légèrement différents, mais ils sont environ de 60°C pendant presque 3 jours. Par contre, l’étude
de Houmani, et al. (2004) indique que, le séchage est réalisé à l'ombre ou à l’air libre. En suite
l’étude de Bouazza, et al., 2012 mentionne que, les échantillons sont broyés dans un broyeur,
pour le passer à une grille de 1 mm (dans la plupart des auteurs).
Tous les échantillons chez tous les auteurs sont pesés, stockés et conservés pour les
analyses.
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Chapitre 3 Matériel et méthodes
Par l’utilisation de la méthode de Van Soest, l’étude de Arab, et al. (2009) indique que,
les teneurs en fibres détergentes neutres (NDF), fibres détergentes acides (ADF) ont été
mesurées, où pour la détermination du NDF la sulfite de sodium, mais pas d'a-amylase, a été
ajouté à la solution. Les deux fractions de fibres ont été exprimées, y compris les cendres
résiduelles (Van Soest, et al., 1991).
• Minéralisation
• Distillation
Par le passage en milieu alcalin, ces ions d’ammonium sont transformés en ammoniac
(NH3), on entraîne ce dernier à la vapeur d’eau et recueilli une quantité d’HCl en excès :
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Chapitre 3 Matériel et méthodes
A l'aide de la méthode de Kjeldahl, la teneur en azote (N) a été mesurée chez toutes les
espèces étudiées (tableau 4), où le PB a été calculé en % comme N × 6,25. Conformément aux
méthodes d’analyses d’Association française de normalisation (Kjeldahl, 1883 ; AFNOR,
1985).
• Le réactif de Folin Ciolateau et l'acide tannique sont utilisés comme standard, par
ces derniers, les phénols extractibles totaux (TEP) ont été déterminés.
• Les tanins condensés libres (FCT) ont été mesurés dans l'extrait à l'aide du dosage
butanol-HCl, avec les modifications de Makkar (2003) et en utilisant un étalon de
tanin de quebracho purifié.
• Après extraction des composés phénoliques, les tanins condensés liés (BCT) ont été
mesurés dans le résidu solide restant.
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Chapitre 3 Matériel et méthodes
L’Energie métabolisable (EM) est calculé à partir de son énergie digestible EM/ (ED =
EB x dE) et obtenue à partir de l’énergie brute (EB) du fourrage par différentes pertes d’énergie
via les fèces pour EB, les urines (EU) et le gaz (CH) pour ED et la chaleur associée au
métabolisme pour EM (Jarrige, 1981).
L’étude de Medjekal, et al. (2015) qui se basent sur le travail de Menke & Steingass
(1988) indique que, l’énergie métabolisable (EM) et la digestibilité de la matière organique
(DMO) ont été estimées par l’utilisation de gaz cumulé, qui produit par 200 mg de MS à 24 h
et par la teneur en PB, la détermination de EM et DMO est à l’aide des équations de régression
de (Menke & Steingass, 1988):
EM (Méga Joules/Kg MS) =2.2+0.1357×PG (ml/200 mg MS) +0.0057×PB (g/kg MS) +0.0002859*PB2.
Le travail de Bouallala, et al. (2013) indique que, les valeurs de DMS ont été utilisées
pour estimer l'énergie digestible (ED, kcal/kg), puis les valeurs ED ont été converties en énergie
métabolisable EM, nette lait (ENL) et nette viande (ENV) respectivement.
Par contre, d’apres Houmani (1998), (ENL) et (ENV) ont été mesuré après la
détermination de l’énergie brute (EB), qui évalué par une incinération totale des échantillons
dans un calorimètre adiabatique (Adiabat 350).
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Chapitre 3 Matériel et méthodes
- Par Tilley & Terry (1963), en 2 étapes : la première incubation est une action de la
digestion microbienne dans le liquide ruminal a température de 38-39°C et un pH de 6,7 à 6,9
pendant 48 heures, suivie d’une seconde incubation de 48 heures par l’attaque d’une solution
de pepsine et d’acide chlorhydrique (pepsine-HCl).
- Par Van Soest (1994) : Le rinçage doucement à l'eau froide des échantillons qui trempés
dans le liquide du rumen et les solutions préparées, suivi d'une extraction avec une solution
détergente neutre (élimine les parois cellulaires bactériennes et d'autres produits endogènes) à
100°C pendant 1 h.
• Des échantillons de matériel végétal (400 mg) ont été pesés et placés dans des bocaux
d'incubation (récipients en verre).
• Les bocaux ont ensuite été placés dans un incubateur rotatif (système de digestion
Ankom Daisy II, ANKOM Technology Corp., Fairport, NY, USA) à 39°C, avec une
rotation continue pour assurer l'immersion efficace des sacs dans le liquide ruminal.
• Après la première incubation par la méthode de Tilley & Terry (1963), les
échantillons ont été séchés pour estimer la perte de matière sèche in vitro (IVDMloss).
• Les sacs ont ensuite été utilisés pour mesurer la digestibilité in vitro selon la 2 -ème
étape de la méthode de Tilley & Terry (1963).
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Chapitre 3 Matériel et méthodes
• Le résidu sec restant dans le sac a été considéré comme la MS apparemment indigeste
pour l'estimation de digestibilité in vitro (IVD-TT). Puis la détermination de la vraie
digestibilité in vitro (TIVD) selon la méthode de Van Soest (1994).
• Les blancs et 200 mg d'échantillons ont été stocké et incubés après séchage et le
broyage, suivie un graissage par la vaseline et préchauffées pour les essais in vitro.
Préparation de
Échantillons Blancs Liquide ruminale
Salive artificielle
Incubation
Incubation (39°C + CO2)
Figure 4. Schéma résume la méthode de la production de gaz in vitro (Haddi, et al., 2009).
19
Chapitre 3 Matériel et méthodes
Selon Degnon, et al. (2016), Toutes les analyses ont été effectuées périodiquement pour
suivre le développement de la qualité des échantillons qui conservés, parmi lesquels la
détermination de la température, l’acidité, les paramètres biochimique et microbiologiques de
qualité qui ont été déterminées par l’utilisation des méthodes standards d’analyses chimique et
microbiologiques. Toutes les analyses identifiées par les méthodes et techniques que nous avons
mentionnées précédemment ont été réparties pour chaque espèce dans le tableau ci-dessous.
IVDM- Auteurs
Les paramètres MAT Fibres Energie CB CP loss PG
analysées IVD-TT
TIVD
Anabasis + + Mayouf & Arbouche
articulata (2014)
Aristida + + Medjekal, et al.
pungens (2011)
Sueda mollis + + + + Medila, et al. (2015)
Haddi, et al. (2003)
Tamarix + + + + Arab, et al. (2009)
Africana Haddi, et al. (2009)
Stipa + + + + Boufennara, et al.
tenacissima L. (2012)
Medjekal, et al.
(2015)
Stipagrostis + + + Bouallala, et al.
plumosa (2013)
Artemisia + + + + + Bouazza, et al.
herba-alba (2012)
Houmani, et al.
(2004)
Retama raetam + + + + Boufennara, et al.
(2012)
Chehma, et al.
(2010)
Cyperus + + Bouallala, et al.
conglomeratus (2011)
MAT : Matière azotée totale, CB : Cellulose brute, CP : Composés phénoliques, IVDM-
loss : Perte de matière sèche in vitro, IVD-TT : Digestibilité in vitro totale TIVD : Vraie
digestibilité in vitro.
20
Chapitre 4
Résultats et discussion
Chapitre 4 Résultat et discussion
21
Chapitre 4 Résultat et discussion
Mayouf & Arbouche (2014) ont montré que, des variations similaires de la composition
chimique ont été signalées chez A. Articulata, T. Africana et A. Herba-alba, qui sont des arbres
et arbustes fourragers des zones arides et semi-arides algériennes, où les résultats d’analyse
montrent que ces plantes à une teneur en matière azotées presque moyenne, alors que les
résultats de Boufennara, et al. (2012) indique que, pour la même espèce végétale collectée dans
les parcours algériens, il y a des valeurs légèrement supérieures aux valeurs observées. Pour
une prise alimentaire et une fonction optimale du rumen chez les ruminants, la teneur en MAT
des espèces arbustives qui étudiées par Boufennara, et al. (2012), était toujours supérieure au
niveau minimum de 7 à 8% de MS requis (Van Soest, 1994).
L’etude de Bouazza, et al. (2012) dans le centre-nord de l’Algerie indique que, les
résultats de teneur en MAT des arbustes comme A. Herba-alba a une valeur moyenne, comme
les résultats de l’étude marocaine par El Aich, (1992), car A. Herba-alba pousse dans les zones
sèches et arides et courante dans les sols salés, en plus est une plante halophyte et produisent
plus de biomasse que les plantes non halophytes.
Pour les autres plantes qui sont des plantes vivaces étudiées par Chehma, et al. (2010),
possèdes certaine variabilité interspécifique en MAT, lequel au stade de récolte ou à la variation
génétique, cette variation est en fonction de rapport tiges/feuilles, c'est-à-dire la composition
morphologique de la plante. Par contre, l’étude de Boufennara, et al. (2012) indique que, la
pauvreté en matière azotée totale liée à la mode d’adaptation de ces plantes vivaces saharienne
(inférieure à 70 mg g−1 MS équivalent à 7% en MS), comme chez S. tenacissima, les
proportions élevées de feuilles et de brindilles matures dans les échantillons peuvent être
probablement à l'origine de cette carence. En fait, selon Medjekal, et al. (2015) et Boufennara,
et al. (2012) qui se basant sur la discussion de Van Soest, (1994), l’optimisation de dégradation
de la paroi cellulaire nécessite un minimum de protéines brutes de 7 à 8%, pour une bonne
fonction du microbe ruminal.
22
Chapitre 4 Résultat et discussion
La teneur en ADF et en NDF a été noté (tableau 4), lequel variait de 26.91 à 60.9% et de
43.43à 85.2 %, respectivement. Mayouf & Arbouche (2014), ont montré que, NDF et ADF d'A.
Articulata était significativement inferieur (43.43 et 26.91, respectivement) que les autres
plantes qu'ils ont étudiées (H. schmittianum et A. armatus) et que le reste des plantes
mentionnées dans le tableau 4. Alors que, les résultats de Medjekal, et al. (2011) indique que,
la valeur maximale est notée chez A. Pungens de 85.2 pour NDF et 60.9 pour ADF.
Dans d’autre coté, l’étude de Haddi, et al. (2009) mentionne que, les parties aériennes
comestibles des arbustes arides et les légumineuses des régions semi-arides sont moins riche en
fibres NDF que de nombreuses pailles de céréales, où l’étude de ces auteurs concordait avec
l'étude de Boufennara, et al. (2012), qui indique qu’avec la maturité, le contenu de la paroi
cellulaire (NDF et ADF) est augment, en raison des différentes proportions de feuillage et de
brindilles dans les échantillons et les différents stades phénologiques des plantes au moment du
prélèvement.
Les études réalisées par Houmani, et al. (2004) et Bouallala, et al. (2013) sur la teneur en
cellulose brute (CB) indique que, chez toutes les plantes des zones arides et semi-arides a une
valeur élevée, quel que soit les espèces mentionnées dans le tableau 4, mais une variabilité plus
moins entre eux d’intervalle de 31.39 à 39,35%, où ces espèces sont caractérisées en cellulose
brute surtout chez S. Plumosa et R. raetam.
L’étude de Bouallala, et al. (2011) indique que, l’élévation des valeurs en CB chez les
espèces étudié est due à la richesse en cette matière, lequel expliquée par le fait que les plantes
aride et semi-aride ou bien saharienne, développent des cuticules épaisses et des mécanismes
23
Chapitre 4 Résultat et discussion
En ce qui concerne les composés phénoliques et toujours dans le même tableau, les études
réalisées par Boufennara, et al. (2012) et Medila, et al. (2015) sur ces composés indique que, le
pourcentage de TEP TET et FCT est peu variable entre 0,85 à 4,59%, 0,2 à 3,83% et 0,056 à
16,55, respectivement, où les phénols et les tanins extractibles totaux (TEP et TET) étaient noté
dans les familles Asteraceae (A. Herba-alba) et Amaranthaceae (S. Mollis), tandis que, selon
les légumineuses de famille Fabaceae (R. Raetam) présentent des pourcentages plus faibles.
Les teneurs en phénols totaux sont variables selon les espèces, ces différences peuvent
être dues non seulement aux espèces végétales, mais aussi à la saison de récolte et au stade de
maturité des plantes comme décrits Makkar, et al.(2007). De plus, La méthode d'analyse est
également liée à cette différence lors de l'examen des différentes fractions phénoliques qui ont
été analysées par Medila, et al. (2015), où ce dernier mentionne qu’il y a capable une interaction
entre les produits chimiques de chaque méthode et le type et la quantité des tannins dans chaque
espèce. En bref, les études de Bouazza, et al. (2012) et Medila, et al. (2015) indique que, la
nature du tanin dans différentes espèces fourragères peut être à l'origine des différences entre
les valeurs de tanin, en plus au stade de croissance des plantes et à l'influence des facteurs
pédologiques et climatiques, à la nature des dosages utilisés et aux normes utilisées pour la
quantification sont aussi les raisons de cette différence.
Les études des différents auteurs algériens dans les zones arides et semi-arides sur les
plantes mentionnées dans le tableau 4, indiquent de faibles teneurs en composé phénoliques
surtout chez R. raetam et S. tenacissima L. qui ont été étudiées par Boufennara, et al. (2012) et
Medila, et al. (2015), respectivement. Par contre, selon Bouazza, et al. (2012), A. herba-alba
étant l'espèce la plus riche en polyphénols totaux (4,73 % de MS), mais d’après le même auteur,
l’effet est peu important sur la digestion des nutriments par les ruminants. D’un autre côté, le
résultat de Boufennara, et al. (2012) indique que, des niveaux élevés de ces composés
phénoliques déprécie la qualité du fourrage surtout une teneur élevée de tanins condensés totaux
(TCT) qui a été récupérée sous forme de tanins condensés libres (FCT) comme chez Stipa
tenacissima L. de 16,55%, les TCT pourrait être responsable des éventuels effets néfastes des
tanins condensés par l’inhibition de l'activité fermentaire microbienne des nutriments ruminal.
Par conséquent, l’étude réalisé par Bouazza, et al. (2012) mentionne que, les analyses des
composés phénoliques permettent la détermination des effets biologiques et la mesure de la
24
Chapitre 4 Résultat et discussion
teneur en tanins qui identifie les espèces végétales en quantités supérieures aux composés
antinutritionnels actifs et l'activité fermentaire de rumen par différent techniques parmi eux, la
production de gaz in vitro couplée à l'utilisation du polyéthylène glycol.
Valeur énergétique
(UF/kg) EM
Espèces (MJ/kg)
Auteurs
UFL UFV
Tamarix Africana 9,99 Arab, et al. (2009)
Stipa tenacissima L. 5.58 Medjekal, et al. (2015)
Stipagrostis plumosa 0,48 0,38 Bouallala, et al. (2013)
Artemisia herba-alba 0,70 0,63 8,63 Houmani, et al. (2004)
UFL : Unités fourragères lait, UFV : Unités fourragères viande, EM : Energie
métabolisable
Selon le tableau 5, la teneur en énergie métabolisable (EM) varie de 5,58 à 9,99 MJ par
un Kg de MS, Medjekal, et al. (2015) mentionne que l’EM chez S. tenacissima L. était faible
de 5.58 MJ/Kg, par contre, les études réalisées par Haddi, et al. (2009) et Houmani (1998) sur
25
Chapitre 4 Résultat et discussion
l’arbuste T. Africana indiquent une valeur importante en EM pour ce dernier, estimée à 9,10
MJ/Kg.
Selon Houmani, et al. (2004), on trouve que les plantes fourragères des régions sèches et
chaud sont plus ou moins riches en énergie comme chez l’arbuste A. herba-alba, la haute valeur
énergétique est notée dans les parties consommées par les ruminants, qui sont représentées soit
par des feuilles, des rameaux ou de tiges feuillées, comme décrits Mamizara en 2018. Il est
important de noter que cette valeur énergétique dépasse 0,6 MJ/Kg de MS, ce qui est essentiel
pour des fourrages spontanés n'ayant été soumis à aucun itinéraire cultural, et cela selon l’étude
de Kadi & Zirmi-Zembri en 2016.
D’après Mamizara (2018), la valeur énergétique des plantes est à une relation positive
avec leur teneur en matières azotées et en étroite relation avec la digestibilité de la matière
organique (DMO), en plus il est lié aussi en rapport feuilles sur tiges, donc l’échantillonnage
est en rapport direct avec cette valeur énergétique où plus la hauteur de coupe grande plus le
fourrage concentré en éléments nutritifs.
Selon Arab, et al. (2009), L’énergie des aliments utilisé par l’animal aboutit pour la
formation de l’énergie nette qui est la valeur énergétique réelle d’un aliment, donc la formation
d'énergie métabolisable (EM), qui exprime la quantité d’énergie théoriquement utilisée par les
tissus animal, l’énergie métabolisable est diminuée avec l’âge de la plante et liée directement à
la digestibilité du fourrage. La teneur en énergie métabolisable des légumineuses qui étudiées
par certains auteurs, semble dépendre des teneurs en MO, en MAT et en NDF, ainsi que de la
qualité de l’azote (Mamizara, 2018).
Les résultats réalisés par Samiha, et al. (2021) et qui représente dans le tableau 4 indique
que, l’énergie métabolisable est estimée à partir de la production de gaz des parties aériennes
des trois espèces (Stipa tenacissima L., Artemisia herba-alba et Retama raetam), où la
différence des valeurs due aux conditions environnementales et le développement de la plante.
26
Chapitre 4 Résultat et discussion
respectivement, alors que dans d’autre coté, les monocotylédones S. tenacissima avaient des
valeurs significativement plus faibles (à IVDM-loss, IVD-TT et TIVD de 0.252, 0.269 et 0.341
respectivement).
Sachant que, IVDM-loss : Perte de matière sèche in vitro, IVD-TT : Digestibilité in vitro
totale TIVD : Vraie digestibilité in vitro.
0,7
0,6
0,5
g/g de MS
0,4
0,3
0,2
0,1
0
Stipa tenacissima Artemisia herba- Retama raetam
L. alba
IVDMloss IVD-TT TIVD
Selon Bouazza, et al. (2012), la TIVD et IVD-TT ont montré qu’avec la lignine, des
corrélations négatives significatives, qui exprime statistiquement en : r = -0,89 ; P = 0,001 et r
= -0,89 ; P = 0,001), respectivement, où les différences entre la digestibilité apparente et réelle
par rapport à les espèces fourragères, probablement due à la composition chimique et le contenu
en tanins dans les différentes espèces.
La digestibilité des légumineuses (Artemisia herba-alba et Retama raetam) qui ont été
etudiées par Bouazza, et al. (2012) est comparable et/ou supérieure à celle de l’étude de
Boufennara, et al. (2012), qui est sur des graminées (Stipa tenacissima L.), où les resultats sont
represente graphiquement dans la figure 4. Les résultats de Makkar, et al. (2007) indique que,
27
Chapitre 4 Résultat et discussion
par le microbiote ruminal, le contenu fibreux des légumineuses est digestible, par contre, des
niveaux élevés de tanins condensés chez certaines espèces comme Stipa tenacissima L. (les
composés phénoliques FCT de 16,55%), provoques l’interaction et la formation d’une barrière
limitant l’accessibilité des enzymes microbiennes, donc peuvent réduire la digestibilité de
l’aliment chez les ruminants.
Donc, l’étude de Haddi et al. (2009) indique que, la morphologie, les espèces et la saison
affecte significativement tous les paramètres d’analyse, où les plantes fourragères deviennent
difficiles à récolter et poussent à faible densité dans les régions aride, en particulier les parties
aériennes vertes comestibles. Cependant, les études réalisées par Komisarczuk-Bony & Durand
en 1991 et Breman & Kessler en 1995 sur la production de gaz indique que, l’arbuste T.
Africana est plus riche en phosphore que S. mollis, car il y a des corrélations positives entre la
production de gaz et la teneur en phosphore (P), l'augmentation de la concentration en P sur la
dégradation du contenu cellulaire indiquent un effet stimulant sur la quantité de gaz produite,
donc les éléments minéraux sont probablement nécessaires pour la microflore ruminale et 0,5
% de phosphore étaient nécessaires pour les ruminants nourris avec du fourrage grossier.
Alors que, l’étude de Haddi, et al. (2003) sur les deux liquides du rumen (l’un obtenu à
partir de dromadaire en Algérie et l’autre à partir de vache en Italie) indique que, à cause du
niveau de sensibilité différent des deux inoculums aux ADL et au contenu de la paroi cellulaire,
les paramètres de la production de gaz in vitro ont été affectés par la source d'inoculum, où la
paroi cellulaire (comme NDF et ADL) et les teneurs en cendre semblent être des facteurs
importants pour les paramètres cinétiques in vitro de la fermentation obtenue avec la microflore
du rumen de la vache et du dromadaire (Kayouli, et al., 1991).
28
Conclusion et perspectives
Conclusion et perspectives
Conclusion et perspectives
Cette étude a été portée sur les analyses des différents travaux de recherche concernant la
valeur nutritionnelle de quelques plantes fourragères spontanées, qui ont été choisis afin de
résoudre la problématique de la production quantitative et qualitative chez les ruminants au
moindre coût, que ce soit en termes de lait ou de viande qui représentent les éléments de base
en nutrition chez les humains et les animaux.
A l’issue de cette étude théorique, nous avons pu avoir une connaissance sur les variations
de la composante floristique et des ressources nutritives des différents types de plantes
spontanées qui présentes dans la région de Biskra, malgré toutes les conditions défavorables
qui limitent sa productivité, il est considéré comme une ressource fourragère tangible qui assure
l'alimentation de base des ovins, et assure ainsi leur production.
En général, les résultats nous ont prouvé dans la deuxième partie du travail que les arbres
et les arbustes comme chez A. Articulata, T. Africana, A. Herba-alba, R. Raetam, ont une valeur
nutritionnelle relativement élevée que les herbacées (A. Pungens, S. Mollis, S. Tenacissima L.,
S. Plumosa, C. Conglomeratus), surtout la matière azotée totale, l’énergie métabolisable et la
digestibilité de matières sèches, où chez toutes les espèces sont très riches en composition
pariétale. L'évaluation de la production de gaz in vitro montre que T. Africana et S.Mollis sont
efficacement dégradables par la microflore ruminale des ruminants.
En fin, dans la perspective d'une gestion raisonnée et durable des zones désertiques vastes
en Algérie, les résultats obtenus semblent suggérer que l'utilisation occasionnelle de ces
pâturages par les herbivores est également possible surtout les petits ruminants comme les
caprins et les ovins, au moins la diminution en conduisant certains troupeaux de petits ruminants
vers les parcours sahariens proches suffisamment riches en espèces de valeur nutritive
appropriée, c’est-à-dire les espèces pauvres en lignine et tanins, les plus digestibles et les plus
riches en azote.
Pour développer et améliorer une très grande partie de ces pâturages, l'eau doit être
disponible principalement, parce que ce dernier est l'un des principaux obstacles à cela.
Toutefois, cela ne serait profitable qu’en maintenant une diversité suffisante de la flore pastorale
dont profite plus le ruminant.
29
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Annexes
Annexes
Annexes
Annexe 1. Les 9 espèces fourragères spontanées des régions arides et semi-arides dans
l’Algérie qui ont été étudiées (Ozenda, 2004 ; Chehma, 2006).
الملخص
يهدف هذا العمل الى تقييم ومقارنة القيمة الغذائية،يدور هذا العمل حول بحث نظري وببليوغرافي لمختلف المؤلفين
وقد تم جمع هذه األنواع من مراعي المناطق القاحلة. أنواع علفية عفوية األكثر استهال ًكا من قبل الحيوانات المجترة9 لـ
يتميز تركيبها الكيميائي بالمحتوى العالي من.وشبه القاحلة في وسط الجزائر بالضبط منطقة والية بسكرة وضواحيها
بين الشجيرات،( والعفصMAT) المركبات الجدارية والسليلوز الخام ومحتويات مختلفة من المادة النيتروجينية الكلية
التباين الكبير. وانتاج غاز معتبر،(MS) غ/ غم0.5 إلى0.2 تتراوح قابلية الهضم في المختبر تقريبًا من.والنباتات العشبية
فإن األنواع التي تحظى بتقدير كبير من قبل المجترات تبين أنها، ومع ذلك.المالحظ بين األنواع مرتبط بالظروف البيئية
.تخمرا
ً سيئة الهضم وأكثر، قليلة العفص،غنية إلى حد ما بالمركبات الجدارية
. المجترات، والية بسكرة، المناطق القاحلة وشبه القاحلة، نباتات العلف، القيمة الغذائية:الكلمات المفتاحية
Résumé
Ce travail s'agit d'une recherche théorique et bibliographique de déférents auteurs, dont
l’objectif de ce travail est d’évaluer et comparer la valeur nutritionnelle de 9 espèces fourragères
spontanées le plus consommées par les ruminants, ces espèces ont été collectés à partir des
parcours des zone arides et semi-arides dans le centre d'algérien exactement la région de la
wilaya de Biskra et de sa banlieue. Leur composition chimique est caractérisée par une teneur
élevée en composés pariétaux et en cellulose brute et des teneurs différents en MAT et en tanins,
entre les arbustes et les plantes herbacées. La digestibilité in vitro varie environ de 0,2 à 0,5 g/g
MS, et PG significative. La grande variabilité observée entre les espèces est liée aux conditions
environnementales. Cependant, les espèces les plus appréciées des ruminants s’avèrent plutôt
riches en composés pariétaux, pauvres en tanins, peu digestibles et plus fermentable.
Mots clés : Valeur nutritive, plantes fourragères, zone arides et semi-arides, wilaya de Biskra, ruminants.
Abstract
This work is about a theoretical and bibliographical research of deferent authors whose
objective of this work is to evaluate and compare the nutritional values of 9 spontaneous fodder
species most consumed by ruminants, these species were collected at from the rangelands of
the arid and semi-arid zones in the center of Algeria exactly the region of the wilaya of Biskra
and its suburbs. Their chemical composition is characterized by a high content of parietal
compounds and crude cellulose and different contents of MAT and tannins, between shrubs and
herbaceous plants. The in vitro digestibility varies approximately from 0.2 to 0.5 g/g DM, and
significant GP. The large variability observed between species is related to environmental
conditions. However, the species most appreciated by ruminants turn out to be rather rich in
parietal compounds, low in tannins, poorly digestible and more fermentable.
Keywords: Nutritional value, fodder plants, arid and semi-arid zones, wilaya of Biskra, ruminants.