Memoire Pfe SirineLLLLLL1
Memoire Pfe SirineLLLLLL1
Memoire Pfe SirineLLLLLL1
FACULTE: DE TECHNOLOGIE
DEPARTEMENT : D’ELECTROTHECHNIQUE
MEMOIRE DE MASTER
Réalisé par : LEDHEM Sirine
DOMAINE : Technologie
FILIERE : Technologie
OPTION : Commande Electrique
Thème
ETUDE DE DIMMENSIONNEMENT ET DE
COMMANDE DES HACHEURS UTILISES DANS
LES SYSTEMES PHOTOVOLTAIIQUES
Jury de soutenance :
Promotion : 2020/2021
Remercîment :
Avant tout, je remercie le bon dieu qui m’a donné la force, la volonté et la patience
de pouvoir élaborer ce modeste travail.
Ce mémoire ne serait pas aussi riche et n’aurait pas pu être réalise sans l’aide et
l’encadrement de mes aimable professeurs Mr HADJADJ MEROUANE et Mr BIRANE
MOUHOUBE. Je les remercie d’avantage pour la qualité de leur encadrement exceptionnel,
pour leurs conseils, leur rigueur et leur patience durant ma recherche
Aussi je tiens à remercier d’avance les membres du jury de qui j’accueille toutes
suggestions ou remarques avec grande satisfaction, afin d’améliorer la qualité de mon travail.
I
Dédicace :
A toute ma famille
A mes chers amis (e)
II
Liste des symboles :
Rp : résistance parallèle
Rs : résistance série
G : l’éclairement de référence
T : température de référence
η : rendement (%)
Vs : tension de sortie
Is : courant de sortie
Pe : puissance d’entrée
Ps : puissance de sortie
VL : la tension de l’inductance
IL : le courant d’inductance
: L’ondulation de la tension
: L’ondulation du courant
α : le rapport cyclique
III
Liste Abréviations
MPPT : maximum power pont tracking
PV : photovoltaïque
DC : courant continue
AC : courant alternatif
IV
Liste des figures :
VI
Liste des tableaux :
Tableau 1:Caractéristique des montages en mode conduction continu et discontinu. [19] .................................21
Tableau III.1:tableau des résultats d’application numérique pour les éléments passifs du convertisseur boost ..34
Tableau III.2: les résultats de rendement pour (Vs=36V) ................................................................................... 45
Tableau III. 3:les résultats de rendement pour (Vs=72V) ................................................................................... 45
Tableau III.4:les résultats de rendement pour (Vs=96V) .................................................................................... 45
Tableau III.5: les résultats d’application numérique pour les éléments passifs du convertisseur buck ................ 47
Tableau III.6: les résultats du rendement pour (Vs=8.04V) ................................................................................ 58
Tableau III.7: les résultats du rendement pour (Vs=10.02V) .............................................................................. 58
Tableau III.8: les résultats du rendement pour (Vs=10.5) .................................................................................. 58
VII
Table des matières
X
Introduction générale
INTRODUCTION
Introduction générale
Une source d’énergie est renouvelable si le fait d’en consommer ne localise pas son
utilisation future. C’est le cas de toute énergie existant sur terre à l’échelle de la vie humaine.
Parmi les systèmes fonctionnant avec les énergies renouvelables, on cite les systèmes solaires
: le plus important est le solaire photovoltaïque. Vu l’augmentation de la population et le
développement économique : la demande d’énergie devrait se renforcer.
L’énergie solaire permet de fabriquer l’énergie et l’électricité grâce aux panneaux
photovoltaïque ou les centrales solaires thermiques .Les trois éléments essentiels à une
installation photovoltaïque : des panneaux solaires, un onduleur et un compteur.
Une des premières difficultés engendrées par l’utilisation d’une chaîne de conversion
photovoltaïque est focalisée sur le problème du couplage non parfait entre le générateur
photovoltaïque proprement dit et la charge de type continue ou alternative. Comme les
applications sont nombreuses, ce problème reste en grande partie ouvert.
Ces trois éléments permettent de récupérer l’énergie transmise par le soleil, de la
transformer en électricité puis de la distribuer à l’ensemble des clients connectés au réseau
On constante que la demande en production d’énergie ne cesse d’être la plus importante.
L’énergie solaire photovoltaïque dérive de la transformation directe d’une partie du
rayonnement solaire en énergie électrique. Ce changement d’énergie se produit à travers la
cellule (PV) établie sur un phénomène physique appelé effet photovoltaïque qui consiste à
produire une force électromotrice quand la surface de cette cellule est à la lumière :
Le problème d’un accouplement satisfaisant entre un générateur photovoltaïque continu et ne
est pas vraiment résolus.
Un obstacle qui se trouve dans ces types d’accouplement est le problème du transfert de la
puissance maximale du GPV à la charge qui peine souvent d’une mauvaise adaptation
Pour un bon fonctionnement on doit associer le point de puissance maximale (PPM), avec
une commande dit (maximum power point tracking) (MPP).
L’objectif essentiel est de dimensionner les paramètres des convertisseurs (boost,
buck) à travers les tensions de sortie pour une association des systèmes photovoltaïques
La méthodologie effectuée dans ce modeste mémoire s’est articulée autour de quatre chapitres
principaux :
Le premier chapitre : description générale sur les systèmes photovoltaïques.
Le deuxième chapitre : mise en évidence des différents convertisseurs statique (DC/DC) et
leurs modes de fonctionnement.
Page 2
INTRODUCTION
Page 3
Chapitre I : Généralité sur les générateurs
photovoltaïques
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
I.1 Introduction
Le soleil est une source énergétique quasiment illimitée, il pourrait couvrir plusieurs milliers
de fois notre consommation globale d'énergie. C'est pourquoi, l'homme cherche depuis
longtemps à mettre à profit cette énergie importante et diffusée sur l'ensemble de la planète, il
est arrivé à réaliser ce but par le moyen dit cellule photovoltaïque.
Cette énergie solaire est disponible en abondance sur toute la surface terrestre, et malgré une
atténuation importante lorsqu'elle traverse l'atmosphère, la quantité qui reste est encore assez
importante quand elle arrive au sol. On peut ainsi compter sur 10 000 w/m² crête dans les
zones tempérées et jusqu'à 14 000 W/m² lorsque l'atmosphère est faiblement polluée. Pour
comprendre le fonctionnement de cette énergie et en optimiser son utilisation, nous effectuons
dans ce chapitre un bref rappel sur le principe de l’effet photovoltaïque, la cellule
photovoltaïque et ses performances ainsi le générateur solaire photovoltaïque et leurs
performances.
Page 5
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
cristallin qui reste la filière la plus avancées sur le plan technologiques et industriel. En effet
le silicium et l’un des éléments les plus abondants sur terre sous forme de silice non toxique.
Le mot " photovoltaïque " vient de la grecque " photo " qui signifie lumière et de "voltaïque"
qui tire son origine du nom d’un physicien italien Alessandro Volta (1754 -1827) qui a
beaucoup contribué à la découverte de l’électricité, alors le photovoltaïque signifie
littérairement la «lumière électricité» [1].
Cet effet met en jeu trois phénomènes physiques, intimement liés et simultanés :
Page 6
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
(I.1)
Dans laquelle
h : la constante de Planck
c : la vitesse de la lumière.
La cellule photovoltaïque est l’unité de base qui permet de convertir l’énergie lumineuse en
énergie électrique. Un panneau photovoltaïque est formé d’un assemblage de cellules
photovoltaïques. Parfois, les panneaux sont aussi appelés modules photovoltaïques. Lorsqu’on
regroupe plusieurs panneaux sur un même site, on obtient un champ photovoltaïque. [7]
atomes lorsqu’ils sont excités par des photons provenant du spectre solaire. Une fois libérée,
le déplacement de ces électrons dans le matériau forme un courant électrique de type continu,
qui donne naissance à une force électromotrice aux bornes de la cellule. Ce phénomène
physique est appelé effet photovoltaïque. La figure (I.3) illustre la constitution d’une cellule
photovoltaïque en silicium [13].
Comme pour le cas d’une diode classique, une cellule PV peut donc être réalisée à partir de
deux couches de silicium, une dopée positivement et l’autre dopée négativement. Entre les
deux zones se développent une jonction PN avec une barrière de potentiel.
- cellules en silicium poly cristallin sont bleues d'un aspect mosaïque, rendement de 11 à 15%,
(figure 1-b) ;
Page 8
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Page 9
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Elle est donc à son maximum lorsque le soleil est au zénith et nulle ne la nuit.
Mais, très souvent, les besoins en électricité ne correspondent pas aux heures d'ensoleillement
et nécessitent une intensité régulière (éclairage ou alimentation de réfrigérateurs, par
exemple). On équipe alors le système de batteries d'accumulateurs qui permettent de stocker
l'électricité et de la restituer en temps voulu [12].
Page 10
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
(I.2)
Où:
Idd=Is1(exp[( ) (I.3)
Idr=Is2 (exp [(
Page 11
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Ce modèle à deux diodes donne une description précise de la caractéristique I(V) d’une
photopile solaire fonctionnant comme générateur. Pour une diode électronique (à l'obscurité),
est nul et l’équation est habituellement écrite pour un courant fournit par le circuit, en
(I.4)
Tandis qu’en mode photopile (diode éclairée), Iph est non nul, le modèle devient :
[ ] [ ] (I.5)
Le photo-courant Iph.max est atteint à une insolation maximale, on l'exprime souvent par :
(I.6)
Il est évident de l'équation (IV.5) que les paramètres du circuit équivalent (figure I.7) varient
avec le niveau d’éclairement et avec la température selon les mécanismes impliqués, donc,
selon le composant considéré. La dépendance de la température est encore amplifiée par les
propriétés du photo-courant Iph et les courants de saturation inverse des diodes qui sont
donnés par HANNES [10].
)] (I.7)
(I.8)
(I.9)
Page 12
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
RS : la résistance série
RP : la résistance shunt
Avec :
La considération du modèle de circuit équivalent Figure I.7mène à l’équation pour une rangée
photovoltaïque de cellules (généralement appelée un module solaire ou une rangée solaire)
avec Ns cellules photovoltaïques raccordées en série (I.10)
(I.10)
Ces panneaux peuvent alors être encore arrangés en série ou en parallèle pour réaliser la
tension et les valeurs de courant désirés pour le système.
Page 13
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Pour obtenir donc une force électromotrice supérieure à 12 volts il est nécessaire de mettre en
série plusieurs cellules de 0,6 volts. Par exemple un panneau fournissant 24,66 volts à vide est
constitué de 36 cellules. Par contre, la mise en parallèle de cellules permet d'obtenir un
courant d'intensité plus grande. Le câblage série-parallèle est utilisé pour obtenir un
générateur aux caractéristiques souhaitées.
(I.11)
Avec :
(I.12)
L’irradiation standard adoptée pour mesurer la réponse des modules photovoltaïques est une
intensité rayonnante de 1000 W/m2 et une température de 25°C.
Page 14
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Nous présentons la figure I.10 la caractéristique I-V et la caractéristique P-V dans la figure
I.11 d’un module photovoltaïque pour un niveau d’ensoleillement G donné et pour
différentes température
Page 15
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
Page 16
Chapitre I Généralité sur les générateurs photovoltaïques
I.7 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons insisté principalement à présenter les différents composants d’un
système photovoltaïque. On a étudié le principe de l’effet photovoltaïque solaire, la cellule PV
et ses paramètres. Un aperçu historique sur l’énergie solaire, un rappel sur les systèmes PV et
leurs performances ont été présenté. Par la suit, on va faire un rappel sur la modélisation d’un
modèle photovoltaïque
Page 17
Chapitre II : les différents types Des
Convertisseurs
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
II. Introduction
Dans ce chapitre, nous allons analyser le problème de connexion entre GPV charge et la
nécessité d’un étage d’adaptation. Ce dernier doit être additionné entre la source et la charge
.Cet étage peut être un hacheur (DC/DC) :(boost /buck/buck boost). Même dans le cas de
besoin du courant alternatif, on peut mettre un étage d’adaptation (DC/AC) qui vont être
étudiés dans ce chapitre.
Page 19
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
Page 20
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
buck-boost). Dans ce qui suit nous rappelons brièvement leur principe de fonctionnement en
mode de fonctionnement continu [12].
Le tableau (2.1) résume les gains en tension et les contraintes sur les interrupteurs des
différents montages. Pour le convertisseur boost il lève la tension de sortie et il bais le
courant de sortie par contre le convertisseur buck il bais la tension de sortie et élévateur de
courant de sortie
Tableau I1:Caractéristique des montages en mode conduction continu et discontinu. [18]
Page 21
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
Un convertisseur boost, ou hacheur parallèle, est une alimentation à découpage qui convertit
une tension continue en une autre tension continue de valeur plus forte. La figure II.5
représente le schéma de base d’un convertisseur boost [12].
Page 22
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
(II.2)
(II.3)
La phase de roue libre : Pendant le temps tϵ [αT, T], l’interrupteur s’ouvre, l’inductance est
alors en série avec le générateur et sa tension s’ajouter à celle du générateur : c’est l’effet
survolteur. L’énergie cumulée dans l’inductance va être donc transférée vers la capacité.
(II.4)
(II.5)
Expression de Vs et Is
Par définition :
∫ ∫ ∫ ( ) (II.6)
La tension aux bornes d’une inductance en régime permanent est nulle, on peut écrire :
( ) (II.7)
Alor:
( ) (II.8)
Le rapport cyclique α est compris entre 0 et 1 donc la tension de sortie Vs est nécessairement
Supérieure à la tension d’entrée. Si on suppose que le courant d’entrée est parfaitement
continu, on peut écrire :
Page 23
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
∫ (II.9)
Ce qui conduit à ;
(II.10)
Expression de ∆IL :
L’ondulation absolue du courant IL est défini par . A partir des relations
(II.11)
(II.12)
La tension ∆Vs
Pour déterminer l’expression de l’ondulation en tension ∆Vs, on fait l’hypothèse que le
(II.13)
A: on a:
(II.14)
Et par suite on a:
(II.15)
En fiant :
Page 24
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
(II.16)
(II.17)
Un convertisseur buck, ou hacheur série, est une alimentation à découpage qui convertit une
tension continue en une autre tension continue de valeur plus faible. Le schéma de base d’un
convertisseur buck est représenté par la figure II.6 [12].
(II .18)
Lorsque l’interrupteur K est fermé, la tension aux bornes de l’inductance est égale à
. Le courant croit linéairement et la diode se trouve bloquée.
(II .19)
( )
∫ ∫ (II.20)
Page 25
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
∫ ∫ (II.21)
Vu que l’énergie emmagasinée dans les composants et le courant �� ont les mêmes valeurs
au début et à la fin de chaque cycle de commutation, on peut écrire :
(II.22)
D’où l’expression de :
(II.23)
Le convertisseur buck-boost est une alimentation à découpage qui convertit une tension
continue en une autre tension continue de valeur plus faible ou plus grande, mais de polarité
inverse. Le schéma de principe d’un convertisseur buck-boost est représenté par la figure II.7
[12].
Page 26
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
(II.24)
∫ (II.25)
(II.26)
∫ ∫ (II.27)
Si on considère que l'énergie stockée dans chaque composant et le courant ont la même
valeur au début et à la fin de chaque cycle de commutation, on peut donc écrire :
(II.28)
(II.29)
Page 27
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
Si l’étage continu est vu comme étant une source de courant, les convertisseurs
continus alternatifs associés sont des onduleurs de courant.
Si l’étage continu est vu comme étant une source de tension, les convertisseurs
continus alternatifs associés sont des onduleurs de tension.
Le plus souvent, on utilise deux ou trois phases. Ces convertisseurs (DC/AC) sont des
convertisseurs directs, ils ne sont composés que d’interrupteurs semi-conducteurs, et la nature
de la source continue impose la nature de la source alternative. Les onduleurs destinés aux
systèmes photovoltaïques sont quelques peu différents des onduleurs classiques utilisés en
électrotechnique, mais le but de conversion DC/AC est le même.
Dans le cas d’onduleur central, les divers panneaux solaires pour une grande installation
(>10kW) sont montés en rangées pour former une chaîne (String en anglais), elle-même
couplée en parallèle avec des diodes anti-retours à plusieurs autres, (Figure II.8). Le
générateur PV de forte puissance ainsi structuré est relié du côté DC à un seul onduleur. Cet
onduleur central présente une grande efficacité énergétique à des coûts réduits. La fonction
principale de cet appareil est de créer une tension alternative à partir d’une tension continue la
plus compatible avec le réseau et d’examiner en permanence la présence ou non du réseau
pour autoriser l’injection du courant. La structure classique de l’onduleur est souvent un
circuit en pont permettant de relier chacun des deux pôles d’entrée à chacun des deux pôles de
sortie par le biais d’interrupteurs de puissance [21].
Page 28
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
Le couplage direct des installations PV avec des onduleurs sans transformateur gagne en
importance. En effet, ils sont peu onéreux et offrent un rendement énergétique imbattable
(entre 95% et 97% pour les fortes puissances). Pour pouvoir alimenter le réseau, la tension
d’entrée doit toujours dépasser la tension crête de la tension réseau redressée. Soit, pour une
valeur de tension efficace réseau de 250V, une source de tension minimale de 354V est
nécessaire pour pouvoir injecter un courant sinusoïdal dans le réseau. Par conséquent, un
panneau mal adapté ou encore un ombrage partiel porte préjudice à une exploitation optimale
de chaque chaîne PV et entraîne une réduction du rendement énergétique. L’onduleur central
possède de plus en plus souvent au moins un système de contrôle MPPT lui permettant de
fonctionner à son PPM. Cela marche parfaitement tant que les panneaux sont identiques et
qu’ils fonctionnent sous un ensoleillement homogène. Mais lorsque les caractéristiques
électriques entre les panneaux diffèrent, dues à des ombrages, des salissures, au vieillissement
ou au stress, la commande MPPT devient incertaine et le champ photovoltaïque ne produit
pas autant qu’il le pourrait. En outre, la fiabilité de l’installation est limitée parce qu’elle
dépend d’un seul onduleur. Ainsi, lorsqu’une panne de l’onduleur central se produit, elle
entraîne l’arrêt complet de l’installation et donc de la production [21].
De même que pour l'onduleur central, le champ PV est, ici aussi constitué de strings (chaînes).
Chaque chaînes est toutefois reliée à un onduleur et peut ainsi fonctionner à son PPM. Cette
technologie réduit considérablement le risque de problèmes d'adaptation ainsi que les pertes
dues aux effets d’ombrage, tout en éliminant celles occasionnées par les diodes anti-retour et
un câblage prolongé vers le générateur DC. Ces propriétés techniques avantageuses
accroissent la fiabilité de l'installation ainsi que sa production énergétique. Mais il faut
Page 29
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
Cette configuration peut arriver lors de différentes configurations ; une partie des panneaux
peut être sale ou cachée par des ombres ou de la neige ou bien l’orientation des panneaux d’un
même string n’est pas identique pour tous les panneaux. Une disposition non optimale des
panneaux implique donc qu’un string peut recevoir une irradiante inhomogène pouvant
perturber la recherche du PPM. La solution en termes de gain énergétique est d’aller vers une
gestion plus individuelle des panneaux en intégrant par exemple un étage d’adaptation par
GPV [6, 22].
Selon le titre, on dit que chaque panneau doit relier avec son propre onduleur, ce qui permet
théoriquement d’éviter toutes pertes liées à la différence de puissance entre chaque module
quelle que soit l’origine du défaut. Le rendement des onduleurs intégrés aux panneaux reste
cependant en-deçà de celui de l'onduleur string à cause de la grande différence des tensions
entre les GPV et la charge. De plus, les onduleurs intégrés aux panneaux induisent des coûts
de câblage supplémentaires du côté AC, étant donné que chaque panneau de l'installation doit
être relié au réseau 220 V. Le nombre nettement supérieur d'onduleurs intégrés aux panneaux
nécessaires dans cette architecture entraîne un travail de couplage nettement plus conséquent.
A cet effet, cette architecture s'applique généralement aux installations PV d'une puissance
modeste allant de 50 W à 400 W.
Page 30
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
En fait, la gestion multi-string est née de la combinaison entre la gestion par onduleur central
et la gestion par strings. Comme illustré en (Figure II.11), le principe de la conversion multi-
string est basé sur de nombreux convertisseurs DC-DC modulables connectés à un onduleur
central via un bus continu. Chaque convertisseur DC-DC dispose de sa propre commande
MPPT permettant à chaque string de fonctionner à son PPM. Par conséquent, le
dysfonctionnement d’un GPV peut être rapidement détecté et localisé. Le fonctionnement de
l’ensemble du champ ne sera donc pas affecté par le disfonctionnement d’un seul GPV. Grâce
aux convertisseurs DC-DC, il est possible de travailler sur une plus large gamme de tension
PV (tension plus faible en entrée des DC/DC) optimisant ainsi la production photovoltaïque
[21].
Page 31
Chapitre II Les différents types des convertisseurs
II.7 Conclusion :
Dans ce chapitre on basée principalement à présenter les différents types des convertisseurs
statique (DC/DC), (DC/AC) .on a étudié les caractéristique de fonctionnent des hacheurs
(DC/DC) et leur principes de fonctionnements (boost/buck/buckboost). Une comparaison
entre les convertisseurs (boost/buck/buckboost) .un aperçu sur principaux type d’onduleurs
reconnus. Dans le prochain chapitre, on va faire un rappel sur la modélisation des
convertisseurs (boost /buck).
Page 32
Chapitre III : modélisations des
convertisseurs
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
III. Introduction :
Dans ce chapitre, on va étudier la modélisation et la simulation des convertisseurs (DC/DC)
dans le but de voir les allures des grandeurs électriques .On effectue une simulation pour ces
types de convertisseur ; on a choisi d’utiliser le logiciel matlab le Simulink.
Pour déterminer les valeurs réelles de ces composants, on doit faire une étude approfondie
sur les paramètres imposés par le cahier de charge.
Avec
Dans les conditions standards :
Ensoleillement ⁄ et la température
(III.1)
(III.2)
(III.3)
(III.4)
Le tableau ci-dessous nous montre les résultats des applications numériques pour les deux
éléments passifs du convertisseur dans la gamme de tension de sortie Vs = [24V … 120V]
Tableau III.2:tableau des résultats d’application numérique pour les éléments passifs du
convertisseur boost
24 36 72 96 100 120
0.5 0.67 0.834 0.875 0.88 0.9
102.3 60.90 19 11.2 10.36 7.36
330 220 47 22 22 22
Page 34
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 35
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 36
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
La figure ci -dessous représente le schéma block d’un convertisseur boost pour le cas de
tension de sortie Vs = 36V
Figure III.29:schéma block d’un convertisseur boost pour une tension de sortie Vs=36V
α=0.67
Page 38
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
La figure présentée ci- dessous montre le schéma block de la simulation des convertisseurs
boost pour les 3 cas de tension de sortie qui ont la même tension d’entrée Vpv =12V, la même
inductance L =200 m.H et la même capacité C= 220 μ.F seul le rapport cyclique est variable.
On a procédé de la même manière pour les tensions Vs= 72V, Vs=96V comme le cas de la
tension Vs=36V par la suite on les a assemblées (subsystem)
Figure III.30: schéma block d’un convertisseur boost pour une tension de sortie (Vs=36V
α=0.67, Vs =72V α =83.5, Vs =96V α=87.5)
Page 39
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Les courbes :
Page 40
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 41
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 42
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 43
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Afin de le calculer, on prend en même temps l’aide des courbes des puissances d’entrée et
des puissances de sortie pour : t1 =0.437 (s) ; t2 = 1.245(s), pour les trois cas de tension.
Page 44
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Le rendement pour
28.9 28.9
29.9 29.9
0.96 0.96
31.18 31.17
29.5 29.5
0.95 0.95
32.32 32.00
28.73 29.6
0.90 0.92
Page 45
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 46
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Nous avons travaillé de la même manière que le convertisseur boost, le seul changement est la
tension de sortie.
Avec
(III.5)
(III.6)
(III.7)
(III.8)
(III.9)
Tableau III.6: les résultats d’application numérique pour les éléments passifs du convertisseur
buck
330 220 47 22 22
12 16 20 21 21
Page 47
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 48
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 49
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 50
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Figure III.41: schéma block d’un convertisseur buck pour une tension de sortie Vs=8.04V
Figure III.42: schéma block un subsystem d’un convertisseur Buck pour une tension de sortie
Vs=8.04V
Page 51
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Figure III.43: schéma block d’un convertisseur buck pour une tension de sortie (Vs=8.04V,
Vs =10.02V, Vs =10.5V)
Page 52
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Les courbes
Page 53
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 54
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 55
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 56
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Pour calculer le rendement, on prend l’aide des courbes de puissance d’entrée et de sortie en
même temps que : t1=1.15; t2 =1.48 (s) pour les trois valeurs de tension.
Page 57
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
0.56 0.56
0.3 0.3
0.6 0.6
0.432 0.4329
0.3 0.3
0.75 0.75
0.36 0.38
0.3 0.3
0.83 0.85
Page 58
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
Page 59
Chapitre III Modélisation des convertisseurs
III.8 Conclusion :
Dans ce chapitre nous avons mis en évidence la détermination et le choix des composants (C
L) de chaque convertisseur à partir d’une large étude pour pouvoir modéliser et simuler les 2
types de convertisseurs à l’aide de logiciel matlab .En effet, on a obtenu comme résultats les
courbes (les courants /les tensions /les puissances /les rendements ) .Une comparaison entre
les 2 types de convertisseurs . Par la suite, on va raccorder ces 2 types de convertisseurs avec
le générateur PV et la commande MPPT.
Page 60
Chapitre IV : Simulation et validation
des résultats
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
IV. Introduction :
Les logiciels de simulations sont des outils puissants pour tester et évaluer l'exécution
théorique des systèmes. Les conditions d’exécution du dispositif à tester peuvent être
facilement contrôlables.
Simulink tient compte de la division d'un système simulé en un certain nombre de sous-
ensembles, Ces sous-ensembles peuvent être modélisés et examinés individuellement et
interconnecté. Ceci permet d’établir des sous-ensembles physiques comme le panneau solaire,
les batteries, le convertisseur DC/DC, et la commande MPPT choisi.
Pour visualiser la différence des grandeurs (courant /puissance /tension) on va choisir de faire
une simulation sur deux exemples de panneaux, un qui a pour nombre 36 cellules en série et
l’autre 72 cellules en série.
Page 62
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
Page 63
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
Page 64
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
Page 65
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
Figure IV.55:schéma bloc d’un convertisseur boost pour une tension de sortie Vs=72V
α=83.5
Pour que les panneaux solaires délivrent leur puissance maximale, il faut l’associer au circuit
du hacheur boost. Une commande de type MPPT (Maximum Power Point Tracking) cette
commande impose toujours un rapport cyclique α=α_opt pour maximiser l’énergie retirée à
partir du champ solaire. On a adopté la même procédure de simulation pour les deux
panneaux.
Page 66
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
Page 67
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
Page 69
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
La figure ci-dessous représente le schéma bloc de simulation d’un convertisseur buck pour
une tension de sortie Vs =10.02V
Figure IV.61: schéma block d’un convertisseur buck pour une tension de sortie Vs=10.02V
Pour le raccordement des générateurs PV avec le convertisseur buck . Nous avons choisi
d’utiliser le convertisseur buck de tension de sortie Vs =10.02 V .On a accompli de la même
manière la simulation du raccordement des deux générateurs (36 cellules, 72cellules en série)
N.B : on a changé la valeur de la résistance R=3 Ω
Page 70
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
Page 71
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
courbes des deux puissances d’entrée se stabilisent avec des oscillations remarquables aux
instants (t≈1s, t≈1.8s) respectivement.
Page 72
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
Page 73
Chapitre IV Simulation et validation des résultats
Page 74
CONCLUSION GENERALE
Conclusion générale :
Pour que l’énergie photovoltaïque soit rentable, il faut maîtriser tous les composants
du système photovoltaïque, à commencer par la cellule photovoltaïque, car plus on domine
ses moindres détails et caractéristiques, mieux on s’en servira plus tard. Les méthodes de
poursuites du point de puissance maximale et les hacheurs font partie de ces composants à
considérer. Selon les applications et les objectifs on choisira la plus adaptée des méthodes
MPPT
- Le temps de réponse dans le régime transitoire du convertisseur buck est plus rapide à
celui du boost pour toutes les grandeurs.
- Dans le cas de l’association des convertisseurs avec les GPV, le courant et la
puissance de sortie ne changent pas, restent les mêmes du GPV par contre les
tensions augmentent.
Page 75
Bibliographie :
[1] Encarta 2005 «L’énergie photovoltaïque», définition et origine.
[2] NECHE Kamel,’’ Aide à la mise au point d’un banc de test photovoltaïque’’, mémoire
d’ingénieur d’Etat en Electronique. Ecole Nationale Polytechnique 10, Avenue Hassen Badi,
El-Harrach, ALGER. 2008
[3] Yahia Bakelli,’’ étude et dimensionnement d’un convertisseur statique pour la connexion
d’un générateur photovoltaïque au réseau’’, mémoire de magistère. Université de Boumer des.
2005.
Maximale (MPPT) à contre réaction de tension », Mémoire de magister, ENP, Alger, 2003
[9] ISSAADI Salim,’’ Commande d’une poursuite du point de puissance maximum (MPPT)
par les Réseaux de Neurones’’. Mémoire de magister. Ecole Nationale Polytechnique,
Université ABDERAHMANE MIRA – Béjaia 2006
[10] Hannes Knopf. Analysis, simulation, and evaluation of maximum power point tracking
(mppt) methods for a solar powered vehicle. Master of Science in Electrical and Computer
Engineering, Portland State University 1999.
[11] F. Chekired, « Etude et implémentation d'une commande MPPT neuro-floue sur FPGA»,
mémoire de magister, Ecole Nationale Polytechnique, Alger, Algérie, 2008
Page 76
[14] Y. Bakelli « Étude et dimensionnement d’un convertisseur statique pour la connexion
d’un générateur photovoltaïque» mémoire de magister, Universite de Boumerdes 2005.
[20] ZENAKHI Asma, Etude par simulation du fonctionnement d ’un système photovoltaïque
menu d’une commande MPPT,mémoire de MASTER, Université Abou BekrBelkaïd –
Tlemcen, 2016.
Page 77
ملخص
الخافض للجهد) حيث يتم ربطهم مع مولد/هدفنا في هذا العمل هو قياس العناصر الخامدة للمحوالت (الرافع للجهد
حتى ولو تمكن هذا األخير من العمل في نطاق واسع من التيار والجهد إال أنه ال يمكن االستفادة من،كهروضوئي
، تعتمد خصائص التيار واالستطاعة وفقا لجهد اللوحة على التغيرات المناخية (درجة الحرارة.االستطاعة القصوى
الجتياز هذه العقبة يتم اعتماد نظام تحكم (تعقب نقطة االستطاعة.االضاءة) التي تسمح بتغيير نقطة االستطاعة العظمى
تم تنفيذ هذا الربط بين المحوالت والمولد الكهروضوئي بواسطة.العظمى) مما يمكننا من إيجاد نقطة االستطاعة المثلى
.ماتالب
محاكاة,نظ ام متابعة نقطة االستطاعة المثلى محول مستمر مستمر, األلواح الكهروضوئية:الكلمات المفتاحية
Résumé :
Notre objectif dans le dimensionnement des éléments passifs des convertisseurs (boost / buck)
et de les associer à un générateur photovoltaïque. Même si ce dernier arrive à fonctionner
dans une grande gamme de courant et tension, néanmoins on ne peut récupérer une puissance
maximale. La caractéristique du courant et de puissance en fonctionne de la tension du
panneau déponde des changements climatique (température, éclairement) qui permettent la
fluctuation du point de puissance maximale. Pour freiner cet obstacle on a introduit la
commande (MPPT) entre le générateur et le convertisseur, qui nous permet d’optimiser le
point de fonctionnement optimal. Cette association a été effectuée par logiciel matlab
Abstract:
This dissertation aims at measuring the passive elements of converters (boost/buck) and
linking them to photovoltaic generator .It works in a wide range of current and voltage of
solar panels depending of the climatic change (temperature / illumination) that allows
fluctuation of the maximum power. To stop the obstacle we introduced the command (MPPT)
between the generator and the converter, that permet optimising the optimal measuring. The
software used is matlab
Key words: System (PV) - DC-DC Converter - MPPT Command - Modelling – Simulation –
Matlab.