P4 AnalyseN

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SCHWARTZ Hugo G2

PAQUES Thomas G2

Projet Analyse Numérique n°4


Résolution d’équations différentielles d’ordre 2

1) Programmation de la solution itérative (explicite) du


problème
a) Pour cette première question, on utilise la méthode d’Euler explicite vue
dans le TD10 pour programmer la résolution complète du problème. Voici,
le script « amor.m » obtenu sur Octave :

Ici, comme nous avons défini ω=0, on a b(t) fixe et vaut b(t)=b0.
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Vibrations libres non amorties


b) Nous allons procéder à la vérification de la résolution du problème dans
le cas de vibrations libres non amorties, on adoptera alors C=0, bm=0 et
b0=1. En ce qui concerne la valeur d’oméga, on va prendre ω =0, car sa
valeur n’a aucune influence sur les résultats que nous allons obtenir étant
donné que ω est toujours multiplié par bm et que bm=0. Ainsi, à l’aide du
script généré précédemment, on obtient les 2 graphiques ci-dessous :

On observe sur le premier graphique que notre masse M a une position qui
oscille de plus en plus en fonction du temps. Quant à la vitesse que l’on
observe sur le graphique 2, nous pouvons constater que la vitesse
augmente également en fonction du temps avec une amplitude de plus en
plus grande lorsque l’on n’a pas d’amortisseurs.

On veut maintenant vérifier que la valeur de la fréquence propre ωp de notre


𝐾
système est bien 𝜔𝑝 = √𝑀

Via la théorie :
On a : 𝑀𝑦 ′′ + 𝐶 ( 𝑦 ′ − 𝑏′ ) + 𝐾(𝑦 − 𝑏) = 0
⟺ 𝑀𝑦 ′′ + 𝐾𝑦 − 𝐾 = 0
𝐾 𝐾
⟺ 𝑦 ′′ + 𝑦=
𝑀 𝑀
𝑦√𝐾
On a donc pour solution homogène 𝑦 = 𝜆 cos ( ), ce qui confirme bien que
𝑀
𝐾
𝜔𝑝 = √
𝑀
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La méthode graphique est aussi possible pour confirmer la valeur de la
fréquence propre.

𝐾 2
Tout d’abord, 𝜔𝑝 = √𝑀 = √4 = 0.7071

Ensuite, on se reporte à notre graphique : On mesure une période on trouve


que la Période T vaut environ 8.8s et on sait que
2𝜋 2𝜋
𝑇 = 𝜔 Ainsi 𝜔𝑝 = = 0.7140
𝑝 𝑇

La lecture graphique justifie l’écart entre les 2 réponses, on peut donc


confirmer que la valeur de la fréquence propre du système qui vaut bien
𝐾
𝜔𝑝 = √𝑀

Effet du pas de temps dt vis-à-vis de l’intervalle de temps du calcul 𝑡0≤𝑡≤𝑡𝑓


Pour 𝑑𝑡 = 5 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 50

Pour 𝑑𝑡 = 1 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 50
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Pour 𝑑𝑡 = 0.1 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 50

Pour 𝑑𝑡 = 0.01 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 50

Pour 𝑑𝑡 = 0.001 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 50

Dans un deuxième temps, on va fixer dt=0.01 et faire varier tf :


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Pour 𝑑𝑡 = 0.01 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 1

Pour 𝑑𝑡 = 0.01 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 250

Conclusion :
Influence de dt :
En observant les graphiques, nous pouvons constater, que plus le pas est
grand plus les variations d’amplitude sont importantes et donc plus la
convergence est lente. Physiquement, cela n’est absolument pas réaliste
car étant donné que l’on se trouve dans un système de vibrations libres non
amorties, on devrait avoir une vitesse quasiment constante compris dans
un intervalle puisque nous n’avons aucune source d’énergie permettant
d’augmenter la vitesse. En revanche, plus 𝑑𝑡 est petit plus la vitesse de
convergence est rapide. Ainsi, nous pouvons conclure, qu’il nous faut un
pas de temps 𝑑𝑡 assez petit pour limiter les erreurs et optimiser la
convergence.

Influence de tf :
Le nombre de répétition de notre période est en lien direct avec 𝑡𝑓, plus ce
dernier est élevé plus le nombre de motif est important. De plus, lorsque tf
augmente l’amplitude augmente de manière croissante. Enfin, plus 𝑡𝑓 est
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grand plus le temps de calcul avec le logiciel est important. Le résultat est
« exact » lorsqu’on a indépendance du temps, c’est-à-dire lorsque l’allure
de la courbe ne varie pas de façon significative par rapport à 𝑡𝑓.
On en conclut que la stabilité de la méthode d’Euler n’est pas vraiment
bonne car la cohérence du résultat varie selon les valeurs choisies pour 𝑑𝑡
et 𝑡𝑓.

2) Programmation de la solution itérative du problème par


prédiction-correction
a) En se basant sur la résolution explicite du problème, on va ajouter le
pas complémentaire implicite avec la méthode d’Euler et implémenter la
procédure de prédiction-correction.

b) On reproduit la même analyse qu’à la question 1-b) au sujet de la


stabilité de la solution par rapport au pas de temps dt et l’intervalle de
temps du calcul 𝑡0≤𝑡≤𝑡𝑓.

On fixe d’abord tf=50 et on fait varier le pas de temps dt :


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Pour 𝑑𝑡 = 0.1 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 50

Pour 𝑑𝑡 = 0.01 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 50

Pour 𝑑𝑡 = 0.001 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 50

On fixe ensuite dt=0.01 et on fait varier tf :


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Pour 𝑑𝑡 = 0.01 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 1

Pour 𝑑𝑡 = 0.01 𝑒𝑡 𝑡𝑓 = 250

Conclusion :

Influence de dt :
Avec les différents graphiques construits pour différentes valeurs de dt
identiques à celle de la question 1-b), par comparaison, on peut directement
remarquer que les variations de 𝑑𝑡 influent très peu sur la forme du
graphique, on voit quasiment aucune différence contrairement à ce que l’on
avait pu constater avec la méthode d’Euler. De plus, pour un pas de temps
plus grand 𝑑𝑡 =0,1 le temps de réponse est plus rapide avec cette méthode
de prédiction-correction qu’avec la méthode d’Euler explicite.
On peut donc en conclure que cette seconde méthode de prédiction-
correction est bien plus stable que celle d’Euler. Elle a permis une bonne
réduction de l’erreur.
Avec ce gain d’efficience, on décide alors de choisir un pas h=0.1 pour la
question c) car nous avons une réponse rapide avec une très bonne qualité.
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Influence de tf :
On a toujours une augmentation du nombre de répétition plus tf est grand.
En revanche comme dt à réguler l’intervalle, on a un nombre de répétitions
qui a toujours la même amplitude.
La méthode de prédiction-correction est bien plus stable que la méthode
explicite d’Euler utilisée au cours de la première partie de ce projet.

Vibrations forcées
c) Pour cette question on suppose que la base du système est animée d’un
mouvement oscillatoire. On a alors : b0=0, bm=1. Notre but est d’étudier
l’effet de 𝜔. Pour cela, on considère 𝜔=𝛼∗𝜔𝑝, avec 0.05 ≤ 𝛼 ≤4 et tf=500.

Soit 𝛼 = 0.05

Soit 𝛼 = 0.5
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Soit 𝛼 = 0.9

Soit 𝛼 = 3

L’influence de 𝛼 :
Lorsque l’on a 𝛼 croissant de 0.05 jusqu’à 0.9 on a une amplitude maximale
du mouvement qui est de plus en plus élevée et lorsque l’on a alpha
croissant de 1.1 à 4 on a une amplitude maximale du mouvement qui est
de moins en moins élevée. En conclusion, on a une amplitude maximale du
mouvement est de plus en plus importante lorsque 𝛼 se rapproche de 1.
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Que se passe-t-il lorsque 𝛼 = 1 ?

Dans ce cas, on a la fréquence propre et celle des oscillations qui sont


identiques c’est-à-dire que 𝜔= 𝜔𝑝. Il y a alors phénomène de résonnance :
l’amplitude augmente alors progressivement jusqu’à ses extremums.

Que se passe-t-il lorsque 𝛼 = 1 et que le système est amorti (C≠0)

On choisit C=2 :

Dans ce cas, on peut observer que la fréquence de varie pas. On a donc


bien une fréquence propre qui ne dépend pas de l’amortissement.

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