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Chapitre 2 - ISS

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Interaction Sol Structure - Sem IX GC ULFGII

Chapitre 2
Calcul à l’état Limite
Poussée- Butée

Cours établi par :


Dr. Jad WAKIM

SOMMAIRE
1. CALCUL DU COEFFICIENT DE PRESSION DES TERRES AU REPOS .................... 2
1.1 TERRAIN A SURFACE HORIZONTALE ................................................................................ 2
1.2 TALUS INCLINE D’UN ANGLE Β (0≤ Β ≤Φ ) ........................................................................ 2
2. COEFFICIENTS DE POUSSEE ET DE BUTEE ............................................................ 2
3. CONVENTION DE SIGNES POUR LE CALCUL DES COEFFICIENTS DE POUSSEE
ET DE BUTEE ............................................................................................................................ 3
3.1 MILIEU PESANT ............................................................................................................. 3
3.2 SURCHARGE UNIFORME EN SURFACE............................................................................... 4
3.3 EFFET DE LA COHESION .................................................................................................. 5
4. INCLINAISONS DE LA POUSSEE (ΔA) ET DE LA BUTEE (ΔP) ................................. 5
5. POUSSEE ET BUTEE DANS LE CAS D’UN SOL UNIFORME .................................... 6
5.1 POUSSEE ....................................................................................................................... 6
5.2 BUTEE .......................................................................................................................... 7
5.3 MILIEU PUREMENT COHERENT ........................................................................................ 8
6. SURFACE LIBRE DE FORME QUELCONQUE........................................................... 8
7. CHARGEMENT PARTICULIER EN SURFACE........................................................... 9
8.1 THEORIE DE L’ELASTICITE (BOUSSINESQ)........................................................................ 9
8.2 THEORIE DE LA PLASTICITE .......................................................................................... 12
8. POUSSEE HYDROSTATIQUE .................................................................................... 16
9.1 NAPPE STATIQUE ......................................................................................................... 16
9.2 ECOULEMENT AMONT-AVAL........................................................................................ 16

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1. Calcul du coefficient de pression des terres au repos


Pour le calcul du coefficient de pression des terres au repos, deux cas sont à distinguer :
1.1 Terrain à surface horizontale
K0  (1  sin  ). OCR
OCR (Over Consolidation Ration) est le rapport entre la contrainte effective de préconsolidation σ’p et
la contrainte effective vertical σ’v0 des terres au repos, φ est l’angle de frottement du sol.
Pour les sols Normalement Consolidés : OCR=1, on trouve alors la formule de Jacky :
K 0  1  sin 
1.2 Talus incliné d’un angle β (0≤ β ≤φ )
K 0 ,   K 0 1  sin  

2. Coefficients de poussée et de butée


On définit les coefficients suivants :

a. Coefficients de Poussée
- Kaγ : Milieu pulvérulent (sol pesant),
- Kaq : Effet de la surcharge appliquée en surface,
- Kac : Effet de la cohésion,

b. Coefficients de butée
- Kpγ : Milieu pulvérulent (sol pesant),
- Kpq : Effet de la surcharge appliquée en surface,
- Kpc : Effet de la cohésion,

Les coefficients Kaγ , Kaq et Kpγ sont déterminés à partir des tables de poussée et de butée des terres
établies par Kerisel et Absi.
Kac, Kpq et Kpq sont déterminés comme suit :

K ac  k aq   0 0 
1
K pq 
K aq    p ,    p 

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1
K pc 
K ac    p ,   0 

3. Convention de signes pour le calcul des coefficients de poussée et de


butée

3.1 Milieu pesant

A une distance « L » de la tête de l’écran, la pression à l’état d’équilibre limite s’écrit de la manière
suivante :
qa  K a . .z

q p  K p . .z

Cette pression est inclinée d’un angle δ par rapport à la normale à l’écran.
On distingue les deux configurations suivantes :

Configuration 1 : Angle d’inclinaison de la poussée Configuration 2 : Angle d’inclinaison de la


dans le sens contraire des aiguilles d’une montre poussée dans le même sens des aiguilles
d’une montre

Dans le cas d’un sol uniforme, l’effet résultant de la poussée et de la butée s’écrit de la manière
suivante :

1
Qa  K a . .L2
2
1
Q p  K p . .L2
2
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3.2 Surcharge uniforme en surface

Dans le cas d’une surcharge uniforme semi-infinie appliquée en surface, les conventions de signe
suivantes sont utilisées :
On distingue les deux configurations suivantes :

Configuration 1 : Angle d’inclinaison de la Configuration 2 : Angle d’inclinaison de la


poussée dans le sens contraire des aiguilles d’une poussée dans le même sens des aiguilles d’une
montre montre

La répartition de la contrainte au mur due à la surcharge est uniforme et s’écrit de la manière suivante:
qaq  K aq .q
La résultante est de :

Qaq  K aq .q.L

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3.3 Effet de la cohésion

L’action de la cohésion revient à appliquer une pression hydrostatique C/tanφ sur le pourtour du
massif :

La contrainte résultante due à la poussée est :


C
1  K ac . cos  
tan 
La contrainte résultante due à la butée est :
C
K pc cos   1
tan 

4. Inclinaisons de la poussée (δa) et de la butée (δp)

L’inclinaison δ dépend de la rugosité de l’écran, du type de sol et aussi de la déformée de l’écran.


A titre d’exemple, les valeurs suivantes peuvent être retenues :

δ0 δ0
Type de sol
Acier- Palplanche Béton- Pieux, Paroi moulée
Gravier 22 24
Sable 17 20
Gravier ou sable 14 17
avec limon/argile
Limons 11 14

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Dans le cas des roches en contact avec des éléments en acier (Palplanche) ou en béton (Pieux, Paroi
moulée) :
- Roches tendres ( Marne, Argilite, Calcaire) : δ=350,
- Roches dures (Granite, Basalte) : δ=290.

Dans les cas courants, on adopte les valeurs suivantes :


- Inclinaison de la poussée (δa)

2
a  
3
- Inclinaison de la butée (δa)


p  
2

qa
δa >0

qp
δp>0

5. Poussée et butée dans le cas d’un sol uniforme


5.1 Poussée
A une profondeur « z » par rapport au TN, la poussée normale à l’écran s’écrit de la manière suivante :

q a  z   K a . .z. cos  a  K ap .q. cos  a  1  K ac cos  a 


c
tan 
La résultante de la poussée est :

Qa 
1
K a . .L2 . cos  a  K aq .q.L. cos  a 
c
1  K ac . cos  a .L
2 tan 

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TN

L
FF Sol

Sol

5.2 Butée
A une profondeur « z » par rapport au fond de fouille FF, la butée normale à l’écran s’écrit de la
manière suivante :

q p  z   K p . .z. cos  p  K pq .q. cos  p 


c
K pc cos  p  1
tan 
La résultante de la butée est:\

Qp 
1
K p . .L2 . cos  p  K pq .q.L. cos  p 
c
K pc . cos  p  1.L
2 tan 

TN

Sol

FF

L Z

Pour α=β=δ=γ=0, les coefficients de poussée et de butée peuvent être simplifiés de la manière
suivante :
  
K a  K aq  K ac  K a  tg 2   
4 2
  
K p  K pq  K pc  tg 2   
4 2

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Les termes de la cohésion s’écrivent alors :


C
1  K ac   2c K a
tan 
C
K pc  1  2c K p
tan 

5.3 Milieu purement cohérent


Dans le cas d’un milieu purement cohérent, la poussée et la butée s’écrivent de la manière suivante :
q a   . z  q1  2.c
q p   .z  q1   2.c

Contraintes de traction sont Z1


à négliger du fait de
décollement de l’écran

La profondeur Z1 de la partie décollée de l’écran (zone tendue) est déterminée comme suit :
2.C  q1
qa  0  Z1 

6. Surface libre de forme quelconque


Selon l’allure de la surface libre du terrain naturel (TN), on assimile le profil à une pente régulière ou à
une surcharge de poids de sol équivalent.

La droite équivalente correspond à la tangente qui passe par la tête du rideau. Elle n’est pas prise en
compte si elle tombe à l’extérieur du TN.
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Lorsque le profil du TN présente une allure complexe, il suffit de prendre la charge équivalente et de
ne pas tenir compte de la pente équivalente.

7. Chargement particulier en surface


Pour un écran vertical, on distingue les deux méthodes suivantes :
- Méthode basée sur la théorie d’élasticité (sans tenir comte de Kaq et de l’angle de frottement),
- Méthode basée sur la théorie de plasticité.

8.1 Théorie de l’élasticité (Boussinesq)


a. Chargements horizontal et vertical sur une bande de largeur « B » et de Longueur « L »

La contrainte normale à l’écran est :

Ces formules ne tiennent pas compte de l’effet (mal connu) de la réalisation de l’écran. À défaut
d’expérience ou de justification appropriée, la redistribution des contraintes initiales provoquée par la
réalisation de l’écran peut être prise en compte, de façon forfaitaire, par l’application d’un coefficient
multiplicateur compris entre 2 dans le cas d’un chargement localisé situé à une distance nulle et 1 dans
le cas d’un chargement infiniment éloigné.

Dans les cas courants, il est admis de déterminer la valeur de ce coefficient à partir de l'expression
suivante :

Lorsque le chargement est appliqué après la réalisation de l’écran, on prend λ=2.

Pour une pression verticale q enterrée, la contrainte horizontale transmise à l’écran est déterminée pour
une pression q-σv. Le calcul est effectué pour V=(q-σv).B.L et pour H=0.

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b. Pression uniforme « q » contigüe à l’écran

La contrainte normale à l’écran est :

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c. Chargement linéique appliqué sur un terrain horizontal


La contrainte horizontale est la suivante :

Comme avant, on tient compte d’un coefficient λ déterminé à partir de l'expression suivante :

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8.2 Théorie de la plasticité


La théorie de la plasticité est déterminée à l’état d’équilibre limite. Le coefficient Kaq (coefficient de
poussée normale à l’écran) est utilisé en tenant compte du prisme de rupture.
a. Pression uniforme appliqué à une distance « d » par rapport à l’écran
La contrainte horizontale maximale transmise à l'écran est donnée par l'expression suivante :

b. Pression uniforme appliquée à une distance « d » sur une bande de terrain de largeur limitée
Lorsqu'une pression uniforme « q » est appliquée sur une bande de terrain de largeur B située à une
distance « d » d’un écran, on peut admettre que la distribution des contraintes horizontales transmises à
l’écran est une distribution trapézoïdale ou triangulaire.

Pour un chargement trapézoïdal :

Pour un chargement triangulaire :

Avec :

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On distingue les quatre cas suivants :

Lorsque la valeur de la contrainte maximale est supérieure à Kaq, il faut écrêter la contrainte
horizontale maximale à Kaq et agrandir la plage où la contrainte est constante depuis z3 jusqu’à une cote
z’3.
Pour Z2 < Z3 :

Pour Z2 > Z3 :

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c. Pression uniforme contigüe au mur


Dans le cas particulier où une pression uniforme q est appliquée sur une bande de terrain de largeur
« B » contiguë à l'écran, il convient donc de considérer qu'une contrainte uniforme q s'applique
jusqu'au niveau correspondant au pied du prisme de rupture.

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d. Chargement linéique verticale


Cette formule concerne le cas d’un écran vertical retenant un terrain homogène à surface libre
horizontale et soumis à des contraintes normales à l’écran. La résultante de la poussée est :

e. Pression uniforme appliquée sur une aire « A »


Lorsqu’une pression uniforme « q » est appliquée sur une surface circulaire ou sur une surface
rectangulaire parallèle à l'écran à une distance « d » de celui-ci, on peut admettre que son effet sur
l'écran :
 est négligeable en dehors de plans verticaux passant par les extrémités de la surface
chargée, et formant avec la normale à l’écran un angle de 27° (Arc tg ½) ;
- son intensité est similaire à celle due à une surcharge uniforme infinie appliquée à une
distance « d » de l’écran, en la multipliant par le facteur kq suivant :

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8. Poussée hydrostatique
Deux cas à considérer :
9.1 Nappe statique
Deux actions sont à superposer :
- Action de la poussée des terres en considérant le poids volumique déjaugé en dessous de la
nappe : γ’=γsat-γeau
- Poussée hydrostatique sous le niveau de la nappe. Cette poussée est normale à l’écran. La
poussée hydrostatique résultante dans le cas d’une nappe statique (sans écoulement amont-
aval) est présentée sur la figure suivante :

9.2 Ecoulement Amont-Aval


Lorsque il y a un écoulement du fait de rabattement de la nappe du coté de la fouille, la pression
hydrostatique est déterminée comme suit.

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La différence de charge d’eau entre « A » et « B » est égale à : h+ i –j


Cette différence de charge est dissipée le long du chemin de longueur : 2d+h-i-j
Le gradient hydraulique est :

i
ha  h f

hi j
 h f  ha 
h  i  j ) h  d  j 
hd  j 2d  h  i  j 2d  h  i  j

ua 2h  d  j d  i  u f uf
ha   za  h  d  j  h f    zf  
w 2d  h  i  j w w

La pression interstitielle à la base de l’écran est :


 2h  d  j d  i  
uf   . w
 2d  h  i  j 
L’augmentation de la pression interstitielle en fonction de la profondeur à partir du niveau de la nappe
est :
uf
a 
hd  j
uf
p 
d i

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TN
j
NP

x1

FF z
i
NP
x2 Zone active

z Zone passive

La pression d’eau s’écrit alors de la forme suivante :


 x   a .x1  x   p .x 2
La pression active (contrainte horizontale totale) sous le niveau de la nappe s’écrit de la manière
suivante :

 h  K a . ' v u z  K a  .z 
z  j  
.u f  
z j
.u f  K a  .z   z  j . a    z  j . a
 hd  j  hd  j
La pression passive s’écrit :

 h  K p . ' v  u z  K p  .z 
z  i 
.u f  

.u f  K p  .z   z  i . p    z  i . p
z i
 d i  d i

La pression maximale du digramme de la pression d’eau nette « uc » est égale à :

uf 2d  h  j d  i 
.h  i  j   .h  i  j . w
1
u c   a .x1 
hd  j 2d  h  i  j  h  d  j
2h  i  j d  i 
 uc  . w
2d  h  i  j

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