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Saadia Kerdine-Römer
UE18
Année 2023-2024
PNEUMOTOXICITE
2
PLAN COURS
3
INTRODUCTION
rôle de défense
rôle endocrine
de l’organisme
→ sécrétion amines
→ follicules et
et peptides à
tissu lymphoïde
activité hormonale
diffus
Les alvéoles
Rôle
Conduction, réchauffement,
humidification et filtration de l’air
6
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
VOIES AERIENNES
Les voies aériennes supérieures
VOIES AERIENNES
Les voies aériennes inférieures
(Trachée, bronches, bronchioles)
(les voies respiratoires intrathoraciques,
des bronches jusqu'aux alvéoles
pulmonaires)
sont conductrices et jouent un rôle
dans la DÉTOXICATION.
Les alvéoles
sont une ZONE
D’ÉCHANGE DES GAZ.
• unités fonctionnelles
• formant une barrière très mince (0,4-2,5 mm),
accolée à la paroi capillaire de la circulation
pulmonaire
10
CARACTERISTIQUES APPAREIL RESPIRATOIRE CHEZ L'HOMME
11
LES CELLULES PULMONAIRES
40 TYPES DE CELLULES DIFFÉRENTES
▪ SPECIFIQUES DU POUMON
• cellules épithéliales ciliées (mucus)
• cellules bronchiolaires non ciliées (CYP450)
• pneumocytes type I et II (surfactant)
• macrophages alvéolaires (phagocytose)
▪ AUTRES CELLULES
• cellules musculaires lisses
• cellules endothéliales
• fibroblastes
12
Questions pour préparer le cours et l’examen
13
TOXIQUES RESPIRATOIRES - NOTIONS GÉNÉRALES
➢ INHALÉS
➢ SYSTÉMIQUES
14
TOXIQUES RESPIRATOIRES - NOTIONS GÉNÉRALES
➢ INHALÉS
•polluants gazeux ou particulaires de nature chimique ou biologique
➢ SYSTÉMIQUES
•médicaments, pesticides, toxines, additifs alimentaires
2. composés lipophiles
• NO2 (dioxyde d'azote),
• 03 (ozone),
• COCl2 (phosgène) ...
pénètrent profondément dans l'arbre respiratoire
3. Classification et toxicité ?
18
TOXICITE PULMONAIRE
19
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
FACTEURS JOUANT SUR LE DÉPÔT DES PARTICULES
20
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
•SEDIMENTATION
• INTERCEPTION
• DIFFUSION
22
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
FACTEURS JOUANT SUR LE DÉPÔT DES PARTICULES
SÉDIMENTATION
sédimentation aux endroits où le débit d’air est faible
Au cours du déplacement des particules dans l'air, l'attraction
gravitationnelle et la résistance de l'air finissent par annuler leur
flottabilité (leur tendance à demeurer dans l'air), ce qui entraîne leur
dépôt à la surface des poumons.
Ce type de dépôt est très commun dans les bronches et les
bronchioles.
• IMPACTION
•SEDIMENTATION (1 mM < X < 5 mM)
• INTERCEPTION
• DIFFUSION
23
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
FACTEURS JOUANT SUR LE DÉPÔT DES PARTICULES
INTERCEPTION
si la particule passe très près de la surface : ++ pour les fibres avec
importance de la longueur de la fibre
Une particule est interceptée ou se dépose quand elle se déplace si
près de la surface des voies aériennes qu'une de ses extrémités y
touche.
Ce mode de dépôt est plus important pour des fibres comme
l'amiante.
• IMPACTION
•SEDIMENTATION
• INTERCEPTION
• DIFFUSION
fibres d’un 1µm de diamètre et de 200
µm de long se déposeront
probablement dans l'arbre bronchique
24
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
FACTEURS JOUANT SUR LE DÉPÔT DES PARTICULES
DIFFUSION
Le mouvement aléatoire des particules (aussi appelé ‘mouvement
brownien’) est semblable à celui des molécules de gaz dans l'air dans
le cas des particules de moins de 1 µM.
Plus la particule est petite, plus cette agitation est énergique.
La diffusion est le mécanisme de dépôt le plus important dans les
voies aériennes fines et dans les alvéoles.
• IMPACTION
•SEDIMENTATION
• INTERCEPTION
• DIFFUSION < 1 mM
25
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
FACTEURS JOUANT SUR LE DÉPÔT DES PARTICULES
Particules de diamètre :
Mineur • < 100 µm : pénétration facile dans
fosses nasales.
• 5 à 100 µm : piégeage par impact dans
la cavité nasale, le pharynx et le larynx
(collision avec les parois)
• 1 à 5 µm : Déposition par sédimentation
dans la trachée, les bronches, les
bronchioles et les alvéoles +++
• < 0,1 µm (100 nm) : Collision avec les
parois tout au long de l'arbre
respiratoire (mouvement brownien),
déposition alvéolaire possible
26
1. Quelle est la classification physique des matériaux inhalés ?
2. Quels sont les facteurs jouant sur les dépôts des particules dans
l’appareil respiratoire ?
27
L’APPAREIL RESPIRATOIRE - les systèmes d’épuration
Ces systèmes ne cohabitent pas.
Ils sont localisés dans les différents niveaux de l’arbre bronchique :
- zone de cartilage et d’épithélium pluristratifié.
Il en existe 3 :
28
L’ APPAREIL RESPIRATOIRE
Les systèmes d’épuration - 1
Escalator muco-ciliaire
composé d’un tapis, le mucus,
d’un moteur, les cils, et nécessite
un couplage efficace de ces deux
composants pour fonctionner
correctement
29
L’ APPAREIL RESPIRATOIRE
Les systèmes d’épuration - 1
30
L’ APPAREIL RESPIRATOIRE
Les systèmes d’épuration - 1
32
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
les systèmes d’épuration - 2
2. Deuxième système d’épuration : bronchioles
Les autres cellules contenues dans cette zone sont les pneumocytes
de type I et II.
Type I
Type II
33
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
les systèmes d’épuration - 2
2. Deuxième système d’épuration : bronchioles
Les autres cellules contenues dans cette zone sont les pneumocytes
de type I et II.
Type I
• pavimenteux et extrêmement mince
• occupe 95% de la surface alvéolaire
• permettent la diffusion des gaz (échange de gaz)
Type II
• granuleux et grossièrement cubique
• occupe 5% surface alvéolaire
• sécrète un surfactant pulmonaire
• doués de capacités métaboliques (cyt P450) mais
ont aussi une capacité de régénération
• cellules pseudo-différenciées qui peuvent se
différencier en type I pour réparer la paroi
alvéolaire lors d’une lésion
34
L’APPAREIL RESPIRATOIRE
les systèmes d’épuration - 3
36
La clairance pulmonaire
à retenir
Les particules sont éliminées des voies respiratoires inférieures une fois qu'elles se sont
déposées.
1. Les particules peuvent être directement piégées sur les voies aériennes conductrices par
impaction et être éliminées vers le haut dans l'arbre trachéobronchique par l'intermédiaire
de l'escalator mucociliaire.
2. Les particules peuvent être phagocytées par les macrophages et éliminées par l'escalator
mucociliaire.
3. Les particules peuvent être phagocytées par les macrophages alvéolaires et éliminées par
le drainage lymphatique.
4. Les matériaux peuvent se dissoudre à la surface des particules et être éliminées par la
circulation sanguine ou les lymphatiques.
5. Les petites particules peuvent pénétrer directement les membranes épithéliales.
6. Quelques minutes après avoir été inhalées, les particules peuvent se retrouver dans les
zones alvéolaires. Les particules insolubles, en particulier les fibres longues et étroites,
peuvent être séquestrées dans les poumons pendant de très longues périodes, souvent
dans les macrophages situés dans l'espace interstitiel.
37
CONCLUSION
38
TOXICITE PULMONAIRE
Mécanismes
39
Toxicité pulmonaire : mécanismes
1. Pneumotoxicité après métabolisme local
ex. 4-ipoméanol : toxine présente dans les pommes de terre
contaminées par un champignon, Fusarium solani
4. Autres facteurs
• Dose inhalée
• Caractères chimiques (acidité ou alcalinité, réactivité chimique)
• Oxydants tels que l’ozone (oxydation des macromolécules) 41
Exemples de Toxique
42
Exemples de Toxique
43
Exemples de Toxique
44
TOXICITE PULMONAIRE PAR INHALATION
• AIGUË
45
TOXICITÉ AIGUË
classification des différents effets toxiques au niveau de l’arbre respiratoire
SYNDROMES IRRITATIFS
Localisation : voies respiratoires supérieures
Etiologie :
Gaz ou vapeurs très hydrosolubles et/ou
réactifs
• SO2, HCl, NH3,
• isocyanates,
• Aldéhydes (formaldéhyde, acétaldéhyde,
acroléine)
46
TOXICITÉ AIGUË
(classification des différents effets toxiques au niveau de l’arbre respiratoire)
SYNDROMES IRRITATIFS
47
TOXICITÉ PULMONAIRE AIGUË PAR INHALATION
ŒDÈME PULMONAIRE LÉSIONNEL
Localisation : alvéoles
Etiologie
• gaz irritants (Cl, NH4),
• gaz insolubles (NO2, O3,
phosgène), SO2 (rares œdèmes),
• NOx (incendies),
• Isocyanates (R-NCO): Bhopal
(1984, 5000 décès, fuite isocyanate de
méthyle)
Elle est la conséquence de l'explosion d'une usine d'une filiale de la
firme américaine Union Carbide produisant des pesticides et qui a
dégagé quarante tonnes d'isocyanate de méthyle dans l'atmosphère
de la ville
Physiopathologie
•Atteinte directe des cellules alvéolaires
•Accumulation plasma dans l’interstitium pulmonaire et alvéoles
• Perméabilité membrane alvéolo-capillaire
• Ventilation, diffusion O2 et CO2
Evolution
guérison sans séquelles ou avec (bronchiolite) ou décès si prise en
charge trop tardive.
49
TOXICITÉ PULMONAIRE AIGUË PAR INHALATION
FIEVRES D’INHALATION
• FIEVRES DES METAUX
Fièvres isolées et transitoires
ex : oxydes métalliques : oxyde de zinc (fièvre des soudeurs)
51
TOXICITE PULMONAIRE PAR INHALATION
• CHRONIQUE
52
Toxicité pulmonaire chronique par inhalation
Immunotoxicité pulmonaire
• Nez, Naso-pharynx : rhinite allergique
• Trachéo-bronches : asthma
53
Toxicité pulmonaire chronique par inhalation
Maladies chroniques obstructives
Cancer naso-sinusien
Cancer pulmonaire
TOXICITE PULMONAIRE PAR VOIE GÉNÉRALE
55
ALLERGIES RESPIRATOIRES PAR VOIE GÉNÉRALE
Triméthoprime : antibiotique
Pénicillamine, appelée également D-pénicillamine : anti-rhumatismal, et chélateur ; sels d'or : polyarthrite rhumatoïde
Hydrochlorothiazide : diurétique
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TOXICITÉ PULMONAIRE PAR INGESTION
Paraquat
• Herbicide
• Dose létale minimale = 35 mg/kg
• Organes cibles : poumon, foie, rein
• Intoxications aiguës
▪Lésions caustiques
▪Après 24h : insuffisance rénale + cytolyse
hépatique
▪Après 4 à 10 j : fibrose pulmonaire progressive
et irréversible
▪Mort par hypoxémie réfractaire
Mécanisme
▪Toxicité radicalaire avec peroxydation lipidique
▪Consommation NADPH et diminution de la synthèse des AG et du surfactant
57
CONCLUSIONS
59
Questions pour préparer le cours et l’examen