Examen du 2 avril

Structuration des connaissances

Orthographe, syntaxe
Mobilisation des connaissances

L’une des fondations de notre cerveau, est notre paresse. Essayer de faire le moins d’efforts
possible et avec le numérique c’était moins un capitalisme de surveillance qu’un capitalisme
de l’administration de notre bien-être. Se lover de ce techno-cocon envelopper dans les
services. Cette technologie, c’est une économie des capteurs = ça sert à proposer des
recommandations, discussion permanente avec la machine. Qui nous engage vers des
recommandations pour réaliser des transactions marchandes (à partir de 2010, introduit par
le phénomène de start-upisation) = cad de transformer la donnée en service ou en produit.
(Définition de la start-upisation.). Observation de la fin des efforts, ce qu’on propose s’est
rendre l’école plus fun, une gamification de l’enseignement de manière à ce que l’enfant
puisse accéder à des centres de connaissances qui semblent décrocher. Le loisir semble
avoir remplacer l’effort. Une tendance par le developpement du divertissement de notre
société. Notre époque est peut-être malade du temps libre.

- Loisir aristocratique = il est avant tout social, le fait de tenir son rang, travailler sur
son capital social, ses relations ( prouss)
- Loisir studieux = la scholé, le temps à l’amélioration de soi par la connaissance
- Loisir populaire = le loisir populaire, le pur délassement après le dur labeur. C’est un
loisir qui a tendance à entre vampirisé par les GAFAM, le numérique qui vont venir
coloniser le temps libre.

Hégémonie des désirs individuels qui vont être de plus en plus pris en compte par les
sociétés du divertissement. Cette société du divertissement nous conduit à une forme de
paresse qui induit une exploitation de nos libertés individuelles à des fins de nature
marchande (1962, joffre dumazedier : civilisation du loisir = nouvel environnement où les
individus vont rechercher de plus en plus de séquence de vie qui génère de l’excitation. Le
régime privé a commencé à se charger de l’occupation de notre temps libre, ce mouvement
de divertissement s’est engagé, il y a eu du coup des bénéfices à faire et le privé s’est donc
placé sur ce marché là. On peut se demander si on peut parler de colonisation du
divertissement, et on peut se demander si la colonisation du divertissement n’est pas un
phénomène de dislocation des relations sociales. (Temps d’écran consacré aux loisirs
populaires auxquels sont exposés les enfants diminue en fonction de la catégorie sociale
plus en monte moins de temps de loisirs populaire. Il y a une vigilance a ne pas trop se
laisser aller vers cette société de divertissement. Il y a l’attention qui est mis en péril. Il y a
des lieux a déconnecter impérativement, en tout cas il faut discuter de l’utilisation des
écrans. Les cadres de la Silicon Valley vont inscrire leurs enfants dans les écoles sans écrans.

Et sans doute faire une différence entre éduquer au numérique et éduquer par le
numérique, deux choses à distinguer dans le milieu scolaire. Des débats dans les familles sur
ce sujet-là. Le problème ce n’est pas l’écran c’est ce qu’on en fait, l’usage des écrans. Il ne
faut pas céder à la panique morale, qui fait peur pour un usage raisonné des écrans.
S’écarter de cette notion du temps d’écrans. Il faut revenir de l’école de palo alto, les deux
sont en relations de co-influence. Ex : Trouble de l’attention focalisé TDAAH, on en parle
d’une conséquence de l’utilisation intensive des écrans mais on observe en même temps
que les enfants vont chercher à canaliser leur attention ont jouant aux jeux. Le trouble et les
conséquences n’ont pas pris en compte que l’attention peut être canaliser par les écrans.

On est de plus en plus soumis à un devoir de connexion plutôt qu’à un droit de connexion,
ça s’est retourner. Droit > devoir > exigence. Il y a éruption de se devoir dans le domaine
domestique, avec une confrontation avec la sphère familiale. Le numérique ne joue pas avec
le terme d’impact mais plus avec les termes d’approfondissement, de tendance et c’est là
qu’on sort de la dialectique cause > conséquences. Le numérique vient approfondir des
conséquences déjà présentes. Il y a un lien entre l’individualisation et les écrans, la montée
de l’individualisation précède largement avant les écrans, elle arrive depuis les années 60
bcp plus massivement dans les familles = expression de soi, montée de l’individu ( edgar
morin : avant les années 60 on passe de l’enfant à l’âge adulte , il n’ y a pas d’adolescence) .
Les écrans vont venir se nicher dans se processus et vont venir amplifier ses conséquences
avec un effet paradoxale de la sphère familiale. La culture de la chambre vient remplacer la
culture de la rue=> Socialisation. La culture de la rue c’était bcp plus dangereux
qu’aujourd’hui. On observe que les parents ont bcp plus de contrôle sur les enfants. Les
téléphones portables permettent d’avoir un lien en permanence entre les enfants et les
parents.
Philosophe ideguer : serenité livre = dire oui à l’emploi des usages et dire non pour éviter
d’accaparer, viser notre être.

Qu’est-ce qu’une vie bonne dans cette société des données ? ex : chat gpt , c’est
l’hégémonie … le problème on est en train de vivre un changement de statut des outils
numérique qui vont vers un accompagnement algorithmique qui va vers un formatage de la
pensée car c’est dire je, un ensemble de règle grammatical, hors dans le cas présent on a
affaire à des machines qui écrit à notre place, qui parle à notre place. On a affaire à un
langage qui nous dépossède. Ce sont des machines qui entretien notre paresse et surtout ça
vient parler à notre place etc. et c’est tout à fait problématique. C’est encore une fois très
politique car ça encapsule des modèles politiques, des idéologies.
Notre société =
Amérique contre chine
Républicains contre démocrates

Usage du numérique militaire de plus en plus important. Dans ce domaine l’IA va être utilisé
par la désinformation. En France, il y a deux réponses organisationnelles :
- Création d’une nouvelle doctrine militaire (l2i en 2021) lutte informatique
d’influence avec l’intégration de l’IA pour tenter de lutter contre la déstabilisation de
la patrie
- Création de la VIGINUM : vigilance et de protection contre les ingérences
numériques étrangères

Théorie de ASMA MALA.

On passe à des guerres cognitives, la manipulation de nos biais cognitifs.
article 22.1 = prêt banque
- Communication assenci act
Se demander si les RS ne sont pas devenus anti démocratique. Les RS peuvent apparaitre
comme des outils démocratiques or c’est des outils qui sélectionne les informations ect.
Ex : meta avec le facebook face. 2021, le Viêtnam demande une modification des critères de
modération pour supprimer les comptes portant atteintes au gouvernement vietnamien.

La diffusion des innovation et l’insertion sociale des techniques

La question du diffusionnisme va être le fait d’anthropologue début 20ième siècle fin 19ième
siècle , comprendre pourquoi des coutumes avec des techniques. On va observer sur des
civilisations très éloignés des très culturel commun souvent lié à une matérialité qui vont
être identique sur des places géographiques distante et également des pratiques religieuses.
Ça circule et transmis : diffusion par transmission.
Pensée diffusionnisme : centre de l’Égypte antique et diffuser par la suite dans le monde.
Tout serait que république de ce centre. Invalidé par les faits par des enseignements
retenu :
- Engagement d’une vision systémiques et d’interaction. Ça permet de considérer que
la culture est quelque chose de morcelé, qui se transforme et que ça n’évolue pas
forcément vers le mieux.
- Détecter les agents passeurs et comprendre leur rôle dans la diffusion d’une
technologie (le rôle des consultants dans les conférenciers, power point)
- Il y a des tries qui s’effectuent. Il y a une réappropriation, des transformations, des
réinterprétations.
-
Si on prend uniquement le diffusionnisme technique, le théoricien le plus connu est
monsieur Everett Rogers qui pose plusieurs principes pour expliquer le diffusionnisme
technique :
- Une innovation technique dépend des canaux écosystème techniques qui permet à
la technique de se propager
- Cette innovation doit être adapter au groupe social à laquelle elle se destine
- La simplicité comme gage de succès (simple d’utilisation)
- Il refuse un développement par hasard mais des étapes

Il y a 5 étapes dans la diffusion techniques

- L’information : étape d’information, rôle des médias. Acteur : innovateur
- La persuasion : acteur = les proches. La manière dont les proches vont se co-
influencer dans l’adaptation des techniques.
- La décision : relève de l’expérimentation, l’usage des objets techniques qui nous
tombent sous la main. Garder ou rejeter cette innovation acteur = majorité précoce
- L’élargissement : acteurs majorité tardive
- La confirmation : acteur : retardataire, renforcer son choix d’adoption ou l’inverse

C’est 5 types d’acteur se succèdent :

- Les pionners 2 ?5
- Les innovateurs 13 %
- Les majorités précoces
 - La majorité tardive
- Les retardataires

On va retrouver le modèle hiérarchique, qui va expliquer que la diffusion dépendrait d’une

hiérarchie, d’un centre désirable vers les périphéries vers les catégories plus modeste.
La mise en scène de soi en public comme moteur de diffusion des nouveautés.
La catégorie d’élite va être différent en fonction des modes de vie. La question du désir est
fondamentale dans la diffusion d’une technologie.
Le désir est triangulaire. Ce n’est pas moi et l’objet, il y a une troisième chose. Le désir c’est
le désir de l’autre. Il observe don quichotte ect. Il se diffuse car on observe l’utilité. Il y a
cette diffusion hiérarchique, diffusion horizontale (entre les personnes, rapports sociaux que
l’on a, influence, pression sociale)
Ce qui va être intéressant à retenir c’est la question de trajectoire qui compte. L’un des
concepts c’est le sentier de dépendance. Une innovation technique est contrainte dans le
sillage dans lequel elle est insérer. C’est un chemin qui contraint les techniques et oriente
les chemins. Un nouvel artefact est souvent lié à un artefact ancien. Il y a des sentiers de
dépendance avec des objets techniques avec l’accumulation des éléments externes qui vont
être de plus en plus intégré. Il y a un processus d’intégration progressive des objets.
C’est le résultat d’une accumulation d’une micro technique.
Ça renvoi à la filière technique (électronique et numérique aujourd’hui) l’adoption d’un
système technique précède les autres systèmes humaines sociales politiques et juridiques.
Le système technique ce n’est pas seulement un outil comme un autre. Le RS est un
écosystème et pas seulement un moyen qui bouleverse l’ensemble des systèmes sociaux.